L'Orléanais 3 mars 2022

17 mars 2022, Volume 6 Numéro 3

La voix francophone d’Orléans depuis 2017

PAGE 3 Sauver la planète deux verres de contact à la fois

PAGE 3 Éditorial : Reprendre le fil de Black Lives Matter

Prochaine édition 31 mars

PAGE 5 La petite histoire du boulevard d’Orléans (2e partie)

Une séance d’information au sujet des coyotes

Les coyotes deviennent une présence croissante dans les communautés de banlieue, y compris Orléans, qui a connu une augmentation des observations cette année.year.

André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Ce n’est peut-être plus Bip Bip qui donne du fil à retordre à Vil Coyote dans le dessin animé de notre enfance, mais l’étendue urbaine qui vient fragiliser l’écosystème des coyotes. Au point que la ville d’Ottawa fera le point dans quelques jours sur la question, en organisant une rencontre virtuelle avec les citoyens au sujet de ces animaux.

Laura Dudas, la conseillère d’Orléans, souligne en premier lieu que c’est le 7 mars à 18 h que se tiendra la séance d’information à laquelle les citoyens sont conviés et priés de s’inscrire.

Y a-t-il tant de coyotes à Orléans au point de faire une réunion sur ce type de problème?

Pas plus que dans l’ensemble de la région de la capitale canadienne, précise la conseillère.

Cependant, selon elle, « problème » ne serait peut-être pas le bon terme. Elle rappelle que les

SUITE À LA PAGE 2

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Jocelyne Lauzon

coyotes, comme une bonne partie de la faune de la région, étaient dans la vallée de l’Outaouais bien avant la création d’Ottawa. « L’un des objectifs de cette séance d’information est d’entendre des spécialistes de la faune locale expliquer comment respecter ces animaux, reconnaître le rôle qu’ils jouent dans notre écosystème local et coexister avec eux en toute sécurité », précise Mme Dudas.

Faut-il en avoir peur de ces animaux? Tout comme la conseillère, Frédérike Doyon, une finissante en biologie à l’Université Laval, qui a fait de nombreuses observations d’animaux notamment en Alberta, est d’avis que les coyotes ne sont pas dangereux pour l’être humain. Ils nous craignent.

Toutefois, elle ajoute que le danger viendrait d’une surpopulation de l’espèce. On dira alors que celle-ci a atteint « la capacité de support de son milieu ». À ce moment-là, il pourrait donc

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2 • 3 mars 2022 • Volume 6 Numéro 3

Une séance d’information au sujet des coyotes Suite de la page 1

commencer à y avoir des attaques sur des animaux de fermes ou de compagnie, en raison d’un manque de nourriture disponible; les coyotes l’auraient pour ainsi dire épuisée.

Mais qu’on se rassure, on n’en est pas là.

Il est cependant important que les Orléanais se familiarisent « avec ce que nous devons faire si nous rencontrons un coyote, et avec les précautions à prendre dans tous les cas », conseille Laura Dudas, ajoutant que la Ville dispose d’un site Web contenant de plus amples informations à ce sujet.

Si les coyotes sont en croissance, c’est en partie parce qu’ils n’ont pas de prédateurs. En développant et urbanisant certaines zones les humains ont fait disparaître des prédateurs. « Les coyotes se sont installés pour combler ce vide, et cela est particulièrement vrai dans nos environnements urbains », explique Mme Dudas. Mme Doyon va dans le même sens, en mentionnant qu’il est important, pour préserver un écosystème en santé, de garder un équilibre entre prédateurs et proies.

L’une des solutions serait d’augmenter le quota de chasse ou de trappage des coyotes, mais d’après Laura Dudas, la Ville

d’Ottawa n’a pas l’intention de diminuer la population locale des coyotes. « Il ne faut pas oublier, précise la conseillère, que leur rôle dans l’écosystème reste très important, car ils contribuent à contrôler les populations d’animaux comme les oies, les écureuils et les rats. » En tant que biologiste en devenir, Frédérike Doyon trouve dommage qu’à cause de la fragmentation des territoires pour l’urbanisation l’homme ait brisé en quelque sorte cet équilibre dans la chaîne écologique. « La plupart du temps, on doit intervenir pour réparer les pots qu’on a cassés. »

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ACTUALITÉ Sauver la planète, deux verres de contact à la fois André Magny IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais Opérant dans 21 pays, l’entreprise américaine TerraCycle se vante de recycler le non recyclable. Après les dosettes de café, les stylos usagés ou les gants de plastique, les verres de contact sont maintenant dans la mire de cette multinationale du recyclage.

En ce qui concerne les lentilles cornéennes, les centres de soins oculaires collectent les verres de contact et les emballages alvéolés avant de les envoyer à TerraCycle. À Orléans, le Centre de l’œil Nuvo Eye a embarqué dans le projet. En dépit de la simplicité de la chose, c’est d’ailleurs le seul endroit à Orléans qui recueille ainsi les verres de contact.

