Focus Industries Innovantes

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INDUSTRIES INNOVANTES

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Interview

Claude Nicollier L’astronaute suisse de l’Agence Spatiale Européenne nous parle de la beauté de l’espace et du tourisme spatial.

En savoir plus sur focus.swiss

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2 ÉDITORIAL

FOCUS.SWISS

Patrick Linder

Une structure industrielle agile

L

a confirmation de la phase de reprise qui se dessinait globalement pour le secteur secondaire suisse depuis le début de l’année 2021 met à nouveau en lumière l’existence de défis de niveau stratégique pour l’économie nationale sur le plan industriel, organisationnel et technologique principalement.

Préexistants à la pandémie de Covid-19 qui en a temporairement redéfini l’équation, ces enjeux contemporains sont susceptibles d’influer de manière déterminante sur la place industrielle nationale, sa compétitivité, sa pérennité et sur les places de travail qu’elle offre.

Faut-il pourtant rappeler que la période favorable qui s’annonce reste directement inféodée aux tendances de l’économie mondiale, ellesmêmes largement conditionnées par le déploiement de la pandémie de Covid-19? Les fondements de la reprise industrielle restent ainsi fragiles et nécessiteraient notamment une consommation globale normalisée et l’étaiement de la confiance chez les grands donneurs d’ordre internationaux. Plus préoccupant, des éléments inattendus menacent déjà cette phase vertueuse.

Si la rupture de la relation entre la Suisse et l’Union européenne ouvre par exemple un inquiétant champ de préoccupations pour les PME, le renchérissement des matières premières pénalise les entreprises

À l’heure où la digitalisation adresse des questions multiples, virulentes, mais essentielles aux acteurs industriels, nous réitérons la profonde conviction que la structure de l’industrie suisse s’avérera un atout de premier plan pour l’économie nationale.

Patrick Linder, Directeur, Chambre d’économie publique du Jura bernois (CEP)

alors que des marges sont nécessaires pour compenser les dégâts occasionnés entre 2020 et 2021.

Dans ce contexte particulier, la perspective historique permet d’aborder avec un recul bienvenu les défis contemporains tout en mettant en exergue la récurrence de certaines lignes de forces. Ainsi, l’histoire de l’industrie suisse s’avère notablement déterminée par une recherche permanente d’efficience engendrant une redéfinition constante de son organisation et des technologies mobilisées. Ces fondamentaux ont engendré une grande tradition nationale d’innovation qui opère aujourd’hui encore. En dépit de conditions-cadres adaptées, d’un environnement de savoirs et d’une main d’œuvre de première qualité, elle tire avant tout sa vigueur d’un riche tissu de PME agiles, créatives, résilientes et surtout maîtresses de leur destinée. À l’heure où la digitalisation adresse des questions multiples, virulentes, mais essentielles aux acteurs industriels, nous réitérons la profonde conviction que la structure de l’industrie suisse - un écosystème de PME innovantes appuyées sur une formation professionnelle efficace - s’avérera, une fois encore, un atout de premier plan pour l’économie nationale, à condition d’y adapter les actions d’ensemble et de donner tout le soin requis à la détermination des dénominateurs communs.

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08

15

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CONTENU. 04 Formation 08 Énergies renouvelables 12 Interview: Claude Nicollier 16 Digitalisation 18 Formation 20 Industrie 4.0

FOCUS INDUSTRIES INNOVANTES. SENIOR CHEF DE PROJET

HUGO PILLET

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

ÉDITORIAT

ANDREA TARANTINI

TEXTE

ANDREA TARANTINI

IMAGE DE COUVERTURE

MÀD

LAYOUT

ANJA CAVELTI

IMPRESSION

SWISSPRINTERS

SMART MEDIA AGENCY SA

GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS

Bonne lecture!

Hugo Pillet

Texte Patrick Linder

Senior Chef de Projet

ANNONCE

Le vendredi 5 novembre

Sur place au SwissTech Convention Center (Lausanne) ou en direct depuis votre écran

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17.09.2021 14:51:28

ANNONCE

BIWI SA introduit la traçabilité de la production avec «ScreeN» de BOS-Software L’entreprise spécialiste dans la transformation de matières techniques innovantes (caoutchouc haut de gamme et injection plastique) se dote d’un outil de suivi de production performant.

L

’entreprise BIWI SA tient ses promesses : elle se donne les moyens de ses ambitions avec des outils de travail d’excellence.

BOS-SOFTWARE Depuis 2008, BOS-Software développe ScreeN qui connecte les opérateurs à leurs outils de production.

BOS-S met en œuvre la

À commencer par son bâtiment à Glovelier (JU), qui augmente la surface dédiée à la production et à l’innovation de 3’000 m 2.

Manufacture 4.0 où les opérations

optimisées, monitorées.

Forte

qui représentent un enjeu important et un nouvel axe d’innovation.

Il faut dire que le caoutchouc haut de gamme et le plastique technique sont des matières complexes à travailler avec précision.

Si elles intéressent depuis longtemps l’horlogerie, le médical et l’étanchéité, d e n o uve a u x m a rc h é s s’ouvrent avec autant de challenges à relever.

«ScreeN transmet une

pour l’état des encours de production Afin d’atteindre ses objectifs, l’entreprise optimise ses processus et un système de traçabilité est mis en place avec ScreeN. Le programme est très adapté aux suivis des encours

de

ses

succès

dans les manufactures

Car ici les départements Recherche, Développement et Design prennent toujours plus d’importance. «Notre m a î t r i s e to t a l e d e l a matière première au produit fini nous permet d’être force de proposition pour nos clients» souligne Jérôme Dromard, Directeur des opérations.

BIWI SA choisit ScreeN

manuelles

sont gérées visuellement,

horlogères, BOS-S met en

place

les

mêmes

méthodes dans l’industrie.

«Au fur et à mesure que nous découvrions le potentiel de l’application, BOS-Software l’a personnalisée afin de l’adapter à nos pratiques» explique Michael De Stefano, Responsable IT.

é t a p e s e n a t te n te o u validées sont notifiées. Les informations sont claires et ne peuvent être que précises.

Sur les écrans, un code couleur permet également de visualiser les pièces/ o rd re s d e f a b r i c a t i o n éventuellement stoppés ainsi que leur lieu dans la chaîne de production : la réactivité est augmentée.

information exacte et

«Encore du potentiel

permet de réagir vite»

dans la digitalisation de la production»

Les quantités et leur avancement sont déclarés au timbrage, les différentes

Aujourd’hui ScreeN présent dans tous

est les

L’équipe de spécialistes de BOS-S intègre ScreeN au fonctionnement de chaque entreprise. www.bos-software.com

départements de la production et les idées fusent pour en obtenir plus encore.

La traçabilité de la production donne à BIWI SA un coup d’avance à l’entreprise au service des produits d’une technicité et d’une qualité exceptionnelle qui font sa réputation.

C’est tout le mérite d’une entreprise pour qui l’innovation n’est pas un simple moyen, mais bien une question de culture.

TEXTES & PHOTOS Sophie Ménard www.epsilus.com

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4 FORMATION

FOCUS.SWISS

Revaloriser les métiers techniques, une nécessité L’industrie de la haute précision et des métiers techniques souffre d’une mauvaise image auprès des jeunes.

Délaissées, certaines professions sont pourtant tout aussi intéressantes et porteuses que celles liées au domaine tertiaire.

Ainsi, les filières d’études et d’apprentissage se mobilisent activement pour sensibiliser et attirer les jeunes.

L

’industrie des métiers techniques et de la haute précision se porte bien en Suisse. Les performances des acteurs du secteur sont bonnes, les exportations sont à la hausse et les fabricants de machines bénéficient aussi de cet élan positif.

En revanche, lorsque l’on s’intéresse à l’avenir de ces métiers techniques, on remarque que ces métiers nécessitent d’être revalorisés auprès des jeunes.

En Suisse, les jeunes qui s’orientent vers un CFC (Certificat fédéral de Capacité) reçoivent une éducation comportant un solide bagage pratique qui, par la suite, leur offre de nombreuses possibilités d'évoluer. Pourtant, parmi toutes les options de formation proposées aux jeunes, on ne souligne jamais assez ANNONCE

les avantages et qualités de la voie duale. Cette dernière mène à de nombreux métiers techniques fort demandés, comme la carrosserie, les professions liées à l’électricité ou encore les métiers du bâtiment.

