SNJM Justice, Paix et Intégrité de la Création - Infolettre

Justice, Paix et Intégrité de la Création — Infolettre

En mission pendant la pandémie Pendant que la COVID-19 et la crise climatique ont secoué le monde, les sœurs et les personnes affiliées SNJM, peu importe le lieu, ont reconnu leur appel à l’action.

Tout en se sachant privilégiées de bénéficier du soutien de la congrégation et des soins de santé, dont plusieurs n’ont pu profiter, les sœurs SNJM ont tout de même vécu la peur, la solitude dans certains cas et la perte de leur mode de vie d’avant. Malgré tout, conscientes des divers problèmes, dont celui des sans-abri, elles ont été appelées à collaborer avec d’autres personnes qui militent pour la justice.

Comment avons-nous vécu cette période? Est-ce que la pandémie a modifié nos engagements en matière de justice? A-t-elle eu des impacts dans nos relations avec les autres? Nous a-t-elle transformées? A-t-elle une influence sur notre façon de répondre à l’appel des Actes du 35e Chapitre général?

Dans la présente édition de l’infolettre JPIC, nous présentons le témoignage de trois sœurs et d’une personne associée SNJM qui tentent de répondre à ces questions. Vous trouverez également des mises à jour sur certaines À Maceió, au Brésil, questions de justice et de la nourriture et des informations ont été de paix et quelques faits distribuées pour aider les saillants dans chaque gens pendant la pandémie, province. sous la supervision de Sr Joanne Pundyk.

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DANS CE NUMÉRO z En mission pendant la pandémie z Points saillants des provinces z Rapport sur la traite des personnes z Partenaire TRC au Lesotho z Adoption de la loi C-15 z Appel à l’action

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En mission pendant la pandémie IMPACTS DE LA COVID-19 CHEZ LES SNJM Malgré les nombreuses mesures mises en place et le respect des consignes sanitaires, les SNJM ont déploré le décès de six sœurs de la COVID, dont deux au Lesotho et quatre dans la province U.S.— Ontario, depuis le mois de mars 2020.

Au total, 22 sœurs dans trois des quatre provinces ont été déclarées positives à la COVID-19.

dans les cas où les parents avaient perdu leur emploi, les SNJM ont payé les frais de scolarité et fourni de nouveaux uniformes aux enfants.

Dans certains cas, elles ont aussi fait en sorte que les enfants mangent à leur faim. « Quand nous sommes enseignantes, nous sommes aussi parents », souligne-telle.

En plus d’être très près de la première ligne du soutien À ce jour, la province du Québec n’a eu aucun cas recensé. communautaire pendant la pandémie, Sr Laurentina combat toujours les effets de la COVID longue. Infectée en janvier 2020, elle a été hospitalisée pendant trois semaines.

Encore aujourd’hui, elle essaie de faire la paix avec les effets de cette maladie. Elle se fatigue plus rapidement et doit accepter de travailler à un rythme plus lent que par le passé. Dans le contexte, elle se demande si elle n’a pas survécu pour mettre à profit son expérience et mieux comprendre les épreuves des personnes qu’elle s’efforce de soutenir.

Lesotho: Sœur Laurentina Sr Laurentina Motseki, supérieure provinciale de la province du Lesotho, a été confrontée à la douleureuse perte de vies humaines due à la pandémie. Cette situation exceptionnelle a fait perdre les moyens de subsistance d’un grand nombre de personnes. Elle a provoqué une myriade de défis quotidiens, dont une augmentation des problèmes conjugaux, des violences domestiques et de grossesses surprises à un moment où de nombreuses familles ont du mal à se nourrir et ne peuvent plus se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école.

À ses yeux, l’une des « D’après les Actes injustices les plus ... Nous devons troublantes que cette aider les gens qui pandémie a révélées est nous entourent. » celle du gouvernement du Lesotho incapable de faire davantage pour ses citoyens. « D’après les Actes de notre chapitre général, nous devons écouter les cris du monde et les cris des gens qui nous entourent et y répondre — pas seulement écouter.

Nous devons aider les gens qui nous entourent. » Elle espère que le gouvernement agira de la même façon. 