La propriétaire des lieux, la Dre Corina Buettner est très satisfaite du programme. « Avant TerraCycle, c’était impossible de récupérer les lentilles. » Elle explique que quatre ou cinq fois par année, elle envoie un gros sac plein de lentilles. Elle estime à peut-être 5000 lentilles ainsi recueillies par sac, qu’elles soient

jetables, souples ou rigides.

La Dre Buettner tient aussi à mentionner qu’il n’y a pas que les clients de sa boutique qui peuvent rapporter leurs lentilles, « tout le monde peut venir en porter ». Le consommateur est donc invité à déposer ses lentilles dans les points de dépôt publics offerts à l’échelle canadienne.

Une fois que l’optométriste participant a l’impression d’avoir une boîte pleine de déchets, il l’envoie et c’est alors que commence le grand voyage des lentilles.

Selon Mary Ellen Dowd, responsable des communications pour l’Amérique du Nord, 290 millions de lentilles disparaissent annuellement dans la nature au Canada.

Le programme de recyclage a récemment atteint l’objectif de collecter un million de ces lentilles « avant qu’ils ne puissent atteindre les sites d’enfouissement », précise Mme Dowd.

Bien qu’à Ottawa, il n’y ait que deux endroits pour recueillir les lentilles – les deux centres optométristes de Mme Buettner –, à travers le Canada, on parle de plus d’une

centaine de centres oculaires faisant partie de la chaîne menant au recyclage des verres de contact.

Pourtant, selon Mme Dowd le programme mérite d’être encore plus connu. Selon elle, « l’une des difficultés du programme est de s’assurer que l’on parle des centaines de points de dépôt publics qui existent dans les bureaux d’optométriste partout au Canada. Pour cette raison, nous essayons actuellement de rejoindre les communautés locales partout au Canada pour accroître la participation au programme. » Les plastiques constituant la plus grande catégorie de matériaux que TerraCycle collecte, les lentilles sont réduites (rendues plus petites en étant déchiquetées ou broyées), puis fondues et reformatées en pastilles, en flocons ou sous forme de poudre.

Ces granulés sont ensuite utilisés pour fabriquer une variété de nouveaux produits.

Selon la Dre Buettner, les lentilles qu’elle vend à ses clients se retrouvent parfois dans les fameux cônes orange. L’important pour l’optométriste-propriétaire, c’est que ses

Les points de dépôts à Nuvo sont accessibles à tous.

PHOTO : COURTOISIE clients soient contents de mettre l’épaule à la roue de la survie de la planète.

Une 2e édition virtuelle réussie pour Vision’Art Jean-Marc Pacelli L’Orléanais Pour une dixième année, de jeunes artistes en herbe ont pu participer au festival Vision’Art, un festival provincial scolaire d’arts visuels.

Pandémie oblige, l’événement s’est tenu en mode virtuel pour une deuxième année consécutive.

Carole Myre, la directrice artistique du Centre d’excellence artistique de l’Ontario, ne cache pas que la mise sur pied de la première édition virtuelle l’an passé avait été herculéenne, alors que le gouvernement Ford avait décidé de fermer les écoles tout juste avant le festival : « Je ne voulais pas m’avouer vaincue, alors j’ai décidé d’envoyer les trousses de participations aux élèves. Ç’a été un tour de force à planifier l’envoi pour s’assurer que le matériel arrive à temps. » Malgré les divers défis inhérents à mettre sur pied un festival de cette nature, Mme Myre tenait à aller de l’avant avec cette nouvelle mouture : « Pour moi, c’est comme un baume à travers la pandémie parce que les jeunes ont tellement besoin de s’exprimer. C’est souvent avec les arts visuels qu’ils arrivent à vider leur “trop plein”. » Du 14 au 16 février, c’est donc 200 élèves,

dont plus de 70 de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges et trois de l’École secondaire publique GisèleLalonde, qui ont pu choisir parmi 35 ateliers touchant à des domaines aussi variés que l’artisanat d’écorce de bouleau, l’art engagé graffiti ou encore le cubisme.

Une cinquantaine d’élèves qui n’ont pas été en mesure de participer au festival pour des raisons techniques ont eu la chance de se reprendre la semaine suivante.

En plus d’avoir la possibilité d’assister à trois ateliers donnés par des professionnels, les participants gardaient tous les outils qu’ils avaient reçus au début du Carole Myre festival.

Pour Mme Myre, ce cadeau représente une belle façon d’encourager ces jeunes à poursuivre leurs démarches artistiques à la maison.

