Caneva Anderson Vignes catalogue photographies primitives 2007 d'une noble collection

PHOTOGRAPHIES DES COLLECTIONS ROYALES

PRÉFACE DE S.A.R. LE PRINCE SIXTE DE BOURBON DE PARME

PHOTOGRAPHIES DE COLLECTION BERRY ET DE SES ENFANTS LA DUCHESSE DE PARME & LE COMTE DE CHAMBORD LES PHOTOGRAPHIES PRIMITIVES DE LA DUCHESSE DE

AINSI QUE QUELQUES ÉPREUVES PROVENANT DU DUC DE

LUYNES

& VENTE AUX ENCHÈRES LE MERCREDI 30 MAI 2007, EN AVANT-DINER, 19H30 AU THÉATRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES (DROUOT MONTAIGNE) EXPOSITION

AU MARTEAU

: MAÎTRE OLIVIER CHOPPIN DE JANVRY

À LA TABLE D’EXPERT DERRIÈRE LE RIDEAU AU VESTIAIRE

: SERGE PLANTUREUX

: KARINE DE VILLANFRAY

: GUSTAVE & AUGUSTE

PRÉFACE DE S.A.R. LE PRINCE SIXTE DE BOURBON DE PARME

le roi, la reine de naples et le pape Pie IX galerie de portraits justifier pourquoi eux et pas d’autres

La duchesse de Berry et ses deux enfants, la duchesse de Parme et le Comte de Chambord. Grande mécène, elle encourageait toutes les créations artistiques et particulièrement les peintres, les musiciens et les hommes de lettres. Histoire de sa collection...

NOTE LIMINAIRE

sixte

"Je rejoins nos compagnons à l'hôtel de l'Europe, où nous nous faisons tous photographier, avec nos barbes incultes par un Français, Monsieur Legray, assez habile, mais fort cher” (3 décembre 1861

une famille exemplaire de collectionneurs de photographies sur les pas de la Duchesse de Berry, parcourir Rome et collectionner les photographies

XIXe siècle ...

Ce dernier surnommé l’”enfant du miracle” car né posthume après l'assassinat du comte d’Artois, son père et fils puiné de Charles X, devient roi des français du 2 au 9 août 1830. Homme nostalgique, très attaché aux valeurs de la royauté de droit divin, il est néanmoins

1.

Giacomo Caneva Cascade de l’Aniene Tivoli, Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 245x189 mm

2.

Giacomo Caneva Grotte de Neptune creusée par l’Aniene Tivoli, Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. Retouches sur l’image. 210x162 mm La grotte creusée par les eaux de l’Aniene (voir aussi le n°1)

L’ample signature au crayon rouge

3.

Giacomo Caneva (1813-1865) Ponte Salaro sur l’Aniene À l’approche de Rome, Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 199x274 mm, légende au crayon sur le montage : “Hors la Porta Salara”.

Objet de toutes les attentions des peintres et voyageurs de l’époque romantique, ce vénérable pont romain sur l’Aniene (voir aussi le n°45) avait été reconstruit par le Général Byzantin Narsès (478-573) l’an 39 du règne de Justinien, avant d’être définitivement détruit par les Français inquiets de la rumeur d’une attaque garibaldienne en 1867.

“Più nomi ha mutato questa porta, conserva però il più usitato: vi fu appresso il campo scelerato, così detto, perchè vi si seppellivano vive, le Vergini Vestali, qualora avessero profanata la loro verginità: tanto orrore avevano a ciò i Gentili, ancorchè siano stati dissoluti ed infami.” (Giuseppe Vasi 1761 Itinerario).

Balances des gendarmes de la Douane pontificale.

“Quelle est la meilleure manière d’aller de Paris à Rome ? nous demande-t-on de France. D’abord la poste ; mais il faut avoir une calèche construite à Vienne et fort légère. Prenez peu de bagages ; en traversant ces petits états soupçonneux, chaque caisse ou malle est une source de vexation à la douane ou à la police (Stendhal, Promenades dans Rome, 26 mars 1828).

4.

Giacomo Caneva (1813-1865) Maison des Gendarmes et Porta San Lorenzo (ou Tiburtina) Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 213x277 mm Épreuve plus grande que celle du musée Alinari, reproduite dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 115.

Le fantôme du boulager

5.

Giacomo Caneva (1813-1865) Forum de Nerva, les “colonacce” Forum ,Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 255x196 mm, légende erronnée au crayon : “Temple de Mars Vengeur” Épreuve plus haute que celle reproduite dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 63.

Le Forum de Nerva fut entrepris par Domitien afin d'occuper l'espace laissé vacant entre les précédents Forums : il fut parfois appelé pour cette raison Forum Transitorium. Cette place ne reçut pas le nom de son fondateur, Domitien, dont la mémoire avait été condamnée par le sénat (damnatio memoriae), mais celui de Nerva qui se chargea d'achever sa construction et de l'inaugurer en 97 ap. J.-C. (Reconstitution de Rome Antique par Paul Bigot, Univ. de Caen)

Arco dei Pantani

6.

A IDENTIFIER Colonnes du Temple de Mars Vengeur Forum d’Auguste, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. 243x180 mm Caneva a photographié le temple de Mars Vengeur deuis l’autre côté de l’arc des Pantani, vers 1852 (voir catalogue monographique Alinari, rep. 61)

Le comte Flachéron est l’un des premiers photographes à signer et dater presque systématiquement ses négatifs dès 1848. Sa signature à l’encre devient blanche sur le tirage inversé positif.

