NV #121 - septembre 2006

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#121 Septembre 2006 Saison 13 - Episode 1

Pixies / Elektrolux + Nouvelles, Concerts, Chroniques, Total Local, DVD...

Festivals Retour sur

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((( Distribution ))) «Nouvelle Vague» est distribué gratuitement sur plus de 350 points de la région Sud-Est.

✉ BP 62 - 06142 VENCE cedex Téléphone 04 93 58 51 51 Fax 04 93 58 51 53 E-mail nouvelle-vague@wanadoo.fr Site www.nouvelle-vague.com ********************************************************** Directeur de la publication Philippe Perret Rédacteur en chef Philippe Perret Responsable communication et publicité David Bartoli Rédacteur Matthieu Bescond Stagiaires rédaction Amélie Maurette, Willy Alliot.

Ont collaboré à ce numéro Aboubacar Mbae, Alexandre Labourdette, Anaïs Vaillant, Benjamin Brégeaut, Benjamin Videau, Céline Rastello, Christel Berard, Christophe Guilbert, Christophe Meade, Daniel Chauvet, David Jeanne, Delphine Oliva, Emmanuel Truchet, Fabrice Le Querré, François Devred, Frédéric Perret, Guillaume Martel, Jacques Lerognon, Jean-Baptiste Ferrière, Jean-Jacques Massé, Jean-Paul Boyer, Jean-Sébastien Zanchi, Jérémy Grozel, Laure RivaudPearce, Marc Chaix, Marc Di Rosa, Micheline Perret, Mourad Rebbani, Olivier Kerdudo, Patricia Perret, Pierre Derensy, Raymond Serini, Simon Pégurier, Thibaud Vuille, Virginie Leurs, Virginie Ratto, Yann Cohignac, Françoise Morel, Elodie Morana, Sébastien Cay, Guillaume Lacombe, Pascal Linte, Valentin Morisseau, Elisabeth Cervetti, Emmanuelle Galindo.

Correspondants Thierry Arnaud / Cosmic Trip (Draguignan), Yan Guilleux / ACDC (Fréjus), Sylvain Besse / Tandem (Toulon), Eric Prenot / Zigoto Production (Drôme/Ardèche), Manu / Machination (Avignon), Benoît Bastide / Direkt Tribal Family.

Tirage 10 000 exemplaires (certifié par l’OJD 2005) Dépôt légal 3ème trimestre 2006 N° ISSN 1266-8591 Maquette Patricia Perret & Philippe Perret Photo couverture Jérôme Bonnet Impression NIS Photoffset - St Laurent du Var Régie publicitaire régionale La Plage Régie publicitaire nationale Public Régie publicitaire grands comptes Proxirégie Nouvelle Vague est édité par l’association La Plage.

«La rédaction ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.»

ALPES DE HAUTE PROVENCE (04) MANOSQUE : CAFÉ PROVISOIRE, ECOLE DPT DE MUSIQUE ET DANSE ALPES-MARITIMES (06) ANTIBES : DEAL MUSIC, AU BAR EN BIAIS, RAPSODIE, BIJ, MAISON DU TOURISME D'ANTIBES. / CAGNES SUR MER : GAME'S, OFFICE DE TOURISME, LE BIRDY, CENTRE CULTUREL, A CAPELLA, STUDIO MARYLIN. / CANNES : LYCÉE CARNOT, LYCÉE BRISTOL, LOGIS DES JEUNES DE PROVENCE, MIXAGE, FNAC, DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES, SUN7 CAFÉ, KONASS, PREMIUM SHOP, MADISON NUGGETS, CANNES JEUNESSE INFORMATION, THEATRE DE LA LICORNE, MJC PICAUD, MÉDIATHÈQUE, TWIGGY, LIME LIGHT RECORDS, BASSOMATIK, WORK MUSIC CONCEPT. / CANNES LA BOCCA : LASER QUEST. / GRASSE : AGORA FM, ESPACE CULTUREL ALTITUDE 500. / LA TRINITE : MÉDIATHÈQUE. / LE CANNET : RADIO AS 89.6 FM, ESPACE LASER. / CARROS : FORUM JACQUES PREVERT. / MANDELIEU : CULTURA/ NICE : EDHEC, DISCOTHÈQUE DE CAUCADE, FACULTÉ DES LETTRES, L'ARENE, ESPACE MAGNAN, FACULTÉ DE DROIT, HI HOTEL, MEP, FRANCE BLEU, VIRGIN MÉGASTORE, LES FICTIONAUTES, SONIC IMPORT, GATTI MUSIQUE, HIGH TECH, FNAC, SACEM, EUROPE 2, AKIRA, HIT IMPORT, LE BAGATELLE, LE JUNGLE ARTS, SB MUSIQUE, APOCALYPSE RECORDS, LE BIG BEN, LA BODÉGUITA DEL HAVANA, CENTRE INFO JEUNESSE, MAISON DES ASSOCIATIONS, SMARTIES, LE VOLUME, HELIOTROPE, LE BOOGALOO, STUDIO ARION, BIBLIOTHÈQUE LOUIS NUCÉRA, NOUVELLES, FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE, DISCOTHÈQUE ST-ROCH, CEDAC CIMIEZ, FACULTÉ DES SCIENCES, ESPACE INFO LOISIRS, NICE RADIO, RTL 2, CARS PHOCÉENS, BAR DES OISEAUX, TAPAS MOVIDA, LES DEUX FRÈRES, LE TEOCALI, L’AFTER, L'IDÉE HALLES, TOP US, GHOST HOUSE, L'ATELIER, BLUE WHALES, WATER BAR, OFFICE DU TOURISME, IUT, HARMONIA MUNDI, ADEM 06, UFCV, ESRA, MILLENIUM STUDIO, PIC, APP, LE HUBLOT, THÉTRE LINO VENTURA, BULLDOG PUB, LE STACCATO. / SAINT ANDRE DE LA ROCHE : POINT INFORMATIONS JEUNESSE, MEDIATHEQUE. / SAINT LAURENT DU VAR : CONSERVATOIRE MUNICIPAL,BIJ, LE PRIEURE, MARACUJA, MUSIC 3000, OFFICE DE TOURISME, JAZZ ROCK CAFÉ, IMAGE PUBLIQUE. / SAINT JEANNET : POINT JEUNES. / SAINT PAUL : LA BROUETTE / LA TRINITE : MÉDIATHÈQUE. / VALLAURIS : FIERRO MUSIC. / VENCE : BAR LE CLUB, LE PETIT CREUX, STUDIOS DU SOLEIL, MÉDIATHÈQUE MUNICIPALE, ACCUEIL EMPLOI, TRÉSOR PUBLIC, SERVICE JEUNESSE, MAIRIE DE VENCE, CENTRE CULTUREL, OFFICE DE TOURISME, CINÉMA CASINO, CAN MAN, LYCÉE DE VENCE, NICE-MATIN, NUITS DU SUD, LA GRIGNOTTE. / VILLENEUVE-LOUBET : SUN MUSIC. ARDÈCHE (07) AUBENAS : LIBINTER. / PRIVAS : ECOUTE. / ROMPON : ZIGOTO PRODUCTIONS. BOUCHES-DU-RHÔNE (13) AIX EN PROVENCE : CECDC, MJC PRÉVERT, NUGGETS, COMPACT CLUB, TROC'N'ROLL, LE FABULEUX VAISSEAU, LA FONDERIE, OFFICE DU TOURISME, DRAC P.A.C.A., ARCADE. / AUBAGNE : ESCALE ST MICHEL, LA BOITE A REPET. / CABRIES : MILONGA. / MARSEILLE : O'CD, BAR DE LA PLAINE, HÔTEL DE LA MUSIQUE, STUPEUR & TROMPETTE !, MICMAC, KALEIDOSCOPE, L'EXODUS, SABRE-TOOTH RECORDS, CRIJ, CITE DES ASSOCIATIONS, LA MACHINE A COUDRE, CITY ZEN CAFE, LE REVEIL, LE PELLE, OFFICE DE TOURISME, HARMONIA MUNDI, ESPACE CULTURE, FNAC, GIBERT JOSEPH, BIBLIOTHEQUE A VOCATION REGIONALE, CITÉ DE LA MUSIQUE, CENTRE DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE, LES DANAÏDES, CENTRAL MUSIC OCCASION, POLE INFO MUSIQUE / AGESCA, LA MESON, DOCK DES SUDS, THEATRE DE LA MINOTERIE, LE GRAND DOMAINE, FACULTE SAINT CHARLES, CABARET ALÉATOIRE, RADIO GRENOUILLE, LA FRICHE LA BELLE DE MAI, THEATRE GYPTIS, THEATRE TOURSKY, LE CRI DU PORT, PARVIS DES ARTS, ESPACE HYPERION, LEDA ATOMICA MUSIQUES, POSTE A GALENE, PUB BLACK UNICORN, SCOTTO, MASSILIA RECORDS, LUCKY STAR, MUSIC SHOP, MUSIC LEADER INTERNATIONAL, LA BAGUETTERIE, TRIANGLE, MULTIMED', CAFÉ JULIEN, ESPACE JULIEN, VIDEODROME, LA MAISON HANTEE, TRIPSICHORD, LE LOUNGE, LE POULPASON, DAN RACING, L'INTERMEDIAIRE, EL ACHE DE CUBA, LE SON D'ORIENT, LE BALTHAZAR, VIRGIN MEGASTORE, THEATRE LA CRIEE, GEBELIN MUSIQUE, AUCHAN, CULTURA, PLANET SATURN, LE MOULIN, CACTUS, A.T.S. MUSIC / AFQH PRODUCTION, CONSEIL REGIONAL P.A.C.A. / PLAN DE CAMPAGNE : AVANT CAP, PLANÈTE SATURN, VIRGIN MÉGASTORE, MUSIC N°1.

DRÔME (26) MONTELIMAR : ESPACE LASER, SUN MUSIC. / VALENCE : LA PLAGE. GARD (30) NIMES : 119, ARMATURE, PERISCOPE, 340 MS, HADDOCK CAFÉ, FNAC, TAM TAM. HÉRAULT (34) MONTPELLIER : O'CD, FNAC, ROCKSTORE, CROUS, L’ANTIROUILLE, CRIJ. VAR (83) DRAGUIGNAN : COSMIC TRIP, THÉTRES EN DRACÉNIE, RHAPSODY, SMAD, BIJ, MEDIATHEQUE DEPARTEMENTALE, LIBRAIRIE PAPIERS COLLÉS, OFFICE DU TOURISME, FRICHE DES REMP’ARTS, LE MARQUE PAGE. / FRÉJUS : HBN MUSIC, LASER QUEST, MÉDIATHÈQUE, MELODY, MISSION LOCALE, ORLANDO, PAPA ROGER SNACK, AGORA, LA GABELLE AGEC, CAFE DE L’ESTEREL, HORIZON 2000 / L’AGACHON ERA / POINT INFO JEUNESSE / RHAPSODY / ACDC. / LA GARDE : STEEL MUSIC, VIRGIN STORE, PLANETE SATURN. / LA VALETTE : ARGENCE MUSIQUE, INDIANA COFFEE. / ST RAPHAËL : FORUM ACOUSTIK, BUREAU INFORMATION JEUNESSE, IUT, LASER MUSIC, LE GRAPHITO, LOCH NESS, MÉDIATHÈQUE DU CENTRE CULTUREL, RTL 2, SNACK PACHA, TRIANGLE, KONASS, L'INTROUVABLE, GUITAR TECH, ARIA, AGORA, LES LOGIS DE L’ASPE. / SALERNES : LEI MESSUGO / TOULON : ZENITH OMEGA, FNAC, LE BAR A THYM, MUR DU SON, RADIO ACTIVE, 113 CAFÉ, CREP DES LICES, PEOPLE RAG, PIM, STUDIO MUSIC, CHEWING-GUM, CONSEIL GÉNÉRAL DU VAR, SAMBA, MÉGAPHONE, NATURAL MYSTIC, KFS SKATE SHOP, ARGENCE MUSIQUE, STEEL MUSIC, FWF SONORISATION, TANDEM. VAUCLUSE (84) APT : PUB SAINT JOHN'S. / AVIGNON : ADDM 84, BOKAO'S, CONSEIL GÉNÉRAL DE VAUCLUSE, FNAC, HOT BRASS, IDOLS, MAISON DE L'EUROPE D'AVIGNON ET DE VAUCLUSE, MOVIN' RECORDS, PUB Z, RED ZONE, SECCANO, SIX PACK, UTOPIA, BODY ART, CHARLY MUSIQUE, FESTIVAL MUSIC DAMPIERRE, GUITARE BROTHER, PUB STATION, RADIO RAJE, ROUGE GORGE, SING SING, SOUND SYSTEM, LE LÉZARD QUI HURLE, AJMI, . / CAVAILLON : LE GRENIER A SONS, MEDIATHEQUE LA DURANCE, THÉATRE DE CAVAILLON. / MAUBEC : LA GARE.

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Prochain numéro le 28 septembre 2006

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JABUZ

Qu’est-ce qu’on a pas vu...

CD 3 titres + Pistes ROM Jabuz, c'est d'abord un groupe de chansons aux couleurs variées... Cinq ans d'existence et plus d'une centaine de concerts leur assurent une bonne expérience de la scène, que le groupe a partagé entre autre avec W5, Les Ogres de Barback, Poum Tchack, Senior Holmés...

DA SILVA

Décembre en été CD 12 titres Guitares sèches aux rythmes saccadés et entraînants, chanteur désabusé à la voix rock et peu commune qui livre ses histoires d’amour déchues, de remords et de regrets.

TÊTES RAIDES

Fragile CD 15 titres 9ème album studio d'un groupe phare de la scène Française, co-réalisé par Denis Barthe (Noir Désir), Fragile a un son résolument rock.

WANGTONE

Wang Lei meets High Tone CD 8 titres + Bonus vidéo Né de la rencontre entre les High Tone et le DJ Wang Lei, valeur montante de la scène electro chinoise, Wangtone s'affiche comme le fruit d'une alchimie concordante à souhaits. Un retour marqué vers le dub ambiant des lyonnais, avec des atmosphères lancinantes, de longues montées évolutives ponctuées de scratches efficaces et de sonorités orientales.

ACCELERATOR2.0 COMPILATION CD

9 titres Dernier opus compilé par DJ Beka, la djette australienne tragiquement disparu en décembre dernier, testé sur les dancefloors du monde entier avec une sélection de pointures trance internationale comme Intelabeam, Mekkanikka, Polaris ou encore Triptych, la star incontournable made in Turbo Trance Records.

AUDIO ACTIVISM COMPILATION CD 12 titres

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1 an de Nouvelle Vague (11 n°) + 2 CD au choix* (voir ci-dessous) + 1 CD surprise

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(Abon. Union Européenne : 20 euros - Abon. hors UE : nous consulter)

(voir ci-dessous)

Edito Criminels numériques Les têtes pleines de souvenirs, les aoûtiens ferment définitivement la marche des chassés-croisés autoroutiers. Voilà donc la dernière image qui inondera les écrans télévisés et les postes radio de chacun des foyers français. Outre une actualité peu traitée en République Démocratique du Congo, c’est certainement l’activité des hommes politiques qui a le plus subi l’impasse des journalistes. Alors certes, ils étaient en vacances et personne ne peut en douter (Merci VSD). Mais pas tous! D’ailleurs, ceux qui ont dû recevoir la visite de la gendarmerie pour téléchargement illégal le savent bien puisqu’ils encourent jusqu’à 300 000 euros d’amende et 3 ans de prison. Et oui, on est bien loin de la contravention de 38 euros promise par le ministre de la Culture. Mais voilà, le Conseil constitutionnel en a décidé ainsi. Le téléchargement gratuit est un délit de contrefaçon et doit être sanctionné de la sorte.

Renaud Donnedieu de Vabres a salué “une décision juste, bien qu’un peu trop répressive.” Et même s’il affirme vouloir “saisir son homologue de la justice afin que les poursuites soient orientées vers les cas les plus graves”, on se demande ce qu’il veut bien entendre par là. Peut-être, que seules les personnes ayant tenté de bidouiller des fichiers pour réussir à les lire (une opération aussi sanctionnée par la nouvelle loi parce qu’encourageant le téléchargement) auront le droit à une annulation de leur peine? Et alors, c’est bien normal puisqu’ils ne bénéficieront pas d’une œuvre quelconque. Pourtant, il reste tous les autres, les quelques milliers qui continuent à télécharger gratuitement. Ceux-là devront-ils se plier à la loi des grandes maisons de disques et se soumettre non seulement à leurs prix exorbitants mais aussi à leurs logiciels de lecture quitte à y perdre en qualité informatique? Face à un tel désarroi, un seul mot d’ordre : réagir. A la manière du Parti Pirate Français par exemple en désobéissant et luttant pour une toile plus libre. ✍ Willy Alliot

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NOUVELLES d’ici et d’ailleurs 06

Pastichées de clichés en tout genre, les musiques électroniques et la techno particulièrement, viennent de trouver un nouvel allié.

Récemment créée, l'association Laissez Nous Raver (LNR) s'est fixée pour objectif de faire découvrir au plus grand nombre la diversité de la culture électronique, tout en cassant l'image négative qu'on lui appose. Un large éventail d’actions est dores déjà en cours de réflexion, avec des champs d’applications à court, moyen ou long terme (initiation aux techniques de « deejaying », création de manifestations, etc.).

Un tel projet n'est pas une mince affaire, aussi toute aide spontanée serait forcément accueillie avec intérêt. ✉ Mlle Angélique Bertrand - 194, chemin de l'Abreuvoir - « Le Clos Saint Andrieu » - 06270 Villeneuve Loubet. Mail : angelique.bertrand@berkshire-management.com. ✆ 06 61 89 92 42.

Nous sommes encore dans les senteurs des vacances, mais l'équipe de l'Oreille qui Gratte se remet déjà derrière son poste de travail pour préparer sa 12ème rentrée. Comme vous le savez sans doute cette émission a lieu tous les mardis de 19 h à 21 heures, d'octobre à fin juin. Vous pouvez la retrouver sur Agora FM (94 MHz) ou sur le site www.loreillequigratte.com. L'émission est consacrée à l'actualité du rock indépendant, des autoproductions, et surtout du rock local.

Chaque semaine, Benoît Belasco et Simon

Pégurier reçoivent un groupe qui se prête à la règle de la session acoustique : 4 morceaux, inclus une reprise. Si vous êtes partants, merci de le faire savoir le plus vite, les premiers arrivés seront les premiers servis. ✆ 06 64 32 70 23. Mail : simon@loreillequigratte.com.

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Opération musclée des forces de l'ordre sur le Festival des Collines à Mazaugues. Plus de 70 gendarmes, des douaniers, des chiens, et des motards ont assiégé et investi les lieux.

Sous couvert d'une opération anti-stupéfiants, ils ont opéré des fouilles systématiques à toutes les entrées de la ville voire même dès la sortie de l'autoroute à Aubagne. Au final, les quelques festivaliers ayant osé continuer leur chemin jusqu'à la manifestation rapportent un comportement injurieux, des propos homophobes et racistes, des mises à nu en publiques, et une tolérance zéro pour les petits délits et infractions. Les organisateurs restent surpris face à un tel acharnement de la gendarmerie, d'autant plus qu'à quelques kilomètres du site se tenait une rave-party, n'ayant à aucun moment reçu la visite des forces de l'ordre… ✉ Contact Sud Musique - Quartier St Roch 83131 Montferrat. Web : www.delacolline.org.

