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Yellow Jackets/Les gilets jaunes

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Valete

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Jackets

It is evident that there is a huge societal divide within Paris. The issues with ‘les gilets jaunes’ at the moment highlight the problems the French Government are failing to address, for example, the impact of the police violence towards protestors. This has previously been highlighted by films such as ‘La Haine’, produced by Mathieu Kassovitz, which focuses on the split between those who live in the suburbs and those who live in the centre of Paris. ‘La Haine’ clearly display the boundary that exists between the people of Paris. The young people without work or a good education are seen as, and feel like, outsiders and many of them, being from North Africa, are even further marginalised.

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The structure of the roads and buildings seem to amplify the issue of integration of immigrants in Paris. The ‘Périphérique’ runs around the outside Paris and it is clear that, once you have crossed this boundary, the socio-economic situation is very different between the centre and suburbs. A journalist for the Guardian supports this through saying “Paris’ boundaries are defined by its fortifications”. The ‘Périphérique’ underlines the divide between the poor and marginalised outer suburbs and the overwhelmingly white, privileged, centre; adding a

“SOCIO-ECONOMIC BOUNDARIES HAVE EXISTED WITHIN PARIS FOR MANY YEARS HOWEVER, THEY HAVE BEEN EXEMPLIFIED BY THE GEOGRAPHICAL AND TERRITORIAL ISSUES THAT HAVE AFFECTED THE SOCIETY.”

physical dimension to municipal borders and separating ‘les banlieusards’ from the rest of Paris. Many would argue the ‘Périphérique’ serves not only as a transit corridor but that it also serves as a physical border. It, arguably, increases the division between those who live in the centre of the French capital and those who live on the periphery, in the suburbs.

Contrary to the idea of the ‘Périphérique’ being the main social boundary, some would argue “the main divide between Parisiens and banlieusards, remains a psychological one. While redesigning and reinventing the ‘Périphérique’ is certainly part of the solution, it is Parisians’ perceptions that must change if the ghosts of Paris’ historic fortifications are to be eradicated for good.”

Socio-economic boundaries have existed within Paris for many years however, they have been exemplified by the geographical and territorial issues that have affected the society. The imbalance of power between the disadvantaged and the elite in France is becoming more and more prominent. It has been said that the border between Paris and the suburbs is an invisible wall, showing the difficulty of tackling the ever-growing issues of social exclusion and marginalisation of those living outside the centre of Paris.

The many arrondissements existing in the French capital also exaggerate the borders and boundaries. Mayor Anne Hidalgo said in 2016 that she wanted to shift the boundaries of Paris’s arrondissements however, it is clear that there is still much social exclusion that impacts the French people.

The suburbs of not only France, but also Belgium, have been infamous for nurturing terrorists that were responsible for the Brussels bombings, the Charlie Hebdo shooting and the Paris attacks of November 2015. The boundaries of social inclusion have caused many social issues. The alienation of ‘les banlieusards’ has led to social closure within the suburbs; young people are becoming more and more rebellious against the upper class and the government, leading to even more friction and stronger marginalisation of the disadvantaged.

The political and social boundaries within Paris are clear and growing. The many weeks of protests of ‘les gilets jaunes’ have highlighted these issues. The boundaries between the privileged and the disadvantaged that are so obvious in Paris have been reflected in the protests of the les gilets jaunes and this has spread across the country. And whilst the causes for this dissatisfaction may be different, the sentiments are the same: a sense of anger, frustration and disenfranchisement. The gap between the political class and those who feel powerless was spelled out in stark relief when Macron attempted to reach out to the demonstrators through a speech that was broadcasted on national television, sat behind a gold-leaf desk, the most valuable piece of furniture in the Élysée Palace.

Unless the French elite understand how they are perceived by the marginalised, and recognise the psychological gap between them, and, more importantly, take steps to alter that perception, the social boundaries will be as permanent as the physical ones such as the ‘Périphérique’.

