Visionnaire, passionné et bâtisseur infatigable, Jacky Delapierre revient sur un demi-siècle d’aventures humaines et sportives uniques à Athletissima. page 5
La CGN cherche son cap
La CGN engage une levée de fonds de 600 millions de francs pour garantir son avenir. Un défi de taille selon notre chroniqueur. page 6
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Affaire Marc Porchet: l’addition sera salée!
Pops colore Lausanne
Un petit kebab devenu une galerie éphémère, de l’électro et des toiles: la peintre Pops casse les codes. Rencontre. page 7
Joya Landry, Miss Suisse francophone 2024, incarne une nouvelle génération de femmes fortes et engagées. page 8
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Philippe Kottelat Journaliste
Le prix de l’infamie
L’affaire Porchet, devenue au fil des ans le scandale Beaulieu, est une histoire hors normes en terres vaudoises. Celle d’un homme, accusé d’une malversation financière digne des plus grands escrocs, qui a dû se battre durant sept longues années pour prouver son innocence. Sept ans de solitude et d’une lutte au quotidien, menée dans un silence assourdissant, lâché par - presque - tous, notamment les partis politiques dominants de ce Canton comme les médias institutionnels. Les premiers sans doute par peur d’être éclaboussés, les autres parce qu’ils ont attendu qu’il soit totalement blanchi pour faire enfin leur boulot. Au terme de plusieurs décisions de justice, qui ont demandé des milliers d’heures de travail, le voilà hors de cause. Lui, comme d’autres victimes collatérales de cette affaire, demande maintenant réparation. Concernant le coût qu’elle a généré, le syndic de Lausanne a avancé des chiffres qui semblent toutefois n’être que la pointe de l’iceberg de ce qu’elle va coûter réellement à la collectivité publique.
Même s’il conteste notre mode de calcul (lire page 3), ce coût sera très élevé, alors qu’un peu de bon sens, et sans doute moins d’entêtement, auraient permis de la clore bien avant. In fine, le prix à payer sera celui de l’infamie, celle de l’establishment cantonal qui a fermé les yeux durant trop longtemps sur la gouvernance de Beaulieu et a préféré qu’on accuse un seul homme de toutes ces dérives. Une «gouvernance déficiente», comme l’avoue aujourd’hui, mais un peu tard, Grégoire Junod. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes de cette affaire qui, au-delà de la procédure civile en cours, ne sera définitivement réglée que quand Marc Porchet sera publiquement réhabilité.
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GÂCHIS
Affaire Marc Porchet: une addition beaucoup plus lourde qu’annoncé
• Pour le syndic de Lausanne, l’affaire Porchet n’a coûté «que» quelque 475’000 francs à la collectivité publique. Selon notre enquête, on semble pourtant bien loin du compte. D’autres coûts, notamment de justice, s’y ajoutent alors que des procédures civiles sont en cours
«Les
conséquences humaines, éthiques et financières de l’affaire “Beaulieu”, devenue “Marc Porchet”, soulèvent des questions importantes. Les coûts engagés par la Ville de Lausanne ont été conséquents et inconnus de ce Conseil à ce jour. Les suites probables en matière de justice civile soulèvent de nouvelles questions importantes, et aux conséquences financières non négligeables».
Ces quelques lignes constituent le préambule d’une interpellation déposée le 3 avril dernier par le conseiller communal PLR Olivier Bloch. Ce dernier souhaitait sonder le bienfondé de la dénonciation initiale, qualifiée de détournement de fonds, lancée contre Marc Porchet, l’ancien secrétaire général de Beaulieu, et cherchait à connaître le montant de l’ardoise financière liée à cette affaire.
La réponse du syndic Combien a-t-elle coûté, sinon à la Ville de Lausanne, plus généralement à la collectivité publique? À cette
question, le syndic Grégoire Junod a apporté des réponses par écrit, précisant que la somme s’élevait à quelque 475’000 francs. Compris dans celleci, les frais de défense de Marc Porchet, plus de 260’000 francs, et une indemnité de 5000 francs pour tort moral. S’y ajoute une somme d’un peu plus de 15’000 francs, représentant la moitié des frais de procédure d’appel. Il a fallu aussi payer l’avocat de Beaulieu SA, soit 168’000 francs, et 26’000 francs au liquidateur de la société. Ces chiffres sont exacts, mais ils ne sont que la pointe de l’iceberg, car ils ne tiennent pas compte de toute une série de frais annexes qui concernent directement le travail judicaire lié à cette affaire, ainsi que les importants dommages et intérêts que des personnes, à commencer par Marc Porchet, et des entreprises lésées vont réclamer.
Ainsi, concernant le procès luimême, il convient de ne pas oublier de comptabiliser tous les frais de procédure qui doivent être ajoutés à la moitié de ceux engagés en procédure
Blanchi après sept ans de procédure
Lors d’une conférence de presse convoquée en urgence, le 21 décembre 2017, l’État de Vaud, par sa présidente Nuria Gorrite, et la Ville de Lausanne, par son syndic Grégoire Junod, qui avait repris la présidence du Conseil de fondation de Beaulieu, annoncent que de «potentiels agissements répréhensibles» étaient survenus dans la gestion de ce site historique. Un nom est alors livré en pâture à la presse: celui de Marc Porchet, secrétaire général de l’institution. Il est accusé de détournement de fonds et un chiffre est avancé: 27 millions! À l’origine de cette accusation, un audit commandé par la Ville de Lausanne, qui se révélera très vite infondé. Mais peu importe pour ses accusateurs, qui pensent alors tenir le coupable idéal. S’en sont suivis sept ans de combats judiciaires et plusieurs décisions de justice, au terme desquels Marc Porchet est ressorti totalement blanchi.
d’appel. Soit, notamment, les coûts liés à l’expertise demandée par la Chambre des recours lors du report du procès - 16 personnes différentes ont travaillé sur le sujet durant 13 mois. Comme le coût du travail, durant 2 à 3 ans, d’Yvan Gilliard, procureur spécial sur l’ensemble de l’enquête, ou encore le coût de la Cour de Nyon en première instance. L’État de Vaud refuse pour l’heure de communiquer ces chiffres. En l’état, et selon des experts que nous avons consultés, on peut toutefois estimer ces différentes activités à une somme oscillant entre 400’000 et 500’000 francs.
Des entreprises prétéritées
S’ajoutent à cela les pertes financières causées à différentes personnes et entreprises, des sous-traitants indépendants, œuvrant directement avec le Secrétaire général pour maintenir à flot le paquebot Beaulieu qui prenait l’eau de toutes parts. C’est, notamment, le cas de l’un des derniers mandataires permanents de la Fondation, spécialisé dans l’organisation de projets et assistance à maî-
Le syndic contre-attaque
Lausanne Cités: Vous avez estimé les coûts de l’affaire Porchet à quelque 475’000 francs. Ce chiffre ne tient pas compte de tous les frais de justice qu’elle a générés, comme ceux de la procédure civile qui est en cours… Grégoire Junod: Ça n’a aucun sens d’ajouter les dépenses de fonctionnement de la justice aux frais qui ont été consentis par la Fondation de Beaulieu. Sauf à considérer que la justice ne doit jamais être saisie! Ce sont des dépenses qui incombent à l’État dans toutes les procédures judiciaires. Il arrive parfois qu’elles soient mises à la charge du plaignant lors d’une procédure jugée abusive ou téméraire, ce qui n’a jamais été reproché à la Fondation de Beaulieu dans la présente affaire. Marc Porchet a été blanchi de toute infraction pénale, il faut le reconnaître pleinement. Mais le tribunal n’a jamais considéré que la dénonciation était abusive.
Vous réfutez tout animosité à son égard?
La décision de déposer une dénonciation pénale à la fin de l’année 2017 a été prise par le Conseil de Fondation de Beaulieu qui n’avait guère d’autre choix sur la base des éléments connus à l’époque et de l’avis des services juridiques du Canton de Vaud et de la Ville de Lausanne. Il n’y avait aucune animosité.
