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Les disparus Le Racing ne les oublie pas
LE RACING NE LES OUBLIE PAS Marc Keller évoque la mémoire de ceux qui ne sont plus là.
Nous avons recueilli le témoignage du président du Racing sur ceux qui sont partis au cours de ces dix ans, actionnaires et joueurs, c’est l’émotion de Marc Keller qui parle avant tout.
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PATRICK DREYFUSS
« Patrick, il avait un petit pourcentage du club, mais une place immense ! On ne pouvait pas ne pas le faire rentrer au capital : il aimait tellement le Racing et je crois qu’il serait rentré par la cheminée, par la porte ou par la fenêtre.
Pour nous tous, ça a été un grand plaisir de l’accueillir et je trouve que pendant les neuf ans qu’il a passés avec nous il a pris une place très importante dans l’équilibre du club : pas dans les décisions quotidiennes, mais dans l’âme du club. Avec sa gentillesse, sa fidélité, sa bienveillance, il a contribué à ce que le Racing soit aimé par tous en France.
Si le Racing est très respecté dans les autres clubs, c’est aussi grâce à la qualité de l’accueil que Patrick leur réservait à la Meinau. Il a été un dirigeant niveau “Champions League” dans l’accueil des autres clubs.
Et puis j’ai vécu tellement de déplacements avec lui ! Il m’a véhiculé pendant des années sur tous nos matches à l’extérieur, dans toutes les divisions. Il nous manque tellement... » a
EGON GINDORF
« Egon, c’était le patriarche du club ! Je l’ai connu en 1992 avec Thierry Wendling, quand on est allé chercher du sponsoring pour financer une soirée étudiante... et depuis cette date on ne s’est jamais quittés.
Si je l’ai connu d’abord comme sponsor, c’est surtout la première personne qu’on est allés voir avec Patrick Adler, quand on a voulu reprendre le club à IMG en 2003. Il a été un président incroyable, et on a été tellement fiers qu’il puisse soulever la coupe de la ligue en 2005 !
Quand je suis parti à Monaco, j’ai continué à le voir, car Egon y habitait et nos liens se sont encore renforcés.
Puis en 2012, en sortant du rendez-vous avec Alain Fontanel, ce fut à nouveau la première personne que Patrick Adler et moi avons appelée. Et il m’a dit “Marc, si tu acceptes d’être président alors je te suis !”
Jusqu’au bout ce fut un ami très très proche, avec qui les échanges étaient toujours tellement précieux.
Il aimait la vie et jusqu’au bout, fut un passionné fidèle du Racing, le club de son cœur. » a
VAUVENARGUES KÉHI
« Vauvenargues c’était aussi un enfant de la montée, du monde amateur, un très bon gardien.
Il n’était pas de la région, mais il a été complètement adopté et était devenu un vrai alsacien !
Sa disparition a été un choc pour tout le club et particulièrement pour le centre de formation. a
STEVEN KELLER
« Steven Keller c’était un enfant du club, quelqu’un qui a été formé au club, qui était intelligent, issu d’une famille avec de belles valeurs qui a su lui donner une belle éducation. Il était très proche de François (Keller – ndlr). Il aurait occupé un rôle important au club, car il en avait les capacités intellectuelles et de travail. Sa maladie puis sa disparition ont été un moment très douloureux pour le club et toute la famille du Racing. » a
CHRISTIAN WEREY
« Christian a été parmi nous dès le début il y a dix ans. On ne se connaissait pas, mais immédiatement le courant est passé, car nous avions les mêmes origines de la campagne haut-rhinoise. Quand je lui parlais, j’avais l’impression de parler à quelqu’un que je connaissais depuis toujours. Sa maladie et son départ ont vraiment été un premier et très grand choc que notre équipe d’actionnaires a eu à traverser. Son frère Étienne est aujourd’hui avec nous et c’est très réconfortant. »
Étienne nous a d’ailleurs confi é « Au moment où Marc a repris le club, Paul Adam lui a proposé d’y entrer, chose qu’il a acceptée sans aucune hésitation ! À partir de ce moment-là, Christian est devenu un amoureux du Racing... mon frère aimait la vie, les gens et l’engagement pour ce club magique faisait partie de ses priorités. » a