NV #191 - janvier 2013

# 191 - JANVIER 2013

GRATUIT

olivia Ruiz TOUTE L’ACTU MUSICALE DU SUD-EST : Mina tinDle / PhonoPaCa MaZe’S MooD / ZiPPo / PenSe-bÊte / hiDDen oRCheStRa / bilan 2012...

Directeur de la publication & Rédacteur en chef Philippe PERRET > philippe.perret@nouvelle-vague.com Secrétaire de rédaction Fabrice REYBAUD > contact@nouvelle-vague.com

2013, année de la braise Dans les cendres de 2012, rougeoient encore nos souvenirs intenses et heureux. Une nouvelle année s’annonce, chargée d’espoir, de points d’interrogation et de pages blanches à remplir.

Attisons, attisons ! Soufflons sur les braises de nos envies. 2013 est à nous!

Philippe Perret

Responsable commercial & communication Margaux MAURISSET > communication@nouvelle-vague.com

SOMMAIRE

Rédacteurs Abdelhakim ABARDI, Vincent AMMOUR, Sarah BARBIER, David BARTOLI, Juliette BEDNAREK, Cristel BEGUIN, Matthieu BESCOND, Frédéric BINI, Jean-Paul BOYER, Pierre-Olivier BURDIN, Rémi CAVAILLES, Daniel CHAUVET, Laurence CHERBUY, Laurent CIARABELLI, Sandra CILLO, Kadha CISSOKO, Eric DALLERA, Céline DEHEDIN, Rachid DERBEL, François DEVRED, Marc DI ROSA, Caroline DUBREUIL, Marie DUFOUR, Chloé GANDOLFO, Jérôme GILLET, Romain GUEDJ, José GUERREIRO, Christophe GUILBERT, Julien HAYOT, Stéphane HÉRY, Nicolas HILLALI, Elisa KLEIN, Loïc LAMBERT, Adrien LANDRY, Solène LANZA, Marianne LARCHERON, Adrien LAZZERINI, Annie LÊ, Matthieu LEGER, Jacques LEROGNON, Muriel LORENT, Jessica LOSCO, Guillaume MARTEL, Julien MASPETIT, Jean-Jacques MASSE, Aurélie MIGNONE, Elodie MORANA, Maxime MORIN, Vincent PAOLINO, Simon PEGURIER, Patricia PERRET - LE QUERRÉ, Frédéric PERRET, Micheline PERRET, Romain PERRET, Clément POLITO, Léa RASO DELLA VOLTA, Virginie RATTO, Mourad REBBANI, Laure RIVAUD - PEARCE, Jean-Pascal ROBLIN, Céline RODRIGUEZ, Pauline ROUZÉ, Fanny SANANES, Raymond SERINI, Lyuba SOFRONIEVA, Jenna STEPHAN-PARISSE, Nicolas TARRAGONI, Dréane TOFFOLI, Jérémy TOIX, TOPHER, Emmanuel TRUCHET, Romain TRUJILLO, Dimitri WALAS, Jean-Sébastien ZANCHI.

NV partenaire des évènements musicaux

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Tirage 10 000 exemplaires.

Dépôt légal 4ème trimestre 2012.

N° ISSN 1266-8591.

L’œil de...

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Du tac au tac : Olivier l’Amateur

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L’œil de...

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MDR

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Ma playlist : René Corbier

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A la Une : Olivia Ruiz

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Concerts à venir

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Agenda concerts

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Zoom : Mina Tindle

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Zoom : Zippo

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Zoom : Maze’s Mood

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Zoom : Phonopaca

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Zoom : Pense-Bête

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Zoom : Hidden Orchestra

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Zoom : Bilan 2012

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Chroniques

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Chroniques Région

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Album de légende : IAM

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Maquette Patricia PERRET (patriciaperret.fr).

Photo couverture Jean-Baptiste MONDINO. Impression Trulli (Vence).

Régie publicitaire La Plage (04 93 58 51 51).

Nouvelle Vague est édité par La Plage.

«La rédaction ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.»

Distribution «Nouvelle Vague» est distribué gratuitement dans plus de 350 points de la région Sud-Est. Liste complète des lieux sur : nouvelle-vague.com/diffusion.php ::: Prochain numéro le 28 janvier 2013 :::

0 % Fax @ H

BP 62 - 06142 VENCE cedex 04 93 58 51 51 09 59 42 53 96 contact@nouvelle-vague.com www.nouvelle-vague.com www.facebook.com/nouvelle.vague.magazine www.twitter.com/nouvelle_vague1 www.youtube.com/nouvellevaguemag

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L’ŒIL DE...

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StéPhane héRy (stephanehery.wordpress.com)

BUZZ BOOSTER PACA Du 01/09/2012 au 27/04/2013 en Région P.A.C.A. www.tremplinbuzzbooster.com

CLASS’EUROCK Du 01/10/2012 au 30/06/2013 en Région P.A.C.A. www.aixqui.fr

Programmation Tandem : FATOUMATA DIAWARA Le 25/01/2013 au Théâtre du Rocher - La Garde (83) www.tandem83.com

Programmation culturelle Saint-Laurent du Var : CLAIRE ZALAMANSKY

Depuis 1981 le projet de Radio Grenouille n’a cessé de croître pour en arriver au stade de radio incontournable et indépendante. Diffusée sur Marseille (88.8 FM) la radio a aujourd’hui besoin de votre soutien pour continuer à diffuser sur les ondes un programme éclectique et surtout indépendant ! Alors n’hésitez pas à soutenir Radio Grenouille en vous abonnant ou en faisant un don directement sur leur site internet. www.radiogrenouille.com Les groupes HVN, Ninety’s Story, Monsieur Florent et A.Jam ont été sélectionnés pour participer au Tremplin nice Zik Zak / Qualifications La Ruche 2013 qui a eu lieu le 20 décembre dernier à la Salle Grappelli (Nice). www.salle-grappelli-nice.org

Johanna Piraino @ MJC Picaud - Cannes (06), le 19/10/2012.

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Le 26/01/2013 à l’Espace Stéphane Grappelli - Saint-Laurent du Var (06) www.saintlaurentduvar.fr

Envoyez vos photos de concerts à contact@nouvelle-vague.com.

Celles sélectionnées par la rédaction seront publiées dans Nouvelle Vague.

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DU TAC AU TAC

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oliVieR l’aMateuR

L’ŒIL DE...

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aleXanDRe MaCChi (facebook.com/alexandre.macchi.3)

Photo : Mr Pimpal

DJ, programmateur (Midi Night), animateur radio (“Bienvenue au club” sur Radio Grenouille). (soundcloud.com/lamateur)

Modèle : Mélodie Mont-Blanc Envoyez vos photos de concerts à contact@nouvelle-vague.com.

Celles sélectionnées par la rédaction seront publiées dans Nouvelle Vague.

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Zoolander / La Classe Américaine Un rêve à réaliser ?

Jouer à Manchester Si tu n’avais pas fait ce métier, que serais-tu devenu ?

Une Rock Star Ta devise ?

Plus fort !

Ton endroit préféré ? le lieu où tu te sens vraiment bien ?

Le Passe Temps à Marseille (qui a fermé il y a quelques mois).

Au quotidien, quel est l’objet dont tu ne peux pas te passer ?

Mon laptop Quelle question aurais-tu aimé que l’on te pose ?

Mon festival préféré ? Le MIDI évidemment !

« L’oreille qui gratte », l’émission radio mythique diffusée sur Agora FM (et sur le web), s’apprête à fêter sa 600ème émission. 600 épisodes durant lesquels se sont succédés une multitude de groupes venus interpréter leurs titres en live, 600 émissions consacrées à la promotion de la scène musicale locale. Et tout cela se déroulera le 12/01 dés 16h, à la médiathèque de Mouans-Sartoux. www.loreillequigratte.com La Marmite fête ces 10 ans ! Cette opération de promotion des artistes de la Région Nord-Pas de Calais mise en place par la B.I.C (Brigade d’Intervention Culturelle) unique en son genre souffle donc sa dixième bougie et continue ainsi de promouvoir cette scène régionale au niveau national et international. www.lamarmite-npdc.com

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Si tu étais un animal, tu serais ?

Un bouledogue français Ton idole secrète ?

Joe Dassin Une manie qui énerve tes proches ?

Ma passion pour la musique Ex : Aller systématiquement voir les DJ’s pour leur demander quel est le morceau qu’ils passent Ton morceau préféré ? « My Autumn’s Done Come » Lee Hazlewood Qu’aimes-tu le plus chez une personne du sexe opposé ?

Son style Quel objet as-tu collectionné, ou auraistu aimé collectionner ?

Les CD’s, mais je ne suis plus attaché au support matériel. Je ne suis pas fétichiste.

Ton film culte ?

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MDR

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MA PLAYLIST

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René CoRbieR

Méfi (mefi-le-site.jimdo.com)

Directeur des affaires culturelles de la Ville de Cannes (06)

julien hayot (flickr.com/photos/julienhayot)

Bonne nouvelle pour nos amis Montpelliérains, l’incontournable salle Victoire 2 vient d’être labellisée SMAC (Scène des Musiques Actuelles) renforçant ainsi son rôle dans le développement culturel et musical de la région. www.victoire2.com Le 19 janvier, le Bikini (Ramonville Saint-Agne 31) accueillera une soirée exceptionelle, «Les Yeux Grands Ouverts» consacrée aux gens du voyage. Au programme : expositions, film, rencontreséchanges, et concerts. www.lepetitcowboy.com

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Envoyez vos dessins, strips, photo-montages, etc. à contact@nouvelle-vague.com.

Ceux sélectionnés par la rédaction seront publiés dans Nouvelle Vague.

Comment définiriez vous votre personnalité et votre action ?

A c c o m p a g n a t e u r d e p r o j e t s , p a s seur de générations, bâtisseur, créateur d’évènements et d’institutions, consolideur d’institutions culturelles, interprète entre le langage des artistes, des administratifs et des politiques (tout un programme !). Curieux de presque tout. Gourmant de spectacle vivant.

Votre playlist : - Musique : Tom Waits, Gainsbourg, Keith Jarret (mythique Koln concert), Pete Doherty solo ( Arcady). Compagnie de danse Hofesh Shechter (Londres).

- Cinéma : Le cinéma italien bien sur : “Concurrence déloyale” d’Ettore Scola, mais aussi “Mort à Venise” de Visconti, “Roma Fellini”, “La vie est belle” de Roberto Begnini, “Cinéma Paradiso” de Tornatore, aussi “Usual suspects”, “Metropolis”, “le Dictateur”…

- Livre : “Deux amours cruelles” de Tanizaki - Concert : Double concerto pour violon et violoncelle de Brahms par les frères Capuçon avec l’Orcpaca - Evénement : Représentation du “Cendrillon” de Joel Pommerat au Théâtre de l’OdeonBerthier l’an passé. Très très fort moment de théâtre. Expo Emil Nolde (expressionniste) - Espoir pour le futur : Avoir plus de temps de voyager et de lire.

Votre plus grande émotion musicale ?

Votre meilleur souvenir musicale ?

Concert solo de Jacques Higelin au Palais des Festivals de Cannes (en 1998 il me semble). Près de 4 heures de concert solo et de délire poétique magnifique. Inoubliable.

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À LA UNE

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Olivia Ruiz Après avoir essuyé quelques «sales coups» de la vie, Olivia Ruiz est allée se ressourcer à Cuba et Los Angeles pour y écrire, seule, son quatrième album, « Le calme et la tempête ». L’album tout en contrastes, en clair-obscur affiche une tonalité parfois sombre à l’instar de « Volver ». Mais « Lomo and Me » aux accents sud américains apporte dans son sillage une touche joyeuse, qui permet de conserver une première lecture agréable.

Mine de rien cela fait déjà dix ans que la petite est dans le circuit, essuyant les plâtres de la première Star Ac’ en 2001, ce n’est que d’un petit cheveu, que la talentueuse Jenifer lui a ravi la première place. Mais s’il est vrai que l’histoire retient surtout les vainqueurs et les victoires. La jeune carcassonnaise à la voix acidulée et aux chansons à la fois douces et amères saura apporter un vif démenti à cet aphorisme. Car c’est compter sans son charisme et son talent de chanteuse, dont chacune des mélodies est une ballade racontée avec justesse, qui nous transporte dans son univers si intime et si particulier, où le noir côtoie le blanc, où le calme cohabite avec la tempête. Un univers où les contrastes violents s’attirent pour mieux se rejeter.

« Aller voir ailleurs si j’y étais »

Dix ans donc d’une ascension fulgurante dans ces univers impitoyables que sont le show biz et celui de la télé réalité où faute de vigilance on peut y perdre son âme ! Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais Olivia, il y a quelques mois pénètre dans une zone de turbulences et essuie quelques «sales coups» de la vie ! Son sang ibérique ne fait qu’un tour et la voilà qui décide de dresser un premier bilan de cette carrière menée tambour battant, loin, très loin ! S’infligeant, ce qu’elle redoute le plus : l’exil ! Sauf que celui-ci va l’aider à « retrouver sa vraie place » et comme elle se plaît à le dire pour : « aller voir ailleurs si j’y étais ».

Une remise en question sur fonds de rupture sentimentale la conduit à Cuba, Bogota puis à Los Angeles. Un choix qui n’est pas anodin et qui la rapproche de ses origines espagnoles et de la culture de ses aïeux ; une cul-

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À LA UNE

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À LA UNE

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ture qui est la trame de son être. Se perdre pour mieux retrouver sa voie, l’objet de sa quête mystique. Besoin de solitude, de larguer les amarres, elle décide de ne pas faire appel aux copains et de composer de A à Z ce futur album pour lequel elle a trouvé un nom qui traduit à merveille son état d’esprit du moment : « le calme et la tempête ».

Mais le contexte cubain ne se prête guère à la solitude nécessaire à l’introspection : « A Cuba les gens viennent à vous et vous entraînent dans leurs fêtes incessantes. Les trois premières semaines, je n’ai fait que danser, manger, faire la fête. J’ai vécu la vie

d’une vraie locale, je gardais les mômes de la maison de famille, je prenais des cours de danse et j’ai voyagé dans tout le pays. » Un tourbillon dont elle retire ses tempos latinos, que l’on retrouve dans ce quatrième opus, et qui lui donne l’impulsion dont elle a besoin.

C’est paradoxalement à Los Angeles, qu’elle trouve le calme pour composer ce qu’elle a emmagasiné : « Là, entre le fait que les gens ne sortent guère de leurs voitures et qu’ils passent une grande partie de leur temps à jogger, baladeurs sur les oreilles. On vous fiche une paix royale. » C’est donc à Los Angeles qu’elle pose ses bagages et se met à l’écriture.

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« Tu veux encore te servir de moi pour te cacher » Si les oiseaux se cachent pour mourir, Olivia se cache pour renaître à elle-même, à ses influences et revient avec un quatrième album qui « est tout elle » et qui confirme que son univers se nourrit de la vie de ses semblables, mais aussi de ses propres expériences. Un album à la sensibilité à fleur de peau, plein de contrastes « comme dans l’univers », dit-elle ; dont le style parfois kitsch se fond si bien au rythme de ses ballades. Un univers, qui ressemble à s’y méprendre à celui du « fabuleux destin d’Amélie Poulain », Olivia se pose en spectatrice de la vie d’autrui, avec une furieuse envie de relier son existence à celle de ces anonymes qui sont sa source d’inspiration. Car ses chansons sont de mini courts métrages, qui partent tous d’une image forte. Dans les « Larmes Crocodiles », c’est une jeune fille appuyée à la rambarde d’un pont qui a suffi à déclencher un processus créatif. Elle l’imagine pleurant un amour défunt et dont le torrent de larmes déversés provoque des inondations.

