2 minute read

L'Interview L'Interview

Fougères s’active aussi en coulisses

Journée après journée, l’objectif de participation aux playoffs d’accession en Nationale 1 se rapproche pour tout un club, qui se prépare en conséquence.

Advertisement

Bénéficiant du point bonus acquis grâce à sa qualification pour le quart de finale du Trophée Coupe de France, le groupe de Mathieu Lemercier occupe désormais seul la tête du championnat devant Poissy et Laval. « Chat échaudé craint l’eau froide », prévient son président Laurent Coudray, mais la voie semble toute tracée pour atteindre cette première étape née du projet « Grandir ensemble » il y a presque trois saisons.

Depuis la fusion des clubs locaux de l’AGL, du Drapeau et de celui de Luitré en 2009, le tout jeune club n’a eu de cesse de se structurer à tous les étages pour compter à ce jour quatre éducateurs et quatre salariés (un entraîneur professionnel, un manager général, un chargé de communication et un assistant commercial et évènementiel), « auquel s’ajoute un staff médical, peu commun pour un club de N2 », note son président Laurent Coudray.

En N2 depuis 2016, et après deux saisons pour apprendre, Fougères a toujours figuré dans la première partie de tableau du championnat. De la saison 2019-2020 stoppée par le Covid après 19 journées (2e derrière l’URB) est né le projet de voir plus grand. Au point de connaître une accélération cette année avec trois équipes au niveau régional et la N2 aux portes de ses ambitions. Si la probabilité d’une montée à l’échelon supérieur se joue sur le terrain, elle se joue tout autant en coulisses où les membres du conseil d’administration multiplient les réunions. « J’ai toujours été de nature à tenter d’anticiper les choses. Vouloir monter en N1, cela se prépare en amont. Il faut commencer à regarder ce qu’on doit changer ou pas dans notre mode de fonctionnement et ce qui doit être amélioré. Je nous trouve déjà bien loti au niveau des structures. Si quelques ajustements sont à prévoir, il n’y aura pas de grandes révolutions », précise le président du PFB.

D’un budget de l’association de l’ordre de 680 000 € cette saison (dont la moitié issue des 130 partenaires privés), le club cible en effet le million d’euros pour évoluer en N1. « C’est tous ensemble que nous devons nous retrousser les manches. Une dynamique est à créer entre le club, les partenaires, la ville et l’agglomération. J’ai commencé à appeler quelques personnes pour nous rencontrer et poser les plans parce que cela vient vite. » Outre l’aspect financier, une montée en N1 nécessiterait quelques aménagements organisationnels. Avec des matches en semaine, la salle doit être mise à disposition de l’équipe adverse dès le matin pour la séance de shooting. « La salle étant municipale, un travail de réflexion devra être fait avec la Ville pour déplacer les scolaires vers une autre salle les jours de match. »

Enfin, avec près de 40 matches sur la saison, l’effectif subirait une petite révolution. Actuellement composé de huit joueurs, le groupe professionnel devra nécessairement grimper à dix unités complétées de deux jeunes formés au club pour tenir le rythme. Laurent Coudray se veut optimiste : « Si par bonheur nous accédons à la N1, il nous restera un trimestre pour nous organiser. Je ne vois pas pourquoi nous n’y arriverions pas. »

Sylvain Royer / source Ouest-France du 23.02

This article is from: