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SAMIR RAMDANI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P
SAMIR
RAMDANI
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Samir Ramdani fait des films et ses œuvres sont montrées aussi bien dans les musées et centres d’art que dans les festivals de cinéma (Palais de Tokyo, Festival de cinéma de Marseille, Cincinnati Art Center, Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, Platform-L’art center Séoul, Fondation Ricard...). Dans ses films, il est question de race, de classe sociale, d’inclusivité, d’art, de domination, de désir et souvent de fin du monde. Ses dernières œuvres sont des films de genre : science-fiction, zombie et fantastique. C’est une façon pour lui d’élargir son public potentiel. Il réalise ses films avec peu de moyens mais beaucoup de soins sur le plan formel. L’idée est d’évoquer des thèmes politiques et moraux sans sacrifier le plaisir « spontané » du cinéma.
SON ŒUVRE « Dans les vidéos qu’il réalise depuis une dizaine d’années, Samir Ramdani aborde des problèmes politiques sur le mode du décalage. Ses œuvres empruntent donc avec jubilation à l’esthétique des films d’horreur et de science- fiction, aux codes des thrillers ou à l’abstraction géométrique, associant zombies et questions de genre, performances de Krumpers et perspectives afro-futuristes. Jouant avec les porosités entre fiction et documentaire, il crée ainsi des « objets populaires » , alliant maîtrise des clés narratives, picturalité des images et inventivité des bandes sonores, interrogeant les inégalités sociales et les discriminations, les effets de la domination économique et du conditionnement culturel, les notions problématiques d’identité et d’altérité, le statut de l’art contemporain et les multiples modalités, individuelles et collectives, d’invention d’espaces de liberté. Au fil des œuvres, en bousculant leur chronologie pour nous attacher à la singularité de chacune sans négliger les correspondances qui s’instaurent entre elles, se déploie ainsi un processus de création privilégiant toutes les variations du rhizome et de la déterritorialisation. »
Évelyne Toussaint
Broken Leg est un des premiers films de Samir Ramdani. Bien que documentaire, le film se place entre culture populaire et problématiques sociales, un croisement que l’on retrouvera dans les fictions qu’il réalisera par la suite.

BROKEN LEG Film Durée : 26 min. Réalisé en 2010
