L'Adresse - décembre 2022

BILLET DE LA RÉDACTION

Des défis nous attendent 5

Focus sur les membres du conseil d’administration : Marie-Josée Gendron et Vincent Fauteux 6

PIGNON SUR L'ACTUALITÉ

Saviez-vous que… 8

Un nouveau gouvernement, de nouveaux élus : de nouvelles opportunités 10

Retour sur les conférences du congrès 2022 du RQRA 12

Les gagnants des prix RQRA 2022 16

QUARTIER BIEN-ÊTRE

Profitez des joies de l’hiver ! 20

Un régal pour le temps des fêtes ! 22

La bientraitance des aînés passe par un plan d’action 24

Trois organismes s’allient pour la bientraitance des aînés 25

ZONE GESTION

LOKIA, une offre de services complète 26

La gériatrie sociale pour améliorer la santé des aînés 28

Ajouter de la vie aux années grâce à l’approche de gériatrie sociale de la Fondation AGES 30

La santé mentale et nos aînés : réfléchir et adapter le cadre 32

VOISINAGE

Tendances technologiques dans les milieux de vie pour aînés 35 RAANM : 30 ans d’appui en proche aidance à Montréal 36

LE COIN PARTENAIRE

Bonification des avantages aux membres grâce aux partenaires et aux événements 38

À l’agenda ! 39

ÉDITEUR

REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

L’ÉQUIPE DE RÉDACTION

MARC FORTIN

Président-directeur général, RQRA mfortin@rqra.qc.ca

DIANE BEAUDIN

Responsable du magazine L’Adresse, RQRA dbeaudin@rqra.qc.ca

AHMED CHERIF

Responsable des communications, RQRA acherif@rqra.qc.ca

MARIA DUFAYS

Rédaction et projets spéciaux mdufays@rqra.qc.ca

MATHIEU DONAGHY

Directeur partenaires et événements mdonaghy@rqra.qc.ca

SYLVIE SAUVÉ

Conseillère aux partenaires ssauve@rqra.qc.ca

DIANE BELLAVANCE

Responsable de la formation et du soutien professionnels aux membres dbellavance@rqra.qc.ca

VÉRONIQUE BOUCHARD

Directrice des opérations comptabilite@rqra.qc.ca

CAPUCINE BEAUCHAMP

Responsable de la base de données, RQRA cbeauchamps@rqra.qc.ca

CHLOË BARRE Stagiaire en communications, RQRA cbarre@rqra.qc.ca

COLLABORATEURS

STÉPHANE DION

MIREILLE LANDRY

M E MIRIAM MORISSETTE

ROBERT MOULSON

CATHERINE TREMBLAY

L'Adresse est publié quatre fois par année : juin, septembre, décembre, mars. Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit indiquée. L'Adresse se dégage de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ses pages.

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada ISSN : 2369-5765

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514 526-3777, poste 225 ou dbeaudin@rqra.qc.ca

COORDONNÉES

REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

425 Maisonneuve ouest, suite 1008 Montréal, Québec H3A 3G5

Téléphone : 514 526-3777

Sans frais : 1 888 440-3777

Télécopieur : 514 526-2662

Courriel général : info@rqra.qc.ca

Des défis nous attendent

PAR MARC FORTIN, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL, RQRA

Ce fut un plaisir de rencontrer plusieurs d’entre vous au congrès 2022 du RQRA, les 9 et 10 novembre derniers. Le congrès fut un succès incontestable pour tous les participants, résidences et partenaires. Afin de satisfaire les intérêts de tous, nous avons créé un comité formé de 13 membres et de 13 partenaires-fournisseurs pour élaborer un contenu ciblé et spécifique aux RPA. Les sessions d’échange ont permis aux résidences de discuter des enjeux et des solutions de façon structurée afin de fournir une esquisse pour le plan stratégique du RQRA. Le salon des exposants et ses quelque 68 stands, de toutes catégories, ont permis aux membres de créer des liens avec les partenaires du RQRA. Le congrès a également été synonyme de soirées énergisantes et nous a permis de démontrer notre reconnaissance envers les résidences, les employés et les partenaires de notre secteur.

Cet événement a par ailleurs été l’occasion de rencontrer pour la première fois notre nouvelle ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, madame Sonia Bélanger. Elle a partagé sa vision et a exprimé son souhait d’effectuer plusieurs changements afin de s’attaquer aux enjeux auxquels nous faisons face. La reprise avec nos différents interlocuteurs gouvernementaux se fait donc sous le signe du changement, avec de nouveaux ministres et de nouvelles équipes motivées.

Toutefois, certains éléments sont inquiétants. Notamment, la tranche d’âge des personnes de plus de 65 ans qui est en constante augmentation et qui représentera 26% de la population au Québec en 2040. À cela, s’ajoute la fermeture de presque 300 RPA depuis janvier 2021. Nous sommes aussi confrontés à un arrêt de mises en chantier et à des changements importants avec certains groupes majeurs, peu importe la grandeur et les services offerts. Ces enjeux sont aussi titanesques que pressants et nous devons nous y attaquer ensemble. Au cours des prochains mois, nous continuerons à défendre tous les dossiers en cours tels que les primes salariales pour les employés, le guide d’application pour la nouvelle certification, le moratoire sur les conversions (ville de Montréal), la nouvelle grille de loyer adaptée, l’immunité contre les demandes de remboursement au TAL, les enjeux de financement pour les RPA et les enjeux d’assurabilité. Au regard de ces nombreux défis qui nous attendent, il n’a jamais été aussi important de « s’unir pour agir ». Le congrès, axé sur cette thématique, a renforcé l’idée de la nécessité de travailler ensemble afin de trouver des solutions viables pour tous. Si vous ne faites pas partie du RQRA, il est plus que jamais nécessaire de rejoindre l’ensemble du groupe et de travailler avec les autres RPA.

Un joyeux temps des fêtes à tous et meilleurs vœux pour l’année 2023 !

FOCUS SUR LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

PAR AHMED CHERIF, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

Marie-Josée Gendron, administratrice

MARIE-JOSÉE GENDRON EST AUJOURD’HUI À LA TÊTE DE DIX RÉSIDENCES DU RÉSEAU ENHARMONIE. DÉTENTRICE D’UN BACCALAURÉAT EN ARCHITECTURE, ELLE A D’ABORD ŒUVRÉ DURANT PLUSIEURS ANNÉES DANS LE DOMAINE DE LA RESTAURATION, PUIS EN TANT QU’ARCHITECTE. ELLE TRAVAILLE DANS LE SECTEUR DES LOGEMENTS SOCIAUX DEPUIS PRÈS DE 22 ANS. EN 2014, ALORS QU’ELLE ÉTAIT DIRECTRICE D’UNE RÉSIDENCE POUR AÎNÉS, MARIE-JOSÉE GENDRON S’EST VU OFFRIR L’OPPORTUNITÉ DE DEVENIR DIRECTRICE DU SERVICE DES RÉSIDENCES À L’OFFICE MUNICIPAL D’HABITATION DE MONTRÉAL. DEPUIS, ELLE S’ÉPANOUIT PLEINEMENT DANS SON POSTE EN QUALITÉ DE BONNE GESTIONNAIRE ET DE LEADER.

Animée par le souci de satisfaction et de bien-être de ses aînés, MarieJosée Gendron apprécie grandement travailler dans le domaine des RPA. Un secteur où elle évolue au sein d’une belle équipe, passionnée par les aînés et leur bien-être. Avec sa franchise, elle fait évoluer les services proposés au sein des résidences en conservant un contact direct avec la clientèle. Grâce au partage de leur vécu et de leur expérience qui la fait particulièrement vibrer, l’administratrice admet notamment avoir moins peur de vieillir.

Travaillant dans le domaine des RPA depuis plus de dix ans, MarieJosée Gendron constate que le secteur doit constamment faire face à des défis de grande ampleur. Des obstacles variés peuvent parfois entacher l’image des résidences et n’aident pas les gestionnaires et les propriétaires à sortir la tête de l’eau. De ce fait, elle appelle le

gouvernement, les intervenants externes et les acteurs du domaine à travailler ensemble et avec les résidences pour trouver des solutions et améliorer leur situation. Une collaboration pour participer au changement et le faire accepter par le plus grand nombre.

Au sein du conseil d’administration du RQRA depuis 2014, Marie-Josée Gendron est l’une des administratrices les plus expérimentées de l’organisme. Un poste à haute responsabilité qui la pousse à être constamment à jour des actualités du secteur, mais qui lui permet surtout d’apporter une vision différente des dossiers gouvernementaux aux importantes répercussions. En effet, selon elle, le RQRA est un lien direct entre les institutions publiques et les résidences dans leurs échanges sur les problématiques du secteur. En plus de ce rôle primordial, Marie-Josée Gendron apprécie la cohésion des membres du conseil d’administration. Une belle équipe soudée, forte de propositions, qui privilégie le bénéfice d’un objectif commun et d’une voix plus forte.

Vincent Fauteux, administrateur

PRÉSIDENT DU GROUPE DE RÉSIDENCES LE RENAISSANCE QUI COMPTE PLUS DE 800 UNITÉS, VINCENT FAUTEUX ŒUVRE DANS LE DOMAINE DES RPA DEPUIS PRÈS DE 20 ANS. IL A D’ABORD OBTENU UNE FORMATION EN COMMUNICATION ET EN GRAPHISME, AVANT DE SE DÉCOUVRIR, PETIT À PETIT, UN INTÉRÊT POUR LE SECTEUR DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS ET SES NOMBREUX DÉFIS. DEPUIS, IL NE CESSE DE DÉVELOPPER LE GROUPE QUI COMPTE AUJOURD’HUI CINQ ÉTABLISSEMENTS.

Fils de parents propriétaires d’une résidence pour aînés à Sherbrooke, Vincent Fauteux décide, en 2003, de reprendre l’affaire familiale. Une réorientation qu’il qualifie d’inattendue pour l’époque, mais qui aujourd’hui lui donne un sentiment de satisfaction tant il apprécie la proximité des résidents et l’implication des collaborateurs travaillant dans le domaine des RPA. En effet, l’administrateur se dit particulièrement touché par cet engagement dans le mieux-vieillir des aînés qui passionne l’ensemble des acteurs du secteur et par cette humanité si propre aux résidences.

Le domaine étant actuellement sous pression dû aux nombreuses normes en vigueur, Vincent Fauteux appelle les institutions publiques à valoriser l’efficience et la qualité des soins à domicile offerts en RPA. La hausse des coûts d’exploitation pour offrir des soins de qualité est un enjeu majeur qui pèse au quotidien sur les petites et grandes résidences, les poussant parfois à fermer leurs portes contre leur gré, alors que leur but est d’améliorer les conditions de vie de nos aînés. Pour cette raison, Vincent Fauteux prône notamment une collaboration plus étroite entre

le gouvernement et le RQRA qui pourrait se traduire par un financement des soins aux aînés profitable pour le gouvernement et conséquent pour les gestionnaires de RPA.

Ayant déjà entamé son deuxième mandat au sein du conseil d’administration du RQRA, Vincent Fauteux souhaite améliorer les conditions des RPA en y apportant une vision pragmatique des enjeux des résidences situées en région et en défendant leurs besoins. Il y apprécie notamment la complémentarité et la collaboration des membres qui, ensemble, souhaitent élever le secteur indépendamment de leur expertise. Une belle cohésion et une proximité entre ces administrateurs, qui traduit l’humilité profonde des porte-parole du domaine.