Mail : festival@delacolline.org.

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La finale des finales du tremplin Milonga se tiendra le 16 septembre prochain à Marseille.

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Elle rassemblera les vainqueurs des 3 finales régionales de Hénin-Beaumont, Bordeaux et Grenoble, à savoir : le son feutré et jazzy de Samuel et Dowell, Andres et les Chiens Girafes et la pop festive de Remingway. ✉ Mail : contact@tremplin-milonga.com. Web : www.tremplin-milonga.com.

Jusqu'au 31 octobre, l'association istrienne, l'Usine, ouvre sa boîte aux lettres aux artistes en mal de reconnaissance. But du jeu : envoyer ses compositions personnelles uniquement, les reprises n'étant pas acceptées pour ce tremplin découverte 2006-2007. ✉ L'Usine - Tremplin découverte route de Fos RN 569 - 13800 Istres. ✆ 04 42 56 02 21.

Le festival Aires Libres ne rempile pas pour septembre. Suite à un refus définitif de la Mairie de Marseille, les organisateurs ne pourront investir le Parc Borély, seul espace vert offrant une qualité de pelouse d'ombrage et d'étendue nécessaires à la bonne tenue de l'événement. À apprécier en famille ou entre amis, cette manifestation culturelle et gratuite proposait une dimension environnementale à cette alliance entre art plastique et musique.

En somme, une combinaison originale et attrayante, mais dont les conditions d'organisation restent fragiles. Néanmoins, ce n'est pas encore l'heure de sonner le glas puisque le festival donne quand même rendez-vous l'an prochain, pour de nouvelles sensations à l'extérieur de Marseille.

Web : www.aires-libres.com.

La compilation du label Hip Hop de Mars sera disponible fin 2006. Une sortie qui correspondra à la mise en ligne d'un nouveau site hiphopdemars.com. L'actualité du rap marseillais y sera décortiquée au travers de photos, de clips, d'interviews…) ✉ Mail : hiphopdemars@voila.fr.

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La troisième édition du Festival International des Arts du Clip (FIAC) se tiendra du 12 au 15/10 au Pasino d'Aix en Provence. Au programme : projection de 100 clips dans les différentes parties de la programmation (compétition officielle, section “ jeunes talents ”, section “ émergence ”), débats sur les enjeux majeurs de la vidéo musicale et la “ Nuit du clip ” avec 3h de projections des meilleures créations. De quoi en prendre plein la vue et les oreilles. ✉ FIAC - 3, Place Chabaneau 34000 Montpellier. ✆ 04 67 54 96 63. Mail : contact@festivalduclip.com. Web : www.festivalduclip.com.

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Les Médiathèques Provence-Luberon-Durance et le Grenier à Sons accueilleront du 26/09 au 13/10 l'exp o s i t i o n Rock'n'roll Icon, Images et BD dans la musique rock. Dessins, affiches, flyers, diapos, pochettes de disques, vidéos… et un concert des Washington Dead Cats en clôture devraient satisfaire les nostalgiques du “ bon vieux temps ”. ✆04 90 76 21 48.

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En préambule du festival Montpellier à 100%, Coca'Zine, Réseau en Scène, et bien d'autres, organisent le 15/09 une journée consacrée aux problématiques professionnelles des musiques actuelles. Celle-ci débutera avec le 5ème Forum des Initiatives Régionales en Musiques Actuelles (FIRMA) au Domaine du Mas de Grille à St Jean de Vedas. Ouverts au public,

les débats seront cette année axés autour du thème “ structures et réseaux des musiques actuelles ”. La soirée sera elle consacrée au vivier local avec un concert regroupant une sélection régionale, et non des moindres puisqu'on y retrouvera notamment l'excellente fusion de Oust Louba, l'afrobeat de Fanga ou encore Mathis & The Mathematiks. ✉ La Méridionale des Spectacles - 42 rue de la Tour Gayraud 34070 Montpellier. ✆ 04 67 06 95 83. Mail : mds@cocazine.com. Web : www.cocazine.com.

Région PACA

Attention Talent Scène, c'est reparti ! Pour cette sixième année consécutive, la Fnac et Réseau Printemps reprennent la sélection des jeunes groupes et artistes qui feront leur entrée sur la scène du Printemps de Bourges.

L'UDCM, antenne PACA choisie par les deux parrains, ouvre ses lecteurs CDs du 4 septembre au 6 octobre pour écouter ce qui se fait dans la région. À la clé, un concert à Istres et Marseille pour les 8 groupes choisis, suivi d'une sélection nationale et définitive du 3 au 12 janvier. Alors n'hésitez pas à vous présenter et retirer une fiche d'inscription dans les Fnac, relais UDCM ou sur Internet aux liens ci-dessous. ✉ Union des Diffuseurs de Créations Musicales - 1 rue de Nazareth 13011 Marseille. ✆ 04 91 89 62 38. Web : www.udcm.net et www.reseau-printemps.com.

L'Arcade organise, le mardi 10 octobre, la sixième édition des Rencontres Régionales Musiques Actuelles. Initiée par le Collectif et en collaboration avec la ville de Gap - qui accueille cette année l'événement dans son Centre Municipal de la Culture et des Loisirs cette journée permettra aux différents acteurs de la culture d'échanger leur point de vue, de soulever certains problèmes et de proposer

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des idées sur l'activité musicale de la région.

Ce débat se fera autour du thème central “ accompagnement et développement de carrières artistiques ”. Ouvert à l'ensemble des acteurs, des opérateurs, des artistes et des institutions concernés par le développement des musiques actuelles, ce forum devrait apporter un peu plus de clarté à ceux qui travaillent en musique. Une façon efficace de faire mentir la légende sur la région PACA et son manque d'intérêt pour les musiques actuelles. ✉ Arcade - Pôle Régional Musiques Actuelles - 17 rue Venel - BP 84 - 13 101 Aix-en-Provence Cedex 1. ✆ 04 42 21 78 00. Mail : prma@arcade-paca.com. Web : www.arcadepaca.com.

La cinquième édition de Crescendo a débuté depuis le 4 août dernier. Dans l'objectif de rassembler des jeunes issus des établissements d'Aide Sociale, de centres sociaux ou d'espaces jeunes autour d'un projet de création musicale, Crescendo est le genre d'initiative à encourager. Encadrés par une équipe qualifiée, les jeunes abordent les différents processus de création d'un disque, de l'écriture à l'enregistrement, tout en profitant d'une aventure humaine forcément salutaire dans bien des aspects. ✉ Mail : alortega@wanadoo.fr. Web : www.musikovent.org/crescendo.

Ailleurs

La Techno Parade reprend chars et DJs pour défiler dans les rues de Paris le 16 septembre prochain. À l'honneur cette année, les DJs du label Dialect Recording. Fafa Montéco, David Duriez, Gwen Mazen, Simon Says et Cyril K feront vibrer les murs parisiens pour lutter contre la famine. Martin Solveig, quant à lui, mixera sur le char de l'association Action Contre la Faim en tête de cortège. Un beau défi pour fêter le 20e anniversaire de la house. ✉ Web : www.technopol.net

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CONCERTS SEPTEMBRE 01 AYGGHON / INDYKUSH / KARSOHN Le Volume - Nice 21h (Le Décapsuleur : 04 93 26 75 20) 01 BEHIA ET BARIOHAY TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 02 BRASILEIRINHO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 03 HERVE GENOT SOLO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 07 LITTORAL LATINO TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 08 CANDELA TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 09 TOM GILROY AND BUD’S BUBBLE La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 10 FRANKIE ROCHESTER SOLO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 14 LITTORAL LATINO TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 14 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 14 IN OTHER CLIMES / IMPLY IN ALL Le Volume - Nice 21h (Le Décapsuleur : 04 93 26 75 20) 15 ALTITUDE TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 15 EDDY GAULEIN-STEF & HANK NOBRA Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 15 Pop your Pitchoun : ROBERT POST / REPUBLIC OF LOOSE / AMADEUX TAPPIOKA Théâtre de Verdure - Nice 20h 16 NAKARI TRIO La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 16 JUAN ESTEBAN EL RUBIO Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 17 DIEGO ORIGLIA La Black Cat - Cagnes sur Mer 21h30 (04 92 08 04 69) 21 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 22 Musiques autour du Monde : TOSS Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 23 PLAYMATES ON THE RUN / WAKS / E.S.B. Le Volume - Nice 20h (04 93 26 75 20) 23 LYRICSON / PAUSE / ROOTSKAYA / RUDE BOY SKUNK / BOUSIN SOUN SISTEMA Théâtre de Verdure - Nice 18h (Fish My Kiss : 06 17 16 12 62) 23 Musiques autour du Monde : PAIN D’EPICES Podium Petite Pinède Juan les Pins 11h (04 93 74 10 98) 23 Musiques autour du Monde : OUTREMER Podium Petite Pinède - Juan les Pins 18h (04 93 74 10 98) 23 Musiques autour du Monde : CATIMBO QUARTET Le Bar en Biais Antibes 21h (04 93 74 10 98) 24 Musiques autour du Monde : EDDY RAY COOPER & THE BURNING WHEELS Podium Petite Pinède - Juan les Pins 11h (04 93 74 10 98) 28 Jam Session Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 29 GERARD BREAUDAT QUARTET Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98) 29 ARMAND MELIES Forum Fnac - Nice 17h (04 92 17 77 77) 30 NATASHA ST PIER Cannes 30 EDDY RAY COOPER Le Bar en Biais - Antibes 21h (04 93 74 10 98)

29 Olympics Rock : RUNNING BIRDS / SOLID STATE / LEMON A / WASTE / FOX Salle du Canton - Monaco (04 93 97 48 70)

06 A FILETTA Cathédrale St Jean-Baptiste - Calvi 21h30 07 A FILETTA Ile-Rousse

09 SASHIRD LAO Maison pour Tous - Montauroux 09 VELOURIA CLUB Indiana Coffee - La Valette 22h (04 94 65 80 97) 09 Ze Derrock Night : LES SINGES VERTS / WALEGUEN AGAINST / FREYGOLO / GSTRING Salle St Exupéry - Draguignan 20h (Les Maskes Feuillus : 04 94 47 84 31) 22 SEMPERE QUARTET Commanderie de Peyrassol (04 94 69 71 02) 23 Forum des Musiques Actuelles : CEUX QUI MARCHENT DEBOUT / CANAPACOUSTIK Chapiteau - Les Salles sur Verdon 21h (Tandem : 04 98 070 070) 23 LES GROSSES PAPILLES Entrecasteaux 28 VELOURIA CLUB Le Bar à Thym - Toulon 22h (04 94 41 90 10) 30 GEORGE MICHAEL Zénith Oméga - Toulon 20h30 (Adam : 04 91 60 61 62) 30 Forum des Musiques Actuelles : M.A.P. / LES GROSSES PAPILLES Chapiteau - La Martre 21h (Tandem : 04 98 070 070)

01 KAEM BLUES BAND Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 01 GRAVISSIM RIDDIM / SMOOF Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 01 BIOCIDE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 02 69DB / CRYSTAL DISTORSION Arles 02 PHIL Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 02 GHOSTOWN Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 02 BIOCIDE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 03 Les Rois des Aulnes : RIT Domaine Départemental de l’Etang des Aulnes - St Martin de Crau 18h (04 90 47 09 99) 06 MODEMAS & PH L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 07 BRUZO TRIO Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 08 BàO : BEN’S SYMPHONIC ORCHESTRA / MORNING STAR / YVAN HIO Espace Doun - Rognes (Asso Bouche à Oreille : 06 14 20 36 75) 08 MARTEEN Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 08 DJ PROSPER & GWENDAEL Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 08 WITHOUT SENSE / NOUVELLE CULTURE / FLO & SALAMANDER Le Poste à Galène - Marseille 20h30 (04 91 47 57 99) 08 MARSHMALLOW L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 09 PEARL JAM / MY MORNING JACKET Le Dôme - Marseille (04 91 12 21 21) 09 Best of Short Films : MOUSSU T E LEI JOVENTS Domaine Départemental de l’Etang des Aulnes - St Martin de Crau 18h (04 90 47 09 99)

septembre 2006

6

nouvelle vague # 121

09 BàO : RUDY TROUVÉ / ZITA SWOON Espace Doun - Rognes (Asso Bouche à Oreille : 06 14 20 36 75) 09 LIZZIE GAYLE Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 09 TAN TUDY SOUNS SYSTEM & MURRAY MAN Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 09 MARSHMALLOW L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 10 Les Rois des Aulnes : DAVY SICARD Domaine Départemental de l’Etang des Aulnes - St Martin de Crau 18h (04 90 47 09 99) 14 AUM Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 14 DUGS / PLACE ID Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 14 SURVIV'ALL L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 15 RIMBAUD / PUSTUL La Machine à Coudre - Marseille (04 91 55 62 65) 15 LE COMPLEXE DU RENARD Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 15 MONALISA Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 15 SURVIV'ALL L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 16 Finale Tremplin Milonga : SAMUEL ET DOWELL / ANDRES ET LES CHIENS GIRAFE / REMINGWAY Marseille 16 ATOLL Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 16 KING MEDOO Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 16 SURVIV'ALL L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 17 FABIEN OTTONES SOLO Le Cri du Port - Marseille 20h30 (04 91 50 51 41) 20 PETITE MUSIQUE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 21 Marsatac : SWIM / MIG Poste à Galène - Marseille 21h (04 91 05 50 84) 21 RITA BELLA Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 21 LILI GARRET / ANOTHER QUARTET Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 20 PETITE MUSIQUE L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 22 NATIONALE 7 Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 22 Marsatac : BIKINI MACHINE / DJ AÏ Poste à Galène - Marseille 21h (04 91 05 50 84) 22 ISABELLE KURBETZ Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 22 TITO / LYRICAL PABLO / TH SLOOGIE SOUND SYTEM Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 23 Festival des Alpilles : JOHN ILLSLEY / CUNLA Carrières des Baux (Asso Chants et Sol : 04 90 54 85 65) 23 MUDDYS STREET Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 23 Fête du Plateau : SAFI / SHANKANRA Place Paul Cézanne - Marseille 19h (04 91 42 59 57) 23 Marsatac : BAT FOR LASHES / FINK / FUJIYA & MIYAGI / EVIL NINE / BLACK GRASS Cabaret Aléatoire - Marseille 20h (04 91 05 50 84) 23 SHTAT L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 25 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix - Scène Ouverte : LINSPEKTOR / RASCAL RIDDIM / SOMA / GAZOUZ / SAMUEL Place de l’Hôtel de Ville - Aix en Provence 14h (04 42 21 99 79) 25 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : MILIANA / QUAISOIR Le Passage - Aix en Provence 20h30 (04 42 21 99 79) 25 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : 5 AVENUES Café théâtre de la Fontaine d’Argent - Aix en Provence 21h (04 42 21 99 79) 26 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : ANGES BIHL Cité du Livre/Amphithéâtre de la Verrière - Aix en Provence 18h30 (04 42 21 99 79) 26 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : LES OGRES DE BARBACK Le Pasino - Aix en Provence 20h30 (04 42 21 99 79) 27 AGNES BIHL Forum Fnac - Marseille 17h30 (04 91 39 94 00) 27 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : ART MENGO Le Pasino - Aix en Provence 20h30 (04 42 21 99 79) 27 THE SLACKERS Le Poste à Galène - Marseille 20h30 (04 91 47 57 99) 27 KEBOUS L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 28 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : DOBACARACOL Cité du Livre/Amphithéâtre de la Verrière - Aix en Provence 18h30 (04 42 21 99 79) 28 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : RICHARD BOHRINGER Salle Emilien Ventre - Rousset 20h30 (04 42 21 99 79) 28 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : REMO GARY Salle des Fêtes - Venelles 20h30 (04 42 21 99 79) 28 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : JEAN DANIEL / NICHOLSON Le Passage - Aix en Provence 20h30 (04 42 21 99 79) 28 TEQUILLA Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 28 MARKOVO Le Balthazar - Marseille 21h30 (04 91 42 59 57) 28 KABBALAH Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10) 28 KEBOUS L’Intermédiaire - Marseille (04 91 47 01 25) 29 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : BISHOP Cité du Livre/Amphithéâtre de la Verrière - Aix en Provence 18h30 (04 42 21 99 79) 29 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : PENSE BETE / CLARIKA Centre Culturel - Simiane 20h30 (04 42 21 99 79) 29 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : MICHEL ET ANNE / LES GROSSES PAPILLES Salle de Cinéma - Trets 20h30 (04 42 21 99 79) 29 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : NANCY HOLLOWAY Salle Duby - Eguille 20h30 (04 42 21 99 79) 29 Marsatac : THE RAPTURE / MOGWAI / MATTHEW HERBERT / PEACHES / VITALIC / 2 LONE SWORDSMEN / THE HACKER / JOHN LORD FONDA / CHIKINKI / FUNKSTÖRUNG FEAT. PHON. O / JAHCOOZI / DANTON EEPROM Esplanade St Jean - Marseille 20h (04 91 05 50 84) 29 NO NAME Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 29 Da Mouth Fight : PURE HUMAN MUSIC / L’EKIP D’ART HIFIS Le Balthazar - Marseille 21h (04 91 42 59 57) 29 Konnexions 2006 : LIONEL KASPARIAN / DENIS CABACHO / MAKI Salle du Cri du Port - Marseille 20h30 (04 91 50 51 41) 29 Konnexions 2006 : XAVIER GARCIA & DINAHBIRD / BENJAMIN DE LA FUENTE & ZBIGNIEW KARKOWSKI Salle du Parvis des Arts - Marseille 22h (04 91 50 51 41) 29 LO / ELEKTROLUX / WOK / FLIPSIDE Le Poste à Galène - Marseille 20h30 (04 91 47 57 99) 30 Marsatac : AMON TOBIN / PUBLIC ENEMY / DJ QBERT / ANDY C / SCRATCH PERVERTS / DJ CRAZE & MC ARMANNI / ATOMIC HOOLIGAN / SAYAG JAZZ MACHINE / SPLEEN / GG PROJECT FEAT. MC RUNIGGA / SWAY / TWO HEADS ON Esplanade St Jean - Marseille 20h (04 91 05 50 84) 30 MOUSSU T E LEI JOVENTS Le Balthazar - Marseille 20h (04 91 42 59 57) 30 Fête de la Paix : SAMUEL / ANGGUN / DJ FIKUS Salle des Fêtes Vitrolles 20h (Asso Massilia Cosmopolitaine : 06 19 13 44 47) 30 actOral.5 : ELEKTROLUX Montévidéo - Marseille Heure (04 91 37 97 35) 30 GET UP Le Tempo - Aix en Provence (04 42 21 96 58) 30 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : MUSARD Cité du Livre/Amphithéâtre de la Verrière - Aix en Provence 18h30 (04 42 21 99 79) 30 Festival de la Chanson Française en Pays d’Aix : GEORGES MOUSTAKI / MAS-DAU Le Pasino - Aix en Provence 20h30 (04 42 21 99 79) 30 Konnexions 2006 : LIONEL KASPARIAN / DENIS CABACHO / MAKI Salle du Cri du Port - Marseille 20h30 (04 91 50 51 41)

