Fokus Ma Famille

C E D O S SI ER E S T P U BL I É PAR S M AR T M ED I A E T N'EN G A G E PA S L A R E SP O N S ABI L I T É D E S ÉD I T EU R S N I D E L A R ÉD A C T I O N D U V I F / L'E X PR E S S

UN LEVIER POUR GRANDIR

OCT 2017

PATRICK BINOT La fin des familles traditionnelles

SYLVIE DROULANS Une famille presque zéro déchet

Zoothérapie Bien-être et animaux

Technologie La peur des écrans

SARA DE PADUWA

« La famille, c'est arrivé assez dernièrement dans ma vie car je n'ai pas eu un départ facile à ce niveau-là »

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ÉDITO PATRICK BINOT

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Rassurez-vous, je ne suis pas en train de vous annoncer la fin des familles…

Bonne Lecture

Florian Etienne Project Manager

ÉQUIPE

…mais bien la naissance de nouvelles façons de faire famille: monoparentale, recomposée, homoparentale, polyamoureuse…

Country Manager:

TEXTE PATRICK BINOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL À LA LIGUE DES FAMILLES

Ruben Lancksweerdt celles et ceux qui en ont fait le choix et qui pourraient peut-être un jour nous inspirer. Ne vaut-il pas mieux vivre parmi des parents épanouis, assumant leurs différences?

EN PRENANT UN peu de champ, on

B

ien sûr, cette diversité peut déranger, voire même inquiéter certains qui ont opté pour un modèle plus conventionnel (61 % des familles). Mais, n’avons-nous pas tous une manière différente de conduire notre projet familial? En définitive, qu’avons-nous à craindre des choix de vie de nos semblables d’autant qu’ils ne nous perturbent que pour la seule raison qu’ils existent? Ne conviendrait-il pas au contraire de nous réjouir de cette ouverture à d’autres configurations familiales qui peuvent, admettons-le, constituer une condition de bien-être pour

constate que tous les parents n’ont pas opté délibérément pour leur modèle familial. Imaginez-vous, après une séparation, seule ou seul à la tête d’une fratrie. Pour 23 % des familles (31 % à Bruxelles), c’est leur réalité quotidienne. Et, dans 70 % des cas, c’est la femme qui assume tous les rôles. Passons en revue son parcours de combattante. Son problème principal (32 % des parents solos) sera d’abord la conciliation des temps.

Elle devra jongler entre travail et famille, si elle a la chance d’avoir un emploi (68 % des mères dont 11 % à mi-temps). Dans le meilleur des cas, elle pourra compter sur une aide extérieure, comme celle

de ses propres parents (pour 45 % des familles monoparentales). Le moindre grain de sable prendra des proportions insoupçonnées.

Pour 29 % des familles mono-

Dans 70 % des cas, c’est la femme qui assume tous les rôles parentales gagnant moins de 1.500 euros par mois, la plus petite dépense imprévue constituera un obstacle insurmontable, si les contributions alimentaires sont versées régulièrement (seulement dans 60 % des cas).

porte-monnaie. Avant même de lui avoir laissé le temps de s’expliquer, elle lui fit la leçon. Elle insista sur l’importance d’être honnête, d’autant plus dans la situation que connaissait leur petite famille. À court d’arguments, elle fit une pause. Son fils, des larmes dans les yeux, s’éclaircit la voix et lui confia : « Maman, tout cela je le sais. C’est justement la raison pour laquelle je prends tes pièces jaunes. Tu sais, parfois à l’école, on nous distribue une feuille à remettre aux parents.

Celles où on demande de l’argent, je ne te les donne pas. Je sais que cela t’énerve. Alors, quand je trouve des pièces jaunes, je les mets de côté pour pouvoir payer tout seul. » LES FAMILLES ONT changé. Le soutien

IL ME REVIENT en mémoire ce

témoignage d’une mère-courage qui tirait le diable par la queue.

Un soir, elle surprit son enfant de 7 ans en train de fouiller son

à la parentalité ne s’est pas adapté à leurs nouvelles réalités. Les conséquences sont lourdes: un parent sur quatre risque le burnout parental.

De quoi nous faire réfléchir…

Chronique: Sylvie Droulans

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12 Faut-il avoir peur des écrans?

14

Magali Veronesi

paraissent sous forme numérique mais

06 Pour une meilleure résistance à l'hiver

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04 Les bienfaits de la zoothérapie

13

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08 Interview: Sara De Paduwa

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Le Parlement européen Plus qu’une visite, une expérience Les vacances de la Toussaint approchent à grands pas, c’est l’occasion de faire des sorties ludiques en famille.

Au Parlement européen à Bruxelles, vous trouverez une multitude d’activités didactiques qui plairont aux petits et aux grands, et le tout gratuitement !

La Maison de l’histoire européenne Après une balade dans le Parc Léopold, poussez les portes de la Maison de l’histoire européenne et embarquez pour un voyage dans le temps et l’espace. Des objets venus des quatre coins du continent racontent les mythes, les batailles et les réconciliations qui ont marqué son histoire. Et si vous ne disposez que d’une petite heure, l’exposition temporaire « Interactions » vous plonge dans un environnement interactif qui éveille vos sens : la vue, l’ouïe, le toucher et parfois même l’odorat.

Petit plus : le musée offre toute une série d’activités spécialement conçues pour les familles.

Parcours famille “explorateur du passé” Suivez le parcours « Voyageur dans le temps » et plongez

dans l’histoire européenne pour explorer le tumulte des siècles passés.

Parcours famille “la reine, le soldat et le boulanger” D’où vient le parfum ? Et le croissant du matin ? L’exposition temporaire « Interactions » vous en livre les secrets. Avec le parcours « la reine, le soldat et le boulanger », rencontrez des personnages du passé et découvrez comment les échanges ont façonné l’Europe et notre quotidien. « Sur la piste de mon Europe » Tout le monde a déjà voyagé, regardé des films français ou écouté de la musique anglaise en dégustant une bonne pizza italienne. Et vous, quels sont vos liens avec d’autres endroits d’Europe ? Participez à l’expérience interactive « Sur la piste de mon Europe » et découvrez la carte de vos connexions à travers le continent et même au-delà.

Le Parlamentarium Explorez l’Union européenne à l’aide d’une carte interactive géante de l’Europe et d’un cinéma à 360°

qui explique comment naissent les lois européennes.