Saviez-vous que…

LE RQRA SUIT L’ACTUALITÉ ET VOUS INFORME DES DERNIÈRES NOUVELLES CONCERNANT VOTRE MILIEU. EN DEVENANT MEMBRE, VOUS RECEVEZ QUOTIDIENNEMENT NOTRE REVUE DE PRESSE, LES INFOBULLETINS SONT TRANSMIS MENSUELLEMENT ET LES NOUVELLES URGENTES AU BESOIN. EN NOUS SUIVANT SUR LES MÉDIAS SOCIAUX, EN PARTICIPANT À NOS WEBINAIRES ET EN LISANT LA SECTION DE L’ADRESSE, « SAVIEZ-VOUS QUE… », VOUS RESTEZ INFORMÉS DE TOUT CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE DES RPA ET DANS LES MILIEUX INTERRELIÉS.

LE PROGRAMME SAFE POUR LA PRÉVENTION DES CHUTES

En novembre dernier, mois de la prévention des chutes, la Fondation de l’hôpital général de Montréal a initié le nouveau programme en ligne SAFE (soutien aux aînés pour la forme et l’équilibre). Piloté par le Dr Morais, gériatre et directeur de la division de médecine gériatrique de McGill, le programme SAFE est un site internet gratuit qui propose des vidéos d’exercices doux et à faible impact conçus pour les aînés. L’exercice est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les effets de la mobilité réduite. Les chutes chez les aînés représentent un enjeu de santé publique et entrainent des répercussions sur notre système de santé surchargé. Information : https://safe-seniors.com/fr

UNE CAMPAGNE POSITIVE SUR LA BIENTRAITANCE

Le 8 novembre dernier, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, en collaboration avec le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA) et le Réseau québécois des organismes sans but lucratif d’habitation (RQOH), a lancé une campagne de sensibilisation pour la bientraitance des personnes aînés par la promotion de deux messages : il faut cogner avant d’entrer et s’il vous plaît, expliquez-moi les frais que vous me chargez. La campagne bientraitons.ca a pour but de nous faire réfléchir, sur les plans individuel et collectif, sur la façon dont nous interagissons avec les personnes âgées.

UN LABORATOIRE VIVANT POUR LA RECHERCHE SUR LE VIEILLISSEMENT

Le laboratoire de recherche et d’innovation sociale « Mieux soutenir pour bien vieillir dans les Laurentides » dirigé par la professeure-chercheuse Isabelle Marchand, a été mis sur pied le 17 octobre dernier par l’Université du Québec en Outaouais (UQO), campus St-Jérôme. Le laboratoire vivant vise à identifier les besoins des personnes âgées de 85 ans et plus, développer des stratégies innovantes de soutien pour ainsi leur permettre de vieillir dignement dans leur communauté. La méthode proposée du projet, d’une durée de 3 ans, permettra de recueillir des données qualitatives et quantitatives et apportera des retombées sociales et scientifiques en tenant compte des réalités sociales et territoriales de la région des Laurentides.

UN PROGRAMME DE FORMATION COLLÉGIAL EN GESTION DE RPA ENTIÈREMENT GRATUIT

Depuis la fin du mois de novembre 2022, le collège LaSalle propose un programme de formation entièrement financé par les Services Québec pour les participants : l’Attestation d’Études Collégiales (AÉC) en gestion des résidences pour personnes âgées. Ce programme entièrement gratuit, unique au Québec, est accessible de partout dans la province car il est dispensé en ligne. En un peu plus de six mois, les participants développeront des compétences de gestionnaire leur permettant d’accéder à tout poste de supervision et de direction dans les milieux des résidences pour personnes âgées.

Pour renseignements et inscriptions : https://www.collegelasalle.com/futurs-etudiants/formations-quebec/ services-quebec-program ou ingrid.beauvais@collegelasalle.com

LE PROGRAMME DE SUBVENTION D’INSTALLATION DE SYSTÈMES DE GICLEURS

Le 28 juillet dernier, le gouvernement du Québec a annoncé, qu’en raison de la pandémie, le report du délai pour se conformer à l’installation de systèmes de gicleurs en RPA a été reporté à décembre 2024. La date pour le programme de subvention sera elle aussi repoussée éventuellement et qu’une recommandation en vue de bonifier le programme de subvention afin de soutenir davantage les petites RPA est actuellement en analyse.

SERVICES D’APPELS AUTOMATISÉS POUR LA SÉCURITÉ DES AÎNÉS

L’organisme Proche aidance Québec offre maintenant un service d’appels automatisés pour la sécurité des personnes aînés vivant seules à leur domicile. Le système SecuriCAB d’appels automatisés est un outil supplémentaire pour rassurer les proches et favoriser le maintien à domicile des aînés plus longtemps. Le mandat a été confié aux Centres d’action bénévole qui coordonnent également les différents services à domicile offerts aux aînés. Mesure qui s’ajoute également au nouveau système Alerte Silver qui signale la disparition d’une personne ayant des troubles cognitifs et requiert la coopération de la communauté.

Pour plus d’information : info@procheaidance.quebec ou 514 524-1959

Facile d’utilisation

Facile d’utilisation

PROGRAMME NOUVEAUX HORIZONS POUR LES AÎNÉS (PNHA)

Le PNHA est un programme fédéral de subventions et de contributions qui appuie les projets dirigés ou proposés par des aînés qui exercent une influence positive sur la vie des autres dans la collectivité. Chaque année, les organismes sont invités à présenter une demande de financement dans le cadre d’un appel de propositions pour des projets communautaires qui favorisent l’inclusion sociale et la participation des ainés. Depuis 2004, le PNHA a financé plus de 3500 projets au Canada pour un investissement total de plus de 600 M$.

Document d’information : Programme Nouveaux Horizons pour les aînés - Canada.ca

PROGRAMME D’AIDE AUX RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS ET AUTRES ENTITÉS PRIVÉES APPARENTES

Le Programme d’aide aux résidences privées pour aînés et autres entités privées apparentées (PARPA-EPA) a pour objectif d’aider les résidences privées pour aînés et les autres entités privées apparentées à faire face à l’augmentation significatives des primes d’assurance observée dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, mais aussi en raison du problème de disponibilité d’assurance commerciale au cours des dernières années. Par le versement d’une aide financière, le programme vise à diminuer les répercussions de cette hausse des primes d’assurance sur la viabilité financière des entités admissibles et par voie de conséquence directe sur les usagers et les résidents qu’elles desservent ou qui vivent dans ces milieux d’hébergement et d’habitation. Ce programme est une mesure temporaire qui s’échelonne sur 2 années financières, soit du 1er avril 2021 au 31 mars 2023.

Information : https://www.darsss.ca/fr/programme-de-soutienfinancier-pour-les-milieux-de-vie-prives-pour-aines, 1 833 842-3899 ou PARPA-EPA.darsss@ssss.gouv.qc.ca

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Un nouveau gouvernement, de nouveaux élus : de nouvelles opportunités

UNE ÉLECTION GÉNÉRALE EST UN MOMENT FORT DE NOTRE VIE COLLECTIVE. C’EST HABITUELLEMENT L’OCCASION DE FAIRE LE POINT SUR LES ENJEUX QUI INTERPELLENT LA POPULATION ET, PLUS SPÉCIFIQUEMENT, L’ÉLECTORAT. DURANT LA CAMPAGNE, LES PARTIS VENDENT ET SE VANTENT, PRÉSENTENT LEURS PROPOSITIONS ET LEURS VISIONS. PUIS, INÉLUCTABLEMENT, LE COUPERET TOMBE, VOX POPULI, VOX DEI, IL Y A UN GAGNANT ET DES PERDANTS. ÉMERGENT DE CETTE CAMPAGNE UN NOUVEAU GOUVERNEMENT ET UN NOUVEAU PARLEMENT.

MAINTENANT QUE C’EST CHOSE FAITE, À NOUS DE JOUER !

Une Assemblée nationale renouvelée se tient devant nous, de nouveaux élus vont y siéger et gérer le Québec pour quatre ans. Ils doivent nous connaître ! Et si on ne se fait pas connaître, SI VOUS NE LE FAITES PAS, qui le fera ? Bien sûr, votre humble rédacteur de ces lignes, notre PDG adoré et nos équipes respectives feront des pieds et des mains pour claironner vos intérêts et les défendre haut et fort. Et en étant plusieurs voix, plus d’oreilles nous entendront.

Nous vous proposons donc une petite tâche, dans votre intérêt corporatif et dans l’intérêt commun de notre industrie. La poussière est maintenant retombée, il est temps de prendre contact avec l’élu(e) de la circonscription électorale où se situe votre ou vos résidences et de l’inviter à prendre un café, un beigne, un dîner ou autre, à un moment qui convient à son emploi du temps. Sachez que les député(e)s provinciaux ne siègent généralement pas le vendredi. Ces derniers ont également des semaines dédiées au travail dans leur comté, auprès de leurs commettants, dont vous êtes. Ce calendrier est facile à dénicher sur le site www.assnat.qc.ca et sera très certainement disponible dans les deux ou trois prochaines semaines. Sur le même site se trouvent également les coordonnées postales et numériques de votre député(e).

Je vous conseille de prévoir une heure, en offrant à votre député(e) de visiter votre résidence, de saluer vos résident(e)s et vos employé(e)s et de vous garder un minimum de 20 minutes pour échanger, en fin de tournée, pour lui présenter vos enjeux en tant que gestionnaire d’une résidence pour aînés.

Concernant ces enjeux, que vous connaissez parce que vous les vivez, je vous offre tout de même un rappel de ceux pour lesquels nous sommes particulièrement actifs auprès des instances politiques et administratives du gouvernement :

• Les RPA sont des partenaires incontournables du réseau public de la santé. Si les RPA continuent de fermer au même rythme, soit environ 3 par semaine depuis 2 ans, les CHSLD et les hôpitaux vont craquer sous la pression d’aînés qui devront y être transférés. Ceux et celles qui ont bâti le Québec méritent mieux que ça !

• Le modèle économique n’est plus viable. La grille des loyers doit être revue, comme cela a été annoncé dans le budget du Québec de mars 2021 ! Il faut que les aînés aient les moyens de payer de meilleurs services, offerts par des employé(e)s qui coûtent, avec raison, de plus en plus cher.

PAR STÉPHANE DION, PARADIGME STRATÉGIES

• Il y a une nouvelle certification, il y aura un nouveau guide. Notre demande est simple : pourrions-nous standardiser, au Québec, l’application sensée du même règlement, en nous assurant que les gestionnaires et les employé(e)s puissent se consacrer au maximum aux aînés plutôt qu’à la paperasse, à la reddition de compte et aux diverses demandes bureaucratiques pas toujours utiles ni nécessaires ?

• Chaque RPA est différente et les programmes de soutien doivent en tenir compte. Les aînés du Québec sont différents et souhaitent avoir accès à plusieurs types et grandeurs de résidences. Les petites, les moyennes, les grandes, méritent toutes le soutien de l’État, parce que les aînés qui FONT LE CHOIX LIBRE ET ÉCLAIRÉ d’y habiter le méritent tout autant.

Finalement, prenez le temps de rappeler qu’il est facile au Québec de frapper sur les RPA. Mais que c’est un sport dangereux parce que dans les RPA, il y a les aînés du Québec qui aiment y vivre, parce que l’on prend soin d’eux, qu’on leur offre un milieu de vie chaleureux et social, avec des amis et des activités.

Dit encore plus clairement, au Québec, les RPA, une chance qu’on les a !

