Reflet Flash 116

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MARS 2020 - N° 116

Le magazine qui interpelle et dynamise sa région !

Editeur responsable : FABIEN LEMAIRE - Tél. : 069.34.62.43 31, rue du Paradis - 7621 Lesdain-Brunehaut - www.reflet-flash.be

SOMMAIRE BLÉHARIES - Damien, 20 ans.

Rencontre avec un jeune cuisinier dynamique ayant participé à l’émission «Objectif Top Chef» de M6 ! p.2 ?

10 -moi qui tu es ?

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p.4

Le théâtre du Sacré-Coeur d’ANTOING a 30 ans d’existence ! p.5 Voyage illustré sur le front de la Grande Guerre et des lieux de mémoire (VI et dernier épisode) De Verdun et les Vosges... au km 0 p.7

satire Rubrique deLaVampirette

Le rendez-vous des polémistes

R

EW I V

BLÉHARIES

Damien Vanderbeke, un cuisinier de 20 ans passionné par son métier !

Vers l’objectif d’un Top Chef !

Le théâtre du Sacré-Coeur : ANT 30 ans de communion avec le public OI

p.10

ANALYSE POLITIQUE - BRUNEHAUT : La clé USB du bourgmestre se brise en public p.11

Retour en 1951 - Guy Foucart nous raconte son service militaire (1ère partie) p.12

L’

de notre région

p.13

L

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INCONSOLABLES ...

Notre chat, une présence irremplaçable... p.14 a a m iso

Rubrique

des Malins

Reflet Flash

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BLÉHARIES - Damien, 20 ans.

Rencontre avec un jeune cuisinier dynamique ayant participé à l’émission « Objectif Top Chef » de M6 ! ..................... Damien en compagnie du Chef Etchebest Damien Vanderbeke de Bléharies est élève en 7ème professionnelle en hôtellerietraiteur à l’ITMA de Tournai. Il se souviendra encore très longtemps de l’année 2019 ! Le jeune homme avait été sélectionné parmi des milliers de candidats afin de montrer son savoir-faire devant les caméras de la chaîne télévisée française M6 et la vedette de l’émission «Objectif Top Chef» en la personne du chef incontesté Philippe Etchebest (désigné meilleur ouvrier de France en 2000). Cette émission à succès où s’oppose une centaine de cuisiniers en herbe par saison est retransmise également sur RTL-TVI. Petit flash-back : tout commença en septembre 2018 lorsque Damien s’inscrivit sur le site internet de M6 en nourrissant secrètement un petit espoir d’obtenir une réponse. Il reçut un mail l’invitant à envoyer son CV avec des photos de ses mets; il réalisa aussi des petits clips vidéos avant d’obtenir le précieux sésame. Dans le courant du mois de juin 2019, il partit donc à Bordeaux pour le tournage. Il figurait parmi 113 candidats (apprentis et amateurs) ayant été retenus pour la saison.

F.L. : Damien, lorsque tu as appris ta convocation pour participer à l’émission, dans quel état d’esprit étais-tu ?

D.V. : Je ne pensais pas vraiment être sélectionné. Lors de mon inscription, je portais le numéro 15900 et quelques... Cependant, dans mon fort intérieur, il est vrai que je nourrissais toujours un espoir... Cette démarche, je l’ai entreprise pour, tout d’abord, rendre hommage à mon parrain décédé. Il m’a toujours poussé à aller vers le meilleur et de là-haut, je voulais qu’il soit fier de son filleul. C’était l’une de Devis gratuit

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mes motivations premières. Ce concours-là me tenait aussi vraiment à coeur car il me permettait de côtoyer des gens que j’admire. C’est une référence en France !

F.L. : Peux-tu nous en dire davantage sur l’impressionnant chef Etchebest qui aime jouer avec les nerfs des candidats ?

D.V. : C’est vrai qu’il est impressionnant. Le Chef Etchebest est Meilleur Ouvrier de France et restaurateur étoilé; c’est un grand cuisinier qui a participé à de nombreuses émissions. On ne peut avoir que du respect pour lui. L’avoir près de soi lors de la dégustation, c’est un sacré stress. C’est se dire «est-ce que je vais être à la hauteur ?» Mais c’est également beaucoup de plaisir de rencontrer cet homme car, en dehors des caméras où, là, il joue son rôle avec franchise, c’est quelqu’un de très humain et de tendre qui prend plaisir à pousser et aider les jeunes. Je trouve son attitude vraiment très honorable.

F.L. : Parlons directement cuisine, tu déclares avoir reçu un soutien inconditionnel de ton école à l’annonce de ta sélection pour «Objectif Top Chef». Tes professeurs t’ont aidé à t’exercer et à arranger une recette aiguisée. Il s’agissait d’une «ballotine de volaille, sauce chocolat blanc et piment d’Espelette» que tu avais, dès le départ, imaginé toi-même. Cette création, première étape du concours et qui était un plat libre au choix des candidats, t’a valu une belle récompense puisque le Chef étoilé, impressionné par le plat et notamment par ta sauce originale, t’a attribué 4 étoiles sur 5 ! La cinquième étoile t’a échappée à cause de la cuisson... Où vas-tu chercher l’inspiration pour créer de tels plats ?

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D.V. : Je voulais vraiment mettre la Belgique en valeur lors de ce concours. J’avais choisi le coucou de Malines, la pomme Granny des vergers de Rongy, les chicons et la sauce chocolat blanc symbolisant notre pays. Je n’ai pas vraiment quelque chose de particulier qui me donne cette inspiration. L’idée me vient plutôt de façon instinctive.

F.L. : En effet, j’ai appris que, lorsque tu étais plus jeune, tu étais plutôt un sacré polisson en classe et que les études ne te passionnaient pas vraiment...

J’aime beaucoup l’expression que tu emploies qui est celle-ci : «lorsqu’on déniche le métier qu’on aime, la vie est plus belle !» La cuisine c’est, avant tout pour toi, une passion; peux-tu nous expliquer comment celle-ci s’est révélée à toi ?

D.V. : J’ai débuté mes secondaires à l’Athénée Jules Bara de Tournai. J’y ai passé mes deux premières années mais je ne m’y sentais pas bien. J’y allais avec la boule au ventre et j’étais très mal dans ma peau. Mes parents et surtout ma mère insistaient pour poursuivre des humanités générales. Elle gardait l’espoir que j’aille jusqu’au bout... Au départ, j’avais un rêve perché : celui de devenir médecin légiste...

Quand j’ai vu le nombre d’années pour y arriver, j’ai très vite compris que je n’avais pas les capacités.

F.L. : Cela n’avait rien à voir à part si tu voulais les cuisiner...

D.V. : Puis, je me suis inscrit à Don Bosco Tournai pour y devenir mécanicien mais je n’y suis jamais allé...

J’ai alors poursuivi à Bara et en décembre, j’ai dit «ce n’est plus possible». C’était catastrophique ! A l’Athénée Bara, ma classe était quelque peu chahuteuse. Un jour, une professeure a «pété un câble»; après coup, elle nous a demandé d’écrire sur une feuille notre nom et ce que nous voulions devenir plus tard. Ce jour-là, j’ai eu comme une illumination.