Forte demande de professionnels Les CFC techniques constituent des formations solides en Suisse romande. Par exemple, la branche automobile représente un secteur fort de l’économie. La Suisse compte en effet un grand nombre de garages et ateliers mécaniques. Dans le pays, c’est ainsi un emploi sur huit qui dépend directement ou indirectement du secteur de l’automobile. Le transport routier de marchandises a également augmenté, dopant

l’activité professionnelle des acteurs économiques de ce domaine.

d’entreprise, la voie académique n'est pas l'unique chemin à suivre.

En croissance constante, la démographie implique des besoins continus en matière d’immobilier et de logement. Par conséquent, le secteur de la construction et les nombreux métiers qui y sont représentés sont toujours importants et doivent être valorisés. Dans ce domaine, lorsqu’ils décrochent leur CFC, les jeunes professionnels ont par exemple l’opportunité de s’orienter vers le brevet fédéral de contremaître. Cette voie leur permet d'évoluer en tant que chef d’équipe.

Ils peuvent ensuite prétendre à une maîtrise fédérale équivalente au master universitaire. Ceci souligne le fait que, pour devenir chef

Agir auprès des jeunes Pour revaloriser ces professions techniques auprès des jeunes, d'importants efforts sont entrepris, notamment au niveau des écoles et des entreprises qui organisent des ateliers et des journées portes ouvertes destinées aux jeunes.

Celles-ci visent à encourager les jeunes à entreprendre des métiers techniques. En parallèle, les acteurs du domaine accueillent aussi les enseignants et experts de l’orientation professionnelle dans les entreprises afin de leur faire découvrir les aspects modernes et attractifs de leurs métiers ainsi que les perspectives d’avenir.

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POSITIVE COATING SA • BRANDREPORT 5

L’art de la couleur Swiss Made Expert de la nanocouleur

VOTRE PARTENAIRE DANS LES TRAITEMENTS PVD ET ALD DE HAUTE QUALITÉ

Fondée en 2004, Positive Coating se distingue par le développement de solutions innovantes dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition). L’activité principale de l’entreprise repose sur les revêtements décoratifs pour les articles de luxe (métallique, céramique, en verre et en plastique).

P

ositive Coating, partenaire expert, possède un département engineering, qui centre son approche sur les besoins de ses clients de manière à innover avec eux. Chaque projet relève d’un développement et d’un accompagnement spécifiques. Avec une agilité opérationnelle remarquable, l’entreprise conçoit et développe des revêtements innovants qui répondent parfaitement aux problématiques de ses interlocuteurs.

Color Lab Les couleurs de Positive Coating ne sont pas le fruit du hasard: une équipe se coordonne afin de déceler et anticiper les tendances. Une véritable ébullition créative donne naissance à des couleurs, nuances et tonalités uniques.

Le futur, c’est maintenant 2021 a été l’occasion pour Positive Coating de présenter des nouveautés et des revêtements inédits. Voici de nouveaux développements qui inspirent les manufactures horlogères: Arc-en-ciel Après la pluie vient le beau temps... et entre les deux, un arc-en-ciel! Positive Coating propose une première mondiale: la possibilité de revêtir des composants avec un dégradé de couleurs. Les possibilités sont vastes puisque le choix peut se porter sur un feu d’artifice de couleurs pour un émerveillement total ou un dégradé en ton sur ton. Selon l’option choisie,

les couleurs et nuances donneront un éclairage tout particulier au design des pièces revêtues.

Hypnotique Des jeux graphiques qui captent l’attention autant qu’ils fascinent! Quand l’art cinétique inspire les revêtements de surface, l’approche décorative devient inédite. Le motif graphique créé par les contrastes entre la couleur du revêtement et la couleur du substrat donne un résultat singulier et apporte du caractère aux pièces revêtues.

Pastel Les teintes pastel, douces et tendres s’affirment! Elles viennent ponctuer, tout en douceur, le design des pièces: rose poudré, lilas, bleu pâle, vert amande, ou sable. Elles peuvent se marier entres elles ou se jouer de camaïeu et se conjuguent à merveille avec des matières naturelles comme le cuir. Associées à la brillance des métaux nobles, les couleurs pastel sont mises en évidence et révèlent leur préciosité.

COLORATION SÉLECTIVE BREVETÉE

Pour en savoir plus sur l’univers fascinant des revêtements PVD et ALD de Positive Coating, consultez son nouveau site internet:

POSITIVE COATING SA Rue des Champs 12 2300 La Chaux-de-Fonds – Suisse T. +41(0) 32 924 54 54 info@positivecoating.ch www.positivecoating.ch

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6 BRANDREPORT • SCHUNK GMBH & CO. KG

#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

Des capteurs sensibles au service d’un robot de rééducation La société suisse Lambda Health a mis au point un robot capable d’aider les patients atteints d'une affection neurologique à réentraîner le contrôle moteur et à renforcer les muscles des membres inférieurs. Cette tâche délicate a requis les capteurs les plus sensibles et les plus précis de Schunk, leader mondial en systèmes de préhension et techniques de serrage.

Le robot de rééducation de Lambda Health Image: Lambda

E

n 2015, alors qu’ils travaillent pour l’Université des sciences appliquées d’Yverdon-les-Bains, les camarades d’étude Aurélien Fauquex et Yannick Charrotton fondent la start-up Lambda Health avec la volonté de démocratiser l’assistance robotique avancée pour la réhabilitation du système locomoteur. «Le domaine des dispositifs médicaux était particulièrement intéressant pour nous», explique Yannick Charrotton, directeur technique de Lambda Health. Un an après la création de l’entreprise, le robot mis au point par l’entreprise et utilisé pour aider les

patients lors de la rééducation de leur système locomoteur a reçu le label CE, qui certifie ses performances médicales et qui lui a permis d’être vendu.

La mesure précise de la force et du couple est essentielle Les composants clés du robot sont les deux capteurs situés dans les pédales, qui mesurent la force avec laquelle le patient participe au mouvement. Yannick Charrotton explique: «une coordination précise entre le patient, le thérapeute et le robot est très importante, c'est pourquoi nous avons besoin d'un capteur qui puisse

En fonction de la force du patient, les capteurs Schunk peuvent être exposés sans problème à une charge supérieure aux spécifications actuelles de 30 à 40 kilogrammes. Image: Lambda

fournir des mesures exactes.» En raison de la précision de ses composants et de ses nombreuses années d’expérience dans les systèmes de capteurs FT qui garantit la fiabilité requise dans le contact direct entre le capteur et les patients, l’entreprise Schunk a été retenue comme seul fournisseur par Lambda Health.

Cette dernière a en effet testé le modèle FTN-AXIA80 de Schunk pendant une année avant de l’acheter. Avec ce dernier, Lambda Health bénéficie d’une faible résolution de mesure de 0,1 N combinée à une incertitude de

mesure de seulement 2%. Une autre caractéristique intéressante pour Lambda concerne la protection élevée contre les surcharges qu’offre le FTN-AXIA80.

Schunk, un partenaire fiable dans le domaine des sciences de la vie En tant que jeune entreprise, Lambda Health s'est fortement appuyée sur les conseils des experts de Schunk lors de sa phase initiale de planification. Yannick Charrotton ne tarit pas d'éloges sur l'équipe qui l'a aidé à choisir le capteur adapté aux objectifs de son entreprise: «Nous avions d'abord envisagé un

Pour cette application, les capteurs Schunk FTN-AXIA80 sont intégrés dans les pédales du robot. Image: Schunk

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SCHUNK GMBH & CO. KG • BRANDREPORT 7

nous, en particulier dans le marché de niche qui nous concerne. L'échange d'expériences est très avantageux: Lambda Health nous fournit des retours de très haute qualité sur notre produit, ce qui nous permet d'améliorer davantage notre technologie!

Grâce aux lunettes de réalité virtuelle, les patients peuvent se déplacer - dans des mondes virtuels.

Ce facteur d'amusement constitue une incitation supplémentaire à la récupération. Image: Lambda capteur plus coûteux, mais Schunk

nous a recommandé une autre solution pour notre application, qui répondait mieux à nos besoins et dont le prix était plus intéressant.

