2020 Gallerie Eté Version Française

MAGAZINE PPOC

ÉTÉ 2020

NUMÉRO DES PHOTOGRAPHES DE L’ANNÉE Danielle Barabé-Bussières - Artiste photographique | Rabih Madi Photographe de mariage | Nicole Noyce - Photographe commerciale | Victoria West - Photographe portraitiste Bruce Hendricks - Le titre de Compagnon des PPOC - F/PPOC et le prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations

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Vous n’avez probablement pas vu venir une telle année 2020 Mais c’est votre capacité à vous adapter et à travailler avec ce que vous voyez qui vous distingue. En tant que véritable professionnel, vous vous êtes adapté et vous êtes déjà passé à autre chose.

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TA B LE D E S M AT I È R E S 4 5 6

5

Message de la présidente sortante Message du président Bruce Hendricks Le franc tireur du Manitoba

par Alph Leydon, MPA

12

Artiste photographique de l’année Danielle Barabé-Bussières : pleine conscience, détails et passion

par Chelsea Jones, MPA

15

6

15

12

24

Trash The Dress

par Mandy Harding

18

Meilleures images dans leur catégorie

20

Récipiendaires des titres 2020 des PPOC

23

Récipiendaires des prix 2020 des PPOC

24

Nous vous présentons Nicole Noyce, MAP, Photographe commerciale de l’année 2020 des PPOC

26

26

Photographe de mariage de l’année Rabih Madi : embrasser l’imprévisible pour créer la beauté

par Chelsea Jones, MPA

30

Victoria West Photographe portraitise de l’année

par Victoria West, CPA

34 L’importance de trouver une niche par Sébastien Arbour

30

37

Mon PPOC

par Cheryl Struss, MPA

40

À propos de la couverture

par Vanessa Dewson, MPA

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par Raymond Bailey, MPA, SPA, HLM

MESSAGE de la Présidente

sortante

Merci à Bruce Hendricks de m’avoir suggéré d’écrire un court message à inclure dans ce numéro en tant que présidente sortante.

Après 16 ans au Conseil d’administration de la région de l’Atlantique (anciennement la « Maritime Professional Photography Association » établie en 1933) et 6 ans au Conseil d’administration national, dont 3 ans en tant que présidente nationale, c’est un sentiment douxamer de quitter les deux. Mes enfants n’avaient que 9 et 6 ans Louise Vessey, MPA, SPA quand je suis allée à ma première réunion du conseil régional, ils Présidente sortante des PPOC ont maintenant 25 et 22 ans ! J’ai voyagé 2 heures à Moncton, j’ai participé à des réunions qui duraient souvent jusqu’à 5 heures, puis j’ai refait 2 heures de route pour retourner chez moi le même jour. Ceci était effectué mensuellement ! J’ai été conceptrice novice de sites Web, webmestre, présidente régionale, présidente de congrès à plusieurs reprises, archiviste, responsable des communications, responsable de l’adhésion et je suis sûre plein d’autres emplois et postes.

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C’est assez ahurissant de penser à quel point la technologie, la communication et l’industrie photographique ont changé de 2004 à nos jours. Présentement, nous pouvons facilement organiser nos réunions en ligne, même si rien ne vaut les réunions en personne. Avoir la technologie pour communiquer et être virtuellement ensemble est un énorme avantage maintenant plus que jamais. J’ai travaillé avec de nombreux membres au fil des ans et j’ai malheureusement vu certains d’entre eux quitter l’association.

Je suis fière d’être restée à travers vents et marées, même si j’avais envie d’arrêter de temps en temps en raison de conflits de personnalité et d’opinions divergentes sur des questions litigieuses. Plusieurs avantages ont été gagnés au fur et à mesure que j’avançais et j’ai connu de nombreux amis incroyables que personnellement que je n’aurais jamais pu rencontrer autrement. J’ai appris beaucoup de choses et je me suis surprise de ce que je pouvais réellement faire (comme être la PRÉSIDENTE nationale !). J’ai surmonté ma peur paralysante de parler en public, j’ai acquis des compétences organisationnelles et de leadership, de la patience, et bien plus encore.

Je ne crois pas que les membres en général aient une idée de la quantité de passion, de temps, de travail et d’énergie mentale qu’il faut pour être responsable au niveau du conseil d’administration de notre association.

Félicitations à tous ceux qui m’ont précédée et aux membres actuels du conseil d’administration qui traitent tellement plus que les « affaires habituelles » en ce moment. Je dois dire que notre personnel de bureau est incroyable et sans leur soutien continu et leurs connaissances pour garder les choses cohérentes à mesure que les membres du conseil changent, les choses pourraient s’effondrer rapidement. Les nouveaux membres du conseil ont tendance à avoir de merveilleuses idées (comme les plans de paiement mensuel :) qui peuvent causer du travail supplémentaire et de la confusion, mais ils se dévouent toujours et se montrent à la hauteur. Je vais vraiment m’ennuyer de travailler avec eux. Les PPOC doit beaucoup à tous les membres qui passent de la parole aux actes, font le travail et sacrifient du temps et de l’énergie comme bénévoles pour notre association. Sans ces personnes, Les PPOC n’existeraient pas.

C’est vraiment dommage que je n’aie pas eu l’occasion de saluer et embrasser tous mes amis des PPOC à Saskatoon cette année et féliciter les membres pour leurs nombreux succès. Il aurait été agréable d’avoir un au revoir en personne, bien que la remise des prix du Salon en ligne m’a fait me sentir très spéciale et appréciée ! Merci à tous ceux qui ont cru en moi et m’ont soutenue pendant que j’étais votre présidente.

Je crois plus que jamais dans la valeur de ce que nous faisons en tant que photographes professionnels.

Les PPOC sont toujours très pertinents de nos jours, offrant des conseils, du soutien, des opportunités, de l’éducation et de la communauté en ces temps difficiles. J’ai la plus grande confiance en votre nouveau président, Ross Outerbridge MPA, qui guidera le conseil d’administration et les PPOC dans la prochaine ère !

Avec le temps, la pandémie de la COVID-19 sera derrière nous et nous pourrons physiquement nous rassembler et nous retrouver. J’attends ce moment avec impatience ! D’ici là…

Louise Vessey, MPA, SPA Présidente sortante des PPOC

L’ASSOCIATION DES PPOC EST HEUREUSE DE VOUS PRÉSENTER SA PUBLICATION, GALLERIE. AVEC DES LAURÉATS, DES ARTICLES DE FOND, DES INFORMATIONS ÉDITORIALES, DES SERVICES AUX MEMBRES ET DE LA PUBLICITÉ, GALLERIE EST LE MAGAZINE PAR EXCELLENCE POUR LES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS À TRAVERS LE CANADA. GALLERIE est publié trois fois par année : - Hiver (version numérique en ligne) - Été (imprimé et version numérique en ligne) - Automne (version numérique en ligne) ABONNEMENT Tous les membres des PPOC recoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes.

Pour être ajouté à notre liste de diffusion, veuillez contacter le bureau des PPOC à info@ppoc.ca en indiquant votre province de résidence.

Des exemplaires additionnels de Gallerie sont dispo­nibles au coût de 6,95 $, plus les frais de poste.

SOUMISSIONS Les articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l’éditeur pour examen.

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Double page 1575 $ / an Page complète dos de couverture 1375 $ / an Page complète intérieur couverture 1125 $ / an Supplément publicitaire 1000 $ / an Page complète 975 $ / an Demi page 630 $ / an Quart de page 400 $ / an Les partenaires commerciaux des PPOC ont un escompte de 20 %. Pour réserver votre espace publicitaire contactez l’éditeur. ÉDITEUR Bruce Allen Hendricks, C/PPOC, MPA t : 204 227-9447 c : editor@ppoc.ca CONCEPTRICE ET INFOGRAPHISTE Josée Talbot, CPA t : 418 881-3998 c : josee@talbotphotoart.ca DIRECTEUR DE PUBLICITÉ Brad Kelly, MPA c : advertising@ppoc.ca

MESSAGE

du président « Le numéro de la célébration »

Dans ce numéro se trouvent les points forts de notre Salon national de l’image, les lauréats, les photographes de l’année (félicitations à Victoria West, Danielle Barabe-Bussières, Nicole Noyce et Rabih Madi) ainsi que Bruce Hendricks, lauréat du prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations et récipiendaire du titre de Compagnon des PPOC. Le travail de ces photographes est exceptionnel et dans ce numéro, leurs réalisations et leurs histoires sont célébrées. Félicitations à tous !

Ross Outerbridge, MPA Président des PPOC

Cette année, une urgence de santé publique liée à la pandémie de la Covid-19 a nui à notre capacité de célébrer ces réalisations en personne. Pour la première fois, nous avons organisé un gala de remise des prix « virtuel » avec de nombreux membres de partout au pays « présents » dans leurs meilleurs habits. Je voudrais remercier et féliciter Charles Van den Ouden, Gerry David et Nelson Simard pour avoir organisé une merveilleuse cérémonie virtuelle de remise des prix.

Lorsque j’ai rejoint le Conseil d’administration national en 2018, ma première réunion a consisté à examiner ce que nous faisions en tant qu’organisation et comment nous pouvions mieux servir nos membres. L’une des conclusions était de se concentrer sur la question du professionnalisme et de promouvoir la valeur de la photographie professionnelle. Donc, cela m’a fait réfléchir. Qu’est-ce qu’un « professionnel » et comment cela s’inscrit-il dans le contexte de la photographie ?

Certaines professions sont réglementées (médecine, droit, ingénierie) et ont des exigences formelles d’admission et de certification continue ainsi que des organismes de réglementation (Barreau, Collège des médecins et chirurgiens). Nous sommes les photographes professionnels du Canada. Mais nous ne sommes pas une « profession » réglementée, nous ne sommes pas soumis à licence et nous n’avons pas d’organisme de réglementation. En fait, n’importe qui peut déclarer qu’il est photographe, trouver du travail et gagner sa vie. Qu’est-ce qui nous sépare alors au sein de cette organisation et justifie le terme de « photographe professionnel » ?

Si l’on regarde les définitions de « professionnel », il est souvent défini par le revenu ; un « professionnel » gagne sa vie (50 à 100 % de ses revenus) grâce à sa « profession ». Mais beaucoup de nos membres ne sont pas des photographes à temps plein parce que, comme beaucoup le savent, il est difficile de gagner sa vie en tant que photographe à temps plein. Je pense fermement que la

définition du revenu est simpliste et ne reconnaît pas les principales qualités qui composent un « professionnel ».

Le mot « professionnel » implique beaucoup de choses : une éducation avec une formation et des compétences particulières, un engagement à participer à la formation continue et au développement professionnel, une manière positive de se comporter, de diriger votre entreprise, de traiter vos clients et collègues avec respect et de fournir un excellent service et images, tout en adhérant à un code de conduite et un code de déontologie, en continuant à rechercher et à respecter les commentaires de vos pairs pour vous aider à devenir un meilleur photographe. Ce sont ces facteurs qui nous rendent « professionnels » et pour lesquels il est important d’appartenir et de participer activement aux PPOC. Pourquoi est-il important de faire partie d’une organisation comme les PPOC et comment profitons-nous de cette adhésion lors de nos interactions avec nos clients ?

Pour moi, c’est une question de légitimité.

Nos clients peuvent être sûrs que nous ne sommes pas simplement une personne avec un appareil. Que nous appartenons et nous nous engageons dans les activités d’une organisation professionnelle qui existe depuis 50 ans. Que notre engagement envers des pratiques commerciales éthiques (Code de déontologie des PPOC), la formation continue et le développement professionnel et le plus haut niveau de création d’images professionnelles sont de la plus haute importance.

Profitez des formidables images dans ce numéro du magazine Galerie

Ross Outerbridge, MPA PPOC Chair

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Bienvenue dans les pages du magazine Galerie – le numéro d’été, ou aussi le « numéro de la célébration ».

LE FRANC TIREUR DU MANITOBA par Alph Leydon, MPA QUEL PLUS GRAND HONNEUR EN PHOTOGRAPHIE CANADIENNE QUE DE RECEVOIR LE TITRE DE COMPAGNON DES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (F/PPOC) ?

