2020

LE JOURNAL DU CANNABIS DEPUIS 1985

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Lorsque vous fumez, l’activation de différents récepteurs se fait en harmonie avec des effets opposés. Le CBD limite les effets désagréables du THC et permet de décompresser tout en contribuant à la sensation générale de bien-être.

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trôle total sur leur stock et leur production, de la graine jusqu’au résultat final. La production se fait selon des méthodes naturelles ancestrales à l’eau de source des montagnes suisses. Pour répondre aux attentes des clients, chaque stade de production fait l’objet de contrôles rigoureux.

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REPORTAGE

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L’IMPORTANCE DES GRAINES ET DE LA REPRODUCTION DES SEMENCES

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BANQUE DE SEMENCES

TricomaTeam (tricomateam@gmail.com)

White Widow

Résine sur résine

C’est une variété à dominante Indica, très facile à cultiver et qui donne en peu de temps des récoltes incroyables de fleurs énormes et denses. La grande quantité de résine qui couvre les têtes, ainsi que ses grandes propriétés médicinales ont fait que cette variété devienne l’une des souches de cannabis les plus appréciées à travers le monde.

Dans les années 90, la White Widow est devenue célèbre pour sa grande quantité de résine, visible à l’œil nu sur les têtes. En sus d’être une plante très facile et très rapide à cultiver, elle a de nombreuses propriétés médicinales, et est idéale pour lutter contre l’anxiété, l’insomnie et le stress.

La banque de semences Dinafem offre une version féminisée d’un clone d’élite de 1997 de cette variété mythique, qui conserve toute la puissance et tout le goût de la variété originale. Avec un pourcentage Indica/Sativa de 65/35, la White Widow de Dinafem est une plante de taille moyenne qui peut dépasser 2,5 mètres à l’extérieur, très robuste, compacte et avec un feuillage abondant.

banque de semences Dinafem, dans des conditions et des contextes divers, et nous avons à chaque fois obtenu d’excellents résultats. Le pourcentage de germination a toujours été de 100%.

petites doses, que nous augmenterons sans exagération, vu que la White Widow ne nécessite pas de grandes quantités de nutriments.

Environ un mois après la germination, les plantes atteignent des dimensions considérables, La tige et les branches sont larges et les pousses innombrables.

Les premiers pistils apparaissent et c’est le moment de faire quelques boutures et de les placer dans l’espace de floraison, sous 12 heures de lumière et 12 heures d’obscurité.

et elles se forment sur toute la plante.

Deux semaines avant la récolte, nous faisons un rinçage des racines pour éviter les restes d’engrais dans le produit final, puis nous attendons que les trichomes soient tout à fait mûrs pour les récolter. A la fin de la floraison, nous avons une plante très compacte, avec de nombreuses têtes et qui répand un parfum très frais.

La récolte et la dégustation Les feuilles petites et peu nombreuses de cette variété facilitent beaucoup le travail de coupe. La proportion de feuilles par tête est assez faible, la manucure prend donc très peu de temps. La récolte est assez rapide et très abondante.

Nous avons placé les graines dans des chiffons humides et elles ont toutes germé après 24 à 48 heures. Nous les avons ensuite mises dans des pots d’un peu moins d’un litre, avec un substrat au contenu en nutriments léger. Nous les avons laissé pousser dans ces petits pots

La floraison

Tête centrale.

Vue d’ensemble.

pendant environ 10 à 12 jours.

Lors des premiers arrosages, nous avons ajouté de l’enracineur à l’eau.

Après environ deux semaines, nous les avons transplantées dans des pots plus grands. Nous utilisons en général des pots de 18 litres avec une terre riche en nutriments. Après chaque transplantation, nous ajoutons à nouveau de l’enracineur à l’eau d’arrosage, pour que puisse se former une bonne motte de racines qui soient capables de nourrir de grandes plantes.

potentiel. Les plantes ne sont pas trop hautes, mais elles sont larges, fortes et robustes, avec une distance internodale assez courte.

quen porte chaque plante et leur densité font que la production par m2 de la White Widow s’apparente à celle d’autres génétiques.

Après avoir réduit les heures de lumière, nous commençons à arroser avec un engrais et un stimulateur spécifiques pour cette étape, et on voit se former les premières grappes de fleurs. Les têtes sont ovales et velues. Elles sont couvertes d’une couche de résine impressionnante, blanche et poisseuse.

Peu à peu, nous commençons à leur donner aussi un engrais de croissance à

Elles ne sont pas particulièrement grandes, mais très denses et lourdes

Nous laissons l’herbe sécher pendant deux semaines au moins, dans une pièce sombre et bien aérée avant de la déguster. La White Widow a un goût particulier et intense, un peu piquant, fruité et aigre-doux à la fois. Son effet est fort sans être fracassant, elle produit une agréable sensation de relaxation et de tranquillité. Elle est idéale pour finir la journée et lutter contre tout type de tenson ou de stress.

Quelques jours avant e changer la photopériode, les White Widows grandissent une dernière fois et, sous 12 heures de lumière avec des lampes de 600w, elles révèlent tout leur

La concentration de résine sur les têtes s’apprécie à l’œil nu. Bien que les têtes ne soient pas aussi grandes que celles d’autres variétés, la grande quantité

Ses feuilles sombres et petites diffèrent de celles d’autres variétés. C’est une plante à floraison rapide, qui est prête en 8 semaines en intérieur, et qui se récolte entre le début et la mi-octobre à l’extérieur.

Bien qu’elle se développe mieux sous des climats tempérés, elle s’adapte parfaitement à tous types de culture, tant que l’humidité ne pas trop élevée ce qui risque de faire pourrir les têtes.

Les récoltes de White Widow sont abondantes, elles dépassent 500g/m2 en intérieur et peuvent atteindre le kilo à l’extérieur.

Les têtes sont denses, ovales et très velues. Elles sont couvertes d’une couche de résine blanche qui a valu son nom à cette variété. Elle a une concentration de THC qui se situe entre 12 et 16% et provoque un effet très agréable de paix et de relaxation.

Son parfum est très frais et son goût est excellent, aigre-doux et fruité. On conseille d’utiliser un filtre anti-odeur pour éviter que l’odeur qu’elle diffuse lors de la floraison ne se répande aux alentours.

Germination et croissance Nous avons cultivé plusieurs paquets de semences de White Widow de la

Têtes inférieures.

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BANQUE DE SEMENCES / PRODUIT

NOUVELLES VARIÉTÉS DUTCH PASSION 2020 Dutch Passion a annoncé plusieurs nouvelles variétés de graines autofleurissantes et féminisées pour 2020. C'est un mélange de variétés riches en CBD, THC et THC-V. THC-Victory: Cette nouvelle variété révolutionnaire produit des têtes avec environ 8% de THCV (tétrahydrocannabivarine), 8% de THC et un tout petit peu de CBD. Dans la plupart des variétés, le THCV est généralement présent sous forme de traces. Les cultivateurs médicaux demandaient ce type de variétés riches en nouveaux cannabinoïdes depuis un moment. La THC-Victory est la première variété d'une nouvelle génération de cannabis. Elle est disponible en graines féminisées.

Banana Blaze: C'est une lignée génétique rare à dominance indica, à l'odeur et arôme particulier de banane.

Cette variété de graines féminisées a du punch avec sa teneur élevée en THC, ses têtes denses et givrés et une grosse production. Elle est prête à être récoltée en pas moins de 7 semaines.

PRODUIT

Auto Banana Blaze: Les fans d'autofleurissantes ne devront pas rater cette génétique de Banana Blaze!

La version auto prend environ 10-12 semaines de la graine à la récolte.

Indoors, elle fournit une récolte XL sous 20 heures de lumière par jour pendant

toute la durée de la culture. Riche en THC, récolte abondante et fumée feelgood assurées.

Kerosene Krash: Cette variété de graine féminisée, de taille moyenne et grosse productrice rend hommage à l'un des spécimens préférés de Dutch Passion, la Gorilla Glue #4. Elle a été croisée avec un mâle Sherbet et produit une récolte extrêmement riche en THC au goût herbeux. Des génétiques très spéciales avec une fumée d'une fabuleuse qualité.

Sugar Bomb Punch cette grosse productrice. Cette variété utilise aussi des génétiques de la Bubba Island Kush et de la Critical Orange Punch.

Auto Banana Blaze CBD Auto Blackberry Kush: Cette variété a généralement des taux de THC de moins d'1% et des taux élevés de CBD. Elle prend environ 11 semaines de la graine à la récolte.

Son goût est riche et ses têtes virent souvent au bleu/violet profond. Les variétés faibles en THC sont très populaires auprès des consommateurs et cultivateurs médicaux. Elles peuvent remplacer le tabac ou être fumées quotidiennement, ce qui permet de mener à bien son travail.

JASS XL Jass a créé les Jass XL: 2cm de longueur en plus que les feuilles slim, soit 13cm contre 11cm. De plus, comme pour toute la gamme Black de chez Jass, le papier est un mélange de pulpe de bois HW GH OLQ ȵD[ SDSHU DORUV TXȇKDELWXHOOHPHQW OHV feuilles sont composées uniquement de pulpe de bois (comme c’est le cas pour les Jass classic). /H U«VXOWDW F HVW XQ SDSLHU SOXV ȴQ SOXV VRXSOH plus soyeux et une combustion plus lente et plus régulière.

www.planete-sfactory.com

Kerosene Krash Sugar Bomb Punch: Utilisant les génétiques US élites de la Sugar Bomb, cette inhabituelle variété féminisée et résineuse est l'une des variétés à dominance indica la plus riche en THC de Dutch Passion. Les fans de génétiques US puissantes vont adorer

C-Vibez: Avec ses génétiques de Mad Scientist et de Voodoo, cet hydride à la récolte abondante produit des grandes têtes denses riches en trichomes blancs givrés et un high incroyablement puissant et agréable. Environ un tiers de la plante prend des couleurs violettes/ roses. Les plantes atteignent 1-1,5 m indoors avec un profil de terpènes fruités exceptionnel. www.dutch-passion.com

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QUIZ SULLA COLTIVAZIONE 6. Les boutures des extrémités sont coupées sur la partie supérieure de la plante juste après le nœud d'où elles partent de la tige principale. Pourquoi est-ce que ce sont les meilleures boutures?

A. B. C. D.

CLONES 1. Quel est le meilleur stade pour prendre une bouture sur une plante mère et avoir le plus de chance qu'elle prenne racine?

A. B. C. D.

Végétatif Propagation Récolte Floraison

2. Dans les jours précédents les prises de boutures, comment faut-il traiter la plante mère?

A.

B.

C. D.

Augmenter le dosage des engrais pour booster les boutures qui vont être coupées.

Rincer la plante à l'eau pure pour éliminer une partie de l'azote et encourager la croissance des racines des nouvelles boutures.

Pulvériser uniquement les feuilles pour les nourrir.

Ne pas donner à la plante ni eau ni engrais du tout pour que les boutures absorbent un maximum d'eau quand il y en a.

3. Quelle est la masse maximale qu'il faut couper de la plante mère pour s'assurer qu'elle va bien récupérer et faire de nouvelles pousses vigoureuses?

A. B. C. D.

25% 40% 60% 75%

4. Quel est le meilleur instrument et le plus stérile à utiliser pour couper les boutures?

A. B. C. D.

A. B. C. D.

7. Pour s'assurer une croissance uniforme et saine, les boutures doivent être d'apparence uniforme. Quelle taille devraient avoir toutes les boutures?

A. B. C. D.

90 degrés.

135 degrés.

180 degrés.

45 degrés.

5 cm 7,5 cm 10 cm Aussi petites que possible.

8. Après avoir coupé la bouture, où faut-il la mettre immédiatement?

A. B.

C. D.

A l'abri de la lumière.

Dans le substrat de multiplication de votre choix.

Dans du gel pour racine.

Dans une pépinière.

9. Quel est le rôle du gel pour racines?

A.

B. C.

D.

Donner une dose de nutriments aux nouvelles boutures.

Hydrater les boutures.

Les exposer à des hormones pour racines et encourager une bonne croissance des racines.

Stériliser la bouture.

10. A quelle profondeur faut-il planter les boutures dans le cube pour assurer une croissance des racines optimales?

A. B. C. D.

1 cm La moitié de la bouture à l'intérieur.

2,5 cm.

Presque jusqu'au-dessus de la bouture.

11. A quel point les boutures doivent-elles rester mouillées une fois plantées dans leur cube?

A.

B.

C. D.

Un couteau Stanley.

Des ciseaux.

Un scalpel jetable.

Un couteau de cuisine.

5. Une bouture réussie doit être coupée d'un trait propre. Quel est le meilleur angle pour maintenir le stress au minimum?

Parce qu'elles sont les plus faciles à atteindre.

Parce qu'elles ont les plus grandes feuilles.

Parce qu'elles poussent plus uniformément.

Parce qu'elles ont l'air en meilleure santé.

Aussi mouillées que possible pour leur donner toute l'eau dont elles ont besoin.

Légèrement brumisées sur les feuilles et à la surface pour que les racines soient obligées de pousser pour aller chercher l'eau.

Exactement 250 ml par jour et par bouture.

Elles ne doivent pas être trempées car cela pourrait noyer les boutures, amener des maladies fongiques et faire pourrir les racines.

12. Il est recommandé de couper en deux à l'horizontal les plus grandes feuilles palmées. Pourquoi?

A. B. C.

D.

Pour les faire entrer dans le propagateur.

Plus les rendre plus belles.

Pour encourager une croissance plus uniforme et moins de stress pour la plante en développement.

Pour réduire les risques de maladies et d'invasion d'insectes.

13. Pourquoi faut-il utiliser un hygromètre quand on met les boutures dans le propagateur?

A. B. C. D.

Pour mesurer la température.

Pour mesurer l'humidité.

Pour mesurer la croissance des racines.

Pour mesurer le pH.

14. Quel taux d'humidité doit-il y avoir dans le propagateur quand les boutures sont dedans?

A. B. C. D.

Entre 70%-90%, Exactement 50% En-dessous de 40% Au-dessus de 90%

15. Quel est le cycle de lumière le plus courant pour les boutures en propagation?

A. B. C. D.

18-6 12-12 24h en permanence.

16-8

16. De quelle températures les boutures ont-elles besoin dans le propagateur pour développer une système racinaire vigoureux?

A. B. C. D.

15-19°C 25-30°C Plus de 30°C 23-26°C

17. Les boutures doivent généralement être arrosées uniquement à l'eau mais quels sont les signes qu'il leur manque quelque chose de plus fort?

A. B. C. D.

Les feuilles qui jaunissent.

Les extrémités qui fanent.

Les feuilles qui se recourbent.

Une croissance globale ralentie.

18. Combien de temps faut-il aux racines des boutures pour traverser le cube?

A. B. C. D.

Moins de 48h.

1 mois.

1-2 semaines.

6 semaines.

19. Quand savez-vous que vos boutures sont assez fortes pour sortir du propagateur et commencer la croissance végétative?

A.

B. C. D.

Quand elles sont assez grandes et qu'elles touchent le couvercle du propagateur.

Deux semaines après leur transplantation.

Quand leurs racines ont traversé le cube et touchent le fond du propagateur.

Quand elles commencent à faner.

20. Une fois les boutures prêtes pour la transplantation, il faut les "endurcir".

Qu'est-ce que ça signifie?

A. B. C. D.

Qu'il faut les tailler.

Qu'il faut les rincer.

Qu'il faut les garder à l'abri de la lumière.

Qu'il faut les habituer progressivement aux conditions extérieures au propagateur.

Controlla le risposte a pagina 46

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TOP TIPS

par MACKY

Laver les têtes après la récolte, pour que le produit soit plus propre au moment de le fumer

Comment laver les têtes après la récolte ?

Préparez bien tout le matériel avant de couper quoi que ce soit de la plante. Il faut couper, laver, puis suspendre pour sécher. Mieux vous serez préparé, plus la tâche sera facile et sans stress.

Remplissez et alignez les seaux, nettoyez l’espace de séchage et préparez-le pour y suspendre les têtes.

Quand vous êtes tout à fait prêt, c’est le moment de faire la récolte !

Etape 1: coupez une branche Enlevez une branche de la plante. Essayez de ne pas toucher les têtes, donc coupez assez de tiges pour pouvoir tenir la branche sans devoir toucher les têtes.

Etape 2: taillez les têtes Il est préférable de tailler les têtes avant de les laver, si vous voulez les tailler alors qu’elles sont mouillées. Ca enlèvera la chlorophylle qui a pu se répandre sur les têtes en coupant les feuilles, et les petits fragments de feuilles qui pourraient rester.

Si vous voulez les tailler à sec, passez à l’étape 3.

Etape 3: trempez dans le seau A Prenez la branche et plongez-la entièrement dans l’eau du seau A. Le jus de citron et la levure en poudre vont agir pour enlever la saleté et les déchets des têtes. Des particules vont venir flotter à la surface de l’eau.

Ca peut sembler bizarre quand on en entend parler pour la première fois, et même faire peur, mais le fait de laver les têtes après les avoir récoltées peut améliorer notablement la qualité de votre produit final, surtout si vous avez eu des problèmes de parasites, ou si vous avez cultivé dans un environnement poussiéreux.

Au fil des semaines, pendant la période de floraison, les plantes vont amasser toutes sortes d’éléments contaminants. De la poussière, de la saleté, des insectes, qui affecteront le goût et la qualité de vos têtes.