C’est d’ailleurs ce que compte faire Maïssa Zemni, une élève de 10e année fréquentant l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, qui a assisté à des ateliers de poterie, d’aquarelle et d’art géométrique islamique :

« L’atelier qui m’a le plus intéressée était celui de l’aquarelle. Après avoir fait quelques portraits, je pense que je vais continuer à faire de l’aquarelle. » Cette première participation à Vision’Art pour la jeune artiste lui aura permis d’acquérir de nouvelles connaissances, découvrir des artistes et apprendre à mieux utiliser les matériaux qui lui permettent de créer.

Elle affirme aussi avoir trouvé la cérémonie de clôture très intéressante, alors que trois artistes devaient créer une oeuvre en 40 minutes : « Je pense que ç’a vraiment bien conclu le festival. » Au cours de cette cérémonie, l’artiste Faten Trabelsi a opté pour une création faite à base de café, Marc Walter y est allé d’une sculpture sur neige tandis que Celia Pang Kin Lan, a puisé dans ses origines mauriciennes pour créer une toile.

Ceci est sans compter les conférences données par Marc Walter et Ginette Legaré, qui ont permis de communiquer aux élèves l’importance de connaître leur valeur et de l’importance de vendre leurs oeuvres.

L’événement maintenant terminé, le grand public est invité à visiter l’exposition virtuelle d’oeuvres créées par les participants en visitant le https://www.festivalvisionart. com.

L’exposition virtuelle du festival Vision’Art permet d’admirer des oeuvres des étudiants et étudiantes ayant participé à l’édition 2022 de l’événement, incluant cette aquarelle peinte par Maïssa Zemni.

PHOTO : COURTOISIE

3 mars 2022 • Volume 6, Numéro 3 • 3

Reprendre le fil de Black Lives Matter Le Mois de l’histoire des Noir·es a été l’occasion d’interroger les récits historiques pour faire une place aux actions, aux luttes, aux mouvements et aux vies des personnes noires. Mais nous devons également nous occuper de la mémoire récente qui deviendra histoire. Ce moment de commémoration, qu’est février, peut ainsi nous pousser à reprendre le fil des mouvements pour les vies noires qui ont occupé les rues en 2013 et en 2020.

Le mouvement Black Lives Matter (BLM) est avant tout une réponse à la violence policière et une riposte à la brutalité et à l’impunité avec laquelle les forces de l’ordre abordent les populations noires et racisées tant aux États-Unis qu’au Canada ou encore en Europe. Le mouvement cherche également à faire voir l’ensemble des manifestations du racisme, des inégalités et des exclusions visant les personnes noires. Une telle réponse demeure nécessaire au Canada, malgré les mythes qui veulent que tout se passe mieux ici qu’aux États-Unis.

La chercheuse et écrivaine noire canadienne Robyn Maynard rappelle dans son ouvrage NoirEs sous surveillance qu’il existe d’« immenses inégalités raciales dans le revenu, le logement, le taux de placement des enfants dans les structures de protection de la jeunesse, l’accès à des soins de santé et une éducation de qualité, et l’application de la législation antidrogue ».

Notons aussi la surreprésentation des personnes noires dans le système carcéral et les effets néfastes sur la santé de toutes ces inégalités. En plus de ce racisme structurel, n’oublions pas le racisme présent dans les relations interpersonnelles, ainsi que la surreprésentation des personnes noires et autochtones parmi celles tuées par les policiers.

Le mouvement BLM existe depuis 2013 comme une nouvelle manifestation d’une lutte qui remonte à la période de l’esclavage pour l’émancipation des Noir·es et à l’autodéfense des communautés noires.

Reprendre le fil du mouvement est essentiel aujourd’hui, alors que ses modes de mobilisation et ses slogans sont retournés et tournés en dérision par les manifestations contre les mandats vaccinaux organisés autour de supposés convois de camions. La complicité des forces de l’ordre y est facile à observer, de l’inactivité initiale due à une présomption d’innocence d’un mouvement majoritairement composé de personnes blanches et vu comme inoffensif jusqu’aux embrassades entre manifestant·es et policier·ères lors de la fin du blocage de la frontière à Coutts, en Alberta – réponses qui montrent la capacité des services policiers à ne pas user de violence lors de manifestations… ainsi qu’une solidarité avec le mouvement en cours, très éloignée de l’hostilité démontrée lors des manifestations de Black Lives Matter.

Du fait des espaces occupés, le Mois de l’histoire des Noir·es a surtout été le mois d’une attention publique et médiatique accordée à ces manifestations.

Il est utile de relier cette mémoire de Black Lives Matter et le présent vécu par les personnes noires à l’exaspération de bon nombre de Canadien·nes devant l’inaction des services policiers. La réponse n’est peut-être pas de demander que ces services remplissent leur mandat, mais de revoir ce que doit être leur mandat.

Jérôme Melançon, Francopresse

Rédacteur en chef........Jean-Marc Pacelli Rédacteur en chef fondateur........Louis V. Patry L’Orléanais est une publication mensuelle distribuée à plus de 44 000 résidences à Blackburn Hamlet, Orléans et Navan. Le journal est exploité localement par Sherwin Publishing Inc. Pour toute question, demande et commentaire, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : orleanais@orleansstar.ca.

