Webzine L'Adresse du RQRA automne 2020

AUTOMNE 2020

LE MAGAZINE DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

EN ENTREVUE

MARGUERITE BLAIS et HORACIO ARRUDA

QUARTIER BIEN-ÊTRE

LE GRAND CONFINEMENT DU PRINTEMPS 2020 VU PAR LES RÉSIDENTS

ZONE GESTION

TÉMOIGNAGES D’UNE NOUVELLE RÉALITÉ EN RÉSIDENCE POUR AÎNÉS AU QUÉBEC ET EN FRANCE

L’ADRESSE AUTOMNE 2020 BILLE T DE L A RÉDAC TION Regarder en avant

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PIGNON SUR L'AC TUA LITÉ 4

Rencontre avec deux acteurs majeurs de la gestion de la pandémie de COVID-19 au Québec

QUA R TIER BIEN - Ê TRE Le confinement vu par les résidents Assurer le bien-être psychologique des aînés en cas de deuxième vague Des organisations vouées à la défense des intérêts des aînés Art de vivre

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ZONE GES TION La pandémie vécue par les propriétaires, gestionnaires et employés des résidences pour aînés Le confinement… pas un problème au Manoir Stanstead!

Le RQRA en France - Retour à l'Esprit des quais, à l'ère de la pandémie de COVID-19

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Le RQRA en France - Visite de l'EHPAD Résidence d'Aquitaine

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VOISIN AGE

En couverture Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants et Horacio Arruda, sous-ministre adjoint et directeur national de la santé publique.

Crédit photo : Émilie Nadeau

Le RQRA a recruté une soixantaine de nouveaux membres depuis le 1er avril Le RQRA soulignera le mérite des résidences pour aînés et des employés qui y travaillent Des centenaires ont célébré leur anniversaire Des célébrations touchantes de la fête des Mères et de la fête des Pères Des idées qui ont permis de rester informés et de garder le contact, mais de loin…

Des idées qui ont permis de se divertir Des gestes de reconnaissance Les Résidences Soleil sont honorées parmi les sociétés les mieux gérées au Canada pour une 17e année!

JEUX

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L'Adresse est publié quatre fois par année : juin, septembre, décembre, mars. Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit indiquée. L'Adresse se dégage de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ses pages.

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2020 Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2020 ISSN : 2369-5765

BILLE T DE L A RÉDAC TION ÉDITORIA L

Regarder en avant

PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

Nous venons de traverser un printemps des plus mouvementés, heureusement suivi d’un été plus calme. À la suite de cette expérience à la fois inédite et intense pour notre société contemporaine, des pratiques ont dû être revues en profondeur et des apprentissages ont été faits. On se sent maintenant beaucoup mieux outillés pour composer avec une deuxième vague d’épidémie de COVID-19 qui pourrait survenir dès cet automne.

Partout en province, les gestionnaires et les employés des résidences pour aînés (RPA) ont accompli un travail titanesque pour garder le virus à distance. Malgré toutes les embûches rencontrées, ils sont parvenus, dans une grande majorité, à bloquer l’entrée à cet ennemi invisible. Les résidents, qui ont dû vivre un confinement très restrictif, ont fait preuve d’un courage et d’une résilience sans pareils. C’est précisément cela que

soulignent les deux acteurs majeurs de la gestion de la pandémie au Québec avec qui nous avons eu le privilège de nous entretenir à l’occasion de cette édition spéciale de L’Adresse, en l’occurrence Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, et Horacio Arruda, sous-ministre adjoint et directeur national de la santé publique.

Ces entretiens sont à ne pas manquer.

Toujours dans ce numéro, qui se veut porteur d’espoir, des résidents ont également eu la générosité de nous partager leur expérience du confinement du printemps 2020. Vous pourrez lire leurs propos inspirants et pleins de sagesse en page 8. Il en va de même de propriétaires et de gestionnaires de RPA, qui ont témoigné de leur expérience, dont l’équipe du Manoir Stanstead, où la directrice et les employés ont pris la décision de se confiner à la résidence pendant 30 jours, avec les résidents.

Cette expérience a contribué à souder les liens entre les membres de l’équipe.

VOIR AU-DELÀ DES FRONTIÈRES ET S’ADAPTER La pandémie de COVID-19 est une réalité vécue à l’échelle mondiale. Profitant d’un séjour en France pendant la période estivale, notre collègue Émilie David a pu voir comment le personnel et les aînés se sont adaptés à la situation dans une résidence services pour séniors et un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Ses observations d'outre-Atlantique peuvent être lues en page 28.

S’adapter à un nouveau mode de vie fait partie de la nature humaine. L’été a été beau et chaud. Les activités ont pu reprendre graduellement, mais il ne faut pas baisser la garde. La prudence est toujours de mise! Le secteur des résidences pour aînés s’adapte lui aussi à cette nouvelle réalité. Il sollicite toutefois de l’aide pour assurer sa diversité et sa pérennité. Des travaux encourageants sont heureusement en cours avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Souhaitons-nous un bel automne.

Bonne lecture de L’Adresse, qu’il soit en version virtuelle ou imprimée!

L’ADRESSE AUTOMNE 2020

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PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ

ENTRE V UES

Rencontre avec deux acteurs majeurs de la gestion de la pandémie de COVID-19 au Québec PROPOS RECUEILLIS PAR YVES DESJARDINS, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RQRA

LE RQRA A EU LE PRIVILÈGE DE S’ENTRETENIR AVEC MARGUERITE BLAIS, MINISTRE RESPONSABLE DES AÎNÉS ET DES PROCHES AIDANTS, ET HORACIO ARRUDA, SOUS-MINISTRE ADJOINT ET DIRECTEUR NATIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE. ILS NOUS LIVRENT ICI LES LEÇONS APPRISES AU COURS DU PRINTEMPS 2020 AINSI QUE LEURS MESSAGES AUX RÉSIDENTS ET AUX PROPRIÉTAIRES ET GESTIONNAIRES DE RÉSIDENCES POUR AÎNÉS (RPA).

MARGUERITE BLAIS ASSURER LES MEILLEURES CONDITIONS DE VIE QUI SOIENT POUR LES AÎNÉS DU QUÉBEC Depuis le début de la pandémie, on a beaucoup parlé des aînés en raison des conséquences plus graves que la COVID-19 peut avoir sur leur santé. Le confinement a été particulièrement contraignant pour eux et de nombreux résidents de RPA ont fait part de leur découragement et de leur frustration à cet égard. Les directions ont également témoigné de cette situation. À la lumière de cette expérience, Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, souhaite livrer un message important à toutes ces personnes.

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L’ADRESSE AUTOMNE 2020

« Je veux d’abord féliciter les résidents des RPA pour leur résilience et leur réponse positive aux consignes émises par le gouvernement pour les protéger de la COVID-19, explique-t-elle, en tout début d’entrevue. Nous avons pris des décisions crève-cœur en confinant les résidents, mais nous l’avons fait pour sauver des vies. Je sais que ces décisions ont été très blessantes pour les aînés et pour les familles, particulièrement pour les proches aidants. Ce fut très difficile, mais le gouvernement devait agir pour les protéger. Moi-même, qui suit tout près d’être septuagénaire, j’ai décidé de demeurer confinée. Je voulais donner l’exemple et lancer un message d’espoir aux aînés. » La ministre rappelle d’ailleurs qu’au début de la pandémie, les aînés ont été stigmatisés par une partie de la population, et ce, tant à l’extérieur, qu’à l’épicerie et dans d’autres commerces offrant des services essentiels. « Ils se faisaient dire de rester chez eux!

J’ai trouvé ça très difficile pour tous les aînés d’être traités de la sorte », précise Marguerite Blais. Concernant les propriétaires et tout le personnel des RPA, elle leur lève son chapeau pour avoir si bien protégé leurs résidents. « Ils ont fait un travail remarquable malgré les conditions ardues. »

LES APPRENTISSAGES DE LA PREMIÈRE VAGUE D’ÉPIDÉMIE « Notre gouvernement sait très bien que le confinement des aînés qui vivent en résidence a été une dure épreuve pour tout le monde. La situation a entraîné beaucoup d’anxiété, de peur et de détresse chez les aînés, mais aussi chez les employés. Ces gens-là ont des

familles, des enfants. La crainte d’être infecté était présente tous les jours », explique la ministre.

En préparation d’une éventuelle deuxième vague, tant le ministère de la Santé et des Services sociaux que les résidences pour aînés possèdent l’expérience pour éviter au maximum la contagion, assure Marguerite Blais. « Nous avons beaucoup appris et on ne répétera pas les mêmes erreurs.

Je suis heureuse de constater que les aînés et la population en général se sont responsabilisés. Le confinement des aînés en résidence pour aînés n’est pas envisagé. »

SOUTENIR LE RÉSEAU DES RPA Madame Blais signale que le gouvernement continuera de soutenir le réseau des résidences pour aînés du Québec. « Dès le début, le gouvernement a été présent en apportant notamment une aide financière aux RPA. Si une deuxième vague devait arriver, nous serions encore présents et nous soutiendrions mieux les petites RPA », précise la ministre. Des travaux sont en cours dans les différents ministères pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant en RPA, notamment la révision de la mesure fiscale du crédit d’impôt pour le maintien à domicile. « Il faut trouver un meilleur équilibre. »

LE GROUPE D’EXPERTS DES MILIEUX DE VIE POUR PERSONNES ÂGÉES POURSUIT SES TRAVAUX En avril, alors que les éclosions de COVID-19 étaient importantes dans les milieux de vie pour aînés, le gouvernement Legault avait annoncé l’implantation de mesures supplémentaires dans ces endroits afin d’y limiter au maximum la propagation du virus parmi cette clientèle vulnérable.

La plus importante de ces mesures fut la mise en place d’un comité d’experts dont le mandat était de se pencher sur la situation dans ces milieux de vie. Ce comité, formé de cinq médecins et d’une infirmière, était dirigé par le docteur Quoc Dihn Nguyen, spécialiste en épidémiologie populationnelle. « Le comité a déjà soumis plusieurs recommandations que le gouvernement a rapidement mises en place », explique madame Blais. Il poursuit ses travaux pour notamment développer les meilleures pratiques. Son rapport devrait être rendu public à l’automne 2020. .