LA RÉPONSE EST... RECEVOIR LE TITRE DE COMPAGNON DES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (F/ PPOC) ET RECEVOIR LE PRIX YOUSUF KARSH POUR L’ENSEMBLE DE SES RÉALISATIONS. COMME SI CES HONNEURS NE SUFFISAIENT PAS, BRUCE ALLEN HENDRICKS EST LE PREMIER À AVOIR OBTENU LES DEUX PRIX LA MÊME ANNÉE.

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Hendricks est un franc-tireur. Il est rarement à court d’opinions et toujours heureux de les partager ; il dit ce qu’il pense et défend ce qui est juste. Il n’est pas toujours diplomatique et il est connu pour avoir bloqué certains comptes sur les réseaux sociaux, mais si vous êtes quelqu’un de bien, il vous traitera comme de l’or. Ses amis sont très proches et vous diraient que c’est un gars sur qui on peut compter, toujours prêt avec une petite blague, souvent avec une note de sarcasme, mais c’est ce qui fait de Bruce... Bruce !

Pour certains, leur carrière de photographe commence plus tard dans la vie, pour d’autres, elle peut être un complément à leur carrière principale. Ce n’est pas le cas de Bruce Hendricks. Hendricks est la quintessence du photographe. Il a trouvé sa passion très tôt dans la vie et, de là, elle a mûri en une vocation qui dure à vie.

Nous sommes en 1985 et, chaque jour, on peut trouver le jeune Bruce Hendricks qui travaille dans la lueur rouge de la chambre noire de son école secondaire, dans sa ville natale de Winnipeg, au Manitoba. Il était en dixième année et avait déjà choisi la photographie plutôt que le dessin ou les arts graphiques dans son programme de communication visuelle. Il obtenait régulièrement des notes dans les 90 pour son travail photographique et ses camarades de classe lui demandaient de les aider dans leurs travaux. L’idée était que Bruce puisse expérimenter avec ce qui l’intéressait et le collègue pour lequel il travaillait devait accepter la note, bonne ou mauvaise. Ce jour-là, alors qu’il assombrit et éclaircit, ajuste la chimie et transfère son substrat de bain en bain, il expérimente l’impression à fort contraste sur du papier fibre. Les résultats sont solides, le score est élevé et son ami est ravi.

Les années en Colombie-Britannique Les leçons de la vie nous viennent à chacun(e) de manière différente. Pour Bruce, les cinq années et demie qu’il a passées en Colombie-Britannique jusqu’à la fin de sa vingtaine ont été formatrices pour sa future carrière et sa vie personnelle.

Un peu naïf mais désireux d’élargir ses connaissances dans la carrière qu’il avait

choisie, il a été captivé par l’offre de partenariat et les grandes promesses d’une carrière réussie avec un photographe professionnel reconnu, qu’il connaissait et en qui il avait confiance. Il s’ensuivit des montagnes russes de défis professionnels et personnels, car Bruce découvrit lentement que tout n’était pas aussi rose qu’il l’avait prévu. Puis il y a eu le colocataire drogué et fêtard, la connaissance transsexuelle avec une Pontiac Fiero dorée et une prêcheuse trop zélée et malhonnête qui a essayé de mettre des bâtons dans les roues de Bruce au centre commercial principal de la ville alors qu’il était engagé dans la promotion d’un studio, et ce jusqu’à ce que les caméras révèlent la vérité. D’un point de vue photographique, Bruce a reçu une formation rapide sur les bons, les mauvais et les vilains aspects de la gestion d’une entreprise de photographie. Sur le plan personnel, des leçons ont été tirées, et Bruce est rentré chez lui à Winnipeg en homme plus mûr et plus sage. Il a commencé à travailler pour IMPACT Photographic Design dès son retour.

Les Photographes professionnels du Canada - PPOC Bruce a rejoint les Photographes professionnels du Canada en tant que membre étudiant à l’âge de 17 ans. Au lycée, il était un héros, obtenant d’excellents résultats dans tous ses travaux et figurant au tableau d’honneur du doyen. Le lycée est cependant un monde très différent du monde professionnel. Bruce a soumis dix tirages 8x10 au conseil régional des PPOC, comme c’était l’exigence à l’époque, et il s’attendait à obtenir le statut de membre actif à part entière.

De son propre aveu, il a décidé de ravaler sa fierté et d’apprendre. Il a appris des meilleurs et est devenu le meilleur des meilleurs. Aujourd’hui encore, il attribue à l’association des PPOC et à ses membres extrêmement talentueux une grande partie de sa formation avancée en photographie professionnelle. Au fil des ans, il s’est impliqué à tous les niveaux de l’association en siégeant au conseil d’administration du Manitoba, en dirigeant des projets, des programmes et des comités nationaux. Il est également juge de compétition nationale et rédacteur en chef du magazine Gallerie.

Hendricks croit de tout cœur à la valeur des associations professionnelles à but non lucratif. Il a rejoint les Photographes professionnels d’Amérique, PPA, et est devenu le premier Manitobain à être certifié par cette organisation. Il est également leur premier agent de liaison canadien et a contribué à l’introduction de leurs ateliers photo « Super 1 Day » et de leurs programmes de certification sur le marché canadien. « Ma philosophie est que l’on doit continuer à apprendre les limites de sa propre capacité à produire constamment de meilleures images plus créatives pour ses clients. » Bruce Hendricks En tant que photographe, Hendricks se décrit comme un généraliste. Cela dit, il se spécialise principalement dans le portrait beaux-arts et croit en la valeur et l’importance de la décoration murale. Il a été nommé quatre fois Photographe de l’année au Manitoba, a été onze fois finaliste et a obtenu douze accréditations nationales :

À ce stade de sa carrière, M. Hendricks dispose d’un vaste réservoir de connaissances techniques et d’expérience et est capable de gérer pratiquement n’importe quel projet.

Le titre de Compagnon des PPOC - F/PPOC

« J’ai attendu longtemps le résultat. Ils m’ont écrit une lettre personnalisée très polie m’informant que peut-être deux de mes images pourraient être acceptables. J’ai été dévasté », déclare Hendricks.

Beaucoup de gens s’arrêteraient là, croyant que ces gens ne savent pas de quoi ils parlent, qu’ils sont de vieux schnocks coincés dans leurs habitudes traditionnelles. Qu’ils ne comprennent pas l’approche moderne de la jeunesse. Mais le jeune Hendricks a pris la voie opposée. Il a creusé et redoublé d’efforts.

À ce jour, seulement huit titres de Compagnon des PPOC ont été attribués dans l’histoire de l’association. Sur ce total, seuls six des bénéficiaires sont encore en vie. L’objectif principal du programme de Compagnon des PPOC est de permettre aux membres accomplis de partager leurs connaissances avec l’ensemble des membres tout en leur offrant une formation technique et administrative. Cette récompense représente le plus haut niveau de réussite au sein de l’association. Pour être éligible, le photographe doit être un membre actif des PPOC pendant au moins 10 années consécutives. Il doit également être titulaire d’un titre de MAP avec un minimum de deux barres.

Le candidat doit présenter une thèse de 6 500 à 7 000 mots sur un sujet technique, éducatif ou administratif. Ils doivent également fournir 15 images numériques de qualité salon, qui seront acceptées par un jury de juges qualifiés au niveau national.

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Portrait | Portrait d’animaux | Portrait | Portrait de bébés et enfants | Portrait environnemental | Portrait de famille | Portrait félin | Portrait de graduation | Portrait canin | Mariage environnemental | Mariage classique | Histoire de mariage | Portrait de couple

Hendricks a intitulé sa thèse, IMPACT...

Définie dans le dictionnaire de Cambridge comme...

Un effet puissant que quelque chose a sur une situation ou une personne.

Il croit si fermement au rôle que joue l’IMPACT dans la photographie qu’il a choisi ce mot pour nommer son entreprise. « Dans les systèmes de jugement des Photographes professionnels du Canada (PPOC) et des Photographes professionnels d’Amérique (PPA), l’impact de la photographie jugée pèse lourdement sur sa note finale. Plus important encore, l’impact d’une image sur le grand public ne peut être surestimé. L’impact pur de l’image qui leur est présentée peut tout simplement hypnotiser le spectateur. » Bruce Hendricks Dans ce document, Hendricks considère d’abord les effets que l’impact émotionnel et l’impact visuel peuvent avoir sur le spectateur et la possibilité pour le photographe d’exploiter les deux. Il poursuit en explorant les nombreux principes de l’impact visuel, dont beaucoup ont été intégrés dans la psyché humaine au cours des âges de notre évolution. La séquence de Fibonacci et le nombre d’or constituent les bases d’une étude convaincante sur la COMPOSITION fondamentale. A partir de là, Hendricks nous présente un concept qu’il a développé au fil du temps et qui, s’il est respecté, produira des images très percutantes de façon constante. Il appelle ce concept, ou système, SLDP, qui signifie « Shapes, Lines, Dimension, and Patterns » (formes, lignes, dimensions et motifs). C’est devenu son mantra depuis lors. « Au départ, je me suis forcé à regarder constamment le monde de cette façon.

Partout où je regardais, j’essayais d’imaginer comment je pouvais créer une photographie intéressante et percutante. Où placer mes sujets pour une image plus dynamique ? Sous quel angle de prise de vue ? Avec le temps, j’ai entraîné mon subconscient à être constamment à l’affût de ces possibilités dans ma vie quotidienne et cela a réellement changé la façon dont je voyais le monde autour de moi. Aujourd’hui, je ne cherche pas activement ces opportunités, je les “ressens”.

Je sais ce qui me semble juste sur le plan de la composition. Tout a commencé pour moi avec le système SLDP et s’est développé à partir de là. » Bruce Hendricks

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Grâce à de nombreux exemples photographiques et illustrations solides, Hendricks fait valoir son point de vue. Son approche fournira une base solide pour la création d’images plus percutantes à tout photographe désireux d’internaliser ce processus. Hendricks ne s’arrête pas là, cependant, il complète sa thèse en nous fournissant plusieurs autres outils pour maintenir l’attention du spectateur dans l’image, y compris l’utilisation de la perspective, des blocs visuels et de la pose circulaire.

En conclusion, Hendricks nous laisse avec l’idée que « si un photographe peut s’entraîner à avoir une base solide de composition et le système SLDP, il constatera que ses images auront considérablement plus d’Impact visuel. Cela lui permettra de mieux capter l’attention du subconscient du spectateur et donc d’être beaucoup plus appréciés par le grand public ».

Le prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations Ce prix a été créé par les Photographes professionnels du Canada en 2002 pour commémorer l’héritage du photographe canadien, feu Yousuf Karsh. Le prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations récompense l’excellence photographique des membres des PPOC.

Les membres des Photographes professionnels du Canada obtiennent des points-mérites de salon en démontrant des capacités photographiques exceptionnelles dans le cadre de compétitions nationales de l’image et d’accréditations nationales.

Le prix Yousuf Karsh est décerné chaque année au membre qui a obtenu le plus grand nombre de points-mérites de salon, au-delà de 4 000. Le prix ne peut être reçu qu’une seule fois dans une carrière.

Le Prix Yousuf Karsh pour l’ensemble des réalisations est l’une des plus grandes réalisations que peut obtenir un membre des Photographes professionnels du Canada et témoigne directement du talent photographique exceptionnel du lauréat.

Comme la plupart de nos membres le savent, obtenir des points-mérites de salon est un défi, un honneur et toujours une expérience d’apprentissage. Ce n’est jamais facile, mais encore une fois, rien de ce qui a de la valeur ne l’est. Pour chaque accréditation, 30 points-mérites sont obtenus. Et pour chaque image acceptée dans le cadre de la compétition nationale, 60 points-mérites sont obtenus. On peut alors imaginer le dévouement, la qualité du travail et le temps qu’il faut pour accumuler plus de 4 000 mérites. Hendricks, comme tous les autres lauréats de ce prix, doit être applaudi pour sa consistance et sa persévérance.

Futurs objectifs La vie a eu ses défis pour Hendricks. Alors qu’il n’était encore qu’un jeune garçon, on lui a diagnostiqué la maladie de Crohn, une affection qui touche toute sa famille. Cette maladie a beaucoup affecté sa vie et a parfois été débilitante. Néanmoins, il a réussi à surmonter les obstacles et a accompli beaucoup de choses. Il détient actuellement sa 8e barre de Maître des arts photographiques des PPOC et a pour objectif d’obtenir sa 10e barre dans les années à venir. Il aime juger les compétitions et présider le jury. En tant que juge national recherché et responsable du comité d’examen des images au Manitoba, il se réjouit de pouvoir mettre son expérience au service d’autres photographes intéressés par la compétition. Depuis de nombreuses années, M. Hendricks se fait un plaisir d’enseigner les autres. Il a dirigé de nombreux séminaires et ateliers au fil des ans et s’est fixé comme objectif de parler à quatre à six conférences par an à l’avenir.