Nous avons beaucoup apprécié cette attitude très professionnelle qui nous a permis de réaliser une économie de 40% par capteur.»

Un partenaire en contact direct avec ses clients Schunk possède de nombreuses années d'expertise dans le domaine des dispositifs médicaux et offre un large portefeuille de produits et un savoir-faire pour la mise en œuvre de diverses solutions. Depuis plus de 30 ans, l'entreprise familiale travaille en étroite collaboration avec ses clients pour fournir à l'industrie des sciences

de la vie des solutions adaptées, qui comprennent des pinces, des modules rotatifs, des modules linéaires et des composants pour la technologie des capteurs. En raison de la numérisation de l'industrie, les composants mécatroniques gagnent en importance et leurs propriétés de plus en plus intelligentes offrent de nouvelles possibilités de personnalisation et d'analyse.

Pour Lambda Health, Schunk est un partenaire très important: «Même si nous sommes une entreprise relativement petite, nous avons le sentiment d'être pris au sérieux et respectés», souligne en effet Yannick Charrotton. De même, pour Schunk, la relation avec Lambda Health est intéressante, car la société est un leader dans le domaine

Particulièrement important pour le client: la faible résolution de mesure de 0,1 N en combinaison avec l'incertitude de mesure de seulement 2%. Image: Schunk

des dispositifs médicaux, qui est une industrie nouvelle et prometteuse pour Schunk. Robel Getachew, responsable de la division Nouveaux marchés chez Schunk explique: «Lambda Health est un client important pour

Malgré la pandémie de Covid-19, Lambda Health a vendu quelques exemplaires de son robot de réhabilitation. «Récemment, la vente du robot s’est avérée être un plus grand défi, car il était compliqué de présenter notre produit dans les cliniques», a déclaré Yannick Charrotton.

Cependant, pour 2021, l’entreprise est confiante. Elle voudrait produire et vendre à nouveau plus d'unités. À l'avenir, Lambda Health souhaite également se concentrer sur le secteur des soins à domicile. «Nous développons une solution plus simple et rentable qui a du potentiel pour le domaine domestique.»

Plus d’informations sur www.schunk.com

Lambda Health Lambda Health System SA a été fondée en 2015 en tant que spin-off med-tech de la Haute école suisse des sciences appliquées HEIG-VD et emploie actuellement sept personnes. Sur son site à Yverdon-les-Bains, l’entreprise fabrique des robots de rééducation innovants pour mobiliser l'appareil locomoteur humain. Lambda Health a déjà reçu plusieurs prix tels que le Prix européen de mécatronique ou le Prix Génération Entrepreneur. L’entreprise est également soutenue par des organisations et des institutions telles que l'Agence suisse pour la promotion de l'innovation.

Plus d’informations sur www.lhs-sa.ch

Les jeux permettent aux patients de s'amuser pendant la rééducation. Image: Lambda

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8 ÉNERGIES RENOUVELABLES

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Énergies renouvelables: accessibles, écologiques et rentables Panneaux solaires photovoltaïques et thermiques, pompes à chaleur ou encore chauffages à distance.

Toujours plus accessibles, les énergies renouvelables sont autant d’opportunités que les entreprises peuvent saisir pour s’engager durablement. Qu’il s’agisse de consommation ou de production, les solutions proposées aujourd’hui répondent à tous les besoins et à tous les budgets.

A

ujourd’hui, favoriser les énergies renouvelables signifie notamment encourager l’économie locale et bénéficier de ses intérêts économiques. Dans ce cadre, les panneaux solaires photovoltaïques sont très appréciés des entreprises pour leur efficacité et leurs coûts d’investissement très compétitifs. Cependant, d’autres moyens de production se révèlent également intéressants. Les panneaux solaires thermiques permettent en effet de chauffer de grandes quantités d’eau et les pompes à chaleur répondent aux besoins de chauffage de bâtiments, tout comme les chauffages à distance. Combinables, ces solutions assurent une plus grande autonomie et offrent une énergie produite directement sur place.

Ainsi, produire sa propre énergie s’avère avantageux et, en considérant les problématiques écologiques actuelles, il est évident que les entreprises ont une importante carte à jouer. En tant que grandes consommatrices d’énergie, elles peuvent en effet engendrer un impact durable des plus significatifs.

Néanmoins, certaines infrastructures énergétiques durables, telles que les panneaux solaires, sont coûteuses

et ne permettent pas à toutes les entreprises de s’impliquer en faveur d’une consommation énergétique

plus respectueuse de l’environnement. Le modèle du contracting représente une solution intéressante.

Aujourd’hui, des solutions existent pour combiner investissements durables et contracting.

Le système de contracting De plus en plus prisé, ce modèle économique permet à une entreprise de s’équiper de panneaux solaires, d’un chauffage à distance et même d’un microgrid sans investissement de sa part. L’installation n’appartient pas à l’entreprise mais à l’énergéticien qui prend en charge la totalité des dépenses, de la conception de l’installation à sa mise en service et à sa maintenance. L’entreprise peut néanmoins bénéficier de l’énergie produite sur place à un prix fixe et pour une durée de contrat pouvant aller jusqu’à 25 ans, avec la possibilité de racheter l’installation à sa valeur résiduelle. Aujourd’hui, des solutions existent pour combiner investissements durables et contracting.

PrimeEnergy Cleantech à Genève, experte dans le solaire photovoltaïque, propose à des particuliers et institutionnels de souscrire à ses Green Bonds (obligations vertes), afin de financer des centrales solaires d’envergure en Suisse. L’électricité produite par ces dernières, revendue directement à l’exploitant du bâtiment, génère un rendement permettant d’assurer aux investisseurs un rendement fixe et annuel de 3,25%.

Texte Andrea Tarantini

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#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

INNOSQUARE • BRANDREPORT 9

La téléopération et ses perspectives d’innovation La pilotage à distance offre des perspectives d’innovation dans le domaine de la mobilité et du transport de marchandises.

Une première démonstration d’un véhicule téléopérée en Suisse a eu lieu sur le quartier d’innovation de blueFactory à Fribourg.

E

n Suisse, une quinzaine de navettes automatisées sont en opération comme moyen de transport public. Ces navettes doivent avoir un chauffeur à bord pour satisfaire les exigences techniques et juridiques, notamment pour gérer les situations inhabituelles ou les dysfonctionnements. La téléopération permet de gérer de tels cas à distance grâce à un téléopérateur capable de superviser plusieurs véhicules automatisés. Situé dans un centre de téléopération,

le téléopérateur peut informer les passagers et prendre temporairement le contrôle en cas de dysfonctionnement ou d'arrêt intempestif.

Un projet collaboratif de recherche & innovation a été réalisé avec les entreprises du secteur des transports qui sont les CFF, CertX, DTC, Postauto, TPF et RUAG, le cluster food & nutrition et les partenaires académiques qui sont la Haute école spécialisée bernoise, la Haute école d’ingénierie et d’architecture et la Haute école de gestion de Fribourg et l’Université de Fribourg. Un concept de téléopération a été développé et validé en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et juridiques.

Les résultats du projet englobent des algorithmes de mobilité autonome sur la perception, la localisation et la planification de la trajectoire du véhicule

autonome téléopéré, une analyse de la sécurité de fonctionnement et de la cybersécurité ainsi qu’une étude sur les aspects juridiques et d'acceptabilité sociale. À la clôture du projet en mai 2021, une démonstration de téléopération a été réalisée sur un véhicule prototype «Perception» spécialement équipé pour le contrôle à distance en circulation sur le quartier d’innovation de blueFactory à Fribourg. Le centre de téléopération prototype a été installé dans les locaux du centre de compétences ROSAS de la HEIAFR. Il se compose de quatre écrans visualisant les images vidéo en temps réel des caméras embarquées sur le véhicule et d’un poste de pilotage.

Le programme de la Nouvelle politique régionale (NPR) du canton de Fribourg a cofinancé le projet collaboratif Téléopération d’un montant

total de CHF 508 000. Au moyen des projets collaboratifs et du soutien d’Innosquare dans leurs implémentations, la Promotion économique du canton de Fribourg stimule l'innovation et l'optimisation de transport des marchandises du futur.

www.innosquare.com

SWISSBORG • BRANDREPORT

Permettre à chacun de gérer son patrimoine: un pari réussi Basée à Lausanne, l’entreprise SwissBorg, une des pionnières suisses de la cryptomonnaie, a été créée en 2017, à la suite d’une levée de fonds de plus de 50 millions de francs. Grâce au lancement de son application en 2020, l’entreprise lausannoise a réussi à démocratiser la possibilité pour chacun de gérer son patrimoine, mais aussi à la rendre plus fun, équitable et centrée sur la communauté.