« En tant que sœurs SNJM, nous devons voir ce qui peut être fait », a affirmé Sr Laurentina avant d’énumérer toutes les mesures prises par sa province pour venir en aide aux populations locales. Ainsi,

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TÉMOIGNAGES : En mission pendant la pandémie Pérou : Sœur Yenny À Lima, Sr Yenny Chipana a vécu toute la gamme d’émotions provoquée par la pandémie et soulignée universellement. Peur, isolement, solitude étaient au rendez-vous. Il y avait aussi la gratitude et l’espoir. « Je ressens de l’espoir en raison de toutes les personnes, les ONG et les autres congrégations religieuses présentes et profondément engagées au service de ceux qui n’ont pas de maison. » Elle pense en particulier aux immigrants « qui n’ont pas d’abri, pas de nourriture ni de statut légal au Pérou. » Même si Sr Yenny a contracté la COVID, elle se sent privilégiée d’avoir reçu les soins médicaux et d’avoir été prise en charge par des consœurs. Elle est reconnaissante d’avoir pu se rétablir de la COVID à la maison sans être hospitalisée. Il lui aura fallu tout de même trois mois pour reprendre le cours de la vie normale. « J’ai toujours eu le soutien émotionnel et spirituel de ma communauté et de mes amis », mentionne -t-elle en soulignant que cela l’a beaucoup aidée.

Au début de la pandémie, Lima était dans le chaos total. À San Juan Lurigancho, l’un des quartiers les plus grands et les plus pauvres de Lima, le système d’approvisionnement en eau a été complètement paralysé pendant deux semaines. Cela a obligé les habitants à quitter le quartier pour trouver de l’eau.

En même temps, l’avenue principale était entièrement bloquée. Les gens ne pouvaient ni entrer ni sortir du quartier sauf en train. Pendant cette crise, l’habitude des SNJM de conserver l’eau s’est avérée essentielle.

Elles ont pu éduquer la communauté sur la façon de préserver l’eau et de la recycler.

C’est à San Juan Lurigancho que Sr Yenny œuvre principalement auprès d’immigrants vénézuéliens et haïtiens qui ont fui la pauvreté ou l’oppression.

En compagnie d’un frère chrétien bénévole, Sr Yenny coordonne le projet Comedor popular, où des familles se rassemblent quotidiennement pour préparer et partager un repas. Toutes les deux semaines, des paniers de nourriture, de fournitures hygiéniques, de masques, etc. sont également distribués à une centaine de familles. Une unité de l’ONU collabore à ce projet et à plusieurs autres en fournissant aux immigrants un soutien juridique et humanitaire. « Dans les pays en

Sr Yenny croit que développement la les sœurs SNJM ont pauvreté est plus la chance d’avoir une d’ordre économique congrégation impliquée ... alors que dans les un peu partout dans pays développés, on le monde. « Nous reconnaissons que retrouve une pauvreté dans les pays en spirituelle » développement, la pauvreté est plus d’ordre économique ou matériel alors que dans les pays développés, on retrouve une pauvreté spirituelle » avec pour conséquences l’isolement, la consommation de drogues et d’autres problèmes. Elle ajoute « nous reconnaissons aussi la détresse des réfugiés et des immigrants ». Son ministère se veut une réponse directe à cette situation, tant avant la pandémie que maintenant. 

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TÉMOIGNAGES : En mission pendant la pandémie Canada : Sœur Pauline Depuis une quinzaine d’années, Sr Pauline Saurette accompagne les sœurs SNJM du Manitoba en soins de longue durée au Centre de santé Action Marguerite à Winnipeg au Manitoba.

La pandémie a été le reflet du meilleur et du pire selon Sr Pauline. Elle a été touchée par les gestes de solidarité, d’entraide et par le dévouement du personnel médical. « Même les politiciens ont apporté une touche sociale et humaine en ces temps difficiles. » La COVID-19 a aussi été révélatrice de plusieurs inégalités. « La prière me Au-delà des nombreuses donne une source pertes d’emplois, elle de motivation déplore le sort des supplémentaire pour personnes vulnérables, donner le meilleur de souvent isolées et les personnes itinérantes moi-même lors de qui n’avaient plus de mes visites. » lieux pour se nourrir et pour dormir.

Elle admet avoir pris conscience, tout comme ses compagnes, d’être parmi les privilégiées. « Nous n’avons jamais été inquiétées d’un manque de nourriture et de soins.