Avec « Volver », c’est tout l’univers cinématographique qui affleure dans ce titre, à la Pedro Almodovar, une intro pop, « très années 70 » interprétée à la guitare électrique, des métaphores qui comparent les nuages aux bras de l’homme aimé, et un refrain en espagnol, dans lequel elle crie son angoisse de la séparation : « Volver, quiero volver contigo, quiero volar contigo » (revenir, je veux revenir avec toi, voler avec toi). « Lomo and Me » (je photographie des gens heureux), dans lequel Olivia

À LA UNE

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raconte qu’elle a loué les chambres au dernier étage d’un hôtel pour y photographier le bonheur des autres. Mais elle dans tout cela ? Son manège finira par être remarqué et prise à son propre piège, elle sera photographiée par un beau et fringant jeune homme qui saura la surprendre.

Et pour rester dans la photo, la chica Ruiz a fait appel au photographe des stars : Jean-Baptiste Mondino. Énigmatique, elle semble vouloir lever le voile sur sa personnalité, pourtant un voile de pudeur qui la retient : un regard andalou, le reste du visage protégé par une mantille qui le cache en partie. C’est pourtant une remarque en forme de boutade de Jean-Baptiste Mondino : « Tu veux encore te servir de moi pour te cacher », qui lui fait prendre conscience qu’au cours de ce parcours initiatique elle y a gagné en profondeur, en maturité. La petite a grandi et y dévoile à travers la vie d’autrui son moi profond !

L’exil en était le prix ! ✏✏ Léa Raso En concert le 27/01 au Paloma - Nîmes (30) et le 22/03 à l’Usine - Istres (13). www.olivia-ruiz.com.

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CONCERTS À VENIR anDRoMaKeRS

La grâce enfantine cristallisée sur des claviers cristallins. C’est ainsi qu’on pourrait définir la musique des Andromakers. Nadège Teri et Lucille Hochet insufflent un nuage de candeur dans la pop électro. Après avoir fait planer cet été les spectateurs des Voix du Gaou et (littéralement) charmé les spectateurs du théâtre Lino Ventura en novembre dernier, en première partie des Naïve New Beaters, les aixoises posent leurs bagages et leurs mélodies électroniques à Antibes, le 11 janvier. En bon souvenir de leur prestation lors du festival des Nuits Carrées, la Fondation Hartung Bergman ouvre ses portes aux jeunes filles pour une semaine de création.

Ces résidentes de l’édifice contemporain termineront en point d’orgue cette semaine avec un concert intimiste. Au milieu des oliviers, le duo « brico-pop » fera résonner dans le bâtiment futuriste et devant un parterre d’initiés ses chansons « Electricity » et « The Golden Hour ».

Une occasion de se dire que : le silence n’aura pas sa place, la musique sera d’or. ✏ Solène Lanza Le 11/01 à la Fondation Hartung Bergman Antibes (06). www.andromakers.com

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MiSS White anD the DRunKen Piano

Miss White and The Drunken Piano viens nous présenter son nouvel album « Same Same » sur scène. Formé en 2008 par la pianiste-chanteuse Marieke, le beatboxer-batteur David et le bassiste-saxophoniste Martin, la formation Grenobloise en est à son deuxième album et a déjà écumé les planches de plus de 150 scènes.

Un voyage épuré et intimiste au confluent de styles musicaux variés, voilà ce que propose en concert Miss White and The Drunken Piano.

Oscillant entre trip-hop, piano bar, blues, rock et jazz, le trio mené sur scène par l’énergie folle de la chanteuse fait parvenir au public un son original. Mais une originalité qui, pour une fois, n’enlève rien à la qualité musicale des compositions. Dans la salle, on se laisse agréablement envouter par les mélodies douces avant de recevoir quelques électrochocs de vibrations musicales puissantes. N’hésitez pas, pour ceux qui ne connaissent pas encore, vous ne risquez pas d’être déçu et ressortirez de ce concert un peu plus amoureux de musique. ✏ Matthieu Leger Le 12/01 à la MJC Picaud – Cannes (06). www.misswhite.net

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PatRiCia KaaS

50 ans après la disparition de la plus grande chanteuse française : Edith Piaf, Patricia Kaas lui rend hommage avec «Kaas Chante Piaf». Un opus qui marque le retour incontournable de la chanteuse et rend un hommage époustouflant à la Môme. Epoustouflant, puisque Kaas a allié sa voix particulière aux arrangements impressionnants du compositeur Abel Korzeniowski qui

CONCERTS À VENIR

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pour l’occasion, a dirigé le Royal Philarmonic Orchestra de Londres. Fruit de cette belle rencontre «Kaas Chante Piaf» comprend 16 reprises spectaculaires des chansons mythiques de la Môme, ainsi que quelques perles méconnues. Les réarrangements nous emportent par sa richesse et son dramatisme tandis qu’on tremble d’émotions sous la voix rauque et profonde de Patricia Kaas.

Mais « Kaas Chante Piaf» est avant tout un spectacle unique qui sera présenté dans une quarantaine de pays. La grande Kaas chantera son hymne à l’amour pour la grande Piaf! ✏ Lyuba Sofronieva Le 12/01 à la Salle des Etoiles – Monaco, le 10/02 au Quattro – Gap (05), le 12/02 au Dome – Marseille (13), le 13/02 au Pasino – Aix en Provence (13) et le 19/02 au Pasino - La Grande Motte (34) www.patriciakaas.net

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CONCERTS À VENIR

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hubeRt feliX thiefaine

Fatoumata Diawara Le 25/01 au Théâtre du Rocher - La Garde (83).

D’origine malienne, Fatoumata Diawara embrassera dans un premier temps une carrière de comédienne tournant ainsi dans plusieurs courts métrages qui fi niront par lui offrir l’opportunité d’intégrer la compagnie Royal Deluxe, avec laquelle elle tournera pendant près de six ans pour ensuite décrocher le premier rôle féminin de l’Opéra du Sahel à Bamako. C’est donc grâce à cette fantastique exposition médiatique que la jeune comédienne malienne se fera remarquer par le claviériste de talent Cheick Tidiane Seck. C’est grâce à cette rencontre unique que Fatoumata Diawara se verra offrir l’opportunité de chanter aux côtés de grands noms tels que Dee Dee Bridgewater, Herbie Hancock ou Hank Jones.

Ces diverses pérégrinations musicales lui permirent donc de développer une passion maintenant sans faille pour la musique. Une musique qu’elle compose et chante aux quatre coins du monde. Un subtil mélange de jazz,

de funk et de folk, tout en restant fi dèle à ses racines africaines, car celle-ci tire en grande partie son inspiration dans la tradition du chant wassoulou. Fatoumata Diawara dispose d’un talent unique qui lui a permis en seulement deux ans, depuis la sortie de son premier album « Fatou » en 2011, de s’imposer comme l’une des artiste la plus remarquée et incontournable de cette scène, mélangeant world music et styles musicaux plus contemporains pour réussir à toucher un public plus large. On peut donc dire que Fatoumata et une artiste complète, au charisme et au talent incontournables à découvrir sur scène ! ✏ Fabrice Reybaud Egalement le 24/01 au Ciné 89 - Berre l’Etang (13) et le 21/02 au Théâtre Sortie Ouest à Beziers (34). fr.myspace.com/fatoumatadiawara

Originaire de Dole dans le Jura, Thiéfaine fait de la musique en professionnel depuis plus de 35 ans. Longtemps boudé par les maisons de disque, il persévère envers et contre tous, alignant les albums vinyles puis CD, multipliant les prestations scéniques avec son groupe Machin, avec Tony Carbonare puis Claude Mairet aux guitares. Les médias l’ignorent toujours mais pas ses fans qui deviennent de plus en plus nombreux. Peu à peu, les salles grandissent. Ses textes sont toujours aussi poétiques, désespérés, doucement hermétiques mais bizarrement on s’y reconnait.

Les synthés se sont parfois infi ltrés dans sa musique, mais elle reste foncièrement rock et blues. Ce n’est pas parce qu’il a désormais une reconnaissance de ses pairs qu’il abandonne ceux qui l’on toujours soutenu, le public de ses concerts. Il a entamé, à la parution d’un nouvel opus studio, «Suppléments de mensonge», il y plus d’un an, l’ «Homo Plebis Ultimae Tour», qui se poursuit malgré la sortie d’un excellent double CD et DVD live de cette tournée. Retrouvons le dans notre région en ce début d’année. ✏ Jacques Lerognon Le 12/01 à l’Usine – Istres (06) www.thiefaine.com

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tWiSteD

Claire Zalamansky Trio Le 26/01 à l’Espace Stéphane Grappelli - Saint-Laurent du Var (06) « Convivencia » est un terme espagnol sans équivalent en français, qui désigne une période miraculeuse de huit siècles où Juifs, Chrétiens et Musulmans vécurent en bonne intelligence. Ce mythe andalou est le credo de la chanteuse Claire Zalamansky. Née à Paris en 1967, elle tombe amoureuse de l’œuvre du poète andalou Federico Garcia Lorca à 12 ans à peine, en découvrant sa pièce « Bodas de sangre » (Noces de sang, ndlr). Véritable révélation pour la jeune fi lle, cette rencontre la conduit naturellement vers le chant. Claire Zalamansky commence sa carrière en reprenant les chansons populaires de Lorca. Plus tard, elle découvre le répertoire musical séfarade (« Espagne » en hébreu) qui lui rappelle ses origines, ashkénazes du côté de son père.

La chanteuse apprend le judéo-espagnol et

rassemble les chants de cette musique orale aux interprétations multiples. Elle commence par des spectacles a capella et à domicile, selon le principe des veillées d’autrefois.

Son premier disque « Gül Pembe, chants du Sefarland » (Arion) regroupe des ballades médiévales, des chants religieux et du quotidien. Claire Zalamansky y chante avec une voix naturelle, parfois lisse et légère, parfois rauque et profonde, qui s’inscrit dans la fi liation de l’interprétation traditionnelle et se pique même d’un duo avec Paco Ibañez. En trio, Claire Zalamansky se produit avec un violoncelliste et le multi-instrumentiste Gilles Andrieux. ✏ Laurence Cherbuy www.claire-zalamansky.fr

Tête d’affi che au sein de la trance music française, célèbre pour son festival éponyme rassemblant cette année plus de 10 000 personnes, l’association grenobloise Hadra s’allie aux marseillais de Transubtil afi n de réinvestir la scène du Dock des Suds. Après deux collaborations mémorables dans la future capitale européenne de la culture, les deux associations reviennent avec un line-up de qualité mettant en avant le son psytrance et progressive, avec des grands noms en live tels que les allemands de Symphonix, les russes de Kindzadza, le français Shotu ou encore le célèbre groupe suédois Logic Bomb. Est investie également la Plazza pour une seconde scène au son plus calme, axé sur l’ambient music, la chill trance et le dub, afi n de proposer un cadre plus confortable et méditatif aux participants. Le tout dans un univers onirique et coloré, installé par une décoration splendide et omniprésente, mêlant aux prestations musicales celles des nombreux plasticiens, projectionnistes, VJ, infographistes et autres performers qui travaillent en commun afi n de nous préparer une nuit au coeur de cette atmosphère lumineuse et contemplative qui caractérise la culture trance. ✏ Maxime d’Auzac Le 19/01 au Docks des Suds – Marseille (13) www.hadra.net

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MiDeM

MIDeM Festival Les 26, 27 et 28/01 sur le parvis du Palais des Festivals - Cannes (06).

Le Midem, marché international musical fermé et réservé aux professionnels à Cannes, a trouvé un joli compromis pour éviter la frustration de tous les amoureux de musique de la côte d’azur en créant le Midem Festival ! Né l’année dernière au bout du boulevard de la Croisette avec vue sur les îles de Lérins, cet immense chapiteau de cirque monté pour l’occasion, a donné 3 soirées exceptionnelles en 2012.

Une première édition très réussie et une organisation qui a mis le paquet avec une sélection de têtes d’affiches impressionnante et diversifiée (Selah Sue, Skip The Use, Imany, The Ting Tings, Stuck In The Sound, 2 Many DJ’s, Shaka Ponk, Orelsan, Brigitte). Opération séduction réussie pour la ville qui a su capter un public demandeur et tellement en manque de festivals qui trépigne une fois la période estivale terminée. C’est donc tout naturellement

qu’ils remettent ça pour cette 2ème édition dans un lieu différent cette fois ; le Magic Mirrors sur le parvis du Palais des Festivals. « Un tout nouveau lieu unique, intimiste et chaleureux, fait de bois et de miroirs ». On en saura difficilement plus sur le site internet du festival qui garde un peu de suspens. Nous, on est déjà « teasés » !

Et tout ça sans regarder la belle programmation rock pop folk qui nous attend du 26 au 28 janvier 2013 ! L’Univers d’Asaf Avidan, la folie Madness, l’énergique Birdy Hunt, les incontournables C2C, les rockeurs de Archive et Balthazar, et la folk de Lou Douillon. Un festival séduisant, attractif avec des artistes de haut vol, le charme devrait encore une fois opérer ! ✏ Elisa Klein www.midemfestival.com

Cannes accueillera en ce mois de janvier la 47ème édition du Midem. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore le Marché international du disque et de l’édition musicale est le plus grand rassemblement au monde d’entreprises travaillant dans le secteur de la musique. Rendez vous incontournable des professionnels de l’industrie musicale, le Midem est le lieu où les créateurs de musique, les technologies de pointe, les marques et les artistes se retrouvent pour enrichir la passion qui lie les gens à la musique. Un événement durant lequel se signent accords internationaux de distribution ou de licensing d’artistes, mais également rencontres autour des nouvelles technologies comme notamment la téléphonie ou internet. Figure emblématique du secteur musical depuis 1967, le Midem a également su se développer pour offrir au public la chance de participer à cet événement grâce notamment à la mise en place de concerts gratuits qui ont lieu dans différents bars et clubs de la ville de Cannes (B. Pub, Le Morrison) mais offrira également cette année trois soirées sous le signe de la musique classique qui auront lieu au 3.14, sans oublier une soirée dédiée aux talents du jazz le 27/01 à l’espace Miramar. ✏ Fabrice Reybaud Du 26 au 29/01 à Cannes (06) www.midem.com

CONCERTS À VENIR

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CONCERTS À VENIR

inDuStRial feStiVal #17

Welcome pour la 17e édition de l’Industrial Festival qui se tiendra à la MJC Picaud de Cannes le 19 janvier prochain. Créé en 1997, l’évènement accueille l’espace d’une soirée le gratin de la scène électro, indus et cold wave internationale. En partenariat avec deux labels parisiens du genre (M-Tronic et D-Monic) ainsi que le magazine Obskure Mag, le festival ouvrira ses portes à 19h. Et il faudra être à l’heure car le programme est chargé ! Pas moins de quatre groupes live puis quatre DJs (en after) seront au rendezvous. Cette édition sera l’occasion notamment d’aller voir sur scène le duo britannique Portion Control, l’un des groupes fondateurs de l’electronic body music, salués par Depeche Mode et NiN, rien que ça ! La Belgique viendra en force cette année avec The Arch et Imminent, très attendu à Cannes, 15 ans après un concert mémorable. Quant à Press Gang Metropol, petite touche cold wave locale du festival, ils viendront nous présenter leur nouvel album «Checkpoint ». Enjoy. ✏ Laurence Cherbuy Le 19/01 à la MJC Picaud - Cannes (06) www. industrialfestival.weebly.com

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SeRGe laMa

Cinquante ans de carrière... On ne le dira jamais assez, rares sont ceux qui, dans notre hexagone, peuvent témoigner de l’affection du public durant une telle longévité. Véritable chanteur populaire, Serge Lama a jalonné cet itinéraire unique de nombreux succès qui sont aujourd’hui des classiques (« Je suis Malade », « Les petites femmes de Pigalle », « D’aventures en aventures », « Souvenirs attention danger », « Une île », etc.) Cette tournée anniversaire est importante à double titre : l’auteur-interprète fête tout à la fois cinquante années de passion et d’authenticité au service de la chanson à texte et soixante-dix printemps. Il a également annoncé qu’elle serait la dernière. Il nous proposera donc en cette année 2013 un tout nouveau tour de chant et partagera les plus belles chansons de sa vie. ✏ Raymond Sérini Le 24/01 au Palais des Congrès - Digne (04), le 25/01 au Sillo - Marseille (13) et le 26/01 à la Palestre – Le Cannet (06) www.serge-lama.com

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jaCQueS GaMblin et lauRent De WilDe SeXtet

Des notes et des mots. Comment pouvait-on mieux les mêler qu’avec ces deux pointures du théâtre et du jazz? L’idée vient d’une suggestion de Denis Le Bas, directeur de «Jazz sous les pommiers» à Coutances (50), pour inaugurer son festival en 2011. Et cela fonctionne telle-

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ment bien que les sept compères font tourner ce spectacle dans toute la France. Un homme qui écrit des mots cherche la musique qui va les faire sonner. Une musique qui peu à peu va devenir « Lady Jazz ». On peut mettre du rythme dans les phrases tout comme dans la musique, les mots de Gamblin sonnent, swinguent, slament, les notes de De Wilde jazzent, frétillent, riment. Le piano, la voix, mais aussi la trompette, la basse, le saxo, la batterie et même les platines du DJ se mixent les uns aux autres en un cocktail groovy jubilatoire, à consommer sans modération. A noter que certains textes sont extraits de conversations entre de Wilde et Herbie Hancock. Une création qui va bien au-delà du seul public du jazz et c’est sa force. ✏ Jacques Lerognon Le 18/01 à Chateauvallon - Ollioules (83) et les 25 & 26/01 au Théatre de Grasse (06).

