L'Ecole valaisanne, décembre 1975

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XXe année Décembre 1975

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L'ECOLE VALAISANNE

Bànque Cantonale du Valais

Pour NOEL : UN LIV RE! - Le cadeau vivant

No

Sommaire

EDITORIAL: Sœur Jean-Baptiste

Noël

3

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever 1,lne grande lumière.

Soleil levant, le Seigneur vient nous visiter.

EDUCATION ET SOCIETE:

TI éclaire la nuit de nos cœurs.

F. Pralong

Les véritables armes de la paix .

5

ACTUALITE PEDAGOGIQUE: Jean-Luc Bagnoud

Irremplaçable lecture

Y. Savioz

Aux maîtres de 1re, 2e enfantine et de 1re primaire.

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P. Curdy

Le nouveau manuel d'éducation physique .

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C. Bernard

La différence entre 3 . x 2 et (3 .

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O. Lagger

Chant: leçon préparée: Melchior et Balthasar

M. Veuthey

Saint-Maurice: huit églises successives; Sierre: 2 châteaux du XIIIe siècle; Vex : église St-Sylve.

20

9

DIDACTIQUE: X)2 .

R. Broccard

Chronique SPVal

28

J. -J. Maspéro

La SPR: à quoi ça sert?

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INFORMATION: O. Lagger

A tous les maîtres Ward .

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ODIS

ODIS-informations

32

2

Bibliographie pour une étude de l'environnement (Valais romand) par Léo BioIlaz.

Le message de Noël se révèle d'abord à ceux qui savent lire les étoiles, qui gardent l'habitude de scruter le ciel, de chercher au-delà des choses une réponses à leurs questions. En ce temps-là, de tels hommes passaient pour des mages, venus d'Orient. Ils avaient découvert l'Etoile, ils s'étaient mis en route, ils trouvèrent l'enfant et se prosternèrent devant lui.

17

VIE CORPORATNE:

Encart

Par les textes liturgiques de l'Avent, l'Eglise nous invite à découvrir Noël la lumière d'un jour saint qui éclaire la nuit de nos cœurs. Cette lumière qui se lève sur tout le peuple, d'où vient-il que tant de regards ne la perçoivent pas?

La lumière de Noël enveloppe aussi des bergers, ces humbles, qui habitent le silence des champs, qui comprennent le langage des anges, qui acceptent le signe donné: un nouveau-né emmaillotté et couché dans une mangeoire. Ils veillaient ou ils dormaient, et les voilà qui se hâtent, sur une parole d'ange, pour aller jusqu'à Bethléem voin ce qui est arrivé. Ils découvrent Marie et Joseph avec le nouveau-né.

Ces bergers, ces mages, ils chercha.ient la lumière, ils acceptaient les signes, ils croyaient à la Parole, ils ne craignirent pas de se mettre en marche, dans la nuit de la foi et la nuit de Noël, vers Celui qu'ils attendaient.

Parce que leur cœur était familier du silence, il était. devenu , familier de 'la Parole. Parce que leur cœur était simple, il savait accueillir des merveilles. Dans l'Enfant de Bethlé~m ces bergers et ces mages reconnurent leur Dieu. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers...

3

Nous voici donc, avec ces bergers, en compagnie des premiers enseignants de notre ère chrétienne! Des hommes émerveillés dont le cœur déborde! Les auditeurs s'étonnent, c'est-àdire que le récit des bergers les émerveille ,eux aussi,' ils s'interrogent, peut-être même que certains se lnettent en route pour voir, de leurs yeux, la merveille annoncée ...

Notre mission ne nous rapproche-t-elle pas singulièrement de ces bergers, Susciter l'émerveillement, l'interrogation, la mise en marche, c'est le cheminement de l'éducation.'

Mais seul un cœur de «Ravi » peut s'émerveiller et partager son émerveillement. Or, le «Ravi » appartient à la pastorale des santons bien plus qu'à la réalité de nos vies.

Les ténèbres qui obscurcissent nos routes risquent fort d'assombrir notre regard. Nous oublions le ciel, les signes, la Parole .. . il nous reste la nuit, sans étoiles.

Le mystère de Noël nous invite à nous laisser envahir par une lumière nouvelle. Car il vient à nous, Celui qui est la vraie Lumière. Il vient à nous pour la joie et l'émerveillement de nos cœurs.

Sœur J.-Baptiste

«Les véritables armes de la Paix» MESSAGE DE SA SAINTETE LE PAPE PAUL VI, POUR LA CELEBRATION DE LA JOURNEE DE LA PAIX DU 1er JANVIER 1976

« Par-dessus tout, nous voyons avec satisfaction et avec espérance progresser l'idée de la paix. Elle grandit en importance et en dimension dans la conscience de l'humanité; avec elle se développent les structures nécessaires à l'organisation de la paix; les célébrations qui engagent et les célébrations plus académiques en sa faveur se multiplient; les mœurs évoluent dans le sens indiqué par la paix: voyages, congrès, réunions, échanges commerciaux, études, amitiés, collaborations, secours... La paix gagne du terrain. La Conférence d'Helsinki, en juillet-août 1975, est un événement qui donne des espoirs dans ce sens.»

Arme, paix: à première vue, deux termes contradictoires. C'est à dessein, pourtant, que Paul VI les emploie, comme saint Paul revendiquait « les armes offensives et défensives de la justice» (2 Co 6,8). Car il s'agit bien, aujourd'hui, de défendre la paix, non seulement en écartant la guerre sous toutes ses formes, mais aussi et avant tout en la répandant partout comme un ensemble de valeurs, une civilisation de l'humain, comme le signe d'une société réussie, c'est-à-dire vraie, juste, libre, solidaire et fraternelle.

Le message de l'année 1976 se situe dans la ligne des précédentes journées de la paix, et particulièrement des trois dernières:

2. Les symptômes indubitables de guerres Mais dans le même temps, nous voyons malheureusement se manifester des phénomènes contraires au contenu et au but de la paix. Ces phénomènes progressent eux aussi, même s'ils en restent souvent à l'état latent. Ils révèlent les symptômes ind u bita bles de conflagrations naissantes ou à venir.

-

« La Paix est possible» (1973), « La Paix dépend aussi de toi» (1974), « La réconciliation, chemin vers la Paix» (1975).

Le Pape adresse ce message aux hommes d'Etat, aux hommes politiques, aux promoteurs des grandes institutions internationales, aux journalistes, aux citoyens du monde fascinés par l'idéal d'une fraternité universelle, aux disciples de religions génératrices d'amitié entre les hommes », aux chrétiens et aux catholiques qui œuvrent pour la paix en raison de leur foi et de leur amour universel.

Voici les grandes lignes de ce message, daté du 18 octobre 1975.

UN DOUBLE DIAGNOSTIC A partir des «leçons de l'histoire, dans laquelle nous sommes tous immergés, Paul VI perçoit un double processus existentiel: l'un encourageant, l'autre inquiétant.

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1. La Paix gagne du terrain

-

Résurgence du nationalisme: En accentuant le sens national jusqu'à des formes d'égoïsme collectif et d'antagonisme exclusiviste, il fait resurgir dans la conscience collective des germes dangereux et même explosifs de rivalités et de compétitions bien probables.

Course aux armements et commerce des armes : «La dotation en armements de tout genre croît jusqu'à la démesure dans chaque pays, et cet exemple fait frémir. Nous

soupçonnons non sans raison que le commerce des armes arrive souvent au premier rang sur les marchés internationaux, grâce à ce sophisme obsédant selon lequel la défense, même envisagée comme simplement hypothétique et potentielle, exige une course toujours plus disputée aux armements qui, seulement dans leur équilibre d'opposition, peuvent assurer la paix. » -

Déchirures et intoxication du tissu social par la haine:

« Pouvons-nous appeler pacifique un monde radicalement divisé par des idéologies irréductibles, puissamment et férocement organisées, qui se partagent les peuples et, lorsque la liberté leur en est laissée, les subdivisent à l'intérieur de leurs entités en factions, en partis, qui trouvent raison d'être et d'agir dans le fait d'intoxiquer leurs troupes par la haine invincible et la lutte systématique à l'intérieur même de ce tissu social? Le caractère apparemment normal des situations politiques semblables ne parvient pas à cacher la tension exercée par le bras de fer qui est derrière,. prêt à briser l'adversaire à peine celui-ci trahira-t-il un signe de faiblesse fatale. Est-ce cela la paix? Est-ce cela la civilisation? Est-ce bien un peuple, cet agglomérat de citoyens opposés les uns aux autres jusqu'aux conséquences extrêmes? » Et le Pape termine son Gonstat par une question, suivie d'un jugement d'ensemble sur la situation actuelle. « Et où est la paix, dans les foyers de conflits armés, ou de conflits à peine contenus par l'impuissance d'explosions plus violentes?

Nous suivons avec admiration les efforts en cours pour éteindre ces foyers de guerre et de guérilla, qui depuis des années désolent la surface du globe, et qui à tout moment menacent de dégénérer en des

luttes gigantesques à l'échelon des continents, des races, des religions, des idéologies sociales. Mais nous ne pouvons pas nous cacher la fragilité d'une paix qui n'est qu'une trève à ces conflits futurs évoqués plus haut, ni l'hypocrisie d'une tranquillité dont l'aspect pacifique ne se définit que par de froides paroles de réciprocité simulée et respectueuse.

La paix, nous le constatons, dans la réalité historique demande des soins constants; par nature sa santé est précaire, car il s'agit de l'établissement de rapports entre des hommes violents et volubiles ; elle demande un effort continu et sage de cet art créatif supérieur que l'on appelle diplomatie, ordre international, dynamique des pourparlers. Pauvre paix! » LES ARMES DE LA PAIX Quelles sont donc les armes de la paix?

1. Les fausses armes de la paix Paul VI, nous invite à éviter les fausses armes, incapables d'amener la paix. « La peur de conflagrations inouies et fatales qui pourraient décimer, voire anéantir l'humanité? La résignation à un certain état de domination subie, comme le colonialisme, l'impérialisme ou la révolution qui, de violente, est devenue inexorablement statique et terriblement autoconservatrice? Les armements préventifs et secrets? Une organisation capitaliste, c'est-à-dire égoïste, du monde économique, obligé par la faim à se contenir dans la soumission et la tranquillité, L'enchantement, fait de narcissisme, d'une culture historique présomptueuse et persuadée de la pérennité de son destin triomphant?

Ou bien les magnifiques structures établies en vue de rationaliser et d'organiser la vie internationale?

Une paix bâtie uniquement sur de tels fondements est-elle suffisante, est-elle sûre, est-elle féconde, est-elle heureuse?»

N oël La nuit était tombée, un enfant nous est né Il y a des millions d'années que l'univers existe Que le soleil nous donne ses magnifiques couchers Et que la lune éclaire la nuit Des Que Que Que

millions d'années l'histoire trace la vie des hommes l'art dessine son idéal la foi crie son espérance

Millions d'années De toute une vie Et de la mort Et de l'attente La nuit était tombée, un enfant nous est né Un Sauveur Un Dieu fait homme Qui ne parle que d'un mot: Amour Un Sauveur Un Dieu crucifié Et sa parole sur la croix : Pardonne-leur!

Un Sauveur Un Dieu ressuscité Qui appelle tendrement: Venez, vous tous !

La nuit était tombée, un enfant nous est né Pour nous montrer la Voie, la Vérité, la Vie Pour nous pardonner, pour tout nous pardonner Pour nous tracer le chemin de l'éternité Par Amour, par Amour pour nous, ses créatures La nuit était tombée, un enfant nous est ne Dehors il neige ou il fait froid Lumière et chaleur circulent dans la rue Un passant s'arrête devant une · église Et passe un enfant La famille a accueilli tous ses enfants Et referme ses bras .