Hendricks a entrepris un projet personnel d’une importance significative et qui lui tient à cœur. Sa mère est décédée après avoir lutté contre deux épisodes de cancer du sein. Son désir est donc de produire un livre inspirant d’histoires et de photographies de femmes qui ont vaincu le cancer du sein et sont revenues à leur vie normale. « Le principe de base de ce projet est de prouver aux femmes qui viennent de recevoir un diagnostic de cancer du sein qu’il ne s’agit pas d’une condamnation à mort. Elles peuvent vaincre la maladie et retourner vivre et profiter de leur vie comme elles le faisaient avant le diagnostic. Je veux donner de l’espoir à ces femmes quand elles sont

au plus bas et quand elles sont au plus effrayées. » Bruce Hendricks Ce projet important se poursuit à ce jour et M. Hendricks est toujours à la recherche de candidates inspirantes.

Conseils pour une nouvelle génération de photographes Il est difficile de réussir financièrement dans le monde d’aujourd’hui sans de solides compétences en affaires.

Cela vaut doublement pour ceux qui travaillent dans la photographie et les arts. M. Hendricks a passé sa vie d’adulte à apprendre et à perfectionner ses compétences commerciales et recommande vivement de trouver des ateliers et des cours pour renforcer ses connaissances dans ce domaine.

En fin de compte, en tant que photographe dans le monde d’aujourd’hui, il faut aussi être au top de sa forme et en avance sur la concurrence. L’art, la technique et l’ artisanat entrent tous en jeu ici, et l’étude de la thèse IMPACT de Hendricks et de son système SLDP serait donc un pas dans la bonne direction.

Lorsque le verrouillage actuel dû à COVID-19 prendra enfin fin, vous verrez Bruce faire du vélo sur ses pistes préférées, lancer une pierre dans un tournoi de curling local, ou s’installer dans un stand à l’un des nombreux endroits de son restaurant préféré, le restaurant historique Salisbury House...

Bruce Allen Hendricks est aujourd’hui le photographe le plus décoré de l’histoire du Manitoba.

Bravo Bruce !

Titres

Prix

2020 Compagnon F/PPOC - Photographes professionnels du Canada 2020 Prix Yousuf Karsh pour l’ensemble de ses réalisations - Photographes professionnels du Canada 2020 8e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2019 7e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2017 6e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2016 Barre d’émeraude – Compagnon - PPOC-Manitoba 2015 5e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2012 4e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2012 Companion des PPOC-CB – PPOC Colombie Britannique 2010 Certifié Photographe professionnel (Commission de certification photographique professionnelle) 2009 3e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2007 Barre d’améthyste – Compagnon - PPOC-Manitoba 2006 2e barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 2000 1re barre - Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 1999 Compagnon - Photographes professionnels du Canada-Manitoba 1998 Maître des arts photographiques (MPA) - Photographes professionnels du Canada 1996 Artisan des arts photographiques (CPA) – Photographes professionnels du Canada

(4) Photographe de l’année - Photographes professionnels du Canada-Manitoba (11) Finaliste du photographe de l’année- PPOC–Manitoba/British Columbia (2) Prix du plus créatif - Photographes professionnels du Canada-Manitoba (2) Prix de portrait d’enfant - Photographes professionnels du Canada–Manitoba/British Columbia (1) Prix du président (image avec le plus haut score) - PPOC-Manitoba (2) Prix de meilleur portrait - Photographes professionnels du Canada–Manitoba (12) Prix du choix du jury - PPOC–Manitoba/British Columbia (12) Accréditations nationales - Photographes professionnels du Canada (Numerous) Images dans le livre de la collection permanente Photographes professionnels du Canada (3) Images dans la collection permanente - Photographes professionnels du Canada (Several) Images dans le livre des PPA – Photographes professionnels d’Amérique (1) Prix de nature (Animal) - Photographes professionnels du Canada–Manitoba (1) Prix de mode - Photographes professionnels du Canada–British Columbia (1) Prix de portrait de femme - Photographes professionnels du Canada–British Columbia Mention honorable pour le portrait d’homme - PPOC–British Columbia (1) Prix de meilleure image commerciale - Photographes professionnels du Canada–Manitoba (1) Prix de meilleur album de mariage de l’année Photographes professionnels du Canada–Manitoba (1) Prix de la galerie Kodak (Commercial) - Kodak Canada (1) Prix de la galerie Kodak (Portrait) - Kodak Canada Finaliste du prix Fuji de mariage - Fuji Canada

Bruce Hendricks, F/PPOC, MPA Le travail de Bruce Hendricks peut être consulté sur son site Web : http://www.ImpactPhotographicDesign.com IMPACT PHOTOGRAPHIC DESIGN 875, avenue Simpson Winnipeg (Manitoba) R2K 1S3 Téléphone : 204-224-2424 | 1-866-338-0633 Courriel : Bruce@ImpactPhotographicDesign.com

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« Quelqu’un qui est bon en affaires et médiocre en photographie aura plus de succès financier qu’un grand photographe avec des compétences commerciales médiocres. » Bruce Hendricks

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Saviez-vous que vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour aussi peu que 26 $ par mois (plus taxes) ?

1 888 643-PPOC (7762) info@ppoc.ca ppoc.ca

ÉTÉ 2020 | MAGAZINE GALLERIE | 11

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ARTISTE PHOTOGRAPHIQUE DE L’ANNÉE DANIELLE BARABÉ-BUSSIÈRES : PLEINE CONSCIENCE, DÉTAILS ET PASSION

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par Chelsea Jones, MPA LA RÉACTION DE DANIELLE BARABÉ-BUSSIÈRE LORSQU’ELLE A REÇU LE TITRE D’ARTISTE PHOTOGRAPHIQUE DE L’ANNÉE 2020 DES PPOC A ÉTÉ INITIALEMENT LE CHOC ET L’INCRÉDULITÉ. EN VOYANT SES IMAGES, IL EST ÉVIDENT QU’ELLE MÉRITE CE TITRE ET PRÉSENTE LA POLYVALENCE ET LA CAPACITÉ DE NARRATION QUE DE NOMBREUX PHOTOGRAPHES NE PEUVENT QU’ASPIRER. MALGRÉ SES NOMBREUSES DISTINCTIONS, LE PARCOURS PHOTOGRAPHIQUE DE DANIELLE EST DÉFINI PAR LA PLEINE CONSCIENCE, LA PATIENCE, LA PASSION ET LA DÉTERMINATION. Danielle est née dans un petit village de la campagne de Trois-Rivières, au Québec.

Plus tard, elle a déménagé à travers le Canada, pour finalement se retrouver dans sa résidence actuelle à Ottawa, en Ontario. Pendant qu’elle était membre des Forces armées canadiennes, Danielle a récupéré un vieil appareil photo pour la première fois et s’est rendu compte qu’elle s’intéressait à la photographie.

Avec les exigences d’une carrière intense et de la maternité, cet intérêt a été suspendu temporairement jusqu’à ce qu’il puisse être pleinement embrassé après que ses enfants aient grandi et quitté la maison. En juin 2014, Danielle est devenue membre des Photographes professionnels du Canada et a lancé son entreprise, Danielle Bussières Photographie, peu de temps après. Danielle crée des impressions qui sont vendues lors d’expositions d’art ainsi qu’en ligne. Ses genres préférés à photographier incluent les paysages, la nature, la faune et la

macro photographie. Elle est également membre d’autres collectifs et associations d’artistes locaux.

Rejoindre les PPOC a répondu au besoin de Danielle de se fixer des objectifs en fournissant des jalons à atteindre, tels que des titres, des accréditations et des récompenses. Danielle aime relever des défis et a vu les PPOC comme un lieu pour faciliter l’inspiration, la créativité et la croissance personnelle.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui inspire Danielle dans sa photographie, elle a répondu : « la vie ». « Je m’inspire de tout ce qui m’entoure. La vie, c’est avoir la passion (et) la photographie est ma plus grande passion… la nature, la faune, les paysages… la vie n’est pas une question de travail. Je veux que ça reste une passion. » Danielle a toujours été attirée par la nature et aime les activités comme la randonnée, la pêche et d’autres activités de plein air. Malgré un métier à plein temps en dehors de la photographie, elle pratique son art au quotidien. Danielle a un certain nombre de sites

Il est important d’avoir une image techniquement bonne directement dans l’appareil photo, mais les techniques de base de Photoshop sont ce que Danielle utilise pour amener ses images à un niveau de compétition. Danielle déclare qu’elle « traite chaque image comme pour la compétition ». Le souci du détail et une vision de la perfection guident le processus de d’édition qu’elle a développé au fil des ans. Elle a une approche patiente de l’édition et peut travailler sur une image, laisser l’image pendant quelques jours, puis y revenir et voir si sa vision a changé.

Danielle attribue son processus axé sur les détails et ses compétences techniques à son engagement dans les PPOC et une plus grande communauté de photographes. Elle ne manque jamais une occasion de voir le jugement des PPOC, en personne ou en ligne, et prend la critique à cœur et revoit son processus de travail immédiatement après. Elle reconnaît également la nature subjective de l’art et qu’il est facile de s’attacher à vos images. C’est pourquoi elle s’adresse à ses amis des PPOC pour leurs conseils et critiques de ses images avant de les inscrire en compétition.

Soumettre à l’accréditation, aux compétitions de branche non officielles et aux compétitions régionales sont également des moyens pour Danielle de « tester » les images pour voir comment les juges les reçoivent. « Rosé Petals » et « Eyes of the Night », qui ont déjà été inscrites aux compétitions régionales

de l’image de la Saskatchewan et de l’Ontario, ont reçu des distinctions, ce qui a également contribué à ce que Danielle soit nommée Artiste photographique de l’année des PPOC Ontario en 2019. Selon Danielle, « Sleepy Heads » était un « risque » qu’elle a pris quand elle a participé au Concours national de l’image 2020 car elle ne l’avait pas soumise aux compétitions régionales dans le passé. C’était un risque qui a payé.

Danielle a obtenu 5 accréditations en tant que photographe professionnelle dans les catégories de Nature, d’Ornithologie, d’Entomologie, des Beauxarts/décoration photo et de Faune. Il est important pour Danielle de rester orientée vers des objectifs en photographie et les objectifs futurs incluent les accréditations en photographie de produits et photographie alimentaire. Elle a hâte d’ouvrir potentiellement un studio à l’avenir où elle pourra approfondir sa passion pour la photographie d’animaux en offrant des portraits d’animaux de compagnie professionnels. Elle espère également avoir une galerie désignée pour exposer ses distinctions et ses œuvres d’art au public.

En plus d’être récipiendaire du prix convoité d’Artiste photographique de l’année des PPOC, Danielle a également reçu le prix de Meilleure de la catégorie Animaux avec « Eyes of the Night », avec son autre image, « Sleepy Heads », en tant que finaliste dans la même catégorie. Ces deux images font partie de la Collection permanente 2020 et « Sleepy Heads » a également reçu un prix de Choix du juge.

La juxtaposition de ces deux images de faune, l’une étant intensément accentuée et l’autre assez discrète, démontre l’habileté et la polyvalence de Danielle en tant que photographe animalière et de nature. Elle est également très fière d’avoir obtenu son titre d’Artisan des arts photographiques (CPA) après seulement 3 1/2 ans en tant que membre accréditée des PPOC. Danielle est très fière d’être membre des PPOC et mentor officielle au sein de l’association. Elle conseille aux nouveaux membres des PPOC d’assister à et d’écouter toutes les opportunités de jugement possibles, que ce soit via des salons régionaux ou nationaux, une accréditation ou des opportunités plus informelles au niveau des différentes branches. Que ce soit positif ou négatif, écoutez ce que les juges recherchent et modifiez votre flux de travail en conséquence. S’impliquer en tant que bénévole aide également à découvrir une myriade de sujets liés à la photographie et à s’inspirer d’autres photographes. De nombreuses opportunités de mentorat informel ont lieu grâce à ces interactions et amitiés. Plus important encore, Danielle conseille :

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de conservation préférés, de routes secondaires et de zones où elle peut observer et attendre la faune ; même si ce n’est qu’à partir d’un véhicule lors des froides journées d’hiver. Cette approche consciente, patiente et délibérée tout en embrassant la nature est agréable pour Danielle ; cependant, elle apprécie également le processus de post-production qui lui permet de rendre ses images au niveau supérieur.

