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INTERVIEW
Stella Morabito
Déléguée générale de lʼAFNUM
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Stella Morabito nous éclaire sur le poids économique du secteur de lʼaudio / vidéo et nous précise la vision de son organisation quant à la modernisation de la plateforme TNT.
SIM. - Pouvez-vous nous présenter l’AFNUM ? Stella MORABITO. - L’Alliance Française des Industries du Numérique représente en France les secteurs et les fabricants qui constituent le socle de l’économie numérique : l’électronique grand public, l’informatique, les équipements de réseaux télécom, les systèmes d’impression, la photographie grand public et professionnelle et les objets connectés. Ensemble, nos adhérents génèrent en France un chiffre d’affaires annuel cumulé de 26 milliards d’euros et emploient plus de 100 000 salariés, avec des emplois directs, indirects et induits. Dans le secteur audiovisuel, nos membres sont les principaux fabricants de téléviseurs et de terminaux connectés, ainsi que les principaux fabricants de matériels de réception et de distribution des signaux de télévision dans les logements individuels et collectifs.
Que pensez-vous de la modernisation de la plateforme TNT ? La crise sanitaire a bien montré que le public français restait très attaché à la plateforme de diffusion terrestre. Il est donc crucial que la TNT continue de se moderniser pour rester compétitive face aux autres moyens de diffusion. L’élément central de cette modernisation passe par la diffusion des programmes en ultra haute définition qui apporte non seulement une résolution d’image quatre fois supérieure à celle de la HD (4K), mais aussi une amélioration du contraste, une augmentation de l’espace colorimétrique et de la fréquence de balayage et un son spatialisé pour une véritable immersion
Diplômée de lʼUniversité Bocconi (Milan), dʼHEC et de Centrale Paris, Stella Morabito maîtrise à la fois les aspects business et techniques des secteurs de lʼélectronique, des médias et du numérique. Elle possède une culture internationale et sʼexprime couramment en 5 langues.
au cœur de l’image. Les téléviseurs sont prêts, les programmes en UHD sont de plus en plus disponibles, il faut maintenant que les réseaux de diffusion suivent. Plus largement, la modernisation de la TNT devra également permettre aux téléspectateurs d’avoir accès à des services interactifs tels que le retour au début de l’émission, le replay et, plus généralement, la consommation non-linéaire, comme cela est déjà le cas depuis plusieurs années chez nos voisins européens.
Qu’attendez-vous du CSA ? Nous attendons surtout un calendrier clair de déploiement de l’UHD sur la TNT, qui permette aux industriels d’anticiper l’arrivée des nouveaux services, ainsi que des indications précises sur « Nous attendons un calendrier clair de déploiement de l’UHD sur la TNT, qui permette aux industriels d’anticiper l’arrivée des nouveaux services ».
les spécifications techniques qui seront retenues pour le profil français de la TNT UHD. Concernant les services interactifs en HbbTV, l’important, c’est de maintenir une TNT qui soit fiable et de qualité. Pour cela, il faudrait faciliter la mise en place d’une plateforme de tests des applications interactives en amont de leur diffusion. On a déjà vu par le passé des exemples d’applications HbbTV qui rendaient les téléviseurs totalement inopérants à cause de défauts de conception et nous souhaitons à tout prix éviter qu’une telle situation ne se reproduise. Cette plateforme doit être le résultat d’un travail de collaboration en bonne intelligence entre éditeurs et fabricants et sa mise en place nous paraît cruciale pour réussir le lancement de nouveaux services interactifs. C’est l’approche qui a été adoptée dans les pays qui ont beaucoup développé la télévision interactive via HbbTV, comme l’Angleterre et l’Allemagne. A contrario, une approche légale contraignante qui imposerait aux constructeurs d’intégrer telle ou telle version spécifique de HbbTV dans leurs terminaux ne résoudrait pas les nombreuses questions techniques et opérationnelles qui restent à régler avec ce type de services, dont certains sont encore au stade expérimental.
Comment imaginez-vous la suite ? Nous nous réjouissons que la nouvelle loi audiovisuelle vienne enfin faciliter le lancement de services UHD sur la TNT. La suite logique à présent, ce doit être un calendrier précis de lancement de ces services. Il y a évidemment en ligne de vue les JO de Paris 2024 et, même avant, la Coupe du Monde de Rugby en 2023 qui se déroulera en France. Une action concertée de tous les acteurs de la chaîne audiovisuelle - éditeurs, diffuseurs, opérateurs, constructeurs et régulateurs - permettra, nous en sommes persuadés, de faire du lancement de l’UHD sur la TNT une grande réussite collective.

EVENEMENTS
LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 Trophées de la sécurité


Initiés en 2007, les Trophées de la sécurité, sont devenus depuis plus de 10 ans un événement incontournable pour le marché de la sécurité. Plus de 800 professionnels se déplacent chaque année, pour fêter les plus belles innovations réparties par catégorie (Technologies, Ressources et Intelligence), sans compter les démarches remarquables et coups de cœurs du jury. La cérémonie se déroule dans l’un des plus beaux théâtres de Paris, le Théâtre de la Madeleine. Chaque candidat nommé, doit participer à un Grand Oral devant un jury d’exception quelques semaines avant la soirée. www.republikgroup-securite.fr
LUNDI 4 OCTOBRE 2021 Cybernight
Cyber Night, la Nuit de la Cybersécurité, pour sa première édition, ambitionne de réunir plus de 800 professionnels pour mettre en lumière les plus belles innovations dans quatre catégories (Projet Cyber le plus innovant, Solution Cyber la plus innovante, Meilleure collaboration fournisseur/client et le Challenge des équipes Cyber en live). La cérémonie se déroule au Théâtre de la Madeleine à Paris. Selon le même principe que celui des Trophées de la Sécurité, chaque candidat nommé, doit participer à un grand oral devant un jury de personnalités expertes du monde de la Cyber quelques semaines avant la soirée. www.republik-cyber.fr HABITAT COLLECTIF RESIDENTIEL
Salon de la Copropriété
Le salon de la Copropriété se tiendra du 3 au 4 novembre 2021 à la Porte de Versailles. Cʼest un rendez-vous incontournable pour les décisionnaires en copropriété (présidents ou membres de conseil syndical) et les syndics. 160 exposants sont présents et proposent une offre complète pour la gestion et lʼentretien des immeubles : architectes, bureaux dʼétudes, fournisseurs dʼéquipements (contrôle dʼaccès des entrées, ascenseurs, boîtes à lettres, fenêtres...), énergie (fournisseur et gestion de lʼénergie), travaux (ravalement, toiture...), syndics etc. Le Salon de la Copropriété, cʼest aussi 20 conférences pour permettre aux visiteurs (présidents et membres de conseils syndicaux, syndics et professionnels de lʼimmobilier) dʼactualiser leurs connaissances : 11 dʼentre elles, seront animées par des spécialistes (avocats, juristes, experts, magistrats, notaires...) et apporteront un décryptage des nouveautés juridiques pour la copropriété. 6 conférences réservées aux professionnels (syndics, administrateurs de biens). 5 formations pour maîtriser le b.a.-ba de la gestion dʼune copropriété : le règlement de copropriété, le conseil syndical, la comptabilité en copropriété, lʼassemblée générale. Des consultations personnalisées gratuites pour bénéficier des conseils dʼun avocat, syndic, architecte. Pour cette nouvelle édition, lʼactualité du secteur sera traitée en conférence : Comment mener efficacement une rénovation énergétique et la financer ? Comment passer au digital avec son syndic ? Comment évoluent des règlements de copropriété ?... Lʼentrée est gratuite, badge visiteur à réserver sur www.saloncopropriete.com
IT PARTNERS 2021
Une édition très attendue

Pour sa 15ème édition, le rendez-vous incontournable du Channel IT sera placé sous le signe des retrouvailles et de lʼinnovation. 48 heures de rencontres dʼaffaires et dʼéchanges intensifs qui réuniront, cette fois encore, les principaux acteurs de la distribution B2B. Evènement communautaire et référent du Channel IT depuis 15 ans, IT Partners met en avant les innovations et les nouvelles tendances du marché. Cʼest lʼoccasion de retrouver sa communauté. Des retrouvailles plus que jamais attendues et célébrées à lʼoccasion de lʼédition IT Partners 2021 qui réunira près de 250 exposants. Les acteurs des solutions IT, télécoms et audiovisuelles auront lʼoccasion de reprendre les échanges au sein dʼun évènement fédérateur, qui réunit chaque année des partenaires fidèles venus de toute la France. Pour cette nouvelle édition, IT Partners proposera pour la première fois le Forum de lʼinnovation. Cet espace de prises de parole dʼexperts sera dédié aux rencontres et aux partages de savoirs et de visions dʼavenir. Il proposera 15 prises de parole pour mettre en lumière les opportunités de monter en compétences, grâce aux innovations dans divers domaines : Cybersécurité, Intelligence Artificielle, Transformation Digitale, Data Management, 5G, MSP, Workplace, IoT & Edge... En partenariat avec lʼorganisme FIRST, le Centre de Cyber entraînement, un nouvel espace de 100 m² dédiés à la cyber sécurité sera également proposé. Des entreprises expertes y présenteront des solutions et partageront leurs savoirs et leurs expériences autour de la cyber sécurité, un sujet au cœur de la transformation digitale de toutes les entreprises. Enfin, lʼEspace Innovation réunira diverses entreprises des secteurs de lʼintégration audiovisuelle et des objets connectés professionnels, avec de nombreuses démonstrations menées sur cet espace de 200 m². IT Partners ‒ Mercredi 29 et jeudi 30 septembre 2021 - Disneyland Paris
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Télésurveillance Les automates entrent dans la boucle

Comme dans de nombreux domaines, lʼautomatisme gagne du terrain dans les missions de surveillance. Cette arrivée en force des drones, volants ou terrestres, est un défi pour les entreprises habituées à déployer des installations fixes.
La protection des biens et des personnes reste une priorité dans de nombreux secteurs d’activité mais aussi dans le résidentiel et dans l’espace public. La mission d’observation, remplie par les caméras, est maintenant utilement secondée par des capacités de détection qui donnent une alerte précoce, et par des moyens d’alerte qui peuvent avoir un effet de dissuasion. L’important est de ne pas se tromper et donc de lever le doute par l’envoi d’une personne ou d’une équipe capable d’évaluer la situation mais qui peut aussi prendre un risque. Les moyens techniques fixes peuvent difficilement jouer ce rôle ce qui donne toute sa pertinence aux mobiles, volants ou terrestres. Ceux-ci sont en capacité de se déplacer rapidement et d’envoyer vers la salle de contrôle des images et
Photo ci-dessus : Toundra du français Hexadrone, installé à Saint-Ferréold’Auroure en Haute-Loire sons explicites voire même d’interpeller d’éventuels intrus. La possibilité de faire des rondes, programmées ou aléatoires, est aussi l’avantage du drone robotisé.
Une nécessaire adaptation
La finalité de la mission ne change pas - surveiller, être en éveil, interpeller, intervenir - mais les moyens déployés, souvent en complément d’une installation fixe traditionnelle, requièrent de nouvelles compétences. Il ne s’agit pas ici de télépiloter de petits aéronefs ou des véhicules à roues ou à chenilles car ces fonctions nécessitent des formations assez pointues - surtout la première - mais d’être en mesure de programmer des scénarios et d’intégrer les moyens mobiles dans un écosystème plus ou moins classique de télésurveillance. La fonction première du dispositif demeure. Elle est d’assurer la remontée des flux vidéo et audio pour visionnement et écoute en direct, l’assistance à la détection humaine ou par différentes aides technologiques (analyse d’image au niveau des capteurs, intelligence artificielle) et l’enregistrement comme moyen de preuve. L’arrivée des automates signifie l’entrée en lice de nouveaux acteurs qui ne sont pas obligatoirement des spécialistes rodés de la sécurité. Il y a donc de la compétition dans l’air mais aussi de nouvelles opportunités pour élargir ses compétences et donc ses champs d’intervention. Des évolutions nécessaires pour demeurer et croître sur un marché qui n’est pas près de s’effondrer.
Robots terrestres Ça roule et ça court pour la sécurité
Plus lent quʼun drone volant à 50 km/h, le drone terrestre à roue est lent, tributaire du relief mais peut sʼapprocher de lʼobjectif pour, peut-être demain, engager la cible. En attenant les cyber-chiens !
Tous les robots terrestres disposent de moyens de détection et dʼobservation nécessaires à leur déplacement, que celui-ci se fasse par téléguidage ou de façon automatique. Les deux modes ont leur pertinence et peuvent très bien se compléter, même si le déplacement automatique est en vogue avec le développement en cours des automobiles autonomes. Dans lʼentreprise comme dans certains établissements recevant du public ‒ les hôpitaux par exemple ‒ il nʼest plus rare de voir des robots dʼaccueil, plus ou moins humanoïdes, qui prononcent quelques phrases ou sont même capables de dialoguer pour répondre aux questions de visiteurs. La mobilité nʼest, dans ce cas, pas un impératif, au contraire des automates en charge du transport de produits et équipements, du nettoyage, de lʼanalyse de lʼair et de la désinfection. Tous ces moyens sont dotés de capteurs et de caméras dont le rôle premier est lʼorientation et la détection dʼobstacles. Mais les images, visuelle ou infra-rouge, comme les objets, fixes ou mobiles, sont des informations que lʼon peut exploiter à dʼautres fins.