Nous avons d’ailleurs exprimé à maintes reprises notre gratitude. » Malgré tout, elle dit ressentir encore un malaise d’être « aussi choyée alors qu’autour de nous les personnes souffrent beaucoup. » Déjà bien engagée dans son ministère, Sr Pauline réalise que la pandémie l’incite à se soucier davantage des autres. « La prière me donne une source de motivation supplémentaire pour donner le meilleur de moi-même lors de mes visites. » Au-delà des injustices nommées en plus des inégalités dans la répartition des vaccins entre pays riches et pauvres, Sr Pauline croit pertinent de mettre à profit les avantages de la pandémie, dont celui de favoriser la technologie pour organiser des rencontres au lieu d’effectuer des voyages. Outre

la réduction des impacts environnementaux, cela pourrait contribuer à accentuer les relations entre les provinces SNJM. Sensible aux réalités des sœurs vieillissantes, elle dit souhaiter valoriser ces femmes qui ont donné beaucoup à la communauté et ailleurs dans le monde, en proposant des actions de mission à leur portée.

Même si elles n’ont plus la capacité de prendre la route, les sœurs âgées peuvent aller à la rencontre de personnes isolées dans leur résidence. « Continuer à s’informer pour comprendre les enjeux actuels et

Sr Pauline visite des personnes âgées à Winnipeg. On la voit avec sœur Thérèse Brodeur, aujourd’hui décédée.

s’ouvrir à la présence des personnes immigrantes de plus en plus présentes dans les milieux de soin » constituent d’autres pistes, notamment pour lutter contre le racisme. Une chaine téléphonique ou de lettres et des rencontres virtuelles pour briser la solitude sont d’autres exemples qui viennent à l’esprit de Sr Pauline pour répondre aux appels des Actes du 35e Chapitre général. 

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TÉMOIGNAGES : En mission pendant la pandémie États-Unis : Dr Dorine En deuxième année de résidence en médecine familiale au centre médical de l’Université de Pittsburgh (UPMC-Lititz), Dr Dorine Lantimo-Vetter, associée SNJM, fait partie du réseau de première ligne face à la pandémie en Pennsylvanie. Elle a administré plus de 500 vaccins contre la COVID-19, tant à des patients volontaires qu’à ceux qui sont hésitants. L’un d’eux lui a même demandé : « Vous allez me mettre une puce dans le corps? » Même si certaines de leurs craintes semblent absurdes, Dorine souligne « vous ne pouvez pas être condescendant. Vous devez faire preuve de compassion et signifier que vous les comprenez pour ne pas vous les aliéner. » Elle-même était un peu sceptique à l’égard du « Je suis en fait dans vaccin à son arrivée les tranchées. Cela pour des raisons d’ordre ne me cause aucune plutôt scientifique. Elle anxiété. ... Cela croit que cela lui a permis de mieux comprendre m’a confirmé que les inquiétudes de c’est ce que je suis ses patients même appelée à faire. » si leurs raisons ne sont pas fondées. En partageant ses propres interrogations du début auprès de ses patients indécis, Dorine a réalisé qu’ils étaient plus disposés à l’écouter et à accepter de se faire vacciner.

donner un sentiment d’impuissance, comme si vous ne faisiez que regarder le train passé. » Pour Dorine, ce fut le contraire. « Je suis en fait dans les tranchées.

Cela ne me cause aucune anxiété. En fait, cela me rend heureuse de pouvoir faire quelque chose. Cela m’a aussi confirmé que c’est ce que je suis appelée à faire. » L’une des grandes questions mises en évidence par la pandémie selon elle concerne « l’équité à l’ère numérique ». Dans sa région, le vaccin n’a d’abord été offert que pour ceux qui pouvaient s’inscrire en ligne pour le recevoir. Elle a ainsi découvert une autre fracture sociale. « Vous seriez surpris de constater le nombre de personnes qui n’ont pas de téléphones intelligents. » Alors que de plus en plus de services utilisent la technologie, un grand nombre de personnes sont laissées pour compte. « Il n’y a pas de justice numérique pour eux. »

Elle se sent privilégiée de n’avoir jamais eu à se soucier de subvenir aux besoins de sa famille ou de faire garder ses enfants pendant ces nombreux mois.

Elle se sent également très chanceuse de n’avoir perdu aucune personne de sa famille à cause de ce virus, contrairement à plusieurs autres.

La pandémie aura confirmé à Dorine qu’elle avait choisi la bonne profession. Le fait d’être une personne associée SNJM lui a donné la force de continuer à faire son travail, jour après jour, alors que bon nombre de ses collègues s’avouaient vaincus par les effets de ce virus. « La pandémie peut

Dr Dorine LantimoVetter, personne associée SNJM, administre un vaccin contre la COVID-19 en Pennsylvanie.