« Si vous êtes passionné par quelque chose, vous devez le faire. Gardez la passion pour la photographie et faites-en tous les jours. Si vous consacrez du temps et des efforts, et appréciez les commentaires et le mentorat, vous y arriverez. N’abandonnez pas et ne vous découragez pas. » Danielle a déjà sélectionné deux images pour la Compétition nationale de l’image des PPOC 2021.

Cependant, elle note que lorsque vous sortez pour photographier quotidiennement, quelque chose de mieux peut toujours arriver. L’approche réfléchie, méticuleuse, patiente et déterminée de Danielle à la photographie lui a permis de capturer l’imagination du spectateur à travers sa belle imagerie.

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Félicitations Danielle pour votre prix d’Artiste photographique de l’année des PPOC 2020 !

Danielle Barabé-Bussière, CPA Depuis sa tendre enfance, Danielle est une amoureuse de la nature et l’utilise pleinement pour se ressourcer et pour méditer lorsque la vie va trop vite.

Elle est impliquée sur le comité de sa branche des PPOC, région de l’est et est mentor pour trois nouveaux membres des PPOC. Danielle est fière mère de deux enfants et bientôt, grand-mère d’une troisième petite-fille. Elle a bien hâte de leur apprendre à pêcher et leur faire découvrir le merveilleux monde des insectes !

TRASH

THE DRESS IL Y A 11 ANS, PEU DE TEMPS APRÈS SON MARIAGE, MANDY HARDING A RASSEMBLÉ DES AMIS PHOTOGRAPHES ET DES AMIS RÉCEMMENT MARIÉS POUR FAIRE UNE SÉANCE PHOTO DE GROUPE « TRASH THE DRESS ». C’ÉTAIT TELLEMENT AMUSANT, QU’ILS ONT DÉCIDÉ DE LE FAIRE À NOUVEAU L’ANNÉE SUIVANTE POUR LEVER DES FONDS POUR LA CHARITÉ.

ILS NE SAVAIENT PAS QUE 10 ANS PLUS TARD LEUR ÉVÉNEMENT AMASSERAIT PLUS DE 169 300 $ POUR LA FONDATION DE L’HÔPITAL POUR ENFANTS JIM PATTISON DE LA SASKATCHEWAN. En 2010, la fondation de l’hôpital pour enfants venait d’annoncer qu’un nouvel hôpital pour enfants allait s’établir à Saskatoon, en Saskatchewan, le premier de la province. Lors du remue-méninge pour décider quel organisme de bienfaisance recevrait les dons de l’événement, il a été décidé qu’un organisme de bienfaisance pour enfants serait idéal, car la plupart des gens ont une petite personne spéciale dans leur vie. Avec l’annonce de ce nouvel établissement si nécessaire dans notre province, il n’a pas fallu longtemps pour décider que le CHF serait le parfait destinataire des dons de notre événement.

Harding et son mentor des PPOC, Gina Yesnik, ont décidé qu’il serait préférable de garder la liste des photographes parmi les membres des PPOC pour s’assurer que les mariées obtiendraient de

leurs photographes bénévoles la meilleure qualité et la meilleure valeur. Chaque mariée a également reçu des soins de coiffure, du maquillage et un transport en limousine de Living Skies Limousine à trois endroits top secret le grand jour, tous donnés par des entreprises locales. Les mariées ont également pu travailler avec chaque photographe pendant 20 minutes et ont reçu 10 images de chaque photographe sur clé USB. La première année a été un énorme succès et 3 600 $ ont été levés.

L’année suivante, le groupe a voulu recueillir encore plus d’argent et a donc demandé à chaque mariée un don minimum de 600 $ qui pourrait être donné par elle personnellement ou par ses amis et sa famille. Les mariées ont été invitées à amasser davantage de fonds, et en échange de tous leurs efforts, la mariée qui avait récolté le plus d’argent gagnerait un grand prix. Il s’agissait d’une suite au Sheraton Cavalier, ainsi que d’un dîner dans un restaurant haut de gamme, un forfait spa parmi de nombreux autres cadeaux d’entreprises locales. C’était une excellente incitation à amener les mariées à consacrer un peu plus de temps à la collecte de fonds.

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par Mandy Harding

Au fil des ans, les photographes ont rallié davantage d’entreprises locales pour offrir de superbes sacs de cadeaux à chaque mariée et augmenter le grand prix. En 2018, un record a été établi avec la meilleure collecte de fonds par une mariée, Brittany Johnston, qui a recueilli plus de 16 000 $ pour le CHF, ce qui a amené le total de cette année-là à plus de 34 000 $. Cette année est leur 10e année à organiser l’événement et ils espèrent dépasser les 200 000 $ en 2020. Pour ce faire, chaque mariée doit fixer un objectif de collecte de fonds de 4 500 $ et atteindre ses objectifs, ce qui n’est pas une mince affaire.

Comment les mariées lèvent-elles autant d’argent ? Chaque mariée a réussi de différentes manières. Certains des événements qu’elles ont organisés comprenaient l’organisation d’un souper spaghetti pour 200 personnes dans leur petite salle communautaire, tout en tirant au sort des œuvres d’art que les élèves du primaire ont dessinées, ou bien tirer au sort de nombreux bijoux / vêtements haut de gamme sur une vente aux enchères virtuelle sur Facebook. De nombreuses épouses ont organisé des ventes aux enchères en ligne silencieuses, organisé des soirées de steak ou organisé des barbecues dans le stationnement de l’épicerie. Certaines mariées ont fabriqué et vendu des bracelets pour soutenir leurs efforts tandis que d’autres ont mis un lien vers leur page de collecte de fonds dans leur signature électronique. Les possibilités sont vraiment infinies en ce qui concerne la collecte de fonds, et nos mariées en ont fait un art.

Les mariées peuvent souvent être un peu hésitantes à participer, car elles ne veulent pas que leurs robes soient ruinées, nous avons donc promis que leurs robes pouvaient être nettoyées à sec à la fin de la journée. Au cours des 10 dernières années, nous avons eu deux mariées qui ont vraiment détruit leurs robes, l’une en roulant dans la boue, et l’autre en apportant de la peinture en aérosol pour peindre sa robe. Toutes les autres mariées ont ramené leur robe à la maison et l’ont nettoyée à sec pour la transmettre aux générations futures.

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On a demandé aux photographes quelle était leur partie préférée de notre événement. Voici ce qu’ils ont dit… « J’adore voir 14 personnes se réunir pour lever des fonds pour une cause aussi valable. Regarder comment chaque photographe travaille avec les mêmes mariées au même endroit, avec la même lumière et obtenir des images complètement différentes est l’une des meilleures parties de la journée.

Un de mes moments les plus humbles a été de voir le nom de l’événement sur le mur du nouvel hôpital pour enfants. Je suis devenue émue en voyant le travail acharné de tant de femmes pendant plus de dix ans pour créer un héritage comme ‘Trash the Dress’. » - Danielle Stasiuk « J’adore pouvoir être créative sans la pression d’un vrai mariage. J’adore aussi le montant d’argent récolté pour une grande cause. » - Alison Berk-Johnston. « Ma partie préférée de l’événement est à la fin de la soirée, entendre le grand total et voir tous les visages des mariées remplis d’excitation par ce qu’elles ont accompli individuellement et en groupe. Pour moi, pouvoir être là et faire partie de quelque chose qui aidera tant de familles est un sentiment tellement incroyable. » - Candace Sonmor

La quantité de travail qui est nécessaire pour organiser l’événement est énorme, mais les amitiés qui se nouent chaque année et ce moment où nous déposons le chèque valent bien la récompense.

Les photographes impliqués ont changé au fil des ans et cette année, les photographes suivants sont impliqués : Mandy Harding, Danielle Stasiuk, Alison Berk-Johnston, Grant Romancia, Candace Sonmor, Erin Lindbloom et Krista Crellin.

Vous pouvez suivre le parcours de l’évènement “Trash the Dress” sur Facebook : facebook.com/ TrashTheDressCharityEvent/ ou sur Instagram @trashthedressyxe.

Mandy Harding Mandy Harding est née et a grandi à Saskatoon, en Saskatchewan, et a commencé son voyage photographique il y a 13 ans. Elle a rejoint les PPOC pour la première fois il y a 14 ans en tant qu’étudiante et ne les a jamais quitté. Mandy vit avec son mari et ses deux enfants et travaille à plein temps dans son studio de photographie de Saskatoon : « Memories by Mandy Photography ». Évènement caritatif “Trash the Dress” Communauté 220 20 th Street West, Saskatoon, SK S7M 0W9

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« Voir toute la communauté se rassembler pour soutenir notre événement est tellement gratifiant. Entendre le total à la fin de la journée me donne la chair de poule à chaque fois. Savoir que nous avons amassé tant d’argent pour une si bonne cause est la cerise sur le gâteau. » - Mandy Harding

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MEILLEURES IMAGES DANS LEUR CATÉGORIE

Architecture | Stata Center par Louis-Philippe Provost (PPOC-QC)

Animaux | Eyes of the Night par Danielle Barabé-Bussières, cpa (PPOC-ON)

Portrait de groupe | All Boxed In par Cheryl Webb, cpa (PPOC-AB)

Industriel | Metalhead par Kim Downie, mpa (PPOC-MB)

Expérimentale / Divers | Approaching Vesta Four par Lee Sanger, mpa, spa (PPOC-BC)

Portrait de mariage | Come Away With Me par Krista Crellin, mpa (PPOC-SK)

Éditorial | Parlour En Pointe par Nicole Noyce, mpa (PPOC-SK)

Beaux-arts | Drop In Time par Dave Hutchison (PPOC-BC)

Portrait | Timeless Beauty par Claude Brazeau, mpa (PPOC-ON)

Nouveau-né | The Bear Collector par Cassandra Jones (PPOC-AB)

Portrait d’enfant | Little Red par Ammara Sadiq (PPOC-AB)

Mode | Sway par Katherine Calnan (PPOC-AB)

Illustration conceptuelle | Pressures and Resilience of a Woman in a Man’s World par Jenny Gwynn, mpa (PPOC-AB)

Mariage photojournalistique | Holy Book par Adam Feldstain (PPOC-QC)

Paysage/Floral | Primal par Paul Wright, mpa (PPOC-BC)

Nu artistique | Intertwined par Nicole Noyce, mpa (PPOC-SK)

Restoration et colorisation d’image | The Good Times par Jessica Bailey (PPOC-QC)

Album de présentation | Moving On par Claude Brazeau, mpa (PPOC-ON)

Groupe de mariage | #BRIDETRIBE par Rabih Madi (PPOC-QC)

Illustration de produit | Smoke & Mirrors par Mike Wing (PPOC-ON)

Portrait | Girl in Gold par Parker Ruby (Mérite, Étudiant portrait)

Prix de maître Terry Robertson | Miracle of Hope par Gina Yesnik, mpa (PPOC-BC)

Beaux-arts | Vivid Matrix par Majid Jahanmiri (Mérite, Étudiant général et Général)

Mode | Walkway To Heavens par Rana Bader (Mérite, Étudiant commercial)

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Presse | Pier Pressure par Trevor Pottelberg, cpa (PPOC-ON)

RÉCIPIENDAIRES DES TITRES 2020 DES PPOC TITRES PRÉSENTÉS LORS D’UN GALA VIRTUEL LE 25 AVRIL 2020 RÉCIPIENDAIRES D’UN CPA

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Danielle Barabé-Bussières / PPOC ON Steve Cain / PPOC ON Melanie Cervo / PPOC AB Liette Chamberland / PPOC QC Candice Daum / PPOC MB Gerald David / PPOC AB Karen Evans / PPOC BC Kathryn Gardner / PPOC BC

Jocelyne Hebert / PPOC MB Joanna Knorr / PPOC SK Nathalie Mathieu / PPOC QC Maurice Melanson / PPOC AT Tracy Munson / PPOC AT Michael Muraz / PPOC ON Catherine Petitclerc / PPOC QC Isabelle Potvin / PPOC QC