A gauche : Tous les robots dotés de capteurs sont potentiellement capables de surveiller en plus de leur mission première.

Photo de droite : Spécialisé dans la détection des dysfonctionnements dans les datacenters, Captain DC d’Ubecome a plus une mission de prévention d’incendie et de panne que de sécurité anti-intrusion.

Multifonction
Il devient ainsi commun de trouver des robots mobiles ayant pour mission de transporter, nettoyer, analyser lʼair (bientôt la présence de virus) et dont la caméra, le lidar ou dʼautres détecteurs observent en même temps quʼils guident lʼappareil dans les couloirs, les allées, même au milieu de la circulation humaine. Cette dualité de mission est même présente sur des produits grand-public comme lʼaspirateur robot Tri Max tant il est vrai quʼun appareil arpentant le sol en se repérant dans lʼespace à nettoyer peut aussi surveiller, écouter et interpeller, sʼil est doté de micro et haut-parleur en plus dʼun imageur. A lʼextérieur aussi la fonction peut être multiple, comme sur le robot tondeur de pelouse Imower 2000 de la société française Infiny IA qui sʼoccupe des espaces verts tout en veillant au grain alentour. Bien évidemment, cela nʼinterdit pas de spécialiser le matériel à des fins strictement sécuritaires comme cʼest le cas notamment avec les robots patrouilleurs E-Vigilante dʼUbecome, P Guard dʼEnova Robotics, ou encore le Captain DC, à nouveau dʼUbecome, qui lui est spécialisé dans la surveillance de Datacenter. Dernière innovation en date dans le domaine terrestre, le cyber animal ou plus précisément le cyber-chien. La firme américaine Boston Dynamics est déjà connue pour ses quadrupèdes qui au départ étaient présentés comme des cyber-mules pour trimballer le barda de militaires
Photo Boston Dynamics Photo : Ubecome

en campagne. Des versions plus légères ont été développées et la firme israélienne Percepto annonce déjà vouloir lʼutiliser dans un contexte de surveillance sécuritaire car la « bête » a lʼavantage de franchir de nombreux obstacles, dont des marches, ce que ne peut pas faire un engin à roues et même à chenilles. La firme Escadrone, basée à Montbonnot (38), qui déploie déjà toute la panoplie volante, terrestre et même aquatique, a manifesté lʼintention de combiner chien robot et drone volant pour optimiser les couvertures indoor/outdoor et travaille sur la nécessaire IA destinée à coordonner les deux types de machines. Trop cher (74 500 $ !) le « cyber-dog Spot » bostonien ? Le chinois Xiaomi fait le buzz avec cabot numérique annoncé à 1540 € qui cavale à 3,2 m seconde, détecte son environnement grâce à un lidar RealSense dʼIntel, des caméras et 6 micros, se localise au GPS, embarque une IA tournant sous Jetson AGX Xavier de Nvidia et peut emporter 3 kg de charge utile. Un appareil qui cible le grand public mais va séduire les entreprises sécuritaires A nʼen pas douter, ces moyens mobiles à roues, chenilles ou pattes, vont compléter très utilement les équipements fixes et les drones volants pour couvrir des zones sensibles sans déployer pléthore de personnel. Celui-ci demeurera cependant totalement indispensable non pour piloter - lʼautonomie de déplacement est de rigueur et la reprise en main est toujours possible et souhaitable - mais pour apporter un jugement raisonné préalable à la décision. Ph. Pélaprat
Drone automatique La surveillance prend son envol

Rapide et offrant un point de vue zénithal à nul autre pareil, le drone autonome sécurise un nombre croissant de sites sensibles. Lʼoffre se multiplie depuis deux ans, notamment en France.
Multiplier les caméras pour surveiller le périmètre d’un complexe industriel ou d’une vaste infrastructure, s’étalant sur plusieurs hectares, relève de la gageure, autant technique qu’économique. Une caméra mobile embarquée sur un aéronef, elle, peut prendre de la hauteur et embrasser un champ de vision hors de portée d’un réseau de caméras fixes, aussi grand soit-il. Voici l’idée principale qui motive l’apparition, ces dernières années, de drones aériens capables de survoler et de surveiller des zones de grande superficie. A plus forte raison quand ces engins volants accomplissent leurs missions de manière automatisée, sans le concours permanent d’un télé-pilote. Ce n’est pas la solution miracle, mais parfois un bon complément susceptible de combler les lacunes du système de sécurité actuel. « Le drone automatique résout trois problématiques, précise Gaëtan Fortuné, directeur général de New-R-Drone,
Photo ci-dessus : L’atterrissage automatique reste un défi technique. « Il fait appel au positionnement par GPS, à des capteurs par ultra-sons puis à des repères visuels » explique Gaëtan Fortuné. Une station météo vérifie les paramètres climatiques, en premier lieu la force et la direction du vent. Au-delà de 50 km/h, le vol n’est pas autorisé. start-up basée à Sélestat et présidée par Yannick Ledergerber. Il accélère l’intervention, limite le risque humain et réduit les coûts. » Habituellement, le garde doit se déplacer, à pied ou en voiture selon la distance, jusqu’à l’emplacement de l’alarme (provenant d’une barrière infrarouge par exemple) pour réaliser la levée de doute. Un drone, volant jusqu’à 50 km/h, rallie ce point en quelques minutes à peine, tout en offrant une vue surplombante, très utile la nuit.
Ensuite, en cas d’intrusion avérée, ce même garde peut faire face à des individus dangereux, susceptibles de le blesser… ou pire encore. Un drone reste le plus souvent hors d’atteinte et, dans le cas contraire, la perte n’est que matérielle. Enfin, l’exploitation d’un drone réduit le budget réservé au gardiennage, qui n’est pas anecdotique. « Il faut compter 180 000 euros par an pour une garde 24h/24 » estime Gaëtan Fortuné. Par ailleurs, l’automatisation évite aussi l’installation à demeure d’un télé-pilote, qui ne travaille pas gratuitement.
C’est ce qui explique l’arrivée plus tardive des drones à vocation sécuritaire. Les drones utilisés ailleurs, pour les métiers liés à l’inspection d’ouvrages ou à l’agriculture notamment, ne sont mis à contribution que pour des opérations ponctuelles et peuvent dès lors être pilotés. « Or, la vidéosurveillance doit être opérationnelle 24h/24 » ajoute Gaëtan Fortuné.
Une dizaine dʼacteurs
Depuis deux à trois ans, donc, se développe une offre spécifique de drones automatiques pour la sécurité. On compte aujourd’hui plus d’une dizaine d’acteurs. En France, New-R-Drone (spin off d’Evrest, spécialisée en sécurité et en audiovisuel) côtoie Hoverseen, Azur

Hoverseen a choisi le drone Anafi de Parrot qui, produit à des milliers d’exemplaires, se révèle moins onéreux qu’un drone conçu sur mesure. La station d’accueil, équipée d’un volet roulant et d’un moteur Velux, est fabriquée en France.

« La sécurité n’est qu’une partie de la demande. On découvre des besoins-métiers. »
Eric Villiers, Hoverseen.
Drones, avec son drone Skeyetech (le premier drone autonome homologué en Europe en janvier 2019, selon Azur Drones) ou encore Delta Drone, dont le drone ISS Spotter existe aussi en version filaire.
Basées en Israël, les sociétés Airobotics et Percepto sont à mentionner. Ces entreprises, pour la plupart, ne sont pas uniquement centrées sur les activités de sécurité et proposent des services d’inspection d’ouvrages ou de gestion d’inventaire. Selon Eric Villiers, président et directeur technique de Hoverseen - et ancien de CamTrace, éditeur de VMS -, Percepto est « la plus avancée, commercialement parlant ». Hoverseen, de son côté, équipe aujourd’hui une dizaine de clients : sites de production industrielle, déchetteries, entrepôts de véhicules, chemins de fer...
De l’aveu de M. Gaëtan Fortuné, New-RDrone n’a pas encore conclu de vente, la société étant encore en phase de développement. Le prix de la solution, qui n’est pas encore définitif, pourrait avoisiner 250 000 euros. Une offre de location est envisagée pour limiter l’investissement. « Malgré tout, notre drone est plus rentable que le gardiennage au bout de 18 mois » nuance Gaëtan Fortuné. L’offre d’Hoverseen, quant à elle, débute aux alentours de 25000 euros. Ce grand écart s’explique par des choix de départ divergents. Le drone de New-R-Drone a été fabriqué sur mesure par un spécialiste du drone de course et du vol en immersion. une véritable caméra de sécurité Mobotix S16 thermique, détaille Gaëtan Fortuné. Concernant la détection de mouvement, l’algorithme d’apprentissage automatique (machine learning) a été co-développé avec l’école d’ingénieurs Télécom Physique, à Strasbourg. La présence humaine est détectée dans l’image thermique et la tourelle est réorientée dans cette direction, aidant le garde à faire la levée de doute. Le logiciel d’autopilotage, lui, est basé sur de l’open source. Les pièces sont redondantes : les moteurs (soit un total de huit moteurs, moyennant quatre moteurs par rotor), les parachutes, le GPS... » En conséquence, le poids atteint une douzaine de kilos.
Sur mesure ou sur étagère
En comparaison, le drone de Hoverseen s’appuie sur un modèle disponible « sur étagère » : l’Anafi de Parrot, un poidsplume de 400 grammes. Ce drone, produit à plusieurs milliers d’exemplaires, a l’avantage d’être moins onéreux qu’un drone produit sur mesure. Léger, il n’est pas tenu d’embarquer des parachutes pyrotechniques et possède sa propre caméra 4K (la version 4K avec capteur thermique est aussi au catalogue de Hoverseen). « Des contraintes existent,
Le pack ANAFI Thermal de Parrot, une solution tout-en-un d’imagerie thermique par drone.
comme l’impossibilité de changer les capteurs, admet Eric Villiers. Cependant, un drone fabriqué en série a l’avantage de la fiabilité, ce qui est un vrai sujet, à cause des vibrations induites par les moteurs, des changements de température, etc. La qualité des images est aussi un facteur et Parrot est réputé pour la performance de ses algorithmes de stabilité d’image. » Le drone automatique n’est pas seul sur le terrain et fait partie d’un système. Selon un principe qui est repris pour

