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LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous dans sesa1ccueille 0 agences

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N G R A T U I T D E L’ Î L E D E R É

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10 ans d’information !

ÉDITION DU

14 DÉCEMBRE 2017

oilà dix ans déjà que Ré à la Hune couvre l’actualité rétaise, met en avant le territoire et tous ses acteurs, se fait le relais des initiatives foisonnantes sur notre île.

Journal papier, Site Web, Newsletter et page Facebook constituent autant de médias d’information que nous mettons à votre disposition gratuitement.

Lecteurs, annonceurs, diffuseurs forment une grande chaîne de solidarité autour de Ré à la Hune, nous les remercions de leur confiance indéfectible !

Nathalie Vauchez

- agence.vion@axa.fr

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30, le samedi de 10h à 12h30.

Réservations et informations dans votre AGENCE DE VOYAGES

4 bis, rue Gustave Dechézeaux LA FLOTTE - 05 46 09 16 www.revasion.com - E-mail : agence@revasion.com

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ACTUALITÉ ALORS QUE RÉ À LA HUNE FÊTE SES DIX ANS (VOIR NOTRE CAHIER SPÉCIAL DANS CE NUMÉRO) , LA RÉDACTION A SOUHAITÉ PRÉSENTÉ SON ÉTAT D’ESPRIT ET SA FAÇON DE TRAVAILLER. SOUS LA PLUME DE PAULINE ROUARD, PORTEPAROLE POUR L’OCCASION DE L’ENSEMBLE DU COMITÉ DE RÉDACTION.

Dans les coulisses de la Rédaction

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n haut de sa première page, juste sous le titre ainsi que le veut l’usage, Ré à la Hune porte haut ses couleurs : journal d’information. Certes gratuit, ce qui présente un avantage pour ses lecteurs, mais le mot qu’il faut avant tout noter c’est celui-ci : information.

Du pluriel…

Le moins que l’on puisse dire de « l’information », c’est qu’elle ne manque guère dans notre société de l’image et de la communication tous azimuts : chaînes d’infos en continu, pléthore de magazines mais aussi avalanche de nouvelles via le web et les réseaux sociaux…

Quoi que nous fassions et où que nous soyons, le monde et ses soubresauts, le proche et le lointain, sont à portée de clic et le scoop nous saute à la figure. En dix ans, nous sommes passés au temps réel, l’information arpentant la planète à la vitesse de l’éclair.

traiter, se contentant de remplir sa fonction première qui est de porter à connaissance, de faire savoir, de donner des renseignements sur tel ou tel sujet. Et c’est évidemment vrai.

elle change de forme et de souris devient éléphant. Il nous suffit la plupart du temps de l’ignorer, mais vous imaginez bien qu’il nous en arrive sans cesse aux oreilles !

Mais ici comme ailleurs, il y a des thèmes à enjeux majeurs, d’autres qui soulèvent des polémiques par le seul fait d’exister ou posent question, des susceptibilités et des conflits d’ego, des contradictions, des convictions et même des erreurs. Ici comme ailleurs, ceux qui traitent l’information se doivent de le faire en respectant les règles.

Plus inquiétantes sont les « fake news », anglicisme désignant tout simplement les fausses nouvelles.

Inquiétantes car potentiellement dangereuses, les « fake news » sont une pratique peu louable, de celles qui visent à induire le lecteur ou l’internaute en erreur, donc à le désinformer.

ou l’évolution d’une situation n’est pas anodin. Il s’agit de fournir au lecteur les éléments nécessaires à sa compréhension dans un seul but : qu’il se fasse sa propre opinion. Un objectif qui vaut pour tous les sujets, du plus futile au plus important.

Pour une rédaction, c’est un engagement et donc une responsabilité.

Et pour les honorer encore faut-il nous tenir nous-mêmes à distance respectable, fuir la facilité ou les trop belles évidences. Choisir le parti-pris du doute. Non celui pétri de défiance ou d’instabilité, mais un doute lucide qui collecte, observe, interpelle, cherche, note et digère les éléments qui lui sont proposés, dans une quête de vision globale. Sans préjugés, idéologie ou passion, ceux-ci augurant naturellement de possibles sorties de route.

Etre bien dans sa peau et dans son temps

Noyés sous ce flot mêlant à l’envi le grave et le léger, l’important et le futile, le durable et l’éphémère, les citoyens que nous sommes ont parfois du mal à séparer le bon grain de l’ivraie.

Car finalement, comment hiérarchiser, appréhender, comprendre ? Comment parvenir à se forger une opinion, un avis, parmi des données parfois (souvent) contradictoires ? C’est là qu’intervient le traitement de l’information. C’est là le rôle de tous les médias.

Pour garantir ce qui est précieux : le bien-fondé de la parole, le droit à savoir, la liberté d’opinion. Bref, quelques-unes des valeurs de la démocratie. Sans prétention mais avec fermeté, voilà l’énergie qui anime l’équipe de rédaction de notre journal.

Au singulier

Vrai ou faux ?

Il en va sur l’Ile de Ré comme ailleurs : l’information existe et circule, du nord au sud et d’est en ouest. Et c’est très bien ainsi. On pourrait croire que sur un territoire aussi petit, elle est chose facile à

La rumeur est à la vie de village ce que le coq est à l’aurore : elle ne peut s’empêcher de chanter.

Elle prend naissance au détour d’une rue, enfle et se propage.

Parfois méchante, parfois non,

Heureusement, la rédaction d’un journal qui se respecte ne travaille pas sur de telles bases, mais sur des communiqués officiels et une vraie présence sur le terrain.

Cultiver le doute constructif Dans l’ADN d’un journal d’information, il y a bien sûr la volonté de donner cette information et de la partager avec le plus grand nombre. Et pour les raisons évoquées plus haut, le sujet est d’importance. Porter à la connaissance du public un fait, un évènement

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jacques Buisson, Anne-Lise Durif, Véronique Hugerot, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Nicolas Nadal, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Antoine Violette, DR, sauf mention expresse/ Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Coralie Froquet : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Tout cela étant dit, c’est ainsi que nous travaillons, dans le respect d’une certaine éthique et avec le souci de transmettre une information fiable et complète sur laquelle le lecteur puisse compter. Dans un monde où la parole est plus que jamais libérée, et c’est une bonne chose, il est aussi plus que jamais facile de conspuer, critiquer, écorner les faits, les actes ou les hommes, les intérêts particuliers ne servant pas toujours, et loin s’en faut, le bien commun.

On ne plaît jamais à tout le monde mais au moins peut-on se montrer digne de confiance. C’est là toute l’ambition d’une rédaction bien dans sa peau, qui ne prétend rien faire d’autre que son travail. Avec conviction, rigueur, enthousiasme et heureusement, une pointe d’idéalisme !

Pauline Rouard

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés.

Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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ACTUALITÉ A G R I C U L T U R E

3ème rencontres inter-îles : échange d’expériences et vision d’avenir Du 2 4 au 26 novembre, l’île d’Oléron a accueilli des agriculteurs, des élus et des citoyens ruraux des îles de la façade atlantique avec pour but de pérenniser l’activité agricole sur leurs territoires. Ces 3èmes rencontres avaient pour thème principal l’accès au foncier agricole. © Antoine Violette

la CdC de l’île d’Oléron. La sensibilisation des propriétaires étant un axe majeur de cette politique.

Avancer avec des idées nouvelles

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Jean-Louis Olivier et Sylvie Dubois.

n quelques années, un réseau agricole des îles atlantiques s’est construit (Chausey, Bréhat, Ouessant, Molène, Sein, Groix, Belle ile, Arz, l’ile aux Moines, Houat, Hoëdic, Noirmoutier, Yeu, Aix, Ré et Oléron) avec pour vocation d’alimenter une réflexion et une action sur l’avenir de l’agriculture en territoire insulaire. Après l’île d’Yeu en 2014 et Belle-Ile-en-mer en 2015, La Communauté de Communes de l’île d’Oléron, en partenariat avec le GEDAR de l’île d’Oléron (Groupes d’Echanges de Développement et d’Animation Rurales) et MOPS (Marennes-Oléron Produits Saveur), avait en charge l’organisation des 3èmes rencontres inter-îles.

Accès au foncier complexe Pour les exploitants, trouver des terrains agricoles tient du parcours du combattant. La rétention foncière, due à une spéculation forte, s’accompagne souvent d’une réticence des propriétaires à signer des baux ruraux ou à céder leurs terrains, au cas où...

En particulier à Oléron, du fait de son mitage, des multi-propriétaires, et des dérives constatées durant les dernières décennies (voir RMO à la Hune N°18, consultable sur le site www.rheamarketing.fr).

D’autant qu’aujourd’hui, il faut agir dans une réglementation nouvelle (loi Littoral, sites classés, PPRN, PLUI). « L’inclusion de l’agriculture dans le cadre des compétences de la CdC est essentielle. On a mis en place en 2013 une convention avec la SAFER qui nous permet de nous armer, notamment dans l’exercice de notre droit de préemption, après le Département et le Conservatoire du littoral, jusqu’à l’expropriation » précise Pascal Massicot, président de

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« Ce qui a été fait à Oléron est enthousiasmant et montre qu’il y a des possibilités. Je l’ai proposé à la mairie de l’île d’Yeu, elle a dit banco. Depuis elle a préempté sur plusieurs terrains, fait baisser le prix sur d’autres, et certains propriétaires qui ont compris que leurs terrains ne seraient jamais constructibles, demandent à la SAFER de les vendre. Ces rencontres servent à avancer avec des idées nouvelles.

Sans ce réseau on serait dans la merde » affirme Georges Birault, maraîcher retraité de l’île d’Yeu, initiateur des rencontres. Aujourd’hui, les échanges au sein du réseau sont à la fois source d’ouverture, de motivation, de solidarité et de mobilisation des élus et de la population. « Pour tous les territoires insulaires, il y a nécessité d’avoir une politique forte et un engagement affiché des élus qui permettent d’engager des actions concrètes sur le terrain, et de mobiliser les partenaires pour les mettre en place (Département, Conservatoire du littoral, DTTM, SAFER). C’est ce qui permet d’ouvrir des portes » insiste Ethel Gauthier, chargée de mission agriculture durable à la CdC-IO. « Sur Oléron depuis 7 ans, les élus ont pris ça à cœur, les professionnels se sont engagés, et avec les différentes collectivités on a pu mettre en place une concertation et des outils qui nous permettent d’envisager l’avenir avec des lectures de décrets qui peuvent être améliorés, faire des propositions, voire faire changer des lois. L’idée est de pouvoir conforter les autorisations existantes en installant de nouveaux agriculteurs » estime pour sa part Cécile Nadreau, agricultrice à Oléron et secrétaire de MOPS. « Il était indispensable de présenter Oléron comme initiateur d’une politique foncière offensive et visionnaire, et faire prendre conscience aux autres agriculteurs, élus et organismes professionnels, de ce qu’il est possible de mettre en place quand on s’en donne les moyens » renchérit Meïla Bédrani de la mission du réseau agricole des îles atlantiques.

Des rencontres qui portent leurs fruits Sur chaque territoire, on s’applique à trouver de nouvelles formules de partenariat entre exploitants et collectivités pour que l’agriculture soit

pérennisée. La création d’un élevage laitier a été rendue possible sur l’île d’Arz grâce à la création d’une ferme communale qui a facilité l’installation d’un couple d’éleveurs, avec en cas de transmission la garantie du maintien de la vocation agricole des bâtiments. Sur l’île d’Yeu, c’est un élevage de volailles fermières qui a été rendu possible par la modification du PLU. Les collectivités de l’île de Ré ont construit plusieurs zones d’activités agricoles en propriété publique qui regroupent aujourd’hui une dizaine d’exploitants. « Ces rencontres, c’est d’abord comprendre ce qui se fait sur les territoires qui ont des problématiques souvent semblables. Sur l’île de Ré, comme pour les autres, nous avons des problèmes de construction de bâtiments, de logements pour les agriculteurs, et aussi de reconquête des friches » souligne Jean-Louis Olivier, maire d’Ars en Ré, vice-président de la CdC de l’île de Ré en charge des affaires économiques. « Sur Ré, on vient de faire une cartographie des terrains à vocations agricoles et environnementales. La question qui se pose pour les parcelles à vocation agricole, c’est ce qu’on peut mettre en place pour lutter contre la rétention foncière.

Ces rencontres donnent des pistes de réflexion » complète Sylvie Dubois directrice de l’environnement à la CdC de l’île de Ré.

C’est très encourageant pour l’avenir parce qu’on ne reste pas inerte face à quelque chose qui semble inéluctable » rappelle Jean-Michel Massé, vice-président de la CdC-IO en charge de l’environnement et du développement durable. « Il faut tout faire pour maintenir des activités primaires sur nos iles pour en assurer l’autonomie alimentaire. Reste un problème important, celui de l’eau. Sur Oléron, nous ne sommes plus autonomes en eau potable avec une population multipliée par 10 en été. C’est une spécificité insulaire et il est important d’aborder ce problème-là ensemble » s’inquiète Jean-François Périgné, paysan de la mer et secrétaire national de la confédération paysanne. « On a vu une volonté des élus, des exploitants et des institutions faire œuvre commune pour maintenir en vie une agriculture sur ces territoires.

Ces rencontres ouvrent des pistes aux gens. L’essentiel est de se poser les bonnes questions. L’expérience prouve que quand on a les questions, on se met ensuite au travail et on trouve les réponses » a conclu Jean-Marie Gilardeau, ex-enseignant de droit à la faculté de Poitiers et éleveur retraité.

Se poser les bonnes questions « L’activité agricole ce n’est pas simplement l’entretien des paysages, c’est de l’activité économique dont l’alimentation humaine. Les gens qui veulent maintenir une activité agricole contre vents et marées sont des acteurs importants pour la société.

Antoine Violette

Pour l’île de Ré, étaient présents : Jean-Louis Olivier (vice-président de la CdC délégué aux affaires économiques), Sylvie Dubois (directrice Environnement de la CdC), Louis Merlin (président de l’association des sauniers - GDAD), Dounia Darhnajd (maraîchère - GDAD), Carole Pardell (viticultrice-coop Uniré - GDAD), et Pierre Bot (association des Amis de l’Île de Ré).

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Ré Audition est présent au Bois-Plage depuis 15 ans D IT IO N D A N S A US E IL , C O N E IL !

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RÉ AUDITION Tél : 05 46 68 50 10

18 rue de l’Église - 17580 LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

OUVERT ve n d re d i ar d u m d i au h 30 12 / 9h 14 h / 18 h 15

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ACTUALITÉ E N Q U Ê T E

P R É L I M I N A I R E

Règlement de comptes… sur l’île de Ré La Cour des Comptes « a pris acte » dans son rapport de décembre 2016 des explications données par le président de la Communauté de Communes sur la convention qui liait la Collectivité à un avocat.

Pour que le Parquet financier diligente une enquête préliminaire, cela suppose - a priori - que quelqu’un ait fait un signalement ou un dépôt de plainte.

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e même quelqu’un sans doute qui en a informé le Quotidien Sud-Ouest qui a révélé l’affaire dans son édition du 4 décembre 2017. Cela pourrait ressembler à une tentative de déstabilisation politique du président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, au lendemain de sa nomination en tant que premier vice-président du Conseil départemental de Charente-Maritime.

La Cour des Comptes a « pris acte » La Cour des Comptes dans ses rapports peut avoir quatre niveaux de réaction : elle « prend acte », elle « observe », elle « recommande » ou elle « signale ». Dans ce cas, elle a « pris acte ». Il y a donc très probablement eu un signalement ou dépôt de plainte pour que le Parquet national financier décide d’ouvrir une enquête préliminaire concernant la CdC de l’île de Ré et la confie à la division financière du service régional de police judiciaire (SRPJ).

Les enquêtes préliminaires sont courantes et permettent de déterminer s’il y a ou non opportunité de poursuites.

En l’occurrence, la Cour Régionale des Comptes s’est penchée sur les contrats liant une avocate nantaise à la collectivité rétaise et à la somme de ses honoraires, s’élevant à 638 000 € entre

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2010 et 2015. Qui aurait nécessité la mise en concurrence des avocats par un appel d’offres.

Lionel Quillet n’a pas encore été interrogé dans le cadre de cette enquête, mais certains collaborateurs de la CdC l’auraient été, ainsi que son prédécesseur à la présidence de la CdC à qui il a succédé en 2008, Léon Gendre, entendu par téléphone.

Comment anticiper des besoins juridiques ?

Interrogé par Ré à la Hune, l’actuel président de la CdC explique : « Quand je suis arrivé à la présidence en avril 2008, il n’y avait pas de service juridique, alors que les projets en cours nécessitaient un accompagnement juridique : piscine, crèches, gendarmerie, SCoT… Et il nous a fallu prendre un avocat différent de celui des communes en 2009. Après Xynthia, nous avons signé en juin 2010 une convention d’avocat (assistance juridique téléphonique) indiquant les tarifs horaires.

On est là dans des prestations intellectuelles, où la notion d’intuitu personae est essentielle, un vrai lien de confiance s’établit avec l’avocat, qui est là pour nous sécuriser.

En 2010, nous avons eu Xynthia, de 2011 à 2014 le SCoT, le PPRL, l’écotaxe, le cabinet d’avocats devait assurer le pré-contentieux et le contentieux. De

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plus pour un marché public, quel que soit l’objet, il y a une question d’anticipation, or en matière juridique c’est quasi impossible de monter un marché public, puisque l’on ne peut anticiper les besoins, quelle question de droit on aura dans quel délai. Or chaque avocat a ses spécialités. Sans compter qu’il faut réagir très vite, ce qui n’est guère compatible avec les délais d’un marché. C’est comme quand vous allez voir un médecin, vous ne savez pas par avance pour combien de temps et pour quelle maladie vous aurez besoin de ses services. Au niveau du droit européen les marchés publics en matière juridique ont fait l’objet de discussions, ayant débouché sur une directive européenne en 2015.

Notre territoire est très « contentiogène » A partir de 2011 nous avons eu à gérer dix pré-contentieux très lourds : SCoT, PPRL, piscine, gendarmerie, Holcim, écotaxe, La Maline, digues... Nous avons recruté à partir de 2013 une directrice des affaires juridiques, mais pour la période 2010-2013 nous travaillions avec une avocate. A partir de 2014, avant donc le rapport de la Cour des Comptes, nous avons travaillé avec d’autres avocats spécialisés, aujourd’hui nous avons sept avocats dédiés au droit de l’urbanisme, au PLUI, à la piscine, à La Maline, aux

digues et PPRL, un avocat généraliste pour la fonction publique et les marchés, et enfin un pour la GEMAPI. Entre 2011 et 2017 les honoraires d’avocats se sont situés entre 150 et 200 000 € par an, ce qui représente seulement 0,3 % du budget de la CdC, comme les assurances ; on est en ce moment autour de 192 000 € d’honoraires, en ayant un service juridique interne, ce qui est plus que les 638 467 € versés sur quatre ans de 2011 à 2015...

Il faut bien comprendre que ce territoire est très « contentiogène » et que ces sommes dépensées en assistance juridique, en représentation de la CdC au contentieux, nous évitent, quand nous gagnons, de payer derrière des millions d’euros, comme par exemple dans le cas de la piscine ».

Si le président de la CdC se dit serein, il n’en est pas moins contrarié par la « suspicion » inévitable que génère ce type d’enquête qui ne présume pourtant en rien de poursuites judiciaires : « C’est la première fois en 22 ans de carrière que ma probité est ainsi mise en doute, alors que je n’ai quasiment pas de frais de représentation, que je paie presque tout de ma poche, repas, déplacements, pots, etc., que je ne fais aucun clientélisme et n’ai pas d’amis... ».

Nathalie Vauchez

F L O T T E

La Farandole a été rebaptisée Les P’tits Mômes

Le 2 4 novembre la mairie et l’équipe de l’Accueil de Loisirs avaient invité les parents à « inaugurer » Les P’tits Mômes, nouvelle appellation décidée par les enfants. mettre un terme aux conflits qui pourrissaient La Farandole et qu’il avait incité Isabelle à préparer la municipalisation ». « Cela a été le « bizutage » pour Brigitte Bailly, la nouvelle directrice générale des services de la mairie, qui a eu peu de temps pour assurer la reprise administrative du centre de loisirs ».

Il a félicité l’équipe des P’tits Mômes, qui travaille dans une bonne ambiance et avec professionnalisme, sous la houlette d’Aline Guffroy, directrice de l’Accueil de Loisirs.

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Toute l’équipe de La Farandole, rebaptisée « Les P’tits Mômes », avec Léon Gendre, Isabelle Masion-Tivenin et Brigitte Bailly.

éon Gendre avait décidé la municipalisation de La Farandole durant l’hiver 2016/2017 et Isabelle Masion-Tivenin l’avait annoncée lors de l’AG de mars 2017, au vu de la situation délicate du seul

Accueil de Loisirs de l’île encore organisé sous forme associative, qui traversait depuis deux ans une zone de turbulences qui risquait de rejaillir sur les effectifs des écoles.

Léon Gendre a expliqué qu’ « il fallait

Aline a présenté le fonctionnement de la structure composée aujourd’hui de cinq personnes : elle-même, Sylvain, directeur adjoint et animateur, ainsi que les animatrices : Angélique, Mélissa, Babeth, cette dernière remplaçant Marie, en partance pour convenances personnelles. Deux autres personnes contribuent à la vie

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

de la structure, Lydia, bibliothécaire de l’école et Dominique, bénévole, qui aident les enfants inscrits à faire leurs devoirs, ce qui soulage les parents qui rentrent tard du travail, une initiative mise en place à la rentrée 2017. Sandra assure la mise en propreté des locaux.

Les P’tits Mômes accueillent une vingtaine d’enfants le matin, avant l’école, une quarantaine en fin d’après-midi, après l’école, et ne désemplit pas les mercredis et lors des vacances scolaires. La mairie a décidé à la rentrée de mettre en place trois activités le mercredi, pour les enfants de l’école et de l’Accueil de Loisirs, très appréciées : hip-hop et théâtre le matin, multisports l’après-midi, animées par des intervenants extérieurs.

Les enfants sont heureux d’aller au centre de loisirs, dans une ambiance gaie, que ressentent aussi les parents.

Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉ T R A N S P O R T

AG de l’AUTIR et intermodalité Michel Terrasson, président de l’association des usagers des transports de l’île de Ré a tenu son AG vendredi 1er décembre, tandis que la bise décourageait les usagers de sauter dans un bus pour s’y rendre : la séance s’est tenue en petit comité.

N

icolas Renaudin, membre du

CESER* Nouvelle-Aquitaine et rapporteur de la commission transport et mobilité avait été convié à présenter à l’association son rapport sur l’intermodalité. Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, intervenait en tant que vice-président de la Communauté de Communes, délégué aux transports.

Ce rapport, fruit d’un an de travail avec les acteurs du transport (DREAL, autorité de contrôle, opérateurs Kéolis et SNCF) prône l’intermodalité de transport comme une réponse aux besoins de déplacements des populations tout en s’inscrivant dans un mode de mobilité durable. Depuis 2017, la réforme du territoire offre un cadre législatif élargi qui redistribue les compétences transport des Régions, un outil nécessaire aux Départements pour agir.

Repenser la mobilité des populations La notion d’intermodalité se focalise sur les déplacements quotidiens (moins de 80 km) et sur les bassins d’emploi. Partant du constat que deux tiers de ces déplacements s’effectuent en voiture, l’enjeu est de penser une alternative à l’automobile tout en limitant l’impact des moyens

T O U R N A G E

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de transport. Elle donne la priorité au voyageur, son objectif est de faciliter le passage d’un mode de transport à l’autre dès le premier kilomètre.

De la voiture au train, du train Patrice Raffarin, Nicolas Renaudin et Michel Terrasson, entourés au bus puis à la d’adhérents de l’AUTIR lors de l’AG. marche à pied autant d’améliorations nécessaires jusqu’à destination finale, nomet coûteuses pour lesquelles la Région breuses sont les contraintes qui devra trouver le financement (qui pèsent sur le voyageur : planificapaiera, Département, CdC ?) si elle tion du trajet, billetterie, charges, souhaite apporter qualité, accessibisécurité des véhicules en stationlité et fiabilité des transports. nement (cycles, autos), transferts distants etc.

Anticiper la demande de mobilité Une réorganisation globale ainsi que l’entretien et la construction d’infrastructures en seront les étapes indispensables. Équipements, gares TER, entretien des rails, maillage de dessertes, création de parkings et de pôles d’échanges multimodaux (PEM) à l’image du CIEL de Limoges, accessibilité, informations, billetterie et tarification intermodales, mise en place de la carte de paiement Modalis,

L’ Î L E

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Une demande réelle face à un État pas encore prêt À ces fins, la Région devra donner un schéma global de transport en s’appuyant sur les réseaux existants, celui du rail est en bien mauvais état, et sur l’interconnexion des réseaux, le CESER Nouvelle-Aquitaine propose la création d’une centrale de mobilité régionale.

Les conditions de réussite sont intrinsèquement liées à la capacité de financement de la Région et à la définition d’une stratégie régionale :

coopération des autorités organisatrices de transports ou constitution d’une gouvernance par un syndicat mixte ? La conséquence à ne pas négliger sera l’impact sur le foncier des centres urbains ainsi desservis.

L’intermodalité à Ré S’agissant de notre territoire insulaire, l’intermodalité, rappelle Patrice Raffarin, se met doucement en place depuis 2012/1013 et le vote du plan global de déplacement (PGD, alors inscrit dans le SCOT). En effet, même si la Communauté de Communes n’a pas la compétence en matière de transport, elle a mis en place des équipements à titre expérimental et gratuit (diabline électrique, dessertes de villages) et la ligne 3 a été doublée (3A et 3B).

Malheureusement Michel Terrasson rappelle que les transports en commun sur l’île de Ré sont utilisés en majorité par les vacanciers ou les résidents secondaires. Là aussi les habitudes comme les mentalités sont-elles prêtes à évoluer ?

Véronique Hugerot *CESER : Conseil économique, social et économique régional

R É

Capitaine Marleau mène l’enquête sur l’île de Ré La série à succès diffusée sur France 3 a planté l’intrigue d’un prochain épisode dans nos villages. rôle-titre, campé par la truculente Corinne Masiero.

Flanquée de sa chapka déjà culte, rien n’échappe à la perspicacité de la plus atypique des gendarmes qui cachée sous ses airs de nunuche et sa déconcertante décontraction obtient en douceur tous les Corinne Masiero est l’héroïne de la série phénomène. aveux. À l’instar du lieutenant Columbo qui vec Josée Dayan à la réalisation, ne quitte jamais son imper beige et la fiction la plus plébiscitée du sa 403 (pas question pour Marleau moment peut se permettre de se débarrasser de sa Range Rover d’être distillée au compte-gouttes. Ce kaki qu’elle gare en vrac), elle ne se douzième épisode devrait être diffusé départit jamais de sa gouaille avec d’ici six mois, et comme les précédents des répliques choc comme : « n’atqui ont réuni environ six millions de tendons pas que la mort nous donne spectateurs à chaque fois, l’audience du talent » ou « salut les cotons-tiges » s’annonce explosive pour ces nouvelles à l’adresse des enquêteurs de l’identité investigations rétaises. judiciaire.

Sorte d’OVNI télévisuel (la chaîne Dans chaque épisode, ses traques s’orn’avait pas enregistré de tels scores ganisent autour d’un personnage cendepuis 2010) le succès de la série tral, un « guest » homme ou femme, tient certes au talent (et au carnet victime ou coupable à la hauteur de d’adresses) de sa réalisatrice, mais cette actrice hors norme. Elle a tiré doit aussi beaucoup à l’interprète du

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jeu » où Corinne Masiero incarne pas moins de deux rôles. Parmi eux l’ancien trublion de canal +, Jacky Berroyer en psy, Dominique Besnehard en détective privé et Pierre Perret en surprise pour un premier rôle à la télévision.

Les Rétais eux aussi ont été mis à contribution. À Sainte-Marie, Madame le maire a mis à disposition la salle 3 semaines de tournage : d’Antioche pour entreposer les éléde filatures en interpellations, ments de décor, prêté la Cabane tout le monde s’est mobilisé !

Montamer devenue pour l’occasion le Après la série allemande « Das Boot » refuge de l’acolyte de Marleau, Brière. tournée en ce début d’automne à La Le Clos Saint-Martin où logeait une Rochelle et aussi à Rivedoux dans la partie des acteurs a également servi Ferme du Défend, c’était au tour de de cadre à plusieurs l’équipe de Josée Dayan scènes, tandis qu’à d’investir l’île de Ré entre La Couarde et sur le 15 novembre et le le port de Saint6 décembre. Et autant Martin, les sauvedire qu’avec plus d’une teurs en mer de la centaine de téléfilms au SNSM ont été réquicompteur et l’exigence sitionnés pour sécuqui fait sa réputation, la riser une arrestation réalisatrice n’est pas du de nuit, tournant genre à se déplacer seule. crucial de l’intrigue Techniciens, machinistes, de « Double jeu » assistants ; à la déco, aux qui promet d’estoIl est sur tout les coups dans la costumes, au maquillage : ils étaient bien cinquante région : avocat dans « Meurtres maquer les télésà l’île de Ré », le comédien pectateurs ! à accompagner les coméles vers du nez de Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle, Victoria Abril, Sandrine Bonnaire, Pierre Arditi…

Dans cet inédit, elle va devoir se mettre en danger pour découvrir qui a tué Bénédicte Dalvet, une victime dont elle semble très, trop proche…

diens, une kyrielle sur cet épisode intitulé « Double

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Bertrand Malherbe est chargé dans cet inédit d’arrêter un étonnant suspect.

Marie-Victoire Vergnaud

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ACTUALITÉ P R O J E T

D ’ A M É N A G E M E N T

Rivedoux-Plage et Sports !

Rivedoux, sa plage, son centre bourg, ses commerces, son port et bientôt... Des équipements sportifs tout nouveaux tout beaux ! Retour sur l’avènement annoncé d’un projet de longue date.

Création d’un équipement sportif à Rivedoux-Plage.

E

n cette fin d’année, Patrice Raffarin peut être content. Outre, le projet d’aménagement du port qui est en marche, c’est maintenant celui des équipements sportifs dont la naissance est d’ores et déjà programmée, « un beau projet pour le village e la vie permanente » précise Monsieur le Maire.

précis et contraignant pour ce qui est, par exemple de la hauteur, ce qui rendait justement leur construction impossible là où ils sont installés. Et pour conclure, précisons que le regroupement des équipements sportifs en un seul et même lieu est une stratégie affichée de la commune depuis très longtemps.

Quoi et pourquoi

Nouvel avenir pour le Quartier du Château

Rappelons que jusqu’à aujourd’hui, la commune ne dispose que de petits équipements éclatés sur l’ensemble de sa superficie, et dont la modestie ne suffisait plus à satisfaire la forte demande émanant des écoles mais aussi des associations sportives, notamment en matière d’espaces couverts permettant la pratique sportive en toutes saisons, y compris lorsque le froid se met à sévir comme ces derniers jours. Cela vaut particulièrement pour le tennis, que les amateurs pratiquent actuellement sur des terrains découverts, ce qui restreint leur passion à la seule belle saison.

Ajoutons à cela que la construction de salles couvertes doit évidemment répondre à un cahier des charges

Exit donc, et pour toutes les raisons précitées, les terrains de tennis installés dans le quartier du Défends – rue Pasteur pour être précis – aménagés sur des terrains constructibles, lesdits terrains ayant été mis en vente et acquis par un promoteur pour un autre projet qu’il n’y a pas lieu de présenter ici mais que nous ne manquerons pas d’évoquer ultérieurement.

Contentons-nous de préciser que le produit de la vente de ces terrains soutient le financement de l’aménagement du Centre Bourg mais aussi celui de ses fameux équipements sportifs à venir.

