JOURNAL N°001

N° 001

MAISON APEMS ECOLE APEMS ECOLE APEMS MAISON DODO MAISON APEMS ECOLE APEMS ECOLE APEMS MAISON

SEPTEMBRE 2021

INTRODUCTION

En novembre 2009, les Vaudois adoptent l’article 63a de la Constitution vaudoise : « En collaboration avec l’État et les partenaires privés, les communes organisent un accueil parascolaire surveillé, facultatif pour les familles, sous forme d’école à journée continue dans les locaux scolaires ou à proximité, pendant toute la durée de la scolarité obligatoire. » Cet accueil doit être effectif au 1er janvier 2018. Dès lors, le besoin d’espaces d’accueil capables de recevoir des enfants dans les meilleures conditions devient un sujet central pour les communes vaudoises. Transformer des espaces existants est alors une des rares opportunités dans le contexte urbain saturé des centres-villes. C’est dans ce cadre que, depuis 2016, Projet-co a été sollicité à plusieurs reprises pour transformer des locaux aux affectations diverses. Anciens garages, ateliers de céramique et locaux commerciaux en fin d’activité sont autant d’opportunités pour accueillir les enfants des écoles alentour.

Les enjeux liés à la conception d’Accueils pour Enfants en Milieu Scolaire (APEMS), sont nombreux et revêtent une importance considérable.

Citons par exemple le fait qu’au cours d’une journée, un enfant peut passer théoriquement plus de temps à l’APEMS qu’à la maison ou à l’école. Ce lieu d’accueil, espace de transition entre cadre scolaire et sphère familiale, doit ainsi pouvoir permettre des moments de calme hors du groupe comme des moments en communauté. Une attention particulière a été apportée à la perméabilité des pièces ainsi qu’à leur flexibilité pour permettre à l’équipe éducative d’investir les lieux et de proposer un accompagnement pédagogique au sein de groupes de différentes tailles tout en gardant un regard sur l’ensemble des enfants.

Un autre enjeu se révèle sur la durée : les APEMS sont fréquentés par des enfants âgés de 4 à 12 ans. Ces lieux doivent donc offrir une palette de possibles pour permettre à ses multiples habitants de s’épanouir. Ils doivent également se réinventer chaque jour et se révéler petit à petit aux enfants au cours de leur croissance.

Ainsi, le parti est d’offrir, de suggérer ou simplement de permettre certains usages, mais avant tout de laisser une place prépondérante à l’appropriation des lieux par les petits et les grands. Pour ce faire, il est essentiel de faire émerger le genius loci (« esprit du lieu ») pour qu’il raconte aux occupants son histoire qu’ils partageront, et qu’il apporte l’atmosphère distinctive de l’endroit.

33% Sommeil

21% Maison

25% Apems

21% Ecole

PROJET-CO ARCHITECTES

Journée avec une prise en charge complète par l’APEMS

Aperçu du temps moyen passé par catégorie

N° 001

NORD 9

SEPTEMBRE 2021

UN PARCOURS A TRAVERS DES MASSES ROCHEUSES

NORD 9

PROJET-CO ARCHITECTES

2018

La rivière du Flon a forgé l’identité du lieu et creusé sa topographie. Elément omniprésent du quartier du Vallon, elle a permis une activité industrielle et accueilli les Lausannois dans ses bains et ses sources ferrugineuses.

La position partiellement souterraine des locaux destinés à recevoir un APEMS (Accueil pour enfants en milieu scolaire) pour septante-deux enfants a inspiré un parcours à travers des masses rocheuses.

Un travail de sculpture du vide s’en est suivi avec la volonté d’offrir des lieux de rencontre, de déambulation et des espaces plus intimes. Les masses qui en résultent, disposées selon leur programme, leur besoin en lumière, leurs dimensions, sont évidées puis creusées pour être enfin habitées. Témoin du passé commercial du lieu, la structure existante dialogue avec les nouveaux volumes qui viennent s’accrocher à elle. L’épaisseur générée par leur rencontre est ponctuellement soulignée par la chaleur d’éléments en bois.

Une attention particulière a été portée aux espaces considérés comme résiduels. Ces derniers ont été des occasions pour offrir aux occupants des espaces singuliers, livrés à leur imagination : Vide technique, redent, espace borgne deviennent alors sommet à gravir, château féérique, amphithéâtre.

La possibilité de s’approprier les lieux est renforcée par le mobilier proposé : de simples caisses en bois aux formes des pièces du projet. Ces dernières deviennent au grès des envies : podium, rangements, bateaux, assises ou même maisons de poupées. Les murs blancs, quant à eux, sont considérés comme une toile blanche prête à accueillir chaque année les dessins et collages réalisés par les enfants.

Rez supérieur avant travaux

En hommage au Flon, dont le cours fut enfoui et qui passe directement sous l’édifice, des éléments mobiles teintés en camaïeu de bleu sont disposés tout au long du parcours déambulatoire. Les teintes mises en mouvement, apparaissent et disparaissent à l’image du parcours de la rivière, tantôt à ciel ouvert tantôt souterrain.

Rez inférieur avant travaux

Rez inférieur après travaux

Rez supérieur après travaux

N° 001

SEPTEMBRE 2021

NORD 9

PROJET-CO ARCHITECTES

LE QUARTIER DU VALLON RÊVE DE RENOUER AVEC SON PASSÉ THERMAL

LA BUANDERIE HALDIMAND REND DE TRÈS GRANDS SERVICES

URBANISME Une vaste consultation a été menée auprès des habitants et usagers du quartier pour concrétiser un plan directeur. L’idée la plus souvent évoquée: remettre l’eau au coeur du Vallon, autrefois connu pour sa source ferrugineuse et ses bains.

Malgré sa vétusteté et son exiguïté, la piscine Haldimand, au carrefour rue César-Roux et Tunnel, rend de très grands services; on sait qu’elle est due au banquier Haldimand. Elle est très fréquentée par les écoliers et par les sociétés de natation, soit environ 18000 personnes.

A côté de la piscine, on trouve des salles de bains et une buanderie dont les machines à laver, vieilles de trente ans, sont usées. A titre d’essai a été installées une machine automatique de dix kilos, qui donne toute satisfaction. Les machines vétustes seront peu à peu remplacées par de l’outillage moderne.

On devrait faire une piscine ici! » Ce cri du coeur est venu d’enfants, devant le trou de l’ancienne usine d’incinération du Vallon. C’était le 25 avril dernier, lors du lancement de la démarche participative.

Depuis, au fil des ateliers organisés par la ville, les envies d’eau n’ont pas baissé.

«Beaucoup d’habitants ont émis le souhait d’un retour des bains dans le quartier, la mise au jour du Flon ou encore la réactivation de l’ancienne source», explique Anouk Paltani Baumann, architecte urbaniste à la ville de Lausanne, chef de projet pour le futur plan directeur du quartier.

Longtemps, l’eau a été reine dans le quartier du Vallon. Jusqu’à la toute fin du XIXe siècle, la rue du Vallon s’appelait d’ailleurs rue des Eaux, et la rivière le Flon traversait le quartier à ciel ouvert. Au XVIIIe siècle, une source ferrugineuse attirait de nombreux souffrants. Son eau était «merveilleuse», si l’on en croit le fameux Dr Tissot.

Celui-ci lui attribuait la capacité de lutter contre des maux fort divers: fièvres, affections de la peau, des reins ou de la vessie... Le quartier était mondain, les touristes l’appréciaient, si bien que la ville y aménagea une promenade plantée de marronniers, la promenade des Eaux.

Suzanne Curchod, future épouse de Jacques Necker (ministre de Louis XVI) et mère de Mme de Staël, y tenait son Académie des eaux, sous forme de joutes littéraires. Des bains étaient installés, dès 1815, à l’emplacement de l’actuel numéro 12 de la place du Vallon.