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CONCERTS À VENIR flaVia Coelho

Pendant sa longue tournée à travers la France entière, qui a débuté en fin d’année 2011, l’artiste brésilienne Flavia Coelho fera une halte dans notre région. Elle nous présentera en grande partie son premier album « Bossa Muffin » sorti en juillet dernier. Son style musical est empreint de plusieurs genres musicaux dont la bossa-nova, le raggamuffin (d’où le titre de l’album), la samba ou bien encore le rap et la musique traditionnelle africaine ! Autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts. Sur scène la chanteuse, qui s’est installée en France à Paris en 2006, a partagé ou va partager la scène avec des artistes largement confirmés, citons entre autres Les Tambours du Bronx, Sansévérino, FM Laeti. Voici une belle opportunité de commencer l’année 2013 sur un rythme endiablé ! ✏ Rémi Cavaillès Le 25/01 à L’Escale – Aubagne (13) et le 05/04 au Jam – Montpellier (34) fr.myspace.com/flaviafusion

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KenDRiCK laMaR

Véritable révélation de la fin de l’année dernière, Kendrick Lamar est le rappeur du moment. Originaire de Compton (Californie), il se démarque grâce au titre « Ignorance Is Bliss » qui lui vaut d’être repéré et suivi par Dr. Dre, lequel le fera signer sur son label Aftermath Entertainment. À 25 ans, il est désigné « Rookie Of The Year » par le magazine musical The Source, tandis que le titre « Swimming Pool (Drank) » est le succès hip-hop de cet été. Sorti en octobre et unanimement salué par la critique, son dernier album « Good Kid, M.A.A.D City » (lequel comprend les titres « Backstreat Freestyle » et « Sherane a.k.a Master Splinter) » est déjà disque d’or. Il est également sollicité par les plus grandes stars (Lady Gaga, Pharell Williams, Drake). Pour ses textes et sa musique, Kendrick Lamar sera très certainement une figure récurrente du rap/hiphop des années à venir. ✏ Annie Lê Le 27/01 au Cabaret Aléatoire - Marseille (13) www.kendricklamar.com

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MeRaKhaaZan

Contrebassiste, arrangeur et artiste de talent, Merakhaazan (aka Jean-Christophe Bournine) nous livre une musique unique, un récital pour cordes très personnel. Seul sur scène avec comme unique compagne sa contrebasse, Merakhaazan à l’aide de samples réalisés à la volée et d’une technique époustouflante nous

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invite à nous perdre dans son univers musical singulier, fait de textures électroniques, de boucles hypnotiques, de pulsations ethniques. Une musique à la fois baroque et contemporaine, à la fois intimiste et magistrale. Après avoir sillonné les différentes scènes de la région Merakhaazan présente son dernier projet en date. L’artiste nous propose ainsi de découvrir ou re-découvrir le grand classique du cinéma « Nosferatu » de Friedrich Wilhelm Murnau. Un ciné-concert qui aura un goût tout particulier tant la musique de Merakhaazan semble comme taillée sur mesure pour un tel chef d’œuvre cinématographique. Un moment unique et envoûtant qu’il serai dommage de rater. ✏ Fabrice Reybaud Le 19/01 à la Médiathèque Noailles – Cannes (06) www.playtimeproject.com

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eRiC leGnini & the afRo jaZZ beat tRio

feStiVal flaMenCo

Récompensé en 2011 par les Victoires du Jazz pour son album « The Vox », Eric Legnini s’éloigne quelque peu de son univers musical clairement jazz, qu’il a pourtant chéri depuis son premier opus « Ballads », pour s’adonner avec passion à des styles plus variés qui lui vont tout aussi bien. Ainsi il décide d’ajouter de la folk, de la pop mais également et surtout de l’afro beat à sa musique. Des sonorités seventies, des rythmiques plus marquées, tels sont les ingrédients qui lui ont permis de s’épanouir un peu plus dans un style musical plus large et varié.

Le point de départ de cette diversité est certainement sa passion pour les remixes, exercice qu’Eric Legnini a pratiqué sur certain titres de « The Vox ». C’est donc accompagné de son trio que nous pourrons le retrouver une fois de plus sur scène découvrir ou re-découvrir son univers musical jazzy qui tend de plus en plus vers la soul, le hip-hop et bien évidemment l’afro beat.

Une démarche créatrice subtile et audacieuse qu’il serai dommage de ne pas retrouver sur scène. ✏ Fabrice Reybaud Le 31/01 à l’Espace Félix-Martin – St Raphaël (83) www.discograph.com/ericlegnini

Chaque hiver, au mois de janvier, un vent chaud souffle sur la ville de Nîmes et ravive ses couleurs ibériques, le temps de son Festival Flamenco.

Traversant des siècles de traditions et de cultures, cet art majeur venu de la région d’Andalousie est aujourd’hui l’expression musicale de tout un peuple qui, à travers la danse et la musique, transmet sa joie de vivre, son sens de la fête et du spectacle.

Pour la 23e édition de ce festival ouvert sur la ville et à tous les publics, le fil rouge de la programmation sera axé sur la transmission de la diversité des cultures et des traditions, qui font que cet art populaire reste en perpétuelle évolution. Moments intimes et privilégiés, les concerts acoustiques signent le retour de l’immense cantaora Carmen Linares et nous feront découvrir la « mano a mano » de José Mendez et Antonio Moya, ainsi que le duo de cristal Rocío Márquez-Alfredo Lagos. La chanteuse Celia Romero, diamant de l’Estrémadure, sera suivie de Pedro Cintas et Jesús Ortega. Eva Yerbabuena, l’étoile du flamenco, se dévoilera au paroxysme de son art.

Chargée d’absolu, sa danse douloureuse capture un rythme fulgurant. Plus que jamais, la musique, le chant et la danse ne feront qu’un. Alegría ! ✏ Margaux Maurisset Du 07 au 19/01 au Théâtre de Nîmes (30). www.theatredenimes.com

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Leader de l’info musicale dans le Sud-Est

/// La diffusion

Nous diffusons vos programmes et flyers sur le 06, le 13 et le 83 :

✔ en dépôt dans les lieux stratégiques ✔ de la « main à la main » dans les lieux étudiants (facultés, écoles supérieures) et sur les événements (concerts, festivals).

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janVieR 2013 04 ROCK AVENUE Dan Racing - Marseille (13) 05 ALL GROOVE Le Sezamo – Nice (06) 21h00 05 Be Furious : MJC Picaud – Cannes (06) 05 DEPOOL Dan Racing - Marseille (13) 05 MUSICA GRAZIA Roll’Studio – Marseille (13) 18h00 (04 91 644 315) 09 LES DOIGTS DE L’HOMME Théâtre de Vals-les-Bains – Vals-les-Bains (07) 18h30 10 ENSEMBLE BESOZZI Centre culturel René Char - Digne (04) 19h00 (www. centreculturelrenechar.fr) 11 THOMAS GALLIANO QUARTET MJC Picaud - Cannes (06) 20h30 11 ENRIQUE FLAUTA Théâtre Francis Gag - Nice (06) 20h30 11 ANDROMAKERS Fondation Hartung Bergman - Antibes (06) 21h00 (www. nuitscarrees.com) 11 ROMAIN DIDIER Salle des Fêtes - Venelles (13) 20h30 (04 42 54 71 70) 11 HUSH HUSH / BLAH BLAH / CATALOGUE Machine à Coudre – Marseille (13) (www. lamachineacoudre.com) 11 ARTHUR H Théâtre de l’Olivier - Istres (13) 20h30 (0810 006 826) 11 ELENYAH / FIREWALL / FIF Dan Racing - Marseille (13) 11 Rendez-Vous d’Archives : AHMAD COMPAORÉ BMVR Alcazar - Marseille (13) 17h00 11 RONE / TORRE BROS Seconde Nature – Aix en Provence (13) 20h00 11 Festival Flamenco : JOSE MENDEZ & ANTONIO MOYA Institut Emmanuel d’Alzon - Nîmes (30) 18h00 12 MISS WHITE & THE DRUNKEN PIANO / VIRGINIE HAZAERS MJC Picaud - Cannes (06) 12 LES DOIGTS DE L’HOMME Théâtre de Vals-les-Bains - Vals-les-Bains (07) 20h30

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12 FREEDOM ! JASS ! DANCE ! : NINE SPIRIT BRASS BAND / ORCHESTRE DE LA CITÉ DE LA MUSIQUE DE MARSEILLE Le Silo - Marseille (13) 19h30 12 L’ENSEMBLE TRADITIONNEL ORIENTAL DE MARSEILLE Machine à Coudre – Marseille (13) 21h30 (www.lamachineacoudre.com) 12 EDWARD PERRAUD SYNAESTHETIC TRIP Moulin à Jazz - Vitrolles (13) 21h00 12 PLUG AND PLAY / AEROPLANE Dan Racing - Marseille (13) 12 Festival Flamenco : ANTONIO MOYA Théâtre - Nîmes (30) 20h00 12 AGATHE ZE BOUSE / JUDAS Secret Place - St Jean de Védas (34) 20h00 12 LES ARBRES QUI MARCHENT Médiathèque de Saint-Raphaël - Saint-Raphaël (83) 20h30 12 PATRICIA KAAS Sporting Monte-Carlo - Monaco (98) 20h30 ((377) 98 06 36 36) 13 Festival Flamenco : CELIA ROMERO, PEDRO CINTAS, JESUS ORTEGA Théâtre – Nîmes (30) 18h30 13 ENSEMBLE AENEAS Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 17h00 (04 94 88 53 90) 13 MISJA FITZGERALD-MICHEL SOLO La Manutention - Avignon (84) 17h00 15 EMILY LOIZEAU Théâtre de Vals-les-Bains - Vals-les-Bains (07) 20h30 16 Festival Flamenco : CARMEN LINARES Théâtre - Nîmes (30) 20h00 17 MINIFOCUS Forum des Jeunes et de la Culture - Berre L’Etang (13) 19h (04 42 10 23 60) 17 Ça va jazzer ! : NAFAS MJC du Pays d’Aubagne L’Escale - Aubagne (13) 20h30 17 SARAH MURCIA Le Cri du Port - Marseille (13) 20h30 (04 91 50 51 41) 17 ANTONIO NEGRO ET SES INVITES Machine à Coudre - Marseille (13) 22h00 18 KARL JANNUSKA FEAT. SIENNA DAHLEN Cavajazz - Viviers (07) (04 75 90 17 84) 18 MADAAL DOCH / CARIBAND Dan Racing - Marseille (13) 18 WEPYS Machine à Coudre - Marseille (13) 21h00 18 Festival Rock Inter Region : Le Trolley Bus - Marseille (13) 18 MALIK ZIAD La Meson - Marseille (13) 20h00 18 BAMBOUNOU / 123MRK Seconde Natire – Aix en Provence (13) 20h00 18 Festival Flamenco : DE TRIANA A LAS TRES MIL / BOBOTERIAS Théâtre – Nîmes (30) 20h00 18 Festival Flamenco : TOMASITO Paloma - Nîmes (30) 22h30 18 MAD SIN / ATOMIC ROTORS Secret Place - St Jean de Védas (34) 20h00

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18 GAMBLIN JAZZE DE WILDE SEXTETE Châteauvallon - Ollioules (83) 20h30 (www. chateauvallon.com) 19 Festival Industrial #17 : IMMINENT / PRESS GANG METROPOL / THE ARCH / PORTION CONTROL MJC Picaud - Cannes (06) 19h00 19 TROC / SEBASTIEN CICOLELLA TRIO Palais des Festivals - Cannes (06) 20h30 (04 92 98 62 77 / www.palaisdesfestivals.com) 19 CAIRE DEVAL DUO Le Ketje - Nice (06) 19h30 19 AISSAQUQS DE MEKNÈS La Presquile - Annonay (07) (04 75 33 15 54) 19 ALTO SESSION Roll’Studio - Marseille (13) 18h00 (04 91 644 315) 19 Festival Rock Inter Region : Le Trolley Bus - Marseille (13) 19 Twisted : BRAIN DAMAGE / LOGIC BOMB / KINDZADZA / SYMPHONIX / SHOTU Dock des Suds - Marseille (13) 22h00 19 MALIK ZIAD La Meson - Marseille (13) 20h00 19 Festival Flamenco : ROCIO MARQUEZ & ALFREDO LAGOS Paloma - Nîmes (30) 17h00 19 JUR Office Culturel – Gignac (34) 19 LES TAMBOURS DU BRONX Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 19 HELLHOUNDS / RIGHT FOR THE VOID Secret Place - St Jean de Védas (34) 20h00 19 MANU KATCHÉ La Cigalière - Sérignan (34) 21h00 (04 67 32 63 23) 19 BIBI TANGA & THE SELENITES Espace Félix-Martin - St Raphaël (83) 20h30 (www. ville-saintraphael.fr) 19 GAMBLIN JAZZE DE WILDE SEXTETE Châteauvallon - Ollioules (83) 20h30 (www. chateauvallon.com) 20 MALIK ZIAD La Meson - Marseille (13) 20h00 20 QUATUOR Á CORDES AMÉTHYSTE Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 17h00 (04 94 88 53 90) 20 GABRIEL ZUFFEREY SOLO La Manutention - Avignon (84) 17h00 22 ASSURD & LO COR DE LA PLANA Palais des Congrès - Saint-Raphael (83) 20h30 (04 94 19 84 19)