J’ai inscrit «chef cuisinier» car j’ai toujours aimé chipoter dans les casseroles. En regardant ma grandmère, je me disais «j’adorerais savoir cuisiner comme elle» mais je n’ai jamais pensé pouvoir en faire mon métier. Voyant que je n’étais pas à ma place, la directrice de Bara m’a alors aidé dans les démarches pour rentrer à l’ITMA dès le mois de janvier. Dès que j’ai touché aux produits de la cuisine, ce fut pour moi une révélation et une libération.

F.L. : Comment ta famille et tes proches ont-ils réagi face à cette expérience enrichissante ?

D.V. : Je les avais avertis de mon inscription. A l’annonce de ma candidature retenue, ce fut une réaction euphorique comme une libération : «le petit gamin, il va y aller et il va tout déchirer» ! Tout le monde était au taquet. Quand ma grand-mère m’a vu sur le petit écran, elle s’est mise à pleurer. Elle a pris conscience que j’avais un avenir à jouer. Me voir partir à Bordeaux, ce fut beaucoup d’émotion pour elle et un soulagement de constater que j’avais trouvé ma voie. Car, auparavant, j’étais quelqu’un de vraiment très perturbant et j’étais en guerre avec le

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F.L. : Au final, lorsque le Chef Philippe Etchebest a analysé le visuel de ton plat et lorsqu’il s’est mis à faire travailler ses papilles gustatives, étais-tu sûr de toi car son verdict est parfois cinglant même s’il est toujours constructif et bienveillant ?

D.V. : Évidemment, j’avais beaucoup d’appréhension. J’étais très méfiant lorsqu’il a goûté car il ne laisse paraître aucun sentiment. Cependant, je partais quand même rassuré car le concours, je l’avais bien travaillé auparavant. En effet, mes chefs (professeurs) m’ont aidé à solutionner les petites failles de ce plat. Si un élément clochait vraiment, je savais que l’un d’entre eux m’en aurait averti auparavant. J’ai une anecdote au sujet de la sauce chocolat blanc : au départ, je devais y ajouter du curry jaune mais je l’ai laissé à l’hôtel... J’ai donc dû improviser, en une heure de temps, directement sur le plateau. Je l’ai remplacé par du piment d’Espelette.

C’est peut-être une chance d’avoir oublié ce pot de curry car ma sauce a eu ce petit truc en plus qui a conquis le chef Etchebest.

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F.L. : Je constate que tu as déjà acquis de l’expérience. Tu as rejoint l’ITMA à 15 ans pour entamer une troisième année en hôtellerie. De suite, tu as débuté en cuisine avec un contrat de job

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Damien, ici à côté de son chef, Luc Gosseye, patron du restaurant du Port à Péronnes.

étudiant les week-ends et vacances au Restaurant du Port à Péronnes. Tu as été mis rapidement face à des responsabilités en devenant le second de cuisine et en travaillant en binôme avec le patron du restaurant, Luc Gosseye, qui nous reçoit aujourd’hui dans son établissement. Celui-ci te donna très vite sa confiance en te laissant exprimer ta touche personnelle. Conjointement avec l’école, tu y continues à exercer ce qui est déjà devenu ton métier. Tu es particulièrement fier d’avoir effectué en 2018 un stage au brillant restaurant gastronomique étoilé l’Impératif installé dans le château au coeur du Domaine d’Arondeau à Roucourt. Tu dis y avoir appris et côtoyé la perfection ! Selon toi, quelle est la qualité essentielle que doit posséder un cuisinier pour devenir un grand chef ?

D.V. : Il faut être persévérant et courageux. C’est un métier où l’on commence tôt et où l’on finit tard.

Croire toujours en soi est également très important.

F.L. : Mon cher Damien, Reflet Flash apprécie beaucoup l’amour que tu portes à ton métier, tu l’apprends chaque jour avec une passion dévorante et communicative. Ta jeunesse et ton enthousiasme pour ta profession nous donnent foi en l’avenir.

Peux-tu adresser un message à tous ceux de ta génération et aux plus jeunes qui peinent à trouver leur chemin et qui ne rencontrent pas la motivation et la joie d’être utiles à la société ?

D.V. : Un conseil que je peux donner aux élèves, c’est celui-ci : si vous êtes en humanités traditionnelles et que vous aimez vraiment un métier s’orientant plus vers le technique, n’attendez pas et allez vous inscrire dans l’école adéquate pour ne pas perdre votre

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temps!... Pour tous les autres, il faut garder l’espoir.

Se dire que même si certains ont l’impression de perdre leur temps sur les bancs de l’école, il faut continuer et prendre sur soi. Être patient et curieux de tout permet un jour de trouver le métier qu’on aime.

La vie devient ainsi nettement plus belle...

F.L. : En conclusion, croire en son étoile...

F.L. : J’ai envie de te taquiner quelque peu. Quel est le plus mauvais plat ou repas que tu aies cuisiné ?

D.V. : C’était un dessert : mon tout premier gâteau; c’était mes débuts à l’Itma. La pâtisserie était à base de génoise. Elle n’était pas assez sèche, ma crème débordait de partout et les fruits étaient mal positionnés. Ce n’était ni beau, ni bon, un vrai cauchemar (en cuisine...) !

F.L. : Tu dis que tu aimerais travailler à Londres. La cuisine y est quand même assez spéciale pour nous les continentaux. Est-ce pour y apporter la bonne gastronomie française ?

D.V. : J’ai travaillé avec Quentin Gemine, ancien pâtissier d’Alain Ducasse à Londres. ll m’a beaucoup inspiré; à l’entendre, c’est le grand palace ! C’est un rêve de pouvoir être à l’oeuvre dans un tel genre d’établissement ! Par la suite, j’ai visité Londres et j’ai eu un coup de coeur pour cette ville. J’aimerais y apporter la cuisine française, ma touche avec un peu de folie. Je suis preneur pour un quelconque restaurant londonien... .

F.L. : Comment te projettes-tu dans le futur ? Ne serais-tu pas tenté d’ouvrir ton propre restaurant avec tes spécialités ?

D.V. : Oui, je compte bien ouvrir un restaurant, peut-

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être dans 10 ou 15 ans, dans la région ou dans le nord de la France... Ici, nous avons une cuisine un peu trop généreuse avec de grosses portions. C’est pourquoi le raffinement des supers produits que nous possédons n’est pas suffisamment mis en valeur au travers d’un petit restaurant gastronomique.

Passons maintenant au : ?

5) As-tu une peur ou un cauchemar récurrent ?

J’ai toujours peur qu’un jour ma cuisine ne plaise plus aux gens. La peur de ne plus y arriver, de ne plus être apprécié tel un artiste qui n’enchante plus son public.

6) Quel est le défaut qui t’exaspère ?

Je déteste la fainéantise qui est pour moi le pire des défauts.

7) Quelle est la chose que tu remets sans cesse au lendemain ?

Mon permis de conduire, j’ai tellement une passion pour la cuisine qu’elle prend toute la place.Le permis,c’est secondaire pour moi...

8) T’arrive-t-il parfois de te sentir seul au monde ?

Après l’émission Top Chef, on m’a pris pour une personne que je ne suis pas. Certains pourraient croire que j’ai attrapé la grosse tête alors que je suis resté le même et que je veux le rester. Cette situation me plonge parfois dans des moments de solitude.

9) Crois-tu en l’existence d’une autre vie après la vie et la mort te tourmente-t-elle ?

Je viens d’une famille catholique. Forcément, il y a toujours un espoir de l’existence d’une vie après la mort. En pensant à ceux qui sont partis, je me dis qu’il y a bien quelque chose et je l’espère de tout coeur. La mort ne me tourmente pas, j’ai 20 ans et j’ai toute la vie devant moi...