Plus que jamais présent pour vos

Retour sur les conférences du congrès 2022 du RQRA

POUR CÉLÉBRER DE BELLES RETROUVAILLES APRÈS UNE PÉRIODE SI PARTICULIÈRE, LE RQRA A CONÇU UNE PROGRAMMATION EXCEPTIONNELLE AVEC DES CONFÉRENCIERS TRIÉS SUR LE VOLET ! LE CONGRÈS RQRA 2022 S’EST D’ABORD OUVERT SUR UN MOT DE BIENVENUE DE MARC FORTIN, PDG DU RQRA, PUIS DE SONIA BÉLANGER, NOUVELLE MINISTRE DÉLÉGUÉE AUX AÎNÉS ET À LA SANTÉ. TOUS DEUX ONT RAPPELÉ L’IMPORTANCE DE CRÉER DES PONTS ET TISSER DAVANTAGE DE LIENS, CE QUI N’ÉTAIT PAS SANS RAPPELER LE THÈME DU CONGRÈS « S’UNIR POUR AGIR ». LES CONFÉRENCES ONT ÉTÉ L’OCCASION D’ABORDER DES ENJEUX ACTUELS ET DES PISTES DE RÉFLEXION AFIN D’APPRÉHENDER L’AVENIR DES RPA.

groupe Aviseo Conseil. Dans le continuum d’hébergement, les résidences interceptent en effet les personnes avant leur arrivée en CHSLD. En maintenant la personne à domicile le plus longtemps possible ou en offrant de services, tels que les loisirs, l’aide domestique ou les soins, les RPA retardent l’institutionnalisation.

La ministre Sonia Bélanger.

DES ENJEUX VARIÉS POUR LES RPA

Au douzième jour de son entrée en fonction, Sonia Bélanger insiste sur l’urgence constatée et rappelle que le réseau de résidences pour aînés, petites ou grandes, est crucial. Elle relate avoir visité plusieurs petites résidences et y avoir senti passion, engagement, mais aussi vulnérabilité, ce qui l’a profondément touchée et a soulevé le besoin de trouver de nouvelles ressources. Les RPA contribuent de manière considérable au bien-être des aînés et leur apport dans la société est également économique si l’on en croit Jean-Pierre Lessard, associé fondateur du

Par ailleurs, la pénurie de main-d’oeuvre jumelée à la situation démographique à venir était en effet l’un des éléments centraux des conférences du congrès. Comme l’a bien rappelé Jean-Pierre Lessard, « la démographie, c’est comme la gravité », elle est inéluctable. Dans 20 ans, les personnes de 65 ans et plus passeront de 1,8 million à 2,5 millions. Il met donc en avant le rôle des RPA quant au soutien à domicile et le contexte difficile de pénurie de ressources alors que la tranche d’âge des personnes de 65 ans et plus augmente de manière constante. À ce sujet, Matthieu Arseneau, économiste adjoint à la Banque Nationale souligne le besoin en immigration du secteur des RPA et la nécessaire reconnaissance des diplômes étrangers pour contrer la pénurie de main d’oeuvre.

PAR MARIA DUFAYS, RÉDACTION ET PROJETS SPÉCIAUX, RQRA

Matthieu Arseneau, conférencier

DOSSIER SPÉCIAL

Talk Show avec Luc Maurice, Jean-Pierre Lessard, Michel Clair et Joanne Castonguay.

En termes de choix de milieu de vie, il est évident que chacun préfère rester chez soi, ou dans un milieu tel que les RPA, comme le précise Jean-Pierre Lessard. Les futures générations d’aînés sont portées vers le sentiment de sécurité et souhaitent vivre dans un milieu lumineux, bien aménagé et doté d’une offre alimentaire attrayante. C’est ce qui est ressorti de l’étude de Christian Bourque, Vice-président exécutif et associé de Léger, concernant les comportements des futures générations de résidents.

Pour le reste, la pandémie a révélé certains dysfonctionnements structurels, mais a également créé une occasion pour refonder le système de santé et des services sociaux. C’est ce qu’a mis en avant Michel Clair lors de sa conférence portant sur la refondation du système de santé et sécurité sociale. Avocat à la retraite aux multiples mandats, Michel Clair dénonce le sous-investissement frappant du domaine. Il met en garde également contre la démonisation du secteur privé en santé, sans doute, selon lui, dans une volonté de masquer l’échec d’un système inefficace.

Outre ces enjeux démographiques et sociopolitiques, Matthieu Arseneau, chef économique adjoint à la Banque Nationale, a analysé le contexte économique actuel, précisant que l’inflation est omniprésente, mais qu’il faut rester optimiste. En effet, selon lui, le Québec fait preuve d’une véritable résilience économique. En revanche, le gel actuel de l’embauche sur le marché canadien et la diminution des hausses salariales a des répercussions directes sur le consommateur à cause de l’inflation augmentant plus vite que les salaires. L’économiste ne prédit toutefois pas de récession pour le Canada, mais un ralentissement important de l’économie. Il précise toutefois que le secteur des RPA n’étant pas cyclique, il est moins sensible à la conjoncture, contrairement aux autres secteurs.

L’INNOVATION COMME MOTEUR DE CHANGEMENT

Lors de ce congrès, les conférenciers semblaient unanimes, l’innovation est la réponse à une grande partie des enjeux du domaine des résidences privées pour aînés. Celle-ci revêt cependant plusieurs formes et peut se manifester comme une innovation technologique ou un changement de

vision sociale. La ministre Sonia Bélanger a ainsi manifesté son souhait de transformer la vision sociale des aînés et aimerait « qu’on travaille ensemble pour améliorer les services » et développer une « vision positive du vieillissement ». En effet, poursuit-elle, « plus de 1,7 million de Québécois ont plus de 65 ans et c’est quelque chose de positif ». La ministre ajoute vouloir travailler sur le volet prévention au bien-être et organiser un grand rendez-vous avec tous les acteurs du domaine des aînés afin de trouver des solutions aux défis qui nous attendent. Elle dit avoir déjà rencontré des acteurs du secteur tels que Marc Fortin, PDG du RQRA et souhaite travailler sur un plan d’action afin de consolider le réseau. Michel Clair a quant à lui alerté sur l’urgence à changer de paradigme et refonder le système de santé et services sociaux, pour endiguer le statu quo grâce. Selon lui, le changement doit être axé autour de quelques principes et valeurs humanistes portant l’idée d’un système de santé universel, solidaire et respectueux. Il prône avant tout une séparation du pouvoir politique de la gestion opérationnelle des services de santé et services sociaux ainsi qu’une décentralisation du pouvoir.

Les panélistes s’accordent à dire qu’il est crucial de collaborer et de s’entraider dans notre secteur. C’est ce que prône également l’avocate et spécialiste Me Miriam Morissette lorsqu’elle exhorte les parties prenantes à développer des groupes de meilleures pratiques et à partager, échanger afin que le domaine des RPA soit un gage de qualité. Commissaire à la santé et au bien-être, Joanne Castonguay a abordé l’innovation sous un angle stratégique, arguant qu’il était temps de développer de nouveaux modèles de financement.

L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU SERVICE DES RPA

L’innovation technologique peut être un moyen de trouver des solutions à divers problèmes liés aux RPA. Pour Keaven Martin, co-fondateur d’Evey, l’automatisation, qu’elle soit technologique ou de processus, est le seul moyen de résoudre le problème de main-d’oeuvre auquel on fait face. De nouvelles technologies émergent également, telles que le robot de

Miriam Morissette, conférencière

service pouvant distribuer des repas ou des technologies en prévention de dégât des eaux. Ces technologies pourraient augmenter l’autonomie de nos aînés. Des dispositifs d’alertes de chutes non intrusifs existent déjà pour les résidents autonomes, ou encore des systèmes de chauffage ou éclairage intelligent qui représente un gain opérationnel et monétaire également. Il existe ainsi un écosystème entier de technologies à déployer en RPA et il convient de discuter avec des spécialistes, car les avantages à les utiliser sont nombreux et peuvent décupler l’efficacité et la satisfaction du personnel. Keaven Martin est persuadé qu’il faut agir vite, car « plus on attend et pire ce sera ».

Philippe Voyer partage également cet avis et estime que l’innovation peut par exemple parer au problème de pénurie de main-d’oeuvre, notamment grâce à certaines technologies. Des objets connectés et certains logiciels peuvent en effet optimiser la surveillance de nuit, diminuer la lourdeur bureaucratique et améliorer le suivi des résidents par exemple. Il est également envisageable, grâce à des logiciels de facturation, de soutenir le personnel soignant et ainsi le libérer de certaines tâches, permettant de passer davantage de temps de qualité avec les résidents. La technologie peut également permettre de mieux communiquer avec les proches, accroître la justesse des interventions, prévenir certaines chutes, les enjeux d’incontinence ou encore le surdosage de médicaments.

Comme l’ont souligné plusieurs panélistes, certains sont réfractaires à l’innovation, d’autres manquent de ressources financières ou de temps et certains n’y voient pas d’intérêt. Mais, selon les conférenciers, le prix à payer pour l’inaction est supérieur. Les RPA constituent de plus un « laboratoire intéressant » de nouvelles idées en termes d’innovation comme l’a mentionné Philippe Voyer. Sylvain Charlebois quant à lui est favorable à la mise en place d’une culture d’innovation et argue que celle-ci peut être simple. La partie conférence du congrès s’est achevée sur trois sessions d’échanges simultanées ayant permis d’entériner et partager les enseignements importants pour la suite de notre travail ensemble.

REMERCIEMENTS À NOS COMMANDITAIRES

Panel de discussion avec Philippe Voyer, Keaven Martin et Sylvain Charlebois.

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Des réductions seront appliquées sur les frais soumissionnés :

• Assurance vie

• Assurance invalidité

• Bénéfices : Santé, dentaire et invalidité de courte durée

Un contrat distinct sera émis pour chacun des groupes vendus et Manuvie appliquera la réduction de frais ci-dessus à chaque police de l’association Autre nouveauté : régimes de retraite collectifs à taux privilégiés

Pour plus d’informations : Alain Beauchamp, B.A., A.V.A. Conseiller en sécurité financière Conseiller en assurance et rentes collectives Cellulaire : 514 969-3922

Sylvie Massé

Adjointe administrative Téléphone : 450 621-1778

Les gagnants des prix RQRA 2022

Prix

GESPRA

Le Prix Partenaire récompensant une entreprise pour son approche innovante améliorant la gestion en résidence et la qualité de vie des aînés a été octroyé à GESPRA! GESPRA s’est véritablement démarqué en témoignant d’une profonde compréhension des besoins et défis propres aux RPA, surtout en cette période si particulière. Accompagnant les RPA depuis plus d’une décennie, GESPRA est un partenaire important du RQRA permettant aux RPA d’obtenir les meilleurs coûts pour tous leurs besoins alimentaires. À travers leur plateforme de commande et des partenaires de distribution bien choisis, cette entreprise assure un approvisionnement efficace, comblant ainsi tous les besoins des RPA en alimentation et en services d’entretien.

REMERCIEMENT SPÉCIAL À ISABELLE NANTAIS

Cette année, un remerciement spécial a été accordé à notre présidente sortante du conseil d’administration, Mme Isabelle Nantais. Le dévouement et la passion dont elle a fait preuve à travers son investissement inconditionnel et son leadership ont profondément marqué le RQRA. Toujours motivée par la réalisation d’objectifs communs, la vision et l’ouverture d’esprit d’Isabelle Nantais ont véritablement contribué au « mieux-vieillir » des aînés québécois. Son apport au progrès du secteur des RPA est inestimable et nous l’en remercions. En plus de ses fonctions au conseil d’administration du RQRA, Mme Nantais s’est jointe au Groupe Maurice en septembre 2013 où elle occupe le poste de vice-présidente, affaires juridiques.