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23 Les Chants de la Mer : AHAMADA SMIS Nomad Café - Marseille (13)(www. colomberecords.com) 24 YAËL ANGEL Centre Jean Kling - Nice (06) 21h00 24 SAM KARPIENA Machine à Coudre - Marseille (13) 21h00 24 FATOUMATA DIAWARA Forum des Jeunes et de la Culture - Berre L’Etang (13) 21h30 (04 42 10 23 60) 24 DMITRY BAEVSKY QUARTET Le Cri du Port - Marseille (13) 20h30 (04 91 50 51 41) 24 RACHEL RATSIZAFY QUARTET Le Comoedia - Miramas (13) 21h (0810 006 826) 24 CHRISTOPHE Le Silo - Marseille (13) 20h30 (04 91 90 00 00) 25 Altitude Jazz Festival : DREISAM TRIO / PERRINE MANSUY Théâtre du Briançonnais - Briançon (05) (www.altitudejazz.com) 25 2eme Édition Festival à l’Improviste : MJC Picaud - Cannes (06) 25 FLAVIA COELHO L’Escale - Aubagne (13) 25 SERGE LAMA Le Silo - Marseille (13) 20h30 (04 91 90 00 00) 25 Autour du piano : OPUS NEO I La Meson - Marseille (13) 20h00 25 COVERAGE Dan Racing - Marseille (13) 25 SWIM Machine à Coudre - Marseille (13) 21h00 25 JULES & MOSS / MACHINE SPEAKING Seconde Nature – Aix en Provence (13) 20h00 25 HUM Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 25 GAROSWING Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 21h00 (06 10 28 89 27) 25 FATOUMATA DIAWARA Le Rocher - La Garde (83) 26 TRIOLALISSE / CHABASSE /SOLER / DUO MANSUY/LONGSWORTH Centre culturel René Char - Digne (04) 21h00 (www.centreculturelrenechar.fr) 26 Altitude Jazz Festival : DON BILLIEZ Monêtier les Bains (06) (www.altitudejazz.com) 26 ALL GROOVE Le Sezamo - Nice (60) 21h00 26 CLAIRE ZALAMANSKY TRIO Espace Stéphane Grappelli - St Laurent du Var (06) 20h30 (www.saintlaurentduvar.fr) 26 2eme Édition Festival à l’Improviste : MJC Picaud – Cannes (06) 26 YAËL ANGEL QUARTET B Spot - Nice (06) 20h30 26 SERGE LAMA La Palestre - Le Cannet (06) 20h30

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26 Classical Embassy : MARIA CELENG / ADRIANA DI PAOLA / CLEMENS KERSCHBAUMER / IURII SAMOILOV / JAMES BAILLIEU 3.14 - Cannes (06) 19h30 26 Midem Festival : MADNESS / ASAF AVIDAN Magic Mirrors - Cannes (06) 26 THE EXCITEMENTS Cavajazz - Viviers (07) (04 75 90 17 84) 26 DAVID PATROIS QUINTET Moulin à Jazz - Vitrolles (13) 21h00 26 DUO COMPAORÉ & HOSDIKIAN Roll’Studio - Marseille (13) 18h30 26 JACQUES BERTIN Théâtre et Chansons - Aix en Provence (13) 20h30 26 MARIO CANONGE & MICHEL ZENINO La Meson - Marseille (13) 20h00 26 OPA Dan Racing - Marseille (13) 27 Classical Embassy : BARTOSZ WOROCH / PHILIP HIGHAM / HEATH QUARTET / ROBERT THOMPSON 3.14 - Cannes (06) 19h30 27 Midem Festival : C2C / DRUNKEN TIGER FEAT. BLOCK B / BIRDY HUNT Magic Mirrors – Cannes (06) 27 Scène SACEM Jazz : GIOVANNI MIRABASSI TRIO : DOMINIQUE FILLON QUARTET Espace Miramar - Cannes (06) 20h00 27 JACQUES BERTIN Théâtre et Chansons - Aix en Provence (13) 18h30 27 HENRI FLORENS SOLO La Meson - Marseille (13) 20h00 27 KENDRICK LAMAR Le Cabaret Aléatoire - Marseille (13) 27 OLIVIA RUIZ Paloma - Nîmes (30) 27 NAPALM DEATH / EVIL COUNTRY JACK Secret Place – Montpellier (34) 20h00 27 TONY HYMAS SOLO La Manutention - Avignon (84) 17h00 28 Classical Embassy : ANTONII BARYSHEVSKYI / LOUIS SCWIZGEBEL / LORENZO SOULES / VARVARA NEPOMNYASHCHAYA 3.14 - Cannes (06) 19h30 28 Midem Festival : ARCHIVE / LOU DOILLON / BALTHAZAR Magic Mirrors - Cannes (06) 29 DATSUNS / THE BATTLE GUN PAPER Secret Place – Montpellier (34) 20h00 30 Altitude Jazz Festival : EYM TRIO / FLAVIO BOLTRO JOYFUL QUINTET Théâtre du Briançonnais - Briançon (05)

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31 FRANCK MICHAEL Le Silo - Marseille (13) 20h30 (04 91 90 00 00) 31 PATCHWORK DREAMER CINE-CONCERT Le Cri du Port - Marseille (13) 20h30 31 LILLY WOOD & THE PRICK Victoire 2 - Montpellier (34) 20h00 31 SCARE CROW Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 31 ERIC LEGNINI & THE AFRO JAZZ BEAT TRIO Espace Félix-Martin - St Raphaël (83) (www.ville-saintraphael.fr)

feVRieR 2013 01 Altitude Jazz Festival : DAS KAPITAL Théâtre du Briançonnais – Briançon (05) (www.altitudejazz.com) 01 THE WILDE TRIO Cavajazz - Viviers (07) (04 75 90 17 84) 01 THE RABEATS Le Silo - Marseille (13) 20h30 (04 91 90 00 00) 01 JIM YOUNGER’S SPIRIT Dan Racing - Marseille (13) 01 FRANK MICHAEL Zénith du Sud - Montpellier (34) 20h30 01 TRIO TEMPUS Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 01 MICHEL JONASZ Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 20h45 (04 94 88 53 90) 02 MICHEL JONASZ Casino du Palais de la Méditerranée - Nice (06) 20h30 (04 97 25 81 36) 02 JULIETTE KATZ Salle Juliette Gréco - Carros (06) 20h30 (www.forumcarros.com) 02 THE RABEATS La Palestre - Le Cannet (06) 20h30 (www.lapalestre.com) 02 DAGUERRE Le Poste à Galène - Marseille (13) 02 JOEL FORRESTER FRENCH QUINTET Moulin à Jazz - Vitrolles (13) 21h00 02 BATLIK Salle des fêtes – Venelles (13) 20h30 (04 42 54 71 70) 02 JAHTARI ft. SPENG BOND / CHARLIE P / OBF SOUNDSYSTEM ft. SHANTI D Dock des Suds - Marseille (13) 23h00 02 AggloScènes : LES ÉTRANGERS FAMILIERS Le Forum / Salle Gounod - Fréjus (83) 20h30 (04 98 11 89 00) 03 FRANK MICHAEL a Palestre - Le Cannet (06) 16h00 (www.lapalestre.com) 03 ANTOINE HERVÉ Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 17h00 (04 94 88 53 90)

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05 NAMASTÉ MJC Picaud - Cannes (06) 06 Altitude Jazz Festival : LES GLOBULES ROSÉS / LES DOIGTS DE L’HOMME Montgenèvre (05) (www.altitudejazz.com) 06 ALAIN SOUCHON Opéra - Avignon (84) 07 KATIE MELUA Acropolis - Nice (06) 20h00 (04 97 25 81 36) 07 NICOLAS FOLMER / DANIEL HUMAIR PROJECT JazzTrium - Arles (13) (04 90 54 12 05) 07 AUDREY LAVERGNE Poste à Galène - Marseille (13) 20h00 07 TRIO PHILLIPS/ZEKRI/COMPAORE Le Cri du Port - Marseille (13) (04 91 50 51 41) 07 MONONC’ SERGE / SHONE CONNERIE Secret Place – Montpellier (34) 20h00 07 MARDI GRAVES La Cigalière - Serignan (34) 21h (04 67 326 326) 08 PHILIPPE VILLA TRIO MJC Picaud - Cannes (06) 08 SALUT LES COPAINS Palais Nikaïa - Nice (06) 20h30 08 THE LOST FINGERS Poste à Galène - Marseille (13) 20h00 08 JOHN CALE Espace Julien - Marseille (13) (espace-julien.com) 08 ARSENIK Victoire 2 - Montpellier (34) 20h00 08 VONICK’S QUINTET Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 21h00 (06 10 28 89 27) 09 Altitude Jazz Festival : PARIS COMBO / VIKING PROJECT Théâtre du Briançonnais - Briançon (05) (www.altitudejazz.com) 09 Be Furious : FTP DIRTY YOUTH MJC Picaud - Cannes (06) 09 SALUT LES COPAINS Le Dôme - Marseille (13) 20h30 09 FRITZ KALKBRENNER Paloma - Nîmes (30) 09 LA MAL COIFFÉE Victoire 2 - Montpellier (34) 20h00 09 HANDCRAFTED Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 12 ENSEMBLE JOIA Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 13 MICHEL SARDOU Palais Nikaïa - Nice (06) 20h00 (04 97 25 81 36) 13 THE JACKSONS Le Dôme - Marseille (13) 20h00 14 LAURENT MIGNARD POCKET QUARTET Le Cri du Port - Marseille (13) (04 91 50 51 41)

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AGENDA CONCERTS

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14 BREAKBOAT Victoire 2 - Montpellier (34) 20h00 15 GNAWA MOON MJC Picaud - Cannes (06) 15 BIG DADDY WILSON TRIO / ISAYA Forum des Jeunes et de la Culture - Berre L’Etang (13) 20h30 (04 42 10 23 60) 15 NOSWAD / SHIFOOMIES BAND Secret Place – Montpellier (34) 20h00 15 AURORE QUARTET Espace Félix-Martin - St Raphaël (83) (www.ville-saintraphael.fr) 16 GEBBHARD ULLMANN’S BASEMENT RESEARCH Moulin à Jazz - Vitrolles (13) 21h00 16 THE HEAVY Paloma - Nîmes (30) 16 Festival 100% : GRAN KINO / UNIFORM MOTION Le Sonambule - Gignac (34) 21h00 19 GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC Salle Grappelli - Nice (06) 21h00 (04 93 16 15 06) 20 C2C Zénith du Sud - Montpellier (34) 20h00 20 RADIO MOSCOW Secret Place – Montpellier (34) 20h00 21 FATOUMATA DIAWARA Théâtre Sortie Ouest - Beziers (34) 21 Festival 100% : Victoire 2 - Montpellier (34) 20h00 22 RAGGASONIC / THE SKINTS Théâtre Lino Ventura - Nice (06) 20h30 (04 93 16 15 06) 22 PRO PAIN / SIX REASONS TO KILL / UNDIVIDED / DON GATTO Secret Place – Montpellier (34) 20h00 22 PHILIPPE ROUSSEL Le Sonambule - Gignac (34) 18h30 23 YANN ARMELLINO Secret Place – Montpellier (34) 20h00 23 LES FRANGLAISES La Cigalière - Serignan (34) 21h (04 67 326 326) 23 AggloScènes : LA BELLE DE CADIX Le Forum / Salle Gounod - Fréjus (83) 20h00 (04 98 11 89 00) 23 TCHOUNE TCHANELAS Théâtre Galli - Sanary-sur-Mer (83) 21h00 (06 10 28 89 27) 24 LA TRAVIATA Palais des Festivals - Cannes (06) 16h00 (04 92 98 62 77 / www. palaisdesfestivals.com)

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Le spécial festivals été 2013

Un numéro exceptionnel !

20 000 exemplaires 500 points de diffusion dans le 06, le 13 et le 83 Sortie le 21 juin 2013

« Tous les

concerts de l’été dans votre poche ! »

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« Spécial Festivals » c’est :

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Mina Tindle Souvent comparée à Catpower, Pauline de Lassus, alias Mina Tindle, est une Française d’origine espagnole qui chante en anglais d’une voix sublime et captivante. Lauréate du FAIR 2013, son premier album «Taranta» est sorti en mars dernier.

Ton premier concert ?

Mon premier « vrai » concert (car il y a des moments où je prenais la guitare et je jouais quelques chansons devant des amis) était en 2007 dans le cadre du Génériq Festival. Bien qu’à l’époque je n’avais que cinq chansons, on m’a programmé dans une excellente salle, en première partie de Daniel Darc. J’avais extrêmement peur mais en même temps c’était une montée d’adrénaline énorme.

Puis tu as tenté ta chance à Brooklyn.

C’était un séjour sous le signe de la musique.

Je suis partie à Brooklyn peu après mon premier concert et c’était fou car pour la première fois je jouais avec d’autres musiciens.

J’habitais au-dessus d’un bar où il y avait trois concerts par soir. J’entendais la musique et au lieu de rester dans ma chambre je descendais souvent voir les concerts. Les Américains, même s’il s’agit d’amateurs de musique, ont un niveau très élevé. J’aime beaucoup leur rapport à l’art en général. Ils ont encore une naïveté que nous avons un peu perdue. C’est une façon très naturelle de faire de la musique. Donc tout cela m’a enivré et m’a donné envie de faire plein de choses. Les Etats-Unis donnent souvent cet effet là. Tout est possible. J’avais aussi des amis américains de Caroline de Nord avec

qui j’avais un groupe. Eux ils composaient et moi je chantais. C’était de la musique folk, un peu délicate, mélangée à des références très américaines.

Milo Tindle et toi ?

Je n’ai pas une super raison d’avoir choisi ce nom. Je n’ai pas trop réfléchi. J’ai juste trouvé que le nom sonnait bien et qu’il était chouette.

JP Nataf et toi ?

C’est un artiste que j’admirais énormément.

Puis je l’ai rencontré et nous sommes devenu amis presque immédiatement. Nous avons réalisé mon disque «Taranta» ensemble.

J’avais quelques chansons qu’il aimait beaucoup et puis j’ai écrit la moitié des titres pendant que nous travaillions sur l’album. Ça nous a pris deux ans et demi en studio.

JP Nataf m’a apporté les armes pour faire ce disque-là. Il m’a donné de la confiance là où je n’aurais pas trop osé.

Quel accueil a reçu «Taranta» à l’étranger ?

Il a plutôt bien été accueilli. Nous sommes allé jouer en Allemagne (quatre fois) et à chaque fois cela s’est très bien passé. Le public était toujours au rendez-vous et nous étions très bien accueilli. Je pense que nous

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sommes loin du modèle du hit ou de la hype mais je trouve que ce n’est pas plus mal car cela peut avoir une bonne influence sur la durée de vie de l’album.

Quelle est la chanson la plus appréciée par le public ?

C’est très souvent la chanson «Pan» ou le titre « Lovely Day ». J’ai écrit ce dernier au Texas.

Je vivais alors une histoire d’amour bien trop

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compliquée qui ne se passait pas très bien. La chanson est comme un miroir qui reflète les gens qui sont passés, qui ont défilé... ✏ Lyuba Sofronieva En concert le 08/03 à l’Espace Felix Martin – Saint Raphael (83). minatindle.com

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Zippo Rappeur à mi-temps comme l’énorme majorité de ses condisciples, Zippo n’est pas du genre mytho : il sait vraiment manier la hache, ayant passé une partie de son adolescence à couper du bois avec son père. Mais ce qu’il maîtrise le mieux, c’est encore la langue française et la métrique comme il le prouve sur son premier EP 7 titres, le bien nommé « Bûcheron ».

Tu as pas mal bourlingué et as entre autres vécu à New York et Paris.

Comment résumerais-tu brièvement ces expériences et en quoi te sens-tu niçois ?