Un pavillon, situé au fond de l’actuelle rue du Nord, permettait d’accéder à la source. Ce pavillon a été détruit par un orage en 1889, et la trace de la source a été définitivement perdue vers 1930.

Les habitants aimeraient la réhabiliter.

«Si on pouvait la retrouver, ce serait effectivement une belle chose», souffle le municipal Olivier Français qui exclut par contre de faire ressortir le Flon. «C’est irréalisable. Aujourd’hui, n’est plus qu’un écoulement pour eaux usées. » Plusieurs Lausannois s’en souviennent encore, le quartier a longtemps abrité les Bains Haldimand, construits en 1893 à l’endroit de l’actuelle place de jeux de la place du Nord. A l’époque, le quartier, devenu industriel, était considéré comme l’un des plus insalubres de Lausanne. Les Bains Haldimand ont été exploités jusqu’en décembre 1971, avant d’être rasés en 1975. «Les habitants aimeraient clairement un retour des Bains dans le quartier», confie Anouk Paltani Baumann. Les différentes propositions des habitants vont être soumises à la commune. Le plan directeur pourrait voir le jour déjà au printemps 2011.

Le pavillon des Bains qui permettait d’accéder à la source ferrugineuse. Juste derrière, on aperçoit les marronniers de la promenade des Eaux, où la future mère de Mme de Staël tint son Académie des eaux.

AU COEUR DE LA VILLE, UN ILOT EN DECALAGE AVEC LE MONDE LE VALLON En plein centre mais hors du temps, le quartier fait de bric et de broc concentre tous les extrêmes dans une cohabitation solidaire et pacifique. « Ici, on se croirait dans le Sud ! » lance Nicole. Ce n’est pas le soleil accroché dans le ciel qui lui inspire la remarque. Ni celui peint au-dessus du Petit-Chalet, l’établissement dans lequel cette habitante du Calvaire est venue boire un grog pour

soigner sa crève. Simplement, au Vallon, quelle que soit la température extérieure, on vit avec la même chaleur humaine que dans les pays méditerranéens. Ici, tout le monde se connaît. On se hèle dans la rue, on discute entre les tables du café, on se tutoie. À la chaleur s’ajoute aussi une certaine solidarité. Lorsqu’il y a un petit boulot à donner, on va chez l’artisan du coin.

La piscine de la Buanderie Haldimand. Mars 1959

Quelle joie doivent avoir ces élèves d’une classe Lausannoise qui passent leur heure de gymnastique à la piscine de la Buanderie Haldimand ! Malgré son âge, cette piscine de la rue César-Roux rend encore de précieux services aux écoles primaires et secondaires de la ville qui viennent à tour de rôle se plonger dans l’eau. Ouverte du début novembre à la fin mars, cette piscine, dont les murs ont entendu les cris de milliers d’écoliers, reçoit tous les jours quelque 150 élèves des établissements scolaires lausannois.

N° 001

Abstraction de la journée d’un enfant fréquentant un APEMS (cf. page 2)

SEPTEMBRE 2021

POSTER

PROJET-CO ARCHITECTES

N° 001

DAPPLES 42

SEPTEMBRE 2021

TROIS BLOCS AUTOUR D’UN PUITS DE LUMIERE

DAPPLES 42

2020

Dans le quartier sous-gare un ancien magasin de porcelaine est proposé pour répondre au besoin d’accueil des enfants en milieu scolaire.

En 1896 Madame Gavillet fait construire une extension sur un étage à sa « villa locative », mue par le désir d’y accueillir une terrasse destinée à une salle de société avec café-chocolat et appartement familial. Au fil du temps l’édifice connaît une multitude d’affectations et de transformations dont l’ajout d’un garage qui rend aveugle une deuxième de ses façades.

Dans le cadre de la transformation de ce bâtiment en APEMS pour trente-six enfants, le manque flagrant de lumière naturelle entraîne instinctivement la création d’une ouverture zénithale centrale.