NV #121

24/08/06

17:43

Page 7

30 Konnexions 2006 : ERIC CORDIER & ANDREW SHARPLEY / CATHERINE JAUNIAUX & TED MILTON Salle du Parvis des Arts - Marseille 22h (04 91 50 51 41) 30 MAHALA RAÏ BANDA Le Cargo de Nuit - Arles 22h (04 90 49 55 99) 30 Chaos Fest : OTARCOS/ KUMSHOT DIESEL / CORROSIVE CELL / IRA NASCENTE / SONNY RED / LOATHING / BLAZINE WAR MACHINE / STONECAST / URIS ASTYR / NIMAH Espace Julien - Marseille 14h30 (04 91 24 34 10)

27 FRANCOIS HADJI-LAZARO Les Passagers du Zinc - Avignon 20h30 (04 90 89 45 49) 29 PIRFU SYSTEME Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49)

08 Festival de la Blanche et du Bès : GROSSE GOUSSES & PETITS JETS D’AILS / CAINA / BOOZE BROTHERS / LES BLAIREAUX Chapiteau Maison des Jeunes - Seyne les Alpes 21h (04 92 35 11 00) 09 Festival de la Blanche et du Bès : USKUL / ZOZOPHONIC ORCHESTRA / LE BARATIN DE LA JOIE / FREEDOM FOR KING KONG Chapiteau Maison des Jeunes - Seyne les Alpes 21h (04 92 35 11 00)

29 MOUSSU T E LEI JOVENTS La Cigale - Nyons (04 75 26 03 60)

14 SASHIRD LAO La Comeadia - Sète

01 Nuits d’O - Nuit Inattendue : LEO PIASTAGA / GANGPOL UND MIT Domaine d’O - Montpellier (ADDM : 04 67 45 71 17) 02 Nuits d’O - Nuit Paillettes : TOMBAD Domaine d’O - Montpellier (ADDM :04 67 45 71 17) 02 Subsonica : LES STELES / LOLITA LARSEN / THE ULTRACUERPOS Esplanade Charles de Gaulle - Montpellier 19h (04 67 15 55 23) 15 Montpellier à 100% - Sélection Régionale : OUST LOUBA / FANGA / MATHIS & THE MATHEMATIKS / L’HERBE FOLLE / PROJET LAFAILLE Salle Victoire 2 - St Jean de Vedas 20h30 (04 67 47 91 00) 21 C’lect Hip Hop : SAÏAN SUPA CREW / SINIK / OSMOZ / SINGUILA / KAYLIAH / KRYS / DADDY MORY / SAID... Zénith Sud - Montpellier 20h (04 67 64 50 00) 24 THE JACK SAINTS Le Subsonic - Montpellier 20h (04 67 15 55 23) 30 MULETRAIN Le Subsonic - Montpellier 20h (04 67 15 55 23)

OCTOBRE 06 LA BANDA DE SANTIAGO DE CUBA Théâtre de Grasse 20h30 (04 93 40 53 00) 07 LA BANDA DE SANTIAGO DE CUBA Théâtre de Grasse 20h30 (04 93 40 53 00) 11 BEN HARPER & THE INNOCENTS CRIMINALS Palais Nikaïa - Nice 20h (Image Publique : 04 93 19 37 40) 12 CHRISTOPHE MALI / CALIGAGAN Cinéma Espace Centre - Cagnes sur Mer 21h (A Capella : 04 93 20 71 40) 13 PUNISH YOURSELF Palais Nikaïa - Nice (04 92 29 31 29) 23 INDOCHINE Palais Nikaïa - Nice 20h30 (Image Publique : 04 93 19 37 40) 27 C’est pas Classique : A FILETTA Acropolis - Nice 28 C’est pas Classique : A FILETTA Acropolis - Nice 28 ARCHIVE Palais Nikaïa Salle 700 - Nice 20h30 (Image Publique : 04 93 19 37 40)

20 Festival : POW WOW Monaco

11 13 13 14 15 22

Les Musicales : MELL Bastia A FILETTA Ajaccio Les Musicales : RASSEGNA Bastia A FILETTA Ajaccio Les Musicales : RASSEGNA Bastia FISHBONE Aghja - Ajaccio

07 Forum des Musiques Actuelles : JACK THE RIPPER / DAVID WALTERS Salle Polyvalente du Recoux - Le Cannet des Maures 21h (Tandem : 04 98 070 070) 14 Forum des Musiques Actuelles : KAOLIN / RHESUS / DIVA Chapiteau Base Nature - Fréjus 21h (Tandem : 04 98 070 070) 20 INDOCHINE Zénith Oméga - Toulon 20h30 (04 94 22 66 88) 21 Forum des Musiques Actuelles : WASHINGTON DEAD CATS / FANTAZIO / CAT FISH Salle Polyvalente - Les Arcs sur Argens 21h (Tandem : 04 98 070 070) 28 Forum des Musiques Actuelles : WATCHA CLAN / N&SK Chapiteau - Néoules 21h (Tandem : 04 98 070 070)

03 Jazz sur ma Ville : EMILIE LESBROS & JONATHAN SOUCASE DUO La Meson Marseille (08 77 44 28 94) 04 Jazz sur ma Ville : CHRISTIAN BRAZIER L’Intermédiaires - Marseille (08 77 44 28 94) 05 PACO DE LUCIA Le Dôme - Marseille (04 91 12 21 21) 05 Jazz sur la Ville : LAURENT COQ TRIO Le Cri du Port - Marseille 20h30 (08 77 44 28 94) 06 A FILETTA Cathédrale St Sauveur - Aix en Provence 06 AGNES DEBORD Théâtre des Salins - Martigues 20h30 (04 42 49 02 00) 06 KILL THE YOUNG / THE ELDERBERRIES Le Cargo de Nuit - Arles (04 90 49 55 99) 06 Jazz sur la Ville : PHILIPPE RENAULT / EDEIL TRIO Le Cri du Port - Marseille 20h30 (08 77 44 28 94) 07 Festival des Alpilles - Tarascountry : THE REBELS / LIONEL WENDING / YOUPI WHAOU Cité du Cheval - Tarascon (Asso Chants et Sol : 04 90 54 85 65) 07 A FILETTA Eglise - La Ciotat 07 ANGE L’Usine - Istres (04 42 56 02 21) 07 Jazz sur la Ville : BOLZINGER-TOSONI QUARTET Le Pelle Mêle - Marseille (08 77 44 28 94) 08 Jazz sur la Ville : AKOSH S. & GILDAS ETEVENARD DUO La Meson - Marseille (08 77 44 28 94) 09 Jazz sur la Ville : KNOM QUINTET Cité de la Musique - Marseille 21h (04 91 39 28 28) 10 Jazz sur la Ville : YARON SAX QUINTET Le Pelle Mêle - Marseille (08 77 44 28 94) 10 Jazz sur la Ville : GREEN ON GRASS L’Intermédiaire - Marseille (08 77 44 28 94) 11 Jazz sur la Ville : AL BENSON JAZZ BAND L’Intermédiaire - Marseille (08 77 44 28 94)

11 THE ANIMALS Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10) 12 Mexico Magico : MUJERES Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 12 Jazz sur la Ville : MANUCHELLO SEPTET Le Cri du Port - Marseille 20h30 (08 77 44 28 94) 13 FRANCOIS MOREL Théâtre des Salins - Martigues 20h30 (04 42 49 02 00) 13 Jazz sur la Ville : KABBALAH La Meson - Marseille (08 77 44 28 94) 13 LYRICAL BENJIE Café Julien - Marseille 23h (04 91 24 34 10) 14 PETER VON POEHL Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 15 Jazz sur la Ville : THIERRY MAUCCI L’Intermédiaire - Marseille (08 77 44 28 94) 17 TWAÏS Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 19 HEWAR Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 19 ELIANE ELIAS Théâtre Toursky - Marseille 21h (04 91 58 54 54) 19 CLAUDE BASSO QUARTET Le Cri du Port - Marseille 20h30 (04 91 50 51 41) 19 HIGH TONE Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10) 20 Fiesta des Suds : GOTAN PROJECT / CESARIA EVORA / DAVID WALTERS / LE GROUPE F Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 20 FISHBONE / WOLFUNKIND Le Moulin - Marseille (04 91 06 33 94) 21 SANTA MACAIRO ORKESTAR L’Affranchi - Marseille (04 91 35 09 19) 21 Fiesta des Suds : ESTRELLA MORENTE / AYO / JEHRO... Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 21 KLUB DES 7 Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10) 23 Scène Ouverte Jazz Cité de la Musique - Marseille 21h (04 91 39 28 28) 24 INDOCHINE Le Dôme - Marseille 20h30 24 DAME LA MANO Cité de la Musique - Marseille 20h30 (04 91 39 28 28) 25 Fiesta des Minots Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 25 Règion en Scène : MUSARD / ON S’FAIT UNE BOUFFE / BOB ZIGUA Salle Sainte-Victoire - Ventabren 20h30 (04 42 28 92 86) 26 Fiesta des Suds : GRAND CORPS MALADE / MOUSSU T / LO COR DE LA PLANA / VIBRION / STEPHANE LEBORGNE Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 27 Fiesta des Suds : COLDCUT / ROB SWIFT / BRASS CONSTRUCTION / DJ REBEL Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 27 Règion en Scène : D’AQUI DUB / KABBALAH / SAYON BAMBA CAMARA / CHRISTINA ROSMINI Complexe Culturel - Simiane 20h30 (04 42 22 62 30) 28 Fiesta des Suds : CHEB MAMI / K’NAAN / SALEM TRADITION / ELECTRO DUNES Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 28 KiSiSa Kreol ? : CIE ILES SOEURS / SEGA KONEXYON / TITO / MODEMAS / TRADYSION / BOUCANAN RAP / DAVID WALTERS / AMADA SMITH / FRED Le Balthazar - Marseille (Micmac : 04 91 550 007) 28 HOLDEN / CALIGAGAN Le Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99) 28 Journées de la Harpe : MIGUEL-ANGEL ESTRELLA Eglise Saint Cézaire - Arles 12h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 29 Journées de la Harpe : DIDIER LOCKWOOD Musée de la Provence et de l’Arles Antique - Arles 15h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 29 Journées de la Harpe : DIDIER LOCKWOOD Musée de la Provence et de l’Arles Antique - Arles 18h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 29 Journées de la Harpe : TRIO L’ANCRE D’ARGENT Eglise Saint Julien - Arles 18h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 29 Journées de la Harpe : LES BONS BECS Théâtre - Arles 21h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 30 Journées de la Harpe : EDMAR CASTANEDA TRIO Théâtre - Arles 21h (Asso Opera : 04 90 93 37 07) 31 Fiesta des Suds : LES WAMPAS / DJ ZEBRA / COWBOYS FROM OUTER SPACE / OAÏ STAR / ZONG Dock des Suds/Hangar à Sucres - Marseille 20h (04 91 99 00 00) 31 AGNES JAOUI Le Pasino - Aix en Provence 20h30

06 SANTA MACAIRO ORKESTAR Le Grenier à Sons - Cavaillon (04 90 06 44 20) 06 JACK THE RIPPER / DON’T LOOK BACK Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 13 TENDER FOREVER / AN PIERLÉ & WHITE VELVET Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 20 SIMEO / NOSFELL Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 21 MELL La Gare - Coustellet (04 90 76 84 38) 25 LOUIS Forum Fnac - Avignon (04 90 14 35 35) 26 LOUIS Le Rouge Gorge - Avignon (04 90 14 02 54) 27 HYPNO5E / THE OCEAN / MANIMAL Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49) 31 STORM IN INSOMNIA / JUNGLE FEVER / AUTOBÄHN / AROGATH Les Passagers du Zinc - Avignon 21h (04 90 89 45 49)

07 NATIONALE 7 Digne les Bains (06 03 23 52 51) 13 LOS TRES PUNTOS / LAZY BONES / BFS / MASS KRITIC Sisteron (Asso For the Rock : 06 33 22 21 03) 19 Les Givrés : ANIS / CANAPACOUSTIK Salle Bellefontaine - Forcalquier 20h30 (Café Provisoire : 04 92 72 43 08) 21 Les Givrés : KAOPHONIC TRIBU / BRAIN DAMAGE / MAD SHER KAN / DUB WISER Salle Bellefontaine - Forcalquier 20h30 (Café Provisoire : 04 92 72 43 08) 22 Les Givrés : ROHFF / ESQUISSE Salle Bellefontaine - Forcalquier 20h30 (Café Provisoire : 04 92 72 43 08)

20 LES SUPREMES DINDES La Presqu’île - Annonay (04 75 33 15 54)

13 N&SK / LA MINE DE RIEN Théâtre le Rhône - Bourg les Valence (Zigoto Productions : 04 75 04 51 23)

07 GOTAN PROJECT Montpellier 07 Les Internationales de la Guitare Off : RIMBAUD / GATSBY Galerie ETC - Montpellier 11 RIMBAUD / GATSBY Le Baloard - Montpellier (04 67 79 36 68) 20 N&SK / MAXIMUM KOUETTE / LA MINE DE RIEN Le Rockstore - Montpellier (Zigoto Productions : 04 75 04 51 23) 21 ARCHIVE Le Rockstore - Montpellier (04 67 06 80 00) 28 JEHRO Montpellier 30 TEXAS TERRI Le Subsonic - Montpellier 20h (04 67 15 55 23)

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Zoom sur...

Elektrolux

Depuis leur premier concert il y a plus de 4 ans déjà, et forcément à la Machine à Coudre, on ne cesse de dire que l'on tient là un des meilleurs groupes de rock existant. La sortie de leur 1er album enfonce le clou ! On tient là un des disques majeurs du rock de ces dernières années, un album de la classe et de l'intensité de The Ex, c'est dire ! Leur rock obsessionnel prend aux tripes, une expérience viscérale sur scène ! Entretien avec Cédric, le chanteur guitariste de ce collectif de musique mécanique. « ils profitent du système », on s'attaque à ceux qui ont l'air de parfaits bouc émissaires, histoire de montrer qu'on fait des réformes, qu'après tout personne n'avait demandé, sinon les moins concernés.

Quelles sont les valeurs du groupe ?

La luxure, le stupre, l'alcoolisme et l'UMP. De quoi parlent les chansons ?

Du quotidien, de ressentis avec un net basculement dans l'absurde, voire le cynisme et la concision.

Rock'n'roll et communisme… un petit mot sur la pochette ?

Comme tu le sais, depuis le début on utilise l'imagerie soviétique dans un vil esprit de propagande sonique.

C'est du second degré, même si nous sommes en mesure d'appuyer une argumentation sur le fond. En fait notre but c'est de ressusciter l'URSS pour relancer la guerre froide. Pour l'instant nous ne sommes que trois, même si le concept semble faire école à Marseille. Je pense que c'est parce que ce concept est à la fois sexy et mystérieux.

Que représente la scène pour vous ?

Le plaisir, l'excitation et la trouille aussi. C'est l'ultime palier du partage de la musique.

Que pensez-vous du problème d'internet et du mp3 ?

Ah Ah, je pense que tout le monde est largué dans cette histoire, que c'est à la fois le remède et la maladie à la diffusion de la musique. Que des multinationales, qui posPhoto : Didier Daubol

Pourquoi ce nom ? Et la transformation du C en K ? À vrai dire, je trouvais que le nom avait une petite consonance fifties et je pensais que la marque n'existait plus.

Nous allons donc devoir leur faire un procès. Quant au changement de lettre, c'est dû aux moteurs de recherches, si tu tapes avec un C, tu ne tombes que sur de l'électroménager… « Collectif de musique mécanique » ? Kézako ?

En fait, l'idée c'est qu'on fonctionne comme un soviet au sein du groupe, c'est du collectivisme au profit de la révolution par le rock'n'roll. Les individualités sont niées au profit de l'entité Elektrolux. Le côté mécanique, c'est parce que les structures des morceaux obéissent à des motifs volontiers répétitifs et obsessionnels.

Comment définissez-vous votre style ?

Difficilement. C'est vrai qu'on ne se pose pas la question.

En fait, tout fonctionne par réaction en chaîne, il n'y a pas de plan d'ensemble. Au début, je pensais faire un truc dans l'esprit de Gun Club, puis le mélange des personnalités a donné ce que vous entendez et je suis au bord du suicide. On écoute pas mal de rock'n'roll, de punkgarage-rockabilly, mais aussi beaucoup de country, de jazz et free-jazz. On pourrait dire que c'est du countrykrautrock, mais nous on appelle ça « soviet twist ».

Qu'est-ce qui vous pousse à faire de la musique ?

Apparemment, pas l'appât du gain… En fait, si on n'en fait pas on est malheureux. Ensuite, c'est un des trucs les plus excitants que je connaisse. Désolé les filles…

Que pensez-vous du problème des intermittents ?

C'est encore un problème de politique libérale et de volonté de précarisation. Plus on met les gens dans la merde, plus il seront prêt à travailler pour des cacahuètes, se dit-on là-haut… Au-delà de prétextes foireux du genre

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sèdent à la fois des labels et des firmes, et qui produisent des appareils permettant de pirater cette même production sont dans le plus parfait paradoxe. Et surtout que rien ne va à la même vitesse : technologies, lois, mentalités.

Nous on regarde tout ça assis sur le coté. The boys aside.

Le retour du rock ?

Retour du rock ou recours au rock ? À la base, c'est une musique qui parle à la révolte et au sexe. Régulièrement ça revient, ou on nous le présente comme tel, probablement parce que ce qu'on a voulu nous refourguer entre temps ne comble pas ces besoins. Mais ce n'est jamais parti.

Si vous deviez décrire Marseille, qu'en diriez-vous ?

Une ville de bronze-culs, mais attachante. C'est dur de déplacer les gens, d'autant plus que la plupart n'ont pas franchement le portefeuille qui transpire. Cela dit, quand on tourne ailleurs on entend exactement la même chose. Sauf à Paris.

Pensez-vous qu'il soit possible de se faire connaître hors de Marseille ?

Oui. D'ailleurs les exemples sont là : Les Neurotic Swinger ont, je pense, donné beaucoup d'espoir aux groupes locaux, tout le travail du label Lollipop agit dans le même sens. Les Cowboys From Outer Space et Kill The Thrill ont ouvert les mêmes perspectives. Pour les autres styles musicaux, reportez-vous aux principaux medias, merci.

Un plus grand dynamisme de la scène musicale du nord, mythe ou réalité ?

Réalité. Ici, on préfère faire les malins en tongues aux terrasses de bars, ça doit venir du climat…

Le mot de la fin: Supportez la « Machine à coudre ». Si elle ferme, vous vous en mordrez les doigts... Nous prévoyons d'ailleurs d'organiser un concert de soutien à l'automne. ✍ Pirlouiiit, une interview Liveinmarseille.com

En concert le 29/09 au Poste à Galène - Marseille (13) et le 30/09 à Montévidéo - Marseille (13).

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Pixies Photo : Benoît Belasco

Dinosaur Senior

et il semblerait que nous soyons tombés d'accord.

La possibilité d'un nouvel album est donc très importante, il s'appellerait Le lac de Genève, on va se mettre au travail.

Votre musique est souvent utilisée au cinéma.

Qu'en penses-tu ?

Je ne suis pas allé longtemps à la fac, mais les cours que j'ai suivis sont ceux du cinéma d'avant-garde.