Il y avait en tous cas des indices notoires qui auraient pu vous pousser à stopper plus vite cette procédure…
Vous avez envie d’en faire une affaire personnelle, mais cela ne correspond pas à la réalité. Toutes les parties, aussi bien le ministère public que Marc
aujourd’hui pour demander des comptes. «Plus le temps passe, plus ce sera cher». Aucun chiffre précis n’est articulé, mais il confirme que ce sera beaucoup d’argent.
Le prix de la calomnie Et puis, il y a Marc Porchet lui-même, qui va aussi «exiger une réparation du préjudice et de la calomnie» dont il a été l’objet. Car au-delà de son honneur, l’homme a tout perdu. Du jour au lendemain, les activités de son entreprise se sont arrêtées. Il a dû payer une trentaine de collaborateurs dans le vide, avant de les licencier, et tous les fournisseurs qui travaillaient à ses côtés.
trise d’ouvrage. «Du jour au lendemain, on nous a considérés comme des pestiférés», se souvient-il.
«C’était juste avant les fêtes de Noël 2017, j’étais à l’étranger quand mon assistante m’a appelé pour m’apprendre que des perquisitions étaient en cours dans mon entreprise à l’instant même où elle me parlait. Des documents ont été saisis et nos comptes ont même été bloqués dans la foulée. En moins de 48 heures, après dix ans d’engagement sans faille et de remerciements pour la qualité du travail accompli, nous devenions ipso facto complice du secrétaire général.»
«Plus le temps passe, plus ce sera cher»
«J’ai dû emprunter quelque 700’000 francs à des proches pour que tout le monde soit réglé jusqu’au dernier centime», tient-il à préciser. Et puis il y a eu le manque à gagner. «Au lieu de travailler et de cotiser pour ma retraite, j’ai dû utiliser la totalité de l’argent que j’avais dans mon entreprise pour me défendre. Pendant sept ans, je n’ai fait pratiquement que cela». Lui non plus ne veut pas articuler de chiffres précis, mais souligne tout de même que l’ardoise représentera des millions de francs.
Un des derniers mandataires de la Fondation
«Un choc», dit-il, en pensant aussi à Marc Porchet dont il affirme, aujourd’hui encore, qu’il n’a jamais vu dans sa carrière un homme aussi «investi, intègre et rigoureux» que lui. Plus de sept ans après les faits, et alors qu’on lui a dit que «tant que l’affaire n’est pas jugée, on ne paie pas», il sort de son silence
La procédure civile a débuté à la fin janvier de cette année et devrait se poursuivre jusqu’à l’automne. La Municipalité de Lausanne, par son syndic, a estimé qu’il faudra privilégier des arrangements à l’amiable pour éviter d’autres procédures. Autrement dit sans repasser par la case justice. En sera-t-il ainsi? La réponse demeure pour l’heure en suspens. Dans tous les cas, la facture finale de cette affaire inédite, qui constitue l’une des plus importantes sagas politico-financières que le Canton de Vaud a connues, va sans doute se monter à plusieurs millions de francs.
Philippe Kottelat
Porchet et la Fondation ont fait recours contre le premier jugement du tribunal. Il est faux de dire que la Fondation aurait tout fait pour prolonger la procédure.
Marc Porchet n’a jamais détourné d’argent. Alors ces 27 millions, où sont-ils passés?
La dénonciation pénale portait sur plusieurs points dont des soupçons de surfacturation. Il n’a jamais été dit que 27 millions étaient partis en fumée, même si les médias l’ont écrit plusieurs fois…
La justice a clairement pointé du doigt une gouvernance plus qu’aléatoire à Beaulieu…
La gouvernance de Beaulieu était déficiente, c’est évident. C’est aussi la raison de la création de Beaulieu SA avec un nouveau mode de gouvernance et des responsabilités clarifiées. Nous avons d’ailleurs bouclé les comptes dans les chiffres noirs pour la troisième année consécutive.
Votre sentiment personnel à ce stade de l’affaire? C’est compliqué pour moi de vous donner un avis personnel, car le volet civil de l’affaire n’est pas bouclé. Mais il faut évidemment reconnaître que le tribunal a innocenté Marc Porchet et que la durée de la procédure, mais ce n’est pas propre à ce procès, a forcément été préjudiciable pour le
Propos recueillis par Philippe Kottelat
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La success story d’un meeting lausannois
ATHLETISSIMA • Grand rendez-vous de l’athlétisme mondial, Athletissima fête cette année ses 50 ans. Que de chemin parcouru depuis ses débuts au Stade Pierre-de-Coubertin jusqu’à son statut de pilier de la Wanda Diamond League. Souvenirs et émotions avec son fondateur Jacky Delapierre qui prépare, sans nostalgie, sa succession. Il pleuvait tellement lors
En 1976, la Suisse romande ne comptait aucun meeting international d’athlétisme. Pour en voir un, il fallait se déplacer à Zurich. Alors que Lausanne s’apprête à inaugurer son tout nouveau stade Pierre-deCoubertin, le «Stade Lausanne», club sportif de la ville dont les membres s’entraînent en ce lieu, est approché pour marquer d’une pierre blanche cet événement.
tous ces champions sont là. Tout est prêt et tout a été prévu, sauf le déluge qui s’abat alors sur le stade. La pluie est si forte que Dwight Stones doit balayer la piste d’élan avant de pouvoir sauter, alors que d’autres athlètes s’enfoncent littéralement dans le gazon tout neuf qui vient d’être planté.
Un détonateur
Carnet d’adresses et… culot Jacky Delapierre, alors vice-président, se souvient: «La Ville nous a contactés pour nous demander d’organiser un meeting. Comme j’avais été en équipe nationale, j’avais encore de nombreux contacts dans le milieu de l’athlétisme. On a ainsi décidé de faire une épreuve technique et deux courses dans le cadre d’un événement prévu pour être essentiellement suisse.»
Sauf que celui qui fut l’un des meilleurs spécialistes helvétiques du 800 mètres, avait aussi conservé quelques adresses d’athlètes étrangers rencontrés lors de sa carrière. Parmi elles, celle de la star américaine du saut en hauteur Dwight Stones, avec qui il prend contact. Ce dernier accepte immédiatement de participer à la fête. Comme d’autres athlètes, notamment le champion du monde néo-zélandais du 1500 mètres John Walker et Dick Quax, vice-champion olympique du 5000 mètres. Le jour J, le 8 juillet 1977,
La pluie et l’affiche présentées agissent toutefois comme un détonateur.
Le succès est de mise. Quelque 6600 personnes participent à cette première. Elles seront 12’000 le 3 août suivant lors d’un second meeting voulu par les athlètes eux-mêmes. «On a dit oui tout de suite quand ils nous l’ont proposé, avant de reprendre nos esprits» enchaîne Jacky Delapierre.
«À la même date, il y avait une représentation de la Fête des vignerons à Vevey, on s’est dit que personne ne viendrait à Vidy. Mais on était jeunes et insouciants, finalement on s’est lancés et ce fut une totale réussite».
Une nouvelle ère
Les meetings vont ensuite s’enchaîner, jusqu’en 1986, un tournant dans l’histoire, puisque celui de Lausanne est appelé à participer au Grand Prix qui regroupe les meilleurs meetings du monde. Cette distinction marque son passage de Vidy à la Pontaise, sous sa nouvelle appellation, Athletissima. «C’est une nouvelle ère qui commen-
çait, poursuit Jacky Delapierre, les caméras de télévision étaient au rendez-vous et la scénographie avait été modifiée avec des performances qui se déroulaient de manière simultanée».
Un sacré défi. La structure se professionnalise, les budgets explosent. «On entrait alors dans une autre dimension». Avec, en 2012, une première participation à la Diamond League et la consécration, le Graal, Athletissima est désigné comme le meilleur meeting mondial d’athlétisme.
Toujours la flamme
En cette année 2025, Athletissima fête ses 50 ans, synonymes d’un engagement hors pair pour l’infatigable bosseur et battant qu’est Jacky Delapierre. À 73 ans, il a toujours la flamme, mais prépare en douceur sa succession. Julien Carrel va ainsi devenir officellement CEO du meeting d’ici la fin de l’année, sous l’œil attentif du père-fondateur.
