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« Je n’ai pas eu de mal à voir mon corps changer »

Maman de deux petits mecs trop pressés de voir le monde, la journaliste de RTL tvi a vécu deux accouchements surprises. La fatigue, l’angoisse à l’hôpital, le retour à la maison, Julie Denayer ne parle que rarement de son expérience.

Est-ce que devenir maman, c’était une évidence ?

« Complètement. Quand j’étais petite, je disais même que j’en voulais cinq ou six. On rigolait beaucoup autour de moi. Maintenant, je comprends, je vais m’arrêter à deux. L’envie d’être maman est quelque chose qui a toujours été présent. »

Vos enfants sont tous les deux prématurés.

« Effectivement, c’est une spécialité de la maison. Je n’ai pas pu me préparer, ce sont deux naissances qui se sont déclenchées d’elles-mêmes. Gaspard, mon premier, est né avec six semaines d’avance, par surprise. Je me suis laissée porter par les équipes médicales et tout s’est bien passé. On est resté trois semaines à l’hôpital avant de rentrer à la maison. Hormis la surprise de son arrivée précoce, tout allait bien. Par contre, le deuxième, Achille, est né avec onze semaines d’avance, ce qui est beaucoup. C’était une plus grosse surprise, surtout que j’étais suivie de très près. J’ai perdu les eaux pendant que je dormais et on a réussi à le tenir encore au chaud pendant dix jours. »

Vous ne montrez pas vos enfants sur les réseaux sociaux, est-ce pour les protéger ?

« C’est une volonté de pas les exposer sur les réseaux sociaux. Je ne juge personne, mais pour moi, les enfants n’ont pas leur place sur Internet. Ils ne savent pas ce que c’est et on ne sait pas les conséquences que cela peut avoir. Mes enfants n’auront peut-être pas envie que je montre tout ce qu’ils font. Mon mari et moi sommes tous deux journalistes à la télévision, nous connaissons l’impact des images. Nous n’avons aucun problème avec les réseaux, mais on ne s’expose pas non plus de « trop. » Je ne donne pas le bâton pour me faire battre. »

Les femmes osent parler de leurs soucis de santé pré et post-accouchement, qu’en pensez-vous ?

« Je trouve ça super. Il ne faut pas cacher les choses. Il n’y a rien de tabou à dire que les grossesses, c’est compliqué. Je suis quelqu’un de très franc, je n’ai jamais eu peur de dire que j’étais fatiguée, que j’avais mal au dos, que je n’ai pas eu des grossesses faciles. J’ai une bande de copines qui disent également les choses, donc