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Les femmes au pouvoir dans le cinéma et la musique

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La scène culturelle et artistique de la Nordstad est aussi variée que ses protagonistes. Cette nouvelle série d’articles est consacrée à tous ceux dont les cerveaux bouillonnent d’idées et dont les projets apportent de la diversité à notre quotidien.

Bady Minck – un monde surréaliste

Artiste dans l’âme, c’est en voyant la main de Moïse fendre la mer et changer ainsi le monde que Bady Minck, originaire d’Ettelbruck, a su, dès l’enfance, qu’elle voulait faire du cinéma. Intéressée par l’art et les films, elle a voyagé en train et en stop à travers l’Europe afin de choisir la meilleure école pour ses études. Son choix s’est porté sur Vienne où elle a étudié la sculpture et la création expérimentale. Invitée avec son premier film au Festival de Cannes, l’artiste entre désormais dans la catégorie des grosses productions : Mécanomagie (1996) a conquis le public de plus de 80 festivals de cinéma internationaux. Surréaliste et visuellement convaincant, l’univers de Bady exprime par des images ce que d’autres disent avec des mots.

Cinéaste débordante de créativité, Bady est à la fois productrice et réalisatrice, par le biais de sa société de production AMOUR FOU, en référence au livre d’André Breton. Actuellement, elle écrit le scénario de son projet de film Résistance, soutient 7 autres projets entre Ettelbruck et Vienne, et écrit de la musique avec son fils Ganaël, qui se fait un nom dans le milieu. Récompensée à ce jour par 44 prix internationaux, elle apprécie l’alternance entre l’agitation des festivals et le calme du Nord luxembourgeois et aime ce qu’elle fait : « un amour fou », en somme.

Contact :

Instagram : @badyminck

Debbee Eiro – entre couleurs et rap

Debbee Eiro a la créativité dans le sang : enfant, cette native d’Ettelbruck jouait déjà avec les couleurs et les motifs. Au Lycée des Arts et Métiers, elle a exploré les techniques de l’acrylique et l’aquarelle, pour ensuite se tourner vers le dessin sur tablette, support avec lequel elle fait prendre forme à sa marque de fabrique, les grimaces et les visages, dans des couleurs vibrantes. Mais c’est avec les mots et en musique que Debbee exprime les sentiments qu’elle veut partager avec le monde qui l’entoure : les beats et les déclarations fermes du rap sont pour elle un porte-voix.

Sa chanson CATZ sur le thème du « catcalling », le harcèlement verbal des femmes en pleine rue, porte certes un titre anglais, mais les vers sont en luxembourgeois – un pas hors de sa zone de confort pour cette chanson enregistrée au studio de Turnup Tun dans le cadre de la Journée mondiale de la femme et qui passe sur une plateforme de streaming connue. Une première pour l’artiste qui souhaite réitérer cela et monter sur scène.

Debbee ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve : une autre résidence d’artiste au Hariko d’Ettelbruck ? Un spectacle vivant ? Quelque chose de complètement nouveau ? Elle est sûre d’une chose : elle veut continuer à faire de la musique et à émouvoir avec ses textes.

Contact : Instagram : @thedebzon | @debbieeiro

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