L’heure n’est pourtant pas à la nostalgie: «Il faut regarder devant, pas derrière», dit celui qui est à l’origine du plus grand rendez-vous sportif de Suisse romande, mais plutôt aux remerciements. «D’abord ceux que je dois à ma femme, et à mes enfants, qui ont toujours été là pour me soutenir malgré les nombreuses absences dues à ma passion et puis, bien sûr, à celles et ceux qui me sont restés fidèles durant toutes ces années».
Philippe Kottelat
Mendicité: un nouveau cadre légal dès le 1er juillet
SÉCURITÉ • Dès le 1er juillet prochain, une nouvelle loi pénale cantonale entre en vigueur à Lausanne. Objectif: encadrer plus strictement la mendicité, en interdisant certaines pratiques et en définissant des zones où elle sera totalement proscrite.
Adoptée par le Parlement vaudois, la nouvelle loi sur la mendicité donnera aux autorités une base légale plus claire pour intervenir face à certains comportements. Pour Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l’économie, cette loi est nécessaire: «Elle permet à la police d’agir, de garantir la tranquillité des espaces publics et de protéger l’activité des commerçants.»
Encadrer les comportements intrusifs
La loi interdit la mendicité agressive ou intrusive. En cas d’infraction, la police municipale pourra identifier la personne, exiger qu’elle cesse ses agissements et trans-
mettre un rapport à la préfecture. L’amende prévue ira de 50 à 100 francs. La loi interdit aussi toute forme de mendicité dans des lieux jugés sensibles: arrêts de transports publics, terrasses, marchés, entrées de commerces, banques, bureaux de poste, distributeurs automatiques d’argent, horodateurs, immeubles d’habitation, établissements médicaux ou culturels, écoles, etc.
Sanctions progressives
En cas de première infraction, la police prononcera un avertissement et demandera à la personne de quitter les lieux. En cas de récidive, un rapport sera transmis à la préfecture. Une amende de 50 francs pourra alors être infligée, après documentation de l’intervention par les agents. Avec cette nouvelle base légale, les autorités souhaitent mieux encadrer les pratiques problématiques dans l’espace public.
Virginie Gardini
du premier meeting de Coubertin que Dwight Stones a dû balayer la piste d’élan avant de pouvoir sauter. DR/ARCHIVE: COLLECTION ATHETISSIMA
La tourmente de la semaine
Un sacré défi à relever
TRANSPORT FLUVIAL • Avaries à répétition, flotte réduite, liaisons suspendues, la Compagnie générale de navigation (CGN) est dans la tourmente depuis plusieurs années. Pour se remettre à flots, elle cherche quelque 600 millions de francs.
150 millions de francs pour le chantier naval, 150 autres pour les bâtiments bateaux Belle Époque et 200 à 300 millions pour développer l’offre de transports publics.
Ces chiffres, c’est le nouveau directeur général de la CGN, Vincent Pellissier, qui les a récemment annoncés. Alors que la Compagnie multiplie les mauvaises nouvelles, ils constituent sans doute la plus importante quête financière organisée depuis sa création, il y a plus de… 150 ans!
Une vieille histoire
Car vous ne le savez peut-être pas, mais l’histoire de la Compagnie Générale de Navigation remonte au… XIXe siècle. A l’année 1873 très exactement. Très vite, elle va prendre une part active dans l’essor touristique de la région lémanique, notamment avec ses bateaux Belle Époque.
La Première Guerre mondiale, puis la seconde, vont malheureusement passer par là, affectant son fonctionnement, tant et si bien que les pouvoirs publics vont devoir lui apporter leur soutien financier. Depuis, la CGN s’est adaptée aux évolutions de la société et aux modes de déplacement, en maintenant sa flotte de vapeurs et en mettant à l’eau de nouveaux bateaux plus rapides. Mais, ces derniers mois, le sort s’est acharné sur elle. Des problèmes techniques
ont forcé six bateaux sur les huit que compte sa flotte Belle Époque à rester à quai. La tuile.
Un sacré défi
On peut, bien sûr, gloser sur l’ancienneté de ceux-ci, leur utilisation intensive ainsi que sur des périodes de maintenance insuff isantes par le passé, mais cela ne servirait à rien. Aujourd’hui, l’urgence est dans les moyens qu’il faut mettre pour assurer l’avenir de la CGN qui se dessinera en fin d’année, quand les actionnaires se réuniront pour évoquer le plan de sauvetage voulu par le nouveau directeur. Un sacré défi pour que cette compagnie, qui bénéficie d’un attachement phénoménal de la population, puisse continuer au mieux sa mission.
Philippe Kottelat
L’invité
Fabrice Moscheni Député UDC au Grand Conseil
Dioxine: un risque sous-estimé?
La pollution à la dioxine qui affecte Lausanne constitue un enjeu sanitaire et environnemental majeur, mais dont les autorités semblent ne pas pleinement prendre la mesure. Héritée de l’incinération des déchets au Vallon jusqu’en 2005, cette contamination touche plus de 4000 terrains, parfois utilisés par des enfants ou des familles, sans qu’un véritable plan de dépollution ne soit lancé à grande échelle. Les dioxines sont connues pour leurs effets graves: troubles hormonaux, baisse de fertilité, affaiblissement du système immunitaire ou cancers. Pourtant, l’étude d’Unisanté publiée en 2024 ne couvre qu’une partie de la problématique. Elle se concentre sur un échantillon restreint et volontaire de la population et n’évalue pas les risques liés à l’exposition chronique via l’alimentation ou le contact avec des sols contaminés. Cette approche partielle ne permet pas d’écarter les dangers réels auxquels peuvent être exposés les enfants qui jouent sur ces terrains, ni les habitants qui consomment des produits du jardin. Malgré cela, les autorités se contentent de quelques restrictions alimentaires et de panneaux de mise en garde, sans lancer de réelle campagne de dépollution ni informer pleinement les citoyens. Face à une pollution invisible mais durable, cette gestion minimaliste interroge: les résultats rassurants ne doivent-ils pas être lus à la lumière des limites méthodologiques de l’étude? La population a le droit d’exiger une évaluation exhaustive, une transparence totale et un plan d’action à la hauteur de l’enjeu.
Certains biens trouvent preneur en quelques jours. D’autres… résistent. Comme cette villa dans la région lausannoise qui, après plus de six mois sur le marché, ne trouvait toujours pas acheteur! Sur le papier, tout y était: surface généreuse, orientation idéale, prix cohérent, localisation recherchée.
L’IMMOBILIER
VU PAR Laurent Pannatier
La maison qui ne voulait pas se vendre
Et pourtant, rien. Plusieurs visites, mais aucune offre déposée et un propriétaire inquiet à l’idée de ne pas pouvoir réaliser sa vente. Alors quand ce dernier a sollicité le conseil d’un professionnel, il semblait nécessaire de tout reprendre à zéro. En premier lieu, il a fallu étudier ce que le propriétaire avait fait en mettant en vente sa propriété.
La stratégie adoptée, la fixation du prix, la cible de clients visés, la mise en valeur réalisée, autant de points qui permettent de clarifier si l’approche choisie a été cohérente ou non. Car vendre un bien immobilier, ce n’est pas appliquer la même recette à chaque transaction. Une bonne stratégie de vente consiste surtout à
savoir s’adapter. Nouveau positionnement, nouvelle manière de présenter ce bien, nouvelles photos, nouveau prix et nouvel acteur pour gérer cette transaction. Un nouveau souffle pour une nouvelle vente à venir. Le discours a changé: il ne s’agit plus de «vendre une maison», mais de créer des rencontres, un coup de cœur. Le résultat est sans appel. Une semaine plus tard, les visites ont repris. Plus ciblées, mieux organisées et avec de potentiels acheteurs suivis parfois depuis plusieurs mois.
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37 expositions en Suisse –également près de chez vous:
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La vente se concrétisera finalement en quelques jours.
Résultat? Un vendeur satisfait et de futurs propriétaires heureux...