10) Es-tu un conteur d’histoires drôles lorsque tu es en société ?

Oui. J’aime beaucoup raconter des blagues et des histoires drôles. C’est dans mon tempérament.J’aime bien rire et faire rire.

-moi 10qui tu es ?

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1) Dans la vie quotidienne, es-tu une personne facile à vivre ?

Je ne suis pas facile à vivre. J’ai vraiment un caractère de cochon surtout en cuisine ! Pour moi, elle doit être nette et précise. Je suis très perfectionniste et exigeant envers ce que l’on va servir aux clients.

2) Malgré ton jeune âge, regrettes-tu déjà quelque chose ?

Je regrette de ne pas avoir pu montrer à mon parrain de quoi j’étais capable lorsqu’il était encore vivant. Le fait qu’il n’avait pas eu d’enfant, il s’était vraiment attaché à moi comme son propre fils. Il a toujours été à mes côtés et cela m’a vraiment attristé lorsqu’il a disparu. Je regrette le temps qu’on aurait pu passer ensemble, les secrets qu’on aurait pu échanger. Il a cependant connu mes débuts en cuisine.

3)Attribues-tu ta confiance facilement?

Non,pour moi la confiance,c’est une chose qui se gagne et qui se prouve aussi.

4) Es-tu du genre à prendre des décisions trop rapidement et d’ensuite les regretter ?

Oui, je prends souvent des décisions rapidement.

Je suis fort impulsif et parfois je peux regretter celles-ci ou même certaines paroles prononcées.

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Le théâtre du Sacré-Coeur d’Antoing a 30 ans d’existence !........

Le 29 mars 2019, votre magazine Reflet Flash avait été convié à une représentation de la troupe théâtrale du Sacré-Coeur d’Antoing. Pour tous ceux qui suivent avec assiduité les activités du Reflet Flash sur le net, quelques extraits de la pièce «Qu’o qu’jai fait au bon Dieu?» sélectionnés par nos soins furent mis en ligne sur YouTube via notre site internet www.reflet-flash.be. Cette année, la bande de joyeux drilles fête les 30 années d’existence de ce qui est devenu un rendez-vous incontournable dans le coeur de la population du Pays Blanc ! L’espace d’une soirée, les gens oublient leurs soucis de la vie quotidienne et le climat morose. C’est bien le but recherché par ces comédiens. Sous l’impulsion de Maurice Blangenois (décédé en 2010), la troupe fut fondée en 1990 par des parents d’élèves et des professeurs de l’école libre du Sacré-Coeur avec pour objectif de rembourser un prêt. Cette institut, qui fut centenaire, ferma ses portes en septembre 2013 faute d’élèves... Le théâtre du Sacré-Coeur lui a survécu... Il est composé de 9 comédiens sans compter les bénévoles participant à l’installation des spectacles. Christelle Cossement est l’une des plus anciennes et possède la particularité d’avoir été enseignante à l’école du Sacré-Coeur. L’humour et le patois régional sont les maîtres-mots des pièces qui, depuis plus de 25 ans, émanent de «l’écriveu d’comédie in picard, Christian Derycke d’Mouscron» (auteur, metteur en scène et comédien de la Compagnie Royale Marius Staquet de Mouscron). Il nous semble important de rappeler ici à nos lecteurs que les bénéfices engendrés lors des représentations sont offerts à différentes oeuvres caritatives et sociales. Pour ce trentième anniversaire qui s’annonce sous les meilleurs auspices, nous tenions à en apprendre davantage; pour cela, nous avons interviewé Pascal Renard qui fait partie intégrante de la troupe de comédiens.

F.L. : Pascal, l’année dernière, nous avions apprécié la spontanéité et le naturel des acteurs. Certes, il vous faut étudier votre rôle ainsi que ceux des

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Voici la troupe présente en 2019 : de gauche à droite: Pascal Renard, Thérèse Ludovic, Damien Leleu, Frédéric Louette, Joëlle Wattripont, Daniel Delecole (le souffleur),Alain Renard, Christelle Cossement et assis à la table : Nadine Froidure et Roger Leclere. A noter qu’en 2020, Thérèse Ludovic et Roger Leclere ne seront pas présents sur scène mais seront de retour en 2021. Saluons aussi l’aide de Salvatore Bonsignore, malgré son emploi du temps très chargé !

autres pour savoir quand donner la répartie mais on sent que vous n’êtes pas «guindés»; ceci, contrairement à d’autres pièces comiques du même acabit.

On devine qu’il reste une porte ouverte à l’improvisation et le souffleur, qui est en bas de la scène bien visible du public, apporte même un côté sympathique. On perçoit que vous ne souhaitez pas vous prendre la tête tout en gardant cet esprit de camaraderie et la joie de jouer ensemble de façon naturelle. En conclusion, une troupe amateur au sens le plus noble du terme. Êtes-vous en harmonie avec mon analyse ?

P.R. : Oui, tout à fait. Comme vous dites, on ne se prend pas au sérieux. Nous avons un esprit de famille, nous sommes très soudés. On s’entraide, nous connaissons le texte des uns et des autres. Si quelqu’un se trompe, on sait se reprendre. On peut avoir des petites erreurs ou des petits trous de mémoire mais on a la faculté de se remettre sur les rails de par notre complicité ou de nous tourner vers notre souffleur tout en restant le plus naturel possible.

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www.printer-service.be F.L. : Combien de temps consacrez-vous aux répétitions et existe-t-il un chef d’orchestre autrement dit un metteur en scène qui coordonne le tout ?

P.R. : Les répétitions débutent au mois d’octobre, à raison d’une fois par semaine.

A partir de janvier, nous passons à 2 répétitions par semaine. Nous ne possédons pas de metteur en scène. Tout est réalisé ensemble, on s’épaule pendant les répétitions : «Tiens, si tu faisais ainsi, ce serait bien; si tu te mettais comme cela, ce serait mieux pour le public...». Tout en disposant des textes de Monsieur Derycke, on change parfois à notre façon certains passages... Une phrase ne nous plaisant pas pourrait être supprimée mais nous rajoutons plus que nous enlevons.

F.L. : A ce sujet, vous jouez les pièces de Christian Derycke, je suppose évidemment que vous lui avez demandé son consentement...

P.R. : Effectivement, nous avons son entière approbation puisque c’est lui-même qui nous fournit les textes de ses pièces. Elles ont été jouées deux ans auparavant.

Au mois de novembre 2019, notre petite troupe est allée voir à Mouscron (au centre Marius Staquet) la pièce que nous présenterons en 2021. Cela nous permet de nous plonger dans le scénario et de voir comment nous allons répartir les rôles.

F.L. : Mr Derycke est-il déjà venu dans la salle soit lors de vos répétitions, soit le jour J ?

P.R. : On a eu la joie de l’accueillir deux ou trois fois avec une partie de sa troupe lors de nos représentations face au public. Cela remonte à une dizaine d’années.

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F.L. : Les comédiens de votre troupe sont-ils tous des amateurs ?

