Contenu
I. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie) 3
I.1. Introduction ................................................................................................................................. 3
I.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale 3
I.3. Échantillons interviewés .............................................................................................................. 5
I.4. Changements observés ............................................................................................................. 5
II. II. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes) 5
II.1. Introduction................................................................................................................................. 5
II.2. Projet FCS qui se focalise sur la sécurité 5
II.3. Échantillons interviewés 9
II.4. Changements Observés ........................................................................................................... 9
III. Perception sur les conflits fonciers 9
III.1. Introduction ................................................................................................................................ 9
III. 2. Projets FCS qui se focalisent sur les conflits fonciers ............................................................. 9
III.3. Échantillons interviewés 11
III.4. Changements observés ......................................................................................................... 11
IV. Perception sur les conflits liés à la transhumance 11
IV.1. Introduction 11
IV.2. Projets FCS qui se focalisent sur la transhumance .............................................................. 12
IV.3. Échantillons interviewés 14
IV.4. Changements observés ........................................................................................................ 14
V. Rôle de la femme dans la communauté 15
V.1. Introduction 15
V.2. Projets FCS qui se focalisent sur le rôle de la femme dans la communauté ................... 15
V.3. Échantillons interviewés 17
V.4. Changements observés 17
VI. Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc) .................................................. 17
VI.1. Introduction 17
VI.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale .......................................................... 17
VI.3. Échantillons interviewés ......................................................................................................... 20
Changements observés
I. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie)
I.1. Introduction
La cohésion sociale dans la plaine de la Ruzizi se fonde sur des considérations tribalo ethniques ayant un impact sur la gouvernance locale. La littérature sur les analyses des conflits dans la zone a dégagé un lien étroit entre les conflits interethniques et les groupes armés. En effet, la majorité de groupes armés justifient leur existence par le besoin d’assurer la survie de leurs communautés respectives et protéger leurs intérêts essentiellement liés à l’accès et au contrôle des ressources (principalement la terre) et du pouvoir. L’appartenance ethnique est une donne incontournable de la cohésion sociale et de la cohabitation pacifique entre communautés. Pour tenter de répondre à ce problème le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu, avec un budget de 6.000.000 $.
I.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale
ZOA, Cordaid et Interpeace travaillent sur la cohésion sociale dans la zone :
ZOA : met en œuvre des activités de renforcement de la cohésion sociale entre membres des communautés (hommes, femmes et jeunes à risques). Le consortium a développé l’approche de la sociothérapie à base communautaire (CBST) afin d’amener les communautés à avoir confiance en elles mêmes et aux membres d’autres communautés ; Interpeace : afin de renforcer la cohésion sociale et soutenir la réintégration sociale, le consortium a développé un projet pilote, et établis des groupes de sociothérapie fonctionnels et ancrés au sein de la communauté Ces groupes sont animés conjointement par 20 anciens combattants et 20 jeunes ; Cordaid : pour renforcer la cohésion sociale, le consortium a développé des activités afin d’améliorer la performance et la qualité de services des Entités Territoriales Décentralisées (ETD). Ces ETD fourniront ainsi de services transparents, équitables et accessibles à tous les citoyens (femmes, jeunes femmes, hommes, jeunes hommes, enfants, groupes marginalisés et groupes à risque). Les ETD et l’administration territoriale seront également à mesure d’identifier et de résoudre les problèmes locaux prioritaires des communautés.
INDICATEUR
Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie)
Faible : Méfiance entre communautés Banyamulenge , Fuliru et autres ethnies avec comme conséquence mort d’hommes.
Très faible : Mauvaise collaboration entre les autorités et la communauté suite aux problèmes de terres ; Méfiance entre la communauté Bafuliru et Barundi.
Moyenne : Diminution des discours de haine ; Pendant des situations de menace, les messages d’alerte sont passés dans la communauté, ce qui diminue les tueries.
Très faible : Méfiance entre communauté s Fuliru et Barundi ; Accusations mutuelles de complicité avec les groupes armés.