Par exemple j'adore Bunuel. J'ai très vite arrêté le cinéma pour la musique, mais oui le cinéma m'a beaucoup inspiré, je suis ravi de le lui rendre et que cela fonctionne aujourd'hui dans l'autre sens.

C'est durant tes études que tu as connu Joey Santiago (NdA : le guitariste du groupe), votre amitié est-elle la même qu'à l'époque ?

On est encore potes. Mais Joey ne parle à personne, donc à moi non plus. Aujourd'hui nous avons chacun des gosses, donc quand on se voit, on parle de nos enfants.

Votre influence sur la scène à guitare du moment est colossale cela vous flatte-t-il ?

Oui, c'est un beau compliment, merci mais qu'est ce qu'on en fait ?

Photo : Benoît Belasco

En 2004 c'était la tournée de reformation, en 2006 qu'est ce que c'est ?

La lie, la poussière qu'on trouve au fond du vin.

Quelle est l'actualité des Pixies ?

Un film va sortir, ça a pris du temps car il y a eu beaucoup de galères au montage. Nous ne sommes pas à 100 % ravis du résultat, nous trouvons que le film montre trop les conflits du groupe alors qu'il n'y a pas que ça entre nous. En août sort un DVD live d'un set acoustique que nous avons réalisé l'an dernier au festival de Newport. Le concert acoustique a déplu à certains, on voit dans le film des spectateurs partir avant la fin. C'était un challenge pour nous de jouer en acoustique. C'est super dur, je respecte maintenant profondément les groupes folks.

Avez-vous de nouvelles chansons ?

Oui, des chansons sont prêtes, mais il faut les répéter. Mais si nous les travaillons, cela pose forcément la question d'un nouvel album, et pour ça il faut avoir l'accord des quatre, or Kim ne l'est pas.

Toutefois durant la tournée à Genève nous en avons parlé

En 2004, à la surprise générale, Pixies, l'un des groupes les plus influents de du rock contemporain, se reformait plus de dix ans après son heure de gloire. C'est en effet ce groupe qui, avec 4 albums détonateurs, avait donné la voix à toute la scène noisygrunge du début 90 et aujourd'hui au revival punk-garage.

Depuis, l'annonce d'un nouvel album devient l'arlésienne, nous avons eu l'immense privilège de faire le point avec Frank Black le leader de ce groupe-monument.

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Quelques mots sur ton nouvel album solo le double Fast man raider man.

Comme d'habitude certains disent que c'est mon meilleur album, d'autres qu'il est nul.

Nous savons que sur ta tournée tu as eu quelques problèmes de santé, notamment à Genève le 18 juillet, où tu as dû écourter le concert. Comment ça va aujourd'hui ?

Pour préparer la tournée, j'ai fait un jeun de deux semaines et maintenant j'ai mal au dos.

Mais ça va mieux. Avant la date du Gaou, je me suis baigné nu sur une plage de nudiste. Enfin, c'était une plage de nudiste de fait car j'étais nu ! Et là j'ai fait pipi dans l'eau et j'ai évacué tous mes calculs, tout va mieux maintenant. Mais rassurez-vous c'était un petit pipi, vous pouvez encore vous baigner.

Le jeun est donc ton secret maigreur ?

Le jeun m'a permis de préparer la tournée et de fêter mes 42 ans. Mais pour ne pas mettre en danger mon organisme je buvais quand même de l'eau, du sirop d'érable et du citron. ✍ Simon Pégurier & Benoît Belasco Une interview www.loreillequigratte.com

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Les Ogres de Barback Descendus dans le sud pour le festival Les Voix du Gaou de Six-Fours, et quelques heures avant de monter sur scène, Les Ogres de Barback se sont prêtés au jeu de l'interview. Simples, talentueux et généreux, ils ne font que confirmer ce qu'ils chantent. Après un troisième live sorti en mai dernier et une nouvelle tournée à quatre, on se demande bien jusqu'où ira l'appétit des Ogres.

Comme vous devez le faire assez souvent, pouvez-vous nous faire une petite présentation pour commencer ?

Alice & Sam : Là il y a Alice, je joue du violoncelle, de la contrebasse et du trombone. Et Sam, je fais du violon, de la trompette et de la guitare.

(NdA : Sans oublier Fred au chant, à la guitare, au trombone et à l'accordéon, et Mathilde, au piano, au tuba, à la flûte traversière et à la clarinette).

Vous avez commencé à jouer comme ça en famille ou dans des petits groupes séparés ?

Alice : Un peu les deux en fait, il y a eu des groupes de lycée avec juste mes frères, mais c'est assez jeunes qu'on s'est mis tous les quatre. Nous, on avait quinze ans, et eux seize et dix-sept. C'est là qu'on a trouvé le nom Les Ogres et c'est le même depuis, c'est vieux quoi !

Justement, ça fait maintenant plus de dix ans que vous tournez, vous avez de plus en plus de succès, et pourtant c'est à peine si on connaît vos visages, on ne vous voit jamais en promo télé par exemple, c'est un choix ?

Alice : Ah oui, pour les promos télé c'est vrai qu'on ne nous invite pas souvent, mais on n'est pas spécialement fan de ça… Enfin ça dépend des émissions…

Et tout ce qui est récompense, Victoires de la Musique par exemple ?

Sam : Alors ça, ils ne nous connaissent même pas eux ! Nous on a un succès, mais c'est un succès de bouche à oreille, et les gens qui nous aiment nous suivent ! Au fur et à mesure, ils sont de plus en plus. Mais c'est surtout par le bouche à oreille et les petits médias, comme vous, les gros professionnels savent à peine qui on est.

Alice : Et ils ne viennent pas nous voir…

Sam : Du coup nous, on s'en fout aussi !

Donc votre recette pour durer, c'est concerts concerts ?

Sam : Ouais c'est ça, toujours des concerts…

Alice : Mais le fait qu'on ne connaisse pas nos visages c'est aussi parce que, depuis le début, on ne met que des dessins sur nos albums.

Sam : Voilà, on préfère faire de beaux albums avec de beaux dessins que de voir nos tronches !

Vous restez justement très indépendants par rapport au marché de la musique. Vous n'avez jamais fait de concessions dans votre style, vous êtes très libres. Croyez-vous être une exception ou pensez-vous que c'est encore possible de lier indépendance et succès ?

Sam : C'est vrai qu'on a la chance d'être frères et sœurs et de tous vouloir la même chose, c'est vraiment grâce à ça que tout tient, que notre label tient, qu'on arrive à rester indépendants. Et puis on a des copains qui travaillent avec nous depuis le début, qui s'investissent. On sait vraiment où on veut aller. Cela dit on ne conseille pas aux autres groupes de faire la même chose ! C'est quand même très risqué…

Alice : En fait ça demande vraiment beaucoup de boulot, nous on est une équipe. Mais je crois qu'il y a d'autres groupes qui marchent comme nous.

Bon c'est vrai que c'est peut-être une exception mais c'est mérité, enfin… On a travaillé, on a per-

sévéré, on a eu des baisses de pleins de trucs, c'est forcément le cas quand tu te lances dans l'indépendant. On a eu du mal au niveau de la distribution aussi, et puis c'est un style particulier, donc ça n'a pas été facile.

A propos de votre dernier album, les versions y sont différentes, presque acoustiques ; une volonté de revenir au calme, aux textes, après l'explosion sonore des dix ans avec la fanfare du Belgistan ?

Sam : Oui c'est exactement ça, puis il y avait des chansons qu'on ne jouait plus trop, on trouvait qu'elles avaient changé depuis les versions des albums, donc a eu envie de les retrouver dans une ambiance très calme, très intime pour les réenregistrer.

Ce live a été enregistré dans une salle que vous connaissez bien (l'EMB de Sannois),

avec un petit public (deux cent personnes), vous avez voulu revenir à des dimensions plus modestes, plus humaines ?

Sam : Oui voilà.

Alice : Oui c'est vrai qu'on préfère les ambiances plus intimes, mais certaines salles de deux milles personnes peuvent rendre ça aussi. C'est sûr qu’avec la fanfare, on avait moins ce côté intimiste, du coup on a joué dans le festif, l'énergique, on était plein sur scène, avec les invités et tout, ça envoyait ! Du coup c'était la fête, c'était plus rock n'roll ! Là, c'est vrai que les quatre Ogres, on a eu envie de revenir à quelque chose de plus calme où, quelque soit la salle, on arrive à voir la personne qui est tout au fond, on arrive à avoir un silence.

Sur cet album, vous avez deux invités (Loïc Lantoine et François Pierron). Tout au long de votre parcours, ce n'est pas deux mais des dizaines d'autres artistes qui ont collaboré, pouvez-vous nous dire s'il y a un meilleur souvenir ?

Sam : Je ne sais pas trop, c'est tellement différent à chaque fois, sur la tournée des dix ans, on avait une surprise tous les soirs ! Enfin si, on a réussi à réunir Mouss et Hakim de Zebda et Pierre Perret, on était tous ensemble sur scène, c'était assez génial !

Alice : Mais ça, c'était surtout le rêve de Mouss et Hakim, on a réalisé leur rêve en fait !

Sam : On a dit à chacun « tu vas chanter avec lui, avec eux » et ça s'est fait comme ça, c'était marrant, un trio assez improbable et ils étaient tous très émus !

Et à propos des autres artistes, qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur Louise Attaque, qui joue avec vous ce soir ?

Alice : On ne les a jamais rencontrés, on a joué une fois avec eux, il y a dix ans ! On compte bien discuter avec eux tout à l'heure.

Sam : On ne les connaît pas encore malheureu-

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sement. Ils ont eu un succès progressif, on entendait parler d'eux quand on jouait dans les bars, ils faisaient pareil, voilà un exemple de groupe qui a eu un succès de public avant d'avoir un succès médiatique.

Pour passer à autre chose tout en restant dans votre actualité, pouvez-vous nous parler du collectif Aux urnes etc. dont vous êtes les instigateurs ?

Alice : C'est un projet qui vient de naître et qui va réellement débuter aux mois de septembre, octobre. On va utiliser les chapiteaux qu'on avait rangés dans un placard depuis quelques années, on les ressort pour une tournée basée sur les rencontres, les échanges politiques et musicaux. Il y aura des concerts et surtout des débats entre artistes, entre associations, autour de quelques idées de base, qui se perdent aujourd'hui, comme la tolérance, la lutte contre le racisme, le respect. Tout ça dans le but de faire réfléchir les gens avant les élections présidentielles.

Sam : Ça se fera à partir de la rentrée et jusqu'aux élections de mai.

Alice : Voilà, ce n'est pas pour changer le monde, mais pour que les gens s'y intéressent un peu plus. Et on va inviter les personnes qui savent parler de ça, vraiment.

Et d'autres groupes participent ?

Sam : Oui plein ! On est à la base, mais il y a Les Hurlements d'Léo aussi qui sont très impliqués, il y a Marcel et son Orchestre, et maintenant il y a de plus en plus de groupes à qui on en parle qui veulent faire partie du projet. C'est vraiment en train de prendre bonne tournure. Beaucoup de groupes vont s'investir.

Alice : Et on passera un peu partout.

Pour finir, on vous a vu multi instrumentistes et polyvalents : albums, concerts ambulants, reprises, disque pour enfant, multiples collaborations, label, et maintenant rendez-vous citoyens ; qu'est-ce qu'il vous reste à faire alors?

Alice : Plein de trucs ! Là on est sur un nouvel album déjà, avec des nouvelles chansons qu'on est en train de travailler. Puis la tournée Aux urnes etc. Et on va bien trouver d'autres projets !

Par exemple, sur cette dernière tournée, vous avez mis de la vidéo, des samples, vous n'avez pas envie de creuser là-dedans ?

Sam : Si justement, c'est vrai qu'on est en train de s'y mettre. Sur le prochain album, normalement, il va y avoir de l'ordinateur dans les sons ; et sur scène aussi, on voudrait mettre des vidéos plus travaillées.

Alice : Parce que là il y en a un peu, mais pour l'instant on est nuls !

Sam : C'est ça, on essaie de s'intéresser à des tas de trucs et de s'améliorer. ✍ Amélie Maurette Dernier album Avril et vous (Irfan le label).

Tournée « Aux urnes etc. » de septembre à mai dans toute la France.

Web : http://aux.urnes.etc.free.fr.

En concert le 26/09 au Pasino - Aix-enProvence (13) et le 04/05 au Zénith Sud Montpellier (34).

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CONCERTS à venir

Festival BàO Le Bouche à Oreille, ou BàO pour les intimes, prend une nouvelle forme cette année : il se fera au son de musiques éclectiques. Deux soirées donc pour faire de Rognes un lieu d'échange culturel européen où seront à l'honneur musique, peinture et créations régionales. Au programme, des artistes du label Microbe sur le premier soir, au nombre desquels le multi instrumentiste Ben's Symphonic Orchestra et sa musique atmosphérique fortement électronique, pop et folk. L'artiste Morning Star offrira lui aussi sa contribution avec des morceaux à la Calexico, sans oublier non plus Yvan Hio et sa chanson française.

La scène pop rock belge sera, quant à elle, à l'honneur le second soir. L'incontournable Rudy Trouvé, exmembre des dEUS, présentera un nouveau son avec en prime une exposition de peinture. Il partagera la soirée avec son ancien acolyte Stef Kamil Carlens et son groupe pop rock Zita Swoon. Au final, un festival qui s'annonce fort en bouche et qui attend maintenant ses oreilles. ✍ Willy Alliot Les 08 et 09/09 à l'espace Doun - Rognes (13).

Festival de la Blanche et du Bès C'est au coeur des Alpes de Haute Provence, dans la vallée de la Blanche, que des jeunes poussés par l'esprit de cohésion, propose la 9ème édition d'une grande manifestation culturelle. Pour cette année, le festival de la Blanche et du Bès mettra en avant une programmation des plus éclectiques. Au rendez-vous, du théâtre mais aussi du cirque ou du mail art. Toutefois, c'est la musique qui sera à l'honneur lors de cet événement avec des groupes aux sons des plus diversifiés. Entre des sonorités festives, rock, reggae, ragga, tzigane ou folk, le choix sera difficile à faire.

Des noms comme les Blaireaux, ou le Baratin de la Joie prouvent déjà que l'ambiance sera bien vivante. Une atmosphère festive certes, mais sur le mode de la considération de l'être humain et de l'environnement. Des association de sensibilisation seront d'ailleurs sur le terrain pour partager leurs visions. En bref, un festival qui promet de faire l'apologie de la fête dans le respect des autres. ✍ Willy Alliot Les 08 et 09/09 à la Maison des Jeunes - Seyne-les-Alpes (04).

PARTENAIRE

des événements musicaux

Pop Your Pitchoun Alors que les guides s'arrachent chaque fin d'année, c'est au tour des places de concert de se vendre comme des petits pains. Pour son 15ème anniversaire, le Pitchoun, guide des informations pratiques et des lieux incontournables de la Côte d'Azur, a décidé de voir les choses en grand et d'investir l'une des principales salles niçoises : le Théâtre de Verdure. Le temps d'une soirée, les addicts des bons plans de la French Riviera pourront danser au son des musiques pop rock du moment. Au rendez-vous, le Norvégien Robert Post fera découvrir ses mélodies pop et ses textes poétiques. Il partagera aussi la scène avec les Republic of Loose et leur mélange explosif de funk-rock, alors que le groupe niçois Amadeus Tapioka au son rock anglo-saxon retrouvera son public. Avec ce nouveau concert, le Pitchoun finira par se répertorier lui-même, sous la rubrique concert tendance. ✍ Willy Alliot Le 15/09 au Théâtre de Verdure - Nice (06).

Nuit Fish My Kiss Pas moins de sept heures de musiques reggae, ragga, ska et festive se succéderont sans interruption sur la scène du théâtre de verdure à Nice. Quoiqu'on en pense, l'événement fait déjà parler de lui et ça ne devrait pas s'arrêter de sitôt. Effectivement, de grands noms partageront le haut de l'affiche pour faire tourner en toupie dreadlocks, rastas et autres cheveux mouillés par la danse. Aux rythmes des plus diversifiés entre nyabinghi, dancehall, hardcore et new roots, Lyricson viendra faire partager sa musique déjà bien appréciée dans l'hexagone.

Une tâche qui devrait aussi incomber à l'ancien membre de Tryo, Guizmo, accompagné de ses nouveaux acolytes, tous en pause de carrière musicale pour privilégier une démarche artistique et humaine.

Mais la liste ne s'arrête pas là puisque se produiront aussi sur scène les groupes Rootskaya et Rude Boy Skunk qui mettront à l'honneur le reggae. Enfin, comme si nos oreilles ne suffisaient pas, un show de break dance devrait en mettre plein la vue à ceux qui feront le déplacement. ✍ Willy Alliot Le 23/09 au théâtre de Verdure - Nice (06).

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Marsatac Attention ! Les cultures électroniques s'attaquent encore à Marseille et risquent de faire des ravages. Avec cette huitième édition de Marsatac, les organisateurs ont décidé d'en mettre plein à la vue et aux oreilles des festivaliers pour faire du mois de septembre celui de l'électronique et rien que de l'électronique. Et pour l'occasion, ils se sont vraiment creusés la tête et ont trouvé l'originalité du côté du plaisir visuel, avec le cinéma et le veejaying. Alors, bien sûr, il y aura deux nuits complètes de musique électro-rock et drum'n bass durant lesquelles se succèderont des dizaines d'artistes avec des noms comme Matthew Herbert, Mogwai, Qbert, Peaches, The Rapture, Amon Tobin ou DJ Craze, et surtout les légendaires Public Enemy, sans oublier non plus la soirée carte blanche à Brighton, une nuit dédiée aux artistes de cette petite ville anglaise qui regorge de talents. Mais vous pourrez aussi apprécier ces VJs, magiciens de l'image cherchant la symbiose avec le son électro ou des films sur la culture du genre. En bref, une fête pour le plaisir des sens. ✍ Willy Alliot Du 21 au 30/09 à Marseille (13).

PARTENAIRE

des événements musicaux

Forum des Musiques Actuelles Dix ans d'âge et le Forum des Musiques Actuelles s'offre de nouveau un petit tour du Var en concert. Au programme, 11 dates, 11 débats et rendez-vous musicaux dans 11 communes varoises. Avec une telle annonce, les perspectives de l'association sont claires et vont bien au-delà d'un simple 10ème anniversaire. Mais pour l'heure, Tandem, l'association en charge du forum doit tenir le pari de 2006 et produire un festival à la hauteur de ses ambitions. Cette année, le Forum doit d'ailleurs prendre des airs de grand événement culturel avec expositions et spectacles de cirque en plus des artistes invités. Des noms comme David Walters, Kaolin, Les Hurlements d'Léo, Poum Tchak, No More Babylon ou Percubaba sont attendus sur scène. Bien sûr, les traditionnels débats auront aussi leur place dans chacun des sites, avec pour objectif la construction d'un nouveau réseau musical régional, entre autres. En tout cas, entre débats sur le modèle alter mondialiste, éclectisme musical et itinérance à la manière tzigane, le Forum des Musiques Actuelles propose bien un concept dans l'air du temps. ✍ Willy Alliot Du 23/09 au 18/11 dans le Var (83). www.tandem83.com

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Retour sur Festivals

été 2006 PARTENAIRE

des événements musicaux

rendez-vous et que Nu'Ziq semble s'être rassuré sur son avenir, relayer le message diffusé en fin de concert reste indispensable : public niçois, l'événement était de taille, vous y avez répondu, vous avez apprécié, mais ne vous endormez pas sur vos lauriers. Nombreux sont les concerts organisés au fil de l'année, électros ou non, et ce genre d’événements n'attendent que vous pour perdurer. ✍ Matthieu Bescond PARTENAIRE

Plages Electroniques

Du 05/07 au 09/08 sur la plage du Palais des Festivals - Cannes (06).