D

ésormais bien ancrée dans l’écosystème des cryptomonnaies, l’application mobile SwissBorg permet à plus de 450 000 utilisateurs – novices et experts – d’acheter, de vendre et d’échanger des cryptomonnaies de manière intuitive, intelligente et sécurisée avec 16 devises dont le Francs Suisse et l’Euro.

L’application a d’ailleurs été nommée projet d’adoption par le grand public de l’année à l’AIBC Summit 2021 à Dubaï. Ce prix consolide la position de SwissBorg en tant que l’un des leaders dans la mise à disposition d'outils pour gérer son portefeuille de crypto-actifs, mais souligne également l’importante croissance de l’entreprise et de son application.

Celle-ci est aussi mise en évidence par la toute dernière nouveauté intégrée dans l’application SwissBorg: le Smart Yield. Puisque le monde de la finance décentralisée peut paraître compliqué et risqué, l'entreprise donne accès à ses utilisateurs, grâce à la technologie de l'IA et son

expertise, à la finance décentralisée.

Ils peuvent ainsi gérer leur patrimoine et réaliser des investissements intelligents en quelques clics sans passer par des outils complexes.

Un jeton utilitaire propre à SwissBorg (CHSB) Contrairement aux applications traditionnelles, SwissBorg détient son propre crypto-actif: le jeton utilitaire multi-usages CHSB basé sur la blockchain Ethereum.

Comme son nom l’indique, ce dernier peut être utilisé de différentes manières, notamment pour accéder à des avantages premiums, comme des frais réduits, la participation à des référendums sur les projets à venir, ou encore recevoir des NFT exclusifs.

Avec une hausse constante de son prix depuis 2020, le jeton CHSB figure régulièrement parmi les 100 premiers jetons sur CoinMarketCap. Cette année, le CHSB n’a pas cessé

de surprendre, atteignant le record historique de $1.55 en mars et une capitalisation sur le marché des crypto-actifs de plus d’un milliard de dollars. En tant que détenteurs de jetons CHSB, plus de 100 000 à ce jour, les utilisateurs de l’application SwissBorg, qui sont au cœur de l’entreprise, profitent également du succès de l’ensemble de l’écosystème.

Ils reçoivent des récompenses en jetons CHSB en contrepartie de leur contribution à la communauté, calculée notamment en tenant compte du succès de l'application en se basant sur l'indice communautaire.

Pas encore prêt à investir?

Crypto Challenge est fait pour vous.

Lancé le 1er septembre avec plus de 30 000 joueurs en 24h, le jeu pour mobile Crypto Challenge, développé par les équipes SwissBorg, permet à toutes et à tous de se familiariser avec les cryptomonnaies. Le concept est simple: prédire si le prix du Bitcoin évoluera

à la hausse ou à la baisse au cours des prochaines 24h afin de cumuler le maximum de points pour tenter de recevoir une récompense en Bitcoin!

Plus d’informations sur cryptochallenge.app.

Interview Andrea Tarantini

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Des solutions CRM et ERP conçues pour les industriels

BRANDREPORT • PRODUCTEC

Optimiser la chaîne numérique des ateliers et augmenter leur productivité Référence dans le domaine de la conception et la fabrication assistées par ordinateur, Productec SA est le partenaire privilégié des entreprises qui souhaitent optimiser leurs flux depuis la programmation FAO jusqu’au suivi de la production.

L

ancée au début de l’année 2022, la dernière version de GibbsCAM comportera plusieurs nouveautés dont: • Une interface graphique personnalisable offrant plus de confort et souplesse d’utilisation.

• L’optimisation poussée des trajectoires outil par la gestion de la «Matière Restante» sur tous les plans y compris les plans inclinés.

• Un nouveau module EDM adapté pour les spécialistes de l’électro-érosion à fil. Complémentaire au module ProAXYZ EDM déjà très utilisé dans les ateliers

de production ayant une typologie de machines polyvalentes, ce nouveau module permet la reconnaissance automatique des formes à découper et l’optimisation des stratégies d’usinage.

• Plus de fonctionnalités dans les domaines de la correction 3D et des tournages elliptique et excentrique.

Productec complète ses modules métier ProAXYZ et propose ProAXYZ Steering qui permet une correction dynamique de la CN par la mesure des pièces usinées et la compensation automatisée des correcteurs outils.

Cela assurera la qualité et la continuité dans le flux de fabrication des industriels, sans arrêt de production.

Les modules ProConnect Report et Dashboard mis à jour répondent aux besoins des ateliers dans la génération des documents de suivi de production ou dans

le domaine du monitoring des performances du parc machines.

ProConnect Report permet de récolter des données de GibbsCAM et de les mettre à disposition des opérateurs dans l’atelier. Ils disposent alors d’un seul document ergonomique et de rapports consultables sur PC ou tablette au pied de la machine, ce qui augmente la productivité des ateliers.

ProConnect Dashboard affiche intuitivement des (sous-)indicateurs pour une gestion optimale de l’outil de production. Grâce à ce module, les taux de performance, qualité et disponibilité opérationnelle, ainsi que les indicateurs tels que le TRS, TRE et TRG sont mis en avant. ProConnect Dashboard est donc indispensable pour quantifier les améliorations des performances des ateliers.

Afin d’augmenter la productivité de ses clients, Productec continue

de proposer des solutions adaptées aux ateliers modernes et mise sur l’innovation au service des indicateurs de performance et de qualité. info@productec.ch www.productec.ch

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#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

HENRI BADOUX SA • BRANDREPORT 11

Créer des vins d’excellence, entre héritage et innovation Depuis sa création, la Maison Henri Badoux a su devenir une référence grâce à son fameux vin, l’Aigle les Murailles.

Respectueuse de la tradition et du terroir du Chablais vaudois, la Maison aux couleurs du Lézard mise sur la modernité et propose des vins de qualité qui enchantent les épicuriens. Interview avec Pascal Rubin, Directeur de Henri Badoux SA. Pascal Rubin, quand et comment la Maison Henri Badoux a-t-elle été créée?

L’histoire de la cave Henri Badoux commence en 1908. Dix ans plus tard, le peintre Frédéric Rouge crée l’étiquette reprenant le célèbre lézard qui orne notre produit phare l’Aigle les Murailles. Au fil des années, grâce à ses vins de qualité, la Maison Henri Badoux s’est imposée comme représentante de la richesse du terroir du Chablais.

créant l'Aigle les Murailles Rouge.

L’engouement pour le vin rosé, nous a motivés à compléter la Sélection avec un Murailles Rosé en 2018. La Sélection Murailles a été ensuite élargie avec un mousseux suisse blanc et, depuis cette année, nous proposons également un mousseux suisse rosé.

L’envie de s’adresser à un public plus large a aussi été un élément moteur pour nous. Pour renforcer la marque Henri Badoux avec son emblème, le Lézard, nous commercialisons depuis ce printemps tous les produits de la marque dans une bouteille unique reconnaissable à son empreinte gravée dans le verre de la bouteille.

Quelles sont ses valeurs?

Une des valeurs chère à notre maison, à côté de la tradition et du savoir-faire, est la vitalité. Nous souhaitons partager notre passion pour la région et ses cépages. Elle nous inspire continuellement pour des nouvelles créations et nous motive à respecter ce terroir.

Depuis plusieurs années, nous veillons de plus en plus à ce que notre travail contribue au respect de l’environnement en nous intéressant par exemple aux vins bio. Notre Chasselas Yvorne Petit Vignoble est d’ailleurs en reconversion bio.

Quels cépages cultivez-vous?