Je suis parti là-bas sans trop savoir ce que j’allais y trouver, j’avais 24 ans, et New York c’est aussi un peu l’eldorado des rappeurs il faut le dire. J’y suis resté un an et j’y ai vu beaucoup de choses, enrichissantes, fascinantes, inquiétantes aussi parfois. J’ai vite compris que l’ «American way of life » n’était pas faite pour moi. Ensuite Paris, où j’ai passé le plus clair de mon temps à squatter les canapés des copains en cherchant à entrer dans la grande famille des intermittents du spectacle. J’ai appris énormément de ces voyages, mais au bout de ces deux années j’ai réalisé que mon eldorado à moi c’était la méditerranée. Il s’agit de faire des choix de vie.

Tes textes sont bien sombres mais tu n’as pas l’air de te laisser abattre.

Qu’est-ce qui te donne de la force et de l’espoir ?

Le whisky. Non, sans rire, le monde moderne

ne me plait pas beaucoup mais il faut faire avec. Alors je réfléchis par élimination, j’essaye de donner du sens à ce qui en mérite, selon moi. Ce qui me donne de la force ? Ma compagne, mes proches, une bonne bouffe bien arrosée suivie d’une pétanque. Je fuis l’aliénation par le travail quand je peux, je ne peux pas toujours, mais j’arrive à me satisfaire de peu tant qu’on me fout la paix. Je mentirais en disant que je n’attends pas un minimum de reconnaissance vis-à-vis de ma musique, mais il y a certains compromis que je ne suis pas prêt à faire pour gagner en popularité. Cela touche moins de monde, mais ceux que ça a vraiment touchés m’ont fait des retours chaleureux, des remerciements. « Exode » fait clairement référence à « Ravage » de René Barjavel. Quels sont les autres bouquins, romans ou pas, qui t’ont marqué ? « Ravage » m’a effectivement mis une grosse claque quand je l’ai lu il y a quelques années. Ça a été le début de ma période post-apocalyptique et j’ai découvert pas mal d’auteurs comme Bordage, Beauverger, Ballard,

etc. Dans un style plus classique je suis un grand fan de Vian et de Camus entre autres, je lis et relis Nietzsche depuis dix ans et suis entouré d’une géniale bande d’intellos grincheux grâce auxquels je découvre quantité d’essais et d’œuvres diverses qui m’aident à comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Il n’y a pas le moindre invité (featuring, en jargon rap) sur ton EP, c’était voulu ?

Le truc c’est que je voulais avant tout rester maître de mon univers, de même que j’ai essayé de revenir à une écriture plus libre, où le fond n’est pas victime de la forme.

J’apprécie les assonances, allitérations et autres rimes multisyllabiques mais là ce

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n’était pas ma priorité. Le plus gros du travail a été de créer une certaine cohésion entre les morceaux, et j’aurais beaucoup aimé inviter du monde mais je pense que cela aurait risqué de porter atteinte à la cohérence du disque. J’espère que mes potes rappeurs ne m’en tiendront pas rigueur ! Au passage une spéciale dédicace à mon groupe, le Pakkt, sans qui ma passion pour le rap se serait sans doute émoussée, et à tous mes potes du 06’s Finest pour leur soutien. ✏ José Guerreiro www.lepakkt.com

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Maze’s Mood Maze’s Mood est « comme un accord à 5 doigts », ceux des guitaristes adroits Mathieu Lemire et Olivier Solère, du bassiste calme Christophe Breil, du batteur «péchu» Alex Fogliani et du chanteur à la voix souffrante et mélancolique Antoine Lalzi. Nous les retrouvons peu après la sortie de leur EP « Songs From a Former Empty Room » dans une vieille maison flippante, perdue dans le Var où Maze’s Mood y tournent leur premier clip «Ghost».

Comment Maze’s Mood est-il né ?

Mathieu: Maze’s Mood a été créé en 2000 autour de musiciens avec lesquels je jouais dans un autre groupe à l’époque. Après, en 2005, je suis parti en solo puisque j’avais autre chose à proposer et que nous n’étions plus sur la même longueurs d’onde. J’ai laissé toutes mes compos dans un coin pendant deux-trois ans mais j’en avais marre d’être tout seul et j’ai commencé à chercher des musiciens. Au fur et à mesure, Christophe, Olivier, Alex et Antoine (par ordre d’arrivée) se sont joints au groupe et chacun a amené sa petite pierre à l’édifice.

Pourquoi ce nom de groupe ?

Mathieu: Le nom est lié un peu à un rêve. Je l’ai choisi car ma musique a un côté ambivalent (côté noir, côté blanc), on ne sait pas sur quel pied danser, il y a une hésitation... Ce nom est le seul au monde.

Quelles sont vos influences musicales communes ?

Radiohead (rires).

Olivier: Mélange de folk, de rock, d’indus, de progressif, de garage...

Mathieu: On a des influences diverses mais on essaye de tous ramener sans reproduire

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exactement ce qu’on a entendu. Ce qui a de vraiment fort dans le groupe c’est qu’on peut tous y mettre notre patte et créer quelque chose de nouveau.

Vous n’écrivez qu’en anglais ?

Mathieu: Oui. Pour écrire des chansons en français on doit être super fort. Je n’ai pas la prétention d’être un Bashung, ou JP Nataf ou Bertrand Cantat. Ce sont des gens qui savent vraiment manier le français et le rendre mélodique.

Olivier : Et de toute façon on est parti sur le rock indé typiquement anglo-saxon.

Votre premier EP s’appelle « Songs From a Former Empty Room ». Pourquoi ?

Mathieu: J’ai écrit ces chansons quelques mois avant de retrouver ma copine. En pensant à elle j’ai écrit trois, quatre chansons quasiment dans la semaine. Je voulais faire un mini CD et l’appeler «Songs From an Empty Room» puisque ma copine n’était pas là. Et quand nous avons composé l’EP elle était revenue donc la pièce n’était plus vide. Cela marque aussi la rupture entre les chansons qui étaient faites et les futures chansons qui sont à venir.

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Quelles émotions on peut y retrouver ?

Olivier: De la mélancolie mais pas seulement.

C’est un questionnement sur le monde, sur la nature humaine, avec une espèce d’amertume. Une amertume qui n’est pas une déception définitive! Qui provient peut-être du fait que parfois on s’approche trop la réalité.

Parlez-nous du clip «Ghost» que vous venez de tourner.

Olivier: J’avais une idée de clip qui était très compliquée à mettre en place tout de suite. En attendant il y a des copains qui ont écouté les chansons et le premier qui a réagi c’était le réalisateur Frédéric Bulcke. Il a une énorme culture cinématographique et nous a proposé de tourner un clip sur « Ghost » qui est la chanson la plus mélancolique sur l’EP. On a trouvé son idée intéressante. Il y a deux influences principales : le film en noir et blanc «Dead Carnival» et la première scène du film «Halloween» (avec un hôpital psychiatrique). Le clip raconte l’histoire d’une personne qui est hantée et nous, nous sommes représentés comme des fantômes et des fous. ✏ Lyuba Sofronieva www.myspace.com/mazesmood

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Phonopaca Nous traversons une période où la crise du disque est devenue le souci majeur de la plupart des acteurs de l’industrie musicale. Entre la montée en puissance des grandes sociétés du disque et l’uniformisation de la création musicale, de nombreux protagonistes indépendants sont trop souvent mis à l’écart. Le groupement Phonopaca fait partie de ces acteurs incontournables de la région mettant tout en œuvre pour permettre d’offrir une valorisation de la richesse et de la créativité musicale régionale.

Créé à l’origine par une dizaine de structures de l’édition musicale et de la production phonographique, Phonopaca voit le jour en 1998 dans le but d’offrir un soutien à la création et au développement économique des artistes et acteurs de l’industrie musicale de la région. Soutenues par l’Arcade, les différentes structures regroupées au sein de Phonopaca ont pour volonté d’obtenir une plus grande visibilité nationale et internationale, notam« Nous voulons faire revenir le public chez les disquaires et redonner une dynamique au niveau de la distribution au sein des boutiques de disques »

Nadine Verna, directrice de Phonopaca

ment (dans un premier temps) grâce au Midem à Cannes. Mais également en mettant en place de nombreuses formations, sur des aspects spécifiques de l’industrie musicale comme les contrats de disques, la production ou l’édition phonographique.

Cette volonté de développement entraînera ainsi la venue d’une trentaine de structures adhérentes en 2007, pour finalement compter aujourd’hui 54 « membres » et ce, grâce à l’ouverture du groupement aux structures du spectacles vivant (production de concerts, booking, tournées, management).

Phonopaca est aujourd’hui un acteur incontournable, voir essentiel au développement artistique, les différentes structures du groupement, enregistrant un volume de 50 à 60 albums enregistrés par an et représentant environ 500 groupes ou artistes (régionaux, nationaux ou internationaux).

Les actions de Phonopaca L’idée directrice étant d’aider les structures et leurs artistes à se développer, Phonopaca met en place de nombreuses actions, agissant ainsi efficacement dans de nombreux domaines de l’industrie musicale. L’un de ses rôles majeurs étant l’aide à l’export pour

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un développement international des artistes ou labels. Travaillant ainsi à être présent sur une grande majorité des salons professionnels (Midem, Womex, Medimex, Eurosonic, Babel Med Music, etc.), facilitant ainsi des rencontres professionnelles et le développement de licences pour les différents labels du groupe. Phonopaca est également présent sur de nombreuses conférence professionnelles à l’image du MAMA à Paris. Un autre point essentiel du travail réalisé peut être symbolisé par la création d’une fédération de labels indépendants, en partenariat avec CD1D.com, qui aboutira en 2010 à l’ouverture d’une plateforme de vente en ligne, offrant ainsi une visibilité nationale et internationale aux différents labels, artistes ou productions. (Précisons que 85% des ventes sont intégralement reversées aux artistes et labels). Des plateforme régionales ont d’ailleurs vu le jour permettant ainsi une mise en lumière plus efficace des artistes régionaux (1d-paca.com, 1d-rhonealpes. com et 1d-aquitaine.com). Ajoutons à cela une distribution via le réseau CALIF, réseau de disquaires indépendants national, mettant ainsi en place une forte promotion de sorties d’albums ou du « Disquaires Day ». Sans oublier le « Phonopaca Label Tour », qui permet à de nombreux artistes de participer à de multiples festivals nationaux et européens, ou le « Prix Label Sud » récompensant l’album d’un artiste régional. Phonopaca travaille également à la défense des labels indépendants en ayant une activité dans le domaine politique grâce à un regroupement de fédérations initié en 2010 avec la fédération FELIN. « Phonopaca est un projet en perpétuelle évolution »

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Les projets à venir Même si l’on peut dors et déjà affirmer que Phonopaca est extrêmement actif dans de nombreux domaines, il continue d’évoluer en mettant en place de multiples projets pour 2013 / 2014. Préparant ainsi la création d’un « Bureau de Production » dont le but sera d’apporter un soutien financier aux projets des adhérents (aide à l’obtention de financement via les sociétés civiles ou de subventions auprès des collectivités). Ajoutons également la création d’un « Service Conseil Juridique » ou encore un projet d’ouverture d’une plateforme de synchronisation, dans le but de faciliter la relation entre la musique, le cinéma, les jeux vidéo ou la publicité. Tous ces projets futurs montrent bien le souci d’évolution entreprit par Phonopaca pour développer sa force d’action dans de nombreux domaines.

Projet ambitieux mais nécessaire face aux grandes sociétés de disques, Phonopaca avec le soutien de la Région Paca, de la Drac, du CG13 et de la Ville de Marseille, défend une idée toute différente de la musique.

Représentant un grand nombre d’acteurs de l’industrie musicale, ce groupement œuvre à défendre l’indépendance et la diversité musicale. Une action à la fois importante et nécessaire dans un milieu en crise. ✏ Fabrice Reybaud www.phonopaca.com www.1d-paca.com

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Pense-Bête Pense-Bête, encore fallait-il y penser. Le groupe marseillais use de la langue de Molière pour narrer des chansons réalistes sur le quotidien moderne ou la guerre d’Algérie. Pour la musique, misez sur une batterie, une contrebasse, une guitare et parfois un accordéon pour le côté manouche. À la barre de ce vaisseau itinérant et métissé, Jacques Andrieu, le chanteur du trio tient la boussole, en sortie de scène.

Vous y jouez les morceaux de votre dernier album “Lune Sans Nuit”, un album différent des autres. Pourquoi ?

C’est un album qui peut sentir la folie et le pain d’épice. Nous y avons travaillé pendant deux ans et des amis sont venus nous donner des coups de mains parfois : Pee Wee de Poum Tchak, Raphael André de Raoul Petite qui joue du trombone mais également Rémy Bioulès. Rajoutez à cela Samantha Eysette d’Oda la Lune et Marie Caparros du groupe

Enor-Enora et ça donne un album de couleur swing avec des chansons à textes. On nous dit souvent que c’est un album manouche mais c’est à cause de nos influences de musique d’Europe de l’Est même si on est aussi fan de rock et de reggae. Sur ces 15 titres, nous avons fait de gros travaux d’arrangements. Il fallait avoir vraiment un œil critique pour revoir ces vieilles chansons et les adapter vers ce que nous voulons entendre maintenant.

Comment travaillez-vous, tous les trois, sur ces morceaux hybrides ?

La composition est variable: une fois, nous commençons par la mélodie, une autre par la musique. De toute façon, quand nous avons une base, il y aura toujours un des trois pour mettre un pied dans la fourmilière et tout déconstruire en une seconde.

En même temps, c’est la règle dans PenseBête. Tout le monde a le droit de donner son avis à part égale dans la création. Pour les paroles, c’est moi qui suis aux fourneaux, donc, c’est un peu le reflet de ma vie et de la vie en général. La politique apparaît aussi pour donner un ressenti, une vibration différente. Quel philosophe a déjà dit “L’ennui naquit un jour de l’uniformité” ?

Photo : Bruno Vion

On dit de vous que vous êtes un vrai groupe live. Qu’est-ce que ça représente pour vous la scène ?

Sur scène, nous sommes dans une sorte de bulle mais tournés vers les gens. Nous avons énormément fait de concerts dans la région comme à l’étranger mais notre résidence à l’Espace Julien nous a énormément aidés.

Fred Franchitti du groupe AstonVilla, nous y a fait travailler sur la gestion de l’espace et l’ordre des morceaux pour que la prestation aille crescendo dans l’énergie. En plus du son et des lumières, nous avons appris que parler entre les morceaux, c’est un travail. Fred, nous a même fait réécrire certains passages du spectacle pour que ce soit plus naturel.

Sur scène, vous chantez une chanson sur l’Algérie, c’est important pour vous ?

Sur le premier album, Karim Aliane est venu la chanter en Kabil. J’y jouais de l’accordéon.

Cet instrument a une histoire particulière pour moi. Il me vient de ma mère née en Algérie qui l’a récupéré ultérieurement après être partie précipitamment du village fami-

lial. Quand nous chantons ce morceau sur scène, les personnes originaires d’Algérie sont émues. Pour les autres, ça les ouvre sur l’extérieur et c’est une façon d’apprendre la multi-culturalité. ✏ Solène Lanza

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Hidden Orchestra Joe Acheson, Poppy Ackroyd, Tim Lane et Jamie Graham. Ces noms ne vous disent rien? Faites vite connaissance avec les quatre musiciens de Hidden Orchestra car leur musique électro-jazz et trip-hop ne vous laissera pas indifférents.

Qui est Hidden Orchestra ?

Hidden Orchestra est un groupe écossais qui joue de la musique instrumentale. Notre deuxième album « Archipelago » est sorti en octobre 2012 via le label Tru Thoughts Records qui est basé à Brighton. Et maintenant nous sommes en tournée européenne.