4 • 3 mars 2022 • Volume 6 Numéro 3

Le ratite le plus célèbre d’Australie Aujourd’hui, je vous parle d’oiseaux surtout ses griffes il peut blesser sérieusement l’intrus et d’oiseaux qui ne volent pas: les ratites. Ce sujet même lui infliger un coup fatal. Ses griffes sont n’intéresse pas tout le monde, mais pour ceux et longues, mais celle du centre mesure 12 cm (près celles que ça intéresse, laissez-moi vous raconter de 5 pouces de long) et coupe comme un rasoir. la recherche que j’ai faite. Comme beaucoup Puis, n’essayez pas trop de vous sauver, il de gens, les oiseaux me vous rattrapera après quelques passionnent, même si je ne suis mètres, à moins que votre ami pas un ornithologue aguerri. ne coure moins vite que vous.

Le grand Charles Darwin a Sa belle tête bleue est ornée été le premier à mettre sur papier de ce panache bien spécial avec l’évolution des animaux, en lequel il peut frapper, son cou grande partie celle des oiseaux. rouge brillant est recouvert en Réflexion Sa théorie de l’évolution est partie d’une sorte de longs poils aussi pertinente de nos jours qu’elle l’était lors de comme de gros cheveux épais, qui recouvrent son vivant de 1809 à 1882. aussi tout son corps d’ailleurs.

Il a découvert, en visitant les iles Galapagos et Il a deux longues caroncules qui pendent sous les petites iles environnantes, que si les oiseaux son cou qui servent à attirer les femelles et à n’avaient pas de prédateurs naturels sur leurs iles, régulariser la température de son corps. ils n’avaient plus besoin de voler pour se sauver et Le casoar à casque fabrique un nid au sol à leurs ailes s’étaient atrophiées avec les siècles au l’aide de feuilles mortes ou de tous autres débris prix d’avoir de plus longues pattes pour pouvoir trouvés dans les sous-bois. courir plus vite lors d’une attaque.

Il fait tout pour attirer une femelle, mais c’est Aujourd’hui, je vous écris au sujet du casoar elle qui choisit le partenaire entre juin et octobre. à casque dont la tête ressemble étrangement au Elle est plus grosse que le mâle et c’est elle qui Corythesaurus, disparu depuis plus de 65 millions choisit le nid et l’occupant. d’années.

Ils s’accoupleront et la femelle pondra 4 œufs, En comparaison avec l’oiseau-mouche, qui y laissant le mâle incuber les œufs alors qu’elle ne pèse que quelques grammes et vole à des disparait pour trouver un autre partenaire afin de vitesses vertigineuses, le casoar à casque pèse pondre encore des œufs dans un nouveau nid.

75 kg et peut mesurer 1,80 mètre de haut (5’10’’) Le nouveau sucker incubera lui aussi les œufs et peut atteindre une vitesse de croisière de plus de et chacun prendra soin de ses petits respectifs 60 km/h. pendant environ 10 mois.

Vivant en Nouvelle-Guinée et au nord de Le casoar à casque est un bien bel oiseau ratite l’Australie et est considéré comme étant l’oiseau qu’on croit de la famille des anciens dinosaures. le plus dangereux de la forêt.

On le considère toutefois en danger dû à la Habituellement, il se tient loin des humains, déforestation et la perte d’environnement. Ratite mais si on s’approche de son nid, d’un coup de bien dangereux, mais magnifique.

Denis

Gagnon

CANADA

Marie-France LALONDE Députée/MP Orléans

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Bureau de circonscription 255, boul. Centrum, 2ième étage Orléans, ON K1E 3W3 marie-france.lalonde@parl.gc.ca 613.834.1800 /LalondeMF

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NOTRE PATRIMOINE

La petite histoire... du boulevard d’Orléans L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO www.SFOPHO.com) afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

Alton Legault Auteur principal (2e partie) Au même moment où le boulevard d’Orléans accompagne le développement de nouveaux quartiers résidentiels au nord du village, d’autres projets sont en cours pour développer des quartiers à l’ouest et au sud.

En 1983, le constructeur immobilier Minto se lance dans le développement du quartier Chapel Hill à l’ouest du chemin Boyer.

En 1986, le conseil municipal de Gloucester autorise Minto à ouvrir le boulevard d’Orléans à partir du chemin Innes jusqu’au chemin Boyer; ainsi le boulevard d’Orléans, qui s’étend essentiellement sur le lot 4 de la 1re et de la 2e concession du front outaouais, sera redirigé vers l’ouest à travers le nouveau quartier jusqu’au lot 7 à proximité de la rocade de Blackburn Hamlet 22-0116_EC_CRA_vert_4-8x5-425_F1.pdf (aménagée en 1991).

En 1991, on procède au développement d’un nouveau quartier, Chapel Hill Heights (Chapel Hill Sud) avec le prolongement du boulevard d’Orléans au-delà du chemin Innes et du parc Silverbirch. Au cours des dix prochaines années, au gré du développement domiciliaire, le boulevard d’Orléans est prolongé jusqu’au chemin Navan à proximité de l’église anglicane St. Mary the Virgin et de son cimetière patrimonial (1878). On procède aussi à l’aménagement des parcs Ruisseau et Blue Willow dans le secteur.

En 1995, la Bibliothèque publique de Gloucester, section Bériault, est transférée du boulevard St-Joseph à un nouveau local au 1705 boulevard d’Orléans dans le parc Barrington, autour duquel le quartier Châteauneuf se développe depuis 1977.

On rend ainsi hommage au couple fondateur de la première bibliothèque à Orléans – Dolorès et Marcel Bériault. Avec l’amalgamation à la ville d’Ottawa en 2001, elle devient la succursale d’Orléans de la Bibliothèque publique d’Ottawa. Le souvenir des fondateurs est conservé avec la désignation patrimoniale d’une salle à leur 1 2022-02-14 2:14 PM nom dans l’entrée, suite à une proposition de

C’EST LA PÉRIODE DES IMPÔTS. VOS RENSEIGNEMENTS D’ÉLECTEUR SONT-ILS À JOUR? C

la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO). À la même époque, on discute de grands projets pour les nouveaux parcs le long du boulevard – le parc des Mystères, le parc Barrington et le parc Heritage, sans parvenir à les concrétiser pleinement.

Cette voie rapide traversant Orléans du nord au sud est essentiellement conçue comme une autoroute urbaine peu conviviale aux autres modes de circulation.

Pourtant, en 2007 et 2008, au mois de juin, des citoyens organisent des Soapbox Derby (courses de caisses à savon) pour garçons et filles sur le boulevard d’Orléans du haut de l’escarpement entre les boulevards Jeanne d’Arc et St-Joseph avec vue imprenable sur la contrée environnante.

En 2009, avec le projet de construction de nouvelles résidences dans le Village Bruyère à l’extrémité nord du boulevard d’Orléans, on envisage sans succès l’ouverture d’un pont pour accéder au site riverain, au-delà du ravin qui longe le sentier de la rivière des Outaouais où de nombreux citoyens circulent à pied ou en vélo, comme à l’époque du parc Hiawatha au début du XXe siècle.

Aujourd’hui, de plus en plus de gens revendiquent des pistes cyclables et des promenades piétonnes accessibles et sécuritaires tout le long du boulevard.

L’histoire du boulevard d’Orléans est loin d’être terminée. Avec l’arrivée d’une station de train léger sur rail (TLR) à la hauteur de la route 174 et du boulevard d’Orléans, d’ici quelques années, est-il possible d’imaginer un boulevard réaménagé en véritable boulevard citadin avec pistes cyclables, promenades piétonnes, aires de repos, espaces ombragés et fleuris, avec un accès facile à un parc riverain au nord et aux sentiers de la tourbière Mer Bleue au sud? Et le projet d’un dôme sportif à l’École secondaire catholique Garneau au cœur du village changera-t-il de façon significative la dynamique et le paysage panoramique du boulevard d’Orléans?

Le patrimoine n’est pas seulement ce que l’on conserve du passé, mais bien ce qu’on lègue aux futures générations.

Nota Bene : Une erreur s’est glissée dans la 1re partie de l’article; le nom du poète canadien-français est : « François-Xavier Garneau » et non « Félix-Antoine Garneau ».

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3 mars 2022 • Volume 6, Numéro 3 • 5

L'accompagnement des nouveaux arrivants : la clé de l’intégration dans les écoles du CECCE Lorsqu’on arrive dans un nouveau pays, on cherche ses repères. On cherche à s’adapter. On ne comprend pas encore les codes de notre société d’accueil. On a besoin d'être rassuré. L'une des premières préoccupations concerne l'éducation de ses enfants.

On cherche ce qu’il y a de mieux. Mais par où commencer?

Le Conseil des écoles catholiques du Centre–Est (CECCE) est une source sûre pour accueillir et faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et leurs enfants au système scolaire ontarien. Avec des élèves originaires de 116 pays, le CECCE a acquis une belle expérience dans le domaine. Au fil du temps, le Conseil a adapté et personnalisé son accueil pour répondre aux besoins des parents qui recherchent une éducation francophone et catholique pour leurs enfants.

Les écoles catholiques de langue française ne sont pas des écoles privées. En Ontario, quatre systèmes scolaires sont financés par les fonds publics: le système catholique de langue française, le système public de langue française, le système catholique de langue anglaise et le système public de langue anglaise.

Les écoles du CECCE sont reconnues pour l’excellence, le dévouement et l’engagement de tous les membres du personnel. Le climat scolaire et les activités sont imprégnées de bienveillance et des valeurs chrétiennes. Les écoles préparent aussi les élèves à être bilingues à la fin du secondaire.

Des programmes sur mesure Le CECCE a ouvert en juin 2019 un Centre d'accueil et d'admission. Il s’agit d’un guichet unique qui vise à accompagner les familles dans le processus d’inscription à l’école et à les guider vers les partenaires communautaires détenant toutes les ressources pour faciliter l’intégration.

Le programme A3 (accueil, aide, avenir) à distance est un programme du CECCE qui offre un soutien académique supplémentaire à distance aux élèves nouveaux arrivants pour leur permettre d'atteindre leur plein potentiel scolaire et ainsi assurer une meilleure intégration à l'école et une meilleure réussite scolaire.

Les personnes qui proviennent d’une autre province et qui s’installent en Ontario ont aussi le soutien et l’encadrement nécessaires pour favoriser l’intégration de leurs enfants dans le système scolaire.

Rien n’est laissé au hasard pour accompagner les nouveaux arrivants, qu’ils proviennent du Canada ou d’ailleurs dans le monde, de façon à faciliter leur intégration et leur réussite scolaire.

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Des organismes s’unissent contre la traite des personnes François Bergeron IJL – Réseau.Presse – l-express.ca À l’occasion de la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes le 22 février dernier, le Centre francophone du Grand Toronto a lancé une table de collaboration regroupant des partenaires communautaires intervenants dans le ce domaine.

Selon la directrice générale Florence Ngenzebuhoro, « ce projet va renforcer le CFGT dans son objectif stratégique d’élargir son continuum de services. » Et ces services seront « complémentaires à ceux existants déjà dans la communauté. » Le CFGT travaillera aux côtés d’institutions déjà engagés sur les violences sexuelles, les services aux femmes et l’intervention auprès des victimes de la traite.

Ces organismes comprennent Oasis Centre des femmes, La Maison de Toronto (hébergement des femmes francophones fuyant la violence), Colibri (centre des femmes francophones du comté de Simcoe), les conseils scolaires Viamonde et MonAvenir, COPA National (contre l’intimidation et la violence envers les enfants), les Services à la famille catholique de Durham (SFCD).

Ainsi que la police de Toronto, Family prenantes autour d’une même table va Services Peel, Victim Services of Durham renforcer le travail que nous menons depuis Region, Women Support Network of York longtemps dans la sensibilisation du public à Region, London Abused Women’s Centre, la lutte contre toutes les formes de violence Covenant House et d’autres. faites aux femmes. » Aline Nizigama, la cheffe des « Siéger à cette table en tant que coalition communications et des projets stratégiques francophone contre la traite des personnes du Centre, coordonne cette initiative, avec amène d’autres dimensions d’investir Aïssa Nauthoo, la patronne des services dans l’appui aux survivantes afin qu’elles juridiques. bénéficient du meilleur service possible. » « Des rencontres régulières entre les Pour le Conseil scolaire catholique partenaires permettront de développer des MonAvenir, « cette initiative vise à assurer outils et de partager les meilleures pratiques », une meilleure concertation des efforts pour explique Aline Nizigama. soutenir les victimes et augmenter l’offre de Les meilleures pratiques porteront services en français ». notamment sur la protection de l’anonymité « La lutte contre la traite des personnes des victimes et la discrétion des interventions. est un enjeu de taille qui nécessite la Ainsi que sur l’aiguillage vers les soins collaboration étroite de tous les acteurs clés de santé, de counselling et de services et nous sommes fiers d’y contribuer. » juridiques.

Au Conseil scolaire Viamonde, on se dit Trop souvent, les organismes d’aide également « heureux de pouvoir compter sur « travaillent en silos », indique la l’expertise du CFGT et ses partenaires en coordonnatrice du CFGT. « Alors que le faisant face à ce défi important ». réseau de la traite, lui, est beaucoup plus Les écoles constituent d’ailleurs un élargi. » terrain de recrutement pour les proxénètes, « Nous félicitons le CFGT pour chapeauter indique Aline Nizigama. « Ils doivent donc cette initiative rassembleuse », commente développer des partenariats avec la police, Dada Gasirabo, la directrice générale les services de santé mentale, etc. » d’Oasis Centre des femmes.

C’est le 22 février 2007 que la Chambre T:9.75" « Pour Oasis, avoir toutes ces parties des communes du Canada a adopté une

motion condamnant la traite de femmes et d’enfants entre pays aux fins de leur exploitation sexuelle.

La proclamation du 22 février comme Journée de sensibilisation à la traite de personnes – adoptée aussi par l’Ontario – s’attaque à « l’esclavage moderne ».

