Conseil de fondation et direction : rega.ch/organisation
Rédaction : David Müller (rédacteur en chef), Karin Zahner (directrice éditoriale), Maria Betschart, Mathias Gehrig, Federica Mauri, Patrik Müller, Adrian Schindler, David Suchet, Jérôme Zaugg, Corina Zellweger
: Adrian Bretscher (1, 4, 11, 15, 23 – 25, 30), Sabrina Golob (17), Peter Lewis (18–19), Tom Lüthi (2, 22,
(5,
Conception/Graphisme/Prépresse
Production : Martina Novak
Impression : Vogt-Schild Druck AG
Tirage : 1,8 million
Parution : semestrielle
« Sans ses donatrices et donateurs, la Rega n’existerait pas. »
David Müller
Rédacteur en chef / chef de la communication et des donateurs
En deux ans et demi à la Rega, j’ai déjà eu de nombreux entretiens passionnants avec des donatrices et des donateurs. Des échanges quasiment toujours agréables, car la Rega jouit d’un important capital de bienveillance, de gratitude, voire d’admiration. Pour la plupart des gens, il ne fait aucun doute qu’une affiliation à la Rega est une bonne chose. Mais il arrive aussi qu’on me demande à quoi sert vraiment une affiliation. Est-elle encore utile dès lors qu’on prend de l’âge et qu’on est moins actif ? Et si on a besoin de la Rega, une bonne couverture d’assurance ne suffit-elle pas ?
Une affiliation à 40 francs par an est profitable pour plusieurs raisons. Elle permet à la Rega de voler au secours de personnes en détresse partout en Suisse. Une prestation rendue possible par les donatrices et donateurs ainsi que par les nombreuses personnes qui nous adressent des dons supplémentaires. Sans ce soutien, la Rega n’aurait tout simplement pas les moyens d’être opérationnelle à tout moment, 365 jours par an, pour assurer le sauvetage aérien et le rapatriement médicalement assisté. Et comme le montrent les statistiques, une affiliation à la Rega a tout son sens même pour des personnes âgées ou moins actives. On nous appelle souvent en cas de maladie aiguë telle qu’un infarctus ou un AVC, ou lors d’accidents de la route. Des événements qui peuvent toucher des personnes de tout âge. Les caisses-maladie et les assurances complémentaires offrent alors une couverture importante, mais partielle. C’est pourquoi nous recommandons une affiliation à la Rega couplée à une bonne couverture d’assurance.
En vous remerciant de votre fidélité, je vous souhaite une bonne lecture et un bel été.
Take-off
Hâte de vous voir !
Cette année, un hélicoptère de sauvetage de la Rega fera halte à Olten, Schaffhouse, Genève, Fribourg et Winterthour. Le hangar de la base d’intervention de Bâle sera ouvert au public l’espace d’une journée. Profitez de ces occasions pour découvrir notre organisation et pour vous glisser dans les coulisses du sauvetage aérien !
Vous verrez un hélicoptère de sauvetage de près et recevrez des informations de première main sur le quotidien de nos équipages. À très vite !
3 Plus d’informations sur : rega.ch/events
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19 667
La Rega a secouru 35 patientes et patients par jour
En 2024 aussi, les services de la Rega ont fait l’objet d’une forte demande. La centrale d’intervention a organisé un total de 19 667 missions en Suisse et à l’étranger. En moyenne, 35 personnes par jour ont ainsi bénéficié d’une aide médicale d’urgence par les airs. Les hélicoptères de sauvetage ont transporté un peu moins de patientes et patients que l’année précédente, les avions-ambulance un peu plus. Le nombre total d’interventions assurées en 2024 est supérieur à la moyenne quinquennale (+ 6,1 %).
3 Pour plus de faits et chiffres, consultez notre rapport annuel : report.rega.ch
Votre affiliation est-elle encore valable ?
Saviez-vous que vous pouvez consulter vos données en tout temps sur notre portail en ligne ? En un coup d’œil, vous pouvez vérifier la validité de votre affiliation.
3 Plus d’informations sur : rega.ch/login
Les premiers H145 D3 de la Rega sont opérationnels
En décembre 2024, le premier des 21 nouveaux hélicoptères Airbus H145 D3 a atterri au Centre Rega de l’aéroport de Zurich. Avant d’être opérationnel, l’engin est resté au hangar le temps que son aménagement intérieur, développé par la Rega et Aerolite, soit installé et certifié. Les équipages de Lausanne, de Berne et de Sion utilisent le nouveau modèle depuis le mois d’avril. Quant aux bases restantes, elles seront toutes équipées d’ici fin 2026. Puissants, spacieux et pourvus d’un système de navigation de haute précision, les nouveaux hélicoptères de la Rega sont les plus modernes du genre au monde.
3 Plus d’informations sur : rega.ch/h145
Premiers secours pour les déplacements
Un classique : notre trousse de secours, désormais aussi en modèle réduit. Le kit contient le nécessaire de base pour vos activités de plein air : 2 bandes de gaze, 2 compresses, 2 pansements pour ampoules, 2 lingettes nettoyantes, 2 gants. Et aussi : 1 pincette, 1 gel désinfectant et 14 sparadraps. Dimensions : 12,5 × 9,5 × 4 cm. CHF 39.–
Commandes au Shop Rega :
Par téléphone : 0848 514 514
En ligne : rega.ch/shop
en ligne
La Rega sur les réseaux sociaux rega_offiziell
Rotor à 5 pales
Plus de puissance et de charge utile
Nouvelle peinture Phares
48 heures avec Rega 4
Suivez l’équipage lausannois de la Rega pendant 48 heures, d’un accident de motocross à la naissance d’un prématuré.
La météo est incertaine. Les prévisions annoncent de fortes cellules orageuses. L’équipage ne se doute alors pas des missions qui l’attendent au cours de cette journée. Le pilote Rega Simon Luginbühl garde un œil sur les webcams et prévisions météos affichées dans le bureau. « C’est bien de vérifier de temps en temps, mais j’analyse la situation en détail dès que nous recevons une mission et que la direction de notre vol est définie. Ensuite, je vérifie par exemple le radar des précipitations et le vent », commente-t-il.