Faible : Méfiance entre deux communautés Fuliru et BarundiI ; Bonne cohésion sociale entre les autres communautés (à part les deux en conflit) ; Diminution des manipulations de la part des acteurs politiques ; Conflits de dualité de pouvoir ; Mobilisation identitaire ; Diminution des discours de haine ; Tueries entre communautés (cas isolés) ; Favoritisme des humanitaire envers un groupe ethnique (Banyamulenges); Absence d’activités de renforcement de la cohésion sociale.
Moyenne : Diminution des discours de haine ; Bonne collaboration des communautés avec les réfugiés ; Inclusivité des communautés dans les structures communautaires ; Pas de discours de haine ; Dualisme du pouvoir ; Préjugés envers les Burundais.
Moyenne : Les discours de haine ont diminué, les jeunes se sont désolidarisés des manipulateurs.
Moyenne : Les discours de haine ont diminué ; Mariage entre différentes communau tés.
Faible : Méfian ce entre commu nautés due aux conflits armés interco mmun autaire s ; Tueries interco mmun autaire s.
Faible : Méfiance entre communau tés ; Discours de haine et xénophobie .
Moyenne : Diminution des discours de haine ; Bonne collaboration des communauté s avec les réfugiés ; Inclusivités des communauté s dans les structures communautai res ; Pas de discours de haine ; Dualisme du pouvoir ; Préjugés envers les Burundais.
Faible : Méfiance entre communautés à cause des conflits armés inter ethniques ; Manipulations politiques ; Favoritisme des ONGS en faveur de certaines communautés ; Tueries intercommuna utaires entre Bembe et Banyamulenge.
Tableau 1. Cohésion sociale (confiance avec les autres personnes de la communauté/ ethnie) Janvier 2021 Juillet 2021 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 Focus Group FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO,ITAR A LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (KABUNAMB O,ITARA LUVUNGI) (Lusenda,Barak a,Katanga)I.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers une étude longitudinale qualitative sur quatre communautés Rega et Filiru dans la plaine de la Ruzizi, et Bembe et Banyamulenge dans le territoire de Fizi. En outre, d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité de toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité de toutes les communautés) en mars 2022
I.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale dans la plaine de la Ruzizi ont démontré une amélioration de perception de la cohésion sociale par la communauté Rega passant de très faible à moyenne. Elle est restée la même auprès de la communauté Fuliru Cependant, la perception sur la cohésion sociale n’est pas la même dans le territoire de Fizi que dans le territoire d’Uvira. Les résultats de l’étude longitudinale ont démontré une faible perception de la cohésion sociale autant chez les Bembe que chez les Banyamulenges.
En outre, les données collectées à travers les focus groups avec les communautés hétérogènes au mois de juillet 2021 ont démontré une perception faible de la cohésion sociale.
II. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
II.1. Introduction
La sécurité des biens et des personnes reste de loin un acquis dans la plaine de la Ruzizi. En effet, la dynamique sécuritaire dans la plaine de la Ruzizi est caractérisée par les kidnappings, les tracasseries des groupes armés, les vols de bétails, les viols commis par les groupes armés locaux et étrangers. Pour tenter de répondre à ce problème le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu avec un budget de 6.000.000 $.
II.2. Projet FCS qui se focalise sur la sécurité
Cordaid a été financé par le FCS pour répondre aux enjeux de la sécurité dans la zone. Afin de renforcer la sécurité dans la zone, Cordaid a planifié et mis en œuvre des activités pour améliorer la performance et la qualité de services des Entités Territoriales Décentralisées (ETD). Ces activités permettront aux ETD de fournir de services transparents, équitables et accessibles à tous les citoyens (femmes, jeunes femmes, hommes, jeunes hommes, enfants, groupes marginalisés et groupes à risque) et les amener
à identifier et résoudre les problèmes locaux prioritaires des communautés conjointement avec l’administration territoriale.
Tableau 2. Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
INDICATEUR
Sens de sécurité personnelle (aller dans les activités quotidiennes)
Faible : Crainte d’aller au champ à cause de l’insécurité; Mauvaise perception du mandat de la MONUSCO (trafique d’organes humains) ; Corps sans vie retrouvé dans les champs.