UNE ANALYSE DE RISQUE OBLIGATOIRE
Présentant des risques modérés, les drones de sécurité autonomes réclament des études de risque au cas par cas, faute de scénario d’usage générique.
Si la réglementation européenne s’appliquant aux drones aériens a été officialisée le 31 décembre dernier par l’Agence aérienne de la sécurité aérienne (AESA), elle n’entrera que progressivement en vigueur, le temps que les réglementations nationales s’adaptent. Elle prévoit trois catégories selon le niveau de risque : ouverte, spécifique et certifiée. La première concerne les drones sans grand danger pour les tiers, au sol comme en vol. Ce sont typiquement les drones de loisir pour le grand public et les clubs d’aéromodélisme. Les drones appartenant à la catégorie spécifique présentent des risques modérés. Pesant jusqu’à 25 kg, ils sont essentiellement à usage professionnel et peuvent voler sous conditions. Enfin, la troisième catégorie - le risque le plus élevé - s’intéresse aux taxis volants autonomes, aux drones-livreurs de colis et autres engins encore très expérimentaux. Les drones automatiques de sécurité entrent dans la deuxième catégorie mais ne répondent pas aux scénarios standards et prédéfinis qui y sont décrits : type de drone et de vol (un télé-pilote est requis), environnement (sites à proximité, éventuelles perturbations radio...), modalités (à qui et comment demander une autorisation si une simple déclaration n’est pas suffisante...), etc. De fait, chaque projet d’implantation d’un drone automatique de sécurité requiert sa propre analyse de risques, qui prend la forme d’un dossier SORA (Specific operation risk assessment) à déposer à la Direction générale de l’aéronautique civile (DGAC). A l’avenir, une étude PDRA (Pre-defined risk assessment), qui n’est autre qu’une étude SORA simplifiée, pourrait suffire, en particulier quand seul le lieu de déploiement change, et pas les aspects techniques du drone. C’est en tout cas le souhait des acteurs de la filière. Peut-être même que, d’ici à cinq ans, un scénario standard aura été inclus. Pour le moment, il est difficile de s’y retrouver sans expertise. « C’est l’une des plus-values d’Escadrone, explique Nicolas Hébert, le dirigeant de ce distributeur qui installe les systèmes, forme les opérateurs et propose un support. Nous avons aussi une bonne connaissance des aspects réglementaires et nous pouvons rapidement indiquer à nos clients ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. » FMo tous les offreurs, il est accompagné d’une station d’accueil, qui sert au décollage et à l’atterrissage du drone, et d’une partie logicielle, dédiée au contrôle, à la télémétrie, au retour vidéo et la connexion au logiciel central de sécurité, le VMS, qui s’opère via un plug-in. Le déploiement de ce système requiert une intégration au système IT.
Une base très polyvalente
« Si le site n’est pas équipé, on fournit le tout, VMS compris, indique Eric Villiers, et nos distributeurs réaliseront la prestation. S’il existe déjà une infrastructure IT, le gestionnaire disposera d’informations pour réaliser l’intégration. Celle-ci passe par une simple détection Onvif ou notre API (application program interface) si les fonctions doivent être plus avancées, incluant par exemple la détection incendie. »
Raccordée au réseau de sécurité par Ethernet, la fibre ou par radio, la station d’accueil, ou base, recueille la vidéo « streamée » par le drone avant de la relayer vers le serveur et le VMS. C’est un concentré d’ingénierie : mécanisme d’ouverture et de fermeture libérant ou protégeant la piste d’envol et le drone, recharge de la batterie, etc. Le drone de Hoverseen se recharge une fois ses pieds en contact avec la piste. New-R-Drone, pour sa part, a opté pour un automate Siemens qui, à l’aide d’un barillet, d’un stock de batteries et d’un piston, dépose la batterie déchargée puis rééquipe le drone avec une batterie chargée. Le dispositif d’Airobotics est similaire. « Ainsi, notre drone est disponible 24h/24 » se réjouit Gaëtan Fortuné. Quel que soit le drone, l’autonomie atteint aujourd’hui la demi-heure.
Le drone communique avec la base - et uniquement avec elle - en Wi-Fi le plus souvent. « Le Wi-Fi est homologué partout dans le monde et les équipements réseau sont grandement disponibles » argue Eric Villiers. En champ libre, la portée peut atteindre plusieurs kilomètres, quitte à sacrifier la qualité du flux vidéo. « La vidéo est streamée en 720p, poursuit Eric Villiers, mais en vol, des vidéos 4K et des images de 21 millions de pixels peuvent être stockées dans la mémoire du drone. Ces données sont transférées sur un serveur tiers une fois que le drone a regagné sa

base. » New-R-Drone exploite aussi le Wi-Fi et notamment une tourelle PTZ qui suit le drone à la trace pour optimiser la puissance et la portée du signal. En cas de défaillance, une liaison GSM vient en secours.
Les drones 4G arrivent
La 4G voire la 5G sont justement des options techniques de plus en plus envisageables, à l’heure où Parrot annonce son drone Anafi Ai, connecté en 4G (via l’opérateur Verizon, aux Etats-Unis). Il
Le drone Tundra de Hexadrone se caractérise par sa polyvalence et la capacité de recevoir plusieurs charges utiles dont un dispositif dédié à la surveillance. y a alors deux choix : mettre en œuvre une « bulle 4G » privative ou prévoir une liaison de secours. « C’est un aspect réglementaire, signale Eric Villiers, car un réseau public n’est pas maîtrisé. » Dans un cas comme dans l’autre, une liaison 4G accuse de la latence, gênante pour contrôler la caméra PTZ à bord d’un drone. La 5G devrait éliminer cet inconvénient.
En usage opérationnel, un drone automatique accomplit trois types de missions : les rondes, préprogrammées dans le VMS par un pilote certifié, s’appuyant sur la carte du site ; les interventions sur alarme, suivant des missions prédéfinies à partir des positions des alarmes et validées manuellement : et enfin le ciblage de zone (ou click & go). « Même dans ce dernier cas, l’algorithme calcule le trajet s’approchant le plus d’une mission préprogrammée » ajoute Gaëtan Fortuné. En somme, à l’exception de sa caméra, le drone n’est jamais piloté par l’opérateur et n’emprunte jamais un parcours qui n’a pas été balisé et validé auparavant. Le pilotage reste l’affaire de professionnels dûment formés.
Mais de nouvelles tâches attendent peut-être le drone automatique, en supplément du rôle initial qui lui est attribué. « Nous sommes partis avec des certitudes, explorant les cas d’usage liés à la sécurité, observe Eric Villiers. Mais ce n’est qu’une partie de la demande. La sécurité est à prendre au sens large et peut impliquer la sécurité des équipements de production. Un de nos clients, par exemple, effectue des inspections quotidiennes de son incinérateur avec notre drone et anticipe les opérations de maintenance. On découvre qu’il y a des besoins-métiers. » N’est-ce pas empiéter sur les platesbandes des drones d’inspection télépilotés ? « Un drone automatique est en effet moins adapté, en l’absence de capteurs adéquats, répond Eric Villiers. Mais quand il s’agit d’un suivi quotidien pour vérifier un changement d’état, il peut suffire. Un drone d’inspection peut alors lui succéder si nécessaire. C’est la nuance. Mais la valeur ajoutée de notre drone augmente. »
Selon lui, le drone automatique se retrouve à la croisée de plusieurs filières : la sécurité/sûreté, le suivi opérationnel, etc. Certaines missions pourraient être automatisées, comme les prises de vue de chantier. Eric Villiers croit aussi au marché de pré-positionnement des drones, qui émerge aux Etats-Unis : « Des drones sont posés en attente sur les toits d’immeubles, dans les grandes villes, et peuvent être déployés plus rapidement par les pompiers et les forces de secours en cas d’incendie. » Souvent perçu comme une menace, le drone est aussi un moyen de sauver des vies.

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Brèves
INFOCOMM 2021 Un vaste programme de formation
InfoComm 2021, organisé par AVIXA, accueillera un riche programme de formations axé sur la conception et l’intégration AV Pro lors du salon du 23 au 29 octobre 2021 à l’Orange County Convention Centre à Orlando en Floride. Ce programme se penchera sur les facteurs clés influençant conception et intégration notamment dans le contexte de la pandémie. Ainsi, une session explorera comment la direction des médias collaboratifs du système de santé du Mass General Brigham (un réseau d’hôpitaux et de médecins à but non lucratif basé à Boston) et la myriade d’outils de téléconférence, de streaming, d’hébergement et de travail à distance sont devenus essentiels du jour au lendemain. www.infocommshow.org
DISTINCTION
Exterity, partenaire IoT d’Intel le plus innovant en 2020
Lors du récent Virtual Intel Partner Connect Europe, Exterity (groupe Vitec) a reçu le prix 2020 du partenaire IoT le plus innovant pour sa solution de vidéo IP et dʼaffichage numérique de bout en bout basée sur Intel. Comme une bonne nouvelle nʼarrive jamais seule, lʼentreprise a également été confirmée dans sa qualité de membre Gold du programme Intel Partner Alliance, qui a lʼavantage dʼinstaurer des liens privilégiés avec Intel et dʼautres partenaires de lʼAlliance et de favoriser les opportunités commerciales. Avec le récent lancement du lecteur multimédia AvediaStream m9605, Exterity ajoute la dernière pièce du puzzle de sa solution de bout en bout de vidéo sur IP et dʼaffichage numérique basée sur Intel. Sur le principe, un AvediaServer central est connecté aux lecteurs multimédias, incluant la vidéo, diffusée via des encodeurs et transcodeurs, tous basés sur Intel. LʼAvediaStream m9605 intègre un processeur Intel Core i3 qui assure le décodage de la vidéo 4K et restitue les graphiques 4K à 60 ips. La plateforme IoT innovante dʼIntel - la série de processeurs Intel Atom E3900 - est au cœur de la solution dʼencodage matériel HD de nouvelle génération. Ce processeur permet de fournir une plateforme dʼencodage plus flexible en prenant en charge, notamment, une plus large gamme de codecs par rapport aux solutions ASIC traditionnelles à codec unique.

AFFICHAGE
Partenariat PPDS et Crestron
AFFICHAGE DYNAMIQUE nsign.tv star des AV Awards