Pour l’occasion nous avons invité le trompetiste Phil Cardwell qui joue sur notre dernier album. Lors des concerts de cette tournée nous faisons un mix de nos deux albums: « Night Walks » et « Archipelago ». Sur scène nous avons en avant-plan les deux batteurs Tim et Jamie, tandis qu’en arrière plan il y a Poppy au violon et au clavier, Phil et moi à la basse et aux samples.

Au début le groupe s’appelait «Joe Acheson Quartet». Pourquoi avez-vous changé le nom ?

Je ne voulais pas que le groupe porte que mon nom. Cela fait penser à un seul musicien. Et puis Joe Acheson Quartet est un nom qui est difficile à prononcer et à mémoriser.

Quant à la signification du nom « Hidden Orchestra », c’est une référence à l’orchestre qui joue dans les opéras par exemple, qui est caché des regards des spectateurs. Ce nom va bien à notre musique puisqu’elle est très narrative, comme une bande son de film. On

joue aussi avec d’autres musiciens et nous ajoutons à nos compositions de multiples instruments. J’aimerais bien former un orchestre complet ou au moins en trouver un qui jouera nos compositions.

Tu as un parcours musical plutôt jazz ?

Non pas du tout. J’ai étudié la musique dans un école de batterie. Quand j’étais adolescent j’ai joué dans quelques groupes rock.

Puis j’ai commencé à faire du hip-hop et beaucoup de musique orchestrale. Je composais de la musique que je voulais entendre et si d’autres personnes aimaient ça eux aussi tant mieux. Quand j’ai rencontré Poppy et Tim ils étudiaient la musique à Edimbourg.

Quant à Jamie, il a commencé par jouer de la musique folk dans les pubs. Ces deux batteurs sont vraiment très bons. Tim a un parcours drum’n bass tandis que Jamie a plutôt un parcours hip-hop, funk et jazz. Ils se sont retrouvés quelque part au milieu et ils font un excellent travail ensemble.

Donc la basse n’est pas ton instrument de choix ?

Non. J’ai commencé à jouer de la basse parce que je ne voulais pas prendre un bassiste qui jouerait beaucoup trop de notes. Je voulais des lignes de basse très simples.

Je trouve « Archipelago » plus sombre que « Night Walks ». Que s’est-il passé entretemps ?

Je pense que les deux albums ont beaucoup de ressemblances puisqu’ils étaient écris sur une très longue période de temps.

Quoique, nous avons sorti le deuxième album deux ans après « Night Walks », cela fait quatre ans que je travaille dessus.

Une fois le premier album terminé, j’essayais déjà de préparer le deuxième. Je voulais qu’il soit plus dévéloppé. Peut-être qu’il est vraiment plus sombre. En effet je trouve qu’il est basé sur le contraste, il y a des moments sombres et des moments lumineux.

Pourquoi avez-vous choisi le titre «Archipelago» ?

J’essaye d’écrire des vrais albums qui racontent une histoire et pas simplement assembler des tracks (ce que l’industrie musicale fait très souvent de nos jours). J’ai choisi le nom « Archipelago » car les titres me font penser à des petites îles qui forment un ensemple, un archipel. Et bien qu’ils forment un ensemble et qu’ils ont des points communs, chaque titre (ainsi que chaque île) a ses propres caractéristiques. ✏ Lyuba Sofronieva www.hiddenorchestra.com

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2012 : année de la ...

Ce que nos rédacteurs retiennent de l’année 2012 : - meilleur livre - 3 albums préférés - meilleur concert - phrase de l’année - meilleur film - Top de l’année

SARAH BARBIER Alt-J An Awesome Wave Django Django Django Django Tame Impala Lonerism Paul Kalkbrenner et Birdy Nam Nam à Juan les Pins le 28/07 Moonrise Kingdom de Wes Anderson It’s only rock’n roll et autres bricoles de Philippe Paringaux L’anaphore de François Hollande durant le débat de l’entre-deux tour de l’élection présidentielle : « Moi président de la République...»

La série Girls et la saison 2 de Game Of Thrones.

L’élection pour la présidence de l’UMP entre François Fillon et Jean-François Copé Si on est pas tous mort d’ici là, j’espère que Marseille réussira à en impressionner plus d’un avec son rôle de capitale euro-

- Flop de l’année - Espoir pour 2013

péenne de la culture. Sinon j’espère que la saison 3 de Game Of Thrones sera à la hauteur de mes attentes, et que la bonne musique continuera à exister !

CRISTEL BEGUIN -M- îl Oxmo Puccino Roi sans carosse Alexis HK Le dernier présent Manu Galure le 15/12 à Digne-les-Bains Le prénom de Alexandre de La Patellière Le cri de l’huître de Cristel Béguin aux éditions de l’Harmattan Jean Dujardin est le 1er français à obtenir en février l’oscar du meilleur acteur Droite ou gauche en politique, plus rien ne va...

Que les Mayas se soient trompés dans leurs prévisions et que ça continue, mais en (beaucoup) mieux !

FREDERIC BINI Alt-J An Awesome Wave Paul Buchanan Mid Air Grizzly Bear Shields Radiohead aux Arènes de Nîmes Holy Motors de Leos Carax «Oh…» de Philippe Djian «Il faut savoir qu’on a une recrudescence d’une nouvelle violence qui est, par exemple, le vol des portables à l’arraché, ça n’existait pas avant que les portables n’existent…» Nadine Morano Les Pussy Riot : qu’une joyeuse bande de punkette puisse à ce point faire trembler les puissants, a un côté jubilatoire… la réponse, hélas, est effrayante et totalement en décalage avec le côté potache de l’action elle-même.

Lana Del Rey : la fille cachée de Rita Hayworth et de Daffy Duck m’aura saoulé toute l’année.

Deux singles à peu-près sympa et puis des tonnes de remplissage avec en apothéose des placards de pubs immondes dans nos rues. Pouah !

Mermonte : j’ai déjà dit dans ces colonnes tout le bien que je pensais de ce groupe breton et de son merveilleux premier album. 2013 devrait les voir jouer un peu partout et révéler leur pop lumineuse et aérienne au grand public… j’espère !

RÉMI CAVAILLES Youssoupha Noir Désir Oxmo Puccino au Moulin, Marseille The Dark Knight Rises de Christopher Nolan Largo Winch Tome 18 «Colère Rouge» Le sport de haut niveau qui déçoit de plus

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en plus de gens : l’Euro minable de l’équipe de France de Football, Lance Armstrong qui jure ne pas s’être dopé en doublant des motos sur l’autoroute et les handballeurs de Montpellier qui arrondissent sournoisement leurs fins de mois.

Marseille Provence 2013 : Marseille sera la capitale européenne de la culture !

CELINE DEHÉDIN Alanis Morissette Havoc And Bright Lights Superbus Sunset -M- îl Sidilarsen à l’Usine (Istres) The Avengers de Joss Whedon Rock Attitude de Pascal Pacaly « L’humain d’abord ! » Le retour des Stones sur scène !

Les élections de l’UMP, vraiment n’importe quoi !

Le groupe Skip The Use JOSÉ GUERREIRO Ben Klock Fabric 66 Holy Other Held Frank Ocean Channel Orange «Vous déclarez ne pas avoir travaillé, ne pas être en stage ou en formation, ne pas percevoir une pension et être toujours à la recherche d’un emploi.»

Kendrick Lamar La fin du monde prédite par les Mayas.

Black Hippy.

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CHRISTOPHE GUILBERT Chromatics Kill for Love Purity Ring Shrines The Walkmen Heaven Cypress Hill au Théâtre de Verdure (Nice) Moonrise Kingdom de Wes Anderson Freedom de Jonathan Franzen La France repassée à Gauche La Droite et ses déboires ADRIEN LANDRY Gojira L’enfant sauvage Naïve Illuminatis Deftones Koi No Yokan Aaron - Cannes (Palais des festival - 19 janvier 2012) The Dark Knight Rises de Christopher Nolan 7 ans après de Guillaume Musso « Mes fils, je préfère qu’ils soient nés dans le sport, plutôt que dans la musique classique.

Parce que ça, ça me fait chier. J’ai rien contre.

Mais je préfère regarder un match de curling qu’écouter du Mozart. » Louis Nicollin L’annonce du retour De Dave Grohl (Nirvana / Foo Fighters) derrière les fûts de Queen Of The Stone Age en vue d’un nouvel album.

Décès accidentel du chanteur de Suicide Silence: Mitch Lucker Naïve (trip hop / metal - Toulouse)

MARIANNE LARCHERON Sandra Nkake Nothing For Granted Frédéric Nevchehirlian Le soleil brille pour tout le monde Electric Empire Electric Empire Flavia Coelho à Babel Med Music Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres Marseille Cultures de Jean Contrucci et Gilles Rof «On a toujours le choix.» Moi Barack Obama (Yes we can, again ! ) Le duel Copé vs Fillon Que la culture ne soit plus un gros mot pour les politiques.

MARGAUX MAURISSET Astronauts Supermelodic Pulp Grimes Visions Chromatics Kill for Love Bon Iver et SBTRKT – Midi Festival le 18.07.12 - Hippodrome de Hyères Hasta la vista de Geoffrey Enthoven « Me faire passer pour quelqu’un, par exemple, qui serait raciste, alors que j’ai des amis qui sont justement arabes, et dont ma meilleure amie qui est tchadienne, donc plus noire qu’une Arabe, je trouve ça choquant. » Nadine Morano La viralité de campagne Kony lancée par l’ONG « Invisible children » Dallas à l’UMP - ou comment une guerre d’égos peut refléter toute l’hypocrisie d’une société.

La paix dans le monde !

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MATTHIEU LEGER Groundation Building an ark Soldiers Of Jah Army Strength To Survive Versus Mr Blue Polisse de Maïwenn « Me faire passer pour quelqu‘un de raciste, je trouve cela choquant... Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu‘une arabe.» Nadine Morano La fin du monde ?

La fin du monde !

Le début d’une nouvelle ère et d’un renouveau… musical JACQUES LEROGNON Neil Young Psychedelic Pills Ravi Coltrane Spirit Fiction Laurent de Wilde Over The Clouds Trombone Shorty au Nice Jazz festival Moonrise Kingdom de Wes Anderson Pike de Benjamin Whitmer Drauzilio Varella, oncologue brésilien, prix Nobel de médecine : «Dans le monde actuel nous investissons cinq fois plus d’argent, en médicaments pour la virilité masculine et le silicone pour les seins des femmes, que pour la guérison de la maladie dAlzheimer. Dans quelques années, nous aurons des vieilles

BILAN

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avec des gros seins, des vieux à la verge dure, mais aucun d’entre eux ne se rappellera à quoi ça sert.»

La belle défaite de Sarko La montée en puissance de l’extrême droite et sa légitimation.

La fin de l’ingérence des religieux de toute sorte dans les affaires publiques et privées.

SIMON PEGURIER Grizzly Bear Shields Beach House Bloom Graham Coxon The Kiss of Morning Camille aux Nuits Du Sud - Vence le 26 Juillet 2012 La serie Homeland La Théorie de l’information de Auréline Bellanger « J’ai pas l’habitude d’être seul. On arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe ! » Philippe Poutou Une médaille d’or au JO pour le pays Vencois (Emilie Fer) La democratie interne des parties politiques L’enregistrement en public de L’Oreille Qui Gratte à la médiatheque de Mouans Sartoux (première le 12 janvier 2013)

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PHILIPPE PERRET Bat For Lashes The haunted man Busta Rhymes Year of the dragon Grizzly Bear Shields Coldplay le 22/05 au Stade Charles Ehrmann (Nice) Cloclo de Florent-Emilio Siri «Être ancien ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas» François Goulard (ancien ministre) L’été!

La fin du monde le 21/12/2012.

Toujours de belles choses à vivre.

PIRLOUIIIIT Usthiax Mxii Soma Nobody’s Hotter Than God Prevert & Nevchehirlian Le Soleil Brille The Kills au Pont du Gard (12/07/2012) Rebelles du Foot de Gilles Roff & Gilles Perez Souvenirs de Moments Uniques de Domas «Est ce qu’il a le cordon autour du cou ?» (le médecin de garde au téléphone en attendant les pompiers - jeudi 30 août à 2h45am) Les ennuis a répétitions rencontrés par les salles de concert souvent à cause des voisins et parfois sans raison apparente, et qui ont conduit à la fermeture de l’Enthropy, le délais d’ouverture du Molotov (ex Balthazar), l’interdiction à El Ache de Cuba d’organiser des concerts (de jazz et slam, alors qu’elle le faisait depuis 10 ans !), nombreux contôles et convocations pour le Lounge, fermeture du Paradox, etc.

Que Le Vélo en libre-service de Marseille fonctionne 24h/24h FABRICE REYBAUD Lorn Ask The Dust Sharon Van Etten Tramp The Swans The Seer M83 au Cabaret Aléatoire -Marseille (13) Wrong de Quentin Dupieux

« Bonsoir Clermont-Ferrand !!!» Johnny Hallyday à St Etienne.

Koh Lanta saison 12 Le rachat de Lucasfilm par Disney Avoir un bon ordi à la rédac’ (NDLR : Enfoiré!)

RAYMOND SÉRINI Françoise Hardy L’amour Fou Revolver Let go Home sessions Neil Young Psychedelic Pills Shylock le 22/09 à l’Auditorium Louis Nucéra (Nice ) J. Edgar de Clint Eastwood et Cheval de guerre de Steven Spielberg L’âme du monde de Frédéric Lenoir «Ce n’est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage» Ségolène Royal, en campagne lors des primaires socialistes.

Bertin Nahum pour son invention révolutionnaire du robot Rosa, qui permet des interventions chirurgicales plus performantes.

Election de la présidence de l’Ump, une pantalonnade qui montre l’appétit vorace des hommes politiques pour le pouvoir. « Quand les hommes vivront d’amour Il n’y aura plus de misère Et commenceront les beaux jours. » Raymond Lévesque FANNY SANANES Lana del Rey Born to Die Katatonia Dead End Kings The Gathering Disclosure Polica (Eurockéennes de Belfort) De Rouille & d’Os de Jacques Audiard) « Rien n’est si doux que la diversité ; le changement tient lieu de liberté » Gilles Ménage Une rencontre singulière... Des rencontres plurielles Un peu moins de détachement, un peu plus d’amour ?

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LYUBA SOFRONIEVA The Shoes Crack My Bones Masquer Cover My Face As The Animals Cry Mina Tindle Taranta Les Tambours du Bronx le 28/01 (Nice) Rock Of Ages par Adam Shankman Le nouveau format de poche de Nouvelle Vague magazine La sortie du film Innocence of Muslims Que l’on soit sain et sauf EMMANUEL TRUCHET Taïro Street Tape vol.3 Isiah Shaka Jahspora Busy Signal Reggae Music Again Beta Simon au festival Africain Bagiliba de Fayence Le grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern « Mon ennemi c’est la finance » … on en rit encore !

La victoire incontestée de Jean François Copé qui va enfin pouvoir mettre toute son intégrité d’ex-avocat d’affaires fiscaliste au service de la France.

François Hollande qui gouverne le pays dans la totale continuité de Nicolas Sarkozy sans un soupçon d’imagination ou de courage, tristement fidèle à son parcours de politicien bourgeois.

Une Europe qui s’inspire de l’Amérique latine avec des citoyens qui s’impliquent pour porter l’imagination et le partage au pouvoir.

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JEAN-PASCAL ROBLIN -M- Îl The Rolling Stones Grrr!

Alanis Morissette Havoc and Bright Lights Sidilarsen (L’Usine – Istres 13) Thérèse Desqueyroux de Claude Miller The Rolling Stones 50 «L’humain d’abord !»