L’ADRESSE AUTOMNE 2020

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Crédit photo : Émilie Nadeau

DOCTEUR HORACIO ARRUDA PROTÉGER LA POPULATION D’UN ENNEMI INVISIBLE En quelques mois, le docteur Horacio Arruda est devenu une figure très connue de toute la population du Québec. On l’a vu quotidiennement en point de presse aux côtés du premier ministre, François Legault, de même que la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, puis avec Christian Dubé, successeur de madame McCann. Il s’est immédiatement démarqué grâce à son style à la fois ferme, rassurant et coloré par moments… qui ne se souvient pas des fameuses tartelettes portugaises? À l’orée d’une potentielle deuxième vague d’épidémie, il revient sur le chemin parcouru et sur l’importance que toute la population applique les mesures préventives nécessaires à la diminution de l’impact de la maladie. « Il est clair que nous avons vécu un drame important dans plusieurs CHSLD et résidences privées pour aînés. Voulant protéger nos aînés, il fallait agir de façon très soutenue avec toutes les conséquences que cela 6

L’ADRESSE AUTOMNE 2020

porte sur la vie des gens », relate-t-il, d’entrée de jeu. Docteur Arruda invite maintenant les aînés à rester prudents, mais pas au détriment de leur liberté, importante pour le maintien de leur autonomie. « Pour garder cette liberté, il faut appliquer les recommandations de la santé publique, au bénéfice de tous, rappelle-t-il. La distanciation physique de deux mètres, le port d’un couvre-visage et le lavage des mains sont la clé de la réussite. Ces mesures, on les a apprises au fil de l’évolution de la pandémie.

Elles contribuent également à libérer les établissements de santé pour soigner les gens atteints d’autres maladies », précise docteur Arruda, qui espère que tous les résidents et le personnel qui travaille auprès d’eux sont convaincus de la nécessité de ces mesures pour prévenir les infections.

CONSTRUIRE UN AVION EN PLEIN VOL… EN ÉQUIPE! Protéger la population d’un ennemi invisible de l’acabit du virus SARS-CoV-2, responsable de la COVID-19, n’est pas une chose aisée. Des décisions importantes doivent être prises rapidement. Lorsqu’on lui demande comment ce qui émane de la santé publique chemine dans l’appareil gouvernemental en vue d’une application sur le terrain, docteur Arruda tient à dire qu’il n’est pas seul. « Nous sommes appuyés par une équipe d’experts qui fait les analyses, observe ce qui se passe dans les autres pays et consulte la littérature. Ils répondent à nos questions et nous donnent des avis.

Concernant le fonctionnement du réseau de la santé, mon équipe et moi faisons nos recommandations et en fonction de nos communications avec les centres intégrés de santé et services sociaux (CISSS et CIUSSS) qui nous rapportent la situation de leur région, nous allons mettre en place de nouvelles directives ou établir de nouvelles normes. Lorsqu’il s’agit d’autres secteurs d’activité,

PIGNON SUR L’AC TUA LITÉ

nous suivons le même processus, en collaboration avec d’autres instances gouvernementales, par exemple le ministère de l’Emploi ou la Régie du bâtiment. Pour ce qui est des grandes questions de société comme, par exemple, fermer ou rouvrir un secteur complet de l’économie, nous travaillons directement avec l’équipe du premier ministre. »

LES RPA ET LES SOINS AUX AÎNÉS Lorsqu’on demande au docteur Arruda quelle est sa perception des résidences pour aînés (RPA), ce dernier reconnaît la grande diversité de ce secteur d’activité au Québec. « Certaines RPA sont de grandes tours composées d’appartements, d’autres sont de plus petits milieux de vie. Elles offrent toutes d’excellents services. Certaines sont destinées à des aînés autonomes, d’autres possèdent une unité particulière

pour accueillir, par exemple, des personnes ayant un déficit cognitif ou une condition de santé plus précaire.

Bref, l’offre de services est fort variée.

Les résidences privées pour aînés sont très importantes pour le secteur de l’hébergement des aînés au Québec.

Ce sont des domiciles et ils permettent aux aînés de continuer à vivre dans leur communauté. Lors de la crise du printemps dernier, nous avons été à même de constater tout le travail qui a été fait par le personnel des résidences pour aînés pour sécuriser leurs résidents et, ainsi, contribuer à sauver des vies », souligne-t-il.

ENTRE V UES

pas disparu; nous devrons continuer à être très vigilants. Les gens qui ne présentent pas de symptômes peuvent contaminer d’autres personnes. Nous devrons apprendre à vivre avec ce virus.

Il faudra bien suivre les directives de la santé publique et aussi s’aider les uns les autres. Il y a eu des situations où certaines personnes, sans doute animées par une grande peur, empêchaient d’autres de fonctionner. Il faut réfléchir avec sa tête, faire les bonnes choses sans toutefois exagérer », conclut-il, souhaitant un bel automne à tous!

LE MESSAGE DU DOCTEUR ARRUDA POUR L’AUTOMNE 2020 En guise de conclusion à l’entretien, nous avons demandé à docteur Arruda de formuler ses conseils pour la saison automnale. « Le virus ne sera

L’ADRESSE AUTOMNE 2020

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE

TÉMOIGN AGES

Le confinement vu par les résidents PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA, AUDREY DESJARDINS, RESPONSABLE DE LA FORMATION ET DU PERFECTIONNEMENT, RQRA, NADIA HAMAOUI, COLLABORATION SPÉCIALE, ET ÉMILIE PERRON, SECRÉTAIRE, RQRA

LE MORAL ET LA PATIENCE DES AÎNÉS AYANT FAIT LE CHOIX DE VIVRE EN RÉSIDENCE ONT ÉTÉ MIS À RUDE ÉPREUVE PENDANT LES DEUX LONGS MOIS DE CONFINEMENT DU PRINTEMPS 2020. ON NE PEUT QUE SALUER LEUR COURAGE ET LEUR RÉSILIENCE D’AVOIR FAIT FACE À CETTE ADVERSITÉ. VOICI LES TÉMOIGNAGES INSPIRANTS DE QUELQUES-UNS D’ENTRE EUX.

LIETTE ROBITAILLE, RÉSIDENTE DES JARDINS DU PATRIMOINE Liette Robitaille a emménagé aux Jardins du Patrimoine de Val-d’Or en octobre 2017. C’est l’état de santé fragile de son mari, aujourd’hui décédé, qui avait motivé le couple à s’y installer.

Leur maison était située tout près de la résidence, dont ils ont vu les étapes de construction. Valdorienne depuis 35 ans, madame Robitaille connaît très bien les environs.

Ses proches habitent à 40 km de la résidence. Durant le confinement, ils venaient lui porter ses courses à la réception, puis les préposés se chargeaient de lui apporter le tout.

Photo courtoisie

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L’ADRESSE AUTOMNE 2020

« On a été très bien servis et on s’en est bien sortis malgré tout. J’ai un bon moral et j’ai toutes sortes de choses pour passer le temps », souligne madame Robitaille, évoquant l’éventail de ses passe-temps : la tablette, les casse-têtes, la correspondance avec les enfants avec l’application Messenger, la télévision et la lecture.

La famille a toutefois manqué à la dame de 82 ans, qui aurait notamment aimé voir davantage ses deux arrière-petitesfilles. « On finit toujours par s’arranger, relativise-t-elle. Il ne faut pas être trop pessimiste en ces temps-là! »

Photos courtoisie

Avant le confinement

Après le confinement

MICHELINE BOISVERT, RÉSIDENTE DU SYMBIOSE Ancienne cadre dans le réseau de la santé où elle a consacré 40 années de sa vie, madame Micheline Boisvert est une femme autonome qui a fait le choix de s’installer en résidence pour aînés à la suite du décès de son conjoint, en juillet 2013. La Résidence Le Symbiose, située à Montréal, correspondait à ses attentes, tout en lui permettant de se rapprocher de ses amis et de ses proches.

Madame Boisvert est d’avis que son bagage professionnel l’a aidée à passer au travers du confinement. Ses réflexes de gestionnaire étant toujours présents, son horaire a très vite été bien organisé!

Elle a d’abord accepté un rôle de bénévole dans la résidence, consacrant deux heures par jour à passer des appels aux autres résidents pour leur apporter soutien et réconfort, selon leurs besoins.

Elle a aussi veillé à bien entretenir sa bibliothèque et sa garde-robe.

Micheline Boisvert est bien équipée en matière d’outils technologiques; elle possède à la fois ordinateur, tablette et téléphone intelligent. Elle appelle ses proches à l’aide de FaceTime et fait son épicerie en ligne. Le confinement a été une belle occasion pour la retraitée d’écouter des conférences et de se

rattraper dans ses lectures. Et il y avait aussi toute cette animation chaque semaine à la résidence! Chanteurs, danseurs et animateurs proposaient des activités auxquelles il était possible d’assister de son balcon. « Malgré l’isolement, l’éloignement de la famille et le manque de vie culturelle, je suis arrivée à gérer le stress et le confinement grâce au pouvoir sur moi-même et à la raison », explique-t-elle. Aujourd’hui, Micheline Boisvert profite de son quotidien avec sérénité.

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Photo courtoisie

THÉRÈSE GOUDREAU, RÉSIDENTE DU MANOIR DE LA VALLÉE Un an après le décès de son mari, madame Thérèse Goudreau a décidé de vendre sa maison et d’aller vivre en résidence. Depuis deux ans, elle vit à la Résidence du Manoir de la Vallée, à Saint-Sauveur. C’est une femme qui aime apprendre et participer à de nombreuses activités. C’était son choix d’y vivre.

Quand on a la santé, elle pense qu’il est important que la décision de la vie en

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L’ADRESSE AUTOMNE 2020

Madame Goudreau n’a pas beaucoup de points négatifs à exprimer au sujet du confinement. Elle comprenait que les règles étaient gouvernementales et acceptait la situation. Pendant cette période, elle a vécu des petits moments qu’elle a trouvés plus longs, mais elle s’occupait avec des activités qu’elle aime comme le tricot, lire et regarder des émissions à la télévision. Elle est toujours restée en contact avec ses enfants et sa sœur par FaceTime. C’était comme s’ils étaient là. Madame Goudreau a vraiment aimé avoir sa tablette pendant cette période. Le seul petit point négatif vécu durant le confinement était les bruits de la construction près de la résidence, mais elle comprend la situation. Elle sait que c’est temporaire.

Elle adore sa vie au Manoir. Ses enfants peuvent venir la visiter, car c'est permis maintenant. Avant le confinement, elle jouait aux cartes, au bingo, etc.

Elle essaie de voir le positif dans chaque situation.

Photo courtoisie

résidence vienne de soi. Elle avait une sœur ayant vécu dans la même résidence pendant dix ans. Elle savait que c’était l’endroit où elle voulait habiter.

ARMANDINE GALLANT, RÉSIDENTE DES PERLES DE SAGESSE Armandine Gallant, 86 ans, s’est installée à la résidence Les Perles de sagesse de Causapscal, dans le Bas-Saint-Laurent, en 2012, soit dix ans après le décès de son mari. Elle vivait alors seule dans une grande maison. Elle se sent maintenant chez elle aux Perles de sagesse, qui accueille une vingtaine de résidents.