Les plus jeunes (6-10 ans) rencontrent Luna, une extraterrestre, et ils l’aident à comprendre l’Union européenne et son Parlement. Il y a même une récompense à la fin de la visite... Les groupes d’enfants entre 10 et 14 ans peuvent aussi participer au « spectacle intergalactique des talents » et retrouver les morceaux de la Mélodie de l’Europe, disséminés dans le Parlamentarium.

L’hémicycle Découvrez la démocratie européenne avec vos enfants et montrez-leur l’endroit où naissent les lois qui influencent leur quotidien. Peut-être se prendrontils au jeu et deviendront députés européens un jour ?

Le Parlement européen est donc bel et bien l’endroit idéal pour planifier une excursion ludique qui amusera petits et grands tout en apprenant.

Infos pratiques Parlamentarium et Maison de l’histoire européenne : Lundi : 13:00 – 18:00 | Mardi-vendredi : 09:00 – 18:00 Samedi-dimanche: 10:00 – 18:00 | Fermé le 1er novembre Visites de l’hémicycle : Lundi – jeudi : 9:00 / 10:00 / 11:00 / 13:00 / 14:00 / 15:00 / 16:00 Vendredi : 9:00 / 10:00 / 11:00 | Fermé les 1er, 2 et 3 novembre

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FOCUS ZOOTHÉRAPIE

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Les bienfaits de la zoothérapie Améliorer le bien-être de l'enfant grâce aux animaux, tel est l'objectif de ce qu'on nomme la zoothérapie. Née à la fin des années 50, cette technique qui se sert de l'animal comme catalyseur, se pratique via l'intervention de spécialistes souvent passionnés.

TEXTE DAVID HAINAUT

D

epuis toujours, l'influence de l'animal sur notre bien-être et notre qualité de vie est connu.

Mais ce n'est que depuis quelques années que les effets positifs de la relation de l'homme avec l'animal est reconnu sous forme de thérapie, en Belgique. Aujourd'hui, la zoothérapie est bel et bien en vogue, et notamment chez les enfants.

SENSIBLE OU TIMIDE, seul ou émotif, euphorique ou en proie à des difficultés scolaires: n'importe quel enfant, dans son vécu, peut traverser l'une ou l'autre période délicate. Raison pour laquelle la zoothérapie peut aujourd'hui l'aider à se sentir mieux avec lui-même, les autres et son environnement.

Ces dernières années, bon nombre d'associations sont nées chez nous pour matérialiser cette pratique, considérée comme une nouvelle forme de soin souvent salutaire, l'animal se révélant souvent être une sorte de catalyseur, voire de médiateur pour l'enfant. À LIMELETTE PAR exemple, Daphné Stadnik, psychologue, gère IZIZ, un centre de zoothérapie qui offre ce type de services. Si tout type de public est visé, l'enfant est lui aussi concerné, les jeunes et les adolescents ayant souvent quelques réticences à parler d'eux et de leurs problèmes face à un psychologue qu'ils ne connaissent pas. « La présence d'animaux à leurs côtés

permet souvent de se confier et d'apprendre sur eux-mêmes, tout en ayant le plaisir et les libertés dont ils ont besoin à leur âge », explique-t-elle. « Le plus souvent, ceux qui en bénéficient sont en effet les jeunes en difficulté à l'école, ceux qui présentent parfois des troubles du comportement, des peurs, des angoisses ou des difficultés à s'ouvrir ». Bref, qu'il s'agisse de la présence d'un

chien, d'un chat ou d'un lapin..., les vertus de cette thérapie sont multiples, l'animal représentant alors un élément déterminant de développement pour la confiance en soi, un moyen d'apprentissage pour mieux s'affirmer et trouver sa place dans les relations. Tout en offrant la possibilité d'exprimer des ressentis, ou en stimulant le corps et l'esprit. De quoi mettre de côté des sentiments plus négatifs...

À WARNETON AUSSI, une ASBL, Toutdoux, composée elle de trois passionnées, est née d'une envie commune de vouloir faire plaisir à l'autre et de pouvoir se rendre utile. Cette association, en constante remise en question, veille à un service de qualité.

Johanne Trombetta, l'une de ses gestionnaires, en explique le fonctionnement qui, s'il est éclectique, concerne lui aussi

La présence d'un animal permet souvent aux jeunes de se confier et d'apprendre sur eux-mêmes - DAPHNÉ STADNIK

les enfants. « En fait, pour cette médiation animale, il s'agit d’une pratique qui s'articule autour de différents ateliers. Ceux-ci ont pour vocation d'apprendre à l'enfant à gérer sa peur, de mieux communiquer avec l'animal ou même de mieux respecter les espaces publics. C'est aussi l'occasion d'améliorer ses connaissances par rapport à l'animal, de travailler sur sa concentration et de développer la confiance en soi. Pour cela, nous nous déplaçons simplement à domicile avec nos animaux de compagnie, avec tout le matériel nécessaire à l'organisation d'animations. » À CETTE THÉRAPIE atypique et saine, on pourrait encore citer de nombreux autres bienfaits.

Comme la capacité d'améliorer la psychomotricité, l'attention, la mémoire ou l'affectivité. Quoi qu'il en soit, au-delà des enfants, de plus en plus de personnes croient en la zoothérapie. Une étude belge a fait part l'an dernier d'une demande des pratiquants d'obtenir, dans certains cas, des prescriptions médicales pour continuer à mieux reconnaître ces soins. Et si l'enfant est régulièrement concerné, la zoothérapie pourrait bien continuer à faire parler d'elle puisque, outre son utilisation dans le cadre de problèmes d'isolement ou de dépression, elle est de plus en plus utilisée dans les maisons de retraite. Sans surprise...

Fatigué ? Plus âgé ? …. Ou des problèmes articulaires ?

Faites le test ! Si vous constatez que votre chien : a plus de difficultés à se lever après une longue période de repos se fatigue vite et est à la traîne pendant ses promenades grogne et glapit lorsque vous touchez ses articulations préfère la position couchée à celle assise ou debout éprouve des difficultés à monter les escaliers

V17/099

Il se peut alors que votre chien souffre d’ostéoarthrose. Ces problèmes articulaires peuvent compliquer les mouvements quotidiens de votre animal de compagnie voire les rendre impossibles. Consultez votre vétérinaire. facebook.com/MyHappyPetBelgium

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Merci à nos chers compagnons pour tout le bonheur qu’ils nous donnent!