Faible : Enlèvement des agriculteurs par des groupes armés suite aux problèmes liés à la transhumance ; Demande de rançons ; Peur d’être fouetté ou tué par les bergers.
Faible ; Infiltration des éléments des groupes armés étrangers à travers l’élevage ; Des tueries.
Faible : Peur d’être fouetté ou tué par les bergers
Faible : Très faible Diminution de l’insécurité sur l’axe Kabunambo, Uvira et Kamuka : avant le gens été kidnappés, pillés et déshabillés sur ce tronçon ; Dégradation de la sécurité à Itara (kidnappings, assassinats et vols des bétails) ; Arrestations arbitraires ; Taxes illégales ; Peur d’aller aux champs ; Attaques à l’arme blanche ; Pas de circulation des motos après 18h00 ; Confiscation d’argent et des téléphones ; Peur de dénoncer par peur de représailles ; Complicité des étrangers Burundais dans les enlèvements et vols de bétails ;
Faible : _Crainte d’aller au champ à cause de l’insécurité ; Mauvaise perception du mandat de la MONUSCO (trafique d’organes humains) ; Corps sans vie retrouvé dans les champs.
Bonne : Diminution sensible des cas de kidnappings ; circulation libre des personnes et des biens.
Bonne : Diminution sensible des cas de kidnapping s ; circulation libre des personnes et des biens.
Très Faible : Kidnap pings ; Enlève ment des agricult eurs par les groupe s armés ; Deman de de rançon s Peur d’être fouetté ou tué par les berger s.
Très faibe : Conflits armés ; Kidnapping ; Xénophobi e ; Tueries par des éléments des groupes armés.
Très Faible : Dégradation de la situations sécuritaire (Kidnappings, assassinats, vols des bétails) ; Arrestations arbitraires ; Taxes illégales ; Peur d’aller aux champs ; Attaques à l’arme blanche ; Pas de circulation des motos après 18h00 ; Confiscation d’argent et de téléphones ; Peur de dénoncer par crainte de représailles.
Janvier 2021 Juillet 2021 Julliet 2022 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 FGDs FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO, ITARA LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (Lusenda, Baraka, Katanga)Complicité des FARDC ; Pas de relèvement des FARDC ; Non respect des textes légaux ; Kidnapping ; Vols des bétails par les étrangers
II.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers une étude longitudinale qualitative sur quatre communautés Rega et Fuliru dans la plaine de la Ruzizi ainsi que Bembe et Banyamulenge dans le territoire de Fizi. En outre, d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en mars 2022.
II.4. Changements Observés
Pendant ce semestre, les résultats de l’étude longitudinale qualitative ont démontré une amélioration de la sécurité personnelle de vaquer à des activités quotidiennes et cela dans toutes les communautés de la plaine de la Ruzizi. Cependant, cette perception est perçue différemment dans le territoire de Fizi. Les communautés Bembe et Banyamulenge perçoivent très faible le sentiment de sécurité. En effet, cette faible perception est motivée par les conflits armés.
III. Perception sur les conflits fonciers
III.1. Introduction
La plaine de la Ruzizi demeure un foyer de tensions intercommunautaires dues à l’opacité dans le contrôle et l’accès à la terre. Plusieurs types de conflits, notamment fonciers jouent un rôle important dans la dynamique des conflits. Les analyses des conflits faites dans la zone ont démontré que parmi les conflits fonciers, une partie importante et récurrente oppose les éleveurs aux agriculteurs, suivi par des conflits des limites, de location/métayage et d’héritages opposant les individus d’une même famille. Les autres types de conflits fonciers sont notamment des litiges causés par le dualisme du pouvoir Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu avec un budget de 6.000.000 $.
III. 2. Projets FCS qui se focalisent sur les conflits fonciers
ZOA a été financé par le FCS afin de répondre à la problématique des conflits fonciers dans la zone. Il a développé des activités pour transformer les conflits fonciers dans les zones prioritaires de stabilisation, mais aussi pour améliorer la performance et la qualité des services de l’administration foncière afin de lui permettre de fourniture des services transparents, équitables et accessibles à tous les citoyens (femmes, jeunes femmes, hommes, jeunes hommes, enfants, groupes marginalisés et groupes à risque).