SOURCE PHOTO : BLAINE SHAHAN, LANCASTER ONLINE

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POINTS SAILLANTS LESOTHO Des représentantes du comité SNJM Justice et Paix ont parlé sur les ondes de Radio Maria Lesotho en juillet dernier, des dangers pour les filles et les jeunes femmes d’accepter des offres d’emploi douteuses en Afrique du Sud. Sœur Agnès Motake a signalé que les jeunes femmes du Lesotho constituaient les principales cibles des trafiquants d’êtres humains. Elles sont souvent

attirées dans ce traquenard par une offre d’emploi bidon. Même si le taux de chômage est élevé au Lesotho, Sr Agnès a conseillé aux femmes d’être prudentes avant de se déplacer, en vérifiant d’abord la crédibilité de l’employeur et la nature de l’emploi, et ce, surtout si l’emploi potentiel se situe en Afrique du Sud. 

Sœur Agnes Motake

MANITOBA Au cours de la prochaine année, et défaire les fils invisibles le comité SNJM Justice et des préjugés tenaces tissés Paix du Manitoba poursuit sa au fil du temps. Un projet de réflexion sur la question des rencontre avec les sœurs et les peuples autochtones. Les personnes affiliées du Québec membres du comité cherchent est en cours d’élaboration pour toujours à améliorer leurs favoriser un plus grand échange connaissances sur les réalités sur les diverses réalités de ces de ces peuples. Ils souhaitent peuples entre les provinces. ainsi mieux comprendre les Rappelons que le comité visions du monde autochtone Justice et Paix du Manitoba

a réalisé un outil d’autoévaluation sur le comportement subjectif. Cet outil a le mérite d’identifier les préjugés portés sciemment ou inconsciemment.

Il favorise une prise de conscience et alimente une réflexion en profondeur pour modifier nos perceptions et nos actions au quotidien. 

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POINTS SAILLANTS U.S.-ONTARIO

QUÉBEC

Les réunions du Comité SNJM Justice et Paix du Québec se déroulent à nouveau en personne.

Le comité SNJM Justice et Paix du Québec a lancé sa nouvelle année d’activités en septembre en retenant comme thème principal la découverte et l’écoute des voix autochtones. Sur les six rencontres de l’année, quatre porteront sur ce thème. Les membres veulent ainsi faire écho à l’invitation formulée par le président de la Commission Vérité et Réconciliation, Murray Sinclair, « de nous interroger sur ce qui nous a été enseigné et explorer les possibilités par rapport à la manière dont les choses devraient être à l’avenir ».

Pour ce faire, le comité a mis de l’avant quelques actions : z Approfondir certains aspects du livre « À l’écoute de la voix des autochtones » un guide préparé par le Jesuit Forum for Social Faith and Justice qui s’appuie sur l’expérience de l’Exercice des couvertures KAIROS. z Inviter les sœurs à lire sur les autochtones et à partager des résumés de leurs lectures

z Organiser conjointement avec les sœurs du Manitoba une rencontre virtuelle Les deux autres rencontres de l’année porteront sur les thèmes des campagnes de l’ONG Développement et Paix.

Les membres du Comité Justice de la province U.S.-Ontario ont réfléchi, lors de leur rencontre d’octobre, aux Actes du Chapitre général et aux prises de position collectives SNJM à travers le prisme de l’urgence climatique, de l’antiracisme et du privilège blanc. Les sœurs et les personnes affiliées SNJM ont prié pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP26 et pour l’appel du pape François pour la Journée mondiale de prière pour les pauvres, qui auront lieu toutes deux en novembre.

Une conférence sur l’interculturalité Attendue pendant une année, la conférence sur l’expérience d’interculturalité de Sr Huguette Fleurant au mois de mai a comblé les attentes des participantes présentes, tant du Manitoba que du Québec. À la lumière du compte-rendu de cette conférence, on prend conscience de toutes les ramifications de ce projet de vie interculturelle, notamment pour se sensibiliser à la réalité des personnes migrantes et réfugiées. C’est aussi une façon de concrétiser le premier point des Actes du Chapitre. 

En parallèle, alors que les changements climatiques et les effets de la pandémie attirent toujours l’attention des médias, les sœurs Mimi Maloney et Teresa Shields ont lancé un projet d’entrevues pour alimenter une série de balados intitulée « Women on a Mission Podcast ».