Il nous faut regarder maintenant du côté du Quartier du Château, dont

l’aménagement est sur les rails depuis deux décennies. C’est là qu’à déjà vu le jour un programme de logements à loyers modérés, occupant 10 000 m², et que prendront bientôt place les équipements sportifs pour lesquels une superficie de 9 000 m² avaient été réservés. Après consultation de maîtrise d’œuvre par le Cabinet Karine Millet de La Rochelle, et l’ensemble des concertations préalables, notamment avec les associations sportives et les enseignants, le permis de construire a été accepté le 13 novembre dernier. La commune en est donc à la consultation des entreprises à travers un appel d’offres approuvé par le Conseil Municipal le 22 novembre. Celles-ci devront se distinguer par leur méthodologie et la qualité des matériaux utilisés.

Les nouveaux équipements sportifs en détail La réalisation de la globalité du programme se fera en deux tranches, une dite « ferme » et l’autre « conditionnelle » dans le jargon administratif.

La première, livrable en 2018, verra l’aménagement de trois courts de tennis extérieurs plus un demi agrémenté d’un mur d’entraînement, de quatorze terrains de pétanque dont près de la moitié couverts, d’une annexe de rangement, de club-houses et de places de stationnement.

C’est avec la seconde, en 2019, que viendra la salle couverte multi-activités, prévue pour l’usage particulier du tennis, auquel il faut encore ajouter des locaux administratifs et les aménagements extérieurs. Et Patrice Raffarin d’évoquer la construction éventuelle d’une seconde salle, envisagée là où auront été préalablement aménagées les places de stationnement.

Cette seconde structure permettrait

évidemment d’élargir l’offre. Son entrée se ferait par les Tamaris, « où il existe un hectare pour le stationnement » précise le Maire de Rivedoux.

Mais nous n’en sommes pas là, cette seconde salle couverte étant dépendante de nombreux facteurs dont les dotations de l’Etat auxquelles il faut ajouter la réflexion sur le PLUI. Pour l’heure, M. le Maire en est donc à la première tranche dont les travaux devraient démarrer dès le mois de février prochain !

Pauline Leriche Rouard

Combien ça coûte et qui paye 1 ère Tranche : 832 000 € 2 ème Tranche : 1 000 000 € Des travaux financés par l’Etat, le Conseil départemental le Fonds de Concours de la CdC et l’autofinancement de la commune.

Bonne année à la pêche pied !

Alors que nous évoquons les équipements sportifs, Patrice Raffarin ne peut cacher sa satisfaction sur une autre bonne nouvelle : alors qu’elle était interdite par arrêté préfectoral depuis 2003, la pêche à pied sera de nouveau autorisée sur le littoral nord de la commune. La raison ? Le travail mené avec rigueur par la commune sur le traitement des eaux pluviales.

Nul doute que les passionnés apprécieront… Et qu’il faudra veiller à la pédagogie nécessaire et récurrente.

Car il ne faudrait pas que le site rivedousais, à peine sorti d’une interdiction de près de quinze ans, se trouve dégradé par trop d’enthousiasme débridé !

P É D A G O G I E

Les enfants du Nord de l’île sensibilisés à la fragilité environnementale L’association de valorisation de Saint-Clément des Baleines (AVSCB) a organisé une opération plantation des oyats avec les élèves de tout le nord du canton, soit 278 enfants. L’association a joué un rôle de coordinateur entre les enseignants, la LPO et la CdC, pour le transport des élèves.

D

epuis deux ans, l’AVSCB souhaitait s’associer avec Philippe Pouvesle, responsable de l’ONF pour monter cette opération dont le but est double : rassembler tous les élèves et les enseignants dans un projet commun ; sensibiliser les enfants à l’environnement et leur faire prendre conscience très tôt de la fragilité du milieu qui les entoure.

Des contacts ont été pris avec les enseignants (Les Portes, Saint-Clément, Ars, Loix et la Couarde), la CdC et bien sûr, l’ONF, qui a décidé des sites pour la plantation. Trois groupes d’enfants encadrés par des enseignants et

parents accompagnateurs ont pris le bus : l’un direction la Solitude à Saint-Clément (classe de CM de Saint-Clément et classes PS-MS et GS-CP des Portes, le 23 novembre), le second direction Bas Rhin à SaintClément (Classes de PS-MS de Loix, de CM d’Ars et de CE de St Clément, le 30 novembre au matin)., tandis que

de CP-CE1 et de CE-CE d’Ars). Deux groupes sur le site du Peu Ragot (élèves de la Couarde) sont reportés en janvier à cause de la pluie.

Regroupés par trois, petits et grands mélangés, ces enfants se sont activés avec application et sérieux. Ils étaient impressionnants !

Les enfants ont planté des oyats.

le troisième prenait la direction Peu Ragot à la Couarde (classes de GS,

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Sur Saint-Clément, 1400 oyats ont été plantés. Philippe Pouvesle de l’ONF a rencontré les enfants en classe, répartis en cinq groupes, de la maternelle au CM, pour leur expliquer l’opération.

Lina Besnier

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ÉCO À LA HUNE R É U N I O N

D ’ I N F O R M A T I O N

Pour comprendre la nouvelle réglementation sur les caisses enregistreuses La nouvelle réglementation sur les caisses enregistreuses entrera en vigueur le 1 er janvier 2018, aussi Ré-Entreprises a organisé une réunion d’information à destination des commerçants rétais.

P

artant que les systèmes de caisses sont vecteurs de fraude à la TVA, l’administration fiscale impose des logiciels sécurisés et certifiés à partir du 1er janvier prochain (article 88 de la loi de finances n°2015-1785 du 29 décembre 2015 pour 2016). En effet sur 30 millions d’euro de fraude à la TVA, l’administration fiscale estime que 10 millions sont directement applicables aux logiciels de caisses frauduleux.

Qui est concerné ?

Toute entreprise assujettie à la TVA qui enregistre des règlements au moyen d’un système de caisse sauf les entreprises qui facturent à des professionnels eux-mêmes assujettis à la TVA et les particuliers qui pratiquent du e-commerce.

Une première action percutante pour le Club d’entreprises de l’île de Ré

La toute jeune association, créée le 2 octobre 2017, présidée par Antoine Majou épaulé par son

C A M P A G N E

D E

d’expert-comptable, a rappelé et expliqué la législation qui s’annonce draconienne secondé par Kevin Le Goff (Atlantique Caisses Systèmes) qui présentait les fonctions obligatoires des logiciels de caisses.

les commerces de tout l’hexagone seront à même de communiquer la totalité de leurs données comptables sur une simple clé USB. L’administration fiscale se réserve le droit d’en contrôler la certification comme la comptabilité à tout moment et de façon inopinée. Les risques encourus en cas de défaut s’élèvent à 7 500 € par caisse.

Des nouveaux systèmes de caisses anti-fraude

Le livre de caisse

Les systèmes de caisses devront être conformes aux quatre obligations suivantes. Inaltérabilité : pas de modification ou de suppression après le Z. Sécurisation : traçage des opérations, des corrections ou des suppressions. Archivage après clôture périodique. Conservation six mois minimum sur un support externe type disque dur ou port USB.

Shopcaisse.

vice-président Julien Le Roy, se donne pour mission d’accompagner les entreprises et d’être une interface commune avec les pouvoirs publics.

Le Club d’entreprises se veut en prise directe avec l’actualité, il avait donc choisi, pour sa première action, d’exposer et de faire comprendre la nouvelle réglementation sur les systèmes de caisses. Le succès était total avec une salle comble et des commerçants attentifs.

Julien Le Roy en sa qualité

F I N A N C E M E N T

Attention, les commerçants devront faire eux-mêmes la demande d’attestation de certification auprès de l’éditeur de logiciel. Ainsi équipés,

La législation toutefois n’oblige pas à s’équiper d’un système de caisse, le commerçant conserve la possibilité de reporter ses ventes sur un livre de caisse. Celui-ci doit détailler chaque opération (nomenclature de l’article, prix HT, TVA et numérotation) et les globaliser en fin de journée. Un ticket doit être fourni au client avec un double pour l’entreprise. En cas de défaut, le risque est de voir sa comptabilité rejetée.

Véronique Hugerot

Ré-entreprises association loi de 1901 contact@re-entreprises.com

P A R T I C I P A T I F

Ré Tuk Tuk au point mort La jeune entreprise rétaise aux débuts très prometteurs vient d’être victime d’une escroquerie. En parallèle de la procédure judiciaire en cours, elle lance une opération de financement participatif pour acquérir deux nouveaux véhicules.

C

hristophe Sébille et Valérie Lévesque vivent ensemble depuis vingt ans. Valérie, Couardaise de naissance, a rencontré Christophe à Paris. Elle venait d’obtenir un diplôme d’études commerciales, lui, arpentait les rues de la capitale caméra sur l’épaule pour couvrir l’actualité musicale.

Christophe a rapidement compris que sa compagne rêvait d’un retour sur son île natale. C’est en 2015 qu’ils franchiront le pont pour se lancer, corps et âme, dans le projet de leur vie : développer une activité à la fois utile et originale, résolument orientée vers l’humain. C’est ainsi que Ré Tuk Tuk a vu le jour…

Après les balades en calèches du Père Léau, le couple a créé un nouveau moyen pour découvrir toutes les richesses du patrimoine rétais. Depuis sa création, la petite entreprise a organisé 670 sorties, transportant un peu plus de 2000 clients et parcourant une dizaine de milliers de kilomètres…

Avec deux propositions de parcours, les clients ont la possibilité de déterminer leurs balades. Au choix,

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un trajet qui part de Saint-Martin pour rejoindre la pointe du Grouin à Loix, en passant par le Goisil, ou une visite des vieilles rues de SaintMartin pour se diriger, ensuite, vers l’abbaye des Châteliers, après avoir traversé La Flotte et terminer par l’observation des écluses à poissons de Sainte-Marie.

Christophe et Valérie se sont immédiatement investis dans la vie locale. Les tuk tuks ont servi, l’année dernière, à distribuer des bonbons lors de la fête d’Halloween ainsi qu’à transporter le Père-Noël dans les rues de La Couarde…

Un grain de sable, de la dimension d’un gros caillou, est venu bloquer les rouages

Suite à une escroquerie d’un fournisseur malhonnête, Christophe et Valérie se trouvent, tout à coup, privés de leur outil de travail.

Seulement, après s’être lancés dans une procédure judiciaire, ils ont fermement décidé de ne pas baisser les bras. Ils ont pour objectif d’acheter deux véhicules neufs pour repartir sur des bases saines et

développer leur projet de façon pérenne.

Pour cela, ils viennent de lancer l’idée d’un financement participatif.

Déjà 1030 € récoltés sur un objectif minimal de 10 000€ .

Les contributions seront intégralement remboursées si, malheureusement, le projet ne va pas à son terme. Les dons s’échelonnent de 10 à 4000 €, avec des contreparties allant d’un petit sac de fleur de sel à des balades gratuites, certaines avec dégustation de pineau, visites commentées dans les marais salants. Pour les dons les plus élevés (principalement ceux des entreprises), les responsables proposent la pose d’un panneau publicitaire à l’arrière du tuk tuk.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Ré Tuk Tuk au point mort.

La campagne de financement vient de démarrer, les responsables sont confiants et affichent un optimisme à la hauteur de leur dynamisme.

Jacques Buisson

Pour tout contact : 06 65 22 99 80 www.retuktuk.com Campagne de financement participatif : www.kisskissbankbank.com

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SOCIAL À LA HUNE D É P A R T E M E N T

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L A

C H A R E N T E - M A R I T I M E

Prévention, protection et droit de l’enfant en Charente-Maritime

Le Département de la Charente-Maritime, organisait, vendredi 10 novembre dernier, la cinquième journée départementale de la prévention et de la protection de l’enfance.

Geneviève Avenard a voulu rappeler in-extenso les quatre principes généraux de la convention internationale des droits de l’enfant, soit, le droit à la vie, survie et développement, le droit à la non-discrimination, le droit d’exprimer librement son opinion et le droit de l’intérêt de l’enfant. Une convention qui s’applique de façon

universelle à tous les enfants, tout être humain de moins de 18 ans.

Actuellement sont en cours de construction deux villages en Charente-Maritime.

Un premier à Mathasur-Beauvais avec 8 maisons pour accueillir 36 enfants et un autre à Gémozac avec 6 maisons pour accueillir 32 enfants qui seront inaugurés en juillet et septembre 2018. Deux projets chers au département de la Charente-Maritime.

© Valérie Lambert

U

ne journée qui s’adressait aux professionnels des délégations territoriales du Département (services ASE, PMI et social), du foyer départemental de l’enfance et aux professionnels partenaires (éducateurs, familles d’accueil, magistrats).

Lors de la matinale presse qui précédait cette journée, étaient réunis, Geneviève Avenard, défenseur des enfants, vice-présidente du collège chargé de la défense et de la promotion des droits de l’enfant, adjointe de Jacques Toubon, défenseur des droits, Sylvie Delcroix, responsable de projets SOS Villages d’enfants (coordinatrice projet européen sur les droits de l’enfant) ainsi que Gabrielle Chouin, participante au projet européen, conseillère principale d’éducation qui a été accueillie dans son enfance dans un SOS village d’enfants. Le thème principal retenu pour cette journée était « l’intérêt supérieur, les droits de l’enfant et ses besoins fondamentaux ».

La conférence s’est orientée sur la dimension de protection et d’émancipation de l’enfant pour qu’il puisse se préparer à sa vie d’adulte. Madame Avenard souligne le droit à l’information, à l’éducation et surtout plus spécifiquement en direction des enfants en situation Geneviève Avenard, Sylvie Delcroix et Gabrielle Chouin, lors de la conférence. vulnérable, de hanIl faut souligner que le dicap ou séparés de leurs familles.

Département est formateur d’assisfont l’objet d’un accompagnement à tants familiaux, il en recrute 40 par an.

Il faut trouver l’équilibre entre domicile (500 familles d’accueil sont « intérêts des parents, des enfants, répertoriées en Charente-Maritime).

Gabrielle Chouin, appuie sur la disdes professions partenaires et des crimination subie à l’école pour ces Dans notre département, 242 frainstitutions ». enfants « hors cadre », il est importries sont actuellement placées, Sylvie Delcroix appuie sur le fait que l’intérêt de l’enfant doit être le tout premier droit.

Le Conseil départemental consacre chaque année 66 millions d’euros pour la prévention et la protection de l’enfance. 1700 enfants sont confiés aux servicex du Département, près de 240 mineurs non accompagnés, 920 placés en famille d’accueil, 400 en établissements spécialisés et 1200

la majorité de ces frères et sœurs sont séparés. Soucieux qu’ils ne le soient plus (un des droits de l’enfant) le Département s’est tourné vers un modèle qui a fait ses preuves depuis plus de 60 ans, celui de « SOS Village d’enfants ». Des maisons construites pour accueillir des frères et des sœurs encadrés par des mères SOS qui apportent l’affection nécessaire à leur reconstruction.

tant dit-elle d’avoir une vigilance scolaire, et une urgence à réfléchir pour se poser les bonnes questions, chacun dans son champ de responsabilité.

Les chiffres évoqués plus haut soulignent à eux seuls, l’importance et les enjeux de la prévention et de la protection de l’enfance, une journée par an est-elle suffisante ?

Valérie Lambert

A S S O C I A T I O N

Ré-Clé-Ré : l’action en continu Avec cinq salariés dont quatre à temps complet et une vingtaine d’intervenants bénévoles, l’association Ré-Clé-Ré fonctionne aujourd’hui comme une petite entreprise, dynamique et engagée.

L

ors de cette rencontre informelle, il s’agit, en compagnie de son président, Bernard Bordier, et de sa directrice, Aude Juin-Le Reun, de faire le point sur l’activité de l’association en 2017 et d’ouvrir 2018 avec de nouveaux projets.

Une association connue et reconnue Créée en 1995 par le Lions Club de l’Ile de Ré, Ré-Clé-Ré a fait un long chemin et ses preuves, ne baissant pas la garde en matière de formation et d’accompagnement social et professionnel, confortant sans cesse les acquis et n’ayant pas peur d’innover.

Et il va sans dire que les exigences de notre époque, ses problèmes aussi, imposent sans cesse de nouvelles contingences.

Centrée sur la formation, l’association en maîtrise les arcanes. Aide aux leçons pour les plus jeunes, accueil des jeunes adolescents dans le cadre du CLAS mais encore remise à niveau nécessaire à la préparation de concours ou validation des acquis des adultes, bénéficiaires des minima sociaux, mais aussi femmes au foyer ou en congé parental désirant retrouver une activité professionnelle, Ré-Clé-Ré propose un

soutien complet à un large public, s’efforçant aussi de répondre aux attentes actuelles par des ateliers spécifiques comme ceux dédiés à l’apprentissage de la langue anglaise ou au numérique dont il existe une antenne au Nord de l’île, à Ars, le mardi matin, et à Sainte-Marie l’après-midi.

Une action qui s’élargit Dans le souci de toujours s’adapter au mieux des besoins qu’elle identifie grâce à une implication permanente sur le terrain, l’association s’est lancée depuis peu dans une nouvelle démarche, celle d’un « Parcours Bienêtre et Santé » adressée aux adultes, en collaboration avec les travailleurs sociaux du Conseil départemental.

De quoi s’agit-il ? D’accueillir les personnes qui le souhaitent autour de thèmes comme l’alimentation, les démarches administratives ou encore le bilan de santé, l’objectif étant de sensibiliser voire de remettre sur les rails, des personnes sorties peu à peu de cette attention nécessaire à soimême. Encore en rodage, cette action se tient actuellement tous les trois mois et concerne une dizaine de personnes dont Aude Juin Le-Reun espère bien voir grossir les rangs.

Sous le signe de la rencontre et du partage Initié il y a quelque temps déjà, le jardin partagé a pu voir le jour grâce à un terrain mis à disposition par un stagiaire. Depuis, s’y déroulent une fois par semaine des ateliers de culture de fruits et de légumes, transformant cet espace de liberté en laboratoire d’expériences dont la convivialité n’est pas des moindres. Mais n’est-il pas vrai que mettre les mains dans la terre, entretenir, soigner et regarder pousser légumes et plantes est une activité gratifiante ?

Environ deux cents adultes participent aujourd’hui à cette aventure qui s’ouvre aussi ponctuellement à d’autres publics, comme lors du Printemps des Poètes ou le temps d’une chasse enfantine aux œufs de Pâques.

Il faut aussi évoquer le Café itinérant des Familles, action collaborative menée avec la CdC, la CAF et le Collège, où une première conférence a été donnée sur le thème « Comment aider son enfant à apprendre ». Une fois par trimestre, le Café Itinérant sillonnera le territoire pour se poser dans des lieux différents.

Même si Aude Juin-Le Reun et Bernard

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Le jardin partagé, lieu de rencontres et d’échange.

Bordier insistent tous deux sur l’importance de pérenniser les actions, il est impossible de les quitter sans évoquer en quelques mots leur participation annoncée sur l’administratif de l’association La Tête dans les Nuages, ou encore le travail en cours avec la CAF et la possibilité pour Ré-Clé-Ré de devenir « espace de vie social », ce qui outre des subventions bienvenues, élargirait encore le champ d’action de l’association. Pour l’heure, celle-ci doit s’occuper de revoir ses statuts mais c’est sûr, pour 2018, Ré-Clé-Ré a plus d’un projet dans sa hotte !

Pauline Leriche Rouard

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ENVIRONNEMENT O U V R A G E

Le calendrier 2018 des écluses à poissons de l’île de Ré arrive !

Vous avez apprécié en 201 7 votre calendrier des écluses à poissons de l’île de Ré, et êtes de plus en plus nombreux à le demander. Le calendrier 2018 est placé sous le double regard de photos aériennes et de photos de la très riche biodiversité qu’on rencontre dans nos pêcheries en pierre.

D

C O M P L É M E N T

le poisson. Une Communauté qui se retrouve dans le dur labeur de la réparation des brèches quand les assauts de la mer sont les plus forts.

Notre Communauté s’est rassemblée également cette année 2017 pour une disparition à Saint-Clément des Baleines. Celle de Jacky Caillaud, vice-président de notre association, un homme au sens collectif aigu qui forçait le respect, un homme des écluses. On pense à lui.

2017 aura vu le début d’une nouvelle aventure humaine, la reconstruction du Trou d’Cheu, écluse des Portes en Ré, citée comme 20ème écluse au classement des côtes de l’île de Ré dans l’ouvrage (1727) de Francois Le Masson du Parc. « Creux du ciel » en patois, en activité jusqu’au début des années 1940, s’appuie sur l’aile d’une écluse en activité, La Chiouse (chef d’écluse Marcel Moa). Ce projet d’une 15ème pêcherie constitue un objectif enthousiasmant menée par l’association A4P de Jean Claude Coureau, Jean-Louis Giraudeau (porteur du projet et chef d’écluse de La Providence), et de Michel Oger.

La première pierre a été posée le jeudi 24 août avec le Maire Michel Auclair et l’ADEPIR. Les travaux ont commencé. On est heureux de cette perspective d’une nouvelle pêcherie

dont les autorisations ont été rapidement obtenues sur de la qualité et les garanties du projet.

Faites de ce calendrier des marées votre compagnon sympathique de chacun des jours de l’année.

Les équipes des Écluses de l’île de Ré vous souhaitent une Belle et Heureuse année 2018 !

Dominique Chevillon, Président de l’ADEPIR © P & S Le Gall

font partie d’un Patrimoine historique unique (une quarantaine de pêcheries en pierres résistent encore : 16 à Oléron, 2 en Vendée et 4 en Normandie au Sud de Grandville). Mais plus encore, réelles protecL’une des très belles photos d’écluses réalisées par Bernard Collin. tions de la côte contre l’érosion, es photos magnifiques prises réserves de faunes et de flores d’avion par le Photo Club marines, elles sont dépositaires d’un de l’île de Ré en la personne savoir-faire de bâtisseurs transmis de Bernard Collin, grâce à l’avion de génération en génération qui a piloté par Edmond Guibe, ainsi que traversé les siècles. En milieu Marin, des photos des biologistes marins uniquement en pierres sèches, elles Solange et Pierre Le Gall de Ré subissent l’épreuve des marées, des Nature Environnement. houles atlantiques, des courants Les premières preuves d’écluses ou côtiers et résistent à des pressions pêcheries en pierres de l’île de Ré et des contraintes formidables. remontent au début du XIème siècle...

Elles représentent aussi un art de Elles existaient probablement avant. vivre qui unit les codétenteurs dans Aujourd’hui, elles sont 14 en actiune même Communauté. Celle des vité, après avoir été 140 lors de pêcheurs et bâtisseurs d’écluses, l’inventaire de 1727. Bâties sur l’esrythmée par les deux marées tran, découvertes à marée basse, quotidiennes quand la pêcherie elles signent nos paysages marins.

Véritable originalité rétaise, elles égoutte et leur permet de mareyer

Chondria coerulescens.

Réalisé par Rhéa Marketing, le calendrier 2018 des Ecluses sera en vente à partir du 14 décembre 2017.

Réservez-le dès maintenant auprès de l’ADEPIR.

Contact adepir@orange.fr

D ’ I N F O R M A T I O N

Irrigation, la guerre de l’eau n’aura pas lieu Suite à l’article « Mais où vont les eaux usées ? » paru dans le n° 162 de Ré à la Hune, un utilisateur avisé a pointé quelques approximations sur les chiffres annoncés ainsi que des dysfonctionnements sur le système. Précisions.

Le point sur les chiffres de la station d’épuration du clos Saint-Martin

La particularité du centre d’épuration des eaux usées de La Flotte est son classement de niveau A, c’est à dire qu’une partie des eaux, 20 à 25 000 m³ selon les années soit 3 à 4 % du volume retraité (contrairement aux 10 % annoncés dans le n°162) sont recyclées pour l’irrigation des plantes à manger crues.

Les eaux classées A bénéficient d’un traitement supplémentaire aux UV en fin de cycle. Les contrôles sanitaires sont effectués par le service Santé Environnement de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et le laboratoire agrée qui réalise les prélèvements est le LASAT. La qualité bactériologique réglementaire ne doit pas excéder 250 ufc pour 100 ml d’eau (Unité faisant colonie) contrairement au 100 ufc/100 ml annoncés.

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Quelques dysfonctionnements

Depuis l’accord de l’ARS, fin 2014, pour le recyclage des eaux à des fins d’irrigation, le système a enregistré un certain nombre de dysfonctionnements aux cours des années 2015 et 2016. En mai et juin, périodes de forte chaleur et de dispersion des pollens, les installations avaient été obstruées par un développement d’algues et une accumulation de pollen dans les circuits. En cause la sous-consommation génératrice de pression insuffisante.

Ces deux premières années, ayant servi, en quelque sorte, de test pour les installations, ont donné lieu à une série de réajustements : mise en place de filtres et de purges afin d’éviter l’encrassage et poses d’anémomètres, relativement à l’aspersion.

L’association des irrigants, composée de huit membres, six agriculteurs et deux centres équestres, se dit aujourd’hui plutôt satisfaite. Le

bénéfice étant à la fois financier (0.60 le m³ contre les 1.20 du tarif agricole) et environnemental puisque les eaux retraitées, habituellement rejetées à perte à la mer sont ainsi réutilisées, une avancée non négligeable en période de sécheresse récurrente.

Sur le débit Il n’est un secret pour personne que la formidable capacité de la station de La Flotte avait été justifiée, à sa mise en service, par le projet de golf alors en question. Seuls 60 hectares bénéficient aujourd’hui du système d’irrigation alors que l’eau est disponible et que bien des exploitants agricoles souhaiteraient accroître leur surface cultivée.

Des politiques à clarifier Les solutions s’orientent dans plusieurs directions pour étendre les surfaces irriguées, les priorités ne sont pas les mêmes pour tous.

Le comité Cigale (Comité intercommunal de gestion de l’agriculture

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

et de l’environnement) a été mis en place par la Communauté de Communes en 2015 pour faire le point sur les terres éligibles, afin de faire converger préservation des espaces naturels sensibles et exploitation agricole. De son côté, le GDAD, groupement pour le développement d’une agriculture durable, a élaboré un projet de développement agricole qui s’efforce d’accorder culture avec nature. Parallèlement, la commune de La Flotte met à l’étude avec l’UNIMA (Union des Marais de Charente-Maritime) la faisabilité d’extension du réseau vers les terres de Rivedoux et de Sainte-Marie de Ré. Mais là encore, le terrain d’entente semble très caillouteux pour l’adduction des eaux recyclées.

Osons croire que dans un futur proche, le bon sens paysan des différents acteurs ne saurait faillir entre nécessité agricole, investissement et préservation du patrimoine naturel.

Véronique Hugerot

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JEUNES À LA HUNE R É

E S P A C E

J E U N E S

Lol, MDR, TKT… Ré Espace Jeunes en pleine dynamique !

Après avoir connu une année 2016 un peu compliquée, Ré Espace Jeunes a repris son souffle en 2017.

Cette structure associative réservée aux adolescents de 12 à 18 ans, située à la Flotte, déborde d’activités et de dynamisme.

L

ors de l’Assemblée Générale extraordinaire qui avait eu lieu le 2 décembre 2016 (voir Ré à la Hune n°146), le bureau de l’association s’était renforcé avec l’arrivée de quatre nouvelles mamans. Ces dernières devaient pallier différents dysfonctionnements et s’investir activement dans les projets à mener pour garantir la pérennité de Ré Espace Jeunes. Sans oublier l’intérêt des adolescents pour lesquels Ré Espace Jeunes constitue une seconde famille !

En cette fin d’année 2017, on peut affirmer que c’est chose faite et que la mission impartie est remplie. Le bureau constitué de six personnes est très actif, chaque poste est secondé et leur implication a permis de surmonter la période de crise. Aujourd’hui les indicateurs sont au vert. Ré Espace Jeunes ayant même été labellisé Structure Accompagnement Projet de Jeunes.

36 jeunes hyper motivés et projets à venir

Le contrat d’Estelle, monitrice diplômée, qui était là pour seconder Elisa Cuau la directrice, vient d’arriver à son terme après 8 mois de présence. Son retour est prévu pour février 2018 et la seule interrogation persistant à ce jour est de savoir si elle reviendra en CDI à

L E S

D É S

Les adolescents de Ré Espace Jeunes en séjour au Pays Basque.

temps partiel ou complet. La décision sera validée début 2018 une fois la globalité des subventions en provenance de la CAF, de la CdC, des différentes communes et de la ville de la Flotte seront connues. Ce second poste est primordial pour maintenir l’accueil de 24 enfants simultanément. Seule, Elisa Cuau ne peut pas avoir la responsabilité de plus de 12 enfants.

A ce jour 36 adolescents sont inscrits à Ré Espace jeunes. Agé de 12 à 18 ans et issus des communes de la Flotte, Saint-Martin, Rivedoux,

Ars, ils fréquentent l’Association au quotidien, le samedi après-midi et pendant les vacances scolaires. Ils débordent d’idées et de projets à la fois culturels, sportifs et solidaires.

Avec le collectif Ultimatum de La Rochelle, ils ont participé à un stage de Hip Hop et cette collaboration devrait se poursuivre en 2018 avec du graff, huit jeunes ont surfé avec Ré Surf à raison de vingt séances de deux heures d’avril à novembre, cet été dix-neuf ados sont partis en séjour d’été au Pays Basque…

En ce moment, ils mettent en place

un projet solidaire qui a démarré les 25 et 26 novembre dernier avec le Noël de Ré Solidarité. Le 2 décembre ils ont aidé à la collecte de nourriture avec la Banque Alimentaire.

Pour les Restos du Cœur enfants de Villeneuve et Mireuil, des jouets sont collectés par les jeunes et déposés dans leur local pour être ensuite acheminés et distribués. En collaboration avec Sonia, la directrice adjointe de l’Accueil de loisirs de Saint-Martin et le Samu social, un groupe d’ados ira distribuer des cafés aux sans-abris de La Rochelle…

A noter aussi beaucoup d’idées d’autofinancement sont en cours de réflexion ou déjà mises en place. C’est le cas par exemple de l’opération « emballage des cadeaux de noël » chez Cultura le week-end dernier. Ils souhaitent également organiser à nouveau un loto, mettre en place une brocante, rénover des meubles pour les vendre, organiser une séance de cinéma en plein air sur l’espace Bel Air à la belle saison… Les idées fourmillent chez ces jeunes très attachés à leur association.

Florence Sabourin

Ré Espace Jeune La Flotte 05 46 35 34 03 contact@rej17.fr

LOISIRS À LA HUNE

J A N T É S

Les 24 heures de l’Ile de Ré, à fond la course !

La seconde édition des 24 heures de l’Ile de Ré organisée par l’association Les Dés Jantés s’est déroulée le premier week-end de décembre.

L’équipe des Verts Luisants vainqueur de la course !

A

ccueillie dans la Salle des Paradis mise à disposition par la mairie de Sainte-Marie, cette manifestation de « fous du volant » a démarré comme prévu dès 15 h le samedi, s’est poursuivie toute la nuit pour se terminer le dimanche à 15h par la victoire de l’écurie « les Verts Luisants » !

Une course non-stop sans temps mort !

Douze voitures ont pris le départ sur le circuit de 5 m x 2,50 m représentant l’Ile de Ré avec ses virages de la Patache, du Lizay, la courbe du Feneau… Trente-six pilotes membres

de six écuries se sont affrontés devant un public nombreux, près de trois cents visiteurs venus les soutenir tout au long de ces 24 heures.