Là-haut la lumière éclaire ... et la joie Cette fête qui se dresse, paree Cette odeur d'enfance et d'éternité L'enfant ouvre la dernière porte Du calendrier de l'A vent Mais le mystère n'est pas dévoilé La nuit était tombée, un enfant nous est né B. Perruchoud

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.

A~'rIIAI I'r~ 111~ltAt;ttt;lfPIII~

2. Les véritables armes de la paix Le Pape nous demande de choisir, avec discernement, les véritables armes de la paix, celles qui lUI sont homogènes: le recours au droit, le soutien et la création d'institutions internationales valables, le désarmement judicieux et plus encore les principes moraux.

Il faut avant tout donner à la paix d'autres armes que celles destinées à tuer et à exterminer l'humanité. Il faut surtout les armes morales, qui donnent force et prestige au droit international, à commencer pat l'observation des pactes. Pacta sunt servanda,' cet axiome conserve toute sa valeur pour qui veut la solidité des rapports entre les Etats, la stabilité de la justice entre les nations, la conscience honnête des peuples. La paix en fait son bouclier. Et si les pactes ne reflètent pas la . justice? Voici alors l'apologie des nouvelles Institutions internationales, médiatrices de consultations, d'études, de délibérations, qui doivent absolument exclure ce qu'on appelle les voies de fait, c'est-àdire le déchaînement de forces aveugles qui entraînent toujours des victimes humaines innocentes et des ruines sans nombre tandis qu'elles atteignent rarement le vrai but: revendiquer effectivement une cause vraiment juste. Les armes, les guerres en un mot, sont à exclure des programmes de la civilisation. Le désarmement judicieux est une autre armature de la paix.

K

Le Pape ajoute que depuis la venue du Christ sur terre, prendre de telles armes pour obtenir la paix, {{ ce n'est plus une simple utopie, naïve et dangereuse. C'est la nouvelle Loi de l'humanité qui progresse et qui arme la paix d'un principe

8

inoui: {( Tous vous êtes des frères» (Mt 23, 8). Si la conscience de Ja fraternité universelle arrive à pénétrer vraiment le cœur des hommes, auront-ils encore besoin de s'armer au point de devenir assasins aveugles et fanatiques de leurs propres frères, innocents en soi, et de perpétrer, en hommage à la paix, des massacres d'une violence incroyable comme à Hiroshima le 6 aoüt 1945,» Et le Pape cite en exemple, l'action non-violente de Gandhi. ({ Notre époque, d'ailleurs, n'a-t-elle pas eu un exemple de ce que peut faire un homme faible, armé seulement du principe de la non-violence, Gandhi, pour faire accéder une nation de centaine de millions d'êtres humains à la liberté et à la dignité de Peuple nouveau?»

Le message s'achève sur la comparaison du cortège de la paix, {{ un peu lent peutêtre, mais sür et bénéfique pour le monde entier ».

Conclusion En conclusion, le Pape Paul VI s'adresse tout spécialement aux chrétiens. disciples de l'Evangile. Il les convie à porter témoignage «d'une paix qui se passe de tout instrument, armée seulement de bonté, d'amour et de pardon. »

IRREMPLAÇABLE LECTURE?

Il aura fallu la conjonture de l'année du livre (1972) et de la création, en France, d'une commission de réforme de l'enseignement du français pour que s'institue un faceà-face vigoureux de ces deux entités que sont la lecture et la pédagogie, au cours d'un Colloque international tenu à Tours. Les Actes du colloque de Tours représentent une véritable somme de réflexions, - éclairantes pour les enseignants de tous les degrés - et s'efforcent de mettre en lumière le rôle de la LECTURE pour l'équipement de l'homme: lecture, beau prétexte, premier prétexte à la CULTURE! La place ne nous permet pas d'entrer ici dans toutes les nourrissantes distinctions faites par Roland Barthes, Samuel Roller et Paul Imbs, sur les sens divers de la littérature et de la culture. Nous voudrions plus simplement, à la lumière de travaux récents, présenter quelques réflexions, sur la situation actuelle du ({ phénomène lecture» et, autant que faire se peut, proposer des solutions concrètes, des réalisations pratiques.

MORT DU LIVRE?

Et il termine par ces mots: {( La paix s'affirme seulement par la paix, celle qui n'est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité.»

F. Pralong

En divers lieux et milieux, on s'interroge sur l'avenir du livre. La tendance récente à un certain ralentissement de l'édition fait redécouvrir à ceux qui l'avaient oublié que plus de la moitié des Français (60 %) ne lisent pas un seul livre par an. Les chiffres doivent être approximativement les mêmes chez nous. La question de la survie même du livre est posée. A en croire Mac Luhan, l'auteur de La Galaxie Gutenberg, la civilisation de l'imprimé - l'ère de l'écriture - est en train de céder la place à une nouvelle ère,

celle de l'électronique; à une nouvelle culture, celle des media électroniques, comme la radio et la télévision. André Malraux, ce grand romancier de notre temps, naguère ministre de la Culture dans la France gaullienne, tenait masochistement des propos semblables.

Sans être aussi catégoriques, les enquêtes récemment réalisées par Robert Escarpit et le Syndicat national des Editeurs aboutissent aux conclusions suivantes: -

Près de la moitié des livres lus sont des romans policiers.

Les hebdomadaires les plus lus sont ceux qui renvoient d'une manière ou d'une autre au monde de l'image: Politique Sport Humour-dessins Reportage photo Ciné - Radio - Télévision Affaires sentimentales Brieolage

11,1 % 48,9% 19,8 % 15,1 % 23,5 % 5,3 % 15,2%

De ces données, 011 peut déduire, que les adultes lisent peu, mal et sans méthode.

Et les jeunes ?

-

68 % des jeunes possèdent moins de 50 livres, ce qui représenté sur un rayonnage une longueur approximative de 1 mètre.

Les livres occupent donc une place restreinte aussi bien dans l'espace que dans la vie de l'individu.

-

On estime en gros que 80 % des livres produits sont lus par 15 % de la population.

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Cette crise de la lecture ne se manifeste pas dans l'absolu. Elle est liée à des facteurs caractéristiques de notre époque: développement de la bande dessinée, développement tumultueux des mass media, caractère conventionnel et périmé des méthodes pédagogiques pratiquées à l'école et dans le milieu familial. Ce sont là les causes les plus fréquemment incriminées de la crise de la lecture chez les jeunes.

Examinons-les d'un peu plus près 1. Le temps de l'écrit est-il passé ?

Une thèse communément admise consiste à dire que le temps du livre - le temps

de l'écrit - est passé. Le médium écrit qui a fait son apparition quelques millénaires avant notre ère aurait atteint son apogée à l'époque classique, après la découverte de Guten betg. Il ne pourrait plus maintenant que régresser face à la concurrence des autres media.

Cette thèse est contestable à plusieurs points de vue.

Sous l'angle psycho-sociologique, par exemple, il est faux d'affirmer que la communication écrite ait atteint son développement -maximum dans le passé. «Au contraire, elle n'a atteint dans le passé qu'un niveau assez rudimentaire .et elle a, si l'on peut dire, tout son avemr devant elle ». (Michel Lobrot). Il suffit, pour s'en convaincre de penser à l'importance du livre de poche aujourd'hui. Grâce à lui, le livre n'est plus réservé à une caste, à une élite, il est à tous, il pénètre dans tous les milieux, dans toutes les familles.

Beaucoup de vues pessimistes sur la lecture, ou plus exactement sur les nonlectures ou la mé-Iecture, procèdent d'une fausse perspective des choses. On procède comme si avant notre temps la lecture était plus répandue qu' aujourd' hui, alors . qu'il est probable que jamais on'~' a tant lu qu' aujourd' hui, et tant lu de hvres, et

la

de bons livres. On procède comme si avant notre époque on avait toujours lu des livres de qualité, alors que chaque époque a connu ses tares et ses verrues dans le domaine du livre et de la lecture.»

(Paul 1mbs).

Le «phénomène lecture» est donc complexe. D'une part on constate une certaine désaffection du pu blic pour la lecture; d'autre part jamais les conditions n'ont été aussi favorables au lecteur: décentralisation des bibliothèques, transformation progressive des bibliothèques en lieux d'animation, multiplication des librairies et autres organes de vente, création du livre de poche.

2. L'écrit est-il le seul élément lisible?

Si le livre reste un moyen privilégié de culture, il n'en est pas le seul. Trop habitués à travailler à partir du texte écrit, nous risquons parfois d'oublier que lire ne signifie pas seulement décrypter ou certain nombre de signes linguistiques ou graphiques. Il y a les signes de la langue, les mots et les signes imagés, les signes iconiques. On peut lire une image, lire un Rembrandt. A ce propos, il est utile de rappeler que l'humanité a vécu pendant des millénaires sans écriture, puis sans livre et surtout sans diffusion massive de la lecture. Aujourd'hui encore des milliers d'êtres humains cotinuent à vivre dans des civilisations dont le caractère est resté l'oralité: ces vieilles civilisations orales ont leurs textes, riches de messages confiés à la mémoire collective. Transmis par la communication orale, ces messages sont le support éthique et spirituel de vastes groupes sociaux, en Afrique sudsaharienne par exemple. On ne peut plus dénier toute valeur de culture à ce qui n'est pas écrit, à ce qui n'est pas consigné dans les livres et donc n'est pas objet de lecture au sens technique du terme.

Le livre est l'ami de la solitude. Il nourrit l'individualisme libérateur. Dans la lecture, l'homme solitaire qui se cherche lui-même a quelque chance de se rencontrer. Il choisit, il se choisit. Il échappe aux puissances d'endoctrinement.

Georges Duhamel

Chez nous, l'école accorde aujourd'hui une importance plus grande que par le passé à l'expression orale; ce faisant, elle tient compte à bon escient des enseignements d'une pédagogie de l'oralité, elle aussi mode d'acquisition et de transmission des messages culturels.

Dans cet ordre d'idées, il ne faut pas oublier l'appel qu'entendirent un Montaigne, un Saint-Exupéry, à la lecture du grand livre du monde. Car le monde est lui aussi rempli de signes. Le désert parle à qui sait J'écouter, la montagne suscite la peur et exige l'effort. S'il est des lieux où souffle l'Esprit, la succession des événements dans le tissu de l'histoire est une véritable chaîne de signes. A ce sujet, laissons la parole à Paul 1mbs, président du Colloque de Tours: «Nous savons à quel point un artisan peut trouver dans le contact quotidien

avec une matière une sorte d'art de vivre et com/ne une sagesse: ou, à une époque toute récente, comment le goût des voyages est pour les jeunes d' aujourd' hui un . instrument de culture hors de pair, une école d'expérience directe de l'autre, ail· mentant leur vitalité intellectuelle, exaltant leur imagination, stimulant leur créativité, nourrissant leur affectivité profonde. Et comment ne pas voir que cette .' aptitude et cette habitude de la lecture du·' monde Oil des événements est la meilleure méthode T'our acquérir les deux qualités fondamentalement fJrés/t T'posées cl la saine pratique de la lecture, je veux dire la. référence aux réalités que :f1'!-ettent en forme les textes écrits, et la réaction critique que réclame une lecture qui se veut prémunie contre le risque de conditionnement aliénant? »

Jean-Luc Bagnoud 11

-+.~-)~h'··

~ Ouïe

r~its

sons mu sica ux sons du langage

1 Langage E D U C A

IAllention-Concentr~

1

o

1Mérnoircaud. et visuelle

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1Capacité de symboli sa tion

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1 Rythme

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1 Ecoulement temporel

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1Marionnettes

1

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1Modelage

1

E C T U E

1 Detente i

1 Motricitéfinc

1 Id ent ificati on

1 Ecoulement

symbo liqu e

temporel

1

1 Phonèmes- Graphies

1Construction 1

A l'occasion des séances d'information et d'échanges avec les enseignants des classes enfantines et de première année primaire. le tableau ci-dessus a été présenté et commenté.