Tableau 3. Perception sur les conflits fonciers
Julliet 2022
INDICATEUR
Perception sur les conflits fonciers
Conflits fonciers dominants : Envahissement des terres par les étrangers ; Méfiance entre les communautés sur les questions foncières (Fuliru, Banyamulenge ) ; Extorsion des terres par les notables.
Conflit foncier dominant : Persistance des conflits entre autorités et communautés ; Les autorités font parties aux conflits fonciers.
Conflits fonciers dominants : Problèmes liés aux limites des parcelles ; Envahissement des champs des non originaires du milieu ; La médiation a un peu réduit le nombre des conflits fonciers.
Faible : Peur d’être fouetté ou tué par les bergers.
Conflits fonciers dominants : Sensibilisations des métayers et des concessionnaires ; Reduction du prix de location des terres ; Conflits liés aux limites des parcelles ; Persistance des conflits fonciers ; Exode rural ; Augmentation de la population ; Absence des politiques de gestion de la terre et des titres fonciers ; Envahissement des champs des non originaires du milieu.
Faible : Sensibilisation ; Diminution des incidents ; Diminutions des conflits ; Appui au cadastre.
Conflits fonciers dominants : Envahissement des terres par les étrangers ; Méfiance entre les communautés Fuliru et Banyamulenge sur les questions foncières ; Extorsions des terres par les notables.
Conflit foncier dominant : Persistance des conflits entre autorités et communau tés ; Les autorités font parties aux conflits fonciers
Conflit foncier domin ant : Persist ance des conflits entre autorit és et commu nautés ; Les autorit és font parties aux conflits foncier s.
Conflit foncier dominant : Persistance des conflits entre autorités et communau tés ; Les autorités font parties aux conflits fonciers.
Conflits fonciers dominants : Sensibilisations des métayers et des concessionnaire s ; Reduction du prix de location des terres ; Conflits liés aux limites des parcelles ; Persistance des conflits fonciers; Exode rural ; Augmentation de la population; Absence des politiques de gestion de la terre et des titres fonciers ; Envahissement des champs des non originaires du milieu.
Janvier 2021 Juillet 2021 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 FGDs FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO,ITAR A LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (KABUNAMBO,I TARA LUVUNGI)III.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers une étude longitudinale qualitative sur quatre communautés différentes Rega et Fuliru dans la plaine de la Ruzizi, et Bembe et Banyamulenge dans le territoire de Fizi. En outre, d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en mars 2022.
III.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès d’un membre de la communauté Fuliru à la baseline ont démontré que les conflits fonciers étaient dominants Sa perception est motivée entre autres par l’envahissement des terres par les étrangers, la méfiance entre les communautés Fuliru et Banyamulenge sur les questions foncières et l’extorsion des terres par les notables. De même, cette perception est perçue de la même façon auprès d’un membre de la communauté Rega En effet, sa perception est motivée par la persistance des conflits entre autorités et communautés sur les questions foncières. En outre, les données de l’étude longitudinale qualitative collectées auprès de la même personne, membre de la communauté Fuliru en juillet 2021, ont démontré que sa perception est restée la même pour ce qui concerne les conflits fonciers, de même que chez la personne de la communauté Rega.
En outre, les données collectées à travers les focus groups avec les communautés hétérogènes au mois de mars 2022 ont démontré la même perception sur les conflits fonciers que chez les deux autres communautés.