LORS DU CONGRÈS, LE RQRA A RÉCOMPENSÉ LE TRAVAIL ET L’IMPLICATION DE SES MEMBRES ET PARTENAIRES PAR DES PRIX AMBASSADEUR, DISTINCTION ET PARTENAIRE ET A AUSSI RENDU UN HOMMAGE SPÉCIAL À LA PRÉSIDENTE SORTANTE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Guy Choquette, vice-président, Québec, GESPRA et Isabelle Nantais, RQRA

COMMANDITÉ PAR

Prix

DES PETITS GESTES POUR L’ENVIRONNEMENT JARDINS DU COUVENT

La résidence Jardins du Couvent a reçu le prix Distinction Environnement pour avoir contribué à faire de la planète un milieu plus agréable. À l’occasion de la journée de la terre, la résidence a lancé une campagne pour sensibiliser résidents et employés au recyclage des déchets et au compostage. Les résidents ont ainsi reçu une formation sur le recyclage et se sont rendus à l’extérieur de la RPA afin de ramasser les déchets aux alentours ainsi qu’au parc municipal. La résidence, le terrain et le parc avoisinant s’en sont trouvés plus beaux et propres et les aînés ont éprouvé un inestimable sentiment de fierté d’avoir pu contribuer à améliorer leur milieu de vie. Ces derniers ont ainsi mis la main à la pâte avec engouement et satisfaction et ont grandement contribué à la réussite du projet.

JOURNÉE : JE CONTRIBUE ! BELVÉDÈRE DU LAC

La résidence Belvédère du Lac a reçu le Prix Implication Sociale pour son projet « Je contribue ! » qui a fait rayonner le dynamisme des résidents et de l’équipe. Le projet avait pour but de faire vivre le bénévolat dans divers organismes du village en jumelant quatre équipes de résidents à des membres du personnel, chacune choisissant une cause ou une organisation à qui offrir son aide. Le contact avec la communauté et le fait d’être utile au mieux-être des organisations du village apparaissait comme extrêmement valorisant et porteur d’espoir dans cette période post-pandémique. Le projet a dépassé toutes les attentes en termes de participation avec la contribution de 30 personnes en une seule journée, dans des milieux très variés (écoles, résidences, textile, alimentaire). La résidence a déployé beaucoup d’efforts pour valoriser l’implication et le sentiment de contribution des résidents et des membres du personnel. Autant d’aspects porteurs d’espoir et de vitalité.

Prix Innovation

UNE CHATTERIE AU DOMAINE DES COLIBRIS

La résidence Domaine des Colibris s’est vu remettre le Prix Innovation pour son projet de zoothérapie par lequel elle a mis en place une chatterie. En partenariat avec l’organisme de sauvetage de chats errants « OpérAction Boules de poils », la résidence a aménagé un local dans son sous-sol afin de mettre les résidents en contact avec les chats. Le résultat a été concluant, car les chatons ont apporté une grande joie de vivre aux résidents qui ont pu les voir grandir et s’épanouir à leurs côtés. Les résidents ont évidemment développé un certain attachement envers les chats et ces derniers ont eu un effet apaisant et rassurant sur eux. La présence de chats à la résidence a par ailleurs favorisé l’interaction sociale entre les résidents et leurs familles. Les chats étaient également une source de motivation pour les petits-enfants venant visiter leurs arrière-grands-parents.

Prix Implication sociale

Marie-Claude Lehoux, directrice

Katty Gauthier et Marilyn Laprise, propriétaires

Marie-Hélène Lepage, propriétaire

Prix COMMANDITÉ PAR

ANNIE MONTMARQUETTE - DIRECTRICE DES SOINS

Cette année, le Prix esprit d’équipe et leadership est attribué à Annie Montmarquette qui a su créer un environnement de travail sain et valorisant tout en poussant les employés à se dépasser. Son leadership bienveillant lui a permis d’être à l’écoute de l’équipe médicale afin d’instaurer de nouvelles méthodes de travail répondant à leurs attentes. Avec l’appui du CIUSS, elle a mis en place les actions nécessaires au respect du confinement et a notamment évité plusieurs éclosions majeures au sein de la résidence Cité Rive. C’est également grâce à elle que les employés ont pu renforcer la conciliation travail-famille en permettant aux employés en difficulté de venir au travail avec leurs enfants et de participer aux loisirs avec les résidents. Son travail a été salué et félicité par l’équipe support du CLSC. En cette période de pénurie de main-d’œuvre, la résidence a un taux de roulement à zéro et les employés sont heureux malgré les défis quotidiens qu’amène la Covid.

Prix Dirigeant

PRÉSCILLA MARTEL

Préscilla Martel, directrice générale adjointe, Résidences Les Richeloises, est la gagnante du Prix Ambassadeur Dirigeant du RQRA. Sa grande implication dans les différents départements ainsi que son goût insatiable d’apprendre lui ont permis d’évoluer rapidement au sein de l’entreprise pour passer de stagiaire en secrétariat à adjointe administrative de direction puis coordonnatrice, jusqu’à devenir Directrice générale adjointe. Son engagement exemplaire et son charisme font de Préscilla une personne très appréciée des résidents, familles, collègues et fournisseurs. Préscilla s’implique partout, innove et cherche à se dépasser chaque jour, en allant au-delà de ses tâches, pour le bien des résidents et de ses collègues. Elle a développé de nombreux projets ces dernières années. Elle est même allée jusqu’à former des collègues sur son temps libre, tant dans les domaines des soins que l’administration et jusque dans la cuisine ! Son investissement n’a aucune limite et elle se dévoue corps et âme pour les résidents qu’elle considère comme une deuxième famille.

ÉQUIPE DE LA RÉSIDENCE LILO ET DU SIÈGE SOCIAL DU GROUPE MAURICE DANS LE CADRE D’UN SINISTRE MAJEUR

Le Prix Ambassadeur a été attribué à l’équipe de la résidence LILO et du siège social du Groupe Maurice afin de récompenser l’engagement exceptionnel dont ils ont fait preuve face au sinistre majeur survenu en avril dernier. Tous les étages de la résidence avaient en effet souffert d’un dégât d’eau important, mais l’esprit d’équipe, la flexibilité et le dévouement du personnel ont permis de faire face à ce défi inédit. Grâce aux valeurs humaines et à la rigueur d’exécution, le personnel a été en mesure de prendre en charge la relocalisation de plus de 180 résidents sinistrés ! Des livraisons de repas, en passant par les activités organisées dans les hôtels et les infolettres distribuées à tous les endroits de relocalisation, les appels aux familles et aux sinistrés, tout a été pris en charge par l’équipe de LILO. Les sentiments de communauté et d’entraide vécus au cours de cet événement demeureront dans l’histoire du Groupe Maurice.

Prix

Engagement exceptionnel

Pauline Morin, directrice générale

Prix

Esprit d’équipe et leadership

PASCAL LACHANCE –RESPONSABLE DES LOISIRS

Le Prix Engagement Exceptionnel 2022 a été décerné à Pascal Lachance que les résidents de l’Oiseau Bleu surnomment la « perle rare aux multiples talents ». Devenu responsable des loisirs en mai dernier et toujours en quête de dépassement de soi, Pascal se démarque au quotidien par son approche exceptionnelle auprès des résidents. Il prend le temps de les écouter, de déterminer leurs désirs et s’empresse aussitôt de les réaliser, ce qui a fait grimper le taux de participation aux activités de la résidence. Doué pour le chant et la musique, il n’hésite pas à accompagner les personnes en fin de vie et à leur remémorer leurs plus beaux souvenirs en chanson, offrant ainsi un concert intime leur permettant de retrouver le sourire, le temps d’un instant. Il a d’ailleurs eu l’initiative de composer une chanson intitulée « Si j’oublie votre passage », ayant pour thème la maladie d’Alzheimer.

DIANE BLAIS PRÉPOSÉE AUX RÉSIDENTS

Qualifiée de véritable « étoile qui scintille dans la résidence », Diane Blais a reçu le prix Coup de Cœur du jury pour son travail effectué au quotidien auprès de religieuses de la résidence Maison Louise-Élisabeth. Véritable « missionnaire du bonheur », comme la surnomment encore ses collègues, Diane Blais est infirmière de profession et travaille comme préposée aux résidentes. Elle profite de chaque occasion pour faire en sorte que les religieuses de son unité vivent de beaux moments au sein de la résidence. Elles n’ont d’ailleurs pas véritablement eu conscience de la pandémie tant Diane n’a cessé de les divertir, s’assurant que les repas sont à leur goût, que la propreté est au rendez-vous et proposant toujours de nouvelles activités. Ses collègues disent d’ailleurs que s’ils n’étaient pas là pour l’arrêter, Diane travaillerait sans arrêt tant elle est déterminée et enthousiaste.

Coup de coeur

Prix

Engagement exceptionnel

Profitez des joies de l’hiver !

LE RQRA EN PARTENARIAT AVEC LE FQLI

LE RQRA EST HEUREUX DE VOUS INFORMER DE SON PARTENARIAT AVEC LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DES LOISIRS EN INSTITUTION (FQLI) POUR COMPLÉTER LA SECTION « ART DE VIVRE ». LE FQLI EST L’ORGANISME RECONNU PAR LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION POUR FAIRE LA PROMOTION DU LOISIR EN MILIEU INSTITUTIONNEL AFIN D’AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE DES RÉSIDENTS. LES ARTICLES PUBLIÉS DÉBORDERONT DE BONNES IDÉES EN RÉCRÉOLOGIE POUR VOS RÉSIDENCES. CETTE CHRONIQUE S’ADRESSE À TOUS LES TECHNICIENS EN LOISIRS, GESTIONNAIRES ET PROPRIÉTAIRES. BONNE LECTURE !

Lorsque le soleil perd de son aplomb, il est facile de se laisser tenter par le confort des activités intérieures et d’attendre le retour du printemps. Toutefois, la saison hivernale nous offre d’innombrables possibilités d’activités qui sont toutes aussi stimulantes et attrayantes pour les résidents. Voici donc cinq idées pour vous inspirer cet hiver et profiter de l’extérieur malgré la neige et la température plus fraîche.

FEU EXTÉRIEUR

Lorsque la neige aura envahi vos espaces extérieurs, sortez vos pelles et créez un cercle dans lequel vous pourrez sculpter une large banquette. Positionnez votre foyer au centre afin de distribuer sa chaleur uniformément vers tous vos invités. Agrémentez votre décor de lumières et de torches afin de créer une ambiance magique. Ainsi, à l’abri de la brise, les résidents pourront pleinement profiter de la soirée. Nous vous suggérons d’offrir un breuvage pour l’occasion, soit du vin chaud, du chocolat chaud ou un café que vous pouvez alcooliser selon les goûts. Pensez à préparer un panier avec des vêtements d’hiver supplémentaires et des couvertures pour ceux qui en auront besoin.

PARCOURS D’EXPLORATION EXTÉRIEUR

Afin d’inciter les résidents à se rendre dans la cour extérieure et à s’y promener, vous pouvez installer, à des points stratégiques, des éléments d’un parcours ludique. Par exemple, en décembre vous pourriez cacher des lutins. Associez ces derniers à un questionnaire ou encore, à des indices à récupérer. Vous pouvez aussi exploiter l’extérieur de votre résidence sans que les résidents aient besoin de s’y déplacer. Disposez des objets dehors, en vous assurant qu’ils soient visibles par les fenêtres de certaines salles de votre installation. Invitez ensuite vos résidents à participer à un « Cherche et trouve » grandeur nature.