En partenariat avec Laurent Pannatier, directeur de Proximmo agence immobilière
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Tous cinglés, tous égaux... de la mouette d Le cri
Dans notre société qui fait de l’inclusivité un mantra en forme de fourretout politique – les exclus sont-ils vraiment conscients que dans l’immense majorité des cas, ils servent d’alibi à des mouvements en quête de clientèle électorale? – la question du discernement prend une place de plus en plus prépondérante. Car après que le tour des minorités a été plus ou moins bouclé, le handicap psychique devient désormais la nouvelle frontière à conquérir. Ainsi, très récemment, le Tribunal fédéral a demandé à l’EPFL de réexaminer l’inscription d’un étudiant schizophrène qui avait agressé des étudiants et endommagé une voiture sur un parking à coups de hache, son état étant désormais «stabilisé». Si donc vous devez prendre l’avion ou subir une opération, il vous est hautement recommandé, sait-on jamais, de bien vérifier que votre pilote ou votre chirurgien, est lui aussi «stabilisé»... Après tout, chacun a un droit absolu de réaliser ses rêves et le métier de son choix et nul doute qu’il y a 25 ans, un tribunal aurait accordé à Mimie Matty le droit
d’intégrer l’équipe nationale de basket-ball de son pays. Mais revenons à nos moutons vaudois pour constater que dans, si l’on ose dire, la même veine, notre Grand conseil souhaite désormais accorder le droit de vote aux personnes souffrant d’un handicap psychique. Après tout pourquoi pas, notre vénérable parlement ne s’était-il pas il y a quelques mois, interrogé sur l’opportunité d’imposer un couvre-feu aux… chats? Mais tout de même, dans cette interminable quête à la Prévert de droits à accorder à tout le monde, aux animaux, à la planète, aux pierres, à l’eau, à l’air, aux insectes etc, l’intention politique ne peut que désarçonner: dans une démarche tautologique qui interroge sur leur propre discernement, ceux qui font la loi envisagent ainsi très sérieusement d’accueillir parmi eux des personnes dont le discernement est discutable, pour… ensuite pouvoir faire la loi…
Dans la novlangue de la démocratie moderne, cela s’appelle un parlement inclusif. En psychiatrie, on appelle cela un asile.
Gratuit Conseil à domicile
Quand peinture et kebab font la paire
EXPO • Qu’est-ce que de la peinture et un kebab ont en commun?
A priori pas grand-chose, sauf si l’on considère la peintre Pauline Navarro, alias Pops. Elle a allié les deux en un concept qui détonne.
Dans toutes ses œuvres, deux éléments sont toujours présents: le vice (représenté ici par l’homme), et la petite fille qui se cache quelque part. DOTTRENS
Il est 14 heures, la foule commence à affluer dans ce petit kebab lausannois. Un kebab pas tout à fait comme les autres, en tout cas aujourd’hui. De la musique garage-jungle (un genre d’électro) s’en échappe et à l’intérieur, aux côtés des frigos à boissons et des broches de viande, on y découvre l’univers de la peintre lausannoise Pops. Des tons chauds, du réalisme, du post-modernisme, certaines toiles pleines de couleurs, d’autres très sombres, la jeune femme allie ses émotions avec ce qui l’entoure pour créer. «Je m’inspire du monde qui m’entoure, des scènes quotidiennes, des histoires qu’on me raconte, de ma vie, de celle de mes amis. Mais peindre, c’est ma thérapie. C’est méditatif, ça fait du bien à mon âme. Je pense que je suis quelqu’un d’assez solaire, assez facile à vivre, qui aime bien s’amuser, et mon style me ressemble.»
De New York à Lausanne
La peinture est tombée dans la vie de Pops comme la sauce tombée du kebab en train d’être mangée. On ne sait pas trop d’où, mais soudain elle est là et il faut en faire quelque chose. La Lausannoise de 28 ans, initialement formée dans le marketing, n’a pourtant pas étudié l’art. L’ECAL et la HEAD n’ont pas voulu d’elle. Tant pis, elle ouvrira des portes par elle-même. «Ça ne fait que deux ans et demi que je fais de la peinture, mais j’ai trouvé mon style très rapidement, dès mes premières toiles. Tout s’est enchaîné très vite, j’ai vu que ça parlait aux gens, j’ai eu de la
chance pour ça, même si c’était pas ce que je cherchais à faire.» Trois expositions ont déjà eu lieu, entre Londres et New York.
Ambiance assurée par sept deejays À l’image des «bakery raves» anglo-saxonnes, où les rythmes de techno se savourent au petit déjeuner, des fêtes dans des cadres hors-normes et à des heures hors normes ont vu le jour pour et par les diurnambules. Faire la fête sans les effets secondaires le lendemain répond à certaines attentes d’une génération de vingtenaires et trentenaires moins attirés par les boîtes de nuit. Pour sa première exposition dans sa ville d’origine, sept deejays se sont suivis pour ambiancer le petit restaurant et donner vie aux toiles exposées. «J’avais un plan plus conventionnel, mais ça ne me ressemble pas du tout. Ça, oui. Il me fallait quelque chose de solaire, qui apporte de la vie et de la joie, et auquel j’aurais aimé participer en tant que spectatrice. Et puis les kebabs, c’est tellement important pour moi, j’en parle beaucoup dans mes œuvres.»
Elise Dottrens
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Miss Suisse francophone et future avocate: Joya Landry trace son chemin
BEAUTÉ
• Établie à Lausanne et titulaire d’un master en droit, Joya Landry s’apprête à remettre sa couronne de Miss Suisse francophone le 29 juin prochain. Retour sur le parcours atypique d’une personnalité complexe qui ne manque ni de beauté ni d’intelligence.
Peu de gens savent qui elle est, même s’il arrive que certains dans la rue la reconnaissent. Réinstallée à Lausanne depuis plusieurs mois, Joya Landry, valaisanne par sa mère et vaudoise par son père, est la Miss Suisse francophone en titre, s’apprêtant d’ailleurs à remettre sa couronne le 29 juin prochain lors de la prochaine édition du concours, à Bulle. Mais la réduire à sa beauté serait mensonger et ne rendrait pas hommage à sa personnalité complexe, mélange d’hypersensibilité, de touchante simplicité et de blessures dont elle ne parle pas, mais que l’on soupçonne à peine refermées.
Études en droit
Et puis il y a aussi le talent. À mille lieues du cliché qui, traditionnellement, entoure les participantes et lauréates de concours de beauté, les assimilant faussement à d’ingénues bécassines, la trentenaire a en effet une tête très bien faite.
Après avoir décroché un bachelor, agrémenté dans la foulée d’un master en droit à l’université de Lausanne, puis suivi son stage d’avocate en tant que greffière au tribunal du district de Sion, la voici qui s’apprête à travailler comme juriste, entre Lausanne et Genève, avant de passer, bientôt, l'examen
du barreau. Autant dire un parcours réussi, prometteur et authentiquement émérite. Et c’est là qu’arrive l’inévitable question: pourquoi avec un tel pedigree, cette jeune femme manifestement douée, a-t-elle souhaité participer à un concours de beauté, elle qui confesse en outre avoir eu une «enfance d’introvertie»? «Pendant mes études, j’ai eu de nombreux jobs dans un milieu juridique qui est encore majoritairement masculin, avec des codes très durs. Et à chaque fois, j’ai constaté que mon discours et mes propos passaient toujours après mon physique, ce qui en dit long» constate Joya Landry qui décide alors de s’inscrire au concours de Miss Suisse francophone, le dernier concours de beauté national en Suisse.
«Je sais c’est un peu paradoxal pour moi qui ai une fibre féministe, et je me suis demandé si c’était judicieux par rapport à ce que je souhaitais dénoncer et exprimer, admet-elle. Mais l’idée de pousser encore plus loin le bouchon m’a séduite. Et puis, peut-être s’agissait-il aussi de me prouver quelque chose…».