Il résume le contenu de' l'enseignement des deux années d'école enfantine (4~5) (5-6 ans).

Il nous paraît utile de le publier à l'intention des enseignants de ces degrés afin qu'ils possèdent: une vue d'ensemble du programme à parcourir;

des points de référence relatifs aux notes méthodologiques remises lors de ces rencontres régionales.

A l'intention des enseignants des autres degrés primaires afin de .leur permettre: de prendre connaissance des exigences de cette école enfantine rajeunie; de préciser ce que recouvre l'expression: les pré-apprentissages dans le monde préscolaire. y Savioz

1

~

1 Coordination ocu lo-ma nu cIIe

I-

I

1

Symbolisation écrite

Le nouveau manuel d'éducation physique Depuis trois ans environ, la Commission fédérale pour l'éducation physique scolaire a mis en chantier l'élaboration de nouveaux manuels de gymnastique. Cette édition comprendra un livre de théorie (livre 1), deux volumes destinés aux instituteurs et institutrices (livre 2 et 3), et cinq autres pour les spécialistes. Le livre 2, présentant la matière de travail pour les quatre premières années de scolarité, vient de paraître,' normaliens et normaliennes l'ont déjà reçu,' les maîtres et maîtresses qui désirent se le procurer peuvent le commander au Dépôt des manuels scolaires,' il figure du ,.este sur la dernière liste des manuels établie par l'Economat. Le livre 3, destiné aux maltres non spécialisés enseignant au-delà de la 5e année primaire, paraîtra au cours de l'année prochaine.

A propos du livre 2 Son auteur est M. Hans Fischer, inspecteur d'éducation physique du degré élémentaire à Bâle-Ville, un pédagogue connu et apprécié dans toute la Suisse.

14

Jeu

«Les exercices d'EMT offrent, dans le cadre de l'éducation physique, une des meilleures possibilités de lutter systématiquement contre les déficiences de la tenue .. ) (p. 17).

«Le jeu fait partie intégrante de l'existence de l'homme; c'est un phnomène fondamental d'importance vitale (Eugène Fink)... A cet âge, le jeu n'est pas seulement une discipline parmi d'autres, mais bien un champ d'expériences véritablement indispensables pour le développement harmonieux de l'enfant. .. » (p. 127).

Cette partie souvent ingrate est traitée avec beaucoup de simplicité, faisant largement appel au petit matériel, sautoirs, balles, cordes, etc.

C'est la spécialité de Hans Fischer. Une foule de jeux systématiquement classés, sous une pensée fondamentale: « Le joueur se forme en jouant. » Rondes et petites danses méthodiques, aux indications concernant l'application des exercices aux différents degrés, aux excellentes illustrations du graphiste Florian Besset de Bâle. Pas de révolution sensationnelle dans la matière, mais une présentation à la fois dense et aérée reflétant une riche expérience pédagogique et un souci constant de faciliter la tâche du maître non spécialisé, dans une optique de contribution à l'éducation générale de l'enfant.

Voici les principaux chapitres: Indications pédagogiques, didactiques et méthodologiques «L'expérience montre que le bon maît re, le vrai pédagogue, voue également une grande attention à l'enseignement de la gymnastique » (p. 9). Ce chapitre donne bien plus que de simples indications; ce sont des pensées fondamentales, bases d'un travail efficace, d'une authentique éducation physique.

Son livre se présente sous une forme attractive, moderne, facile à utiliser grâce à ses index marginaux, à ses progressions

Education du mouvement de la tenue

«La «danse» appartient à la nature de l'enfant des premières années d'école et la création par le mouvement enrichit son univers ... » (p. 159).

Athlétisme « La course sous des formes simples et intensives, doit trouver une large place dans chaque partie principale de leçon ... » (p. 49).

De nombreuses formes de course, saut et lancer, une technique élémentaire, ' et surtout une ouverture plus large vers l'endurance, un point que jusqu'à maintenant, nos manuels négligeaient par trop pour les élèves des premières années scolaires.

Engins « ... Les difficultés maîtrisées offrent, dans leur application, plusieurs possibilités de combinaisons qui font intervenir l'esprit des élèves» (p. 73).

Outre des progressions bien construites, ce chapitre évoque, pour chaque engin, ces possibilités de combinaisons qui évitent au travail un caractère trop essentiellement axé vers la technique.

Le chapitre a été, dans l'édition française, spécialement composé pour les enfants de la Romandie.

Enfin, quelques exemples de programmes annuels apportent au maître des suggestions pratiques pour la planification de l'enseignement.

En conclusion, voilà un excellent instrument de travail pour nos institutrices et instituteurs.

P. Curdy 15

f 1

1. La différence entre 3. x 2 et (3 . X)2 Il est généralement malaisé pour des élèves moyennement doués de bien faire la . différence entre l'expression 3.x 2 et (3.X)2; cette difficulté tient probablement au fait qu'ils ont de la peine à concrétiser les deux expressions. Je pense qu'il est possible de mieux franchir cet obstacle en remplaçant les «x» par des « mètres » (en a brégean t « m ») 3 . x 2 deviendra 3 . m 2 (3 . X)2 deviendra (3 . m)2 Nous pourrons ainsi « dessiner» ces deux expressions devenues plus concrètes.

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extrait de Courtilège 2-Z Editions Marguard Paris

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b2

(a

Ce qui visualise que (a + b)2 = (a + b) = a 2 + 2a.b + b2

G$ET7]i

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b) .

Maintenant construisons entièrement (a + b)2 et faisons-en ressortir les formes « distribuée» et « factorisée ».

Forme «distribuée»

b)2 =' Claude Bernard

16

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1

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F

roi

=====1

3. Les bergers les ont suivis, jouant de la flûte ...

Menant leurs brebis.

4. Ils sont tous les trois venus, dedans une étable ...

Qu'ils ont reconnue.

Chanson apprise: A. Par la méthode Ward . B. Par audition

A. Par la méthode Ward (i = Bh)

ni'

3

r-q

-

Vocalise 21 sur Eb

pard.

2. Ils sont tous les trois partis, à la belle étoile ...

Qui les a conduit.

(:i" 7

+

~ or

=

Forme « factorisée» (a

1

sontp9.r - tisd ' A- fr i qllea- vec l e

2. La différence entre a 2 + b 2 .e t (a + b ) 2 Nous . avons appris tant bien que mal que + b)2 = a 2 + 2a.b + b 2 Nous avons appris que a 2 + b 2 est tout autre chose, mais à l'expérience, nous nous rendons compte que l'élève n'en est guère conscient.

La formulation de (a + b)2 et de a 2 + b 2, sous forme de surface, peut rendre ser"vice.

1. Péparation Au tableau: diagramme 14 et les deux schémas

(air populaire)

Claude Bernard

(a

Leçon préparée

Par analogie 3 . x2

(3 . X)2 = 9 x 2 = ~""

Chant

~

so nt pa rtis d'Afrique avec le roi Gas -

1-·____ __11

. '

:h'

D /

Intonation : 2e et 3e ex. d'or. sur diagramme 14, d'abord avec le nom des notes, puis sur «nu».

L'intervalle 2 - 5 (cf. éventuellement ex. 58 1er livre p. 241)

2. Assimilation de la mélodie 1ère ligne: Ecrire au tableau 1 2 3 1 2 2 5 ., puis faire chanter (i Bb).

=

Faire découvrir le rythme: barre de mesure devant la dernière note, devant les deux notes répétées; donc rythme binaire.

La mélodie commence au posé, donc geste IV (2). Laisser découvrir les arsis et les thésis, puis faire dessiner la courbe à un élève. Les enfants chantent avec le geste IV (2).

2e ligne:

pard.

Cette mélodie correspond au travail du chap. 26 du premier livre. Elle peut cependant être présentée aux enfants bien antérieurement, par audition.

Travailler le schéma rythmique a) avec geste et langage métriques.

Dictée mélodico-rythmique:

IlI1GI6 5U 17

Le maître écrit la réponse 2 fois au tatableau, dessine les barres et la courbe, puis fait chanter les enfants avec le geste IV (2).

Les enfants chantent le 1ère et la 2e ligne avec le geste IV (2).

3e ligne: Les enfants chantent à nouveau la 1ère ligne, pendant que le maître (ou un élève) l'écrit sous la 2e ligne.

Paire répéter les 3 premières lignes. Les enchaînements d'une ligne à l'autre doivent être impeccables.

4e ligne: Travailler le schéma rythmique b) avec geste et langage métriques.

Ecrire la 4e ligne sous la 3e, faire réciter puis chanter avec le nom des notes, laisser déterminer les arsis et les thésis, puis faire chanter avec le geste IV (2), pendant qu'un élève dessine la courbe au tableau.

Enchaîner les 4 lignes.

3. Forme: Laisser découvrir aux enfants la forme AbbAC. 4. Mémorisation: Etant donné les répétitions de A et de b, la mémorisation de cette mélodie ne posera guère de problème.

5. Transcription sur portée avec clé de sol (transcription en do majeur) Le maître peut faire transcrire la dernière ligne sur la portée (1 = 3e interligne).

Mieux serait encore de présenter aux enfants la mélodie transcrite en entier au tableau. Ainsi feront-ils un excellent travail de lecture.

6. Assimilation de texte Un groupe chante les notes, l'autre le texte, puis inversément. Le maître peut aussi, en cas de difficulté, jouer la mélodie à la flûte ou au piano, pendant que les enfants chantent le texte.

18

L'adjonction du texte à la mélodie se fera aisément, si les enfants ont parfaitement mémorisé le nom des notes.

Léo BIOLLAZ

B. PAR AUDITION 1. Préparation Le maître connaît la première strophe par cœur.

Le premier élément est écrit au tableau avec notes et texte. Pour les autres éléments, seul le texte, syllabes séparées, est écrit sous la portée:

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GéU-

BIBLIOGRAPHIE

"a.ra.

2. Vocalises Sons tenus sur <<nu» (n place la voix en avant, u unifie les voix entre elles).

Tenir chaque son la à 12 secondes.

N.-B. - La mélodie sera chantée un ton plus bas qu'écrite, donc do = si bémol.

3. Assimilation 1ère ligne: Le maître chante le première ligne avec le nom des notes, les enfants répètent. Le maître chante avec le texte, les enfants reprennent.

2e ligne: Le maître chante les notes de la 1ère moitié de la 2e ligne: do-re-do-si-la-sol et, pendant qu'il chante, il dessine sur la por-

pour une étude de l'environnement CValais romand)

Introduction L a bibliographie que nous publions aujourd' hui est la réédition, revue et mise à jour, de l'Essai de bibliographie historique pour une étude du milieu (Valais romand), paru dans les Annales Valaisannes de 1968.

Notre objectif est de signaler aux enseignants de tous les degrés, les principales publications ou études relatives aux différents aspects que peut revêtir le milieu dans lequel vit l'enfant. Les thèmes choisis sont l' histoire, l'art, la géographie, les sciences, le folklore, l'économie.

Certaines études agricoles, forestières, géologiques, hydra-électriques, touristiques, economiques, etc., parues dans les revues spécialisées sont trop particulière pour être mentionnées ici. Notre bibliographie est donc sélective.

M ais à partir des titres que nous avons retenus, il sera facile pour chaque enseignant de poursuivre une recherche à la fois plus étendue et plus approfondie.

Pour établir cette bibliographie, nous avons dépouillé les grandes collections valaisannes: VALLESIA, publication annuelle de la Bibliothèque et des Archives cantonales du V alais, des Musées de Valère et de la Majorie,' les ANNALES VALAISANNES, publication annuelle de la Société d'Histoire

Tiré à part de l'Ecole valaisanne, décembre 1975 Edité par 1'ODIS Imprimé par Valprint S.A., Sion, typo-offset

du Valais Romand,' le BULLETIN DE LA MURITHIENNE, organe de la Société Va1aisanne des Sciences naturelles " BIBLIOTHECA VALLESIANA, collection d'études, de témoignages et de documents sur l' histoire du Valais. La consultation du fichier des VALLESIANA nous a fourni les renseignements sur les principales études publiées au sujet de la plupart des localités de la partie romande du canton.