Curieusement, dans ce discours officiel, on ne mentionne pas l’exploitation des femmes ou des enfants par la « prostitution » ni dans la production de « pornographie ». « La prostitution fait partie de la traite en effet », reconnaît Aline Nizigama. « Le financement public va au-delà de ça pour inclure aussi le trafic sexuel, l’exploitation des mineur.e.s à des fins sexuelles, le travail forcé sans ou avec peu de rémunération… » « Dans les formations associées au projet, il y a une grande composante sur la prostitution. » « Afin de répondre aux besoins complexes des victimes de la traite et de leur offrir toute la gamme des services dont elles ont besoin, il est essentiel que nous bâtissions des alliances solides avec les fournisseurs de services francophones. Cette table de concertation des partenaires communautaires experts de la région du Sud-Ouest constitue un espace privilégié où créer de telles alliances », conclut Jo-Anne David du Centre Colibri.

L’Ontario est de plus en plus fort À la grandeur de la province, plus de travailleurs se tournent vers des métiers spécialisés alors que les ressources et les industries des régions du nord deviennent partie intégrante du futur de l’acier propre et des véhicules électriques.

T:5.425"

Plus d’emplois sont créés alors que des ponts et des autoroutes se construisent, que le transport en commun se développe et que de nouvelles habitations se bâtissent pour une province en pleine croissance. Des entreprises d’ici fabriquent de plus en plus de produits sur lesquels nous comptons.

L’économie de l’Ontario se développe plus que jamais. Apprenez-en plus sur ce qui s’en vient à ontario.ca/plusfort

Payé par le gouvernement de l’Ontario

3 mars 2022 • Volume 6, Numéro 3 • 7 Job Number: 11698296

Client/Brand: Ministry of Finance/Covid Recovery

Date: 2-9-2022 6:13 PM

APPROVALS

NOUVEAU PROGRAMME

Ici à Ottawa

Administration publique Un choix qui change tout.

8 • 3 mars 2022 • Volume 6 Numéro 3

Les emplois dans l’administration publique : la voie de l’avenir!

Q

ui ne connaît pas un parent ou un ami qui fait carrière dans l’appareil gouvernemental dans la région de la capitale nationale? Si ces emplois bien rémunérés offrent de grandes possibilités d’avancement, ils peuvent aussi être stimulants et nécessiter une grande compréhension d’enjeux humains et sociaux du XXIe siècle.

C’est ainsi que le Collège Boréal annonçait en novembre son tout nouveau programme en Administration publique offert à Ottawa dès septembre 2022, le seul programme en son genre en Ontario français.

Axé sur le développement de compétences recherchées en gestion dans la sphère publique – autant au niveau fédéral, provincial, territorial, municipal que dans les organismes d’État comme les hôpitaux - ce nouveau programme se propose de former la relève dans un domaine et une région où les besoins en maind’œuvre sont nombreux.

La programmation se veut ambitieuse et permettra à l’étudiante ou l’étudiant de développer ses compétences en communication, en analyse des politiques, en gestion de ressources, en planification et gestion de projets, en finances publiques, en gouvernance, en leadership et en gestion des risques reliés à la prestation de service à la communauté. Des cours ciblés qui permettront de mieux comprendre le

monde dans lequel on vit viendront s’ajouter à une programmation déjà riche : des enjeux contemporains dans la sphère publique au leadership et à la gouvernance publique n passant par une initiation à la recherche scientifique, le programme en Administration publique a tout pour plaire. On y abordera les deux principales sphères d’opérations d’une organisation publique, soit les services offerts à la communauté et les services internes nécessaires au bon fonctionnement de l’organisation publique. Résultat? Un programme formé pour les besoins actuels et futurs pouvant mener à des carrières dans des secteurs aussi variés que la planification des services sociaux, la planification administrative, les politiques du marché du travail ou le développement communautaire.

L’ombudsman des contribuables du gouvernement du Canada, M. François Boileau, lors du lancement du programme à Ottawa, a tenu à réitérer l’importance de préparer la relève du secteur public au pays, rappelant le départ à la retraite massif prévu dans l’appareil public au cours des prochaines années et les nouveaux défis de l’aprèspandémie. M. Boileau s’exprimait ainsi devant des délégués venus assister à cet événement. La création et le lancement d’un tout nouveau programme en Ontario français a su attirer l’attention, puisque, comme l’a souligné la vice-présidente à l’Enseignement au Collège Boréal Lyne Michaud, « ce n’est pas tous les jours qu’on annonce un nouveau programme postsecondaire francophone en Ontario! » Les diplômées et diplômés de ce programme, a-t-elle rappelé, pourront répondre aux nombreux employeurs

du secteur public tels les ministères, les hôpitaux et les municipalités qui peinent à recruter du personnel francophone ou bilingue pour offrir des services en français.

verdure et de plusieurs commerces et saura vous séduire grâce à un personnel attentionné et engagé dans la réussite et l’épanouissement de toutes et tous.