Pour obtenir un produit bon et propre, vous pouvez laver les têtes après les avoir récoltées, pour débarrasser les fleurs de ces contaminants. C’est facile à faire et ça n’ôte rien aux huiles, aux cannabinoïdes et aux terpènes.

Tous les cultivateurs sont d’abord sceptiques. Mais tous ceux qui ont essayé cette méthode se sont promis de ne jamais plus récolter sans laver les têtes, tant la différence est importante. Alors, pourquoi ne pas essayer pour voir ce que vous en pensez ?

Suivez les instructions ci-dessous, et dites-nous ce qu’il en a résulté.

Laver les têtes après la récolte

La préparation est importante. Prenez garde à tout préparer avant de récolter.

Coupez une branche, taillez-la si vous voulez, puis lavez la tête et suspendez-la dans l’espace de séchage.

Assurez-vous que cet espace est propre et prêt, et préparez le matériel dont vous avez besoin pour laver vos têtes après les avoir récoltées.

Ce dont vous avez besoin pour laver les têtes

Il vous faudra 3 récipients, de préférence des seaux, pour contenir l’eau. Ces récipients doivent être assez grands pour y plonger entièrement les têtes. [IMG 1]

Seau A

Dans le seau A, on met de l’eau chaude, mais pas trop chaude, aux alentours de 20°. Pour chaque litre d’eau, ajoutez 2 cuillers à café de levure en poudre, et 2 cuillers à café de jus de citron.

Le mélange des deux éléments va servir à décomposer la saleté et les autres contaminants présents sur les têtes, sans dissoudre ni décomposer les trichomes.

Seau B

Dans le seau B, mettez de l’eau chaude, à environ 20°, sans rien y ajouter. Ce seau va servir à rincer l’eau du premier seau.

Seau C

Le seau C contiendra de l’eau froide. C’est la dernière étape, qui sert à s’assurer que les têtes ont été bien lavées.

Secouez doucement les têtes d’un bord à l’autre, et laissez-les tremper environ 30 secondes, en les secouant constamment. N’y allez pas trop fort, mais plus vous secouerez, plus vous enlèverez d’éléments contaminants.

Etape 4: enlevez l’excès d’eau Après 30 secondes, retirez la branche de l’eau et secouez-la pendant 30 autres secondes pour enlever les gouttes d’eau et les déchets qui seraient encore collés aux têtes.

11 Quand la plus grande partie de l’eau a été éliminée, plongez la branche dans le seau B.

avec la méthode décrite ci-dessus ne fera qu’améliorer leur qualité.

Etape 5: seau B Répétez les étapes 3 et 4, mais cette fois dans le seau B. Cela permettra d’enlever l’eau qui resterait du seau A. Secouez dans l’eau pendant environ 30 secondes, puis hors de l’eau pendant 30 autres secondes.

Ne vous inquiétez pas. Le goût de vos têtes ne sera pas altéré par le jus de citron et la levure en poudre.

Enlevez le plus d’eau possible avant de plonger la branche dans le seau C, rempli d’eau froide.

Etape 6: seau C Pour être sûr que tous les éléments contaminants ont été retirés des têtes, on procède à un rinçage final dans de l’eau froide. Vous aurez vu apparaître une accumulation de particules à la surface des seaux A et B. Avoir enlevé ces particules des têtes vous donnera un produit final beaucoup plus propre et goûteux, surtout si vous avez eu des problèmes d’insectes ou de poussière dans votre espace de culture.

Etape 7: suspendez pour sécher Quand les têtes ont été lavées et que l’excès d’humidité a été éliminé, suspendez la branche pour la faire sécher, en faisant souffler une forte brise vers elle.

Mettez le ventilateur sur fort pendant 1 heure pour faire s’évaporer les plus grosses gouttes d’eau. Une bonne circulation de l’air est essentielle pour éviter que la moisissure n’attaque votre récolte.

Quand les grosses gouttes d’eau ont disparu, réduisez la puissance du ventilateur et maintenez une légère brise dans l’ensemble de la pièce de culture.

Laver la pourriture et la moisissure des têtes

Laver les têtes va les nettoyer. Mais si votre plante a souffert de pourriture des têtes, celle-ci ne sera pas nettoyée. Il ne faudra sous aucun prétexte utiliser ces têtes, même pour en faire des huiles ou des extraits.

Fumer, ou ingérer des particules de moisissure peut être très mauvais pour la santé. Si vos têtes présentent de la pourriture, il faut les jeter. Le simple fait de les laver ne suffit pas.

L’oïdium est une autre forme de moisissure qui peut attaquer une plante de cannabis. Dans quelques cas où il n’apparaît que sur les feuilles, il peut être soigné avec du peroxyde d’hydrogène à 3% et une solution à base d’eau.

Si vous trouvez une trace de pourriture ou de moisissure sur les fleurs de votre plante, il est fortement conseillé de les jeter. Les laver n’enlèvera pas toute la moisissure des têtes.

Faut-il laver les têtes après la récolte ?

C’est absolument comme vous voulez.

Mais si vous avez subi des problèmes d’insectes pendant le cycle de floraison, il est recommandé de laver les têtes après les avoir récoltées.

Non, pas du tout. Cela peut paraître étrange pour les cultivateurs en intérieur, mais pensez au fait que les plantes de cannabis qui poussent à l’extérieur reçoivent la pluie et sont régulièrement mouillées. Le fait que les têtes soient mouillées ne provoque pas la moisissure et la décomposition. Par contre, un air vicié et un taux élevé d’humidité, oui.

Si vous avez eu des insectes pendant la floraison, ils sont morts sur les fleurs en y laissant des œufs, ils ont produit des déchets et se sont reproduits. Et tout cela est resté sur les fleurs. Ca ne vous arrange évidemment pas et laver les têtes fera disparaître le problème.

De même, si vous avez remarqué une accumulation de poussière sur votre ventilateur pendant la croissance, vos têtes auront subi le même sort, et vous pourrez également le constater. Si vous avez cultivé dans un environnement sale, ou que la saleté a été importée de l’extérieur, il faut laver vos têtes.

Tant que votre plante reçoit de l’air frais et que le niveau d’humidité est inférieur à 55%, le risque de moisissure est minime.

On lave les légumes et les fruits avant de les manger, il faudrait donc peut-être essayer de laver les têtes avant de les faire sécher.

Est-ce que le fait de laver les têtes affecte le THC et les terpènes?

Lancez-vous !

Est-ce que le fait de laver les têtes augmente le risque de moisissure ?

On pourrait penser que le fait de laver les têtes enlève quelque chose à la plante, mais la plante de cannabis est habituée à être mouillée dans son environnement naturel, ce qui n’affecte ni ses résines, si ses huiles.

Pour enlever les cannabinoïdes et les huiles d’une plante de cannabis, on les dissout généralement avec des solvants, ou on les brise grâce à de basses températures. Laver les têtes

Si vous avez déjà pensé à laver vos têtes, mais que vous gardez une réticence, vous ne devez pas laver toute votre récolte la première fois. Pourquoi ne pas laver seulement quelques branches et laisser les autres telles quelles ?

Vous pourrez alors constater la différence entre les deux, et voir lesquelles sont de meilleure qualité. Je suis sûr que vous ne serez pas déçu !

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LIVRE

Par Olivier F

WEEDOLOGY LA CULTURE ET LES EXTRACTIONS DE CANNABIS

Publié pour la première fois en 2010 aux éditions Positive Publishers, le livre Weedology de Philip Adams vient d’être réédité par la maison d’édition suisse Solanacée. Weedology fait partie des meilleurs guides de culture actuellement disponibles en français.

Vous-vous lancez dans la culture ou les extractions de cannabis ? Weedology est un guide de culture qui vous permet de « tout savoir » sur le cannabis.

Contrairement à la plupart des guides de culture en français, qui ne mentionnent jamais le nom de la plante interdite, Weedology fait directement référence à la culture du cannabis dans le texte et dans les nombreuses illustrations. Le livre contient de nombreuses photos de plantes et de concentrés de

de l’IACM (International Association for Cannabinoîd Medicines) et est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes internationaux du cannabis thérapeutique.

à graines qui appartient à la famille des cannabinacées…»

LA WEEDOLOGIE

Le nom cannabis vient de « canne » (plante, comme la canne à sucre) et de « bis » qui signifie double. Le cannabis était l’une des premières plantes connues de l’homme à avoir des sexes distincts. Il existe des plantes femelles,

On parle souvent de « chanvrologie », « cannabinologie » ou « Weedologie » en faisant référence à la science du cannabis mais Weedology n’est pas un

LA SEXUALITÉ DU CANNABIS

carbone et de l’oxygène, une température douce (+ ou – 25°), de l’eau, un substrat aéré et des nutriments en quantité suffisante »

INSTALLER SON ESPACE DE CULTURE Installer un espace de culture en indoor pour obtenir de bons résultats demande quelques connaissances. « C’est au jardinier de recréer artificiellement de bonnes conditions environnementales. »

LA CULTURE HYDROPONIQUE Le terme « hydroponie » fait référence à plusieurs techniques de culture qui permettent d’augmenter le rendement. « La culture hydroponique, malgré son nom technique, est une très ancienne technique de culture que l’on retrouve, par ailleurs à l’état sauvage. »

LES EXTRACTIONS

cannabis. « Si ce livre peut servir de guide de culture dans les pays ou il est légal de cultiver, il ne saurait être en aucun cas une incitation à la culture du cannabis dans les pays où cela ne l’est pas. » Solanacée est une maison d’éditions suisse, spécialisée dans les substances psychoactives, qui publie des livres en français et en allemand. « Nous concevons nos choix d’ouvrages en couvrant un vaste spectre : substances illicites, stimulants autorisés, dans leur histoire comme dans leur usage, aspect politique et sociétal des drogues, questions de santé, comme les thérapies psycholytiques ou le cannabis thérapeutique, chamanisme et philosophie. » Cet éditeur a notamment publié, en français, les trois livres de référence du Docteur Franjo Grotenhemen, « Chanvre en Médecine, redécouverte d’une plante médicinale », « Cannabis contre cancer » et « CBD, un cannabinoïde au vaste potentiel thérapeutique. » Franjo Grotenhemen est le directeur exécutif

livre sur la botanique du cannabis très pointu comme ceux de Robert C. Clark.

Le livre permet de suivre toutes les étapes, de l’installation de l’espace de culture à la consommation du produit final sous différentes formes.

males ou hermaphrodites. « Une des principales caractéristiques du cannabis est d’être généralement à l’état sauvage dioïque, ce qui signifie que les fleurs mâles ou femelles se développent sur des plantes distinctes »

L’auteur du livre, Philip Adams est hollandais et a déjà une longue expèrience dans la culture du cannabis : « Suite à un voyage à Amsterdam en 1992, j’ai découvert à ma grande surprise qu’il était possible de cultiver du cannabis chez soi. L’idée de pouvoir recréer artificiellement l’environnement naturel des plantes m’amusait beaucoup pour son aspect futuriste. »

LE PHOTOPÉRIODISME

DESCRIPTION GÉNÉRALE Ce premier chapitre nous explique simplement ce qu’est le cannabis : « Le cannabis est une plante herbacée annuelle qui pousse quasiment sous toutes les latitudes, excepté dans les déserts ainsi qu’aux pôles Nord et Sud de la planète. C’est une plante à fleurs et

La plupart des plantes de cannabis sont dépendantes de la photopériode, même s’il existe maintenant des variétés autoflorissantes qui se développent quel que soit le nombre d’heures de lumière. « Le photopériodisme est une des notions clés de la culture du cannabis ainsi qu’un de facteurs les plus déterminants pour induire la floraison. »

LES BESOINS ESSENTIELS DU CANNABIS Le cannabis pousse à l’état sauvage dans certaines régions du globe mais le cultivateur indoor doit subvenir aux besoins de base de ses plantes. « De la lumière en quantité, du dioxyde de

Weedology vous permet de connaître en détail les différentes techniques d’extraction avec ou sans solvant.

Le livre contient de belles photos de haschisch. On peut découvrir ici les extractions avec de l’acétone ou avec du gaz (BHO) mais les techniques plus récentes comme le Rosin Hash ne sont pas abordées.

Weedology, tout sur la culture du cannabis de Philip Adams, Edition Solanacée, 356 pages, 500 illustrations couleur, 29 €

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C/ Dr. Nicasio Benlloch nº36-38 · 46015 · Valencia · Espagne +34 963 890 403 / +34 628 593 887 · +34 963 473 730 / +34 963 404 289 (Grossistes) · info@sweetseeds.es

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CULTURES

Auto Colorado Cookies

Compte-rendu d'une culture avec Dutch Passion Je cultive et apprécie le cannabis depuis longtemps. J'ai cultivé de nombreuses variétés et toujours aimé essayer quelque chose de nouveau à chaque culture. Il est rare que je cultive une variété seulement une seule fois et certaines sont vraiment trop bonnes pour s'en priver.

Par MACKY - Percygrowroom.com L'Auto Colorado Cookies est une de celle-là.

Facile à cultiver et donnant un produit fini savoureux et incroyable, l'Auto Colorado Cookies n'est pas seulement une de mes variétés préférées de Dutch Passion mais ma variété de cannabis préférée de toujours.

L'Auto Colorado Cookies est un hybride à dominance Indica issu d'un croisement entre une Girl Scout Cookies et une Auto Blueberry. Si vous n'avez jamais testé une de ces 2 variétés, vous devriez en commander

sur le site de Dutch Passion.

Cette variété est un plaisir à cultiver et peut-être récoltée 11 semaines après la germination. Si vous cherchez de nouvelles autos à cultiver, lancezvous avec les Autos Colorado Cookies!

Guide de culture de l'Auto Colorado Cookies Germination L'Auto Colorado Cookies germe toujours rapidement. Je laisse tremper les graines quelques heures seulement avant de les semer directement dans leur substrat (Coco).

Après 2-3 jours, une petite pousse est apparue à la surface.

Je les ai laissées quelques jours sous 50w T5, environ une semaine jusqu'à ce que les premières vraies feuilles arrivent et que la plante puisse supporter plus de lumière.

Certains cultivateurs d'Autos sèment les graines directement dans le pot final pour ne pas avoir à les transplanter et pensent que cela va augmenter leur rendement. Personnellement, je pense que c'est un mythe et j'ai donc fait le test. J'ai commencé avec un petit pot de 0,5L. Quand les racines ont été suffisamment grandes, je les ai transplantées dans leur pot final.

C'est vous qui décidez mais la transplantation ne leur fait pas de mal tant que vous la faites bien et stresser un minimum les plantes.

Croissance végétative La croissance végétative de l'Auto Colorado Cookies ne dure que 3-4 semaines. Sa croissance est lente au début au-dessus de la surface mais en-dessous, les racines abondent.

Après 3 semaines environ, les plantes commencent à se remplir de nouvelles pousses et plus vous pourrez lui donner de lumière, mieux ce sera. Il faut au moins 100w de lumière par plante pendant la veg.

L'ACC n'aiment pas être trop nourrie et on peut vite lui en donner trop.

Surveillez ce que veut manger la plante et augmentez les quantités au fur et à mesure de sa croissance.

15 Maintenez un régime faible sauf si la plante à l'air d'avoir faim.

Après 4-5 semaines, vous verrez les fleurs qui commencent à se former.

C'est le début de la floraison.

Floraison Quand les fleurs commencent à se former, passez à l'alimentation "bloom" ou "floraison". Il faut diminuer les quantités d'azote et augmenter les quantités de potassium et de phosphore.

Trop d'azote donne des fleurs aérées (moins denses). Une bonne alimentation donne des grosses têtes denses d'Auto Colorado Cookies.

Réduire l'azote assez tôt pendant la floraison vous donnera ces nuggets huileux et denses.

Personnellement, je cultive les Autos avec un cycle de lumière de 18/6 pendant toute leur vie. Mais il n'y a pas de raison de ne pas pouvoir les cultiver sous 24 heures de lumière.

Les têtes deviennent grosses rapidement et c'est une de ces plantes où on les voit grossir jour après jour.

Après 6-7 semaines, vous verrez que les trichomes sont laiteux, que les pistils virent au brun et que la plante est prête pour la récolte. Les têtes dégagent un odeur fraiche et fruitée, sucrée et piquante à la fois.

Moi, je préfère laisser cette variété un peu plus longtemps. Suivant les conseils de Dutch Passion, j'ai laissé mon Auto Colorado Cookies jusqu'à 100 jours pour faire le test et la fumée était incroyable. Je vous recommande d'essayer de faire la même chose.

Mais la qualité est également excellente à 11-12 semaines.

La récolte est une question de goût mais veillez à ce qu'au moins 90% des trichomes soient laiteux avant de récolter pour obtenir les meilleurs résultats et pour laisser les têtes

exprimer les vraies caractéristiques du high de l'Auto Colorado Cookies.

sèches après une semaine ou 10 jours.

Ceux qui ne fument pas beaucoup en consommeront plus modérément.

Récolte

A ce stade, les Cookies sont prêts et peuvent être fumés mais une semaine de bonification au moins, leur donnera une saveur plus sucrée et fruitée.

La quantité de cristaux sur les têtes et les feuilles est incroyable et si vous cherchez une Auto pour préparer des produits comestibles, c'est la meilleure. Même les restes de taille peuvent être utilisés pour faire de bonnes quantités d'extractions.