Sous le titre GENERALITES, nous donnons la liste sommaire des ouvrages de base qu'il convient de consulter avant d'entreprendre toute étude locale,' ensuite par district, dans leur ordre géographique de Sierre à Monthey, les ouvrages et articles relatifs à chaque lieu, classés selon l'ordre chronologique de leur publication. Les références sont numérotées afin de permettre le renvoi à des publications qui concernent plusieurs communes.

Tous les titres cités peuvent être obtenus en prêt à la Bibliothèque cantonale.

Nous souha(tons que ce travail puisse aider les enseignants dans la tâche .u'ils ont d'éveiller la curiosité, l'amour et le respect de leurs élèves pour leur milieu de vie.

L.B.

..

GENERALITES DICTIONNAIRES - STATISTIQUES

1. LERESCHE, J.-L.-B. - Dictionnaire géographique-statistique de la Suisse.

Lausanne, 1836, 2 voL, 841 et 874 p.

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Essai de bibliographie historique pour une étude du milieu (Valais romand). Dans Ann. Val., 19671969, pp. 255-276.

13. Le Valais et son développement. Publi-

cation de l'Office cantonal de statistique.

Sion, 1972, 42 p.

14. Le Valais en chiffres. Publication de

4. Dictionnaire géographique de la Suisse.

Neuchâtel, 1902-1910, 6 vol.

l'Office cantonal de statistique. Sion,

5. Dictionnaire historique et biographique de la Suisse. Neuchâtel, 1921-1934, 7 vol. . et 1 supplément.

15. Les revenus fiscaux répartis par branches économiques en 1960, 1966 et 1970 .

6. FRÜH, J. - Géographie de la Suisse.

Lausanne, 1937-1945, 3 vol.

7. Armorial valaisan. Zurich, 1946, 304 p.

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8. AMMAN, H. et SCHIB, K. -

Atlas historique de la Suisse. Aarau, 1958, 36 p. texte, 67 p. cartes.

9. DONNET, A. -

Répertoire des articles publiés dans les fascicules 1 à 78 (18611961) du Bulletin de la Murithienne.

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10. BERCHTOLD, A. -

1972, 6 p.

Publication de l'Office cantonal de statistique. Sion, 1973, 354 p.

16. Les dépenses et les recettes de l'Etat du

Valais de 1930 à 1972, comparaison avec l'ensemble des cantons suisses. Publication de l'Office cantonal de statistique. Sion, 1974, 66 p.

17. Annuaire statistique du canton du Va-

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19. Nouvel Armorial valaisan. Saint-Maurice, 1974, 267 p. ill. pl.

11. COURTEN, N. de - Répertoire des articles publiés dans les tomes 1 à VII de la première série (1916-1932) et dans les tomes 1 à XIV de la seconde série

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25. MARIETAN, I. Bas-Valais du Trient au Léman. Descriptions de 27 itinéraires avec profils, croquis et photographies. Berne, 1959, 8T ·p. (Guide suisse de tourisme pédestre, 13).

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Val d'Anniviers Val d'Hérens. Descriptions de 42 itinéraires avec profils, croquis et photographies. Berne, 1971, 140 p. (Guide suisse de tourisme pédestre, 12).

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94. HUBERT, J.-N. - « Le Précis historique des événements d'Entremont arrivés en mai 1844 », publié par André Donnet.

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HISTOIRE ECCLESIASTIQUE

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Chalais, voir No 235.

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Chandolin

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voir aussi No 249.

Chippis

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voir aussi No 235.

Géronde

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voir aussi No 251.

Granges

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voir aussi No 235.

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voir aussi No 235.

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voir aussi No 251.

Moliens, voir No 251.

Montana

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- voir aussi No 268.

15

•

Randogne, voir No 251.

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voir aussi No 235.

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Veyras, voir No 251.

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voir aussi No 34.

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voir aussi No 29, 34.

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352. SIERRO, G. - Les dernières chasses à l'ours dans le val d'Hérémence. Dans Ann. Val., 1937, pp. 217-219.

353. BOURDIN, A. - Les alpages d'Hérémence. Dans Bulletin de la Murithienne, 65, 1947-1948, pp. 61-72.

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Mase, voir No 337.

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Vernamiège 361. BERTHOUD, G. - Changements économiques et sociaux de la montagne.

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voir aussi No 337.

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voir aussi No 337.

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voir aussi No 34.

Ardon 366. DELALOYE, L. - Ardon à travers les âges. Sion, 1939, 62 p ..

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370. DELALOYE, L. - Ardon. Sion, 1968, 192 p.

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voir aussi No 363.

Brignon 371. BLONDEL, L . - Le château de Brignon. Dans Vallesia, 1949, pp. 29-34.

Chamoson 372. GAILLARD, F. - Inventaire de la commune de Chamoson. Sion, 1872, 24 p.

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voir aussi No 363.

Conthey 375. JACQUEMET, R. - Les inscriptions sur maisons à Conthey. St-Maurice, 1931, 13 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 19).

376. BLONDEL, L. - Les châteaux et le bourg de Conthey. Dans Vallesia, 1954. pp. 149-163.

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voir aussi No 363, 365.

Derborence 378. MARIETAN, 1. - Le Val de Derborence. Dans Bulletin de la Murithienne, 77, 1960, pp. 92-126.

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382. DELEZE, P. - Les familles de Nendaz à travers les âges. Nendaz, 1951, 117 p.

383. SCHÜLE, R.-C. - Inventaire lexicologique du parler de Nendaz (Valais): 1. La nature inanimée, la flore et la faune. Berne, 1963, XIX + 222 p. Dans Vox Romanica, 20, 1961, pp. 161-284; 21, 1962, pp. 141-241.

384. SCHüLE, R.-C. - La flore et la faune dans les noms de lieux de Nendaz . Dans Bulletin de la Murithienne, 84, 1967, 10 p.

385. SCHÜLE, R.-C. - Nendards et Contheysans. Patois et traditions. Dans Ann. Val., 1968, pp. 155-159.

386. HERMANES, Th.-A. - Les peintures murales de la chapelle Saint-Michel, à Haute-Nendaz. Dans Ann. Val., 19671969, pp. 391-406.

- voir aussi No 363.

Saint-Pierre-de-Clages 387. BOUFFARD, P. Saint-Pierre-deClages et les églises des Alpes à trois absides. Etude archéologique et comparative. Dans Vallesia, 1948, pp. 59-79.

388. DORSAZ, H. - Eglise de Saint-Pierrede-Clages. Sion, 1949, 14 p.

389. BOUFFA RD, P. Saint-Pierre-deClages. Genève, 1967, 24 p.

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- voir aussi No 363 .

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La cluse alpestre du 393. ONDE, H. Rhône, le coude de Martigny et l'x valaisan. Dans Bulletin de la Murithienne, 71, 1954, pp. 65-79.

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voir aussi No 34.

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L'incendie de 81 ...

Evocation, en 8 parties, de l'incendie qui, dans la nuit du 24 au 25 juin 1881, détruisit la presque totalité du village d'Isérables. s.l. 1970, 24 p.

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voir aussi No 424.

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411. FAR QUET, Ph. - Martigny: Chroniques, sites et histoire. Martigny, 1953, 405 p.

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SaiIIon

414. BOLLIN, D. et CRETTON, J.-P. Chances et difficultés de l'industrialisation de Martigny. Fribourg, 1965, 64 p.

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plans.

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A la découverte des Martigny. Martigny,

voir aussi No 191.

Riddes 421. MEIZOZ, B. -

Bref aperçu historique sur la commune de Riddes. Dans Ann. Val., 1935, pp. 429-438.

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Saxon 431. BERTRAND, J. - .Monographie de Saxon. Dans Ann. Val., 1922, pp. 73108.

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23

436. DELALOYE, L. - L'ancien bisse de Saxon . Dans Ann. Val., 1973, pp. 8498.

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DISTRICT D'ENTREMONT 438. COURTHION, L. Bagnes-Entremont-Ferrex. Genève, 1907, 300 p.

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441. HUBERT, J.-N. - Précis historique des événements d'Entremont arrivés en mai 1844. Publié avec une introduction et des notes par André Donnet. Dans Vallesia, 1969, pp. 1-94.

442. ANCHISI, E. - Orchidées rustiques au pays des Drances. Aoste, 1973, 63 p .

443. DARBELLA Y, J. - Sur le vif. Images du pays des Dranses. La Fouly, 1974, 39 p.

-

voir aussi No 24, 34, 71, 94, 98, 100.

Bagnes 444. COURTHION, L. - Esquisse historique de la vallée et commune de Bagnes en Valais. Lausanne, 1893, 56 p.

445. GARD, P. - Clergé de la paroisse de Bagnes. St-Maurice, 1932, 106 p.

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447. RUST, C. - La vallée de Bagnes et ses vieilles chapelles. Histoires et coutumes. Dans Ann. Val., 1945, pp. 420452.

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24

449. BLONDEL, L. Bagnes, le pont la chapelle de Val., 1950, pp.

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451. ANDAN, O. - Essai de modernisation d'un village de montagne en Valais,' Bruson. Lausanne, 1965, 95 p.

452. CHARLES, H. - Journal des chasseurs de chamois du val de Bagnes 19291970. Porrentruy, 1972, 266 p.

453. TROILLET-BOVEN, A. - Souvenirs et propos sur Bagnes. Martigny, 1973, 260 p. (Bibliotheca Vallesiana, 12).

-

voir aussi No 24, ·438, 439.

Bourg-Saint-Pierre 454. BLONDEL,. L. - L'église et le prieuré de Bourg-Saint-Pierre. Dans Vallesia, 1946, pp. 21-41.

455. RIBORDY, M. - La paroisse de BourgSaint-Pierre et ses prieurs. Dans Ann .

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456. MORET-RAUSIS, L. - La vie d'une cité alpine,' Bourg-Saint-Pierre. Souvenirs d 'autrefois et images d'aujourd'hu i.

Martigny, 1956, 385 p.

457. QUAGLIA, L. - Les services du passage du Saint-Bernard établis à BourgSaint-Pierre. Dans Ann. Val., 1973, pp. 43-76.

Ferret 458. MELLY, F. - La chapelle de NotreDame des Neiges à Ferret. Dans Ann. Val., 1937, pp. 263-266.

459. LOVAY, E. - Le val Ferret. Neuchâtel, 1946, 191 p.

-

voir aussi No 438.

Levron 460. BERARD, Cl. - Les pierres à écuelles du col du Lein et le folklore lapidaire de Vollèges. 1930, 51 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 13).

46 1. BLONDEL, L. - Le château de StJean ou du Mont-de-Vence. Dans Ann. Val., 1947, pp. 297-317.

462. TRüMPLER, D. - BERARD, Cl. SAUTER, M.-R. - Tombes de la Tène C trouvées dans le village du Levron.

1957, 20 p. (Archives suisses d'anthropologie générale, tome XX, No 1).

463. BERARD, Cl. - Bataille pour l'eau.

500 ans d'une lutte sans trève ni merci.

Bisse de Levron. Martigny, 1963, 220 p.

472. CLEMENT, J. - Un passage au XVe siècle,' le ,Mont-Joux. Dans Publication du centre européen d'études burgondomédianes, 1973, pp. 37-52.

473. DONNET, A. - Notes sur les archives de l'hospice du Grand-Saint-Bernard .

Dans Archivum Augustanum, 6. Aoste, 1973, pp. 211-221.

474. QUAGLIA, L. - Les origines de l' hospice du Grand-Saint-Bernard. Dans Publication du centre européen d'études burgondo-médianes, 1973, pp. 31-36.

Orsières 464. TAMINI, J.-E. et MUDRY, A. - Essai d' histoire d'Orsières. St-Maurice, 1930, 136 p.