Les cinquante ans des Rolling Stones avec le livre Stones 50, l’exposition photo à la Somerset House à Londres et le concert évènement du 25/11/2012 à l’O2 Arena à Londres avec de nombreuses guest stars dont des anciens membres du groupe (Bil Wyman, Mick Taylor) et des invités (Jeff Beck, Mary J Blige).

Les élections à l’UMP. Après le RPR, voici le MDR! Grâce à l’UMP la France a regagné son triple Ah Ah Ah !

Un monde plus humain qui n’exploiterait plus les femmes, les hommes et les enfants et où chacun pourrait vivre dignement : se nourrir, se vêtir, se loger, se chauffer, se cultiver, se divertir et travailler dans de bonnes conditions en étant respecté, et payé à sa juste valeur.

DIMITRI WALAS Muse The 2nd Law -M- Îl Mark Knopfler Privateering Seasick Steeve / ZZ Top – Guitares en Scène – St Julien-en-Genevois.

Le Prénom de Alexandre de La Patellière Survivre à l’Effondrement Economique de Piero San Giorgio.

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ALBUM DU MOIS

fRanCoiSe haRDy : L’amour fou (Virgin) J J J J J

Françoise Hardy fête ses cinquante ans de carrière avec un sublime album. La chanteuse au timbre de voix si caractéristique nous conte des tranches de vie cruelles avec une grande émotion. Elle exprime ici son être intérieur à travers des textes qui parlent avec élégance de la passion non partagée, l’absence de l’autre, l’incommunicabilité dans le couple, la tristesse et l’impuissance qui accompagnent l’échec amoureux. Ces strophes envoûtantes sont mises en valeur par piano et cordes qui enveloppent les mots avec grâce et volupté. Elle bénéficie entre autre de compositions sur mesure de Julien Doré ou Calogero. L’amour fou est un opus incontournable, lumineux et intemporel qui, en ce début d’année, marquera vos soirées du sceau d’une mélancolique beauté. ✏ Raymond Sérini

the RoCKin’ PReaCheRS : Reggae Cookin’ (Soulbeats Records) J J J J J “Reggae Cookin’”, voici le titre du nouvel album des Rocking Preachers sorti le 27 Novembre dernier composé de 4 musiciens. Ambiance reggae, soul, une recette traditionnelle roots à la sauce bordelaise. Une voix torride de femme en entrée d’album “Mmhhh God I’m So Hungry” donne envie de se mettre à table rapidement suivie par des mélodies reggae simples comme sur le premier titre du même nom “Reggae Cooking”, un titre qui peut faire (un peu) penser à “Banana Pancakes “de Jack Johnson, c’est à dire une musique qui s’écoute un dimanche soir pluvieux pour nous apporter un peu de couleurs et de chaleur pendant nos longues soirées d’hiver. Malgré une bonne humeur générale avec une guitare entraînante qui nous donne envie de sautiller et chantonner des “Babylon” “rastafari” , ces titres aux noms un peu clichés comme “ No Nuclear Power” “A True Feeling” ou “Living in Happiness” ont du mal à transporter et nous donner envie d’acheter un billet simple pour la Jamaïque. La recette manque encore un peu d’épices ! ✏ Elisa Klein

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anDRe CeCCaRelli : Ultimo (Univer-

ReDeye : End Of The Season (Lafolie

sal) J J J J J

Records) J J J J J

Fort de 50 ans de carrière, le Niçois André Ceccarelli, mondialement connu comme l’un des plus fins batteurs de jazz de notre époque, sort «Ultimo» (ce ne sera pas son dernier CD), en s’entourant de quelques amis, pour une sorte de bilan musical. Alex Ligertwood, David Linx, Amy Keys et Régis Ceccarelli (voc) Pierre Alain Goualch (p), Diego Imbert (b) Richard Bona (elec b, voc) et Sylvain Luc (g) apparaissent ainsi tour à tour pour une série de «chansons» soutenues par un grand orchestre classique dirigé par Pierre Bertrand auteur de quelques thèmes et de la plupart des arrangements. Moment de plénitude et de sérénité, «Dédé» accompagne tout en retenue, semblant s’effacer comme pour mieux s’abandonner à la contemplation. ✏ Daniel Chauvet

Posez le CD dans le lecteur et laissez-vous emporter dans les grands espaces de l’ouest américain. Vous y croiserez Woodie Guthrie et Bob Dylan (période « Hurricane » pour le violon et les arrangements). En effet, avec un nom de chef indien, Redeye nous offre un bien bel album, mixé à Chicago, qui sent bon les cowboys, les feux de camps et les vastes prairies. C’est que cet artiste francoaméricain, échappé du groupe Rennais Dahlia, a un véritable cœur de folksinger. Après un premier album solo en 2008 («ThisIsRedeYe») et deux EP, voici son second album «End Of The Season». De «Safe Again» à «The Edge Of The World», de la première à la dernière note de ces 10 titres, les arrangements de Lucille Vallez (ex Pony Express) servent à merveille l’univers, la voix et la guitare de Guillaume «Redeye» Fresneau. Ah, c’est sûr, elle est loin d’être terminée la jolie saison de Redeye ! ✏ Jean-Pascal Roblin

belone : Tame The Tiger (autoproduction) J J J J J Séduire avec deux titres... pari de taille! Et pourtant avec son EP « Tame The Tiger », Belone s’en sort haut la main. Le groupe de Saint-Lô fait voyager, bien loin de sa terre normande, avec ses chansons dansantes, envoûtantes, ressuscitant le meilleur de la pop. Début en fanfare avec un titre donnant son nom à l’opus. « Tame The Tiger » réunit à lui seul notes électro et mélodies pop pour une alliance musicale savoureuse. Introduction à la Breakbot, chœurs et énergie débordante à la Hyphen Hyphen avec quelques airs exotiques pour un dépaysement total. La recette parfaite de ce qui sera, à coup sûr, un tube. Humeur plus douce pour « Bad Combination », à la voix masculine voluptueuse, mais tout aussi entêtant. Aucun doute que les 5 musiciens feront parler d’eux dans l’année à venir avec clip et, on l’espère, album à la clef. ✏ Solène Lanza

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oMMM : Just Listen (Vocal Sound System)

DoSS-houSe : Nursery Rhyme (BEE

Matthieu boRé : Roots (Bonsai

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Records/ Dedpop) J J J J J

Music) J J J J J

MaDeMoiSelle ballaDin : Irrésolue (Autoproduit) J J J J J

Le groupe ? OMMM : trois superbes voix féminines mêlées à une masculine (celle de Mathis Capiaux) et LA voix, celle de Waxy Box, de son vrai nom Samuel Populo, wahou ! Le beatboxer exceptionnel ! Le futur populaire !

Leur titre ? « Just Listen » … ok. L’oreille est ravie. C’est donc avec évidence, quel’on se laisse entrainer entre terre et ciel par le style pop, trip pop, hip hop de ce groupe composé de 6 français. Louis Amstrong en serait lui-même convaincu par la sublime reprise de « What a Wonderful World ». Quant aux goûts personnels, on s’attarde sur « Looking for a Smile », on dissèque, on compare, on pense Björk, Wax Tailor et ses ASM, Charlotte Savary … Un zeste plus électro que leur premier album, celui-ci reste, malgré les différentes influences artistiques, bel et bien bourré de personnalité. ✏ Muriel Lorent

Qu’entendait-on confinés dans le ventre maternel ?

La réponse pourrait être dans le dernier album de Doss-House. Avec son nouvel opus « Nursery Rhyme », le DJ lyonnais explore les profondeurs douces et sucrées, aidé de ses scratchs et claviers vintages. Les remontées d’enfance commencent dès les premières notes de « Drew Am » où les cris d’enfants disparaissent peu à peu pour une immersion rythmée dans l’univers électronique de Doss-House.

Une musique électro qui n’oublie cependant pas d’être mélodique. L’ancien As de la guitare façonne à l’extrême sa dreampop atypique à la présence instrumentale non négligeable comme dans « Hal°gen » ou « L4ment », donnant une envie folle de se jeter dans cette « doss-house ».

Cet asile où l’on pourrait croiser Yayoi Kusama dans un univers psychédélique si délicat. ✏ Solène Lanza

Le Jazz chanté en anglais, pour un français, est toujours un exercice périlleux. Matthieu Boré a donc décidé de revenir aux racines, «roots», il s’accompagne au piano sur cinq compos persos et six reprises de standards plutôt «pop», soutenu par une trompette, un sax, une contrebasse et une batterie. Les arrangements sont légers, les deux cuivres «chorussant» de ci de là, la rythmique reste discrète. Sans se départir de son tempérament de crooner, Matthieu Boré s’essaye au swing : «Baby I Want You So Bad», au gospel : «A Little Talk With Thee», on retiendra sa version très chaloupée du «I Wanna Be Your Man» composé il y près de 50 ans par les Beatles mais popularisé par les Rolling Stones. Court, 37 minutes, tout juste le temps d’un bon petit apéro entre copains. ✏ Jacques Lerognon

Laissez tomber l’éternel « sac à sapin » (arnaque lobbystique des bûcherons finlandais) et investissez plutôt dans l’opus jazzy de Mademoiselle Balladin. En plus de la bonne action de Noël (une partie des royalties est reversée à l’association « Art et Enfance »), vous encouragerez la délicieuse lyonnaise sur la voie du piano-bar new-yorkais, façon « The Heart Of Saturday Night » du crooner Tom Waits. Le litre de bourbon quotidien en moins (on espère pour elle !) Bon, la production est un peu propre, mais les musiciens servent admirablement les ambiances, sans démonstration inutile, tandis que la fragile voix de la miss abat impeccablement le reste du boulot. Sensible et varié, « Irrésolue » fait mouche. C’est bien, c’est beau (et malgré la liberté orthographique) c’est Balladin. ✏ Dimitri Walas

GaSPaRD lanuit : La Trêve (Trois Heures Moins le Quart) J J J J J

DeVonMileS : We May Lack Time, But We Don’t Waste It (Opposite Prod) JJJ JJ

A l’écoute de ce quatrième album de Gaspard Lanuit, « La Trêve » la comparaison avec Dominique A est inévitable, puisque dès le premier titre « Le Fossé », la voix de Gaspard entraîne l’auditeur dans un univers sombre et mélancolique… Mélodiquement, la ligne de basse est le fil conducteur du morceau. Les guitares électriques pleuvent et le titre se finit en sonorités distordues. Au niveau tessiture de voix celle de Gaspard rappelle par moment celle de Calogero essentiellement dans les intonations de voix. « Ce soir » est une chanson lancinante, un peu lourde et pesante, « The Hit Man » vient heureusement remettre un peu d’énergie dans le disque avec un son résolument pop/rock et un texte en anglais. Parfois le disque rappelle également au niveau musical l’univers du groupe Dionysos. En conclusion un disque en demi-teinte qui reste assez fantasmagorique et décalé. ✏ Céline Dehédin

Depuis 1999, DevonMiles formé à Orléans distille un rock noisy entre punk et émocore. A partir de 2001, le groupe enchaîne les productions musicales : une démo 3 titres puis un EP 6 titres « Nine Hundred » et un maxi l’année suivante « Progress/ Bad Habits ». Un changement de line up plus tard le groupe repart en composition, il en résulte aujourd’hui la sortie de leur premier album long format : « We May Lack Time, But We Don’t Waste It”. Un disque plein d’énergie, dans lequel les sonorités s’accordent à merveille! Dès le premier titre « Mr Advice » le ton est donné, guitares électriques, gros son et un chant bien appuyé ! « Golden Cage » commence en intro avec une basse bien lourde, et monte crescendo… Plus punk et décalé « The Journey Is The Reward », s’appuie sur l’harmonie des instruments, vocalement DevonMiles n’est pas dans sans rappeler des groupes comme Sum 41. Un bon disque plutôt convaincant qui donne envie de voir le groupe sur scène ! ✏ Céline Dehédin

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Rituel : Un (Micronautics) J J J J J Rituel sort un EP à la basse lancinante et lancinante et encore lancinante. Un projet deep house de la trempe des plus grands du genre, au pif, Jennifer Cardini, ça sent le petit matin et les soirées chaudes. Des montées chimiques. De la danse. Des corps moites. J’avoue que je ne suis en général pas trop fan de l’exercice, « Single Minds » est topé de nappes psychotropes et d’un mid-tempo bien tassé ! « Take It Easy » est plus tangent, un summer tune quelque peu bancal où s’entrecroisent rythmiques chamaniques et chants parfois mollassons. Un bon EP qui se calerait bien en soirée, ah ça oui ! ✏ Laurent Ciarabelli

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DaViD ShaW anD the beat : So It Goes (Her Majesty) J J J J J

lou taVano : Meets Alexey Asantcheef (autoproduit) J J J J J

J’ai eu du mal à commencer cette chronique : avant d’écouter j’ai lu le papier promo qui parlait admirablement bien du décor (David a joué dans Blackstrobe, créé Siskid, mixé auprès de Chloé et Ivan Smagghe). Puis j’ai écouté et je me suis dit que ce qui était écrit n’avait finalement aucune importance. Très vite, j’étais en terrain connu. David sort son premier album où les beats sexys et moites rythment des mélodies plus pop. Plutôt électronique, «So It Goes «(en référence à l’émission de Tony Wilson) est une grande montée permanente où les rythmes ralentis et cotonneux se mélangent à une house sombre et pop (la reprise d’ « Infected » de The The est vraiment réussie). Hypnotique et maîtrisé, « So It Goes » est à écouter s’il vous arrive de regretter les états étranges ressentis au petit matin… ✏ Laurent Ciarabelli

La jeune chanteuse Lou Tavano ne manque pas d’audace en choisissant son répertoire. Reprendre trois standards de Gershwin ou Rodgers et Hart c’est banal, mais un de Monk et deux de Coltrane, c’est de l’inconscience ! Sauf que, superbement accompagnée par le pianiste Alexey Asantcheeff (qui signe les arrangements), Damien Varaillon (b) et Tiss Rodriguez (dms), elle change le scepticisme du chroniqueur en enthousiasme exalté. Rarement traités avec autant d’énergie, de liberté iconoclaste et d’insolente technique, chacun des thèmes retrouve une jeunesse et une vigueur inespérées. Douée d’une voix exceptionnelle tant dans les véhémences que dans les parties chuchotées, Lou Tavano a tout pour s’imposer.

Cela devrait vite se savoir. ✏ Daniel Chauvet

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SPitZeR : The Call (InFiné) J J J J J Vacances oblige, ce CD a traîné dans ma boîte aux lettres tout l’été. Content que celle-ci soit intacte à mon retour. Au milieu des avis d’imposition et factures se trouvait Spitzer.

Duo de deux frères, ce CD est collaboratif.