Quand vous serez heureux de voir votre plante mûre, vous n'aurez plus qu'à la couper. Cette variété forme de longs colas denses et il est facile de couper une branche entière et de la suspendre.

Si vous l'orientez bien et la pincez tôt pendant la croissance, vous aurez de nombreuses branches avec d'énormes colas denses. Récoltez-les une à une et suspendez-les dans votre local de séchage.

Séchage Pendant le séchage, vous remarquerez que les fleurs continuent à produire une résine épaisse et huileuse. Les têtes sont très collantes et sont parfaites pour faire des extractions et des huiles. L'épaisse couche de cristaux est incroyable et s'étend jusqu'aux feuilles.

Après 5 jours, les petites têtes sont sèches. Les plus grosses seront

Résultat final Ma récolte d'Auto Colorado Cookies dépend de la lumière que j'ai utilisée pour la cultiver. J'ai découvert que j'obtiens les têtes les plus givrées sous mes LED mais un meilleur rendement sous HPS, mais ça, c'est standard pour toutes les variétés.

Peu importe comment elle est cultivée, l'Auto Colorado Cookies ne m'a jamais déçue. Elle donne toujours de bonnes récoltes et des têtes d'excellente qualité.

Le goût final est intense, fruité et sucré et donne un mélange de différentes saveurs. Son high Indica profondément relaxant en fait une herbe bonne à fumer en journée uniquement pour les gros fumeurs.

Suivez mes cultures Si vous voulez voir pousser des Auto Colorado Cookies, venez voir mon journal de culture qui recommencera très bientôt sur percysgrowroom.com.

Je vais relancer une culture sponsorisée avec des LED Invisible Sun et cultiver 2 Auto Colorado Cookies avec des nutriments Canna.

Si vous voulez vous joindre à moi et cultiver des Auto Colorado Cookies, envoyez-moi un message sur le forum des cultivateurs de cannabis du Percy Grow Room. Nous pourrons discuter de votre culture pas à pas pour obtenir la meilleure récolte!

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CULTURE INDOOR

POWER LED

LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DES CULTIVATEURS Les lampes et les ampoules LED de la marque Power LED disposent de la dernière technologie en matière d'éclairage horticole. La marque propose des produits innovants avec des panneaux inclinables et des ampoules de différentes puissances qui peuvent remplacer les CFL et les HPS / MH sans changer l’installation. Nous avons interviewé Karim, spécialiste des LED et fondateur de Power LED. SSFR : Il semble que le secteur des LED soit toujours en mouvement et ce n’est pas évident de s’y retrouver parmi tous les modèles proposés. Quels sont les principaux types de LED actuellement sur le marché ?

Karim : Dans un premier temps il est important de rappeler, que la LED (lightemitting diode) ou diode électroluminescente (DEL) en français, a été inventée en 1907. Cette technologie consiste à obtenir un éclairage via de multiples diodes .Dans un second temps, le marché de la LED horticole est apparu il y a un peu plus d’une dizaine d’années. C’est un marché récent et en pleine expansion.

En effet, outre sa basse consommation énergétique, la LED horticole dégage, entre autres, peu de chaleur et a une durée de vie pouvant être jusqu’à 10 fois plus longue que les ampoules MH / HPS. Les principaux types d’éclairage comme le CXB 3590, les panneaux full spectrum (spectre complet) n’utilisent qu’un seul panneau pour la phase de croissance et pour la phase de floraison. Toutefois, plusieurs études en laboratoire ont démontré que chaque phase de culture a besoin d’une longueur d’ondes définies.

Ainsi la phase végétative nécessite 6000/6500k et la phase de floraison nécessite 2700/3000K.

Quelles sont les principales caractéristiques des LED Power LED ?

Power LED a orienté son pôle R&D sur des éclairages propres à chacune des phases de la plante, grâce aux techniques mise en avant par l’équipe du growshop GR Valence. Cela nous permet de répondre aux attentes de nos clients. Nous avons également trouvé des solutions permettant d’améliorer la pénétration lumineuse tout en maintenant une consommation énergétique réduite.

Ainsi, nous respectons la norme IP65, indispensable en espace clos et humide.

Enfin, nous sommes également fiers de pouvoir proposer un produit de qualité, au regard de sa forte valeur de ses composants (driver Meanwell, structure en aluminium).

L’un des modèles possède des panneaux inclinables. Pourraistu expliquer à nos lecteurs les avantages de cette fonction ?

Power LED s’est focalisée sur la conception de panneaux orientables

capables de diffuser le flux lumineux à 270° dans l’ensemble de l’espace de culture. Les avantages de nos panneaux orientables sont l’uniformisation des récoltes et la réduction considérable de la chaleur intrinsèque de l’installation.

L’autre modèle se présente sous la forme d’une ampoule. Il est donc possible de l’utiliser en remplacement d’une ampoule CFL ?

Oui, il est possible d’utiliser nos modèles d’ampoules en remplacement d’une ampoule CFL. En effet, Power LED a développé un modèle d’ampoules spécifiques, destiné aux cultivateurs, qui possèdent déjà une installation sous CFL ou HPS /MH. Le remplacement par nos modèles d’ampoules permet de réduire la consommation d’électricité sans devoir modifier l’installation. Cela marque la fin des ballasts onéreux, tout en profitant d’un rapport watt/lumens supérieur à 130lm/watt, rendant ainsi les anciennes technologies obsolètes.

Les ampoules LED permettent donc de réaliser des économies…

A titre d’exemple, une ampoule 60W 6000K destinée à la phase de croissance :

consommation réelle de 60W, équivalent CFL / MH 200 watts. Durée de vie : 50 000h, soit 5 .ans en usage continu (usage 18h/6h, 7 ans). Flux lumineux : < 7800 lm. Surface de culture 100 x 100, soit 1m². Ratio fonctionnement / coût intégrant le prix d’achat : CFL : 224€ / an (achat de l’ampoule + coût EDF 18h/jour) Power LED : 175 €/ an (achat de l’ampoule + coût EDF 18h/jour) Gain 1er année : 50€, 2eme année : 175€.Cela représente sur la durée de vie totale de l’ampoule un gain supérieur à 500€.

Nous rappelons que l’avantage des panneaux Power LED, pour notamment les moyennes et grandes surfaces de culture, est qu’ils fonctionnent pendant 5 ans en usage continue (24h/24), sans perte de puissance.

Avez-vous déjà pratiqué des cultures tests et quels ont été les résultats ?

Power LED a eu l’occasion de réaliser différents tests en Europe via son réseau de cultivateurs et a su en tirer les enseignements afin de pouvoir proposer aujourd’hui une technologie 100% adaptée à la culture indoor et d’offrir une gamme de produits à la qualité et au rendement irréprochable.

Où peut-on trouver les produits Power LED ?

Nos produits Power LED sont disponibles via différents réseaux de distribution spécialisés tels que High Pro Shop (distributeur national et européen) ou sur le site aubongrowshop.fr mais plus spécifiquement au sein du growshop GR Valence (adresse cidessous) qui nous a permis de confronter les produits Power LED face aux attentes d’un large public de cultivateurs.

Profitez dès aujourd’hui du CODE PROMO* : POWER10

ȏ Valable chez nos distributeurs en ligne et nos growshops partenaires du 1 au 29 fevrier 2020.

Comptez-vous proposer prochainement de nouveaux produits?

Power Led s’oriente vers l’élargissement de sa gamme rétractable/orientable, tout en gardant comme objectif l’amélioration permanente du rendement (pénétration lumineuse ... etc.) Nous réservons quelques belles surprises pour l’année 2020, qui viendront agrémenter notre gamme de produits d’éclairage horticole que nous serons fier de vous présenter lors des différents salons et manifestations dédiés à la culture (Spannabis Barcelone, Hempfmesse Berlin…etc.) (OF) Growshop GR Valence 135 avenue de Romans 26000 Valence France Tel : +33 4 26 42 19 19.

Suivez nous sur instagram/powerled_horticole

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CULTIVEZ AVEC JORGE CERVANTES

Par Jorge Cervantes – jorge@marijuanagrowing.com

suffisance pour son demi hectare. Jerry est le cofondateur de l'Association des Agriculteurs industriels du chanvre de l'Oregon. Lors d'une rencontre récente, Jerry m'a raconté que l'Association avait 1.500 cultivateurs de cannabis riche en CBD enregistrés, ce qui représentait une surface de culture totale de 22.700 hectares en 2019. Jerry a grandi dans le milieu des graines d'herbe dans la Willamette Valley. Son approche est celle d'un agriculteur qui cultive et transforme des centaines d'hectares de cannabis, pas celle d'un cultivateur amateur. Il a une formation universitaire et une expérience de terrain d'un demi-siècle.

Jerry est l'un des instigateurs du Global Hemp Innovation Center de l'Université d'Etat d'Oregon, Corvallis, OR, au cœur de la Willamette Valley. Ce centre héberge 14 chercheurs à temps plein, tous diplômés en sciences agricoles.

CANNABIS RICHE EN CBD - CBD-RICH CANNABIS – LA RÉALITÉ EST UNE CLAQUE! Je suis récemment retourné dans l'Etat où je suis né, l'Oregon. J'y ai revu un vieil ami de ma ville natale. Steve jardine depuis toujours, comme moi. Tous deux, nous aimons depuis toujours les plantes et la nature mais nous avons aussi une profonde admiration pour le savoir, les sciences et l'intelligence et nous méprisons l'ignorance, le mensonge et les autorités qui désinforment. Ces points communs ont lié notre amitié mais en même temps, ils nous ont éloignés de la société la plupart du temps. Ceux d'entre vous qui partagent ces mêmes valeurs comprennent certainement de quoi je parle.

Mais qu'est-ce que ces considérations personnelles ont avoir avec le cannabis?

Eh bien, c'est très simple: cela fait partie des raisons pour lesquelles nous cultivons du cannabis. Nous aimons le cannabis et la société s'est trompée à son sujet pendant plus d'un siècle. La prohibition du cannabis est liée à l'ignorance et au mensonge d'autorités qui ont propagé ces bêtises et nous ont trompés.

Cela dit, il y quelques décennies, Steve a quitté son emploi d'ingénieur high-tech pour réaliser sa passion: le jardinage et la ferme. Il cultive des légumes, des fleurs et du cannabis de manière professionnelle dans sa ferme de 9 hectares dans l'Oregon. Je suis allé à l'encontre des

qu'on jardine et qu'on aime le monde des plantes. Cela nous a rendu plus forts. Des batailles ont été gagnées et perdues mais je me dis que les cicatrices en ont valu la peine chaque fois que je me regarde dans un miroir et souris avec fierté.

Cette année, Steve a planté un demi hectare de cannabis riche en CBD dans sa ferme située dans la Willamette Valley, Oregon. Faire germer et planter 1.500 graines classiques (mâles et femelles), éliminer les mâles, récolter et traiter une culture de 500m2, c'est autre chose que de cultiver quelques plantes primées dans sa cour.

Jerry Norton, un autre bon ami, a fourni à Steve des graines de Cherry Wine en

désirs de ma famille et de la société pour me dédier professionnellement au cannabis aussi. Comme beaucoup d'entre vous doivent le savoir par expérience personnelle, prendre ce type de chemin amène de nombreuses épreuves et obstacles dans la vie… un chemin pas toujours facile. Pendant 15 ans, je me déguisais en public pour cacher mon identité et j'ai changé de nom pour éviter la prison. On nous traitait de fous, de loosers, de marginaux, d'antisociaux et même de criminels, tout ça parce

Steve a fait germer les graines de Cherry Wine avec un résultat décevant: le taux de germination était de moins de 70 pourcent et de nombreux semis étaient faibles et ont été éliminés. Ceux qui restaient étaient forts et en bonne santé.

Actuellement, les chercheurs du Global Hemp Innovation Center travaillent sans relâche pour développer des variétés de cannabis riches en CBD qui surmonteront les limites des graines actuelles de Cherry Wine. Il existe quelques autres sociétés qui développent des grains riches en CBD pour l'agriculture. De nombreuses nouvelles variétés seront disponibles en 2020.

La Cherry Wine est la variété riche en CBD la plus commune aux USA. Le THC est génétiquement stable et garanti en-dessous de la limite légale de 0,3 pourcent. Cependant, la teneur en CBD est dépendante de facteurs culturels comme la terre, les engrais, l'eau, le soleil, etc, ainsi que la durée pour la récolter.

Le plus important du CBD sont les têtes en fleur. Le pic de production du CBD survient environ deux semaines avant la production de THC. Les plantes riches en CBD sont généralement récoltées deux semaines avant les plantes riches en THC. Steve m'a appelé au milieu de la nuit en attendant la récolte. A 3h, il était dehors avec des gants, un gros manteau et un bonnet, regardant le thermomètre qui vacillait autour de 0 degrés Celsius. Pour moi, il était déjà midi en Espagne et j'étais assis au soleil. Sa culture toute entière était sur le point de mourir soudainement, gelée par des températures qui font éclater les cellules à l'intérieur des plantes qui ne supportent pas le froid.

Lors de nombreuses nuits, il va utiliser "l'arme lourde". C'est comme ça qu'il appelle son système d'arrosage qui libère un spray puissant d'eau pour geler la surface de sa culture d'un demi hectare de chanvre riche en CBD. Le givrage des cultures est une des méthodes utilisées

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par les agriculteurs pour sauver les récoltes de la mort que pourrait provoquer le gel. Un spray d'eau recouvre la culture. Quand la température chute en-dessous de zéro, une couche de glace se forme sur le feuillage et protège les plantes de divers dommages. La température du feuillage pris dans la glace ne descendra pas en-dessous de zéro degré.

Tout ça alors que d'habitude ont fait tout pour garder les plantes de cannabis en fleur le plus loin possible de l'eau!

En outre des difficultés climatiques, l'Etat d'Oregon oblige les agriculteurs de cannabis riches en CBD à slalomer entre les embûches de la législation. Le 31 octobre 2019, le Département de l'agriculture des Etats Unis (USDA) a encore changé 4 directives provisoires de 2018: ȏ Les tests doivent être réalisés 15 jours avant la fin de la récolte. ȏ La teneur en THC (THC + THCA* .0877) doit être de maximum 0,3% ou moins. ȏ 6 cm de la fleur de tête de chaque plante doit être remise pour des programmes non-pilotes de l'Etat. ȏ Les Etats pilotes doivent entrer dans la transition pour le 31 octobre 2020.

Il faut s'attendre à encore plus de règles et de régulations au fur et à mesure de la légalisation dans le monde. C'est la fin de l'époque où les breeders de cannabis égocentriques pouvaient déposer des plaintes, souvent non fondées, sur leurs génétiques. C'est la fin de l'époque où on devait se cacher dans les ombres de l'ignorance. C'est la fin de l'époque où c'est le breeder qui crie le plus fort qui est celui qui gagne le plus. C'est la fin de l'époque des pures conneries.

Steve le dit mieux: "Chaque fois que je ne fais pas attention à la réalité, elle me donner une claque."

Jorge Cervantes est l'auteur de la Cannabis Encyclopedia (596 pages, +2.000 images couleur, grand format A4) et de Marijuana Horticulture (AKA la Bible). Ces deux ouvrages sont disponibles sur Amazon dans le monde entier. La Cannabis Encyclopedia a un excellent chapitre sur l'eau. Contactez Jorge sur www.marijuanagrowing.com

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INTERVIEW Par Stoney Tark

L’INTERVIEW D’EX-TRACTOR

SPÉCIALISTES DES SOLVANTS ORGANIQUES Récolter des trichomes et produire du hash full melt organique et de qualité supérieure semble être de plus en plus en vogue aux Etats-Unis. Soft Secrets a rencontré Kees Schelfhout, d’EX-Tractor, un extracteur hollandais spécialisé dans les produits organiques et sans solvants installé à Barcelone. Il nous a parlé de la fabrication du hash, des différentes techniques, des terpènes, du freeze drying (lyophilisation), de la culture du hash à Amsterdam et en Europe, et de ses conseils pour les fournisseurs du meilleur full melt.

SSFR: pouvez-vous nous en dire plus sur EX-Tractor et sur ce qui vous a mené à vous impliquer dans le domaine du cannabis ?

J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui mange, dort, boit, et respire en cultivant des plantes. Mon père, Karel Schelfhout, a été l’un des premiers à cultiver nos chères plantes en intérieur, il y a déjà un certain temps.

Il a fondé le Super Sativa Seed Club en 1985. J’ai aussi un frère qui a commencé à cultiver très jeune et qui

microns, où nous récoltons quantité de trichomes dry sift. J’ai appris de mon père, quand j’ai commencé à travailler dans le domaine de l’herbe. Notre méthode préférée pour extraire nos chers trichomes est la méthode de l’eau glacée, ou iceolator.

tures, des pressions et des tailles de microns différentes.

On découvre des changements de structure, d’odeur et de couleur intéressantes. Actuellement, ce qui nous occupe le plus, c‘est cette sorte de beurre doux et doré qu’on peut produire en écrasant le matériel.

Avec quelles variétés travaillez-vous en tant que fabricant officiel du Super Sativa Seed Club?

La Karels Haze est l’une de mes préférées pour faire du hash. Mon père et moi avons travaillé cette variété pendant des années, qui aujourd’hui est la Old School Haze X Chem Dog X OG Fire.