Sur 50 hectares, nous avons onze cépages différents qui soulignent tous l’excellence du terroir du Chablais vaudois. Notre Chasselas représente le cépage blanc le plus répandu de Suisse. Par son caractère délicat, il donne naissance à des vins élégants et subtils. Quant au Pinot noir, cépage rouge emblématique, il nous permet des vinifications classiques ou en barriques. Le Gamay, le Garanoir, le Gamaret, le Malbec, le Cabernet-franc et le Merlot sont d’autres cépages rouges que nous vinifions pour créer des vins uniques qui subliment toutes les caractéristiques essentielles du terroir de notre région.

La cave Henri Badoux a commencé à produire du vin blanc et, aujourd’hui, afin de répondre à une demande plus importante des consommateurs.trices, elle produit également des vins

Qu’est-ce que la Badouxthèque?

Il s’agit de notre vinothèque dotée d’un espace lounge et d’un bar pour déguster en toute convivialité un verre de vin accompagné de tapas du terroir. Notre magasin permet aux visiteurs de choisir parmi une centaine de différents vins à l’emporter.

rosés, rouges et mousseux.

Pourquoi l’innovation est-elle essentielle chez Badoux?

Il est important d’être toujours à l’écoute de nos consommateurs. trices. Puisque leurs besoins et envies

évoluent, nous devons également sans cesse être en quête de nouveautés et d’innovations. En 2013, nous avons également intégré à notre gamme Aigle les Murailles le Pinot Noir, cépage typique de notre région, en

Organisez-vous également des évènements pour les entreprises?

Bien sûr. Le canton de Vaud est une région viti-vinicole d’excellence.

C’est pourquoi notre Badouxthèque propose aussi de nombreuses offres oenotouristiques telles que des visites de caves, des cours de dégustation et des balades dans les vignes. C’est aussi d’un lieu de rencontre pour les entreprises qui peuvent profiter de plus de 500m2 modulables pour organiser des séminaires, des assemblées, des visites et des dégustations par exemple. www.henri-badoux.ch

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12 INTERVIEW • CLAUDE NICOLLIER

FOCUS.SWISS

«Voyager dans l’espace, c’est prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la Terre» Claude Nicollier, astrophysicien, pilote militaire, astronaute suisse de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et actuellement professeur honoraire au sein de l’EPFL nous fait voyager dans l’espace en nous parlant de son inhabituelle beauté et du tourisme spatial.

Claude Nicollier, comment est née votre passion pour l’espace?

C’était un rêve d’enfant. La citation d’Antoine de Saint-Exupéry «Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité» reflète parfaitement ce que j’ai vécu. Ma vie était en effet alimentée par un rêve très profond que j’ai décidé de transformer en réalité dès que j’en ai eu l’opportunité. Lorsque j’étais dans mes années 20, j’ai suivi avec passion le programme Apollo qui concernait bien sûr les Américains avant tout, mais qui a aussi été une formidable source d’inspiration pour tous les habitants de la planète Terre. Puis, en 1975, les États-Unis ont invité l’Europe à participer au programme de la navette spatiale. Je me suis proposé pour la sélection et, une année plus tard, j’ai été choisi aux côtés de Ulf Merbold (Allemagne) et Wubbo Ockels (Pays-Bas).

Faites-nous aussi voyager dans l’espace: à quoi ressemble-t-il?

C’est magique d’être en apesanteur, de faire le tour de la planète en

une heure et demie, seize fois par jour terrestre, et d’avoir cette vue globale et privilégiée de la Terre.

Lorsqu’on se trouve dans la partie jour de l’orbite terrestre avec le soleil en dessus de l’horizon, l’œil est sur le mode de jour et il n’a pas la sensibilité pour voir les étoiles. Le ciel est noir.

Toutefois, après le coucher du soleil - en 20 secondes seulement – on vit dans la nuit orbitale pendant une demi-heure. Les étoiles et la Lune dans le ciel forment un spectacle absolument splendide.

Quelles ont été vos plus belles expériences?

J’ai vécu de nombreuses belles expériences. Les moments que j’ai préférés sont ceux que j’ai passés avec le Télescope Hubble en orbite et surtout lors de mon dernier voyage. J’ai en effet réalisé une sortie extravéhiculaire pour échanger des composantes du Télescope. J’étais vraiment ému lorsque, pour la première fois, j’ai eu l’occasion d’un contact physique avec l’observatoire

orbital. Il s’agit d’un véritable trésor pour les astrophysiciens et le public, et pouvoir réaliser des travaux de maintenance pour assurer son bon fonctionnement était pour moi un grand privilège.

Le tourisme spatial est en plein essor. Que pensez-vous de cela?

Je pense sincèrement que donner la possibilité aux non-astronautes de visiter l’espace est une bonne chose. On parle «d’espace pour tous». Soyons bien clairs: ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui. Il faut quelques centaines de milliers de dollars pour un bref voyage spatial suborbital et quelques dizaines de millions pour quelques jours en orbite. Vous avez le choix si vous avez les moyens!

Tous les touristes spatiaux ne vont pas dans l’espace uniquement pour se faire plaisir, mais avec un but d’inspiration pour d’autres. J’ai été impressionné par Anousheh Ansari et son livre «My Dream of Stars». Cette femme américaine, d’origine iranienne, a toujours rêvé d’étoiles. Après avoir immigré aux États-Unis et être devenue une femme d’affaires influente, elle a pu se payer un voyage de dix jours dans l’espace en 2006, réalisant son rêve d’enfant et motivant aussi les femmes dans le monde à prendre en main leur avenir.

Atteindre Mars et en faire une terre d’accueil pour des colonies humaines.

Qu’en pensez-vous?

Je soutiens à 100% l’exploration robotique et habitée de la planète Mars, mais je suis très sceptique à l’idée de sa colonisation. Vivre à long terme dans l’environnement de cette planète sera pratiquement impossible, ou pour le moins très inconfortable et dangereux pour l’être humain. Sur Mars, il fait très froid, l’atmosphère de gaz carbonique a moins d’un centième de la pression atmosphérique au niveau de la mer sur Terre et on n’est nullement protégé contre l’impact de particules cosmiques.

Ces conditions forceraient les visiteurs à vivre dans des habitats en profondeur.

Petite curiosité: pensez-vous que nous soyons la seule forme de vie dans l’univers?

Je suis convaincu que l’univers craque de vie. Il y a des centaines et des centaines de milliards de planètes dans l’univers et je ne peux pas imaginer que la vie se soit développée uniquement sur notre planète. À mon avis, une source de rayonnement stellaire proche, une température moyenne (avec de l’eau liquide) et une bonne composition chimique peuvent donner naissance à une forme de vie, initialement primitive et avec une évolution dépendant d’un grand nombre de phénomènes et conditions aléatoires.

Interview Andrea Tarantini Images zVg

Nous vous accompagnons dans le futur

Solutions GED et transition digitale pour entreprises www.jbcsolutions.ch Siège Rue de la Vernie 12 1023 Crissier T. +41 21 706 60 80

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2021

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14 BRANDREPORT • CSEM

#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

La première machine qui produit de la peau humaine pour des greffes personnalisées La société suisse Cutiss AG, spécialisée dans la médecine régénérative de la peau et l'ingénierie tissulaire, a mis au point la première machine capable de produire automatiquement des greffes de peau personnalisées, destinées aux adultes et aux enfants victimes de graves blessures cutanées, telles que des brûlures profondes de grande dimension. Développé en étroite collaboration avec le CSEM, cet appareil va considérablement faciliter le traitement et le rétablissement des patients souffrant de lésions cutanées sévères.

A

ppelée denovoCast, cette machine révolutionnaire, la première de ce type dans le monde, est à même de produire en quantité importante un tissu cutané appelé denovoSkin, à partir d’une biopsie de seulement quelque centimètres carrés de peau saine. Une fois greffée sur le patient, cette peau dermo-épidermique personnalisée, produite jusqu’ici manuellement, favorise la cicatrisation, atténue sensiblement les traces des blessures et réduit considérablement le nombre d’interventions correctives.

En outre, la greffe peut grandir avec le patient, ce qui constitue un réel avantage dans le cas des enfants.

Cette nouvelle technologie constitue un progrès immense, dans la mesure où les autogreffes exigent actuellement des prélèvements importants de peau saine, inappropriés pour nombre de patients.

Cette limitation peut entraîner la production d’une peau trop fine qui, une fois greffée, laisse des cicatrices douloureuses et inesthétiques qui exigent des chirurgies

correctives à répétition. Contrairement aux traitements classiques, la technologie proposée par Cutiss permet de travailler avec quelques centimètres carrés de peau saine.