Il est évident qu’il y a une énorme fracture sociale à Paris. Les problèmes actuels avec les ‘gilets jaunes’ soulignent les problèmes dont le Gouvernement français a du mal à remédier. Nous pouvons le voir avec l’impact de la violence policière envers les manifestants. Auparavant cela avait été fortement souligné par le film de Mathieu Kassovitz: ‘La Haine’ qui se concentre sur la séparation entre ceux qui habitent en banlieue et ceux qui résident dans le centre parisien. Les films comme celui-ci montrent clairement la frontière imaginaire qui existe entre les parisiens. Les jeunes sans emploi ou sans réel diplôme scolaire sont vus et se sentent comme étrangers. Il est important de souligner que beaucoup d’entre eux sont souvent issues de la seconde vague d’immigration Africaine et sont souvent marginalisés par la société.

La plupart des rues et des bâtiments semblent amplifier les problèmes de l’intégration des immigrés à Paris. Le Périphérique suit son cours à l’extérieur de la capitale et il est clair que, après avoir traversé celle-ci, la situation socioéconomique est très différente entre le centre parisien et les banlieues. Un journaliste du Guardian soutient cela, en disant : “Les frontières Parisiennes sont définies par ses “fortifications”.” Le Périphérique souligne l’écart entre les banlieues souvent pauvres et marginalisées et le centre privilégié et majoritairement “blanc”, ce qui ajoute une dimension physique aux frontières municipales et sépare les banlieusards du reste de Paris.

À l’inverse de l’idée que ce Périphérique est la frontière sociale principale, quelques personnes soutiendraient que “l’écart entre les Parisiens et les banlieusards serait psychologique. Même si redessiner et réinventer le Périphérique fait certainement parti de la solution, ce sont les perceptions/idées préconçues des parisiens qu’il faut changer si nous voulons que les spectres parisiens des fortifications soient supprimer à jamais,”.

Les différences socioéconomiques existent depuis longtemps. Toutefois, elles sont l’exemple des problèmes géographiques et territoriaux qui affectent la société. En France, le déséquilibre du pouvoir entre les désavantagés et l’élite devient de plus en plus visible. On dit que la frontière entre Paris et ses banlieues et “un mur” invisible ; ce qui montre la difficulté de confronter/d’abord les problèmes d’exclusion et de marginalisation qui ne cessent d’augmenter.

Aussi, les nombreux arrondissements qui existent dans la capitale française amplifient les notions de frontière. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a dit en 2016 qu’elle voulait décaler les frontières des arrondissements parisiens ; cependant il est clair qu’il y a encore beaucoup d’exclusions sociales qui, à leur tour, ont un effet sur les français.

Les banlieues françaises ainsi que les belges sont connues pour avoir formé les terroristes qui sont responsables des attentats de Bruxelles, de la fusillade à Charli Hebdo et les attaques de Paris en novembre 2015. Les frontières de l’exclusion sociale ont causé beaucoup de problèmes sociaux. La mise à l’écart des banlieusards a mené à un enfermement social au sein des banlieues contre “la bourgeoisie” et le gouvernement. Les jeunes deviennent de plus en plus insoumis envers les personnes très aisées et le gouvernement,

LES DIFFERENCES SOCIO-ECONOMIQUE EXISTENT DEPUIS LONGTEMPS. TOUTEFOIS ELLES SONT L’EXEMPLE DES PROBLEMES GEOGRAPHIQUES ET TERRITORIAUX QUI AFFICTENT LA SOCIETE.

menant à plus de conflits et une plus haute marginalisation des défavorisés.

Les frontières politicosociales parisiennes sont claires et s’agrandissent. Les nombreuses semaines de manifestations des gilets jaunes ont fait ressortir ces problèmes. Les limites entre les privilégiés et les défavorisés, qui sont tellement évidentes à Paris, ont été montrées dans les manifestations des gilets jaunes et cela s’est répandu à travers le pays. Bien que les causes pour ce mécontentement puissent être différentes, les sentiments sont les mêmes : des sentiments de colère, de frustration et d’incapacité. L’écart entre la classe politique et de ceux qui se sentent impuissants s’exprimait très bien quand M. Macron a tenté d’aller à l’encontre des manifestants à travers un discours retransmis à la télévision nationale, assis derrière un bureau recouvert de feuilles d’or : le meuble le plus précieux du Palais de l’Élysée. À moins que les élites françaises comprennent la manière dont ils sont perçus par les marginalisés et qu’ils reconnaissent l’écart psychologique qui les sépare, et plus important encore, qu’ils prennent

des mesures pour modifier cette perception, les frontières sociales seront aussi permanentes que les frontières physiques telles que le Périphérique.

S Stepney, Upper Sixth

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