Cette course d’endurance a connu des rebondissements. La voiture 7 de l’écurie « Les Rouges » a mené de bout en bout la course pour se faire coiffer au poteau 11 minutes avant l’arrivée par la voiture 10 des « Verts Luisants » pilotée par Anvayr he contretout, Vertige de l’Humour noir et Leuvert ha piet. En embuscade, la voiture 10 a doublé son adversaire grâce à une halte au stand très bien gérée pour repartir avec une voiture parfaitement révisée… Alors que la voiture 7 connaissait des avaries. C’est donc une fin de course palpitante et étonnante avec cette première place qui s’est disputée jusqu’au bout. La tension était à son comble : les pilotes étaient hyper concentrés, très résistants (après 24h non-stop…) et avaient une connaissance parfaite des règlements. C’est finalement une accélération fantastique de la

voiture « des Verts Luisants » qui a fait la différence.

Une fois encore, ces doux dingues ne se sont pas pris au sérieux et ont affirmé qu’ils étaient là avant tout pour s’amuser et fédérer des participants et bénévoles autour d’un projet où chacun trouve son implication.

A souligner : une organisation réglée au millimètre, préparée depuis des

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

mois et « très connectée ». Des logiciels développés spécifiquement pour cet événement ont permis d’avoir une course hyper connectée avec un suivi sur PC en direct pour les différents tableaux de bord des voitures remis à jour en temps réel. La course était retransmise via un écran géant installé sur la scène.

Michel Lardeux assurait un commentaire en live comme peuvent le faire des speakers sportifs, ce qui apportait un plus indéniable à la compétition et à l’ambiance !

Cerise sur le gâteau : toutes les animations se déroulant en parallèle de la course (jeux de société à tester, présence de nombreuses associations de jeux, groupes de musique, de danse…) ont ravi les participants et le public.

Une belle édition 2017 qui lance déjà celle de 2018 puisque Les Dés Jantés fourmillent d’idées et de projets pour la troisième édition. A suivre…

Des « coureurs automobiles » dans la dernière ligne droite !

Florence Sabourin

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ENFANCE À LA HUNE L E S

P ’ T I T S

R E N D E Z - V O U S

D U

L I V R E

600 ENFANTS DE L’ÎLE DE RÉ SENSIBILISÉS À « LA SCIENCE ET LES LIVRES » A l’occasion des P’tits Rendez-vous du Livre du 13 au 18 novembre dernier, plus de 600 enfants de l’Ile de Ré de la grande section au CM2 ont rencontré auteurs, illustrateurs et scientifiques dans les écoles, bibliothèques, associations…

Cette opération initiée par la Communauté de Communes a été largement relayée par ses partenaires : la médiathèque, le collectif des bibliothèques et les associations Ré-Clé-Ré et Chifoumi.

L’objectif : donner l’envie de lire aux écoliers. Les inciter à fréquenter régulièrement les endroits mis à leur disposition comme les médiathèques et bibliothèques, pour leur donner le goût de la lecture. L’édition 2017 des P’tits Rendez-vous du Livre avait pour thème : la science et les livres. A travers la lecture, les enfants ont pu se familiariser avec l’astronomie, la biodiversité, la paléontologie, l’archéologie ou les mathématiques !

RÉ À LA HUNE S’EST INVITÉ À PLUSIEURS RENDEZ-VOUS…

La Flotte, mardi 14 novembre école élémentaire classe de CM1-CM2 d’Isabelle Martineau l’unanimité même pour ceux qui ne sont pas forcément lecteurs.

Toute la classe s’est prise au jeu de la lecture et aux aventures rocambolesques et un peu effrayantes de Sacré Cœur ! Chaque enfant avait préparé une série de question à destination de Laurent Audouin :

L

Laurent Audouin expliquant sa méthode de travail à la classe de CM1/CM2.

’illustrateur Laurent Audouin s’est rendu dans la classe de CM1/CM2 et autant vous dire qu’il était très attendu. Une certaine effervescence régnait parmi les élèves et l’institutrice Isabelle Martineau avait du mal à contenir leur impatience. Ce dessinateur a donné vie à « Sacré Cœur », un jeune aventurier du Paris des années 1900, en collaboration avec Amélie Sarn, l’auteure qui a créé ce

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proche de la réalité l’un des livres, l’a même prêté à un élève qui l’arborait très fièrement. A l’issu de cet échange très riche et pertinent dixit l’illustrateur, Laurent Audouin proposait de prêter son matériel pour que les élèves fassent un crayonné.

Le Graal !

personnage. 18 livres racontent les histoires palpitantes de ce héros où se mêlent énigmes au milieu de monuments parisiens, le tout pimenté par des fantômes, vampires, squelettes…

Isabelle Martineau nous confiait que ses élèves et leurs parents pour certains, ont été conquis et très absorbés par ses livres. A sa grande surprise, ce projet a fait

Une des machines, vraie modèle servant à l’imaginaire de l’illustrateur.

Pourquoi les années 1900 ? Avezvous prévu de sortir d’autres tomes de Sacré Cœur ? Combien de temps pour réaliser un livre ?

Utilisez-vous du matériel particulier ? Comment vous faites-vous connaître auprès des éditeurs ? Les questions fusaient de toute part et la demi-heure impartie n’y a pas suffi. Les enfants étaient captivés d’autant que Laurent Audouin ponctuait ses réponses de dessins au tableau… on entendait alors des ah ! oh ! d’admiration devant tant de talent ! Il était venu bien outillé expliquant aux enfants que sa méthode de travail consistait à fabriquer en vrai les machines inventées par Amélie Sarn pour ponctuer ses ouvrages. Il a donc sorti le casque de la momie, modèle qui lui a servi à illustrer au plus

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Grâce aux P’tits Rendez-vous du Livre, Isabelle Martineau a imaginé un projet pédagogique très complet qui se poursuivra notamment avec l’écriture d’un roman dont l’intrigue se déroulera dans l’église de la Flotte autour de la peinture de Sainte-Catherine.

Elle espère que Laurent Audouin donnera son accord pour illustrer quelques pages. Et pour que la fiction devienne réalité, un voyage de deux jours à Paris avec toute sa classe est prévu vers mars/avril pour découvrir in situ l’histoire des monuments évoqués dans les aventures de Sacré Cœur : Tour Eiffel, Grand Palais, le Louvre…

Florence Sabourin

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ENFANCE À LA HUNE

Mathématic et tac : un livre-jeu fantaisiste et pédagogique

Des élèves très attentifs et très sensibles aux propos de Jo Hoestlandt.

T

rente casse-têtes pas cassepieds ont été habilement proposés aux jeunes lecteurs.

Jeudi 16 novembre, dans l’aprèsmidi, les élèves des classes de CM1 et de CM2 du groupe scolaire Paul Laidet (au Bois-Plage), se sont déplacés à la bibliothèque de la commune accompagnés de leur maitresse Séverine Chanclou (également directrice de l’école).

Ils avaient soigneusement préparé une série de questions adressées à Jo Hoestlandt, auteure(1) de livres destinés à la jeunesse, qui s’était spécialement déplacée pour intervenir dans le cadre des « P’tits rendez-vous du livre 2017 », organisés par la Communauté de

communes. L’un des objets de cet entretien était la présentation du livre « Mathématic et tac », publié en 2010, dont les élèves avaient pris connaissance en classe.

Une découverte des mathématiques sous un angle ludique « Les maths me sortaient par les yeux quand j’étais petite, j’ai fait ce livre pour me venger… ». C’est dans ces termes que l’intervenante s’est exprimée. « Mathématic et tac » est un ouvrage qui dépoussière et qui a pour vocation de rendre accessible à tous les mathématiques. Il présente trente

problèmes originaux, accompagnés de dessins malicieux, avec les solutions. Il s’agit d’un livrejeu qui s’adresse aux enfants de 8 à 10 ans. La fantaisie des problèmes proposés sublime toute forme d’approche pédagogique.

La découverte des maths se font sous une forme ludique. Sur la quatrième de couverture, le jeune lecteur est d’emblée informé et rassuré : « Tu détestes les maths, ce livre est fait pour toi. Tu aimes les maths, ce livre est fait pour toi… ».

Avant de présenter le reste de sa collection, Jo Hoestlandt a conclu en insistant sur le fait que tous ses livres racontent des histoires, alors que « Mathématic et tac », c’est un jeu, un clin d’œil… ».

Une production littéraire abondante Jo Hoestlandt, qui était professeure de lettres, a confié à son jeune public que, toute petite, elle était déjà passionnée par l’écriture.

Les élèves, à tour de rôle, ont posé une suite de questions rédigées, auparavant, sur des fiches. Ils ont pris une quantité de notes et semblaient passionnés par les propos de l’intervenante. « Je n’invente rien, je raconte… Ma source d’inspiration, c’est la vie.

Chaque personne qui arrive à la fin de sa vie est devenue un héros », déclare Jo Hoestlandt. Elle ajoute : « je veux que les mots prennent

des chemins secrets pour aller vers le cœur de mes lecteurs ».

L’auteure organise, régulièrement, des ateliers de lecture et d’écriture sur l’ensemble du territoire national.

A chaque fois, elle incite le jeune public à suivre ses conseils : « dans ce que vous écrivez, faites passer ce que vous vivez ! ».

Pour conclure son propos et les dialogues qui ont duré plus d’une heure, Jo Hoestlandt a invité chaque élève, une fois arrivé en classe, à écrire une petite phrase qu’il aura retenue de son intervention, de la faire partager à ses camarades et d’en discuter.

Séverine Chanclou était tout à fait satisfaite du comportement de sa classe. Elle nous a confié que ses élèves avaient fait plusieurs recherches sur internet pour préparer cette séance. Ces derniers ont paru enchantés de rencontrer un écrivain. L’enseignante a insisté sur l’importance de développer l’envie d’écrire chez l’enfant. Elle a, personnellement, apprécié d’avoir participé à un projet parfaitement bien construit par la CdC. Nous signalerons, pour finir, que Jo Hoestlandt a obtenu le prix mondial du livre pour la jeunesse avec « La grande peur sous les étoiles », un ouvrage qui raconte la rafle du Vel d’hiv.

Jacques Buisson (1) Jo Hoestlandt est une femme.

Rencontre avec Jean-Baptiste De Panafieu

N

euf jeunes du collège avaient rendez-vous avec l’auteur de L’Histoire de la vie en BD une bande dessinée qui nous transporte cinq milliards d’années en arrière.

Ils sont en 5ème et 6ème aux Salières, ils se rendent une fois par semaine après les cours à l’association Ré-Clé-Ré pour l’aide aux leçons et aux devoirs.

Depuis la rentrée de septembre, ils ont consacré un peu de leur temps à la lecture de L’histoire de la vie en BD. Destinée au 10-12 ans, l’ouvrage présente l’évolution de la terre depuis sa formation jusqu’à nos jours tout en dialogues et en dessins et en humour. Le big bang, les toutes premières formes de vie, les dinosaures, les poissons, les plantes et aussi l’homo sapiens.

Le cabinet de curiosités, une interprétation très personnelle Avec l’équipe de Ré-Clé-Ré, les collégiens ont relevé un mot par page et constitué un petit cabinet de curiosités. À l’intérieur d’une mallette en carton faite maison, plusieurs tubes à essais contiennent les organismes ou les idées relevés

dans la BD qu’ils ont reproduits en pâte à rêve : un oursin aux couleurs extraordinaires, du magma vert cru, une parade nuptiale, symbolisée par un chien qui pisse sur un arbre révèlent une œuvre spectaculaire !

Lundi 13 novembre, une fois les devoirs faits, c’était leur grand rendez-vous avec l’auteur, ils ne se sont pas fait prier pour assouvir leur curiosité.

Le jeu des questions réponses Combien de livres avez-vous crées ?

Qu’est-ce qui vous a inspiré ?

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce livre ? Quelles études avez-vous faites ? Tous vos livres sont-ils édités chez le même éditeur ? Y a-t-il des livres qui n’ont pas été publiés et comment faitesvous pour envoyer tous ces exemplaires par la poste ?

Bien des questions faisaient naître un sourire bienveillant à l’auteur.

Biologiste, océanographe spécialisé dans la faune sous-marine et ex-professeur de SVT, Jean-Baptiste de Panafieu, fort de quelque quatre-vingt parutions, s’est gentiment prêté au jeu des questions.

Six des neuf collégiens entourent le cabinet de curiosités en compagnie de l’auteur de L’histoire de la vie en BD, Jean-Baptiste De Panafieu.

La BD c’est un métier En somme, les jeunes étaient surtout curieux du métier d’écrivain, même si trois d’entre eux seulement affirmaient aimer la lecture.

Ils voulaient tout connaître des détails pratiques de production d’une BD, le travail de l’illustratrice, le coût d’un livre et combien gagne l’auteur. À ma grande surprise peu ou pas de

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questions relatives à l’avènement de la vie sur terre, mais Jean-Baptiste De Panafieu, rompu à l’exercice, me rassure : « C’est toujours cela qui les intéresse, leur curiosité va au métier plus qu’au sujet lui-même ».

J-B de Panafieu rencontre son jeune lectorat en moyenne une dizaine de fois par an, il commence à le bien connaître.

Véronique Hugerot

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N

LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

otre dossier « Les Essentielles - Fêtes de fin d’année » vous invite comme chaque année à découvrir toutes les animations de Noël et de fin d’année proposées par les communes et les associations sur l’île de Ré, ainsi qu’une sélection de saveurs du terroir et d’idées cadeaux bien de chez nous.

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

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A

côté de la fabrication de savons au lait d’ânesse, issu de l’élevage de Régis Léau, qui constitue la base de son activité, ces dernières années la réputée savonnerie de Loix n’a eu de cesse d’innover et a noué des partenariats avec plusieurs producteurs locaux. Elle étend désormais ses activités au bien-être.

De nouvelles fragrances, de nouveaux produits sont régulièrement développés, largement inspirés par le terroir rétais et composés de matières premières végétales.

Ainsi les savons et pétales se déclinent aujourd’hui en quarante parfums. Nouveauté de 2017, le savon liquide au lait d’ânesse, composé exclusivement d’huile saponifiée, de lait d’ânesse et de parfum symbolise bien la volonté de la famille Paullet de miser produits naturels.

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Les sels de bain présentés en grands pots transparents sont aujourd’hui revisités pour être aussi proposés en boîtes alu, pour trois parfums : Poudre d’amour, Lavande, Monoï… Déclinées en quatre parfums : camomille, citron, Lavande-rose, fleur d’oranger, les eaux florales, naturelles et tonifiantes, sont composées exclusivement d’eau de distillation de fleurs présentées en brumisateurs.

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Un accueil chaleureux dans les boutiques de Loix et de SaintMartin, des produits authentiques et naturels, inédits sur l’île de Ré, porteurs de sens et accompagnés d’un conseil avisé en font des adresses incontournables pour les cadeaux-souvenirs ou pour se faire plaisir. La visite de l’Atelier de fabrication de Loix s’intègre dans cette démarche « naturaliste » !

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Les Jardins de Suzanne : sapins bio, fleurs et déco pour les fêtes

E

rika et Mathieu proposent des sapins Bio de production locale, respectueux de l’environnement : de très belle qualité, d’une hauteur de 80 cm à deux mètres, ils sont en majorité de type Nordmann. Il est possible de commander votre sapin par téléphone ou directement au magasin, où vous pourrez aussi découvrir les plantes et roses de Noël, parfaites pour égayer la maison en cette saison.

Nouveauté depuis septembre, la pépinière s’est ouverte aux bouquets

OUVERT À L’ANNÉE Hors saison : Le lundi de 14h30 à 19h et du mardi au samedi de 9h à 12h30 / 14h30 à 19h.

Juillet / Août : Du lundi au samedi de 9h à 12h30 / 14h30 à 19h.

Le dimanche de 10h à 12h30.

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de fleurs coupées.

Michaël réalise de sublimes compositions florales, dont il a le secret. Pour vos réceptions, évènements ou encore pour un joli cadeau, il concocte des centres de table, couronnes fleuries, ainsi que des mini sapins reconstitués, qui seront du plus bel effet sur votre table de réveillon.

Ouvert jusqu’au 31 décembre tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h, sauf dimanche de 10h à 12h30, fermé le lundi.

Optique Photo Ré, de belles lunettes, raffinées

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ptique Photo Ré vous invite à venir découvrir la nouvelle collection optique Christian Lacroix, des montures plastiques et métal au design sur mesure, inspirées des luxueux imprimés des articles de maison et accessoires de mode en édition limitée. De belles lunettes « haute couture », raffinées, alliant originalité et couleurs éclatantes.

Le magasin de la rue de Sully propose en exclusivité des lunettes « Créateur » Anne et Valentin, et privilégie les produits français ou européens. Persol, Ray-Ban, Esprit,

Boss figurent en bonne place parmi les optiques et solaires, sans oublier les très chics lunettes de soleil Chloé, aux formes très originales...

Les Cycles N, dédié au vélo électrique

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ur la place de la Chapelle, à Ars-en-Ré, juste en face de son site de location de cycles, Bruno Tollu a ouvert au printemps un nouveau magasin de vente de vélos neufs dont une grande partie dédiée aux vélos à assistance Electrique (VAE).

Revendeur exclusif sur l’île des marques O2Feel, SINUS et CUBE, Bruno et son équipe vous font découvrir les dernières motorisations Shimano et Bosch et vous conseillent parmi une large gamme de modèles à partir de 1299€.

Le VAE est en train de bouleverser l’univers du vélo, les ventes doublent chaque année en France et d’ici 10 ans, il est fort à parier qu’il ne se vendra quasiment plus de vélos classiques. Avec l’ouverture de ce nouveau magasin Les Cycles N se sont adaptés à cette révolution, le tout en formant techniquement chaque mécanicien et vendeur et en sélectionnant des marques fiables et au très bon rapport qualité/prix. Sur l’île, l’intérêt du VAE n’est plus à démontrer, entre bienfait santé, balade plus longue (plus de problème de

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

vent de face), moyen de locomotion entre domicile et travail, le tout en circulant sur des pistes cyclables aménagées, l’île est un terrain de jeu fantastique pour l’utilisation d’un VAE.

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Le Comptoir de Ré, une charmante cave à vins

I Ouvert toute l’année, du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 15h à 19h.

Village de la Croix Michaud - 17630 LA FLOTTE EN RÉ 05 46 09 08 22 COMpTOiRdERE - www.comptoir-de-re.fr L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

nstallé depuis vingt ans déjà à La Croix-Michaud*, le Comptoir de Ré Route des Vins constitue une adresse bien connue des Rétais et vacanciers.

Anne Dautremepuis vous y accueille avec chaleur et vous conseille de façon avisée jusque dans les plus subtils accords mets-vins.

Les Champagnes Ruinart & Devaux ou Roederer, une belle sélection de whiskies, un choix éclairé de vins de Bordeaux, Bourgogne ou encore de vins blancs doux et sucrés, sans oublier les rhums et rhums arrangés et bouteilles de liqueur, vous

trouverez ici tout pour recevoir dignement vos invités en cette période de préparation des fêtes.

Le Comptoir de Ré Route des Vins fournit également une prestation complète pour les pots de fin d’année, pour les évènements familiaux, depuis la sélection et la préparation des vins, jusqu’à leur livraison sur votre lieu de réception.

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Pour vos repas de fêtes, tous les métiers d’Intermarché mettent les petits plats dans les grands, pour régaler vos papilles et vous apporter un service qualitatif.

L

a boulangerie propose toutes sortes de pains aux noix, au seigle, aux figues… ainsi que des brochettes de trois petits pains en dégustation, pour l’entrée, le plat et le fromage, qui seront du plus bel effet sur votre table de fêtes. Mignardises, macarons aux différents parfums, bûches pâtissières au café, chocolat, praliné ou Grand Marnier, ou encore bûches aux fruits ou au chocolat sont de préférence à commander à l’avance, afin d’être mieux servi.

Les corbeilles de fruits, exotiques ou de saison, peuvent être personnalisées selon vos goûts !

Pour les préparations bouchères, les ballotines de volaille farcie, les rôtis de canette farcis, les pintades aux cèpes ou encore les chapons farcis aux marrons sont toujours très demandés ; toutefois les fins cuisiniers trouveront chapons, dindes, pigeons, oies à nu, à préparer eux-mêmes.

Les bouchers sont à votre disposition et vous

conseillent pour la préparation et la cuisson.

Le rayon charcuterie travaille avec de petites entreprises artisanales régionales, en circuits courts. L’offre est abondante, citons les toasts, les feuilletés, le foie gras à la coupe nature ou truffé, les coquilles Saint-Jacques, bouchées à la reine, ou encore le saumon farci à la mousse de légume. Tous les goûts pourront être comblés !

La poissonnerie est achalandée en huîtres de l’île de Ré et les plateaux de fruits de mer peuvent être entièrement personnalisés, selon vos envies.

Turbot, lotte, sole, coquilles Saint-Jacques, homard, crevettes, gambas, pinces de crabes, langoustes et langoustines sont de la fête…

La pêche provient notamment de La Cotinière.

Trouver un accord parfait entre vos mets et vos vins et champagnes n’est pas toujours chose aisée, des professionnels sont présents en

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

magasin, pour vous conseiller, en fonction de votre menu et du palais de vos invités.

Il est préférable de passer vos commandes avant le 19 décembre et le 26 décembre, toutefois les équipes d’Intermarché Saint-Martin et La Flotte s’adaptent à vos demandes et répondent le mieux possible à toutes vos envies. Une livraison à votre domicile est possible.

Tous les professionnels d’Intermarché seront heureux de contribuer à la réussite de vos fêtes !

INTERMARCHÉ 4 avenue des Corsaires - ST-MARTIN DE RÉ Tél : 05 46 09 42 02 Rue Caillotière - LA FLOTTE EN RÉ Tél : 05 46 09 52 56 Vous pouvez aussi passer commande sur http://drive.intermarche.com

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

La Broc des métiers d’art, un concept inédit

C Nouveaux horaires au 1er octobre Vendredi, samedi, dimanche de 11h à 18h Vacances scolaires tous les jours de 11h à 18h

P

*Valable du 1er novembre 2017 au 14 février 2018.

Non cumulable avec d’autres Sur présentation du coupon promotionnel : pour chaque tranche d’un montant de 50€, la remise maximale étant de 100€. jusqu’à l’équivalent d’une remise de 10% !

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ou encore mobilier en carton… ont répondu présents.

Des pièces de galerie d’art de grande qualité et très variées se côtoient proposées à des prix allant de 5 à...1000 euros ! L’offre est éclectique et se renouvelle très souvent, chaque pièce est exceptionnelle. Ce concept innovant donne l’opportunité à chacun de pouvoir s’offrir une œuvre d’art grâce à des prix de vide-atelier !

Ouvert le vendredi, samedi, dimanche, du 19 au 24 et du 27 au 31 décembre, de 11h à 18h non-stop.

Avec Optique Photo Ré, vos souvenirs sur DVD !

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9, rue de Sully - 17410 ST-MARTIN DE RÉ

e vide-atelier d’artistes a ouvert ses portes à Sainte-Marie au printemps. Artistes elles-aussi, Sylvie Lehé-Tardy et Sylvie Bayou ont eu cette idée géniale de permettre à des artisans d’art de présenter des pièces uniques leur appartenant mais correspondant à des fins de collection, dépareillées, ou d’anciens modèles.

Une cinquantaine d’artistes régionaux : céramistes, fondeurs, mosaïstes, sculpteurs, peintres, vitraillistes, abat-jouristes, métallistes, créateurs de bijoux, textile, bronze

46 09 20 67

hilippe et Elisabeth Candela sont les seuls à proposer sur l’île de Ré de transférer sur DVD, disque externe ou clé USB une copie de vos cassettes vidéo, un transfert de vos films, un scan de vos images fixes telles diapositives, négatifs, photos, ainsi que vos cassettes audio.

Vous leurs confiez vos souvenirs, sans oublier de leur communiquer votre choix de fond musical, ils vous remettent dix jours plus tard vos plus beaux souvenirs numérisés.

Les tarifs sont dégressifs et vous pouvez bénéficier en ce moment et jusqu’au 14 février 2018 d’une remise immédiate.

Optique Photo Ré est désormais aussi équipé et agréé par la Préfecture pour réaliser vos photos d’identité ANTS dématérialisées, conformes et garanties pour les documents officiels tels permis de conduire, carte d’identité et passeport, puisqu’à compter du 1er janvier 2018 toute la procédure se fera en ligne.

Au Comptoir des Vaisselles : une table de fêtes élégante

E

n cette période de fin d’année, les repas de fêtes sont l’occasion de se retrouver en famille, souvent élargie, ou entre amis. Pour vous faciliter la vie et profiter de vos convives, vous pouvez louer votre vaisselle, du matériel de cuisine, des accessoires de table auprès d’Au Comptoir des Vaisselles.

Installée en Poitou-Charentes, depuis dix ans à Niort et désormais aussi à La Rochelle, avenue Jean Guiton, l’entreprise Au Comptoir des Vaisselles® fournit différentes prestations de location et lavage de vaisselle, location de matériel et d’accessoires pour événementiels.

Au Comptoir des Vaisselles® intervient généralement dans le cadre de l’organisation de réceptions et d’événements à caractère familial, professionnel, sportif, associatif...

Avec des investissements réguliers dans l’acquisition de vaisselle, d’équipements, d’accessoires, l’Entreprise dispose des moyens nécessaires pour répondre à tous les types de besoins de location pour de petits évènements familiaux et les grandes manifestations réunissant jusqu’à 3 000 personnes.

Elle dispose aussi d’étuves et d’échelles pour les traiteurs et restaurateurs.

Pour les entreprises (séminaires, cocktails…), pour les particuliers (fêtes de fin d’année, mariages, anniversaires,

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

baptêmes...), pour les associations, Au Comptoir des Vaisselles® fournit vaisselle, matériel, tables, chaises, décoration verrerie, et peut vous mettre en relation avec des prestataires pour la location de tentes, la délégation de personnel ou un service traiteur... Une fois utilisée, la vaisselle est rendue sale.

Toutes sortes de gammes sont proposées, avec des assiettes rondes, triangulaires, rectangulaires… Le show-room situé au 408 avenue Jean Guiton, dans lequel la vaisselle et la décoration sont mises en situation sur des tables dressées, permet à chacun de faire son choix. La plupart du temps, la vaisselle est emmenée ou livrée le vendredi et rendue le lundi.

Côté mariages, Au Comptoir des Vaisselles propose également la location de mobilier : tables rondes, rectangles ou ovales, chaises PVC ou Napoléon Garden avec ou sans housses. La location de vaisselle, réutilisable, pour les repas de fêtes séduit de plus en plus pour son côté écologique.

Pour les associations, un forfait pack éco est proposé à 1 euro comprenant assiette, couverts et verre.

Au Comptoir des Vaisselles se déplace chez vous ou dans votre Entreprise, si besoin, et intervient sur toute l’île de Ré.

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

n Sophie et so tre vo à t n so e ip équ uis écoute dep de ur o p t e s n a 20 s nombreuse ! ore c n e s e é n an

Découvrez les offres de Noël de l’institut Bien être et Beauté

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’est le moment de s’accorder un temps pour soi et de faire plaisir : Sophie Lacroix et son équipe de professionnelles passionnées ont pensé à tout.

Détente assurée lors de votre soin personnalisé sur un fauteuil à mémoire de forme.

Qu’on se le dise les soins de beauté font partie des cadeaux préférés des Français. Même les hommes sont de plus en plus nombreux à oser pousser la porte des salons, comme ils le font à l’institut de la place d’Antioche où un soin leur est spécialement dédié.

Cette année encore Bien-être et Beauté joue la magie de Noël avec des coffrets cadeaux gourmands, des maquillages de marque en promotion et des surprises tout le mois de décembre.

Il y en a pour tous les budgets, alors on court confectionner les bons-cadeaux personnalisables qui feront merveille sous le sapin !

Une parenthèse de douceur pour terminer l’année en beauté

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Imaginez un lieu où tout est pensé pour vous inciter à lâcher prise et à vous laisser porter par les attentions privilégiées de Fiona, Clémentine

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et Morgane, les collaboratrices de Sophie. L’espace détente invite à la relaxation avec spa, sauna et hammam en salles privatisées. Un must à compléter par un gommage au savon noir pour éliminer les toxines du corps après les fêtes.

Dans cette atmosphère chaleureuse et apaisante, chaque client se sent unique et mis en lumière grâce à des soins d’exception sur mesure.

Laissez-vous tenter : Bien-être et Beauté vous offre 10€ sur un prochain rendez-vous pour tout achat d’un bon cadeau d’une valeur minimum de 50€.

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Clo & Nina, des bijoux pour toutes vos envies

L

e joli magasin Clo & Nina, ouvert toute l’année aux Boutiques de Saint-Martin, est depuis longtemps l’adresse incontournable dont on parle entre copines. Nadège y présente une importante sélection de bijoux fantaisie, créateurs et semi-précieux. Vous serez séduite par les bijoux hypermode ou des bijoux plus classiques.

et colorée avec des teintures végétales, ainsi que désormais celle de la marque Maradji, raffinée, qui propose aussi des chapeaux en laine avec de beaux ornements, un

L’argent, métal noble, est très présent, ainsi que le plaqué or ou l’acier doré Zag, des petites pierres de couleur souvent intégrées. Nadège travaille avec la créatrice Katarina M pour ses sautoirs, fins et originaux.

Tout un choix de colliers pierres semi précieuses, accessoires tendance ainsi que de fins bracelets, accessibles à toutes les bourses, de ravissantes boucles d’oreille, y compris en clips pour les oreilles non percées, des petits bagues avec pierres colorées, encore quelques broches, des bracelets enfants, autant d’idées pour des cadeaux féminins !

Côté prêt à porter, Nadège propose de grosses mailles, pulls, gilets, chemisiers à prix tout doux.

La très élégante maroquinerie Nat & Nin en pleine fleur de cuir doublée RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

grand carré de soie modal, peint à la main, des écharpes et foulards, constituent autant d’idées pour des cadeaux plaisir. Les cabas en toile de jute Les Jolies Réthaises sont déclinés en gris pour cet hiver.

Poussez la porte de ce magasin lumineux et chaleureux, pour faire et vous faire plaisir !

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

1+ Cycles, des vélos créés et customisés à la carte

DÉSTOCKAGE VÉLOS NEUFS ETT N CRÉATION AVA N O IS SA NOUVELLE

D

epuis 2004, des professionnels expéri mentés de 1+Cycles, situé au Bois-Plage, vous accueillent toute l’année et partagent avec vous leur passion en vous offrant un grand choix de vélos, accessoires et pièces détachées, sans oublier la gamme d’accessoires enfants tels les vélos suiveurs, remorques ou sièges.

La boutique s’est agrandie et abrite un vaste show-room de vélos. Nec plus ultra, et spécialité maison la « Beach création » vous permet de créer un vélo qui vous ressemble,

à la carte : vous choisissez ses couleurs, poignées, selle, pneus, garde-boue, porte-bagage… que ce soit pour une femme ou pour un homme, vous customisez vousmême votre Beach. Ensuite monté et peint dans l’atelier dédié aux créations. Le Beach sur mesure appelé

aussi le Beach Cruiser est idéal pour les balades en campagne ou en ville mais aussi pour tous les trajets au quotidien.

Que ce soit pour un achat ou une location de vélos, le magasin propose de nombreux modèles en Vélos de ville, de balade, électriques et enfants des meilleures marques telles Sparta, Batavus,Vélo de Ville, Kalkhof. Evidemment, les techniciens spécialisés de 1+Cycles réparent votre vélo de ville, VTT ou électrique, quelle que soit sa marque.

Bonus Etat de 200 € jusqu’à fin janvier 2018, pré-dossier élaboré au magasin.

Parking privé gratuit, essai vélo en espace sécurisé, réparation de vélos anciens constituent des plus appréciables.

Magasin ouvert pendant les fêtes et toute l’année.

Votre patrimoine, c’est notre métier.

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE PUBLI-RÉDACTIONNEL

LES PÉPINIÈRES GUILBON BRICOLOISIRS

L

en fêtes !

’accueil, la qualité et une sélection de choix font des Pépinières Guilbon Bricoloisirs un lieu incontournable de l’île de Ré. Sapins, fleurs d’hiver, décorations et cadeaux de fin d’année y foisonnent.