J’ai commencé à faire de petits lots d’iceolator dans ma cuisine quand j’étais étudiant, il y a 7 ans. Et j’ai été surpris de constater les différences de qualité et de quantité qu’on pouvait obtenir en utilisant cette technique. Je suis amoureux du joint pur et du high intense qu’il peut procurer, ça peut vraiment donner une autre vision de la vie. Tout un monde s’est ouvert quand le dry freezer a fait son apparition. Le hash est devenu

Dry sift et temple ball Un grand temple ball en fabrication a développé un vrai talent pour repousser les limites de l’accroissement des récoltes, en cultivant de façon organique et en établissant des normes de haut niveau pour ce que nous considérons comme un produit de haute qualité.

Ces deux-là sont mes mentors. Et ma mère, Liliana, nous a toujours soutenus et encouragés à faire encore mieux, encore plus pur et sans crainte. Par amour, il est naturel d’explorer ce que nous sommes capables de faire avec une plante. En plus du fait de cultiver, il y a quelques années, je suis tombé amoureux de la technique de l’iceolator. Et EX-Tractor est né.

Dans quel domaine se spécialise EX-tractor?

Nous aimons être très occupés, mais uniquement avec des extraits purs, organiques et sans solvants. En substance, nous passons la plupart du temps à laver et à tamiser, et au moment de la taille, nous travaillons toujours au-dessus d’un immense tamis de 1.5x 1m de 110

Les terpènes de cette plante sont partout, votre nez reconnaitra des notes fraîches de citron, mêlées à une odeur gazeuse d’essence, avec un fond de Haze. Les trichomes sont doré foncé et sont assez gros pour un mélange de Haze. La Karels Haze donne de bons résultats et son goût fort est un véritable concentré d’énergie.

Un plan rapproché d’extrait de trichomes encore plus pur, grâce au temps de séchage très court, ce qui signifie que les terpènes et les flavonoïdes n’ont pas le temps de s’évaporer.

Avec la méthode de séchage classique, de la moisissure peut se développer dans le hash humide. Nous nous intéressons pour le moment au pressage de la rosin et je dois dire qu’on s’éclate, en expérimentant des tempéra-

L’autre variété que je préfère est une que j’ai découverte récemment, la Cookies N Cream d’Exotic Genetics. La première fois que nous l’avons cultivée, nous avons remarqué directement que les trichomes y sont présents en abondance, de grande taille et de la plus belle couleur dorée que j’ai jamais vue sur des trichomes. Et tout ça combiné avec un smoke crémeux et un effet très relaxant.

Quelles techniques utilisez-vous pour laver les têtes et les tailler ?

Nous laissons sécher nos plantes de 7 à 9 jours avant de tailler et de stocker la taille et les petites têtes dans

22 le congélateur. On est alors sûr que la chlorophylle est séchée et qu’il ne restera pas de goût de verdure dans le hash. Dans le sac de lavage, il ne doit rester que de toutes petites têtes et des feuilles riches en trichomes. Comme on vit en Espagne et que l’eau y est de très faible qualité, EX-Tractor utilise de l’eau à osmose inverse.

Nous versons un sac de glaçons dans le sac de lavage, pour que le matériel restant soit plus en contact avec les glaçons, et que les trichomes puissent se rompre plus facilement. On commence avec de petits lavages de 1 à 2 minutes et on récolte le hash. Puis on lave encore un peu le hash dans le sac de récolte avec un spray rempli d’eau propre. On n’utilise pas de spray qui a contenu des nutriments avant d’être sûrs qu’il soit propre et stérile.

Il faut savoir que le H20 a 3 étapes : la glace, la forme liquide et puis la forme gazeuse. La machine gèle le hash, et après qu’il ait été congelé, le vide est absorbé.

Les cristaux de glace qui sont dus au vide ne deviennent pas de suite de l’eau, ils se transforment immédiatement en gaz. On appelle ce processus la sublimation.

Pendant ce processus, le hash va commencer à sécher, vu que les cristaux de glace s’évaporent immédiatement, et il ne restera dans le hash que les huiles essentielles et les terpènes.

Comment pouvez-vous garantir que les matériaux que vous utilisez sont totalement organiques ?

Est-ce que vous avez une préférence pour la taille des microns quand vous lavez votre matériel, et quel échelon considérez-vous comme inférieur ?

Nous choisissons de façon très consciente le matériel et les produits que nous utilisons. Ils doivent être de très haute qualité pour nous permettre de faire un hash d’une telle qualité. Travailler avec des produits de qualité signifie fabriquer des produits de qualité. C’est le fait de ne travailler qu’avec les meilleurs produits et de savoir comment nourrir le substrat de culture qui décidera si le hash sera sans résidus.

Pour la majorité des variétés, le 73 # micron contiendra la plupart des têtes de trichome. Bien que certaines Sativa, comme notre Old School Haze et la Mango Haze, peuvent tout à fait remplir le 45 # micron à cause de la petite taille de leurs têtes de trichomes. Les 220 et 160 microns servent en fait à séparer le mauvais matériel du bon. Pour certains, cette qualité est bonne pour un usage alimentaire, mais personnellement, j’utiliserais une qualité supérieure aussi pour cet usage.

Chez EX-Tractor, nous cultivons toutes nos plantes de façon 100% organique, avec la gamme BioTabs organic.

C’est une stratégie organique qui ne fonctionne qu’avec des micro-organismes vivants, des bactéries utiles et du compost concentré. Pour ce qui est de l’éclairage, notre standard était la Gavitas 1000 Watt, mais actuellement, nous y mélangeons des SANlight LED, ce qui nous permet de fournir aux plantes un plus large spectre et de stimuler nettement la production de trichomes.

Pouvez-vous expliquer ce qu’est le dry freeze hash pour ceux qui ne sauraient pas ce que c’est ?

Boulettes de hash de différentes tailles de micron en train de sécher Comme le hash est en contact minimum avec l’air, l’eau et la lumière, il n’y a aucun risque d’oxydation et il gardera le goût et les terpènes originaux. C’est pour ça que le hash a un goût tellement supérieur. Un autre avantage du dry freezer est que si votre matériel végétal contient de la moisissure ou des restes d’oïdium, le processus de congélation les tuera.

Comment arrivez-vous à maintenir une température constante tant de l’eau que de la pièce où vous faites le hash ?

A l’intérieur du hash, une qualité fantastique, et un magnifique fondant je suis devenu fou devant ce que cet engin pouvait faire.

D’abord, il congèle le hash jusqu’à son centre. Toute l’eau contenue dans le hash se transforme en cristaux de glace. Il faut évaluer quand ce point est atteint, selon le temps de congélation.

Je fais mes temple balls à partir d’iceolator dry freeze, d’un mélange de tamis de différents microns, pour obtenir un produit d’un éventail complet. Je prends un plateau et y place 3 grammes de hash de 73 microns, 2 grammes de hash de 45 microns, 1 gramme de hash de 90 microns et 1 gramme de hash de 120 microns.

Je mélange le tout et j’ajoute un peu de hash de 73 microns pour obtenir une qualité plus crémeuse et très collante.

On place 1 gramme dans la paume de la main et on le travaille avec le pouce, en le roulant. Quand il a la forme d’une jolie boule, on la roule sur une surface dure et propre, de préférence sur du papier sulfurisé, ça fonctionne mieux. Quand la boule commence à être brillante, elle est prête à être conditionnée, entreposée et séchée.

Voilà la base de la fabrication d’un temple ball !

Pour le deuxième lavage, on renouvelle l’eau et on met plus de glaçons. Le temps du lavage après chaque récole de hash s’allonge, jusqu’à réaliser le lavage de 5 ou 6 paquets. Le hash est ensuite mis dans le dry freezer pour y être séché, durant 14 à 24 heures, selon la contenance du dry freezer.

La première fois que j’ai vu du hash de qualité sortir d’un dry freezer, j’étais tellement intrigué que j’ai voulu en savoir plus ! D’un coup, ce hash devenait doré, pourquoi ? Et pourquoi une odeur si intense ? L’explication résidait dans le dry freezer, j’en ai donc de suite commandé un et

Pouvez-vous expliquer pas à pas comment vous pressez vos temple balls?

C’est assez drôle, je l’ai vraiment appris à la dure. En Hollande, il fait toujours assez froid et sec, donc la température de la pièce où je faisais la glace était assez constante. C’était facile de maintenir la température de l’eau, puisque celle de la pièce était stable. Quand j’ai déménagé en Espagne et que j’ai fait de la glace pour la première fois, j’ai remarqué que l’humidité relative et la température y sont toujours beaucoup plus élevées.

J’ai perdu quelques lots à cause de l’humidité moite pendant mes premiers essais, mais c’était bien avant le dry freezer, évidemment. Maintenant, nous travaillons dans une pièce hermétiquement fermée, avec la brise fraîche de l’air conditionné, ce qui nous permet de maintenir la même température et d’éviter l’humidité.

Est-ce qu’EX-Tractor a gagné des prix pour son hash ?

J’ai participé il y a peu à un concours, la Homegrown Cup en Hollande. Cet événement a la particularité que seuls les cultivateurs en compétition peuvent juger les autres, ce que je trouve être la façon la plus juste de juger une compétition de cannabis. EX-Tractor a remporté la première place dans la catégorie NederHash / iceolator.

Nous avons concouru avec un lavage à froid très court de Karels Haze, d’1,5 minute et passée dans la qualité 73 microns. Un super souvenir, et on se réjouit d’être l’année prochaine !

Pour ceux qui visitent Barcelone, où peuventils trouver votre travail ?

La plupart de ma production peut se trouver au Nectar Club, qui est géré par des gens très bien qui soutiennent mon travail depuis le début. On peut aussi parfois en trouver un peu à La Kalada, ou chez Dr Dou. Le Resin club est l’endroit où on peut trouver la plupart de nos produits.

Pour finir… Où nos lecteurs peuvent-ils trouver plus d’information sur EX-Tractor sur les réseaux sociaux?

Nous sommes sur Instagram (@ex.tractor) et on peut y voir mon travail et me suivre. Merci et continuez le super travail de Soft Secrets et Stoney, nos plus verts saluts de la part d’Ex-tractor!

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CULTURE D'INTÉRIEUR

Des cultures de meilleures qualité pour le cultivateur indoor moyen

Par Tony, Dutch Passion Seed Company

De nos jours, il y a plus de gens que jamais qui cultivent leur propre cannabis.

Même dans les régions d'Europe où la beuh est "légale", comme à Barcelone ou Amsterdam, de nombreux fans de cannabis préfèrent économiser leur argent et cultiver leur propre cannabis en dépassant parfois la qualité des fournisseurs locaux. Ceux qui vivent en Amérique du Nord ou du Sud où le cannabis est légalement disponible dans des dispensaires préfèrent souvent aussi cultiver eux-mêmes. La raison principale, une fois encore, est d'économiser de l'argent et obtenir une qualité supérieure.

Mais comment les cultivateurs amateurs peuvent-ils dépasser la qualité des professionnels? Comment fait un cultivateur avec seulement quelques cultures abouties pour atteindre un qualité supérieure en termes de goût et de rendement?

Le cultivateur moyen dont c'est le hobby a déjà saisi les bases de la culture du cannabis, les principes de son cycle de vie et les fondements de sa nutrition.

Généralement, ils cultivent quelques fois par an pour être autosuffisants avec leurs récoltes. Leur local de culture mesure souvent dans les 1,2 m x 1,2 m, mais cela

peut varier, avec des lampes HPS de 400 ou 600 W. Les substrats varient mais le cultivateur moyen préfère souvent la simplicité du terreau ou peut-être la fibre de coco. Quels sont donc les méthodes faciles et avérées de ces cultivateurs pour atteindre ces niveaux de qualité?

Vaut-il la peine de changer de méthode de culture pour améliorer sa qualité?

Pas nécessairement. De nombreux cultivateurs en terre ou en coco vont souvent flirter avec des concepts plus exigeants et techniquement plus compliqués et se lancent dans des méthodes hydroponiques comme la Deep Water Culture (DWC) ou l'aéroponie. Il n'y a aucun doute que dans de bonnes mains la DWC et l'aéroponie peuvent être le moyen de renforcer vos compétences, le rendement et la qualité de la récolte. Mais c'est aussi un tournant qui peut devenir difficile à prendre et qui exige plusieurs cycles de culture avant d'être maitrisé.

Pour de nombreux cultivateurs, il est préférable de s'en tenir à la méthode de

culture pour laquelle ils ont acquis de l'expérience et qu'ils ont améliorée.

De nombreux experts en terre/coco se sont embourbés en essayant de nouvelles méthodes de cultures qui ne convenaient pas à leur style de vie. Les cultivateurs en terre peuvent laisser leurs plantes sans surveillance pendant plusieurs jours si elles sont dans des pots suffisamment grands. Ils ne devront pas trop se préoccuper de leur entretien. Les cultivateurs en DWC n'ont pas ce luxe: ils doivent vérifier le pH et la EC (conductivité électrique) tous les jours.

Les cultivateurs en terre ou coco ne devraient pas se mettre la pression pour changer de méthode de culture. Les deux techniques peuvent produire du cannabis d'excellente qualité.

Pour de nombreuses personnes, il vaut mieux en rester à la méthode de culture à laquelle ils sont habitués et essayer de l'améliorer. Les terreaux n'ont peut-être pas la même capacité à produire une croissance et une production explosives que des méthodes de culture plus compliquées mais cela ne doit pas décou-

rager les cultivateurs en autosuffisance.

La terre (ou la coco) donne des récoltes parfaites, un goût, une odeur et une qualité corrects.

Contrôle précis des nutriments Le cultivateur débutant doit connaitre les bases de la nutrition de la plante. S'il est bien conseillé dès le début, le cultivateur amateur évitera avec un peu de chance les pièges des débuts où on a tendance à donner trop de nutriments et utilisera un assortiment simple pour commencer.

De nombreux cultivateurs en coco ont obtenu des récoltes d'excellente qualité avec juste un peu des engrais en deux parties "Coco A" et "Coco B". Une large gamme d'engrais n'est absolument pas nécessaire. Mais dans les mains d'un cultivateur expert, quelques nutriments extra peuvent booster la qualité (et le rendement).

Après quelques cultures réussies, le cultivateur amateur pourra éventuellement décider d'agrandir un peu sa gamme de nutriments. Généralement, des cultivateurs plus expérimentés auront fait des

24 recherches et introduits des inoculants microbiens ou peut-être des additifs à la terre qu'ils ne connaissaient pas en commençant. Les oligoéléments comme le magnésium et le calcium sont des additifs utiles pour certains cultivateurs.

souvent, de l'ajuster pour qu'il reste entre 5.8 et 6.0. N'oubliez pas qu'un mesureur de pH/EC mal calibré est moins utile et peut vous coûter toute une culture. Calibrez-les régulièrement et gardez-en quelques-uns de rechange juste au cas où.

De nombreux cultivateurs prennent des notes détaillées sur le régime alimentaire, les températures et taux d'humidité dans leur tente et les résultats sur la croissance et la récolte, avec des cotes pour toutes les variétés qu'ils ont cultivées. Cela peut les guider dans leurs futures cultures.

Mélanges de nutriments et température

Bien sûr, une des critiques des cultivateurs maison est que le choix dans les gammes de nutriments est déjà assez compliqué. Ils ont sans doute raison mais cela ne doit pas vous empêcher de mener vos propres recherches pour comprendre si vous ratez un additif ou un substrat qui pourrait vous aider.

la température ambiante du local de culture.

Arroser les plantes avec de l'eau froide du robinet, qui peut être de seulement 6°C en hiver, produit un choc aux plantes et stoppe leur croissance. Une nuit de repos du mélange permet aussi d'éliminer le chlore qui est souvent ajouté à l'eau dans la réseau de distribution pour la stériliser. C'est meilleur pour la santé des racines des plantes et l'activité microbienne du substrat.

Gadget de culture: contrôle du pH et de la EC De nombreux cultivateurs en terre gèrent parfaitement bien sans acheter de mesureur de pH (qui mesure l'acidité ou l'alcalinité des engrais) ou de EC (la conductivité électrique qui mesure la concentration des nutriments). Cependant, un contrôle précis sur les nutriments peut réellement améliorer votre culture.

Tout le monde peut faire une erreur de calcul en préparant sa solution nutritive. Si l'erreur est importante, elle peut causer la mort de vos plantes. La surfertilisation est l'erreur la plus courante chez les cultivateurs moins expérimentés. Elle peut brûler les racines et stopper définitivement la croissance de la plante. Vérifier son mélange de nutriments avec un mesureur de EC est une bonne manière de s'assurer que la solution à la bonne concentration. Pour la plupart de ceux qui cultivent en coco ou en hydroponie, c'est une routine de vérifier le pH et

De nombreux cultivateurs préparent leur mélange de nutriments un jour avant de l'utiliser, ce qui lui permet de reposer pendant 24 heures s'ils utilisent de l'eau du robinet. Cela permet au mélange de prendre

Nouveaux contenants, pots à air et sacs de feutre De nombreux cultivateurs en terre/coco peuvent renforcer la santé de leur plante et de la zone racinaire en remplaçant le pot classique en plastique par de nouveaux contenants mieux conçus qui permettent une meilleure oxygénation de la zone racinaire. Les sacs de feutre permettent à l'oxygène d'entrer dans le substrat de culture, ce qui renforce les racines, la croissance des plantes et la récolte finale. Les pots à air ont plusieurs creux sur les côtés qui permettent à l'air d'entrer dans le substrat de culture.