465. BLONDEL, L. - Le bourg d'Orsières, ses églises et le Châtelard. Dans Vallesia, 1955, pp. 71-86.

476. COURTHION, L. Sem brancher.

Dans Ann. Val., 1921, pp. 211-222.

Saint-Bernard (Grand) 466. GROSS, J . L' hospice du GrandSaint-Bernard. Neuchâtel, 1933, 149 p.

467. BLONDEL, L. - L'hospice du GrandSaint-Bernard. Etude archéologique.

Dans Vallesia, 1947, pp. 19-44.

468. DONNET, A. - Le Grand-Saint-Bernard. Neuchâtel, 1950, 52 p. pl. (Trésors de mon pays, 45) .

469. QUAGLIA, L. - La maison du GrandSaint-Bernard des origines aux temps actuels. Aoste, 1955, 696 p.

470. BLONDEL, L. - La route romaine du Mont-Joux. Etude topographique. Dans Collection Latomus, vol. 58, Bruxelles, 1962, pp. 308-315.

47 1. CHAPUISAT, J.-P. - Les deux faces anglaises du Grand-Saint-Bernard au moyen âge . . Dans Vallesia, 1972, pp. 514.

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voir aussi No 197, 457.

Sembrancher 475. CHAPPAZ, A. - Les trappistes en Valais. Fribourg, 1893, 46 p.

477. AEBISCHER, P. - Le toponyme Sembrancher et le nom de personne Pancratius. Dans Revue d' histoire ecclésiastique suisse, 1934, pp. 20-29.

478. MORET, L. - Quelques personnalités de Sembrancher depuis la fin du XVUle siècle. Dans Ann. Val., 1948, pp. 502506.

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480. BLONDEL, L. - Le bourg de Sembrancher. Dans Vallesia, 1961, pp. 267275.

481. PELLOUCHOUD, A. - EssaÎ d' histoire de Sem brancher. Dans Ann. Val., 1967, pp. 3-136.

Verbier 482. BLONDEL, L. - Deux anciens châteaux valaisans,' Verbier ... Dans Ann. Val., 1943, pp. 37-43.

483. BLANC-GATTI, Ch. - Verbier vu par un peintre. Neuchâtel, 1951, 56 p. pl.

(Trésors de mon pays, 51).

25

484. BLONDEL, L. -

La Vella sur Verbier. Une position préhistorique? Dans Ann. Val., 1962, pp. 301-306.

-

voir aussi No 132.

DISTRICT DE SAINT-MAURICE 485. DUPONT LACHENAL, L. -

Les armoiries comnlllnales du district de SaintMaurice. Dans Ann. Val., 1938, pp. 457-471.

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(Guide suisse de tourism,e pédestre, 13).

-

voir aussi No 34.

Collonges 487. CHAMBOVEY, A. -

Collonges à travers son histoire ... Vouvry, 1973, 71 p.

Finhaut 488. FAVRE, H. - Finhaut, une ancienne seigneurie abbatiale. Dans Ann. Val., 1951, pp. 400-413.

489. DUPONT LACHENAL, L. - La paroisse de Finhaut: son église et ses curés. Dans Ann. Val., 1951, pp. 400413.

Mex 495. DUPONT LACHENAL, L. -

Une commune de la «corniche » agaunoise: Mex. Dans Ann. Val., 1938, pp. 307318.

Saint-Maurice 496. BESSON, M. -

Monasterium Acaunense. Etudes critiques sur les origines de l'Abbaye de St-,Maurice en Valais.

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497. PELLISSIER, M. - St-Maurice. Dans Ann. Val., 1922, pp. 23-30.

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L'incendie de Saint-Maurice dll 23 février 1693. Dans Ann. Val., 1933, pp. 125-138.

499. BERTRAND, J.-B. -

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(Cahiers valaisans de Folklore, 30).

500. BERTRAND, J.-B. -

Le château de Saint-Maurice. Dans Ann. Val., 1938, pp. 427-456.

501. SCHAZMANN, P. -

Vase nyx monté sur cloisonnés l'abbaye de Saint-Maurice Dans Revue suisse d'art et logie, 1945, pp. 1-22.

en sardoen or, à d'Agmme. d'Archéo-

502. DUPONT-LACHENAL, L. -

Massongex 490. BIOLEY, P. -

Le vidomnat de Massongex. Dans Ann. Val., 1920, pp. 4968.

491. TAMINI, J.-E. -

Essai d' histoire de ,Massongex. St-Maurice, 1934, 78 p.

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493. BLONDEL, L. - Les thermes de Ternaiae .. Dans Vallesia, 1955, pp. 43-58.

494. THIRION, J. -

La mosaïque aux pugilistes des thermes de Massongex. Dans Vallesia, 1956, pp. 1-16.

26

L'ambon et quelques débris sculptés de StMaurice. Dans Ann. Va!., 1947, pp. 319-340.

503. BLONDEL,

L. Les basiliques d'Agaune. Etude archéologique. Dans Vallesia, 1948, pp. 9-57.

504. BLONDEL, L. -

Le baptistère et les anciens édifices conventuels de l'abbaye d'Agaune. Dans Vallesia, 1949, pp. 1528.

505. BLONDEL, L. -

La reconstruction du chœur oriental de la basilique d'Agaune, au Xe siècle. Dans Vallesia, 1950, pp. 167-184.

506. BLONDEL, L. -

517. BLONDEL, L. -

507. BLONDEL, L. -

518. BLONDEL, L. -

Le caveau funéraire du cimetière d'Agaune et la basilique du XIe siècle. Dans Vallesia, 1951, pp. 1-17.

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509. THEURILLAT, J.-M. -

L'abbaye de St-Maurice d'Agaune des origines à la réforme canoniale, 513-880 environ.

Dans Vallesia, 1954, pp. 1-126.

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511. BLONDEL, L. -

Le martyrium de StMaurice d'Agaune. Dans Vallesia, 1957, pp. 283-292.

51 2. PICARD, Ch. -

La légende de Phèdre sur le vase d'onyx du trésor de l'abbaye, à St-IMaurice d'Agaune. Dans Gazette des Beaux-Arts. Paris, 1959, pp. 193-214.

513. DONNET, A. et ZIMMERMANN, Ch.

- Etienne-Louis Macognin de la Pierre (1731-1793), sa famille et ses constructions de St-Maurice. Dans Vallesia, 1959, pp. 189-244.

514. BLONDEL, L. -

La chapelle de Notre-Dame du Scex à Saint-IMaurice.

Dans Vallesia, 1960, pp. 145-153.

51 5. DUPONT LACHENAL, L. -

SaintMaurice d'Agaune, cité antique et vi.vante. Neuchâtel, 1960, 92 p. pl. (Trésors de mon pays, 93).

51 6. BLONDEL, L. -

Le portail romain de l'abbaye d'Agaune. Dans Vallesia, 1961, pp. 263-266.

L'abbaye de SaintMaurice d'Agaune et ses sanctuaires.

Dans Revue suisse d'Art et d'Archéologie, 1962, pp. 157-164.

Anciennes basiliques d'Agaune. Quelques détails de construction et fragments de décor. Dans Vallesia, 1963, pp. 279-287.

519. BLONDEL, L. -

Plan et inventaire des tombes des basiliques d'Agaune. Dans Vallesia, 1966, pp. 29-34.

520. THEURILLAT, J.-M. -

Saint-Maurice 1967, 32 p.

d'Agaune.

Le trésor de St-Maurice,

52l. BLONDEL, L. -

La rampe d'accès à la basilique d'Agaune. U ne rectification. Dans Vallesia, 1967, pp. 1-3.

522. L'abbaye de Saint-,Maurice d'Agaune, le

plus ancien monastère d'Occident. SaintMaurice, 1970, 16 p.

523. DUPONT LACHENAL, L. et CASA-

NOVA, U. - Le décor héraldique de l'Hôtel de Ville de Saint-Mallrice. StMaurice, 1971, 342 p.

524. DUBUIS, Fr.-O. - ZIMMERMANN,

Ch. - WOLFF, A. de - Musée militaire du Valais. Château de Saint-Maurice.

Sion, 1974, 30 p.

525. BOUFFARD,

P. Saint-Maurice d'Agaune. Trésor de l'abbaye. Genève, 1975, 210 p. iI1.

-

voir aussi No 111, 112, 532.

Salvan 526. COQUOZ, L. -

Histoire et description de Salvan-Fins-Hauts, avec urie petite notice sur Trient. Lausanne, 1899, 271 p.

527. COQUOZ,

L. Démographie du Vieux-Sylvanum-Salvan. Dans Ann. Val. 1924, pp. 1-45.

27

•

528. MÜLLER, M. - Le patois des Marécottes, commune de Salvan, Valais. Tübingen, M. Niemeyer, 1961, XIX- 319 p.

(Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie, 103).

529. BLAIN, A. et PAQUIER, Y. - Les gravures rupeStres de Salvan (ValaisSuisse). Dans Bulletin d'études préhistoriques alpines, 4, Aoste, 1972, pp. 135140.

- voir aussi No 191.

Trient 530. WAGNON, A. - Guide de la vallée du Trient. Genève, 1903, 213 p.

Vérossaz 531. GAIST, P. - Notice historique sur Vérossaz. Dans Ann. Val., 1922, pp. 4-8.

532. COCA TRIX, E. de - La séparation de Vérossaz de la commune de Saint-Maurice. Dans Ann. Val., 1922, pp. 11-22.

DISTRICT DE MONTHEY -

voir No 34, 41, 70, 73, 78, 486.

Bouveret, voir No 571.

Champéry 53J. CLAPAREDE, A. de - Champéry, le val d'IlUez et Morgins. Genève, 1903, 206 p.

534. MICHAUD, A. - Monographie de la commune de Champéry. Dans Travaux statistiques ... , Berne, 1908, pp. 177-180.

535. BAUD-BOVY, D. - La Dent du ,Midi, Champéry et le Val d'/lliez. Genève, 1923, 173 p.

536. ANDRE, A. - Champéry et ses environs. Guide du promeneur et de l'excursionniste. Zurich, 1953, 50 p.

537. OLSOMMER, B. - Champéry 18571957. Martigny, 1957, 23 p.

- voir aussi No 541.

28

Collombey 538. MAGNIN, R . - Notes sur la commune de Collombey-Muraz. Dans Bulletin de la Murithienne, 75, 1958, pp. 49-64.

539. BLONDEL, L. - Le château d'Arbignon à Collombey. Dans Vallesia, 1959, pp. 167-174.

540. BERRUT, J. et CARRAUX, B. - L e monastère des Bernardines de Collombey. Collombey-Muraz, 1964, 40 p.

-

voir aussi No 113.

Illiez (vallée d'-) 541. TAMINI, J.-E. et DELEZE, P. - Essai d' histoire · de la vallée d' /liiez. SaintMaurice, . 1924, 420 p.

542. MARIETAN, I. - Les montagnards du val d' /liiez et la nature. Dans Bulletin de la Murithienne, 62, 1944-1945, pp. 10-46.

543. DEVANTHEY, P. - Un curieux témoin valaisan de la Révolution française, l'abbé Jean-Maurice Clément (1736-1810), vicaire de Val d' /liiez (d'après ses lettres au chanoine AnneJoseph de Rivaz). Dans Vallesia, 1959, pp. 1-37.

544. DEVANTHEY, P . - Le récit de la Révolution bas-valaisanne de 1790 de l'abbé Jean-Maurice Clément, vicaire de Val d'Jlliez. Dans Vallesia, 1964, pp. 315-366.

-

voir aussi No 140, 533.

Monthey - voir No 41.

545. SCHARDT, H. - La Pierre des Marmettes et la grande Moraine de Blocs de Monthey (Valais). Dans Eclogae geologicae Helvetiae, vol. X, 1908, pp. 555-566, 7 pl.