L’aspect le plus difficile du confinement pour cette arrière-grand-mère demeure de n’avoir pu côtoyer ses proches. « On pouvait voir les enfants un à la fois, à distance. En famille, on veut se coller, et là on ne pouvait plus faire ça », expliquet-elle. La pandémie a aussi privé les résidents de beaucoup de loisirs.

La coiffeuse a également manqué à madame Gallant. « On trouvait qu’on vieillissait un peu plus vite, les cheveux poussaient plus vite aussi! » illustre-telle. Aujourd’hui, elle sort prendre l’air sur la galerie de la résidence et dans la cour. Le moral reste bon. « On n'est pas tous seuls, on est ensemble et on se soutient. Il faut continuer à vivre! »

QUA R TIER BIEN - Ê TRE

TÉMOIGN AGES

« Chez nous, au Manoir Sainte-Julie, comme quelque cinq cents aînés, même autonomes, nous sommes confinés.

Après un petit moment de tristesse, ce confinement a transformé nos habitudes : le pétrole brut s’est raffiné en essence suprême et essentielle : l’amour. Aimer, se sentir aimé et être aimable. C’est une nouvelle lune de miel.

La direction a ajouté un levain à notre pâte pour en faire un bon pain frais; le personnel, comme des abeilles, nous fournit le miel doré pour garnir ce pain de l’amitié.

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On a tamisé nos sorties et dirigé temporairement nos pas; on a étiré nos câlins à deux mètres; on a dansé et chanté à nos balcons; on a fermé des portes, mais laissé nos cœurs ouverts aux sentiments et les fenêtres ouvertes au soleil; on a tempéré notre croisière pour l’orienter vers une île inconnue, mais prometteuse. Notre voyage se poursuivra parce que, même aînés et confinés, nous sommes raffinés et aimés. » Témoignage de Roger Bluteau, résident, les Résidences Soleil Manoir Sainte-Julie, rédigé en avril 2020.

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE

TÉMOIGN AGES

MARGUERITE LABBÉE, RÉSIDENTE DU CHÂTEAU BEAURIVAGE Marguerite Labbée est mère de quatre enfants et grand-mère de huit petitsenfants. Veuve depuis 2013, elle habite au Château Beaurivage, à Montréal-Nord, depuis maintenant deux ans. Le choix de cette résidence lui permet de rester dans le quartier qu’elle habitait ces dernières années.

À la suite d’un événement tragique survenu à la résidence au début du confinement, les gestionnaires de

ALINE GAGNON, RÉSIDENTE DU SYMBIOSE Aline Gagnon vit à la résidence Le Symbiose de Montréal depuis plus de dix ans. Cette mère de cinq enfants et grand-mère de onze petits-enfants a choisi cette résidence pour les services qui y sont offerts, la diversité des aires communes ainsi que la qualité de son logis puisqu’il était neuf au moment où elle y a emménagé. De plus, la résidence se trouve dans le quartier qu’elle habite depuis de nombreuses années.

Madame Gagnon est très active au sein de la résidence. Elle s’occupe de la bibliothèque en plus de participer à certaines activités sociales (cartes, danse, jeux électroniques, soupers de fête, etc.).

Tout le monde la connaît! En attendant que les activités reprennent, elle se 12

L’ADRESSE AUTOMNE 2020

Depuis l’assouplissement des mesures de confinement, la dame a renoué avec le plaisir de recevoir régulièrement ses enfants, aspect qui lui a manqué beaucoup le printemps dernier. Madame Labbée aime faire des mots croisés, de la lecture, du tricot et des casse-têtes.

Ces passe-temps lui permettent de rester alerte. Elle prépare elle-même ses repas et s’occupe de l’entretien de son logis.

Elle se divertit en regardant la télévision ou en appréciant les chaudes soirées d’été sur le balcon.

Ses conseils pour les autres résidents vont comme suit : « demeurez actifs, vivez au jour le jour, appréciez chaque moment et ne vous inquiétez pas de ce qui arrivera demain ».

divertit en regardant la télévision ou en se rendant dans les aires communes encore accessibles pour discuter avec ses amis tout en respectant les normes de distanciation sociale. C’est un petit deuil qu’elle a appris à gérer depuis le début de cette situation. Elle se réjouit maintenant de pouvoir côtoyer ses enfants et sa famille à nouveau.

Elle se dit très satisfaite des mesures mises en place dans sa résidence. Elle comprend qu’elles servent à la protéger et à protéger sa communauté. Elle se sent en sécurité et encouragée par le personnel qu'elle remercie au passage pour tous les efforts déployés depuis la pandémie. Elle suit les recommandations à la lettre en se disant que cette situation est temporaire. Aline Gagnon entrevoit le retour à la normale avec beaucoup

Photo courtoisie

Photo courtoisie

Aujourd’hui, madame Labbée va très bien. Elle qualifie la pandémie de catastrophe mondiale qui n’a pas trop chamboulé son quotidien. Plutôt solitaire, elle se dit rassurée des mesures mises en place par la direction de la résidence dès le début de la pandémie.

Elle se sent très en sécurité et trouve le personnel accommodant puisque qu’il a su rapidement instaurer une structure permettant aux familles d’aider leurs proches.

l’endroit ont mis en place un service de soutien pour les résidents qui en ressentaient le besoin. Cette intervention rapide a beaucoup rassuré madame Labbée.

d’enthousiasme. Ses conseils sont les suivants : « n’hésitez pas à vous impliquer pour briser l’isolement et tenez-vous occupés en vous trouvant des passe-temps personnels ».

BIEN-ÊTRE PSYCHOLOGIQUE DES AÎNÉS

Comment l'assurer dans l'éventualité d'une deuxième vague d'épidémie?

PAR AUDREY DESJARDINS, RESPONSABLE DE LA FORMATION ET DU PERFECTIONNEMENT, RQRA

LES MESURES DE CONFINEMENT QUI ONT ÉTÉ MISES EN PLACE DEPUIS LE MOIS DE MARS 2020 VISENT LA SÉCURITÉ DES INDIVIDUS ET DE LA POPULATION. MALGRÉ CET ASPECT PROTECTEUR, PLUSIEURS EFFETS NÉGATIFS SE SONT FAIT RESSENTIR CHEZ PLUSIEURS PERSONNES. C’EST MALHEUREUSEMENT LE CAS DE NOMBRE D’AÎNÉS, QUI ONT DÛ S’ASTREINDRE À UN CONFINEMENT PLUS STRICT. IL EST PRIMORDIAL DE S’Y ATTARDER ET DE PRÉPARER LES MILIEUX À ACCOMPAGNER LES GENS DANS UN AVENIR À COURT ET À MOYEN TERME. NOUS AVONS ABORDÉ CETTE QUESTION AVEC DES SPÉCIALISTES EN LA MATIÈRE. LE CHOC DE LA PANDÉMIE SUR LA SANTÉ PSYCHOLOGIQUE Selon Pascale Brillon, Ph. D., psychologue, directrice et fondatrice de l’Institut Alpha, la réponse à l’anxiété que peut générer la présente situation de crise sanitaire se trouve dans le développement de la résilience. Des symptômes liés à l’anxiété peuvent être créés par le changement de routine, l’isolement social, ou le décès d’un proche. « C’est plusieurs deuils qui doivent être assimilés dans un très court laps de temps, affirme-t-elle. Nous ne parlons pas toujours d’un deuil relié à la mortalité. Une personne peut devoir faire le deuil de ne jamais retrouver sa vie et ses habitudes d’avant, de pouvoir faire les mêmes activités ou d’être en mesure d’entretenir des relations sociales chaleureuses comme avant », explique la psychologue.

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L’ADRESSE AUTOMNE 2020

QUA R TIER BIEN - Ê TRE

DES PRÉDISPOSITIONS QUI PÈSENT DANS LA BALANCE

Pascale Brillon, Ph. D., psychologue, directrice et fondatrice de l’Institut Alpha

Philippe Voyer, inf. Ph. D., professeur titulaire et responsable de la formation continue à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Laval

De son côté, Philippe Voyer, inf. Ph. D., professeur titulaire et responsable de la formation continue à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Laval, mentionne que l’impact est encore plus grand lorsqu’il est question d’aînés en perte cognitive. Dr Voyer a soutenu plusieurs organismes et fait des accompagnements cliniques dans différents milieux de vie pour aînés durant la crise sanitaire. Cette expérience de terrain lui permet d’affirmer que les répercussions ont été très importantes dans les résidences pour aînés, et plus particulièrement dans les milieux de soins. En effet, on a pu remarquer chez des aînés ayant des troubles cognitifs que le confinement amenait chez ceux-ci de nouveaux agissements, tels que des problèmes de sommeil, des troubles de comportement ainsi que de l’errance. Les intervenants qui travaillent avec ce type de clientèle doivent donc faire preuve d’une vigilance accrue afin de s’assurer du bien-être de l’aîné, qu’il demeure actif pour ainsi préserver une santé mentale et physique stable. Pour y arriver, il devient primordial de tisser des liens forts avec

la personne afin d’être en mesure de détecter les symptômes d’anxiété et de la référer aux professionnels.

COMMENT PEUT-ON AMOINDRIR LE CHOC? La meilleure façon de gérer cette anxiété est de développer une résilience très forte et d’adopter de saines habitudes de vie. La souplesse cognitive et émotive permet ainsi à chaque personne d’améliorer son sentiment d’autoefficacité, d’être plus tolérante devant l’incertitude, de demeurer optimiste et réaliste, lui permettant ainsi de rebondir devant cette adversité occasionnée par la pandémie.

Chaque individu doit être en mesure de trouver des stratégies qui lui conviennent pour retrouver un mode de fonctionnement dit « normal » malgré la situation. Pour y arriver, il est bien de pouvoir compter sur des modèles de résilience. Ces modèles peuvent être un membre de la famille, un ami ou un professionnel de la santé. Ainsi, il sera plus facile de se ressaisir et de gérer, avec des imperfections, la situation liée à la pandémie.

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Des organisations vouées à la défense des intérêts des aînés Sa mission est la défense collective des droits des aînés sur les plans éducatif, économique, social, culturel et politique visant à améliorer leurs conditions de vie et leur bien-être.

L’AQDR : UNE FORCE DE CHANGEMENT POUR ET PAR LES AÎNÉS L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) est un organisme communautaire à but non lucratif existant depuis le 1er mai 1979. Elle compte près de 25 000 membres provenant de 41 sections locales qui sont réparties dans l’ensemble du Québec.