Lokia Lebourgneuf

Résidence Le Quartier Sud

TIREZ AVANTAGE DE LA NEIGE

Voilà une tradition hivernale qu’il est possible de conserver et qui a l’avantage de dynamiser l’extérieur de votre résidence. Cette dernière peut se concrétiser sous plusieurs formes, en voici quelques exemples.

Fabriquez un château et procurez-vous un canon à boules de neige. Encouragez ensuite les résidents à tirer dessus afin de l’affaiblir ou encore, à viser des cibles positionnées sur votre structure de glace afin d’accumuler des points.

Invitez les enfants d’une garderie à venir construire des bonhommes de neige ou encore des forts. Pour ces derniers, vous pouvez même préparer avec vos résidents des blocs de glace colorés dans les semaines précédentes. Utilisez des cartons de lait ou encore des moules à pain que vous remplirez avec de l’eau et de colorant avant de les faire geler.

Vous pouvez aussi en faire un défi familial. Invitez les familles des résidents et des employés à venir bâtir leur château ou sculpture de neige et récompensez les meilleures créations. Instaurez plusieurs catégories afin de récompenser l’originalité, la grandeur, le nombre de participants, etc.

ENCOURAGEZ LA PRATIQUE LIBRE D’ACTIVITÉS

Il n’est pas toujours nécessaire de faire des activités à grand déploiement afin de combler les besoins des résidents. Notre rôle est également celui de créer des espaces de rencontre et mettre du matériel à la disposition des résidents pour la réalisation d’activités en pratique libre. Il y a plusieurs façons d’y parvenir dont voici quelques exemples. Création de stations chaleureuses – Pour leur clientèle, plusieurs municipalités et festivals aménagent désormais des aires de détente à l’extérieur avec des chaises et un foyer. Inspirez-vous de cette pratique pour animer vous aussi votre cour extérieure. Décorez avec des sapins pour couper le vent et agrémentez le tout de lumières et de musique. Matériel en pratique libre – Si vous disposez d’un sentier praticable l’hiver, laissez des bâtons de marche ou même des raquettes à la réception. Ces équipements pourront inciter les résidents à rester plus actifs. Pour vos résidents à mobilité réduite, la compagnie Skivel propose deux modèles de skis adaptés fort intéressants.

GRAND RASSEMBLEMENT

C’est souvent plus facile d’affronter le froid quand la majorité des résidents et du personnel le font tous ensemble. La musique est un incontournable pour l’occasion et jumelée à un autre attrait tel que des balades en traîneau à chiens, de la tire sur la neige, ou encore une dégustation de Caribou, boisson traditionnelle du Carnaval de Québec, vous saurez conquérir vos participants.

Pourquoi ne pas organiser aussi une Guerre des tuques lors de cette activité ? Littéralement, pas celle de boules de neige. Invitez vos résidents et les membres du personnel à décorer leurs tuques et votez pour les meilleurs couvre-chefs.

Résidence Alizéa www.quebec-cite.com

Résidence Alizéa

Un régal pour le temps des fêtes !

C’EST LE TEMPS DE METTRE LA TABLE ET DE SORTIR LA COUTELLERIE POUR LA VISITE DU TEMPS DES FÊTES. EN CETTE PÉRIODE FESTIVE, LE CHEF DAVID GILBERT DE LA RÉSIDENCE JAZZ ST-BRUNO, VOUS PROPOSE DES RECETTES SAVOUREUSES ET FACILES À CONCOCTER. UN RÉGAL POUR LES YEUX ET POUR LE PALAIS ! BON APPÉTIT !

POTAGE À LA COURGE

Ingrédients pour servir 5 à 6 personnes

• 3 courges musquées • 1 gros oignon émincé • Sel et poivre • 45 ml d’huile d’olive • 2 L de bouillon de légumes

• Sel et poivre au goût

Préparation

1. Couper les courges en deux, épépiner. 2. Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Huiler les courges et les assaisonner.

Placer les courges sur une plaque de cuisson.

Cuire 45 minutes à 375 °F. 6. Retirer la peau des courges. 7. Dans une casserole, faire suer l’oignon dans l’huile pendant 5 minutes. Ajouter la courge et le bouillon. Porter à ébullition, puis mijoter pendant 10 minutes. 8. Passer au mélangeur. Assaisonner et rectifier.

DAVID GILBERT, CHEF DU JAZZ ST-BRUNO

GRATIN DAUPHINOIS

Ingrédients pour servir 5 à 6 personnes

• 8 patates Yukon gold

• 750 ml de crème 35%

• 750 ml de lait

• 25 ml d’ail haché

• 25 ml de beurre

• 2 branches de thym

• 2 branches de romarin

• Sel et poivre au goût

Préparation

1. Préchauffer le four à 375 °F.

2. Éplucher les patates, puis les émincer à la mandoline. Assaisonner de sel, de poivre et d’ail haché.

3. Chauffer le lait et la crème dans une casserole.

4. Étaler les patates dans un plat à gratin beurré. Verser le liquide dessus. Saupoudrer de thym et de romarin haché.

5. Cuire pendant 45 minutes jusqu’à coloration.

6. Presser le gratin puis le réfrigérer jusqu’au lendemain.

7. Couper les portions puis les réchauffer.

LA POITRINE DE CANARD

Préparation

1. Tempérer la viande 30 minutes avant de cuire.

2. Bien assaisonner.

3. Saisir la poitrine dans une poêle bien chauffée, environ 3 minutes de chaque côté.

4. Terminer au four à 325 °F, environ 7 à 10 minutes ou jusqu’à ce que le thermomètre indique 140 °F.

5. Reposer 5 minutes avant de trancher.

LA TARTE AU SUCRE

• 250 ml de cassonade

• 60 ml de farine

• 30 ml de fécule de maïs

• Pincée de sel

• 375 ml de crème 35 %

• 125 ml de sirop d’érable

Préparation

1. Mélanger tous les ingrédients.

2. Porter à ébullition.

3. Verser dans des fonds de tarte.

4. Cuire au four 40 minutes à 395 °F.

La bientraitance des aînés passe par un plan d’action

PAR DIANE BEAUDIN, RESPONSABLE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

Ce troisième plan d’action gouvernemental sera porté par des gestes concrets. Douze ministères et organismes gouvernementaux sont impliqués, 56 mesures sont mises en place et 5 orientations sont définies afin de développer des pratiques qui favorisent la bientraitance des aînés.

Le nouveau plan d’action, mis en place sous le thème « Reconnaître et agir ensemble », accentuera la vision de bientraitance léguée par l’ex-ministre responsable des aînés : en informant et en sensibilisant la population aux différents aspects de la maltraitance, en améliorant la gestion des situations de maltraitance, en formant des intervenants, en développant des pratiques favorables et des connaissances.

Cette vision consiste à renforcer la cohérence et la complémentarité des actions entourant la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées pour mieux prévenir et intervenir dans ces situations tout en faisant la promotion de la bientraitance.

L’une des orientations du plan consiste à développer, promouvoir et mettre en œuvre des pratiques qui favorisent la bientraitance. Cinq mesures concrètes, au coût de 2,5 M$, soutiendront cette orientation. L’objectif est de créer des environnements favorables à la bientraitance dans la communauté, à domicile, en milieu de vie collectif et en milieu de travail.

Parmi les actions qui seront mises en place afin de développer les pratiques de bientraitance, l’accompagnement des exploitants de résidences privées pour aînés (RPA) dans l’implantation des meilleures pratiques en favorisant des actions et des attitudes qui seront portées au quotidien par le personnel et qui seront axées vers l’établissement d’un milieu de vie bientraitant dans le respect physique et psychologique des aînés.

AVANT SON DÉPART À LA RETRAITE EN JUIN 2022, L’EX-MINISTRE RESPONSABLE DES AÎNÉS ET DES PROCHES AIDANTS, MADAME MARGUERITE BLAIS, FAISAIT L’ANNONCE D’UN NOUVEAU PLAN D’ACTION POUR CONTRER LA MALTRAITANCE ENVERS LES PERSONNES AÎNÉES, ASSORTI D’UN INVESTISSEMENT DE 50 MILLIONS DE DOLLARS DÉPLOYÉ SUR CINQ ANNÉES.

CDPDJ, RQOH et RQRA

Trois organismes s’allient pour la bientraitance des aînés

« Cogner avant d’entrer, ça se fait partout, on va continuer à le faire », souligne Marc Fortin, président-directeur général du Regroupement québécois des résidences pour aînés. Cogner avant d’entrer chez quelqu’un est en effet un geste simple que l’on est habitué à faire. Pourtant, c’est aussi l’un des principaux motifs d’insatisfaction chez les aînés vivant en résidence, selon ce que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a pu constater dans plusieurs régions du Québec. Des parents, des amis, mais aussi des membres du personnel, dans le vif de l’action, sans aucune mauvaise intention, entrent sans prévenir. Aussi, « Beaucoup de personnes vivant en RPA expriment une insatisfaction par rapport à des services qui leur sont facturés sans qu’il soit toujours très clair pour eux que le service en question est vraiment nécessaire ni s’il a vraiment été requis », explique Jacques Beaudoin, directeur des affaires publiques et juridiques au Réseau québécois des organismes sans but lucratif d’habitation. « Si je paie pour quelque chose, expliquez-moi pour quoi je paie », résume Marc Fortin.

« Le droit à la vie privée et le droit à l’information sont consacrés dans cette loi fondamentale qu’est la Charte québécoise », dit Philippe-André Tessier, président de la Commission : « C’est important de mettre ces droits de l’avant dans une optique de bientraitance. »

Ensemble, le Regroupement et le Réseau regroupent 116 000 unités de logement dans des RPA. Avec la Commission, ils unissent leurs forces pour présenter une campagne de bientraitance, dont la production a été confiée à la photographe Laura Duquette et à sa grand-mère, Thérèse Bergeron. Elles ont produit deux vidéos et deux affiches, que Marc Fortin vous invite à placer sur vos murs. « On conseille à nos membres de mettre les affiches dans chacune des résidences. Pourquoi ? Parce que quand les familles viendront rendre visite à leur parent, elles verront les affiches, elles vont en parler, les aînés vont les voir et en parler, et ça peut aider certains aînés à dire moi j’aimerais ça qu’on me respecte et qu’on cogne avant d’entrer chez moi. Si ça change un seul comportement, juste pour ça, la campagne aura valu la peine. »

PAR AHMED CHERIF, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA ET JACK DUHAIME , CONSEILLER EN COMMUNICATION, CDPDJ

Photographe:

LOKIA, une offre de services complète

FONDÉ EN 2002 À ALMA AU LAC ST-JEAN, PAR DR GUY TREMBLAY, ORIGINAIRE DE CETTE RÉGION, LE GROUPE LOKIA FÊTE CETTE ANNÉE SON 20 E ANNIVERSAIRE. DEPUIS 2006, CE GROUPE OCCUPE UNE PLACE IMPORTANTE DANS LE SECTEUR DES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES (RPA) AVEC 14 RÉSIDENCES AU QUÉBEC ET AU NOUVEAU-BRUNSWICK. MALGRÉ LE CONTEXTE ACTUEL DE FERMETURES DE RPA, LOKIA VIT ACTUELLEMENT UNE PÉRIODE DE CROISSANCE ET PLUSIEURS PROJETS D’EXPANSION SONT EN ANALYSE.

