EXPOSITIONS

Avec plus d’une BD sur trois achetées provenant d’Asie, la France est le 2e plus gros pays lecteur de mangas. L’exposition propose de découvrir les principes de base des mangas et de leurs différents courants, ainsi que les spécificités des BD créées en Corée et en Chine.

© OH Dancy

La pratique artistique de Patrik Pion allie sculptures, photographies, dessins, sons et vidéos dans un ensemble cohérent où chaque medium utilisé dialogue, reproduit, répond et s’accorde dans une profonde et sourde mise en abyme. Ayant travaillé en duo avec l’artiste Paule Combey jusqu’en 2013 sous le nom de CombeyPion, il poursuit aujourd’hui sa recherche en développant de nouvelles expérimentations. À l’occasion de son exposition La perte du bonheurau centre d’art contemporain - La Synagogue de Delme, l’artiste s’appuie sur une citation de Sigmund Freud pour interroger le devenir de la notion de bonheur dans le monde contemporain.

(2002) © BCourtesy Galerie Valeria Cetraro , Bottes, Patrick Pion

Peintre autodidacte, la pastelliste Michelle Schmitt doit avouer que «Le dessin a toujours été pour [elle] une forme d’expression familière : aussi loin que remontent [ses] souvenirs [elle se voit], un crayon ou une plume trempée dans l’encre de Chine à la main, esquisser des portraits, des animaux, des objets».

L’exposition rassemble une sélection d’installations immersives de l’artiste américaine Betye Saar (née en 1926 à Los Angeles). Rarement exposées jusqu’à présent, elles font apparaître la manière dont l’artiste s’empare de la force évocatrice d’objets trouvés. Invoquant l’identité Noire et le féminisme intersectionnel dans le contexte de la côte ouest américaine, ses installations révèlent aux visiteurs des univers singuliers, inspirés de rituels et de pratiques spirituelles.

Émilie Picard (*1984 Toulouse, vit et travaille à Strasbourg) est la neuvième artiste invitée à occuper l’espace Degrés Est, sur proposition de Felizitas Diering, directrice du Frac Alsace. La peintre présente une installation inédite et expérimentale, étape visible d’un ensemble plus large construit d’un lieu à l’autre.

Dans le cadre de la mission photographique commandée par la Région Grand Est, cinq photographes ont parcouru le territoire de septembre 2019 à décembre 2020. Sélectionnés par un jury de spécialistes, ils sont partis à la rencontre des habitants, des lieux, des infrastructures, ont pris des chemins de traverses, sont sortis des sentiers battus pour nous livrer leur propre représentation du Grand Est. Au terme de leur aventure, les artistes ont livré chacun un corpus d’œuvres. Chacun a choisi et traité son approche par l’image en toute liberté et en symbiose avec son expérience sur le terrain et ses rencontres, Emprunts de poésie, de réalisme, de sensibilité, leurs clichés nous offrent une vision riche et multiple de notre région. Ainsi Beatrix von Conta s’est-elle intéressée à l’économie liée à l’eau quand Lionel Bayol-Thémines a utilisé la confrontation de vues aériennes. Olivia Gay est allée de rencontres en rencontres à la recherche d’authenticité sociale quand Éric Tabuchi travaille autour d’une notion de régions naturelles, bien différente des découpages étatiques. Enfin, Bertrand Stofleth capte les frictions sociales nées du frottement entre vestiges historiques et signes de changement vertueux.

Les architectes du Centre Pompidou-Metz proposent un atelier collaboratif où chacun participe à la création d’une ville idéale avec des matériaux recyclés. Ouvert à tous et gratuit.

Des objets iconiques du modernisme, dans leur réinterprétation de la nature, au design le plus récent, explorant une nouvelle naturalité numérique, c’est une mutation profonde du concept même de nature qui est interrogée.

Rassemblant plus de 200 œuvres de la fin des années 1960 à nos jours, l’exposition propose aux visiteurs une immersion dans la SF sur 2300 m². Elle cherche avec les artistes plasticiens, les écrivains, mais aussi les architectes et les cinéastes, à mettre en lumière des liens entre les univers imaginés et notre réalité. En s’appuyant sur les revendications actuelles en faveur d’utopies pour le XXIe siècle, elle vise à susciter des débats, de l’inspiration et une forme d’espoir.

L’artiste britannique expose ses peintures monumentales brutes, accrochées à la toiture, qui s’inscrivent dans un dialogue avec l’architecture et jouent avec les différents points de vue.

L’exposition se déploie à la Porte des Allemands (La modernisation d’une ville), aux Archives municipales (Urbanisme et émergence de la pensée patrimoniale) et à la Bibliothèque universitaire du Saulcy (Des lieux pour enseigner : des écoles au campus du Saulcy). Elle porte sur la ville de Metz entre 1947 et 1970, durant les mandats du maire Raymond Mondon (19141970). De la lutte contre l’habitat insalubre et de la résorption de la crise du logement de l’après-guerre aux opérations de rénovation urbaine des années 1960, en passant par la création de grands ensembles de logements collectifs, l’exposition interroge la modernisation de la ville.

au Centre Pompidou-Metz - Ronan et Erwan Bouroullec, Rêveries urbaines , 2016 © Ronan et Erwan Bouroullec / Photo : © Centre Pompidou-Metz / Marc Domage / 2022 Mimèsis

Les photographies de Mélina Farine nous rappellent à l’impermanence de notre monde, et interrogent la matérialité du medium photographique.