La start-up barcelonaise nsign.tv, spécialiste de l’affichage dynamique, née d’un spin-off de Netipbox Technologies, prend d’assaut les nominations aux AV Awards. L’entreprise a été présélectionnée dans trois catégories de ces prix internationaux qui récompensent l’excellence dans l’industrie audiovisuelle. Elle a notamment été nominée comme « PME de l’année » en raison de sa fulgurante croissance au cours des 12 derniers mois, qui l’a amenée à rivaliser avec les grands fabricants mondiaux de plateformes d’affichage numérique. Cette nomination reconnaît également l’engagement de nsign.tv en faveur de l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle, du Big Data et de l’IoT.
Les écrans Philips PPDS intègrent désormais la certification Crestron XiO Cloud et Crestron Connected Gen 2. En adoptant lʼécosystème complet de Crestron - compatible sur presque tous les écrans professionnels Philips (y compris les téléviseurs professionnels, lʼaffichage dynamique et interactif) - PPDS est devenu lʼun des rares fabricants dʼécrans à prendre en charge les quatre intégrations technologiques clés de Crestron : le contrôle, la gestion à distance, les solutions de distribution vidéo et les communications unifiées. Dévoilé pour la première fois à lʼISE 2018 dans le cadre de la gamme de solutions dʼentreprise « AV Matrix for the IT Age » de Crestron, Crestron XiO Cloud (en constante évolution) permet de déployer, gérer, surveiller et faire évoluer les lieux de travail depuis un simple écran et ce, de manière rapide et sécurisée. Modèle C-Line de PPDS en situation. Ce processus permet le contrôle à distance des fonctions de lʼécran à partir dʼun emplacement unique - y compris via un appareil à écran tactile Crestron ou un tableau de bord dʼinterface utilisateur Web. Les avantages sont multiples et ce, aussi bien pour lʼintégrateur que lʼutilisateur final. Tout dʼabord, le processus de configuration traditionnellement long, souvent coûteux et perturbateur pour les nouveaux écrans et autres appareils est rendu beaucoup plus simple. La gestion à distance permet de modifier aisément les paramètres et facilite la mise jour du micrologiciel. Crestron XiO Cloud, cʼest aussi la surveillance instantanée de milliers dʼappareils de nʼimporte où et à tout moment, sans oublier de nombreux outils dʼaide à la décision pour faire évoluer les installations.
CHANNEL
Itancia, distributeur des écrans Philips T-Line
PPDS a conclu un nouveau partenariat avec ITANCIA pour la distribution de sa nouvelle gamme dʼécrans interactifs « Philips T-Line » dédiée au secteur de lʼéducation.
Distributeur spécialisé dans les solutions de communication, collaboration et infrastructures réseaux dʼentreprises, ITANCIA est également bien implantée sur le marché de lʼéducation dans lʼHexagone (du primaire au supérieur). Cʼest une caractéristique qui nʼa pas échappé à PPDS (ex-Philips Professional Display Solutions) qui ambitionne devenir une marque de référence dans le secteur de lʼenseignement et ce, dʼautant plus que le distributeur cultive une politique appréciée de soutien et de services auprès de sa clientèle. « Cet important partenariat avec ITANCIA est la dernière phase dʼune stratégie, renforcée en 2021, plaçant lʼéducation au cœur de notre activité en France et dans le monde », explique Fabrice Penhoat, directeur des ventes France, chez PPDS. « Nous avions besoin dʼun partenaire qui partageait nos valeurs et nos aspirations pour distribuer notre nouvelle gamme Philips T-Line, construite et conçue exclusivement pour lʼéducation. » Propulsée par Android, la gamme interactive Philips T-Line a été conçue pour créer des environnements éducatifs plus collaboratifs, inclusifs et engageants, ouvrant de nouvelles opportunités, tout en répondant aux préoccupations sanitaires, notamment en termes dʼhygiène (BYOD). Doté dʼune technologie multipoint et dʼun mode « tableau blanc », le Philips T-Line est équipé dʼun écran 4K anti-éblouissement et anti-reflet assurant la lisibilité du contenu affiché dans nʼimporte quelle condition dʼéclairage. Par ailleurs, une multitude de fonctionnalités permettent aux élèves de concevoir, dʼinventer, de collaborer et de traduire leurs idées. Fondé en 1991 et installé aux frontières ouest de Paris, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, ITANCIA dispose également dʼentrepôts à lʼest de Nantes. Cʼest un distributeur dynamique et écoresponsable qui affiche une croissance de plus de 40% au cours des trois dernières années. Avec plus de 450 collaborateurs et de 5 000 revendeurs, lʼentreprise, qui représente plusieurs grandes marques, a livré plus de deux millions de produits en 2020 pour un chiffre dʼaffaires de 200 M€.

SMART & FLEX OFFICE
Comment s’isoler dans un espace ouvert ?
Framery propose une cabine de travail insonorisée et connectée pour pratiquer la visioconférence en toute tranquillité dans les espaces ouverts.
Le non cloisonnement des espaces ou le partage de bureaux permettent convivialité au travail et échanges collaboratifs mais cela devient délicat dès lors quʼil faut sʼentretenir avec un interlocuteur extérieur en toute confidentialité ou si la discussion perturbe le voisinage. Ce besoin dʼintimité acoustique a suscité lʼapparition de solutions dʼisolation individuelle ou en groupe restreint sans nécessairement occuper une salle de réunion. Lʼentreprise finlandaise Framery, a développé les moyens appropriés. Dernière proposition en date, Framery One, annoncée comme la première cabine acoustique 100% connectée du marché et produit répondant aux besoins des salariés pratiquant la visioconférence. Framery One est une cabine haut de gamme qui combine la technologie 4G et un écosystème digital dans un habitacle à lʼisolation acoustique supérieure. Son petit écran tactile haute résolution dont lʼinterface utilisateur sert à ajuster le débit de ventilation et lʼéclairage, contrôle également les réservations, synchronisées avec lʼagenda de lʼentreprise. Lʼutilisateur peut donc prendre date à lʼavance ou sʼinstaller et signifier son statut occupé aux collaborateurs de lʼentreprise. Lʼécran informe aussi de la fin imminente de la période réservée et propose une prolongation si la cabine est vacante lʼheure suivante. Lʼhabitacle dispose dʼun chargeur sans fil, dʼune prise de courant, de deux ports, un USB et un RJ45. Sa tablette, son siège, son porte-manteau et son écran reprennent les lignes caractéristiques du design Framery, assise et plan de travail étant évidemment à hauteur ajustable. La ventilation fonctionne bien au-dessus des normes recommandées avec un renouvellement dʼair de 104,4m3 par heure qui évite les désagréments de lʼatmosphère confinée et renforce la sécurité sanitaire. Framery Connect, le système de gestion numérique de la marque, permet un retour dʼinformation aux services généraux et active la maintenance prédictive intelligente qui assure mises à jour et lʼintégration de nouvelles capacités techniques.

SHARP/NEC
Ecran collaboratif Multisync WD551
Cet écran collaboratif constitue la première solution Windows Collaboration Display que Sharp/NEC met sur le marché. Il s’adresse aux entreprises familières des outils Windows.

Sharp/NEC annonce le WD551, un écran collaboratif de type Windows Collaboration Display. Premier écran de ce type dans l’histoire Sharp/NEC, il se distingue des solutions existantes par son format adapté aux petits espaces de réunion et aux bureaux sur site ou en home office, et donc aux nouveaux modes de travail hybride. Cet écran UHD de 55 pouces est donc certifié Microsoft Teams et fonctionne comme un périphérique de salle de réunion dans un scénario de type BYOM (bring your own meeting). Les deux connecteurs USB-C permettent aux utilisateurs de raccorder leur propre matériel sous Windows pour partager leurs contenus et participer à des sessions de visioconférence par l’intermédiaire de Teams ou d’autres plateformes. Dans le même temps, ces ports USB-C rechargent les ordinateurs connectés, avec une puissance maximale de 65 watts. Le WD551 est équipé d’une dalle IPS tactile qui exploite la technologie capacitive projetée (dix points de contact max). Au doigt comme au stylet, l’écriture est une expérience naturelle, selon Sharp/NEC, d’autant plus que la paume des mains n’est pas détectée. Deux stylets actifs sont livrés, le support latéral permettant de les recharger, et Windows Ink est pris en charge. Grâce au procédé de collage optique appliqué entre le verre et la dalle, la lisibilité est améliorée, grâce à l’accentuation des contrastes et à la suppression de l’effet de parallaxe. Par ailleurs, des capteurs mesurent le taux d’occupation de la salle, la température, l’éclairage et la qualité de l’air. Ces métriques pourront être contrôlées par NEC Room Management Service, un logiciel de gestion de salles qui sortira prochainement, et seront utiles dans une vision analytique d’ensemble propre au Smart Building. La caméra 4K offre un angle de vision de 120°, en diagonale, et six micros, d’une portée de six mètres, sont incorporés. La connectique inclut une entrée HDMI, deux ports USB-C, un port RJ45 à 100 Mbits/s et un port RS232. S’ajoutent des ports USB pour raccorder des périphériques : un USB 2.0 type A, un USB 3.0 type B et deux USB 3.0 type A. FMo
BARCO
Clickshare Present
Les Clickshare Present C-5 et C-10 profitent d’une sortie vidéo 4K et des protocoles sans fil les plus répandus. Le C-10 gère en plus les écrans tactiles.

Après Clickshare Conference en 2020, Barco continue d’élargir sa gamme de systèmes de présentation sans fil et lance deux produits sous une nouvelle bannière intitulée Clickshare Present. L’entreprise belge justifie cette nouveauté par le développement du mode de travail hybride, qui pourrait perdurer dans de nombreuses organisations. Même si le lien avec le travail hybride ne saute pas aux yeux - un Clickshare n’a pas d’utilité pour un télétravailleur - la période est opportune car les entreprises équipent ou rééquipent leurs salles pour accompagner l’usage croissant de la visioconférence impliquant des collaborateurs distants. Clickshare Present, en outre, corrige quelques insuffisances techniques de la gamme Clickshare CS/CSE actuelle, devenues criantes en 2021, et comble une lacune tarifaire. Le Clickshare Present C-5 est en effet positionné à 950 € HT, entre le CS-100 et le CSE-200. Dédié aux réunions en petits comités, il est livré sans bouton, lequel peut être acquis ultérieurement en option. De base, le partage s’effectue par l’application Clickshare, pour appareils mobiles iOS/Android et ordinateurs Windows/Mac. La première amélioration technique est notable dans les protocoles sans fil utilisés pour le BYOD, puisque le C-5 emploie Airplay, Google Cast et Miracast. Pour rappel, le CS-100 fait l’impasse sur Airplay, et Miracast n’est disponible qu’à partir du CSE-200+. Autre évolution majeure : grâce au HDMI 1.4b, la sortie vidéo s’effectue désormais en ultra haute définition à 30 images/ seconde, alors que les CS-100 et CSE-200 sont limités au Full HD. Les performances vidéo égaleraient celles de la gamme Conference, selon Barco. Le deuxième produit Clickshare Present, le C-10 (1450 € HT), est livré avec un bouton et bénéficie des mêmes avancées techniques. En supplément, il prend en charge les écrans tactiles et les fonctions de tableau noir et d’annotations. Cette gamme Clickshare Present est garantie cinq ans (trois ans pour les produits CS/CSE) via le contrat Smart Care.
FMo
TNT & HABITAT SOCIAL La télévision numérique terrestre du futur selon CDC Habitat
Lʼintervention de Nicolas Blanchard, référent national NTIC chez CDC Habitat, à lʼoccasion du Colloque Avenir de la TNT, a apporté la vision dʼun opérateur immobilier de premier plan sur lʼévolution de ce mode de réception de la télévision.
CDC Habitat (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) est un opérateur immobilier global qui gère plus de 520 000 logements sociaux dans l’Hexagone et l’Outre-mer, ce qui représente plus d’un million d’occupants. Premier bailleur de France, le groupe s’est fixé un ambitieux programme visant à la réalisation de 175 000 logements neufs à l’horizon 2029 (entre 12000 et 15000 logements livrés par an). C’est donc la vision de la TNT du futur d’un opérateur immobilier de premier rang, avec un regard technicoserviciel, qu’a présenté Nicolas Blanchard lors du Colloque Avenir de la TNT le 16 juin dernier à Paris. Avec ses 15000 points de réception TNT- via une antenne râteau ou une parabole - le groupe estime apporter une contribution active dans la lutte contre la fracture numérique.