Les missions s’enchaînent
Soudain, l’équipage reçoit une alarme : un accident de motocross vient de se produire au Brassus (VD). Pendant le vol, le médecin d’urgence Julian Oberholzer prend connaissance des informations transmises par la centrale d’intervention et les évalue : « Je m'attends à des blessures graves compte tenu de l’âge du patient – 82 ans – et des chocs possibles lors d’un accident de ce type. » Simon Luginbühl et Mathias Galter, ambulancier, choisissent une place d’atterrissage au plus près du patient. Julian Oberholzer rejoint le blessé, procède à un premier examen et lui donne un médicament contre la douleur. Il voit que l’homme s’est cassé la jambe et la réaligne. Le patient peut alors être transféré sur un matelas pour être transporté en douceur. Le terrain est
L’équipage de la base Rega de Lausanne en vol pour une mission.
prématurés transportés par la Rega en 2024
boueux ; les camarades du blessé aident l’équipage Rega à transporter le patient vers l’hélicoptère. L’équipage décolle ensuite rapidement vers le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Une fois le transfert du patient effectué, Simon Luginbühl annonce à la centrale d’intervention que l’équipage peut à nouveau être mobilisé. Quelques secondes plus tard, l’alarme retentit sur les téléphones d’intervention. Peu après, l’hélicoptère de sauvetage décolle, cette fois-ci en direction de l’hôpital d’Yverdon. Julian Oberholzer réalise la gravité de la situation : selon les informations reçues, un jeune homme doit être examiné d'urgence par un neurochirurgien. Il a subi de très graves blessures à la tête lors d'un accident de sport. Chaque minute compte.
Atterrissage à l’hôpital d’Yverdon Quelques minutes plus tard, l’équipage arrive à l’hôpital d’Yverdon-les-Bains. Lorsqu’il parvient aux urgences, sept spécialistes s’affairent autour du patient intubé. Julian Oberholzer apprend qu’après avoir subi un choc frontal lors d'un match de rugby, le patient alterne entre moments de conscience et pertes de connaissance. L’équipage transporte le blessé au CHUV, où un diagnostic précis pourra être établi à l'aide de techniques d'imagerie médicale. Pendant le vol, Julian Oberholzer surveille le patient intubé à l’aide d’appareils de surveillance supplémentaires afin de détecter immédiatement tout changement et de pouvoir réagir en conséquence.
Au même moment, un couple rend visite à des parents à Niedergesteln en Valais. Il ne se
doute pas encore du tournant inattendu que prendra la journée. Sandrine est enceinte de 32 semaines. Elle passe un après-midi convivial lorsqu’elle est soudainement prise de contractions. Inquiète, elle décide de contacter sa sage-femme à Berne qui lui conseille de se rendre à l’hôpital de Viège. Son mari Etienne l’accompagne en voiture.
Vol pour un bébé prématuré
À l’hôpital, il devient vite évident que le bébé naîtra dans quelques heures. Mais pour prendre en charge le prématuré, l’infrastructure spécialisée d’un hôpital universitaire est indispensable. En raison du mauvais temps, il n'est pas possible de transférer le bébé par voie aérienne vers un hôpital universitaire. Sandrine et son mari sont transportés par hélicoptère à l’hôpital de Sion, le plus important de la région. « C’est pendant ce transfert que j’ai compris que la situation était sérieuse », se rappelle-t-elle. Dans la salle d’accouchement de Sion, le petit Leano voit le jour à 32 semaines
A gauche : le premier vol de Leano. L’équipage de la Rega transporte le prématuré au CHUV à Lausanne. A droite : l’incubateur assure un environnement chaud et la mère, Sandrine, peut quand même cajoler son fils.
au milieu de la nuit – presque deux mois et demi avant terme. Le personnel médical doit l’intuber et décide de transférer le bébé vers le CHUV. « Malgré ces circonstances, la naissance s’est bien déroulée », explique Sandrine avec soulagement. « Les médecins m’ont dit que la Rega allait transporter Leano en incubateur à l'hôpital universitaire, dans un service de néonatologie où Leano serait encore mieux soigné. »
A 4 heures du matin, l’alarme retentit sur la base Lausanne. Le pilote Simon Luginbühl vérifie la météo grâce à une application et des webcams. « Nous pouvons nous rendre directement à l'hôpital de Sion en survolant les montagnes », se souvient-il. Dans le hangar, l’ambulancier Mathias Galter modifie la configuration de l’hélicoptère pour y intégrer l’incubateur. Ce dispositif est nécessaire car les prématurés, encore incapables de réguler leur température corporelle aussi bien que les adultes, ont besoin d'un environnement chaud. De manière générale, intervenir auprès
de prématurés exige non seulement un équipement spécial, mais aussi des spécialistes supplémentaires. C'est pourquoi l’équipage de la Rega est toujours accompagné d'une équipe de néonatologie lors de ces opérations complexes. Quelques minutes plus tard, sur le toit du CHUV, une infirmière en néonatologie et un pédiatre montent à bord de l’hélicoptère. Mathias Galter installe alors l’incubateur de transport dans la cabine. Arrivés à Sion, c’est la surprise : Simon Luginbühl et le jeune papa se connaissent déjà, ils se sont côtoyés en tant que pilotes militaires. Sandrine se souvient aussi du soutien apporté par le pilote : « Je pensais qu’un pilote restait plutôt vers l’appareil mais j’ai beaucoup apprécié son rôle réconfortant pendant ces moments. »
Accident de moto
Dimanche matin, l'ambulancier Mathias Galter et le médecin d'urgence Julian Oberholzer terminent leur garde. Stéphane Jean-Mairet, ambulancier et chef de la base de Lausanne,
Accident de moto au Col du Mollendruz : le médecin d'urgence de la Rega David Eidenbenz (à gauche, à genoux) et l'ambulancier Stéphane Jean-Mairet travaillent main dans la main avec les ambulanciers et la police.