300 candidates
Aussitôt dit, aussitôt fait. L’avocate en herbe s’inscrit en janvier 2024, - le concours a attiré
pas moins de 300 candidates -, et à sa grande surprise, se retrouve élue six mois plus tard, retenue parmi les 30 dernières lauréates sélectionnées. Son année de «règne», elle l’a passée, en parallèle de ses études, à… préparer l’édition 2025 du concours. Avec au programme, le coaching et la préparation des nouvelles candidates, un engagement qu’elle prend très au sérieux: «C’est une grande responsabilité pour moi car je tiens beaucoup à ce qu’elles aient un parcours le plus agréable possible explique-t-elle. Il faut donc vraiment les respecter et les préparer au concours et à ses exigences, tout en gardant un côté très humain. En cela, mon parcours en droit où j’ai étudié et pratiqué la médiation, m’a beaucoup
aidée. Certaines d’entre elles ont même partagé avec moi leurs faiblesses et leurs espoirs et ce sont des moments très forts»… L’autre engagement d’une Miss Suisse francophone, et non des moindres, c’est aussi d’initier et de gérer des partenariats et des projets, là encore un volet très exigeant et chronophage qu’elle espère pouvoir poursuivre après l’élection de la future Miss, même si la pratique du droit reste sans aucun doute son objectif prio-
Confiance…
«Cette année a changé beaucoup de choses en moi, non seulement en termes de confiance, mais aussi dans mon parcours de femme multiple conclut Joya Landry. Je me sens bien plus complète, plus en paix avec moi-même et accepte mieux mes différences, mon hypersensibilité, et même mon physique dont je mesure plus que jamais à quel point il peut aussi être un enfermement.»
Charaf Abdessemed
Mi-valaisanne, mivaudoise, Joya Landry s’apprête à passer l’examen du barreau. DR PUB
Les perles de la vallée du Rhin
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10 jours / 9 nuits, en pension complète, de / à Bâle, p. ex. le 2.10.25 à p. de CHF 1640.-
Splendeurs du Danube
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Réservations et conseils auprès de:
Hotelplan Lausanne Rue des Terreaux 25 1003 Lausanne 021 331 05 50 lausanne@hotelplan.ch
Expos, festivals, théâtre, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 10
Le bouquin du week-end
DR
Le Vaudois Pierre Yves Lador publie un très bel éloge philosophique de la marche. page 10
Sonorités sixties
CONCERT
• Après avoir envoûté le public du Royal Albert Hall l’année dernière avec une réinterprétation chanson par chanson du mythique concert de Bob Dylan de 1966, l’artiste Cat Power est prête à transporter son public vaudois dans un voyage musical bouleversant, promettant de faire revivre le concert qui changea à tout jamais la face du rock ‘n’ roll. Le concert de Dylan au Manchester Free Trade Hall en 1966, souvent désigné à tort comme le «Royal Albert Hall Concert» à cause d’une erreur sur les enregistrements pirates qui circu-
laient à l’époque, reste gravé dans les mémoires comme un tournant absolument décisif de la musique rock. En revisitant chaque chanson de cette performance historique, Cat Power a su mêler respect et audace, transformant la tension anarchique de l’original en une célébration spécialement lumineuse et chaleureuse. Cette performance extraordinaire a donné naissance à Cat Power Sings Dylan: The 1966 Royal Albert Hall Concert, un album live salué par la critique. Reconnue comme l’une des meilleures interprè-
La gym à l’honneur
ÉVÉNEMENT • La 77e édition de la Fête fédérale de gymnastique a débuté jeudi dernier dans une ville en pleine effervescence. Jusqu’au 22 juin, près de 65’000 gymnastes et 300’000 visiteurs sont attendus dans la capitale vaudoise. «Cette manifestation se veut représentative de tous les sports qui sont pratiqués dans notre fédération» a déclaré Benjamin Payot, président de Gymvaud. Ambiance sur la place des Pionnières lors du happening festif qui a lancé les festivités.
tes de sa génération, avec trois albums de reprises acclamés (The Covers Record en 2000, Jukebox en 2008 et Covers en 2022), Cat Power entretient une relation particulière avec l’œuvre de Bob Dylan. Mike Niriama
Cat Power Sings Dylan ‘66, Théâtre de Beaulieu, Lausanne, dimanche 22 juin, infos sur www.beaulieu-lausanne.com
Sortie cinéma
DR The place to be
«F1», le film de course automobile porté par Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski sort dans les salles. page 11
DR
Du 25 au 28 juin, le Pully Live Festival animera les rives du Léman avec des sonorités rock, pop, mais aussi électro. page 11
Cat Power s’apprête à enchanter la Suisse romande avec ce projet hommage devenu un album live salué par la critique. DR
VIE D’ICI
Diabolo Festival
Le week-end s’annonce festif à Morges: le Diabolo Festival prend ses quartiers avec un programme foisonnant d’activités et de spectacles qui attend les enfants de 2 à 10 ans et leurs parents. Connu pour sa richesse artistique et son ambiance chaleureuse, le festival promet cette année encore des moments inoubliables, en intérieur et extérieur, mêlant théâtre, musique, magie, cirque et marionnettes.
Les 21 et 22 juin, Beausobre, Morges.
Expositions
Du 23 juin au 3 juillet
Exodos
L’artiste Nadia Skordopoulou, à l’occasion des 200 ans du siège et de l’Exode de Missolonghi en Grèce, présente une série d’œuvres liées à l’histoire de cette ville et aux événements qui ont marqué la lutte des Grecs pour leur indépendance au XIX siècle.
Château de Crissier.
Jusqu’au 1 er juillet
Quand le corps éclot À travers ses dessins puissants et aux contours oniriques, Tami questionne notre lien au vivant, aux traditions ancestrales ainsi qu’à la transformation de soi. L’exposition offre aussi la possibilité de faire tatouer ces œuvres: avec 30 dessins, 30 rendez-vous sont ouverts chez Tami, exclusivement pour les visiteurs des Docks, ceci d’août à décembre 2025. Docks, Lausanne.
Jusqu’au 9 août
La galerie des Artisans- Créateurs
Cette exposition met en valeur et en lumière le travail d’une cinquantaine d’artisans de la région lausannoise, toutes professions confondues. Forum de l’Hôtel de Ville, Lausanne.
Jusqu’au 24 août
Spécimens 24
Plongée au cœur des collections scientifiques et historiques de deux musées cantonaux. L’expo invite à explorer les coulisses de la science, de ses origines à aujourd’hui.
Palais de Rumine et Jardin botanique cantonal de Lausanne.
Jusqu’au 25 octobre
L’Expo qui tue
Découvrez à travers cette exposition l’histoire d’une revue pionnière de manga - créée à la fin des années 1970 par une équipe composée de plusieurs bédéastes romandes et romands -, d’un éditeur vaudois et d’un japonais expatrié, intitulée «Le Cri qui tue».
BCU Lausanne, palais de Rumine.
Jusqu’au 16 novembre Astérix à Saint-Maurice
Le Château de Saint-Maurice accueille une exposition d’exception autour d’Astérix, création géniale du tandem René Goscinny et Albert Uderzo.
Château de Saint-Maurice (VS).
Danse
Jusqu’au 19 juin
Béjart, 3 Regards
«Béjart, 3 Regards» est une célébration de la vision unique et universelle de Maurice Béjart, une traversée artistique où le maître chorégraphe explore trois univers musicaux distincts, classique, contemporain et traditionnel. A découvrir au Théâtre de Beaulieu.
Le 21 juin - Battle House
Dans le cadre des Samedis de Sévelin, aura lieu le samedi 21 juin la deuxième édition de la Battle House of FaNa (house dance), pour célébrer l’été, les corps en mouvement et la musique avec un DJ set inédit. Une occasion pour découvrir des talents locaux et internationaux, assister à la battle ou s’essayer à concourir. Ouvert aux familles. Dès 12h30. Sévelin 36, Lausanne.
Théâtre
Les 20 et 21
Improvisationjuin
Deux soirées d’improvisations débridées proposées par deux équipes amateures coachées par les comédiennes et les comédiens de Lausanne-Impro! Théâtre 2.21, Lausanne.
Jusqu’au 27 juin
Être Shakespeare
Voici une nouvelle biographie et exploration lumineuse du célèbre dramaturge Shakespeare - avec Geoffrey Dyson et mis en scène par Raphaël Vachoux - et de la façon dont ses thèmes peuvent passer de la comédie à la tragédie. Pulloff, Lausanne.