Pierre Robinson / PPOC QC Craig Sallenbach / PPOC AB Larry Scherban / PPOC BC JoEllen Sevcenko / PPOC MB Josée Talbot / PPOC QC Len Waddell / PPOC BC Cheryl Webb / PPOC AB Victoria West / PPOC AT

RECIPIENDAIRES D’UN MPA Gerald David / PPOC AB Kim Downie / PPOC MB Iris Jackson / PPOC AB Jeff Noon / PPOC AB Tina Richardson / PPOC BC Linda Ryma / PPOC ON Tanya Sedore / PPOC AB

MPA 1 re BARRE

MPA 2 e BARRE Alison Berk / PPOC SK Jillian Chateauneuf / PPOC BC Sébastien Lavallée / PPOC ON Anna Pelletier-Doble / PPOC ON Debbie Malm / PPOC BC Kelsey Qualman / PPOC SK

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Krista Crellin / PPOC SK Susan Dykstra / PPOC ON Gabor Gasztonyi / PPOC BC Louise Gingras / PPOC ON Jayson Hencheroff / PPOC BC Chelsea Jones / PPOC AB Nathalie Lamy / PPOC ON Lois Nuttall / PPOC ON Ross Outerbridge / PPOC BC

MPA 3 e BARRE Allan Bailey / PPOC AB Darwin Mulligan / PPOC AB

MPA 4 e BARRE Gina Yesnik / PPOC BC

MPA 8 e BARRE

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Bruce Hendricks / PPOC MB MaryEllen Nealis / PPOC AT

SERVICE DES ARTS PHOTOGRAPHIQUES Wayne Inverarity / PPOC SK Chris Thombs / PPOC AB Berni Wood / PPOC AT

SPA 1 re BARRE Jillian Chateauneuf / PPOC BC Marlene Fast / PPOC MB

Moira Neal / PPOC BC Jill Shantz / PPOC AB

Louise Vessey / PPOC AT Paul Wright / PPOC BC

MPA 5 e BARRE Claude Brazeau / PPOC ON

MPA 10 e BARRE Daphne Carlyle / PPOC BC

MPA 7 e BARRE Marlene Fast / PPOC MB

MPA 16 e BARRE Don MacGregor / PPOC BC

RÉCIPIENDAIRES DES PRIX 2020 DES PPOC PRIX PRÉSENTÉS LORS D’UN GALA VIRTUEL LE 25 AVRIL 2020

ARTISTE PHOTOGRAPHIQUE DE L’ANNÉE

PHOTOGRAPHE COMMERCIALE DE L’ANNÉE

Danielle Barabé-Bussières, cpa

Nicole Noyce, mpa

PHOTOGRAPHE DE MARIAGE DE L’ANNÉE

PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE DE L’ANNÉE

Rabih Madi

Victoria West, cpa

Trophée offert par Sony du Canada

Trophée offert par Nikon Canada inc.

Trophée offert par Technicare Premier Photo Lab

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Trophée offert par les PPOC

NOUS VOUS PRÉSENTONS NICOLE NOYCE, map, PHOTOGRAPHE COMMERCIALE DE L’ANNÉE 2020 DES PPOC par Raymond Bailey, MAP, SAP, HLM

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UN AGRÉABLE TRAJET DE QUINZE MINUTES EN VOITURE À TRAVERS LE PAYSAGE DE PARCS PITTORESQUES AU NORD DE LLOYDMINSTER, SASKATCHEWAN, VOUS AMÈNE À NOYCE PHOTOGRAPHIE. UNE ROUTE BIEN ENTRETENUE SERPENTE À TRAVERS UNE FALAISE DE TREMBLES INDIGÈNES ET MÈNE AU STUDIO CONTEMPORAIN ET SPACIEUX. AVEC BEAUCOUP D’ESPACE À L’INTÉRIEUR ET À L’EXTÉRIEUR, LA MAISON ET LE STUDIO AU BORD DU LAC REGORGENT LITTÉRALEMENT DE POSSIBILITÉS PHOTOGRAPHIQUES. UN STUDIO INTÉRIEUR UTILISANT SOIT LA LUMIÈRE NATURELLE, SOIT DES STROBOSCOPES PLUS DRAMATIQUES EST À LA DISPOSITION DES CLIENTS. UNE DOUZAINE DE COINS ET DE PAYSAGES EXTÉRIEURS, VOIRE PLUS, SONT DISPONIBLES POUR LES FAMILLES OU LES PARTICULIERS. UN SITE DE SOIRÉE AU BORD DU LAC N’EST QU’À QUELQUES PAS. VOUS POUVEZ MÊME AMENER VOTRE PROPRE CHEVAL !

Je connais Nicole depuis le début des années 2000, quand elle a commencé son voyage photographique. Il était évident dès le départ que Nicole allait devenir une force dans le domaine de la photographie de portraits de qualité au niveau provincial et national. Chaque année, on peut voir son travail s’améliorer alors qu’elle teste de nouvelles techniques et idées. Le fait qu’elle soit originaire d’une petite région essentiellement rurale ne l’a absolument pas empêchée de faire partie des gros bonnets de notre association.

Le fait de remporter le prix de photographe commerciale de l’année est une progression naturelle de sa volonté de réussir et de la façon dont elle se met au défi de repousser les limites.

Nicole Noyce et son équipe exploitent un studio à service complet depuis 15 ans. Nicole a été membre du PPOC pendant la majeure partie de cette période, obtenant 12 accréditations et l’honneur de Photographe de l’année des PPOC-SK en 2012,

2014, 2017 et 2019. En 2014, elle a reçu son titre de CAP et son titre de MAP a rapidement suivi en 2016.

Nicole travaille actuellement à l’obtention d’une deuxième barre pour son titre de Maître des arts photographique et elle est reconnaissante pour le mentorat, l’éducation et les possibilités de concours offerts par les PPOC. Noyce Photographie est spécialisée dans la photographie de portraits, l’imagerie commerciale et la photographie de danse à grand volume. Cette diversité lui permet d’atteindre un grand équilibre dans le monde des affaires, la photographie à grand volume lui permettant de consacrer le temps nécessaire au développement de ses compétences dans l’art du portrait et de la photographie commerciale. La plupart des photographies commerciales que Nicole produit sont des portraits d’entreprise, des images pour les musiciens et des images de style éditorial.

La photographie de danseurs est l’une de ses missions préférées car elle lui permet d’explorer la figure en utilisant la forme, l’ombre et la lumière.

Elle a reçu deux prix nationaux des PPOC de meilleure de la catégorie Nu artistique en utilisant ses techniques de mise en forme de la lumière.

Toujours généreuse dans ses remerciements, Nicole dit : « Merci à mon personnel, mes clients, ma famille et mes amis qui ont soutenu mon entreprise ces dernières années. Merci à Raymond Bailey, mon mentor des PPOC, pour sa sagesse et ses conseils au fil des ans. Merci aux juges nationaux des PPOC et aux organisateurs du salon de l’image pour l’opportunité de concourir chaque année. Sans votre travail acharné, nous aurions manqué l’opportunité éducative extraordinaire que nous offre le concours. Je me sens très honoré d’être en compagnie des autres photographes talentueux qui se sont qualifiés pour la nomination de Photographe commercial de l’année. Il est parfois difficile de se sentir en fête en cette période sans précédent et cela fait douter de l’importance et de l’impact d’une carrière de photographe.

Tout en étant considéré comme un service non-essentiel, je me pose la question de savoir si notre travail en tant qu’artiste est une contribution digne de ce nom à la

société. Ce que nous offrons en tant que photographe est l’archivage de souvenirs pour les générations futures, la construction d’images professionnelles pour des clients commerciaux et la célébration de la beauté qui nous entoure à travers nos images.... apporter de la joie aux autres à travers notre art. Je crois que la joie est essentielle et que c’est un privilège de travailler avec mes clients commerciaux et de faire des portraits ! » Nicole Noyce, MPA

Nicole Noyce, MPA Nicole Noyce est membre des PPOC depuis dix ans, obtenant douze accréditations, recevant quatre fois le prix de Photographe de l’année des PPOC SK et recevant la première barre de son Maître des arts photographiques en 2018. Nicole est avant tout une photographe portraitiste et une experte dans de nombreuses catégories de photographie. Cette vaste expertise a bien servi ses clients commerciaux car elle est en mesure de produire les images qu’ils recherchent pour promouvoir leur entreprise et raconter leur histoire. Nicole a été la fière récipiendaire du prix du Photographe commercial de l’année au printemps 2020.

Crédit photo : Grace Noyce

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« Triple menace » - mode - a reçu une note de mérite et met en valeur l’éclairage de haute luminosité de Nicole. Cette image est l’une des nombreuses prises pour Featherlight Lashes. « Couleur glorieuse » - Architecture - a reçu une note de mérite et a été réalisée à la Basilique Notre-Dame de Montréal. « Salon en pointe » Meilleure de la catégorie Éditoriale - a été créé dans un merveilleux café de Montréal avec pour modèle sa fille, Grace Noyce. « Entrelacé » Meilleure de la catégorie Nu artistique - a reçu une note d’excellence et est un excellent exemple de mise en forme avec la lumière dans la photographie de danse.

PHOTOGRAPHE DE MARIAGE DE L’ANNÉE

RABIH MADI : EMBRASSER L’IMPRÉVISIBLE POUR CRÉER LA BEAUTÉ par Chelsea Jones, MPA

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LORSQU’ON LUI A DEMANDÉ COMMENT IL SE SENTAIT D’ÊTRE LE PHOTOGRAPHE DE MARIAGE DE L’ANNÉE 2020 DES PPOC, RABIH A DÉCLARÉ QUE C’ÉTAIT « BIZARRE ». QUAND ON REGARDE LA COLLECTION DE SES PHOTOGRAPHIES DE MARIAGE DE STYLE PHOTO-JOURNALISTIQUE DYNAMIQUES ET PERCUTANTES, ON RÉALISE QUE CE PRIX N’EST PAS ÉTRANGE OU INATTENDU DU TOUT ; AU CONTRAIRE, C’EST ÉVIDEMMENT BIEN MÉRITÉ.

Rabih a reçu pour la première fois une caméra de son père il y a 10 ans lors d’un voyage à Dubaï. Apprenant initialement en créant des images d’architecture telles que des bâtiments et des mosquées au cours de ses voyages, il a affiné son art dans de multiples genres photographiques, notamment la photographie de mariage. Ces origines architecturales sont évidentes dans la compétence technique et la gestion des environnements qui soutiennent la composition de ses créations de mariage percutantes. Rabih se souvient d’avoir apporté son appareil photo au baptême d’un ami, d’avoir fourni quelques photographies de l’événement, puis d’avoir été invité à photographier d’autres mariages et événements. Il a appris en étant un deuxième photographe lors des mariages, mais n’a fait passer son entreprise et son art au niveau supérieur il y a seulement 6 ans. En changeant de cap avec une formation en finance, Rabih a réalisé l’importance d’investir dans l’enseignement de la photographie ainsi que dans le mentorat, la pratique et la passion. Il assiste au salon professionnel World Portrait Photographers International (WPPI) chaque année et note que les meilleurs photographes du monde embrassent continuellement des opportunités éducatives et sont ravis d’apprendre et de s’améliorer. Grâce à ce dévouement, cette persévérance et cet engagement envers l’apprentissage et la croissance continus, Rabih Photography est maintenant une entreprise basée à Montréal qui crée des images époustouflantes qui provoquent des

émotions pour une clientèle internationale. Rabih photographie généralement de grands mariages avec plus de 100 personnes. Il couvre 25 à 30 mariages de plusieurs types par an et est le plus attiré par ceux où « la fête est de mise ».