De ce geste naît un atrium. Anciennement lieu des activités familiales mais également lieu de réception des hôtes, l’atrium est un espace vers lequel convergent toutes les pièces de la domus romaine.

Réminiscence de la toiture terrasse, cet espace central tenu entre trois blocs, favorise les rencontres improvisées du quotidien autour d’un bloc en béton, vestige de l’impluvium. Au fond de l’atrium, à l’endroit réservé dans l’antiquité au maître de la maison, une scène s’ouvre sur la pièce, offrant une plateforme d’expression aux occupants des lieux.

Des menuiseries aux couleurs inspirées de la domus romaine : jaune, noir et rouge, structurent l’espace intérieur des blocs autour de l’atrium. Chacune de ces pièces possède ainsi sa propre identité colorimétrique, visible jusque dans les agrégats du revêtement de sol. Véritables organisateurs spatiaux, ces volumes en bois prennent la forme de parois séparatrices, rangements, vestiaire ou même présentoirs à livre. Dans la salle à manger, souvenir du Triclinium où les romains prenaient leurs repas allongés sur trois lits de tables, les enfants prennent place sur une banquette qui se développe sur trois pans de la pièce.

Plan avant travaux

Plan après travaux

PROJET-CO ARCHITECTES

N° 001

SEPTEMBRE 2021

DAPPLES 42

PROJET-CO ARCHITECTES

Ala, ae, f. : aile Atrium, ii, n. : atrium, salle d’entrée Domus, us, f. : maison, demeure, logis, habitation OECUS

TABLINUM

Cubiculum, i, n. : chambre à coucher CULINA

Culina, ae, f. : cuisine Oecus (-os), i, m. : grande salle, salon Tablinum, i, n. : endroit planchéié, galerie

ALAE

CUBICULUM

Triclinium, ii, n. : lit de table pour trois personnes

assurer l’écoulement des eaux d’infiltration. Puis on étend une première couche de chaux, sable et graviers ou cailloux, constituant un béton épais, le rudus. En fin une dernière couche de mortier de tuileau, le nucleus, qui reçoit le revêtement ou qui tient lui-même de sol de circulation. Dans ce dernier cas, de loin le plus fréquent car le plus économique, le nucleus est mêlé de gros éclats de céramique ou de fragments de marbre, les crustae, répartis aléatoirement ou disposés géométriquement avec plus ou moins de recherche. Un tel sol prend le nom d’opus signinum. » TABLINUM

Vestibulum, i, n. : vestibule

ATRIUM

CUBICULUM

TRICLINIUM

CUBICULUM

VESTIBULUM

« En face des fauces, et calant le fond l’atrium se trouvait presque toujours le tablinum, vaste pièce totalement ouverte, constituant une exèdre et servant de bureau au maître de maison ; cet espace est le souvenir du renfoncement dans lequel, primitivement, se plaçait le lit conjugal, le torus genialis. Le tablinum concrétisait les rapports du propriétaire avec l’extérieur, c’est là qu’il recevait les clients et les fournisseurs et qu’il traitait ses affaires. »

CUBICULUM

ALAE

DOMUS

« Les alae, exèdres ouvertes comme le tablinum, étaient disposées de part et d’autre de l’atrium et ne semblent pas avoir reçu de destination précise. Il faut y voir peut-être la survivance des alcôves des lits secondaires, mais ce rôle leur a été retiré ; on y trouve parfois des traces d’armoires ou d’étagères de rangement, parfois un laraire ou bien encore les banquettes d’une salle à manger, mais la plupart du temps aucun signe distinctif n’autorise une attribution particulière. »