Ces balados font découvrir la vision, les ministères et les défis des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie de la province U.S.-Ontario pour soutenir les demandeurs d’asile à la frontière, les femmes latines dans les zones rurales de l’Oregon et de Washington, les femmes sansabri à Spokane et les droits des enfants à l’éducation.

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Une contribution majeure d’UNANIMA En mai dernier, UNANIMA International a lancé la publication intitulée The Intersections of Family Homelessness and Human Trafficking (« Les intersections de l’itinérance familiale et de la traite des personnes »). Le document présente un portrait de la situation en faisant ressortir les sources du sans-abrisme familial et la traite des personnes, les intersections entre ces deux phénomènes, les questions de trafic d’enfants et de migration sans oublier, le contexte de la COVID-19 et l’influence de la technologie. La publication propose aussi quelques témoignages de survivants, des

éléments pour favoriser la guérison et des mesures de prévention.

Disponible en anglais seulement, nous vous proposons une adaptation en français et en espagnol de la partie « conclusion et recommandations ».

Outre ce type de document référence, UNANIMA International publie régulièrement une infolettre signalant les mises à jour de dossiers et les actions récentes de cette ONG, soutenue par les SNJM et plusieurs congrégations religieuses. Cette infolettre est offerte en français, en anglais, en espagnol et en portugais.

Nouveau partenariat avec le TRC du Lesotho Lors de l’assemblée des équipes de leadership au printemps dernier, un consensus s’est dégagé pour soutenir un nouveau partenariat avec l’ONG Transformation Resource Centre (TRC) au Lesotho.

Le TRC est un centre de ressources œcuméniques. Il milite pour la justice, la paix et le développement participatif au Lesotho.

le rapport en anglais seulement pour en savoir plus sur le projet de justice de l’eau.

L’organisme TRC collaborera avec la province SNJM du Lesotho sur ces divers aspects : z Proposer des ateliers sur l’engagement civique, le plaidoyer en faveur des droits de la personne z Engager nos sœurs dans des projets d’organisation locale

À la suite de plusieurs réunions entre les sœurs et une z Offrir aux sœurs la possibilité grande partie du personnel de participer à des émissions de l’organisme TRC, une de radio sur des questions de recommandation a été formulée justice afin de mener à terme le z Organiser des événements financement SNJM du projet de pour la Journée mondiale de justice de l’eau du barrage de l’eau Polihali. On a aussi recommandé d’établir un nouveau financement pour soutenir le TRC. Consultez

z Acquérir et distribuer des livres pour les écoles.

Sr Eugenia Masheane agira comme agente de liaison entre la province et le TRC. Elle travaillera avec un sous-comité du comité Justice et Paix du Lesotho, composé des sœurs Bathilda Heqoa, Christina Mohlomi, Miriam Botsane et Christina Mabula. Ce sous-comité veillera à développer des programmes, des actions et des plaidoyers autant pour les SNJM que les autres communautés religieuses.

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Adoption du projet de loi C-15 : un pas historique Le projet de loi C-15 concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adopté par le Sénat canadien en juin dernier pour entrer en vigueur immédiatement.

Cette Loi impose au gouvernement du Canada de travailler en collaboration avec les peuples autochtones afin d’établir et mettre en œuvre un plan d’action pour réaliser les objectifs de la

Déclaration et s’assurer de la conformité des lois fédérales au texte de cette Déclaration.

La Loi accorde un délai de deux ans pour la préparation du plan d’action qui doit inclure des mesures pour lutter contre le racisme et le racisme systémique. Cette adoption constitue une victoire importante pour les peuples autochtones qui luttent depuis des décennies pour faire valoir leurs droits à la justice.

Des milliers de personnes se sont mobilisées pour soutenir l’adoption du projet de loi C-15.

SOURCE PHOTO : FAITH IN THE DECLARATION

Appel à l’action Nous vous invitons à contacter une sœur, une personne affiliée ou un partenaire pour partager vos réflexions sur les articles de cette infolettre.

Quel appel à l’action personnelle ou communautaire émerge de votre lecture et partage?

Nous vous encourageons à nous faire connaître vos souhaits (snjm@snjm.org) sur les prochains thèmes couverts par cette infolettre JPIC de la congrégation ou nous transmettre les points saillants de vos actions en lien avec nos prises de position collectives et l’écologie intégrale.

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