Pense à Sourire n°9

N°9 Créativité - Rencontres d’artistes - Bien être - Pleine conscience

Pense à sourire

Rêves et Imagination

R E V U E G R AT U I T E - L I B R E - À PA R TAG E R

Bienvenue Dans un lieu, un espace, un temps...

Un lieu «cocon» ...

Il est possible de s’y promener à sa guise de flâner, s’arrêter, regarder, discuter; y boire un thé ou un café, déguster un gâteau ou même recevoir un sourire... !

Un lieu où l’imaginaire est à portée de main, il suffit d’enjamber un cadre pour se retrouver au milieu du tableau !

Tendre l’oreillle pour entendre un air de musique...

Le temps n’y existe pas, ou plutôt si ! il s’étire, s’allonge, se langui...

C’est un lieu de partages de toutes sortes !

Galou et Aline Artiste en couverture Galou Illustratrice, auteure, plasticienne accompagnatrice en créativité Vedic Art© www.lescouleursenvie.com

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SOMMAIRE PENSE À SOURIRE N°9 www.pourpenser.fr

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RÊVE ET IMAGINATION...

RÉFLEXIONS... page 5 6-8 9-10 11-12 13-18 19-20 21-22 23-24

Oser la magie !

A travers la vitre, le songe...

Expérience et partage autour de la vannerie Un rêve de cabane...

Mon très cher Gaspard Les incongruités de Mamzel Céline Songe

CRÉATIVITÉ...page 25 27-28 29-32 33-38

Coloriage Interview Virginie Probst Pratiques autour du rêve

BIEN-ÊTRE...page 39 39-40 41-43 45-46 47-48

L’hiver, l’énergie du rein...

Gommage et soin des pieds aux huiles essentielles Et vous, quels rêves chérissez-vous ?

Un jour, j’ai rêvé...

MAGIE DANS LA CUISINE... page 49 49-50

Recette : La tarte choco trop dingo !

RETROUVEZ NOS LIVRESH...page 51 NOS PROCHAINS THÈMES...page 52 4

RÉFLEXIONS...

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Oser la magie Galou

Artiste, illustratrice, auteure Accompagnatrice en créativité, Vedic art© Dans la médecine traditionnelle chinoise, l’organisme vivant est étroitement lié à l’énergie des saisons.

L’énergie de l’automne prépare celle du printemps. Le temps où l’on se déleste de choses dont nous n’avons plus besoin comme l’arbre laisse ses feuilles mortes tomber et cède la place pour de nouvelles pousses en vue du printemps suivant. C’est donc le temps où les projets se préparent, sont en gestation pour l’année à venir... L’hiver qui approche est propice au ressourcement profond, à la lenteur, au mystère, à l’exploration des rêves, ainsi qu’à l’intention qui déterminera la qualité des projets pour l’année qui se prépare...

Redécouvrir ces rythmes, ainsi que leur sens, me permet de mieux comprendre ce qui se joue en moi car je découvre que, comme la nature, je fais partie d’un processus de transformation constant dont je ne puis m’extraire. Processus qui me permet d’évoluer, de mettre de la conscience sur les éléments de ma vie qui me troublent, d’en comprendre le message et ainsi d’assimiler peu à peu qui je suis.

Je me sens assez familière de l’ambiance du rêve. Il est déconcertant, incohérent au premier abord, même un peu fou ! Mais il me permet de me mettre en contact avec ma propre «folie». Folie créatrice qui ne demande qu’à s’exprimer. Folie humaine pleine de ressources et de vérités. Je la nomme « folie », mais elle est selon moi plus sincère que les visages que nous portons tous les jours. Elle révèle nos pulsions, nos forces, nos peurs, mais également nos potentiels. Avez-vous remarqué comme il se passe des choses incroyables au sein des rêves ? Il n’y a rien d’impossible ! Notre inconscient se fiche pas mal des conventions et de ce que notre tête détermine comme possible ou non, comme acceptable ou non.

Cette « folie » que nous n’assumons pas, pour la plupart d’entre nous, recèle selon moi, une multitude de potentiels qui nous permettraient, si nous leur accordions notre attention, de mieux nous comprendre, mieux nous aimer et de faire de nos vies des créations riches et assumées. Cela reviendrait à vivre en sachant ce qui ronronne au creux de nos entrailles et de cesser de vivre en niant notre grandeur. Connaissez-vous les rêves qui vous animent ? Avez-vous pris la peine de les rencontrer ? Je parle de rêves qui suscitent en vous un vrai « OUAHHHH » avec des étoiles plein les yeux comme si vous ne pouviez y croire ! Il ne s’agit pas forcément d’aller sur la lune ou de faire des choses extraordinaires, mais que, si nous les réalisons, ces choses deviennent extraordinaires pour soi, dans notre propre vie !

N’aimeriez-vous pas devenir un ou une magicien(ne) ? Que feriez-vous si c’était le cas ? Vous est-il déjà arrivé de vous poser vraiment LA question ?

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Pendant longtemps, il m’a semblé que les rêves étaient incohérents, désordonnés. Je me suis rendue compte en les explorant que c’était ma vision de la vie qui était linéaire, étroite et que mon système de pensée me coupait de l’intelligence du rêve. Une intelligence qui n’est pas régie par les lois de notre société ou de nos peurs… Cela implique beaucoup de liberté de pensée ! En libérant notre façon de penser, de concevoir la vie, je suis convaincue que nous ouvrons des portes insoupçonnées… et pourquoi pas magiques ?