La Rega peut compter sur ses partenaires d'intervention.
et David Eidenbenz, médecin d’urgence, vont seconder Simon Luginbühl jusqu’au lendemain matin. Après une matinée plutôt calme, l’alarme est donnée : un motard a chuté dans le col du Mollendruz (VD). La police est sur place ainsi qu’une ambulance. Pendant les quelques minutes de vol, l’ambulancier et le médecin se préparent à prendre en charge le patient : ils échangent sur le matériel à prendre de l’hélicoptère vers le patient. Arrivés sur les lieux, ils réalisent que le patient étendu sur la route est conscient. A quelques pas de lui, une moto détruite témoigne d’un choc violent. David Eidenbenz examine le patient et décide de le transférer au CHUV. Pendant le vol, il effectue un examen par ultrasons mais ne découvre pas de saignement interne. Malgré la violence de l’accident, le patient s’en sortira avec des blessures légères.
Pendant ces deux jours rythmés par des missions diverses, l’équipage de Rega 4 a toujours pu compter sur ses partenaires d’inter-
vention tels que la police, les ambulances et les spécialistes de l’hôpital. Lors de transferts interhospitaliers comme lors d’accidents de la route, les partenaires contribuent de manière décisive au succès de la prise en charge de patients. David Suchet
Partenaires : sauvetage main dans la main
Une bonne collaboration avec les partenaires d’intervention est essentielle à la réussite d’une mission.
Selon le type d’intervention, les équipages de la Rega ont besoin du soutien de partenaires d’intervention possédant des connaissances et des équipements spéciaux. La Rega attache une grande importance à la collaboration avec les organisations partenaires et à la formation autour de l’hélicoptère de sauvetage. C’est pourquoi elle propose des formations axées sur la pratique aux organisations de secours, aux patrouilleurs des pistes, ainsi qu’aux personnes travaillant dans la sylviculture et l’agriculture.
« Un investissement qui sauve des vies »
Le 15 mars 2025, le premier des 21 nouveaux hélicoptères de la Rega est entré en service : l’équipage a porté secours à une amatrice de sports d’hiver blessée.
Depuis ses débuts, la Rega n’a cessé de perfectionner sa flotte d’hélicoptères. D’une génération à l’autre, nos appareils sont devenus plus performants, nos possibilités de sauvetage plus variées et nos interventions plus efficaces. L’uniformisation de la flotte s’inscrit dans cette philosophie : une technologie de pointe, parfaitement alignée sur notre mission de sauver des vies. Nos derniers appareils arborent toujours les couleurs rouge et blanc et, mis à part une cinquième pale de rotor, ressemblent à s’y méprendre aux modèles actuels des bases de plaine. Mais les apparences sont trompeuses : le nouvel hélicoptère de la Rega recèle bien des innovations.
Ces deux dernières années, une
équipe composée d’ambulanciers, de médecins d’urgence, d’ingénieures en design, de mécaniciens sur hélicoptère, de pilotes et de techniciens en avionique a investi des milliers d’heures de travail pour revisiter l’aménagement de cabine.
Le résultat est impressionnant : la version Rega de l’hélicoptère de sauvetage le plus performant et moderne dans sa catégorie de poids se distingue sur 144 points du modèle standard du constructeur. Ce sera en outre le premier au monde à être certifié pour une procédure de vol aux instruments encore plus précise. Ce projet a révélé ce qui fait la force de notre organisation et de notre personnel : l’ambition, la persévérance et l’expertise. L’ambition d’améliorer sans cesse ce qui fonctionne déjà. La persévérance de tenir le cap en toute circonstance, avec, en ligne de mire, la prise en charge optimale des patientes et des patients. Enfin, l’expertise : celle
acquise au fil de milliers d’interventions, grâce aux compétences de nos spécialistes. Ces qualités font de la Rega une référence mondiale en matière de sauvetage aérien depuis sa création. Mais pourquoi déployer tant d’efforts ? Nous le faisons pour vous, chères donatrices et chers donateurs, afin de vous assurer la meilleure prise en charge médicale aérienne en Suisse. C’est pourquoi tous nos nouveaux appareils, en plaine comme en montagne, sont équipés d’un treuil de sauvetage. Et c’est pour ce même motif qu’ils peuvent effectuer des transports de soins intensifs spécialisés ou naviguer par mauvaise visibilité grâce au vol aux instruments.
Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur cette flotte unifiée pour porter secours à la population suisse en cas d’urgence. Comme la Rega ne bénéficie d’aucune subvention, cet investissement n’a été possible que grâce à votre soutien.
Ernst Kohler
62 ans, CEO de la Rega
Perspectives
Nouvelle flotte d’hélicoptères Rega
Meilleur éclairage, navigation plus précise et nouvel aménagement de la cabine : la Rega a profité de l’acquisition de 21 hélicoptères de dernière génération pour apporter de nombreuses améliorations à ses engins.
D’ici fin 2026, la Rega aura renouvelé l’ensemble de ses hélicoptères et détiendra ainsi une flotte unifiée de 21 hélicoptères de sauvetage H145 D3, le dernier modèle à cinq pales d’Airbus. Grâce au rotor à cinq pales, les nuisances sonores et vibratoires sont limitées.
Dans le domaine des hélicoptères de sauvetage, il n’existe pas de solutions clés en main. Le nouvel appareil tire parti des précieuses
expériences accumulées au cours de plusieurs décennies de sauvetage aérien, ainsi que des enseignements dégagés des missions effectuées avec les modèles précédents. Outre la configuration élémentaire de l’hélicoptère, déterminée en collaboration avec Airbus, l’aménagement de la cabine revêt une importance toute particulière pour la Rega. Il se fonde sur le savoir-faire et l’expérience d’une équipe de projet com-
posée de médecins, d’ambulanciers et d’ingénieurs.
Nouveautés dans la cabine
Dans un souci d’optimisation constante, l’aménagement intérieur des nouveaux hélicoptères a été complètement revu. Outre la disposition des sièges dans la cabine, qui permet à l’équipage médical de travailler avec un maximum d’ergonomie, de nombreux détails ont été peaufinés. En voici quelques exemples : les tiroirs et les armoires sont dorénavant construits et agencés de manière à ce que les médecins d’urgence puissent accéder encore plus facilement à leurs instruments. Le revêtement de sol est constitué d’un matériau résistant et antidérapant. Les systèmes d’éclairage ont eux aussi été revus et garantissent une meilleure visibilité de nuit. L’hélicoptère comprend
désormais un phare supplémentaire puissant pour les interventions d’hélitreuillage nocturnes. Toutes ces modifications ont un seul but : améliorer encore la prise en charge médicale des patientes et des patients.
Former les équipages tout en maintenant les opérations
Au-delà de tout le travail technique, la mise en service des nouveaux appareils de la Rega suppose aussi la formation et l’entraînement des équipages. Le changement est particulièrement notable pour les sept bases de montagne, qui étaient jusqu’à présent équipées d’hélicoptères de sauvetage du type « Da Vinci ». Heureusement, comme la Rega dispose de son propre simulateur de vol pour l’Airbus H145, les équipages peuvent s’exercer directement en Suisse. Le principal défi réside dans la coordination avec les opérations courantes, car malgré les formations et les défis techniques, la disponibilité des 14 bases d’intervention quadrillant l’ensemble du pays doit être assurée à tout moment afin que la Rega reste toujours prête à fournir une assistance médicale aérienne à la population suisse.
Mathias Gehrig
Histoire des hélicoptères de la Rega
1952
Hiller 360 Première mission à bord d’un hélicoptère privé
1957
Bell 47 J La Garde aérienne de sauvetage reçoit son premier hélicoptère de l’Union suisse des coopératives de consommation (devenue Coop).
1968
Bell 206A Jet Ranger Premier hélicoptère à turbine à gaz de la Rega
1971
Alouette III Sa puissante turbine à gaz et son treuil permettent d’opérer en altitude et dans des conditions difficiles.
1974
Bölkow BO 105 Premier hélicoptère biturbine de la Rega
1992
Agusta A109K2 Hélicoptère équipé d’un treuil conçu spécialement pour le sauvetage alpin
2003
EC 145 Biturbine moderne pour les bases de plaine
2009
AgustaWestland Da Vinci Avionique de pointe et performances supérieures à haute altitude
2018
Airbus H145 D2 Puissance accrue et limitation des nuisances sonores grâce à l’intégration du rotor de queue dans une cavité (fenestron)
2024
Airbus H145 D3 Nouvelle flotte Rega unifiée : chaque équipage est opérationnel sur n’importe quel hélicoptère.
3 Plus d’informations sur : rega.ch/histoire
Poster
L’avion-ambulance
Rega à placarder
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Suis les instructions et construis ton propre avion !
À gagner
Participe à notre concours et gagne une super horloge !
Des bricolages pour les vacances
Les vacances sont bientôt là et nous avons plein de surprises pour petits et grands. As-tu déjà fabriqué un avion-ambulance ? Ou un mobile ? Tu trouveras toutes les instructions dans ce numéro. Tu as envie de plus de
modèles ? Alors, rends-toi sur le site regaclub.ch pour de nombreuses autres idées de bricolage. Et si tu souhaites te creuser la tête, jette un coup d’œil à notre quiz ! Amuse-toi bien !
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Scanne le code QR et découvre dans un petit film comment la Rega rapatrie un patient à bord d’un avion-ambulance.
Participe à notre nouveau quiz ! Il est entièrement consacré à nos avions-ambulance. Teste tes connaissances et fais de nouvelles découvertes.
Bonne chance !
Plus d’informations : regaclub.ch/quiz-avions-ambulance
MitAugen,mitOutline
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regaclub.ch/retour-en-suisse
OhneAugen,mitOutline
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Fluggeräte
Sur regaclub.ch, tu trouveras des marches à suivre de bricolages pour toi, tes amis ou tes frères et sœurs. Demande à tes parents de t’aider et prépare une paire de ciseaux, un bâton de colle et tout le matériel dont tu as besoin. C’est parti !
Fabrique-moi pour ta chambre
Tu veux un super avion ?
Alors, fabrique-le ! C’est très facile avec nos instructions.
1 Scanne le code QR ci-dessous ou rends-toi sur notre site Internet. Imprime le modèle de l’avion-ambulance au format A3 ou A4. Découpe les pièces le long de la ligne continue et plie-les sur les pointillés. Suis les instructions. Amuse-toi bien !
regaclub.ch/modele-davionambulance-de-la-rega
Tu as besoin de :
1 modèle imprimé
1 paire de ciseaux
1 cutter et un sous-main
1 bâton de colle ou de la colle blanche
Les trois avions-ambulance de la Rega volent partout dans le monde pour rapatrier en Suisse les personnes en détresse. L’avion de la Rega peut parcourir jusqu’à 6500 km d’un coup. Il peut par exemple voler de Zurich jusqu’à New York sans faire d’escale.
Fais de beaux rêves !
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C’est possible ! Fabrique un mobile de la Rega à l'aide de notre modèle avec tes parents, tes amis ou tes frères et soeurs. Dans notre vidéo, nous te donnons toutes les instructions.
Tu trouveras d’autres idées de bricolages sur notre site Internet.
regaclub.ch/ colorier-bricoler
Tu as besoin de :
1 paire de ciseaux ficelle : 6 bouts de ficelle d’environ 40 cm chacun (un pour chaque pièce) et un bout pour suspendre le mobile 2 baguettes de bois (environ 40 cm chacune)
1 bâton de colle ou de la colle blanche
1 perforatrice pour perforer les pièces (en option)
Landschaft
Concours de dessin
Envoie-nous une photo de ton dessin (page 21) par e-mail à regaclub-kids@rega.ch ou par courrier avec ton adresse d’ici au 31 juillet 2025 : Garde aérienne suisse de sauvetage Rega
« Concours RegaCLUB »
Case postale 1414 8058 Zürich-Aéroport
La Rega tirera au sort dix gagnant(e)s qui recevront chacun(e) une horloge murale d’une valeur de 39 francs. Bonne chance !
Conditions de participation : les collaborateurs de la Rega et leurs enfants ne sont pas autorisés à participer. Les prix ne sont pas convertibles en espèces. Aucune correspondance n’est échangée au sujet du concours.
Aucune donnée n’est transmise à des tiers. La voie judiciaire est exclue. Les gagnant(e)s seront avisé(e)s par écrit.