UNE APPROCHE PERSONNALISÉE QUI REJOINT LA CLIENTÈLE

En vieillissant, les gens désirent habiter dans un endroit sécuritaire qui répond à l’ensemble de leurs besoins. Lorsqu’une personne vieillissante prend la décision d’aller vivre dans une RPA, elle souhaite généralement maintenir son autonomie et avoir la possibilité d’y finir ses jours. Dans certaines des résidences LOKIA, l’offre de service inclut des soins pouvant aller jusqu’à la fin de vie. Tout comme ce type de soins, l’aide médicale à mourir peut également y être dispensée, lorsque celle-ci est conforme à la réglementation du MSSS et que les protocoles soient appliqués. Présentement, la majorité des résidences réduisent ou ferment leurs unités de soins, ce qui place le résident face à un éventuel déménagement. Il n’est ainsi pas rare qu’une personne en perte d’autonomie se retrouve à l’hôpital, soit ensuite prise en charge par le système de santé et se retrouve en ressource intermédiaire ou encore en CHSLD. « Le milieu de la santé est en rattrapage. Les familles sont souvent démunies face à des situations de perte d’autonomie de leurs aînés », affirme le Dr Tremblay. L’approche de soins évolutifs prônée par LOKIA permet à la personne âgée d’intégrer la résidence et d’y demeurer selon l’évolution de ses besoins. Ceux-ci peuvent être comblés dans son appartement par des soins individualisés tant que sa condition cognitive le permet. Selon l’évolution, le résident sera éventuellement accueilli au sein d’unités de soins, et ceci toujours dans le même complexe. « Ce ne sont malheureusement pas toutes les résidences qui peuvent offrir ces services. Elles doivent être suffisamment grandes et être divisées en plusieurs zones établies respectant leur condition de santé », souligne Dr Guy Tremblay.

L’IMPORTANCE DE BIEN ÉVALUER LA CHARGE DE SOINS

Afin d’offrir des soins adéquats et de répondre aux besoins des résidents, une évaluation des besoins est primordiale, dans un premier temps, afin de bien planifier ses soins et dans un deuxième temps, de localiser le résident dans le secteur répondant à ses besoins. « Chez LOKIA, dans les unités de soins OASIS, il existe différents niveaux de soins, ainsi, un résident aura accès à l’unité de soins intermédiaire, puis sera éventuellement déplacé selon sa condition vers une unité de soins moyens ou avancés, selon l’atteinte cognitive ou physique. La perte des capacités peut être rapide, ce qui nécessite une réévaluation fréquente et une relocalisation occasionnelle dans l’unité adaptée au sein d’une même résidence. Chaque unité est définie et évolue de manière à ce que les soins soient administrés à un résident par le même personnel autant que possible, afin de garder le lien de confiance déjà établi », précise le Dr Tremblay.

INSTAURER UNE UNITÉ DE SOINS DE FIN DE VIE EN RPA

La gestion d’une unité de soins requiert du personnel qualifié, 24 heures sur 24, 7 jours par semaine. Une unité de soins, notamment pour les soins de fin de vie en résidence doit être équipée comme celle d’un hôpital, puisque les usagers n’ont souvent plus de mobilité. Le séjour y est d’une durée variable et la priorité est mise sur la qualité de cette période de vie, soutenue par un personnel formé en accompagnement.

CE QU’IL EN COÛTE

Le coût des soins administrés aux personnes aînées au secteur public est élevé, mais payable par les autorités gouvernementales. Malgré un coût moindre en privé, l’ensemble des soins au sein de ces établissements ne sont pas accessibles à tous.

Voilà pourquoi Dr Tremblay soutient que tous les soins et services administrés aux personnes aînées en résidence privée devraient être mieux supportés par le gouvernement, permettant ainsi des facilités pour un meilleur accompagnement notamment ceux jusqu’à la fin de vie.

La gériatrie sociale pour améliorer la santé des aînés

ENTRETIEN AVEC LE DOCTEUR DAVID LUSSIER, GÉRIATRE, PROFESSEUR, CHERCHEUR, DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU PROGRAMME AVANTÂGE, DIRECTEUR ASSOCIÉ AU TRANSFERT DE

Le docteur Lussier porte de nombreux chapeaux au sein de divers organismes. Il joue également un rôle d’importance dans plusieurs programmes de service et de soutien qui contribuent grandement à la recherche en gériatrie. Le Dr Lussier a mis sur pied des programmes d’information sur la santé globale des aînés et qui s’adressent au grand public. Présent sur les réseaux sociaux et les plateformes électroniques, il prononce également des conférences sur la gestion de la douleur chronique chez les personnes âgées. Il propose des pistes de solutions au ralentissement du vieillissement et suggère des pratiques élaborées scientifiquement pour venir en aide aux aînés et aider les professionnels de la santé. Son parcours édifiant semble n’avoir jamais de fin.

Considérant le sujet à-propos en cette période de festivités trop souvent émotivement difficile pour certains résidents, nous avons choisi d’axer notre discussion avec le Dr Lussier sur l’isolement et la santé mentale.

Bien qu’en RPA la période des Fêtes soit très animée avec les décorations, les soirées et les activités thématiques qu’organisent les techniciens et techniciennes en loisir, cette période donne lieu à des moments émotifs pendant lesquels plusieurs personnes âgées ont tendance à s’isoler dans leurs souvenirs et à se sentir oubliées.

« On imagine souvent les RPA comme un Club Med avec des 5 à 7 tous les soirs. Mais dans la réalité, certains vivent des difficultés d’intégration et peuvent même vivre du rejet ou de l’intimidation, comme à l’école », souligne le docteur Lussier. Pour certains, le milieu de vie en communauté est un choix, mais pour d’autres, c’est une obligation due à des problèmes de santé ou de sécurité. Comment réussir à contrer la solitude en vieillissant, peu importe le milieu de vie ?

LA SOLITUDE, UN ENJEU DE SOCIÉTÉ

« Contrairement à certains pays comme l’Angleterre, le Canada n’a pas de ministère de la Solitude qui lutte contre l’isolement social et tente d’enrayer un fléau qui touche des millions de personnes », précise le docteur Lussier. La triste réalité est que la solitude chez les personnes âgées augmente, ce qui est inquiétant, surtout lorsqu’on pense aux effets néfastes que cela engendre. La solitude tue autant sinon plus que le tabac. Des études démontrent que l’isolement accentue le vieillissement et nuit à la santé globale, autant physique que psychologique. On l’a d’ailleurs récemment constaté, notamment en RPA, alors que, suite aux périodes d’isolement des résidents dans leur appartement pendant près d’un an et demi, plusieurs cas de détérioration de santé mentale et de problèmes de mobilité ont été rapportés.

En développant des programmes de gériatrie sociale, on a tout de suite compris l’importance d’inciter les personnes vieillissantes à demeurer actives dans la communauté afin de ralentir leur vieillissement.

PRÉVENIR LA PERTE DE LA RÉSERVE COGNITIVE

« Au centre de recherche, on fait de la prévention sur la réserve cognitive. On a avantage, avant de vieillir, à stimuler beaucoup notre cognition et à la garder active afin de prévenir le déclin cognitif », souligne le docteur Lussier. La mémoire qui n’est pas utilisée risque d’être perdue et d’engendrer une perte des circuits neuronaux et de la réserve cognitive.

CONNAISSANCES DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GÉRIATRIE DE MONTRÉAL (IUGM) ET CONFÉRENCIER.

PAR DIANE BEAUDIN, RESPONSABLE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

PRIX PRÉFÉRENTIELS SERVICE PRIORITAIRE VASTE RÉSEAU

CONÇU SPÉCIALEMENT POUR LES MEMBRES DU REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AINÉS

PROGRAMME PRIVILÈGE◊◊

Cuisine

Il est prouvé par des tests de résonance magnétique fonctionnelle que plus on apprend de choses, moins on risque une perte cognitive. On le remarque particulièrement chez les enseignants chez qui la perte de la réserve cognitive est plus lente. Plus on part de haut, plus sera longue la descente cognitive.

DÉVELOPPER DES PROJETS D’INCLUSION SOCIALE EN RPA

Afin de stimuler les résidents de RPA à participer à des activités d’apprentissage dans un objectif d’intégration sociale, les milieux de vie se doivent de demeurer ouverts sur la communauté et ont tout avantage à mettre sur pied des projets d’inclusion sociale.

Dans cette optique, des cours de langue constituent une belle proposition. « Selon les études qui ont été réalisées dans le domaine de la gériatrie sociale, il est démontré que l’apprentissage d’une nouvelle langue est sans contredit le meilleur stimulant pour le ralentissement du déclin cognitif », précise Dr Lussier. Encourager des activités d’apprentissage avec des gens de différentes origines faisant partie de la communauté ou avec des enseignants en langue retraités est une initiative qui trouverait assurément preneur auprès des résidents.

Il existe également plusieurs programmes élaborés par différents organismes en gériatrie sociale pour la stimulation cognitive des aînés et qui peuvent servir de référence aux gestionnaires de RPA. Aussi, le programme AvantÂge diffuse des conférences virtuelles sur YouTube offrant de bons outils à partager avec les résidents.

Pour obtenir vos escomptes privilèges de la RQRA, vous devez avoir un compte ouvert et relié à l’entente. Si ce n’est pas déjà fait : Pour les magasins Rona et Réno-Dépôt corporatifs : compléter le formulaire d'ouverture de compte ci-joint et le transmettre par courriel à entente.nationale@rona.ca . Votre # de compte vous sera transmis par courriel dans un délai de 24-48hrs jours ouvrables. **Pour les marchands Rona affiliés vous devrez faire la demande en magasin chez un des marchands participants.

PROCESSUS D’ACHATS EN MAGASINS

:

2 façons de vous identifier : soit en mentionnant votre # de téléphone ou en présentant le code barre relié à votre compte à partir de l’application VIPpro sur votre téléphone intelligent. Pour ce faire télécharger l’application VIPpro à partir d’un téléphone intelligent. Vous recevrez un code d’activation que vous devrez transmettre par courriel avec votre # de compte Rona ou Reno-Depot à entente.nationale@rona.ca pour obtenir vos escomptes RQRA.

la RQRA Jusqu’à 15% de rabais sur la marchandise à prix régulier en magasin. Cette offre ne s’applique pas à l’achat de cartes-cadeaux, aux mises de côté, aux achats faits antérieurement, aux commandes spéciales, aux différents services en magasin tels que l’installation, la livraison, la location, le service de coupe, etc. Les produits Weber, Broil King et Husqvarna sont exclus de cette offre. Les rabais s’appliquent sur le prix de détail au moment de la transaction en magasin. Note : Les prix de détail peuvent varier d’une région à l’autre. Les rabais ne peuvent être combinée avec une promotion en magasin, le meilleur prix sera appliqué. Vous pouvez profiter de ces rabais dans tous nos magasins corporatifs et dans les magasins affiliés participants. Veuillez vous référer à la liste sur le site web de la RQRA Le programme privilège est valide jusqu’au 31 décembre 2023. Il peut être modifié en tout temps sans préavis. Nous vous remercions,Stephany Robinson Chargé de comptes Nationales.

Ajouter de la vie aux années grâce à l’approche de gériatrie sociale de la Fondation AGES

PAR MIREILLE LANDRY, COORDONNATRICE AUX RELATIONS PUBLIQUES ET PARTENARIATS, FONDATION AGES

LA FONDATION AGES ¹ EST UN ORGANISME À BUT NON LUCRATIF MIS SUR PIED EN 2013 PAR LE DR STÉPHANE LEMIRE, INTERNISTE-GÉRIATRE, AFIN D’AMÉLIORER LA SANTÉ ET LA QUALITÉ DE VIE DES AÎNÉS DANS UNE PERSPECTIVE DE MAINTIEN À DOMICILE ET DE PRÉVENTION.