«Une porte sur un autre monde» Peinture acrylique sur papier 50x70 cm Galou

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Oser la magie ?

De la magie ? Non pas possible !

Nous sommes adultes voyons, gardons les pieds sur terre !

Et si inviter la magie dans sa vie serait CELA, avoir les pieds sur terre ?

Et si ne voir les choses que d’une seule façon serait CELA, la folie ?

Mais qu’est-ce que la magie au juste ? De quoi est-ce que je vous parle exactement ? Être relié à sa magie intérieure, c’est pour moi être à l’écoute d’une part de moi à qui je fais confiance, une part de moi qui sait. Elle ne semble pas cohérente du point de vue de mon mental. Elle suit mes sensations, les élans de mon cœur, ce qui me nourrit et me fait du bien en profondeur. En suivant cela, je me prépare, je me rends disponible pour la magie…

Photot «Bonhomme banane» Bali novembre 2016

En 2016, je participe à un stage sur « les rêves et la créativité », animé par une artiste globe-trotteuse, Virginie Probst qui a accepté de partager son expérience et sa vision du rêve (interview page 29). J’y ai rencontré l’univers du rêve. Cela a été une expérience très enrichissante pour moi ! Je me suis confrontée à mes croyances limitantes, à ce que je me racontais pour ne pas réaliser ce qui me tenait vraiment à coeur...

A certains moments, je me suis retrouvée au pied du mur, avec un choix à faire : « Est-ce que je m’autorise à vivre ? ou je continue comme je suis ? » « Est-ce que je me permets la joie ? l’amour ? ou je refuse d’ouvrir ces portes ? ». Cela a été un vrai combat intérieur ! qui m’a fait me rendre compte que j’avais peur de vivre ma vie... Mais quelque chose en moi disait « non, cela suffit, je veux autre chose, je ne sais pas quoi, mais je veux découvrir autre chose dans ma vie ! » J’ai appris à déceler le message d’un rêve, à le partager avec d’autres sans gêne, à ancrer l’énergie du rêve dans le réel et en faire ainsi un fil conducteur qui me relie à mon être chaque jour. Cette expérience a révélé de la force que j’ignorais en moi, de la détermination et la foi dans ma vie, je veux dire foi dans ma trajectoire personnelle de vie. Je suis revenue de ces quelques semaines avec une nourriture, ainsi que des outils dans mes bagages qui m’accompagnent toujours... C’est à partir de ce moment-là, je dirais que j’ai commencé à découvrir la magie. J’avais ouvert la porte de tous les possibles, ma tête acceptait une dimension incontrôlable, mais ô combien palpitante ! J’ai appris à respecter cela, à lui donner de la valeur à honorer cette faculté que j’ai à percevoir une autre dimension, un autre langage, imperceptible si l’on ne regarde que l’apparence. Je ressens beaucoup de gratitude pour ce que j’ai reçu. La création m’a aidée à ancrer la perception des rêves, et les rêves m’ont aidée à créer le début d’une nouvelle perception de ma vie.

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A TRAVERS LA VITRE, LE SONGE...

Claire Brisson Esprit créatif

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lle vient de le voir, attirant, brillant, incandescent... Le maître tortille sa bouche, mais Rose ne l’entend plus. Rose croise ses mains à plat sur la table, pose une joue et regarde à travers la vitre.

Dans un soupir, elle demande à sa voisine si elle a déjà vu cet arbre multicolore ?

La voisine dit oui. Rose dit qu’elle veut aller le voir.

A travers la vitre, le songe Sa voisine raconte qu’on ne peut le voir que pendant les heures de classe. Rose soupire. A la sortie, elle s’avance vers sa vision mais, rien, sa voisine avait raison.

Le maître fait de grands gestes. Les yeux de Rose sont rivés vers l’horizon, la tête entre ses mains. Il est là, grand, accueillant avec ses mille couleurs. Dans le ciel de nuages, Rose y voit plein d’amis.

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Illustration Nicolas Ponsot

A la récré Rose se hisse sur la pointe des pieds, elle passe le muret et court jusqu’à l’arbre. Il est couvert de ballons. Elle choisit le rose, elle s’accroche, coupe le lien et s’envole.

Elle aperçoit le toit de l’école et le village, puis les nuages.

Rose aurait dû emmener son rat en peluche, Hector. Hector, le rat de l’espace, qui est un ami de Colargol, l’ours qui chante en fa en sol. Bon, c’est une autre histoire...

Hector n’est pas là, elle va se débrouiller toute seule.

Elle grimpe sur le gros nuage tout près, elle roule, rigole et s’endort...

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EXPÉRIENCE ET

PARTAGE ...

Valérie Testu Vannière www.tressage-vannerie.fr J’ai commencé la vannerie en 1999 à l’École nationale d’osiériculture et de vannerie de Fayl-Billot en Haute-Marne. Je suis professionnelle depuis 2002 et installée à Bouxurulles dans les Vosges depuis 2003.

Je tisse des objets usuels et décoratifs en osier. Engagée dans une démarche artistique, je recherche également en permanence de nouvelles formes et alliance de points de travail me permettant de créer des pièces originales.

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Valérie, peux-tu nous parler de ton par- Ensuite, cela prend du cours ?

Je suis issue du monde agricole et je ne me projetais dans des études supérieures. Suite à un bilan de compétences, je me suis orientée vers la vannerie. C’est devenu un métier passion et un moyen d’exprimer qui je suis. Ce que je ne savais pas et ce que j’ai découvert dans la vannerie, c’est que la main est en direct avec la matière et c’est la main qui sculpte la matière. C’est ce que j’aime, être en contact direct avec le végétal. Les outils servent à la préparation des matériaux ou à la finition.