Solution du nº 103 : cockpit Voici les personnes qui ont gagné un sac en toile : R. Bissardon, Épendes VD | M. Revillard, Esser- tines-sur-Rolle | A. Tissot, Chessel | L. Hunziker, Münchwilen AG | M. Dinkel, Suhr | S. Wampfler, St. Stephan | M. AllerheiligenbergRimann, | N. Rüger, Stäfa | C. Soffiato, Viganello | D. Tramezzani, Gentilino
Avis aux fans créatifs de la Rega :
Dessine ton avion de rêve de la Rega ! Nous publierons quelques-unes des créations reçues dans une galerie sur regaclub.ch à partir du 15 août. Un tirage au sort déterminera qui, parmi tous les participant(e)s, remportera l’une des dix horloges murales (page 20).
Hügel
Fluggeräte
Mit Augen, mit Outline
Mit Augen, ohne Outline
Ohne Augen, mit Outline
Ohne Augen, ohne Outline
Landschaft
Tu veux en dessiner d’autres ?
regaclub.ch/ concours-coloriage
Linge de plage avion Rega 29.–
Avec impression du Challenger 650, l’avion-ambulance de la Rega. Matériaux : 50 % coton, 50 % polyester.
Dimensions : 70 × 140 cm. Nº d’article : 30062
Nounours 35.–
Le nounours de la Rega invite au jeu, aux câlins et à l’amour.
Nº d’article : 40037
Sac à dos
Mammut 59.–
Petit sac à dos de jour avec mini hélicoptère en peluche. Volume : 16 l
Nº d’article : 40060
Horloge murale 39.–
La Rega et l’heure en vue.
Nº d’article avion-ambulance : 40063
Nº d’article hélicoptère : 40064
Chaussettes Rega 15.–
Multicolores, Oeko-Tex 100.
Nº d’article 4 – 6 ans : 40066
Nº d’article 7 – 9 ans : 40067
Impressum
Nº 4 | juin 2025
Commander en ligne ou par téléphone
En ligne dans le Shop de la Rega rega.ch/shop
Par téléphone au Shop de la Rega 0848 514 514
Les articles sont livrés dans la limite des stocks disponibles. Frais d’envoi pour la Suisse : CHF 8.80.
« Nos équipages desservent plus de 400 aérodromes . »
Daniela Bergamin
Pilote d’avion-ambulance, 40 ans
Pilote d’avion-ambulance à la Rega, Daniela Bergamin est parée à toute éventualité. C’est pourquoi sa valise est toujours prête : du short à la veste chaude, rien ne manque.
Daniela Bergamin travaille pour la Rega depuis huit ans, et elle ne s’en lasse pas : « Ce que j’apprécie, c’est ce mélange entre le monde de l’aviation et l’univers médical, l’interaction avec une équipe professionnelle de taille réduite, et le sentiment de me rendre utile. » D’où lui est venue sa vocation de pilote ? « Tout a commencé par un concours Globi », confie-t-elle [N.D.L.R. : Globi est un personnage de bande dessinée très populaire en Suisse alémanique]. À 11 ans, sans qu’elle n’ait jamais quitté le plancher des vaches, son dessin minutieux d’un avion lui vaut le premier prix : un vol Swissair de Bâle à Zurich, comme une grande, sans ses parents. Une expérience inoubliable qui scelle son destin. Avant la Rega, Daniela Bergamin a exploré bien des horizons : après une formation en économie et deux années de travail à Valence, en Espagne, elle entame sa carrière aéronautique. Elle officie dans un premier temps en tant qu’hôtesse de l’air et décroche son
brevet de pilote privé en parallèle. Suivent alors la licence professionnelle, puis celle de pilote de ligne. « Mon temps libre, je le consacrais à accumuler des heures de vol », explique cette native de Bâle, mère de deux enfants. Quand elle s’installe pour la première fois dans le cockpit d’un avion-ambulance de la Rega, c’est l’aboutissement d’un rêve : « J’ai la chance de secourir des personnes en détresse grâce à mon travail », se réjouit-elle. Ce métier exige spontanéité et capacité d’adaptation. L’équipage découvre seulement la veille l’horaire, l’itinéraire et la durée de la mission du lendemain. Daniela Bergamin peut heureusement compter sur un entourage compréhensif et flexible. « Les équipages de la Rega desservent chaque année plus de
400 aérodromes aux quatre coins du monde », précise-t-elle. « Aucun poste n’est plus diversifié dans l’aéronautique. Chaque jour, de nouveaux aéroports, de nouvelles personnes, de nouvelles cultures – et surtout beaucoup de reconnaissance et de gratitude. » Daniela Bergamin affectionne particulièrement les atterrissages sur les aérodromes isolés du Nord, nichés au cœur de paysages sauvages époustouflants : « La topographie, la météo, les pistes courtes et la navigation presque exclusivement à vue offrent un exercice de pilotage passionnant. » Sa destination de prédilection ? « Bolzano en Italie. Le survol des Alpes depuis la Suisse, c’est un spectacle à couper le souffle. »
Karin Zahner
10:00
3 Briefing avec le pilote Dominik Ebneter au sujet du vol prévu vers Tenerife.
11:00
1 À deux dans le cockpit : Daniela Bergamin assume la fonction de « pilot flying » à l’aller. Elle pilote l’appareil et programme le pilote automatique.
13:00
7 Repas à bord : l’équipage a le choix entre plusieurs plats légers.
14:00
7 Atterrissage à Tenerife : l’agent au sol demande si le ravitaillement est terminé. Daniela Bergamin confirme que oui.
16:00
5 Déploiement de la rampe spécialement conçue pour la Rega afin d'embarquer un patient alité.
21:00
1 Retour à Zurich : cette fois, Daniela Bergamin occupe le rôle de « pilot monitoring ». Elle surveille les instruments de vol, vérifie les autres systèmes et reste en contact radio avec le contrôle aérien.
« J’ai la chance de secourir des personnes en détresse grâce à mon travail. »
Temps libre
7 En dehors de sa passion pour l’aviation, le plus important pour Daniela Bergamin, c’est le temps passé avec ses deux enfants.