La TNT : au-delà dʼun droit « En premier lieu, la TNT est un droit pour nos occupants, auquel on se doit de répondre favorablement, explique Nicolas Blanchard. Mais c’est aussi un droit associé au respect de certaines obligations. Par exemple, les installations de réception de la TNT sur nos immeubles doivent être en conformité avec le code de l’urbanisme. » Au-delà de ce droit, l’opérateur revendique un service qui se décline sous trois aspects, celui d’un service universel, d’un service fondamental et d’un service prioritaire. Un service universel car il s’adresse à l’ensemble des usagers. C’est un service fondamental au regard de son caractère social (c’est un service gratuit), sociétal et accessible à tous pour recevoir la télévision et la radio numérique. La dimension prioritaire est liée à l’émergence de nouveaux modes de consommation qui prennent de plus en plus d’importance comme la VOD, le replay ou le streaming... « L’idée est donc aussi de proposer avec la TNT du futur
Nicolas Blanchard est intervenu en visioconférence en direct de Montpellier le 16 juin 2021 lors du Colloque Avenir de la TNT qui sʼest déroulé à la Maison de la Chimie à Paris. Photo SIM/Jade Franchetto
un service plus personnalisable, poursuit Nicolas Blanchard. N’oublions pas également que la télévision est connectée et est devenue un support d’assistance au domicile en entrant en interaction avec l’environnement de l’habitat. »
Une nécessaire mutualisation des infrastructures Les réseaux internes aux immeubles d’habitation ont toujours été, pour les opérateurs immobiliers, une problématique à prendre en compte dans le cadre de la règlementation, notamment du code de la construction. Depuis 1966, de nombreuses évolutions du cadre réglementaire se sont succédées jusqu’à l’avènement des infrastructures numériques de communications développées sous l’égide d’un marché libre de la concurrence. Pour un bailleur comme CDC Habitat, il est impossible de modifier ou de faire évoluer les réseaux internes des immeubles sans accord préalable des locataires. D’une certaine manière, Internet est venu perturber la distribution de la TNT tout en créant une certaine confusion auprès du grand public.
La diversité des usages génère des problématiques dans les modalités de réception de la télévision dans les immeubles. Aujourd’hui, il est important et même indispensable de faire évoluer la règlementation afin de traiter les problématiques techniques et de coûts des réseaux internes. Ces réseaux sont composés de différentes infrastructures, d’antennes râteaux, de paraboles, de technologies comme la BIS commutée, de raccordements au câble, d’accès à la télévision en mobilité (4G, la 5G), de raccordements aux réseaux internes à la fibre optique (FttH, FttB), de fibre sur les services généraux... « Tout cela crée une grande diversité d’infrastructures, de techniques et de technologies qu’il est indispensable de mutualiser au sein des immeubles. Cependant, il nous apparaît nécessaire de préserver l’indépendance des réseaux hertziens et de câbles qui permettent de conserver un accès gratuit à la télévision », insiste Nicolas Blanchard. Il ajoute « la maîtrise des accès dits raisonnables et équitables sont des considérations auxquelles on tient beaucoup. C’est une action dont le marché libre et concurrentiel ne doit pas s’emparer. »
La Triple Play social L’importance du développement du Triple Play social est aussi à souligner. Ce service est particulièrement apprécié. C’est une spécificité française qui intéresse au-delà des frontières de l’Hexagone. Le déploiement du Triple Play sur des réseaux, notamment à travers le service principal qui est l’accès à l’information par l’intermédiaire de la télévision numérique terrestre, intéressent beaucoup nos voisins européens. Enfin, cette infrastructure est une composante numérique importante du point de vue du Smart Building et de l’habitat connecté. « Alors que la consommation de la télévision linéaire était en recul depuis 2012, elle retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse, dans la période particulière que nous avons vécue au travers de la crise sanitaire. La TNT reste une offre majeure sur tout le territoire », conclut Nicolas Blanchard.
Patrice de GOY

COURANT FAIBLE
Triax distribué par Francofa Eurodis
Triax, fournisseur de produits et de solutions pour la réception et la distribution des signaux vidéo, audio et des data, fait évoluer sa stratégie de distribution en signant un accord avec Francofa Eurodis.
La marque, bien connue des professionnels du courant faible, notamment des antennistes, pratiquait jusquʼalors, une politique de distribution orientée vers un réseau dʼinstallateurs et quelques grossistes. La récente annonce de la signature dʼun accord de distribution avec Francofa Eurodis est donc une petite révolution pour le fournisseur qui a longtemps défendu son modèle historique de distribution duale. Mais, les temps changent et les dynamiques de marché aussi. « La satisfaction de nos clients est pour nous primordiale, assure Thierry Beau, directeur général de Triax France, nous devons impérativement livrer nos produits le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions et ce, sans oublier les services associés. Mettre en place une telle logistique a un coût, mais cʼest aussi et surtout un véritable métier avec un vrai savoir-faire. Dans ces conditions, et sachant que nous conserverons le lien avec nos TRIACOM, il nʼest de meilleur choix que celui de sʼappuyer sur un acteur majeur de la distribution. » Francofa Eurodis, distributeur à valeur ajoutée, spécialisé en courant faible (sécurité et communication) et filiale du Groupe Rexel, était tout désigné. Sous lʼimpulsion de François Merle, son directeur général, le spécialiste nʼa cessé ces dernières années dʼoptimiser sa logistique et dʼétendre son réseau dʼagences. Le stock central qui jouxte le siège social de lʼentreprise à NeuillyPlaisance (Seine-Saint-Denis) affiche une superficie de 2.500 m2 ce qui représente 900 emplacements de palettes et 5 000 emplacements de picking. Côté réseau, 19 agences maillent la quasitotalité de lʼHexagone, faisant de Francofa Eurodis un distributeur national. Mais, le principal atout dʼun spécialiste est de réunir lʼintégralité des éléments dʼune chaîne de valeur. « Les distributeurs généralistes, mais également les fabricants nʼont pas toujours lʼintégration dʼune multitude de produits dans leurs gammes, explique François Merle. Le distributeur spécialiste, lui, peut proposer lʼintégralité des produits composant une solution complète en accompagnant son acte de vente de conseils et de services. » www.francofa-eurodis.fr

VUWALL
Encodeur/décodeur SDVoE VuStream 510
Entièrement compatible SDVoE, le nouveau VuStream 510, compact et tout-en-un, permet une grande flexibilité dans la conception du système et dans la gestion des flux de travail.
Ce nouvel encodeur/décodeur présente notamment les avantages de distribuer la vidéo et lʼaudio numériques 4K60 4: 4: 4 sur des commutateurs de réseau IP standard sans latence et de prendre en charge la commutation automatique DisplayPort et HDMI. « Lorsque nous avons introduit la gamme VuStream, notre objectif était de fournir à nos clients des appliances interopérables, flexibles et basées sur des normes ouvertes permettant la prise en charge, dans une seule application, les différents cas de figures rencontrés, explique Mark Schmidt, CTO de VuWall. Le VuStream 510 poursuit cette mission en permettant le remplacement des commutateurs matriciels traditionnels par une solution plus flexible, fiable et ultra-évolutive. » Facile à déployer, la série VuStream 510 permet lʼextension, la commutation et la composition de signaux en temps réel à lʼaide dʼéquipements réseau standard de 10 Gb. Par rapport aux commutateurs matriciels propriétaires, cette technologie est une nouvelle manière, plus performante, de distribuer des signaux notamment dans le cas de projets nécessitant une faible latence. Par ailleurs, en combinaison avec la plateforme de gestion centralisée VuWall TRx, cette solution simplifie la gestion et le déploiement des appareils, permettant aux intégrateurs de gagner un temps précieux. Bien entendu, en tant quʼappliance de streaming SDVoE, VuStream 510 est interopérable avec les solutions tierces compatibles SDVoE. Il est disponible en options fibre (VuStream 510-F) et cuivre (VuStream 510-C), lʼun et lʼautre prenant en charge les flux vidéo 4K non compressés au format vidéo 4: 4: 4, y compris HDR, avec cryptage AES 128 bits de bout en bout, assurant un transport sécurisé des données. Lʼappareil de streaming, complet, dispose dʼun mode émetteurrécepteur - qui lui permet dʼencoder et de décoder des flux simultanément - y compris une sortie en boucle. Il est également sans ventilateur et prend en charge USB 2.0 et HDCP 2.2 pour la dernière connectivité et la gestion des droits numériques.

SEDEA
Solution de distribution Canal+ Business
SEDEA propose une nouvelle solution de distribution Canal+ Business, Plug and Play, articulée autour de la centrale modulaire SCH-PRO.
Leader, depuis 47 ans dʼactivité, sur le marché de la réception TV, le fabricant-concepteur lillois SEDEA qui entend rester proactif dans son domaine, et notamment dans le secteur de la réception TV collective, propose une nouvelle solution de distribution labellisée Canal+ Business. Cette offre qui sʼadresse principalement au réseau « hospitality » (bars, restaurants, hôtellerie, santé, seniors...), permet aux clients, usagers, patients... de ces établissements dʼavoir accès à plusieurs formules (Lʼessentiel Canal, Canal Loisir et Sports, Canal Loisirs Premium) et des options (Pack beIN, Pack thématiques et le Pack RMC Sport). La solution proposée par SEDEA est articulée autour de la centrale modulaire SEDEA SCH-PRO labellisée Canal+ Business. Cette dernière, pour ainsi dire « prête à lʼemploi », est équipée de modules pré-configurés, ce qui présente un avantage non négligeable pour lʼinstallateur. Elle est commercialisée sous forme de pack comprenant 1 châssis, 1 alimentation et un module DVB-S/S2 - COFDM - CI. Pour les installateurs, lʼoffre Canal+ Business est une opportunité de développer un nouveau business sur le marché des collectivités (antennes, TV, réseau...) avec une rémunération sur lʼabonnement, une marge sur la vente de matériel et la maintenance de lʼinstallation. SEDEA, qui entend également rester à lʼavant-garde technologique, prépare par ailleurs, toujours dans le domaine de la réception collective, une solution particulièrement innovante dont nous aurons lʼoccasion de reparler. Le fabricant-concepteur a par ailleurs développé des solutions DVB-T2 pour lʼinternational et une solution Tivù Sat (bouquet de chaînes italiennes diffusées par satellite). Le marché français du DVB-T2 est pour sa part en ligne de mire à lʼhorizon 2024.

www.sedea-pro.com


SMART & FLEX OFFICE
Logitech diversifie son offre
Parmi les nouveaux produits de Logitech, la station dʼaccueil Logi Dock et lʼécran de réservation de salles Tap Scheduler sont particulièrement notables.

Alʼoccasion de cette rentrée 2021, Logitech sort de sa besace plusieurs produits intéressants pour la collaboration et la visioconférence. A commencer par les écouteurs intra-auriculaires sans fil Zone True Wireless (329 €), dévoilés début août et disponibles à partir de cet automne. Ces écouteurs Bluetooth, fournis avec un récepteur USB, sont certifiés Google Meet, Microsoft Teams et Zoom. Le fabricant suisse a enchaîné début septembre avec un lot de trois nouvelles annonces, dont Logi Dock (449 €), une station dʼaccueil grâce à laquelle les télétravailleurs pourront faire le ménage sur leur bureau. La connectique est en effet abondante : sortie HDMI et sortie DisplayPort (pour raccorder deux écrans 4K), trois ports USB-C 3.1 dont lʼun placé latéralement sur lʼavant, deux ports USB 3.0 type A, un bouton dʼappairage Bluetooth et le connecteur USB-C 3.1 « upstream » pour brancher lʼordinateur. Le Logi Dock est doté en outre de deux hautparleurs, de six micros et dʼune LED dont la luminosité sʼintensifie à lʼapproche dʼune réunion Teams, Google Meet ou Zoom. Des commandes tactiles permettent dʼactiver ou de désactiver les micros ou la caméra, si celle-ci est branchée. Cette station dʼaccueil, en finition blanche ou graphite, sera commercialisée dʼici à la fin de lʼannée.
Station dʼaccueil Logi Dock
Deux autres équipements font leur apparition dès octobre, au même prix (799 €). Dʼune part, le Tap IP, la version IP du contrôleur tactile Logitech Tap actuel, pour les salles Teams, Zoom ou RingCentral. Pour simplifier lʼinstallation, un seul câble Ethernet fournit donc la liaison IP et lʼalimentation électrique via PoE (Power over Ethernet). Dʼautre part, le Tap Scheduler, le premier écran de réservation de salles signé Logitech. Cet écran tactile de 10,1 pouces, dont le pourtour LED signale la disponibilité ou non de la salle, a la particularité dʼêtre livré avec tous les accessoires nécessaires au montage sur toute surface, même du verre. Il sʼinterface nativement avec les logiciels de réservation de Microsoft, Zoom, Meetio et Robin, ou dʼautres plateformes via API. FMo
CRESTRON
AirMedia nouvelle génération