Des sapins exceptionnels, un large choix de fleurs d’hiver Côté sapins, l’équipe s’attache à faire une sélection des meilleurs produits. Du traditionnel Epicéa à l’agréable odeur au Nordmann Extra Nobilis en passant par le Nordmann, les clients trouvent forcément satisfaction avec ces sapins tous calibrés. Le Nordmann Extra, sapin de premier choix, pousse lentement et est taillé et retaillé tout au long de sa croissance. Sa robe dense, d’un beau vert brillant, et sa résistance à la chaleur font qu’il gardera une tenue exceptionnelle durant les fêtes, sans perdre ses aiguilles.

De très belles plantes à la floraison hivernale illumineront votre intérieur et votre jardin.

Poinsetias rouges, roses ou blancs, Héllébores surnommées roses de Noël, jacinthes, cyclamens, compositions florales ou autres décorations de Noël naturelles feront sensation sur vos tables de réveillon. Tout un choix de poteries Ravel et Goicotchea les mettra en valeur !

Décembre c’est aussi le moment pour préparer votre jardin : élagage, abattage d’arbres, plantation de gros arbres, d’arbres fruitiers… Vous trouverez tout le nécessaire ici, de la clôture

aux végétaux, en passant par un vaste choix de matériel de jardinage, Gardena, Viking ou Stihl. Mais aussi tous les conseils dispensés par les équipes des Pépinières Guilbon, composées de paysagistes professionnels, qui peuvent également concevoir votre projet paysager de A à Z !

Cet hiver, Bricoloisirs cocoone ses clients !

Equipé en bois de chauffage et stères de bois, vous pourrez ainsi passer un bel hiver au coin du feu, enveloppé dans un plaid raffiné, que ce soit le plaid coussin au rangement ingénieux, ou plaid châle que vous ne quitterez plus tant il est douillet ! Les nouvelles senteurs des bougies Yankee Candle, bien connues pour leur très haute qualité, parfumeront votre intérieur au gré de vos envies, avec une gamme de notes allant des plus douces aux plus épicées.

Les décorations de Noël viendront parfaire cette ambiance chaleureuse, tandis que de nombreuses idées de cadeaux vous tenteront, depuis les coffrets artistiques Pébéo pour petits et grands - une pure merveille qui enchantera toute la famille - en passant par les kits culinaires gourmands, sans oublier les raffinés accessoires d’intérieur Mathilde M. Vous l’aurez compris, tel le Père Noël, vous ressortirez de ce lieu magique la hotte pleine de cadeaux pour faire plaisir ou se faire plaisir.

LES PÉPINIÈRES GUILBON BRICOLOISIRS Entrée de la zone artisanale en direction du port Chemin du Moulin des Sœurs - Ars-en-Ré 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Chez Leclerc, les repas de fêtes se déclinent à la carte ou au menu !

Pour que vous puissiez profiter des fêtes, Leclerc Saint-Martin vous propose trois menus savoureux pour adultes et un menu enfant. Vous pouvez aussi élaborer votre menu personnalisé, depuis l’apéritif jusqu’au dessert, en choisissant parmi tous les mets concoctés par le service traiteur. Les commandes se font en magasin ou en ligne sur www.traiteur-leclerc.

I

ncontournables sur l’île de Ré et en période de fêtes, les plateaux de crustacés et fruits de mer qui peuvent être personnalisés, sont cuits et élaborés sur place au magasin. Les huîtres proviennent de La Cabane Océane, les poissons et coquilles Saint-Jacques de la criée de La Rochelle. Le rayon poissonnerie présente une belle gamme de poissons spécifiques pour les fêtes.

Jean-Michel, votre chef boucher, Guillaume son adjoint, et toute l’équipe ont été fiers de présenter début décembre une bête de concours d’exception de race Limousine, Label Rouge, achetée lors d’une vente aux enchères de prestige (C.V. Plainemaison).

Celle-ci sera mise en vente au rayon traditionnel à partir du 22 décembre.

La boucherie propose pour les fêtes de la volaille de Challans fermière, du bœuf de race Limousine et Blonde

d’Aquitaine, du veau Le Val Fleuri, tandis que la viande de gibier est disponible sur commande.

Le catalogue traiteur de Leclerc est très dense, disponible en magasin ou en ligne. Outre les menus Plaisir (9,95€ par personne), Gourmet (14,50€) et Emotion (19,50€), sans oublier le menu enfant, vous aurez l’embarras du choix depuis les apéritifs et les entrées froids ou chauds, les poissons et viandes cuisinés, leurs accompagnements. Une grande variété de pains spéciaux ou bio vous permettra d’accompagner avantageusement vos fromages, que vous pourrez choisir de commander sous forme de plateaux (trois plateaux au choix).

Bûches et bûchettes de Noël, petits fours, macarons, dômes ou encore brioches contenteront les gourmands, les plus raisonnables opteront pour une corbeille de fruits frais ou exotiques…

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Pour accompagner vos repas, Dominique et Guillaume sauront vous orienter parmi une importante gamme de vins et champagnes, très recherchés pour certains.

Les amateurs de whiskies hauts de gamme ont jusqu’au 16 décembre pour découvrir la traditionnelle Foire aux Whiskies de Leclerc !

Avec Leclerc, vos fêtes seront savoureuses !

LECLERC SAINT-MARTIN DE RÉ Route de La Flotte 17410 Saint-Martin de Ré 05 46 09 42 80 - www.traiteur.leclerc

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

P

vers cet univers si particulier en vous expliquant, détaillant et racontant la provenance, la qualité et l’histoire de chaque objet, vêtement et alcool proposés dans leur magasin.

Un lieu idéal pour faire ses cadeaux de Noël.

Sous le regard de l’ours Paddington, héros d’une série de livres pour enfant, en tête d’affiche actuellement au cinéma, venu s’ajouter au choix de belles peluches destinées aux tous petits et pourquoi pas

chaque semaine de superbes lots.

N’hésitez pas à demander votre bon de participation dès votre prochaine visite au 15 rue Passage du Minage, tout près du marché central de La Rochelle.

Valérie Lambert

Impossible de résister à ce petit ours chapeauté mais aussi à toutes ces saveurs, toutes ces douceurs et même ces petites papillotes cartonnées, célèbres Christmas crackers qu’on dépose dans l’assiette le soir de Noël, elles vous feront craquer.

© Valérie Lambert

ousser la porte du Comptoir Irlandais, c’est plonger immédiatement dans l’ambiance des territoires celtes, s’assurer de faire un beau voyage sans quitter La Rochelle, retrouver le côté vivifiant irlandais avec ses alcools, bières, whisky, ses musiques mais aussi le réconfort et la chaleur de belles matières proposées dans un large choix de plaids, duffle-coats, chaussons… de jolis pulls confortables et douillets garantis 100% pure laine.

Pour les fêtes de fin d’année tout est rassemblé ici pour combler votre envie de partager, d’offrir et de savourer.

aux plus grands, on a envie de tout déguster, tout emporter ! Comme ces saveurs gourmandes salées ou sucrées de Noël que le Comptoir Irlandais propose avec son épicerie fine, ses thés, ses infusions Bio (une nouveauté !), ses cakes, pains d’épices et traditionnels Christmas puddings… Mais aussi ses marmelades salés ou sucrées, ses confitures et ses chocolats, best-sellers britanniques et irlandais.

© Valérie Lambert

© Valérie Lambert

© Valérie Lambert

L’incontournable Comptoir Irlandais

L’enseigne Comptoir Irlandais fête, quant à elle, ses 30 ans cette année ; pour célébrer ce trentenaire de solides amitiés avec des artisans, des marques et des petites entreprises qui ont su fidéliser ses clients, un grand jeu concours a été lancé et propose de gagner

En octobre dernier, les gérants de cette « caverne d’Ali Baba irlandaise », Marie-Laure et Dominique Abreu, fêtaient les 20 ans de présence du Comptoir Irlandais à La Rochelle, ils ne sont pas seulement commerçants, mais avant tout, de formidables guides pour vous entraîner

LE COMPTOIR IRLANDAIS 15 rue du Pas du Minage (près du Marché Central) 17000 LA ROCHELLE 05 46 28 27 25 www.comptoir-irlandais.com/fr/

noël : 30 ans de découvertes et d’idées cadeaux 27,95€ -5,00€

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du 1er au 15 décembre 2017

Les mitaines

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Le bonnet ou le snood

19,95€ Le coffret

THÉ DE NOËL WHITTARD OF CHELSEA

COFFRET DISTILLERIE BUSHMILLS

Goûtez aux saveurs de Noël avec ce thé noir doux et riche en goût. Mélange d'écorces d’orange, de clous de girofle, de pétales de carthame et de morceaux de vanille.

Thé vrac 75 g. 119,33 € le kilo.

Le Bushmills Original est composé à plus de 50 % de whiskey de malt et de whiskey de grain irlandais. Le Bushmills Black Bush possède une richesse et une élégance rares grâce à plus de 80 % de Single Malts âgés de 7 à 9 ans. Coffret 2 x 35 cl, 40°. 28,50 € le litre.

Retrouvez en magasin un choix de 150 thés et infusions !

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Un ensemble de très belle qualité, doux et agréable.

Extérieur 100 % laine. Les mitaines, le snood et le bonnet sont entièrement doublés avec de la polaire.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Planète Sports & Loisirs et La Caverne du Clocher font le bonheur de tous

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récurseur sur l’île de la vente de vélos électriques, Michaël Morin innove encore en proposant dès ce mois de décembre avec la marque allemande Vélo de Ville de composer des vélos électriques à la carte : chacun peut choisir son moteur, son boîtier électrique, sa couleur, ses accessoires, à l’image des voitures...

Dans le top des cadeaux de Noël magiques figure bien sûr le baptême de l’air en ULM extra silencieux, offrant une vue inoubliable sur les paysages du Nord de l’île ; depuis la Toussaint, l’ULM a été équipé afin d’être accessible aux personnes à mobilité réduite. Sensations fortes garanties !

Le magasin de Loix et plus encore celui d’Ars, La Caverne du Clocher, ouvert depuis dix-huit mois maintenant, regorgent de jouets intelligents, originaux, et de belle qualité.

Ceux de la marque Djeco figurent en très bonne place, mais aussi des arcs en bois créés par Michaël, et de beaux jouets en bois ancien. Les idées de loisirs créatifs sont multiples et de nouvelles peluches ont rejoint le magasin d’Ars. Vous pourrez aussi découvrir dans les deux boutiques des jeux de construction, des puzzles, des jeux éducatifs, des cerfs-volants ou encore des diabolos. Draisiennes de la marque Moustache en alu brossé très classe,

ou de couleur, tricycles et triporteurs accompagneront les premières explorations des plus petits.

Leurs aînés... et les adultes rêveront

devant les superbes modèles réduits télécommandés de voitures, avions et hélicoptères.

Pour toute la famille, les coloriages géants ont beaucoup de succès, et vous trouverez aussi plein d’objets insolites et produits spéciaux à s’offrir entre adultes.

Planète Sports & Loisirs et La Caverne du Clocher sont les fournisseurs officiels du... Père Noël !

La Ferme des Producteurs Ré-Unis, un incontournable pour vos fêtes

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C’est une trentaine de producteurs qui œuvrent pour vous satisfaire au mieux et adaptent leurs productions depuis déjà plusieurs semaines. Avec les circuits courts, produire des légumes ou élever des animaux demande du temps. C’est pourquoi, la quantité produite ne peut pas s’ajuster d’un jour à l’autre et reste parfois insuffisante. C’est aussi un gage de qualité, de fraîcheur et de provenance.

Cette année, les producteurs vous proposent une gamme de produits fermiers locaux issus de leur exploitation avec de nombreuses nouveautés pour régaler vos papilles : Volailles : Chapons (filets, cuisses, rôtis nature ou farcis), canard sans le foie, magrets et tournedos de canard

n prévision des fêtes de fin d’année, la Ferme des Producteurs Ré-Unis ouvrira ses portes dès le jeudi 21 décembre et également le jeudi 28 décembre en plus des horaires habituels.

au foie gras, foie gras au torchon micuit au sel, boudin blanc de canard ; Bœuf : rôtis et tournedos de bœuf ; Agneau : carré et gigot d’agneau ; Porc : ballotine de porc, boudin blanc de porc truffé ; truffes noires, tagliatelles, assortiments de fromages de chèvre et de vache, huîtres fines de claire, pain d’épices nature, aux figues ou à l’orange, bières de noël (à consommer

avec modération), et diverses gourmandises salées et sucrées.

Afin de vous satisfaire au mieux, nous vous encourageons à passer vos commandes de produits fermiers dès à présent !

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Marchés et animations de Noël SAINT-MARTIN DE RÉ - MARCHÉ INTER-APE

SAINT-MARTIN DE RÉ

Le marché de Noël inter-APE de l’île fête ses dix ans, sur le port de Saint-Martin

Fêtes de Noël à Saint-Martin, sans crèche mais avec Donin !

O

rganisé par l’APE Les Pirates de Saint-Martin de Ré, en association avec la Mairie, la CdC et les autres APE de l’île de Ré, le traditionnel marché de Noël inter APE, se déroule cette année le samedi 16 décembre de 10 h à 18h, sur le port de Saint-Martin.

Vrai témoignage de la vie permanente de l’île de Ré, les familles affluent généralement toute la journée, des dix communes de l’île, pour se retrouver dans une ambiance chaleureuse, une semaine avant Noël.

Chaque APE (association des parents d’élèves) disposera d’un chalet, pour vendre les objets réalisés en classe par les enfants, ainsi que différents objets et douceurs de Noël. Une animation différente sera proposée sur chacun des chalets : pêche

aux canards, maquillage, atelier créatif....

Tony Fricot aura déjà installé son manège avec quelques jours d’avance sur le traditionnel marché de Noël de Saint-Martin (lire ci-contre), le Père Noël est attendu dans l’après-midi, tandis que Cathy et Fabienne, raconteront des contes de Noël dans un tivoli dressé pour l’occasion.

L’animation musicale sera assurée par la chanteuse MamZelle Bee et les enfants pourront chacun leur tour faire une petite balade sur le dos des poneys des Petites Folies, qui ont pris la succession du Poney Club des Gouillauds.

La buvette et la restauration proposeront du vin chaud, du chocolat chaud, des boissons de type coca, ice tea … ainsi que la vente de crêpes, gâteaux, galettes de Sarrazin et croque-monsieur.

Une grande tombola du marché, commune à toutes les APE, comportera une trentaine de lots. Parmi les gros lots figurent : un WE pour quatre au hameau de Saintonge, un vol en avion pour deux personnes au-dessus de l’Ile de Ré, un stage de voile au Goisil, un modelage du dos Aux Bonheur des Dames, un repas pour deux au Chat Botté, et bien d’autres lots sympathiques.

M

arché de Noël, spectacles et animations sont organisés par la mairie, en coordination avec Donin pour les spectacles pour enfants, durant toutes les vacances de Noël.

Du vendredi 22 décembre 2017 au dimanche 7 janvier 2018, de 11h à 19h sur le passage de l’îlot du port de Saint-Martin, le marché de Noël disposera douze cabanes pleines de super idées cadeaux ! Le Ben Hur et son espace restauration, la cabane de Chichi, des textiles et accessoires, des objets artisanaux népalais, des polaires (homme, femme et enfant), des ponchos et textiles, des confitures, liqueurs et apéritifs, de beaux livres, et livres jeunesse, des bijoux et accessoires, des chocolats, des bijoux, décos, bougies, du pain d’épices, nougats, caramel et barbe à papa, de la maroquinerie, des luminaires design.

Le manège Fricot donnera le tournis aux enfants, pendant que les parents se réchaufferont avec du vin chaud...

L’inauguration se fera samedi 23 décembre, à 15h30 avec les animations musicales du Trio Jazz, tandis qu’à 16h30 le Père Noël fera son apparition et distribuera des cadeaux pour les enfants (dans la limite des

d u 22/12 au 07/01

SALLE VAUBAN - PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

mardi 26/12 CŒUR LOURD CŒUR LÉGER

avec Julie et Donin / Petite enfance dès 1 an / 45 min

SUR LE PORT

jeudi 28/12 PREMIÈRES NEIGES

dE 11H a 19H

avec Lucie et Hélène / Tous âges / 40 min

mardi 02/01

LE BAL DES LOUSTICS

Info : Office de Tourisme 05 46 09 20 06

avec Adrien et Donin / Tous âges / 50 min

jeudi 04/01

QUELLE TÊTE AS-TU ?

stocks disponibles).

Comme chaque année, des spectacles pour enfants seront proposés en partenariat avec Donin, l’idole des enfants rétais, à la Salle Vauban de Saint-Martin (place de la République) :

avec Justine et Donin / Petite enfance dès 1 an / 45 min

TARIF UNIQUE : 5 € SAUF LE 28/12 SPECTACLE GRATUIT OFFERT PAR LA MAIRIE Info : DONIN 06 31 07 45 78 - WWW.DONINSPECTACLE.COM

Mardi 26 décembre : Cœur lourd cœur léger, avec Julie et Donin pour les petits enfants dès un an, d’une durée de 45 minutes.

Jeudi 28 décembre : Premières neiges, avec Lucie et Hélène, pour tous les âges, durant 40 minutes.

Mardi 2 janvier : Le Bal des loustics, avec Adrien et Donin, pour tous les âges, pendant 50 minutes.

Jeudi 4 janvier : Quelle tête as-tu ?, avec Justine et Donin, pour les petits dès un an, d’une durée de 45 minutes ; Un tarif unique de 5 € est fixé pour chaque spectacle, sauf pour celui du 28 décembre,offert par la Mairie.

Le Maire de Saint-Martin de Ré, Patrice Déchelette, invite la population à la traditionnelle cérémonie des vœux, samedi 13 janvier à 11h30, salle Vauban. Auparavant il recevra les nouveaux arrivants à 10h en Mairie.

Une belle journée festive entre enfants et parents d’élèves, pour s’échauffer avant la nuit du vrai Père-Noël !

Ateliers créatifs du musée Ernest Cognacq du 28 décembre au 5 janvier

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Passage de l’îlot, port de Saint-Martin Du venDreDi 22 DéceMbre 2017 au DiManche 7 janvier 2018, de 11h à 19h 12 cabanes pleines de super idées cadeaux !

Un espace restauration Un manège pour donner le tournis,

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

SaMeDi 23 DéceMbre, 15h30 animation musicale Trio jazz 16h30 présence du Père noël avec des cadeaux pour les enfants (dans la limite des stocks disponibles)

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE LE

B OIS-PLAGE

EN

RÉ

LA

Des fêtes de Noël en chansons, danses et patins au Bois-Plage

A

près le fameux spectacle au centre du village (place du de danse du Foyer du BoisMarché) du samedi 23 décembre Plage qui s’est déroulé au samedi 30 décembre 2017 inclus de 10h à 13h et de 15h à 19h dimanche 9 décembre devant un public familial dense et dans (fermé le Lundi 25 décembre). Une une ambiance joyeuse, la Soirée Nocturne est organisée le vendredi « Chantons Noël » se 29 décembre jusqu’à déroulera vendredi 15 21h, avec une soirée tartiflette sur réservadécembre.

Cette traditionnelle tion au chalet boissons TUIT A R G et alimentation. manifestation, préFête des L umières Autour de la patinoire lude aux fêtes de fin d’année, est proposée de 210 m 2 , seront C hantons Noël par la municipalité à installés des chaA l’ E glise du Bois-Plage lets décorés où vous toutes celles et tous Vendredi 15 décembre ceux qui désirent parpourrez choisir parmi à 19h00 tager ce moment de la variété d’objets convivialité. exposés les cadeaux Friandises, biscuits, boissons chaudes offerts A u p r o g r a m m e : Participation des enfants de l’école élémentaire, de la chorale destinés aux petits et «Les Hautes Raises», de la Banda Loups Chants par les enfants aux grands : livres, de l’école élémentaire, chorale des vêtements, accessoires, miel, thé, Hautes Raises, et musiciens de la bijoux, objets de déco, jeux de Banda Loups. Puis balade aux flamsociété, jouets, friandises, produits beaux en musique jusqu’à la salle d’Italie…. polyvalente pour un chaleureux Ile de Ré Photo Club offrira la moment de dégustation de vin et « photo souvenir » sur la patichocolats chauds et des biscuits noire ou avec le Père Noël. Tout préparés par le Foyer des Jeunes. au long de la journée vous pourrez déguster des crêpes, des gaufres, Tandis que le Football Club Océan organise un loto le 16 décembre du chocolat chaud… à 18h salles des Oyats et des L e s f e s t i v i t é s s e t e r m i n eront en beauté, dimanche 31 Eridolles, le Spectacle de Noël organisé par l’Association Fa Si La décembre avec le réveillon « piqueDanser sera donné à 18h30 à la nique » de la Saint-Sylvestre orgasalle polyvalente. nisé par le Foyer des Jeunes à la salle des Oyats à partir de 20h.

Le Marché de Noël prendra place

é R n e e g a l P Le Bois-

FLOT TE

Le marché, le port et les rues piétonnes sont à la fête

D

u 23 au 31 décembre, les rues piétonnes, le port et le marché de La Flotte s’animent.

Une dégustation de vin chaud et d’huîtres sera proposée tous les jours sur le marché, qui sera ouvert en continu jusqu’à 18 heures les 24 et 31 décembre.

Le 24 décembre une déambulation est prévue de 10h30 à 13h30 dans les rues et sur le port de trois mascottes, d’un sculpteur de ballons, au rythme d’un accordéoniste (offert par la Commune). Il sera possible de prendre des photos avec le Père-Noël sur le marché (organisé par les commerçants).

Le 31 décembre une animation musicale égaiera les rues pour se préparer au réveillon.

Les enfants pourront faire des tours de manège sur le port pendant toutes les vacances.

Léon Gendre présentera ses vœux aux Flottais le 7 janvier 2018 à 17h30 dans la salle de la base nautique.

« Au coin du marché » organise un marché artisanal Du 15 au 30 décembre, de 14h30 à 18h30, rue du Marché à La Flotte vous pourrez découvrir un petit marché artisanal TISSAGE et Cie Attrape-rêves Poterie Sculpture Chaussons bébé en cuir souple Mosaïque Objets de décoration Petits cadeaux...

GOUTERS GOURMANDS Pâtisserie de saison Vin d’oranges Vin chaud Vouvray pétillant à la châtaigne Soupe à l’oignon...

du 23 au 31 décembre PENDANT LES FÊTES LES RUES PIÉTONNES,

TOUS LES JOURS SUR LE MARCHÉ : dégustation de vin chaud, huîtres

23 au 30 décembre 10 h 30 à 19 h

Patinoire

LES 24 ET 31 : LE 31 : animation musicale LE 24 : déambulation de 10h30 à 13h30 dans les rues et sur le port

Le manè ge su r le po rt s ute pend ant to ces les vacan

Nocturne le 29 :: Soirée tartiflette (Fermé le 25/12)

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Pho tos av le P ère-N ec sur l e ma roël ché Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE A R S - E N - R É

S A I N T E - M A R I E

Un marchĂŠ festif gourmand et des animations Ă Ars-en-RĂŠ

MÊdiathèque, places d’Antioche et des Tilleuls sont à la fête en dÊcembre

D E

A

près le NoÍl des enfants qui s’est dÊroulÊ le 8 dÊcembre à 16h30, et le repas des aÎnÊs le 15 dÊcembre à midi, ce sera au tour de la mÊdiathèque de SainteMarie de fêter NoÍl le 16 dÊcembre à 10h30 avec Bricol’en famille et à 15h30 avec CinÊma & Chocolat chaud.

Le 28 dĂŠcembre de 10h Ă 17h des animations, une dĂŠgustation de

L

e marchÊ festif d’Ars se dÊroulera les 29 et 30 dÊcembre avec cette annÊe 43 exposants dont 27 dÊdiÊs à la gastronomie (huÎtres, foie gras, truffes, chocolats, vin, pain d’Êpice...). Mais aussi des bijoux fantaisie, vêtements, dÊcoration artistique.

Des animations seront proposÊes sur les deux jours. Le 29 dÊcembre, sera donnÊ un spectacle de clown-acrobate à 14 heures 45 sur le parvis de l’Êglise.

Un concours de pâtisserie ouvert à tous sera organisÊ à 16 heures devant un jury composÊ de quatre personnes dont le chef Daniel MassÊ et monsieur le curÊ Michel

R É

vins chaud et divers lots seront à gagner sur la place d’Antioche.

Enfin, le 30 dÊcembre dès 10h, place des Tilleuls, Jean Lou de Tapia animera la matinÊe avec jeux et petits lots remis par les commerçants, suivi d’une prestation de la fanfare à 12h puis d’un pot de l’amitiÊ composÊ de soupe, vin chaud, huÎtres et feuilletÊs.

Cottereau. A 18 heures la fanfare d’Ars viendra jouer des classiques de son rÊpertoire.

Le 30 dĂŠcembre, entre 10 heures et midi, Daniel MassĂŠ fera une sĂŠance de dĂŠdicaces de son livre.

L’après-midi, une animation musicale Êgaiera la rue avec le groupe groove-service (saxo et trompette). Enfin à 18 heures aura lieu le tirage de la tombola et la remise des lots offerts par les commerçants.

Pour le concours de pâtisserie, s’inscrire avant le 15 dÊcembre auprès de Lina Besnier : 05 46 55 43 62 lina.besnier@sfr.fr. Un lot à tous les participants. Inscription gratuite.

L O I X

Participez au Concours de Soupe  La Louche d’Or de Loix 

U

n dĂŠlicieux rendez-vous se prĂŠpare !

La mairie de Loix organise ce concours de soupe le vendredi 29 dĂŠcembre de 11h30 Ă 12h30 sur la place du MarchĂŠ Ă Loix.

Associations et commerçants font chauffer leurs marmites et sortent leurs recettes

inĂŠdites. La participation de tous est la bienvenue pour rendre cet ĂŠvĂŠnement inoubliablement savoureux!

Programme de la journĂŠe : t I Installation des concurrents du concours de soupe sur la place du MarchĂŠ t I I Concours de soupe et dĂŠgustation t I fin de vote t I RĂŠsultat officiel et remise de prix.

C H O R A L E S

Deux concerts de NoĂŤl

L

es chorales Vives Voix de La Flotte et La ClÊ des Chants de Marsilly, sous la direction de Brigitte Delzenne, leur chef de chœur et avec l’accompagnement au piano de Philippe Garreau,

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vous invitent à deux concerts : le vendredi 15 dÊcembre en l’Êglise de Marsilly à 20h30 et-le samedi 16 dÊcembre à la salle de la Base Nautique de La Flotte à 17h.

Les choristes interprèteront des œuvres de John Rutter, Thompson, Haendel, Mozart..., ainsi que des chants traditionnels de NoÍl.

EntrÊe libre de participation. Vin chaud offert à l’issue de chaque concert.

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HISTOIRE P E R S O N N A G E S

H I S T O R I Q U E S

Les Rétais et l’aventure maritime

À

compter du milieu du XVIIè siècle, on assiste au départ de Rétais, tentés par l’aventure maritime et l’espoir de faire fortune vers des horizons éloignés.

Les Antilles, et l’Amérique constituent des pôles d’attraction importante, plus que le Canada au rude climat. Certains reviennent, d’autres au contraire s’installent dans le

pays d’accueil où leur descendance jouera parfois un rôle de premier plan. Autant de personnages passionnants dont Ré à la Hune a choisi de vous entretenir depuis

quatre mois. Après Nicolas Baudin, Pierre-Etienne du Ponceau, Nicolas Martiau, nous vous présentons ce mois-ci Mathurin Villeneuve.

Catherine Bréjat

P O R T R A I T

Villeneuve : une des plus nombreuses familles du Québec actuel Au XVIIe siècle, nombreux sont les Rétais qui émigrèrent vers la Nouvelle-France. Mathurin Villeneuve, l’un d’entre eux, reste présent à l’esprit de tous grâce à une importante descendance et à une rue portant son nom à Sainte-Marie de Ré. fait partie de la vie de la famille et la mariée avait apporté cinq vignobles dans la corbeille de noces. À 19 ans, Mathurin décide de rejoindre le Canada.

Son père étant décédé, la situation familiale est économiquement tendue et il n’est pas satisfait de son sort. D’autre part, le prestige de Samuel Champlain, qui vient de fonder la ville de Québec, incite les jeunes paysans charentais à l’émigration.

Le 31 mars 1665, Mathurin signe, devant le notaire Pierre Teuleron, un contrat l’engageant à vivre en Nouvelle-France les trois années à venir. Il reçoit une avance de 33 livres et touchera un salaire annuel Le cardinal Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve, de 75 livres. Le 27 avril, il archevêque de Québec, lors de sa visite en l’église de s’embarque sur le Cat de Sainte-Marie en octobre 1935. Hollande. Il n’est pas le seul à quitter La Rochelle cette année-là é à Sainte-Marie de Ré, le 17 pour aller participer au développedécembre 1645, de Mathieu ment de la Nouvelle-France : Marcel Villeneuve et de Jeanne Delafosse(1) comptabilise 70 départs Chauchet, vignerons, Mathurin Villeneuve devient tonnelier comme pour la seule année 1665, parmi lesson grand-père. Le vin a toujours quels 30 Rétais, originaires pour la

N

plupart de Sainte-Marie et d’Ars. Dès 1666, on retrouve Mathurin travaillant dans la seigneurie de Beaupré pour Simon Denis, propriétaire terrien. Deux ans plus tard, en 1668, il est employé par Jean Lemarché, gros fermier, dont il épousera la fille Marguerite en l’église Notre-Dame du Québec, le 26 novembre 1669. La mariée, très jeune, est fort bien dotée.

Le couple demeurera trois ans chez les beaux-parents, ce qui permettra à la jeune fille de se former aux tâches qui l’attendent dans sa vie d’épouse et de mère, et à Mathurin de faire construire une maison dans laquelle ils s’installeront en 1672.

1681 : Mathurin vit à Charlesbourg ; il a 31 ans et il est devenu un important propriétaire foncier. Son épouse lui donnera douze enfants. Beaucoup décèderont jeunes et seuls quatre d’entre eux : Marie-Jeanne, Charles, Jacques et Marie-Anne se marieront et auront à leur tour une descendance. Mathurin meurt le 10 juillet 1715, quatre ans après Marguerite, laissant derrière lui un patronyme qui ne cessera de croître puisqu’il est porté aujourd’hui par environ 30 000 Québécois. Deux souches sont à l’origine de ce nom : celle de Mathurin la plus importante, mais aussi celle

d’André Villeneuve dit Arnould dont on sait peu de choses.

Certains descendants de Mathurin sont bien connus tel le cardinal JeanMarie-Rodrigue Villeneuve, archevêque de Québec, qui visitera l’île de Ré le 21 octobre 1935, après avoir été accueilli en grande pompe à La Rochelle par Léonce Vieljeux, le maire, et Mgr Curien. Dans un secteur d’activité totalement différent, les pilotes de Formule 1 Gilles Villeneuve et Jacques, son fils, champion du monde de F1 en 1997, sont également les descendants de Mathurin.

Le lien avec l’île a perduré à travers les siècles. C’est ainsi que la municipalité de Sainte-Marie a reçu le 13 mai 2001 une délégation du Québec, dont deux membres, Claude et Gilles Villeneuve, étaient les descendants de Mathurin. Jacques Boucard, maire à cette époque, avait d’ailleurs été invité, en mai 1996, à participer sur les ondes de Radio Canada à l’émission « J’ai souvenir encore », consacrée à Mathurin !

Catherine Bréjat (1) Marcel Delafosse, ancien directeur des Services d’Archives de Charente-Maritime, dans Petite Histoire de l’île de Ré.

P R O G R A M M A T I O N

Conférences au musée Ernest Cognacq Les passionnés d’histoire de l’île de Ré ne manqueront pas les deux conférences organisées par l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq, l’AAMEC, qui se tiendront en début d’année 2018, dans les locaux du Musée.