«Chaque année, plus de onze millions de personnes souffrent de brûlures qui nécessitent une intervention chirurgicale», rappelle Daniela Marino, PDG de Cutiss qui s’est

Le fait de savoir que notre travail peut avoir un impact sur la vie de millions de patients est une source de motivation unique.

félicitée du travail accompli avec le CSEM. «Le fait de savoir que notre travail peut avoir un impact sur la vie de millions de patients est une source de motivation unique», souligne, pour sa part, Vincent Revol, le responsable du secteur recherche et développement pour les technologies des sciences de la vie au CSEM. Le projet de développement de la machine denovoCast, actuellement en phase de test, a été soutenu financièrement par InnoSuisse, l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, ainsi que par le programme Horizon 2020 de l'Union européenne.

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The future of energy

Personalized health

CSEM SA • Swiss Research and Technology Organization Alpnach • Landquart • Muttenz • Neuchâtel • Zurich T +41 32 720 5111 • info@csem.ch • www.csem.ch

The internet of things

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#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

SEIC • BRANDREPORT 15

Regroupement solaire: partager et valoriser son énergie Grâce à SEIC, distributeur régional d’électricité et fournisseur de services en matière d’énergies, de multimédia et d’installations, les propriétaires d’une installation solaire peuvent valoriser leur production auprès de leurs locataires ou voisins. Comment? En se fédérant au sein d’un Regroupement dans le cadre de la Consommation Propre (RCP).

D

epuis 2018, en Suisse, les propriétaires d’une installation photovoltaïque peuvent revendre l’énergie solaire produite sur leur toit aux usagers de leur immeuble et des immeubles voisins. Pour ce faire, ils doivent simplement réunir l’ensemble des consommateurs (particuliers et/ou entreprises) au sein d’une communauté pour former un regroupement solaire ou RCP.

À la fois verte et rentable, il s’agit d’une solution intéressante autant pour les producteurs que pour les consommateurs. En effet, d’un côté, un RCP permet aux propriétaires et producteurs d’énergie d’augmenter la valeur de leur bien immobilier tout en accélérant la rentabilisation de leur installation. De l’autre, les consommateurs peuvent bénéficier

d’une électricité renouvelable, locale et durable à un tarif préférentiel.

Afin d’assurer un service optimal en matière de distribution, de comptage et de facturation, le RCP nécessite l’accompagnement d’un partenaire spécialisé dans le respect des normes et de la législation en vigueur.

Fournisseur d’électricité historique sur la Côte et intégrant un service d’installations électriques, SEIC a déjà mis en place et gère une centaine de RCP dans toute la Suisse romande, dont deux écoquartiers dans les régions de Lausanne et Fribourg.

Texte Andrea Tarantini

La prestation de gestion du RCP proposée par SEIC comprend: • • • • • •

Mise à disposition et installation de compteurs individuels certifiés Décompte des consommations par membre Comptage centralisé et facturation Suivi de paiement et gestion des contentieux Support client SEIC par des spécialistes de la distribution d’énergie Portail client en ligne accessible 24h/24

SEIC Énergies – Multimédia – Installations Av. du Mont-Blanc 24 – 1196 Gland T. 022 364 31 31 – www.seicgland.ch

MTF QUADRA • BRANDREPORT

Rester compétitif grâce au low-code/no-code Aisée et accessible, la technologie low-code/no-code jouit d'une popularité grandissante.

De fait, les enjeux de cet outil informatique sont synonymes d’agilité et de possibilités infinies pour les entreprises.

L

a pandémie, sévère à bien des égards, aura enseigné sa leçon: lorsque des changements intempestifs surgissent, la survie dépend de la capacité à s’adapter. Une injonction qui raisonne au quotidien pour les entreprises, sans cesse confrontées aux défis informatiques de l’ère numérique. Depuis 25 ans, à la pointe des tendances digitales, la société suisse MTF Quadra confère ses solutions et son expertise IT aux entreprises. L’année 2021 est marquée par un partenariat avec Creatio, leader du marché et fournisseur de plateformes low-code/no-code.

Qu’est-ce que le lowcode/no-code?

Une plateforme low-code/no-code permet la création d’applications, sans compétences informatiques particulières. Comme son nom l’indique, elle ne requiert pas ou très peu de codage: via des manœuvres intuitives aussi simples qu’un

«glisser-déposer» (drag-and-drop), l’utilisateur peut développer ses propres outils. Entre autres avantages, la capacité d’une entreprise à élaborer des solutions calibrées pour son activité et ses besoins permet d’accélérer les ventes, le marketing, les opérations ainsi que les services.

Des solutions sur mesure Les manquements en lien avec le suivi de la relation client représentent un challenge récurrent. Pour y remédier, le leader Creatio propose une plateforme low-code pour la gestion des processus et le CRM. En Suisse, la société MTF Quadra accompagne les entreprises désireuses d’adopter l’interface. Leur service holistique comprend notamment l'implémentation, le paramétrage et l’optimisation de la plateforme, conformément aux objectifs ainsi qu’à l'infrastructure informatique de l’entreprise. Finalement, le support technique qui s’étend au-delà de la phase d’intégration

permet une transition éclairée et efficiente vers la technologie low-code.

Des possibilités infinies À l’heure où le digital gouverne les objectifs commerciaux, la possibilité de créer rapidement des outils informatiques personnalisés offre la souplesse, l’autonomie et l’adaptabilité essentielles à la pérennité

des entreprises. Ainsi démocratisée, la création d’applications via la technologie low-code permet aux acteurs du marché d’améliorer leurs capacités d’adaptation, mais aussi de rester innovateurs et compétitifs.

www.mtf-quadra.ch Texte Natacha Mbangila

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16 TRANSFORMATION DIGITALE

FOCUS.SWISS

Transformation digitale: quels enjeux pour les PME? La digitalisation est en marche. Si tout le monde semble d’accord sur ce constat, la transition vers le numérique n’en reste pas moins complexe. L’industrie a été redéfinie par les nouvelles technologies et les entreprises doivent aujourd’hui s’adapter au tournant numérique.

E

n Suisse, les start-ups et autres entreprises de pointe en matière de technologie ne représentent qu’une petite partie de l’économie. Nombreux sont encore les acteurs qui doivent transiter vers des stratégies digitales de long terme.

Un retard digital: pourquoi?

Le digital est omniprésent. Pourtant, de nombreuses PME n’ont pas encore ancré le numérique dans leur culture d’entreprise. Mais pour quelles raisons?

Tout d’abord, il y a souvent un manque de connaissances des stratégies à adopter pour transiter vers le digital.

Nombreuses sont les entreprises qui

ne savent pas comment se lancer dans un projet de transformation digitale.

Ce problème n’est en pas un pour les entreprises spécialisées en conseil et marketing digital qui peuvent aider les PME à bien prendre le virage du numérique. Deuxièmement, ce retard digital pourrait être compris en considérant l’importance des efforts nécessaires à une transition de ce genre.

Digitaliser une PME signifie…

Pour une entreprise, devenir digitale signifie être au pas avec les progrès actuels et donc se moderniser. Cette transition concerne les réseaux sociaux, les sites Web et les

processus internes, mais elle va bien au-delà de cela. Une transformation digitale représente une révolution de l’entreprise à sa base, tant au niveau du personnel que de ses pratiques et du modèle d’affaires de la PME. Remettre en question son modèle d’affaires n’est pas chose aisée, mais les entreprises suisses ne peuvent pas se contenter d’agir sur les processus déjà existants pour être considérées digitales et compétitives.

Transformation digitale: quels avantages?

Investir du temps et de l’argent dans la transition digitale permet à une

PME d’optimiser ses performances, ses services et sa communication.

Tout cela permet de rester compétitif, voire d’augmenter sa compétitivité sur le marché. La transformation digitale représente aussi un grand enjeu en termes de flexibilité. En effet, avec l’arrivée de l’informatique et des systèmes de cloud, les documents sont désormais consultables à distance et deviennent collaboratifs.

Cela n’a rien de nouveau mais impacte la manière de travailler, notamment avec le télétravail.