Rayong – Genève : une mission bien orchestrée
Un équipage Rega part pour une mission de trois jours en avion-ambulance afin de rapatrier un patient hospitalisé en Thaïlande. Une planification rigoureuse est indispensable au bon déroulement de cette entreprise. Reportage à l’étranger
« Le patient est aux soins intensifs et doit être rapatrié sous ventilation artificielle », annonce Felix Schatter, médecin d’avion-ambulance. Il est 7 h 30. Il est debout, à la table en bois rectangulaire qui trône dans la salle de briefing du Centre Rega. Il discute de l’intervention à venir avec les trois pilotes, Daniela Bergamin, Raphael Jenni et David Schenk, l’infirmière en soins intensifs, Svenja Kägi, et la cheffe d'opération, Monica De Santis. Dans une heure, les cinq membres de l’équipage décolleront pour une mission de trois jours en avion-ambulance pour rapatrier un patient gravement malade, hospitalisé en Thaïlande. Les itinéraires de vol, les escales et les prévisions météorologiques, mais aussi l’état du patient, les conditions à l’aéroport de destination et la collaboration avec l’hôpital sur place sont autant de points cruciaux à aborder. Au terme de la réunion, tous les membres de l’équipage disposent des mêmes informations et sont prêts à partir en intervention.
Clarifications avec les médecins sur place
Les jours précédant le briefing, les médecins-conseils de la Rega ont préparé le terrain. Sur mandat de la centrale d’intervention ETI du Touring Club Suisse (TCS), ils se sont renseignés sur l’état du patient de 80 ans admis aux soins intensifs après une sévère pneumonie et un choc septique. Ils ont échangé avec les médecins locaux pendant plusieurs jours pour pouvoir estimer la situation depuis la Suisse, avant de conclure que le patient était apte au transport. Une fois la décision prise, les cheffes d’opération ont organisé le
rapatriement. Le planificateur de vol a défini les itinéraires, qui ne suivent pas toujours le chemin le plus direct : sécurité oblige, les zones de crise et de conflit doivent être largement contournées ou survolées à très haute altitude. Ce n’est qu’une fois le plan de vol établi que peuvent être demandées les autorisations nécessaires au survol des différents pays. En outre, chaque décollage et chaque atterrissage nécessitent une autorisation distincte. « Sans cela, nous n’avons pas le droit de décoller », explique Jessica Herrmann. En tant que cheffe d’opération avion-ambulance, elle a preparé la mission avec le planificateur de vol.
Prévoir l’ambulance
L’équipe de pilotes au complet : Raphael Jenni, David Schenk et Daniela Bergamin, en vol vers la Thaïlande
Tandis que les autorisations arrivaient les unes après les autres, l’équipe s’est occupée des nombreuses pièces du puzzle restantes : l’escale à Mary, au Turkménistan, pour faire le plein de l’avion-ambulance, le taxi à destination pour amener l’équipage de l’aéroport
L’infirmière en soins intensifs, Svenja Kägi, apporte les pousseseringues et l’appareil respiratoire de la Rega vers le patient.
de Rayong en Thaïlande à l’hôtel, et l’ambulance pour transporter le patient jusqu’au pied de l’avion. La veille de l’intervention, la cheffe d’opération a engagé l’équipage. En raison de la durée de vol, celui-ci compte non pas deux mais trois pilotes qui se relaient jusqu’à l’arrivée, sans oublier le médecin et l’infirmière en soins intensifs.
Voler sans contrôleur aérien
À Mary, l’avion refait le plein de carburant ; les agents d’assistance apportent une aide appréciée. En moins d’une heure, l’équipage est à nouveau dans les airs et survole l’Afghanistan. « Ici, l’espace aérien n’est pas contrôlé ; autrement dit notre vol n’est pas surveillé par des contrôleurs aériens au sol. Nous devons donc transmettre notre position par radio toutes les cinq minutes et écouter en même temps pour avoir une vue d’ensemble du trafic jusqu’au Pakistan », raconte Raphael Jenni.
Rendre visite au patient
Après deux étapes de six heures de vol, l’équipage atterrit à Rayong avant l’aube. « L’aéroport est petit et calme, tout était très bien organisé. Le personnel au sol était prêt à coordonner
notre arrivée en Thaïlande, et notre taxi nous attendait pour nous amener à l’hôtel », poursuit Raphael Jenni. Comme il est encore trop tôt pour se rendre à l’hôpital, l’équipage s’octroie quelques heures de sommeil. Après cette courte pause, le médecin d’avion-ambulance, Felix Schatter, et l’infirmière en soins intensifs, Svenja Kägi, rendent visite au patient pour pouvoir mieux évaluer son état. Afin d’avoir une vision plus complète, ils échangent avec leurs homologues sur place, après quoi ces derniers préparent la décharge et les documents de sortie. L’équipe médicale de la Rega retourne à l’hôpital le lendemain matin. Une fois les pousse-seringues et la sonde d’intubation du patient branchés aux appareils de la Rega, malade et soignants sont transportés en ambulance jusqu’au pied de l’avionambulance.
Surveiller la pression artérielle
Le patient est embarqué au moyen d’une rampe spécialement conçue pour la Rega et allongé précautionneusement sur le lit de soins intensifs. Le trajet du retour commence. L’itinéraire est le même qu’à l’aller, y compris l’escale à Mary. Durant le vol, Felix Schatter pose un cathéter artériel pour pouvoir surveiller en temps réel la pression artérielle du patient et adapter les réglages de la ventilation selon les résultats de l’analyse sanguine. Le jour suivant, l’avionambulance de la Rega atterrit à Genève dans la soirée, après un trajet sans encombre et la traversée de six fuseaux horaires. Ici aussi, une ambulance attend pour transporter le patient à l’hôpital, où il sera pris en charge. Dernier décollage, et l’avion-ambulance Rega arrive à l’heure prévue au Centre Rega de l’aéroport de Zurich. Grâce à la planification minutieuse et à l’expertise de l’équipage, tout s’est enchaîné à la perfection. Karin Zahner
Petite intervention à bord : le médecin d’avion-ambulance, Felix Schatter, pose un dispositif d’accès vasculaire au patient.
Sans ces professionnels, pas de rapatriement possible
Équipe au sol Équipage
Ces trois profils se relaient 24 heures sur 24 dans la centrale d’intervention du Centre Rega pour permettre aux équipages de l’avion-ambulance de rapatrier les patientes et patients en toute sécurité :
Chefs/cheffes d’opération
Les chefs/cheffes d’opération de la Rega prennent les appels au numéro d’alarme international +41 333 333 333. Ils coordonnent et organisent le rapatriement selon les instructions des médecins-conseils.