L'inondation de 546. COMTESSE, A. Monthey de 1726 et la percée du Château-Vieux. Dans Ann. Val., 1920, pp. 76-111.

547. COMTESSE, A. - Sur l'origine de la Pierre des Mw·mettes. Dans Ann. Val., 1921, pp. 144-146.

559. COMTESSE, A. - Charles-Emmanuel de Rivaz et les événements de 1790.

Dans Ann. Val., 1952, pp. 193-202.

548. BIOLEY, P. Quelques notes sur Monthey. Dans Ann. Val., 1re série, 1926, pp. 13-15 et 20-30.

560. MARCLA Y, R. - Senancour et Théophile Gautier all pied des Dents du Midi. Dans Ann. Val., 1952, pp. 223230.

549. TAMINI, J.-E. - Les Nobles de ,Montheolo de Montheis du XIIe au XXe siècle. Dans Ann. Val. 1re série, 1928, pp. 161-216.

550. AEBISCHER, P. - L'origine du nom de «Monthey». Dans Ann. Val., 1952, pp. 17-20.

551. SAUTER, M.-R. - L'âge du bronze dans le district de Monthey. Dans Ann. Val., 1952, pp. 5-16.

552. BLONDEL, L. - Le Château-Vieux de Monthey. Dans Ann. Val ., 1952, pp. 21-28.

553. GHIKA, G. - Les franchises de Monthey (1352). Dans Ann. Val., 1952, pp. 29-56.

554. GRAVEN, J. - Les dispositions pénales des franchises du Valais savoyard , en particulier de Monthey (1352). Dans Ann. Val., 1952, pp. 57-72.

555. DUPONT LACHENAL, L. - Le Pays de Monthey aux XVIe et XVIIe siècles.

Dans Ann. Val., 1952, pp. 73-160.

556. DONNET, A. - Un projet de réforme du Conseil hourgeoisial de Monthey en 1738. Dans Ann .. Val., 1952, pp. 161178.

557. MARCLA Y, J. - Vue du bourg de ,Monthey vers 1750 (essai de reconstitlltion). Dans Ann. Val., 1952, pp. 168169.

558. DONNET, A. et ZIMMERMANN, Ch. - La chapelle de Notre-Dame du Pont à Monthey. Dans Ann. Val., 1952, pp. 179-192.

561. SALAMIN, M. - Monthey sous l'occupation du général Turreall (novembre 1801-août 1802). Dans Ann. Val., 1952, pp. 203-222.

562. DONNET, A. - Les attributions du syndic de Monthey dans la seconde moitié du XV Ile siècle. Dans Vallesia, 1953, pp. 121-130.

Borne milliaire à 563. COLLART, P. Monthey et routes romaines dll Bas-Valais. Dans Vallesia, 1960, pp. 231-240.

564. DELACOSTE, S. - Monthey. Neuchâtel, 1962, 61 p. (Trésors de mon pays, 103).

565. THEURILLAT, J.-M. - Brève notice sur le cillte cl Monthey ail XIIIe siècle.

Dans A nn. Val., 1962, pp. 369-376.

566. SANTSCHI, C. - Les annales dil notaire nlOntheysan Claude Roilliodi (1490-1525).

Dans Vallesia, 1968, pp. 31-68.

567. MAISON, G. - Les chemins de fer des Alpes 1'Q[idoises et du Bas-Valais.

Aigle, 1973, 123 p.

568. Monthey. Recueil d'informations. Monthey, 1973, 64 p. ill. + plans.

569. MICHELET, H. - Le vieux Chablais, des origines à 1569. Dans Pages montheysannes, No 9, 1974, 184 p.

570. MICHELET, H. - Monthey, son appartenance au Chablais (vers 888-1536).

Dans Ann. Val., 1974, pp. 109-128.

29

• Port-Valais

Troistorrents

57l. TAMINI, J.-E. et PANNATIER, S. Essai d' histoire de Port-Valais. St-Maurice, 1931, 88 p.

575. AEBISCHER, P. - Les coutumes relatives aux différentes fêtes de l'année à Troistorrents. 1931, 16 p. (Cahiers valaisans de Folklore, 23).

Saint-Gingolph

-

voir aussi No 54l.

572. ŒIAPERON, A. - Monographie de Saint-Gingolph. Dans Mém. et documents publiés par L'Académie Salésienne, t. 36, 1913, pp. 94-325.

Vionnaz 576. GILLIERON, J. - Patois de la commune de Vionnaz. Paris, 1880, 196 p.

573. MORAND, J. - Le château et la seigneurie de Saint-Gingolph. Dans Ann .

Val., 1929, pp. 2-5.

Vou vry 577. LEVET, C. - 1. VOllvry cl travers les âges. 2. Tanay, son lac et sa flore. Sion, 1935, 86 p.

578. IMHOFF, L. - Bibliographie de Vouvry. Sion, 1944, 25 p.

579. ANET, D. - Vouvry et Tanay. Neuchâte.l, 1967, 28 p. (Trésors de mon pays, 128).

580. L'église de Vou vry. s. 1., 1970, 8 p.

574. ZUMTHOR, P. - Le langage parlé à Saint-Gingolph. Contribution à l'histoire des «français locaux ». Dans Ann. Val., 1962, pp. 205-264.

Tanay, voir No 579.

30

Table des matières Dictionnaires - Statistiques .

5

Géographie - Sciences - Economie

Guides

6

Agriculture - Folklore.

12

Périodiques - Revues

6

District de Sierre

14

Préhistoire

7

District de Sion

17

Histoire générale

7

Moyen âge.

7

Histoire moderne

7

H istoire contemporaine

8

H istoire ecclésiastique

9

District d 'Hérens

19

District de Conthey

20

District de Martigny

22

District d'Entremont

24

Histoire de l'art

10

District de Saint-Maurice

26

Vie intellectuelle - Instruction publique .

11

District de Monthey

28

31

+

tée la tête des notes. Les enfants repetent et constatent que certaines notes sont plus courtes. Le maître les laisse découvrir la manière de noter: 4 croches et 2 noires.

Le maître chante les notes de la 2e moitié de la 2e ligne; les enfants constatent la répétition. Un élève vient au tableau et dessine les notes exactement au-dessus des syllabes.

Le maître chante le texte de la 2e ligne; les enfants reprennent.

Reprendre la ligne avec le nom des notes puis avec le texte. ' 4. Mémorisation Faire découvrir aux enfants la forme AbbAC de chanson. Grâce aux éléments identiques dont elle est constituée, la chanson sera vite sue par cœur. Au besoin, le maître peut, pour soutenir la voix des enfants, jouer la mélodie à la flûte ou au piano.

Reprise des deux premières lignes, en frappant des mains chaque noire.

3e ligne: Le maître chante avec le texte la 3e ligne; les enfants constatent la similitude de cette ligne avec la première. Un élève dessine les notes au tableau.

Reprise des 3 premières lignes, avec le texte et en frappant chaque noire sur le pupitre.

4e ligne: «La première note est do; essayez de trouver le nom des autres notes ». Le maître chante très lentement, en montrant le mouvement mélodique avec la main; les enfants imitent son geste et récitent en même temps le nom des notes: ({ do, si, do, etc.». Le maître écrit simultanément la tête des notes sur la portée. Cette dictée mélodique n'est pas difficile, le mouvement mélodique étant conjoint. ({ Quelle est la note la plus longue?»

Le maître chante à nouveau la 4e ligne, cette fois dans le mouvement; les enfants constatent que c'est la dernière. ({ Y a-t-il également des noires?»; les enfants découvrent les 2 noires. ({ Les autres notes sont des ... ? » - «Croches ». Le maître dessine le rythme exact.

Les cheminements que nous proposons ici ne sont certes pas uniques: le maître expérimenté saura en trouver d'autres, tout aussi valables.

L'essentiel est de présenter la chanson comme un jeu et de ne pas seriner la mélodie aux élèves comme à des perroquets. Construire la chanson devant leurs yeux, en changeant, pour chaque ligne, le procédé et en faisant appel à leur jugement autant qu'à leurs oreilles, est certes moins facile pour le maître que le simple apprentissage par imitation. Les élèves auront cependant la conviction d'avoir effectué une performance.

Le mouvement de la chanson devrait être assez rapide. On pourrait même y mettre un peu d'ironie en rendant les croches un brin sautillantes.

Le texte est intéressant. Il sort des chemins battus: ({ les trois mages» ne riment plus avec ({ leurs hommages », rime que les cancres transformaient volontiers en ({ leurs fromages ». Aussi pensons-nous que cette mélodie intéressera également les élèves plus âgés.

Oscar Lagger

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Saint-Maurice Huit églises successives

Histoire de l'art et archéologie L'histoire de l'art étudie les édifices construits par les architectes passés; l'archéologie se contente de ruines, essayant de reconstituer, par l'analyse scientifique des fondements encore reconnaissables et celle des matériaux restés sur place, ce que pouvaient être autrefois les monuments et leurs groupements.

Sur un emplacement donné, l'historien d'art ne peut donc observer qu'un bâtiment. Au contraire, l'archéologue parvient quelquefois à retrouver la trace d'une série de constructions successives, et donc à suivre le développement des plans. C'est le cas à St-Maurice, où l'archéologue Louis Blondel a pu, au cours de fouilles très sérieuses entreprises entre 1944 et 1949, reconstituer toute l'évolution de ce lieu de pèlerinage entre le martyre de saint Maurice et de ses compagnons, vers l'an 300, et l'époque moderne.

L'archéologie est, certes, une science très spécialisée, et le profane s'y perd assez vite.

St-Maurice offre pourtant au simple curieux une possibilité exceptionnelle, grâce à la présence des murs de fondation des diverses absides: leur forme semi-circulaire est assez caractéristique pour permettre de les repérer.

Ajoutons que le visiteur peut se rendre sans p'roblème à leur emplacement, puisque le Martolet se situe en plein air, entre l'abbaye et le rocher. Pour s'y rendre, suivre la route longeant la gare, passer dans la cour située derrière l'ancien collège et gravir l'escalier proche de l'entrée du, tunnel du chemin de fer.

Le Martolet s'étend de cet escalier jusqu'au clocher de la basilique actuelle.

profane, le plan permettra sans doute d'en distinguer les principaux éléments. Les chiffres indiqués sur ce plan correspondent aux étapes de construction mentionnées ci-dessous; nous avons indiqué en pointillés l'emplacement approximatif saisi par le photographe.

1. IVe siècle: saint Théodore, évêque d'Octodure, recueille les restes de saint Maurice et de ses compagnons, et les dépose dans des caveaux au pied du rocher, faisant construire : a) des caveaux funéraires rectangulaires; b) une petite chapelle; c) un hospice pour les pèlerins.

2. Ve siècle: le développement du lieu de pèlerinage amène la construction d'une église plus grande, à l'est de la chapelle primitive (1 b) qui devient le vestibule d'entrée; longue d'environ 8 m. 50, la nouvelle église comporte une abside polygonale.

3. VIe siècle: (515-520) saint· Sigismond fonde l'Abbaye en 515, et y installe un important groupe de moines qui, répartis en 5 chœurs, chantent jour et nuit (<< Laus perennis ») l'office divin. a) Construction d'une basilique à trois nefs, longue de 25 m.; on distingue nettement sur la photographie l'abside ' (milieu de la photo) flanquée de ses deux petites sacristies; b) l'ancien vestibule devient chapelle latérale, avec construction d'une petite abside visible partiellement tout en bas, sur la photo.

Les églises successives

Vue partielle du Martolet, avec, de droite à gauche, les ruines de l'hospice primitif, puis l'abside et les deux sacristies de la basilique construite par saint Sigismond, enfin une partie de l'abside carolingienne ; tout en bas, à gauche, une partie de l'église du Ve siècle (Photo: Abbaye).