Le nouveau programme en Administration publique sera offert dès septembre 2022 sur le magnifique campus de l’Université Saint-Paul, à deux pas de la rivière Rideau et du canal Rideau. Le site du Collège Boréal est entouré de

Questions?

1-800-361-6673 liaison@collegeboreal.ca collegeboreal.ca

Image: Getty Images

3 mars 2022 • Volume 6, Numéro 3 • 9

École élémentaire publique

Le Prélude

École élémentaire publique

L’Odyssée

10 • 3 mars 2022 • Volume 6 Numéro 3

École secondaire publique

Gisèle-Lalonde

Un grand choix d’écoles et d’emplois en français !

Il est toujours intriguant, en période de pandémie et de confinement, d’entendre parler de Portes ouvertes et de soirées d’informations. On se questionne à savoir comment les événements vont se dérouler, quelle sera la place laissée aux discussions et aux questions, que vais-je apprendre bien assis sur mon sofa ou autour de la table à manger.

l’efficacité, la disponibilité et la diversité des activités et des présentations étaient

au rendez-vous afin de renseigner efficacement les parents et les élèves dans le processus d’inscription en vue de l’année scolaire 2022-2023.

La période d’inscription est toujours en cours et le processus peut être amorcé au cepeo.on.ca.

Composé de professionnels dédiés à la réussite des élèves et passionnés par la possibilité de bâtir la communauté de demain, le CEPEO est actif depuis plus de 20 ans à travers 44 écoles ancrées sur le grand territoire de l’Est ontarien.

Au cours des dernières semaines, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), a déployé sa série de portes ouvertes afin de permettre à sa prochaine cohorte d’en apprendre davantage sur ses écoles, de discuter avec les directions d’écoles et de se familiariser avec tous les programmes disponibles pour les élèves qui souhaitent débuter ou poursuivre leurs études en français.

Organisme en plein essor, le CEPEO a fait l’annonce, le 13 décembre 2021, de la construction d’une nouvelle école élémentaire publique pouvant accueillir 354 places-élèves ainsi que d’une garderie pouvant accueillir 10 poupons, 15 bambins et 24 enfants d’âge préscolaire, dans le quartier Orléans Sud à Ottawa.

L’école sera construite sur le terrain du 2405, chemin Mer Bleue dans le secteur d’Orléans. Elle devrait recevoir ses premiers élèves au cours de l’année scolaire 2024-2025.

En ce moment, le CEPEO cherche à combler plusieurs postes et ce, dans divers domaines. Quelle que soit votre expertise, enseignement, conciergerie, éducation de la petite enfance, administration ou tout autre domaine relié, le Conseil offre la possibilité de travailler dans un milieu francophone accueillant, où la diversité est un atout valorisé.

L’expérience acquise, au cours des dernières années, par les employés du CEPEO à élaborer et à organiser des événements à distance leur a bien servie dans le cadre de ces soirées car

cepeo.on.ca

La francophonie rayonne au CECCE Le Mois de la Francophonie qui se déroule en mars est une occasion au calendrier pour participer aux activités qui se déroulent un peu partout au pays pour célébrer notre langue, notre culture et nos traditions. C'est aussi l’occasion de faire le point sur l’extraordinaire développement de l’éducation en langue française en Ontario.

L’éducation en langue française est un droit constitutionnel qui a été acquis de haute lutte en Ontario. Inutile de refaire toute l’histoire. Lorsque nous prenons deux minutes pour regarder l’état de la situation au Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), nous ne pouvons qu’être admiratif devant tout le travail qui a été accompli par celles et ceux qui ont posé les fondations.

Les avantages d’étudier dans une école francophone sont évidemment nombreux. D’abord, l’élève baigne dans un milieu d’enseignement en français tout en ayant l’atout de maîtriser les deux langues officielles à la fin de son parcours grâce à une offre de cours d’anglais dès la 4e année. Cela constitue un énorme avantage pour celle ou celui qui peut offrir ses services sur le marché du travail en mettant de l’avant sa maîtrise des deux langues officielles.

Ensuite, il y a tout le volet social et culturel. Étudier dans une école du CECCE permet à l’élève de découvrir les arts et la culture de langue française.

Cela permet aussi de s’inscrire dans des programmes de sport-études en français.

Tout cela dans un environnement catholique.

13 écoles secondaires

Une école pour adultes

45 écoles élémentaires

Le CECCE c’est...

Une Académie d’apprentissage virtuel

Un territoire d’une superficie de 33 614 km 2

Près de 26 000 élèves originaires de 116 pays

Il n’y a pas à dire, étudier en français dans une école du CECCE ouvre les horizons.

Pour en savoir plus, visitez le ecolecatholique.ca 3 mars 2022 • Volume 6, Numéro 3 • 11

1 au 31 mars 2022 er

Participez à nos concours dès maintenant!

Visitez le RVF.ca

12 • 3 mars 2022 • Volume 6 Numéro 3