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POSE DE CIMAISES

1. Insertion de la cimaise dans les rigoles de jonction

2.

Cimaises de plafond en aluminium peint

3.

Perlons Ø 1mm support de 20kg par mètre linéaire

Afin de procéder à l’installation des œuvres nous installerons des cimaises fixées au plafond, dissimulées dans les rigoles de jonction des murs et du plafond, lorsque c'est possible.

Très discrètes, elle accueillent des câbles en perlon (câble synthétique transparent) qui peuvent supporter un poids de 20 kilos par mètre linéaire.

Histoire de collages.

Devoir de mémoire d’une réalité sublimée...

Peintre, illustrateur, et skater, Jean Lambert, a vécu en Californie, avant de retrouver son pays natal, le Quebec et enfin venir s’installer en France, le vieux continent de sa famille.

La pratique assidue et passionnée du skate forment son regard. « Voir défiler le monde la tête en bas et les pieds en l’air sur des roulettes », c’est choisir de raconter le monde sans a priori, sans académisme.

« Le collage commence par un emprunt. Un petit bout de l’intimité de quelqu’un, de l’œuvre d’un autre que je réinterprète. Lui redonner vie sous une autre forme en recréant une histoire à travers une émotion. Avant tout, respecter les personnes dont je m’inspire et les histoires qu’elles me donnent à raconter.

Devoir de mémoire d’une réalité sublimée. »

Mireille Cornillon

Cieux lumineux.

Un feu sur la route, entre chien et loup, crève la toile

Peintre de cieux et de lumières, Mireille Cornillon fut d’abord portraitiste à San Fransisco. Après avoir terminé ses études de pharmacie, elle fait une parenthèse américaine où elle gagne sa vie avec des pastels.

De retour en France, à l’instar d’Edward Hopper, elle délaisse les portraits et les scènes de genre pour se consacrer au paysage.

La peinture à l’huile lui permet d’apprivoiser les transparences, de magnifier les couleurs.

Dans ses toiles, les zones d’ombre disparaissent sous la puissance de la lumière. La solitude n’est jamais loin, mais les aubes et les crépuscules la rendent supportable.

Bruno Metra

Mécanique des flux.

Palimpseste digital...

Photographe, vidéaste et plasticien, Bruno Metra s’interroge sur notre capacité à nous construire, contre l’influence et le récit proposé/imposé par les médias et les réseaux. Le bombardement d’images auxquelles nous sommes soumis laisse t-il encore une place à notre identité ?

La photographie permet à l’artiste d’arrêter le flux, de s’interroger sur cette perte de sens qui induit que notre empreinte digitale devient plus nécessaire que notre identité réelle.

« Quand apparaître sur le réseau devient pour l’individu une preuve de son existence, le réel est alors validé par le virtuel. »

Dans les images de Bruno Metra chaque strate garde la trace de la précédente. Les pixels semblent ne pas savoir quoi faire ni où se placer. Comme s’ils avaient perdu la mémoire de leur code d’origine, provoquant un chaos visuel.

Adilon

Imaginer des horizons.

Formé par les photographes expérimentaux Claudine et Jean-Pierre Sudre, Blaise Adilon crée son premier atelier photographique et cinématographique en 1981.

Parallèlement à sa quête de la matière et de « l’au delà de l’image», il réalise des documentaires photographiques et cinématographiques traitant de grands évènements d’art contemporain, en France et en Europe.

L’année qu’il passe à Berlin en 19886 marque une révolution formelle de son travail. Il explore les actions du révélateur, la juxtaposition ou la superposition de négatifs et choisit de nouveaux formats.Sa photographie plasticienne, fait dialoguer plusieurs images, sous forme de séries. Cette nouvelle pratique concoure à décaler la photographie vers une expression quasi picturale.

Graffeur, pochoiriste, peintre, Big Ben a commencé à intervenir il y a 10 ans sur les murs de la ville de Lyon.

Influencé par Blek le rat et Banksy, il réalise des pochoirs, puis peint sur du papier qu’il colle ensuite dans la rue.

Détournement d’actualité, hommage aux artistes qu’il aime, corps amoureux ou dansant et parfois dénonciation politique, économique, écologique, technologique, Big Ben interpelle, fait sourire, cherche le cœur des passants.

Après l’invasion russe en Ukraine il a collé, Place de la Paix à Lyon, un Vladimir Poutine ensanglanté après avoir décapité une colombe.

L’artiste urbain a également réalisé plusieurs grandes fresques à la demande de Musées, d’associations, ou des bailleurs sociaux. Il décline désormais certaines de ses peintures murales sur des panneaux de bois de plus petite dimension.

Géométrie organique.

Après des études d’art et de design, Marie Amédro, quitte la vie qu’elle s’était tracée pour célébrer le mariage de la géométrie et de l’écologie.

C’est en lisant « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben que l’artiste se passionne le fonctionnement interne, parfaitement organisé et structuré des arbres, et de leur capacité à utiliser les ressources naturelles à leur disposition pour se développer.

Sans oublier le lien de solidarité voire de fraternité qui les unissent entre eux.

Nourri d’objets de récupération, de collages, son travail s’oriente assez naturellement vers l’abstraction géométrique.

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