Les voyages d'Ulysse (extrait)

HISTOIRES POUR PENSER À L’ENDROIT

Aline de Pétigny

Les voyages

d’Ulysse

L’auteure : « Aline de Pétigny est une poétesse moderne qui parcourt inlassablement inspiration s’abreuve à la source du

personnages pénètrent dans le cœur C’est ainsi que grands et petits se rencontrent en une réalité qui les fait se Davina Delor

Les voyages

d’Ulysse

À vous qui me permettez de grandir, à vous qui m’entourez, à vous qui prenez soin de moi, merci de m’aider à ne pas m’oublier, merci de me laisser en lien avec la nature pour que ma vraie nature s’épanouisse pleinement pour le bien de chacun.

Ulysse

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Il fait beau, Ulysse est là, tranquille, avec ses amis.

Il regarde autour de lui, heureux.

La fougère l’observe, songeuse.

– Dis, Ulysse, qui es-tu vraiment ?

Je sais bien que tu es humain, mais j’ai l’impression que tu es plus encore.

Ulysse ne répond pas tout de suite.

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– Tu as raison Fougère, tu m’as deviné ! Je suis Ulysse, je suis... je regarde mes feuilles qui jouent avec le vent et laissent passer le soleil. Je sens mes racines plonger au cœur de la Terre.

Ma vraie nature est de méditer, gazouiller, sourire...

– Oui, il fait bon être Arbre, répond la fougère en souriant.

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– Quand je suis Vent, continue Ulysse, je frissonne, je caresse.

Alors j’aime jouer, découvrir, expérimenter, essayer, – Oui, quelle vie passionnante, tenter, oser... dit l’ours, c’est une de celles que je préfère.

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Ulysse sourit à l’ours.

– Et quand je suis Baleine, je me sens glisser dans l’eau et il m’est naturel de comprendre, questionner, m’exprimer.

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– Et moi, quand je suis j’ai alors la sensation de voler, dit le chat en s’étirant.

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– Quand je suis Biche, murmure Ulysse, en s’allongeant dans l’herbe, je hume la nature, et j’ai envie de courir, bouger, bondir !

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je vais là où la Terre me mène Et je prends plaisir à construire, inventer, créer, imaginer.

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Tout le monde écoute Ulysse qui, les yeux fermés, le sourire aux lèvres, continue à parler...

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– Quand je suis Oiseau, je me laisse porter par les vents.

Alors, naturellement, je suis mon intuition et laisse sa place Ă ma folie blanche.

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Quand je suis Eau, je me laisse guider par les courants et j’aime rire et pleurer, chanter et danser.

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Voir et ressentir autrement Et si nous avions oublié qui nous sommes réellement ?

La poésie et l’imaginaire sont des sources qui nous nourrissent, nous relient à nous-même et donc aux autres, Alors, veille à garder, là, au chaud dans ton coeur, 32

Le soir avant de t’endormir, ou bien dans la journée, quand tu t’ennuies, prends le

Demande à avoir des plantes dans ta chambre, un petit potager sur le balcon pour

C’est comme une promenade que je fais à dos de loup ou bien portée par un Impossible de s’ennuyer quand on peut tour à tour être ruisseau, musaraigne, Tu peux t’aider d’une formule magique, je t’en propose, mais n’hésite pas à inventer les tiennes !

Nous sommes la nature, alors prends soin d’Elle, de toi, de celles et ceux que tu

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Nous sommes multiples.

Nous sommes ombre et lumière, jour et nuit, enfant et adulte, garçon et fille, humain et animal, végétal et minéral, raison et intuition, futur et passé...

Tu as en toi la richesse du monde.

Prends-en soin chaque jour.

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Baleine qui sommeille en moi, viens à moi.

Quand je suis Baleine

Je me sens glisser dans l’eau Je prends soin de mon océan.

Je chante.

Je sens l’eau qui me frôle.

Je me sens puissante et légère tout à la fois.

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Arbre qui flâne en moi, déploie-toi.

Quand je suis Arbre

J’accueille les oiseaux.

J’étire mes branches.

J’étends mes racines aussi loin que je le peux.

Je sens mes branches et mes feuilles bouger dans le vent.

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J’écoute mes feuilles rire dans le vent.

Pieuvre cachée en moi, reprends vie.

Quand je suis Pieuvre

Je ressens mes trois cœurs en moi.

J’étends mes bras aussi loin que je le peux.

J’apprécie l’eau qui glisse sur moi.

Je prends plaisir à changer de couleur et à me camoufler.

Je profite pleinement de ma souplesse.

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Loup qui repose en moi, révèle-toi.

Quand je suis Loup

Je chasse.

J’aime hurler.

Je joue.

Je renifle, hume, respire la nature.

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Je cours dans la montagne, dans les prairies.

Vague assoupie en moi, montre-toi.

Quand je suis Vague

Je joue avec le sable. je ressens les courants.

J’éclabousse.

Je roule et je m’étire.

Je danse avec la lune.

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Pourpenser Éditions www.pourpenser.fr

TIORDNE’L À RESNEP RUOP SERIOTSIH

La poésie et l’imaginaire sont des sources qui nous nourrissent, nous relient à nous-même et donc aux autres, des fils pour ne pas se perdre, des liens pour se retrouver.