IV. Perception sur les conflits liés à la transhumance
IV.1. Introduction
Dans la plaine de la Ruzizi, le secteur de l’élevage dispose d’importants atouts et potentialités sur lesquels les populations vivant dans la zone prioritaire peuvent fonder des réels espoirs pour assurer le développement de ce secteur de manière durable. Cependant, à côté de ces pote ntialités, de nombreuses contraintes limitent l’amélioration du développement de l’élevage et de la cohabitation harmonieuse entre les éleveurs et les agriculteurs. En effet, l’élevage se pratique en mode extensif du type traditionnel. En saison sèche, les éleveurs se déplacent avec leurs troupeaux à
la recherche de l’eau et des pâturages ; ce système s’appelle la transhumance. Cependant, tout au long de leur parcours, les cheptels bovins non encadrés détruisent et ravagent des champs de cultures appartenant aux communautés et qui constituent leurs principales ressources. Ces mouvements réguliers de va et vient des cheptels bovins à la recherche de pâturages et d’abreuvoirs enclenchent des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Pour tenter de répondre à ce problème le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu avec un budget de 6.000.000 $.
IV.2.
Projets FCS qui se focalisent sur la transhumance
ZOA a été financé par le FCS afin de répondre à la problématique des conflits liés à la transhumance dans la zone. Pour ce faire, il a développé des activités de transformation des conflits liés à la transhumance dans les zones prioritaires de stabilisation mais aussi d’amélioration de la performance et de la qualité des services de l’administration foncière, permettant la fourniture des services transparents, équitables et accessibles à tous les citoyens (femmes, jeunes femmes, hommes, jeunes hommes, enfants, groupes marginalisés et groupes à risque).
Tableau 4. Perception sur les conflits liés à la transhumance
INDICATEUR
Perception sur les conflits liés à la transhumance
Très dominant: Destruction des cultures par les vaches ; Problèmes alimentaires liés à la transhumance.
Très dominants Mauvaise gestion des troupeaux par les bergers ; Destructions des champs par les vaches .
Très dominant: Absence de pâturages et couloirs de passage des bétails ; Nombre surélevé des bétails ; Nombre insuffisant des bergers (2 bergers pour 100 vaches) ; Infiltration des groupes armés à travers l’élevage (présence des bergers Burundais membres du groupe armé FNL).
Très dominants Absence de politiques de gestion de batails pendant la transhumanc e ; Mauvaise gestion des troupeaux par les bergers ; Destructions des champs par les vaches.
Très dominant Diminution de la divagation des bêtes ; Augmentation de la récolte Persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs ; Grande affluence des vaches ; Persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs ; Absence des pâturages ; Absences de couloir de passage des bétails ; Bergers étrangers membres des groupes armées (FNL) ; Nombre surélever des bétails
Perception sur les conflits de transhuma nce
Très dominant s Mauvaise gestion des troupeau x par les bergers Destructi ons des champs par les vaches
Très dominant: Destruction des cultures par les vaches Problèmes alimentaires liés à la transhumanc e
Très dominants Absence d’un politique de gestion de batails pendant la transhuma nce Mauvaise gestion des troupeaux par les bergers Destruction s des champs par les vaches
Très dominants Absence d’un politique de gestion de batails pendant la transhuma nce Mauvaise gestion des troupeaux par les bergers Destruction s des champs par les vaches
Très dominant Diminution de la divagation des bêtes Augmentation de la récolte
Persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs Grande affluence des vaches Persistance des conflits entre agri et éleveurs Absence des pâturages Absences de couloir de passage des bétails
Bergers étrangers membres des groupes armées (FNL)
Nombre surélever des bétails
Janvier 2021 Juillet 2021 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO,ITAR A LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (KABUNAMBO,ITAR A LUVUNGI)IV.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers l’étude longitudinale qualitative sur quatre communautés différentes Rega et Fuliru dans la plaine de la Ruzizi, et Bembe et Banyamulange dans le territoire de Fizi. En outre d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en mars 2022.
IV.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès d’un membre de la communauté Fuliru à la base line ont démontré que les conflits liés à la transhumance étaient très dominants, sa perception est motivée entre autres par la destruction des cultures par les vaches pour résoudre leurs problèmes alimentaires. De même cette perception est perçue de la même façon auprès d’un membre de la communauté Rega, en effet sa perception est motivée par la mauvaise gestion des troupeaux par les bergers et la destruction des champs par les vaches. En outre les données de l’étude longitudinale qualitative collectés auprès de la même personne membre de la communauté Fuliru en juillet ont démontré que sa perception est restée la même pour ce qui concerne les conflits liés à la transhumance, de même que chez la personne de la communauté Rega.