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La structure décisionnelle et démocratique de l’AQDR repose sur l’implication de centaines de bénévoles dans leur communauté. Les activités sociopolitiques et militantes constituent les démarches fondamentales de l'Association sans lesquelles aucune transformation sociale n’est possible.

Forte de cette vision qui considère chaque personne aînée comme un être à part entière doté d’une capacité d’influencer son milieu, les prises de position de l'AQDR touchent les

personnes de 50 ans et plus dans tous les domaines de leur vie, soit : le revenu, le logement, la sécurité, les régimes de pension, la violence, l'âgisme, l'exclusion sociale, la santé, le maintien et les soins à domicile, bref, tout ce qui affecte les personnes aînées au quotidien.

Pour devenir membre de l’AQDR nationale ou de l’une de ses sections locales pour aussi peu qu’une vingtaine de dollars par année, rendez-vous sur le site https://membership.aqdr.org/ inscription/ ou contactez l'association par courriel à info@aqdr.org ou encore par téléphone, sans frais, au 1 877 935-1551.

QUA R TIER BIEN - Ê TRE

COLL A BOR ATION SPÉCIA LE

L’AQRP, UNE RESSOURCE POUR LES RETRAITÉS ET LES AÎNÉS DU QUÉBEC Fondée en 1968, l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) est la principale association représentant l’ensemble des retraités des secteurs public et parapublic au Québec.

Elle accueille près de 33 000 membres qui proviennent majoritairement des gouvernements du Québec et du Canada, des sociétés d’État et des municipalités du Québec, ainsi que des réseaux québécois de la santé et de l’éducation.

Elle accepte aussi toute personne qui souscrit à sa mission, qui consiste à promouvoir et à défendre les droits et les intérêts de l’ensemble des retraités et des aînés du Québec.

L’Association agit en tant qu’acteur principal dans la contestation de certaines lois qui affectent directement le pouvoir d’achat des retraités québécois (lois reliées à l’indexation des régimes de retraite). Elle entretient un dialogue

constant avec le gouvernement et ses actions ont permis de faire avancer et de mettre en lumière plusieurs enjeux, comme les frais de stationnement et la climatisation dans les CHSLD, la stigmatisation des aînés, le confinement excessif et d’autres situations touchant les aînés.

Au-delà de ces enjeux, l’AQRP offre des conférences Web, un blogue, un service d’orientation et de référencement, des formations (dont la très populaire formation Bonne route, ma conduite automobile actualisée), une panoplie de rabais et d’avantages réservés aux membres et, surtout, une vie associative extrêmement active avec plus de 300 bénévoles actifs dans les différents comités régionaux.

Pour adhérer à l'AQRP, rendez-vous au www.aqrp.ca ou téléphonez au 1 800 653-2747. Vous pouvez également suivre la page facebook.com/AQRPnationale/

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LES CAAP : VOS ALLIÉS POUR FAIRE RESPECTER VOS DROITS EN SANTÉ Depuis 25 ans, les Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) aident et accompagnent les personnes qui ne sont pas satisfaites des soins et des services reçus dans le réseau de la santé et des services sociaux (hôpitaux, CHSLD, résidences privées pour aînés, etc.) ou qui estiment que leurs droits en santé n’ont pas été respectés.

Il est important de savoir que toute personne qui reçoit des soins et des services dans le réseau de la santé et des services sociaux bénéficie de droits définis par la loi. Or, à défaut d’obtenir satisfaction, il existe une procédure, le

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Régime d’examen des plaintes, et une autorité, le Commissaire aux plaintes et à la qualité des services, permettant à quiconque d’exercer son droit de porter plainte. Les conseillers des CAAP sont là pour vous aider et pour vous accompagner dans cette démarche.

leur bail, incluant les soins et services auxquels ils ont souscrit. Le rôle du conseiller du CAAP est de l’aider à mieux connaître ses droits et ses obligations et à faciliter le dialogue avec le gestionnaire de la résidence afin de trouver, si possible, une entente.

En 2019, le gouvernement du Québec, reconnaissant l’expertise spécifique des CAAP, leur a aussi confié le mandat d’aider les personnes vivant dans une résidence privée pour aînés (RPA) à régler tout litige en matière de baux.

Les CAAP sont des organismes communautaires indépendants, présents dans chacune des régions du Québec. Leurs services sont gratuits et confidentiels.

Ce nouveau service, appelé CAAP sur le bail, est destiné à informer, à aider et à accompagner les locataires des RPA (et leurs proches aidants) dans leurs démarches visant à faire respecter

Pour en savoir davantage, visitez le site : fcaap.ca Pour joindre le CAAP de votre région : 1 877 767-2227

QUA R TIER BIEN - Ê TRE

LE RÉSEAU FADOQ, UNE FORCE DE FRAPPE POUR LA QUALITÉ DE VIE DES AÎNÉS D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN Fondée en 1970, la Fédération de l’Âge d’Or du Québec, devenue le Réseau FADOQ, avait pour but de briser le sentiment d’isolement, d’insécurité et d’inutilité des aînés.

Cinquante ans plus tard, le Réseau FADOQ est devenu le plus grand rassemblement de personnes de 50 ans et plus au Canada avec plus de 550 000 membres. Son éventail d’activités est très large. Par l’entremise des fondements de sa mission, l’organisation défend et fait la promotion des droits collectifs des

COLL A BOR ATION SPÉCIA LE

aînés, valorise leur apport à la société et les soutient par des programmes et activités.

Sa force de frappe pour améliorer la qualité de vie des personnes de 50 ans et plus ne fait plus aucun doute. À ce jour, outre le volet des loisirs caractérisé notamment par les très populaires Jeux FADOQ, le Réseau effectue des représentations auprès de différentes instances dans le but de conserver et d’améliorer la qualité de vie des aînés d’aujourd’hui et de demain.

Ainsi, le Réseau collabore et met son expertise à profit afin d’encourager les gouvernements à faire des choix judicieux pour tenir compte du contexte démographique qui fait du Québec l’une des sociétés occidentales dont le

vieillissement de la population est le plus marqué. Ceci permettra de mieux composer avec les impacts du vieillissement de la population, de travailler à des solutions proactives et novatrices ainsi que de favoriser une évolution positive de notre société devant ce phénomène.

Le Réseau FADOQ profite de toutes les tribunes pour susciter une prise de conscience et pour que la voix des aînés soit représentée et, surtout, considérée dans les enjeux politiques.

Information : www.fadoq.ca

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PAR MARIE-JOSÉE ROY

LES ESSENTIELS BEAUTÉ DE L’AUTOMNE Visage, yeux, lèvres : cette huile entièrement naturelle à base de raisin et d’amande douce n’a rien à son épreuve. Une alliée précieuse pour peaux sèches!

Huile de soin démaquillante, Caudalie, 34 $ les 150 ml ca-fr.caudalie.com

La saison estivale a été chaude, et n’a pas été tendre avec notre peau? On hydrate et on repulpe en appliquant ce masque de nuit convenant à tous les épidermes.

Masque facial hydratant aux électrolytes F-Balm, Drunk Elephant, 68 $ les 50 ml

À VOS MARCHES, PRÊTS, PARTEZ! À LA BELLE ÉTOILE Vingt kilomètres de sentiers pédestres font le bonheur des marcheurs de tout acabit au parc national du MontMégantic, qui abrite aussi un observatoire et un centre d’activités en astronomie.

Avec un peu de chance, on terminera notre escapade en admirant un ciel rempli d’étoiles… www.sepaq.com

Palette multiple de fards à paupières et visage, Sephora Collection, 29 $ www.sephora.com

La touche finale au sortir de la douche? Cette huile sèche délicatement parfumée qui hydrate et sublime la peau.

Huile sèche pour le corps, Maison Lavande, 24,95 $ les 100 ml

Crédit photo : Steve Deschenes

PLEINS FEUX SUR LA FAUNE Au parc national de Plaisance, deux sentiers pédestres donnent accès au marais, aux étangs et aux marécages où cohabitent des dizaines d’espèces, dont plusieurs familles de castors! On pense à apporter son appareil photo pour capturer ces instants magiques.

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Facile à glisser dans un sac ou une petite valise, cette palette regroupe des poudres pour le visage et des fards à paupières déclinés dans des teintes automnales. Effet bonne mine assuré!

Crédit photo : Mathieu Charland

Crédit photo : Mathieu Dupuis

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RACONTE-MOI UNE HISTOIRE Situé aux portes de la grande région de Montréal, le parc national d’Oka invite les marcheurs à partir à la découverte du Calvaire d’Oka, un chemin de croix reliant trois chapelles et quatre oratoires construits entre 1740 et 1742. De quoi faire le plein de culture… en pleine nature! www.sepaq.com

www.maisonlavande.ca Crédit photo : Stephane Audet

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QUA R TIER BIEN - Ê TRE

A R T DE V IV RE

POUR EN SAVOIR PLUS! ÂMES SŒURS

À LA MODE DE DIOR

PLUS GRAND QUE NATURE

Stéphanie des Horts s’attaque à un sujet en or en explorant la relation complexe qui unissait les sœurs Jackie et Lee Bouvier. L’une a épousé un président, l’autre s’est résignée à marcher dans l’ombre de cette aînée à qui tout semblait réussir.

À compter du 25 septembre, le Musée McCord ouvre ses portes aux créations intemporelles de Christian Dior. En toute distanciation sociale, il faut aller déambuler parmi les tenues qui ont contribué à relancer l’industrie de la haute couture après la Deuxième Guerre mondiale. Passionnant!

Paris, 1940. L’armée allemande menace déjà la ville et le général de Gaulle doit composer avec l’exode de sa famille. Ce film biographique explore avec brio la vie privée du militaire, interprété par un Lambert Wilson au sommet de son art.

Une lecture captivante!

www.musee-mccord.qc.ca

Crédit photo : AZ Films

Crédit photo : Musee McCord

www.albin-michel.fr

À l’affiche le 25 septembre.

LA CRÉATIVITÉ : UN REMÈDE À L’ANXIÉTÉ Des études ont prouvé que le fait de pratiquer une activité créative a un effet apaisant sur le système nerveux et contribue à réduire l’anxiété. Voici quatre suggestions pour les artistes en herbe : Le collage On découpe des citations, des images et des motifs qui nous plaisent afin de les assembler librement sur un carton.

La thématique pourra alors surgir… ou pas!

Le dessin libre

L’herbier On profite des belles journées d’automne pour cueillir une variété de jolis spécimens d’herbes et de feuillages que l’on mettra à sécher avant de les disposer dans un album.

Le tricot Quoi de plus zen que de laisser ses pensées dériver en tricotant dans la lumière du soleil d’après-midi? On raffine sa technique grâce aux nombreux tutoriels disponibles sur le Web.