Est-ce que la vannerie a été une vocation évidente pour toi ?

J’avais 23 ans lorsque je suis arrivée à l’école de vannerie (il y a presque 20 ans !)

En fait, je me suis dit pourquoi pas, je cherchais un métier indépendant, j’avais du mal à me projeter dans la société.

Est-ce que ça a été un support pour développer ta créativité ?

Oui, cela s’est fait petit à petit, avec l’envie d’explorer la matière, les différents types de tressages, comment les mêler, les intégrer, modifier la forme, faire varier les couleurs grâce à des techniques de tressage différentes.

La pratique du tressage, semble très exigeante, très structurée ?!

Oui, je trouve cela nécessaire, cet apprentissage à l’école de vannerie. Une fois certaines bases acquises, une fois qu’elles sont un peu solides, on peut aller explorer autre chose !

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temps de découvrir son univers, savoir ce qui nous plaît, vers quel tressage on s’oriente.

Je le vois aussi avec le temps. Quand j’ai commencé, il y a certains tressages que l’on voyait peu en France et, depuis, cela s’est développé par l’arrivée d’autres vanniers plus jeunes. Certains ont eu des parcours autodidactes, ils ont appris avec des anciens, ils se sont ensuite formés à l’école et tout cela crée un mélange d’univers intéressant !

Un rêve de cabane...

Suite interview Valérie Testu

Dans le cadre d’une expo « métiers d’arts, «Arts aux Jardins 2020» au sein du Jardin d’Adoué à Lay-Saint-Christophe, Lorraine, France https://www.facebook.com/162556667574587/posts/948833785613534/?sfnsn=scwspwa

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Valérie, peux-tu nous présenter ce projet «Cabane» ?

Cela a été l’opportunité, avec ma collègue Emilie Malglaive, de tresser dans un jardin où l’on faisait ce que l’on voulait, comme on le voulait. C’était la possibilité de travailler à 4 mains, puisque, la plupart du temps, étant indépendante, je suis souvent seule dans mon atelier. Mais, également, cela a été une opportunité de travail en extérieur sur une grande structure (5,2 m de large sur 5,7 m de long). On a rarement l’occasion de faire des choses aussi grandes ! L’idée était de ne pas se poser n’importe où dans le jardin, mais de s’intégrer dans un paysage, de jouer avec le relief.

Par rapport à l’idée de départ que nous avions imaginée, le projet a ensuite évolué sur place, au fur et à mesure. Des courbes se sont dessinées pour donner du mouvement, nous avons essayé de garder une rondeur pour rappeler la forme des massifs,. On a imaginé des sortes de chemins qui passeraient au milieu du tressage par lequel on pourrait rentrer comme un sentier qui passe entre des rochers. L’idée était vraiment d’inclure le tressage dans le paysage tout en créant un mouvement.

Cette idée de mouvement était présente dès le début du projet, ou elle est née au cours de la réalisation ?

L’idée était présente, mais elle n’était pas formulée aussi clairement d’autant que, comme nous étions deux, nos visions croisées, les échanges que nous avons eus ont fait mûrir le projet dans cette direction.

Pourrais-tu nous dire quelques mots sur cette expérience de co-création ? Ça a été assez fluide en fait ! A deux, c’est assez facile. Si nous avions été un groupe plus important, cela aurait sans doute été moins évident. Là, c’était avec une personne que je connais, mais je la connais peu. Donc, quand on n’a pas l’habitude de travailler ensemble, ça a été aussi l’occasion de se découvrir ! Ça s’est très bien passé, c’était une super expérience !

As-tu été surprise de l’évolution du projet, est-il très différent de ce que vous aviez imaginé au départ ?

Oui et non, nous avons eu des petites surprises. A certains moments, au début du tressage, il y a eu comme une fermeture. Du coup, on s’est dit 14

Par rapport à cet espace créatif qui peut être surprenant, comment cela s’est passé pour toi sur ce projet là ? Est-ce que c’était simple pour toi de suivre cette énergie créatrice? Comment l’as-tu vécu ?

C’était assez concret en fait. Il y avait le fait de se laisser toucher par le paysage, le lieu, vraiment l’envie d’être en adéquation avec tout ce qui est déjà sur le site et autour. C’était aussi l’interaction avec ma collègue Emilie, on avait toutes les deux envie de courbes. De toute façon, dès qu’il y a une ligne droite, j’ai envie d’en faire une courbe ! (rire) Même si je sais faire les choses parfaitement symétriques, j’aime l’asymétrie, les nuances de tressage, les vagues, les courbes... Nous étions assez d’accord sur cet aspect-là. Il s’agissait de se laisser guider par le paysage, le site et le tressage en luimême, ainsi que la courbe qu’il prenait.

Le fait d’avoir de l’expérience a beaucoup aidé aussi ! Au départ, on a dessiné les contours pour définir à peu près vers quoi on allait, et ensuite on a rempli. Parce qu’il y avait une contrainte de temps, il faut aussi faire avec ! Mais c’est aussi ce qui est intéressant dans la création, voir ce que les contraintes amènent dans le projet ! A nous de « jouer » avec, c’est souvent une friction qui crée une dynamique particulière !

qu’il allait peut-être y avoir une rupture, que ce ne serait pas un seul mouvement, et c’est là que l’ouverture est arrivée, l’idée de passer entre deux rochers. De l’autre côté, il y avait également l’intérieur de la structure qui a été fermée, et ouverte de l’autre côté dans l’idée de pouvoir jouer avec le dehors et le dedans.