Cet été, Crestron a annoncé le lancement de la solution de présentation sans fil AirMedia de nouvelle génération. Cette gamme dʼappareils a été spécialement conçue pour prendre en charge des réunions plus intuitives et efficaces dans le lieu de travail moderne avec une présentation à une touche et un contrôle des réunions à partir de nʼimporte quel équipement de collaboration. Les appareils AirMedia connectent de manière transparente les fonctionnalités de présentation, de collaboration et dʼaffichage pour lʼespace de travail de lʼentreprise sur la plateforme de travail numérique Crestron Flex. La nouvelle gamme AirMedia comprend trois nouveaux produits. Le récepteur AM-3100, une nouvelle option dʼentrée de gamme qui prend en charge la présentation sans fil sur le réseau sécurisé AirMedia. Le récepteur AM-3200, une version mise à jour de lʼancien appareil AirMedia qui apporte des fonctionnalités supplémentaires. Lʼadaptateur AM-TX3-100 Connect qui permet le partage sans fil, sans câble ni connexion à un réseau dʼentreprise. LʼAM-3200 et lʼAM-3100 sont disponibles courant septembre. LʼAM-TX3-100 le sera un peu plus tard. www.crestron.com
VIDEOPROJECTION Version 2.5 de Christie Mystique
Avec cette version 2.5, Mystique Essentials et Pro Venue Editions apportent une amélioration notable en termes de fidélité et dʼuniformité de lʼimage globale lors de projections multiprojecteurs sur des surfaces planes ou courbes avec fusion des bords. La solution proposée permet de faire fi ou presque, des imperfections visuelles (saleté, décoloration, irrégularité) qui peuvent nuire à la qualité de lʼimage projetée. Pour ce faire, Christie Mystique version 2.5 intègre une fonction innovante de compensation de fond. Le principe repose sur lʼutilisation dʼune caméra couleur qui permet au système de détecter les différences de contraste sur un écran ou une surface de projection et dʼeffectuer automatiquement les réglages nécessaires pour pallier ces anomalies et obtenir une image projetée plus uniforme. Cʼest un « plus » appréciable car le réglage manuel de lʼuniformité des couleurs et de la luminosité entre les projecteurs dʼun réseau, pour éviter les points de fusion visibles, peut être un processus long et fastidieux, en particulier lorsque les projecteurs utilisés sont de générations différentes. Avec la nouvelle fonction dʼuniformité automatisée des couleurs et de la luminosité, Mystique effectue ces réglages en un clic et avec une grande précision.


Le groupe Urmet France optimise son organisation
Le groupe Urmet France a profité de la période estivale pour mettre en place une nouvelle organisation fondée sur une approche « marché » qui vise à rationaliser et simplifier la relation client.
Filiale française dʼUrmet, groupe familial italien spécialisé dans le confort et la sécurité des bâtiments résidentiels et tertiaires, le groupe Urmet France est composé de 6 sociétés, toutes installées en France, organisées autour de deux pôles, lʼun résidentiel et lʼautre tertiaire. Jusquʼalors pilotés par Philippe Mallard, qui vient dʼêtre appelé à des missions de conseil auprès du président Ferruccio Cometto, les deux pôles seront désormais dirigés par Pascal Perrin (résidentiel) et Ali Mahmoud (tertiaire). À eux deux, ils génèrent un chiffre dʼaffaires de 130M€ et emploient 500 collaborateurs. Au cours de sa carrière, Pascal Perrin a exercé différentes fonctions dans le secteur de lʼindustrie avant dʼintégrer le groupe Urmet France en juillet 2015 en tant que directeur commercial dʼUrmet et Yokis à Roissy-en-France (Val-dʼOise). Il en prend la direction opérationnelle deux ans plus tard. Outre son rôle dʼanimation du pôle Résidentiel, il est nommé directeur général de FDI Matelec, aux côtés de David Rabier et Hervé Gazeau qui assurent ensemble la direction opérationnelle, et Stéphane Garreau qui prend la direction générale de SCS Sentinel. « Cette nouvelle organisation nous permet de développer des synergies fortes au sein du groupe en engageant chacune de ces sociétés dans des développements concertés, rendant les interactions entre nos solutions fluides pour nos clients. Nos chaînes de fabrication sont mutualisées, ainsi que notre savoir-faire logistique », souligne Pascal Perrin. Pascal Perrin, responsable du pôle « Résidentiel »

COMPOSITION DU POLE RESIDENTIEL
URMET France - Yokis (Roissy-en-France) FDI Matelec - Yokis (Cholet) : solutions de contrôle dʼaccès et domotique résidentiel et collectif, 150 salariés, CA de 25 M€, www.fdimatelec.com SCS Sentinel (Cholet) : solutions de confort et de sécurité via les enseignes de distribution, 30 salariés. CA de 13,5 M€, www.scs-sentinel.com Ali Mahmoud rejoint le groupe Urmet France en 1996 en tant que directeur général de Castel - spécialiste des solutions de contrôle dʼaccès, dʼinterphonie professionnelle et de sécurité pour les bâtiments tertiaires et industriels, puis de MWS - spécialiste des solutions de communication dédiées à la sécurité et aux flux dʼévénements critiques - en 2015. En 2020, lʼacquisition de Synchronic - spécialiste des systèmes de sécurité bancaire -, complète lʼoffre du pôle. « Les trois sociétés de groupe et leur logique de développement industriel, couvrent lʼensemble des besoins de nos clients », explique Ali Mahmoud.
COMPOSITION DU POLE TERTIAIRE
CASTEL (Neuillé) : solutions dʼinterphonie et de contrôle dʼaccès, 120 salariés. CA de 19 M€. www.castel.fr MWS (Tours) : systèmes de notification dʼévènements critiques, 20 salariés. CA de 3 M€. www.mws.fr SYNCHRONIC (Rouen) : solutions de sécurité électronique et de contrôle dʼaccès, 60 salariés. CA de 8,5 M€. www.synchronic.fr
Seagate Technology a déployé la plateforme de sécurité unifiée de Genetec pour sécuriser ses campus internationaux et ses bureaux régionaux.
Ce déploiement mondial à grande échelle qui repose sur la plateforme de sécurité unifiée de Genetec - un champion dans le domaine - comprend Security Center, le système de gestion vidéo (VMS) sur IP Genetec Omnicast appelé à gérer plus de 1 150 caméras, le système de contrôle dʼaccès (ACS) sur IP Genetec Synergis pour gérer plus de 22 000 titulaires de carte, Sipelia pour gérer les communications entre les interphones et les opérations de sécurité et les systèmes de stockage haute capacité et à haut rendement Exos X 5U84 de Seagate. Tous les sites sont connectés à lʼaide de la fonctionnalité Federation de Genetec Security Center qui permet de centraliser la surveillance, les rapports et la gestion des alarmes dans lʼensemble de lʼentreprise. La solution permet à Seagate dʼextraire jusquʼà 1,3 pétaoctets de vidéo haute définition dans un seul et même disque à partir

HANWHA TECHWIN
Trois nouveaux NVR Wisenet X

Les NVR Wisenet X, de 8 et 16 canaux, permettent d’exploiter de manière économique l’analyse d’IA / Deep Learning intégrée sur les caméras Wisenet AI.
Ces trois nouveaux NVR sont une opportunité, notamment pour les petites entreprises, de tirer profit des systèmes d’analyse vidéo sans licence basés sur l’IA et le Deep Learning. Comme c’est le cas pour les modèles à 32 et 64 canaux commercialisés courant 2020, ces nouveaux modèles peuvent lire les métadonnées capturées par les caméras IA. Ils permettent aux opérateurs de rechercher rapidement et précisément des objets ou attributs qui leur sont associés dans les vidéos. L’analyse vidéo IA/Deep Learning détecte et classe simultanément divers types d’objets, notamment des personnes, des véhicules, des visages et des plaques d’immatriculation, et est compatible avec les algorithmes d’IA Wisenet. Exclusifs à Hanwha Techwin, ceux-ci identifient les attributs d’objets ou de personnes comme le groupe d’âge, le sexe ou la couleur des vêtements. Autre atout pour les installateurs/intégrateurs, et non des moindres, les nouveaux NVR sont à la fois plus faciles et rapides à installer. Les techniciens peuvent en effet se connecter aisément à distance via un smartphone ou une tablette sans avoir à configurer un réseau complexe à l’aide de P2P et de codes de produit QR uniques. La configuration des NVR se fait simplement à l’aide d’une interface intuitive et d’un assistant d’installation. A noter que le personnel de sécurité peut appliquer des signets pour empêcher l’écrasement des vidéos importantes, et les NVR peuvent être programmés pour supprimer automatiquement les vidéos signalées après une période définie afin de garantir la conformité au RGPD. www.hanwha-security.eu/fr
LES TROIS NOUVEAUX NVR WISENET SONT LES RÉFÉRENCES :
XRN-820S 8 canaux. Enregistrement de caméra réseau jusquʼà 100 Mbps avec jusquʼà 12 To de stockage de données via 2 baies de disque dur SATA. PoE. XRN-1620SB1 : 16 canaux. Enregistrement par caméra réseau jusquʼà 140 Mbps avec stockage de données jusquʼà 24 To via 4 baies de disque dur SATA. PoE. XRN-1620B2 : 16 canaux. Enregistrement de caméra réseau jusquʼà 140 Mbps avec stockage de données jusquʼà 80 To via 8 baies de disque dur SATA.
HIKVISION
Station intérieure tout-en-un
Cette station d’intérieur, qui s’adresse aussi bien au marché tertiaire que résidentiel, permet un contrôle simple grâce à l’application basée sur le cloud HikConnect (destinée aux installateurs/ intégrateurs) et une connexion flexible entre divers appareils et sous-systèmes Hikvision. Interphone vidéo Hikvision, contrôle d’accès, alarme intrusion, caméras IP, NVR et autres appareils peuvent être gérés par une simple pression sur l’écran tactile. Il est ainsi possible d’actionner le déverrouillage de portes, la surveillance vidéo, l’armement, le désarmement d’un système d’alarme, l’utilisation de l’interphone, etc. Différents paramètres peuvent également être facilement vérifiés comme l’état des appareils, de leur réseau, des niveaux de batterie et de la température ambiante. A noter que les événements de divers produits et sous-systèmes peuvent être liés via l’application Hik-ProConnect. Ils peuvent s’activer mutuellement pour implémenter des liens d’événements. Par exemple, un système d’alarme peut être lié à un système de vidéosurveillance pour créer une fonction de levée de doute vidéo. Cette programmation est dévolue aux installateurs. www.hikvision.com/fr




HONEYWELL
Contrôleur Web MPA2
MPA2 permet à ses utilisateurs de gérer leur système de manière sécurisée et en tout lieu à partir d’une simple connexion Internet ou Ethernet, sans PC dédié ni coûts logiciels. Sa conception conviviale (des connecteurs enfichables et la connexion RJ45 ‘Click ‘n Done’) garantit une installation simple, une utilisation et une maintenance faciles. MPA2 apporte tous les avantages du contrôle d’accès traditionnel pour sécuriser des portes, gérer les accès du personnel ou des sites à distance. Il permet de générer des rapports facilement pour répondre aux exigences de conformité. Grâce à son interface fonctionnant sur un simple navigateur, il réduit considérablement les temps de formation. Aucun logiciel dédié n’est nécessaire. Il suffit de se connecter au système depuis son poste de travail habituel ou de n’importe quel autre endroit. Le contrôleur MPA2 se gère à l’aide du navigateur intégré, de l’infrastructure cloud sécurisée MAXPRO Cloud ou de la gamme de logiciels de sécurité intégrée WIN-PAK. MPA2 s’intègre facilement aux méthodes et aux infrastructures informatiques existantes. Flexible, le contrôleur MPA2 évoluera avec la structure. www.honeywell.com/fr/fr
HONEYWELL MAXPR Intrusion
Les centrales de la gamme Honeywell MAXPRO Intrusion offrent une solution de détection anti-intrusion et de contrôle d’accès entièrement intégrés. MAXPRO Intrusion (MPI) fait partie de la gamme MAXPRO et utilise MAXPRO Cloud pour la configuration, la maintenance et la gestion. MAXPRO Cloud est une plateforme de sécurité externalisée (SaaS) entièrement intégrée regroupant le contrôle d’accès, la vidéosurveillance et la détection anti-intrusion. Adapté aux PME, MAXPRO Cloud rend la sécurité des bâtiments simple et évolutive, sur un seul site ou en multi-sites. Pour gérer leur système de sécurité, où qu’ils soient et quel que soit le moment, il suffit aux utilisateurs de disposer d’un navigateur Web standard quelconque ou d’utiliser l’application innovante primée d’Honeywell. La configuration et la gestion à distance des sites, des périphériques, des planifications et des utilisateurs réduit les coûts d’exploitation et rationalise la recherche d’efficacités sur les installations multi-sites. Cette gamme de centrales prêtes pour le cloud facilite l’installation avec la connectivité « plug-and-play », l’auto-adressage des périphériques et la configuration basée sur le cloud. www.honeywell.com/fr/fr
SALTO
Solution dʼaccès sans contact « Wave XS »
Wave XS est une solution d’accès intelligente équivalent à un bouton poussoir sans contact qui permet un fonctionnement facile d’un grand nombre de dispositifs de fermeture.

