
6 minute read
Dominican Republic Retired Women Teachers'
ÉMR IN THE DOMINICAN REPUblIC
By roger Legal, translated by Norma Lacroix-gagné

Part of the team, including ÉMR and local workers. First meeting with the family whose home will be replaced.
FRANCO-AMIGOS is an initiative of ÉMR Chapter members to participate in humanitarian action in Third World countries. On January 27, 2012, ten ÉMR members, along with five friends, flew to the Dominican Republic to help build homes for poor families in El Rodadero, a village close to the city of San José de Ocoa. The group included three women.
Each member paid for his / her expenses of food, lodging, transportation, insurances and personal expenses. Each also brought a suitcase full of school supplies, sports equipment and clothing, which were left either at an orphanage or with a religious group for distribution.
Fundraising projects earned $12,000, which permitted the financing of materials and local workers for two houses. The Franco-Amigos worked on four different sites alongside the receiving families: digging foundations with picks and shovels; transporting gravel and cement blocks; demolishing one shack to rebuild a new home, etc.
The ladies worked alongside the men and also found time for other occupations: Alma, an RTAM member, did read in Spanish with the local children; Rolande, a nurse, cared for two sick children; and Lorraine massaged sore muscles in the evenings.
The Franco-Amigos worked very hard, yet also took time for other visits. A good 24 hours at an orphanage enabled them to interact with personnel and children. A truly heartwarming experience! They also visited a Batey. For information on what a Batey is, you may go to the following site: http://www.cotni.org/articles/ the-origin-of-the-dominican-batey. It is heart breaking.
Other visits included National and American baseball Spring-training sites; organic greenhouses; the La Esperanza coffee factory, a Co-op which produces excellent fair trade coffee; a farm of commercially grown flowers; and the museum of Padre Luis, a Canadian priest revered by Dominicans.
“In spite of language barriers for some of us Franco-Amigos, we were able to communicate and become friends with these beautiful people. They welcomed us. Both adults and children showed us affection and appreciation. We laughed, sang and danced together. We did a lot for

Roger Legal and a friend work on the foundation and make sure it is level. Alma Vincent reads in Spanish with the local children. She later gave them the children’s books she had brought from Winnipeg.


Robert Leclair makes friends in front of the home to be demolished.
them, yet we received much more in exchange. It was a memorable experience which we hope to renew.”
The participants in this great adventure were: Henri Bisson, Maurice Blanchette, Denis and Lorraine Clément, Jacques Dorge, Guy Gagnon, Antoine Hutlet, Jean-Paul Hutlet,
Robert Leclair, Roger Legal, Rolande Lemoing, Norbert Ritchot (mission leader), Jean-Jacques Serceau, Albert Vermette and Alma Vincent. MISSION HUMANITAIRE EN RÉPUblIqUE DOMINICAINE
Par roger Legal
Les FRANCO AMIGOS, un groupe de 15 manitobains dont dix enseignants à la retraite, s’est envolé de Winnipeg le vendredi 27 janvier 2012 à destination d’El Rodadero, près de San José de Ocoa en RD pour participer à la construction de maisonnettes à l’intention de familles vraiment démunies de cette communauté.
Chacun des membres assumait ses dépenses de transport aérien et terrestre, de nourriture, de logement et d’assurances ainsi que ses dépenses personnelles là-bas. Chacun a apporté une valise d’objets variés (vêtements, fournitures scolaires, articles de sport, etc.) que nous avons laissée en RD, soit à un orphelinat que nous avons visité, soit chez des religieuses qui savent mieux que nous à qui et comment distribuer ces biens.
Nous avions prélevé des fonds pour financer les coûts des matériaux et de main d’œuvre locale pour deux maisonnettes, soit environ 12 000 $. Nous avons nous-mêmes travaillé à l’effort de construction sur quatre différents sites, creusant les tranchées au pic et à la pelle, transportant le gravier et les blocs de ciment aux sites, démolissant une vielle maison pour y reconstruire une nouvelle, aidant à la pose des blocs et du mortier, taillant d’énormes pièces de bois à l’égoïne ... Une des nôtres, Alma, passait ses moments libres à lire en espagnol avec les enfants du voisinage. Rolande, notre infirmière, a soigné deux enfants sévèrement affligés de plaies aux mains et aux pieds. La jeune fille de 13 ans portait ces plaies depuis l’âge de 3 ans! Lorraine, l’autre femme du groupe, mettait ses talents de masseuse à profit pour soulager les bobos des gars en soirée. En plus de ces spécialités, les trois femmes travaillaient aussi « comme des hommes »!
Nous avons bien travaillé, assez dur aussi, pour des personnes d’âge mûr, mais nous nous sommes aussi permis des activités de tourisme (éducatif, quand même). Ainsi, nous avons passé presque 24 heures à l’orphelinat mentionné plus haut à interagir avec le personnel et les enfants. Nous en avons eu plein les yeux et les oreilles et surtout, plein le cœur. Nous avons visité un Batey, si vous ne connaissez pas, vous devez consulter le site http://www.cotni. org/articles/the-origin-of-the-dominican-batey Ça vous arrachera le cœur. Les terrains de baseball où les équipes de la Ligue nationale et de la Ligue américaine font leur entraînement printanier n’ont plus de secrets pour nous – c’est un îlot de nature sauvage transformé à l’américaine, clinquant et tape-à-l’œil. Une tournée impressionnante de serres organiques nous a fait saliver d’envie de croquer les poivrons rutilants de santé. Dans la même veine, nous avons eu le bonheur de visiter une usine de transformation de café, une coopérative très intéressante qui se nomme La Esperanza. Le café produit là est savoureux. Nous avons aussi visité le musée du Padre Luis, un prêtre canadien que les Dominicains révèrent parce qu’il a tant fait pour eux. Quelques-uns se sont rincés les yeux en visitant une grande ferme de production de fleurs à La Cienaga. Et j’en passe…
Pendant le travail manuel et durant les activités plus ludiques, nous nous sommes liés d’amitié avec ce beau monde, enfants comme adultes, avec qui nous avons communiqué en dépit des barrières langagières pour plusieurs d’entre nous. Nous avons bien ri ensemble, nous avons chanté ensemble, nous avons dansé ensemble. Ces gens nous ont littéralement accueillis à bras ouverts, ils nous ont témoigné leur affection et leur reconnaissance si bien que nous avons l’impression d’avoir laissé un peu de nous-mêmes avec eux et que nous avons rapporté un peu d’eux avec nous.
Ce fut une expérience des plus mémorables que nous recommandons fortement à d’autres. D’abord, nous nous sommes amusés follement. Nous avons tissé / raffermi nos liens d’amitié et il s’est créé un remarquable esprit de solidarité entre nous. Aussi, comme d’autres qui ont vécu ce type d’expérience avant nous, nous pouvons certes dire que oui, nous avons apporté beaucoup à ces personnes, mais nous en avons reçu bien davantage en retour!
Si vous avez le goût de visionner le blogue que nous avons monté tout au long de notre séjour, consultez le site http:// www.el-rodadero.blogspot.com
Les participants à cette mémorable aventure étaient : Albert Vermette, Alma Vincent, Antoine Hutlet, Denis et Lorraine Clément, Guy Gagnon, Henri Bisson, Jacques Dorge, Jean-Jacques Serceau, Jean-Paul Hutlet, Maurice Blanchette, Norbert Ritchot (chef de mission), Roger Legal, Robert Leclair et Rolande Lemoing.