On s’amuse à laisser aller le crayon sur le papier au gré de ses envies. On peut se concentrer sur le motif ou créer des combinaisons de couleurs inspirantes.

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La pandémie vécue par les propriétaires, gestionnaires et employés des résidences pour aînés LA CRISE SANITAIRE ENGENDRÉE PAR LA PANDÉMIE DE COVID-19 A ACCENTUÉ LA PRESSION DÉJÀ FORTE SUR LES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS DU QUÉBEC. LES DIRECTIVES ÉMANANT DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX ÉVOLUAIENT RAPIDEMENT, FORÇANT LES ÉQUIPES EN POSTE À SUIVRE LE RYTHME POUR ADAPTER LES PRATIQUES. COMMENT Y SONT-ELLES PARVENUES ? TÉMOIGNAGES.

TENIR LE VIRUS EN ÉCHEC PROPOS RECUEILLIS PAR JACQUES PFISTER, RESPONSABLE DE LA QUALITÉ DES SERVICES EN RÉSIDENCE, RQRA

Richard Harvey a été nommé directeur général du Domaine du Marquis, une résidence située à Jonquière et faisant partie du groupe Beau Quartier, à la mi-mars 2020, en plein au début du confinement. Tout un baptême du feu pour ce gestionnaire qui en est à sa première expérience de direction générale! Aucun cas de COVID-19 n’a été recensé à ce jour dans la résidence et monsieur Harvey compte bien continuer de tenir le virus à bonne distance.

Les sept résidents du 121 Côte Terre Forte, à Saguenay, n’ont pas été dérangés par la pandémie, explique Sylvie Simard, propriétaire de l’endroit.

Ces derniers n’ont pas réalisé l’ampleur de la situation, car ils sont trop occupés!

Ces derniers bénéficient des attraits d’un terrain de 55 000 pi², une véritable

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oasis dans la ville, de la compagnie d’un chien (la mascotte de la résidence), de la présence des poissons rouges dans l’étang, des coqs et des canes, en plus des nombreuses variétés de fleurs. Bref, ils ont tout ce qu’il faut pour passer du bon temps!

Pour Caroline Lafleur, directrice clinique de Les Floralies de Lasalle et de Lachine, la crise sanitaire fut un autre type d’expérience. Tout en ayant dû gérer la pandémie qui a frappé fort dans ses installations, madame Lafleur a ellemême été atteinte de la COVID-19. Des militaires sont venus prêter main-forte à l’équipe en place. Au moment d’écrire ces lignes, l’accalmie se dessinait tranquillement, mais la possible 2e vague de la pandémie occupait les pensées et les actions de la gestionnaire.

« BRANLE-BAS DE COMBAT » À LA MAISON ANGÉLIQUE DE PAPINEAUVILLE PROPOS RECUEILLIS PAR ÉMILIE DAVID, RESPONSABLE DE L’ATTRACTION DE TALENTS, RQRA

À la maison Angélique, c’est une toute petite équipe de trois personnes qui s’occupe des huit résidents âgés en moyenne de 80 ans. Alain Faubert et sa conjointe, Sylviane Marion, infirmière, sont copropriétaires de cette résidence dans la Petite Nation, en Outaouais. Les tâches de chacun sont bien réparties : Alain s’occupe de tout l’aspect gestion tandis que Sylviane et leur employée, Émilie Chartrand, préposée aux résidents, sont responsables des soins.

Le couple vit sur place, dans le bungalow rattaché à la RPA. « C’est comme une famille ! » dit même Alain pour décrire leur relation avec les résidents.

Ils ont vécu la crise de la COVID-19 comme un vrai « branle-bas de combat »!

Surtout au début, quand ils ont dû mettre en place les consignes sanitaires et repenser toute leur organisation. La salle à manger a dû être réaménagée en installant plusieurs petites tables à la place de la grande table habituelle qui ne permettait pas de respecter la distanciation physique. Au niveau de l’entretien et de la désinfection des espaces, c’est un surplus de travail d’au moins 1 h 30 par jour qu’il évalue pour leur préposée. Son horaire de travail a dû être adapté, car elle travaillait déjà à temps plein.

humeur. Jusqu’à aujourd’hui, les aînés demeurent craintifs, malgré la possibilité de sortir à nouveau de manière plus libre et de revoir les familles. Monsieur Faubert se félicite par ailleurs de n’avoir à recenser aucun cas au sein de la maison. Il souligne que très peu de cas sont à signaler dans la Petite Nation où la majorité des RPA sont de petite taille.

Il estime toutefois que cette crise a été plus difficile à traverser pour ces petites RPA qui avaient déjà fort à faire pour respecter toutes les exigences de la certification.

La Maison Angélique fonctionne grâce à une toute petite structure : les propriétaires, Alain Faubert et Sylviane Marion, et leur employée, Émilie Chartrand, préposée aux résidents.

Aujourd’hui, malgré la reprise des visites, il ne faut pas se méprendre : un retour à la normale n’a pas eu lieu et la Maison Angélique reste vigilante et proactive pour s’assurer que les visiteurs ne soient pas vecteurs de contamination. Toutefois, si la deuxième vague dont beaucoup parlent devait avoir lieu au Québec, monsieur Faubert se sentirait plus à même de faire face et mieux préparé tout en comptant sur la collaboration du CISSS de l’Outaouais. Sa plus grande crainte reste l’impact sur le moral des résidents et, bien sûr, l’éclosion éventuelle de cas.

Photos courtoisie

Avec les résidents, il a fallu organiser ce qu’ils appellent joliment le « déconfinement intérieur » pour leur permettre de vivre le mieux possible cette période délicate. Au début, l’élément de nouveauté et d’inédit a rendu tout cela quasiment excitant, mais au fur et à mesure des semaines et des mois, le moral a chuté. Les résidents étaient inquiets, anxieux, peu d’entre eux sortaient sur la galerie, par exemple. L’enjeu principal fut de trouver des façons de garder la bonne L’ADRESSE AUTOMNE 2020

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Le confinement… pas un problème au Manoir Stanstead!

PAR JACQUES PFISTER, RESPONSABLE DE LA QUALITÉ DES SERVICES EN RÉSIDENCE, RQRA

EN AVRIL DERNIER, ALORS QUE LE QUÉBEC ÉTAIT EN PLEIN « GRAND CONFINEMENT », LA DIRECTION ET LES EMPLOYÉS DU MANOIR STANSTEAD ONT PRIS LA DÉCISION DE SE CONFINER À LA RÉSIDENCE, AVEC LES RÉSIDENTS. ILS L’ONT FAIT DU 5 AVRIL AU 5 MAI 2020. QUE RETIENT TOUT CE BEAU MONDE DE CETTE AVENTURE QUE PERSONNE N’AURAIT PU PRÉDIRE? LE RQRA EST ALLÉ À LEUR RENCONTRE DANS LEUR MAGNIFIQUE VILLAGE ESTRIEN POUR RECUEILLIR LEURS COMMENTAIRES. UNE IDÉE QUI A VITE FAIT BOULE DE NEIGE Plus tôt ce printemps, voyant ce qui se déroulait au Québec et dans le reste du monde, Susie Adam, directrice générale du Manoir Stanstead, avait pris la décision d’emménager à la résidence, semant ainsi l’idée au sein de son équipe de se confiner avec les résidents. Le projet a fini par se concrétiser tout à fait à 24

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la suite d’un point de presse du premier ministre Legault, où l’on annonçait que le gouvernement serait prêt à payer les chambres d’hôtel aux employés des services essentiels en raison du confinement. Comme le relate madame Adam : « on n’a aucun hôtel à Stanstead ».

Elle a alors regardé ses employés, leur a demandé leur avis puis leur a suggéré d’en parler avec leur conjoint(e) avant de lui donner une réponse. D’emblée, l’homme de maintenance s’est dit d’accord et, à peine quelques heures plus tard, une équipe était mobilisée!

Quatorze employés sur vingt étaient prêts à relever le défi.

L’IMPORTANCE DE LA PLANIFICATION La première étape de cette cohabitation peu banale a consisté à préparer 14 chambres en un temps record, tout en tenant compte des particularités de chacun des occupants. Le confinement a ensuite pu commencer, sans trop de soucis au regard de la gestion quotidienne. Au début de la crise, les directives changeaient régulièrement, mais trois éléments ont primé à la résidence : la communication, l’entraide et l’avantage qu’ont les employés de très bien se connaître, ayant travaillé ensemble depuis nombre d’années.

Plusieurs des résidents sont d’ailleurs parents avec certains des employés.

DÈS LE DÉBUT DE L’AVENTURE, IL ÉTAIT CLAIR QUE TOUS LES EMPLOYÉS ÉTAIENT LÀ POUR LES BONNES RAISONS. ILS SONT DEVENUS TRÈS POLYVALENTS, CHACUN PRÊTANT MAINFORTE À SES COLLÈGUES; LES UNS PRÉPARAIENT LA SOUPE, ALORS QUE D’AUTRES S’OCCUPAIENT DU MÉNAGE ET VICEVERSA. LE COMMENTAIRE « CE N’EST PAS MA JOB » A COMPLÈTEMENT DISPARU DE LA CIRCULATION!

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Bien que soudée, l’équipe a évidemment connu des situations difficiles : les consignes qui changeaient rapidement, les masques (obligatoires ou non?), les résidents qui ne respectent pas la distanciation physique, un décès, etc.

Par ailleurs, les bons coups tels que le renforcement de l’esprit d’équipe, le lien plus fort qui s’est établi entre les résidents et les employés, le respect de l’autre et pour son travail surpassent les moments moins roses. « Les employés sont contents de venir travailler. Ils ont le sourire aux lèvres et ils sont fiers d’avoir accompli leur travail au sein de leur communauté et de leur village », conclut Susie Adam. Au moment d’écrire ces lignes, aucun cas de COVID-19 n’avait été recensé au Manoir Stanstead. Et s’il y a une deuxième vague?

Pas de problème! Les employés sont prêts à y faire face.

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La routine revient tout doucement pour les employés et les résidents du Manoir Stanstead. On retient quelques belles anecdotes en lien avec cette période hors du commun : À son retour à la maison après le confinement, une employée a eu la surprise de découvrir un tapis de pétales de roses au sol, gracieuseté de son conjoint.

Un soir, pour offrir leur soutien, les pompiers, les familles et les corps policiers ont paradé joyeusement devant la résidence.

On se souvient que la cuisinière de la résidence avait pour délicate attention de mitonner les plats favoris de chacun des employés. Sa générosité se reflétait aussi dans les assiettes des résidents.

Les conjoints peuvent maintenant se parler autrement qu’à travers les fenêtres.