Texte Andrea Tarantini

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#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

TREND MICRO • BRANDREPORT 17

Opportunités en matière de sécurité du cloud Le secteur industriel est de plus en plus à la pointe en termes d'adoption de technologies, les propriétaires d'usines cherchant à exploiter la puissance du cloud et de l'industrie 4.0 pour rationaliser les processus et augmenter la productivité. Pourtant, les installations connectées représentent également une cible majeure pour le sabotage, le vol de secrets commerciaux et les rançons. L’année dernière, au niveau mondial, le secteur était en effet le troisième plus ciblé par les ransomwares.

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M

alheureusement, la sensibilisation à la sécurité et sa mise en œuvre sont parfois à la traîne dans le secteur.

C’est pourquoi, plusieurs grands fabricants suisses ont souffert de cyberattaques ces dernières années.

Mais pour quelles raisons plus précisément? L’étude de Trend Micro ci-dessous répond à cette question et soulève de multiples fausses idées et incohérences qui peuvent faire obstacle à la sécurité.

La fabrication se digitalise Dans l’étude de Trend Micro chez les décideurs informatiques des entreprises industrielles, la grande majorité, à savoir le 86%, a déclaré que la pandémie avait «considérablement» ou «quelque peu» accéléré l’adoption du cloud. Cela est compréhensible: la transformation numérique offre des avantages avérés en termes d’agilité et d’efficacité informatique. Elle a d’ailleurs aidé de nombreuses organisations à soutenir le passage au travail à distance. Selon les personnes interrogées, dans la plupart des cas, soit le 58%, l’adoption du cloud computing a même permis aux entreprises de se concentrer davantage sur les meilleures pratiques en matière de sécurité.

En fait, dans le cadre de l’enquête, l’impression générale donnée par les personnes interrogées est celle de responsables informatiques maîtrisant la sécurisation de l’environnement de travail à distance (85%) et confiants dans leur capacité à sécuriser le futur lieu de travail hybride (81%). La plupart d’entre eux affirment que leur budget de sécurité est à la hauteur de leurs ambitions en matière de cloud computing et 70% ont confiance dans leur capacité à maintenir une visibilité sur les données sensibles lorsqu’elles sont transmises entre les systèmes internes et distants.

La sécurité, un obstacle Cependant, malgré ces assurances, 39% des répondants ont admis que la sécurité était un obstacle important – voire très important - à l’adoption du cloud computing, et un autre tiers (32%) a déclaré qu’il s’agissait d’un obstacle modéré. Seuls 8% considéraient que la sécurité ne posait aucun problème. Ils ont poursuivi en indiquant que la gestion des correctifs et des vulnérabilités, la définition de politiques cohérentes et le manque d’intégration entre la sécurité dans le cloud et la sécurité sur site constituaient les principaux défis quotidiens.

Qu’est-ce qui pourrait être à l’origine de ces incohérences apparentes? Il s’agit peut-être d’une question d’éducation et de sensibilisation. Bien que la plupart des personnes interrogées (93%) affirment comprendre le modèle de responsabilité partagée pour la sécurité du cloud, par exemple, il semble que ce ne soit pas le cas en réalité. Bon nombre d’entre elles soutiennent que leur fournisseur de solutions Cloud (CSP) offre suffisamment de contrôles pour la protection des données.

Pourtant, la sécurité des données relève de la responsabilité du client dans les environnements Infrastructure-as-a-Service et Platform-as-a-Service. De plus, trois quarts (75%) ont admis que, même s’ils pensent que les contrôles de leur CSP sont suffisants, ils utilisent toujours une solution de sécurité tierce dans le cloud.

Une meilleure approche Les personnes interrogées ont peut-être une opinion négative de la sécurité du cloud sur la base d’expériences limitées et médiocres dans le passé. La moitié d’entre elles pensent que les outils de sécurité dans le cloud augmentent les coûts et près d’un quart (23%) qu’ils aggravent les cloisonnements organisationnels. Dans les deux cas, le contraire devrait être vrai si l’on trouve le bon fournisseur et si l’on met correctement en œuvre les solutions.

Finalement, ce qui est important lorsqu’il s’agit de protéger les workloads, les conteneurs, l’accès au cloud, les réseaux ou de gérer la posture de sécurité globale ainsi que les erreurs potentielles de configuration, est le fait qu’il existe aujourd’hui des plateformes complètes pour aider son entreprise.

Les meilleures offrent des flux de travail rationalisés, une intégration étroite avec les principales technologies du cloud et des niveaux élevés d’automatisation pour des résultats optimisés, même si l’équipe de sécurité informatique est relativement petite.

Plus important encore, avec la bonne plateforme de sécurité en place, on peut accélérer ses investissements dans le cloud et le numérique en toute confiance, sachant que des mesures sont en place pour atténuer les cyber-risques graves.

Texte Michael Unterschweiger, Directeur régional Suisse et Autriche chez Trend Micro

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18 FORMATION

FOCUS.SWISS

Formation continue et quatrième révolution industrielle La globalisation, le big data ou encore les réseaux sociaux transforment notre paradigme économique à grande vitesse. En effet, les technologies qui se développent demandent aux professionnels de maîtriser de nouveaux savoir-faire et outils. La quatrième révolution industrielle est bien là depuis plusieurs années et il s’agit toujours d’une donne à prendre en compte pour se former intelligemment. Les acteurs économiques ont donc intérêt à se concentrer sur la formation continue et à ouvrir leurs portes à de nouveaux types de profils.

S

elon de nombreux spécialistes, nous vivons véritablement une quatrième révolution industrielle. Robotique, domotique, économie en ligne, objets connectés mais aussi technologies de l’information et de la communication semblent progresser sans cesse. Et il va sans dire que ces évolutions et progrès se répercutent directement sur l’environnement économique.

Aujourd’hui, les professionnels actifs dans ces différents secteurs doivent parvenir à suivre le rythme de ces évolutions technologiques.

particulier, les métiers de la banque et de la finance se trouvent devant un défi de taille. Ils doivent réussir à prendre le train des nouvelles technologies en marche, car l’offre en ligne des établissements bancaires et autres institutions financières ne

cesse de se développer et de séduire une large clientèle. Les acteurs suisses du secteur ne peuvent plus compter sur les avantages liés au secret bancaire. Ils sont particulièrement concernés par cet impératif.

Pour rester dans la course, les

établissements de la place helvétique doivent parvenir à se renouveler.

Le défi: parvenir à créer un environnement de travail nouveau et ouvert dans lequel ces nouveaux talents peuvent s’épanouir et contribuer au succès de l’entreprise.

Un point qui concerne également la jeune génération estudiantine.

Le défi de cette dernière consiste à s’orienter vers des filières d’études tout en considérant les besoins économiques de demain.

Dans ce sens, il est devenu essentiel pour les acteurs économiques traditionnels de se réinventer et de suivre les dernières tendances. Si la formation continue représente ainsi un axe central dans leur activité, il s’agit aussi de rester attentifs aux nouveaux profils qui arrivent sur le marché afin de se munir des précieuses compétences qu’ils apportent avec eux.

La formation, un élément clé L’économie est touchée de plein fouet par les évolutions digitales et la migration numérique massive des services et outils commerciaux. En

On l’aura compris, le monde du travail de demain demande de faire preuve d’esprit critique, d’analyse et d’équipe tout en sachant mettre en œuvre sa créativité afin d’imaginer des solutions à des problèmes nouveaux.

Depuis sa sortie en 1921, le Fendant Les Murettes invite les épicuriens à savourer un véritable emblème du Valais… en toute convivialité.

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20 INDUSTRIE 4.0

FOCUS.SWISS

Industrie 4.0: quelles technologies accélèrent la transformation numérique?

Robots collaboratifs (cobots)

Jumeau numérique

Intégration des systèmes

Robots destinés à une interaction directe entre l’Homme et le robot, et capables d’apprendre de multiples tâches afin d’aider les êtres humains.

Réplique numérique d’un objet, d’un processus ou d’un système qui garantit l’amélioration de la qualité et de la conformité de la conception de produits et des processus de production.

Connection de données, applications, API et appareils au sein du même service informatique, visant à augmenter l’efficacité, la productivité ainsi que l’agilité d’une entreprise.

Internet des objets

Mégadonnées (big data)

Cybersécurité

Connexion d’un objet physique à son identité numérique. Permet d’améliorer la qualité de production en offrant un suivi clair et complet de l’ensemble de la chaîne de production.