Essayez de ne pas retenir votre souffle, sourire, glousser ou paraître impressionné à la vue des images de mariage de Rabih. Il est impossible de ne pas ressentir l’émotion pure de l’histoire qui se transmet à travers les expressions des sujets avec un fort soutien d’aspects de composition délibérés et de compétence technique. Fait intéressant, la clé du succès de Rabih Madi en tant que photographe peut être la chose exacte que la plupart des photographes craignent : l’imprévisibilité. « J’aime quand les choses ne se passent pas comme prévu et qu’il y a du stress. Quand les gens deviennent trop à l’aise, (cela peut devenir) banal et l’inspiration s’en va. »

Le style de photographie de mariage de Rabih est très photo-journalistique ; cependant, les aspects techniques ne semblent pas secondaires à l’émotion et à l’histoire, chaque image apparaissant comme une œuvre d’art. Pour un style photojournalistique, la partie préférée du mariage pour Rabih est la réception qui se transforme en fête lorsque les couples et les invités au mariage « se déchaînent sans être conscients que l’appareil photo les surveille ». La réception, c’est quand la fête commence et où l’imprévisibilité dont Rabih a envie revient pour inspirer la créativité et faciliter la narration. Lors de la réception, les invités au mariage et le couple agissent avec un sentiment d’authenticité lorsqu’ils ne sont pas concentrés sur le fait d’être regardés ou capturés par un appareil photo.

Lorsqu’il s’agit de participer à un concours, comme la Compétition de l’image des PPOC 2020, Rabih déclare que « le choix de l’image est la partie la plus difficile ». Le processus de sélection de Rabih

commence par une évaluation de l’impact et de la narration. L’image a-t-elle une histoire ? Le spectateur comprend-il ce qui se passe ? L’image établit-elle une connexion avec la personne qui regarde ? Est-ce que cela évoque des émotions ? Après cela, les aspects plus techniques de l’image sont évalués.

Rabih essaie également de sélectionner des images de mariages séparés. Il est clair que les 4 dernières images choisies par Rabih pour le la Compétition de

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Tout au long du mariage, « il y a des émotions et des moments que vous pouvez prévoir ». Par exemple, pendant la cérémonie, il y a un plan ou un script et on peut prédire quand des moments avec une intensité émotionnelle élevée se produiront. Lorsque les événements défient le calendrier ou le plan, c’est là que Rabih puise son inspiration. Au lieu de considérer la pluie inattendue comme un invité de mariage que personne n’a invité, Rabih pense : « Comment puisje faire quelque chose de beau et m’adapter ? » Dévier de l’ordinaire et embrasser des situations stressantes fournit à Rabih une montée d’adrénaline qui mène à des images uniques et inspirées avec des sujets capturés dans des moments francs avec des émotions et des expressions qu’on ne peut pas prédire. C’est ce qui anime Rabih et nourrit sa passion pour la photographie de mariage. C’est ainsi que sa créativité est déclenchée et conduit à la livraison d’images de mariage exquises.

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l’image des PPOC 2020 étaient les bons choix ; couvrant plusieurs composantes différentes d’un mariage mais réussissant toujours à engager le spectateur et à susciter une réponse émotionnelle. Rabih a démontré sa polyvalence et sa capacité à capturer un bonheur et une émotion authentiques qui ne sont pas posés dans des images intemporelles que toute famille serait éternellement reconnaissante d’avoir en sa possession.

Les conseils de Rabih pour les autres photographes tournent autour de la flexibilité et le dépassement des attentes du client. Rabih a noté que de nombreux photographes ont aujourd’hui une rigidité dans leur structure, avec les produits, la livraison, les types de clients, etc. Rabih pense que ce temps supplémentaire passé à photographier après le temps prévu dans le contrat est également où les photographes peuvent pratiquer avec de nouvelles techniques et approfondir leur apprentissage et leur développement. Bien qu’il apprécie fortement l’investissement dans l’éducation, il a souligné que l’expérience et la pratique sont primordiales à l’inspiration, à la créativité et à l’amélioration : « Vous devez photographier. Vous pouvez apprendre et aller à l’école, mais vous devez photographier. Vous ne pouvez pas tout apprendre des livres ou en ligne.

Je peux vous donner les paramètres de mon appareil photo mais cela ne sert à rien à moins que vous ne vous entraîniez. »

Rabih Madi Né en Arabie Saoudite, puis ayant immigré au Canada après m’être arrêté en chemin dans plusieurs pays, voyager est dans mes veines. Mais dès que j’ai pris un appareil pour la première fois lors de mon voyage pour voir ma famille, et que j’ai capturé ces visages et paysages, j’ai su que j’avais trouvé quelque chose de spécial. Voir ces visages illuminés, regardant l’avenir, était le parfait début de carrière. Je savais que je me diriger vers la photographie de « gens », mais je ne savais pas exactement quoi… jusqu’à maintenant !

Il est évident en parlant avec Rabih que la photographie est sa passion ; et c’est contagieux.

Rabih souhaite redonner à l’industrie en enseignant à d’autres photographes. Il pense qu’être un mentor et un instructeur est un moyen pour lui de rester inspiré et de garder l’esprit ouvert. Il est ouvert à ce que des photographes lui fassent de l’ombre lors des mariages et/ou discutent des techniques avec d’autres photographes. Bien que Rabih photographie principalement des mariages, il fournit également des photographies de produits, de mode, d’entreprise et d’événements, ainsi que des services de photobooth.

En plus d’être le Photographe de mariage de l’année 2020 des PPOC, Rabih a également reçu le prix de Meilleure de la catégorie Groupe de mariage et une place dans la Collection permanente 2020 pour l’image #BRIDETRIBE. La passion de Rabih, son dévouement, sa flexibilité, ses compétences techniques, son ouverture à la spontanéité et sa volonté de fournir au client plus que prévu sont ce qui le distingue des autres photographes nationaux et internationaux. C’est ce qu’il faut pour être le meilleur.

Félicitations Rabih Madi d’être le récipiendaire du prestigieux prix du Photographe de mariage de l’année !

DATES LIMITES DES ACCRÉDITATIONS 2020 Même si la Covid-19 empêche le jugement d’accréditation en personne en ce moment, rappelez-vous que les PPOC continue de juger les accréditations quatre fois par an.

La prochaine date limite d’accréditation est:

- 5 octobre, 17 h HAE

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VICTORIA WEST

PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE DE L’ANNÉE par Victoria West, CPA J’AI ÉTÉ INTERVIEWÉE PAR NOTRE JOURNAL LOCAL APRÈS MA DEUXIÈME VICTOIRE CONSÉCUTIVE DE PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE DE L’ANNÉE. CE FUT UNE BRÈVE INTERVIEW, CERTAINEMENT PAS ASSEZ DE TEMPS POUR EXPLIQUER LE PROCESSUS DU SALON DE L’IMAGE. PUIS, À MA GRANDE SURPRISE ET TRÈS EMBARRASSÉE, LE TITRE DU JOURNAL QUI EN A RÉSULTÉ ÉTAIT « LA MEILLEURE PHOTOGRAPHE PORTRAITISTE AU CANADA VIT À OROMOCTO ».

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Je n’ai jamais dit ça (et je ne vis même pas à Oromocto, bien que mon studio soit là).

Même si j’aimerais que ce soit vrai, je ne suis même pas proche. Par contre, j’y travaille très fort. Je consacre chaque année beaucoup de temps et d’énergie pour mes soumissions d’image pour les compétitions. Je le prends au sérieux parce que je veux gagner. Je me suis fixé cet objectif, j’ai atteint cet objectif.

Je devrais donc être heureuse, non ? Jamais, parce que la première chose qui me vient à l’esprit après avoir reçue la bonne nouvelle est : « comment vais-je dépasser ceci l‘année prochaine ? » Clairement un problème de surperformance. Une bénédiction et une malédiction.

Alors voyons ma soumission….

« Michael » - Nu Artistique - Mérite Tout comme mon image « Exsanguinate » de 2019, c’est aussi une photo composée de mon mari. C’est lui dans mes deux images. Mon inspiration est venue des sculptures grecques anciennes et des peintures classiques, mais pas une en particulier.

Je l’ai photographié en studio avec une configuration de deux lumières, une pour le remplissage et une pour la direction. L’arrière-plan provenait d’un plafond du palais de l’Alhambra que j’ai photographié en Espagne, et le cadre provenait également d’une photo de ce voyage.

« Viande Humaine » - Illustration Numérique - Excellence Quand j’ai présenté cette image à mon père, il m’a dit : « Penses-tu qu’un jour tu feras quelque chose que je pourrai accrocher au mur ? Ton esprit est un endroit effrayant. » Techniquement, les publications sur mon Facebook est l’endroit effrayant, publication après publication à partir des nombreuses pages de défense des droits des animaux. Je n’ai pas eu à réfléchir trop pour trouver cette idée. La race humaine asservit, confine et tue 70 milliards d’animaux terrestres chaque année. La suprématie humaine justifie cela pour beaucoup, alors que se passe-t-il si nous n’étions plus l’espèce la plus puissante / intelligente ? C’est ce que je voulais que le spectateur considère. Si nous étions à leur place, celle des animaux, comment nous sentirions-nous ?

J’ai photographié les ailes et je les ai ajoutés en post-production. J’avais l’impression qu’il semblait prêt à s’envoler une fois que tout était assemblé, et puisqu’il a essentiellement été d’un modèle nu à ange pourquoi pas.

« Rose espagnole » - Portrait d’enfant - Excellence Voici un autre fond que j’ai photographié en Espagne. L’image a également été captée en studio sur une configuration de deux lumières.

C’était une image composée très compliquée. J’ai photographié moi-même chaque détail (je n’utilise jamais d’images stock). J’avais 7 modèles, 4 bars, une photo d’un camion de livraison, un extra-terrestre fait maison et beaucoup de temps. Si vous souhaitez voir tous les détails, rendez-vous sur le blogue national PPOC où vous pouvez trouver mon article montrant les coulisses.

Donc c’est tout ! En terminant, je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans la mise en place des salons de l’image, le gala des prix virtuels, et de nous divertir avec tant de superbes webinaires en ces temps de distanciation sociale. J’ai hâte que nous puissions tous faire la fête ensemble à Saskatoon, 2021 !

Mon mannequin était une cliente réelle, à qui j’ai demandé de revenir en studio et d’être modèle sur ce projet car je trouvais qu’elle avait l’air de sortir d’une peinture de la renaissance. J’avais habit pour ce projet et je n’attendais que la bonne personne, et c’était elle.

C’était donc très simple, juste un composite à deux images. Je pense que son expression est la perfection de la renaissance.

« La Dernière Cène » - Portrait - Excellence

C’était l’une de ces rares fois où je savais exactement à quoi ressemblerait cette image avant de la créer.

Une vision claire. L’Australie brûlait à cause de notre appétit, au sens propre comme au sens figuré ... mais surtout au sens propre. Nous nous mangeons jusqu’à l’extinction. J’ai donc commandé un ballon terrestre, trouvé un mannequin / ami qui avait une ressemblance avec Jésus et je me suis mis au travail.

Une configuration à 3 lumières. Un rétro-éclairage gélifié, une lumière d’appoint et une lumière latérale pour la direction. Il y avait quelques prises de vue distinctes impliquées pour obtenir les bons détails (éclaboussures de vin, vent sur les cheveux). Je voulais créer un fort sentiment de mouvement. Les fenêtres et la scène de fond provenaient de mon voyage en Espagne. Comme la peinture de La Cène, je voulais qu’il y ait une ambiance similaire, bien que moderne, donc la garde-robe la gardait actuelle même au milieu de l’architecture de style gothique.

J’ai également appris que je pouvais faire du feu avec Photoshop. Merci, Adobe !

Victoria West, CPA Victoria West est photographe portraitiste à temps plein.

Elle a bâti une solide réputation et entreprise à Oromocto, au Nouveau-Brunswick, en créant des portraits pour les personnes qui (tout comme elle) détestent être photographiées.

Elle est fière d’être membre des PPOC et siège au conseil d’administration de la région de l’Atlantique. Elle est également une photographe récompensée à l’échelle internationale ayant marqué dans les tops 3 au WPPI, au WPE et à la Coupe mondiale de la photographie en 2019. Elle est également photographe de l’année 2020 et 2019 des PPOC. Victoria est également une militante passionnée des droits des animaux et vit avec son mari, 5 chiens et 1 chat malchanceux.

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J’ai créé cette image en janvier. L’Australie brûlait et à ce moment-là, il semblait que c’était la plus grande menace à laquelle nous étions confrontés dans un avenir immédiat… Et si seulement.

Oui, la location est possible!