*Le 19 avril 2020, Yves Boisvert signait une chronique dans La Presse + intitulée « Les confinés de Stanstead » abordant l’expérience de confinement du Manoir Stanstead.

LE RQR A EN FR ANCE

Retour à L'Esprit des quais, résidence services pour séniors, à l'ère de la pandémie de COVID-19 UN REPORTAGE D'ÉMILIE DAVID, RESPONSABLE DE L’ATTRACTION DE TALENTS, RQRA

Photo courtoisie

ALORS QU’ELLE ÉTAIT DE PASSAGE EN FRANCE, EN JANVIER 2020, ÉMILIE DAVID, RESPONSABLE DE L’ATTRACTION DE TALENTS AU RQRA, AVAIT PROFITÉ DE SON SÉJOUR POUR VISITER L’ESPRIT DES QUAIS, UNE RÉSIDENCE SERVICES POUR SÉNIORS SITUÉE À BORDEAUX ET APPARTENANT AU GROUPE COGEDIM CLUB. DE RETOUR DANS L’HEXAGONE POUR LA PÉRIODE ESTIVALE, ELLE A PU Y REFAIRE UN SAUT ET VOIR COMMENT LE PERSONNEL ET LES RÉSIDENTS SE SONT ADAPTÉS À LA NOUVELLE RÉALITÉ QU’IMPOSE LA PANDÉMIE DE COVID-19. VOICI UN RÉSUMÉ DE SES OBSERVATIONS D'OUTRE-ATLANTIQUE, SOMME TOUTE PAS SI DIFFÉRENTES DE LA RÉALITÉ QUÉBÉCOISE.

De gauche à droite : Muriel Baudon, Camille Besnard, Thierry Peret, Sonja Chapuis, directrice, Isabelle Saltarelli.

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Rappelons d’entrée de jeu que les résidences pour aînés autonomes telles que nous les connaissons au Québec ne sont pas encore très répandues en France, mais que le secteur est toutefois en croissance. La marque Cogedim Club à laquelle appartient L’Esprit des quais a été créée en 2010 par le groupe Altarea Cogedim, qui développe spécifiquement les « résidences services séniors ».

Contrairement aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) que l’on retrouve en France et qui s’apparentent aux CHSLD du Québec, ces résidences services sont non médicalisées. Le pays en compte présentement une vingtaine.

Inaugurée en 2017, L’Esprit des quais compte 80 appartements (studios et 3½) qui sont occupés essentiellement par des femmes, quelques hommes seuls et quelques couples. La moyenne d’âge avoisine les 75-80 ans. En plus du logement, on y offre différents services de restauration, de loisirs et d’aide-ménagère. On y assure la sécurité.

L’équipe est constituée d’une directrice, de trois coordonnateurs et d’une conseillère à la clientèle, Muriel Baudon, qui m’a accueillie à nouveau. Pendant la crise sanitaire, quelques personnes se sont aussi ajoutées en soutien.

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LA LOGISTIQUE DE LA RÉSIDENCE A ÉTÉ MODIFIÉE : LES ESPACES COMMUNS AINSI QUE LE RESTAURANT ONT ÉTÉ FERMÉS. LE PORTAGE DES REPAS A ÉTÉ INSTAURÉ, AINSI QUE LA LIVRAISON DU COURRIER, DES MÉDICAMENTS ET DES COURSES AUX APPARTEMENTS. LES ACTIVITÉS ONT ÉTÉ SUSPENDUES. INITIATIVE INTÉRESSANTE : TANT QU’IL ÉTAIT POSSIBLE DE SORTIR DE LA RÉSIDENCE, LE SUPERMARCHÉ D’À CÔTÉ A ÉTÉ « PRIVATISÉ » POUR LES RÉSIDENTS SUR DES HORAIRES PRÉCÉDENTS L’OUVERTURE DU MAGASIN, LEUR PERMETTANT DE FAIRE LEUR ÉPICERIE EN TOUTE SÉCURITÉ.

CHRONOLOGIE DE L’APPLICATION DES MESURES DE PROTECTION Au sein de Cogedim Club, les mesures barrières ont été mises en place très précocement, soit dès la fin du mois de février. Protocole d’accueil, prise de température et registre des visiteurs, lavage des mains étaient de rigueur.

Puis, au fil des semaines, de nouvelles mesures ont été mises en place, en l’occurrence la suspension des visites d’enfants de moins de 12 ans, puis celles d’enfants de moins de 18 ans, jusqu’à plus de visites du tout. La priorité fut tout de suite la sécurité des résidents.

Lorsque le président de la République française, Emmanuel Macron, a annoncé le confinement à la mi-mars, cela n’a pas été une surprise pour les résidents et les familles. La résidence communiquait déjà abondamment avec eux en ce sens.

Des démarches ont ainsi été entreprises pour se procurer le matériel nécessaire.

Les mesures exigées aux EHPAD partout en France ont été appliquées à l’Esprit des quais ainsi que dans toutes les résidences du groupe. De manière générale, elles ont été bien accueillies, même si cela a pu être plus compliqué

pour certains de se couper de leurs proches. Les résidents ont tout d’abord été confinés dans la résidence, puis dans leurs appartements.

Une seule personne sur place a assuré tous les services à la personne pour limiter l’accès de la résidence aux personnes de l’extérieur. Par ailleurs, madame Baudon, qui était en télétravail, est restée en contact téléphonique quotidien pendant toute la période avec les résidents pour s’assurer que le moral était bon et pour prendre et donner des nouvelles. « S’il y a un élément qui a manqué aux résidents, c’était de rencontrer des gens », souligne-t-elle.

La température pendant la période du confinement ayant été particulièrement clémente dans la région, la terrasse a été rapidement ouverte pour permettre aux résidents de marcher, d’avoir une forme d’activité physique, et aussi de se rencontrer à distance.

Cette gestion de très près a permis qu’il n’y ait aucun cas de COVID-19 dans la résidence ni même aucun constat de perte d’autonomie ou de dégradation de santé suivant le confinement.

Les résidents ont d’ailleurs exprimé beaucoup de gratitude à l’égard de

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l’équipe. Ils se sont sentis entourés et en sécurité. « On fait partie de leur quotidien, ils nous voient plus que leurs enfants et petits-enfants », explique madame Baudon.

REPRENDRE UNE VIE « NORMALE » Pour le personnel de la résidence, la crise pandémique a complètement modifié les activités puisqu’il s’agissait presque exclusivement d’assurer la logistique et de vérifier que tout allait bien pour tous les résidents. Il en ressort cependant une grande fierté que tous les résidents soient restés en bonne santé en plus d’une forme renouvelée de cohésion et d’esprit d’équipe. Tout le monde est également heureux de revenir à un mode de fonctionnement plus normal.

Ce retour n’a eu lieu qu’au début du mois de juillet, en même temps que la réouverture des restaurants en France.

Celui de la résidence a repris du service, mais n’a toutefois pas retrouvé tout à fait sa convivialité habituelle puisque la distanciation physique doit y être respectée. Les activités de mise en forme sont également de retour en plein air, sur la terrasse, et non plus en salle. Les autres activités accueillent au maximum cinq à neuf personnes et ne doivent pas impliquer de manipulation de matériel.

Elles sont suivies d’un protocole de désinfection de toutes les surfaces. Des sorties dans Bordeaux ont recommencé à être organisées (visites d’exposition ou ballades en bordure de Garonne) pour permettre de reprendre une vie normale.

Si une deuxième vague devait frapper, tout est en place pour y faire face !

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Visite de l’EHPAD Résidence d’Aquitaine UN REPORTAGE D'ÉMILIE DAVID, RESPONSABLE DE L’ATTRACTION DE TALENTS, RQRA

PROFITANT TOUJOURS DE SON SÉJOUR ESTIVAL EN FRANCE, ÉMILIE DAVID S’EST ÉGALEMENT INTÉRESSÉE À LA RÉALITÉ DES ÉTABLISSEMENTS D’HÉBERGEMENT POUR PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES (EHPAD). ELLE S’EST RENDUE DU CÔTÉ DE MÉRIGNAC, UNE COMMUNE SITUÉE EN BANLIEUE DE BORDEAUX, OÙ ELLE A EU LE PRIVILÈGE D’EN VISITER UN ET DE VOIR COMMENT LA VIE S’Y ORGANISE EN CES TEMPS DE PANDÉMIE. QU’EST-CE QU’UN EHPAD ?

Soulignons d’abord qu’un EHPAD est un établissement médico-social qui accompagne, si besoin, les résidents dans tous les gestes quotidiens. Il a obtenu un agrément préfectoral permettant la gestion locative d’un bâtiment dans lequel sont accueillies des personnes âgées dépendantes qui ne peuvent plus rester seules chez elles.

La restauration y est assurée, tout comme l’entretien du linge ou les soins au quotidien. L’équipe sur place est composée d’aides-soignants, d’infirmiers, d’agents de service hôtelier, d’un animateur et de personnel administratif. Un médecin coordonnateur et une psychologue, tous les deux à temps partiel, viennent compléter l‘équipe1.

La Résidence d’Aquitaine est une structure gérée par la Fondation Éric et Odette Bocké (fbocke.com) qui est un OBNL qui s’occupe également de 11 établissements dans le sud-ouest de la France. Créée il y a 30 ans, la résidence héberge 54 personnes d’une moyenne d’âge de 88 ans.

Anne Baunez, qui m’a accueillie, en est la directrice. Au moment de notre rencontre, elle était accompagnée d’Alexandre Faure, stagiaire en Master en gestion des structures sanitaires et sociales. L’équipe compte 30 salariés.

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1. Source : https://www.ehpad.com

DANS L’ŒIL DU CYCLONE Quand on lui demande comment la crise de la COVID-19 a été vécue au sein de l’EHPAD, Anne Baunez s’exclame : « nous sommes encore dedans! » Elle est entrée de plein fouet dans l’établissement, comme dans le monde entier, avec une forte pression reliée au côté inédit d’une telle pandémie. L’activité de la résidence s’est totalement centrée sur l’aspect sanitaire. La Fondation a heureusement offert un grand soutien. Depuis le premier jour, la priorité de la directrice a été d’être au plus près des résidents et des salariés. « Il fallait que tout le monde soit sur le pont », illustre-t-elle.

Le quotidien des derniers mois a été rythmé par de nombreuses réorganisations pour répondre aux ordres, voire aux contre-ordres, de l’agence régionale de santé (autorité sanitaire dont dépendent les EHPAD).

Au niveau des soins, par exemple, les cinq aides-soignantes (équivalent des préposées aux bénéficiaires, au Québec) ont été affectées à des étages spécifiques afin d’éviter les allées et venues.