85% des propriétaires d’animaux déclarent que leur animal les fait rire et 87% qu’il les rend heureux.

D’après une étude réalisée par Dedicated et commandée par Tom&Co, la plus grande enseigne d’animalerie belge, sur la contribution des animaux au bonheur des êtres humains, 85% des répondants déclarent que leur animal les fait rire, 87% qu’il les rend heureux. Les influences que les animaux exercent sur leur maître et leur famille sont considérables. Les animaux sont également une source de détente (82%), ils atténuent un sentiment de solitude (81%) et contribuent à l’équilibre familial (70%). Le fait de contribuer à l’amélioration de la santé est également souligné (60%).

Les propriétaires d’animaux n’hésitent pas à qualifier la relation avec leur animal de très proche, voire fusionnelle. Deux personnes sur trois déclarent vouloir passer le plus de temps possible, voire encore plus de temps qu’actuellement avec leur animal.

La qualité de la relation entre un animal et son maître ressort des activités communes et interactions favorites: • Une personne sur deux cite en première position, le toucher, le caresser.

Vient ensuite pour 40% des répondants le fait de prendre soin de son animal (le brosser, le laver,…). En troisième position, pour plus d’une personne sur deux, il s’agit de le photographier, le filmer.

• 61% des répondants promènent leur chien, en moyenne plus de deux fois par jour pour une durée totale de 26,9 minutes.

• Quatre personnes sur dix dorment avec leur animal de compagnie.

*Etude réalisée en mars 2017 auprès de 1004 Belges possédant au moins un animal par Dedicated, le premier institut belge d’études de marchés et de sondages d’opinions indépendant

Pur bonheur animal L’étude montre que la plupart des propriétaires d’animaux ont un fort lien émotionnel avec leur animal, une relation affective qui va au-delà du simple statut d’animal « domestique ». Il y a une réelle contribution mutuelle de l’animal et de son maître au bonheur de l’autre.

Près de trois Belges sur quatre déclarent parler à leur animal comme à un être humain, autrement que pour lui donner un ordre. Ils leur racontent leur journée, leurs soucis,... D’ailleurs, près d’un Belge sur trois parle chaque jour à son animal. Et plus de la moitié (59%) cherchent auprès d’eux du réconfort. 62% des répondants ont déjà parlé à leur animal pour le consoler s’il a l’air triste, effrayé ou de mauvaise humeur.

Contribuer au bonheur des animaux est aussi la vocation de Tom&Co. Et pour se faire, l’enseigne multiplie les expériences. Le magasin devient un lieu de plaisirs et de découvertes. Au-delà d’un assortiment de 8.000 produits, Tom&Co propose de nombreux services et conseils : salons de toilettage pour chiens, chats et rongeurs, dog wash (espace pour laver son chien), adoption d’animaux en collaboration avec des refuges, accès à des cours d’éducation,... Les collaborateurs de Tom&Co sont formés au bien-être des animaux et peuvent fournir de précieux conseils à propos de chiens, de chats, mais aussi de rongeurs, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et … d’animaux de basse-cour.

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UTILE HIVER

FOKUS-WALLONIE.BE

Pour une meilleure résistance à l'hiver QUEL MOUSTIQUE ME PIQUE… ENCORE ?

ATTENTION AUX VOLS D’HIVER! Partir en vacances cet hiver avec Ryanair? Réfléchissez-y à deux fois.

Parce que le vent d’hiver, oui! Mais les vols d’hiver, c’est moins sûr! Puisque la société irlandaise a déjà annulé une foule de vols cette année, et va encore sabrer dans ses liaisons prévues entre novembre et avril. Bilan: pas moins de 400.000 voyageurs supplémentaires devraient voir leurs plans de vacances tomber à l’eau. De son côté, Ryanair se justifie en disant appliquer ces décisions pour résoudre des soucis de planning.

Votre vol a été annulé? Vous serez remboursé et recevrez un voucher de 40 euros par vol.

L’hiver arrive à grand pas. Et, avec lui, la nécessité de conserver "un esprit sain dans un corps sain" se fait d’autant plus vivace. Car, outre les températures qui fondent en flèche, les jours raccourcissent et la lumière du soleil se fait donc plus rare. Tout ça avec un cortège de petites maladies de saison. Bref, si des vacances au soleil relèvent pour vous du pur fantasme, du moins dans l’immédiat, une cure de vitamine D et un changement d’habitudes alimentaires peuvent aider, eux aussi.

TEXTE ASTRID GOOSSENS

B

ien qu’une certaine croyance populaire nous dicte qu’il faudrait prendre plusieurs sortes de vitamines pour passer l’hiver sans encombre, rien n’est prouvé de façon claire et précise. Mais le rôle de la vitamine D est, lui, avéré. Cette vitamine, qui est en fait une pro-hormone, s’acquiert généralement par exposition de notre peau aux rayons UV de la lumière solaire. De plus, à ne pas négliger, cette vitamine exerce aussi un effet positif sur la prévention de toute une série de maladies.

LA VITAMINE D a donc une influence

bienfaitrice sur de multiples facettes de notre santé. Outre la prévention du Seasonal Affective Disorder, plus connu sous le terme de "dépression saisonnière", cette vitamine est aussi recommandée pour la santé des os, tandis qu’une carence peut favoriser l’apparition d’insuffisance cardiaque.

Des études récentes montrent même que le champ d’action de cette vitamine va bien plus loin. C’est ainsi que des gens souffrant d’asthme et d’un manque de vitamine D

se verraient davantage exposés à des risques de crises. Donc, une cure supplémentaire est vivement conseillée en plus du traitement classique contre les crises. De plus, cette vitamine joue aussi un rôle prépondérant dans la prévention des infections respiratoires.

CET EFFET POSITIF de la vitamine

D sur les voies respiratoires a été mis en évidence à travers une étude récente. Qui a démontré son importance dans le bon fonctionnement des mécanismes immunitaires. Elle agit précisément sur la résistance et la force du système immunitaire, et possède donc une responsabilité immédiate sur l’intégrité et la conservation du corps humain. En résumé, elle aide le corps à contrer les attaques de bactéries, virus et autres microbes.