Ces creux permettent également une "taille à l'air" qui empêchent les racines de tourner encore et encore autour et au fond du pot.

Comme de nombreux aspects de la culture améliorent la qualité du cannabis, la mise à jour des pots de culture offre une petite amélioration et les cultivateurs

expérimentés savent que l'accumulation de petites améliorations aboutit souvent au franchissement d'un nouveau pas dans la qualité du produit final.

LED de culture, une option de modernisation couteuse Les lampes à LED sont fort chères mais elles apportent une sérieuse amélioration de la qualité par rapport aux vielles HPS. De nombreux cultivateurs avec une licence légale sont passés aux LED de manière permanente après avoir

comparé les mesures et les analyses qui prouvent l'augmentation de la puissance.

Les LED produisent un spectre supérieur et dégagent moins de chaleur stressante pour les plantes que les HPS. C'est la mise à niveau la plus chère du local de culture que vous pouvez faire mais une fois passé aux LED, vous ne voudrez plus jamais revenir aux HPS. Les taux de THC peuvent grimper de 15-16% à plus de 20%. C'est encore un pas franchi dans la qualité et la raison principale pour en justifier la dépense.

Une autre lampe à prendre en considération est l'UVB (2-3 heures par jour pendant les 2-3 dernières semaines de floraison) qui boostera le taux de THC vers le haut de quelques pourcent en plus. Les lampes UVB pour reptiles sont une bonne option et en plus, elles diminuent les invasions d'insectes, de mouches, etc, dans votre local de culture.

Variations de température Vous allez suer pour obtenir la meilleure qualité si la température varie fortement entre le moment où les lampes sont allumées et éteintes. Essayez de maintenir une température aussi stable que possible. De nombreux cultivateurs essayent de rester dans les 24-25°C quand les lampes sont allumées et dans les 20-21°C quand elles sont éteintes. Si la température varie trop

fort, vos plantes vont lutter pour s'en sortir dans ces mauvaises conditions.

Les cultivateurs de pays chauds, surtout les professionnels, n'hésitent pas à installer un climatiseur pour les cultures d'été. Ceux qui ne peuvent pas s'offrir un tel système d'air conditionné devront éviter de cultiver pendant les mois les plus chauds et attendre le printemps ou l'automne ou l'hiver.

Certains cultivateurs évitent les graines féminisées en hiver. Le froid ambiant pendant les 12 heures d'obscurité peut causer de sérieux problèmes à certains cultivateurs.

Les graines autofleurissantes peuvent être cultivées sous 20 heures de lumière par jour.

Ces quelques heures de lumière par jour en plus peuvent aider à maintenir la température dans le local, ce qui fait que les autofleurissantes sont un bon choix pour l'hiver.

De bonnes génétiques Même le cultivateur le plus doué avec le meilleur local de culture ne peut pas produire par magie des taux super élevés de THC/cannabinoïdes avec de mauvaises génétiques. La règle d'or pour les cultivateurs amateurs sérieux est l'optimisation des conditions dans le local de culture couplée à l'utilisation des meilleures génétiques qu'il pourra trouver. Choisissez avec soin votre fournisseur en graines, utilisez celles qui sont bien cotées et ont plein de références sur les sites et forums de cultivateurs.

Mais par-dessus tout, prenez le temps pour votre culture et amusez-vous. Apprenez en cultivant et prenez le temps de chercher votre technique préférée et d'améliorer vos connaissances. Votre local de culture est un espace de vie que vous pouvez toujours améliorer en évitant les compromis. Si vous aimez cultiver votre cannabis autant que vous aimez le récolter, vous aurez le hobby le plus fantastique pour la vie! www.dutch-passion.com

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CULTIVER AVEC ED ROSENTHAL

Quelques membres du groupe de test, participant à la réunion de sécurité. De gauche à droite : Milos, connaisseur averti Eugene Gardener, cultivateur de cannabis Ellen Holland, rédacteur de chef de Cannabis Now Sophia, de NewBridge Consortium Michael, de Garden House Farms

TESTER LES VARIÉTÉS James Loud, breeder et propriétaire de Loud Seeds, avait une série de nouvelles variétés qu’il voulait tester sur un groupe d’amateurs avertis qu’il connaissait. Nous avions discuté des critères de jugement lors de plusieurs Coupes. Nous avions décidé que, contrairement à l’usage répandu, nous

Sac de rangement de l’événement officiel avec deux joints roulés par James, emballés en attendant leur destruction partielle. n’inclurions pas la « qualité des têtes » ou l’odeur, car nous étions d’abord intéressés par les effets, et en deuxième lieu par le goût, le parfum et l’odeur. Pour être sûr que les goûteurs

Quels sont les résultats du test ?

1 Ca a été génial pour tout le monde.

2 Il est difficile de juger 20 variétés en 150 minutes, ce qui signifie 7,5 minutes par variété.

Je me pose une question : si nous avions servi la même variété deux fois, l’une au début du test et l’autre vers la fin, est-ce que le résultat aurait été le même ?

3 Le curing a un impact sur le test.

Certains joints avaient un goût très terreux. Je pressens que c’est dû à l’action bactérienne pendant le curing, parce qu’un excès ou un taux élevé d’humidité a permis aux micro-organismes de se développer.

4 Il n’y a pas vraiment eu de gagnante. La plupart des commentaires ont porté sur les qualités d’une variété spécifique.

5 Ma préférée était la White Tahoe Cookies.

6 Les deux préférées de James étaient la OG Kush Story et la Zkittlez.

7 L’échantillon le plus surprenant du test était la Green Crack, qui est considérée comme une variété de rang supérieur dans la plupart des milieux. Elle se démarquait des autres et trois des dix testeurs l’ont désignée comme étant la meilleure.

ne seraient pas influencés par ces facteurs, Loud a préparé à l’avance 20 joints, un de chaque variété.

Nous avons expliqué la méthode du test : chaque joint tournerait une fois.

L’idée n’était pas de voir combien de bouffées seraient nécessaires pour atteindre un certain high, mais quel effet provoquerait une seule bouffée.

Nous pensions que ça augmenterait aussi le temps de la combustion.

Quand tout se mêle, dans un kaléidoscope tourbillonnant de vagues de cannabinoïdes et de terpènes, qui éclaboussent les rives de notre conscience.

Dès le début du test, j’ai réalisé qu’il fallait un peu ajuster notre théorie, mais il était trop tard pour cette fois.

Pourquoi ? La personne qui prend la première bouffée recevra tout le mélange de cannabinoïdes et de terpènes que la nature a produits, et que James a séchés et affinés. La personne suivante en aura moins. Pour la troisième personne, ce sera encore différent. La solution, tardive pour ce test, est d’utiliser une pipe à une seule bouffée, chaque personne recevant ainsi une bouffée fraîche.

Nous avons évalué les 20 variétés. La concurrence était rude et serrée. Ces variétés n’étaient pas seulement « en compétition » les unes avec les autres dans ce test, mais aussi avec tout ce qui concerne la marijuana dans la zone de Bay Area.

James, réalisant la manucure d’une tête avant de la hacher pour préparer les joints.

Nick, de Garden House Farms, assiste Milos.

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BANQUE DE SEMENCES TricomaTeam (tricomateam@gmail.com)

Jack 47 Auto Energie pure

Une fantastique auto-fleurissante de belle envergure et de bonne production. Elle fleurit en quelques semaines à peine et a une puissance incroyable. Les têtes qu’elle développe sont énormes et très denses. Elles sont couvertes d’une couche de résine brillante et répandent un parfum doux et citronné. Sa consommation a un effet stimulant, idéal pour les amateurs des Sativa énergisantes.

Une magnifique auto-fleurissante principalement Sativa, de la banque de semences Sweet Seeds, fruit du croisement entre une Jack Herer

Enormes têtes.

automatique, du département I+D+I de cette banque, avec son clone d’élite AK47. Le résultat est l’une des autos les plus puissantes du marché.

La Jack 47 auto est une variété très facile à cultiver, qui nous fait cadeau de têtes énormes et délicieuses, pleines de trichomes. Cette hybride de la 3è génération a un pourcentage d’Indica/ Sativa de 20/80, et une concentration de THC qui varie entre 18 et 21%.

C’est une variété à floraison rapide, qui est prête en à peine 9 semaines après sa germination. Les plantes peuvent atteindre plus d’un mètre, et leur production tourne autour des 450-600 g/m2 en intérieur sous lampes. Elles peuvent donner de 50 à 200 gr par plante en extérieur, quand les conditions sont optimales.

Son goût est exquis, doux et très frais, avec des notes très citriques et d’encens. Son high est très puissant et durable. Quand on la fume, l’effet est immédiat et procure une sensation très joyeuse et animée. Elle est stimulante au niveau mental et relaxante au niveau corporel.

Germination et croissance Nous avons fait germer 4 graines de Jack 47 Auto dans des chiffons humides et dans l’obscurité. En moins de 48 heures, elles avaient toute germé. Nous les avons ensuite

28 deux fois durant toute la phase de fructification. Environ deux semaines avant la récolte, on procède à un bon rinçage des racines, en attendant impatiemment que vienne le jour de la récolte. En un peu plus de 60 jours, toutes les plantes sont mûres et remplies de têtes lourdes et compactes.

La récolte Suivant les indications de Sweet Seeds et voyant à travers le microscope que les trichomes sont mûrs, nous nous empressons de saisir les ciseaux et de couper nos 4 semences. La récolte est impressionnante. Les têtes sont très denses, velues et vraiment grandes.

On dirait que les énormes têtes ont avalé les feuilles, car il y en a très peu. Le taux de feuilles par tête est assez faible et la manucure se fait en un temps record. Rien que par l’odeur qu’elle répand, on sait qu’il

Une autre magnifique tête centrale. plantées avec la racine vers le bas dans des récipients de 18 litres, évitant ainsi le stress éventuel qu’aurait causé leur transplantation de petits pots à d’autres de plus grande taille.

Les cotylédons n’ont pas tardé à s’ouvrir un chemin vers la surface, grâce, entre autres, à la chaleur des ampoules à sodium que nous avions placées à environ 80 cm. Nous avons réduit cette distance au fil des jours, jusqu’à arriver à un maximum de 45 à 50 cm.

La photopériode s’est fixée à 20 heures de lumière pour 4 heures d’obscurité. La croissance de cette variété est surprenante. Toutes les plantes sont fortes et robustes et se dirigent vers la lumière en développant un épais buisson de branches, avec une distance internodale assez courte. Dès le début de l’arrosage, nous avons ajouté de l’enracineur pour stimuler la croissance d’une grosse motte de racines durant les premières semaines. Nous n’avons ajouté de l’engrais spécifique de croissance qu’une fois ou deux, à la fin de la phase végétative.

Entre la troisième et la quatrième semaine, toutes les plantes avaient

développé les premiers pistils, longs et blancs. C’était le moment de vérifier qu’elles n’étaient pas attaquées par des épidémies ou des maladies, et de changer leur alimentation. Dans ce cas-ci, la Jack 47 n’a eu aucun problème dû à des insectes ou à des champignons.

La phase de floraison On maintient la lumière 20 heures par jour, pour que les plantes puissent exprimer tout leur potentiel. Pendant plusieurs jours, les tiges et les branches grandissent et grossissent. La distance internodale se réduit de plus en plus et en quelques jours, les plantes arrêtent leur croissance et se concentrent sur le développement des fleurs.

Les pistils allongés prennent des tons orangés et s’accumulent, formant d’énormes têtes sur toute la plante.

Ils sont velus et résineux. Toutes les plantes mesurent environ 1 mètre de haut et ont une structure forte et robuste. Il faut à peine s’en occuper et elles n’ont pas besoin de beaucoup d’engrais.

On ajoute à plusieurs reprises du stimulateur à l’eau d’arrosage et on ne leur donne de l’engrais qu’une ou

Tête latérale couverte de pistils.

s’agit d’une magnifique Sativa. On suspend les branches tête en bas dans une pièce sombre, bien aérée, à une température inférieure à 20°, et avec une humidité d’environ 60%.

La dégustation Presque toutes les variétés nous plaisent, mais la plupart du temps, nous préférons la Sativa à l’Indica, pour son effet. Et cette récolte nous en a beaucoup donné. La Jack 47 Auto était une des rares Sativa que nous allions avoir et elle ne nous a pas déçus.

Après deux semaines de séchage, nous avons pu l’apprécier à sa juste valeur : elle est exceptionnelle, en quantité et en qualité. Son arôme et son goût sont particulièrement doux et citriques. Son effet est très équilibré, apporte une clarté mentale et relaxe le corps, sans jamais être dévastatrice. Elle est idéale pour une consommation à toute heure.

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REPORTAGE

Par Fourtwenteam

L'EMERALD CUP VERSION 2019 C’est sous un soleil magnifique, exceptionnel pour cette période de Décembre, qu'a commencé la 16 ème compétition et réunion annuelle des meilleurs cultivateurs californiens, dans une ambiance très festive et enfumée.

Dès l’ouverture, le public se rue sur les nombreux stands des breeders les plus célèbres comme Meangenefrommendocino, CSI Humboldt, Equilibrium Seeds, Emerald Mountains Legacy, Capulator… afin d’espérer pouvoir acheter et compléter leur collection de graines en série ultra limitée avec des prix allant jusqu’à plus de 300$ pour des graines régulières …

Cherry West, Pina F4, Gelato 33 x Cherry Limeade, Banana Mac, Royal Kush 10, pure Royale x Oil Spill …

Les cultivateurs prennent aussi d’assaut dans une effervescence folle mais très bon enfant les nombreuses nurseries comme Phinest Cannabis, Purple City Genetics qui proposent les meilleurs clones élites des variétés les plus recherchées, Fatso, Forbidden Fruit, Mac1, Ice Cream Cake, Frosted Lemonade …

Les passionnés de cannabis font leur marché et achètent les plus belles fleurs des variétés du moment comme la Ice Cream Cake, Lava Cake, Runtz, Magma Cookies, Lemon Lava, Sundae Driver … et des extraits de résine sous toutes les formes possibles, Hash , Drysift, Rosin, BubbleHash, Live resin, Shatter, Wax, Sauce , Diamonds …

Des conférences très enrichissantes avec comme sujet, le partage des connaissances, le travail de sélection dans le but d'améliorer la résistance des génétiques, l’importance de la préservation des écosystèmes et la biodiversité des cultures …

Le mouvement de la culture régénérative est un pilier de l’esprit de l'Emerald Cup, seule compétition au monde 100% organique. Jesse de Biovortex et Sunshine de Sunboldtgrown animent brillamment ces conférences et partagent avec enthousiasme leur savoir et leur passion.

Sur le stand de Swami et Nikki de Swamiselect , le célèbre duo de cultivateurs de la région de Mendocino et juges émérites à l’Emerald Cup depuis sa création en 2003, Frenchy Cannoli, le

fameux hashishin enfume la foule avec sa Hookah version 2020 et son hashish délicieusement sucré.

Juste devant ce stand, Mila la Reine du hash qui est présente à toutes les manifestations cannabiques à travers le monde expose son dernier livre : Comment je suis devenue la Reine du Hash. Elle nous invite à s’asseoir et on roule notre dernier joint de notre meilleur Cherry Valley Dog iceolator .Un personnage emblématique pour notre communauté qui nous a appris en 2002 à faire du hash avec de l’eau et de la glace. Une révélation pour nous à cette époque.

Une conférence très instructive sur le breeding

Quelques entrées des meilleures résines en présentation.

La remise des prix est toujours très animée.

Un magnifique exemple de micro propagation appelé aussi "Tissue Culture".

En rentrant dans le pavillon où étaient exposées toutes les fleurs et les résines les plus incroyables, nous sommes impressionnés par le nombre d’entrées plus de 500 dans la compétition. Elles sont magnifiquement présentées dans d’immenses vitrines lumineuses blanc immaculé.

Plus loin, dans un grand patio, nous découvrons le secteur de la ferme régénérative qui expose entre autre les plantes compagnons qui vivent en symbiose avec le cannabis et leur permettent de capter plus d’azote par exemple comme l’Azola. Des pratiques de permaculture démontrant comment construire un sol de culture.

Alors que la nuit tombe, les concerts commencent à mettre une vraie ambiance de festival. Les groupes de musique sont variés de tout style se succèdent : Hip Hop, Reggae, Scratch, Electro : Dj Craze, Jurassic 5, Flatbush Zombies, Steel Pulse …

2 jours de folie, où la team Zmoothiez a passé des moments inoubliables et tient particulièrement à remercier chaleureusement Jesse de Biovortex, Sunshine de Sunboldtgrown, Farmer Tom de Trinidad, Gerassimos et Rachelle de Herbanology , Frenchy Cannoli, c jherMarkus de Ubanterpfarm707 et Mila , la reine du hasch pour nous avoir couverts de fleurs et de merveilleuses génétiques.

Ambiance de festival avec aux couleurs animées et enfumées.