7.

Comte Frédéric Flachéron

(1813-1883)

Colonne Trajane Forum romain, 1850 Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé et daté en bas à gauche. 335x250 mm Le Comte Flachéron préférait le prénom Frédéric à ses prénoms de Baptême Jean François Charles André

8.

Giacomo Caneva (1813-1865) Colonne Trajane Rome, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 200x258mm, légende en français sous l’image : “Colonne Trajane, bas-relief du pied d’estalle” sic

9.

Comte Frédéric Flachéron (1813-1883) Les Dioscures Forum Romain, 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier, 328x263 mm, forte tonalité. Signé et daté en bas à gauche du négatif ; légende au crayon sur le montage : “La place du Forum, le Capitole”.

Ce nom de ce temple conserve le souvenir de Castor et Pollux tout en multipliant ses fondations. Les deux héros y auraient annoncé la fondation de la république romaine par la victoire du peuple en 509 av J C. sur le dernier des sept rois. D’après Tite-Live (2, 20, 12), lors de la bataille du lac Régille en 499 av. J.-C., le dictateur A. Postumius Albinius « n’oubliant aucune des ressources que pouvaient lui offrir les dieux et les hommes voua, dit-on, un temple à Castor ». Denys d’Halicanasse (Antiquités Romaines 6, 13) donne une vision plus « étrange » avec l’apparition de deux cavaliers mystérieux sur le champ de bataille, puis le soir même à Rome où, faisant boire leurs chevaux à la fontaine de Juturne, ils auraient annoncé la victoire des Romains avant de disparaître.

Le temple renfermait aussi le siège du bureau des poids et mesures et des comptoirs de banquiers qui attestent qu'il s'agissait aussi d'un centre d’affaires.

10.

Non identifié (James Anderson ?)

Temple de Saturne Forum, circa 1854

Grande épreuve sur papier albuminé, négatif papier. 308x402 mm Ce temple, dédié à Saturne qui passait pour avoir enseigné aux Romains l’art de cultiver la terre, fut construit à l’emplacement d’un très ancien autel, attaché par la légende au culte du dieu fondateur de la ville mythique de Saturnia (cf. Virgile, En. 8, 358). Le culte de Saturne s’est maintenu assez vivace jusqu’à la fin de l’Empire.

Le Trésor public, l’Ærarium installé dans le Temple de Saturne, était sous la responsabilité des questeurs. À côté de ce pouvoir budgétaire de l’état, ce temple renfermait aussi les tables des lois, ainsi que les enseignes militaires. Les questeurs y prêtaient serment devant ces trois symboles.

11.

Giacomo Caneva (1813-1865) Le Capitole, le Palais Senatorial Rome, Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 272x212 mm L’épreuve du Musée Alinari esr reproduite dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 71. À gauche de la médiévale Tour de la milice, on aperçoit le couvent de Santa Maria in Aracoeli qui a été détruit pour laisser la place au monument à Victor-Emmanuel Sous l’escalier latéral de l’Ara Coeli se trouvait l’emplacement du temple de Junon Moneta, la déesse «qui avertit, conseille». Cette signification vient sans doute du verbe monere.

Ce temple fut construit selon la légende par le dictateur L. Camille en 343 av. J.-C. sur la citadelle (arx) du Capitole. Camille voua le temple en 345 av. J.-C. et le dédia à Junon Moneta l’année suivante après avoir célébré un triomphe sur les Aurunques grâce à ses conseils reçus en rêve.

Le temple contenait les bureaux de la monnaie, désignés tout d’abord sous le nom de ad Monetam. C’est de là que viennent les termes universels de monétaire, monnaie, money ... (Reconstitution de Rome Antique).

12.

Comte Frédéric Flachéron

(1813-1883)

Escalier du Capitole, et l’Ara Cœli Circa 1850 Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé et daté en bas à gauche. 335x250 mm Capitole/roche tarpéïenne (Paul Bigot reconstitution) montée, descente de la colline

13.

Comte Frédéric Flachéron Campo Vaccino Tivoli, 1853 ou 1854

Tirage sur papier salé, négatif papier, signe et daté en bas à gauche. 249x334 mm Il faudra attendre les premières fouilles archéologiques au XVIII et XIX e siècle pour que le “campo vaccino” ou champ des vaches dévoile sa fonction antique de centre politique et commercial de Rome.

On rencontre parfois cette photographie tirée inversée, comme celle reproduite page 86 du café Greco. Le négatif papier permettait toutes les facéties.

14.

Comte Frédéric Flachéron Temple de Saturne sur le Forum Rome, 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé et daté en bas à gauche 252x337 mm

15.

Giacomo Caneva (1813-1865) Temple d’Antonin et Faustine Circa 1850/2

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 199x258 mm On remarque au second plan (devant le capitole) l’ancien observatoire installé sur la colonne de Nicolas V. Reproduit dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 45.

16.

Giacomo Caneva (1813-1865) Temple d’Antonin et Faustine, devenu Saint Laurent in Miranda Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 184x250 mm Histoire de la restauration

17.