SI TOUT LE monde est exposé

au risque d’une carence en vitamine D durant la saison qui s’annonce, certains groupes le sont encore un peu plus que

d’autres. Comme les personnes de plus de 70 ans, surtout ceux résidant dans une maison de soins ou de repos. En outre, il est aussi très indiqué de donner un complément aux enfants de moins de 4 ans, puisque leurs os sont en plein développement à ce moment-là. Enfin, on conseille aussi un complément aux femmes enceintes, vu qu’elles doivent partager leurs réserves avec l’enfant à naître.

VOUS SOUFFREZ DE carence en vita-

mine D ? Un pas dans la bonne direction serait déjà d’adapter votre alimentation, en renouant avec les poissons gras. Comme l’anguille, le maquereau, le saumon ou le hareng.

Mais cela ne suffit bien entendu pas pour atteindre la quantité idéale. La constitution d’une réserve suffisante de vitamine D pour affronter l’hiver passe alors par un supplément alimentaire, que l’on prend durant le repas. Une solution encouragée par le Conseil Supérieur de la Santé et Kind en Gezin, sur une

base quotidienne dès la naissance.

Un supplément de 400 unités, ou 10 microgrammes, par jour s’avère suffisant pour la majorité des enfants en bonne santé. Tandis que pour les adolescents et les adultes, la dose quotidienne conseillée est de 600 unités. Femmes enceintes et les plus de 60 ans devraient, quant à eux, passer à 800 unités. Enfin, pour remédier à une carence sérieuse, il est recommandé de procéder à une cure plus massive, qui sera ensuite complétée par un dosage régulier. Adressez-vous donc à votre pharmacien pour des informations parfaitement adaptées à votre cas.

LA CONNAISSANCE DE la vitamine D a augmenté de façon phénoménale ces dernières années. Ce qui a bien entendu eu des conséquences positives sur la prise de cette vitamine dans le traitement de maux spécifiques. En résumé, il est donc grand temps de réévaluer cette "petite vitamine" et de considérer sa réelle importance. dans tout notre cycle de vie.

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Vous l’avez peut-être déjà remarqué: malgré des températures nettement plus froides, le moustique n’a pas totalement disparu. La raison est simple: la soeur jumelle de ce bon vieux moustique qui nous pique pendant l’été peut, elle, survivre tout l’hiver. Ces deux espèces se ressemblent très fort, mais l’une des deux, le Culex pipiens molestu, pourrait donc bien vous attaquer en toutes saisons. Et cela principalement dans les territoires urbains et les zones souterraines. Vous voilà donc prévenus.

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La boîte à recettes à la fête!

Lancée il y a une année à peine, la Simply You Box illustre une nouvelle tendance de consommation. Destinée aux personnes en quête

intermédiaires, à l'intérieur-même de la Simply You Box, chacune représentant un repas. Le tout se range dans le frigo, de façon pratique.

de simplicité, de variété et d'équilibre alimentaire, cette boîte offre en fait une multitude de possibilités de recettes, puisque neuf nou-

Libre à chacun, ensuite, de sortir une recette au choix et de consulter les fiches explicatives quand bon lui semble avant de débuter la

velles - pour deux voire quatre personnes - sont proposées chaque semaine: trois orientées veegie, trois destinées aux familles et trois

préparation. Tous les ingrédients y sont bien sûr présents en quantité nécessaire. Pour les plus curieux, des vidéos sont même à disposition

classiques, comprenant systématiquement au moins une avec du poisson. Profitant de douze premiers mois fructueux pour elle, cette Simply You Box complète même désormais son offre jusqu'à douze

sur carrefour.eu, le site où s'effectue la commande, sans la moindre nécessité d'un abonnement ou d'un quelconque engagement dans le temps. Depuis quelques semaines enfin, la Simply You Box peut, tout

recettes, avec celles qui ont été les plus commandées et celles ayant reçus les meilleures cotations des

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clients.

ponible en magasin, être aussi livrée gratuitement micile, 450 points de retraits desservant Bruxelles, la Flandre et la Wallonie. Une expérience atypique que Carrefour

Originales et très faciles à réaliser – une demi-heure de préparation, au maximum –, ces recettes se retrouvent

estime déjà être une belle réussite, tant logistique que pratique: une enquête sur la boîte vient en effet de faire

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INTERVIEW SARA DE PADUWA

FOKUS-WALLONIE.BE

« Le cocon familial que je me suis créé passe avant tout » À presque 38 ans, Sara De Paduwa est maman d'un petit garçon et d'une petite fille, de 5 et 8 ans. Sa famille, elle se conjugue à quatre avec leur papa et reste la priorité entre toutes.

TEXTE MAGALI VERONESI

Q

ue vous inspire le mot « famille » de prime abord? « Un débordement d'amour, le bonheur d'être ensemble... C'est arrivé assez dernièrement dans ma vie car je n'ai pas eu un départ facile à ce niveau-là. Ça a été compliqué dans l'enfance. La famille, c'est celle que je me suis créée surtout, avec mon mari et mes deux enfants. Pour le côté grande tablée, la famille d'une amie m'a un peu adoptée. » Certains parlent d'une famille professionnelle, et vous? « J'ai eu un tel manque que la famille reste braquée sur mon cocon à moi. En même temps, j'ai besoin d'avoir des relations harmonieuses dans le travail. » La famille passe vraiment avant tout: le travail, les loisirs? « Même si j'ai un chouette travail à la RTBF, mon boulot n'est pas ma vie. Et chaque fois qu'on me propose un projet, une émission, j'envisage d'abord les répercussions que cela va avoir sur ma famille. Est-ce que c'est du temps en moins avec eux? Ceci dit, parfois, je me trompe et je dois rectifier le tir. » Comment ça? « J'ai fait pendant des années les petits matins sur Vivacité. Et j'étais frustrée de ne pas voir mes enfants le matin, de ne pas pouvoir les emmener à la crèche ou à l'école... J'ai demandé à travailler plus tard dans la journée et étais ravie quand on

PHOTO JOHN SWIJSEN

m'a proposé le 5 à 7. Sauf qu'après quelques semaines, même pas quelques mois, je me suis rendu compte que je voyais encore moins mes enfants. Je rentrais passé 20 heures, au moment où ils allaient au lit. Et j'ai demandé à changer d'horaire à nouveau. Heureusement, j'ai une direction compréhensive. » Vous vous estimez chanceuse de pouvoir choisir? « Oui, je mesure que j'ai une chance de dingue. Je veille à ne pas travailler pendant les congés scolaires ou presque. Pour passer un maximum de temps ensemble. Je profite maintenant de ça à 300 % parce que je sais que la vie est un cycle et qu'on ne reste pas toujours aussi chanceux. » Le travail n'est pas des plus réguliers, comment gérez-vous cela avec les enfants? « Avec mon mari qui est enseignant, on s'organise. Le matin, les enfants ont leurs habitudes avec lui et je sais qu'ils sont bien. Le soir, il arrive que je doive travailler, comme dernièrement avec de nouveaux projets qui ont émergé. Ma fille ne comprend pas toujours. Elle me dit: ils ne comprennent pas, à ton travail, qu'on a envie de rester avec notre maman? Alors je lui explique que mon travail, ça nous permet d'avoir une maison, un confort.