P.R. : Beaucoup de gens sont passés dans notre troupe et d’autres voudraient en faire partie... Mais elle a toujours été réservée aux amateurs. En aucun cas, nous n’accepterions un professionnel car, sinon, on casserait l’esprit de la troupe. Nous jouons comme nous le sentons... Nous, nous mélangeons le patois de Tournai, d’Antoing, de Maubray... et je pense que c’est ce qui plaît beaucoup au public. Au départ, les pièces étaient jouées en français et petit à petit, on y a introduit une réplique ou deux en patois. C’est ainsi qu’on a remarqué que le public réagissait davantage. Depuis lors, les pièces sont interprétées totalement en patois.

F.L. : Les interprètes habitent-ils tous à Antoing ou dans les environs ?

P.R. : Cela s’est toujours cantonné dans la région de Antoing-Tournai. Tout au moins, ils en sont originaires. Par exemple, une de nos actrices, Joëlle Wattripont, habitait à Vaulx mais elle a déménagé vers Bruxelles pour se rapprocher de ses enfants. Elle fait la route toutes les semaines pour participer aux répétitions. Une autre de Tournai habite maintenant Braine-le-Comte. Il s’agit de Christelle Cossement, directrice de l’école libre de Laplaigne qui, après sa journée de travail, repasse par Antoing pour apprendre son rôle avant de regagner son domicile.

F.L. : Pour ce trentième anniversaire, peut-on en connaître davantage sur la pièce ainsi qu’un bref résumé de l’histoire ?

P.R. : Pour cet anniversaire, on espère que les gens seront encore positivement surpris ! Nous mettons beaucoup de notre coeur pour leur offrir un bon spectacle divertissant. La pièce s’intitule : «J’aim bin Tchan qu’i va cron». Voici l’action : Albert est un vieux célibataire qui possède une belle propriété dans la campagne.

Belle bâtisse des années 30 au milieu de quelques hectares de terrain boisé, la maison longe le canal. Mais, même célibataire, Albert ne vit pas seul. Il héberge Hélène, une fille d’une trentaine d’années qui cumule les rôles de cuisinière, dame de compagnie, femme de ménage... Cela déplaît beaucoup à Caroline, une voisine qui, la soixantaine bien frappée, rêve d’une nouvelle alliance avec son voisin aisé. Quand Arnaud, le seul neveu d’Albert débarque après avoir, pendant des décennies, ignoré son oncle, cela intrigue Albert. Quand, en plus, le neveu a amené un agent immobilier, cela déclenche chez le vieil oncle, une méfiance qui deviendra résistance et qui sait, vengeance !...

F.L. : Quelles sont les dates, les heures, le nombre de représentations ainsi que la salle où elles se dérouleront ? L’entrée est-elle toujours au prix de 8 euros ? Comment procéder pour la réservation ?

P.R. : Il y a 6 représentations dans la salle Le Scaldis, place du Préau à Antoing, les vendredi 27 mars à 20 H, samedi 28 mars à 19 H, dimanche 29 mars à 15 H ainsi que les vendredi 3 avril à 20 H, samedi 4 avril à 19 H et dimanche 5 avril à 15 H.

Le prix est toujours de 8 euros. Quant aux réservations, il suffit de former le 0497.39.07.10 ou de se rendre à la rue Ratiau, 2 à Antoing.

F.L. : Comment choisissez-vous les associations que vous aidez ?

P.R. : On essaie de donner la priorité au régional suivant ce que l’on juge utile. Les bénéfices recueillis sont versés à SOS Amitié d’Antoing, à l’Association Régionale de Concertation en Soins Palliatifs du Hainaut Occidental (ARCSPHO); viennent

ensuite le Télévie, Cap 48, etc...

Reflet Flash ne manquera pas d’assister à cette nouvelle pièce et, comme l’an dernier, il vous rapportera des extraits que vous pourrez visionner sur notre site internet. Sans conteste, cela nous procurera à tous à nouveau de bonnes «pintes de sang»...

Fabien Lemaire

Extraits du spectacle des 30 ans à retrouver

PHOTOS & VIDEOS dès la mi-avril sur www.reflet-flash.be

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Voyage illustré sur le front de la Grande Guerre et des lieux de mémoire (VI et dernier épisode) ..........

De Verdun et les Vosges... au kilomètre zéro VERDUN - Contexte (ou pourquoi) : 1914 et 1915, les opérations militaires se passent ailleurs (Flandres, Vosges). Les Français ont désarmé leurs forts et sont en infériorité numérique (1/3) et matérielle (bunkers et artillerie lourde). Les Allemands décident de frapper vite et fort dans la faille stratégique. De février à décembre 1916, Verdun est donc au coeur de la plus grande bataille militaire de la 1ère guerre mondiale autour de sa citadelle.

1 Monument imposant de la victoire situé au centre ville et au pied de l’énorme citadelle. VERDUN, symbole du chiffre «10» : détruite en 10 mois, reconstruite en 10 ans ! Une bataille qui s’étend sur +/-10 km de région seulement! 10.000 : le nombre de militaires à la citadelle qui y transitent avant de monter au front. 10 m : c’est la hauteur moyenne perdue aux sommets par les bombardements de 60 millions d’obus (3000/mètre !) - 10 décembre :

commence la fin des hostilités et des grandes attaques. De plus, ne tournons pas autour du pot, Verdun est une véritable boucherie où s’affrontent plus de 2.500.000 combattants, 700.000 hors combats, 150.000 corps à la nécropole de Douaumont et toujours ... 21.000 anonymes qui reposent sur le champ de bataille en 2020 !

2 Bois des Caures : 21/2/1916 à 7H00, un déluge de feu s’abat sur le bois des Caures. Deux divisions allemandes du Konprinz tombent sur les 1200 hommes du colonel Driant (député !). A 16h, premier jour de la bataille, il reste 80 hommes !

3 Mausolée aux Chasseurs du colonel Driant et restes de son QG (seul bunker bétonné français !) au bois des Caures, début des 10 mois d’apocalypse.

4 Ornes : compte parmi les 9 villages martyrs en «zone rouge» (inconstructibles et repris par l’Etat). Seuls, quelques piliers restants de l’église d’origine.

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5 Le «lion terrassé» : indique symboliquement la limite de l’avancée allemande à Verdun.

6-7 Douaumont : ossuaire avec tour lanterne (46m) et bourdon de 1,3 tonne, comme à N-D-deLorette, où reposent 130.000 corps non identifiés.

8 Nécropole Nationale et paysage lunaire: accueille plus de 15.000 croix (plaques islamiques ou étoiles de David) au milieu du champ de bataille, indiquant 100 ans plus tard l’intensité des combats.

9 Fort de Douaumont : Depuis 1874, 19 forts sont construits autour de Verdun dont Vaux Souville et le plus imposant ... Douaumont (3000 soldats) pris et repris plusieurs fois (au gaz et lance-flammes notamment). Le général de Gaulle y fut blessé.

10 Double «tunnel de Tavannes» : du paradis, côté Meuse, et situé à seulement 700 m du fort de Vaux, lieu de furieux combats, le tunnel sert d’abri, d’hôpital, de dépôt, de transfert de troupes... à sa sortie, c’est l’enfer ! (difficilement accessible en 2020) 11 «Voie sacrée» : A chaque km des 55 km de la RN Verdun/Bar-le-Duc, une borne surmontée d’un casque en bronze. 12 Défendue 24h/24 par l’artillerie et surtout l’aviation, la «voie sacrée» est le cordon ombilical du ravitaillement de Verdun. Elle est empruntée chaque semaine par une «Noria» de 12.000 véhicules, 90.000 hommes et 50.000 tonnes de matériel (Tout camion en panne est poussé au fossé) 13 Souilly : le QG des généraux Pétain et Nivelle 6

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où ils dirigent la bataille dès février 1916 (à 15 km de

l’état depuis 1915 !... face au ballon d’Alsace enneigé le 14/4/2019 !