J

eudi 18 janvier, à 18h, Jacques Boucard nous entretiendra de Nicolas Herpin, notaire et procureur fiscal, vivant à Saint-Martin et qui écrivit son mémorial (alias journal) du 15 octobre 1581 au début de 1604.

Ce document qui restitue la mentalité de l’époque donne également de nombreuses indications sur l’économie locale de l’époque et la fin des guerres de religions puisque l’Édit de Nantes est signé en 1598.

Jeudi 22 février, à 18h30, Jacques Boucard et Christelle Rivalland nous

raconteront la vie intense du port de Saint-Martin du Moyen Âge à nos jours. Cette conférence, déjà donnée en février 2016, a connu un tel succès qu’à la demande générale elle a été reprogrammée. Alors cette fois, ne la ratez pas !

CB

Musée Ernest Cognacq 13 av Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin de Ré www.musee-ernest-cognacq.fr

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Le port de Saint-Martin.

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ZAP’ARTS F E R M E T U R E

Vide Galerie chez les Glineur !

Le couple quitte l’hôtel particulier de la place de l’église à Saint-Martin pour de nouvelles aventures.

La galerie ferme début janvier, mais le couple ne tire pas pour autant sa révérence. Une nouvelle façon d’exercer leur passion se profile avec probablement, toujours sur l’île, des rendez-vous évènements autour des piliers de leur famille artistique d’adoption.

Sellettes, consoles, vases XIXème : Brocante chic et choc

Des objets du quotidien côtoient des œuvres d’artistes renommés.

P

atrick Glineur le confiait presque ému : « La nouvelle a désappointé autant nos artistes que les clients habitués. Certains sont même venus de loin pour acquérir une dernière pièce des œuvres qu’ils affectionnent et nous témoigner leur amitié… Il n’y a plus une seule toile d’Hopkins ! Elles sont parties en deux semaines ».

Le peintre, auquel les galeristes sont fidèles depuis les débuts (tout comme ils le sont aux autres créateurs qu’ils suivent pour quelques

uns depuis plus de quinze ans) est sollicité partout dans le monde. La galerie était son point d’ancrage en France, les occasions de le voir exposé sur nos terres seront désormais exceptionnelles.

Les codes du marché de l’art ont changé, c’est un fait. Rares sont aujourd’hui les professionnels qui comme Martine et Patrick Glineur, travaillent sur le temps et survolent les spéculations mercantiles au profit de réels coups de cœur, tous devenus des talents confirmés.

Il reste encore quelques peintures et sculptures des artistes, et un peu des objets, mobilier, livres de la collection personnelle des Glineur.

Reclus dans son atelier au Havre, Corti, fatigué ne crée plus guerre.

Bientôt, il sera encensé par la critique académique, penaude d’avoir tardé à détecter un tel génie. Son fauteuil clin d’œil en carton, devrait trouver preneur, tout comme l’une des dernières chèvres « gros cul » du sculpteur Dominique Pouchain ou encore les portraits de JeanMichel Aucler inspirés de ses voyages en Asie.

Des trésors à glaner sans tarder, auxquels s’ajoutent les souvenirs que les esthètes ont accumulé avec le temps et que plutôt que de voir entassés dans leur nouvelle vie, ils préfèrent savoir animés en d’autres lieux…

Qu’adviendra t’il du 4 Cours Bailly

des Écotais, adresse dont on retient plus volontiers la qualité de l’accueil que le nom ? « Possiblement une autre galerie, mais les nouveaux propriétaires n’ont encore rien acté… ». Ce qui est sûr en revanche, c’est que le duo inspiré continuera de promouvoir l’art avec de belles surprises d’ores et déjà en préparation.

Marie-Victoire Vergnaud

De très beaux tableaux et objets.

La Galerie Glineur est ouverte l’après-midi de 14h30 à 18h30 et le matin sur rendez-vous : 05 46 09 10 90 ou 06 80 43 70 63

I N T E R V I E W

Alexis Vassiliev donne deux concerts d’hiver Nous avons eu, à plusieurs reprises, l’occasion de présenter ce virtuose. Cet artiste, né à Arkhangelsk dans le nord de la Russie, est un contre-ténor qui évolue dans le baroque.

A

ccompagné à la harpe par François Pernel, il donnera, prochainement, deux concerts : le premier à Loix, le 27 décembre et le second à SainteMarie de Ré le 28 (tous les deux sont prévus à 18h30). Nous nous sommes entretenus avec Alexis Vassiliev avant sa venue.

Ré à la Hune : Combien de concerts donnez-vous par an ?

Alexis Vassiliev : Je donne une quarantaine de concerts chaque année, de différentes inspirations et conceptions. Pour la plupart, ils sont accompagnés, à la harpe par François Pernel. En 2017, j’ai donné deux concerts accompagnés à l’orgue, l’un à La Madeleine, à Paris, l’autre au cœur de la cathédrale de Périgueux.

Quelles sont les villes où vous produisez en France et à l’étranger ?

Je me produis à Paris et dans toutes les villes de France (la liste serait trop longue à citer). Mon choix

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dépend beaucoup de l’acoustique des lieux d’accueil. Une mention spéciale pour Sainte-Foy-la-Grande, près de Saint-Emilion dans le bordelais, où nous avons créé cette année un festival « Vibrations d’été » avec l’appui du maire et de la municipalité. J’en assure la direction artistique. A l’étranger, je me suis déplacé récemment à Berlin, à Orvieto et à Bruxelles. En 2018, je vais chanter le rôle type de l’opéra de Haendel : « Mucius Scaevola », au festival mondial de Halle en Allemagne, la ville natale de Haendel.

Vous avez donné votre premier concert sur l’île, dans l’église Sainte-Catherine à Loix, il y a quatre ans. Depuis, vous revenez régulièrement.

Que représente, pour vous, l’île de Ré ? Cette année, vous allez vous produire dans deux endroits différents, avez-vous l’intention d’étendre votre périmètre ?

C’est à la suite d’un concours de circonstances que j’ai donné mon

Alexis Vassiliev accompagné par François Pernel.

premier concert à Loix. Depuis, je reviens tous les ans, avec le même intérêt. Venir en terre rétaise est, pour moi, une fête. J’y suis chaleureusement accueilli. Des contacts se sont établis avec un public particulièrement sensible, amateur de belle musique vivante et non conventionnelle. Je vous fais cette confidence : j’ai le sentiment que

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

les vibrations passent plus facilement sur l’île de Ré, un endroit magnifique qui se prête tout à fait à l’expression de cet art impalpable qu’est la musique. Cette année, je donne deux concerts et, ce serait un bonheur pour moi de porter plus largement la musique sur l’île.

Propos recueillis par Jacques Buisson

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ZAP’ARTS S P E C T A C L E

D E

R U E

« Éclats chorégraphiques » : le festival a fait surprise au Bois-Plage !

Après plus de trois semaines de rendez-vous autour de la danse et une quinzaine de représentations dans toute la Nouvelle-Aquitaine, le festival vient de s’achever en beauté avec une happy manif baptisée « Walk on the love side » à La Rochelle. la culture à la Communauté de Communes, une halte à l’île de Ré. Parenthèse pour le moins réjouissante qui malgré la solennité des discours protocolaires du matin et le petit crachin sympaUne conversation intrigante sur la place du marché. thique d’aprèsmidi, a motivé les familles encapuchonnées venues a onzième édition des « Éclats nombreuses participer au flashmob chorégraphiques » investissait en préambule du spectacle. cette année onze lieux dans différents départements de la région, et c’est au Bois-Plage que La Compagnie Volubilis la troupe de danseurs-acteurs de amène la danse dans la rue la Compagnie Volubilis a choisi de La troupe était venue présenfaire une pause le 11 novembre… ter sa dernière création : « les 7 C’est la deuxième fois que le fesminutes », un ensemble de huit tival organise avec la complicité saynètes d’environ sept minutes à d’Annabelle Bariteau, chargée de chaque fois, sortes de tranches de

L

vies dansées en plein air, conçues pour surprendre le public dans différents lieux clés du village.

Faussement improvisées, la richesse chorégraphique et narrative de ces courtes pièces imaginées par Agnès Pelletier a séduit les spectateurs amusés d’observer devant la pharmacie un homme mimer l’absurdité de sa conversation téléphonique ; à la terrasse du café, un serveur enchainer maladroitement les allers et retours au bar ; devant la maison de l’association Ré-Clé-Ré, un couple se disputer…

Surgissant d’on ne sait où, les personnages de l’intrigue n’ont cessé de s’entrecroiser dans les rues du Bois-Plage pour enfin se réunir en fin d’après-midi sur le ponton de la mairie, où vraisemblablement tous étaient conviés à la même cérémonie !

là où on ne l’attend pas et de (re) découvrir le village…

Une belle façon de voir de la danse

Marie-Victoire Vergnaud

Drôles de mariés à l’île de Ré.

O U V R A G E

François Varay obtient un premier prix littéraire pour son roman Laura

Le premier prix du manuscrit Amok* sera décerné à l’écrivain François Varay, Rétais d’adoption, le 9 décembre à 11h à la médiathèque de la Pallice.

C

François Varay devant les eaux calmes du port d’Ars.

’est au début des années 2000 que François Varay s’installe, sur un coup de tête, à l’île de Ré pour se consacrer à l’écriture.

Ce grand voyageur, dès l’enfance inspiré par Joseph Kessel, l’ami de famille qui lui racontait ses formidables aventures, a promené sa bosse dans plus de cinquante pays, carnet de voyage en poche « à la rencontre des gens, à l’écoute de leurs âmes et de ce qu’ils ont à dire » confie-t-il.

Encouragé et soutenu dans sa passion par son parrain Maurice Druon : « Va mon filleul, va ! Et revient avec ton écriture ! », il a édité plusieurs nouvelles pour lesquelles il a été récompensé : Un

gosse joue, prix Icare 2000 et Une émotion de monsieur, prix Lire en fête 2008.

Aujourd’hui François Varay sort son premier roman, Laura. C’est le récit d’un homme très brillant qui chute quand Laura, sa compagne le quitte. Les personnages, confrontés à l’alcoolisme ou à l’anorexie, ne s’en sortiront qu’à force d’un profond questionnement intérieur.

Amok, la toute jeune maison d’édition rochelaise décernera pour la première année son prix éponyme.

Spécialisée dans l’édition de textes courts et puissants, volontairement accessibles à tous en deux heures de lecture, pilotée par son fondateur Olivier Ginestet, elle édité les mémoires de Joseph Kessel en 2016.

C’est donc un choix d’édition empreint d’affectif pour François Varay à qui Joseph Kessel a communiqué le goût des voyages. Ce premier roman Laura, un texte court, condensé, d’une centaine de pages, se révèle en total accord avec la ligne d’édition de la maison indépendante.

L’ancien journaliste ne cache pas sa joie et sa fierté pour cette reconnaissance littéraire dont il est le premier récipiendaire : « Écrire c’est transmettre, l’écriture ne m’a jamais apporté de souffrance, bien au contraire, c’est une fleur qui a éclos en

moi en arrivant sur l’île de Ré, c’est un bonheur de tous les jours » se livre-t-il.

Véronique Hugerot *Amok est le titre d’un livre de Stefan Zweig, l’un des maîtres du roman court et de la nouvelle.

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ZAP’ARTS C I N É M A

La grande vadrouille de La Maline Du 20 novembre au 7 janvier La Maline programme sa première saison de projections hors les murs.

Des Portes à Sainte-Marie, sept maires ont eu la bienveillance et la possibilité d’accueillir le cinéma en mal de locaux. tous, d’un matériel portatif ultra-performant, La Maline s’en va de village en village, projecteur sur l’épaule, porter sa moisson de pellicules à la porte de chacun.

DU 20 NOVEMBRE AU 14 DÉCEMBRE 2017 SALLE MUNICIPALE DE LA MAIRIE

SALLE DES FÊTES DE LA MAIRIE

SALLE DES FÊTES (CENTRE)

SALLE DES PARADIS

ET

Tous les horaires des seances sur www.lamaline.net

C

’est une nouvelle aventure par-

ticulièrement exaltante pour toute l’équipe de La Maline mais aussi un défi technique à relever. Dotée par la Communauté de Communes et pour le bonheur de

P A T R I M O I N E

D E

A l’ère du numérique La Maline nous plonge aux temps fameux du Cinéma Paradiso C’est un véritable challenge qu’Aurélie Chauveau, administratrice et directrice par intérim ainsi que l’équipe de La Maline vont devoir relever alors que cette première saison (jusqu’en janvier) servira de test au cinéma itinérant.

Entre l’organisation administrative (nouveaux logiciels pour ordinateurs portables, nouveau TPE pour la billetterie itinérante), la logistique (transport, installation du matériel) et la réservation des salles, déjà très sollicitées par les associations, on peut dire que personne n’a chômé à La Maline depuis sa fermeture le 1er octobre dernier, mais c’est dans la joie générale que les projections

L’ Î L E

D E

reprennent hors les murs.

Par-delà les problèmes techniques, la difficulté résidait à convaincre les distributeurs qui, devant un volume et un rythme réduits des programmations ne voulaient tout d’abord concéder à La Maline que des films en 4ème ou 5ème semaine de sortie. Mais le cinéma rétais relève le défi en proposant parfois jusqu’à cinq projections par jour et a par conséquent réussi le tour de force d’obtenir des films plus récents.

Une bonne occasion de voir ceux que l’on avait manqués à leurs sorties !

de Noël, de voir de beaux films pour enfants : L’Ecole Buissonnière le 20 et le 21 décembre au Bois-Plage, Paddington 2, le 20 décembre au Bois-Plage et les 27, 28, 29 décembre à La Couarde (salle des associations), Coco les 27 et 29 décembre à La Couarde, Ernest et Célestine en hiver le 28 décembre à La Couarde.

Pour les plus grands : Jalouse, une comédie psychologique grinçante de David et Stéphane Foenkinnos (au Bois le 19 décembre) ou encore Par instinct (La Courade le 28 décembre) et une rencontre avec la réalisatrice Nathalie Marchak après la projection.

Même si le confort d’assise ne sera pas tout à fait celui d’une vraie salle de ciné, on en pincera pour le côté rétro de l’événement, faire l’accolade au projectionniste avant d’aller s’asseoir nous changera de l’ambiance impersonnelle des complexes d’aujourd’hui.

À partir de janvier 2018, La Maline va tenter l’expérience des spectacles itinérants dont le programme sera dévoilé juste avant Noël, un nouveau défi pour l’association culturelle rétaise qui n’a jamais eu froid aux yeux. On les soutient haut et fort !

Dès lors, on peut prévoir, à l’approche

Véronique Hugerot

R É

Le martyre de Catherine d’Alexandrie dévoilé au grand public Annoncée dans la presse, attendue, oubliée, puis rattrapée par le bouche à oreilles du dernier moment, la cérémonie du retour du prestigieux tableau peint en 1683 par Antoine du Ronnel Le martyre de Catherine d’Alexandrie, après sa restauration dans l’église de La Flotte, le 25 novembre dernier, a rassemblé une assistance nombreuse.

C

hacun était à son poste, parfois dans un rôle invisible, mais précieux pour le bon déroulement de la cérémonie. Que soient vivement remerciés les photographes du tableau, Dominique Debelle et Philippe Mémeteau, ainsi que Nicole Heger, Odile et Philippe Joignant, Benoît Brenelli (à la musique et à l’éclairage).

La cérémonie peut commencer. Le maire, Monsieur Léon Gendre, le curé de l’église, monsieur Michel Cottereau et Roger Touton, membre des Amis de l’église ont accueilli et remercié. C’est Roger Touton qui le premier a dévoilé le tableau, en ôtant le voile qui le recouvrait et le dérobait jusque-là aux regards du public. Puis il joue sa partie dont il a la maîtrise, puisqu’il a souvent l’occasion d’évoquer la toile d’Antoine du Ronnel, dans sa présentation des trésors de l’église. Il dévoile donc Catherine d’Alexandrie, en contant son « histoire qui confine à la légende ».

Ainsi rappelle-t-il qu’avant d’être décapitée, Catherine a été miraculée, sauvée du supplice de la roue par un ange libérateur. Tel est d’ailleurs le véritable sujet du tableau.

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Quant à la restauratrice, Pascale Brenelli, elle a tenu son rôle avant, dans son atelier de Loix, où le tableau a séjourné pendant deux ans. Elle raconte la restauration complexe et minutieuse.

Elle en parle avec précision et clarté.

Les auditeurs apprennent que le tableau a fait des allers et retours entre Loix et Bergerac pour assurer la pré-restauration du support, qui, elle relève d’un travail de couture et non de technique picturale de restauration. Celle-ci vient après les rapiéçages de la toile que l’artiste expose alors dans ses étapes successives. Elle attire aussi l’attention sur une partie repliée du tableau qui vient s’ajouter aux inconnues sur l’identité du peintre dont on ne connaît que le nom, mais pas le reste de son œuvre. Le public est très intéressé.

Vient le tour de Jacqueline Berny qui cherche à « faire voir » le tableau et à le comprendre par la poésie. Le dévoilement des images s’opère, dit-elle, au fur et à mesure d’une mise en correspondance entre les mots et les détails du tableau, ses lignes et ses couleurs qui riment

émerveillé pat le découpage des images.

Jacqueline Berny dit son texte dans le bonheur d’un partage avec une assistance à l’écoute, concentrée et émue. Elle ajoute que son travail a mobilisé son énergie pendant plusieurs mois. Elle s’y est attachée avec les mêmes exigences et passion qu’elle met dans la création de sa collection « Un Tableau - Une Voix ».

avec la musique des mots.

Cette « révélation » s’effectue par un travail inspiré et rigoureux, celui-ci mis en lumière par le travail non moins inspiré et rigoureux de celui qui a réalisé le montage des images courant sur le texte.

Qu’à cet égard soit vivement et publiquement remercié, Emmanuel Lapalus, concepteur rédacteur, fils de Jacqueline Berny. Le public est

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

La création de son texte « Catherine détachée » qu’elle a écrit à la demande des Amis de l’église, présente un caractère inédit, puisqu’elle a travaillé sur le terrain, dans la contemplation d’un tableau presque à portée du regard - ou de bicyclette du village de La Flotte à celui de Loix. Que sa vision s’est enrichie de l’évolution du travail de la restauratrice avec qui elle a établi un dialogue constructif.

Auquel il faut ajouter la joie secrète de partager le dévoilement du fameux tableau inscrit au Patrimoine de l’île de Ré avec tout un village.

JB

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SPORTS À LA HUNE C H A M P I O N N A T

D U

M O N D E

D E

W I N D S U R F

Antoine Albeau, Monsieur Plus

N

© Carter - Pwaworldtour.com

ouméa, théâtre de la dernière compétition de l’année, a vu s’affronter Antoine Albeau, l’Italien Mattéo Lachino tenant du titre et dauphin de l’insulaire ainsi que le Britannique Ross Williams, lors de l‘ultime course du championnat du monde de windsurf PWA. Mais c’est bien Antoine qui aura la parole finale, et finira sur la plus haute marche du podium, le français Pierre Mortefon de dix-sept ans son cadet prenant finalement la troisième marche du podium devant l’Anglais.

© Carter - Pwaworldtour.com

24ème titre pour le Couardais.

© Carter - Pwaworldtour.com

Et de 24 pour le Couardais Antoine Albeau. Vingt quatre fois champion du monde. Que dire ? Le Rhétais, qui continuera sa carrière en 2018, n’a pas encore fini de nous impressionner.

F 192. Le Rétais écrase la concurrence mondiale.

Rigueur et régularité ont fait du Couardais une machine à gagner depuis qu’il est monté sur une planche à l’âge de cinq ans. Dix titres de champion de France et vingt quatre mondiaux plus tard Antoine Albeau, toutes catégories confondues dans le monde du Windsurf, a tout dominé. Slalom, vagues, vitesse. Dans sa discipline il n’a tout simplement pas d’égal.

Le côté obscur de la force

Seul au monde.

Si Antoine est humainement et sportivement irréprochable, il n’en va pas de même des réseaux sociaux, et des différents discours extra-sportifs. Notamment sur le manque de reconnaissance de notre

étoile rétaise. Au niveau national, et médiatique certes ! , mais rappelons qu’en mai dernier le Département de Charente-Maritime, et son vice-président Stéphane Villain ont élevé le wind-surfeur sur la plus haute marche du podium de l’élite sportive. Ironie du sort sa distinction reçue des mains de la médaillée d’or olympique Charline Picon, le verra rater, il y a quelques jours le titre de marin de l’année, au détriment de Thomas Coville.

Quoi qu’il en soit nous attendons avec impatience 2018, pour qu’Antoine Albeau rentre un peu plus encore dans le panthéon du sport en nous ramenant un vingt cinquième titre.

Nicolas Nadal

S U R F

Sport de la nouvelle vague Le surf est une pratique de plus en plus prisée sur notre île et le club de surf, dont le siège se situe au Bois-Plage, est né en 2000.

I

l comporte deux structures intimement liées : le « Ré-Surf » qui gère l’ensemble des stages d’été, et le « Surf-Club-Rétais » (association de type loi 1901) qui organise les entraînements à l’année.

Fort de ses 325 licenciés, le club est l’association sportive de l’île de Ré qui compte le plus grand nombre d’adhérents.

Un encadrement de qualité

Jean Bureau a été nommé président il y a deux ans. Rémy Cormier, directeur, est responsable depuis la création du club. Quatre moniteurs sont à la disposition des surfeurs tout au long de l’année : Marie Desgrottes, originaire de Sainte-Marie de Ré est en place depuis douze ans. Antoine Boileau, Portingalais, est arrivé il y a quatre ans. Enfin, Johann Laulanet, qui a toujours vécu sur l’île, et Nicolas Perrin qui, lui, arrive de La Rochelle, offrent leurs services depuis 2015.

Un planning d’activités bien copieux

Durant l’automne et le printemps, en fonction des conditions météorologiques, les membres de l’association flottaise « Ré-EspaceJeunes », qui viennent d’adhérer au club cette année, s’entraînent tous les mercredis de 14h à 16h pour les 8-12 ans et de 16h à 18h pour les 12-17 ans. Un soutien est effectué le vendredi après-midi de 14h à 17h pour les élèves du collège.

Plusieurs créneaux sont proposés aux adultes : le jeudi de 12h à 14h, le vendredi de 11h à 13h et de 18h à 20h (au printemps), le samedi de 13h30 à 15h30, enfin le dimanche de 11h à 13h.

Le club dispose d’une structure adaptée et bien organisée. Sur le parking de la plage de Gros-Jonc, il y a un poste de secours mis à disposition par la mairie du Bois-plage.

Juste à côté, se trouve un local de stockage du matériel. Même si les responsables soulignent l’importance d’obtenir des subventions

Sous un soleil automnal, les jeunes Rétais s’entraînent à la pratique du surf.

supplémentaires, ils précisent qu’ils disposent de deux minibus qui permettent de participer aux différentes compétitions, d’aller s’entraîner ailleurs, notamment en Vendée ou sur les côtes de Royan. Grace à ces moyens de locomotion, plusieurs membres du club se sont rendus, en septembre dernier, à Hossegor, dans

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

les Landes, pour assister au championnat du Monde de surf.

Un séjour au Maroc (à côté d’Agadir) est prévu pour février 2018, une initiative mise en place depuis une dizaine d’années. Seize participants seront accueillis pour chacun des deux séjours d’une semaine.

Jacques Buisson

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SPORTS À LA HUNE R U G B Y

Mission accomplie pour le début de saison du Sporting Club Rétais Le premier objectif est atteint par la formation rétaise, le SCR jouera en promotion d’honneur dès début janvier.

A

vec cinq victoires sur sept matches, les rugbymen rétais ont réalisé un très bon début de saison pour la plus grande joie de « Manu » Aouach, le président du club. Le dernier match a été remporté dans la douleur (2216) contre les « Marcassins » de Saujon, le 26 novembre. Les insulaires ont fini par s’imposer avec le soutien sans faille de plus de 300 spectateurs. « Manu » renchérit : « Nous attaquons cette deuxième phase de championnat avec un gros appétit… ». Les joueurs sont confiants. Il existe au sein du club une excellente ambiance.

On note beaucoup d’investissement de chacun lors des entrainements qui ont lieu le mercredi et le vendredi.

Les jeunes, de leur côté, font leur petit bonhomme de chemin. Les 8-10 et 12 ans jouent en « plateaux » et obtiennent d’excellents résultats. Les responsables nous confient : « C’est très bon signe, ils marchent sur les traces de leurs aînés… ». Deux équipes chez les juniors, deux chez les cadets évoluent en entente avec Puilboreau.

Chacune d’entre elles se situe en première partie de tableau.

Jacques Buisson

F O O T B A L L

L’Association Sportive Rétaise, bonne ambiance et optimisme Les footballeurs « séniors » de l’équipe première ont le vent en poupe.

3

victoires, 2 nuls, une défaite, l’ASR occupe actuellement la 5ème place du tableau mais avec un match reporté qu’elle jouera à domicile. Les joueurs rétais ont la possibilité de revenir à la seconde place de leur poule en Régionale 2. Ils viennent de se qualifier pour jouer les 16èmes de finale de la coupe de la Nouvelle-Aquitaine.

Chez les jeunes, les moins de 17 ans sont en milieu de tableau, alors que l’excellente formation des moins de 15 ans est première de sa poule.

Il y a 2 équipes de moins de 13 ans, chacune se trouve en milieu de tableau. Les plus jeunes (de 6 à 11 ans) évoluent en « plateaux », leurs résultats sont, également, très encourageants.

Une déception pour la première réserve qui évolue en 2ème division de district. Le début de saison n’a pas été celui que les dirigeants attendaient. Ils sont 9ème sur 12, alors que l’objectif du début de championnat était de jouer la montée. La seconde réserve (3ème division de district) se place 8ème sur 12.

Les dirigeants du club font preuve de beaucoup d’enthousiasme en déclarant qu’il règne une très bonne ambiance (chose qu’ils n’avaient pas connue depuis longtemps).

madaires. Même si les résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions et des objectifs fixés, l’optimisme

reste de rigueur au sein du club martinais.

Jacques Buisson

Les joueurs sont assidus et participent de manière régulière aux deux entraînements hebdo-

H A N D B A L L

Bilan mitigé mais globalement positif pour le Ré Handball Club Les handballeurs piétinent, les handballeuses s’envolent…

L

udovic Glaziou, président du RéHandball-Club, ne cache pas que les garçons de l’équipe première ont connu un début de saison difficile. Avec deux victoires sur six matches, ils se trouvent, actuellement, en septième position (sur dix) de leur poule, en « excellence régionale ». Ils ont, malgré tout, la ferme intention de jouer le maintien. Même ambition pour l’équipe réserve qui évolue dans la

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plus haute poule départementale et qui occupe, pour l’instant, la huitième place (sur dix). Les moins

de 18 ans, quant à eux, sont en milieu de tableau, alors que les moins de 15 ans « cartonnent » et sont en tête de leur championnat.

Beaucoup de difficultés chez les moins de 13 ans, dues au manque d’effectifs. Les moins de 11 ans et moins de 9 ans font preuve d’un enthousiasme très encourageant pour les responsables du RHBC. Ils participent, régulièrement à des « plateaux », des sortes de tournois avec d’autres clubs.

sont au top… Sur sept matches disputés, depuis le début de la saison, elles en ont remporté six. Elles sont premières de leur poule. Ludovic Glaziou insiste, cependant, sur l’importance du recrutement. « On manque de joueuses pour assurer les rotations », nous confie-t-il. Ce dernier se satisfait de la parfaite santé du club, il déplore, cependant, pour ce qui concerne les plus jeunes, le manque d’implication des parents.

Les filles, qui viennent de monter cette année en « excellence régionale »,

Jacques Buisson

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

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ILS BOUGENT !

C O U R S E S

H I P P I Q U E S

© Robert Polin

Nouvelle victoire pour Damien Morin

Damien Morin, à Dax, entouré de ss famille et de son entraîneur.

D

amien Morin s’est imposé de belle manière à la cote de 65 contre 1, le 29 novembre dernier à Toulouse en selle sur Shamboy pour l’entrainement de monsieur Cheminaud.

Damien a participé à 81 courses en plat avec 3 victoires et 35 placés dans les 5 premiers. L’année 2017 a été une année importante avec des évènements marquants.

En effet, en Janvier 2017 il a remporté sa première victoire pendant le meeting de Pau. Le moment le plus important pour Damien en 2017 a été sa victoire à Dax le 19 août avec Angel Black, le cheval que la famille Morin a acheté en association avec l’entraîneur

L

Charles Gourdain, après le départ de Damien d’Ile de Ré Galop. Ce jour-là, avec les couleurs de la casaque familiale et de Planète Sports et Loisirs s’était imposé à une cote de 98 contre 1 !

Moment magique vécu en famille que Damien avait indiqué être « le plus beau WE de sa vie ! »

Son patron lui a également permis de vivre une très belle expérience à l’étranger en septembre puisqu’il a envoyé Damien en déplacement professionnel en Turquie pour accompagner et préparer les chevaux de son écurie (François Rohaut Racing) qui participaient au festival d’Istanbul qui réunissait des Groupes pour pur-sang anglais et arabes. Ce déplacement a été riche en émotions puisque l’écurie est rentrée avec deux très belles victoires.

Le meeting de Pau vient de commencer et Damien espère bien participer à un maximum de courses jusqu’à la fin du meeting en février 2018 et peut être remporter de nouvelles victoires…

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LES GENS D’ICI P O R T R A I T

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E M M A

T U P I N

Depuis deux ans, Emma a imprimé son style au SaintGeorges Beau & bon…

Rencontre avec la jeune et pétillante Emma Tupin, gérante et associée du Café restaurant Le Saint Georges à la Flotte. Portrait chinois !

P

assionnée dès son plus jeune âge par la vente et le « bon », adolescente, elle vend des glaces sur la plage, puis étudiante aide sa mère à vendre des fruits et légumes sur le marché de l’Ile aux Moines d’où elle est originaire.

Parallèlement à ses études, elle poursuit son expérience dans la restauration en voyageant en Corse, à la montagne, à Paris… Après un bac de vente et un BTS de management, son dernier job saisonnier se déroule à La Rochelle et quand on lui propose de prendre la responsabilité du Saint-Georges sur l’Ile de Ré, elle accepte sans aucune hésitation. Accompagnée de son ami chef cuisinier, c’est ensemble qu’ils prennent les commandes de cet établissement le 1er janvier 2015 pour un contrat annuel. Essai transformé puisque à l’issue de cette première année les 3 associés-propriétaires leur ont proposé de les rejoindre en tant qu’associés.

De l’énergie et une gouaille à « la » Amélie Poulain !

Si vous ne connaissez pas encore Emma, je vais tenter de vous la décrire : un petit bout de femme de 32 ans, pleine d’énergie, le sourire accroché aux lèvres en permanence, toujours de bonne humeur

A T E L I E R

Emma Tupin Gérante associée du Café restaurant le Saint-Georges.

mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds… et à la voix si attachante et si particulière qu’on pourrait la comparer à Arletty ou Amélie Poulain… Une voix de petite fille, toute chantante, fraîche à l’intonation inimitable !

Depuis deux ans, Emma a imprimé son style au Saint-Georges. Grâce aux talents culinaires de son compagnon, c’est toute la carte qui a été revue avec des propositions inédites, créatives, et renouvelées régulièrement en fonction de la saison et du marché. La salle de restaurant située à l’étage a été ré-ouverte au public avec sa vue imprenable sur le port et la mer. Petit à petit la déco a pris un coup de jeune avec

un côté vintage et des matériaux bruts pour garder l’authenticité et les codes qui ont fait la réputation du Saint-Georges. Du changement mais sans tout bousculer pour ne pas que la clientèle d’habitués se sente trop dépaysée. Hormis Emilie, l’équipe de service a changé. Emma recrute des jeunes pas forcément du métier, qui donnent une image dynamique et sans chichi à cet endroit fréquenté à l’année autant par les locaux que par les touristes.