Comte Frédéric Flachéron Sainte Marie l’Égyptienne [parfois appelé Temple de la Fortune Virile] 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé et daté en bas à gauche. 250x334 mm Ce temple rectangulaire, appelé improprement temple de la Fortune Virile, fut consacré au dieu Portunus, protecteur des mariniers et des marchands portuaires. Il se situait entre les Forums et le Tibre, dans le quartier commerçant de la ville, le forum Boarium.

Construit au IVe ou IIIe siècle av. J.-C., restauré à plusieurs reprises au IIe - Ier siècle av. J.-C., le temple que l’on peut voir admirablement conservé aujourd’hui date probablement de 75 a.v. J.-C. Le sanctuaire fut transformé en 872 en église : celle-ci fut dédiée au XVe siècle à Sainte Marie l’Egyptienne (Santa Maria Egiziaca). Une église lui était dédiée à Paris, près des halles, l’argot populaire à transfomé l’Égyptienne en la Jussienne.

Des feuilles de papier sèchent en blanchissant sur l’herbe riche en chlorophyle

18.

Giacomo Caneva (1813-1865) Arc des Orfèvres sur le Marché aux Bestiaux Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Signé au verso. 265x212 mm, légende au crayon en français “Le forum Boarium, le marché aux boeufs, situé à proximité du Tibre, entre le Capitole au nord, le Palatin au sudest et l’Aventin au sud, avait une intense activité commerciale. C’était ici que se situait le premier port de Rome (Portus Tiberinus). Il semblerait que le forum Boarium fût aussi une zone cosmopolite, primitivement occupée par des peuples grecs ou asiatiques. Il fut aussi le lieu des premiers combats de gladiateurs en 264 av. J.-C. et l’on sait que les cortèges triomphaux le traversaient. Le rôle économique du forum Boarium, relié à la rive droite du Tibre par deux ponts, le pont Sublicius et le pont Aemilius, s’explique par la proximité du fleuve qui facilitait l’accès des marchandises. En guise de symbole, une statue en bronze représentant un boeuf se trouvait probablement au centre de la place” Reconstitution de Rome Antique par Paul Bigot, Univ de caen.

19.

NON IDENTIFIER Arc de Constantin 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.

Signé et daté en bas à gauche. 256x336 mm

20.

Comte Frédéric Flachéron Arc de Constantin 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé et daté en bas à gauche. 254x334 mm

21. Comte Frédéric Flachéron Arc de Titus 1850 Tirage sur un épais papier jaunâtre salé, négatif papier, 256x336 mm. Signé et daté en bas à droite 1850.

On remarque une énigmatique date de 1847 dans le négatif, sur le montant d’une arcade.

22.

Constant ou Anderson Intérieur de l’Arc de Titus circa 1853

Deux tirages sur papier salé, négatif papier. 244x183 mm À gauche, Sur ce bas relief Titus est représenté se tenant dans un quadrige et passant sous un Arc de Triomphe coiffé de lauriers., à droite la scène figurée représente le pillage du second Temple de Jérusalem par des soldats romains à la suite de la révolte des juifs au Ier siècle apr. J.-C.

23.

Non identifié Colysée Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier.. 151x243 mm Comparer avec Flachéron (négatif vendu Christie’s South Kensington, 16 nov 2004, lot 127).

“L’Empereur Flavien Vespasien fit débuter les travaux en 70 ap. J.-C. Ses fils Titus et Domitien contribuèrent aussi à sa construction ; l’inauguration eut lieu en 80 ap. J.-C. sous le règne de Titus.

Cet amphithéâtre fut construit à l’emplacement même de l’étang de la Domus Aurea de Néron. Au Moyen-Âge, il prit son nom définitif de Colisée – Colosseo, qui lui vient de la statue colossale de Néron, déplacée et rapprochée de l’amphithéâtre par Hadrien afin de libérer l’espace pour la construction du Temple de Vénus et Rome.

Les gradins étaient divisés en trois niveaux, les places distribuées selon le rang social : les personnes du rang le plus élevé en bas, les plus humbles, les femmes et les enfants en haut. De nombreuses portes et escaliers permettaient à 50 ou 60 000 spectateurs de prendre place. Un énorme velum pouvait être installé pour protéger du soleil l’ensemble de l’arène et des gradins. Sa mise en place demandait 4 à 5 jours à une centaine d’hommes, des marins de la flotte de Misène, logés dans les Castra Misenatium.

Proche de l’amphithéâtre, c’est un véritable quartier spécialisé qui s’érigeait au centre de la ville, avec ses quatres écoles de gladiateurs, attestés sous Domitien (Ludus Magnus, Dacius, Martutinus et Gallicus), la caserne des marins de la flotte de Misène chargés de hisser le uelum, la ménagerie, la morgue.

Parmi les spectacles les plus somptueux, on relève celui de l’inauguration sous Titus, en 80 ap. J.-C., avec des combats de gladiateurs et d’innombrables animaux : éléphants, tigres, lions, léopards, hippopotames, etc. A cette occasion 5 000 fauves au moins furent tués ! Les derniers spectacles eurent lieu en 523 sous Théodoric. Plusieurs incendies dévastèrent les parties en bois de l’amphithéâtre - arène, gradins, installations scéniques - mais les dégâts les plus importants ont été provoqués par les tremblements de terre de 1231 et de 1349 qui firent tomber une grande partie de l’enceinte de sorte que le Colisée après avoir servi de refuge fortifiée pendant le moyen-êge devint une simple carrière de travertin. (d’après Reconstitution de Rome Antique, univ. de Caen).