Des Vosges... au kilomètre zéro De la crête des Vosges «Hartmannswillerkopf» (le vieil Armand), la ligne de front (Steinbach, Cernay, Bisel, Mooslargue, kilomètre zéro) s’enlise et se stabilise dès octobre 1914 avec une défense fixe renforcée par plus de 6.000 bunkers dotés de canons et mitrailleuses. Elle ne bougera pratiquement plus jusqu’à l’armistice de 1918. Au lieu dit «Bec de Canard» au saillant de Largin (borne 111), l’armée suisse est neutre. Construit (et reconstruit en 2012 !), le fortin de terre et de bois permet de surveiller les deux belligérants (photo ) Le front ouest 14/18 commence donc au km 0 au village de Pfetterhouse (F) au saillant de Largin (CH) pour se terminer près de 700 km plus loin à Nieuport (B) près de la statue du Roi Albert. Tout au long de cette ligne de front, près de 10 millions de jeunes soldats de toutes nationalités (France et ses colonies, tout le Commonwealth

Verdun sur la «Voie sacrée»).

Argonne et Vosges : 14 Vallée de la Woevre avec le monument américain de la butte de Montsec.

15 Saillant de St-Mihiel : «Les Éparges» troué et ravagé par les obus et les entonnoirs de mines.

16 Aux Éparges, le «point X» tenu férocement par les Allemands est une hécatombe. NB : la majorité des combattants étaient ouvriers et paysans mais des intellectuels comme les écrivains Genevoix, Fournier aux Eparges et Giono à Pompelle participèrent au combat en première ligne.

17 Vosges : «route des Crêtes» : neige au 14 avril 2019 ! Conditions hivernales effroyables pour des soldats qui connaissent près de 6 mois de neige.

Col de la Schlucht (1139 m) : terrain de manoeuvre de l’empereur Guillaume II. L’Alsace étant allemande, les soldats occupaient les contreforts avec des fortifications type Bunker; les Français, des tranchées en bois et pierre.

18 Collet du Linge : «La forêt décapitée».

Tranchée allemande reconstituée au musée. Dans les Vosges, tout est axé sur le ravitaillement : 400 chiens de traîneaux venus du Canada, téléphériques, monorails, bêtes de somme. 19 Hartmannswillerkopf (Vieil Armand) : abris, barbelés, coupoles, ouvrages défensifs restés en 7

bourdon

mais aussi U.S.A., Chinois, Polonais, Portugais, etc, sans oublier tout l’Empire austro-hongrois) vont perdre la vie dans d’atroces souffrances (le gaz, noyés dans la boue, maladies, lance-flammes, mines, shrapnels, baïonnettes sciées, obus, etc...)

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Lanterne

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Ce front, figé dès 1915, n’est qu’une hécatombe au pied de chaque crête : depuis Bellewaerde (30), Messines (côte 60); Mont Kemmel (156 m) en passant par Notre-Dame-de-Lorette (Lens) , Californie (Craonne) jusqu’à plus de 1400 m dans la crête des Vosges et ses «ballons». Un dernier hommage ému à ces millions de jeunes soldats anonymes morts seuls... ou avec leurs copains de village comme les «Pals» anglais dans des lieux aussi désertiques qu’apocalyptiques. Anecdote finale : lors d’un voyage lointain en Australie, sur «Woolloomooloo

quay», base navale militaire de Sydney et lieu de départ des soldats austaliens et Nouvelle Zélande, une simple pierre de granit avec une petite plaque commémorative des veuves et des orphelins : A nos pères et maris morts à ... Ypres 1917.

NB : A travers ce reportage historique, je remercie Fabien d’avoir permis de retracer ces lieux de mémoires (étalés sur 2 ans, déjà loin de la «fête du centenaire») ainsi que Nathalie, son épouse, pour l’excellente mise en valeur et l’énorme travail de synthèse.

Pour les lecteurs de Reflet Flash, passionnés d’histoire :

les reportages peuvent être visionnés sur www.refletflash.be. Sachez aussi que de nombreux sites sont soit fermés (camp Moreau) soit en rénovation (caverne du dragon) soit inaccessibles (tunnel de Tavannes, musée

Secret, abri mémoire de Uffholtz, l’ambulance alpine de Mittlach, etc) surtout avant Pâques raison pour laquelle

certains sites ne sont pas repris dans les reportages... ADM

Ndlr : Merci à ADM pour ces reportages avec photos, excellent travail pour la mémoire collective !

L’ensemble du reportage qui vous emmène sur les lieux de mémoire de la Grande Guerre sont PHOTOS à retrouver sur www.reflet-flash.be

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satire Rubrique deLaVampirette Un contrôleur de l’AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) passe au peigne fin l’hygiène de la cuisine d’un artisan restaurateur de la région. Après avoir respecté strictement la checklist en vigueur et contrôlé soigneusement l’étiquettage, l’emballage, la provenance des aliments, la température des frigos/congélateurs,... sans rien y trouver de suspect, il demande au cuisinier de déplacer un gros surgélateur. Il découvre alors sous celui-ci (oh, horreur !) de la poussière...

Le contrôleur fait alors constater au gérant le sol sali avant de déclamer : «Voyez-vous, on trouve toujours quelque chose pour vous mettre à l’amende ou, dans le meilleur des cas, vous coller un avertissement. Il faut

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Cependant, aujourd’hui, c’est mon anniversaire et j’ai envie de vous donner une chance d’obtenir un contrôle sans histoire... Pour cela, vous avez le droit de me poser trois devinettes et si je ne trouve pas les réponses, votre restaurant aura un rapport mention parfaite et évitera l’amende...».

Le gérant, malicieux et donc tout heureux de cette opportunité, lui pose une première question : «Monsieur le contrôleur, en tant que bon wallon, pourquoi Christophe Colomb fut le premier socialiste ?»

L’homme de l’AFSCA, éberlué, donne sa langue au chat. L’artisan lui donne la réponse : «parce qu’il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait et il faisait tout cela aux frais du contribuable...»

Visiblement agacé, le contrôleur tient cependant sa parole et accepte la seconde énigme. «Pourquoi lorsque vous voyez un migrant sur une moto, il ne vous

faut pas rigoler ?» «Car il ne faut pas être raciste», déclare le contrôleur, sûr de sa réponse avant d’ajouter «chacun devrait même en adopter un»...

«Mauvaise réponse», rétorque le restaurateur avec un petit sourire en coin. «La réponse était: parce que c’est peut-être la vôtre ou celle de votre fils... (la moto)... Voici votre dernière chance de pouvoir m’épingler et je vais prendre un risque mais les risques, en tant qu’indépendant, je connais... : Qui porte des talons hauts, un large décolleté, une mini-jupe et se promène sur le trottoir ?»

Le contrôleur, se frottant les mains et calculant déjà la belle amende qu’il va imposer à son souffredouleur du jour, s’empresse joyeusement de s’exclamer : «une pute»; «Réponse incomplète» rétorque le restaurateur, non sans jubiler intérieurement : «S’agit-il de votre mère, de votre femme, de votre fille, de votre cousine ou de votre nièce ?»...