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Si vous êtes comme la plupart des photographes, vous avez hâte de mettre la main sur le prochain équipement dont vous ne pouvez pas vous passer. Il peut s’agir d’un nouvel objectif ou d’un appareil photo, ou encore du stabilisateur à cardan que vous regardez depuis un certain temps. Vous savez qu’il doit faire partie de votre équipement, mais vous êtes conscient de votre budget et vous avez des doutes. Ça se comprend, mais saviez-vous qu’il existe une autre solution abordable que l’achat? Vistek Rentals propose presque tous les équipements et accessoires photo et vidéo à des tarifs économiques pour des périodes de courte durée allant d’un jour ou deux à un mois ou plus. Nous proposons également un programme « Essayez avant d’acheter » qui vous permet d’appliquer les frais de location d’une journée au prix d’achat final si vous décidez de conserver l’équipement.

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L’IMPORTANCE

DE TROUVER UNE NICHE par Sébastien Arbour EN PHOTOGRAPHIE, TOUT COMME EN VIDÉO, UN GÉNÉRALISTE AURA BEAUCOUP DE DIFFICULTÉS À OBTENIR UN SALAIRE CONFORTABLE LUI PERMETTANT DE VIVRE DE SON ART. POURTANT, VOUS LE MÉRITEZ !

UN GÉNÉRALISTE FAIT UN PEU DE TOUT CORRECTEMENT. UN SPÉCIALISTE FAIT PRÉCISÉMENT CERTAINS TRAVAUX MAIS AVEC UNE COMPÉTENCE RECONNUE, UNE EXPERTISE TRÈS POINTUE ET DONC, UNE PERCEPTION DE VALEUR PLUS ÉLEVÉE.

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PEU DE GENS SONT SURPRIS DES TARIFS ÉLEVÉS DES SPÉCIALISTES RÉPUTÉS. ILS S’Y ATTENDENT. JE DIRAIS MÊME QU’UN SPÉCIALISTE OFFRANT UN TARIF ABORDABLE SÈMERA LA CONFUSION DANS L’ESPRIT DE SES CLIENTS POTENTIELS. En photographie, plusieurs font cette erreur de faire un peu de tout en espérant réussir financièrement. C’est TRES difficile. Vous ne pouvez pas être vous seul à la fois un spécialiste en portrait, en mariage, en images commerciales, aériennes, industrielle, scolaire, bébé, en photographie de presse, photographe d’animaux, de paysage exceptionnels, astrophotographe, expert en vidéo et effets spéciaux et j’en passe…

En photo, pensez à Anne Geddes pour les images de bébés. Pensez à Bradford Rowley ou Marc Bailey pour les portraits très haut de gamme qui mélangent pixels et peinture. Peter Lik pour les paysages. Laforest & Sabourin pour de grandes oeuvres d’art murales de photos de familles toujours présentées dans des montages encadrés uniques, souvent mélangeant la peinture et des matériaux divers sur des papiers beauxarts. Quand on entrait dans leur studio, on percevait immédiatement leur différence et leur valeur.

Ils sont tous identifiés à une niche particulière et leur principal attrait n’est PAS leur bas prix. Ils produisent en quantité limitée des images très précises. Ils ont surtout un branding et une équipe de promotion qui voit à donner de la valeur aux produits.

De mon côté, ma niche principale est la photographie industrielle, particulièrement les chantiers de construction partout au Canada. On m’appelle d’un peu partout pour des travaux précis. Non seulement je livre des images qui sont publiées mondialement, mais je livre également des agrandissements muraux sur papier métallisé qui sont soit sous acrylique, soit sur aluminium.

Ce qui rassure mes clients est que j’ai mes certifications de sécurité, ce qui confirme mon statut de spécialiste expérimenté. J’ai tous mes équipements de sécurité et voyage très souvent entre les provinces. Je gère très bien les réservations d’hôtel, d’auto et d’avions avec une agence spécialisée en corporatif (elle a aussi son créneau !) et je possède les caissons de transport pour l’équipement. Le client a l’esprit tranquille.

Ne cherchez pas qui est le plus cher dans mon créneau dans ma région. C’est moi. Je ne manque pourtant pas de travail. On m’appelle lorsqu’une entreprise canadienne vient de réaliser un de ses plus importants mandats et veulent les meilleures images possibles pour impressionner le siège social et leurs clients potentiels.

On me demande souvent de faire des images de bâtiments terminés après un chantier. Je demande le nom de l’architecte et je le contacte. Si vous saviez à quel point ils sont surpris que je leur demande des détails de leur création ! Personne d’autre ne le fait. Ils me parlent de leur choix de matériaux, du contexte de création. Ils me donnent de nombreux trucs sur ce qu’il y a d’important à voir.

Non seulement mon client original sera content du travail…mais l’architecte aussi…et deviendra à son tour client…pareil pour tous les sous-traitants qui ont oeuvré sur le projet. Je peux vendre et revendre des droits sur la même image plusieurs fois.

- Soyez imaginatifs. Pensez. Mes clients sont souvent des entrepreneurs généraux qui réalisent des projets à coup de millions pour leur client à eux.

Pourquoi mon client n’offrirait pas un agrandissement mural ou un très bel album qui montre les différentes étapes des travaux à son client ? Allez bien au-delà du simple service de prise de photos.

Photo 1

- Vous êtes membre des PPOC ? Faites-le savoir dans votre offre de service.

- Présentez-vous et expliquez votre différence, mais très brièvement.

Quelques lignes, sans plus. Restez à l’essentiel. Votre vie et vos passions, votre façon de voir l’art n’intéressent pas du tout vos clients. Que pouvezvous leur apporter ?

- Vous avez remporté des prix (vous devriez !) ?

Faites-le savoir également.

- Essayez plusieurs niches, vous trouverez votre niche principale. Si cette niche est trop pointue ou saisonnière, trouvez-vous une niche secondaire.

- Illustrez vos offres de service avec vos cinq meilleures images liées directement au créneau du client potentiel. Si possible, évitez son principal concurrent local : ça ne l’inspirera pas.

J’utilise des images du Québec pour mes clients la Colombie-Britannique et inversement. Ceci ajoute la touche « nationale » à votre carrière.

- Au besoin, ayez deux « branding » pour deux niches trop différentes.

Photo 3

- Ayez une présentation en lien avec votre statut d’expert : site web, réseaux sociaux, carte d’affaires et documents de présentation. Si vous servez le public, ayez des articles comme des sacs, clé usb, des boites pour agrandissements non seulement jolis mais personnalisés. Trouvez des albums et produits muraux vendus exclusivement aux professionnels.

N’offrez surtout pas ce que vos compétiteurs ont déjà.

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- Ne vendez pas vos images. Vendez des droits d’utilisation. Si possible à un nombre élevée d’entreprises concernées. Faites signer des contrats écrits. TOUJOURS. Offrez des agrandissements muraux ou autres produits dérivés. Ayez un très bon concepteur graphique autour de vous quand un client a comme projet de produire du matériel promotionnel avec vos images. Ils apprécient les service clé-en-main et vous vous assurez que les bonnes personnes feront du bon travail avec vos créations.

- Allez bien au-delà de produits de base offerts au public. Pour des carrières de pierre, j’ai livré des agrandissements muraux sur papier beaux-art (fine art), signés à la main et embossés de mon logo, présentés sur montage flottant en encadrement « shadow box » avec verre polarisé, un montage qui permet de coller des pierres récoltées sur place au bas de l’intérieur de l’encadrement, en guise de reliques liées à l’image. Pour d’autres types de montage, vous pouvez avoir recours à l’époxy et y insérer des pièces en lien avec l’image au moment du séchage.

On peut penser à des grains de sables pour une sablière, de l’eau dans une petite bouteille élégante pour une entreprise d’assainissement d’eau, etc. Name it ! Règle générale, vos clients seront ravis et emballés de votre idée. Peu de clients achètent votre idée sans voir certaines réalisations.

- Renseignez-vous, formez-vous et devenez un spécialiste en la matière que vous photographiez. Vous voulez vous positionner sérieusement en images architecturales ? Rencontrez des architectes. Parlez avec eux. Lisez des livres. Découvrez leurs problématiques, leurs contraintes. Tissez des liens et créez un réseau. Développez discrètement votre offre et demandez des avis un petit groupe de clients potentiels. Ils vous guideront vers quels produits ils préfèrent et à quel prix. Leur réponses sont souvent très différentes de votre idée de départ. Une fois le processus complété, lancez à grande échelle et publiquement votre service.

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- Si vous offrez la même chose que la compétition, votre seule distinction au yeux du client sera le plus bas prix.

administration. La plupart des spécialistes sont représenté par des agences.

- N’essayez pas de tout faire seul. C’est impossible. Un concepteur graphique voit à votre présentation. Un spécialiste des réseaux sociaux vous conseille.

Un retoucheur voit à la finition de vos images. Un assistant à temps partiel contacte des clients potentiels, créer et partage vos galeries d’images en ligne, fait le suivi pour générer des ventes. Il demande les coordonnées des autres entreprises liées au projet et les contacte soit pour prendre des demandes de prises de photos lors de votre prochaine visite ou leur partager un travail déjà fait et disponible pour eux sur une galerie en ligne acceptant les paiements. Entourez-vous !

- Votre passion peut avoir quelques volets, ce qu’on appelle des niches secondaires. Mais le même principe s’applique quand vient le temps de les développer.

- N’hésitez pas à vous inscrire par exemple à PhotoCoach ou autre programme de développement des affaires AVANT de vous lancer dans une niche. Consultez, posez des questions et écoutez les réponses. Ajustez votre projet en conséquence.

Bonne découverte !

Photo 1 : un détail d’un agrandissement mural où des pierres qui figurent sur l’image sont insérées au bas. Proposez des montages muraux originaux, plutôt que d’offrir exactement ce que les services de finitions grand public ont déjà a leur catalogue.

- Fréquentez les salons d’exposition en lien avec votre créneau. Votre clientèle s’y trouve.

Photo 2 : un agrandissement sur papier métallisé, monté sur plaque d’aluminium et laminé au fini lustré. Les trois parties forment une grande image murale de 10 pieds de large.

- En images commerciales et industrielles, présentez-vous aux meilleures agences de communication. Oui, ils vous demanderont un effort financier mais mérité car ils vous apportent des clients en or en plus de gérer toute la partie vente et

Photo 3 : un infographiste a réalisé la finition visuelle de cet immense canvas mural de 12 pieds de large.

Cette image aérienne montre une vue complète d’un site environnemental aux visiteurs. Les produits muraux sont une très importante source de revenus pour un studio commercial.

Sébastien Arbour Sébastien Arbour est un photographe et vidéographe accrédité depuis 29 ans.

Il est un des membres fondateurs des PPOC-QC et a reçu plusieurs prix, comme le Top 100 Nikon Canada, trois International Spider Awards et le Summit Creative Award. Sa chambre de commerce locale lui a décerné le prix de l’Entreprise de l’année (service) en 2014. Il a aussi été juge à la Coupe du monde de photographie et conférencier pour Photocoach International. Il est spécialisé dans l’imagerie industrielle dans tout le Canada.

Crédit photo : Emmanuel Speciale

Les PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (PPOC) sont un groupe d’artistes créatifs variés qui est dévoué aux plus hauts standards dans le domaine de l’imagerie professionnelle. Les photographes de tous les genres sont les bienvenues pour se joindre aux PPOC. Rencontrez de nouveaux amis et mentors et profitez de la richesse de l’expérience et de la connaissance.

Les PPOC offrent aux photographes un moyen de s’élever au statut de professionnel. Les possibilités d’éducation, de réseautage, de bénéfices directs aux membres et la possibilité de gagner des prix et des titres vous aideront à atteindre votre potentiel de croissance et à l’amélioration de votre situation économique.

Saviez-vous que vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour seulement 26 $ par mois (taxes en sus) ?

L’adhésion Observateur vous donnera droit à des prix réduits sur les événements éducatifs, à l’accès à un réseau de collègues qui vous feront bénéficier de leurs connaissances, à des tarifs préférentiels auprès de plusieurs de nos partenaires de l’industrie, à des critiques de vos images et vous ouvrira la porte afin de soumettre vos images à une accréditation dans votre catégorie de prédilection. Vous pouvez même vous inscrire afin d’avoir accès à un mentor pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre adhésion aux PPOC !