24.

James Anderson ?

Colysée Circa 1850

Grande épreuve sur papier salé, négatif papier.. Sur le carton, le cachet à sec de la Libreria Tedesca di Gius.

Spithöver à Rome, 275x370 mm Jardins potagers transformés en parc paysager en 1854.

25.

Eugène Constant Temple d’Hercule Olivarius Circa 1848

Tirage sur papier salé, négatif papier. Cachet à sec sur l’épreuve en bas à gauche et sur le carton en bas à droite. 160x216 mm “Nel 1847, per la prima volta Caneva riprese in calotipia, ovviamente senza figure, questa piazza Bocca della verita, veduta che venne ripetuta circa due anni dopo. Suo collega della Scuola Romana di Fotografia, Constant ne fece due quasi nello stesso periodo” [ En 1847, Caneva reprend au calotype cette place, vide de toute présence humaine ; il réitère la prise de vue deux ans plus trad. Son collègue. Constant de l’École Romaine de Photographie réalise deux négatifs à la même période] Catalogue Caneva, page 66.

“Le temple d'Hercule Victor dit Olivarius, parfois appelé temple de Vesta en raison de sa forme circulaire qui rappelle le temple de Vesta du Forum Romain, fut construit à la fin du IIe siècle av. J.-C. Il est aujourd'hui admirablement conservé.

Si on ne connaît pas avec certitude le nom du constructeur de ce temple, la base d’une statue de culte et une inscription qui ont été retrouvées, nous laissent penser qu’il s’agit d’un négociant romain du nom de Marcus Octavius Herrenus, et identifient de façon certaine le temple comme étant celui d’Hercule, situé au sud du temple de Portunus (voir n°).

En élevant ce temple, sans doute Herrenius voulait-il, après s’être enrichi, remercier le dieu protecteur de la corporation des marchands d’olives, les olearii.

Au Moyen-Age la cella fut transformée en l’église de Santa Maria del Sole.

Lo sbocco della Cloaca Massima e quasi sotto la Piazza Bocca de la Verita.

26.

Comte Frédéric Flachéron Antique port romain de Rome 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé et daté en bas à droite. 241x332 mm

27b. On joint une vue signée de Flachéron, épreuve qu’une tâche d’acide mal essuyée à l’époque a fini par altérer irrémédiablement dans la partie gauche du ciel.

27.

James Anderson ?

Chateau Saint-Ange Circa 1854

Tirage sur papier salé, négatif papier. Sur le carton, le cachet à sec de la Libreria tedesca di Gius Spithöver à Rome. 227x368 mm On joint la même vue prise depuis le port de Ripetta par Flachéron 27b.

28.

James Anderson (Tommaso Cuccioni ?)

Castel san Angelo, avec un âne Circa 1854

Grande épreuve sur papier salé albuminé, négatif verre? N°13 à l’encre inscrit en bas à gauche de l’épreuve.

286x367 mm.

Panizza

Quid ?

29.

James Anderson?

Manège, Piazza del Popolo Circa 1854

Tirage sur papier salé, négatif papier.. Sur le carton, le cachet à sec de la Libreria tedesca di Gius Spithöver à Rome. 285x365 mm

Entrée principale dans Rome

30.

Giacomo Caneva Les chevaux de poste, Piazza del Popolo Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 164x215 mm à comparer avec Caffé Greco page 102 par Flachéron et variante de Caneva reproduite dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 83. La ligne de chevaux

31.

Non identifié Piazza del Popolo, côté Pincio Circa 1850

Papier salé, négatif papier. 203x305 mm

32.

Giacomo Caneva Les trois accès à la ville moderne (Piazza del popolo) Rome, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier, 191x263 mm, grande signature de l’artiste au recto.

33.

Eugène Constant ?

Fontaine des Dioscures et Obélisque du Mausolée d’Auguste Quirinal, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. 206x267 mm

f

34.

Eugène Constant Fontaine du Bernin Place Navone, circa 1855

Tirage sur papier salé, négatif papier. 176x248 mm L’épreuve de l’album de l’Archivio Fotografico Communale est publiée dans : Caffé Greco, page 111 et l’on observe un numéro “42” inscrit dans le négatif, ce qui indique un second emploi, peut-être par un nouvel éditeur.

35.

Giacomo Caneva Façade de Saint Pierre Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. Retouches sur l’image. 191x260 mm L’horloge; Quand aux 4 lampadaires encadrant l’obélisque , ils n’apparaissent sur les photographies qu’après leur premiere illumination pour le soir du Jeudi saint (8 avril) 1852.

Les collectionneurs fiixent leur attention sur cette horloge qui laissa la place en 1851 à un modèle plus perfectionné

36.

Giacomo Caneva La Colonne de la conversion d’Henri IV devant Sta Maria Maggiore Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 248x188 mm Caneva photographie deux ans plus tard le même lieu, voir le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 75.

Cette croix, dite de l’abjuration, est l’interprétation romaine de l’adage populaire français, plus léger : “Paris vaut bien une messe”. Clément VIII accepta d’absoudre Henri IV le 18 septembre 1595, soit dix ans après l’excommunion lancé par son sévère prédécesseur Sixte V.