Pour la première année, Cannes accueillait Les Plages Electroniques, événement organisé par les associations Interface 06 et Panda 06 en partenariat avec Coda Magazine. Chaque soirée avait son thème. De la house minimal à la trance tek en passant par la jungle drum & bass ou le breakbeat, sans oublier la soirée booty electro hip hop funk, il y en avait pour tous les goûts.

Mélangeant artistes locaux comme DJ Gunston (jungle drum & bass), Hazaak (House minimal) ou encore DJ L'amateur (electro hip hop) aux têtes d'affiches : Oxia, DJ Vadim, Congo Natty, Matt Cantor, les Plages Electroniques ont su donné une vraie dimension culturelle à cette première édition. Avec un prix d'entrée attractif (5 euros), le public ne pouvait que répondre présent.

Il est d'ailleurs venu toujours plus nombreux, garantissant une ambiance festive et décontractée. Vivement l'année prochaine. ✍ Benjamin Brégeaut

Les Nuits Guitares Joe Satriani / Inside Le 07/07 au Jardin de l'Olivaie - Beaulieu-sur-Mer (06).

Un lieu superbe, un vaste parc planté d'oliviers, ambiance familiale, des tables pour le pique-nique, une longue queue pour la bière et les sandwichs ! Première partie, il fait encore jour. Inside, un groupe niçois. On passera rapidement et charitablement sur leur set, seul le guitariste tire son épingle du jeu surtout dans la belle reprise de Pink Floyd où il a pu donner toute la mesure de son talent. Puis vint la nuit et le très attendu Joe Satriani, coupe de cheveu à la Barthez, petites lunettes noires, une guitare et des mains magiques. Il a ébloui tous les fans pendant prés de 2 heures d'un show ininterrompu. Enchaînant les titres rapides avec… des titres rapides, figures de style, chorus et riffs, du pur heavy métal qui dégage les oreilles. Un bémol cependant, Joe n'a pas le charisme de certains de ses collègues gratteux (Tony McAlpine pour ne citer que lui). Il joue très bien de la guitare, feeling à fleur de peau, technique parfaite, on ne peut rester qu'ébloui, mais un peu de chaleur humaine n'eut pas nuit à cette superbe soirée. ✍ Jacques Lerognon

Festival Nu’Ziq

Du 08 au 15/07 à Nice (06).

The Herbaliser / Wax Tailor / DJ Cam Le 15/07 au théâtre de Verdure - Nice (06).

En période estivale, il est bien difficile de savoir où donner de la tête tant la profusion d'artistes en tout genre atteint son paroxysme. Mais s'il y avait une soirée à ne pas manquer, c'était bien celle proposée par l'association Elektron.

En proie à quelques difficultés (et ce malgré une très bonne programmation lors des précédentes éditions : DJ Food, Rubin Steiner, Jamie Lidell, Château Flight…), Nu'Ziq concentrait ses efforts sur une soirée électro hip hop, réunissant la crème de la crème avec DJ Cam, Wax Tailor et The Herbaliser, le tout pour un tarif défiant toute concurrence. Pari osé ? Probablement, lorsque l'on connaît un minimum le public niçois, trop souvent difficile à rassembler, et de manière générale, peu enclin aux musiques électroniques. Mais sous un soleil de plomb, le public était bel et bien au rendez-vous. La prudence aidant certainement, la buvette tombait à court de bières en moins d'une heure, sous les assauts d'un DJ Cam en pleine forme. Considéré à juste titre comme l'une des têtes de file de l'abstract hip hop, le " chercheur sonore " gardait pour le coup la tête froide, et chauffait une ambiance déjà bien moite. Quasi comble, le théâtre de Verdure se laissait ensuite porter par l'electro hip hop cinématographique de Wax Tailor. Tantôt accompagné par la mélancolie d'une violoncelliste et par une chanteuse à la voix aérienne, le français confirmait tout le bien que l'on pense de lui, avec en toile de fond un gros travail visuel, en parfaite adéquation avec le son. Après la grosse et la très grosse affiche, venait le tour de la très très grosse affiche. Formation pilier du label anglo-saxon Ninja Tune, The Herbaliser, ou la parfaite convergence du funk 60's, du jazz et de la soul, associée au sampler et machines, enfonçait le clou sans sourciller.

Un échafaudage parfaitement construit, porté par des rythmiques anti-cervicales et la puissance d'une section cuivre littéralement explosive, qui transformait le public en pantin (Levis) désarticulés, avec des titres principalement tirés de Blow your headphone et du petit dernier Take London. Si le succès était au

des événements musicaux

Les Nuits du Sud

Du 15/07 au 19/08 sur la Place du Grand Jardin - Vence (06).

En neuf ans d’existence, le festival des Nuits du Sud a su s’imposer comme la référence de la région en matière de musiques afro-cubaines et ce pour plusieurs raisons. Il y a bien sûr la qualité de la programmation qui mêle les meilleurs artistes connus et reconnus du genre avec des formations beaucoup moins renommées, mais toutes aussi talentueuses. Mais la force du festival, c’est avant tout l’ambiance qu’il y règne, la convivialité qui se dégage d’un public éclectique à souhait, dans un cadre à ciel ouvert, entouré de platanes. Ainsi, les pointures afro-cubaines ont de nouveau brillé cette année, avec entre autres le très en vue Isaac Delgado qui, après une entame “grand public” et la reprise de quelques standards cubains devant son pupitre, a fini par enflammé un public acquis et une communauté cubaine qui avait fait le déplacement. Parmi les formations latinos également présentes, on peut aussi citer les excellents Orquesta Aragon, habitués du festival, l’enfant griot Mory Kanté ou Sonora Universal emmené par le spécialiste du tres César Hechavarria. Uniquement orienté à ses débuts vers les musiques dites “du Monde”, chose qui ne veut strictement rien dire, le festival s’ouvre pour le coup et depuis quelques années à toutes les musiques du Monde. Cette année, c’était notamment le cas avec Maxime le Forestier qui en plus d’enchanter Brassens, à bercer toutes les générations à l’écoute, reprenant en chœur les mots du Maître, mais aussi avec l’ex Telephone Louis Bertignac ou le blues de James Blood Ulmer, accompagné par le guitariste Vernon Reid. Dix soirées qui ont porté leurs fruits, avec leurs lots de plaisir d’écoute et de découvertes, et ce même si la programmation de cette année pouvait peut-être apparaître à certains un peu trop disparate et moins qualitative que les précédentes éditions. Mais n’est-ce pas dans la nature humaine d’en vouloir toujours plus ? ✍ Matthieu Bescond

Festival de Guitare Idir Le 20/07 dans les Jardins de la Villa Fragonard - Grasse (06).

C'est dans le magnifique cadre des jardins de la villa Fragonard que s'est déroulé ce 3ème festival de toutes les guitares. En ce 20 juillet, c'est le kabyle Idir et ses six musiciens qui nous ont enchantés. Le concert commence dans l'émotion et la tendresse avec des chansons qui parlent du pays, de la campagne, des veillées autour du feu avec les anciens. Deux grands moments, le titre dédié à Matoub Lounes, assassiné pour ses idées, et celui dédié à toutes les mamans de Kabylie et du monde. Une occasion de prôner la tolérance, le respect, l'amour et la fraternité. Mais il ne laisse pas ses discours plomber la soirée, le groupe enchaîne avec des titres plus rythmés. On ne peut alors s'empêcher de taper des mains et même de se lever pour danser dans une ambiance folle rythmée par Amar Mohali, l'épatant percussionniste. Entre poésie et rythmes, nous avons eu droit à de superbes échanges entre les 6 cordes d'Idir et Tarik Aitt-Hamou. Un pur régal. ✍ Jacques Lerognon

The Strokes Le 18/07 au théâtre de Verdure - Nice (06) Et si les Strokes étaient le meilleur groupe de rock du moment ? Facile à dire ?! Et bien au vu de leur prestation scénique, cette question devient à mon sens une affirmation indubitable. Car loin des nouveaux groupes pseudo rock à tendance (extrêmement) pop, ils ont su s'imposer comme une formation incontournable et novatrice. Leur dernier album First impressions of earth étant une “ tuerie ”, quoi de plus naturel que de penser que l'interprétation sur scène sera

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Nice Jazz Festival

Du 19/07 au 26/07 aux arènes et jardins de Cimiez - Nice (06).

La 32éme édition du Nice Jazz Festival s'achève sur un bilan mitigé avec à peu près 40000 entrées en huit soirées (donnée différente selon les sources), un chiffre quasiment similaire à celui de l'année dernière (qui, lui, avait connu une baisse sensible comparé à 2004), mais il ne faut certainement pas en chercher les raisons dans la programmation. N'en déplaise aux puristes jazz, cette nouvelle édition du festival a confirmé la recette désormais sienne, avec un éclectisme de styles composé de grosses têtes d'affiches et de " découvertes ". Dans un cadre toujours aussi agréable, malgré le nombre un peu excessif de buvettes et autres points de restauration (ou l'envie subite de s'armer d'un taille haie pour couper une ou deux branches de ces oliviers qui font pourtant tout le charme du festival), tenter de voir tous les artistes présents en une soirée demandait des qualités organisationnelles surhumaines. Avec deux ou trois artistes programmés en même temps, tout était histoire de choix et de compromis plus ou moins durs. Réussir à délaisser Roy Ayers pour la diva nu-soul Erykah Badu en est un bon exemple, et ce d'autant plus quand celle-ci accuse un retard de plus d'une heure, avec pour patienter la discographie complète de Sting… Mais qu'importe, le pardon lui était accordé en fin de concert. Il y avait aussi l'afrobeat de Seun Kuti et ses 18 musiciens sur scène, contraint de "secouer" un public peu nombreux et trop frileux à l'aide d'une énorme section cuivre, tandis qu'au même moment, Salif Keita était lui plus plébiscité, avec des arènes tout simplement bloquées en attendant qu'elles se délestent doucement (chose qui soit dite en passant peut légitimement énerver certains spectateurs ayant payé leur place au prix fort). Mais une fois son planning à peu près arrangé, il y avait de quoi en prendre plein les oreilles. Parmi les quelques 70 formations, celles qu'on attendait étaient au rendez-vous, que ce soit le grand Marcus Miller qui faisait littéralement vibrer le public avec des séries de slaps qui doivent encore résonner dans bien des têtes, Anaïs et son cheap show (mielleux pour cause de mal de gorge) qui continuait à surfer sur la vague du succès dans des arènes combles, le folk de Suzanne Vega qui apaisait une atmosphère bien chaude, ou le puissant reggae aux accents (parfois trop) r'n'b de la famille Morgan Heritage… J'en passe et des meilleures… Et puis il y avait bien sûr les talents peu ou moins connus avec les deux marseillais que sont David Walters et Jehro, le hip hop multidirectionnel de Marcello D2 ou le blues métissé de Pura Fé. Huit soirées qui ont offert un florilège d'émotions, de ressentis, à un public tout aussi éclectique que l'était la programmation.

Alors certes, le Nice Jazz Festival ne porte pas (ou plus) forcément son nom, mais est-ce là bien important ? ✍ Matthieu Bescond

Les Nuits de Juan Massive Attack Le 23/07 à la Pinède Gould - Juan les Pins (06).

J'ai un a priori négatif pour les albums compilations, je trouve que cela ne montre que la facette commerciale et donc lisse et polie des artistes. À l'inverse dans un concert, ce que je préfère, c'est le moment des rappels où sont repris à l'unisson par le public et les artistes, les hits tant attendus. Les tournées best of sont assez rares, mais quand elles se produisent, elles permettent d'avoir un rappel de 1h 30. Ce fut le cas avec Massive Attack. La scène est toujours un casse-tête pour Massive : comment reproduire ce son tant travaillé en studio et comment ne pas frustrer le spectateur, car les intervenants présents en studio le sont rarement en live. Massive Attack s'en est bien sorti en sélectionnant les 2 meilleurs de ses featuring Horace Andy mais surtout la sublime Liz Frazer (ex Cocteau Twins). Quel plaisir de voir cette égérie des années 80, toujours aussi discrète et magique avec son chant angélique. Pour le son c'est l'option noisy qui a été choisie avec notamment 2 batteries sur scène. Bien sûr, Massive Attack n'est pas le meilleur groupe de scène de tous les temps, mais il réussit à nous envoûter et à nous faire voyager grâce à son trip hop qui a changé la face des années 90. ✍ Simon Pégurier

des plus spectaculaires. Et bien, on n'est pas déçus. Dans un théâtre de Verdure plein à craquer, on est vite subjugués par leur talent à faire bouger les foules ! Quant à leur bon sens, il les honore : comme si les Strokes savaient quelles étaient leurs bonnes chansons ! En effet, le spectacle a commencé par Juicebox, et s'en est suivi des petites merveilles telles que : The end has no end, Is this it, ou encore Heart in a cage. Et pour apaiser un peu les spectateurs, le très mélancolique I've got nothing to say a montré le bout de son nez au milieu de la soirée, histoire d'essorer un peu

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les tee-shirts ! Vous l'aurez compris, les 3 albums y sont passés, et au final la seule chose que l'ont peut regretter, c'est que la soirée fut trop courte malgré la bonne heure et demi de pur plaisir (on y aurait bien passé la nuit quand même !). Alors, pas de doutes : s'ils reviennent l'année prochaine avec leur nouvel album, je serai là (2 jours avant s'il le faut). ✍ Valentin Morisseau

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Raphaël / Dahlia Le 25/07 à la Pinède Gould - Juan les Pins (06).

Fleur ou femme fatale ? Dahlia propose une musique douce et vénéneuse à la fois, aux influences rock, folk et électriques. À la pinède Gould de Juan-les-Pins, Guillaume et Armel ont réussi leur tour de chauffe, avec leur univers captivant et leur énergie électrique. Et ce, bien avant la star de la soirée. On croyait Raphaël introverti, presque fragile derrière sa grosse guitare. Et pourtant, sur scène, il déborde d'aplomb et d'énergie, avec toujours cette grâce, qui fait de lui un artiste hors pair. Ses ballades de troubadour rêveur, il les a interprétées sans jamais tomber dans le mélo et le romantisme exacerbés. Et il a fait le tour, en une soirée, entre tubes d'hier et d'aujourd'hui, de nos vies, à la fois repues et étriquées… Mais « dans 150 ans, on s'en souviendra pas ». Nous espérons revoir Raphaël bien avant ! ✍ Delphine Oliva

Pantiero

Du 16 au 19/08 sur la terrasse du Palais des Festivals - Cannes (06).

Pour ce 5ème festival de la Pantiero, la musique électronique dans toute sa diversité avait rendez-vous sur la terrasse du Palais des Festivals. Début des festivités avec les Norvégiens de Datarock qui fusionnent pop lo-fi, disco rock et hardcore. Tout aussi survoltés les californiens de !!! (Chk Chk Chk) ont proposé un live rock énergique où le groove était omniprésent. Enfin TV on the Radio qui mélange post-punk et électro présentait un set sobre. Outre l'électro minimal des allemands de Modeselektor, cette deuxième soirée a été marquée par la venue de TTC qui s'est chargé de mettre l'ambiance avec leur électro/hip-hop, malgré des paroles quelques fois crues concernant la gente féminine.

Puis Dizzee Rascal, artiste issu de la scène garage/hip-hop anglaise, est venu délivrer son flow caractéristique sur des sons bruts, puissants et sales. Au niveau du gros son John Lord Fonda n'était pas en reste, confirmant sa notoriété grandissante par un set consistant, sans concession, rentre-dedans et hypnotique. Ensuite David Carretta a pris le relais avec un live agréable et original, lançant un Agoria au mix ultra efficace et maîtrisé, justifiant le buzz énorme autour de lui. Point d'orgue de cette édition qui aura finalement échappée aux orages menaçants, DJ Shadow himself. Mais avant ça, la scène était investie par Blade, pionnier du hip-hop anglais accompagné de MC Respek BA et de DJ Muzzle. L'ambiance est montée d'un cran lorsque les Puppetmastaz, groupe de hip-hop formé de marionnettes, ont fait leur apparition en présentant un live scénarisé en français et vraiment amusant. Enfin DJ Shadow en chair, musique et vidéos, monter sur scène. Un show bien formaté manquant un peu de spontanéité, pendant lequel il a passé ses compos les plus fameuses, agrémentées des nouveaux morceaux de son nouvel opus. Aujourd'hui, le festival de la Pantiero s'impose comme un événement phare de la scène électronique et le public ne s'y est pas trompé, venant en nombre tout au long de ces 4 soirées. ✍ Benjamin Brégeaut

Le Mas en Concert Touré Kunda Le 13/07 au Mas des Escaravatiers - Puget sur Argens (83).

Après des années 90 de gloire, reconnu comme l’un des groupes Africains les plus connus, Touré Kunda nous revient avec une formation resserrée à des tarifs plus abordables pour les programmateurs, ce qui nous donne l'occasion de les voir sur de magnifiques petites scènes où seule ressort la musique. Encore une fois, je constate que ce sont ces alternances de périodes avec et sans qui font la magie et le renouvellement de la musique… Quel bonheur ! Une certaine image de la perfection musicale pour moi ainsi qu'une image vraie de l'Afrique d’aujourd'hui et de ce qu'elle peut nous apprendre… Une profondeur culturelle africaine et une authenticité Sénégalaise si forte qu'elle appelle à la fusion, une très grande qualité musicale, une ambiance “ Sénégal ” si chère pour moi dans les premiers rangs du public, le tout sous les oliviers et au bord d'une piscine éclairant l'endroit. Le Mas des Escaravatiers est vraiment un lieu à découvrir et à soutenir car unique dans la région, offrant dans un cadre rural une programmation éclectique en plein air, les soirs d'été… Le meilleur concert de l'été pour moi car rassemblant tout ce que j'aime : la musique, le Sénégal de ma moitié et l'humilité des maîtres Africains de la musique. ✍ Emmanuel Truchet

Les Voix du Gaou Jamiroquai Le 12/07 sur la presqu'île du Gaou - Six Fours les Plages (83).

Un vent de mauvais augure soufflait ce jour-là sur l'île du Gaou… Sur un si beau site avec une affiche alléchante, la soirée risquait d'être gâchée par un ciel menaçant ; l'orage ne tarderait pas à frapper ce coin de pinède. Alors que Jehro ouvrait le bal avec ses rythmes folk et caraïbéens, et parvenait à chauffer un public très varié mais un peu frileux, la foule se faisait de plus en plus dense.