Une fois que vous avez obtenu votre accréditation, vous pourrez passer au statut de membre « Photographe accrédité par les PPOC » et figurer dans la section « Rechercher un photographe » de notre site Web. Vous pouvez vous promouvoir en utilisant le logo des PPOC et serez également éligible aux prix prestigieux de la Compétition nationale de l’image et aux titres d’Artisan des arts photographiques (CPA), de Maître des arts photographiques (MPA) et de Service des Arts photographiques (SPA). Êtes-vous prêt à faire progresser votre carrière photographique ? Devenez reconnu comme membre des PPOC, démarquez-vous de la foule et profitez des avantages d’adhésion !

Créez un profil de membre Observateur en suivant les liens permettant de vous inscrire sur www.ppoc.ca et activez cette adhésion avec paiement intégral en ligne, ou en nous contactant par téléphone au (888) 643-PPOC (7762) pour établir un plan de paiement mensuel pratique en utilisant votre carte VISA ou MasterCard.

Devenez membre AUJOURD’HUI !

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MON PPOC MON EXPÉRIENCE

DE MEMBRE DES PPOC par Cheryl Struss, MPA CHAQUE JOUR ÉTAIT ENNUYEUX ET TOUT CE À QUOI JE POUVAIS PENSER ÉTAIT DE ME RENDRE À LA FIN DE LA JOURNÉE ET À LA FIN DE LA SEMAINE. C’EST CE QUE JE RESSENTAIS DANS MA CARRIÈRE PRÉCÉDENTE. JE CHERCHAIS UNE ISSUE ET LA PHOTOGRAPHIE M’A DONNÉ CET ESPOIR.

J’ai eu la chance que la carrière dans laquelle je travaillais m’a permis de réduire mes heures de travail au besoin et j’ai pu quitter mon emploi complètement dans environ 3 ans.

J’avais souvent eu des amis et des membres de ma famille complimentée les photos que j’avais prises et bien sûr, j’étais reconnaissante. À l’intérieur de moi, cependant, j’avais un désir d’avoir un photographe reconnu me dire que mon travail était bon.

J’avais entendu parler des Photographes professionnels du Canada et j’avais décidé que lorsque je me sentirais prête et lorsque mon travail serait prêt, j’allais rejoindre cette association. En attendant, j’ai continué à apprendre par moi-même. J’ai rencontré un photographe lors d’un salon des exposants et la conversation qui a suivi a amené une invitation à parcourir certaines de mes photos. Bien sûr, j’ai sauté sur l’occasion. Je m’en souviens encore ... il n’avait presque rien de bon à dire sur les photos que j’ai partagées avec lui ! Ahahah, beaucoup de suggestions de croissance, ce qui était super et très apprécié. J’ai pris ses conseils comme une excellente occasion d’apprendre quelques choses.

Ce qu’il m’a dit, c’est que je pouvais rejoindre les PPOC maintenant en tant que membre observateur et quand j’étais prête, je pourrais devenir membre à part entière. J’ai rejoint tout de suite et c’était la meilleure décision que j’aurais pu prendre. C’était en 2007 et à cette époque, l’apprentissage en ligne et la connexion avec d’autres photographes n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Je suis allée à peu près à chaque réunion pour apprendre et puiser autant d’information ce que je pouvais. Étant un peu timide, il m’a fallu un certain temps pour nouer des amitiés, car j’allais aux réunions et partais souvent sans parler à personne, mais je continuais d’être présente et retourner aux réunions, j’écoutais et j’apprenais.

Quand j’ai pu, j’ai soumis des images dans tous les salons que je pouvais ... et croyez-moi, c’était brutal - non accepté, non accepté, non accepté ... oui, je comprends.

Avant d’avoir mon permis de conduire, je roulais avec mes parents.

Nous conduisions à partir d’un itinéraire et je me suis dit que je connaissais le chemin parce que j’étais là pendant que nous le conduisions - plusieurs fois. Une fois que j’ai eu ma licence et que j’étais derrière le volant, tout à coup, les itinéraires auxquels j’étais habituée me semblaient différents - il y avait des nuances et des variables auxquelles je ne m’attendais pas. J’ai découvert que ce n’était que lorsque j’étais au volant que j’ai vraiment commencé à apprendre où j’allais et comment naviguer et réagir aux défis. Je pense que la même chose pourrait être dite pour soumettre dans les Salons d’image... La préparation et la participation conduisent à un niveau différent d’engagement et de compréhension.

Lorsque je recevais tous ces images non-acceptées, je ne pensais pas qu’un jour j’aurais mon propre petit coin avec quelques récompenses, dont le prix de Photographe de l’année du Manitoba.

J’ai également obtenu mon MPA dont je suis très fière.

Alors que j’ai débuté cette aventure à photographier principalement des mariages, je me concentre actuellement sur les portraits thématiques d’enfants tout en photographiant quelques familles tout au long de l’année. J’ai un espace studio de 1200 pieds carrés, j’aime beaucoup cela, mais je rêve de le ramener chez moi et de créer un studio à domicile.

J’apprécie beaucoup la flexibilité que la photographie m’apporte jour après jour, par contre je serai aussi la première à dire que je travaille plus dur et plus longtemps que jamais auparavant, mais la différence est que j’aime ce que je fais. J’ai beaucoup de rêves et d’objectifs où je veux emmener mon entreprise et même maintenant j’ai l’impression que je commence enfin à la comprendre.

Gérer une entreprise est difficile, je suis très reconnaissante envers les collègues que j’ai trouvés via les PPOC car ils m’ont mise au défi et m’ont encouragée au fil des années. J’apprécie leur amitié et ce qu’ils m’ont dit. Ils ont définitivement rendu le voyage encore plus agréable.

Cheryl Struss, MPA

L’apprentissage est dans l’action. J’ai aussi les nerfs assez solides, ce qui a aidé ... oh et ajoutez un peu d’entêtement et de compétitivité et oui, c’est pourquoi j’ai continué !

Cheryl est photographe de portrait à Winnipeg, au Manitoba. Son objectif est principalement le portrait thématique pour enfants tout en photographiant quelques familles tout au long de l’année. Cheryl est membre des PPOC depuis 2007. Elle a été honorée de remporter le titre de Photographe de l’année du Manitoba en 2017. Elle a aussi remporté le prix de Meilleure de la catégorie Groupe de mariage à deux reprises à l’échelle nationale. Elle détient des accréditations dans les catégories suivantes:

Permettez-moi d’expliquer ce que j’entends par l’apprentissage dans l’action.

Nouveau-nés, Portrait de bébés et enfants, Portrait de Couples, Portraits, Mariage environnemental.

On pourrait penser que cela endommagerait ma psyché et me ferait fuir ... cependant, au contraire ... J’ai travaillé plus dur, posé plus de questions et demandé à d’autres de critiquer mon travail (probablement la chose la plus difficile pour moi). Mon désir était et est toujours d’apprendre et de grandir.

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Un jour, j’ai réalisé que je pouvais être photographe. J’avais toujours été la personne avec un appareil photo lors de fêtes et d’événements (c’était avant que nos téléphones n’en fassent la norme attendue). J’ai décidé de me donner 5 ans pour être photographe à temps plein.

2271, Blackbird Court Oakville (Ontario) L6M 5E6 Tél. : 289 813-1151 Courriel : albumepocacanada@gmail.com Site Web : www.albumepoca.com Facebook : www.facebook.com/AEORIGINS/ Skype: albumepoca_ca

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PHOTOGRAPHIE CANADIENNE SOUS TOUTE UNE NOUVELLE LUMIÈRE

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À PROPOS DE LA COUVERTURE SAHARA SUNSET par Vanessa Dewson, MPA CE QUE J’AIME LE PLUS DANS LA PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE, C’EST DE DÉCOUVRIR L’INATTENDU. IL Y A TOUJOURS CES PHOTOS DE CARTES POSTALES QUE NOUS RÊVONS DE PRENDRE, MAIS MES IMAGES PRÉFÉRÉES ONT SOUVENT ÉTÉ LES DÉCOUVERTES IMPRÉVUES. CELLE-CI ENGLOBE POUR MOI LA MAGIE DU MAROC. JE N’AURAIS PAS PU IMAGINER CAPER UNE TELLE IMAGE, MAIS LA CLÉ DE CETTE RÉUSSITE ÉTAIT D’ÊTRE PRÊTE À PROFITER DE LA COMBINAISON DU BON MOMENT ET DU BON ENDROIT.

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Après avoir repris notre souffle de la montée, nous nous sommes assis sur la plus haute dune de la région et regardé avec admiration le coucher du soleil dans le désert du Sahara.

Le soleil baisse lentement derrière un tapis de dunes qui s’étend au-delà de l’horizon et jusqu’à Tombouctou. Ce qui m’a frappé le plus lorsque nous nous sommes tus était la tranquillité. Partout ailleurs sur la planète, il y a une certaine forme de bruit. Sans arbres, il n’y a rien pour que le vent bruisse et il n’y ait pas d’oiseaux ni de grillons pour nous sérénader, il n’y a que le silence. De petites traces laissées dans le sable et quelques touffes de végétation sont la seule preuve que la vie existe ici.

Une fois le soleil disparu, mon groupe se dirige vers nos chameaux et nos conducteurs en attente et je suis sur le point de suivre lorsque je repère une belle image qui prend forme. Je reste en arrière, regardant la jeune famille que nous venons de rencontrer monter sur leurs chameaux. Ils restent dans un camp différent et sont descendus du côté ouest de la dune pendant que nous sommes à l’est. Je suis conscient que plus je prends de temps, plus je retiens tout le monde, donc dès que j’ai pris cette photo, je descends rapidement la dune et rattrape mon groupe.

En tant que personne qui dirige des tournées de photos et enseigne la photographie à l’École d’art d’Ottawa, j’aime être au

même endroit avec d’autres photographes et voir des résultats complètement différents. C’est ce qui fait de la photographie une forme d’art - nous avons chacun notre propre vision. Voir comment quelqu’un a une perspective ou une approche différente est tellement inspirant et me pousse à essayer de voir d’une nouvelle manière.

Je prends généralement des images RAW, donc mes images ont toujours besoin d’un peu de peaufinage.

J’utilise Adobe Lightroom pour trier et faire quelques Sahara Sunset corrections de base, suivi de Photoshop pour toute retouche plus fine si nécessaire. J’aime rester fidèle à ce que j’ai vu en essayant de le pousser au-delà d’un instantané. Dans ce cas, l’original avait beaucoup plu de teinte froide que ce dont je me souviens, je l’ai donc réchauffé et j’ai également recadré la majeure partie du ciel qui était si délavé.

Au Salon régional de l’image, la critique était que certains juges ont estimé que j’aurais dû recadrer complètement le ciel puisque l’œil est attiré par la zone la plus claire, mais un autre juge l’a défendu et a dit qu’il aimait voir jusqu’où le désert s’étendait. Étant donné que la photographie est subjective, je comprends les deux arguments, mais je suis d’accord avec ce dernier et j’espère que vous apprécierez le résultat final et cela vous fera rêver quand nous pourrons recommencer à explorer le monde.

Vanessa Dewson, MPA Vanessa Dewson est membre des PPOC depuis 2008 est a reçu le titre de Maître des arts photographiques en 2017.

Elle est à Ottawa et se spécialise en portraits, évènements, et photographie de voyage. Elle enseigne la photographie à l’École d’art d’Ottawa et a fondé les tours Focus on Photography en 2015 pour combiner ses passions des voyages, de la photographie et de l’enseignement. Vous pouvez voir son travail sur les liens plus bas : focusonphototours.com | vanessadewson.com | instagram.com/vanessadewson

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UN AUTOFOCUS RÉVOLUTIONNAIRE EN PHOTO COMME EN VIDÉO

CAPTURE TOMORROW

A M A L G A M E D E P O L Y V A L E N C E E T D E F L E X I B I L I T É Pour les sujets en mouvement rapide ou la vidéo 4K HDR, le nouveau D780 de Nikon fera de votre imagination une réalité. Sa combinaison unique du système de mise au point automatique offre le meilleur des deux mondes. Un viseur optique pour une mise au point automatique rapide et précise, avec des innovations et un algorithme adapté du haut de gamme D5. Et en mode Live view, les avantages de la mise au point hybride à détection de phase sur le capteur, incluant la détection oculaire et sa couverture large de 273 points. Ajoutez à ça une vitesse d’obturateur de 1/8000s jusqu’à 900s, et des modes de vidéo accélérée avancés, et le D780 représente une réelle polyvalence.

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