On vient de déménager et on aura chacun plus d'espace. J'essaie de lui faire comprendre que c'est grâce au travail aussi. »

Vous vous êtes rapprochée de Bruxelles pour gagner du temps? « Non, on est resté du côté d'Écaussines pour que les enfants n'aient pas à changer d'école, d'amis, de repères.

Le trajet ne me pèse pas trop. Dès que je suis dans la voiture, je mets le travail de côté. » Êtes-vous du genre à mélanger le boulot et la vie privée, à amener vos enfants au travail par exemple? « Pas trop, non. D'ailleurs, je ne montre pas mes émissions à mes enfants. Mais mon boulot débarque quelquefois dans ma vie privée.

Quand on fait des courses, pas mal de gens me reconnaissent et viennent me parler. Ma fille ne comprend pas toujours car elle ne me voit pas à la télé. Alors ce que j'essaie de faire, c'est de la prévenir. Qu'elle soit au moins au courant de ce que je fais, si j'ai une émission qui passe le soir, ainsi elle comprend de quoi me parlent les parents et enfants qui m'interpellent quand je viens la chercher à l'école... » Quel est le moment en famille que vous préférez? « Le week-end. Le samedi, c'est encore la course parce qu'il y a le sport et qu'on ne peut pas trop traîner le matin. Par contre, le dimanche, je prends le temps. Je me lève assez tôt à cause du rythme de la semaine avec "Le 6/8". Je vais les rejoindre dans leur chambre, dans le lit de l'un puis de l'autre, on fait des câlins. »

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SARA DE PADUWA INTERVIEW

#MAFAMILLE

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Je me rends compte de la chance qu'on a alors je trouve que le minimum, c'est de s'investir, dans Viva for Life notamment FAMILLES MONOPARENTALES EN PÉRIL Quelles sont les sorties en famille que vous privilégiez? « Notre péché mignon, c'est de les emmener au restaurant. Pas forcément de grands restaurants car ça peut vite monter à quatre d'autant qu'ils mangent de plus en plus, mais ils adorent dîner à l'extérieur et nous aussi. On a un rituel: le jour de leur anniversaire, on va manger où ils veulent. Ils se tiennent bien: ça fait partie de l'éducation aussi. On démarre tôt évidemment pour ne pas les tenir éveillés trop tard. Et, pour les faire patienter, on n'utilise pas de tablette, plutôt des jeux de cartes. » Vous êtes contre les tablettes, les écrans? « Je n'interdis pas, mais je dois faire attention car Raphaël est très attiré par les images à l'écran; Louise moins. Dès qu'il peut, il me chipe mon smartphone. Alors j'essaie, quand je rentre, de le mettre de côté. Je préviens mes interlocuteurs d'appeler car je ne suis pas forcément devant mes messages. Je suis un peu addict comme tout le monde. On a envie de se tenir au courant, de rester connecté, avec les réseaux sociaux.

Mais je fais attention à la maison, sinon quelle image, quel exemple donne-t-on aux enfants? Et puis le soir, j'aime autant lire un bon livre. » Vous n'avez pas l'air très télé pour quelqu'un qui y travaille? « Non, je la regarde, mais très peu.

Plus jeune, je n'aurais jamais imaginé y travailler d'ailleurs car je ne suis pas très attachée à mon image.

Avec mon métier, je dois y faire un peu attention, j'y ai pris goût, mais pas à outrance. Ce n'est pas une valeur à mes yeux, elles se trouvent ailleurs et j'essaie d'enseigner ça à mes enfants. » Quand vous vous engagez pour Viva for life ou le Relais pour la Vie, ça vous renvoie à votre famille? « De plus en plus. La pauvreté touche énormément de familles chez nous. Un cancer touche une personne, mais aussi toute une famille. Je me rends compte de la chance qu'on a, alors je trouve que le minimum, c'est de s'investir. D'autant qu'on peut aider à changer les choses. Plus ils grandissent, plus mes enfants comprennent que je les laisse 6 jours pour aider d'autres enfants. Même si c'est un petit sacrifice pour leur papa et toute la famille. »

SMART FACT Si vous n'aviez pas été animatrice... « J'ai fait communication et j'aurais travaillé dans les médias de toute façon. Ça peut encore arriver d'ailleurs. J'aurais sans doute travaillé dans la production, qu'il s'agisse de télévision, de cinéma...

J'aime travailler en équipe. Je parle de production exécutive, pas celle qui va chercher les sous: ça, ce n'est pas mon truc. Je n'aurais pas travaillé dans l'événementiel en tout cas, c'est trop tard le soir et il y a trop de stress. »

En Wallonie, 46 % des familles monoparentales vivent avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté, selon une étude de l'Institut wallon d’évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps). 69 % d’entre elles ne disposent pas de quoi faire face à une dépense imprévue de 1.000 euros. Plus de 20 % font face à des arriérés de paiement, et un peu moins de 20 % ne peuvent pas se chauffer correctement ou manger un repas protéiné tous les deux jours.

FOYER RECOMPOSÉ : UN AUTRE SCHÉMA Une famille recomposée sur deux se solderait par un échec. Autant en éviter les pièges selon les experts de la mutualité libérale. Un: ne pas cohabiter trop vite et habituer les enfants au beau-parent. Deux: admettre que les liens sont différents lorsqu'il ne s'agit pas de ses enfants/parents. Trois: harmoniser les styles d’éducation chez chacun des parents séparés. Quatre: tenir compte de la loyauté des enfants envers leurs deux parents. Cinq: ne pas reproduire la famille nucléaire.