C'est alors que le coup de tonnerre frappa la petite île à l'arrivée de l' “ homme au(x) chapeau(x) ”. Comme un vent de folie, Jay Kay, coiffé de plumes en métal, a chassé les nuages et enflammé la scène. Sur une intro aux limites de la trance, l'excitation était à son maximum et n'est pas redescendu de tout le concert. Il faut dire que le lascar sait y faire : il danse, bouge, saute dans tous les sens, et le public, conquit, n'hésite pas à le suivre dans ce marathon dansant. Revisitant tout ce qui a fait son succès, Jay Kay délivre une telle énergie qu'en plein milieu du set les plombs ont sauté (ça en deviendrait presque une habitude !). La soirée s'est terminée en beauté avec un excellent Deeper underground, et le public, le sourire aux lèvres, rentrait lessivé mais heureux. ✍ Pascal Linte

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été 2006 David Walters / John Butler Trio Le 22/07 sur la presqu'île du Gaou - Six Fours les Plages (83).

J'ai eu l'occasion de fouler le sable de l'île du Gaou à trois reprises cet été.

Impressionné, certainement, mais qui ne le serait pas face à des groupes tels que Louise Attaque et Massive Attack, ou tout simplement face à l'effervescence occasionnée par ces rendez-vous. On se dit alors qu'un petit groupe australien sans renommée, qui plus est se produisant sur la scène B, passera presque inaperçu, submergé par les remous des grosses pointures. On se lance quand même, sans à priori, poussé par un élan de curiosité. La mer est calme, le soleil couchant darde ses rayons à travers les arbres, et installe une atmosphère à la fois paisible et troublante. Arrive alors David Walters, seul, prolongeant notre béatitude au son de ses percussions tribales. Un show réussi fait monter l'ambiance d'un cran, même si rien ne laissait présager l'ouragan qui allait nous emporter. Il a pour prénom John et a su compenser une timidité envahissante par une présence et un charisme des plus impressionnants. Musiciens roots, chants folk, tout est assumé, même si cela frise le cliché. Celui-ci s'efface d'ailleurs bien vite dès les premières notes de guitare d'un Butler génial qui nous en met plein les oreilles. Les solos sont sublimes, la maîtrise sans équivoque, et les ovations ne se comptent plus. La proximité avec l'artiste accroît notre plaisir et nous transmet un sentiment de liberté devenu trop rare, bien que désormais indélébile. ✍ Guillaume Lacombe

Jazz à Toulon Marcus Miller Le 22/07 aux Plages Mourillon - Toulon (83).

Le festival Jazz à Toulon accueillait cette année une sacrée pointure. Les organisateurs n'avaient certainement pas prévu cet énorme succès et ont eu tout l'air d'être rapidement débordé. La sympathie des uns ayant pris le pas sur le stress des autres, le concert a finalement commencé dans la bonne humeur.

Une bonne humeur que Marcus Miller a su entretenir grâce à un sourire scotché sur son visage comme sur celui de ses musiciens. Que ce soit à travers ses morceaux, ceux qu'il jouait pour accompagner Miles Davis et même dans une reprise de Come together, le bassiste a su conjuguer efficacement talent et humilité ; et nous offrir ainsi un très bon moment. ✍ Virginie Ratto

Les Suds à Arles

Du 10 au 16/07 à Arles (13).

Retour à Arles pour cette édition des Suds qui cette année étaient plus des "Ests" (Chine, Mongolie, Japon, Java...). Malgré les coups de pluie estivaux et l'annula-

tion de certains concerts du Théâtre Antique, les rencontres ont bel et bien eu lieu, notamment à La Muleta, la bodega de tous les après, pour des sessions acoustiques et parfois improvisées. La ville fut investie, comme tous les ans, par les amateurs et professionnels des musiques du monde et musiques traditionnelles, qu'ils soient musiciens, danseurs, journalistes ou producteurs. Ce que certains auront perçu comme une espagnolade, d'autres l'auront vécu comme un grand moment de flamenco ; lorsque les esthètes ont apprécié un son “ authentique ”, les fêtards ont piqué du nez pour récupérer le sommeil perdu à l'after de la veille.

Petite épreuve de rattrapage : 1) les musiques du monde sont : a) Les musiques des Autres qui marchent bien uniquement chez nous, b) les musiques qui connaissent un succès local, c) les musiques à message identitaire ?

2) Marcelo D2 est programmé aux Suds parce qu'il est rappeur ou parce qu'il est brésilien ? Développez en vous appuyant sur des extraits de ses textes.

3) Placez tous les artistes du festival sur un continuum entre exotisme et uniformité artistique.

4) Exercice d'observation : Après identification des publics, artistes, politiques et journalistes, décrivez les rapports de classe à la bodega entre minuit et 5 heures du matin.

Bref, entre les scènes gratuites en ville, les surprises lors des repas de quartier ou les rendez-vous intimistes avec des musiciens, il est possible de vivre ce festival en butinant tout le jour et en se reposant au moment des concerts de grande envergure (payants). De plus, la conclusion de la semaine en dehors de la ville, en Camargue, avec tous les festivaliers crevés mais béats et comblés, nous a permis de partager, à nouveau avec la Mescla, ses danses du sud de l'Italie, le sud qui restera à l'honneur pour moi pour cette édition. ✍ Anaïs Vaillant

The Rolling Stones Le 08/08 au Stade Charles Ehrmann - Nice (06) Récemment, dans un article pour notre site www.nouvelle-vague.com, j'avais égratigné le mythe Rolling Stones. À ma grande surprise, les réactions furent alors nombreuses et démesurées, c'était d'une violence inouïe, certains me comparant à Materazzi et eux à Zidane. Je fus bien entendu choqué mais cela m'interrogea sur la raison d'une telle aura autour de ce groupe. Je décidai donc

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PARTENAIRE

des événements musicaux

Class’EuRock

Les 06 et 07/07 au Parc Jourdan - Aix en Provence (13). « Aix-en-provence fête Cézanne et ses anciennes célébrités, mais Aix-enProvence doit aussi soutenir ses jeunes talents ». Presque en adage, la phrase a résonné tout au long du festival Class'EuRock. D'abord, dans la programmation avec cinq groupes de la région sélectionnés pour l'occasion. Mais aussi sur scène entre deux concerts, dans les propos d'un organisateur de l'événement. D'ailleurs, le festival avait bien besoin de soutien. Confronté à un manque de reconnaissance institutionnelle, les organisateurs ont failli se voir refuser l'accès du parc Jourdan. Mais l'association Aix'Qui ?, à l'origine de l'événement a su jouer des coudes pour se faire donner raison. Alors, les jeunes talents ont pu montrer ce qu'ils avaient dans le ventre. Et ils n'étaient pas les seuls puisqu'ils ont aussi partagé l'affiche avec les plus grands : Têtes Raides, Raspigaous et Psy 4 de la Rime. La programmation a fait déplacer son monde, surtout aux alentours de 21 heures. Rock, hard, métal, rap, reggae, ragga et d'autres genres encore ont résonné sur scène. Une sélection éclectique, pourrait-on croire, qui dans les faits s'est soldée par deux journées au son quasi-uniforme pour chacune d’entre elle. La première a surtout offert du hard métal tandis que la seconde a privilégié rap et reggae ragga. Au final, les bonnes prestations ont su largement faire oublier ce petit hic organisationnel et un enchaînement de groupes pas toujours harmonieux. Chapeau bas, tout de même, au groupe Biocide qui a su mélanger les genres pour créer son hardcore. ✍ Willy Alliot

d'aller au concert, mais hors de questions de mettre 64 euros uniquement pour me faire une idée. Heureusement les spéculateurs l'ont dans le ba ba. Il traînait sur E-Bay des places à partir de 15 euros ! Effectivement je dois dire qu'il se dégage quelque chose : à plus de 60 ans quelle pêche. Jagger habite la scène, Richard a un look parfait. C'est un grand show, les chansons sont toutes des hits, et le spectacle (feu d'artifice, écran géant) est à la hauteur. Le plus étonnant est que malgré les 50 000 personnes autour de nous, on a l'im-

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pression d'être seul, q u ' i l s jouent pour nous. Un véritable exploit.

Une autre question me turlupine maintenant : comment peut-on vieillir aussi bien sur scène et aussi mal disco-graphiquement ? Mais pour moi il est clair que j'en ai eu pour mes 100 balles. ✍ Simon Pégurier

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Charlie Jazz Festival

Du 30/06 au 02/07 au Domaine de Fontblanche - Vitrolles (13).

Contre la chaleur étouffante de ce début d'été, l'association Charlie Free a présenté la neuvième édition du jazz, à l'ombre des platanes centenaires du domaine de Fontblanche, avec trois soirées de musique concoctées par les grands noms du jazz européen et suffisamment de cigales pour assurer les chœurs d'une dizaine de groupes. Sophie Alour Quartet a entamé ce programme sur des notes délicates, rondes et chaudes, suivie du surdoué Yaron Hermann, de la fougue de Raphaël Imbert, du lyrisme du Quartet Mobile et de l'énergie des musiciens d'Elmo. Puis ce fut les voix sensuelles de David Linx, Maria Pia de Vito et Fay Claasen, avant d'entendre l'hommage à Sydney Bechet rendu par Aldo Romano. Le dernier soir, place à Michel Portal, vivant sa musique comme un torero entre dans l'arène, au centre d'un carré d'as avec Louis Sclavi, portés par les tempos prodigieux de Bruno Chevillon et Daniel Humai. Le tout entrecoupé par les airs débridés de la fanfare Sergent Pépère, employée à faire rentrer dans la danse les deux milles personnes venues célébrer le jazz dans une ville qui retrouve enfin ses valeurs culturelles après la “ période noire ” des années Mégret. ✍ Cristel Bérard

Les Escales du Cargo

Du 26 au 28/07 au théâtre Antique - Arles (13).

Un Bénabar performant et athlétique jouant à “ 1,2,3 soleil ” avec le public, un Cali enfiévré slammant sur scène, un Rit solitaire, délivrant des textes engagés au son de sa guitare et un David Walters ovationné avant l'unique représentation en France de Gotan Project. Les Escales d'Arles ont frappé fort leur second coup d'envoi avec une programmation éclectique, mêlant habilement têtes d'affiches et jeunes talents régionaux sur la scène du théâtre antique récemment rénové.

Six mille deux cent spectateurs en trois soirs, réunis autour de cet évènement qui s'affirme déjà comme le festival phare de l'été arlésien. Beaucoup ont laissé leurs coordonnées afin d'être averti du programme de l'an prochain. Une édition 2007 que Jean Marc Pailhote, directeur de la salle de musique actuelle, souhaiterait plus rock. ✍ Cristel Bérard

Les Festives

Du 07 au 20/07 au Château de Piozin - Peyruis et à la Ferme de Font-Robert - Château-Arnoux (04). « Aller chercher les talents de différents univers musicaux et les présenter aux Festives de Château-Arnoux » a déclaré Fred Martin, le président de l'association Odyssée qui organise le festival, et c'est vrai que chaque année le meilleur de la musique se bouscule dans la petite cité des Alpes-de-Haute-Provence. Cet été, Biréli Lagrène, digne héritier de Django Reinhardt, a fait voyager la foule au-delà des frontières, au simple son d'une guitare et des traditions manouches, et tout ça sans quitter Peyruis où il se produisait. Jimmy Cliff, dernière grande icône du reggae qui a également enchanté les générations, tout comme le groupe afrobeat Antibalas en première partie. Version différente le lendemain avec le réunionnais Davy Sicard et un Bénabar hier encore minuscule, aujourd'hui majuscule et prestigieux sous les projecteurs, partageant volontiers ses intimes souvenirs avec un millier de personnes venus l'applaudir. ✍ Cristel Bérard

La Pleine Lune Comedia Provençala / Danyel Waro / Orchestraska Le 28/07 à Payzac (07).

De passage en Ardèche, nous en avons profité pour nous rendre à Payzac (394 habitants), le temps d'une des nombreuses soirées proposées dans le cadre du festival de la Pleine Lune, 9ème du nom. Le concert se déroule dans un lieu magnifique, au pied d'une vieille église du XIIème siècle et d'un cimetière attenant, avec les montagnes ardéchoises en décor et un esprit citoyen plutôt rare dans les festivals estivaux. La programmation avait un fort accent du sud-est avec la venue de Massilia Sound System et ses diverses émanations, Moussu Te Lei Jovent, Oaï Star, Papet J & Soleil FX. Un petit accent créole également avec Danyel Waro et son blues réunionnais, le Maloya, étrangement en parfaite adéquation avec le lieu. Seule ombre au tableau : pas la moindre lune ce 28 juillet en Ardèche… ✍ Fabrice Le Querré

Crest Jazz Vocal

Du 30/07 au 05/08 à Crest (26).

Un classique de la musique jazz et un jazz sans frontière comme il est bon d'entendre. Pour cette 31ème édition, paysages et sonorités variés sont passés d'un tempo à l'autre sans décalage auditif, le rythme toujours au bout des doigts. Elisabeth Kontomanou, encore toute auréolée de son titre de meilleure interprète aux Victoires du Jazz 2006 et Henri Texier pour une version française de grand jazz. Au second soir, Petra Magoni, Ferruccio Spinetti et Stéfano di Battista pour jazzer en italien. Puis sonorité Europe de l'Est avec Titi Robin et le new-yorkais David Krakauer, véritable révélation que ce clarinettiste, mêlant si bien le hip-hop et le klezmer en phrasés fluides et virevoltants qui ne cessaient de chatouiller les doigts de pieds, les mains et le reste d'un public comblé. L'Afrique était aussi au rendezvous avec Kora Jazz Trio et le célèbre couple Amadou et Mariam qui n'a pas manqué d'enthousiasmer la foule. Et comme à Crest tout se termine par la danse, c'est sur des airs latino que s'est achevé le festival avec Raul Paz et le pape de la salsa : Yuri Buenaventura. Du chaud, du très chaud, 6000 personnes et de la bonne humeur pour ce festival aussi pétillant que des bulles de Clairette ! ✍ Cristel Bérard

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été 2006 Festival de Nîmes Depeche Mode / Goldfrapp Le 20/07 aux arènes de Nîmes (30).

Quel parcours ! Qui, il y a 25 ans donnait la moindre chance à Depeche Mode. À ce moment-là, tout le monde les appelait des pédés moches.

Cachés derrière les claviers, personne ne leur voyait une carrière, barrés qu'ils étaient par Wham. Et pourtant, 25 ans après, il sont toujours là et plus forts que jamais. En live c'est la grosse artillerie, Dave Gahan est une véritable bête de scène, on pense à Iggy Pop, ça saute dans tous les sens, ça crie, ça vibre, ça communique dans le public qui lui aussi vibre à l'unisson. La playlist voyageant dans les différentes périodes nous permet de découvrir des versions live jamais entendues comme le parfait Living silence. Regrettons tout de même quelques enchaînements étonnants dans le milieu du show qui fait maladroitement retomber la sauce. Si d'autres dinosaures des années 80 ont vu ce concert (U2, Cure, Simple Minds…) ils doivent à l'heure qu'il est être morts de jalousie, personne ne pouvant tenir la comparaison. Goldfrapp a l'inverse de DM a démarré très fort en 2000 avec Felt mountain, un album à faire pâlir Portishead ; depuis ils se sont tournés vers de l'electro cheap années 80 et franchement il n'y a rien dedans, sur scène, ils se sont contentés des nouveautés et il n'y eu ni mélodie, ni charisme, bref un flop. ✍ Simon Pégurier

Ja’Sound Festival

Du 02 au 05/08 au parc Arthur Rimbaud - Bagnols-sur-Cèze (30).

Faisant suite à trois ans de Jamaican Sunrise, le Ja'Sound reprend, pour la deuxième année, le site de Bagnols-sur-Cèze. Le premier festival reggae du pays semble cette année privilégier la programmation plutôt que le confort des festivaliers. Pari réussi ! Ja'Sound nous a offert un spectacle plus intéressant que la précédente édition, gâchée par de nombreuses annulations. Un mercredi sans réelle animation, un jeudi et un vendredi qui nous ont permis d'apprécier d'excellents artistes newroots français (Tiwony, Straika D) et jamaïcains tel Jahmali, Fanton Mojah, Norris Man, Jah Mason ou Perfect. Le dernier soir le Soul Syndicate (également backing band pour Earl Zero, Tony Tuff et Big Youth) ainsi que l'excellent Solomonic Reggaestra accompagnant Bunny Wailer, nous ont donné une leçon d'humilité avec un groove puissant et une grande qualité musicale. Cependant le festival pourrait élargir son horizon et s'ouvrir au-delà des Antilles. Le reggae sème aussi ses graines en Afrique, en Amérique du sud et en même en Asie et pour un peu d'air frais, c'est vers ces continents qu'il faut aller chercher la créativité et la surprise. Point noir du festival, les conditions de vie des festivaliers : le camping (un terrain en friche bordant une station d'épuration), les douches extérieures (où les demoiselles se lavent en maillot devant un parterre de voyeurs) qui frisent l'indécence, alors que l'organisation a ajouté 10 euros sur le pass pour le camping ! D'ailleurs les fidèles (les puristes qui formaient le festival off, l'underground), sont venus moins nombreux et l'alcool avec son cortège d'ivrognes et de verre brisé, est de plus en plus présent. Si on ne s'inquiète pas de la pérennité de ce festival, la magie s'est peutêtre un peu perdue avec la maturité et le Ja'Sound peut encore apprendre de ses homologues européens. Il n'empêche que c'est là un magnifique rassemblement très métissé et pacifique de personnes partageant le rêve de rapports humains différents. Au milieu d'un monde qui semble se perdre, c'est pour nous tous, un repère pour continuer à y croire. ✍ Julien Mars & Emmanuel Truchet

Eurockéennes de Belfort

Du 30/06 au 02/07 sur la presqu'île du Malsaucy - Belfort (90).

Pour cette dix-huitième édition, les Eurocks se payent le luxe d'être à guichets fermés. Une fois sur le site, le premier problème est celui du choix,

car cette année le rassemblement vise large. Accompagné d'un orchestre, Venus commence les activités et brave la chaleur pour présenter sa pop très inspirée. Après un passage par la grande scène pour jeter un œil sur Anaïs, retour vers le chapiteau où Seun Kuti et son afrobeat mettent la foule en transe, alors que les Deftones jouent avec un son énorme et font le tour de leur discographie, aussi en sueur que leur auditoire. À la nuit tombante, la chaleur laissait enfin place aux choses sérieuses avec Dionysos accompagné de Synfonietta qui nous offraient un duo inattendu, tant dans l'osmose des genres musicaux que dans l'incroyable générosité du chanteur Mathias et de la violoniste virtuose du groupe. Malgré une réputation de rockeurs de studio mais pas de bête de scène, The Strokes ont ensuite fait taire toutes médisances. Ils ont démontré qu'ils étaient les dignes représentants du rock nouvelle génération : plus que prometteurs, ils sont talentueux, étonnants et d'une classe folle sur scène. Mais la foule déjà se rue vers la grande scène où les Daft Punk vont entamer leur set.

Apothéose pour clôturer ce premier jour des Eurockéennes, ils apparaissent dans une pyramide ouverte par le haut pour un concert magique avec une foule déchaînée. Le lendemain, les Hushpuppies avec leur garage rock ou Enhancer et son métal nerveux tentèrent de survolter la foule en vain. Les Sunday Drivers étaient plus de circonstances et leur pop folk totalement adapté au goût du jour.

Puis Dépêche Mode entamait un set de plus de 1H30, revisitant les classiques comme les morceaux plus récents.