C’est d’ailleurs ce contact et tous ces liens tissés avec sa clientèle qui passionne Emma. « C’est comme une famille » dit-elle. « Je passe plus de temps ici qu’à la maison. C’est un lieu de rencontre incroyable, des moments de vie que l’on partage, heureux ou malheureux parfois.

Cette diversité et ce relationnel me nourrissent et rendent mon quotidien jamais monotone. Nous avons été très bien accueillis sur l’Ile et cela me rappelle un peu mon île natale…

Je pense que je ne pourrais pas me sentir aussi bien dans un endroit sans la mer à proximité… » .

Florence Sabourin

Café restaurant le Saint-Georges 10 Quai de Sénac - 17630 La Flotte Ouvert 7 jours sur 7 toute l’année

Son portrait chinois Votre plat préféré Les gambas flambées au whisky cuisinées par ma maman Un vin Le Bourgogne pinot noir Une boisson alcoolisée La bière blonde légère Votre madeleine de Proust Le beurre salé

Le meilleur plat auquel vous n’ayez jamais goûté Un plat qui paraît simple mais tellement bien réalisé par mon chef cuisinier préféré… un dos de cabillaud avec un cru/cuit de choux fleur… j’adore manger et je goûte tout ce qui sort de la cuisine…

Une douceur à déguster sans modération Une renverse à la framboise Une odeur que vous aimez Les oignons et lardons au vin blanc Ce que vous ne supportez pas Sans aucune hésitation, les petits pois !

Dans 10 ans… Vos projets Un dilemme… s’installer en Bretagne, région de mes racines que j’adore ou le Mexique dont est originaire mon compagnon…

D ’ É C H A N G E

Parlons haut et clair : Non, c’est non !

25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En 2017, cette date est aussi celle de la parole libérée. Et sur l’Ile de Ré, l’occasion d’un atelier organisé par le Comité La République en Marche Ile de Ré – Les Filles en marche. « La grande cause du quinquennat » Sur fond d’affaire Weinstein, c’est ainsi qu’Emmanuel Macron a évoqué le sujet, précisant que « le combat contre la violence, c’est le combat pour l’égalité », avant de présenter son plan pour que « la honte change de camp ».

Dixit l’un des participants à l’atelier rhétais, le harcèlement est « un problème vieux comme le monde ». La violence aussi, celle qui sévit en général et contre les femmes en particulier, partout dans le monde, touchant tous les milieux sociaux et tous les espaces de la vie, publics et privés.

La République en Marche Ile de Ré a choisi d’orienter sa réflexion sur la « Lutte contre les violences faites aux femmes au travail », estimant qu’aujourd’hui, alors que la violence conjugale est amplement évoquée, le domaine professionnel l’est moins.

Et pourtant… Du vrai harcèlement sexuel aux blagues salaces en passant par commentaires et attitudes sexistes jusqu’au harcèlement en

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général, multiforme, insidieux et source de tant de dégâts, le sexisme ordinaire reste bien présent, dans les bureaux, sur les chantiers et ailleurs, comme dans la rue ou l’ombre feutrée des intérieurs.

Le Bois-Plage, salle des Oyats La parole se libéra, elle aussi, d’une certaine forme de carcan tendant à laisser croire « qu’en parler ne sert à rien ». Et bien si. Formuler, échanger sert toujours à quelque chose et ce fut sans doute le cas, et c’est tant mieux, pour ces deux jeunes femmes témoignant de situations vécues dans le cadre de leurs métiers, pour cet homme aussi, militant en faveur de l’égalité et Conseiller Prud’homal, amené à défendre les intérêts d’une jeune femme harcelée sexuellement par son employeur.

Une parole salvatrice car bienveillante et sans jugement, ayant pour objet la prise de conscience et le mérite de quelques réponses face à un problème endémique.

Questions, réponses et propositions…

Le Comité La République en Marche se voulait mobilisateur et avait travaillé son sujet, notamment auprès des acteurs locaux concernés, dont certains avaient fait le déplacement du continent. Il est donc sorti de cette rencontre une liste de propositions concrètes. Citons parmi elles l’affichage obligatoire en entreprise de la définition du harcèlement et du numéro de téléphone 3919, la sensibilisation des juges à des affaires trop souvent classées sans suite au pénal, une campagne d’information et de communication, ou encore le renforcement des sanctions à l’encontre de « harceleurs » parfois haut placés, qui restent en poste ou sont simplement mutés. Insupportable

dirons-nous. Oui mais hélas, vrai.

En annonçant officiellement la création « d’un délit d’outrage sexiste », en se positionnant pour un travail d’éducation, d’accompagnement des victimes et de renforcement de l’appareil répressif, Emmanuel Macron a validé la libération de cette parole.

Maintenant, il faut des actes.

Pauline Leriche Rouard

Balance ton Harvey Weinstein C’est l’origine du hashtag francisé ensuite en « balancetonporc ». #MyHarveyWeinstein a été lancé par Anne T. Donahue, écrivaine canadienne, pour dénoncer les situations de harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes.

Pourquoi le 25 novembre ?

Choisie comme date officielle par les Nations Unies, le 25 novembre n’a rien à voir avec la Sainte-Catherine et ne doit rien non plus au hasard. C’est celle du jour de la mort des sœurs Mirabal en République Dominicaine, assassinées sur ordre du dictateur Rafael Trujillo après une sordide histoire où le harcèlement sexuel avait toute sa place. Nous étions en 1960.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

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I N I T I A T I V E

Les langues Êtrangères s’invitent dans les cafÊs de l’Île !

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Sue Dudill, anglaise d’origine et Loidaise d’adoption depuis quelques mois, lance  les CafÊs linguistiques  sur l’Ile. dÊcembre et L’Insolite à Saint-Martin le samedi 16 dÊcembre. Sue vous attend nombreux dès 10h pour ces rencontres d’un nouveau genre.

Nouveau le cafĂŠ linguistique !

D

e quoi s’agit-il ? L’objectif est de crÊer du lien social par le biais des langues Êtrangères.

Discuter de choses et d’autres, de la vie et son quotidien tout en pratiquant sa langue Êtrangère prÊfÊrÊe. Faire des rencontres, dÊcouvrir quelque chose de nouveau et inÊdit en toute convivialitÊ et avec enthousiasme.

Cinq Êtablissements dans cinq villages ont acceptÊ d’accueillir ces diffÊrents rendez-vous. Avec l’aide de bÊnÊvoles, Sue a dÊbutÊ ses premiers cafÊs linguistiques le 2 dÊcembre dernier au CafÊ Le Saint-Georges à La Flotte, puis le 6 dÊcembre au CafÊ du Commerce à Ars ; suivront, La Noue, au Bar à Quai le samedi 9 dÊcembre, Loix, Place des DÊlices, mercredi 13

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Il y aura donc eu d’ici la fin de l’annÊe cinq  taster sessions/avant-goÝt  et en janvier 2018 cela continuera selon le succès des endroits et la frÊquentation.

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Les rÊsultats ? La confiance en soi et l’apprentissage, tout simplement ‌

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EntrÊe et participation libres et covoiturage possible. Les participants sont invitÊs à se dÊplacer et ne pas rester forcÊment dans leur propre village. Pour animer les tables d’italien, d’allemand, d’espagnol, Sue recherche des animateurs/animatrices, pas pros mais juste des amoureux des langues.

Une bonne idÊe pour les insulaires ici toute l’annÊe et amoureux des langues !

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

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ANS

DE RÉ À LA HUNE

É DI T O

Une histoire d’amour qui dure !

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é à la Hune est né d’une histoire familiale et d’amour avec l’île de Ré. Un amour qui dure depuis plus de cinquante ans et n’a jamais failli.

Cette passion pour ce petit bout de terre transcende toutes les difficultés que l’on rencontre naturellement dans la vie d’une Entreprise et d’un Journal. Loin d’être un long fleuve tranquille, les histoires de Rhéa Marketing, créée en août 1999, et de Ré à la Hune, né en décembre 2007, sont certes émaillées de succès, de belles rencontres et de coups durs, d’encouragements et de bâtons dans les roues, de joie et de peine, il faut bien le dire.

L’Entreprise et son journal fétiche ont pu traverser bien des vents contraires, grâce à de la ténacité, certes, grâce à une forte capacité de travail, mais aussi et avant tout parce que Ré à la Hune participe d’une démarche sincère, d’une conviction profonde, d’une passion inébranlable, de celles qui donnent un vrai sens à la vie...

Bien plus qu’un média papier et numérique, ce journal se veut le témoin d’une histoire, celle de l’île de Ré, et de milliers d’histoires, celles de Rétais - citoyens, associations, entreprises, collectivités -, qui se mêlent et s’entremêlent pour constituer des témoignages de la vie rétaise, dans toutes ses dimensions.

Une passion donc, mais aussi un concept d’information, un mode de fonctionnement et un modèle économique inédits, voire audacieux il y a dix ans, devenu une évidence aujourd’hui. Toute l’équipe de Ré à la Hune, celle d’hier comme celle d’aujourd’hui, est animée par une conviction et une intelligence qui la placent bien au-dessus de critiques gratuites. « Il ne faut jamais accepter de se laisser entraîner vers le bas, car on ne sait jamais jusqu’où cela peut descendre » a récemment conseillé mon avocat préféré à l’un de ses associés...

Surtout, si Ré à la Hune est en mesure aujourd’hui de fêter ses dix ans, c’est parce qu’il a rencontré ses lecteurs, avec qui s’est nouée encore une histoire d’amour. Ils ont petit à petit, doucement mais sûrement, adhéré à notre ligne éditoriale, à notre vision constructive et critique, au sens analytique du terme. Les annonceurs ont bien perçu, et de plus en plus, que nous drainions un lectorat vaste et multiforme, et nous ont à leur tour suivis. Si l’ensemble des éditions papiers, Site, Newsletters, et réseaux sociaux sont accessibles gratuitement pour tous, c’est uniquement grâce à eux. Ainsi qu’aux centaines de commerçants, institutions, professions libérales, etc. qui ont dès le N° 0 accepté de mettre Ré à la Hune

garder un lien étroit avec notre territoire.

Dix ans, c’est peu et c’est beaucoup à la fois, c’est en tout cas insuffisant pour développer toutes les bonnes idées que nous avons et que nous aurons encore. Notre enthousiasme débordant et notre inventivité résultent d’une alchimie unique, sorte de point de fusion entre notre cœur et notre cerveau, notre passion pour l’île de Ré et notre envie de l’appréhender, l’analyser, la comprendre au plus près... pour quelque part accompagner son développement, ses choix citoyens et politiques. à la disposition de leurs clients.

Lecteurs, annonceurs, diffuseurs, forment une grande chaîne, nous ne les remercierons jamais assez de leur confiance et de leur accompagnement.

C’est donc une large mobilisation et solidarité qui s’est tissée durant ces dix ans autour de Ré à la Hune, avec tous les acteurs du territoire, pour qu’une information de fond et de qualité, gratuite, soit diffusée, via plusieurs canaux, au plus grand nombre, sur l’île de Ré, en France et plus largement auprès de tous ceux qui, une fois qu’ils sont repartis chez eux, souhaitent

Vous qui habitez l’île de Ré, vous qui y êtes profondément attachés, que vous y viviez à temps partiel ou à plein temps, Ré à la Hune est votre journal, nous l’avons construit ensemble et continuerons de le faire aussi longtemps que vous nous témoignerez votre intérêt à découvrir chaque nouvelle édition, à parcourir nos colonnes et à lire avec attention nos écrits.

Les dix prochaines années seront encore et toujours riches de rencontres, de découvertes, de passions que nous partagerons avec vous, fidèles lecteurs !

Nathalie Vauchez

A L’OCCASION DES 10 ANS DE RÉ À LA HUNE , NOUS AVONS DEMANDÉ AUX ÉLUS TERRITORIAUX DE RÉDIGER QUELQUES LIGNES SUR LE TERRITOIRE ET SUR LEUR PERCEPTION DE RÉ À LA HUNE . LE PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME, DOMINIQUE BUSSEREAU, LE DÉPUTÉ LA ROCHELLE-ÎLE DE RÉ, OLIVIER FALORNI, ET LES DIX MAIRES DE L’ÎLE DE RÉ SE SONT BIEN VOLONTIERS PRÊTÉS AU JEU. DOMINIQUE BUS SEREAU : PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME

Pour le 10ème anniversaire du magazine Ré à la Hune

J

© CMT17 C. TRIBALLIER

e souhaite un bon anniversaire au magazine « Ré à la Hune » et à son équipe qui se fait l’écho depuis 10 ans avec passion et professionnalisme de l’actualité de l’Île de Ré, un territoire précieux et authentique dont la CharenteMaritime est fière !

Clocher de l’église d’Ars-en-Ré

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Depuis 10 ans « Ré à la Hune » informe et nourrit la curiosité de ses lecteurs grâce au dynamisme des dix communes que

compte l’île et de ses plus de 18 000 habitants. En effet, qu’il s’agisse de culture ou d’environnement, de sport ou d’innovation, de ses entreprises ou de son tissu associatif, les sujets sont nombreux : il se passe beaucoup de choses toute l’année sur « Ré la blanche » comme elle est surnommée !

L’île de Ré est reliée au continent par un viaduc, dont nous fêterons les 30 ans en 2018, avec une écotaxe adaptée à sa singularité. Elle offre une nature vivante et préservée, un patrimoine valorisé et sauvegardé, de belles plages de sable fin et une gastronomie locale qui font le bonheur des nombreux vacanciers qui choisissent d’y séjourner.

Elle constitue une véritable vitrine pour notre Département invitant à découvrir toutes les richesses de la Charente-Maritime.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

La gestion maîtrisée de ses Espaces Naturels Sensibles, l’aménagement harmonieux de ses cheminements doux et une protection adaptée et efficace de son littoral ont permis à l’Île de Ré de sauvegarder ses paysages, de préserver sa douceur de vivre et de développer son attractivité tout en conservant son caractère et son identité insulaires.

En s’inscrivant résolument dans cet équilibre maritime et terrestre, l’Île de Ré reflète l’esprit et les valeurs que le Département défend dans toute la Charente-Maritime !

Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime et de l’Assemblée des Départements de France, ancien Ministre

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OLIVIER

FALORNI

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DÉPUTÉ

DE

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1

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ANS

CIRCONSCRIPTION

DE RÉ À LA HUNE

LA

ROCHELLE-ÎLE

Ré à la Hune fête ses 10 ans cette année

10

ans pendant lesquels ce mensuel d’information, notre mensuel d’information, s’est forgé une ligne éditoriale, s’est étoffé, s’est enrichi de nouveaux collaborateurs, pour aujourd’hui faire partie intégrante du paysage rétais.

10 ans au cours desquels il a franchi toutes les étapes pour gagner la hune. Comme la plateforme dont il tire son nom, il est indispensable, incontournable voire même essentiel. Ce ne sont pas les haubans qui s’enchaînent, mais les éditos à la une, toujours si finement ciselés pour porter, en quelques mots, un regard juste sur l’île.

10 ans que les lecteurs assidus l’attendent chaque mois. Assidu, je le suis aussi pour tout savoir de ce qui se passe dans l’ensemble des villages, entre ferveur estivale et quiétude hivernale. C’est en effet la vie des Rivedousais, des Flottais, des Martinais, des Maritais, des Boitais, des Couardais, des Loidais,

des Casserons, des Portingalais et des Villageois, qui se retrouve dans chacun de ses numéros. Étant très souvent sur l’île sans pouvoir toutefois y être tout le temps, c’est un lien important pour moi, notamment quand je suis à Paris à l’Assemblée nationale.

A mes yeux, les moments qui illustrent le mieux l’identité et la diversité de l’île, et que l’on retrouve

G I S È L E

-

V E R G N O N

L’Hôtel de Clerjotte, lieu d’histoire et de culture, symbolise la qualité et la diversité du patrimoine rétais.

M A I R E

D E

à chaque fois dans les bonnes pages de Ré à la Hune, c’est sans doute la grande fête annuelle des associations et les cérémonies des vœux dans chaque village. Ces manifestations sont l’essence même de ce territoire insulaire. Je prends plaisir, chaque année, à y participer car j’y côtoie celles et ceux qui font vivre l’île durant les quatre saisons.

Elles traduisent parfaitement ce

S A I N T E - M A R I E

D E

DE

RÉ

qu’est l’esprit rétais, fait d’engagements associatifs multiples et d’attachement fort à son lieu de vie.

L’Ile de Ré s’est épanouie au fil du temps grâce à sa singularité, à ses spécificités. Et je suis profondément convaincu que tous : acteurs associatifs, économiques, politiques et médiatiques, comme Ré à la Hune, contribueront encore longtemps à son développement et à son attractivité.

Dans 10 ans, nous fêterons une nouvelle dizaine de notre mensuel préféré !

Qui peut prédire quel sera le visage de l’Ile de Ré en 2027 ? Mais ce que je souhaite, c’est qu’elle reste toujours une île à visage humain, accueillante, diverse, riche d’un patrimoine naturel et historique constamment embelli, que Ré à la Hune ne cessera de nous faire vivre chaque mois.

Olivier Falorni, Député *Mensuel l’hiver, bi-mensuel d’avril à septembre.

R É

« Ma passion pour les projets de territoire »

V

ous me posez la question de ce qui m‘a le plus marquée pendant ces dix dernières années : - La célébration de mon premier mariage, j’étais encore plus émue que les mariés !

- La lenteur administrative : j’ai rapidement compris que tout prendrait plus de temps que dans le privé, le formalisme est contraignant, parfois sans réelle justification.

- La responsabilité d’un maire : une responsabilité réelle car les décisions et les choix impactent pour l’avenir de la commune.

D’où l’obligation de savoir anticiper, s’entourer et avoir toujours présent l’intérêt collectif.

- La parité : c’est une richesse évidente dans une équipe municipale

P A T R I C E

- Ma passion pour les projets de territoire : après la tempête Xynthia, j’ai réalisé qu’il n’était plus possible de se projeter seulement à l’échelle de la commune, quelque chose avait changé, l’échelle du territoire s’imposait dans la majorité des projets d’avenir.

La mutualisation des équipements, la complémentarité des villages, la solidarité entre Nord et Sud de l’île est devenue pour moi une évidence.

l’intérêt de tous les Rétais.

La presse écrite fait partie de notre patrimoine, en 10 ans Ré à la Hune a su être proche des gens, leur apporter l’information locale, du village, de ceux d’à côté. Puis, parce que nous sommes dans une génération connectée, vous avez su être réactive et vous positionner sur le web.

Nathalie, votre équipe et vousmême avez su rythmer par des articles de fond, fouillés et argumentés, l’actualité de l’île depuis 10 ans, je vous félicite.

C’est bien cette notion de territoire uni, qui pour autant ne renie rien de l’identité de chaque commune, que j’imagine pour les dix ans à venir.

Que l’agriculture, l’artisanat, les

D É C H E L E T T E

-

M A I R E

D E

photo de fin d’année.

projets structurants, l’urbanisme, l’environnement, le patrimoine… soient causes communes pour

S A I N T - M A R T I N

D E

Vous avez vécu des hauts et des bas, vous avez été combative et n’avez rien lâché, Bravo à vous Nathalie.

Très bel anniversaire ! Rendez-vous dans 10 ans, même jour…

Gisèle Vergnon, Maire de Sainte Marie de Ré

R É

« Le port de Saint-Martin, le poumon de notre activité »

A

vant toute chose, merci à Ré à la Hune de figer sur papier glacé et avec objectivité les événements qui rythment la vie de notre île et de ses communes.

Le site de Saint-Martin que j’affectionne particulièrement c’est son port, lieu de beaucoup de souvenirs de jeunesse, de la pêche à l’éperlan aux sorties à la voile en passant par les fêtes de la mer.

Toute nostalgie mise à part, ce poumon de notre activité

a beaucoup évolué comme le montrent ces photos. Nous nous devons de restaurer et d’entretenir

ce patrimoine pour le léguer aux générations suivantes afin qu’elles y écrivent leur propre histoire.

Ce port, nous l’aimons tous et le faisons apprécier. C’est pourquoi actuellement nous nous battons pour en garder la gestion que nous confisquerait la loi NOTRe. Patrice Déchelette, Maire de Saint-Martin de Ré

Saint-Martin de Ré avant………

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Saint-Martin de Ré maintenant………

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ANS

DE RÉ À LA HUNE

J E A N - P I E R R E

G A I L L A R D

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B O I S - P L A G E

« De mon point de vue tout est sur les rails »

D

ix années qui ont passé très vite… dix années denses, riches d’évènements, parfois douloureux, mais dix années dont le bilan est néanmoins positif pour notre vie insulaire.

qu’à maints égards, nous sommes, pour la plupart d’entre nous, assez privilégiés dans l’Ile de Ré, même si des progrès sont toujours nécessaires ou attendus ici ou là !

Ce n’est pas uniquement le Maire qui s’exprime, mais aussi le citoyen avec ses convictions et son attachement au « Bois », le père de famille, qui apprécie son village et son mode de fonctionnement, lequel génère un lien appréciable entre chacun d’entre nous et qui n’a rien à envier à d’autres territoires.

Certes XYNTHIA est encore dans les mémoires et le plan de prévention des risques saura bientôt nous en faire mesurer les conséquences pour notre quotidien. Cela est indéniable, bien que les travaux de protection du littoral en cours nous rassurent quelque peu.

Nous devons donc rester confiants dans notre avenir si l’on se réfère au chemin parcouru depuis 2008 : une dynamique s’est enclenchée au niveau de l’ensemble des dix communes avec comme point commun, la défense des acquis de nos aînés, de notre patrimoine, de la population rétaise en général, et, bien sûr, de notre qualité de vie. C’est notre fierté, c’est notre bonheur également et nous pouvons dire

P A T R I C K

R A Y T O N

Gardons à l’esprit en outre que ce qui est fait aujourd’hui pour les jeunes générations : le logement, les crèches, les écoles, les activités pour la jeunesse… est déterminant pour notre devenir et sera à poursuivre impérativement.

A l’échelle de l’Ile de Ré, il y aura aussi à lutter pour réduire les disparités entre le nord et le sud et par ailleurs à rester vigilant sur

-

M A I R E

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l’équilibre à préserver entre activités primaires, environnement naturel et tourisme ; ce qui n’est pas évident mais constitue néanmoins l’enjeu cardinal des années à venir.

Le reste, par exemple la réponse Cette photographie n’est pas sortie des archives communales à apporter au vieil- du siècle précédent. C’est tout simplement un instantané des lissement ou à l’iso- belles festivités organisées par l’Office de Tourisme pour fêter son centenaire en 2011. lement de certains, sera à appréhender avec l’implicaRé à la Hune et qui développe tion de tous et la solidarité entre une ligne éditoriale responsable communes ! C’est cela la démodans la présentation et l’analyse cratie… De mon point de vue, de notre vie sous ses nombreux tout est sur les rails, je ne suis pas aspects et ses multiples évèneplus inquiet qu’il ne le faut dans la ments. C’est un accompagnement mesure où chacun apporte raisonprécieux au fonctionnement de la nablement sa pierre à l’édifice pour collectivité ! aller de l’avant.

Jean-Pierre Gaillard, Maire du Bois-Plage

Merci en tout cas au média bien ancré dans l’Ile de Ré que constitue

C O U A R D E

« La solidarité et la détermination des Rétais »

L

« raisonnable » et harmonieux avec la préservation du territoire.

e 28 février 2010 a évidemment marqué ces 10 dernières années. L’évolution de notre île, d’un point de vue tant social, qu’économique et patrimonial est empreinte des conséquences de cet évènement.

Maintenir un tissu économique dynamique, générateur d’emplois.

Assurer une offre suffisante de logements pour les actifs et les retraités.

Depuis cette nuit de février, la vie n’est plus tout à fait aussi sereine que par le passé, en particulier dans la partie nord du territoire.

La viticulture a dû renouveler son outil de travail en procédant à la replantation d’une grande partie du terroir, les activités artisanales et commerciales ont également beaucoup souffert dans un premier temps. Aujourd’hui tous doivent faire face aux contraintes réglementaires, fruits de la révision du plan de prévention des risques naturels.

A terme, ces contraintes pourraient empêcher les adaptations nécessaires de l’outil de travail des professionnels, voire déprécier la valeur de leurs investissements passés.

Malgré cet épisode douloureux pour beaucoup de familles, notre île a su se relever dans la solidarité.

La solidarité des populations et celle des Collectivités ont permis de poursuivre le développement de notre territoire dans le modernisme et ainsi maintenir une population permanente respectueuse des valeurs patrimoniales insulaires.

A titre d’exemple, notre Commune a réaménagé l’arrière plage du Peu Ragot afin d’offrir aux visiteurs des conditions sanitaires répondant aux attentes du moment tout en assurant l’intégration environnementale des équipements créés. De même,

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Garantir une offre de services suffisante en particulier en matière de santé.

Tels sont quelques-uns des enjeux à relever dans les 10 prochaines années ! « Mon petit coin secret et préservé au milieu des marais de La Couarde-sur-Mer ».

10 ans de Ré à la Hune

la construction d’une bibliothèque moderne a permis de multiplier par trois le nombre de lecteurs inscrits.

Enfin la réalisation d’un nouveau marché répondant aux normes sanitaires et l’aménagement d’un pôle santé s’inscrivent également dans cette recherche de modernité protectrice de l’environnement.

patrimonial. On peut d’ailleurs s’attendre à une évolution significative des filières de commercialisation des produits, notamment avec l’accroissement du nombre de producteurs se tournant vers des modes de culture dites « bio », mais aussi à une augmentation significative des tailles des exploitations.

Tout d’abord, je souhaite un bon anniversaire pour ses 10 ans à Ré à la Hune !

La solidarité et la détermination des Rétais auront permis d’obtenir la réalisation d’ouvrages de défense du territoire, permettant ainsi d’envisager l’avenir sous de meilleurs hospices.

L’artisanat et le commerce devrait rester relativement stable en terme d’effectifs, même si un déséquilibre grandissant pourrait voir le jour ; les contraintes du PPRN favorisant le développement de la partie sud pourraient amener des professionnels à relocaliser leurs entreprises du nord vers le sud.

Ré à la Hune a naturellement toute sa place en matière d’information sur notre territoire. La justesse des analyses et l’objectivité des propos en font un média reconnu et apprécié.

Demain l’île de Ré sera dépendante du déploiement du haut débit pour maintenir une population permanente. Les activités de services, voire commerciales, seront inévitablement demandeuses de cet outil indispensable à leur développement.

Le secteur primaire restera également déterminant, tant d’un point de vue économique que

Quant à l’évolution du parc de l’habitat tant principal que secondaire il est à craindre que les cinq Communes du sud subissent une pression foncière accrue, ce risque ne pourra être évité qu’avec l’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal équilibré qui devra concilier un développement

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Le choix du journal ainsi que la newsletter est de proposer des articles de fond collant à l’actualité et permettant aux lecteurs d’avoir une vision éclairée sur les différents sujets traités.

Il va sans dire qu’il gardera toute sa place dans les prochaines années et qu’à l’heure du numérique, la newsletter devrait encore se développer car les lecteurs habitués à l’information en temps réel pourraient privilégier cette forme d’information.

A bientôt en 2027.

Patrick Rayton, Maire de La Couarde

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10 ans déjà ! Très bel anniversaire à Ré à la Hune !

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t oui, en dix ans, Ré à la Hune a bien grandi pour être toujours au plus près du terrain et de notre vie insulaire.

structurants ont vu le jour autant pour les Rivedousais que pour les touristes.

Nous sommes à présent à l’aube de grands enjeux, l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal avec l’application du Plan de Prévention des Risques Naturels.

Durant ces années écoulées, comment ne pas évoquer le traumatisme de la tempête Xynthia ?

Cette tempête de fatalité restera à jamais dans la mémoire de tous ceux qui l’ont vécue en raison des grandes blessures matérielles et humaines qu’elle a provoquées.

Cette tempête nous a aussi rappelé qu’à l’heure de la mondialisation et du tout-informatique, l’homme et ses technologies ne pèsent pas lourd face à la nature. La leçon aura-t-elle été entendue ?

Pour ma part, les points faibles de nos défenses des côtes rivedousaises ont été identifiés : submersion par la côte nord, derrière la coopérative maritime, due à l’absence de digue et de perré, fragilité du trait de côte sur la côte sud avec une importante érosion. Ces problèmes seront résorbés à très court terme.

Mais la tempête a aussi été une belle leçon de solidarité. Qu’il me soit de nouveau permis de saluer et de remercier au nom de toute la population rétaise l’ensemble des élus, les personnels communaux des services techniques mais aussi les personnels communaux des services administratifs. Ils ont

J E A N - L O U I S

Une belle vue aérienne de Rivedoux.

été d’une disponibilité et d’une serviabilité totales, ils ont aussi démontré lors de ces évènements difficiles que les mots « service public », malheureusement souvent décriés, ont encore un sens et un avenir !

2008 – 2015, sept ans furent nécessaires pour la conception du projet de l’aménagement de notre centre-bourg rivedousais, sa mise en œuvre et son suivi. Cet aménagement, véritable enjeu pour la vie permanente, est à présent terminé et unanimement apprécié. Il répond à tous les objectifs que nous nous étions fixés : définir et qualifier le centre-bourg, revitaliser l’activité commerciale, ouvrir le village sur la mer et enfin pacifier la circulation, contrainte

O L I V I E R

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M A I R E

incontournable pour la réussite des trois objectifs précédents.

Durant cette même période, la commune de Rivedoux-Plage a obtenu son classement en station classée de tourisme. Ce classement est une reconnaissance des efforts accomplis par la commune et les acteurs touristiques et économiques depuis plusieurs années.

C’est l’aboutissement d’un long travail et d’une politique active menée pour le développement de l’activité économique touristique, la mise en œuvre d’investissements et d’équipements tout en tenant compte des principes du développement durable et de l’amélioration du cadre de vie. Des services publics locaux se sont développés, de nouveaux équipements

Des équilibres complexes et fragiles devront être assurés, équilibre entre les espaces naturels et les espaces agricoles, équilibre entre l’urbanisation et la protection de l’environnement, équilibre entre la vie permanente et la vie touristique, équilibre entre nos deux cantons mais aussi équilibre entre les compétences de nos mairies et celles de la Communauté de Communes.

Ces équilibres nécessiteront des contraintes et des actions courageuses, audacieuses et originales pour remédier à la circulation des voitures individuelles et aux inévitables engorgements.

Cette nouvelle période doit être enfin celle du rassemblement des énergies pour plus de lien, plus de projets, plus de respect de l’environnement, plus de solidarité, plus de dialogue et de rencontres entre nous, nul doute que Ré à la Hune y contribuera aussi !

Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux-Plage

D ’ A R S - E N - R É

Une évolution de l’île de Ré maîtrisée et dynamique

C

oncernant l’évolution de l’Ile de Ré ces dix dernières années, je pense celle-ci maîtrisée dans beaucoup de domaines, Cet endroit qui incite à la promenade en surplomb et bordure de la côte, est celui que je préfère pour m’y cependant un attarder sur un banc seul ou avec mon épouse, face à la mer, avec côté village une vue exceptionnelle sur notre dynamisme clocher et les moulins, et qui me permets de méditer et réfléchir aux bonnes décisions qui doivent être prises. certain sous Xynthia, qui non seulement aura C’est pourquoi, une protection l’impulsion des communes et de contre la mer déjà engagée doit l’intercommunalité, en exemple impactée l’île de Ré dans son se poursuivre plus rapidement. la construction de logements ensemble, mais plus durement les locatifs, la répartition de centres cinq communes du nord de notre Pour le média Ré à La Hune, nul multi-accueil (crèches) etc, ainsi île dont le plan de prévention des doute que son avenir est certain qu’une activité économique risques qui en découle. et son rôle d’information nécesgénérale soutenue par les nomsaire et complémentaire aux autres breux chefs d’entreprises et de Ce qui m’amène à penser que médias locaux. Les sujets traités commerces, grâce à la présence des changements profonds nous sont importants et diversifiés, d’une population permanente attendent en matière d’urbapour la bonne compréhension des active, mais aussi bien sûr tounisme concernant l’architecture Rétais d’ici ou d’ailleurs attachés à ristique d’une saison qui s’étend traditionnelle et de fait, les conséla vie de leur île. au-delà des mois d’été. quences que cela va entrainer en général pour la vie de notre Jean-Louis Olivier, Le fait le plus marquant de ces derMaire d’Ars-en-Ré territoire. nières années restera la tempête

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Ré à la Hune... à la Une de Ré-Télé

Ré-Télé a consacré l’un de ses « studios » de novembre dernier à Ré à la Hune / Rhéa Marketing à l’occasion des dix ans du journal.

Cette vidéo de 20 minutes peut être visionnée sur :

www.re-tele.fr Merci à Yves Morin et à Catherine Salez de l’intérêt qu’il nous ont témoigné !

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DE RÉ À LA HUNE

G E N D R E

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2008. Cette année-là…

Certes de nombreux aménagements ont été réalisés et divers équipements ont été créés pour assurer modernité, confort et sécurité à l’attention de la population.

Le grand risque pour l’Ile de Ré, n’est pas seulement un nouveau Xynthia, mais surtout une submersion humaine, conséquence d’une urbanisation non maîtrisée.

Enfin, le 28 février 2010, Xynthia a rappelé aux Rétais que leur île était toujours menacée de submersion et que le confortement des défenses contre la mer, relevait d’une urgence absolue.

J’ose espérer que les Rétais refuseront ce scénario et qu’enfin la raison l’emportera face aux ambitions démesurées de certains.

Que seront les 10 années qui nous séparent de 2028 ? Bien présomptueux seraient ceux qui pourraient répondre à une telle question, tant l’incertitude règne dans tous les milieux de la société.

La baie de La Flotte sous la neige.

D

« 1988-2008 le pont 20 ans après », où je dénonçais le renoncement quasi général pour assurer une protection durable de l’Ile et ralentir une urbanisation galopante.

ébut 2008, j’achevais ma carrière professionnelle au Richelieu après 44 années de présence ininterrompue.

2008, c’est aussi 31 ans en qualité de Maire de La Flotte, 23 ans en tant que Conseiller Général et 5 ans de Présidence à la Communauté de Communes de l’Ile de Ré.

Depuis cette date, la politique n’a guère changé et l’annulation du SCOT par le tribunal administratif de Poitiers, le 9 juillet 2015 est bien la preuve d’un échec dans les orientations des élus communautaires.

Cette année-là, je publiais un recueil

G I L L E S

D U VA L

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M A I R E

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Peut-être peut-on se hasarder à prévoir la poursuite de la mondialisation qui touche tous les pays, et met en péril les plus vulnérables d’entre nous. Quant à l’Ile de Ré, elle sera, dans 10 ans, ce que les élus responsables de son devenir en décideront. Le maintien de la qualité de la vie sur notre île dépendra de la volonté qu’exprimeront dans leurs décisions, les représentants de l’Etat et ceux de l’Ile elle-même.

Dans cette perspective, un journal comme Ré à la Hune, qui fête ces 10 ans en cette fin d’année, a une très belle carte à jouer.

Né de la volonté inébranlable de Nathalie Vauchez, notre second journal Rétais a trouvé sa place auprès des lecteurs. Les articles des journalistes sont bien documentés et les reportages font la part belle à la vie insulaire.

Je forme le vœu que Ré à la Hune poursuive et même intensifie son activité pour une information objective, diversifiée et même critique de la société Rétaise.

Longue vie à Ré à la Hune.

Léon Gendre, Maire de La Flotte

S A I N T- C L É M E N T- D E S - B A L E I N E S

« Un seul village pour l’ex canton Nord » Ré à la Hune : Comment voyezvous l’Ile de Ré dans 10 ans ?

Un site de l’Ile de Ré que vous affectionnez particulièrement ?

Gilles Duval : Hélas un seul village pour l’ex canton Nord et j’irai pleurer avec mes Villageois devant notre monument aux morts.

Le Canot de sauvetage, le plus bel endroit de l’Ile de Ré pour les couchers de soleil et voir les tours de new York par beau temps seulement…

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Un petit mot sur Ré à la Hune ?

Ré à la Hune fait partie de notre territoire. Il est attendu et lu par nos Villageoises et Villageois, d’autant qu’il est gratuit et à Saint-Clémentdes-Baleines, on compte.

Gilles Duval, Maire de Saint-Clément-des-Baleines

Le Canot de sauvetage de Saint-Clément-des-Baleines que j’affectionne tout particulièrement.

P O R T E S - E N - R É

« Je pense que la raison permettra un retour au bonheur d’une vie permanente » de certaines réalisations positives, dans un contexte très complexe.

En effet, le traumatisme de Xynthia a laissé des traces importantes sur les possibilités de développement.

L’Ile de Ré, ayant trouvé, à mon sens, un développement harmonieux et contrôlé dans son urbaLa Patache, un havre de calme nisation se retrouve propice à la méditation. en difficulté avec un ensemble de contraintes urbaines, aire d’un village atypique écologiques et patrimoniales qui la de l’île, les Portes en Ré, met en grande difficulté pour les depuis 2014, j’arrive à années à venir. Malgré tout cela, mi-mandat avec la satisfaction

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nos projets communaux permettront aux habitants de nos villages, de notre village d’envisager avec bonheur de vivre à l’année dans l’Ile de Ré, aux Portes en Ré.

Je pense que la raison, après la construction de digues et levées, permettra un retour au bonheur d’une vie permanente avec un cabinet médical, une pharmacie, une école et quelques logements sociaux supplémentaires, des accueils pour les enfants et un skate park pour tous.

L’ensemble de ces installations trouve son utilité aussi bien pour les résidents permanents que pour

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les résidents secondaires et les touristes qui viennent rechercher dans notre île la douceur de vivre dans un espace protégé qui a conservé une certaine authenticité reconnue par tous.

Ré à la Hune, par la variété de ses articles : actualité, environnement, vie associative et bien d’autres encore, permet de partager la vie réthaise, démontre qu’il y a une vie permanente sur l’Ile, que l’on y travaille, que l’on ne s’ennuie pas l’hiver.

Michel Auclair, Maire des Portes-en-Ré

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Ré à la Hune : Comment a évolué l’île de Ré depuis dix ans ?

Lionel Quillet : Il y a à mon sens quatre périodes. De 1963 (ma date de naissance) à 1988 c’était l’avant pont, l’île de Ré s’appauvrissait en vie permanente avec une population de 13 à 14 000 personnes, on allait vers une île purement touristique.

De 1988 à 2008, le pont procure de nouveaux avantages mais amène aussi son lot d’incertitudes, auxquelles les réponses sont essentiellement communales, aux besoins immédiats.

C’est le début de l’intercommunalité.

De 2008-2010 à 2020-2025, c’est la période de l’intercommunalité, l’arrêt de l’urbanisation avec le principe 80/20 figé dans le marbre, le chantier digues de 100 millions d’euros, le programme de logements visant à stabiliser la vie permanente et les grands enjeux que sont le transport, l’écotaxe, et la politique environnementale.

Quels sont les enjeux des dix prochaines années ?

L’enjeu fondamental sera de mettre la protection des côtes à un niveau

suffisant pour que perdure la vie sur l’île de Ré. Ensuite ce sera la prochaine génération 2030-2050 qui décidera s’il faut défendre ou non le territoire à long terme. Nous assurons cette protection dans les années à venir, pour que la génération future puisse faire un choix en 2050.

Conserver une population de 18 à 20 000 habitants constitue un autre enjeu fort, avec les services qui vont avec. L’île de Ré est l’une des îles les plus peuplées de France, elle n’est pas qu’une destination touristique.

Pour que l’île reste qualitative et attractive, la protection de l’environnement est essentielle, il s’agit de la première réussite de l’île de Ré, l’écotaxe y contribue largement.

Enfin, un enjeu important sera de pouvoir conserver une vie communale au sein d’une intercommunalité forte, avec les spécificités de chaque commune.

Que pensez-vous de Ré à la Hune, quelle est sa contribution sur le territoire ?

Quand Ré à la Hune s’est lancé, ce n’était pas gagné, il n’y avait pas une place énorme pour un titre nouveau, le territoire était déjà très couvert. La

© Michaël Morin

« La génération future fera le choix en 2050 de protéger ou non l’île de Ré »

L’écluse de la Verdonnais à Loix.

première chose que je vois dans Ré à la Hune est sa qualité d’écriture, avec des sujets travaillés, justement traités, qui vont au bout de la réflexion.

D’ailleurs, quand nous voulons nous remettre dans un dossier, Ré à la Hune est notre référence.

Ce qui est aussi intéressant est que vous suivez la vie d’hiver, permanente, avec une vraie compréhension de l’île de Ré, cela ne va pas à la facilité. Dans votre journal, Ré est envisagée dans sa totalité et il

valorise le travail des communes et de l’intercommunalité, parfois de façon critique, c’est normal. Vous abordez aussi bien les « petits » dossiers, que les grands sujets comme le PPRL, les digues, l’évolution de l’île de Ré...

La sortie de Ré à la Hune est toujours très attendue par les Rétais.

Lionel Quillet, Maire de Loix et Président de la CdC

Ré à La Hune, un regard différent, apprécié et attendu par ses lecteurs ! d’une vitalité et d’une capacité de travail qui forcent l’admiration, nous lui devons nombre d’articles qui nourrissent la réflexion sur l’île de Ré, son avenir, ses activités, ses femmes et ses hommes… Où trouve-t-elle les forces pour tout cela ? Sûrement dans sa passion pour l’île, en sa Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, p e t i t e M a n o n sur l’estran devant les écluses de Sainte-Marie. aussi. Dans sa volonté de faire émerger les idées, u côté du « Phare de Ré », les tendances par le débat, l’interl’institution rétaise hebdoview intelligent des acteurs polimadaire, Ré à La Hune s’est tiques, associatifs, économiques... imposé incontestablement. En Qu’elle en soit remerciée ! apportant un regard différent. Car quand les concurrents ont donné Que retiennent le naturaliste et l’information, que relater, que dire ? l’assureur des 10 ans passés ? Que Ou plutôt qu’offrir de plus au lecteur ? le passé n’a souvent d’intérêt que Apporter un regard différent. Celui pour ce qu’il annonce sûrement de d’un temps plus long, plus favorable notre futur. à la réflexion, à l’article de fond.

- Xynthia. 69 ans après la dernière Et c’est une réussite. Centralement vimer de l’île (1941) le risque de celle d’une femme, Nathalie débordement de la mer oublié par Vauchez. Intelligente, tenace, batles néo-littoraux et deux génératante, exigeante, ouverte, curieuse tions d’insulaires nous a été rapde tout, fine connaisseuse et obserpelé cruellement par la submersion vatrice du monde insulaire, Ré à du 28 février 2010. Deux morts, La Hune c’est elle ! Chef d’entredes biens, des espaces naturels prise, rédactrice en chef, douée dévastés mais plus encore : quelle

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place future de l’homme et de ses activités sur l’un des territoires les plus exposés de France ?

- Un développement inconsidéré des constructions avec un questionnement : la beauté, la Nature et la qualité de vie de l’île seront elles sacrifiées ? La surpopulation et les pressions humaines de certaines périodes, la densification nous apportent la réponse, alors comment mieux maîtriser « l’immaîtrisable » ?

- Un territoire riche de ses activités, services et équipements publics : regardons bien d’autres territoires, Ré est formidablement bien dotée. Attention au too much !

A l’artificialisation grandissante des sols !

Quels enjeux pour les dix ans à venir ?

Conserver la grande qualité de vie de l’île.

- Cultiver l’Excellence Environnementale terrestre et marine !

- Amortir un bouleversement humain prévisible du territoire. De nouveaux arrivants vont remplacer massivement les insulaires de souche et les résidents secondaires « assimilés » depuis 40 ans, méconnaissant l’insularité, ses us et coutumes.

Peut-on promouvoir le mode de vie rétais, la culture rétaise pour

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les nouveaux arrivants ? Sinon Ré deviendra comme La Rochelle ou les Communes de Provence-Côte d’Azur. Des bobolands !

- Assurer une Gestion Globale de l’île par La Communauté des Communes (économie du foncier, des services, des aménagements grâce au PLUI ).

- Investir dans la Qualité des eaux littorales qui sera un avantage concurrentiel. Les Communes et la CdC doivent investir dans des stations d’épuration innovantes pour garantir la santé des écosystèmes marins et l’avenir de l’ostréiculture, de la pêche, du tourisme Nature.

- Conserver les activités primaires et artisanales. Stop aux grandes surfaces. Des commerces dans nos villages !

Des sujets complexes certes pour nos élus, mais avec des forces à utiliser.

Et puis que l’Oeillet des dunes le petit périodique de Ré Nature Environnement soit encore longtemps hébergé dans Ré à La Hune pour le plaisir de ses lecteurs !

Bon anniversaire et longue vie.

Dominique chevillon, Président de Ré Nature Environnement et de l’ADEPIR, membre du CESER

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HUMOUR

Les meilleurs dessins de Ré à la Hune du n°0 au 164 !

Même si Ré à la Hune a évolué au fil du temps d’un journal humoristique vers un journal plus sérieux d’actualité et d’information, nous n’oublions pas le succès des dessins de Philbar qui ont largement contribué à créer l’identité de Ré à la Hune et apportent toujours quelques touches d’humour à une actualité souvent dense… Le poids des dessins, qui en disent souvent long !

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© Mathieu Vouzelaud

B I L A N C O M M U N A U T É D E C O M M U N E S D E L’ Î L E D E R É 2 0 0 8 – 2 0 1 7

DES RÉALISATIONS CONFORMES SERVICES QUALITATIVE Interviewé par Ré à la Hune, Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré revient sur les grandes réalisations communautaires et explique en quoi il est important de décliner la politique intercommunale au service de la vie permanente. Retour sur les principaux projets réalisés depuis 2008.

LOGEMENT © Yann Werdefroy

DIGUES TRAVAUX DE DÉFENSE DES CÔTES RÉALISÉS DEPUIS 2010 T R AVAU X R É A L I S É S

PREMIER BILAN

habitants vivent dans des logements aidés, soit 9% de la population.

Sur 8093 résidences principales, 905 logements aidés, soit 11,2%.

Plus de 57% des familles rétaises peuvent prétendre à un logement aidé .

TRAVAUX PAPI 31 millions d'€

A Loix, les 21 logements ont permis d’accueillir 78 personnes dont 30 enfants sur la Commune.

A Ars, les 29 logements ont permis d’accueillir 71 personnes dont 28 enfants.

St-Clément des Baleines - Les Doreaux .. 11 Loix - Fosse de Loix ................................ 7 Le Boutillon ........................................... 13 La Flotte .................................................. 6

millions millions millions millions

d’€ d’€ d’€ d’€

...................................... 61

millions d’€

Rivedoux-Plage - centre-bourg

................ 2

millions d’€

Rivedoux-Plage - La Corniche

................. 1

millions d’€

Ste-Marie de Ré - Montamer

................... 2

millions d’€

Les Portes en Ré - Fiers d’Ars

.................. 8

millions d’€

............................ 11

millions d’€

........ 7

millions d’€

......................... 31

millions d’€

Ars en Ré - Fier d’Ars

La Couarde sur Mer - Fosse de Loix TOTAL DES TRAVAUX PROGRAMMÉS (TTC) © Yann Werdefroy

ENVIRONNEMENT/ ECOTAXE

Travaux Conseil Départemental ............ 8,5 millions d’€ Travaux Communauté de Communes ... 2,5 millions d’€

................................. 8

T R AVAU X P R O G R A M M É S

2 projets réalisés :

2 projets en cours + 2 projets à venir.

TRAVAUX HORS PAPI 11 millions d'€

TOTAL DES TRAVAUX RÉALISÉS (TTC)

1596

millions d’€ millions d’€

Travaux de niveau 1 Travaux de niveau 2

TRAVAUX PAPI 37 millions d'€

Vue aérienne du chantier en cours au Bois-Plage.

................................. 5

TRAVAUX XYNTHIA 13 millions d'€

QUELQUES ACTIONS

…menées grâce à l’écotaxe depuis 2009 Sensibilisation et éducation à l’environnement : surveillance et sensibilisation des pêcheurs à pied, Mois de l’Environnement...

Préservation de la dune et de la forêt domaniale : démolition de blockhaus, aires de stationnement paysager, Préservation des marais : protection des berges, curage des chenaux, restauration d’ouvrages à anguilles...

Inventaires Biodiversité : faune et flore, habitats naturels, estran... 395 espèces animales et 84 espèces végétales ont été inventoriées.

Acquisitions d’espaces naturels sensibles par le Département : 548 hectares préemptés et acquis par le Département depuis 1977, en plus des 686 hectares acquis par le Conservatoire du Littoral.

Aménagements : Pointe de Saint-Clément des Baleines. Le Défend à Rivedoux-Plage.

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La digue du Boutillon.

GESTION DES DECHETS QUELQUES CHIFFRES

Plus de 19 000 particuliers et près de 1300 professionnels sont munis de cartes d’accès en déchèteries.

14 419 tonnes de déchets (hors déchèterie) ont été collectés en 2016, en légère régression 11 140 tonnes de déchets en déchèterie, soit + 5,53 % 113 492 passages en déchèteries, soit + 4,15 % Les gestes de tri s’améliorent grâce à un gros travail de sensibilisation, de pédagogie et de communication de la CdC.

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DE RÉ À LA HUNE

AUX ENGAGEMENTS DES ÉLUS, UNE OFFRE DE CULTURE

PATRIMOINE

© Yann Werdefroy

Visites Flash + Le mardi c’est permis !

Festival Architecture + Patrimoine : 2 éditions Tome 1 « Histoire de… La défense militaire sur l’Ile de Ré » et Tome 2 « Histoire de… traditions maritimes et savoir-faire rétais » Expositions Animations à destination des scolaires

Les P’tits se réveillent - Cie Chapi Chapo - Sieste musicale.

Fête des associations : 8 éditions Fête des jeux : 5 éditions Festival « Les P’tits se réveillent ! » : 4 éditions Les RdV du livre et les P’tits RdV du livre : 2 éditions Un équipement culturel en cours de réhabilitation : La Maline Visite commentée des remparts de Saint-Martin de Ré

TRANSPORT/PISTES CYCLABLES PISTES CYCLABLES 120 km de pistes Réfection de pistes : La Couarde (Le vivier), Loix (Le Moulin des Sens), Sainte-Marie, Sud Bois-Plage…

Travaux d’entretien régulier Signalisation directionnelle et mobilier urbain : TRANSPORT OFFRE A L’ANNÉE Lignes desservant l’ensemble de l’Ile : L3, Ré express / Scolaire (entre 12 et 7 allers/retours/Jour) Desserte locale : 4 navettes électriques Sainte-Marie, Loix, La Flotte, Saint-Martin

ENFANCE/JEUNESSE PETITE ENFANCE

1 Relais Assistantes Maternelles pour 62 assistantes

maternelles agréées 27 professionnels employés par la CdC au service des familles 5 Multi-accueils (4 communautaires et 1 associatif) ENFANCE JEUNESSE

49 stages : 930 enfants (depuis 2012) 43 Mini-camps : 1000 enfants Club des 10-12 ans : 25 sorties, 900 jeunes 20 séjours Ado : 410 jeunes (depuis 2011)

Pass j : 239 lycéens en 2015-2016 - 260 lycéens en 2016-2017 14 navettes à disposition des communes et associations : 1400 réservations Nouveauté : Véhicule accessible aux personnes à mobilité réduite TRANSPORT RENFORT ESTIVAL Dédoublement de la ligne 3 3 navettes de villages 4 navettes vélos 5 navettes pont avec 60 rotations par jour EN 2018

PISTES CYCLABLES Création et réfection : Rivedoux - Sainte-Marie, Les Portes base nautique Entretien et remplacement de la signalisation

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Le Multi accueil Les Salicornes d’Ars-en-Ré a ouvert ses portes en 2013.

Contact : 05 46 09 00 97 www.cdciledere.fr

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Les Rédacteurs de Ré à la Hune fêtent les 10 ans du Journal CHACUN DES RÉDACTEURS ANCIENS OU ACTUELS DE RÉ À LA HUNE A REÇU CARTE BLANCHE POUR UNE CONTRIBUTION À SA FAÇON AU CAHIER DES 10 ANS DE RÉ À LA HUNE. TOUS ONT JOUÉ LE JEU, DÉCOUVREZ VOS PLUMES PRÉFÉRÉES DANS LES PAGES QUI SUIVENT. F L O R E N C E

S A B O U R I N

Dix lecteurs des dix communes de l’île de Ré témoignent 10 lecteurs issus des 10 communes de l’Ile de Ré… il fallait au moins çà pour fêter dignement cette décennie et partir à la rencontre et à l’écoute de nos lecteurs…

Jacques POIROT, cadre retraité Sainte-Marie Un magazine dans l’air du temps !

Il offre une grande clarté dans sa présentation et quand je le lis c’est avec un réel plaisir. Elégant, coloré, papier glacé, des publicités discrètes… le rendent attractif.

Les thèmes proposés autour de la vie rétaise sont intéressants, sans infos dramatiques du type « faits divers », variés et fouillés. Le seul bémol : pas toujours facile à trouver, pourquoi pas une diffusion en boîte aux lettres ?

Blanche PAVARD, Orthophoniste retraitée le Bois Plage Des articles simples, clairs sans tape à l’œil. Les événements culturels, les commerces qui ouvrent, savoir ce qui se passe de nouveau dans les communes, un recensement de nouveautés… et avoir le plaisir de trouver Ré à la Hune chez les commerçants. Cela permet une découverte parfois et l’envie d’y retourner à coup sûr. La découverte également d’artistes de l’Ile, d’expos, de sorties culturelles qui donnent envie d’aller à leur rencontre. Des sujets qualitatifs. Et un plus : la gratuité.

Gilles SUEL, Kinésithérapeute respiratoire Les Portes Moi, fan de numérique je suis adepte de la version web. Le site est moderne et a le mérite d’exister. L’iconographie est agréable et attractive. Le langage est simple

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et informatif et la part pub/rédactionnel est bien équilibrée. Les sujets sont larges et ouverts sans esprit de clocher et çà fourmille d’idées.

Colette GUERBER, Décoratrice Saint-Martin Dès que je le vois je le prends ! C’est un magazine qui fait du bien ! C’est immédiat, spontané, simple. Les articles sont instructifs, on découvre les curiosités de notre Ile, c’est un bon échange. Pourquoi ne pas créer une page dédiée à l’ensemble des événements culturels du mois ?

Nadine COIFFARD, commerçante Saint-Clément des Baleines Une jolie présentation. Les articles sont bien rédigés.

Pas toujours facile à trouver… une distribution à augmenter ?

Ce n’est pas passéiste mais moderne. Le format et la présentation sur papier glacé sont appréciables.

Pascal et Françoise CAILLOT, opticiens retraités La Couarde

Partageant notre temps entre la Rochelle et La Couarde, nous le lisons même quand nous ne sommes pas sur l’Ile… grâce à notre fille qui nous le transmet. Et pourquoi ne pas avoir la possibilité de s’abonner pour tous ceux qui lisent Ré à la Hune mais qui ne sont pas forcément là tout le temps ?

C’est un magazine intéressant et constructif car les sujets sont développés. Le format est peut-être un peu grand mais par contre il offre une bonne lisibilité.

L’intérêt de la diffusion chez les commerçants permet d’entretenir une relation de proximité entre les lecteurs et nos clients.

Mathieu HARTVELD, ostréiculteur Loix

Valérie ANKENBRAND et Christelle MAIRE, Fleuristes Le Bleuet Blanc Rivedoux

Nous aimons les illustrations de Philbar qui apportent un côté humoristique et léger. Nous sommes très attentives à l’avenir de nos côtes et de nombreux sujets abordent ces thématiques propres à l’Ile de Ré comme les avancées en matière de protection du littoral, les digues… Les articles sont objectifs et informatifs.

Arnaud CANTE, Docteur en pharmacie Par’ à la Plage la Flotte Je trouve qu’au fil des années Ré à la Hune s’est bonifié et étoffé. Plus clair, plus lisible avec des articles m o i n s denses dans leur format il est facile à lire.

Didactique, pédagogique, on a envie de le lire et de le feuilleter.

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Magazine qui me plaît bien, agréable. Le côté pratique est de pouvoir le récupérer chez les commerçants. Il y un véritable intérêt local avec des articles sur les nouveaux commerçants, les changements de propriétaires. On ne sait pas toujours ce qui se passe dans le village d’à côté c’est donc l’occasion d’être informé. J’aimerais y trouver un peu plus de sport…

Christine CHAUVEAU, dirigeante d’entreprise Ars en Ré J’aime bien cette revue. La diffusion chez les commerçants est une bonne idée et il faudrait encore d’autres endroits comme les pharmacies, Picard, salons de coiffure…

Ce que j’aimerais y trouver en plus ? Un planning du mois à découper pour ne pas louper un événement et avoir d’un seul coup d’œil une vision de tout ce qui se passe !

Propos recueillis par et sur une idée de Florence Sabourin

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Elle a gagné sa légitimité

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ix ans : c’est un bel anniversaire pour un magazine dont la naissance fut entourée d’incrédulité et la longévité contestée avant même d’avoir pu exister !

C’était sous-estimer Nathalie Vauchez, ignorer sa puissance de travail et sa capacité d’adaptation. Sa profonde connaissance de l’île et de ses habitants, son intérêt pour la vie citoyenne lui ont permis de créer un magazine qui réponde aux souhaits des lecteurs rétais : une information précise et

fidèle, imprimée sur un support de qualité. Le marché restreint que représente l’île s’est ouvert à la concurrence et à l’évolution avec ce premier magazine gratuit d’actualité et d’information, qui optait résolument pour la modernité en se déclinant parallèlement sur le web.

Publier un magazine gratuit revient à s’ajouter un handicap, avant même la parution, car les recettes de la vente au numéro représentent un pourcentage non négligeable du chiffre d’affaires global, mais c’est également mettre l’information directement à la portée de tous.

aucun groupe ; elle l’a gagné.

Elle l’a gagné parce qu’elle a su entendre les lecteurs, répondre à leur diversité par des signatures plurielles et innover sans cesse : organisation de débats lors des élections législatives, rédaction de portraits pour faire connaître ceux dont on ne parle jamais, mais qui agissent pour le bien de la population...

Enfin, elle a gagné ce pari parce qu’elle a compris qu’en matière de presse, ce qui compte avant tout c’est procurer au lecteur une information objective à laquelle il puisse se fier.

Dix ans plus tard, elle est devenue une véritable femme de presse.

Catherine Bréjat

C’était un pari culotté, Nathalie Vauchez n’étant soutenue par

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« J’ai dix ans » le monde, n’en déplaise à certains, nombreux sont ceux qui le disent et le pensent « Ré à la Hune » a de par son sérieux conquis un large lectorat.

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onfirmant les dires de Sainte Beuve, « Vieillir est encore le seul moyen qu’on ait trouvé de vivre longtemps », Den Hartog écrivait : « Il est prouvé que fêter les anniversaires est bon pour la santé. Les statistiques montrent que les personnes qui en fêtent le plus deviennent les plus vieilles ».

Si Alphonse Allais ironisait en déclarant « Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps », « Ré à la Hune », fort de ses 164 numéros, a bien 10 ans, le bel âge de la jeunesse.

Mais ce qui est parfois difficile dans le fait d’être jeune, c’est de devoir se battre pour être pris au sérieux. Aujourd’hui, même si l’on ne peut pas plaire à tout

« Laissez-moi rêver que j’ai dix ans Ça fait bientôt quinze ans que j’ai dix ans Ça parait bizarre mais Si tu m’crois pas hé Tar’ ta gueule à la récré »... et ce n’est pas un rêve monsieur Souchon, a bien dix ans.

Au début de son encore jeune carrière, certains estimaient son espérance de vie à une dizaine de numéros tout au plus. Raté ! Sous la houlette de sa directrice, les mousquetaires que furent JeanPierre Bonnet, Michel Lardeux, Philbar et moi-même firent de la résistance pour que vive le support et pour que les Rétais se l’approprient. On peut dire qu’on a fait du bon boulot... et d’autres plumes sont au fil du

temps venues nous rejoindre.

Les années passèrent, avec de grands moments, notamment la fête des cinq ans honorée par la présence de madame le préfet, et des périodes certes plus difficiles. Preuve que nul n’est irremplaçable, au fil des ans, les mousquetaires ont laissé la place à d’autres... et s’il n’en reste qu’un aujourd’hui, Philbar est celui-là !

L’âge, c’est juste un chiffre. Il n’a aucune espèce d’importance, sauf pour une bouteille de vin ! Si Dix est le nombre de la Tetraktys pythagoricienne, c’est à dire la somme des quatre premiers nombres (1 + 2 + 3 + 4 = 10), le nombre 10 évoque un besoin d’action, il permet de s’orienter dans des directions positives, si l’on est prêt à grandir et à évoluer.

Le 10 favorise généralement la réussite, alors souhaitons longue vie à « Ré à la Hune ».

A dans 10 ans !

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Jean-Pierre Pichot

JEAN-PIERRE BONNET

A la Hune ! n gratuit, sur notre île ? Ça ne payera pas ! » Voilà ce qu’auguraient nos biens chers Réthas.

Dix années qu’il dure, dix ans qu’il parait Voilà donc les Cassandre, le bec dans le marais… « Ré à la Hune » survole, veut être la vigie Qui d’un tour d’horizon, commente et puis agit Il surveille les flots, les hommes dans la bagarre Un œil tout attentif, sur celui qu’a la barre.

Il parle des soutiers, tout comme des gabiers, Surveille la gamelle, tance le cuisinier, Aime la gaudriole, les chansons de marins Mais en pleine tempête ne fait plus le malin.

Range son harmonica, et donne un coup de main, « Hardis Rétais », bordez les voiles, sus aux embruns !

Mais gaffe aux vents contraires, aux sirènes mégères Aux coqs de village, ressassant le même air, A tous ces faux prophètes, qui voient Ré au Zénith Orgueilleux et trop fiers, s’imaginent l’élite Défiant les émissaires d’un chef Jupitérien Qui n’apprécie point tant, l’esprit fort des îliens.

Solidaire, responsable, tout en restant critique Voilà un objectif qui relève de l’éthique.

Nathalie le sait bien, a relevé le gant Et poursuit son chemin qu’elle mérite « gagnant ».

Jean-Pierre Bonnet

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DE RÉ À LA HUNE M A R I E - V I C T O I R E

V E R G N A U D

Quand l’île de Ré est une muse…

4/ Patrick Glineur

6/ Bernard Dorin

Glineur : antidépresseur ! Si la Galerie aux mille couleurs ferme mais on attend les surprises promises

Un esprit instruit dans un corps sain.

Musique et sport : c’est la combinaison gagnante de Bernard Dorin, Président historique du Ré Tennis Club sur la plage du Gros Jonc et initiateur des Saisons Musicales en Ré. Le concert d’Automne Jazz Opéra le 18/11 à La Couarde a illustré par son succès 7 ans d’implication

musiciens : Nougaro, Aznavour… Et qui nous inspire cette envie de partage de la musique dans un cadre à nul autre pareil

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Le Phare des Baleines qui nous accueille chaque année de sa bienveillance et de ses couchers de soleil mémorables

P

etites confidences de 10 personnalités de l’île, investies à l’année à son rayonnement culturel et artistique.