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Le rendez-vous des polémistes

Vous pouvez participer au rendez-vous des polémistes... Un fait vous interpelle dans votre commune ? Vous aimeriez vous exprimer librement sur un sujet de société ?

Envoyez vos courriers à refletflash@gmail.com Cette rubrique n'engage que les écrivants et l'insertion d'un courrier ne signifie nullement qu'elle exprime l'opinion du magazine Reflet Flash

Les jeunes et le climat...

Et voilà, plutôt que d’aller aux cours (enfin ce qu’il en reste...), les jeunes sont repartis pour un tour dans les rues afin de manifester pour le climat. Il est évident que les gouvernements doivent mettre en place des projets pour changer la donne sinon on va droit dans le mur ! Mais ce sera probablement en grappillant des sous par-ci, des sous par-là et bien souvent dans la poche des travailleurs, des indépendants, des classes moyennes... Bref, ceux qui ont absolument besoin de leur véhicule pour mettre quelque chose à manger dans leur gamelle, sans plus... Quid de tous ces touristes qui prennent l’avion comme si on prenait notre vélo ? Quid de tous ces hommes d’affaires, stars de cinéma ou de la chanson, joueurs professionnels, tous fortunés et qui ne se déplacent jamais sans leur jet privé ou le yacht et qui, à eux seuls polluent plus en une soirée qu’un pauvre bougre en 10 ans ! Pourquoi eux ne paieraient-ils pas pour mettre en place des actions concrètes afin de freiner cette pollution qui nous tuent jour après jour ? Encore faudrait-il tout d’abord s’attaquer à la pauvreté dans le monde qui, elle, engendre une pollution à vous donner le tourni !

Un autre point que j’aimerai soulever face à tous ces jeunes gens manifestant dans les rues : si une partie d’entre eux joue le jeu, quid de tous ces jeunes qui ne se déplacent jamais à pied, à vélo ou en transport en commun préférant être déposé en voiture juste devant la porte de leur établissement scolaire ?

Quid de ces jeunes manifestant pour le climat mais qui sont adeptes des citytrips douze fois par an ? Partir 2 jours en Espagne en prenant la voiture jusque l’aéroport, suivi de l’avion pour terminer dans un taxi, direction un hôtel de luxe all inclusive où le gaspillage de tout ordre est à vous faire vomir ?

Quid de ces jeunes adeptes du shopping compulsif pour des objets dont ils ne se servent parfois jamais : dernière jupe à la mode, dernier gadget pour se curer le nez,

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un énième jeans à trous pour alimenter une collection déjà bien fournie et dont les jours de l’année ne sont pas assez nombreux que pour tous les porter,... ?

Que dire de cette jeunesse addicte aux portables (dont il faut absolument le dernier modèle pour être dans le vent alors que le précédent fonctionnait encore très bien) ?

Qu’attendent donc tous ces jeunes pour montrer l’exemple non seulement à leurs parents et grands-parents (qui, il faut bien l’avouer, nous ont mis dans cette situation) mais aussi et surtout aux futures générations (les petits des maternelles et des primaires qui reproduisent ce qu’ils voient) - Alors, les jeunes, un peu de bon sens SVP !

N’attendez pas que les gouvernements changent les choses pour les changer vousmême à votre échelle. Prenez-vous en mains via des actions concrètes quotidiennes.

Ce n’est pas la peine de faire des manifs pour réclamer une chose et faire l’inverse tous les jours...

L.N. - Rumes ANTOING et ses commerces dans les années 60.

Suite à l’article paru dans le Reflet Flash 115 sur la sauvegarde du patrimoine des photos et cartes postales de la Ville d’Antoing, Monsieur André Lenne nous a fait parvenir le relevé, établi par son père Valère, qui indiquait aux membres de l’association des commerçants qu’il présidait, les participants à la foire commerciale d’Antoing en 1961-1962. Le voici : Grand’Rue : Durduret Marcel (légumes), Woiemberghe Léon (horlogerie), Leclercq Alphonse (jouets), Desmette-Artisien (Pâtisserie), Gras Hubert (Tissus), Dubois Roger (confections-liqueurs), Lepers Jacques (pâtisserie), Milot (Bagatelle), Delcoigne (boucherie), Desmets Jacques (fleuriste), Warolus (couleurs, papiers peints), Mlle Crombez (modiste), Duermael Albert (ameublement), Hernould Fernand (horlogerie), Hovinne Fernand (confections), Palais de l’Enfant (layettes), Antonia-Papier (librairie), HennotCatoire (confections), Devos (chaussures), Mettier Michel (pâtisserie), Lebrun Marcel (électricité), Brunclair Alfred (meubles), Chevalier Paul (légumes), Blondiau Roger (boucherie), Mme Gillain-Gras (chaussures), Hennebert (Delhaize), Chevalier Auguste (boucherie), Lenne René (quincaillerie), Deliener (boucherie).

Rue Orphaverie : Robette Alice (Epicerie), Delannoy Achille (boucherie), Palais du Ménage, Lafrance Hugues (boucherie), Parent (pâtisserie), Scherpereel (fleurs), Pierrot Albert (matelassier). Place du Préau : Lecocq (pâtisserie), Guyssens Jules (sanitaire).

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Y S EE BRUNEHAUT L A A N LITIQU La clé USB PO du Bourgmestre se brise en public !

La liste USB (Union Solidaire - Solitaire ? - de Brunehaut) conduite par le bourgmestre en titre Pierre Wacquier n’était-elle qu’un leurre ?

Les Brunehautois en eurent l’écho dans la presse (NE du 19/02/2020 et CE du 21/02/2020) qui en fit ses choux gras enflammant les réseaux sociaux... Pour ce qu’il annonçait être «son dernier mandat», Pierre Wacquier semble déjà avoir échoué dans ce qu’il nommait «une liste progressiste au-delà des clivages pour Brunehaut». C’était une déclaration de campagne électorale... Le conseiller USB François Schietse, étiquetté Défi qui avait notamment permis au maïeur de concrétiser ce projet de liste, semble bien maintenant lui causer des soucis avec la crainte de lui faire de l’ombre.

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publique du conseil communal, la Directrice Générale pour se plaindre d’être empêché d’avoir accès à des dossiers d’intérêt communal en développant ses arguments... Le non-PS déclare «ma mission de Conseiller Communal est entravée».

Cette intervention a eu sur le mayeur l’effet de l’étoffe rouge devant le taureau... La Directrice reçut le soutien inconditionnel du Bourgmestre (et de son Collège ?); Pierre Wacquier vociférant «qu’ici, c’était lui qui faisait la police et qu’il y avait des limites avec la curiosité» et que son allié d’hier «tombait dans la politique de caniveau pour rechercher la gloire personnelle». Le conseiller opiniâtre François Schietse le qualifiant alors de «parfait autocrate».

Nous touchons ici au noeud du problème. La locomotive du PS brunehautois n’est pas habituée à être contrariée publiquement au sein de son propre groupe et s’est toujours prioritairement entouré de conseillers dociles à son ordre établi... Le choix d’allier des candidats de sensibilités différentes pour s’assurer d’une confortable réélection sous l’emblême d’un super démocrate a aujourd’hui un prix à payer ! En priorité celui de la transparence ! Il ne lui suffit pas d’écrire dans son Edito de février 2020 «La collaboration est le secret du succès de toute entreprise», encore faut-il appliquer ces belles paroles au quotidien... On constate ici la cruelle incapacité du bourgmestre à ne pas savoir se situer au-dessus de la mêlée. Il reste clivé et ne parvient pas à fédérer un groupe hétéroclite. Le grand argentier de la commune aurait-il accueilli le Cheval de Troie dans sa propre liste et un potentiel rival crédible ? Voyait-il peut-être trop vite son dauphin, Benjamin Robette, lui succéder ?