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10 SOULIGNÉ SORTIES

FOKUS-WALLONIE.BE

Les sorties en famille

L’hiver approche et les activités culturelles n’ont jamais été aussi inventives pour réjouir chaque membre de la famille. Animations en ville, expositions au musée, parcs animaliers, institutions à visiter. Dehors ou dedans, toutes les occasions sont bonnes pour sortir de chez soi et faire le plein de culture et de bonne humeur.

TEXTE ASTRID GOOSSENS

ZWIN PARC NATURE

Défiez le froid et visitez le Zwin Parc Nature! Le parc naturel avec son expérience interactive est une activité pour toute la famille. Visitez l’exposition permanente pour voyager avec les oiseaux migrateurs et comprendre pourquoi la migration est une fabuleuse aventure. Prenez le temps de monter dans la tour panoramique pour découvrir une vue dominant la nature environnante. Avec votre billet d’entrée vous passez toute la journée à l’intérieur et à l’extérieur, y compris dans le Parc avec un parcours découverte et la plaine du Zwin Parc Nature. Info sur zwin.be. www.zwin.be

OCEANIA

Inutile de planifier un voyage à l’étranger cet hiver : une sortie à l’exposition Oceania pourra faire l’affaire. Le Musée du Cinquantenaire vous présente cette saison une exposition qui vous emmènera sur les traces des premiers découvreurs de l’Océanie. L’exposition met à l’honneur les riches collections océaniennes du Musée du Cinquantenaire, du MIM et du Musée royal de l’Afrique centrale. Plus de 200 objets, provenant de Papouasie, de Nouvelle-Calédonie, de Micronésie, de Fidji… démontrent la richesse et l’originalité des réalisations de ses habitants. www.kmkg-mrah.be

TRAIN WORLD

Le musée des Chemins de fer belges permet aux visiteurs de découvrir son étonnante collection, mise en valeur par une scénographie époustouflante de l’artiste François Schuiten. TRAIN WORLD est plus qu’un musée des Chemins de fer : vous y vivrez une expérience unique, qui vous transportera vers une autre époque.

Les locomotives à vapeur parlent à l’imaginaire; les voitures royales évoquent le luxe. Les visiteurs de tout âge peuvent prendre place dans le simulateur de conduite !

Pendant chaque congé scolaire, les enfants sont invités à vivre une passionnante chasse au trésor dans l’univers magique du train. wwww.trainworld.be

MUSÉE IANCHELEVICI

Si les jours sont trop gris, le rose vous attend au musée Ianchelevici. Le MiLL invite petits et grands à des ateliers créatifs autour de l’exposition consacrée à Léopold Survage, peintre actif dans le Paris des années 20. Tout au long du parcours, vous êtes tour à tour emporté dans l’univers poétique et coloré de l’Abstraction, du Cubisme et du Surréalisme. (Activités sur réservation). www.ianchelevici.be

MUSÉE IANCHELEVICI La Louvière

SORTIES SOULIGNÉ

#MAFAMILLE LE MUSÉE MIDDELHEIM

Le Musée Middelheim à Anvers est un lieu où l'interaction surprenante entre l'art et la nature donne lieu à des expériences uniques. Le musée en plein air dévoile l'art moderne et contemporain d’Auguste Rodin, Henry Moore, Rik Wouters, Juan Munoz, Panamarenko… dans un parc verdoyant. Les œuvres vous font voyager à travers plus de cent ans d’art visuel.

Chaque année, le musée invite des artistes de renom ou au talent prometteur. Loin du white cube qu’incarnent les salles de musée, les artistes interagissent avec les possibilités infinies que leur offrent le parc et la collection existante. Une approche qui les pousse à concevoir des œuvres sur mesure pour le Musée Middelheim. www.middelheimmuseum.be

PARLEMENT EUROPÉEN

Le Parlement européen, vous connaissez mais c’est tout de même un peu flou? Faites un tour sur son campus et découvrez les activités proposées pour petits et grands. La tant attendue Maison de l’histoire européenne vous raconte le passé de manière innovante, le Parlamentarium regorge de supports interactifs qui présentent son fonctionnement, et les visites de l’hémicycle vous emmènent dans les coulisses des décideurs européens. Les visites sont gratuites. N’oubliez pas de passer à la Station Europe, le point d’information sur la place du Luxembourg. www.europarl.europa.eu/visiting

MUSÉE D'IXELLES

Le Musée d’Ixelles invite vos enfants à explorer les voies de l'art belge.

Pour représenter le mouvement, les artistes ont plus d’un tour dans leur sac. Prenant comme point de départ une vingtaine d’œuvres de la collection du Musée d’Ixelles, et conçue sur mesure pour les enfants de 6 à 12 ans, HOP! est une exposition d’art bouleversant les conventions scénographiques, qui met les œuvres à portée des enfants tout en amenant les parents à poser un regard inédit sur l’art. www.museedixelles.be

©Frédéric Thiry

DURBUY

Pour ceux qui veulent associer escapade culturelle et animation de saison, Halloween Durbuy est une solution de choix. La plus petite ville du monde se prépare à l'hiver avec un maximum d’animations. La zone animée sera élargie à toute la ville et exceptionnellement réservée aux piétons. Fanfares mortelles, monstres jongleurs, échassiers magiques et pour la première fois, un grand espace animé réservé aux petits. Parkings de délestage et navettes en conséquences. La soirée se terminera par un show laser et un feu d'artifice hors du commun à 21h à l’anticlinal. Retrouvez toutes les infos sur durbuyinfo.be. www.durbuy.be

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12 PANEL D'EXPERTS TECHNOLOGIE

FOKUS-WALLONIE.BE

Faut-il avoir peur des écrans? À l'heure où toute la famille est connectée, beaucoup s'interrogent sur la place que doivent avoir les nouvelles technologies et les réseaux sociaux au sein du foyer. Trois interlocuteurs ont leur point de vue et répondent aux questions des dangers, des limites et de la surveillance notamment.

TEXTE MAGALI VERONESI

YANNIS DUC DUBOIS Étudiant de 15 ans

CAROLINE SALMON

Parent de deux enfants de 11 ans et 13 ans

CÉLINE DELFOSSE

Docteur en psychologie, coach et formatrice à l'UCL

Les nouvelles technologies et leurs outils, sont-ils une chance ou un danger pour les enfants et adolescents?