Est-ce que cette expérience t’a donné envie de créer des tissages collectifs ?

L’idée était que les enfants pouvaient assez facilement se faufiler dans la structure...

Cela m’arrive, je donne des stages régulièrement, en milieu scolaire également. Sinon, j’essaye de bouger, que ce soit en France ou ailleurs, j’essaye d’aller voir des collègues dans leur atelier, de travailler ensemble, d’échanger. Parfois, on a des techniques différentes et c’est intéressant d’échanger sur nos expériences. C’est aussi l’occasion de se voir, de passer du temps avec les gens que j’apprécie, cela me nourrit, cela fait partie de la vie !

Oui ! ça donne envie !

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Tu travailles dans ton atelier, en dehors des marchés, est ce que tu as une boutique ?

Un endroit où tu déposes tes créations pour que le public puisse te trouver ?

J’ai un atelier où l’on peut venir sur rendez-vous.

L’idée de la boutique ne m’intéresse pas, je préfère mon lieu de travail, mon atelier avec tout ce qui est en cours. Il y a l’osier qui trempe, les objets en cours de tressage, les matériaux, du noisetier tortueux, des choses en attente de tressage, des objets terminés...

Est-ce que tu prends des commandes aussi ?

Oui, cela m’arrive des commandes de vannerie traditionnelles ou plus créatives...

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Mon très cher Gaspard...

Aline de Pétigny Auteure, illustratrice Il y a bien longtemps que je ne t’ai donné de mes nouvelles et c’est avec joie aujourd’hui que je reprends ma plume pour t’écrire.

Pour être franc, j’ai rêvé de toi cette nuit. Ai-je vraiment rêvé de toi ? Pour être plus précis je devrais dire : j’ai rêvé avec toi.

Oui... C’est bien de cela dont il s’agit. J’ai rêvé avec toi. Avons-nous rêvé ensemble ?

J’étais assis dans les rochers sur cette plage que vous affectionnons particulièrement tous les deux et tu es venu me rejoindre.

Tu t’es excusé de ton retard. Peut être avions nous rendez-vous ? Saurais-tu me le dire ?

De toute façon rendez vous ou pas j’étais à l’heure ! Étonnamment ! Tu me connais, il est rare que je sois ponctuel.

Pour une fois tu es arrivé après moi ! Il faut donc se rencontrer en rêve pour que tu ne m’attendes pas !

Te souviens tu ? Après avoir admiré la mer, ses vagues et ses tumultes, nous nous sommes levés pour nous diriger tranquillement vers la plage, juste la ou l’eau rejoint le sable.

Ces vagues qui viennent finir leur course à nos pieds nous ont fait rire…

• J’ai une idée, m’as tu dit. Que dirais-tu de se rejoindre là où on ne s’attend pas ? De se retrouver quand les vents nous portent ?

• N’est-ce pas ce que nous faisons là ?

• Si, tu as raison.

Quand les idées nous devancent…

Il est des choses étonnantes dans la vie, de celles qui ne se voient pas, qui se font petites, presque invisibles et qui nous ouvrent des horizons insoupçonnés.

Une odeur m’a l’autre jour fait voyager dans le temps. N’est-ce pas incroyable ? Une simple odeur, si discrète que j’ai été le seul à la respirer. Et là, à peine l’avais-je humé, que soudain je me retrouvai à mille lieux. J’étais ici et maintenant dans un autre là-bas.

Hum, je ne sais si je suis clair. Comment expliquer le dixième de seconde où j’ai voyagé si loin et si vite ?

Et qui me dis que ce n’était qu’un dixième de seconde, peut-être suis-je parti des heures… qui sait...

As-tu déjà voyagé ainsi ?

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Tu vas me prendre pour un fou.

Je ne sais pas si je vais oser t’envoyer cette lettre…

Si, je vais te l’envoyer. Tu me connais si bien. Notre amitié résistera sans problème à cette folie, je nous fais confiance !

Bien à toi mon très cher ami.

Aristide.

«Joie» Peinture acrylique et textures Marie-Chantal Denis-Lutard

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Les incongruités de Mamzel Céline

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#9

Quand je me sens débordée, j'ai une astuce...

J'utilise ma super technique de visualisation !

J'organise dans ma tête ma journée, avec tous les détails...

1 ranger

3 courses

4 ve lessi

6 manger

Mais il arrive que je passe tellement de temps à visualiser, que la journée est finie, et je n'ai rien entrepris !

Tant pis, on verra de main !

Et puis dans ma tête j'ai déjà tout fait !

Céline Cidère 22

Olivier Ponsot

Conteur comédien www.olivierponsot.fr Depuis plus de 20 ans, j’ai toujours aimé mêler les mots, l’oralité, l’écriture et le spectacle vivant. Artiste touche à tout je joue sur scènes mes contes, mes textes, mes nouvelles et mes poèmes en France et à l’étranger. J’ai déjà enregistré deux cd de contes et chansons et participé à l’écriture collective de livres pour enfants. « Assis sur un rocher » est une expérience d’écriture qui tend vers le conte philosophique et qui s’adresse à tous les publics.

Toujours partant pour un voyage, l’écriture et le travail scénique sont les deux axes essentiels de ma démarche artistique.