Coldcut terminait la soirée de la grande scène sans décevoir avec un véritable show audio-visuel, très politisé anti-Bush et alter mondialiste. Le dernier jour, c'était au tour de Mogwai de vraiment créer l'événement, avec ses mélodies déchirantes qui dérivaient vers des explosions soniques hallucinées. Direction ensuite la grande scène pour voir le groupe Archive avec un son brut bien trip hop punchy et un clavier survolté aux effets magiques. Dans le chapiteau, Sigur Ros donnait un concert tout simplement majestueux : avec un visuel magique les islandais entonnaient leurs comptines sublimes, mises en relief par un orchestre, des chœurs et des arrangements dont le groupe a le secret. La plus grosse ovation du festival leur était réservée et cela à juste titre. Muse assurait ensuite un final des plus parfaits pour ce festival. Le trio anglais a eu une nouvelle fois l'occasion d'affirmer un génie musical qui lui est propre. Une consécra-

Elliott Murphy Le 04 et 05/08 à la Colle-sur-Loup (06) Comme la plupart des communes du département, la municipalité de la Colle-sur-Loup a organisé cet été plusieurs spectacles dans des genres très différents (humour, jazz, chanson etc.).

La grande surprise de cette programmation a été la venue d'Elliott Murphy pour deux concerts exceptionnels. Installé à Paris depuis plusieurs années, ce musicien, ami intime de Bruce Springsteen, est présent sur la scène rock internationale depuis 1973. Il est l'auteur d'innombrables albums marquants comme Aquashow, Night lights, Party girls and broken poets ou plus récemment Rainy season et Soul

The Strokes En concert le 18/07 au théâtre de Verdure - Nice (06). À l'occasion de la sortie très remarquée de leur denier opus First impressions of earth, les Strokes ont entamé une tournée mondiale qui nous fera le grand honneur de faire escale dans notre région. Difficile aujourd'hui d'ignorer ce groupe new-yorkais, qui déferle sur la scène rock internationale depuis

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tion sans remise en question pour ce groupe qui a signé un rappel inoubliable pour les festivaliers, et qui clôturait ainsi leurs derniers moments sur le lieu de ces 18ème Eurockéennes. ✍ Laure Rivaud-Pearce et Jean-Paul Boyer

Festival de Benicassim

Du 20 au 24/07 à Benicassim - Espagne (Costa Azahar).

Mardi 25 juillet, à Benicassim en Espagne, au lever du jour. Chloé et Miss Kittin, les deux djettes françaises, concluent brillamment le festival international de Benicassim (FIB) 2006… et la traditionnelle soirée gratuite sur la plage qui n'aura plus lieu l'an prochain. Avec environ 35 000 personnes par jour, le FIB a encore accru sa fréquentation, grâce notamment à son excellente programmation électro, pop et rock indé. Des styles qui plaisent aux britanniques d'ailleurs : ils représentent 70% des spectateurs étrangers. Si ce festival, autrefois bon enfant, a été transformé par une foule devenue tentaculaire, son ambiance demeure espagnole, conviviale et spontanée. Fonds de commerce de Benicassim, les groupes pop du Royaume-Uni font d'abord la une du magazine New Musical Express, avant de se produire sur la grande scène du FIB - ou l'inverse. Dans une ambiance très british, Placebo, The Strokes et surtout Franz Ferdinand ont ainsi provoqué un raz-de-marée. En concert à Benicassim, certains de ces groupes (comme The Rakes) sont pourtant tellement régressifs qu'ils font office de documentaire sur les années 80. En comparaison, les Pixies sonnent plus actuels que jamais. Malgré des hymnes imparables et un Franck Black très en verve, leur très attendu concert a été gâché par l'incident du FIB 2006 : un arrêt de plus d'une vingtaine de minutes à cause de mouvements de foule. Autre revenant, Depeche Mode a accompli un concert prenant et envoûtant. Reléguée dans l'ombre par le retour du rock, la scène électronique se cherche. Les lives tournent parfois en rond, comme celui du subtil allemand Isolée, au contraire des Soulwax (le groupe électro des 2 Many DJ's), aussi convaincant que strident. Mais à Benicassim, le public demande de la techno qui tape dur. Des DJ's l'ont parfaitement compris (Alex Smoke, Green Velvet et Jennifer Cardini) et tiendront la piste en haleine. Côté Français, les très énergiques Dionysos ont épaté les festivaliers avec les cascades de leur chanteur fou. ✍ Marc di Rosa

surfing, dans lesquels il distille une musique rock teintée de folk de très haute tenue. Cet évènement dans notre région a été possible grâce à l'amitié qui lie le musicien au directeur de l'Office de Tourisme de la Colle, Philippe Belin. Elliott Murphy qui revenait tout droit de Barcelone ou il avait assuré la première partie du concert de Bob Dylan, a gratifié le public présent de deux soirées magiques durant lesquelles il a présenté les meilleurs titres tirés de ses derniers albums (Last train to Memphis, I want to talk to you, Put it down, etc.) avec des classiques incontournables de son répertoire (Last of the rock stars, Diamonds by the yard, Summer house, entre autres) et de superbes reprises (L. A woman

des Doors, Gloria des Th e m ) .

Comme à l'habitude, les spectat e u r s p u r e n t constater son immense talent de compositeur et d'homme de scène ; il offrit chaque soir deux heures trente d'une musique de grande qualité. Le public nombreux comprenait même des fans venus d'Italie et d'Espagne exprès pour l'occasion. Entouré d'un groupe homogène avec son complice Olivier Durand à la guitare, Elliott Murphy a véritablement illuminé ces nuits de la Colle-surLoup. ✍ Raymond Sérini

quelques années. Leur style assez garage est considéré par beaucoup comme l'une des influences majeures du renouveau rock. Ayant eu la chance d'assister à un de leur concert au Canada le mois dernier, je ne peux que vous conseiller d'aller les voir sur scène, tant ma surprise fut grande et agréable. Si au début de leur carrière, on reprochait aux Strokes leur absence de jeux scéniques et leurs courtes prestations, aujourd'hui c'est un

groupe plus mûr que l'on retrouvera à Nice.

Leurs shows sont mieux préparés, carrés et plutôt longs (environ 1h30).

Alors un conseil les amis, courrez chercher vos places pour ne pas rater l'un des événement musical de cet été… ✍ Loïc Le Joliff

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CHRONIQUES CD Le disque du mois

Ayo

Joyful (Polydor) Premier album, éponyme, pour cette délicieuse chanteuse née en Allemagne, d'un père nigérian et d'une mère gipsy. D'un naturel bohème (normal !), c'est un voyage sur les chemins de traverse qu'elle nous propose, un périple qui donne le sourire et rend les yeux humides. C'est une collection de chansons douces-amères dans un univers si singulier et si simple à la fois, où ses influences (Fela Kuti, Bob Marley, Donny Hathaway, Jimmy Cliff…) sont présentes sans jamais s'imposer. Une touche d'orgue B3 ou d'harmonica par-ci, un trait de slide ou un jet de percussions par-là donnent une musique aux accents soul dans laquelle la guitare de la belle fait glisser les sons et les émotions sans accroche. Appuyés par une voix sensuelle, digne des plus grandes “ soul-women ”, ses textes sont de véritables histoires ; elle partage son vécu et ses rêves en toute simplicité, en glissant parfois quelques mots en pidgin (la langue des rues de Lagos). Une agréable découverte… ✍ Pascal Linte ★★★

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Légende

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Teletubbies Bisounours Chevaliers du Zodiaque Dragon Ball Z Ken le survivant

DJ Shadow The outsider (AZ/Universal) DJ Shadow semble être définitivement sorti de l'ombre et n'a pas l'air de vouloir se faire oublier. Après des débuts solitaires, parce qu'à contre-courant, Josh David, le grand conciliateur du rock, du hip hop et de l'électro, signe avec Universal Music. Une drôle de revanche qui le conduit à un quatrième album solo plus éclectique que précédemment. Au final, le mix est original et travaillé.

Sur une base hip hop assez proche des numéros uns des charts anglais mais pour autant bien singulier, DJ Shadow emploie des sons divers et variés voire surprenants : un tilt de Mario Bross, un “ hey ” à répétition semblable à ceux des danseurs de polka ou encore une voix de bande annonce en guise d'introduction. Les percussions sont entraînantes et propices à l'évasion d'autant plus que l'album semble être raconté comme une histoire. Un bravo aussi pour avoir osé le mélange des genres. ✍ Willy Alliot ★★★ Maczde Carpate Tue-tête (Ladilafe Prod) A l'intérieur, le deuxième album de Maczde Carpate ayant profité d'un minimum de promo chez Yelen, il était arrivé jusqu'à mes oreilles... et je tombai sous le charme de ce groupe de rock français atypique. Puis je les ai vus (torses poils) en concert, et comme beaucoup présents ce soir-là, j'ai pris une nouvelle claque. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongé dans

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l'écoute de ce nouvel album, où l'on retrouve pas mal de morceaux qu'ils jouaient déjà sur scène avec entre autre le mémorable C'est un vacaaaaaarme ! Le (jeune) chanteur a une voix qui évoque celles de Christophe Bell Œil (surtout lorsque celle-ci ce met à vibrer, Combat de coqs) et du chanteur de Casse Pipe pour les passages plus langoureux..., tout en faisant aussi un peu penser à Noir Désir par moments. Musicalement, c'est toujours ce riche mélange de chanson, de rock (noisy à la Sloy sur Calculateurs précoces, d'ambiances aériennes/orientales qui fusionnent avec des passages carrément métal hardcore à la Rage. Tout au long du disque, on se laisser bercer entre calme et tempête. Les textes, un peu délirants, souvent poétiques mais toujours entraînants, prouvent encore une fois que langue française et rock ne sont pas forcément antinomiques. Bref, vous l'aurez compris, un groupe à découvrir de toute urgence si vous ne les connaissez pas encore ! ✍ Pirlouiiiit ★★★★ Compilation 20 Ans Tchernobyl (Productions Spéciales) Ce CD-DVD rend hommage aux victimes du nucléaire et plus particulièrement de Tchernobyl.

Treize artistes français ont composé bénévolement des inédits sur cette catastrophe, avec parmi eux Sanseverino, qui, emballé par le projet, a ensuite réuni en 3 mois des artistes tels que Renaud, Jeanne Cherhal, Tryo, Louis Chedid ou Kana.

Tous ont généreusement accepté de participer à ce projet qui a pour but (outre de collecter des fonds pour Greenpeace, afin de soutenir son combat pour la préservation de l'environnement), de sensibiliser et d'informer le grand public sur les dangers du nucléaire. Treize artistes donc, pour 13 titres originaux et 13 façons différentes de décrire et d'exprimer une catastrophe. Un CD qui associe bons titres et bonne cause ! ✍ Elisabeth Cervetti ★★★

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Abd al Malik Gibraltar (Atmosphériques) D'origine congolaise et grandissant dans les cités de Strasbourg, Malik multiplie les expériences artistiques. Après un premier disque (Le face à face des cœurs) et un livre (Qu'Allah bénisse la France), il signe Gibraltar (deuxième album en seulement 2 ans). Le leader des New African Poets (NAP) puise ses diverses sonorités dans le jazz, le blues et le slam, invoquant un style parlé-chanté, né à Chicago dans les années 80. Il a su illuminer son album avec des samples de Keren Ann, Nina Simone ou Jean Ferrat tout en s'entourant d'artistes talentueux et influents comme Mathieu Boogaerts (guitare) ou encore Gérard Jouannest (piano) et Marcel Azzola (accordéon), deux vétérans qui ont travaillé autrefois avec Jacques Brel. L'auteur excelle dans un genre qui renouvelle le rap : le slam, véritable poésie citadine. Il évoque avec justesse, réalisme et subtilité, l'impitoyable monde dans lequel nous vivons. Ses textes engagés dénoncent la discrimination raciale (Saigne), le terrorisme (12 septembre 2001), voire même la bêtise humaine en général (M'effacer). Véritable “ détroit musical ” entre Occident et Afrique, le cru de 2006 présente un swing urbain, réel message d'amour et d'espoir. ✍ Emmanuelle Galindo ★★★ Keane Under the iron sea (AZ/Universal) Trois garçons (Richard, Tim et Tom), originaires de la contrée du rock (Angleterre), traversent la Manche pour nous présenter leur deuxième album. Après un premier succès avec Hope and fears (2004, impossible de passer à côté du fameux tube entêtant Everybody's changing que les radios ont matraquées), ils reviennent avec Under the iron sea et un son de guitare, absent lors du premier album.

Ils n'ont toujours pas de guitariste, mais avec ingé-

niosité, des effets de guitares sortent d'un piano.

Des mélodies un peu plus rythmées, mais toujours aussi mélancoliques et romantico-pompeuses donnent la couleur à leur pop rock “ coldplayenne ”.

Des tubes seront sûrement présents partout dans notre quotidien : de quoi consoler les chagrins d'amour des grandes vacances d'été. Un disque à écouter les jours de pluies (et heureusement nous habitons dans le Sud…) et fortement déconseillé aux dépressifs. ✍ Emmanuelle Galindo ★ The Divine Comedy Victory for the comic muse (Parlophone/EMI) Deux semaines d'enregistrements et le tour est joué ! The Divine Comedy sort son neuvième et dernier album, Victory for the comic muse. Entre pop et chanson anglaise, Neil Hannon, compositeur et interprète, nous fait visiter un univers tout en finesse et plein de sensibilité. Sur un air de piano ou de violon, le ton est plutôt donné à la mélancolie. Une mélancolie contemplative, légèrement sarcastique de la vie. Neil Hannon dresse surtout le portrait des personnes qui font son quotidien. Il relate aussi ces petits moments de la vie ; ceux qui paraissent insignifiants, mais qui veulent tout dire parce qu'ils nous font réfléchir. Un pari réussi pour le groupe qui n'en est pas à son premier essai. L'album est plein de réalisme et séduira les amoureux de la musique languissante. Toutefois, le rythme sait aussi battre avec plus de hâte et évite ainsi la lassitude. Voilà un album plein de sentiments qui vient du fond du cœur. ✍ Willy Alliot ★★★★ Muse Black holes and revelations (Warner) Pour ceux qui connaissent le groupe depuis ses débuts, attendez-vous à une grosse surprise quand vous mettrez le disque dans votre lecteur. Le style Muse que l'on appréciait tant, mais qui au final était assez

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prévisible, n'est plus. Sans aller jusqu'au changement radical de style, la formation s'est tout de même laissée tenter par toutes sortes de nouvelles expériences, enrichissant considérablement son répertoire. On retrouve par exemple une note electro très présente tout au long de l'album, sans pour autant perdre les passages grandiloquents, caractéristique principale des précédents opus. Ce n'est peut-être pas un mal diront certains, mais cela nécessite quand même un temps d'adaptation. Si les anglais dérivent doucement vers de l'electro pop, cela ne rend pas la performance plus accessible. Leur premier single Supermassive black hole en est la parfaite illustration, tant on a du mal à s'y retrouver. Mais passé ce premier rideau, on se rend compte qu'une musique simplifiée ne perd pas forcément en profondeur, et on apprécie d'autant plus. ✍ Guillaume Lacombe ★★★★ Matchbook Romance Voices (Epitaph) Malgré le succès relatif de leur premier opus Stories and alibis (200 000 exemplaires vendus), Matchbook Romance opère avec Voices un changement radical de style musical. Exit les ambiances punkrock pour faire place à des atmosphères beaucoup plus recherchées et travaillées, dans la lignée directe de Muse. Une reconversion réussie qui s'ouvre avec le titre You can run, but we'll find you, parfaite illustration de cette mutation, avec en guise d'introduction une mélodie au piano suivie d'un déluge de guitares dont Matthew Bellamy n'aurait pas à rougir. Du plus calme I wish you were here, au plus énervé Portrait en passant par les imparables singles que sont Monsters et Goody, like two shoes, Matchbook Romance maîtrise parfaitement son sujet en alliant avec subtilité des riffs rageurs et des lyrics mélodieux. Sans toutefois être révolutionnaire Voices laisse présager des meilleurs augures pour la suite … ✍ Christophe Meade ★★★★

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TotalLocal

coup de projecteur sur la production régionale

Kabbalah Klezmer kosmik Kabbalah, voilà un groupe basé à Marseille dont j'entends parler depuis quelque temps, sans avoir réussi à croiser leur route qui passe pourtant souvent du côté de la Méson. Cinq musiciens : Stéphane Galeski (mandole guitare chant), Anne Startseva (violon) et Uli Wolters (saxo, percus), et à la section rythmique deux ex Pagaille : Gérard Gatto (batterie) et Patrick Ferne (contrebasse). Le nom du groupe et le titre de ce disque éclairent bien sur les influences qui nourrissent le jazz de ce quintet métissé. Des morceaux très variés qui évitent la facilité de la répétition. Entre jazz donc, et musique traditionnelle (des juifs d'Europe Centrale = le Klezmer) avec du chant et des tas de petits bruits (de bouche) intéressants, difficile de s'ennuyer à l'écoute de ces 4 titres. Dans le premier Yefayfieh, on découvre un chant habité avec un petit quelque chose de Ilene Barnes Nina Simone ; sur le deuxième Baba yaga, on découvre un mélange aussi improbable que réussi de passages instrumentaux qui nous font penser éventuellement à Toko, qui aurait invité Akosh pour la virtuosité des musiciens, et d'un chant rapé pour un résultat très hip hop américain. Fun tashlikh, très oriental lui aussi avec ses clappements de mains très entraînants, nous emmène dans une ronde hypnotique avant que Di zapozhkelekh, plus versatile, achève de nous séduire avec son chant langoureux. ✍ Pirlouiiiit ★★★ ✉ La Meson - Kabbalah - 52 rue consolat - 13001 Marseille. Mail : contact@kabbalah-music.net. ✆ 04 91 55 59 71. Web : http://kabbalah-music.net.

Safi Band Rai y songo Le Safi Band est un collectif de musiciens qui a décidé de « redonner au rai et à la timba cubaine un goût nouveau, aussi traditionnel que festif ». Pour cela ils se sont mis à 12 (plus une demi douzaine d'invités) et ça s'entend : 3 chanteurs(ses) qui chantent en algérien, en espagnol, voire en anglais, des cuivres, des instruments à vent, et des tas de percussions. Le résultat est assez impressionnant… Par moments, on se croirait plus à Saint Domingue (en train de danser le meringue) ou en Kabylie plutôt que dans le Gard.

Cela dit, sur disque, en dehors de quelques morceaux un peu différents comme l'interlude rap techno Safi gimmik, ou My hesitancies, plus jazz groove, on a un peu parfois l'impression d'entendre encore et toujours la même chanson (mais ne dit-on pas cela de tout style qu'on ne connaît pas bien ?). Disons que même si sur disque cela peut finalement devenir un peu lassant, en revanche il y a fort a parier que sur scène ce mélange aussi dansant qu'inattendu rassemblera les fans de musiques latines et orientales, ainsi que tous les curieux qui aiment danser sur des musiques vivantes et non formatées. ✍ Pirlouiiiit ★★ ✉ Saf Company inc, rue Fresque 30260 Sardan. ✆ 06 24 85 00 43. Mail : genard.franck@wanadoo.fr.

En concert le 28/09 à l’Espace Julien - Marseille (13), le 13/10 à la Meson - Marseille (13) et le 27/10 au complexe culturel - Simiane (13).