Médecins-conseils
Les médecins-conseils s’entretiennent avec les médecins traitants sur place ainsi qu’avec les patients et leurs proches pour décider de la nécessité, du moment et des modalités d’un rapatriement.
Planificateurs de vol
Ils établissent les itinéraires de vol de l’avion-ambulance, escales comprises, demandent les autorisations de survol, coordonnent la livraison de carburant et les services d’assistance dans les aéroports. Ils remettent tous les documents nécessaires aux pilotes avant le départ.
L’équipage est mobilisé une fois l’intervention organisée. Sont toujours présents à bord :
Pilotes d’avion-ambulance
Généralement, un équipage compte deux pilotes – un commandant de bord et un copilote. Lors de missions de longue durée, ils peuvent être jusqu’à quatre à se relayer dans le cockpit.
Infirmiers/infirmières en soins intensifs
En collaboration avec le médecin d’avion-ambulance, ils assurent le suivi médical du patient, de sa prise en charge à l’étranger jusqu’à son transfert dans un hôpital en Suisse.
Médecins d’avion-ambulance
Ils assument la responsabilité médicale de la mission et veillent à ce que le transfert soit fluide et la prise en charge optimale sur toute la durée du vol.
Vous trouverez de plus amples informations sur les rapatriements à l’adresse suivante : rega.ch/repat
Une affiliation sans clause d’exclusion
Kelly Gray
Responsable Gestion des interventions
Kelly Gray, responsable Gestion des interventions, évoque le coût des missions de la Rega et les avantages d’une affiliation.
Vous dirigez l’équipe chargée de la gestion des interventions. Quel est votre rôle ?
Nous gérons le volet administratif des missions effectuées par la Rega en faveur des personnes en détresse. Il s’agit de vérifier s’il existe une obligation de prestation de l’assurance maladie ou accidents, ou d’une assurance complémentaire. Nous contrôlons également si, à la date de l'intervention, une affiliation Rega était valable.
Quel est le coût d’une intervention en Suisse ?
Il dépend de la durée de l’intervention, des moyens utilisés et du personnel déployé. Les prestations sont facturées à la minute. Autrement dit : plus une mission est longue et difficile, plus les frais sont élevés. En moyenne, l’intervention d’un hélicoptère Rega dure une heure et demie et coûte 4500 francs, auxquels s’ajoutent les prestations du Secours Alpin Suisse par exemple. Pour les missions de recherche et d’avalanche, plus complexes, il faut compter plusieurs dizaines de milliers de francs.
Et à combien revient un rapatriement ?
Le coût d’un rapatriement par avion-ambulance Rega dépend du
temps de vol. Depuis la Thaïlande, il s’élève à plus de 100 000 francs ; depuis l’Espagne, à 30 000 francs environ.
Quels sont les avantages d’une affiliation ?
Sans nos donatrices et donateurs, la Rega n’existerait pas. C’est grâce à leur soutien que nous pouvons secourir des personnes lorsqu’elles sont en détresse. À titre de remerciement, la Rega peut dispenser ses donatrices et donateurs des frais de mission non couverts par les assurances.
La Rega « peut » les décharger des frais ?
Mais le fait-elle vraiment ?
Oui. L’an dernier, la Rega a déchargé ses donatrices et donateurs de plus de 14 millions de francs de frais d’intervention non remboursés par les assurances. La Rega n’est pas un assureur, mais une fondation privée d’utilité publique. Elle ne prévoit pas de clauses d'exclusion dans ses conditions, par exemple pour des maladies préexistantes. La Rega « peut » dispenser les donatrices et donateurs des frais. Ce verbe « pouvoir » est utilisé car juridiquement parlant, les contributions sont considérées comme dons.
Je suis titulaire d’une assurance maladie
et accidents. Ai-je intérêt à m’affilier à la Rega ?
Oui. De nombreuses personnes, retraitées ou au foyer par exemple, sont assurées contre les accidents non par un employeur, mais par l’assurance maladie obligatoire, dont les prestations sont nettement moins étendues en cas d’accident. En outre, la moitié des interventions héliportées concerne la prise en charge de maladies aiguës, comme des infarctus ou des AVC. L’assurance-maladie rembourse alors 50 % des frais, dans la limite de 5000 francs par année civile. Enfin, la Rega secourt chaque année, lors de centaines d’interventions, des personnes qui ne sont ni blessées ni malades. Ces missions concernent des personnes qui sont restées bloquées ou qui ont nécessité des recherches pour leur sauvetage. Souvent, ces coûts ne sont pas couverts par les assurances, mais nos donatrices et donateurs en sont déchargés.
L’affiliation couvre-t-elle les interventions réalisées par d’autres organisations de sauvetage aérien ?
L’affiliation à la Rega vaut également pour les interventions réalisées par des organisations telles qu’Air Zermatt et Air-Glaciers, qui s’appuient sur des systèmes d’affiliation similaires et avec lesquelles nous avons conclu des accords de réciprocité. Sinon, la condition d’une dispense est que la Rega ait coordonné ou organisé l’intervention, c’est-à-dire qu’elle ait engagé l’hélicoptère de l’organisation tierce pour effectuer le sauvetage.
Karin Zahner
Urgence à l’étranger : que faire ?
Comment réagir en cas d’accident ou de maladie à l’étranger ?
S’informer et prendre ses dispositions avant le départ vous permettent de mieux gérer une urgence.
En vacances aussi, un ennui de santé est vite arrivé. Un accident, une blessure ou des symptômes soudains peuvent vous amener à consulter un médecin en urgence ou à vous rendre à l’hôpital. Ce genre de situation est plus facile à gérer si vous avez pris vos précautions avant le départ. Vous savez ainsi comment réagir et avez toutes les informations sous la main.
Assistance téléphonique
La Rega est là pour vous, et pas seulement dans les cas graves : si vous hésitez à prendre un avis
médical ou à vous rendre à l’hôpital, nos médecins sont à votre écoute pour vous répondre et vous orienter. Composez le numéro Rega +41 333 333 333 depuis l’étranger pour obtenir des conseils médicaux, l’adresse d’une clinique ou d’un hôpital à proximité ou de l’aide pour traduire et comprendre un diagnostic déjà établi.
