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5. Conclusion : vers la reconnaissance de nouveaux services d’intérêt général

Au regard de ce qui vient d’être exposé, il pourrait être pertinent de réfléchir à la reconnaissance comme SIG au minimum des sept branches d’assurance suivantes :

• l’assurance R.C. automobile ;

• l’assurance solde restant dû (crédit) ;

• l’assurance hospitalisation ;

• l’assurance catastrophes naturelles ;

• l’assurance accidents du travail ;

• l’assurance R.C. familiale ;

• l’assurance R.C. professionnelle.

Cette reconnaissance en tant que SIG engendrerait une obligation de service public, synonyme d’accessibilité à des assurances de qualité. Cette égalité d’accès et cette contrainte de qualité pourraient éventuellement être rencontrées par une meilleure régulation, la mise en place d’un service universel ou la promotion de compagnies d’assurances qui poursuivent une vision solidaire de la société. Ces assurances ou à tout le moins une partie de celles-ci pourraient également être gérées par un organisme unique et centralisé à l’image de notre système de sécurité sociale, en lieu et place des entreprises privées actuellement en concurrence qui n’assurent que « les bons risques ». La prime d’assurance pourrait ainsi refléter le coût vérité de la gestion des assurances sans devoir rémunérer des actionnaires privés. A titre anecdotique, le solde technico-financier net (le bénéfice) des assurances non vie s’élevait à, en 2014, à 1,484 milliard d’euros, soit 9,9 % des primes acquises85.

Quelle que soit la solution choisie pour répondre au problème d’accessibilité de certaines assurances, la logique de solidarité doit triompher sur celle de la recherche du profit des compagnies d’assurances afin d’améliorer la qualité de vie de chaque citoyen.

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