En outre les données collectées à travers les focus groups avec les communautés hétérogènes au mois de mars 2022 ont démontré la même perception sur les conflits lié à la transhumance comme chez les deux autres communautés.
V. Rôle de la femme dans la communauté
V.1. Introduction
Dans la plaine de la Ruzizi, et comme dans d’autres zones de l’Est de la RDC, la femme est souvent exclue et sa contribution à la résolution des problèmes de la stabilité de son entité est souvent méconnue. Pour tenter de répondre à ce problème le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu avec un budget de 6.000.000 $.
V.2. Projets FCS qui se focalisent sur le rôle de la femme dans la communauté
ZOA, Cordaid et Interpeace travaillent sur la cohésion sociale dans la zone et ont comme objectif de renforcer le rôle de la femme dans la communauté :
ZOA: a développé l’approche de travailler avec les femmes, les organisations des femmes, les hommes et les autorités locales afin qu’ils puissent développer une sensibilité accrue sur les normes sociales et les rôles positifs de genre
Interpeace : le consortium a renforcé les connaissances et les compétences des femmes en matière de médiation et de négociation dans les communautés des hauts et moyens plateaux impliquées dans le conflit.
Cordaid: le consortium a renforcé les capacités des femmes et des jeunes filles afin qu’elles soient capables d’influencer les dialogues démocratiques, la bonne gouvernance des ETD et de la sécurité, ainsi que de participer à l’ensemble du processus de restauration de l’autorité de l’État.
Tableau 5. Rôle de la femme dans la communauté
INDICATEUR
Rôle de la femme dans la communauté
Bon: Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communautés ; Estime de soi
Bon Prise de conscience du rôle de la femme ; Implication des femmes dans la gestion de la cité (Femme cheffe d’avenue).
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communautés
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communauté s.
Bon Prise de conscience du rôle de la femme ; Implication des femmes dans la gestion de la cité (Femme cheffe d’avenue) ; Contribution des femmes à la sécurité
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communautés.
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communautés.
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communau tés.
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communau tés.
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communau tés.
Bon : Implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans leurs communauté s.
Très dominant: Destruction cultures vaches Problèmes alimentaires la transhumance.
Janvier 2021 Juillet 2021 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 Focus Group FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO, ITARA LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (KABUNAMB O,ITARA LUVUNGI) (Lusenda,Baraka atanga)V.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers l’étude longitudinale qualitative sur quatre communautés différentes : Rega et Fuliru dans la plaine de la Ruzizi et Bembe et Banyamulenge dans le territoire de Fizi. En outre, d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité des toutes les communautés) en mars 2022.
V.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès d’un membre de la communauté Fuliru à la base line ont démontré que la perception sur le rôle de la femme dans la communauté est bonne, sa perception est motivée entre autres par l’implication des femmes dans la médiation des conflits survenus dans la communauté et l’estime de soi. De même, cette perception est perçue de la même façon auprès d’un membre de la communauté Rega En effet, sa perception est motivée par la prise de conscience du rôle de la femme et l’implication des femmes dans la gestion de la cité (Femme cheffe d’avenue). En outre, les données de l’étude longitudinale qualitative collectées auprès de la même personne membre de la communauté Fuliru en juillet 2021, ont démontré que sa perception n’a pas changé en ce qui concerne le rôle de la femme dans la communauté, il en était de même que chez la personne de la communauté Rega
VI. Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc)
VI.1. Introduction
La confiance dans l'avenir est liée à la cohésion sociale dans la plaine de la Ruzizi. Elle se fonde sur les considérations tribalo ethniques ayant un impact sur la gouvernance locale. La littérature sur les analyses des conflits dans la zone a dégagé un lien étroit entre les conflits interethniques et les groupes armés. En effet, la majorité de groupes armés justifie leur existence par le besoin d’assurer la survie de leurs communautés respectives et protéger leurs intérêts essentiellement liés à l’accès et au contrôle des ressources (principalement la terre) et du pouvoir. L’appartenance ethniq ue est une donne incontournable de la cohésion sociale et de la cohabitation pacifique entre communautés. Pour tenter de répondre à ce problème, le FCS a financé en 2020, trois projets au Sud Kivu avec un budget de 6.000.000 $.