À travers ses toiles, Mathias Otto nous conduit vers des pièces sombres ou vers des endroits peu éclairés de notre vie quotidienne

Le fruit d’un projet photographique (initié dans le pays du Lunévillois) à la rencontre des jeunes générations des campagnes du Grand Est, observant la nature des liens qu’elles entretiennent avec leurs lieux de vie.

Dix peintures et quatre sculptures évoquent les traditionnelles stations du Christ jusqu’à sa crucifixion sur le Golgotha tout en se détachant de la codification habituellement mise en œuvre dans ces cycles pour en proposer une relecture résolument contemporaine. La diversité des artistes à l’origine de ces créations nous offre une œuvre à la fois unique et multiple, dans un ensemble associant techniques et identités artistiques variées. La peinture se mêle à la sculpture. L’ensemble fait appel à des matériaux aussi divers que le verre, les matières plastiques et résineuses et le plâtre. L’exposition offre ainsi l’occasion de découvrir ou redécouvrir des artistes aussi divers et reconnus que Françoise Abraham, Léopold M. Baijot, Michèle Battut, Alain Bonnefoit, Liliane Caumont, Elisabeth Cibot, Jacques Coquillay, Jean-Pierre Gendis, Gérard Le Gentil, Hervé Loilier, Dieter Müller, Bernardino Toppi, Jean-Marie Zacchi et Jan Zoritchak, chaque artiste ayant conçu et réalisé une œuvre formant une station du chemin de croix.

efforts pour valoriser auprès des habitants les arts verriers remarquables dans le Grand Est. Au cœur de l’Abbaye des Prémontrés, l’exposition invite à découvrir le verre au travers de deux univers complémentaires racontant le verre et ses savoirs, ses métiers, ses productions d’exception d’hier à aujourd’hui ainsi que l’avenir de ce matériau.

Parcourir le Grand Est en prenant la parole avec des lettres de verre dans un lieu dédié au silence a quelque chose de paradoxal ! Avec l’exposition Dialogue entre Matière et Savoir-faire, Jean-Baptiste Sibertin-Blanc invite les visiteurs à découvrir les multiples facettes du verre, de manière sensible et technique. Ainsi la présentation des 26 lettres de l’alphabet au travers de 26 lettres de verre composant notamment le mot dialogue illustrera le dialogue des artisans verriers avec la matière, comme le rapport des publics avec les nombreuses créations de cette exposition, comme une invitation à découvrir un nouveau langage de la matière.

Cristaux, miroirs, porcelaine fine, argenterie, linge de maison, finesse des matériaux : l’exposition, conçue par Jean-Louis Janin Daviet, se propose comme une table fantastique évoquant des instants de retrouvailles autour de la magie de Noël ! Sous un sapin inversé orné de boules de Meisenthal, vous découvrirez les reflets du rayonnement du savoir-faire des manufactures verrières du Grand Est. Évocateurs d’une économie vivante ou témoins d’un passé prestigieux, les arts de la table sont issus de longues traditions et traduisent l’évolution de la société. Raffinement et luxe seront au coeur de cette table scénographiée à l’effigie d’un savoir-faire régional.

La carrière Barrois, située à Freyming-Merlebach, est un modèle de reconversion d’un site industriel. Exploitée pour son sable durant tout le XXe siècle, le site est désormais connu pour son paysage atypique et sa biodiversité exceptionnelle qui font le bonheur des promeneurs. Découvrez l’histoire de cette carrière des débuts de l’exploitation jusqu’à nos jours.

Le public est invité à fermer les yeux et à découvrir du bout des doigts des reproductions de sceaux agrandis, mais aussi les matières entrant en œuvre dans leur réalisation, ainsi que les œuvres réalisées par des non ou mal voyants.

L’histoire des archives se confond d’abord avec celle du bâtiment de la Préfecture, qui abrite les documents dans ses murs de 1806 à 1991. De cette histoire mêlée découle la transformation du petit Saulcy tel qu’on le connaît aujourd’hui, mélange de purs bâtiments des Lumières et de pastiches du XXe siècle à la ressemblance confondante. Prend place ensuite la construction en un temps record d’un nouveau bâtiment entre avril 1990 (ouverture du chantier) et septembre 1991 (inauguration du bâtiment) à Saint-Julien-lès-Metz, avec des équipements modernes adaptés aux nouvelles missions. L’histoire des archives s’écrit enfin à la lumière des nouveaux défis rencontrés par les équipes pour la conservation du patrimoine écrit fragile et sensible.

L’artiste Lionel Sabatté propose un parcours inédit pensé pour La Grande Place, qu’il a réalisé après avoir observé le ballet des artisans et collecté des matériaux issus des ateliers de la cristallerie.

L’exposition est fondée sur les découvertes récentes d’habitats de la période romaine réalisées lors de fouilles préventives. Elle illustre l’aménagement du territoire, les activités domestiques ou artisanales. Les objets issus de découvertes archéologiques nous renvoient une image des habitants d’alors. Pour sa présentation en Moselle, l’exposition initiale a été enrichie d’une synthèse pour le secteur du Pays de Sarrebourg. Des illustrations basées sur des découvertes archéologiques locales permettent de mieux se représenter le territoire durant l’Antiquité.