Festivals
Du 19 au 21 juin
Lavaux Classic
À l’occasion de sa 22e édition, le festival Lavaux Classic célèbre la musique classique sur les rives du Léman ou à travers les vignobles escarpés qui font la célébrité de la région de Lavaux. Les concerts déploient leur magie, avec de grands noms du répertoire pianistique, et des artistes internationaux de haut rang. Cully, Grandvaux, et Vevey.
Les 21 et 22 juin
Feria Flamenca de Renens
La 13e édition de la Feria Flamenca de Renens se déroule le 21 et 22 juin à la Salle de spectacles à Renens. Le samedi sera placé sous le signe de la fête de la musique flamenca et gratuit, et le dimanche, place à la Feria.
Salle de spectacles, Renens.
Du 27 au 29 juin
Lucens Classique Festival
Vivez une expérience hors du commun dans le cadre du Château de Lucens. 1 château, 3 jours, 7 concerts, 22 artistes, 21 chambres VIP, mais aussi de la gastronomie. Château de Lucens.
Musique
Le 19 juin - The Two Concert du duo The Two dans le cadre du 750e anniversaire de la Cathédrale de Lausanne et des 20 ans des Docks! Thierry Jaccard et Yannick Nanette offriront au public une création spéciale autour de leur musique. Cathédrale de Lausanne. Portes 20h.
Fêtes
Le 21 juin - Fête des Râpes
La Société de Développement
Lausanne-Jorat organise la Fête des Râpes à Vers-chez-les-Blanc. Course, animations, tournoi de pétanque, tournoi de foot, concert, spectacle scolaire, entre autres!
Du 27 au 29 juin
Fête paroissiale
Au programme de ces trois jours de fêtes à la paroisse du Sacré-Cœur à Lausanne: messes, raclette, karaoké, saucisses grillées et crêpes, vente de pâtisserie, et animation musicale assurée par le Groupe Choral Intyamon. Toutes les infos sur www.sacrecoeur.ch.
Sacré-Cœur, Lausanne.
Rendez-vous botaniques
La chayote est-elle le légume du futur? Le taro peut-il remplacer la pomme de terre? Où et dans quelles conditions sont produits les aliments exotiques? Enrichissent-ils la biodiversité? De plus en plus de personnes qui souhaitent manger de manière consciente et se soucient de l’environnement se posent ce genre de questions. Du 14 juin au 13 juillet, 26 jardins botaniques de toute la Suisse vous invitent à Botanica. Au programme, plus de 60 visites guidées, ateliers et excursions voués au thème des «Plantes alimentaires». Botanica, du 14 juin au 13 juillet, dans toute la Suisse.
Le port d’Ouchy, belles voiles et... lieu de fête
CONFRÉRIE
• La position excentrée d’Ouchy a pu susciter chez ses habitants, les Oscherins, des velléités frondeuses, mais dans le respect de l’Autorité, à la sauce vaudoise: le «Grand Patron» de la Noble et
Le port de Lausanne était situé à l’est de l’actuel château et du hameau d’Ouchy. La fin du XIXe siècle vit la construction d’un second port. ue les et nt ers te irle ûr le t le
Les bouquins du week-end
Vénérable Confrérie des Pirates est l’ancien chef de la police de Lausanne et son adjoint, l’ancien commandant des pompiers. Nos «dissidents» sont allés jusqu’à revendiquer l’indépendance de la «Commune libre et indé-
pendante d’Ouchy », dont le siège est situé au numéro 83 de l’avenue du même nom.
Un des mérites de la Confrérie, et non le moindre, est de faire vivre La Vaudoise, une des cinq barques traditionnelles du Léman à voile latine, c’est-à-dire avec un gréement soutenu par des mâts obliques, des «antennes».
Tourisme de luxe
Le port de Lausanne était situé à l’est de l’actuel château et du hameau d’Ouchy. La fin du XIXe siècle vit la construction d’un second port et d’un remblai important dans le lac, où se trouve maintenant le débarcadère, ainsi que d’un éphémère lieu d’alaquissage pour hydravions en 1930. Le relatif déclin du port marchand alla de pair avec le développement du tourisme de luxe, grâce aux hôtels distingués à l’est du château.
L’asymétrie du quartier fit dire à l’écrivain Charles-Albert Cingria (1883-
1954) qu’Ouchy est un «mélange de cygnes et de charbon»: à l’ouest se trouvaient l’usine à gaz et, derrière elle, des logements ouvriers. Cette présence industrielle persiste encore grâce à la Sagrave, qui exploite le sable et le gravier du lac, et au chantier naval de la Compagnie générale de navigation. Mais Ouchy est avant tout un lieu de fête pour les Lausannois. Si la fête de la Navigation, qui proposait une parade avec des participants en costume de matelot et des courses de bateaux, ou les Fêtes vénitiennes n’existent plus, et que les cortèges de voitures et de klaxons se font maintenant au centreville, on peut toujours profiter de la fête foraine et du grand cirque. Au milieu de l’été, le 1er août, on peut bien sûr y apprécier aussi le bûcher patriotique et le discours du syndic.
Le marcheur vertical Si le développement personnel fut une bonne invention, ses applications contemporaines sont calamiteuses, car sous pressions multiples. Marchandisation, recettes édulcorées, picorage et butinage effervescents, tourisme généralisé chez les faux-maîtres, égocentrisme et confitures magiques. Ici, l’écrivain Pierre Yves Lador, au contraire, cherche la profondeur, la hauteur et la lenteur. Pierre Yves Lador, éditions Olivier Morattel.
Géa Augsbourg
Géa Augsbourg (1902-1974) a été l’un des artistes romands majeurs du XXe siècle, l’un des plus populaires aussi. Il a vécu le Paris de l’entre-deux-guerres et le post-cubisme. Il a cotoyé la plupart des grands écrivains français. Il a réuni à Cully les intellectuels romands qui discutaient de concilier leur identité locale avec l’universalité de l’art. Il a encore connu aussi le Paris de l’après-guerre et partagé les débats des milieux culturels partisans. Sylvie Costa Paillet, éditions Infolio.
ADRESSE Place du Vieux-Port 1, 1006 Lausanne
TRANSPORTS EN COMMUN Métro M2, bus TL 2/24, arrêt Ouchy-Olympique
À SAVOIR
Une plate-forme de baignade gratuite dans le Vieux-Port accueille les baigneurs depuis le 19 février 2021. On y trouve aussi 16 places d’amarrage pour les visiteurs arrivant par le lac.
Loisirs
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes),
Lausanne un lieu, une histoire
Escapade rafraîchissante au Bouveret!
AQUAPARC • Envie d’une journée en famille mêlant fun, détente, émotions et frissons? Mettez le cap sur Aquaparc, la destination suisse romande pour les loisirs aquatiques!
Situé depuis 25 ans sur la rive valaisanne du Rhône à proximité de la réserve naturelle des Grangettes, Aquaparc ravit les petits comme les grands et garantit de belles sensations. Imaginée pour répondre aux envies de tous les membres de la famille, le parc se divise en cinq univers. D’abord un univers pour les petits avec des toboggans et le bateau pirates. L’univers pour la famille propose quant à lui trois toboggans géants à bouée, une piscine à vagues et une lazyriver. L’espace Sharkyland contient un bassin de 140 mètres pour les plus jeunes,
un jacuzzi pour toute la famille et un sauna pour les adultes. Aquaparc compte aussi un univers extérieur et idéal une fois la belle saison installée! Que ce soit pour vous détendre un instant ou pour y passer la journée, cet espace sera votre oasis au sein du parc, avec la rivière à courants, la belle pelouse pour se prélasser, ainsi que les zones de confort: lits balinais, transats et cocoon (en location) pour une vraie pause sous le soleil. Quant aux familles, le Splashlagoon sera l’endroit idéal pour que les enfants profitent des loisirs aquatiques sous la sur-
Redonner à la vie ses couleurs
CONTE • Dans cette histoire, inspirée de la pièce de Jean Anouilh «Léocadia», on découvre un royaume où le Roi et sa fille ont subi une terrible perte, qui les a poussés à se refermer sur eux-mêmes pour se protéger, entraînant tout le royaume à faire de même. Tout? Non, une vieille couturière Léocadia - la meilleure de tout le royaume -, qui a peu a peu perdu la vue au fil des ans jusqu’à s’éteindre complètement, et qui décide de se rebeller à sa manière afin de remettre des couleurs dans leur vie... Découvrez ce magnifique ouvrage signé Carole Trébor et Pierre-Emmanuel Lyet, paru tout dernièrement aux éditions Little Urban.