Comptant sur Fab (Frustration) ou Kid A., « The Call » n’est pas mauvais, même si des titres m’ont un peu saoulé. Par exemple la techno minimale coupée à l’eau de « Breaking The Wave », l’electro pop abrutissante de « Too Hard To Breathe » ou un « Clunker » qui se cherche encore et ce, malgré le chant de Fab (qui n’est pas son plus réussi !). En revanche, existent de bonnes surprises comme le massif « Sergen », hymne aux basses druggy, voire Sir Chesser aux snares envoûtées, parfait pour les adeptes du clubbing. Un peu poussif et fourre-tout dans l’ensemble. ✏ Laurent Ciarabelli

PRinCe fatty : Prince Fatty Versus The Drunken Gambler (Mr Bongo) J J J J J

oliVeR CaMPana : Life’s Beautiful (Dolphin Productions) J J J J J

L’anglais Mr Bongo excelle dans le poussiéreux labeur de l’archéologue qui se plonge dans les vestiges d’un passé flamboyant pour en extirper quelques rares trésors, mais le disquaire de Soho est aussi un bon dénicheur de talents actuels…

Ici, avec Prince Fatty aka Mike Pelanconi, il ajoute à son label une signature rocksteady/reggae/dub singulière, un brin loufoque et décalée certes, mais réellement neuve et prometteuse. Coloré de quelques touches hip-hop, le disque « Prince Fatty Versus The Drunken Gambler » regorge d’invités de marque comme le Dj Alcapone, le chanteur Winston Francis ou encore la sublime Hollie Cook… Fan de Kung Fu, Prince Fatty se retrouve face à son ancien maître « Drunken Gambler », coincé dans une sombre histoire de trahison et de vengeance. Les 10 titres de l’album explorent le répertoire classique jamaïcain en faisant une incursion ici et là dans le jazz des Andrew Sisters, la funk des Whispers (avec un cover de leur tube « And The Beat Goes On ») ou le son old-school du regretté Ol’ Dirty Bastard… Une découverte à partager ! ✏ Nicolas Hillali

Découvert en première partie de Gérald De Palmas cet été, retenez bien son nom : Oliver Campana. Né de l’alchimie des sonorités traditionnelles rock et d’un zeste d’impertinence Oliver a su faire de cet album « Life’s Beautiful », une œuvre magique. Dès le premier titre, le ton est donné, résolument Rock avec « Broken Hearted ». Oliver sait aussi se faire plus pop avec une mélodie fraîche et entraînante sur « Flying Away ». Oui la vie est belle Oliver et à travers cet album, il a su nous donner l’envie d’avoir envie d’être heureux. Véritable magicien du son, sur « Only One Love », titre plus électro-rock, dans lequel la basse fait redondance au synthétiseur, là encore c’est carton plein. Côté production, la voix est justement équilibrée avec les instruments. « My Starlight» est quant à lui un titre dans lequel les riffs de guitare s’amusent à virevolter et se poser sur la batterie, un vrai moment de plaisir musical. Un excellent album qui porte bien son nom. ✏ Céline Dehédin

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Rone : Tohu Bohu (InFiné) J J J J J J’avais bien aimé « Spanish Breakfast », sans en faire un album de chevet, c’était vraiment bien.

J’appréhendais donc « Tohu Bohu » car je n’ai pas du tout suivi l’activité musicale de Rone (rare artiste français/électro a avoir créé un univers personnel). Ce 2è album est finalement assez calme et homogène. Rempli de sons déjà connus (et un peu attendus), il est impossible de ne pas penser à Boards of Canada, voire NIN grâce à un étonnant « Beast » (un instrumental digne de « The Fragile »). Installé à Berlin et refusant la turbine techno minimale (tout à son honneur!) Rone s’est fait plaisir mais rend, selon moi, une copie un peu pâlichonne qui mérite la moyenne, mais pas non plus un carton plein, malgré « Parade » qui égale le superbe « Bora » écouté dans « Spanish Breakfast ». Dommage. ✏ Laurent Ciarabelli

PhiliPPe MouRatoGlou : Steady Rollin’ Man (Vision Fugitive)

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CRiolo : No Na Orelha (Sterns Music)

eDen holan : Irrésistible (Auto-Produc-

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tion) J J J J J

Issu de la scène hip-hop de Sao Paulo, Criolo aka Kleber Cavalcante Gomes nous propose son second opus intitulé « No Na Orelha ». S’éloignant un temps de son statut de MC, l’ex-éducateur devient chanteur et ne dépose plus seulement ses mots sur des loops et beats synthétiques mais les ballade à travers plusieurs chansons lovant l’afrobeat (« Bogota ») et le funk, la samba (« Linha de frente ») et le reggae (« Samba Sambei »), le boléro (« Fregues da meia noite ») et le R&B («Subirusdoistiozin ») … Les textes sont engagés et rendent compte des difficultés et du chaos que les brésiliens rencontrent au quotidien… A 36 ans, le rappeur paulista offre un disque universel dans son message et accessible dans son style… Un coup de cœur ! ✏ Nicolas Hillali

Très remarquée au dernier festival de Marciac, la jeune chanteuse Eden Holan ne manque pas d’originalité. Elle écrit ses textes et ses musiques et les chante, sans aucune afféterie, en Français, en Hébreu et en Créole réunionnais d’une voix claire et intense. Accompagnée par d’excellents jazzmen israéliens (dont son père, Rony Holan, batteur arrangeur et chef d’orchestre), le trompettiste New-Yorkais Michael Rodriguez et par le bassiste et percussionniste Jamy Pedro grande figure du renouveau du Mayola, cette musique de la Réunion, autrefois interdite à cause de son contenu contestataire. Jazz, musiques orientales et créoles, textes très autobiographiques... Difficile d’imaginer plus singulier mélange... Difficile aussi d’échapper à son charme. ✏ Daniel Chauvet

JJJJ J Adapter les chansons du légendaire bluesman Robert Johnson pour un trio composé d’un guitariste chanteur, d’un clarinettiste basse et d’un contrebassiste pourrait passer pour une gageure, surtout que Philippe Mouratoglou est plus connu pour son doigté sur une guitare classique. Mais dès le premier morceau, le cultissime «Come on In My Kitchen», on sent que le pari est gagné. Le riff est d’abord joué à la clarinette, puis la guitare apparait, métallique, acoustique, puissante, enfin la voix vient se poser sur les notes, une voix chaude, pas vraiment bluesy mais prenante. Suivent dix titres tous aussi réussis, avec une mention spéciale pour «Crossroads», où le son mêlé de la clarinette et de la contrebasse ferait fuir le diable venu faire son deal avec le pauvre Robert. ✏ Jacques Lerognon

livre /// DiDieR MaiffReDy : Rock Poster Art (Eyrolles) J J J J J livre /// DoRian linKSey : 33 Révolutions Par Minute (Rivages/Rouge) JJJJ J Une histoire de la contestation en 33 chansons, 5 chapitres et 2 volumes de 300 pages. Il commence en 1939 avec le poignant «Strange Fruit» de Billie Holiday et fini en 2008 avec Greenday et «American Idiot». Linksey écrit avec la rigueur et la précision d’une publication scientifique et la verve d’un chroniqueur musical, la ferveur d’un chorus de blues. Chaque chanson est évoquée dans le contexte historique et musical de l’époque. Chacune d’elle, au-delà du «protest song», est aussi un chef d’œuvre à part entière, ce qui fait leur force, leur puissance, leur intemporalité, qu’elle évoque le racisme, la guerre, la dictature, le libéralisme cynique, la lutte de classe. À travers les mots de Dylan, Neil Young, The Clash, Victor Jara, Rage et d’autres, une leçon d’histoire par un passionné de musique. ✏ Jacques Lerognon

Quand un collectionneur d’arts graphiques, amoureux de sérigraphie et de musique rock décide de livrer ses années de passion, cela donne « Rock Poster Art », une magnifique bible artistique de 250 pages que j’ai eu beaucoup de mal à refermer ! Didier Maiffredy, ancien professeur de philo, et président de l’association « Les Arts du Rock », nous embarque dans un détonnant voyage graphique tourmenté : les sérigraphies de concert. Créativité marginale, originale, trash, au service des scènes musicales depuis plus de 50 ans, cet ouvrage est un témoignage d’œuvres inconnues en France et en Europe.

Loin de l’idée de faire un beau livre avec de “belles images”, l’auteur propose un “travail d’explicitation historique, théorique et esthétique pour apporter des éclairages » Il nous interpelle sur cette méthode oubliée de la sérigraphie où ces œuvres d’art numérotées invitaient à découvrir les artistes.

Un livre initiatique passionnant par un passionné intarissable sur ce mouvement underground méconnu que l’on a plaisir à découvrir ! ✏ Elisa Klein

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CHRONIQUES RÉGION

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Pete anD folKS : Pete and Folks

DaG : Une drôle d’affaire (La Foule En

(Autoproduction) J J J J J

Délire) J J J J J

Année faste pour le chanteur et guitariste Peter Cogavin et ses “folks” (pris, ici, dans le sens de “potes”): Marcus Sylvain (p), Guido Bistarelli (b), Michel Belluot (dms), et Eric Frerejacques (hca). Déjà remarqués l’an dernier au “off” du Nice Jazz Festival, ils ont cette année remporté haut la main le convoité concours, et ont ainsi gagné le droit de se produire sur la scène du “Festival in” (juste avant Robert Randolph et Sharon Jones). Ils étaient aussi programmés au prestigieux festival de Jazz de Marciac et on fait un passage très remarqué à l’émission Taratata . Plus rock que folk, leur premier CD donne un brillant aperçu du répertoire personnel de ce groupe de Niçois (d’origine et/ou d’adoption) au talent épatant. À découvrir d’urgence. ✏ Daniel Chauvet

Dag, c’est l’histoire d’un groupe lyonnais qui présente son premier album intitulé « Une Drôle d’Affaire ». Daniel Ostfeld (guitare) et sa douce voix nous baladent à travers le jazz manouche de Sylvain Pourrat (contrebassiste) et Guillaume Clary (vents, accordéons). Ils parlent d’amour, ils évoquent les crimes aussi.

Dans cet album, la musique est tantôt divertissante tantôt mélancolique, s’écoutant aussi bien en fond sonore autour d’une table entre amis qu’en bal dansant festif. Toky Rakotomalala à la batterie scande des comptines avec délice et légèreté. Les textes sont travaillés avec un français poétique qui frise la perfection. 14 titres qui transporteront l’auditeur dans un univers sombre et romanesque. ✏ Muriel Lorent

MéanDReS : Méandres (Alambik Musik) J J J J J Méandres est l’œuvre de cinq musiciens puisant leur inspiration dans le rock, le jazz et le rap. L’album comporte dix compositions qui nous transportent avec leurs influences très éclectiques. Et c’est là que le groupe fait fort car il signe un effort très cohérent et maîtrisé. Cela commence par « Balkan Dance » dont le saxophone alto de Fabien Genais nous rappelle les grandes heures de Soft Machine, puis le voyage continu avec « Strange Dub » qui voit apparaître le rap de Simon Balleyguier qui se mêle à merveille aux mélodies et dont la voix rageuse nous ferait croire qu’un Zack De La Rocha (RATM) est passé par là. Les chansons nous font voyager à travers des thèmes très élaborés qui leur permettent de partir en digressions, démontrant la virtuosité jamais pompeuse dont ils font tous preuve. À noter une étonnante section rythmique parvenant à chaque instant à maintenir la tension nous permettant de nous délecter d’une écoute des plus agréables. Une très bonne surprise ! ✏ Loïc Lambert

Nouvelle Vague - janvier 2013

CHRONIQUES RÉGION

65

en VRaC et D’ailleuRS : Soyons Vivants (autoproduction) JJJJJ

Malin : Bel Effort (Ganache Records)

Déjà 7 ans qu’En Vrac et d’Ailleurs existe et les niçois nous pondent un deuxième album de 13 titres. Incontournable de la scène locale, le groupe se lance dans une première tournée nationale. Une réussite méritée et dû à son véritable melting-pot musical. « En vrac » réussi à ne pas s’imposer de limites. Une musique du monde teintée par l’Est dans laquelle chaque instrument, quel qu’il soit, peut venir apporter sa spécificité. Cuivres, guitare, piano, contrebasses, violons, claviers, flûtes, accordéon, etc. Les types d’en vrac sont de vrais musiciens et ça s’entend. La maîtrise technique se ressent et on apprécie la modestie de chacun qui reste à sa place pour produire un ensemble simple, modeste et percutant, qui n’est pas sans rappeler l’univers et le rendu des Ogres de Barback. Bravo. ✏ Vincent Paolino

On découvre 14 titres simples et étonnants mais “Tout le monde s’en fout” comme le dit la première chanson. Les paroles sont aussi simples, voire absentes. Chaque morceaux est composé d’une ou deux phrases qui se répètent en boucle (hormis quelques exceptions) et on se demande si c’est une blague. Déçue et à la fois curieuse, j’appuie sur « play » et ... les mots ne suffisent pas à décrire la musique et la voix de MaLiN! Les mélodies punk, électro, (hard) rock nerveux sont à peine plus compliquées que les paroles. Les sonorités se répètent et agacent.

La voix est (sans aucun bel effort) fausse. Apparemment ce disque est vraiment une blague.

Mais l’aixois Fabien Mallen, alias MaLiN, aime le «je m’enfoutisme». Il se définit lui-même comme un «one man band» qui voit le monde d’une manière humoristique où “on ne doit surtout pas s’énerver”. Son troisième album “Bel effort” en est la preuve. Amusez-vous bien ! ✏ Lyuba Sofronieva

J JJJJ

Mat3R DoloRoSa : Think About Your Future Now (L’Autre Distribution) J J J J J Musicien autodidacte, graphiste de profession, Tristan Spella aka Mat3r Dolorosa s’est précautionneusement appliqué à mêler visuel et sons, et nous livre aujourd’hui son 1er projet solo. Un album en forme d’invitation à l’immersion dans son univers peuplé d’images sonores tourmentées et dont l’inspiration trouve sa source chez des groupes tels que Radiohead, NIN, Massive Attack ou encore Ez3kiel. En mêlant électronica ambient, abstract hip-hop et électro progressive, Tristan nous emmène faire une promenade introspective et nostalgique au pays des rêves sombres. Avis à celles et ceux qui pénétreront dans son monde : le voyage vous attend ! ✏ Fanny Sananes

66

RETOUR VERS LE FUTUR

Nouvelle Vague - janvier 2013

ALBUM De LéGenDe IAM

L’école du Micro d’Argent

Sorti le 17 mars 1997

Lors d’une nouvelle visite chez ses cousins installés à New-York, Philippe « Chill » est frappé de plein fouet par le rap et la culture hip-hop, nouveau genre musical émergent d’une petite dizaine d’année. De plus en plus attiré par cette musique, il pose même son premier texte sur une face B. A son retour en France, il rencontre DJ Kheops. Malgré des débuts difficiles, ils formeront un groupe ensemble, Lively Crew. Par la suite, Chill fait la connaissance de Jo, qui travaillait dans le métro, qui deviendra Shurik’n. Le groupe devient B-Boy Stance.

Ensuite, vient la rencontre primordiale avec Pascal, qui prendra en charge la composition des musiques et l’enregistrement sous le nom d’Imhotep. S’ajouteront ensuite deux danseurs, Malek, futur Freeman, et François, futur Kephren. IAM est formé.

Le groupe part à New-York en 1996 enregistrer un nouvel album et veut trancher avec l’ambiance comique de « Je danse le mia ». Pourtant après quatre mois de travail, le groupe et surtout Kephren ne sont pas satisfaits du résultat qu’ils jugent en décalage avec le son recherché. Ils remplacent Nick Sansano, par Prince Charles Alexander. L’album est réenregistré sous pression en moins d’un mois à Paris, ce qui ne fut pas du goût de la maison de disques, d’autant plus qu’avec des titres sombres tels que « L’empire du Côté Obscur », « Elle donne son corps avant son nom » et surtout « Demain c’est loin », elle craint que ce nouvel album ne soit un échec retentissant. Heureusement le résultat est sans appel : Disque d’Or (100 000 exemplaires vendus) le jour de sa sortie, « L’école du Micro d’Argent » sera disque de diamant (1 000 000 d’exemplaires écoulés) à la fin de la tournée, grâce notamment à la diffusion de quatre clips plus le soutien des grandes radios de l’époque. ✏ Rémi Cavaillès

a la une De nouVelle VaGue,

il y a 10 anS...

Le reggaeman allemand termine actuellement l’enregistrement de son septième album “The rising of the son”.