De l’indo-européen commun dom (« construire, maison »). « Une domus (du latin domus, -us féminin signifiant « maison », « demeure ») est une habitation urbaine unifamiliale de l’antiquité romaine. » OPUS SIGNINUM « En réalité, dans la bonne construction, la réalisation du sol de maçonnerie était la même qu’il y eut ou qu’il n’y eut pas de couverture de surface sous la forme de dalles ou de mosaïque ; Vitruve y consacre tout le chapitre 1 de son livre VII et les conseils que l’on y trouve sont vérifiables dans la plupart des sols de qualité. On met tout d’abord en place le statumen, un radier de cailloux posés à sec, si possible en hérisson, de façon à

ATRIUM « Volume central autour duquel se distribuent les pièces de l’habitation. C’est dans l’atrium que se déroulaient les activités collectives et domestiques de la famille ; il était le souvenir de la pièce unique de la cabane primitive. On y entretenait le feu – aussi a-t-on fait du mot ater (noir) l’étymologie d’atrium, car la fumée du foyer en noircissait les parois – on y conservait l’eau dans un dolium, enfin on y prenait les repas. Dans les maisons les plus archaïques, l’atrium ne possédait qu’une étroite ouverture tenant lieu à la fois de cheminée et de lucernaire, et portait alors le nom d’atrium testudinatum : c’est l’aspect qu’avait celui de la maison du Chirurgien dans son premier état. Par la suite, le modeste orifice va devenir un véritable puits de lumière, le compluvium, correspondant nécessairement au sol à un bassin,

TRICLINIUM

l’impluvium, recueillant l’eau de pluie pour la conduire à la citerne souterraine. » « Il a été fait allusion au rôle d’éclairage attribué au compluvium ; pour restreint qu’il soit, ce jour zénithal était de toute façon beaucoup plus considérable que celui distribué parcimonieusement par les fenêtres, dont l’exiguïté de meurtrière et la hauteur au-dessus du sol, exigées pour des raisons de sécurité, ne laissait filtrer qu’une mince rai de lumière, que devait compenser nécessairement l’usage de lampes à huile. »

« Dans la plupart des cas, les maisons eurent une vaste pièce réservée aux seuls repas, le triclinium, dont le nom est du à la triple couchette sur laquelle s’étendaient les convives, suivant une coutume empruntée aux Grecs. Autour d’une table, la mensa, s’étendaient trois lits à trois places recevant les hôtes. »

Journal N° 001 – Septembre 2021

SEPTEMBRE 2021

Projet-co Sàrl Rue des Côtes-de-Montbenon 6, 1003 Lausanne info@projet-co.ch 0041 78 6677656 www.projet-co.ch TEXTES • Le quartier du Vallon rêve de renouer avec son passé thermal: Julien Magnollay pour 24 Heures, Août 2010 • La buanderie Haldimand rend de très grands services: Feuille d’avis de Lausanne, 1962 • Au coeur de la ville, un Ilot en décalage avec le monde: Anne-Isabelle Aebli pour 24 Heures, 2003 • Lexique: Félix Gaffiot, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, Impr. de Vaugirard ; libr.

Hachette, 79, boulevard Saint-Germain, 1934.

• Definitions de Atrium, Alae, Domus, Opus Signinum, Triclinium, Tablinum: Jean-Pierre Adam, La construction romaine : matériaux et techniques, Septième éd., Paris : Éditions A. et J. Picard, DL 2017 IMAGES • Photographies des projets: Florine Mercier • Archives du Vallon: Musée historique de Lausanne, 24 Heures et Philippe Maeder • Plan de la Domus: Jean-Pierre Adam, La construction romaine : matériaux et techniques, Septième éd., Paris : Éditions A. et J. Picard, DL 2017 • Atrium: The Atrium, Or Court Of House is a drawing by Mary Evans Picture Library • Pavement en opus signinum: Wikipedia • Triclinium & Tablinum: Jean-Pierre Adam, La construction romaine : matériaux et techniques, Septième éd., Paris : Éditions A. et J. Picard, DL 2017

LAUSANNE 64

2021

RUMINE

2020

CONRARDES 12

2020

LE MONTRIOND

2017

CONCEPT ET DESIGN Adrien Moreillon IMPRESSION newspaperclub.com