37.

Giacomo Caneva Cloître de Saint Jean de Latran Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 204x270 mm Cette composition sera reprise par toutes les générations d’artistes, de photographes et de touristes, sans jamais être égalée.

Personnage de l’assistant : Simelli ? Tuminello ?

signature

38.

Stefano Lecchi (1805-?)

Cloître de Saint Jean de Latran 1849

Tirage sur papier salé, négatif papier. 153x219 mm, Signé et daté au verso, retouches sur l’épreuve au crayon.

39.

Giacomo Caneva Cyprès. Intérieur d’un cloître (St Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. Retouches au crayon sur l’épreuve. 260x195 mm

40.

Giacomo Caneva Jardin d’une villa à Rome Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 209x265 mm

41.

Giacomo Caneva Ruines du gigantesque Temple du Soleil Villa Colonna, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 165x246 mm Épreuve plus grande que celle du Musée Alinari, reproduite dans le catalogue de l’exposition Giacomo Caneva (Roma, 1989), page 65 (162x224 mm).

“A l'ouest des Thermes de Constantin, s'élevait un grand temple majestueux, construit par Caracalla et dédié au dieu égyptien Sérapis (il a parfois été confondu avec le temple du Soleil construit par Aurélien).

Sa construction se situe au début du IIIe siècle ap. J.-C. Une notice de Pirro Ligorio rédigée à la Renaissance, à une époque où les ruines étaient plus visibles qu’aujourd’hui, nous donne une idée de l’ensemble. Dans les jardins Colonna, on peut encore voir les très hauts murs de brique qui soutenaient l’escalier. Dans ce même jardin sont conservés deux très gros blocs de marbre provenant du temple. Sur le premier est sculpté un chapiteau de pilastre : c’est sûrement le plus grand élément architectonique qu’on puisse trouver à Rome (volume supérieur à 34 m3 et poids dépassant 100 tonnes). (cf reconstitution de Roma Antique par Paul Bigot, Univ de Caen).

42.

Giacomo Caneva Façade vers le Jardin de la Villa Médicis Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 190x256 mm “Depuis 1803, la Villa Medicis accueillait les lauréats du Prix de Rome (qui résidaient dans le batiment de gauche). Depuis 1826 les séjours étaient financés par les loyers des commerçants de la Galerie Vivienne” (Edmond Lebel, Le Concours de Rome, page 15).

43.

Giacomo Caneva Palmes de la villa Massimi Rome, circa 1850

Tirage sur papier salĂŠ, nĂŠgatif papier. SignĂŠ au verso. 272x205 mm

cachet à sec

44.

Della Rovere Casino de la Villa Doria Pamphili Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Cachet à sec “V. D. ROVERE” en bas à droite de l’épreuve. 160x246 mm

45.

Giacomo Caneva Les pins de la Villa Doria Pamphili Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 210x277 mm

Signature

46.

Giacomo Caneva Les Pins de la Forêt de Nettuno Environs de Rome, circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 263x210 mm Les arbres centenaires de la forêt de Neptune étaient réservés à l’usage de la marine pontificale depuis un célèbre édit d’Alexandre VII du 29 janvier 1859 “inibendo a tutti il taglio degli olmi, o di altri alberi d'alto fusto, atti a fornire legnami da costruzione per i vascelli, e per i legni da guerra, o mercantili. Ciò specialmente comandò per le selve di Nettuno Terracina e Conca, e più ancora per gli alberi secolari che in quei luoghi esistevano. Fu comminata l'ammenda di scudi cinquanta per ciascun albero tagliato, della quale una metà sarebbe stata a beneficio della Camera Apostolica e l'altra metà, da dividersi fra l'esecutore e l'accusatore. L'editto doveva esse affisso non solo a Campo di Fiore, e nei luoghi soliti, ma anche alle colonne della Basilica di San Pietro” (Cesare De Cupis) Variante de celle reproduite dans le catalogue de la vente Tajan ... 2001

47.

Giacomo Caneva Thermes de Caracalla Circa 1850

Tirage sur papier salé, négatif papier. Signé au verso. 268x215 mm C’est Aurelius Antoninus, surnommé Caracalla, qui entreprit la construction des Thermae Antoninianae ou Thermes de Caracalla à partir de 212 ap. J.-C. Environ 1 600 personnes pouvaient profiter en même temps des thermes. Un séjour gratuit dans ce lieu de plaisir d’un grand raffinement était offert en récompense aux soldats des armées victorieuses.

En général, le Romain commençait par une sudation dans le laconicum (étuve), il passait ensuite au caldarium (bains chauds) dans une grande salle circulaire de 34 m de diamètre, surmontée d’une coupole, puis il gagnait le tepidarium (bains tièdes) dans une salle plus petite. De là il rejoignait la salle la plus vaste, 58 m sur 24 m, le frigidarium (salle froide) : la piscine y était sans doute à l’air libre.

Entre les citernes et l’édifice thermal proprement dit, un stade avec quelques rangées de gradins. Dans le côté sud-ouest étaient placées deux bibliothèques. Des fouilles à différentes époques ont mis au jour de nombreuses Œuvres païennes dont le fameux groupe du Taureau Farnèse, la statue colossale d’Hercule, une Vénus, une Bacchante.