On laisse entendre que le conseiller François Schietse ne serait pas isolé au sein de l’USB, contenant d’autres frondeurs...

Finira-t-il sur une voie de garage pour avoir osé défier le chef ou deviendra-t-il la pièce majeure d’un nouvel échiquier politique à Brunehaut ?

L’avenir nous le dira...

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RETOUR EN 1951..........................................

Guy Foucart nous raconte son service militaire (1 En 1992, la Belgique supprimait le service militaire obligatoire. A l’époque, on justifiait cette décision par la fin de la guerre froide, les nouvelles missions de l’armée, les économies de la défense... Depuis plusieurs années, on parle d’un éventuel retour à un service militaire et/ou civil. En 2018, un sondage IPSOS (pour RTL TVI, le Soir, VTM et Het laatste Nieuws) annonçait que 6 belges sur 10 y seraient favorables (78 % en Wallonie et 58 % en Flandre). Il s’appliquerait à tous sans distinction de sexe conformément aux lois anti-discrimination...

Ceux qui me connaissent savent fort bien que je n’ai rien d’un militariste. Lorsque Guy Foucart me proposa de raconter son service militaire datant de 1951 et d’une durée de 21 mois, j’ai marqué un temps de réflexion pour finalement lui donner le feu vert. Même si je ne suis pas un fan de téléréalité, l’émission «Le sens de l’effort» produite par M6 et reprise sur RTL TVI m’a convaincu que le sujet était digne d’intérêt. Ce programme a permis de révéler l’existence de nombreux jeunes en manque de repères. Ce vide engendre une situation de décrochage scolaire et un manque évident de motivation à se projeter dans la vie active. Loin de moi l’idée de penser que les formations militaires vues dans «Le sens de l’effort» soient les seules solutions pour y remédier, mais apprendre à se dépasser mentalement et physiquement, est-ce une si mauvaise chose ? Un service civique indemnisé pour tous au service de l’intérêt général dès la sortie des études ne serait-il pas une bonne alternative ? Cette

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possibilité existe chez nos voisins français mais uniquement sur base du volontariat. Après cette introduction, je vous invite à retrouver les tribulations de notre ami Guy sous l’uniforme.

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Guy a passé 2 mois d’instruction d’infanterie à la caserne de la Chartreuse de Liège.

Guy (à gauche) auprès de son futur beau-frère, André Gillart. Photo prise dans la caserne Baron Michel de Malines en fin 1951.

Mon service militaire a duré 21 mois. Je suis de la classe 52. J’avais tiré le bon numéro !

Vers les années 49/50, la situation s’est subitement aggravée : On s’est rendu compte que la Russie, au lieu de réduire ses armements, réarmait dans le but d’attaquer l’Occident. En 1950, la Corée du Nord (soutenue par l’URSS et la Chine) lança une attaque contre la Corée du Sud et envahit la presque totalité de ce pays allié des Américains. Plainte fut déposée à l’ONU qui demanda d’envoyer des troupes pour contrer cette invasion. Le danger d’une guerre n’était pas négligeable. La Belgique accepta en y envoyant un bataillon. Pour renforcer la défense de l’Occident, la Belgique, comme les autres pays de l’OTAN, se vit obligée d’augmenter les effectifs militaires. Ainsi, de 12 mois avant 1950, le service militaire passa dans l’immédiat à 18 mois; ensuite à 21 mois pour les classes 51 et 52. Une loi fut également votée pour instaurer le service militaire à l’âge de 19 ans plutôt que 20 ans avant 1951.

Avant tout, remettons-nous dans le contexte de l’époque : la guerre était finie depuis le 8 mai 1945; l’Allemagne était occupée pour une durée de 10 ans. L’occupation a donc pris fin le 8 mai 1955.

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Pendant celle-ci, l’Allemagne n’avait plus le droit d’avoir une armée; ce n’est donc que le 8 mai 1955 qu’elle a pu la recréer. De pays ennemi, elle est devenue pays ami. Elle a donc pu faire partie de l’OTAN. Ce qui nous a donné par la suite la possibilité de réduire le service militaire à 18 mois ensuite à 15 et 12 mois. J’ai donc fait 9 mois pour un Allemand de mon âge qui est resté chez lui en 1952!

Mon service militaire se divise en 3 phases : 1) L’instruction primaire (2 mois) à Liège; 2) L’instruction d’opérateur radiotélégraphique (2 mois) à Malines. 3) 1er régiment de chasseurs à pied (17 mois) à Hemer en Westphalie (Allemagne).

1) Ordre de rejoindre le centre d’instruction d’infanterie pour l’instruction primaire (2 mois) à Liège : Après mes trois jours passés au centre de

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quelle arme je voulais servir. Comme je n’étais pas très sportif et ne cherchant pas trop à marcher, j’ai demandé les blindés ou le transport (RASC), c’était plus sûr.

L’officier, qui n’était pas dupe, s’est sûrement dit : «En voilà un qui n’a pas trop envie de marcher, on en fera un bon fantassin !»

Je suis rentré chez moi en attendant l’ordre de rejoindre, qui arriva le 1er août... Je partis donc pour Liège en train spécial : Tournai-Mons-Charleroi-Namur et Liège avec une arrivée à 13 h. Départ à pied (plus d’une demi-heure) vers la caserne (photo page précédente). Nous étions entre 1200 et 1500. Le tri pour trouver sa compagnie et sa chambre équivalait à une file interminable; encore fallait-il se trouver dans la bonne ! Vers 17 heures enfin, voilà ma chambre : une vraie boîte à sardines prévue pour 16, nous étions à 26 ! Il a fallu 8 jours pour être habillé et équipé. Par la suite : drill, apprendre à marcher au pas, à saluer, théories sur les armes, tactique de combat, marche, cross, règlements militaires, etc... Ici, j’en ai retenu ceci : un sergent instructeur qui avait l’habitude de recevoir les bleus nous a fait son discours de bienvenue : «Ici, vous pouvez tout faire». D’emblée, je me suis dit: «Ils sont gentils, c’est bien !» et le brave sergent de poursuivre : «sauf une chose : vous faire prendre !» Là, je me suis dit : «Ici, attention». Cette phrase, je ne l’ai jamais oubliée, j’en ai tenu compte tout le long de mon service.

Pour ce qui est de la caserne qui datait de plusieurs siècles, c’était un vrai taudis (chambres mal éclairées, lavoirs avec eau froide dans la cour, une vraie ruine). En plus, la nourriture était de très mauvaise qualité. J’ai gardé un très mauvais souvenir de mon passage à Liège.

2) Transfert au centre d’instruction des troupes de transmission à Malines (2 mois) pour faire l’instruction d’opérateur radiotélégraphique.

Nous voici partis pour Malines. Nous ne comprenions pas pourquoi passer de l’infanterie vers les transmissions mais il était inutile de poser des questions.