Le confinement en chambre des résidents n’a jamais été complet (sauf en cas de suspicion de cas) pour éviter la dégradation de la santé des personnes ainsi que la perte d’appétit. Puis, rapidement, la possibilité de sortir pour prendre l’air individuellement a été mise en place. Le déconfinement constitue une énième réorganisation!

Anne Baunez, directrice de L’EHPAD Résidence Aquitaine et Alexandre Faure, stagiaire

En termes de management, madame Baunez nous confie que le manque d’échéances a été compliqué à gérer. En effet, la durée de la crise étant inconnue, il est difficile de maintenir l’énergie de l’équipe à flot. Elle souligne toutefois que chacun des membres est resté très engagé pendant toute la période, et encore aujourd’hui. La solidarité s’est révélée également dans le quartier de l’EHPAD où le voisinage a manifesté son soutien, parfois sous forme de petites douceurs à déguster.

Pour Alexandre Faure, un stagiaire qui s’apprête à embrasser une carrière de direction d’établissement d’accueil pour aînés, ce fut également une période tout à fait particulière. Le confinement a été annoncé trois jours avant la date prévue du début de son stage. Alexandre a finalement intégré l’équipe avec un contrat de travail classique, profitant du recrutement auquel procédait l’EHPAD. Des mandats lui furent confiés instantanément. Alexandre a été nommé responsable des communications avec les familles des résidents, notamment à l’aide de vidéoconférences.

Son stage lui permet d’avoir accès à toutes les facettes de l’établissement. La prochaine pourrait même être celle d’une deuxième vague à laquelle toute l’équipe pense fortement ainsi qu’à un éventuel reconfinement. Anne Baunez indique qu’ils se sentent mieux « armés » pour y faire face en ayant recours à des protocoles établis et éprouvés, mais elle craint que ce soit difficile pour les résidents.

PUBLIREPOR TAGE

RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

L’IMPORTANCE D’UN ACCÈS INTERNET FIABLE LES CONSÉQUENCES DU GRAND CONFINEMENT CAUSÉ PAR LA PANDÉMIE DE LA COVID-19 SONT NOMBREUSES POUR LES RÉSIDENTS. UNE SITUATION QUI RAPPELLE L’IMPORTANCE D’OFFRIR LA TECHNOLOGIE NÉCESSAIRE POUR LES ACCOMPAGNER DURANT CETTE PÉRIODE DE PLUS GRANDE SOLITUDE. QUE PEUVENT ENVISAGER LES PROPRIÉTAIRES DE RÉSIDENCES POUR OFFRIR UN ACCÈS INTERNET FIABLE À L’ENSEMBLE DE LEURS USAGERS ?

Pour les grands-parents, il fut bien difficile de ne pas serrer dans leurs bras enfants et petits-enfants et de rester ainsi isolés durant quelques mois, loin des leurs. Plusieurs résidents auraient souhaité profiter d’Internet pour demeurer en contact avec leurs proches, de façon virtuelle, au moins !

Et les avantages ne se limitent pas à la possibilité de s’adonner à des séances de visioconférence, par Zoom ou Facetime, à titre d’exemple…

Que ce soit pour contacter leur médecin de famille grâce aux progrès de la télé-médecine, effectuer l’épicerie en ligne auprès de leur marchand préféré ou pour profiter des séries populaires proposées sur une plateforme de diffusion de contenu (Netflix ou Club illico par exemple), vos locataires doivent être connectés à un accès Internet performant.

Or, en tant que propriétaires de résidences pour aînés, vous avez le loisir d’inclure cette commodité dans les services que vous proposez à votre clientèle. Deux moyens vous sont offerts pour arriver à cette fin.

INSTALLER L’INTERNET DANS CHAQUE LOGEMENT Voilà une première idée pour faire le bonheur des résidents et pour vous permettre d’obtenir une entente avantageuse sur le volume avec Vidéotron Affaires, qui assume le déploiement du projet. Des techniciens expérimentés prendront en charge non seulement l’installation aux usagers, mais ils offriront aussi le soutien requis à la configuration de ce nouveau service.

Aucun investissement en infrastructure n’est requis par le propriétaire pour implanter cette solution.

CHOISIR UNE COUVERTURE WIFI POUR L’ENSEMBLE DU BÂTIMENT Cette seconde option exige un investissement en équipement wifi.

Par contre, elle propose de nombreux avantages susceptibles de vous plaire.

Par exemple, les habitants qui se

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déplacent dans l’édifice, d’un logement vers une aire commune, conservent la connectivité à leur appareil mobile. La connexion au réseau n’est pas limitée au périmètre de chaque logement.

Le réseau wifi peut d’ailleurs être séparé en plusieurs accès différents, chacun d’eux pouvant être configuré en fonction des besoins de la clientèle associée.

Vous pourriez ainsi créer un accès pour vos résidents, un second pour les employés et un troisième, doté de paramètres différents, pour les visiteurs.

Par exemple, les employés affectés aux soins médicaux, qui utilisent une tablette tactile pour annoter l’état de santé d’un résident, profiteraient grandement de cette connectivité en continu. Ils pourraient ainsi consulter, en tout temps et peu importe leur emplacement dans l’édifice, le dossier électronique de leurs patients.

Finalement, cette solution se démarque par sa simplicité : aucune installation de routeur n’est nécessaire dans les logis.

Et un seul mot de passe suffit pour que tous les usagers puissent accéder au réseau qui leur est réservé.

PRENDRE SOIN DE VOTRE CLIENTÈLE La crise sanitaire continue d’entraîner de profonds bouleversements dans notre société. Vous avez, en tant que propriétaires de résidences pour aînés, respecté toutes les directives exigées par l’Institut national de santé publique du Québec. Vous vous êtes d’ailleurs surpassés pour offrir à votre clientèle un milieu de vie sécuritaire, bien à l’abri du virus en question. Nous vous en sommes reconnaissants !

Prenez maintenant un moment pour contacter votre directeur de compte chez votre fournisseur de confiance. Et si la prochaine étape était d’offrir l’accès Internet à vos résidents, leur permettant ainsi d’apprécier encore davantage le milieu de vie qu’ils ont choisi il y a déjà quelques années de cela ?

VOISIN AGE

Des nouvelles du RQRA L’UNION FAIT LA FORCE

Le RQRA a recruté une soixantaine de nouveaux membres depuis le 1er avril PAR MATHIEU DIVAY, DIRECTEUR DES SERVICES ADMINISTRATIFS, RQRA

Tout au long de la crise pandémique, le RQRA s’est fait un point d’honneur de répondre aux questions de toutes les résidences pour aînés du Québec et de les informer sur les directives gouvernementales, dont l’application a évolué de manière constante au fil du printemps 2020. Afin de faciliter le processus, une page Web accessible à l’adresse www.rqra.qc.ca/info-pandemie a rapidement été mise en place à leur attention. Ces interventions soutenues ont été ponctuées de deux campagnes de recrutement de nouveaux membres lancées plus tôt cette année; la première au tout début de la pandémie, en mars, et la seconde en juin. Pas moins de 64 résidences ont manifesté leur intérêt à joindre le RQRA depuis le 1er avril 2020, soit 51 résidences de 50 unités et moins, 9 résidences de 51 à 150 unités et 4 résidences de plus de 150 unités. Celles-ci sont réparties dans 14 régions du Québec et totalisent 2 717 unités locatives.

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NOUVEAU MEMBRE

PAS DE CONFINEMENT POUR L’EXCELLENCE!

Le RQRA soulignera le mérite des résidences pour aînés et des employés qui y travaillent Plus que jamais, il importe de souligner l’apport inestimable des équipes de travail en résidence pour aînés. Tous et toutes sont toujours à pied d’œuvre pour assurer le bien-être et la sécurité des résidents. Au cours des derniers mois, ils ont redoublé d’efforts, malgré les difficultés, pour tenir à l’écart l’ennemi

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invisible qu’est la COVID-19. Dans une majorité de résidences pour aînés du Québec, la maladie n’est d’ailleurs pas parvenue à s’infiltrer. Celles qui sont touchées réussissent à l'endiguer.

Uniquement pour cela, des centaines de mentions spéciales devraient être attribuées.

C’est pourquoi il devenait si important de reconduire les Prix distinction, de même que les Prix employés ambassadeurs. Ces concours, auxquels toutes les résidences membres du RQRA sont invitées à participer, rendront hommage, pour une neuvième année dans le cas des

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DES NOU V ELLES DU RQ R A

Les lauréats 2019 des Prix distinction

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Prix distinction et une quatrième année pour les Prix employés ambassadeurs, à des résidences et à des employés pour leur contribution exceptionnelle à l’amélioration de la qualité de vie des résidents et leur dévouement au travail.

Les Prix reconnaissance employés ambassadeurs seront remis aux employés lauréats sur leur lieu de travail au cours de l’automne 2020. Les Prix distinction seront, pour leur part, décernés à quatre lauréats à une date encore à déterminer. Des détails suivront au cours de l’automne 2020.

EN SAVOIR PLUS SUR CES RÉCOMPENSES WWW.RQRA.QC.CA

Les lauréats 2019 des Prix reconnaissance employés ambassadeurs

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Vous trouverez les solutions des jeux en page 44

Conception des jeux

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Vos histoires PAR MARIE-CLAUDE DION, RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS, RQRA

Madame Loïs Ogilvie Blanchette a eu 100 ans le 24 juin dernier.

L’anniversaire de cette grande musicienne (violoniste, harpiste, soprano colorature, directrice de huit chorales, dont la chorale de l’Amitié d’Expo 67, et compositrice-interprète) a été souligné de belle façon à la résidence Chartwell Seigneuries du Carrefour de Sherbrooke. Pour l’occasion, la dame a revêtu sa jolie robe de dentelle, qu’elle porte fièrement depuis l’âge de 18 ans!

Photo courtoisie

Le 13 avril dernier, soit en plein confinement, madame Yolande Normand a eu 100 ans. La dame à la démarche toujours assurée – elle a fait du ski de fond jusqu’à l’âge de 80 ans – et aux yeux rieurs habite depuis plus de quinze ans à la Résidence Les Marronniers de Trois-Rivières.

Monsieur Lucien St-Jean, doyen des résidents des Jardins du Patrimoine de Val-d’Or, a célébré ses 103 ans, le 16 juillet, en compagnie de ses proches et de ses amis, à la résidence. Encore très en forme, l’homme prend la vie avec philosophie et profite de ce qu’elle lui offre.