Bande musicale à écouter sur le site des Editions pour penser

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SONGE...

Un bonheur de nuit. Une vague en creux dans vos mains de colline.

L’annonce de l’homme oiseau en équilibre sur les toits d’une ville aux lueurs d’innocence. Il s’accroche à la pluie, glisse comme une étoile vers ton coeur jasmin. Mirabelle et nougat, petite escroquerie, toute petite escroquerie. Les yeux se plissent.

Le regard s’éloigne. L‘horizon d’un cahier. Le brouillon et l’esquisse, le croquis de l’âme. L’enfance.

Vous dites noire est la lumière. Vous dites tendre est le coup de poing. Il est pointé vers le coeur. Une ellipse, un volcan, un bouquet de vos yeux.

Une braise de ton rire. Un souffle de toi. Le rêve est une femme aux cheveux de soleil, une eau claire de montagne, un accent, une pulpe, un calice où l’on trempe nos lèvres fécondes d’un tout premier matin.

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CRÉATIVITÉ

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«La créativité, c’est l’inintelligence qui s’amuse...»

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Albert Einstein

INTERVIEW Virginie Probst Voyageuse artiste www.virginieprobst.com

Eau de lune pigments et acrylique sur toile 60x50 cm Virginie Probst

“Le fil rouge de tout ce que je fais est d’ouvrir des espaces où se reconnecter à son essence, où l’esprit peut penser au-delà et autrement. Où se rêvent les possibles et se créent de nouvelles réalités”.

Virginie, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Je suis née à Genève en Suisse. J’ai commencé mon apprentissage des mondes du Rêve dès l’âge de 3 ans, dès la tombée du jour et pendant la nuit.

Au début, c’était des animaux qui m’enseignaient, puis des guides de différentes traditions. A partir de 12 ans, les enseignements se sont arrêtés. J’ai été confrontée au quotidien tout en refusant de vivre cette version de ce qui semblait pour mon entourage la Réalité. Du coup, je me suis longtemps sentie coupée en deux, la réalité me semblait toujours ailleurs et je faisais tout pour échapper à celle qui était là devant moi, tant elle me semblait restreinte et fade. Après des années de théâtre, j’ai étudié les sciences politiques, travaillé dans la pub, fondé une famille. A la naissance de mon troisième enfant, j’ai vécu plusieurs jours 29

entre la vie et la mort. C’est à ce moment-là que j’ai revisité une bonne partie de mon parcours, que j’ai revu mes guides et enseignants du Rêve et que ma vie a pris un nouveau tournant. En famille, nous avons déménagé en haute montagne à l’écart du monde civilisé et j’ai poursuivi mes apprentissages de l’art du Rêve. Depuis, j’ai peint, voyagé aux quatre coins du monde à la rencontre des pratiques du rêve chez différents peuples autochtones.

Aujourd’hui, l’art du Rêve n’est plus une option, mais une nécessité pour notre survie en tant qu’espèce. Mon but est de diffuser les pratiques ancestrales du Rêve de la façon la plus large et accessible possible, d’aller explorer toujours plus loin l’imaginaire et la conscience.

Comment définirais-tu le rêve ?

Y-a-t-il plusieurs sortes de rêves ?

Le rêve est d’abord bien plus que quelque chose d’un peu mystérieux qui se passe dans nos nuits. C’est l’espace de la conscience. La pratique du Rêve nous permet de vivre une vie plus consciente. Je vois la conscience un peu comme une lampe de poche, un faisceau qui éclaire. On peut alors “voir”, derrière l’illusion. Rêver, c’est parcourir les ponts entre le monde de veille (le monde du quotidien) et le monde du rêve, qui sont différentes versions d’une même réalité. Lorsque vous rêvez, il se passe des choses, vous vivez des aventures, agréables ou pas.

Ce «vous»-là vit, agit, ressent de nuit comme de jour. Pour les pratiquants de cet art, rêver c’est vivre de plus en plus consciemment, de jour comme pendant les rêves. Être présent au présent, habiter ce qu’on est à chaque moment et reprendre en main, de façon personnelle et collective notre pouvoir, notre liberté et notre responsabilité d’être et de créer. Nous créons tout le temps, mais la plupart du temps «par défaut». Les pratiques du Rêve sont un chemin pour se souvenir de ce qu’on est, de qui on est et de ce qu’on veut vivre sur cette planète.

Nettoyer et transmuter chaque jour et chaque nuit ce qui bloque nos vies, partout où l’on résiste et bloque la roue de la vie. Jusqu’à devenir conscient de jour comme de nuit et que ces deux réalités se rejoignent. On crée dans le monde du Rêve avec suffisamment de puissance pour que cela prenne racine et se manifeste dans la réalité.

Il y a : - l’absence de rêves et ceux dont on ne se rappelle pas, - les cauchemars, - les «grands» rêves, ces rêves qu’on n’oublie pas tant ils ont de force, - les rêves prémonitoires, - les rêves lucides, quand on est conscients qu’on rêve.

Blue magic 31,5x23,7 cm Pigments et encre sur papier Virginie Probst

Comment relierais-tu les rêves à la créativité?

Les rêves sont une source infinie de créativité car, lorsqu’on rêve, on est en état de réception, les barrières du mental sont levées, et nous avons ainsi accès à d’infinies ressources de guérison, de créativité et d’inspiration. Cependant, comme une idée, un rêve demande des actions pour s’incarner dans notre réalité physique. Les plus grandes découvertes scientifiques, par exemple, se sont souvent faites dans cet état de rêve: la théorie de la relativité, de la gravité, etc. Cela suppose une focalisation importante sur un certain sujet, des années de calculs etc. Le rêve ou l’inspiration est une rencontre qui se présente lorsque nous lui avons préparé le terrain. Une rencontre entre l’être et le faire, entre les deux forces fondamentales de la création, le yin/yang.

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Huitzilaman 30 x 40cm Pigments et encres sur papier Virginie Probst

Quelques mots sur Huitzilaman ...

Dans la tradition Mexicah du Rêve, Huitzilaman est « le colibri qui vole vers la droite », soit, vers l’Est, d’où émerge le soleil après la nuit. Cette lumière, quasi partout sur la planète symbolise la connaissance, la création et la transformation de l’obscurité en lumière.

“Il m’a toujours semblé que la réalité se construit à partir de la puissance de l’imaginaire, ses seules limites étant les cadres à l’intérieur desquels on pense le monde. Aujourd’hui, mon but est d’aller toujours plus loin dans l’imaginaire et toujours plus profondément dans l’humain.”

Femme de la forêt 39.5 x 29.5 cm Pigments et pastels sur papier

Virginie Probst

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Pratiques pour les rêves de nuit ...

Voir 80 x 60 cm Pigments et acrylique sur toile Virginie Probst

Si vous voulez en savoir un peu plus sur les rêves, Virginie propose de découvrir quelques pratiques d’expérimentation autour du rêve...

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Le journal de rêves...

1. Avoir près de soi, la nuit, un carnet pour noter les rêves ou même bribes de rêves ou ressentis au sortir de la nuit.

Ce carnet peut devenir une mine sans fond d’inspirations, de création et d’exploration pour la vie quotidienne. Je l’annote souvent pendant la nuit, lors de micro-réveils, dans ces moments où l’on est entre deux phases de rêves et d’éveil. Parfois j’écris juste un mot et parfois toute une aventure.

2. Le Regard éclair sur le rêve: une façon simple et rapide de partager ses rêves avec ses proches pour donner et recevoir en retour des clés sur la direction ou les messages des rêves que Robert Moss à mis en forme en quelques points : - Raconter les faits du rêve de façon la plus claire et simple possible, sans analyse ou commentaires - Donner un titre au rêve: comme si vous étiez le réalisateur d’un film, ceci condense l’énergie du rêve.

- Quel était ton ressenti au réveil ?

- Quel(s) lien peux-tu faire avec la réalité ? Où est-ce que cela pourrait se produire dans le futur ?

- «Si c’était mon rêve» : lorsqu’un autre rêveur te raconte son rêve, donner au rêveur ce qui te vient en parlant en «je», ce à quoi cela fait référence chez toi, au niveau symbolique ou personnel. En commençant par «si c’était mon rêve...», évite de tomber dans le piège de «thérapiser» ou donner des conseils au rêveur.

- Plan d’action : basé sur tout ce qui précède, quel est l’acte réel ou symbolique ? que tu peux faire pour honorer ce rêve, sa force et ce qu’il enseigne ?

3. Intention : Le soir, placer une intention ou demander une guidance avant de s’endormir. Ce peut être une intention de guérison, une demande de direction par rapport au futur, à une relation, un projet.

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Pratiques du rêve lucide Une des pratiques concerne la capacité à faire circuler le rêve entre les deux réalités, de veille et de rêve. Décide que tu vas trouver un objet de la réalité dans le rêve : ce peut être n’importe quoi que tu connais, un stylo, une photo, un pont, tes mains. Place l’intention que tu vas les retrouver dans le rêve. Et n’oublie pas que l’art de rêver est un art, et qu’il demande discipline, rigueur et persévérance !

Pratique de rêve éveillé A l’état d’éveil, mets-toi dans une position confortable, les yeux fermés, respire calmement et expire toutes les pensées qui n’ont rien à faire dans le moment présent. Lorsque tu sens ton corps calme et relaxé, libre de toute tension, avec tes yeux fermés, remarque qu’il y a devant toi un chemin qui descend en pente douce vers une forêt d’arbres anciens. Tu pénètres dans cette forêt, tu sens la brise sur ton visage, les traits de lumière dans la canopée, tu marche pieds nus sur la mousse chaude de la forêt et la tiédeur des pierres. Tu arrives à un bassin d’eau turquoise avec une belle cascade. Tu te laisse glisser dans cette eau bienfaisante et tiède, en permettant à tous les sentiments lourds que tu portes, la peur, la honte, la colère, la jalousie d’être dissous dans cette eau guérissante. Puis, tu te diriges vers la cascade. De derrière le rideau d’eau, apparaît un être très lumineux, doux qui s’avance vers toi en souriant. Tu reconnais cet être, tant de bonté, de lumière et d’amour émane de cet être. Prends le temps pour le regarder et rester dans cette lumière. Cet être est ta muse, celui ou celle qui t’ouvre les portes des rêves, de nouveaux projets, rêves, envies, il est si heureux de vos retrouvailles ! Tu t’approches encore. Il te donne à présent quelque chose qui est important pour toi aujourd’hui : ce peut être un mot, un objet, une phrase, une odeur, un son, un goût.

Accepte avec grâce et remercie.

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One soul 31.5 x 23.5 cm Pigments et pastel sur papier Virginie Probst

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Pratiques du Rêve Une aide pour naviguer durant ces temps de mutation Viginie Probst propose... https://virginieprobst.com/sessions 37

La lecture de votre rêve ou d’une situation de vie ainsi que les énergies en jeu sont comme une rampe d’accès vers une réalité bien plus vaste. Dans ce voyage vers les terres du Rêve vous accéderez à d’infinies ressources de guérison, de transformation, de créativité et d’évolution en tous temps accessibles.