DR livres illustrés li 5
«Léocadia et l’enfant bleu», éditions Little Urban
Pour gagner 1 livre, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 23 juin à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
veillance de leurs parents. Enfin, l’univers «sensation» promet des frissons avec ses cinq toboggans aux sensations extrêmes!
Aquaparc, Le Bouveret. www.aquaparc.ch
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Pour gagner 1 pack (2 billets adulte et 2 billets enfant), envoyez LC PAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 23 juin à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
DR
«F1», le film événement de l’année
CINÉMA • Le rugissement des moteurs s’invite au cinéma avec «F1», le très attendu film de course automobile porté par Brad Pitt. Réalisé par Joseph Kosinski («Top Gun: Maverick»), «F1» promet une immersion spectaculaire dans l’univers impitoyable de la Formule 1. Brad Pitt y incarne un ancien pilote de légende, rappelé en piste pour épauler un jeune prodige. Tourné sur de véritables circuits, en plein cœur des Grand Prix, le film m êle images réelles et scènes spectaculaires, offrant un réalisme rarement vu dans le genre. Grâce à des caméras innovantes et un accès sans précédent aux paddocks, «F1» se veut une ode à la vitesse, à l’adrénaline, et aux hommes derrière les casques.
Cette semaine au cinéma par
Life of Chuck
Prévu en salle le 25 juin, «F1» s’annonce déjà comme un incontournable pour les fans de sport et de cinéma. Brad Pitt, casque vissé et regard déterminé, est prêt à faire vibrer les écrans comme jamais.
«F1», sortie en salles le 25 juin.
Thomas Lécuyer
Stephen King, l’une des plus belles plumes de l’Amérique contemporaine reste aussi l’une des sources d’inspiration intarissable du cinéma hollywoodien. Si ses romans d’horreur sont parfois sujets à des adaptations bancales (voir le récent et horripilant «The Monkey»), ses œuvres moins effrayantes donnent souvent naissance à des chefs d’œuvre. «Life of Chuck», réalisé par Mike Flanagan, qui signe sa quatrième adaptation du King, est adapté d’une courte nouvelle et rejoint cette liste en racontant à rebours l’histoire d’un homme ordinaire, Chuck, dans un monde happé par une apocalypse que l’on devine. Tom Hiddleston incarne avec grâce et justesse ce personnage attachant, dont les souvenirs, les joies et les douleurs prennent vie dans une structure narrative audacieuse en trois actes. Mike Flanagan signe ici l’une des adaptations les plus sensibles de Stephen King, avec la magie d’un Steven Spielberg et l’ambiguïté audacieuse d’un Charlie Kaufman. Porté par un casting remarquable, le film séduit par son humanité, sa mélancolie lumineuse et sa narration inversée. Une œuvre profondément touchante, célébration fantastique de l’existence, intime, poétique et bouleversante, dont on entendra certainement parler aux prochains Oscars.
Kneecap
À Belfast, trois rappeurs issus des «quartiers», membres du groupe Kneecap, se réinventent en défenseurs de la langue irlandaise. Jouant leur propre rôle, ils forment un trio avec leur prof de musique JJ. Face aux policiers, politiciens et paramilitaires, leur rap en gaëlique devient un cri de révolte énergique pour la culture native. «Kneecap» emporte le public avec son authenticité et son énergie brute. En jouant leurs propres rôles, les membres du groupe livrent une performance pleine de sincérité, empreinte d’humour subversif et d’une intensité rare. La narration éclatée et les scènes musicales survoltées font du film un tourbillon électrique avec de nombreuses scènes de concert aux allures de bravoure. La dimension culturelle et politique est centrale: «Kneecap» ne se contente pas de divertir, il milite pour la revitalisation de la langue irlandaise et interroge l’identité post-conflit en Irlande du Nord, proposant un regard neuf sur une jeunesse en quête de voix. Récompensé dans de nombreux festivals, «Kneecap» s’impose comme un film musical et radical, aussi percutant qu’engagé, à la fois provocant, drôle et profondément humain.
billets b 20
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to be t The place
Le tout nouveau Pully Live Festival s’installera du 25 au 28 juin au cœur de Pully, entre le port et les quais, pour sa première édition. Héritier du Festival Pully Lavaux à l’heure du Québec, ce rendez-vous musical se réinvente totalement. Pensé comme un événement à taille humaine, le festival promet une ambiance chaleureuse et conviviale, où musique et convivialité se mêleront.
La programmation mêle rock, pop et électro avec des artistes de renommée mondiale: le légendaire DJ Bob Sinclar, le collectif électro-vintage Bon Entendeur ou encore, notamment, les groupes suisses Gotthard et Nazareth. Le site du festival, installé au bord du lac Léman, bénéficiera d’aménagements confortables, avec un accueil VIP et des installations modernes pour profiter pleinement des quatre soirées. L’accès est facilité, avec un fort encouragement à utiliser les transports publics. Pour prolonger la fête, une scène off gratuite permettra de découvrir des talents émergents et des artistes suisses dans une ambiance conviviale, accompagnée de stands et food trucks.
Billetterie et informations: www.pullylivefestival.ch
Pully Live Festival: le lac en fête
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Une bonne option est de prévoir votre séjour en deux fois (dans la partie sud et la partie nord). Les distances n’étant pas très longues, les excursions se font très facilement à la journée depuis un lieu de chute à partir duquel vous pourrez rayonner.
LOGEMENTS
L’offre est grande, qu’il s’agisse de bed & breakfast, d’hôtels ou d’appartements de location. Plusieurs campings sont à disposition, plus ou moins à l’écart et avec différentes infrastructures (notamment pour les familles) en fonction de ce que vous recherchez. On trouve aussi de jolis logements originaux et créatifs, en pleine nature.
ACTIVITÉS
La randonnée et le vélo sont les activités de prédilection dans la région et l’offre est très bien développée. Le Club Vosgien de randonnées propose une multitude d’itinéraires bien indiqués sur place. Agences et offices de tourisme sont très présents un peu partout.
Si l’Alsace est surtout connue pour ses vignobles et villages pittoresques, son arrière-pays mérite largement qu’on s’y arrête pour quelques jours.
Commençons par la région de Masevaux, à quelques kilomètres au nord de Belfort. Au cœur de la Vallée de la Doller, cette petite ville est le point de départ de multiples balades, sur ses hauteurs parsemées de lacs: lac de Perches, lacs du Neuweiher, lac du
Le massif des Vosges, destination incontournable de l’Est de la France, aux paysages enchanteurs. DR
bien balisés parcourent de belles forêts, parfois denses, et des alpages paisibles. L’accès au Lac d’Alfed est surprenant, avec sa route en lacets, aux virages serrés, sur laquelle se croisent cyclistes et motards, nombreux dans la région.
Une nature préservée
Contrairement aux eaux cristallines de nos lacs de montagne, les eaux des lacs vosgiens sont étonnamment sombres. Cela s’explique par l’alignement serrés de sapins blancs, typiques de la région, aux teintes – paradoxalement – très foncées. Véritable poumon vert du nord de la France, le massif vosgien est recouvert à 60% de forêts. Certains lacs sont protégés, afin de préserver l’écosystème, et restent très sauvages.
Les ferme-auberges, fief de la
spécialités et surtout, le menu marcaire traditionnel: un potage ou une tourte, suivi d’un morceau de porc fumé accompagné de ses pommes de terre cuites au beurre, aux oignons et au lard, sans oublier le fromage de Munster et une tarte maison en guise de dessert. Une expérience locale à vivre!