48.

Pompeo Bondini Pont de l’aqueduc fournissant les Thermes de Caracalla Via Appia, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 310x220 mm, légende au crayon sous l’image : “Arc de Drusus”.

Les Romains ayant gardé en mémoire la présence d’un ancien arc de triomphe consacré à Drusus, vainqueur des Germains, situé près de la Via Appia, continuèrent à désigné sous le nom d’Arc de Drusus, le pont construit au début de la même Via Appia pour soutenir le passage des eaux thermales.

Bondini s’est placé sous la porte de Saint-Sébastien pour réaliser sa première composition, où il s’adjoint la force publique comme échelle de grandeur architectonique.

49.

Pompeo Bondini Porta Maggiore : Porta Praenestina (à gauche) & Porta Labicana (à droite) Esquilin, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. 220x300 mm Cette double porte dans la mureille d’Aurélien soutenait deux aqueducs : l’Anio Novus en haut et l’Aqua Claudia en dessous. On aperçoit au premier plan l’arrière du tombeau du boulanger Marc Virgile Eurysace.

Date des travaux de Grégoire ?

50.

Pompeo Bondini Tombeau du Boulanger Eurysace Esquilin, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 305x220 mm On peut déchiffrer sur la photographie la célèbre inscription deux fois millénaire : “Est hoc monimentum Marcei Vergilei Eurysacis pistoris, redemptoris, apparet" [Voici le tombeau de Marc Virgile Eurysace, boulanger auxiliaire municipal].

51.

Pompeo Bondini Pyramide du préteur Caius Cestius 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or.. 217x300 mm “La Pyramide de Caius Cestius se trouve incluse dans le mur d'enceinte d'Aurélien près de la Porta Ostiensis, actuelle Porte San Paolo, au sud de l'Aventin. Elle fut construite vers 12 av. J.-C. comme monument funéraire à la mémoire du préteur Caius Cestius (également sénateur mais qui mourut avant de parvenir au consulat). Sur le côté ouest et sur le côté est, une inscription précise le destinataire de la pyramide : C(aius) . CESTIVS . L(uci) . F(ilius) . POB(lilia tribus) . EPVLO . PR(aetor) . TR(ibunus) . VII . VIR . EPVLONUM [Caius Cestius Epulo, fils de Lucius, de la tribu Poblilia, préteur, tribun de la plèbe, septemvir préposé aux banquets sacrés]”. Reconstitution de Rome Antique par Paul Bigot, Univ de Caen.

52.

Pompeo Bondini Tombe à décor grotesque Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 304x216 mm

53.

Pompeo Bondini Tombe de Cecilia Metella Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 296x215 mm Taj Mahal

54.

Pompeo Bondini Capo di Bove, repaire de bandits dans le tombeau de Cécilia Metella Via Appia antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 225x300 mm. “... nel 1589, sotto Sisto V, il Senato romano decise la demolizione del castello, forse perché ritenuto covo di banditi e soltanto grazie all'intervento del senatore Paolo Lancellotti lo scempio venne scongiurato” (Roma Segreta)

55.

Pompeo Bondini Perspective dégagée Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 215x306 mm La meglio conservata delle grandi vie romane fu aperta dal censore del 312, Appio Claudio Cieco. Per la prima volta una grande strada prese il nome non già dalla sua funzione (la Salaria come via del sale) o dal luogo ove era diretta (la via Ostiense) ma dalla persona che l'aveva costruita. La via, denominata regina viarum, ossia la regina delle strade, all'inizio terminava a Capua e solo più tardi fu prolungata a Benevento nel 268 a.C. e infine (prima del 191 a.C.) a Brindisi, divenendo così il principale sbocco di Roma per i suoi traffici con l'Oriente” (Roma Segreta)

56.

Pompeo Bondini Perspective Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine.

Virage à l’or. 305x220 mm.

57.

Pompeo Bondini Via Appia, voie carrossable et lieu de promenade 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 220x300 mm.

58.

Pompeo Bondini Tombeaux des trois ?

Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 302x214 mm

59.

Pompeo Bondini Niche ruinée Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 305x215 mm

60.

Pompeo Bondini Via Appia, monument funéraire 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 211x309 mm.

61.

Pompeo Bondini Tombeau Via Appia Antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 305x220 mm.

Les assistants de Bondini dirigeait la lumière reflettée par de grands miroirs pour éclairer les parties des

62.

Pompeo Bondini Maison de métayers ??

Via Appia antica, 1853

Tirage sur papier salé, négatif verre à l’albumine. Virage à l’or. 225x300 mm.

63.

Adolphe Eugène Disderi (1819-1889) Paysan calabrais Circa 1855

Tirage sur papier salé, négatif papier. 210x168 mm. Cachet à sec sur le carton en bas à droite.

On joint du même : Pifferari des Abruze. Tirage sur papier salé, négatif papier. ovale 153x120 mm. Signé en bas à gauche. A rapprocher d’un tirage de l’université de Columbia Reproduit en troisième de couverture.

64.

Eugène Le Dien (1817-1865) Campagne entre Rome et Naples Été 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 230x328 mm. Le mot “campagne” en français vient de “campanie”. Cf planche 40 de l’album de la BnF

65.

Eugène Le Dien (1817-1865) Quatre vues Pompéi, été 1852

Quatre épreuves sur papier salé, nég. papier ciré sec. 246x325 mm.