VI.2. Projets FCS qui se focalisent sur la cohésion sociale
ZOA et Interpeace travaillent sur la cohésion sociale dans la zone .
ZOA : le consortium a développé l’approche de la sociothérapie à base communautaire (CBST) afin d’amener les communautés à gagner la confiance en elles mêmes et aux membres d’autres communautés pour le renforcement de la cohésion sociale entre les membres des communautés (hommes, femmes et jeunes à risques),
Interpeace: le consortium a développé un projet pilote, et a établi des groupes de sociothérapie fonctionnels et ancrés au sein de la communauté afin de renforcer la cohésion sociale et soutenir la réintégration sociale. Ces groupes sont composés de 20 anciens combattants et 20 jeunes.
Tableau 6: Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc)
INDICATEUR
Confiance dans l'avenir (aspect économique, AGR, etc)
Faible : Persistance des conflits ; Manque de moyens de subsistance à cause des conflits fonciers et ceux liés à la transhumance.
Faible : Manque de moyens de subsistance à cause des conflits liés à la transhumance ; Persistance des conflits.
Faible : Persistance des conflits ; Manque de moyens de subsistance à cause des conflits fonciers et ceux liés à la transhumance
Faible : Persistance des conflits ; Manque de moyens de subsistance à cause des conflits fonciers et ceux liés à la transhumanc e.
Faible : Manque des moyens de subsistance à cause des conflits liés à la transhumance ; Persistance des conflits.
Faible : Persistance des conflits; Manque de moyens de subsistance ; Absence d’opportunités pour les jeunes; Manque d’encadrement des jeunes ; Manque d’opportunités pour les jeunes ; Recrutement des jeunes dans des groupes armés.
Bon : Dotation d’AGR ; Existence d’opportunités économique.
Bon : Dotation d’AGR ; Existence d’opportuni tés économiqu es.
Bon : Dotatio n d’AGR; Existen ce d’oppo rtunité s écono miques
Bon : Dotation d’AGR; Existence d’opportuni tés économiqu es.
Bon : Dotation d’AGR ; Existence d’opportunité s économiques.
Bon : Dotation d’AGR Existence d’opportunités économiques.
Janvier 2021 Juillet 2021 SMS 5 SMS 5 Focus Group SMS 5 Focus Group FULIRU REGA FULIRU REGA (KABUNAMBO, ITARA LUVUNGI) SANGE FULIRU REGA BEMBE NYAMUEN GE (KABUNAMB O,ITARA LUVUNGI) (Lusenda,Barak a,Katanga)VI.3. Échantillons interviewés
Les données ont été collectées en janvier 2021, en juillet 2021 et en mars 2022 dans la plaine de la Ruzizi et dans le territoire de Fizi à travers une étude longitudinale qualitative sur quatre communautés différentes Rega et Fuliru dans la plaine de la Ruzizi et Bembe et Banyamulenge dans le territoire de Fizi. En outre, d’autres données ont été collectées à travers 3 focus group hétérogènes (inclusivité de toutes les communautés) en juillet 2021 et 19 focus group hétérogènes (inclusivité de toutes les communautés) en mars 2022.
VI.4. Changements observés
Les résultats de l’étude longitudinale qualitative auprès d’un membre de la communauté Fuliru à la baseline ont démontré une perception faible de la confiance dans l’avenir dans la plaine de la Ruzizi. Cette faible perception est due à la persistance des conflits et au manque de moyens de subsistance à cause des conflits fonciers et ceux liés à la transhumance. Cette perception est la même pour le membre de la communauté Rega.
Les données collectées à travers les focus groups avec les communautés hétérogènes au mois de juillet 2021 ont démontré une faible perception de la confiance dans l’avenir.