Louis Blondel a publié dans Vallesia le fruit de ses travaux. Nous essaierons de les résumer ici. Si la photographie d'un secteur du Martolet n'est guère parlante pour un

Plan simplifié montrant les diverses églises, entre le IVe et le XXe siècle. La partie indiquée en pointillés correspond à la photographie reproduite ci-dessus (d'après L. Blondel, Vallesia).

20

-

a) Près de l'emplacement du chœur oriental, on construit le clocher actuel, qui sert de porche d'entrée. Le premier étage du clocher, à l'intérieur de la basilique, montre à quel niveau se situait l'ancienne basilique; b) modification du bas-côté sud, pour rectifier l'axe de la nef par rapport au chœur occidental. Cette vaste basilique a environ 65 m. de longueur.

Le clocher, après la chute du rocher qui l'endommagea en mars 1942. (Photo: L. Mottiez, Archives cantonales).

4. VIe siècle (après 574) restauration de la basilique et agrandissement du chœur, à la suite des dégâts provoqués par l'invasion des Lombards.

5. VIlle siècle. L'importance de l'Abbaye de St-Maurice à l'époque carolingienne provoque un nouvel agrandissement: a) agrandissement du chœur, à l'est (fragment visible à l'extrême gauche de la photo) ; b) aménagement d'un passage, au sud de la nef méridionale; c) agrandissement à l'ouest et construction d'un second chœur, au-dessus du tombeau de saint Maurice, aménagé en · crypte. Quand on visite cette crypte (à l'extrémité des «catacombes»: accès par une porte située dans la basilique, au sud du clocher) on repère aisément les fondations du chœur.

L 'am bon de la basilique actue1Je provient. de cette basilique carolingienne.

6. XIe siècle (1017-1031) . Le chœur oriental 5a) est détruit, et l'on ne conserve que le chœur occidental (5c).

22

7. XVIIe siècle (1614-1627). Pour échapper sans doute aux fréquentes menaces des chutes de pierres, on adopte courageusement un nouveau parti, renonçant à l'orientation est-ouest de toutes les églises précédentes: on conserve le clocher du XIe siècle, et l'on construit la nouvel1e basilique perpendiculairement à J'ancienne, en contrebas.

8. XXe siècle. Après l'éboulement d'un bloc de rocher, en 1942, l'effondrement du clocher exige sa reconstruction après la guerre. On en profite pour agrandir la basilique du XVIIe: a) agrandissement vers le nord, la nef se prolongeant au delà du clocher; b) adjonction d'un second bas-côté, à l'est aménagé en chapelles latérales.

Le clocher La tour actuelle date de la construction entreprise dans le premier quart du XIe s. : on distingue aisément, soit de la basilique (premier étage du clocher) soit du Martolet (de plein-pied) le porche de l'ancienne basilique. Surmontée d'une flèche à lucarnes assez trapue, flanquée de quatre clochetons, la tour se distingue par sa belle ordonnance, en particulier par les paires de fenêtres géminées des étages supérieurs. Des bandes lombards très élégantes marquent les étages.

Même s'il fut en grande partie reconstruit, le clocher de la basilique de St-Maurice reste un des plus beaux clochers romans du Valais.

M.V. Clocher de la basilique, vu du nord-est (Photo: Abbaye de Saint-Maurice).

III

Sierre: 2 châteaux du XIIIe siècle L'image des cpâteaux de Gou bing et de Muzot est bien connue .. surtout, semble-t-il grâce à certaines étiquettes de bouteilles qui les ont popularisés! Les deux édifices se cara~térisent par leur sobriété: plan rectangulaIre, murs nus en pierres brutes, fenêtres petites et rares.

Goubing

Plusieurs familles possédèrent cet édifice depuis sa construction au XIIIe siècle. Il se distingue par son élévation, puisque 5 étages - on en compte même 6 dans la tour sont répartis sur sa hauteur; la grande salle des chevaliers occupe, à elle seule, deux étages.

Sa partie supérieure était crénelée, mais on l'a surmontée d'un toit, fermant les créneaux par des fenêtres.

24

Muzot

Construit également au XIIIe siècle, le château de Muzot présente un toit à deux pans placé entre deux murs pignons à redents.

Ce type d'architecture se retrouve en plusieurs autres édifices valaisans, en particulier au château de Venthône, qui servit sans doute de modèle pour la construction de celui de Muzot. De rares fenêtres et quelques meurtrières entrouvrent parcimonieusement ses austères façades.

Le château de Muzot fut restauré par un mécène suisse alémanique, Werner Reinhart, qui le mit à la disposition du poète Rainer Maria Rilke, entre 1921 et 1926. C'est là que Rilke retrouva l'inspiration qui lui permit de terminer ses Elégies, et qu'il écrit ses poèmes en français, «Vergers» et «Quatrains valaisans».

M.V. (Photos: J. -M. Biner).

Vex: église St-Sylve L'ancienne église de St-Sylve surplombe la route, peu avant de pénétrer dans le village de Vex, en venant de Sion. Son origine est très ancienne; à l'époque, Vex et Hérémence ne formaient encre qu'une seule paroisse.

La nef et le clocher sont romans. On peut admirer dans la nef une belle charpente, qui supporte un toit à deux pans, et surtout les fenêtres en meurtrières, largement évasées vers l'intérieur. On voit encore dans la nef les restes des poutres fixées dans les murs pour supporter des tribunes. Ces tribunes, aménagées pour augmenter le nombre des places dans une église devenue trop petite, servirent d'argument au milieu du siècle passé pour faire abandonner cette église et en construire une autre dans le village même: le curé affirma en effet dans son rapport que les tribunes favorisaient les dormeurs durant les célébrations ...

Le clocher, fissuré par le tremblement de terre de 1946, fut consolidé mais, pour cette opération, on dut malheureusement noyer sa

26

flèche dans du béton et boucher certaines lucarnes. Dans la partie haute de la tour, chaque face est ornée d'une paire de fen êtres géminées, séparées par un trumeau en tuf. Deux murs pignons à redents marquent les deux extrémités de la nef.

Le chœur actuel date de la fin du XVe siècle. Il est gothique, avec une travée à croisée d'ogives, moulurées et peintes. Une belle grille en fer forgé sépare le chœur de la nef. Dans le chœur, autel baroque. A part un autel en conglomérat situé dans la nef, on peut encore signaler un curieux banc de pierre doublant la partie basse des murs, sur les côtés et sur le fond, de chaque côté de la porte.

Une autre particularité mérite d'être mentionnée. La partie basse du clocher donnant dans l'église est ouverte, grâce à un demiarc assez élégant, construit apparemment en sous-œuvre, peut-être au moment de la création du chœur actue1.

M.V. (Photo: J.-M. Biner).

CHRONIQUE SPVal L'assemblée générale des délégués de la SPVal s'est tenue à Orsières, à l'Ecole régionale de la vallée d'Entremont. Un ordre du jour copieux retint les délégués durant plus de quatre heures.

1. Ouverture de la séance Le président de l'assemblée, M. Philippe Rausis, salue les invités, les délégués, puis excuse l'absence de certains invités. A sa demande, l'assemblée observe une minute de silence à la mémoire des défunts, membres de la SPVal. 2. Procès-verbal de l'assemblée de 1974 Lu par Mme Hélène Salamin, le procèsverbal de la dernière assemblée, rédigé de façon impeccable par Mme Maria Jean, ne soulève aucune remarque.

3. Nomination des scrutateurs Au cas où une élection ou une votation interviendrait, les scrutateurs suivants sont élus: Mme Balet, Mme Fumeaux, M. Pralong et M. Moulin.

4. Rapport du comité cantonal Après avoir salué l'assemblée, M. Carron commente le rapport publié dans l'Ecole valaisanne. Il souligne les points les plus importants, apportant certaines explications qui éclairent mieux les différents points traités dans le rapport, entre autres: - le surcroît de travail demandé aux enseignants par les recyclages; il semble qu'il ne faille pas entreprendre plusieurs recyclages simultanés. .- la formation des maîtres de 4e, Se, 6e, devra intervenir assez tôt et être essentiellement pratique.

- l'horaire de première primaire demande une nouvelle étude.

- un nouveau conseil de rédaction de l'Ecole valaisanne sera mis sur pied, sous la 28

direction de M. Rausis; il s'étendra à tous ceux que l'école concerne. les associations de district doivent être plus actives. car le comité cantonal a besoin de l'avis de la base.

- l'information doit être intensifiée (par exemple dans les Ecoles normales), mais chacun doit se sentir concerné et doit donc rechercher lui-même l'information parue. les relations entre les diverses associations d'enseignants doivent aussi être intensifiées, surtout en ce qui concerne les problèmes propres à tous les enseignants.

- notre confiance dans la FMEF doit être renouvelée, aux nouveaux président (M. Bernard Bornet) et secrétaire (M. Erasme Pitteloud).

Le président termine en remerciant son comité et en demandant à chacun de resserrer les liens entre tous les membres de la SPVal. Le rapport est mis en discussion et de nombreuses questions sont posées, certaines s'adressant à M. Pannatier qui y répondra dans les divers.

La question principale se rapporte au questionnaire «Orientation nouvelle de la SPR. A ceux qui mettent en doute l'objectivité de la SPVal, le président répond en confirmant la position de la SPVal à ce sujet: la FMEF nous suffit et nous ne voyons pas la nécessité d'entrer dans un syndicat romand dont J'efficacité sem bJe sujette à caution.

S. Rapport de la commission des intérêts pédagogiques Mme Marion Salamin, présidente, commente le rapport, relevant les points suivants: - projet du nouveau livret scolaire - programme des cours de perfectionnement: recyclages et sessions pédagogiques rapport de langue II - horaire de première primaire

-

formation des maîtresses enfantines propositions de travail (dias géographiques, sondages d'opinion, enquête sur le rapport Ecole et perspectives nouvelles) La présidente conclue en remerciant les membres de la commission pour leur travail et demande au comité de fournir davantage de matière à la commission, durant l'année à venir. Le rapport est mis en discussion et il est répondu à diverses questions concernant les points ci-dessus, avec toute la précision requise.

6. R apport de la commission des intérêts matériels M . Félix Carrupt lit son rapport, mettant en exergue les points suivants: - le plein emploi du personnel enseignant - les conclusions de l'analyse des fonctions - le recyclage du personnel - l'étude de la moyenne des traitements en Suisse.

Aucune question n'étant posée, le rapport est adopté, comme les deux précédents.

7. Lecture des comptes Les comptes, présentés avec diligence par M. Alexis Emonet, font apparaître une fortune de la 129,35 francs, fortune cependant en diminution de 2 716,75 francs par rapport aux comptes de l'exercice précédent.

8. R apport de la vérification des comptes C'est Mme Gabrielle Dayen qui donne lecture du rapport. Elle atteste l'exactitude des comptes et félicite le caissier pour l'excellente tenue des comptes.

Les comptes de l'exercice sont alors approuvés à l'unanimité.

9. Nomination au comité cantonal A la suite de la démission présentée par M. Jean-Charles Poncioni comme membre du comité cantonal, il est fait appel à Mme Marie-} osèphe Solioz pour le remplacer, comme représentant du district de Martigny.

Mlle Chantal Pignat, membre du comité cantonal étant passée au cycle d'orientation,

le district de Sain-Maurice présente M. François Mottet qui est élu.

M. Félix Carrupt, président de la CIM, étant démissionnaire, c'est M. Etienne Vouilloz qui est appelé à le remplacer. (St-Maurice)

10. Nomination au comité de l'AD M. Daniel Pralong remplace Mme Maria Jean à la vice-présidence de l'AD. En effet, Mme Jean, élue l'an dernier au comité cantonal ne peut assumer cette charge.