66.

Eugène Le Dien (1817-1865) Amalfi Été 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 240x330 mm. Cf planche 29 de l’album de la BnF

67.

Eugène Le Dien (1817-1865) Marché romain Pouzzoles, été 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 241x315 mm. Légende érronnée au crayon : “Cumes”. Cf planche 7 de l’album de la BnF. Souvent et lontemps denommé Temple de Sérapis.

68.

Eugène Le Dien (1817-1865) Temples de Cérès et de Neptune Paestum, été 1852

Trois tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 238x324 , 240x324 , 230x325 mm. Cf planche 36, 37, 38 de l’album de la BnF

Fin des photographies d’Italie

"Je rejoins nos compagnons à l'hôtel de l'Europe, où nous nous faisons tous photographier, avec nos barbes incultes par un Français, Monsieur Legray, assez habile, mais fort cher” (3 décembre 1861

69.

Felix Teynard (1817-1892) El Nacerah Dattiers et rives du Nil, 1851-1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré. 249x303 mm. Impression photographique de H. de Fonteny à Paris. Publié par Goupil et Cie. Image n°12 d’Egypte et Nubie, sites et monuments les plus intéréssants pour l’étude de l’art et de l’histoire. paris 1853-1854, réunis dans un volume en 1858.

Parti en Egypte sur les traces de Champollion, il rapporta essentiellement des études photographiques de paysages et de monuments qui permettent une vue archéologique des sites le plus souvent protégés par le sable depuis l’Antiquité et antérieure aux travaux de reconstruction et d’embellissement.

70.

Felix Teynard (1817-1892) Thèbes Temple de Louqsor, 1851-1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré. 249x303 mm. Impression photographique de H. de Fonteny à Paris. Publié par Goupil et Cie. Image n°30 d’Egypte et Nubie, sites et monuments les plus intéréssants pour l’étude de l’art et de l’histoire. paris 1853-1854, réunis dans un volume en 1858.

Sur cette image, l’entrée monumentale du temple de Louqsor n’est pas encore dégagée. Il faudra attendre les fouilles de Gaston maspéro en 1883 pour mesurer l’étendue de ce site gigantesque. En revanche, il n’y a déjà plus qu’un obélisque, le second ayant été offert à la France en 1833 et se trouve depuis 1836 sur la place de la Concorde à Paris.

71.

Felix Teynard (1817-1892) Grande colonnade Temple de Louqsor, 1851-1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré. 251x304 mm. Impression photographique de H. de Fonteny à Paris. Publié par Goupil et Cie. Image n°31 d’Egypte et Nubie, sites et monuments les plus intéréssants pour l’étude de l’art et de l’histoire. paris 1853-1854, réunis dans un volume en 1858.

72.

Felix Teynard (1817-1892) Colosses de Memnon Thèbes ouest, 1851-1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré. 242x310 mm. Impression photographique de H. de Fonteny à Paris. Publié par Goupil et Cie. Image n°40 d’Egypte et Nubie, sites et monuments les plus intéréssants pour l’étude de l’art et de l’histoire. paris 1853-1854, réunis dans un volume en 1858.

Anciens gardiens du grand temple funéraire d’Aménophis III. Ils surplombent la plaine verdoyante de la vallée du Nil. Juste derrière eux, le désert que les crues fertilisantes n’atteignent pas.

73.

Felix Teynard (1817-1892) Pierres tombales d’un cimetière arabe Assouan, 1851-1852

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré. 242x310 mm. Impression photographique de H. de Fonteny à Paris. Publié par Goupil et Cie. Image n°40 d’Egypte et Nubie, sites et monuments les plus intéréssants pour l’étude de l’art et de l’histoire. Paris 1853-1854, réunis dans un volume en 1858.

Teynard fait ici figure de précurseur à une époque où l’on privilégie l’archivage documentaire d’un monde en révolutions plutôt que le hasard des accumulations poétiques.

Jusqu’à son identification récente, les collectionneurs du siècle passé désignaient ce photographe primitif par sa signature: “Em. Pec.”

74.

Pierre Émile Pécarrère (1816-mort après 1863)

(actif 1840-1852)

Alcazar Séville, circa 1851 Tirage sur papier salé, négatif papier. 295x230 mm. Signature apposée sur le négatif en bas à gauche. Signé sur le carton en bas à droite.

Reproduite dans le catalogue : “Livres, autographes et manuscrits. Photographies des XIXe et XXe siècle.

Souvenirs de Monsieur Félix Faure”, Beaussant et Lefèvre,Paris 2003.

75.

Pierre Émile Pécarrère (1816-mort après 1863)

(actif 1840-1852)

Patio de l’Alcazar Séville, circa 1851 Tirage sur papier salé, négatif papier. 278x230 mm. Signature au crayon sur le carton en bas à droite et sur le négatif “Em. Pec., Séville”.

Écrivain parfois considéré comme le proto-photographe espagnol

76.

Pascual Perez Rodriguez (1804-1868) Panorama Valence, circa 1851

Tirage sur papier salé en quatre feuilles jointes, négatif papier. 172x858 mm.Signé et daté à l’encre sur la photographie, en bas à droite.

77.