1)

Lecture

individuelle

d’un

rêve

ou

d’une

situation

Les éléments de votre rêve ou de la situation qui vous occupe nous indiqueront où vous vous trouvez sur votre parcours, quelles sont les éventuelles modifications de cap et les pas à poser pour vivre en adéquation avec vos désirs profonds.

Durée : 1h Prix : 150 chf Par tél. What’s app ou Zoom

2) Parcours individuel Pour aller plus loin dans vos transformations et changements de trajectoire: libérer les voies du passé pour manifester vos rêves - apprendre à voyager en rêve éveillé en toute sécurité - comment planter un rêve et... bien d’autres choses encore!

Durée : 2 mois soit 4 sessions individuelles, 4 suivis Prix : 500 chf Par tél. What’s app ou Zoom

3) Vol de l’Aigle Antidote à la résignation, le vol de l’Aigle est un parcours individuel conçu pour aiguiser votre regard d’aigle, voir les challenges de la vie autrement et retrouver votre direction unique ainsi que la liberté et le courage de la naviguer.

Parmi les aventures possibles: libérer la voie, voyager dans les mondes du rêve, retourner dans un rêve ou une situation pour plus de clarté et/ou pour en modifier l’issue jusque dans la réalité physique.

Durée : 12 semaines Par tél. What’s app ou Zoom

Prochain départ: semaine du 8 février 2021 Arrivée: semaine du 26 avril 2021 Prix : 1350 chf 38

BIEN-ÊTRE

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L’hiver...

L’énergie du Rein En Médecine traditionnelle chinoise, l’énergie du

rein est liée à la saison d’hiver...

L’hiver est silence, introversion, lenteur. Le froid nous incite à savourer le confort de nos maisons plus que les activités extérieures...

Contenir et restaurer nos forces sera le gage d’énergies et de créativité au printemps. Nous pouvons partager ce changement de rythme dans une convivialité «coin du feu», soirées sous la couette, plonger dans la pile de livres qui vous attendent depuis des mois, savourer un bain chaud, écouter une musique inspirante au creux de votre canapé, regarder la pluie tomber...

Permettons-nous quand cela vous est possible flâneries ou rêveries. L’inactivité ou la non-productivité ne doit pas vous culpabiliser. Ajuster notre rythme à celui que notre corps réclame spontanément ne fait que nous relier au cycle naturel et permet à notre corps ainsi que notre esprit de se ressourcer...

C’est donc la saison idéale pour prendre davantage soin de soi !

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Prendre soin, nos pieds, nos racines ...

En cette période hivernale, rien de tel que de se cocooner !

Nous prenons rarement soin de nos pieds, pourtant eux nous portent et sont la plupart du temps méprisés sans parler des chaussures souvent inconfortables... Nos pieds sont la base de notre équilibre, ils sont notre stabilité, nos points d’ancrage sur la terre, nos racines...

Mon pied peut contenir tout mon corps. En réflexologie plantaire, je m’aperçois qu’une partie des énergies de mon corps peuvent se retrouver et se délier quelque part dans mon pied. Je peux y croire ou ne pas y croire, mais le pied, à force de me porter, de me supporter toute la journée doit en savoir bien des choses sur ce qui m’habite...

Prendre soin de nos pieds nous aide à prendre ou à reprendre contact avec notre réalité personnelle.

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Gommage des pieds aux huiles essentielles...

Marie-Chantal Denis-lutard www.energessens-conseil.fr «Depuis 25 ans, grâce aux huiles essentielles, j’accompagne les particuliers dans la recherche de l’équilibre de leur corps et de leurs émotions.»

Ingrédients : - huile végétale de macadamia - sel d’Epson - Deux huiles essentielles selon votre besoin Faire un bain de pieds chaud, le soir avant de se coucher, au sel d’Epsom, riche en magnésium disponible pour l’organisme, il est reminéralisant et c’est de surcroit un exfoliant très doux, il favorise la détente musculaire, aide à se détendre, soulage les douleurs.

Ensuite, on peut choisir parmi les grandes huiles relaxantes qui agissent sur le système nerveux sympathique, donc, qui ont un effet calmant, telles que : - L’Angélique (racine ou semences) c’est une huile essentielle un peu onéreuse, elle enracine et elle est merveilleuse en tant qu’anti-dépresseur, elle est anxiolytique et réconfortante.

- La Lavande vraie ou fine, même propriétés que l’Angélique, favorise le sommeil, intéressante en cas d’épuisement psychique.

- L’Ylang Ylang : vitalisante et ancrante, pour les angoisses, la baisse de la libido.

- La Verveine citronnée («je l’adore») : anti-dépressive, intéressante dans cette période plus qu’anxiogène où on ne sait pas où on va, car elle apaise les émotions, les frayeurs, elle augmente la capacité de concentration.

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- La camomille noble : calmante très puissante, anti-dépressive, déstressante.

- Le petit grain bigarade : très relaxant, le «doudou», parfaite pour s’offrir de la douceur!

- La Myrte vert CT Cinéole : favorise le sommeil, augmente la capacité de concentration, revigorante pour le moral - Le Néroli (la plus chère) : idéale quand le ventre est tendu, pour les enfants : apaise les colères, rééquilibrante au niveau énergétique, les angoisses, les traumatismes psychiques; les épisodes dépressifs.