11. Décharge du président du comité SPVal Le président, M. Carron, explique le pourquoi d'une demande de décharge. Les tâches fort lourdes du président ne lui permettent plus, sans une décharge d'un jour par semaine, d'assumer sa charge avec toute l'attention voulue. Mlle Briguet confirme les dire du président et demande à l'assemblée d'accorder la décharge demandée. L'assemblée accepte ce principe; le remplacement du président sera payé par la caisse de la SPVal. 12. Divers Allocution de M. Erasme Pitteloud, secrétaire de la FMEF Après les salutations d'usage, M. Pitteloud informe l'assemblée sur son rôle et sur celui de la FMEF. Il prouve, s'il était nécessaire l'efficacité de la fédération, et l'inutilité d'une appartenance à un syndicat. Il précise que la FMEF est le seul répondant valable auprès du DIP. Il invite le ·personnel enseignant à une grande solidarité avec les fonctionnaires et tous les membres de la fédération.

Pour conclure, il dit sa joie de se retrouver au milieu des enseignants et annonce une nouvelle réjouissante: le renchérissement intégral de 7,27 % sera versé en décembre.

Allocution de M. Anselme Pannatier M. Pannatier répond d'abord aux nombreuses questions posées.

Il constate que l'école valaisanne se porte bien, même si les problèmes qui .lui sont 29

posés sont nombreux. En réponse aux questions posées: - il donne connaissance de la situation de l'engagement du personnel enseignant; cette situation ne semble pas alarmante.

- il fait connaître le souci du DIP pour l'enseignement religieux, souci partagé par l'autorité diocésaine.

- il remercie le personnel de l'effort fourni dans la participation aux nombreux recyclages et cours de perfectionnement.

- il annonce qu'il n'y aura pas de nouvelles branches coordonnées au programme des cours de l'été prochain.

- il affirme que l'introduction de l'allemand a fourni des premières constatations favorables.

- il promet de soumettre au chef du département une proposition tendant à accorder une demi-journée de congé aux associations de districts pour leur assemblée générale.

- il rend attentif le personnel à l'évaluation des travaux scolaires et à l'importance d'une cotisation objective.

- il donne des nouvelles du questionnaire mathématique auquel le 99 % des maîtresses concernées ont répondu, l'IRDP transmettra ses conclusions.

- il signale qu~une nouvelle grille horaire est à l'étude, cependant tous les considérants ne sont pas en m"a ins du DIP, ce qui retarde l'élaboration d'une nouvelle grille horaire.

- il annonce qu'une diminution de l'horaire de première primaire entraînerait une diminution de salaire.

- il constate que les recyclages ne peuvent être pris en majorité sur ]a classe l'opinion publique trouvànt que les enseignants ont trop de vacances.

- il affirme que le DIP cherche un moyen de donner aux maîtresses enfantines une formation .égale aux autres enseignantes.

- il précise que les classes à effectif très élevé ne sont que des exceptions, la moyenne se situant entre 25 et 26 élèves.

Pour terminer, M. Pannatier apporte le salut du DIP et de son chef M. Zufferey à tous les participants et à tous les enseignants valaisans. Il leur demande de rester des exemples devant l'avenir peu engageant qui se présente à nos élèves.

Allocution de M. Bernard Bornet, président de la FMEF M. Bornet apporte le salut de la fédération en se disant heureux de se trouver en présence des enseignants. Il rappelle les objectifs atteints à ce jour par la fédération. Il rend hommage à ses prédécesseurs et au travail qu'ils ont effectué. Tous les enseignants qui le désirent peuvent obtenir des renseignements auprès du bureau de la FMEF. Il met en garde les participants contre ]a diminution de l'emploi qui pourrait bien nous atteindre aussi. Il affirme sa confiance dans le DIP qui est averti et prêt à agir devant cette situation. Dès le 1er janvier, l'assurance chômage sera obligatoire, une cotisation de 4 à 10 francs, suivant les salaires, devra être versée à une caisse choisie librement. M . Bornet conclue en demandant à chacun de l'enthousiasme dans la défense de notre profession.

Allocution de M. Maspéro, président de la SPR Devant l'heure déjà tardive, M. Maspéro se contente de remercier la SPVal de son invitation et la félicite pour la haute tenue de l'assemblée. Il félicite le comité et son président pour son esprit de collaboration et espère des relations toujours meilleures entre la SPVal et la SPR. M. Rausis clôt cette très longue assem blée en remerciant la direction de l'E.R.V.E. de son accueil. Il constate que si le nombre des questions et le débat qui a suivi la plupart d'entre elles, ont pris du temps, ils prouvent au moins l'intérêt grandissant que les enseignants valaisans portent à leur métier et à leur association.

R.B. corresp. du comité cantonal

LA SPR: A QUOI CA SERT? L ors de l'assemblée des délégués de la SPVal. Monsieur Jean-Jacques Maspéro, président de la SPR avait préparé un texte,' «La SPR, à quoi ça sert? ». Vu l'importance des débats de l'AD, M. Maspéro n'a pas voulu allonger la séance par son exposé,' nous le présentons donc ci-dessous en pensant que ces informations peuvent intéresser les enseignants.

Commençons peut-être par le principal reproche qui est fait: celui de l'inefficacité de la SPR dans le domaine corporatif. A ce sujet il faut absolument réaliser que la SPR est une fédération et que seul~s ses sections cantonales peuvent agir pratiquement sur le plan corporatif en raison du fédéralisme suisse. Pourtant, des renseignements, des comparaisons très importantes pour les négociations salariales par exemple sont mis au point par la SPR en collaboration avec les organisations d'enseignants européens.

- La statistique des salaires des enseignants suisses par exemple que nous mettons au point chaque année avec nos collègues suisses allemands.

- Une comparaison du pouvoir d'achat des instituteurs en Europe que nous sommes en train d'établir grâce à la Fédération internationale des associations d'instituteurs.

- Une étude comparative des caisses de pension pour les enseignants menée sur le plan européen et que nous allons publier dans l'Educateur.

Sur le plan du statut de l'instituteur, il ne fait aucun doute que les nombreuses résolutions prises par la SPR dans le cadre de ses congrès ou assemblées sont pour beaucoup dans la prise de conscience de l'unité de l'école, et par là, de la nécessité du resserrement des écarts de salaire entre les différentes catégories d'enseignants. C'est ainsi, par exemple que les maîtresses enfantines genevoises ont bénéficié dernièrement d'une augmentation de salaire les rapprochant de celui des instituteurs.

Dans le domaine de la formation continue, le principe du temps de recyclage accordé pendant l'horaire de travail est incontestablement le fruit des efforts de la SPR. (Je

n'ignore pas qu'en Valais la situation est différente et chacun est maître chez soi). Il n'en demeure pas moins que dans la plupart des cantons ce principe a pu être appliqué.

Au sujet de la sécurité de l'emploi et plus précisément de la prise d'emploi pour les jeunes normaliens, la SPR a un rôle important à jouer. Pour l'instant, heureusement, la situation est normale mais nous préparons nos batteries en suivant de près les évolutions du marché de l'emploi en groupant et en analysant les mesures préconisées de part et d'autre pour résorber la pléthore d'enseignants.

Comme vous le voyez, l'activité corporative de la SPR n'est pas directe puisqu'elle s'exerce par voie de communications ou de recommandations aux sections cantonales, ceci en raison des diversités du fédéralisme suisse.

La situation est différente au niveau de la coordination scolaire. Elle est même inversée, puisque ce sont les sections cantonales qui mandatent la SPR pour négocier avec les organismes officiels romands ou suisses.

Et là, chers collègues, personne n'a le droit de se demander à quoi a servi ou à quoi sert la SPR. Tous les programmes CIRCE ont paru dans l'Educateur. Chaque enseignant romand a pu, par l'intermédiaire de sa section cantonale ou par lettre adressée directement à la SPR, faire part de sa réactian de ses critiques, de ses propositions.

Le 90 % des modifications demandées par la SPR ont été admises par les autorités scolaires. Actuellement, on s'aperçoit que ces programmes sont trop chargés - il s'agit de les aménager, ce qui fera prochainement l'objet de nos négociations avec MM. les chefs de service.

La SPR assume également une procédure de consultations analogue concernant les

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l'office. Nous prions donc les personnes qui viennent à l'ODIS pour des séances de travail ou pour des réunions de ne pas parquer leur véhicule dans la cour de l'ODIS mais de mettre leur voiture à d'autres endroits (à proximité de la tour des Sorciers, le long de la rue du Petit-Chasseur et pour les jours de congé, près de l'école normale des filles ou dans la cour du collège). moyens d'enseignement; bien que nous ne puissions toucher l'ensemble des collègues pour ce type de problème. Ce rôle d'antenne réceptrice et émettrice, je puis vous assurer que la SPR le joue à satisfaction.

Des dizaines de collègues donnent de leur temps pour que les voix des praticiens que nous sommes soit entendues par les technocrates, les politiciens et administrateurs de l'enseignement. Il vaut la peine d'encourager la SPR dans sa fonction d'interprète d'une expres~ion collective, et personne ne peu t douter de son efficacité sur le plan pédagogique.

Puisque j'en suis à la présentation de l'entreprise que je préside, permettez-moi, pour répondre à la question rituelle: «La SPR, à quoi ça sert?» de vous rappeler encore l'existence de notre Guilde de documentation qui recèle des richesses insoupçonnées lorsqu'on prend la peine de jeter un œil sur son catalogue. L'existence de notre service de placement qui aide discrètement une quantité de collègues cherchant à placer momentanément leurs enfants à l'étranger pour un séjour linguistique par exemple. L'existence de la coopérative d'achats de la SPV qui est à votre disposition. L'existence enfin de notre séminaire de Chexbres, lieu de rencontre entre l'école et l'économie, ouvert gratuitement à chacun.

Par ces rappels que je viens de vous infliger, j'ai tenté de démontrer que la SPR n'est pas seulement le lieu privilégié d'un échange de grandes idées entre les enseignants romands à l'occasion de congrès ou d'assemblées plus ou moins réussies.

La SPR est engagée dans un processus de participation certes peu spectaculaire mais combien exigeant et constructif.

Au nom du CC, je tiens à rendre hommage à l'esprit de collaboration dont ont fait preuve les membres de votre comité et à adresser mes remerciements et mes félicitations à votre président pour son dévouement et sa compétence.

J.-J. Maspéro 32

A TOUS LES MAITRES WARD

Merci de votre compréhension.

Revues DOREMI

BONJOUR TREMPLIN On peut s'abonner à partir du 1er janvier

Renseignements: Georges MORET, rue du Léman 5 1920 MARTIGNY Téléphone (026) 2 34 16

Nous portons à la connaissance de tous

l~s , m~îtres ~ard. qu'une réunion est orga-

l11see a leur mtentlOn le vendredi 26 décembre 1975 à 14 heures au Conservatoire cantonal, rue de la Dixence à Sion.

Ce sera, po~r eux, l'occasion d'une prise de contact amIcale et d'une discussion fertile sur les problèmes de pédagogie musicale rencontrés en classe. Sera également évoquée l'application du programme musical CIRCE, programme qui, en principe, entrera en vigueur en automne 1976.

M. Roger Karth, directeur du Centre suisse pour la diffusion de la Méthde Ward sera présent à cette séance. ' La qualité de l'enseignement est le souci majeur des responsables Ward. Il faut bien avouer qu'il reste encore un long chemin à parcourir dans ce domaine. Seule une présence nombreuse des maîtres Ward à cette assemblée pourrait permettre de fixer les moyens pour atteindre ce qui devrait être.

Oscar Lagger ODIS - INFORMATIONS 1. Concernant le prêt Etant donné l'ampleur du travail qUI 111combe au service de prêt, nous prions instamment tous les enseignants de bien vouloir respecter les consignes qui leur sont données: délai de prêt, contrôle du matériel retourné, etc ...

Nous remercions vivement tous ceux qui voudront bien respecter les consignes et par là nous aider à offrir aux enseignants un service rapide et efficace.

2. Concernant le parcage ,des véhicules Les nouveaux locaux de l'ODIS situés à Gravelone 5 ne peuvent offrir qu'un nombre limité de places de parc à proximité de

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