La solution proposée par Salto vise à permettre un accès mains libres, pour créer un environnement plus hygiénique, en éliminant la nécessité de toucher les points de contact habituels. Le système se présente sous la forme d’un lecteur baptisé Wave XS (ressemblant à un bouton poussoir) dont la technologie capacitive (infrarouge) peut percevoir les gestes de la main. Il suffit pour l’utilisateur de s’approcher de la porte pour que sa main en active l’ouverture, simplifiant ainsi le processus et éliminant la nécessité de toucher une surface. Grâce à la gamme de lecteurs standard Wave XS disponible, il est possible (et simple) d’installer la quincaillerie d’ouverture de porte automatique mains libres sur une porte électrifiée existante pour éliminer ce point de contact. Le lecteur Wave XS peut également être adjoint à la gamme des unités de contrôle de SALTO pour réduire davantage encore les points de contact dans le bâtiment, notamment dans les ascenseurs, les garages, les sorties de bâtiment... La technologie sans contact a fait de nombreux progrès ces dernières années avec l’arrivée de dispositifs activés à proximité à l’aide de capteurs ; une évolution bienvenue en ces temps de pandémie. Dans ce contexte particulier, la technologie d’ouverture automatique s’est focalisée sur des solutions d’accès « intelligentes », permettant d’ouvrir les portes simplement - en fonction des droits dont dispose l’utilisateur - en plaçant la main à seulement quelques centimètres du lecteur. Si SALTO Systems, qui utilise depuis longtemps des solutions de verrouillage électronique, a fait le choix du lecteur Wave XS, ce n’est pas par hasard. Ce dernier a en effet été développé par Conlan, à la fois un expert en la matière et une société du groupe SALTO. Le Wave XS, qui s’utilise avec les unités de contrôle (CU42xxx) ou SALTO KS (CU41xxx), est disponible en blanc et en noir. Grâce à la protection IP 65, il peut être utilisé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Plusieurs caractères et symboles permettent différentes configurations.
EBOO SOLUTIONS
Eboo Pass Verif
Eboo Solutions apporte sa pierre dans la lutte contre la Covid-19 en commercialisant une solution de vérification automatique de pass sanitaire. L’éditeur savoyard de logiciels de vidéosurveillance a conçu une solution économique évitant la multiplication du personnel dédié au contrôle des pass sanitaires. La vérification automatique s’effectue à l’aide d’un lecteur de QR code ou 2D-DOC. Sur le principe, le système vérifie la validité ou non du pass sanitaire que lui présente un visiteur, un salarié, un patient... et signale le résultat de manière visuelle et sonore tout en affichant le nom, le prénom et la date de naissance du titulaire. Par ailleurs, le lecteur Eboo Pass Verif embarque 3 relais (30Vdc/5a ou 220Vac/4A) dont l’utilité est de permettre le pilotage d’un système de contrôle d’accès. Cette option est bien pratique pour commander automatiquement, l’ouverture ou non, d’une porte en fonction de la validité d’un pass sanitaire. Il s’agit d’un système autonome non connecté, il n’enregistre aucune donnée personnelle et est conforme à la règlementation RGPD. www.tracor-europe.fr



CONTRÔLE DʼACCÈS EN RÉSIDENTIEL COLLECTIF La vidéo biométrie en question

La mise en sécurité des entrées dʼimmeubles fait débat. Le contrôle dʼaccès par vidéo portier peut manquer dʼefficacité, de même que la vidéosurveillance tandis que la biométrie est compliquée à mettre en place.
La sécurité des personnes et des biens est non seulement un thème électoral porteur - pour certains - mais c’est aussi un marché lucratif. Le rythme des cambriolages ne fléchissant pas, de même que celui des agressions physiques en entrée d’immeuble, la situation ne peut qu’entretenir la crainte pour le plus grand bonheur des entreprises spécialisées. Les solutions proposées pour les résidences individuelles sont très nombreuses et la décision d’investir ne repose que sur la volonté de la famille qui y habite. Le sujet est plus épineux dans un immeuble collectif. En locatif, la décision technique dépend du bailleur qui doit, dans la mesure du possible, recueillir le soutien sinon l’assentiment de la majorité des résidents. En copropriété, c’est l’assemblée générale qui tranche et cela peut devenir épique car, si le contrôle d’accès avec vidéo portier ne pose généralement pas de problème – le système est souvent installé depuis longtemps et ne fait l’objet de débat que sur le budget de rénovation – la vidéoprotection des halls, entrée de parking et autres parties communes suscite souvent de farouches oppositions.
Flux vidéo individualisé Le portier vidéo, sur platine de rue ou de hall (nécessairement en sas, l’installation étant située entre la première porte d’entrée et celle qui donne accès aux escaliers et ascenseurs) offre l’avantage d’une identification possible de l’appelant par apport à sa version audio, d’où son succès. Les deux fonctionnent théoriquement de
façon identique : le visiteur appuie sur un bouton identifiant un appartement ou navigue dans une liste via un écran interactif, action qui établit la communication si elle est acceptée. S’ensuit une activation à distance de l’ouverture de la seconde porte pour laisser entrer le visiteur. Cette technologie est rodée et évolue continuellement dans son principe technique : au câblage multi-paires succède maintenant le câblage Ethernet IP ou la liaison radio qui limite l’investissement mais suppose l'utilisation par le résident d'un smartphone ou un écran connecté. Du noir et blanc, la caméra est passée à la couleur et, la définition s’améliorant, la reconnaissance des visiteurs s’est largement améliorée d’autant que les terminaux d’appartements possèdent des écrans plus

AKUVOX X915
Animée par un processeur à quatre cœurs tournant sous Androïd et alimentée en PoE + cette platine de hall résistante (IP65 et IK10) et communiquant en IP/SIP se caractérise par un écran de 8 pouces affichant une interface tactile intuitive, un clavier virtuel ou une liste de noms, ainsi que deux capteurs vidéo CMOS de 2 MP qui permettent une reconnaissance faciale que le constructeur déclare efficace à 99,5 %. Cette dernière fonction peut être associée à dʼautres modes de contrôle dʼaccès que sont un lecteur NFC pour badge, carte ou une application mobile dédiée. Il est également possible de communiquer en Bluetooth avec lʼAkuvox X915 ou à distance par liaison GSM via le cloud. La configuration sʼeffectue sur la platine ou par le biais dʼune page web. La compatibilité Onvif laisse entendre que lʼappareil peut sʼintégrer dans un réseau de vidéoprotection. Une boucle à induction pour prothèse audio est également disponible en option. Plusieurs modèles Akuvox de la série R29x sont également dotés de la fonction de reconnaissance faciale.
COMELIT IMMOTEC QUADRA
Le vidéoportier mini Quadra nʼest pas présenté comme un système de contrôle dʼaccès mais un moyen de commander une ouverture de porte d'entrée par reconnaissance faciale. Il convient pour une utilisation individuelle comme résidentielle, cette dernière est limitée pour lʼinstant à quatre résidents, mais démontre que cette technologie est maîtrisée par Comelit Immotec qui peut lʼappliquer rapidement sur ses platines de hall destinées au marché français et européen. La caméra dispose d'un capteur CMOS 1/4 de pouce et dʼun grand angle qui donnent une qualité d'image optimale et permet au résident d'ouvrir la porte sans clé ni action sur une touche. La platine est en aluminium moulé et résistant (IP54). Associé à l'application Comelit (iOS et Android) ou avec l'assistant vocal Alexa, le moniteur mains-libres dédié permet aussi la commande d'ouverture de la porte par reconnaissance faciale. La platine est alimentée par bus filaire et une option Wi-Fi est intégrée dans le moniteur pour un pilotage à distance via smartphone.
grands. S’ils sont pourvus du Wi-Fi, ces mêmes terminaux peuvent être connectés au réseau Internet de chaque résident qui transfère par ce biais l’appel sur son mobile. Cette possibilité existe évidemment sur les vidéo portiers « sans fil » relayés par la 4G mais l’écran connecté a aussi l’avantage de pouvoir éventuellement servir d’interface pour piloter une solution Smart Home. Résistance Les platines de hall ou de rue ont été renforcées au fil des décennies par leurs fabricants pour pouvoir mieux résister au vandalisme mais elles demeurent positionnées à une hauteur qui les rend heureusement accessibles aux personnes handicapées mais aussi aux malfaisants qui peuvent facilement les saboter ou les rendre aveugles.
DAHUA VTO9341D
Cette platine pour hall dʼentrée dʼimmeuble dʼhabitation en alliage aluminium IP55 (résistance à lʼeau et poussière) et IK07 (résistance à lʼimpact) est connectée en Ethernet IP. Elle dispose dʼun écran tactile de 10 pouces IPS HD sur lequel peut sʼafficher un clavier virtuel, et de trois fonctions biométriques : reconnaissance faciale, lecteur carte ou badge Mifare et lecteur d'empreintes digitales. La reconnaissance faciale est réalisée en 0,5 seconde grâce au capteur vidéo CMOS à 2 Mega Pixels, dès 50 cm de distance et même sous faible luminosité. Jusquʼà 2000 images sont mémorisées. Le capteur dʼempreintes peut en lire jusquʼà 3000 et il est possible dʼassocier plusieurs moyens de reconnaissance pour durcir le contrôle dʼaccès. La centrale VTS5240B qui contrôle une ou plusieurs platines peut envoyer les captures vidéo vers des smartphones préalablement enregistrés.
De ce point de vue, il est assez étonnant que ces appareils de plus en plus sophistiqués (ils embarquent souvent un lecteur de badge, une boucle à induction pour appareil auditif, parfois de la biométrie) ne soient pas mieux dotés en autoprotection. Certaines platines disposent d’un système
CE QUE DIT LA CNIL