« C'est une chance d'avoir les réseaux sociaux car ils permettent de lier des contacts avec d'autres personnes, de garder contact avec des amis que l'on aurait perdus de vue ou même entre copains de classe, pour les préparations ou s'aider sur une matière que l'on ne comprend pas. Ça permet également de baisser le nombre de SMS sur la facture de mes parents vu que les messages envoyés par les réseaux sociaux sont gratuits. C'est également un danger car nous pouvons communiquer avec n'importe qui, également avec des personnes mal intentionnées. »

« Il y a quelque chose d'avantageux à ce qu'ils puissent avoir accès aux nouvelles technologies à condition d'être bien encadrés. Ça les aide à développer leur propre autonomie, à avoir un contact avec la technologie puisqu'ils sont amenés plus tard à baigner dedans, contrairement aux générations précédentes. Évidemment, il faut prendre le temps de leur expliquer et de leur montrer les limites sinon ça devient vite pernicieux, dangereux. Ça ouvre des possibilités qui peuvent faire peur. Heureusement, ils ont reçu une formation sur les dangers des réseaux sociaux à l'école, en plus de ce que j'ai pu leur expliquer à la maison. »

« C'est une arme à double tranchant. Tout n'est pas à jeter si on peut en discuter en famille. Les nouvelles technologies, c'est un peu à l'image de la télévision. Si on choisit bien ses programmes, ils peuvent être source de discussion dans la famille, éveiller les jeunes et même les enfants au questionnement, au sens critique. Même des programmes plus critiquables finalement. De nouvelles occasions d'apprendre et d'entrer en contact avec autrui.

Le tout étant d'être encadré par les parents qui peuvent prévenir et mettre des limites. »

Selon vous, faut-il fixer des limites, des balises dans l'usage des écrans à la maison?

« Oui, il est clair qu'il faut se limiter car on ne peut pas se fermer au monde extérieur. Mais beaucoup de jeunes y compris moi passons beaucoup de temps devant nos écrans sans forcément nous en rendre compte... Par exemple, je vais pendant 30 minutes sur mon téléphone puis 15 minutes sur mon PC... Je me dis que je n'y reste pas longtemps, mais si j'additionnais le temps passé sur tous les écrans, je me rendrais compte que ce temps est parfois énorme! »

« À un moment, on a fixé la règle d'un quart d'heure chacun sur la tablette commune. Mais on n'en a plus parlé depuis un moment car ils n'abusent pas. Si ça devait dépasser les bornes, je remettrais une limite, avec une durée adaptée à leur âge, sur la table. Il faut dire que pour l'instant, ils ne sont pas demandeurs de tablettes individuelles. Mon aîné a reçu un téléphone en entrant en secondaire car il doit être joignable pendant ses trajets, qu'il fait tout seul. Mais ils ne sont pas adeptes de consoles et les jeux auxquels ils jouent sont basiques et hors-ligne. Ils ne sont aucun des deux sur Facebook, juste WhatsApp qui leur permet de communiquer. »

« Oui. De la même manière que les parents sont là pour fixer des limites sur les heures de sortie, la consommation d'alcool etc. Ces technologies et réseaux sociaux ont un potentiel addictif. On peut faire tellement de choses différentes en ligne qu'on peut passer beaucoup de temps devant les écrans. Donc oui, il faut des limites. Celles-ci doivent évoluer en fonction de l'âge comme on adapte l'heure du coucher.

Difficile de donner une durée commune à tous. Un repère possible, c'est que ça n'empiète pas sur les autres activités essentielles à l'équilibre du jeune: devoirs, loisirs extra-scolaires, temps passé en famille... Il faut aussi voir ça ensemble, de ne pas interdire ou diaboliser Facebook par exemple sinon on est mal parti. Plutôt discuter de l'utilisation qu'il veut en avoir et de s'y intéresser. »

Comment trouver la juste mesure entre la vigilance et la violation de l'intimité concernant les réseaux sociaux?

« Les parents doivent vraiment informer leurs enfants des dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux. Et également leur dire de ne pas s'en servir pour ennuyer, insulter d'autres personnes. Les parents doivent, oui, surveiller le compte de leur enfant, mais avec des limites. J'entends par là qu'ils doivent pouvoir voir ce que nous publions au grand public.

Mais vis-à-vis des messages privés, je pense qu'ils n'ont pas à aller fouiller dans ceux-ci sans nous en parler avant, sauf s'il est question de harcèlement ou d'autres exceptions graves. »

« Pour l'instant, vu leur âge, le compte sur la tablette des enfants est couplé au mien donc je vois ce qui est téléchargé et inversement. Mais cela n'a rien d'indiscret.

Je ne vois pas les messages et autres données. Pour l'instant, mon aîné n'est pas demandeur d'un compte Facebook. Le plus jeune n'a pas encore l'âge. Le jour où ils le demanderont, on en discutera: pourquoi ils en ont besoin, ce qu'ils pensent que ça peut leur apporter. Mais je ne les forcerai pas à m'accepter parmi leurs contacts pour contrôler ce qu'ils font. Je suis peut-être à part: je ne publie pas de photos, en tout cas pas reconnaissables, sur Facebook. J'ai envie de leur offrir une enfance privée comme j'ai eu la chance de l'avoir. »

« Favoriser la communication plutôt qu'induire des cachotteries qui rendront les choses difficiles à aborder si jamais le jeune devait avoir un problème sur les réseaux sociaux. Idéalement, il faudrait établir une espèce de contrat: « je suis OK pour que tu t'inscrives sur Facebook, mais je compte sur toi pour m'en parler s'il y a un souci ». S'il y a une surveillance du parent, elle ne doit pas être cachée en tout cas. De là à être ami, avec eux, ça peut paraître rassurant. Ce n'est pas une garantie pour avoir l'œil sur tout ce qui se passe car le jeune trouvera la parade s'il veut cacher quelque chose.

C'est la même chose que pour l'alcool ou la cigarette: une question de confiance et de dialogue. »

VIE DE COUPLE APPROFONDIR 13

#MAFAMILLE

Être parent, un dur métier!

Si être parent s’assimile aujourd’hui à un « métier » souvent prenant et donc difficile, préserver son couple, parfois négligé, reste pourtant essentiel dans n’importe quel schéma éducatif.

TEXTE DAVID HAINAUT

D

e nos jours où, entre couple, famille et travail, tout semble s’accélérer, être parent n’est pas toujours facile. Face à des enfants en bas âge ou à des adolescents en pleine crise, il est parfois compliqué de gérer leur éducation tout en trouvant du temps pour décrocher.