32 Résulats Emerald Cup 2019 FLEURS INDOOR (SUNGROWN)

1. Ridgeline Runtz - Ridgeline Farms, Humboldt 2. POG (Passion Orange Guava) - Greenshock Farms, Mendocino 3. White Runtz - Humboldt Redwood Healing, Humboldt

FLEURS MIXED LIGHT (INDOOR + SERRE) Une variété de cannabis à la forme bien étrange sur le stand CSI Humboldt ABC ou Australian Bastard Cannabis.

Mila la Reine du Hash est toujours partante pour déguster un bon joint de Iceolator de notre collection.

1. Ice Cream Cake - Josh D., Santa Barbara 2. T.I.T.S. - Diamondback Genetics, Yolo 3. OG T.I.T.S. - Diamondback Genetics, Yolo

FLEURS PERSONAL USE LA Kush Cake - Paula Jobe-Hudgens, Nevada 2. "Skunky" Cookies, Jon "Texas" Kelley 3. Blackjack - Debbie Perticara, Humboldt

ICE WATER HASH 1. THC Bomb 104u Water Hash Papa's Select grown by Humboldt Kine Farms, Humboldt 2. Peanut Butter Breath 104u Water Hash Papa's Select grown by Humboldt Kine Farms, Humboldt 3. Wedding Crasher 104u Water Hash Papa's Select Grown, Humboldt

ROSIN HASH 1. Fruit Stripe Rosin - Zenganic Inc. Kalya Extracts, Sours, Alameda 2. Banana Cream Rosin Zenganic Inc. Kalya Extracts & Monterey Kush Co., Alameda 3. Garlic Juice Rosin - Zenganic Inc. Kalya Extracts, Dancing Dog Ranch, Alameda

BHO LIQUID Les délicieux cadeaux récoltés durant l'Emerald Cup.

1. Zkittles - Terp Hogz/Humboldt Terp Council, Mendocino 2. Banjo - Humboldt Terp Council, Humboldt 3. ErrlHill-BlueBerryMuffins live resin from the Humboldt Seed Company ErrlHill x The Humboldt Seed Company, Humboldt

BHO SOLID 1. Rainbow Driver Suprize Suprize - Sabertooth Farms Humboldt 2. Strawberry Banana Batter ArcataX, Royal Budline Humboldt 3. Live Resin Project Red Congolese CWG Botanicals Alameda

MEILLEUR STAND Nice Guys Delivery featuring Albert Einstone's

BREEDERS HALL OF FAME Mel Frank

BREEDERS CUP POG (Passion Orange Guava) - Greenshock Farms, Mendocino Cookies, principal sponsor du festival avec son propre chapiteau.

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ETUDE D’UNE VARIÉTÉ

L’AMNESIA CBD DE DINAFEM Une canopée de têtes dense.

J’ai reçu quelques Amnesia CBD de Dinafem et m’on m’a dit qu’elles étaient d’excellentes productrices, avec un profil cannabinoïde de 8% de THC et de 10% de CBD. Elles sont issues d’un mélange d’Amnesia XL et de leur étalon, la Pure CBD, ce qui donne une phase de floraison de 9 semaines. Jai fait germer une graine féminisée et vous trouverez ci-dessous Par Stoney Tark le rapport hebdomadaire de sa croissance.

SET UP: Eclairage: SANlight Q6W (215w) Substrat: Coco, déjections de vers de terre et perlite Taille du pot: un pot de 11L Nutriments: GHE Flora Nova Grow + Bloom Phase de croissance: 21 jours Phase de floraison: 67 jours Récolte: 182 g sec

PHASE DE CROISSANCE - 18/6 La pousse apparaît et après les premiers jours, je lui donne un peu de solution nutritive de Flora Nova Grow. Ce nutriment minéral est lourd, les plantes n’en ont donc pas besoin de beaucoup à ce stade. Je pulvérise la plante avec de l’eau en bouteille et continue à la faire grandir sous 18/6. Mon hydromètre indique une température de 22°, l’humidité relative est de 68%, ventilateurs en marche.

A la fin de la deuxième semaine, la pousse a atteint 17cm, et les feuilles supérieures ont

un aspect de Sativa. Il reste une semaine avant la floraison, je continue donc à lui donner 3 ml par litre du nutriment Nova Grow. La plante a l’air très saine et est d’un beau vert brillant.

Le 21è jour de 18/6, la plante a atteint une hauteur de 26,5 cm et a de longues feuilles en éventail. Quand on frotte doucement la tige, elle répand une odeur citrique et elle a des branches latérales fines et ligneuses.

Travailler plus avant cette plante stimulerait la formation d’un grand buisson, on le note pour plus tard !

Pour ce qui concerne les nutriments, je continue à lui donner 5 ml par litre de Nova Bloom, et j’arrêterai de lui en donner durant les 20 derniers jours d’arrosage. Nous sommes au jour 25 de la floraison et elle a rapidement atteint une taille de 67 cm. Une taille parfaite pour une plante qui a presque triplé en hauteur !

que l’Amnesia CBD atteigne une taille impressionnante est élevée.

De pré-fleurs apparaissent maintenant clairement et la résine commence aussi à se former. J’attends de pouvoir examiner la structure de croissance, de voir combien elle est compacte et combien la récolte de cette variété va être puissante. Je lui donne des nutriments une fois par jour, trois heures après avoir mis l’éclairage, puis j’attends que le substrat soit à nouveau sec et léger pour ajouter du nutriment.

Après la 5è semaine et juste au-delà de la moitié de la période de floraison recommandée, cette demoiselle a une apparence très saine et un look cireux exotique. A ce moment, les têtes commencent vraiment à se former, avec des trichomes à long goulot. Le calice se construit en beauté et on peut vraiment apprécier toutes ses potentialités.

Au 45è jour, on commence le rinçage.

On ne donne plus que de l’eau pure pour permettre à tous les nutriments accumulés d’être utilisés. Cela améliore le goût et la qualité de la cendre une fois que la plante est séchée.

Après le 56è jour, la plante semble presque prête à donner une super récolte ! Une quantité incroyable de sucre se forme sur les feuilles, ce qui fait de cette plante un premier choix pour faire du hash. Le 59è jour, je vérifie les trichomes et remarque que 75% sont d’une couleur d’ambre sombre. Je laisse la plante une semaine de plus, jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait prête, et laisse également les calices couverts de résine se gonfler un peu plus.

PHASE DE FLORAISON - 12/12 Après avoir changé le cycle d’éclairage à 12/12, l’Amnesia CBD va commencer à fleurir. Pour ce qui est des nutriments, je continue à lui donner du Nova Grow.

Personnellement, je change toujours la nutrition entre les toutes premières semaines de la phase d’élongation.

Après la première semaine de floraison, la taille de la plante est de 39 cm, et elle est aussi large que haute. Au début de la semaine 2, je change le nutriment pour du Nova Bloom et commence avec une mesure de 3 ml par litre. La demoiselle grandit très vite et adore manger. Les branches latérales sont abondantes, ce qui fait de l’Amnesia CBD une plante de cannabis buissonneuse, qui grandit de façon énergique.

L’odeur des sites de floraison a un fond citrique et de confiture, et une touche prononcée de citron. Les trichomes couvrent toutes les têtes et commencent à former des rails de résine sur les nouvelles feuilles.

Le long calice de l’Amnesia CBD se construit.

Le 28è jour de la période 12/12, la croissance en longueur semble s’être arrêtée, la plante a atteint 73 cm et a des allures de buisson.

Vu qu’elle grandit dans un pot de 11 litres sans stimulation, ni élagage, la possibilité

Je coupe la plante le matin du 65è jour.

Je suis impressionné par la qualité et la quantité de fleurs riches en CBD. En sachant qu’elle s’est développée dans un pot de seulement 11 litres avec des nutriments organiques et qu’elle n’a pas été poussée, je recommande fortement cette variété à ceux qui cherchent du cannabis à propriétés médicinales de qualité.

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HISTOIRE DU CANNABIS

1977 : publication des cours du cannabis dans le journal Libération Dans les années 70, la majorité de la presse française est opposée à la consommation du cannabis et des drogues en général. Seuls deux journaux sont favorables à la légalisation du cannabis : le mensuel Actuel et le quotidien Libération. En Janvier 1977, Libération inaugure une nouvelle rubrique appelée « La bourse de la semaine » qui permet de connaître la qualité et les prix des produits disponibles sur le marché. Nous vous proposons de découvrir ces documents méconnus, qui n’étaient jusqu’à présent pas disponibles sur internet.

Par Olivier F

shits et les lucidogènes (LSD, psylos…) également considérés comme des drogues douces. Pour cette rubrique, le journal prend certianes précautions : les noms des rues ou des quartiers oû l’on trouve du cannabis ne sont pas cités et les articles ne sont signés par aucun journaliste en particulier.

La nouvelle rubrique est presenté le 11 janvier 1977 : « Cette bourse de la semaine tentera donc de rendre compte des milles aspects de ce gigantesque marché, ainsi que d’être une sorte de guide d’un usage conscient des drogues douces »

La Bourse de la semaine 11 janvier 1977 : « Les herbes. Rencontrés sans doute pour la dernière fois il y a une quinzaine, les stocks d’herbe toute verte venant de nos jardins semblent bel et bien épuisés. Et la rarefaction du cannabis pendant les fêtes se fait toujours sentir.

Couramment, on trouve la traditionnelle africaine, rarement de très bonne qualité et riche en graines (au détail, 7-8 frs, au kilo, environ 4frs). Entendu causer d’un arrivage tout récent de colombienne pressée.

Attention, il s’agirait d’africaine compressée avec de la colle (4,50 au kg, 8-9 frs au détail). » « Les shits. Là aussi, c’est la pénurie.

Courrament, on trouve marocain ou libanais de qualité moyenne. Au détail, le maroco ne doit pas dépasser 8 frs et le libanias 10 frs. Au kg, 4 et 5 frs, maximum. Pour ceux ou celles qui sont bien branchés (ées), on signale en petite quantité du népélais très noir, très bon et très cher, ainsi qu’un pakistanais un petit peu moins cher. Enfin, vous croiserez, peut-être procahinement du marocain de toute première qualité , marron vert et bien poisseux. Au kilo, il avoisine 4 frs. » 20 Janvier 1977 : « La pénurie règne envcore cette semaine sur le marché du cannabis, et pas seulement à Paris. Mais de nouveaux arrivages viennent la tempérer, avec parfois d’heureuses surprises » « Les herbes. De l’africaine de moyenne qualité vendue 8 frs le gramme et environ 4 frs au kilo, , toujours pas de colombienne ou si peu. Enfin, j’ai entendu causer d’un panaméenne super cher : 5,5 frs le gr au kilo et 10 frs au détail mais il faut voir. »

/D %RXUVH GH OD VHPDLQH GDQV OH MRXUQDO /LE«UDWLRQ GX ΅΃ MDQYLHU ΄ΌΊΊ Le journal Libération a été fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre, Serge July, Philippe Gavi et Bernard Lallement.

Très différent du quotidien que nous connaissons aujourd’hui, le Libération des années 70, très engagé à gauche, ne contient pas de publicité et porte la voix

de tous les marginaux.

Au début de l’année 1977, les articles sur le cannabis sont quasiment quotidiens.

C’est l’un des principaux thémes abordés par le journa qui y consacre plusieurs unes. Quelques mois auparavant, le 18 juin 1976, le journal avait publié le

premier Appel du 18 Joint, signé par de nombreuses personnalités.

A partir de janvier 1977, la Bourse de la semaine permet donc de savoir quels sont les produits disponibles à Paris et dans d’autres villes françaises. La rubrique comporte 3 sections : les herbes, les

« Les shits. Passé une bonne semaine avec de l’afghan noir arrivé en barre épaisses et moisies, tout gommeux et bien souple mais c’était plutôt rare. Plus courrament, on rencontre toujours libanais et marocain, surtout de qualité moyenne. Le libanais est sensiblement plus cher : 10-12 frs au détail et 5 frs au kilo, contre 10 frs et et 4frs au kilo pour le marocain. Le marché du haschisch est pauvre, cependant j’ai croisé plusieurs fois cette semaine de l’huile et du marocain de très bonne qualité, peut-être annonçant une période plus heureuse.

L’huile venait tout droit du Pakistan ; très fraiche (moins d’un mois), redoutable, elle valait 25 frs le gr au mi-gros (20 gr mini) et 45 frs envron au détail. »

36 8 fevrier 1977 : « A Paris, pendant les concerts, dans les salles de cinéma, beaucoup de shit et d’herbe magique se répandent dans l’air. Au Beau’Rock, des centaines de joints circulent de bouche en bouche, en se consummant, et des graines pètent joyeusement. En vous baladant et en discutant, vous auriez pu voir au moins quatre sortes de marocain, tois libannais diffrérents, de l’huile d’afghan, et puis de l’herbe, différentes variétés venant plus souvent d’Afrique que d’Amérique du Sud. Du coté des dealers, le marocain s’échangeait entre 10 et 13 frs le gramme, enfin, l’herbe autour de 10-12 frs le gramme » « Ceci donnera une idée des prix qui se pratiquent en ce moment à Paris. Mais la situation n’est pas la même partout. A Strasbourg, par exemple, le H et l’herbe sont rares. Le morceau de marocain ou de libanais peut s’acheter 10-15 francs, jusqu’à 30 francs le gramme. Cette rareté, cette chereté, c’est le quotidien d’un bon nombre de villes françaises ; le temps des feuilles vertes et dentelées, le temps des grands pieds verts est passé. Il va revenir. Alors, si dès maintenant, nous commencions à penser aux graines… » Ce 8 férvier, la rubrique contient égélement un grand tableau qui reportie les differentes qualités de haschisch, en provenance du Maroc, du Liban et du Pakistan, en décrivant l’aspect, la couleur et les effets.

1er Avril 1977 : « Stable. Shits : Le marocain semble en voie de disparition en ce moment, à part une triste rencontre avec un méchant bout tout sec. Par contre, ce n’est pas le cas des libanais, dont on trouve différentes qualités et variétés. Le moins bon, jaunâtre, garde la marque d’un ongle mais contient des petits grains plus clairs. Sa structure n’est pas lisse, sa fumée arrache la gorge. Les autres, bien meilleurs sont plus brûnatres et bien lisses. Le meilleur, introuvable, serait souple comme de la pate à modeler.

Les gens très branchés trouveront égalemnt de l’huile, approchant 50 F le gramme ainsi que du pakistanais très cher et pas terrible, 20 F le gramme au détail, quelque fois vendu pour de l’afghan. Il est noir à l’extérieur, verdâtre à l’interieur et pas assez souple pour être plié.» « Herbes : là non plus, pas de grands changements. L’africaine reste trouvable et les graines continuent de faire rouspéter les acheteurs oublieux de leurs futures semailles.

C’est le printemps ! » Le 1er avril, publication d’un tableau comparatif du prix des drogues dans différents pays occidentaux et de la recette de la « Crème de grass », une liqueur à base de feuilles de cananbis.

De nombreux articles sur le cannabis En ce début d’année 77, Libération est en quelque sorte le précurseur de Soft

&RPSDUDLVRQ GX SUL[ GHV GURJXHV GDQV GLII«UHQWV SD\V RFFLGHQWDX[ HQ ΄ΌΊΊ Secrets, avec de nombreux articles sur le cannabis comme ceux du journaliste militant JP Gené. Le journal s’engage pour la légalisation et la défense des fumeurs et de l’autoproduction (à l’époque uniquement en outdoor). Les propriétés médicales du cannabis sont déjà connues comme en temoigne l’article : L’utilisation thérapeutique du cannabis sativa L (fiche drogue N°10 Mais c’est surtout la terrible repression dont sont victimes les fumeurs de cannabis, suite à la loi de 1970 que relate les articles de Libération. Exemples de titres d’articles « Six mois fermes pour avoir reconnu fumer du hasch » ou « Un fumeur de haschisch emprisonné à Angers entame une grève de la faim » La France applque donc avec excès de zèle ses lois liberticides mais d’autres pays ont déjà pris beaucoup d’avance. Le 22 juin 1976, les Pays-Bas ont decriminalisé l’usage du cannabis. Certains états américains ont eux aussi déjà dépénalisé

l’usage et la possession de marijuana.

L’article « Fumer aux Etats-Unis » nous apprend que 19 % des adultes admettent avoir fumé un joint au moins une fois dans leur vie.

signataires : des intelectuels des brasseries… des salopards. Même l’Aurore, mercredi dernier faisait honneur à notre bourse pour y prouver notre ignominie. » L’arrivée du punk

En France, Libération estime le nombre de fumeurs à au moins un million. Le journal enquète sur la consommation de cannabis qui s’est démocratisée, même dans les coins les plus reculés de l’Hexagone.

Libération est critiqué par l’ensemble de la presse pour ses postions pro cannabis.

Le journal l’Humanité en particulier a choisi le camp de la prohibition et critique fortement Libération qui lui répond dans ses colones. Mais ce n’est pas le seul journal à s’en prendre à Libération : « Ici-Paris traitait l’appel du 18 joint, voici quelques mois, d’appel des pourrisseurs.

Le temps passe, et dans la continuité ; ainsi Michel Droit, cette semaine sur FR inter et au cœur de cette campagne pré-éléctorale d’intoxication par les média, insultait ses

En 1977, le reggae est à la mode mais c’est surtout l’arrivée du punk qui réprésente un changement radical. Du jour au lendemain, les hippies se coupent les cheveux et la mode change radicalement.