- La Bergamote (prendre celle qui est entière et non déterpénée) : relaxante, anxiolytique, les périodes d’angoisse, les troubles du sommeil.

Ma petite recette : Choisir en fonction de ses besoins et de la fragrance qui nous plait le mieux : 2 huiles essentielles, prendre 2 gouttes de chacune des huiles essentielles choisies, incorporer les 4 gouttes dans 2 cuillerées à soupe d’huile végétale de macadamia (assouplissante, réparatrice, restructurante, apaisante, très pénétrante, elle ne laisse pas de film gras sur la peau) elle apporte beaucoup de douceur à la peau.

Masser la voute plantaire dans le sens d’une aiguille d’une montre, on commence par le point source du méridien du rein appelé la «source jaillissante» en médecine chinoise.

L’énergie du rein correspond à notre adaptation au stress et aux peurs.

Commencer à masser, toujours par le pied droit et finir par le pied gauche.

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Photo - fleur de nénuphar

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«Chérir» Acrylique et textures sur toile 33 x 42 cm Galou

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Et vous ?

Quels rêves chérissez-vous ? ........................................................................................................ ........................................................................................................ ........................................................................................................ ........................................................................................................ ........................................................................................................ ........................................................................................................ ........................................................................

Pouvez-vous déjà imaginer ce que cela vous ferait vivre de les réaliser?

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Galou 47

Un jour j’ai rêvé Mélanie Pébergé Accompagnante en développement personnel Praticienne psychomusicale www.labullerelaxosonore.com

Un jour j’ai rêvé...

J’ai rêvé que je pouvais sourire. J’ai rêvé que je pouvais chanter. J’ai rêvé que je pouvais rêver...

Un jour, je me suis réveillée...

Et j’ai regardé, j’ai senti, j’ai touché, j’ai goûté, j’ai effleuré... J’ai ressenti, la vie...

La magie d’exister...

Et d’être en vie.

De faire partie de cette nature magnifique.

Et depuis je n’oublies surtout pas chaque jour de remercier d’être en joie. De me libérer de mes croyances limitantes, de mes jugements stériles. Et de m’éveiller au Bonheur...

Alors, je m’émerveille.

Je continue à chanter, à aimer, à rire, à danser.

A faire tout ce qui est dans mon possible pour être... En vie.

Tout ce qui me met en joie est ce qu’il me faut suivre.

Mes intuitions me guident...

Ma petite voix est toujours là pour me rappeler l’enfant que j’ai été autrefois et qui continue toujours de résonner en moi...

J’entends ses rires, j’entends son amour de la vie...

Et je ris...

Je fais confiance... Je crois en la magie... Je crois...

A mes rêves...

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MAGIE DANS LA CUISINE...

La tarte choco trop dingo !

Ingrédients - 3 poires - 100gr de chocolat noir - une pâte feuilletée - 120 gr d’amande en poudre - 100 gr de sucre - 100 gr de beurre - 2 oeufs Faire fondre au bain marie le chocolat et l’étaler sur la pâte.

Mélanger la poudre d’amande, le sucre, le beurre ramolli et les deux oeufs. Mélanger pour obtenir quelque chose de crémeux.

Etaler sur le chocolat.

Couper les poires en tranche et les disposer sur la tarte.

Mettre au four environ 30mn à 220°

A vos cuillères !

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SUR LE THÈME Du rêve, de l’imagination...

Retrouvez nos livres sur le thème du rêve, de l’imagination, de tous les possibles...

TOUT EST POSSIBLE Un livre sur la confiance, la confiance en soi, en la vie.

Avec «Tout est possible», Aline de Pétigny invite l’enfant à explorer sa magie intérieure, à découvrir ses talents et à prendre conscience de ses émotions.

14 ans après l’édition originale, cette histoire se complète d’un guide de magie personnelle d’une quinzaine de pages à la fin du conte.

LOU Y ES-TU ?

Lou n’en peut plus. Elle est harcelé par Magda, une fille du collège.

Un jour, près de son lit, un vieux livre l’attend. Avec ce livre Lou va découvrir son monde, son monde à elle.

LA VIE COMME UN VOYAGE Et si... Et si nous imaginions notre vie comme un voyage ?

Un voyage entre les collines de la joie, le désert de l’absence, les forêts de la peur et l’océan du bonheur.

Mais pour ce voyage aux paysages changeants, quel est notre véhicule ?

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Nos prochains thèmes...

Merci à tous les artistes qui, de leurs plumes, pinceaux, voix, mains et bien entendu leur sensibilité, ont accepté de participer à l’élaboration de ce numéro !

Si le coeur vous en dit, libre à vous de nous envoyer vos questionnements, une expérience personnelle, un dessin, une citation, une chanson (même si elle n’est pas de vous !), une peinture, une/des photos, un poème, une super adresse de resto ou un lieu magique à découvrir en France ou ailleurs ou juste à côté de chez vous ! une recette inrratable, une pratique ant-stress, un truc un peu fou que vous n’oseriez pas... bref tout est possible !

Si vous avez un brin de folie et que vous avez envie de le joindre au nôtre, alors n’hésitez pas à nous envoyer ce qui vous fait plaisir aux adresses suivantes : L’improvisation La contemplation

La confiance

Le jugement

Le plaisir

galou.illustration@live.fr alinedpsr@gmail.com 52

Conception graphique et mise en page : Galou - wwwlescouleursenvie.com