C’est notamment par l’approche de gériatrie sociale que la mission de la Fondation se concrétise. Cette approche vise à favoriser le maintien des capacités et le vieillissement normal des aînés. Par un meilleur repérage dans la communauté, on peut ainsi intervenir rapidement avant une aggravation de l’état de santé qui peut parfois être irréversible. L’approche de gériatrie sociale, instaurée dans 12 territoires du Québec à ce jour, s’appuie sur trois piliers² :

• la mobilisation des communautés;

• les actions de proximité sur l’ensemble des déterminants de la santé;

• le respect des droits et de l’autonomie décisionnelle des aînés.

CONCRÈTEMENT, COMMENT SE DÉPLOIE L’APPROCHE DE GÉRIATRIE SOCIALE ?

Les acteurs de la communauté œuvrant auprès des aînés sont d’abord mobilisés pour assurer un filet de bienveillance de façon coordonnée et complémentaire. L’action de proximité prend forme par la formation de sentinelles en gériatrie sociale³ chez des personnes qui côtoient des aînés régulièrement et qui sont capables de reconnaître des indices de risque de vieillissement accéléré chez ceux-ci. Ces sentinelles sont également aptes à « porter une lunette » sur l’ensemble des déterminants de la santé de l’aîné grâce à un aide-mémoire appelé AINÉES AD-PLUS 4. Lorsqu’une alerte est levée, avec le consentement de l’aîné, une équipe de gériatrie sociale assure le relais vers la trajectoire appropriée : des ressources cliniques ou des ressources communautaires (voir le schéma ci-dessous).

UN LABORATOIRE D’INNOVATION

La Fondation AGES, c’est aussi un laboratoire d’innovation en santé des aînés (LISA) qui permet aux communautés mobilisées de développer et de tester des applications concrètes en réponse à des besoins observés sur leur territoire. Le LISA permet aussi de mettre en action les connaissances et les pratiques porteuses en matière de santé des aînés.

MÉCONNAISSANCE DU VIEILLISSEMENT ET AUTOSOINS

Il existe une méconnaissance du vieillissement chez les aînés et la population en général. La Fondation AGES rend ainsi disponibles des connaissances sur le vieillissement pour les aînés et leurs proches ainsi que sur la prise en charge de leur santé (autosoins). Ces connaissances sont transmises gratuitement la plupart du temps, par différents moyens : infolettres, chroniques santé, midis-conférences, capsules vidéos, outils éducatifs, événements.

Pour en savoir plus sur la Fondation AGES, visitez notre site internet (geriatriesociale.org) et suivez-nous sur Facebook (LeGeriatreSocial).

1. AGES : avancement de la gérontologie et de la gériatrie sociales.

2. Les trois piliers sont issus du cadre de référence de l’approche intégrée pour la santé des aînés de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

3. La formation sentinelles, d’une durée de trois heures, est gratuite et dispensée de façon régulière par Zoom. Informations et inscriptions : https://geriatriesociale.org/evenements/

4. L’aide-mémoire AINÉES AD-PLUS est disponible sur https://geriatriesociale.org/ressources/documents/

La santé mentale et nos aînés : réfléchir et adapter le cadre

PAR ME MIRIAM MORISSETTE, ASSOCIÉE THERRIEN COUTURE JOLICOEUR

Au fil de ma carrière, j’ai collaboré avec plusieurs établissements de santé mentale pour les représenter devant les tribunaux dans des dossiers d’évaluation psychiatrique, de garde en établissement et d’autorisation de soins. Chaque année, il y en a des centaines de ces cas où l’on voit des personnes dans leur plus grande vulnérabilité. Tous les dossiers sont différents parce que derrière chacun d’eux se trouve une personne, son histoire et une maladie : la psychose, la bipolarité, la démence, le trouble obsessionnel compulsif, alimentaire, de la personnalité, l’anxiété ou la dépression. Ce qui m’a marquée ce n’est pas la maladie, mais davantage la souffrance, la difficulté à trouver des ressources, l’épuisement des familles et la limite de notre système au cadre rigide à offrir des services. Ma compréhension de la maladie mentale est qu’elle survient lorsque le cerveau sort de son mécanisme normal et habituel par un dérèglement du rythme, de l’enchaînement ou à cause d’une mauvaise connexion. Nous devons donc analyser où le mécanisme s’est déréglé et le remonter pour qu’il fonctionne à nouveau, mais différemment.

Auprès des centaines de patients que j’ai représentés, j’ai aussi vu de belles histoires. Une avocate de l’aide juridique qui a accompagné une patiente, avec les agents de l’hôpital, après une procédure de garde en établissement, pour aller chercher le chat de cette dernière à la maison et le garder pendant son hospitalisation. Le chat était le dernier

rempart de cette dame pour la raccrocher à la vie et l’abandonner, même temporairement, constituait sa plus grande réticence à recevoir les soins. L’avocate avait compris que la patiente n’aurait pas l’esprit tranquille pour se donner le temps de se soigner tant que son chat ne serait pas pris en charge.

J’ai aussi rencontré un médecin psychiatre qui refusait de suivre les règles strictes des rendez-vous en consultation externe à la clinique de l’hôpital. Il réalisait des consultations sur un banc de parc que choisissaient ses patients qui, traumatisés par la période Duplessis, refusaient de se rendre à l’hôpital pour leur rendez-vous. Ce médecin croyait fermement que la médecine devait être accessible même hors du bâtiment, et ce, pour le bien des patients. Il donnait ainsi aux patients la chance d’être vus dans un endroit plus propice à leur bien-être. Qui se sent bien dans un cabinet de médecin ?

Je me souviens aussi d’un homme âgé et dément qui, vu l’interdiction stricte de consommation d’alcool dans l’établissement, fuguait presque quotidiennement du CHSLD où il était hébergé pour se rendre dans une taverne y consommer une bière. Après discussion avec l’équipe clinique et légale, nous considérions qu’une prescription médicale autorisant la consommation d’alcool, une bière en 4 petits verres, était moins néfaste pour ce patient que des mesures de contention ou l’ajout de médication, sans compter les ressources à déployer pour contenir et rechercher le patient fugueur.

Dans chacune de ces histoires heureuses, un professionnel avait décidé de penser autrement afin d’adapter la dispensation des services et des soins de santé mentale aux besoins de la personne elle-même.

Avant d’aller plus loin, je vous déconseille formellement de tomber dans l’anarchie ou la désobéissance civile ! Quand l’application de la règle stricte porte atteinte aux droits fondamentaux, dont le droit à la vie, à l’intégrité, à la dignité, à la sécurité et à la vie privée de la personne, prenez plutôt un pas de recul. Dans ces situations, il faut réfléchir autrement pour trouver une avenue éthique à une situation juridique et médicale visant la personne humaine.

L’INSPIRATION DES PAYS SCANDINAVES

Lors d’un voyage d’études en Suède, j’ai vu de nouveaux modèles et des approches inspirantes pour intervenir en santé mentale, plus particulièrement auprès de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer

modèles sont uniques et adaptés à la clientèle, autant les interventions, les soins que les bâtiments. La technologie est au cœur des interventions afin d’induire des comportements et d’assurer une prestation plus humaine et moins intrusive.

À titre d’exemple, la domotique sert aux déplacements des patients lors des transitions de la journée. Pendant l’heure des repas, la luminosité est maximale dans la salle à manger et inversement dans les autres espaces communs. À l’heure du coucher, la lumière des espaces communs baisse et celle des chambres augmente afin d’amener les résidents à se déplacer d’une manière instinctive. Tous les comportements sont induits par la lumière et non par des interventions du personnel ou de la médication.

Pendant la nuit, les détecteurs de mouvement dans les chambres informent le personnel des éveils et des lieux où ils doivent intervenir. Aucune intrusion dans les chambres n’est réalisée pour assurer la

surveillance, permettant un sommeil plus continu. La médication pendant la nuit est quasi inexistante parce qu’on refuse de troubler le sommeil des patients par les bruits ou les lumières des corridors.

Lors des soins d’hygiène, ce sont les voix des proches et les images racontant la vie de la personne qui inondent la pièce pour rassurer la personne. Le soin devient unique, chaleureux et humain. La personne sent qu’elle est dans un univers connu et elle apprécie le moment d’intimité.

Lors de la pause d’après-midi dans les unités, ce sont les préposés qui préparent la collation, souvent des petits fours, des madeleines ou des biscuits avec du thé et du café. L’odeur embaume la pièce et c’est aussi le temps des discussions chaleureuses. Le personnel partage ce moment de joie et de simplicité avec les résidents. Le personnel peut ainsi constater l’état de santé mentale et physique de chaque résident dans son quotidien.

CONCLUSION

Pour intervenir auprès des personnes ayant des problèmes de santé mentale, il faut d’abord et avant tout comprendre leur réalité, les écouter et consulter les membres de leur famille pour bien comprendre ce qu’ils désirent, connaître leur histoire, leurs craintes et surtout s’assurer de toujours intervenir avec humanité.

J’aimerais terminer cet article en vous souhaitant tous de prendre soin de votre santé mentale et de porter attention à celle des êtres qui vous entourent.

Tendances technologiques dans les

milieux

de vie pour aînés

PAR ROBERT MOULSON, RD, MSCFN, DIRECTEUR SERVICES PROFESSIONNELS ET NUTRITIONNISTE EN CHEF, GESPRA

Comme beaucoup d’autres industries au Canada, le secteur des résidences pour aînés est confronté à une pénurie de personnel. Selon une enquête de Statistique Canada, c’est dans le secteur de l’hébergement et de la restauration que les problèmes de main-d’œuvre sont les plus importants. En effet, 64 % des exploitants de ce secteur prévoient une pénurie de maind’œuvre continue et 24 % anticipent une augmentation du nombre de postes vacants. Pour surmonter ces enjeux, les employés ont besoin de nouvelles stratégies et de nouveaux outils afin d’être aussi efficaces que possible.

Les systèmes de point de vente (PDV) et les robots de service deviennent de plus en plus courants dans les résidences pour aînés. Alors qu’ils étaient autrefois considérés comme un outil pour la restauration rapide et axés sur le profit, ils sont désormais plus fréquents dans les résidences, contraintes d’innover pour pallier le manque de personnel. John Griffin, vice-président de Common CENTS Solutions inc., l’un des principaux fournisseurs de PDV dans le secteur des résidences pour aînés, partage cet avis. Il déclare : « La technologie a dépassé le stade de l’outil centré sur le consommateur ou d’un plus dans l’exécution des activités des communautés de retraités. Offrant une fonctionnalité simplifiée, des déploiements rapides et une infrastructure informatique réduite, combinée à une automatisation dynamique, une conception axée sur les objectifs et une organisation supérieure des données, la technologie est devenue, aujourd’hui plus que jamais, la bouée de sauvetage (et l’arme secrète !) de résidences efficaces et prospères. Les préoccupations relatives aux coûts d’exploitation ont toujours été au premier plan des opérations, mais l’augmentation des coûts d’approvisionnement et les pénuries de personnel ont exacerbé le besoin pour des outils plus intelligents. Qu’il s’agisse d’offrir aux résidents des menus et des commandes en temps réel dans une application mobile ou d’automatiser la commande et la réception du matériel, l’adoption de nouvelles technologies adaptées est devenue primordiale afin d’assurer un meilleur service, le plus efficace et le plus personnalisé que ce soit pour les résidents et le personnel ». Si votre établissement n’a pas encore examiné les solutions offertes par les systèmes de PDV, c’est peut-être le moment de le faire, la pénurie de main-d’œuvre se poursuivant dans un avenir prévisible.