Le cannabis est alors très lié au mouvement hippie et les punks préférent les amphets et la Valstar. Libération n’échappe pas à ce phénomène de mode et la fin de la Bourse de la semaine, qui est publiée irégulièrement, est précipitée par l’arrivée du punk. Il s’agit de faire table rase du passé. A partir du milieu de l’année 77 les articles sur le cannabis se font plus rares. Qulques mois plus tard, la rencontre du punk et du reggae permettra aux punks de se reconcillier avec le cannabis.

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CULTURE BIO

L’importance des graines et de la reproduction des semences En ce début d’année 2020, j’aimerais aborder un sujet très important pour tous, les graines.

C’est un sujet fondamental pour créer un jardin d’abondance. Nous allons donc aborder le thème de manière généralisée, tout en parlant aussi de notre chère plante favorite.

Par Green Grass Connection

d’échec au jardinier.

Face à des déceptions de ce type, l’idée de faire ses propres graines peut germer, mais elle se heurte souvent au manque de connaissance en la matière, au manque de temps et aussi au fait de ne pas avoir dans son jardin de plantes issues de « bonnes » graines non hybrides que l’on pourra YUDLPHQW UHSURGXLUHɋ Suivant tout un processus, vous serez en mesure de collectionner toute sorte de graines, des plus locales à votre terroir, au plus exotiques.

C’est une richesse, qu’aucune banque ne pourra vous apporter.

Le « breeding de cannabis » dans sa forme la plus simple dure depuis des millénaires. Nous, les humains, avons développé du cannabis en fonction de nos objectifs. Certains cannabis poussent très grand avec de longues fibres fortes pour la corde, le papier, la toile, etc. Le mot "canvas" est dérivé du mot latin cannabis ou kannabis grec.

Le cannabis (chanvre) a été la première plante cultivée par les humains pour la fibre, avec des exemples de tissu à base de chanvre datant de 8000 avant J-C. Certains premiers agriculteurs de chanvre sans doute sélectionné les meilleures plantes avec la meilleure fibre et conserver les semences pour les cultures ultérieures.

L'histoire chinoise raconte que l'empereur Shen Nung, le père de la médecine chinoise, décrivait le cannabis comme l'une des plantes dominantes dans la médecine chinoise dès 2700 avant JC. .

Ces premiers processus de sélection, combinés aux pressions environnementales des régions du monde où le cannabis a été cultivé, ont donné lieu à une multitude de variétés, qui existent encore dans une certaine mesure.

Cependant, des restrictions ont été mises en place sur la culture du cannabis et des goulots d'étranglement génétiques ont été mis en place. .

Semez, récoltez, la nature est abondante.

Autrefois, les graines de fleurs, de fruits, de légumes locaux se transmettent de génération en génération, comme des trésors. Particulièrement adaptées à leur terroir, ces graines reçues en héritage étaient la promesse d’une belle récolte souvent salvatrice et nourricière, ce qui garantissait une certaine résilience à la famille en contribuant à son autonomie pour se nourrir, se soigner…

Rares sont ceux qui, de nos jours, ont encore accès à ce genre de graines transmises précieusement de proche en proche. Pour la majorité de ceux

qui jardinent, faire des semis implique généralement de passer par la case achat de graines chez un professionnel, surtout quand on débute, car soit on n’a pas du tout de graines à disposition ou, tout du moins, pas celles que l’on souhaite, soit on ne sait pas comment produire ses propres graines à partir de ce qu’on a déjà.

Alors, on va en jardinerie, en magasin spécialisé ou sur internet pour se procurer des graines. Au départ, il faudra choisir si on achète des graines hybrides de type F1* ou des non-hybrides (dans cette dernière catégorie, les rayons des commerces sont

généralement moins bien achalandés, ce qui peut être un premier obstacle dans OH FKRL[ɋ YHXW RQ GHV VHPHQFHV ELR RX pas… au final, la facture peut être assez salée surtout si on fait le choix du bio. Et même dans le cas de graines bio, on oublie souvent que certaines de ces graines sont issues de plantes ayant poussé dans des contextes pédoclimatiques complètement différents de celui dans lequel on veut les faire germer et grandir. Par conséquent, ces graines ne seront pas forcément adaptées au contexte dans lequel on va les semer. Elles ne développeront pas leur plein potentiel donnant une sensation

Par exemple, au cours des années 1970 et 1980, des quantités limitées de variétés afghanes ont été introduites clandestinement aux États-Unis et en Europe et ont été utilisées pour créer de nouveaux cultivars de cannabis. Les sélectionneurs de l'époque s'intéressaient principalement aux effets psychotropes de la plante, de sorte que l'objectif principal était d'améliorer la teneur en THC. Cependant, les variétés afghanes s'étaient développées dans des régions à faible humidité et étaient très sensibles au botrytis. En raison de l'introduction limitée de la génétique afgane il y a quatre décennies, bon nombre des cultivars de cannabis cultivés aujourd'hui ont hérité de ce caractère indésirable.

Une autre raison de la prédominance des caractères des variétés afghanes dans

40 les cultivars de cannabis actuels est que ces variétés avaient tendance à être plus courtes et plus précoces que les cultivars souvent cultivés à ll'époque. La petite taille et la floraison et la précocité sont des traits utiles pour la culture clandestine, cimentant davantage le matériel génétique afghan dans nos cultivars actuels de cannabis.

Lors de la sélection des cannabinoïdes, la plupart des éleveurs ne pouvaient choisir que pour le THC, car il peut être détecté par une « analyse » humaine (fumer la plante). D'autres cannabinoïdes ont besoin d'équipement de laboratoire pour une analyse précise. Comme l'importance d'autres cannabinoïdes devient plus évidente, les éleveurs ont incorporé des tests de laboratoire pour le développement du cannabis riche en cannabidiol anti-inflammatoire (CBD), ainsi que d'autres cannabinoïdes.

métier. Les éleveurs de cannabis, en particulier ceux qui sont à l'extérieur des états - unis, incorporent non seulement des techniques traditionnelles de reproduction, mais aussi des techniques modernes pour améliorer le cannabis.

hybrides. Elles ne trouveront donc pas leur place dans les échanges dont l'objet est précisément de partager des semences fertiles. Préférez un soutien aux semenciers engagés qui vous assureront des semences de qualité.

Quelques petits principes de base

2. La récolte

1. La sélection

Il s'agit de sélectionner parmi tous vos plants votre porte-graine (c'est-à-dire la plante qui va fournir les graines), idéalement plusieurs, en prenant comme

Les graines sont généralement bonnes à récolter lorsque les fruits sont à pleine maturité. Procéder toujours par temps sec. Surveiller la météo... Si l'humidité est trop forte, les graines risquent de ne jamais sécher, voire de germer avant la saison prochaine..

durée germinative. Les graines ne sont pas éternelles et loin d'être égales sur ce critère. Les plus persévérants iront jusqu'à faire un test de germination afin d'évaluer la fertilité des graines.

Les graines sont une des ressources les plus importantes à l’autosuffisance et l’abondance, et l’addiction de la collection arrive vite, 2020 est le début de votre collection, d’une année riche en diversité génétique ? Vous m’en direz des nouvelles.

Instagram : @Greengrassco

La sélection végétale — comme on le pense normalement, avec des croisements dirigés, l'évaluation de la population, le retour à niveau, etc. — n'est pas facile dans le cannabis.

La diversité des souches de cannabis (cultivars) qui sont disponibles aujourd'hui témoigne des efforts de centaines, sinon de milliers, de petits éleveurs de cannabis.

Beaucoup, beaucoup d'individus travaillant sur des programmes individuellement à petite échelle de reproduction ont collectivement fait l'amélioration significative.

Les éleveurs de cannabis utilisent souvent sciemment ou non des techniques de reproduction qui augmentent l'hétérose (vigueur hybride). L'hétérose résulte de la croisement de cultivars de cannabis différents. La vigueur hybride est généralement une chose positive : une croissance rapide et des plantes plus grosses. L'inconvénient de cette approche est que si l'on ne s'efforce pas de créer des parents relativement consanguins, les graines résultantes d'un croisement présentent des différences génétiques importantes d'une graine à l'autre.

Les cultivars/souches de cannabis portent parfois le nom du parent féminin, parfois sans tenir compte du parent mâle. Ceci a conduit à des cultivars avec le même nom encore différent. L'effort nécessaire pour développer un cultivar qui est raisonnablement vrai pour le type de semences est au - delà de la plupart des éleveurs de cannabis, bien que certains éleveurs aient fait l’effort.

Une pomme de miel a la même génétique que celle achetée dans le minnesota ou l'oregon ou la nouvelle - zélande.

En revanche, tous les cannabis avec le même nom de cultivar ne sont pas forcément identique. Cependant, avec une légalisation croissante dans le monde, les éleveurs de cannabis ont plus de possibilités de pratiquer leur

Des graines collectées au cours de voyages, pour ramener des choses uniques dans son jardin.

critère principal la parfaite santé, et en observant les caractéristiques attendues (goût, précocité, résistance, etc..).

Attention aux croisements : certaines variétés se croisent très facilement avec d'autres, parfois à plusieurs kilomètres de distance. Les caractéristiques de ces variétés pourront alors beaucoup varier de celle d'origine si l'on ne prend pas de précautions. C'est le cas notamment des cucurbitacées (courges, melons, etc..).

Au fil des saisons, les plantes s'habitueront par sélection naturelle à votre environnement, et ainsi "s'acclimateront".

En effet, via vos critères, vous allez "sélectionner" les variétés qui se seront les mieux adaptées à votre environnement, celles qui vous auront satisfaites. Attention aux semences de légumes et fruits hybrides F1 et à leurs descendances, plus que courantes aujourd'hui à la vente, qui ne transmettent aucune fiabilité, aucun critère stable.

Ne comptez pas non plus sur la récupération de graines de légumes même de vos maraîchers bio, qui sont trop souvent obligé de recourir aux

3. La conservation

Comme l'humidité est une condition nécessaire à la germination, le plus important est de garder les graines au sec.

On les stocke idéalement dans une simple enveloppe de papier, en préférant le kraft au papier "blanc", ou dans des boîtes hermétiques.

Quelques jours au congélateur permettent d'éliminer quelques intrus, insectes, ou maladies. Attention, lorsque vous utilisez cette méthode, de ne pas ouvrir le contenant trop prématurément, ce qui provoquerait condensation et donc germination...

La durée de vie des semences conservées à 20°C est trois fois plus courte qu'à 10°C. L'idéal est le réfrigérateur (4°C) et un emballage étanche. La durée de vie moyenne des graines est de deux à quatre ans sous climat tempéré, en sachet étanche.

4. Identifier les graines Il est évidemment indispensable de bien identifier vos graines, c'est donc le moment d'inscrire la variété, leur date de récolte, et leur origine. La date permet de savoir où vous en êtes de la

La sélection des parents reproducteurs est une étape importante.

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CANNABIS MEDICAL

L EXPÉRIMENTATION L’EXPÉRIMENTATION T DUCANNABIS MÉDICAL EN FRANCE INTERVIEW DE HÉLÈNE MOORE,, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE AURORA FRANCE

Durant l’année 2019, Aurora a été l’un des plus grands fabricants de cannabis au monde. Cette entreprise canadienne qui a pour mantra la production de masse, l’automatisation industrielle et la chute du prix par gram, en septembre 2019, produisait plus de 14 tons de cannabis et avait vendu ses fleurs à presque 90.000 patients au pays du sirop d’érable. Travaillant sur échelle planétaire, ce géant de la production du cannabis, actif dans 24 pays sur 5 continents, est déjà installé en Europe, notamment en Allemagne, exporte ses fleurs médicaux vers l’Italie, la Pologne, le Royaume-Uni et le Luxembourg. Et c’est justement par rapport au marché européen et notamment francais que j’ai eu le plaisir de connaitre et d‘interviewer Madame Moore, responsable d’Aurora France.

Par Fabrizio Dentini

Avec un background pharmaceutique, Hélène Moore a travaillé pendant toute sa carrière dans le Big Pharma et notamment avec Bayer. Québécoise installée à Paris, depuis septembre 2018 elle est la Directrice Générale de Aurora France, le manager chargé d’ouvrir le marché francais aux produits déjà commercialisés dans le reste du globe.

Vous-venez de Big Pharma, alors quelles sont les différences entre votre ancien travail et l’actuel ?

Hélène Moore : Une chose qu’il faut considérer quand on parle du marché du cannabis médical c’est qu’il se construit au fur et à mesure qu’on avance. En fait chaque gouvernement s’engage à créer un contexte propre aux besoins de leur patients et ça c’est tout nouveau. Dans le travail avec le cannabis médical tout est différent, surtout au niveau du contexte législatif et regolatoire et après au niveau de la consommation du médicament.

Pourquoi, le cannabis ne fonctionne-t-il pas comme les autres médicaments ?

Quand je donne des conférences pour expliquer ces différences, je parle toujours du paradigme du triple 1: 1 molécule, 1 récepteur, 1 maladie. Là-dessus on a bati une industrie qui maintenant vaut des trillions des dollars. C’est un écosystème

rigide, ainsi la facon moderne de concevoir les médicaments est totalement déstabilisé car avec le cannabis on parle de 400 molécules qui se lient à 2 récepteurs actuellement connus (probablement on va en découvrir plus) et vient d’etre utilisé pour soulager les patients dans une multitude de pathologies.

Comment en êtes-vous arrivéè à travailler pour Aurora ?

Je suis arrivée à travailler dans le champ du cannabis car en 2017, j’ai eu un contrat avec la compagnie Medrelief pour developper leur business en Europe. Après quand Medrelief a été racheté par Aurora, en mai 2018, j’ai commencé à travailler pour Aurora avec le même profil professionnel, celui d’ouvrir le marché francais.

Quelles sont vos activités ?

Ma première mission à été de fonder Aurora France et de commencer à développer le marché du point de vue regulatoire et de la mise à disposition de notre produits médicaux.

Qui sont vos interlocuteurs institutionnels ?

En fait, comme le cannabis médical n’était pas légal jusqu’à tout recentement, mes interlocuteurs ont

été les politiciens et les régulateurs, voir l’ANSM, le Ministre de la Santé et la Direction Générale de la Santé. Autant que AURORA, en mai 2019, on a eté auditionnés, pour partager notre point de vue, avec 6 autres compagnies (Ndr. Bedrocan, Emmac Life Sciences, Canopy Growth Corp, Tilray, Columbia Care, Clever Leaves), par le comité Scientifique Spécialisé Temporaire sur l’évaluation de la pertinence de la mise à disposition du cannabis thérapeutique.

Quelle impression avez-vous eu de cette rencontre ?

L’impression a été très bonne, j’ai remarqué que l’approche des autorités francaises est très rigoureuse dans le meilleur intérêt des patients français.

Combien de patients servez-vous déjà au Canada ? Avez-vous une estimation de la clientèle potentielle en France ?

Au Canada, on a plus de 80.000 patients. En chiffres d’affaires, au Canada, la moitié de notre clientèle est médicale, le reste se place dans le récréatif. On parle de 240 millions en total au niveau annuel. Ici en France, il y a beaucoup de potentiel: on pense qu’entre 600.00 et 1 million de patients pourraient utiliser le cannabis dans un but thérapeutique.

Combien de tonnes de cannabis produisiez-vous par an ? A quel prix ?

On arrive à produire à 0,85 euro par gramme en produisant presque 15 tonnes de cannabis dans le trimestre Juin 2019-Septembre 2019.

Parlez-vous de votre standard GMP (Good manifacturing practices.)

D’abord on a 15 installations de production dans le monde, avec 2 entre elles qui ont obtenu le GMP pour le marché Européen

43 spécifiques qu’on leur proposera, c’est leur standardisation et la qualité du produit. Au moment la situation est dans le stalle car on attende la publication officielle de Cahier de Charge où seront bien expliqué les critères pour l’importation du cannabis.

Pour quand attendez-vous le cahier des charges ?

On les attende pour fin janvier et à partir de ce moment ça va commencer la vraie démarche commercial.

Pensez-vous qu’une ouverture du marché à la canadienne, où les patients peuvent aussi faire pousser leur propre cannabis, soit probable en France ?

En France je pense que définitivement ça va être un modèle plus restrictif qu’au Canada, c’est mon sentiment car j’ai la sensation que les autorités son plus conservatrices sur la question de l’autoculture.

Rappellons aux lecteurs francais que la Cour Supreme Canadienne a jugé comme acquis pour le malade le droit de faire pousser chez eux, etaint ça la facon la plus pragmatique d’atteindre leur médicament. Vous en pensez quoi autant que citoyenne canadienne ?

Je pense que c’est très logique car au bout de ligne autant qu’élus et autant que médecins on ne peut pas laisser un être humain souffrir quand on sait qu’il y a une solution existante. Il faut toujours se souvenir que le cannabis a un fenêtre thérapeutique très large et il n’a pas de dose létal rapporté dans la littérature et donc en fait il s’agit d’un médicament très sécuritaire quand on le compare aux autres solutions qui existent dans le marché mondial. En plus il ne faut pas oublier qu’au Canada le cannabis médical a été légalisé dans le 2001, l’ouverture du marché a pris du temps, voir 18 ans, et que la partie névralgique se jouera avec l’éducation de la classe médicale.

Au Canada, le cannabis a été totalement légalisé. En tant que canadienne, que pensez-vous de cette décision historique pour le monde ?