Pascual Perez Rodriguez (1804-1868) Cathedrale et vues de la Ville Valence, circa 1851

Neuf tirages sur papier salé, négatif papier. 220x150 mm.

78.

A IDENTIFIER Panorama de la ville Barcelone, 1850-1852

Trois tirages sur papier salé, négatif papier. 161 et146x200 mm. Signature apposée sur le négatif en bas à gauche. Signé au crayon sur le carton en bas à droite. On joint deux autres photographies bord de mer et place de Barcelone.

79.

A IDENTIFIER Monserrat Barcelone, circa 1850-1852

Tirage sur papier salĂŠ, nĂŠgatif papier. 220x166 mm, De

80.

Viccomte Joseph Vigier (1821-1894) Lac de Gaube, bergerie et stèle datée de 1832 Été 1853

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 270x370 mm. Monogramme couronné poussé à sec, en bas à droite. Reproduite dans l’Album des Pyrénées édité à son retour.

81.

Viccomte Joseph Vigier (1821-1894) Lac et cascade d’Oo Été 1853

Tirage sur papier salé, négatif papier ciré sec. 278 x360 mm. Monogramme couronné poussé à sec, en bas à droite.

82.

Eugène Constant Palais de la Ca’d’oro Venise, circa 1852

Tirage sur papier salé, négatif papier.160x211 mm. Cachet à sec en bas à droite et sur le carton. e comte de Chambord avait sa résidence d’hiver au palazzo Cavalli.

Le Palais des Doges tel que nous le connaissons de nos jours fut bâti en 1340. Il abrita les doges de Venise jusqu'en 1789. Ce palais fut pendant de nombreux siècles le siège de l'administration vénitienne. Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire y étaient centralisés entre les mains du doge.

Jusqu’au XVIème siècle, le palais abritait les prisons de Venise situées sous les toits. Elles sont appelées les plombs (i piombi) car la couverture est faite de plaques de plomb. En été, leur visite est d’ailleurs interdite à certaines heures de la journée car les visiteurs ne pourraient supporter la température qui y règne (plus de 50°C). C’est dans cette prison que fut détenu Giacomo Casanova qui fût le seul à s'en évader.

Puis une autre prison de 19 cellules fut construite à côté du palais (la prison des puits) appelée comme cela car elle était non plus sous les toits, mais au rez de chaussée et en sous-sol. Les conditions de détention n’y étaient pas meilleures car, si les prisonniers ne souffraient plus de la chaleur intense, ils étaient constamment dans l’humidité et le froid, voire même dans l’eau lors des crues, avec tout ce que de telles conditions entraîne en terme d’hygiène.

Cette nouvelle prison et le palais ne sont séparés que par le Rio della Paglia, le seul lien entre ces deux bâtiments étant le Pont des Soupirs, un petit pont de pierres entièrement fermé que les prisonniers traversaient après leur jugement pour gagner leurs geôles.

Les prisons des plombs faisaient partie d’une aire cachée du Palais dont personne ne connaissait l’existence. Toute une administration secrète y réglait les affaires politiques et judiciaires de la République. De nombreux hauts fonctionnaires y travaillaient et leurs activités se déroulaient souvent la nuit. On considère d’ailleurs que c’est là que le pouvoir s’exerçait réellement, qu’il s’agisse d’affaires d’espionnage, de fiscalité, de législation, de commerce ou de bonnes m?urs, tout était du ressort de ces fonctionnaires et de leur police secrète. Afin que les ambassadeurs et hauts dignitaires ne soupçonnent pas l’existence de cette administration cachée, elle avait installé ses bureaux dans des demi-étages du palais. De l’extérieur, on ne distinguait que de grandes fenêtres fermées semblables à celles des grandes salles du palais, mais en fait un plancher avait été installé à mi-hauteur de ces fenêtres; abritant ainsi de nombreux bureaux, salles de conseils, salle de torture, cachots en toute confidentialité.

83.

Antonio Perini (1830-1879) Palais des Doges Venise, circa 1860

Trois tirages sur papier salé albuminé, négatif papier. 170 et 190x210 mm. Cachet à sec sur deux d’entre eux. Le troisième est un probable essai d’aggrandissement de l’artiste. 295x360 mm

84.

Antonio Perini (1830-1879) Venise, circa 1860

86.

A IDENTIFIER Intérieur du dôme Orvieto

Tirage sur papier salé, 125x254 mm, De

87.

Paolo Lombardi (1827-1887) Vue topographique Sienne, circa 1860

Cinq tirages sur papier albuminé, négatif verre. 260x200 mm. Cachet à sec “P. Lombardi. Fotografo.

Siena” sur deux tirages.

Duc de Luynes( ) ĂŠminent archĂŠologue et commanditaire

88.

Louis Vignes (1831-1896) Italie ? circa 1859

Tirage sur papier salĂŠ, nĂŠgatif papier. 195x256 mm,

89.

Louis Vignes (1831-1896) Maroc ? circa 1860

Tirage sur papier salĂŠ, nĂŠgatif papier. 195x256 mm,

100. Louis Vignes (1831-1896) Pins près de Beyrouth 1864 Tirage sur papier salé, négatif papier. 195x256 mm,

12.

Liban F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Oronte F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Palmyre F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Petra F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

Petra F T

Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

F T Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

F T Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De

12.

F T Tirage sur papier salĂŠ, 125x254 mm, De