Outre les systèmes de point de vente, il existe des technologies plus récentes qui pourraient révolutionner l’expérience du service et qui commencent à quitter la fiction pour devenir réalité. Les robots de service peuvent non seulement rendre votre personnel plus efficace, mais aussi, dans certains cas, remplacer entièrement certaines fonctions. BellaBot, le « chat de livraison », a commencé à faire les gros titres dans le secteur de la restauration au Canada et à l’étranger. Il a une apparence amusante, mais ne vous laissez pas tromper, il s’agit d’un robot de service très intelligent qui peut être utilisé en salle à manger pour améliorer la rapidité du service. Global DWS est un autre candidat dans le domaine relativement récent des robots de service. Ses robots peuvent être utilisés dans les résidences pour aînés autonomes afin de livrer de la nourriture ou d’autres articles personnels dans les chambres des résidents, rapidement et sans que personne n’ait à se déplacer!

Bien que l’adoption de ces nouvelles technologies ne puisse sembler possible que dans un avenir très éloigné, les difficultés relatives à la maind’œuvre sont là pour rester. Ainsi, la technologie pourrait bien s’avérer le meilleur moyen d’y remédier.

Statistique Canada : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-621-m/11-621m2022011-fra.htm

BellaBot : https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/robot-cat-gatineaurestaurant-1.6224125

Global DWS : GlobalDWS | Enabling the Future of Work (Canada)

RAANM : 30 ans d’appui en proche aidance à Montréal

PAR DIANE BEAUDIN, RESPONSABLE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

LE REGROUPEMENT DES AIDANTES ET AIDANTS NATURELS DE MONTRÉAL (RAANM) SOULIGNE EN 2022 SES 30 ANS DE CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES PERSONNES PROCHES AIDANTES (PPA) DU GRAND MONTRÉAL. COMME LES 124 ORGANISMES COMMUNAUTAIRES RÉGIONAUX DE PROCHE AIDANCE QUÉBEC, LE RAANM ACCOMPLIT SA MISSION EN OFFRANT DES ATELIERS DE DISCUSSION, DES GROUPES D’ENTRAIDE, DE LA FORMATION, DES JOURNÉES DE RÉFLEXION, DES CONFÉRENCES ET SURTOUT, EN DÉFENDANT LES DROITS DES PROCHES AIDANTS.

« Une personne ne choisit pas de devenir proche aidante, elle l’est. Souvent par empathie, par culpabilité ou par ouverture à l’autre. En fait, un quart de la population québécoise est proche aidante. Et aujourd’hui, on rencontre de plus en plus de jeunes d’à peine plus de 15 ans devenir des proches aidants. Nous travaillons d’ailleurs actuellement à développer des services pour ces jeunes personnes », souligne madame Déziel.

QUI SONT LES PROCHES AIDANTS ?

« La proche aidance s’est décloisonnée avec les années. Autrefois le lien avec la personne aidée se retrouvait dans la famille proche. Aujourd’hui, les proches aidants peuvent être des amis, des voisins, de la famille éloignée », précise d’entrée de jeu Nathalie Déziel, directrice de RAANM. Cependant, les personnes proches aidantes ne se reconnaissent pas facilement comme telles, et ce, malgré des campagnes de visibilité, telle la campagne « jesuisprocheaidant.com » depuis 2018-2019.

En effet, la PPA a tendance à minimiser le temps qu’elle accorde à aider une personne en perte d’autonomie parce que, en tant que parent proche ou enfant, elle considère que la tâche de rendre service va de soi et est tout à fait naturelle. Cependant, à long terme, le proche aidant cumule les tâches et connaît graduellement un épuisement qui peut être psychologique, physique et, à l’occasion, financier. Malheureusement, les gens attendent souvent d’être dépassés avant d’aller chercher de l’aide.

ALLÉGER LE FARDEAU DE LA PROCHE AIDANCE

L’impression d’isolement et de culpabilité est un sentiment profond ressenti par la majorité des personnes aidantes. Et, avec la détérioration progressive de l’autonomie de la personne aidée, le fardeau des responsabilités augmente avec le temps, faisant place au découragement et à l’épuisement.

Les différentes activités proposées par l’organisme aident justement à briser cet isolement et permettent aux personnes aidantes de se regrouper, de discuter avec d’autres personnes dans la même situation, d’obtenir des conseils et de connaître leurs droits. Les activités permettent aussi aux PPA de partager les moments de satisfaction et de bonheur que procurent les gestes qu’ils posent.

À LA DÉFENSE DES PPA

Les enjeux sont nombreux et on rencontre même des situations d’appauvrissement de la PPA. Les crédits d’impôts et le soutien à l’assurance emploi sont souvent non accessibles et/ou temporaires. Un des rôles des organismes communautaires membres de Proche aidance Québec est de défendre les droits des PPA. « On l’a d’ailleurs remarqué lors de la deuxième vague de la pandémie avec tous les efforts qui ont été faits afin de faire reconnaître la proche aidance comme étant essentielle au bien-être des gens qui demeurent en résidence. Une réflexion collective a en effet permis aux PPA de recevoir le vaccin contre la Covid-19 au même moment que les aînés demeurant en résidence », ajoute la directrice de RAANM.

Sensibiliser les intervenants du milieu de la santé et des services sociaux, les pouvoirs publics, le milieu du travail ainsi que la population à la réalité des proches aidants fait aussi partie de la mission que se sont donnée les organismes de soutien en proche aidance.

OUTILS DE RÉFÉRENCE POUR LA RECONNAISSANCE

La loi votée en juin 2022 visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes prévoit que le gouvernement doit adopter une politique nationale pour les personnes proches aidantes ainsi qu’un plan d’action pour la mettre en œuvre.

L’adoption de cette loi met en relief l’importance de reconnaître la personne agissant à titre de proche aidant et de la soutenir dans son rôle. La PPA a des droits qu’elle peut faire valoir. Par exemple, si elle doit s’absenter du travail pour remplir des obligations liées à l’état de santé d’une personne pour laquelle elle agit à titre de proche aidante, son emploi est protégé. À cet effet, la CNESST a mis en ligne un formulaire à compléter auquel on joint une attestation d’un professionnel de la santé et des services sociaux pour être reconnu comme proche aidant.

La proche aidance est un service essentiel à notre système de santé et une contribution incalculable au bien-être des aînés.

Références

R-1.1 - Loi visant à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes (gouv.qc.ca) https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/conditions-travail/ statuts-particuliers/proches-aidants 30 ans d’engagement et de mobilisation | RAANM Je suis proche aidant

Bonification des avantages aux membres grâce aux partenaires et aux événements

C’EST AVEC BEAUCOUP D’ENTHOUSIASME QUE MATHIEU DONAGHY A REJOINT

L’ÉQUIPE DU RQRA LE 31 OCTOBRE DERNIER À TITRE DE DIRECTEUR, PARTENAIRES ET ÉVÉNEMENTS. AU COURS DES SEPT DERNIÈRES ANNÉES, IL A EU LA CHANCE DE TRAVAILLER AU SEIN DE L’ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC (ARQ) ET AINSI DE PARTICIPER À LA MISE EN PLACE D’UN RICHE PROGRAMME D’AVANTAGES EXCLUSIFS AUX MEMBRES.

Il apporte avec lui sa vision, celle de bâtir des relations durables avec les partenaires actuels et les futurs collaborateurs du regroupement ! Avec la collaboration des partenaires, il souhaite redorer la vitrine des avantages aux membres en offrant des rabais, des ristournes ou tout autre gain aux résidences, et ce, dans le but de favoriser l’essor du secteur.

Au cours des prochaines semaines, Mathieu s’est donné comme objectif de rencontrer tous les partenaires du RQRA afin de voir comment il pourrait les aider à atteindre et dépasser leurs objectifs commerciaux par le biais d’offre de visibilité, de partenariat ou d’événement.

Sur le plan des événements, faisons un petit retour sur le congrès annuel qui a eu lieu les 9 et 10 novembre dernier et qualifié de franc succès par Mathieu! Près de 600 congressistes se sont réunis à l’Hôtel Sheraton Laval pour assister à la programmation étoffée : conférences, ateliers d’échanges interactifs, sessions de travail, Quizz show, soirée Gala et plus encore…

Finalement, que dire de la prestation époustouflante de Gregory Charles, il est clair que ce spectacle a bien clôturé le congrès !

Le Salon des exposants a, quant à lui, réuni plus de 60 fournisseurs de produits et services du secteur. Les exposants ont pu échanger avec les membres, une occasion en or de rencontrer les décideurs clés du secteur et de faire de bonnes affaires.

À vos agendas, veuillez prendre note que le RQRA reconduira son Amicale de golf en juin et son congrès annuel en novembre 2023.

Pour plus de détails, consultez le www.rqra.qc.ca ou écrivez à Mathieu Donaghy au mdonaghy@rqra.qc.ca.

Des établissements de soins en résidence aux centres de vie assistée, le secteur Senior travaille dur pour offrir à ses résidents un environnement confortable et familier. Le pouvoir des senteurs peut vous aider à laisser une première impression positive, et maintenir une atmosphère apaisante et durable où vos résidents se sentent comme à la maison.

Natacha Ianniciello

Directrice Exécutive-Province de Québec M: 514.262.9959 C: nianniciello@scentair.com

améliore la satisfaction des

jusqu’à

Nous sommes 100x plus susceptibles de nous souvenir de ce que nous sentons que de ce que nous voyons. Les études démontrent une amélioration de

de l’humeur lors de l’exposition à une fragrance agréable.

À l’agenda !

DU 14 AU 16 AVRIL 2023

SALON CARREFOUR 50 ANS + Palais des congrès de Montréal www.groupeproexpo.com

LES 11 ET 12 MAI 2023 32e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE SOINS PALLIATIFS (AQSP) Centre de congrès de Québec www.aqsp.org

INDEX DES ANNONCEURS

Belcar textiles (Calderon) p. 7

CLS Info p. 34

First on site p. 4

Gespra p. 2

Hopem p. 31

HPDG Associés p. 37

La Turquoise p. 15 Medisuivie p. 24

DU 15 AU 21 MAI 2023 SEMAINE DES AÎNÉS

Santé mentale Québec Rive-Sud

LE 15 JUIN 2023 JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE DES PERSONNES AÎNÉS

LE 15 JUIN 2023 AMICALE DE GOLF DU RQRA Club de golf Summerlea, Vaudreuil www.rqra.qc.ca

Otonom solution p. 19

Paradigme stratégies p. 11

RONA p. 29

Scentair p. 38

Solutions Mieux-être LifeWorks p. 27 Télémédic p. 9

UDATA p. 40 Viandes Première (Les) p. 33

POURQUOI NE PAS CENTRALISER L’INFORMATION SANTÉ DE VOS RÉSIDENTS!

Le dossier santé RPA360 est intuitif et facile à utiliser. Chaque intervenant aura accès aux informations pertinentes à son rôle et à sa tâche dont :

• Un volet AVQ utilisé en préadmission pour permettre l’ouverture à la discussion sur les difficultés rencontrées par le résident

• Un historique médical plus que complet (problèmes de santé, allergies, personnels soignants, antécédents médicaux, vaccins, paramètres fondamentaux, …)

• Un profil pharmacologique relié ou non à la pharmacie selon votre préférence

• Différents bilans et évaluations pour suivre les capacités physiques, psychiques et psychologiques du résident

En conformité avec les bonnes pratiques et les différents ordres professionnels, vous aurez accès à des fonctionnalités comme :

• Une traçabilité complète des soins réalisés

• Une gestion structurée des notes et observations

• Un catalogue privé de directives de soins basées sur les systèmes du corps humain et d’un dispositif évolué d’activation pour alimenter automatiquement les plans de travail

• Un plan thérapeutique infirmier (PTI) basé sur le modèle réglementé de l’OIIQ

Solution globale et intégrée de gestion de résidences pour aînés