Ensemble de données générées par les nouvelles technologies et caractérisées par leur volume énorme. Leur analyse permet de stimuler la croissance d’une entreprise en augmentant l’efficacité de ses opérations, rehaussant l’expérience clientèle, comprenant le comportement des acheteurs et améliorant les contenus – notamment publicitaires.

Protection d’ordinateurs, serveurs, appareils mobiles, systèmes électroniques, réseaux et données contre les attaques malveillantes. Avec une bonne stratégie de cybersécurité, une entreprise ne doit plus se préoccuper des utilisateurs non autorisés à accéder à ses réseaux et ses données et peut ainsi se protéger en même temps que les clients.

Informatique en nuage (cloud computing)

Impression 3D (fabrication additive)

Réalité augmentée

Solution qui offre la possibilité de conserver des fichiers, logiciels et serveurs sur Internet, plutôt que sur un disque dur.

Ainsi, les utilisateurs peuvent y accéder n’importe quand, par l’intermédiaire de leurs appareils connectés à Internet.

Ensemble de processus consistant à produire des pièces par superposition de couches de matière fusionnées par LASER. Cette technologie permet de produire une plus grande variété de formes et de manière plus rapide.

Technologie qui permet d’intégrer des éléments virtuels en 3D et en temps réel au sein d’un environnement réel.

Elle permet par exemple de créer des expériences immersives pour enrichir les contenus d’une entreprise, d’améliorer les performances et d’augmenter les ventes.

U N SU P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

#FOCUSINDUSTRIESINNOVANTES

INTRUM • BRANDREPORT 21

Gestion durable des flux de trésorerie Défis et opportunités pour l'avenir de la gestion financière Quel que soit le domaine dans lequel on se trouve, certains défis fondamentaux restent les mêmes: traitement des appels/courriers/courriels, optimisation des coûts d'exploitation, augmentation de la qualité, renforcement de la loyauté par une fidélisation proactive de la clientèle et gestion des sinistres à forte intensité de main-d'œuvre. Cette configuration est propre à la majorité des entreprises.

Renato Sicuro

S

elon l'European Consumer Payment Report 2020, qui met chaque année en lumière le comportement de paiement des consommateurs en Suisse et dans toute l'Europe, 42% des personnes interrogées déclarent ne pas avoir payé au moins une facture à temps au cours des 12 derniers mois. Pour deux tiers d'entre eux, il ne s'agit pas d'un événement sporadique, mais d'une situation régulière. La raison pour laquelle on ne paie pas à temps est souvent qu'on n'a pas d'argent pour payer la facture en souffrance.

L'étude Europen Payment Report 2021, qui porte sur la situation financière des entreprises, montre comment ce comportement de paiement se traduit de la part des sociétés. Dans le secteur B2C, l'écart (retard) de paiement moyen est de huit jours, ce qui signifie que huit jours découlent entre le délai de paiement fixé et la date moyenne de paiement effectif.

Cette lacune, selon plus de 40% des entreprises interrogées, constitue un risque réel pour la croissance durable de leur entreprise. Afin de contourner les retards de paiement, de nombreuses

entreprises recourent à nouveau au paiement anticipé. Mais quels sont les autres moyens d'obtenir un flux de paiement sécurisé de la part des débiteurs? A-t-on déjà pensé à externaliser la gestion des créances?

La gestion professionnelle des créances - qu'elle soit interne ou confiée à une agence de recouvrement - doit toujours être axée sur la relation avec le client, dans le but de maintenir cette relation dans tous les cas. Il est impératif de mettre en place un processus axé sur les objectifs et les solutions pour les clients finaux, qui ont dans la plupart des cas un problème de paiement.

L'accent est mis sur une communication transparente dans laquelle les prochaines étapes sont clairement indiquées et décrites, ce qui est très

important pour une relation durable avec le client. Des solutions sont nécessaires pour résoudre tout défaut de paiement par une solution de paiement personnalisée, par exemple au moyen de procédures fondées sur la solvabilité et le score. Cette approche permet à l'entreprise de créer une réelle valeur ajoutée pour ses clients et de traiter les créances impayées de manière cohérente mais équitable pour les groupes cibles, avec des flux de travail axés sur la transparence et la fidélisation des clients. Le meilleur rapport coût-efficacité possible est autant important que le maintien de la relation avec le client lui-même.

Pas d'argent, pas de flux de liquidité.

Enfin, il est au moins cinq fois moins cher pour une entreprise de conserver un client existant que d'investir dans

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Partenaire Facturation

l'acquisition d'un nouveau client.

Les nouveaux clients sont aussi gourmands en ressources qu'ils sont importants. Intimider et désinformer les clients est non seulement contraire à l'éthique et à la loi mais aussi contre-productif. Trouver des solutions sur un pied d'égalité apporte des taux de recouvrement plus élevés et évite les coûts de traitement dans l'environnement juridique.

1. Rappel

2. Rappel

(Logo partenaire et annonce Intrum)

(Logo Partner et Logo Intrum)

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1. Rappel de Recouvrement

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Opérationnel

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Légende : Co-Branded Label Intrum

Texte Renato Sicuro, Head of Key Accounts Romandie & Ticino, Intrum AG

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Gaz naturel et biogaz: des alliés encore méconnus Zéro émission nette de CO2 en Suisse: tel est l’objectif du Conseil fédéral pour 2050.

Les entreprises sont amenées à contempler de nouvelles options, vers une mobilité plus propre.

S

biogaz est fabriqué à partir de déchets organiques, la réserve en biomasse (quasi illimitée en Suisse) souligne les attraits écologiques et économiques de cette énergie. Selon une motion en cours à Berne, les exploitants de poids lourds qui recourent à ce carburant renouvelable bénéficieront d’une baisse de la taxe RPLP (redevance poids lourds liée aux prestations).

ur la route vers l’objectif climatique de 2050, les experts fédéraux notent une constante augmentation des véhicules utilitaires: la croissance du trafic lié au transport des marchandises exige des alternatives à l’essence et au diesel. Face à cette problématique, l’attention autrefois rivée sur la mobilité électrique se tourne vers les avantages du gaz naturel et du biogaz. Durant la dernière décennie, les ventes et la production de biogaz se sont démultipliées en Suisse.

Vers un avenir vert La mission «zéro émission nette de CO2» est sans équivoque: d’ici 30 ans, les émissions de gaz provenant de l’activité humaine ne devront pas excéder la capacité d’absorption des puits de carbone. Le plan du Conseil fédéral et ses mesures visent essentiellement le secteur de la mobilité. Avec ses solutions sûres à la pointe de la technologie, la société Gaznat et ses spécialistes mobilité au gaz accompagnent les entreprises dans leur transition énergétique. À ce jour, alors que seulement 200 poids lourds roulent au gaz naturel/biogaz, 54 000 utilisent encore le diesel en Suisse. L’engouement grandissant — mais encore timide — pour le gaz naturel/biogaz s’explique en partie par la méconnaissance de ses avantages.

Une énergie fossile attrayante Recommandé pour les moyennes distances, le mélange de gaz naturel et de biogaz compressés (GNC) garantit jusqu’à 500 km d’autonomie pour un camion. Quant au mélange de gaz naturel et biogaz liquéfiés

(GNL), il est indiqué pour les distances supérieures à 1000 km. Comparativement à un véhicule de taille identique fonctionnant au diesel, un camion carburant uniquement au gaz naturel/biogaz émet jusqu’à 85% de CO2 en moins. Sachant que le

Des solutions compétitives Si la voiture électrique et sa pile gagnent du terrain en mobilité individuelle, cette technologie présente certains défis pour les véhicules lourds, notamment le temps de rechargement et le poids.

Le gaz naturel/biogaz se révèle alors un allié de choix, dans les moteurs à gaz au fonctionnement similaire aux moteurs traditionnels. Actuellement, on dénombre 150 stations de gaz en Suisse dont 38 en Romandie (et davantage en construction). De quoi ravitailler les véhicules d’entreprises soucieuses de l’environnement qui, à l’instar de Gaznat, s’alignent sur les objectifs de la Suisse dans la lutte contre le réchauffement de la planète.

Plus d’infos sur www.mobilite-gaz.ch Texte Natacha Mbangila

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