1/ Julia Dumoulin-Rulié

Julia Dumoulin-Rulié dirige le Musée Ernest Cognacq depuis 8 ans. Son enthousiasme et ses investigations ont permis l’acquisition et la restauration de nombreuses œuvres. En 2015, elle inaugurait avec son équipe une nouvelle exposition permanente «Saint-Martin-de-Ré, antichambre des bagnes». Animations, ateliers, chaque année se sont environ 15 000 visiteurs qui viennent découvrir l’histoire de l’île

Un souhait à formuler ?

Que l’île continue à être une terre de rencontres Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Longue vie au journal !

2/ Jean-Michel Proust

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

L’inspiration. Oui, l’île de Ré est une muse qui inspira de Nombreux

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En bateau, la vue sur Saint Martin avant de rentrer dans le port… Un décor de théâtre !

Un souhait à formuler ?

Que cessent les travaux d’aménagement des villages, avec cette minéralisation abusive et outrancière…

Tous ces lieux « améliorés » perdent leur âme !

Une dédicace pour Ré à la Hune ?

10 ans et Ré à la hune est devenu indispensable aux Rétais… Que continue cette belle aventure !

3/ Chica Bigarnet

© Yann Werdefroy

5/ David Canard

Danse, chant, cinéma, mise en scène, avec Chica Bigarnet l’art est une mixité au service d’une philosophie. Après avoir parcouru le monde, elle a posé ses valises à Loix, point d’ancrage familial depuis son enfance. À la Direction artistique des spectacles de la compagnie Of k’Horse (Confidence a été joué tout l’été au Haras du Passage), elle donne aussi des cours de théâtre pour enfants

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Sa beauté, sa qualité de vie, sa clarté Longtemps il a dirigé le célèbre jazzclub parisien, Le Duc des Lombards, mais c’est vers l’île de Ré qu’il s’est tourné. Jean-Michel Proust est Directeur artistique du festival Jazz au Phare, et nouveau résident à plein temps à Saint-Clément

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Du haut du pont, abordant la descente, la vue sur les deux baies de Rivedoux (sublime instant de bonheur à chaque arrivée !)

Une dédicace pour Ré à la Hune ?

D’étés en hivers, d’hivers en étés, Ré à la Hune contente ses lecteurs pourtant bien différents selon les saisons.

Nomades en été, sédentaires en hiver, le journal réussit ce lien social qui nous fait nous sentir unique.

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Son immuable beauté Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Les marais de la réserve de Lilleau des Niges

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Encore un peu secrète et mystérieuse

Un souhait à formuler ?

Sur l’île de Ré, rien ne semble bouger et c’est sans doute pour cela qu’on y vient se ressourcer. La sérénité, la beauté sont deux des qualités majeures de cette éternelle jeune fille. L’île de Ré nous met en émoi. On la sent véritablement vibrer, respirer. Chaque jour une humeur, un caprice, un sourire nous la rend encore plus vivante. Un souhait ? La contenter… Le bonheur, ça se partage.

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Le port de Loix au lever et au coucher du soleil Un souhait à formuler ?

Qu’aucun autre tempête ne vienne détruire cette île Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Bon anniversaire Ré à la Hune… rendez-vous dans 10 ans pour fêter vos 20 ans…longue vie !

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Tous, artistes, musiciens, poètes, peintres et sculpteurs s’y ressourcent et y trouvent l’inspiration… Elle est accueillante avec ceux qui l’aiment et la protègent Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

La plage du Petit Sergent où mon père m’a appris à nager dans l’écluse à poissons qui a été détruite depuis bien longtemps. Je m’y rends souvent en automne pour y observer les magnifiques couchers de soleil que nous offre la nature, et me rappeler mes souvenirs d’enfance.

Un souhait à formuler ?

Protéger le patrimoine environnemental et historique de mon île natale Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Belle performance, félicitations ! Ça n’était pas gagné au début…

Je souhaite au moins une décennie supplémentaire au journal, organe de presse alternatif indispensable

Prix des Mouettes en 2005, Prix du salon L’Ile aux livres l’année suivante, il a publié 7 ouvrages sur l’histoire de ce territoire qu’il aime tant. Toujours en train de chiner une vieille photo, de glaner une anecdote, le prochain livre de David Canard est en gestation…

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

La longévité, la constance : elle m’accompagne depuis mes premiers pas et je suis toujours aussi amoureux d’elle !

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Celui que je vais découvrir demain, car on a beau en faire le tour, il y a toujours une surprise Un souhait à formuler ?

Que nos enfants et nos futurs petits enfants (on est vieux maintenant) puissent en profiter comme nous Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Tout le bonheur du monde...

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

7/ Marie Journel

Marie la Bohème toujours sourit…Sous le chapiteau elle fait des prouesses, les enfants emboîtant le pas, toujours en liesse. Entre équilibre et souplesse, c’est Ophidie Circus à La Flotte

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Généreuse, délicieuse…

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Deux plages : Les Gouillauds au Bois pour les promenades, les Conches à Saint-Clément pour les couchers de soleil en hiver Un souhait à formuler ?

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

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Que chacun s’attache à préserver cette terre de paradis et que les institutionnels continuent d’encourager le dynamisme artistique et culturel de l’île

Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Ne lâchez rien !

8/ Joschi Guitton

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DE RÉ À LA HUNE

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Protectrice

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Les marais et leurs oiseaux

de ces amis mécènes (350 adhérents) permet un soutien financier indispensable à la vie du musée

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

Les plages du Bois-Plage en hiver avec mes chiens

Un souhait à formuler ?

Que l’île ressemble le plus longtemps possible à celle de mon enfance

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Des paysages apaisants, des levers et couchers de soleil magnifiques.

Bref une qualité de vie !

Un souhait à formuler ?

Que l’île garde son âme Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Bravo ! Si votre journal n’existait pas, il manquerait à l’île et ses habitants !

Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Bravo ! Vivement les 20 ans !

10/ Nanou de Bournonville

Un souhait à formuler ?

Que notre île garde authenticité !

9/ Stéphane Guillot 8 et 9/ Ensemble ils ont créé L’île aux Livres. Évènement incontournable de l’été depuis 10 ans, le salon attire chaque année 15 000 lecteurs en 3 jours et réunit les meilleurs auteurs.

On peut dire que Joschi Guitton et Stéphane Guillot ont du flair, les livres présentés par les écrivains sont souvent les succès de la rentrée

L’île est une compagne : quelle est sa vertu ?

Enchanteresse

P A U L I N E

Un lieu préféré, une madeleine de Proust ?

L’abri du canot de sauvetage à Saint Clément des Baleines par grand vent et fortes marées !

Nanou de Bournonville est Présidente de l’AAMEC, association dont la vocation est de promouvoir le Musée de Saint-Martin. Recherche de partenaires, création d’évènements, la détermination

son

Une dédicace pour Ré à la Hune ?

Bravo pour tous ces reportages couvrant régulièrement toutes les communes et les grands évènements.

Marie-Victoire Vergnaud

L E R I C H E - R O U A R D

Dix ans déjà, quelle aventure !

Au fil de l’eau

La photo aussi

a 10 ans !

Un gratuit, quel défi !

2007 est pour moi aussi une date d’anniversaire professionnel. Mais là n’est pas le sujet, c’est juste que parfois des liens se tissent dans l’ombre et à notre insu. Avec le recul, c’est fort sympathique, cela mérite un sourire sans nostalgie, de ceux que l’on adresse aux clins d’œil que nous fait, de temps à autre, la vie. Il y a 10 ans donc, je découvrais, en même temps que les Rhétais (ou presque), un journal nommé Ré à la Hune. Gratuit.

Certes, il n’était pas alors ce qu’il est devenu mais quand même !

Je le pris avec curiosité et intérêt.

J’en appréciais d’emblée le ton, un brin insolent, et les dessins qui lui conféraient une personnalité bien à lui. Je trouvais également bienvenu de disposer d’autre chose que des « institutions » en place, si confortablement et unanimement installées qu’elles couraient le risque de la pensée unique. Tant mieux, pensai-je, mais pourvu que ça dure. Car connaissant par expérience les affres des budgets à boucler, la question relevait du réflexe : un journal gratuit d’information tiendrait-il sur un aussi petit bout de terre ?

Je n’étais alors qu’une « touriste ». Enfin pas vraiment, pas tout fait, mais si un peu quand même. Une récidiviste évidemment, amoureuse éperdue de Ré la Blanche, découverte dix ans plus tôt. Comme tant d’autres, j’y passais mes étés, et depuis que ma mère l’avait choisie pour couler une retraite tranquille, je venais autant que faire se peut. Mais c’était toujours pour repartir. Ma « vraie » vie était ailleurs, à trois heures de TGV. Et toujours la capitale me rappelait à mes devoirs.

Hiver comme été, mes arrivées se ressemblaient : un face à face avec l’océan puis la lecture des journaux que ma mère conservait, accompagnée d’un doigt de pineau. C’était comme un rite, une manière d’amerrir en douceur de l’autre côté du pont, de savourer la pause qui s’annonçait. Ré à la Hune était toujours là. Il changeait, grossissait, avait un peu grandi peut-être, depuis notre première rencontre. Je venais de plus en plus souvent, fuyant une vie que je n’aimais plus. Si souvent que parfois le numéro suivant du journal n’était pas encore paru à mon retour. Le temps passait, Ré à la Hune évoluait. Et moi avec !

Surprise surprise !

En 2012, Ré à la Hune fêtait ses cinq ans, et moi je préparais mon départ. Changer de vie

était devenu une priorité, mais demandait une organisation qui prit plus d’un an. En juin 2014, je débarquais enfin avec meubles et bagages, franchissant le pont avec un regard tout neuf : cette vue à couper le souffle, cette terre baignée d’eau que j’aimais tant, serait désormais plus qu’un refuge de quelques jours ou semaines. Ma demeure, mon chez-moi, un vrai choix de vie. Plus besoin de suivre l’actualité rhétaise à distance, via le site web de Ré à la Hune créé un an auparavant. Il me suffirait désormais de le prendre en achetant ma baguette de pain.

Doucement, je m’installais avec bonheur dans la vie que j’avais choisie, même si, pour raisons professionnelles, les allers et retours parisiens étaient nombreux. Le temps passa et il passe aussi vite ici qu’ailleurs.

Un jour, je découvris dans Ré à la Hune une annonce : « recherche rédacteur(rice) »… Je me dis tiens, pourquoi pas ? Et ça s’arrêta là.

Faute de temps, faute de je ne sais quoi. Et puis un jour… Un appel sur mon portable. De l’autre côté, Nathalie Vauchez, notre Directrice de Publication. Inutile de dire que mon étonnement fut grand. Nathalie m’appelait pour me demander l’autorisation de publier un texte que j’avais écrit à une autre occasion pour l’un de ses partenaires annonceurs, à sa demande. Bien sûr, je donnais mon accord. Pourquoi ne l’aurai-je pas fait ? Elle enchaîna en

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

me demandant si je serai intéressée de participer au journal. « Euh oui, pourquoi pas » m’entendis-je répondre encore plus surprise.

Un rendez-vous fut pris pour être décalé ensuite mais finalement, je me retrouvais dans le bureau où se tient la réunion du Comité de Rédaction. Dont l’une était prévue le lendemain matin et à laquelle je fus conviée. C’est ainsi que tout a commencé.

La morale de l’histoire Cela fera bientôt deux ans dans que j’écris pour Ré à la Hune. De simple lectrice, même fidèle, je suis passé actrice. Dire que cette aventure m’apporte beaucoup est un peu faible. Elle me permet de participer au plus près à la vie de l’île, d’en comprendre l’identité et les enjeux. De rencontrer enfin, des personnes qui en font les petits et grands moments du quotidien.

C’est prenant, important et passionnant. Ce qui est sûr c’est que si l’on m’avait dit il y a 10 ans, alors que je tenais dans mes mains les quelques pages du numéro 1, qu’un jour j’écrirais dans Ré à la Hune, j’aurai souri et peut-être répondu d’un ton un peu bravache « Et pourquoi pas ? » Mais je n’y aurais sans doute pas cru.

Comme quoi la vie sait vraiment se montrer vraiment espiègle et facétieuse. Et c’est très bien ainsi !

Pauline Leriche Rouard

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Un beau sourire…

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Alors là, le Robert devient tout pâle, comme un touriste en début de saison, et commence à se repasser le film de toutes ses aventures galantes. Pas bien, quoi ! Les souvenirs lui reviennent, et il repense à la seule et unique fois (qu’il dit) ou il aurait été infidèle.

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igurez-vous, confie Germaine à Malvina, que l’autre jour, avec le beau Robert, mon playboy de voisin qui m’emmène faire les courses quand sa femme travaille, nous faisions ensemble la file à la caisse du supermarché. A ce moment, le regard du Robert croise celui d’une dame blonde qui lui souriait, à l’autre caisse. Le Robert, agréablement surpris mais méfiant lui demande : - « On se connaît ? » Ma pauvre Malvina, j’ai cru qu’l’allions faire un malaise quand la dame blonde lui répond : - Ne seriez-vous pas le père de l’un de mes enfants ?

CONCOURS 10 ANS RÉ À LA HUNE

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- « Vous ne seriez pas la jeune fille avec qui j’ai dansé il y a deux ans au bal des pompiers à Sainte-Marie ! » lui dit-il. « Et, vous aussi, vous vous souvenez de cette soirée inoubliable ! Moi, j’en ai encore des trémolos dans la voix. » Ah ça, pour le violon, le Robert y s’y connait. Et là, Malvina, la honte quand la dame lui répond : - Je n’ai pas eu ce plaisir, cher Monsieur, je suis tout simplement la nouvelle institutrice de votre fils !

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RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

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B O M P A R D

Dix ans, un bien joli chiffre

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u cours de ces dix dernières années l’info a beaucoup évolué : les réseaux sociaux, la radio, la télé et internet ont chamboulé le paysage des media nationaux. L’île de Ré n’a pas échappé à l’inexorable mouvement, l’offre s’est élargie.

En 2007 Nathalie a innové avec Ré à la Hune. Se lancer dans l’aventure d’un magazine gratuit sur le territoire rétais n’était pas gagné d’avance. Saluons donc les dix années de cette entrepreneuse, opiniâtre, persévérante et volontaire.

10, c’est un joli chiffre. Pour dire dix, on peut ouvrir naïvement les paumes des mains et montrer ses dix doigts. Au football, le joueur du milieu porte le numéro 10, il est à la fois offensif et défensif. Et au rugby, le 10 c’est le demi-d’ouverture : à lui l’orientation du jeu de son équipe.

A Londres, qui ne connaît pas le 10 Downing Street ? A l’école quand un élève a 10 sur 10, il est rudement content. L’étain est la marque de dix ans de mariage ; le matériau métallique, bleu- gris, est malléable

V É R O N I Q U E

mais solide. Les crustacés qui peuplent nos rivages, homards, crabes et langoustines, sont dits décapodes : ils ont dix pattes, elles leur permettent d’assurer des déplacements rapides et saccadés.

Dix, c’est aussi le nombre de communes de l’île de Ré, à propos desquelles Ré à la Hune rédige des articles régulièrement, en donnant aux lecteurs matière à réflexion.

Bravo donc à Ré à la Hune pour cette première décennie ! Voilà

son premier anniversaire à deux chiffres. Soufflons ensemble ses dix bougies avec enthousiasme…

Maryline Bompard

H U G E R O T

À l’âge de raison Ré à la Hune regarde l’avenir en face Les campagnes abriteront sous une même aile l’homme et la nature grâce au respect inébranlable de citoyens devenus responsables.

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émographie, tourisme, environnement, emploi, quel futur pour l’île de Ré ?

Demain les Rétais seront administrés par deux mairies, probablement Ars et Saint-Martin, réforme territoriale oblige !

Conformément au Schéma de Cohérence Territoriale, la répartition des paysages urbains et des secteurs agricoles sera soigneusement équilibrée, commerces et services seront parfaitement accessibles à chacun dans une idéale redistribution, l’accès à la culture sera possible en tout point de l’île (même au nord !) et le transport, enfin devenu propre et fluide, ne sera plus qu’un plaisant sujet de promenade.

Fortement impliqués dans la loi de Grenelle II, les citoyens que nous sommes n’oublieront pas de de sauter sur leurs bicyclettes pour réduire leur impact sur la planète.

Demain, nos habitats seront passifs voire capables de produire notre énergie.

Les centres-villages accueilleront tout un réseau de commerces chatoyants qui sont, avec les associations la vie même de la communauté.

De tout cela vous mériterez d’être informés demain, de façon pragmatique, sans masque ni bruits de couloir.

C’est notre boulot !

Demain comme Aujourd’hui, Ré à la Hune sera sur le terrain, à la rencontre des acteurs, sur terre, sur mer, sur le port et jusque dans les ruelles !

Véronique Hugerot

Demain l’affluence saisonnière sera nivelée sur une période longue, conformément aux aménagements d’horaires que les entreprises s’évertuent à mettre en place pour le bien-être de leurs salariés.

Ainsi gérée dans l’optimisation de ses atouts, l’île de Ré restera, demain comme aujourd’hui, une terre d’accueil, un îlot de nature précieux et salvateur pour beaucoup d’entre nous.

L’arrivée massive de citadins en proie à un incontrôlable besoin de retour aux sources déstabiliserait-elle notre petit territoire ?

L’objectif formulé de plus de 20 000 résidents remettra-t-il en cause nos confortables habitudes ? Comment résoudra-t-on le problème cornélien de l’emploi à l’année, de la réduction des déplacements et du logement ?

Demain, l’île de Ré n’en sera pas moins un lieu de vie, un lieu de travail et d’échanges dans lequel l’activité, quelle qu’elle soit, engendrera des débats, des prises de positions, des actions, louables ou non, des idées nouvelles, des projets, des engouements, des passions.

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

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DE RÉ À LA HUNE

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M O R G A N

M O R I C E

Le marché immobilier rétais a été chahuté et a fortement évolué en dix ans Ces dix dernières années furent toutes très différentes, et des événements majeurs sont venus bouleverser notre marché, et notre métier. toujours une baisse du volume des ventes, un nouveau coup dur fut porté au marché réthais : la réforme de la plus-value immobilière(1).

Passant de 15 à 22 ans (et même 30 ans dans certains cas), le délai d’exonération d’impôt sur la plus-value a eu un effet très dissuasif pour les acheteurs, pour qui il était traumatisant de se projeter 22 ans dans l’avenir pour espérer ne pas payer un impôt très lourd.

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a crise immobilière pour commencer, qui, dès l’hiver 2007/2008 annonçait des changements, et la fin d’une époque.

Les années précédentes avaient vu notre marché s’envoler : les prix ont rapidement enflé, le nombres de ventes lui aussi progressait vite et fort. Les agences, elles, se multipliaient : on comptait plus de 55 agences immobilières sur toute l’île en 2008.

Le bilan de l’année 2008 s’avéra mitigé, la crise financière commençait et elle était dans la tête de la plupart de nos clients.

L’une des particularités du marché immobilier de l’île de Ré est qu’il s’agit d’un marché de résidences secondaires, un marché de biens non indispensables et même parfois superflus.

Alors rien d’étonnant, en ces temps troublés sur fonds de crise financière, que nos clients acquéreurs réfléchissent à deux fois avant de franchir le pas, et de dépenser entre 300 000 € et 800 000 € pour un bien dont ils n’ont, finalement, que peu l’utilité.

La prudence de nombreux clients a commencé à noircir le tableau d’un marché jouissant jusque-là d’un indécent dynamisme, avec un nombre de ventes dangereusement en baisse. Sur Saint-Martin-de-Ré, par exemple, alors que 129 ventes immobilières avaient été réalisées l’année 2005, en 2008 ce sont 68 biens qui se sont échangés, une chute de 47 % des volumes.

Une autre particularité de notre marché est que la plupart du temps les vendeurs ont les moyens financiers de ne pas vendre leur bien. Et ce n’est pas un détail, en effet, en temps de crise, on voit ordinairement les marchés s’enrichir d’une

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D’autre part, les vendeurs qui comptaient sur cette Belle maison du Bois-Plage. exonération à 15 ans pour mettre en vente à compter de 2011, offre trop abondante, les vendeurs et souhaitant réinvestir le fruit de se voient obligés de baisser leur leur vente, souvent sur l’île d’ailprétentions, et parfois de vendre leurs, ont finalement abandonné à perte ! leur projet. Le marché réthais a Les prix chutent alors mécaniquedonc été doublement frappé : des ment, et cela participe à la reprise acheteurs toujours plus prudents du marché, rendant les biens et méfiants, des vendeurs absent. accessibles à plus de personnes, ce qui réamorce la pompe et relance Certains ont profité de l’un des le nombre des ventes. aspects de la réforme pour revendre leur bien à eux mêmes, au Mais sur l’île de Ré, cela ne fonctravers d’une SCI, afin de neutrationne pas ainsi... Les vendeurs liser la plus-value, ce qui leur sera n’ont pas paniqué, et la chute des profitable en cas de vente ultérieuprix n’est jamais venue. Il y a bien rement. Le nombre de vente a donc eu un réajustement des tarifs, très subi un rebond cette année-là, bien clair sur certains types de biens : artificiel. ceux qui n’étaient pas vraiment parfaits. Seuls se vendaient vite les Les transactions sur l’île de Ré ont biens au bon prix et ne souffrant été de 610 en 2009, 826 en 2011, pas d’un défaut majeur, en bon 664 en 2012. état, et sans nuisance sonore par exemple.

Les effets de Xynthia L’offre de locations saisonnières s’est étoffée à partir de 2008-2010 Ainsi, les propriétaires dont les projets n’étaient pas urgents, ou qui avaient malgré la crise gardé leur moyens financiers, ont souvent conservé leur bien, ils ont soit attendu, soit retiré le bien de la vente, et parfois, ils se sont lancés dans la location saisonnière.

C’est à cette époque que l’offre des locations c’est particulièrement étoffée, le marché de la location a vampirisé le marché de la vente : les biens qui ne se vendaient pas se retrouvaient parfois en location, et les acheteurs devenus prudents se sont empressés d’attendre pour acheter, préférant louer... La boucle était bouclée.

Second coup dur : la réforme des plus-values immobilières.

En 2011, en plein cœur de la crise, alors que nous enregistrions

A cette époque, Xynthia avait déjà frappé, mais nous n’avions pas encore vraiment ressenti ses effets néfastes.

La médiatisation de l’événement, et ses conséquences urbanistiques ne faisaient pas encore partie de notre quotidien, tout cela n’était pas encore venu polluer le marché.

Il y a même des exemples de maisons inondées vendues plus chères après Xynthia. Inondées, elles ont bénéficié d’une rénovation importante grâce aux indemnités d’assurance, puis furent finalement remise en vente à un tarif plus élevé qu’avant rénovation, et purent trouver preneur, justement parce qu’elles étaient rénovées.

Concernant Xynthia, le vrai contrecoup est venu plus tard, à partir de 2012.

Nous avons ressenti une sorte de panique, une hystérie collective, basée sur des idées reçues et des

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

rumeurs ! De nombreuses personnes ont associé l’île de Ré à un territoire dévasté, dangereux, où l’immobilier ne valait plus rien.

Je me souviens de conversations téléphoniques délirantes avec des candidats acheteurs ou locataires, qui montraient bien l’ignorance de la population extérieure quant à la vrai nature de la situation.

La situation se compliquait aussi lors d’achat d’un bien inondé ou situé en zone inondable, car les organismes de financement, ayant à cœur de garantir leur prêt, en venaient à refuser les financements considérant que, potentiellement, les biens touchés n’avaient plus de valeur. Pas d’hypothèque, pas de prêt ! Ce constat est encore vrai...

Retour au dynamisme Pour que le marché retrouve son dynamisme, il a fallu attendre l’année 2015 et ses 732 ventes, en même temps que le retour de la confiance des investisseurs dans le marché réthais, et la présence toujours plus importante d’une clientèle étrangère friande de l’île de Ré.

La baisse des taux d’intérêts, le fait que même en période de crise les prix ne se soient pas effondrés, l’attrait toujours plus fort pour l’île de Ré ont permis une reprise des ventes.

Ce “retour aux affaires” ce traduit par une augmentation du nombre de ventes, et par une hausse des prix de vente. En effet, après une décennie presque linéaire, un marché “flat” comme le qualifient les Anglo-saxons, les prix de vente remontent, et ils remontent fort.

Si l’on regarde dix ans en arrière, 2017 sera une année record en terme de nombre de ventes sur l’île de Ré : environ 870 cessions, et 820 pour 2016.

Pour rappel, il y a 10 ans en 2008, ce sont 677 cessions qui étaient constatées, soit une croissance en volume de +28,5% entre 2008 et 2017.

Les deux plus mauvaises années furent finalement 2014 avec 510 cessions, et 2009 avec 610 transactions.

Morgan Morice (1) Adoptée le 8 septembre, la seconde loi de finances rectificative pour 2011 repousse de 15 à 30 ans, la durée de détention requise pour exonérer d’impôt et de prélèvements sociaux la plus-value dégagée lors de la vente d’un bien immobilier.

Sont concernés par cette mesure, les propriétaires qui vendent une résidence secondaire, un bien locatif ou un terrain à bâtir, ceux qui apportent un bien à une société civile immobilière (SCI) ou cèdent des parts de SCI. En revanche, la vente de la résidence principale reste exonérée.

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10 Les filles de l’ombre... dans la lumière

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DE RÉ À LA HUNE

Vous lecteurs, connaissez les rédacteurs de Ré à la Hune, qui signent tous les articles. Les Annonceurs sont eux régulièrement en contact avec Coralie Froquet, attachée commerciale ou avec moi-même. La fonction de Coralie, ambassadrice du journal auprès des professionnels, est essentielle, c’est en effet exclusivement grâce aux annonceurs que Ré à la Hune vous est proposé gratuitement, sous toutes ses formes, print et digitales.

Valérie Le Louer, graphiste designer de Ré à la Hune, réalise la maquette de chaque édition, avec créativité et réactivité, le jour, parfois la nuit et à coup sûr le week-end... Sa collaboration nous est précieuse !

Emilie, webmaster de Ré à la Hune, elle gère et anime l’ensemble des supports numériques : Site, Newsletters, réseaux sociaux. Il s’agit d’un investissement important, de la part d’Emilie et de Rhéa Marketing, afin de vous proposer cet éventail médiatique unique sur l’île de Ré.

Côté comptabilité, Chantal et Sofia veillent attentivement au suivi des clients !

E M I L I E

H I L L A I R E T

Webmaster de Ré à la Hune, une fonction unique sur l’île de Ré !

A

rrivée sur l’Ile de Ré il y a deux ans après de nombreuses

années passées en région parisienne, j’ai rapidement trouvé un travail dans ma région d’origine. J’ai rejoint l’équipe de Rhéa Marketing en juillet 2017 en tant que webmaster du journal Ré à la Hune, où je remplace Laurent Kazcmarek, en poste depuis la création du site en 2013.

Le site realahune.fr intègre tous les articles du journal papier ainsi que des actualités et informations

C O R A L I E

spécifiques, entre deux éditions. On y retrouve tous les articles publiés en page d’accueil ou dans les différentes rubriques (recherche par catégorie, commune, mot-clé...).

Une version feuilletable du Journal est également en ligne en page d’accueil. Parmi les rubriques les plus visitées, on retrouve l’agenda des événements de l’Ile de Ré ainsi que les infos pratiques, qui nécessitent une intégration rapide et une actualisation quasi quotidienne.

Tous les amateurs d’actualité sous forme digitale, les résidents secondaires, les amoureux de l’île de Ré, d’ici et d’ailleurs, peuvent ainsi suivre l’information rétaise gratuitement, à distance et 24h/24.

Par ailleurs, mon rôle est d’animer les réseaux sociaux du journal et plus

particulièrement la page Facebook permettant une réelle interaction avec nos fans qui suivent de près la publication de chaque article.

Ré à la Hune c’est aussi une newsletter envoyée chaque semaine en haute saison et deux fois par mois en basse saison, pour permettre aux abonnés de rien manquer de l’actualité. Tout comme sur notre page Facebook toutes les publications sont cliquables.

Ré à la Hune est le seul média rétais à proposer depuis quatre ans tous ces modes d’accès à l’information, très complémentaires en termes de profils et cibles de lecteurs, de moments et de lieux de lecture : journal papier, site web, newsletter, réseaux sociaux, ce qui en fait de très loin le média le plus lu.

A l’occasion des dix ans de Ré à la Hune, un jeu-concours vlog « L’île que tu aimes » (voir pages 56 et 33) est proposé à tous nos lecteurs, jeunes ou moins jeunes, et un partenariat a été noué avec le collège des Salières à Saint-Martin. Un jury désignera le meilleur vlog, qui sera diffusé un mois sur la page d’accueil de realahune.fr.

Tous à vos portables, tablettes et drones pour devenir la star de l’île de Ré !

N’hésitez pas à publier en ligne et sur les réseaux vos commentaires, réactions à nos articles, et à les partager !

Emilie Hillairet, Webmaster Ré à la Hune webmaster@rheamarketing.fr

F R O Q U E T

Ré à la Hune, une grande fierté !

A

rrivée sur l’île de Ré il y a deux ans et demi, J’ai intégré Ré à la Hune en mai 2017, en tant qu’attachée commerciale.

Je n’ai donc pas connu les débuts de Ré à la Hune, cependant j’ai pu voir les premiers numéros en archives.

Que dire, à part quel changement ! Je pourrais le comparer aux enfants - d’ailleurs c’est le bébé de Nathalie Vauchez à l’origine de ce journal - les grandes étapes de leur évolution ; il grandit chaque jour,

et nous on s’en rend compte en regardant les débuts. Une chose est sûre c’est une grande fierté.

Notre journal bénéficie d’un contenu notamment rédactionnel très apprécié de nos lecteurs et de nos annonceurs, c’est un incontournable sur l’île de Ré, aussi bien auprès des résidents permanents et secondaires, que des touristes.

Mon rôle consiste à prospecter et fidéliser des annonceurs qui intègrent Ré à la Hune dans leur stratégie de communication. J’ai la chance de pouvoir rencontrer et d’échanger avec des chefs d’entreprises de tailles, d’activités et de communes différentes. Des rencontres enrichissantes tant au niveau professionnel que personnel.

Plus qu’une commerciale, je me définirais comme conseillère en communication auprès des entreprises. Afin qu’une publicité ait un impact, il faut

choisir le bon support et avoir le bon visuel/message.

Avec Ré à la Hune, et mon conseil, ces deux points seront réunis ;)

Alors n’hésitez plus, devenez annonceur !

Coralie Froquet, Attachée commerciale Ré à la Hune coraliefroquet@rheamarketing.fr 06 14 29 47 21

YÉPA !

Valérie Le Louer

Graphiste pour Ré à la Hune

La Speedy Gonzales de la souris est ravie

de fêter les 10 ans de Ré à la Hune !

RÉ À LA HUNE | ÉDITION DU 14 DÉCEMBRE 2017 | N° 164

Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr

55

8 1 20 Lionel Quillet

Président de la Communauté de Communes de l'Ile de Ré

et les élus communautaires

vous souhaitent de très belles fêtes de fin d’année

et sont heureux de vous convier à la cérémonie des vœux

jeudi 18 janvier 2018 à 19h Lionel Quillet

Président de la Communauté de Communes de l'Ile de Ré

Lionel Quillet et les élus communautaires

Président de la Communauté de Communes de l'Ile de Ré vous souhaitent de très belles fêtes de fin d’année

et lesdeélus et sont heureux vous communautaires convier à la cérémonie des vœux vous souhaitent de très belles fêtes de fin d’année

dans la salle polyvalente du Bois-Plage-en-Ré

jeudi 18 janvier à 19hà 19h 18 janvier jeudi 2018

et sont heureux de vous convier à la cérémonie des vœux

dans la salle polyvalente du Bois-Plage-en-Ré dans la salle polyvalente du Bois-Plage-en-Ré