Alerter les secours sur place
Que faire si vous êtes victime d’un accident de la route ou que vous souffrez d’une maladie aiguë ? En situation d’urgence, vous devez en priorité alerter les services de secours locaux, consulter un médecin sur place ou vous rendre à l’hôpital. La Rega n’est pas en mesure d’assurer les premiers secours à l’étranger. Ne contactez la Rega qu'après avoir reçu les premiers soins (voir encadré page suivante), par exemple pour organiser votre rapatriement en Suisse.
Numéro Rega à l’étranger :
+41 333 333 333
Nos cheffes et chefs d’opération ainsi que nos médecins-conseils répondent à vos questions et vous aident à organiser les démarches.
Check-list pour alerter la Rega
• Personne de contact : nom, numéro de téléphone
• Informations sur la patiente/le patient : nom, date de naissance, domicile
• Lieu de séjour : hôpital et service, numéro de téléphone
• Médecin traitant : nom, numéro de téléphone
• État de santé : diagnostic éventuel
• Circonstances : que s’est-il passé?
Avant le départ
Bon à savoir
• Enregistrez les numéros d’urgence du pays de séjour ainsi que ceux de votre assurance-maladie de base et complémentaire, de votre assurance voyage et de la Rega.
• Vérifiez votre couverture d’assurance.
• Faites l’inventaire de votre pharmacie de voyage et complétez-la au besoin.
• Munissez-vous de votre carte d’assurance.
• Prévoyez un crédit d’appel pour téléphoner en Suisse depuis l’étranger.
• Vérifiez votre statut vaccinal au moins six semaines à l’avance. Informez-vous sur les vaccins obligatoires à destination et emportez votre carnet de vaccination.
• En cas d’allergie, de maladie chronique ou d’antécédents médicaux, emportez la liste de vos médicaments dans la langue du pays pour pouvoir la présenter sur demande. Procurez-vous au besoin un certificat d’aptitude au vol auprès de votre généraliste et munissez-vous de votre dernier rapport médical (format électronique ou papier).
Un rapatriement : quand ?
Un rapatriement en Suisse peut être nécessaire en cas de blessure grave, de maladie aiguë ou lorsqu’une prise en charge médicale adéquate sur place n’est pas garantie.
Le médecin-conseil de la Rega décide si un rapatriement est bien la meilleure solution pour la patiente ou le patient. Pour ce faire, il se renseigne sur le diagnostic auprès des médecins sur place, discute avec la personne et ses proches, et consulte les antécédents médicaux auprès du médecin de famille en Suisse.
De multiples critères pour décider
La prise en charge médicale, les possibilités de traitement, les éventuelles complications postopératoires et les risques d’un transport sont pris en compte pour décider d’un rapatriement. Un critère de décision supplémentaire est la durée probable de l’hospitalisation, du
Pendant le séjour
Que faire en cas de maladie aiguë ou d’accident ?
• Si vous êtes victime d’une urgence médicale ou d’un accident, appelez les services de secours, consultez un médecin ou rendez-vous à l’hôpital.
• Le numéro d’urgence européen 112 fonctionne en Europe et dans certains autres pays. Au besoin, votre appel est transmis directement aux services de secours locaux.
• Prenez contact avec votre caisse-maladie, la Rega et/ou votre assurance voyage, ainsi que l’assurance-accidents de votre employeur en cas d’accident.
• Rassurez vos proches et tenez-les au courant de l’évolution de votre état.
• Si vous n’êtes pas en état de poursuivre votre séjour, informez l’organisateur du voyage, l’hôtel et la compagnie aérienne.
traitement et de la réadaptation. Des considérations sociales interviennent également : une personne dépendante de soins ne peut pas rester seule à l’étranger.
Avion-ambulance ou vol de ligne
Les patientes et patients souffrant d’une pathologie aiguë ou de blessures graves sont en général rapatriés en Suisse à bord de l’un des trois avions-ambulance de la Rega, et ce, tout particulièrement si leur état requiert des soins intensifs.
Si l’état de santé de la personne le permet, le rapatriement s’effectue par avion de ligne avec une assistance médicale ou, pour les destinations les plus proches, à bord d’une ambulance sous la surveillance d’un personnel spécialisé.
Corina Zellweger
Shop Rega
Montre-bracelet solaire 350.–
En exclusivité pour nos donatrices et donateurs, une entreprise familiale de Langenthal a conçu et fabriqué les montres solaires « Explorer » et « Mission ». L’énergie de la cellule solaire active un mouvement à quartz suisse. Résiste à l’eau jusqu’à 50 m. Unisexe. Garantie de 2 ans.
Nº d’article Explorer : 60017
Nº d’article Mission : 60016
NOUVEAU Tasse 19.–
En céramique blanche ou noire, imprimée avec la flotte de la Rega. Volume : 3,1 dl.
En blanc, Nº d’article : 90105
En noir, Nº d’article : 90106
Sac de rangement
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Lunettes de soleil 119.–
Lunettes de soleil de sport certifiées
Sac à dos Deuter 79.–
Quatre pochettes de différentes tailles pour organiser ses bagages.
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CE avec verres polarisants. 100 % de protection UV jusqu’à 400 nm.
Nº d’article : 90087
Sac à dos de jour avec bande réfléchissante. Dimensions : 46 × 33 × 21 cm. Volume : 25 l
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L’avion-ambulance comme modèle de collection à l’échelle 1 : 100, en plastique. Ne pas utiliser comme jouet.
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Parapluie pliant 49.–
Robuste, avec ouverture et fermeture automatique. Rouge, avec réflecteurs de sécurité.
Diamètre : 98 cm
Nº d’article : 90095
AgustaWestland
Da Vinci 32.– au lieu de 35.–Modèle de collection, à l’échelle 1 : 48, en métal. Ne pas utiliser comme jouet.
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NOUVEAU Mini-pharmacie 39.–
Premiers secours tous usages : duos de bandes de gaze, compresses, pansements pour ampoules, lingettes nettoyantes, gants, 1 pincette, 1 gel désinfectant, 14 pansements adhésifs. Dimensions : 12,5 × 9,5 × 4 cm.
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