Photo Adobe Stock
- Où implanter des caméras ? Les caméras peuvent filmer les espaces communs ‒ parking, accès aux caves, hall dʼimmeuble, ascenseur - à des fins de sécurité des biens et des personnes, à titre dissuasif, ou pour identifier les auteurs. Les caméras ne doivent pas filmer les portes des appartements ni les balcons, terrasses ou fenêtres des appartements. Elles ne peuvent pas filmer non plus lʼespace public ‒ trottoir, espaces verts.
- Qui peut consulter les images? Les enregistrements ou images en direct ne doivent pas être librement accessibles à lʼensemble des habitants, seuls le syndic, les membres du Conseil syndical, le gestionnaire de lʼimmeuble ou le gardien peuvent le faire. Les images sont en général consultées uniquement en cas dʼincident et ne doivent pas servir à surveiller les allées et venues des résidents ou des visiteurs. La durée de conservation des images ne devrait pas excéder un mois et nʼest pas conditionnée par la seule capacité de stockage. Elles peuvent être extraites du dispositif (après consignation dans un document de référence) pour exploitation durant une procédure.
- Quelle information? Les personnes susceptibles dʼêtre filmées doivent être informées par un affichage doté dʼun pictogramme explicite. Les finalités, durée de conservation des images, nom, qualité et numéro de téléphone du responsable doivent être indiqués de même que lʼexistence des droits « Informatique et libertés » et la possibilité dʼintroduire réclamation auprès de la CNIL.
de détection de présence qui provoque une interpellation vocale expliquant ce qu’il faut faire au visiteur (et même au résident permanent ce qui, à la longue, est lassant). Ce moyen pourrait être aussi utilisé pour déclencher un enregistrement vidéo, bien utile en cas d’action délictueuse et qui s’effacerait automatiquement au bout d’un certain temps. Allons plus loin : pourquoi le capteur vidéo de la platine, souvent doté d’une optique grand angle, ne servirait-il pas aussi de caméra de surveillance, permanente ou déclenchée par la présence humaine, avec une commutation automatique en liaison point à point dès qu’un visiteur veut lancer un appel vers un appartement. Il est quand même étonnant qu’un appareil disposant de plus de volume utile et d’énergie électrique qu’un vulgaire smartphone lambda soit aussi peu « intelligent ». Certes, les choses évoluent doucement et cette faculté de détecter et d'enregistrer un quidam est déjà opérationnelle sur nombre de « sonnettes vidéo » pour maison individuelle, comme la Hi) de Fenotek (Noralsy), par exemple, ce qui permet d'espérer son arrivée sur les platines d'immeuble.
Vulnérabilité Mais, chacun son job, et la platine n’est pas faite pour de la surveillance ou de la protection dira-t-on. C’est vrai et un seul capteur à moyenne hauteur ne peut pas tout faire surtout si l’on doit aussi « couvrir » l’entrée du garage ou d’autres points jugés sensibles, chose commune dans les résidences. Il n’est donc pas question de dénigrer la vidéoprotection qui, si elle est acceptée majoritairement par les résidents, peut se déployer à l’envi dans le respect de la réglementation, assez corsetée dans notre pays. Le problème est ailleurs. Il faut d’abord se poser la question de l’utilité des images vidéo en l’absence d’une quelconque télésurveillance qui peut rapidement lever le doute et agir en conséquence. L’enregistrement qui n’est généralement pas pris en compte comme preuve de délit peut très bien être totalement inexploitable si les délinquants, respectant les gestes barrière évidemment, sont masqués en plus d’être encapuchonnés. Trop visibles et loin d’être dissuasives, les caméras peuvent rapidement être désaxées, peinturlurées ou radicalement arrachées. Des parades existent comme les capteurs discrets dits « peeholes » cachés dans des doubles cloisons, des portes de placards techniques, derrière une grille d’aération ou même d’interphone (pour la fonction vidéo de celui-ci), dans des plafonniers qui éclairent et filment en même temps. Même si la miniaturisation a fait des progrès en la matière - voir les performances vidéo des smartphones - une caméra classique sera sûrement efficace mais également plus vulnérable.
Et la biométrie alors Si les solutions classiques et établies de vidéoprotection et contrôle d'accès ne font pas bien le travail, il faut peut-être regarder de près la biométrie c’est-à-dire la prise d’empreinte digitale, et la reconnaissance faciale ou vocale. Avant cela, il faut évoquer aussi la lecture de badge dont le plus répandu en résidentiel est le Vigik. Son efficacité tient pour partie à la gestion sérieuse de la base de données des autorisations, ce qui est souvent négligé pour diverses raisons dont le fait que cette prestation soit souvent verrouillée par le fournisseur qui fait évidemment payer ses interventions (c’est souvent le cas en copropriété privée). Par ailleurs, les badges « passe-partout » à programmation horaire utilisés par La Poste sont, au final, un peu trop répandus. La fiabilité de la biométrie repose aussi sur une problématique de gestion régulière de la base de données mais le problème se complique avec l’enrôlement des ayants-droit, plus compliqué qu’une simple distribution de badges. La biométrie ouvre aussi le débat en matière réglementaire que les entreprises savent gérer mais pas les bailleurs et encore moins les syndics de copropriété. D’un point de vue technique, l’attention est aujourd’hui particulièrement focalisée sur la reconnaissance faciale, quasiment interdite pour l’instant dans la vidéoprotection publique. Cela n’empêche nullement de trouver sur le marché des vidéoportiers individuels qui embarquent cette fonctionnalité dont l’usage demeure circonscrit à une famille et à son personnel de ménage. La recon-
naissance vocale, pourtant popularisée par les enceintes connectées, est absente des applications de contrôle d’accès. Peut-être par manque de fiabilité ?
Vers la polyvalence Si on se place dans la perspective du R2S Résidentiel qui devrait être plus ou moins l’objectif de tous les nouveaux projets immobiliers collectifs et même des rénovations, on doit aller vers la polyvalence des infrastructures et des terminaux. Cela veut dire en particulier mutualiser certains équipements pour qu’ils remplissent plusieurs fonctions. Les caméras et autres capteurs installés en parties communes doivent donc pouvoir être associés dans un même système pour détecter la présence et gérer l’accès conditionnel, ce qui implique de distinguer facilement les résidents des autres personnes, par lecture de badge et/ou par une biométrie bien acceptée et intelligemment gérée. Lorsque la réglementation sera plus souple, la reconnaissance faciale pourra jouer tout son rôle, éventuellement secondée par d’autres moyens pour doubler l'authentification ou se substituer à ce qui peut être jugé comme intrusif par certains. L’enrôlement est-il un problème ? On peut imaginer une procédure en ligne - sur ordinateur ou smartphone personnel - avec une application capable de prendre un selfie bien cadré et de l’authentifier par un ou plusieurs codes délivrés par le bailleur, le syndic ou toute autre autorité. Les mêmes caméras pourront évidemment être utilisées dans leur fonction habituelle de surveillance. L'important est de discriminer opportunément les flux vidéo à usage privatif de ceux à l'usage collectif.

Les industriels spécialisés dans le contrôle d’accès s’intéressent depuis un moment à la vidéoprotection mais le rapprochement des deux spécialités est loin d’être accompli. Les acteurs asiatiques, moins freinés par la réglementation de leur pays ou leur déontologie, sont nettement plus en avance et
Les dispositifs biométriques sont strictement encadrés par la loi.
Photo Adobe Stock sont donc mieux préparés à s’emparer du marché. Les technologies sont disponibles et généralement bien maîtrisées. Il convient donc de ne plus attendre pour ne pas rater le coche le moment venu. PHP


p.45 ACTUALITE du secteur et des tendances p.46 ACTUALITE Sécurité et cybersécurité p.49 PRATIQUE Des guides pour la cybersécurité

RESEAUX - COMʼUNIFIEES - IOT
Lʼactualité des réseaux multimédia, domestiques et tertiaires
Brèves
IOT Une cartographie occitane
Le cluster des entreprises du Numérique d’Occitanie, Digital 113, a confié à l’agence d’innovation numérique Subvitamine et aux membres de sa Factory IoT, la réalisation d’une cartographie inédite des acteurs de l’Internet des Objets (IoT) en région. Fruit de 4 mois de travaux, cette cartographie web, libre d’accès et novatrice, est disponible sur site www.digital113.fr. Véritable outil d’analyse stratégique, cette cartographie a pour vocation de valoriser les acteurs de la filière IoT, de la TPE aux grands comptes, du fabricant de capteurs aux centres de recherche, de faciliter le business en favorisant les échanges entre les acteurs régionaux et d’apporter une vision économique régionale.

EVENEMENT Big Data et AI Paris 2021

De la généralisation du télétravail à la lutte contre la Covid-19, les années 2020 et 2021 marquent un tournant technologique auquel le rendez-vous tech incontournable de la rentrée, Big Data et AI Paris, se fait l’écho. En préambule à cet évènement BtoB (28 et 29 septembre à Paris et en ligne), le Guide du Big Data et de l’IA est l’outil indispensable pour en saisir les enjeux. À travers le témoignage de personnalités inspirantes et motrices d’une filière en pleine effervescence, le document explore les dernières innovations, cas d’usage et applications à l’œuvre. En plus de l’annuaire des entreprises qui comptent dans le secteur, ce guide livre des réflexions éclairées en complémentarité des 80 conférences du congrès. www.bigdataparis.com

SOLUTIONS RESEAU
Deux répéteurs mobiles 5G chez ZyXEL
Lʼexpert des solutions réseaux ZyXEL a lancé cet été deux nouveaux répéteurs mobiles 5G, une aide précieuse pour les petites et moyennes entreprises. Ces répéteurs ont été conçus pour remédier aux problèmes liés à la couverture du réseau de téléphonie au sein des lieux où le signal est insuffisant. Ces deux nouveaux modèles, MagicOffice et MultiSite permettent aux distributeurs dʼéquipements réseaux de se positionner sur de nouveaux segments de marché pour développer leur activité. En outre, ces équipements présentent certains avantages notables. Citons, en premier lieu, les aspects économique et ergonomique. Leur installation ne nécessite pas lʼintervention dʼun spécialiste, ils détectent automatiquement le niveau de couverture pour ajuster leur action de façon optimale. Ajoutons leur puissance. Ces répéteurs Modèle MagicOffice quad-band
possèdent lʼun des meilleurs systèmes dʼoptimisation de couverture mobile du marché assure ZyXEL. Cette caractéristique se constate par leur fonctionnement dès deux ou trois barres de signal alors que la plupart des produits nécessitent au moins trois barres. Enfin, on notera lʻefficacité du contrôle écho et sécurité vis-à-vis des opérateurs. La technologie brevetée de ZyXEL permet aux répéteurs de détecter automatiquement toute oscillation ou tout problème de performance. Une fois ces anomalies identifiées, les répéteurs ajustent la puissance du signal automatiquement, sans intervention manuelle.
EXTREME NETWORKS
Point d’accès Wi-Fi 6E
LʼAP4000 est un nouveau point dʼaccès Wi-Fi signé Extreme Networks, qui se destine aux écoles, aux entrepôts, aux établissements de santé et autres environnements rencontrant un trafic dense, facteur qui compromet usuellement les performances du sans fil. LʼAP4000 possède donc la particularité de sʼappuyer sur le Wi-Fi 6E, ce qui est une première pour les milieux professionnels, dʼaprès le fabricant. En pratique, la bande de fréquences à 6 GHz complète les bandes à 2,4 et 5 GHz. En conséquence, et grâce aux trois flux radio 2:2:2, le débit optimal théorique peut atteindre 3,9 Gbits/s si les débits sur les trois bandes de fréquences sont agrégés. Equipé dʼun filtre tri-bande FBAR de Broadcom, lʼAP4000 obtient des performances radio supérieures dans les bandes à 5 GHz et 6 GHz, selon Extreme Networks. Autre qualité soulignée par le fabricant : sa petite taille, le boîtier ne mesurant que 20x20x4cm environ. Pour le montage, ce point dʼaccès sʼadapte aux supports existants sur la précédente génération. Par ailleurs, lʼAP4000 tire parti de fonctions de sécurité avancées et dʼalgorithmes dʼapprentissage automatique pour faire face aux défis posés par les nouveaux équipements et nouvelles applications du sans fil. Enfin, ce point dʼaccès peut être couplé à la plateforme centralisée ExtremeCloud IQ, qui simplifie le déploiement et la supervision dʼune infrastructure Wi-Fi. La gamme de prix en Europe (malgré tout exprimée en dollars) commence à 1040 dollars.