[Ndr. EU GMP]. Pour revenir au GMP, le cannabis médical, pour etre considéré autant que médicant, doit etre conforme à des standardisation GMP donc qui veut dire que la qualité et sécurité de notre produits est top niveau, voir de grade médical.

Pensez-vous que la France va démarrer une production nationale ?

Decrivez-nous où nous en sommes avec l’ouverture du marché francais.

Je crois que oui car il y a eu beaucoup d’intérêts de la part des entrepreneurs et les agriculteurs francaises.

Au Canada quand on bati une nouvelle installation on la fait toujours pour atteindre le standard GMP. Pour vendre nos produits en Europe on a recu la visite des inspecteurs européens, surtout allemand, dans notre installation au Canada pour obtenir la certification EU GMP.

Pensez-vous collaborer avec l’eventuelle production nationale francaise ?

En juin 2019 la France a annoncé une expérimentation sur 3.000 patients.

L’expérimentation devrait démarrer concrètement en juin 2020 et bien sûr qu’autant que AURORA on va répondre à l’appel d’offre pour qui soient nos génétiques ceux utilisés dans le parcours expérimental. Il y a grande probabilité qu’ils choisiront plusieurs compagnies. De tout façon pour les régolatoires la chose la plus importante, plus que les génétiques

On attend de voir quel type de programme de culture nationale va prendre pied pour évaluer nos prochaines décisions.

Je suis assez neutre sur la légalisation du cannabis récréatif car en fait je n’y vois pas de problème, par contre il y a tellement des variables qui travaillent autour de cette nouveau marché qu’il faut quand même prendre du temps et du recul pour bien comprendre comment gérer ça au mieux. Je pense qu’après la légalisation, mon pays est devenu pas un pays meilleur, peut être seulement un petit peu moins hypocrite. En Europe ca vous prendra du temps car les hommes politiques ne sont pas trop ouverts dans ce sens là et il faudra les éduquer.

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FRENCH BREEDING

Je ne bosse que des F1 (sauf la Pinklemonaid o j'ai sorti une F2 suite a une forte demande) pour le moment donc en quelques mois seulement je peux proposer de nouveaux cross après les sélections.

Nombre de plantes par session ?

Pour des raisons évidentes relatives aux lois de notre bea où pays je ne peux pas me permettre de faire des sélections "monstres" comme certain peuvent le faire dans d'autres pays d'Europe ou aux Etats-Unis, par exemple, avec des centaines de plantes Je m'appuis donc sur le bon travail des souches de mes contacts/amis en bossant mes sélections avec une moyenne de 30 plantes (plus pour certaines mais c'est rare) Ou trouves-tu les graines et les clones pour créer de nouvelles variétés ?

J'ai la chance d'avoir des contacts/amis pro au Canada ou encore en Californie qui me procurent de très bonnes semences ou souches mais aussi par des cultivateurs français en qui j'ai confiance et qui m'offre des graines ramenées de leurs voyages par exemple..

FRENCH BREEDER 2.0

Soft Farm n’est pas le nom de notre ferme de cannabis mais celui d’un breeder HW GȇXQH EDQTXH GH JUDLQHV IUDQ©DLVH 6RIW VLJQLȴH 6RXWK 2I )UDQFH 7HUSHQV Remarqué pour la qualité de ses variétés, ce breeder a pour particularité de vendre ses graines uniquement par correspondance sur le réseau Instagram.

SSFR : Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Soft Farm : Salut, amis lecteurs/trices de soft-Secrets, je suis Soft_Farm aka Soft tout simplement. J'ai la quarantaine passée, un parcours professionnel singulier, un peu touche a tout. Je suis amateur de cannabis depuis mes 16 ans, age auquel j'ai rencontré quelques "soixante-huitards" dans le sud de la France et avec eux, une certaine philosophie du partage, de la culture extérieure, des landraces et des plaisirs du THC. Pourquoi t-es tu lancé dans le travail de breeder ?

Tout est parti d'une soirée enfumée un peu comme une joke. Nous étions plusieurs cultivateurs à faire un pseudo état des lieux des "breeders" ou plutôt des banques de graines que nous avions pu essayer pour être précis, avec tous plus ou moins le même verdict : des problèmes de germination, des plantes qui ne correspondaient pas aux promesses ou a nos attentes, des tarifs prohibitifs et j'en passe.

Alors, l'idée est venue de créer nousmêmes des croisements que nous proposerions dans un premier temps a nos connaissances et pourquoi pas à d'autres ensuite Finalement, après quelques cultures et échanges de boutures, les autres ont préféré en rester là, ne souhaitant pas entre autre mettre en péril leurs familles ou leurs cultures secrètes et c'est tout à fait compréhensible lorsqu'on connaît la législation française. J'ai donc décidé de poursuivre l'aventure tout seul.

La particularité de ta banque est que tu vends tes graines uniquement sur Instagram. Pourquoi ne pas les distribuer aussi dans les nombreux seedshops français qui ont ouvert ces dernières années ?

Puisque tout a commencé en mode underground, je n'ai pas cherché a officialiser la chose... C'était un statut qui m'allait très bien (mais qui pourrait changer prochainement).

Pas de comptes à rendre, pouvoir rester accessible et disponible envers les gens/clients/cultivateurs sans se

Tes graines sont-elles des régulières ou des féminisées ?

Je ne propose que des graines dites régulières pour le moment mais ça risque de changer dans un futur plus ou moins proche et je risque de proposer des "fems" la demande étant de plus en plus présente.

Nombre de graines produites par chaque plante ?

prendre la tête ou trop au sérieux. Les grosses têtes, je ne l'ai aime que sous forme de grosses buds en sommités...

Et malheureusement, on en trouve beaucoup ailleurs.

Aléatoire mais on arrive vite a des centaines de semences sur une seule plante sans soucis.

Qu’est-ce qui différencie Soft Farm des autres banques de graines ?

Très classique. Une taille est possible ou parfois, la technique du ONAF (one node and flip) sur le feuillage suivant le but des cultures mais je laisse les plantes s'épanouir le plus simplement possible.

La simplicité et la disponibilité ! J’aime échanger, discuter, renseigner les gens, J'ai la "chance" de ne pas gérer une multinationale. Sinon j'imagine que ce serait beaucoup plus difficile de tenir ce cap.

Premier cross réalisé ?

Cross sérieux ? PinklemonAID Un cross à base de BudPurple X Lemonaid OG. Utilises-tu des techniques de breeding particulières ?

Technique de culture ?

Type d’éclairage ?

HPS mais je m'intéresse de plus en plus aux CMH au vu des résultats chez mes amis canadiens / américains.

Type de substrat ?

Terre uniquement, depuis quelques années.

Pratiques-tu les extractions ?

Aucune, une femelle / un male et pollinisation des plus classiques.

Combien de temps te faut-il pour créer une variété ?

Je me suis essayé fut un temps au BHO ou Rosin mais j'ai un faible sans nom pour la réalisation de haschich dry hash / ice o lator ou fresh frozen.

45

CULTURE INDOOR

(azote, phosphore et potassium) (NPK), les éléments secondaires (calcium, magnésium), et les oligo-éléments (fer, zinc…). Ils sont conçus pour subvenir à l’ensemble des besoins des plantes et éviter les carences.

ENGRAIS ET ADDITIFS Quels que soient la technique de culture et le type de substrat que vous avez choisi, vos plantes de cannabis auront besoin de nutriments. Les engrais et les additifs permettent de subvenir aux besoins et d’optimiser le rendement. Les variétés de cannabis modernes sont particulièrement gourmandes en nutriments.

Olivier F

Les principaux nutriments du cannabis sont le l’azote, le phosphore et le potassium, représentés par les trois lettres NPK, que vous avez pu voir sur les étiquettes des bouteilles d’engrais.

NPK L’azote, représenté par le symbole N (du latin nitrogenium) est indispensable pour la période de croissance des plantes.

Il est contenu dans certains minéraux et composés organiques. Certains composés contenant de l’azote sont connus depuis l’antiquité (salpêtre ou nitrate de potassium) Il est présent dans le sol sous forme organique ou minérale.

L’azote est utilisé massivement dans l’agriculture industrielle.

Le phosphore est représenté par la lettre P. Le phosphore a été découvert en 1669 par l'alchimiste allemand Hennig Brandt à partir de l'urine. Le procédé est longtemps resté secret. Le phosphore est extrait de la roche phosphatée.

Entre 120 et 170 millions de tonnes de roches sont extraites chaque année.

Dans moins de 100 ans, les réserves mondiales pourraient être épuisées. l'ONU le classe comme "matière première minérale critique".

Le potassium est représenté par le symbole K, du latin Kalium. On le trouve dans l’eau de mer et dans de nombreux minéraux. Après transformation, il se présente sous la forme d’un m métal alcalin mou.

Présent naturellement dans le sol, il représente environ 2,58 % de la croûte terrestre. Indispensable à la

culture des plantes, il contribue aussi à résister à la sécheresse, au gel, et aux maladies.

Organique ou minéral Il existe dans le commerce deux types d’engrais pour la culture du cannabis: organique et minéral. La plupart des cultivateurs en terre, qui cultivent du cannabis pour leur propre usage, en indoor ou en outdoor utilisent des engrais organiques, les seuls à être certifiés bio. Les engrais organiques liquides sont souvent fabriqués à partir d’algues ou de divers éléments organiques, comme la poudre de poisson. Les engrais organiques sont plus épais et plus odorants que les engrais minéraux.

Les engrais minéraux sous forme liquide sont extraits de minéraux et nécessitent une transformation/ Ils se présentent sous la forme d’un liquide transparent.

Les cultivateurs hydroponiques utilisent principalement des engrais minéraux car ils sont moins épais que les engrais organiques et ne risquent donc pas de boucher les tuyaux. Que ce soient sous forme liquide ou solide, en terre ou en hydro, les engrais minéraux sont réputés plus efficaces et plus économiques que les engrais organiques. C’est pour ces raisons qu’ils sont souvent utilisés par les cultivateurs commerciaux.

Liquide ou solide La plupart des cultures en pots nécessitent l’utilisation d’engrais liquide, organique ou minéral, pour permettre

une assimilation rapide des nutriments et éviter toute forme de carence.

Contrairement aux plantes cultivées en pleine terre, qui vont chercher l’eau et les nutriments profondément dans le sol, les plantes cultivés en pots demandent une attention continue. Les engrais sous forme de poudre peuvent dans ce cas être utilisés en compléments. Ils permettent uen assimilation progressive des nutriments, ce qui peut être intéressant, lorsque l’on doit s’absenter pndant plusieurs jours. Les engrais sous forme de poudre doivent être incorporés au terreau au moment du rempotage ou pendant la culture après avoir ratissé la surface de la terre.

Engrais complets Les engrais complets contiennent à la fois les trois éléments principaux

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BIGGEST LEADER

La plupart des gammes d’engrais proposent des produits spécifiques pour les phases de croissance et de floraison mais il existe également des engrais complets adaptés à la totalité du cycle de culture. Les engrais destinés à la phase de croissance sont contiennent de fortes proportions d’azote, ce qui permet d’avoir des feuilles bien vertes.

Exemple : l’engrais organique liquide Mix de Biobizz, destinée à la phase de croissance affiche un taux NPK de 5-1-4.

Cela signifie que la bouteille contient 5% d’azote.

Additifs et stimulateurs Les additifs et stimulateurs ne sont pas des engrais complets mais ils permettent d’améliorer le métabolisme des plantes ou de parer à certaines carences spécifiques (compléments fer, calcium…).

Il existe des stimulateurs pour les différentes phases du cycle de culture : stimulateurs de racines à utiliser au tout début du cycle ou stimulateurs de floraison.

Boosters NPK Les boosters NPK contiennent de forts taux de phosphore et de potassium (+ de 10) mais pas d’azote. Ils doivent être utilisés en complément des engrais complets quelques selmaines avant le rinçage et permettent une floraison explosive.

Carences et excès Il n’est pas toujours facile d’identifier précisément une carence sur une plante de cannabis. Le tableau des nutriments de Jorge Cervantes, publié dans Soft Secrets, contient des dessins de feuilles qui facilitent l’identification. L’utilisation d’un testeur d'EC (electro-conductivité) permet d’éviter les excès d’engrais.

46 L’ALLEMAGNE ANNONCE UN ACHAT EN GROS DE CANNABIS MÉDICAL À 2,30 € LE GRAMME Le gouvernement fédéral allemand achètera au moins 650 kilos de fleurs de cannabis médical à des producteurs nationaux, pour au moins 1,5 millions d’euros par trismestre, ce qui signifie que le prix de gros sera en moyenne de 2,30 euros par gramme.

Le prix de gros implique que les marges élevées dont ont bénéficié les entreprises de marijuana médicale sur ce marché pourraient n’être bientôt qu’un souvenir.

Les filiales allemandes des sociétés canadiennes Aurora Cannabis (250 kilos par trimestre) et Aphria (250 kilos), et la société Demecan basée en Allemagne (150 kilos), sont les trois gagnantes de l’appel d’offre.

Elles devront fournir à l’Institut fédéral des médicaments et équipements médicaux (BfArM) un total de 650 kilos par trimestre. Le BfArM devrait recevoir les premières livraisons fin 2020.

Le gouvernement et les sociétés pourraient conclure un accord pour augmenter ces quantités de 10% par année, sur la première période de quatre ans.

Les sociétés n’ont pas révélé les prix qu’elles avaient proposé pendant le processus de candidature, et le gouvernement n’a pas rendu publique la somme qui sera payée à chaque entreprise, mais seulement le total.

Néanmoins, les candidats avaient avantage à proposer un prix très bas pour remporter le marché, vu que les points relatifs aux prix comptaient pour 40% des critères.

Le gouvernement a également mentionné la possibilité d’acheter 325 kilos supplémentaires par trimestre, au même prix de 2,3 euros par gramme.

Aphria, Aurora et Demecan livreront au BfArM des fleurs sous emballage. Les

autorités allemandes ont aussi annoncé qu’un appel d’offre pour la distribution serait lancé.

Cela signifie que les producteurs ne seront pas autorisés à fournir aux pharmacies leur production de cannabis via les circuits de distribution dans lesquels ils ont déjà dépensé des millions d’euros, sauf s’ils remportent l’appel d’offre qui sera lancé pour la distribution.

Ils pourront néanmoins continuer à importer d’autres pays pour fournir les pharmacies en Allemagne.

L’offre intérieure ne suffira pas à satisfaire la demande, le marché continuera donc de s’appuyer sur l’importation.

Les producteurs de cannabis basés en Australie, en Colombie, au Danemark, en Grèce, au Lesotho, à Malte et dans d’autres pays pensent à se joindre à ceux du Canada, de Hollande et du Portugal pour combler les lacunes. Mais si les prix continuent à baisser, il sera difficile de gagner de l’argent.

En 2018, l’Allemagne a importé environ 3000 kilos de fleurs.

Durant la première moitié de 2019, les importations ont atteint 2500 kilos, ce qui indique que la demande pourrait doubler cette année et atteindre les 6000 kilos.

En supposant que la demande grimpe jusqu’à 10.000 kilos en 2021, la production intérieure couvrirait au moins 26% du marché. Elle pourrait couvrir 40% du marché si la possibilité d’acheter de plus grandes quantités est mise en œuvre.

L’Allemagne est le plus gros marché du cannabis médical d’Europe, plus important que la totalité des autres pays européens qui produisent l’ensemble des médicaments.

Source: Mjbizdaily.com

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Nom

Page

Advanced Seeds

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Les Jardins Suspendus

41

Amsterdam CBD Center

29

Mills

1

Amsterdam Seed Center

37

Mycologics

41

Barney's Farm

6

Natural Collector Lyon

41

Chanvre Attitude

45

Near Dark

37

CouleuRasta`s

41

Organiquement Votre

41

Dinafem Seeds

1

Paradise Seeds

1

Dinafem Seeds

47

Paradise Seeds

37

Dr. Underground

29

Procare

41

Ed Rosenthal

34

Roots Seeds Industry

29

Green Brothers

1

Royal Queen Seeds

25

Humboldt Seed Organization 2

Sanlight

29

Jorge Cervantes

20

Serious Seeds

25

King and Queen CBD Shop

37

S-Factory

1

Kristal Canna

41

Sweet Seeds

1

La Feuille d'Or

41

Sweet Seeds

13

La Mota

9

Zen et Graines

37

Le Jardin de Poche

41

COLOFON Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV Boîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-Bas Tél: 0031- (0)73-549.81.12 E-mail: info@softsecrets.nl Web: www.softsecrets.com Rédaction en chef: Cliff Cremer Ont collaboré a ce numéro : Ed Rosenthal, Jorge Cervantes, Olivier F, Tricoma Team, GreenGrassConnection, Emmanuelle Macronne, Thomas Valentine, Stoney Tark, Dr Dee, Green Born Identity, Jim Stewart et autres.

Adresse rédaction: E-mail: readers@softsecrets.nl

REPONSES AU QUIZ DE CULTURE: PAGE 8: 1.

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INDEX ANNONCE

Annonces: E-mail: info@softsecrets.nl

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Préface de l’editeur Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili.

Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l'usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives.

Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande.

D'autres pays ont légalisé l'usage médicinal du cannabis, y compris le droit à

cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel.

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Prochaine édition:

mars 27 2020