Nous avons été détachés à 28. Le problème était qu’il n’y avait qu’un seul centre d’instruction en Belgique : moitié francophone, moitié néerlandophone. Mais, nous n’étions pas mélangés. Ici, peu d’exercices physiques sauf une heure de gym tous les jours. Pour le reste un vrai casse-tête : instruction dans des classes comme des gosses à l’école : théories sur les appareils radio, la procédure en phonie et en graphie (morse), sur les accus qui doivent alimenter les radios en campagne, on passait sa vie à écrire, entre deux des séances de morse. Les bipsbips résonnaient dans nos oreilles pendant la nuit. Tous les lundis, nous avions examens sur les matières enseignées la semaine précédente, nous avions intérêt à ne pas le rater sinon l’officier responsable de l’instruction ne nous faisait pas de cadeaux. Tout compte fait, je préférais les exercices physiques dans la nature... Notre Poste 19 MK (armée anglaise) d’une instruction à Malines se terminait. Quelle portée de 16 km en phonie et 20 délivrance ! Par contre, je n’ai pas été déçu de km en graphie. Poste utilisé par Guy la nourriture qui était bonne.

Guy Foucart pour son instruction et pendant son La suite dans le prochain Reflet Flash de juin...

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Notre chat, une présence irremplaçable La perte de son animal de compagnie est un véritable cauchemar. Tous les amoureux des animaux vous le diront. Voici un texte que j’ai voulu écrire dans les jours suivant le départ de notre chat de 15 ans si gentil et attachant. Il fallait que cela sorte avec l’espoir que la douleur serait un peu moins forte mais rien n’y fait. Encore aujourd’hui, près de 3 ans plus tard, c’est avec la gorge serrée que je relis ceci et A toi Shere Khan vous le confie :

La maison et l'atelier sont bien vides depuis cette après-midi ensoleillée d'avril 2017 où nous avons dû nous résigner à te laisser partir, à te libérer de tes souffrances; la médecine des hommes n'y pouvant plus rien faire.

Merci pour ces 15 années merveilleuses que tu nous as offertes. Tu étais toujours content et ta ronronthérapie nous faisait un bien fou dans les moments difficiles ou douloureux. Tu nous écoutais et ton ronronnement faisait vibrer nos corps et nos cœurs pour les apaiser et pour dissiper nos chagrins. Tu adorais les câlins et être blotti dans nos bras. Tous les moyens étaient bons pour y parvenir !

Tu laisses un vide immense mais le bonheur de t'avoir eu auprès de nous doit nous rendre joyeux, en sachant que, là où tu es, tu ne souffres plus et que tu gambades à travers les jardins fleuris comme tu aimais tant le faire.

Les images de toi tournent dans notre tête : on te revoit partir en déboulé, la queue en point d'interrogation en lançant des sons que toi seul étais capable d’émettre ! Tu avais ton petit caractère mais jamais un seul coup de griffe tu nous as donné.

Tu ouvrais les portes comme tu voulais, nous retrouvant, peu importe l'endroit où nous étions dans la maison. Tu aimais renverser les seaux d'eau ou boire dans les lavabos !

En frère du fameux Maine Coon, tu étais un animal superbe. Au temps de ta splendeur, tu aimais jouer au gardien de but et tu nous rapportais ta petite balle pour que le jeu dure encore et encore… jusqu'au moment où

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TU avais décidé de dire stop… Plus moyen alors de te faire bouger d'un poil…

T'avoir perdu nous fait un mal de chien, un comble pour toi qui ne les aimais pas beaucoup ! Au diable les anti-chats et ce qu'ils penseront de moi après avoir lu mon texte pour toi. Mon Shere Khan, sache que jamais nous ne t'oublierons, ça c'est sûr ! Tu hantes à jamais la maison et nos pensées. Au revoir Shere Khan. Vagabonde au-delà des nuages, tu l'as bien mérité !

N.L. Cependant, pour nous redonner du baume au coeur, c’est toujours avec grand plaisir que nous regardons des vidéos consacrées à ces boules de poils ou que nous lisons tout ce qui se rapporte à ces félins, maîtres de nos maisons. Voici quelques pensées de chats qui en disent long sur nos tyrans enjôleurs : - Les chiens sont des chiens, les oiseaux sont des oiseaux, les chats sont des dieux.

- Aucun être humain ne doit jamais tenter de dire à un chat ce qu’il doit faire. Il peut à la rigueur nous amener à faire quelque chose par la flatterie, par la corruption, par la douceur, par la séduction, par la prière, auquel cas il reste toujours possible que nous le traitions, en retour, par le mépris.

- Parfois, je me dis que ce n’est vraiment pas une vie pour mon domestique. Je le réveille à deux heures du matin pour sortir, à quatre heures pour rentrer et à six heures pour qu’il me serve mon petit déjeuner. S’il me réveille accidentellement en passant l’aspirateur, je boude et je ne décolère pas de la journée.

- De quoi sont faits les petits chatons ? De 30 % de tendresse, de 29 % de malice, de 28 % de ronrons, de 10 % de fourrure et de 3 % d’innocence.

- Il existe un certain nombre de méthodes pour se sortir d’embarras quand on a fait une bêtise. Afficher un air indigné. Ronronner innocemment. Faire semblant d’être blessé. Accuser le chien. Détaler comme un lapin.

- Loi féline sur l’oreille sélective : Un chat peut entendre couiner une souris à deux kilomètres mais, s’il perçoit la voix suppliante d’un humain debout à deux mètre de lui, il devient sourd.

LEXIQUE DU CHAT Amour : Sentiment qu’on ne peut avoir raisonnablement que pour soi-même.

Chien : Grosse puce géante pleine de poils.

Insomnie : Impossibilité de dormir plus de vingt heures par jour.

Nourriture : A prendre scrupuleusement toutes les 30 minutes.

Oiseau : Boîte à chat sans boîte mais avec des ailes.

Puce : Sorte de dragon minuscule particulièrement vorace.

Travail : Activité propres aux humains qui leur permet d’assurer le confort de la gent féline.

Veille : Etat éreintant entre deux siestes.

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Ce trimestre, nous mettons à l’honneur JeanMichel de La Glanerie qui a été tiré au sort parmi les grilles correctes qui nous ont été envoyées ! Il recevra bientôt ses cadeaux. En janvier dernier, nous commémorions le 75ème anniversaire de la libération du camp de concentration de Auschwitz. Le thème de ce mois lui est donc consacré. Vos grilles complétées sont à nous envoyer avec vos coordonnées complètes.

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I II III IV V Horizontalement 1 1. Complexe concentrationnaire du IIIème Reich 2 2. Réservoir - instrument de musique à vent 3 3. Mère de l’humanité - force militaire 4 4. Note - derrière 5. Bivouac - élément chimique - règle 5 6. Ethnie africaine - brille 6 7. Manière de s’exprimer - norme 7 8. Anglicisme signifiant en haut couvre-chef 8 9. Relâcher 9 10. Un sacrifice dans la Grèce Antique 10 Verticalement I. Survivant II. Commune au Nord de l’Espagne - île de Torrès III. A fait son temps - trépas IV. Conjonction - abréviation - langage enfantin VIII. Entourées d’eau V. Outil utilisé lors du tournage d’un film fraction Général français de la Révolution et de l’Empire IX. Extermine - poisson VI. Effroi - dans le langage des scouts X. Elément chimique VII. Ville sicilienne - chevalier de la table ronde souvenir

VI VII VIII IX

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Solutions des mots croisés n°115 : I

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