M. Lucien St-Jean, en compagnie de Mme Sylvie Bérubé, députée fédérale de la circonscription Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou

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Photo courtoisie

DES CENTENAIRES ONT CÉLÉBRÉ LEUR ANNIVERSAIRE

Photo courtoisie

LES DERNIERS MOIS ONT CERTES ÉTÉ ÉPROUVANTS, MAIS LA VIE A SUIVI SON COURS, DÉMONTRANT TOUTE LA CAPACITÉ D’ADAPTATION DE L’ÊTRE HUMAIN. CETTE CRÉATIVITÉ ET CETTE RÉSILIENCE ONT DONNÉ LIEU À DE BEAUX GESTES DE SOLIDARITÉ, À DU COURAGE ET À DES PROJETS DES PLUS INNOVATEURS. LES ÉQUIPES EN PLACE DANS LES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS DU QUÉBEC MÉRITENT DE SINCÈRES FÉLICITATIONS POUR TOUT LE TRAVAIL QU’ELLES ONT ACCOMPLI DEPUIS LE PREMIER JOUR DE LA PANDÉMIE. LES RÉSIDENTS MÉRITENT ÉGALEMENT TOUTE NOTRE ADMIRATION. IL ÉTAIT BIEN SÛR IMPOSSIBLE DE RECENSER TOUTES LES INITIATIVES PORTEUSES ICI. EN VOICI QUELQUES EXEMPLES.

Image tirée de YouTube

DES CÉLÉBRATIONS TOUCHANTES DE LA FÊTE DES MÈRES ET DE LA FÊTE DES PÈRES

Photo courtoisie

La « Beatlesmania » s’est emparée du Château Bellevue de Val-Bélair lors d'un spectacle hommage aux Beatles donné à l’occasion de la fête des Pères!

Le tout a été rendu possible grâce au talentueux Alain Lessard, accompagné de Nasser Savoie, responsable des loisirs du complexe. La foule en délire, constituée de résidents, a eu énormément de plaisir.

Des papas résidents des Résidences Soleil ont partagé leurs sages conseils à l’occasion de la fête des pères!

Photo tirée de Facebook

Les célébrations de la fête des Mères ont pris une autre tournure cette année.

En raison de la pandémie, les familles n’ont pas eu la chance de gâter leurs proches comme elles auraient voulu le faire. L’équipe de la Résidence La Belle Époque, à La Prairie, a toutefois veillé à ce que les mamans reçoivent de belles attentions pendant cette journée. Les préparatifs ont été captés sur vidéos et peuvent toujours être visionnés sur la page Facebook de la résidence : fb.me/LaBelleepoquelaprairie. Émotions garanties!

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DES IDÉES QUI ONT PERMIS DE RESTER INFORMÉS ET DE GARDER LE CONTACT, MAIS DE LOIN… Rosaire Pelletier, journaliste retraité et résident du Saint-Jude, à Alma, s’occupait déjà du journal de la résidence lorsqu’un autre projet s’est présenté à lui le printemps dernier. Il a produit une trentaine de capsules d'information portant sur la pandémie de COVID-19 destinées à tous les locataires de la résidence ainsi qu’à leurs familles.

Le tout était enregistré et diffusé sur la page Facebook et sur le canal de télé privé de la résidence. Après une petite pause, l’action a repris en août à un rythme qui suivra l’évolution de la situation. Précisons qu’au cours de sa carrière, Rosaire Pelletier a notamment couvert l'actualité parlementaire pendant 25 ans et présidé la Tribune de la presse. Le parcours exceptionnel du journaliste de 91 ans a d’ailleurs fait l’objet d’une entrevue à l’antenne de Radio-Canada Première, le 21 avril 2020.

Rosaire Pelletier (à droite) en entrevue avec Daniel Beaulieu, directeur du Saint-Jude, à Alma. (photo courtoisie)

Les employés et les résidents de la Résidence Mgr Bourget de Lévis ont enregistré, en avril, une vidéo dans laquelle ils saluent chaleureusement leurs proches. Le résultat va droit au cœur.

Photo tirée de Facebook

Photo courtoisie

›› Voir la vidéo

Le coin de rencontre familiale du Manoir des Pignons d’Amqui

Photo tirée de Facebook

« Ça va bien » disaient à leurs proches les résidents du Vieux Sage, une résidence de Mont-Tremblant, le 16 avril 2020. De belles photos ont été diffusées sur la page Facebook de la résidence.

Le salon des visiteurs du Manoir Providence de Chibougamau Un résident de la Résidence Mgr Bourget fait la bise virtuelle à ses proches

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Pendant le confinement, plusieurs résidences ont aménagé des endroits pour permettre aux familles de rencontrer leurs proches résidents en toute sécurité, sans contact.

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VOS HIS TOIRES

DES IDÉES QUI ONT PERMIS DE SE DIVERTIR Il y a eu de l’action ce printemps dans les résidences pour aînés du groupe Cogir!

Plusieurs grandes fêtes thématiques ont été organisées, pour le plus grand plaisir de tous. Il y a eu de quoi se déhancher à loisir à l’occasion du party disco, des activités de balcon « Carnaval de Rio » et de la fête hawaïenne, notamment.

Photo courtoisie

Image tirée d’une vidéo Facebook

Le 5 avril 2020, les résidents du complexe Chartwell Manoir Saint-Jérôme ont eu droit à une collation spéciale « vins et fromages ». Le tout servi par Carmen Ouellette, directrice de la résidence, et par Nicolas Boily, directeur des services alimentaires.

Photo courtoisie

En mai dernier, Le Groupe Maurice a lancé FESTIVIA, une programmation de spectacles et d’activités dont le coup d’envoi a été donné par nul autre que Gregory Charles. Les complexes du groupe de résidences ont accueilli, pendant neuf semaines, des artistes québécois de renom pour des performances extérieures en direct ou encore des exclusivités numériques. En tout, 249 spectacles ont été offerts aux résidents. Ces derniers ont pu y assister confortablement et en toute sécurité, à partir de leur balcon.

›› Détails

Chartwell et EMD-Batimo ont lancé, le 12 juin dernier, la chaîne CREA TV, la nouvelle télé des aînés. Diffusée en exclusivité dans une dizaine de résidences Chartwell du Québec, la chaîne présente du contenu original, adapté aux aînés et une programmation spéciale animée entre autres par Emmanuel Auger, Maxime Charbonneau et l’unique Sonia Benezra. Le tout en collaboration avec plusieurs aînés et artistes chouchous des Québécois. Tout ce contenu exclusif est aussi disponible gratuitement sur le site web macreatv.com.

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DES GESTES DE RECONNAISSANCE

Capture d’écran de la vidéo disponible sur Facebook

Des personnalités québécoises ont répondu à l’appel de Maxime Poulin, gestionnaire de la résidence Le SaintGuillaume, de Saint-Georges, en Beauce, qui leur a demandé de prendre quelques minutes de leur temps pour remercier les employés de la résidence pour leur travail formidable. La vidéo peut être visionnée sur la page Facebook de la résidence (voir celle intitulée « Remerciements ») :

›› Voir la vidéo

La comédienne Geneviève Brouillette a répondu à l’appel du Saint-Guillaume.

En avril dernier, le Groupe Château Bellevue a lancé une belle initiative afin de reconnaître le mérite des employés qui, depuis des semaines, travaillent pour veiller à la sécurité des résidents.

Photos courtoisie Groupe Château Bellevue

L’idée est ainsi venue de fabriquer des affiches de type « courtier immobilier » aux couleurs de l'entreprise avec le message : « Ici vit un employé essentiel. Mille mercis à nos anges gardiens! » Près de 500 de ces affiches ont été installées partout dans la province pour que le travail de ces gens dévoués puisse briller longtemps et que toute la communauté les identifie comme employés essentiels.

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Julienne Bouchard, résidente de l’Alizéa, à La Prairie, a rédigé le poème ci-dessous pendant le confinement, en avril 2020, en remerciement du travail exemplaire des membres de l’équipe de la résidence.

PÉRIODE CORONAVIRUS

Photo courtoisie

ALIZÉA, maison de liberté remplie d’amour Devient d’un jour à l’autre fermée aux visiteurs.

Bien entourés dans un souci protecteur Les résidents SE RETROUVENT EN CONFINEMENT Et observent rigoureusement les consignes.

La directrice, dame Nathalie Poupart, et le personnel Sont aux petits soins pour nous.

Bien sûr, la vie est très différente, chacun chez soi TOUS ENSEMBLE. Tous les jours suivants, la voix joyeuse et pleine d’entrain de Marie-Ève, technicienne en loisirs, nous invite à participer « tous ensemble » À une marche sur notre balcon le matin, et à des exercices physiques en après-midi À résoudre un jeu de mots, une charade, une devinette, une énigme.

La fête de Pâques nous a réunis sur nos balcons, éclairés à la chandelle Pour la veillée pascale animée par Ginette Hamelin Amie généreuse, d’une grande présence pour nous.

Tous les jours nos repas sont livrés à l’appartement Par les membres dévoués de l’équipe à la cuisine.

Quel bonheur de recevoir leur bonjour et leur sourire!

Nous comptons aussi sur la présence chaleureuse, attentive et assidue De Martine et de son équipe dédiée à la santé De Marie-Thérèse au comptoir pharmaceutique ainsi qu’au dépanneur De Carole, Nicole et Chantal qui répondent aux résidents et à leurs familles D’André, notre chef de maintenance Homme de confiance, fiable et efficace De Richard à l’entretien Il garde la résidence propre comme un sou neuf.

Un confinement protégé de cette manière Où l’on perçoit le travail, la discipline, l’amour Circuler et vivre dans toute la résidence Nous motive à agir et nous esseule beaucoup moins.

MERCI!

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LES RÉSIDENCES SOLEIL SONT HONORÉES PARMI LES SOCIÉTÉS LES MIEUX GÉRÉES AU CANADA POUR UNE 17E ANNÉE! La Société Deloitte a procédé, le 5 mars dernier, au dévoilement de son palmarès des sociétés les mieux gérées au Canada pour 2020. Les Résidences Soleil – Groupe Savoie y figurent pour la 17e année consécutive. Cet honneur représente aussi la 11e année dans la plus haute catégorie de ce programme, soit celle de Membre Platine des Mieux gérées.

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Les Résidences Soleil se qualifie en plus comme étant une entreprise familiale entièrement privée, dont les seuls investisseurs et propriétaires sont les membres de la famille Savoie. Notons également que l’organisation est la seule entièrement intégrée dans le

domaine des aînés, c’est-à-dire qu’elle est en total contrôle de ses projets de développements et de conception, de la construction, du financement, de l’opération, ainsi que de la gestion de l’ensemble de ses résidences.

Félicitations!

SOLUTIONS D’APPROVISIONNEMENT COMPLÈTES LE PROGRAMME D’ACHAT LE PLUS RECONNU AU QUÉBEC Pour l’industrie des résidences pour aînés, des soins de santé et de l’ensemble des milieux de vie.

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