Le Markenstein Avec ces 1260 mètres d’altitude, ce plateau est le point de départ de nombreuses randonnées d’été et de pistes de ski en hiver. La Route des Crêtes vaut la montée pour son panorama à perte de vue et sa végétation changeante. Au pied de la route, le lac artificiel de Kruth-Wildenstein est le plus grand de la région. La location d’un pédalo est l’occasion de découvrir les lacs sous un autre angle.
Coup de cœur pour le Plateau aux 1000 étangs
Au sud du Massif des Vosges, la fonte des glaciers a laissé la place à des centaines de plans d’eau, petit lacs et autres ruisseaux sur une zone de plus de 200 km2. Ce plateau paisible et verdoyant offre un cadre idéal à un joli choix de randonnées à vélo ou à pied. On déambule au travers de petits chemins qui permettent de passer d’un étang à l’autre, immergés au sein d’une faune et d’une flore remarquable. Surnommée «La petite Finlande vosgienne», le Plateau des 1000 étangs accueille aussi des logements insolites: cabanes, yourtes et autres lieux enchanteurs qui font rêver. Vous pouvez aisément en faire le tour à vélo sur une journée, en suivant les itinéraires balisés prévus à cet effet. Certains passages se font sur la route départementale, peu fréquentée. Le dénivelé très doux et le tracé bien entretenu rendent la balade très accessible. Des options permettent toujours de raccourcir la durée si besoin. A faire absolument!
Point de départ de nombreuses activités de la Station du Lac Blanc, l’auberge des Crêtes s’impose aussi comme halte gourmande. DR
Un labyrinthe d’eau et de verdure: bienvenue sur le Plateau des 1000 étangs. DR
Le magnifique Château Haut-Koenigsbourg. WIKIPÉDIA
Actualités et informations pratiques de la Commune
Tout pour la musique
Chaque 21 juin, depuis 30 ans, Lausanne vibre au son de la Fête de la musique, comme ici au Palais de Rumine. Le reste de l’année, la musique résonne aussi aux quatre coins de la ville.
Quand la gym arrive en ville
Evénements —
Quand?
Où?
Inscriptions: Ne manquez pas la cérémonie de clôture
Briser le tabou autour des règles
Ecoles — Depuis le mois de septembre dernier, la Ville installe des distributeurs de protections menstruelles gratuites dans ses établissements scolaires et parascolaires qui accueillent des élèves dès la 7P.
La sensibilisation, ça marche
Faire évoluer les mentalités
Pas que dans les écoles
Découvrir les fouilles archéologiques
Evénements — Le monde galloromain se dévoile les 27 et 28 juin prochain. Des visites guidées de la nécropole romaine auront lieu durant les 2 jours sur le site des Prés-de-Vidy.
Qu’est-ce qui captivent particulièrement les enfants?
Que peut-on espérer découvrir les 27 et 28 juin prochain?
Les meilleurs basketteurs à la Vaudoise Aréna
Pourquoi organiser des portesouvertes? Y a-t-il forcément toujours assez de matière à présenter au grand public? Qu’est-ce qui fascine le public?
La Caravane s’arrête sous gare
Quartiers —
Informations et billetterie
Quais fermés à la circulation les week-ends
Quand la musique est bonne, bonne, bonne!
Evénement —
Des lieux de formation haut de gamme
Culture — Côté formation, la Ville est dotée d’écoles de musique pour tous les niveaux et toutes les envies, de la pratique d’un instrument comme loisir à la préparation à une carrière professionnelle.
Des locaux pour faire vibrer la scène lausannoise
Pratique —
Un orchestre pour initier les jeunes à la musique
Ecoles —
Informations et inscriptions
Quelques événements à découvrir gratuitement le 21 juin
A la découverte des grandes orgues
A quelle heure? Où?
After de la Fête de la Musique x Electrosanne
A quelle heure? Où?
Fête de la Musique à la Tanière
A quelle heure? Où?
Eben-Hézer en collaboration avec la Maison de quartier de Chailly
A quelle heure? Où?
Comédie musicale improvisée
A quelle heure? Où?
Un
cor des Alpes version 3D
Evénements — — Quand? Où? Combien?
«Aider à faire une différence au niveau local est gratifiant»
Rencontre — Alexane Dubois s’occupe du programme d’efficacité énergétique équiwatt développé par la Ville. Depuis 2016, ce programme a notamment permis d’économiser près de 10 millions de kWh d’électricité, soit la consommation de 4’400 ménages pendant une année.
Alignée avec ses valeurs
Son indispensable en toute saison
«Go Skateboarding Day»
Le Lausanne Skateboard Club propose une journée ouverte à toutes et tous à la Halle 13 de Beaulieu.
Le «Go Skateboarding Day» réunit les amatrices et amateurs de «skateboard» dans le but d’encourager la pratique et célébrer la créativité et la liberté du «skateboard». Venez nombreuses
et nombreux découvrir cette discipline
Quoi? Sport
Quand? Samedi 21 juin, 11h-18h
Où? Halles sportives de Beaulieu
Av. des Bergières 10
Infos www.lausanneskateboardclub.ch
Lectures-sirop de la tortue
Les bibliothécaires se mettent au diapason de vos envies de grand air et de soleil. Venez lire et écouter de belles histoires sur la terrasse de la
Bibliothèque Chauderon, en dégustant un sirop, à l’ombre de notre animal-totem
Familles avec enfants dès 4 ans
Quoi? Lectures
Quand? Mercredis 25 juin, 2, 9 et 16 juillet, 15h-16h30
Où? Bibliothèque Chauderon
Pl. Chauderon 11
Infos www.lausanne.ch/bibliotheques
Balade «Queer»
Participez à une balade à travers Lausanne pour explorer certains lieux de la ville qui racontent l’histoire et les luttes des communautés LGBTQIA+. Comment une ville peut-elle raconter l’histoire d’une population? Qu’est-ce que ses quartiers, ses parcs ou encore ses rues peuvent nous apprendre des luttes qui l’ont traversée? Sur inscription
Quoi? Balade Quand? Vendredi 20 juin, 17h30-19h30
Où? Parc de la Légende, av. Jules Gonin
Infos www.eprouvette-unil.ch
Semaine du soir à Ouchy
Vivez 5 soirs de régates
spectaculaires visibles depuis le quai
de la Nautique Chaque soir,
40 bateaux régatent au large
d’Ouchy. Ambiance festive avec apéros, repas, musique, salsa, tombola, conférences et réseautage
Quoi? Voile
Quand? Du 30 juin au 4 juillet
Horaires sur le site
Où? Quai de la Nautique – Ouchy
Infos www.cvl.ch/semaine-du-soir
Cet agenda est publié sous réserve de modifications.
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
90e anniversaire de la Boule d’or lausannoise
Venez fêter les 90 ans du club de pétanque lausannois, la Boule d’or. Au programme: une célébration de l’histoire du club à travers une exposition d’archives retraçant la richesse de son parcours. Mais aussi des initiations à la boule lyonnaise et à la pétanque afin de faire découvrir ces disciplines aux jeunes et moins jeunes. Un moment festif à partager en famille
Quoi? Pétanque
Quand? Mercredi 21 juin, 10h-22h
Où? Rue de la Vigie 11
Un café avec votre police
L’occasion de faire connaissance et d’échanger
sur les thèmes qui vous tiennent à cœur et sur
le travail de la police
Quoi? Café-rencontre
Quand? Mercredi 25 juin, 10h-14h
Où? Devant le centre commercial des Bergières
Av. des Bergières 50
Infos www.lausanne.ch/police
A ne pas rater
Festival de la Cité
Théâtre, musique, performances, danse, cirque et «street art», il y en aura pour tous les goûts et tous les âges. Le festival se déroule dans différents lieux inattendus, au centre-ville et autour du cœur historique de la ville. Il se veut un trait d’union entre l’art vivant, les
créations in situ, les installations artistiques et la culture urbaine.
Quand? Du mardi 1er au dimanche 6 juillet. Horaires sur le site