Ne fut-ce que quelques heures…

DANS LA FAMILLE moderne, depuis

l’arrivée des mères sur le marché du travail, la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle est devenue une préoccupation pour de nombreux couples. Les questions des horaires de travail, des salaires, des crèches, de l'école font partie du quotidien de tous les ménages avec enfants.

ceux qui les éduquent. » En effet, dans le contexte actuel du travail, c'est parfois un casse-tête pour les parents de fixer un moment avec leurs enfants. C'est pourquoi il est primordial de préserver ses weekends et ses soirées. Ce que désire l'enfant avant tout? Être écouté.

Il est également capital de ne pas les décevoir en leur promettant monts et merveilles et en ne tenant pas ses engagements.

SÉPARER JOB, MOMENTS de détente et

ceux passés en famille reste fondamental pour mener une vie équilibrée. Si pour certains, la carrière est importante, mieux vaut néanmoins éviter que le travail empiète trop sur les activités familiales. « Il y a un temps pour tout. Il faut pouvoir scinder les choses. Chaque couple fonctionne différemment mais une bonne répartition des tâches est essentielle. On recommande aux

parents de varier leurs occupations avec les enfants. Que ce ne soit pas toujours le même qui aille les chercher au piano ou au tennis », poursuit Florie Herpoel.

AUTRE POINT QUE souligne la psycho-

logue: l'importance de préserver le couple en dehors des enfants. Ces derniers peuvent prendre beaucoup de place, ce qui a tendance à absorber le ménage et à le mettre en

CONFRONTÉE À TOUTES sortes de

questions de ce type, notre spécialiste de la famille dresse plusieurs constats. « Il y a de nouveaux phénomènes, liés à des situations plus complexes de familles monoparentales ou recomposées, où de plus en plus d’enfants se retrouvent pris dans les conflits d’exconjoints. La répartition des tâches peut alors devenir très compliquée. » L'AUTRE CONSTAT QUE note Florie

Herpoel? Les grands-parents sont actifs de plus en plus tard au travail, et sont donc moins disponibles qu’auparavant. Il devient donc ardu pour les parents de trouver des relais pour pouvoir eux-mêmes respirer.

« J’EXPLIQUE SOUVENT aux nom-

breux parents que je rencontre et qui semblent parfois un peu perdus sur la question, que ce qui compte, c’est la qualité plutôt que la quantité », explique Florie Herpoel, une psychologue qui intégrera prochainement La Clinique du Lien à Genval. « Il est important d’apprendre à anticiper les choses, de planifier des moments avec eux, même courts, à travers des petits jeux. Car les enfants et les adolescents ont besoin d’une présence, si possible qualitative, de

danger. Il faut donc que les parents gardent une certaine cohérence, afin de rester unis.

Dans un couple, une bonne répartition des tâches est essentielle - FLORIE HERPOEL

QUELLES ACTIVITÉS SONT conseillées aux parents désireux de souffler?

La psychologue répond: « Libre à chaque couple de choisir. Il y en a qui se contentent d’un cinéma ou d’une petite sortie, d’autres qui préfèrent passer du temps avec des amis. On peut aussi souffler en faisant du sport ensemble. » Toute idée est bonne à prendre tant que le couple retrouve la dynamique qui l’a solidifié à l’origine.

14 CHRONIQUE SYLVIE DROULANS

FOKUS-WALLONIE.BE

Une famille presque zéro déchet Quand une famille se donne le défi de ne plus produire de déchets, l’idée peut paraître incongrue et surtout irréaliste. Pourtant, de plus en plus de personnes décident de changer leurs habitudes de consommation un modèle plus juste, plus durable. Partout dans le monde des communautés se créent et la Belgique n’est pas en reste.

TEXTE SYLVIE DROULANS, AUTEURE DU BLOG ZÉRO CARABISTOUILLE

D

epuis un peu plus de deux ans, une révolution est en route: le mouvement zéro déchet. Béa Johnson, une Franco-Américaine résidant à San Francisco, en est la pionnière et ne produit plus que l’équivalent d’un bocal d’un litre de déchets par an pour sa famille de 4 personnes. Interpellant, non?

MAIS POURQUOI TANT d’engouement?

Les raisons sont multiples: le besoin de faire sa part, l’envie de protéger sa santé, la nécessité de faire des économies, reprendre le pouvoir sur ses actes d’achats ou encore, être dans l’être plutôt que dans l’avoir.

Autant d’arguments qui poussent ces personnes à remettre en question le modèle qu’on leur a enseigné depuis leur plus tendre enfance.

CONCRÈTEMENT, AU TRAVERS de

principes de base – je refuse, je réduis, je réutilise, je composte et je recycle – ainsi que du leitmotiv « le meilleur déchet est celui qui n’existe pas », on peut radicalement mettre sa poubelle au régime.

ON NE FAIT plus ses courses de la même manière: il faut éviter les emballages, ce qui peut être un réel casse-tête dans les supermarchés actuels. Fort heureusement, un nombre croissant de magasins « objectif zéro déchet »

et de vrac voient le jour un peu partout en Belgique et facilitent la vie des familles et célibataires, jeunes ou moins jeunes, qui ont décidé de consommer autrement. Muni de sacs à vrac, de bocaux et de boîtes, on recrée aussi un lien avec les artisans et les producteurs locaux.

Les enfants ont une grande capacité de changement ©Ghislain Bruyere

ET LES ENFANTS dans tout cela? Le zéro déchet, c’est ludique, fun et amusant. On réapprend à faire des choses dont on ne s’imaginait peut-être plus (ou pas) capable: cuisiner de bonnes collations, faire ses propres produits d’entretien, vivre des expériences en famille pour un anniversaire, confectionner ses sacs à vrac... Les enfants ont une grande capacité de changement.

Dès l’instant où on leur explique la démarche et pourquoi on va dans cette direction, ils prennent vite conscience que tous, même eux, ont un rôle à jouer pour sauver notre belle planète. Ils montent alors avec fierté dans le train du zéro déchet.

EN FIN DE compte, le zéro déchet n’est qu’un moyen pour nous emmener vers une philosophie de vie moins matérialiste et plus humaine. En évacuant les déchets de sa vie, on se sent plus léger et plus libre de ses choix. Alors, prêt(e) à dire ouste à vos poubelles?

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