En concert le 23/09 sur la Place Paul Cézanne - Marseille (13)

Eddy Gaulein-Stef Many faces (Colibri Jazz) Bien connu des amateurs de jazz antibois comme créateur et principale cheville ouvrière du Bar en Biais Jazz Club, le bassiste et contrebassiste Eddy Gaulein-Stef est aussi (et surtout) un musicien reconnu sur la scène internationale depuis l'émergence du groupe de jazz-rock Ultramarine, dont il est l'un des membres

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fondateurs avec N'Guyen Lé et Mario Canonge. Infatigable voyageur, cet adepte du métissage culturel a toujours apprécié la compagnie de musiciens venus d'horizons les plus divers. Le bien nommé, Many faces, son dernier CD, ne déroge pas à cette règle de conduite habituelle, et on y croise que des invités de choix, dont deux prestigieux cubains : le saxo Jesus Fuentes Aldama et, au piano, Chucho Valdes, la “ star ” actuelle du “ cuban latin jazz ” (fondateur d'Irakere et de Crisol avec Roy Hargrove et, président du festival de jazz de La Havane...!), pas moins ! Compositions délicates, arrangements subtils et improvisations enthousiasmantes, le tout dans la veine d'un “ latin jazz ” sans effets de manches superflus. Une réussite! ✍ Daniel Chauvet ★★★★ En concert le 15/09 au Bar en Biais - Antibes (06).

A Filetta Medea (Naïve) Medea transperce, se loge dans l'estomac puis se diffuse tel un frisson à travers tous vos membres pour mourir à la pointe du poil hérissé. Sans cesse répétée, cette réactivité corporelle est inévitable et incontrôlable, comme évidente, enracinée en vous. Et de fait, avec ce nouvel album, A Filetta fait un réel honneur aux origines, produisant une polyphonie dans le respect de la mémoire orale Corse, mais redonnant encore force et vie à des textes anciens, constitutifs d'une culture méditerranéenne : les chœurs de Médée de Sénèque. Traduits du Latin et interprétés en Corse, ces chants ne perdent aucunement la violence des sentiments de la tragédie et retranscrivent, bien au contraire, la force comme la fragilité des liens qui unissent les hommes à la nature ou aux dieux. Une pièce rare et précieuse en somme, qui contraste avec tout ce qu'on a l'habitude d'entendre. ✍ Willy Alliot ★★★★ ✉ Web : www.afiletta.com.

En concert le 06/09 dans la Cathédrale St Jean Baptiste - Calvi (20), le 07/09 à l’Ile Rousse (20), le 06/10 dans la Cathédrale St Sauveur - Aix en Provence (13), le 07/10 à la Ciotat (13), les 13 et 14/10 à Ajaccio (20), les 27 et 28/10 à l’Acropolis - Nice (06) et le 01/12 à Cannes (06).

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DVD musique

Madonna I'm going to tell you a secret (Warner Vision) Ce n'est pas un secret, Madonna est une reine de la scène.

Enchaînant les spectacles grandioses, elle est aussi une militante acharnée pour la paix. Et ce sont ces 2 côtés de la star que nous voyons dans ce documentaire, filmé pendant sa tournée précédente Re Invention Tour. Fluide et bien rythmé malgré l'alternance d'images de coulisses (en noir et blanc) et de lives impressionnants, ce DVD évoque la vie personnelle de la chanteuse avec sincérité et objectivité.

De New York à Dublin, en passant par Paris, Las Vegas, Lisbonne, Londres et Los Angeles, on est vite fasciné par la qualité des shows de la chanteuse. On pourra notamment apprécier les lives de ses anciens tubes (tels Holiday, Like a prayer, Music…), mais aussi des reprises comme « Imagine » de John Lennon.

Je ne suis pas particulièrement un fan de Madonna, mais force est de constater qu'elle a un pouvoir particulier sur son public lors de ses concerts, pouvoir dont elle se sert allégrement (au sens positif du terme). D'ailleurs, vers la fin, celui-ci prend l'allure d'un engagement pour la paix (avec la visite en Israël par exemple). Certains apprécieront le fait que le talent de l'artiste soit au service de ses idées, d'autres trouveront inapproprié ce déballage d'images utopiques. Reste que le show est impressionnant et que chacun y trouve son compte. ✍ Valentin Morisseau ★★★

Petra Magoni - Ferrucio Spinetti Musica Nuda - Live in Paris (Bonsaimusic/Night And Day) Après deux excellent CDs, voici le DVD de Musica Nuda, on peut enfin les découvrir en scène. Tous deux vêtus de rouge et noir, 2 chaises, 2 amplis, 1 micro constituent tout le décor. Et c'est parti pour 1h30 de musique nue.

Loin de se contenter de simplement interpréter leurs CDs sur scène, ils redonnent à chaque morceau une nouvelle vie, modifiant les arrangements au gré de leur humeur. Quelques nouveautés dont un magnifique chant traditionnel italien sur l'immigration Mamma mia dammi cento lire adapté sur un rythme de boléro. On peut constater que les contre-uts de Petra ne sont pas des artifices de studio et qu'en plus de leurs talents musicaux, ils ont aussi un grand sens de l'humour qui fait de ce show un véritable petit bijou. Dans le documentaire qui suit le concert, on peut en apprendre plus sur la genèse de leur duo, leur façon de travailler. Une grande complicité semble les unir au-delà de la musique. Sorti au début de l'été ce DVD est à ne pas manquer. ✍ Jacques Lerognon ★★★★ Web : www.petramagoni.com. www.ferrucciospinetti.com.

Fast Forwards de Joseo Vadinhio (Le Sub) Premier volume d'une série de clips vidéo, ce film est une expérience visuelle et sonore. Le réalisateur nous plonge dans un univers où le temps n'existe plus, où les perceptions sont hors du réel, où le ciel devient vivant et les nuages dansent sur des beat hypnotiques. Ces images envoûtantes prisent sur la Côte d'Azur, à Nice, ralentissent, s'arrêtent, s'accélèrent au rythme d'une sélection de musiques électroniques où se rencontrent Minimal Man, Valentino Kanzyani, Ellen Allien et Air. Un régal pour les yeux et les oreilles ! On regret-

te toutefois la qualité de certaines images qui rendent moins bien que d'autres. Mais on n'en tiendra pas rigueur, le voyage était tellement agréable. ✍ Pascal Linte ★★★ Dub Stories de Nathalie Valet (UWe/Discograph) Le dub est un style méconnu, et pourtant il est à l'origine de la plupart des musiques électroniques d'aujourd'hui.

Inventé par erreur (selon la légende !) en 1968 à Kingston, un ingénieur du son oubliant d'enclencher les voix sur une session reggae en studio, le dub doit sa véritable dimension artistique à King Tubby. Il ne sera plus seulement une simple technique de remix. Telle est la base de ce film, qui passe en revue l'histoire du dub en quatre parties : les années 70 en Jamaïque où le dub roots prend ses racines, porté par le grand Lee Scratch Perry ; les années 80-90 en Angleterre, pendant lesquelles les sound system vont prendre leur envol dans les club londoniens avec Bush Chemists, Zion Train et bien d'autres. Viennent alors les années 2000 et le dub “ à la française ”, qui va voir les infrabasses transposées du studio à la scène pour des sessions live avec des groupes comme High Tone, Zenzile, Improvisators Dub… Pour eux, le dub est un vaste champ d'exploration sonore, sans limites. Ainsi, les années 3000 s'annoncent prometteuses avec l'utilisation croissante de l'électro. Intéressant, très bien documenté et rythmé par des séquences live, ce film nous montre comment et pourquoi le dub sera toujours présent dans le paysage musical, tout en restant underground.

On trouve en bonus de ce DVD, des lives de ceux qui ont fait, et font, le dub ainsi qu'un CD dont la tracklist ravira les plus fervents amateurs.

Reverb, delay, écho sont donc à l'honneur pour cette musique expérimentale qui reste, pour tous, synonyme de liberté. ✍ Pascal Linte ★★★★

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DVD cinéma

The weather man de Gore Verbinski (Paramount) David Spritz (Nicolas Cage) à tout pour plaire. Il est riche, beau, et travaille à la télévision avec une facilité déconcertante. Pourtant, David Spritz est perdu, seul, avec ses pensées au milieu de Chicago. Incapable d'exprimer habilement ce qu'il ressent, il plante toute sa vie personnelle, de son divorce à sa relation avec son père mourrant, en passant par son rôle paternel. Entre humour et cynisme, The weather man exprime un monde où l'abondance et la diversité des échanges entre êtres humains rendent les relations plus complexes. Gore Verbinski réalise là un film tout en finesse, plein de détails qui font de la vie sa singularité. La bande son rajoute de surcroît à la fragilité des liens qui unissent les personnages entre eux et à la vie. Mais c'est surtout ce scénario bien ficelé et plein de sincérité qui risque de vous donner la boule au ventre. ✍ Willy Alliot ★★★★ Bandidas de Joachim Roenning et Espen Sandberg (Fox Pathé EuropaCorp) Les bombes, la brute et les truands, voilà qui résumerait bien Bandidas, le premier longmétrage des deux réalisateurs Roenning et Sandberg. Salma Hayek et Pénélope Cruz y deviennent des hors-la-loi pour venger les paysans du méchant banquier qui les a dépouillé de leurs terres. Tous les ingrédients du parfait western sont présents, de l'initiation donnée par le vieux cow-boy au braquage de banque, en passant par le saloon bien sûr, sans oublier la course-poursuite dans le train lancé à pleine vitesse ou encore la participation du “ cheval intelligent ”... Cliché ou parodie, ce film n'en est pas moins sympathique. Pour tous ceux qui aiment l'action, les bagarres entre filles et les pistolets (ça peut faire beaucoup). ✍ Amélie Maurette ★ La vérité nue d'Atom Egoyan (TF1 Vidéo) Un duo de présentateurs comiques en vogue dans les années 50 se sépare après la découverte d'une jeune fille sans vie dans leur chambre d'hôtel. Dix ans plus tard, l'affaire a été classée et les deux artistes poursuivent leur carrière séparément. Mais une jeune journaliste, passionnée par ces deux hommes, se fixe pour but d'élucider le mystère de ce dossier étouffé, et interroge tour à tour les différents protagonistes de l'histoire. Elle finira alors par découvrir bien plus que ce qu'elle imaginait. Un scénario original servi par de bons acteurs, voilà qui pourrait nous contenter ; mais les rebondissements trop prévisibles et quelques scènes sulfureuses sans grand intérêt (sinon pimenter une bande-annonce trop classique) finissent vite par nous lasser. ✍ Amélie Maurette ★★ Zig-zag de Frédérik Du Chau (TF1 Vidéo) Film familial par excellence, Zig-zag plaira aux petits (surtout) et aux grands (aussi). Avec de bons acteurs à deux ou quatre pattes (j'entends zèbre, chien, chèvre, chevaux, coq et autre goéland) et quelques effets spéciaux pour leurs donner plus d'expressivité, ce film relève le défi de mettre les acteurs humains au second plan. Très légère, cette fable nous livre quand même une jolie morale : tout le monde peut réaliser ses rêves (si un zèbre l'a fait, nous aussi nous le pouvons !) et il ne faut jamais se moquer d'un petit zèbre que l'on ne connaît pas (et oui parce qu'on est tous le zèbre de quelqu'un). ✍ Amélie Maurette ★★ Gentille de Sophie Fillières (TF1 Vidéo) “ Comédie ” et “ décalée ” seraient les deux termes les plus employés pour définir ce genre de film français, qui ne fait ni dans le grand spectacle ni dans l'humour de box-office. Mais ce serait tellement réducteur de s'arrêter là. L'histoire est simple mais suffisante : une jeune femme à qui tout réussi se sent un peu perdue quand son compagnon la demande en mariage ; il lui faut alors traverser différentes phases pour trouver enfin la réponse idéale. Les scènes et les personnages sont épatants de naturel et de vérité. Les dialogues sont savoureux, de jeux de mots en lapsus, souvent à la limite de l'absurde, parfois poétiques, tout cela au service d'une réflexion plus profonde sur les sentiments en général, la confiance en soi ou le regard des autres.

Un film et une psychanalyse en même temps en somme, de quoi en satisfaire plus d'un. ✍ Amélie Maurette ★★★★

Le secret de Brokeback Mountain de Ang Lee (Pathé) Dans les années soixante, au fin fond du Wyoming, deux cow-boys se retrouvent ensemble à garder des moutons. Au fil des jours, ce dont ils ne pouvaient se douter arrive : de leur amitié virile naît une histoire d'amour aussi tendre que passionnée. Chacun reprend sa vie en tentant de garder cela exceptionnel et secret, mais un seul nouveau rendezvous, quatre ans plus tard, suffit à tout ranimer. C'est de ce scénario simple, adapté du roman d'Annie Proulx, qu'Ang Lee réalise un film magnifique, récompensé de nombreuses fois et salué par la critique. Entre force et émotion, ce film est servi par des acteurs toujours justes et des cadrages parfaits qui laissent voir des décors naturels majestueux ou au contraire dévoilent, en rapproché, l'intimité des personnages. À noter aussi une B.O. des plus réussies, les amateurs de guitare apprécieront. En résumé, malgré quelques longueurs vite oubliées, Le secret de Brokeback Mountain nous surprend et nous touche, vraiment. ✍ Amélie Maurette ★★★ Walk the line de James Mangold (Twentieth Century Fox) Arrivé presque par hasard en haut du top 50 avec sa première chanson, Johnny Cash devient pourtant vite incontournable dans le rock'n'roll des années 50. Il enchaîne les tournées et sillonne les Etats-Unis avec son groupe. Mais la rançon du succès ne tarde pas et il finit par céder aux excès en tout genre. Il lui faudra alors tout son talent et tout l'amour de June Carter (elle aussi grande dame de la musique des fifties) pour revenir sur le devant de la scène et devenir la légende qu'il est aujourd'hui. C'est cette période tumultueuse, moins connue du jeune public, que met en scène James Mangold dans un film qui se regarde avec les oreilles… Tous les tubes de John et June y sont interprétés par un Joaquin Phoenix et une Reese Witherspoon impressionnants, l'ambiance des décennies 50 et 60 y est rendue à merveille par des décors, des costumes et des seconds rôles plus vrais que nature (avec Elvis et Jerry Lee Lewis, on s'y croirait !). En un mot, génial. À voir en V.O. pour encore plus d'authenticité. ✍ Amélie Maurette ★★★★ Jarhead de Sam Mendes (Universal Pictures) Jarhead, ils s'appellent tous Jarhead. Avec leur fusil, ils se ressemblent tous et si l'un d'entre eux meurt, les autres le remplaceront : bienvenue dans la marine américaine, section des snipers. Comme beaucoup d'autres, Swoff (Jake Gyllenhall), jeune américain moyen, y est rentré un peu par hasard, après un échec universitaire. Pourtant, très vite il s'habitue à la dureté de l'entraînement et se rend prêt à tuer ou à mourir pour une “ noble ” cause, la liberté. À la veille de la première guerre du Golfe, ces jeunes recrues ne savent pas encore ce qui les attend : chaleur, attente, impatience d'agir et d'en terminer. Une atmosphère angoissante que Sam Mendes a su transmettre au spectateur avec un scénario original où l'on comprend bien que guerre, diplomatie et idéaux libertaires sont difficilement conciliables et compréhensibles pour ces jeunes machines à tuer. ✍ Willy Alliot ★★★ Petites confidences (à ma psy) de Ben Younger (M6 Vidéo) Rafi (Uma Thurman) est belle, a une bonne situation, un bel appartement et des amis qu'elle adore, mais elle est bouleversée par son récent divorce. Seule sa psy (Meryl Streep) parvient à lui redonner le moral. C'est donc tout naturellement que celle-ci l'encourage quand la jeune femme lui avoue son coup de foudre pour un garçon plus jeune qu'elle. Mais bientôt leur grande différence d'âge, de mode de vie et même de religion vont devenir autant d'obstacles à leur relation, sans compter que, complication supplémentaire, le jeune homme en question n'est autre que le fils de la thérapeute. Entre quiproquos et petits mensonges, humour et romantisme, ce film est léger, mais sympathique. Une comédie sentimentale comme on en a beaucoup vu, mais qui n'en est pas moins divertissante. Et si l'on préfère Uma Thurman dans des rôles plus musclés, le numéro de Meryl Streep en mère conservatrice vaut le coup d'œil. ✍ Amélie Maurette ★★★ Cinéma 16 Courts-métrages européens (Blaq Out) Label dédié au court-métrage, Cinéma 16 rend hommage au format court en éditant une compilation de 16 films européens. Exigeante et prestigieuse, cette sélection comprend des films primés et des classiques du cinéma d'auteur de ces cinquante dernières années. Seize films pour 16 réalisateurs, parmi lesquels on retrouve de grands noms comme Lars Von Trier, Jean-Luc Godard, Nanni Moretti ou Jan Kounen, mais également de jeunes talents comme Virgil Widrich ou Roy Andersson. Tous les thèmes du genre sont abordés : la solitude, la folie, la vengeance,

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nouvelle vague # 121

la misère… et un autre regard sur le septième art ! Engagée, choc, émouvante, on peut trouver beaucoup de qualificatifs pour cette compilation, mais celui qui lui convient le mieux, c'est “ décalée ”. Ces films nous montrent une certaine vision du monde, un monde pas toujours glorieux… un monde à découvrir ! ✍ Pascal Linte ★★★ Kirikou et les bêtes sauvages de Michel Ocelot et Bénédicte Galup (France Télévisions) « L'histoire de Kirikou et la sorcière était trop courte. On n'a pas eu le temps de rapporter tout ce que l'enfant avait accompli. Alors je vous le raconte », explique le grand-père, trônant dans sa grotte bleue. Dans un village au cœur de l'Afrique noire, une foule de gens est en liesse autour d'un enfant démesurément petit. Ce petit garçon s'appelle Kirikou, et il vient de ramener l'eau au village. Alors que la méchante sorcière Karaba avait réussi à asseoir sa malédiction, Kirikou, déjoue avec hardiesse tous les plans de cette prêtresse. Dans ce second volet, Kirikou et les bêtes sauvages, « le petit garçon noir et nu », comme le dit la chanson, rencontre les animaux de son quotidien, les emploie ou les combat pour se tirer de situations désespérées. Le dessin animé vaut une fois encore le détour. Les dessins sont pleins de charme, et nous permettent le don d'ubiquité. Toujours aussi original, le scénario apporte un peu d'une réalité africaine trop absente dans le monde de l'animation. Peut-être excessivement d'ailleurs, au risque de perdre une partie de son caractère onirique. ✍ Willy Alliot ★★★ Angel-A de Luc Besson (EuropaCorp) Paris. Sur un pont, la Seine sous ses pieds, André n'a qu'une seule idée en tête : sauter. Pourtant, ses idées suicidaires se dissiperont à la vue d'une jeune fille à la taille mannequin prête à faire de même.

Elle saute. Il la suit, mais cette fois-ci pour la ramener sur le quai. Encore humides, les deux âmes égarées font un pacte : Angela réalisera tous les souhaits de son nouveau compagnon et sans aucune hésitation. Dans les quartiers haussmanniens de Paris, au cœur des lieux d'escroquerie, les deux personnages apprendront à se découvrir et à apprécier la vie ou même une simple bouffée d'air. Filmé en noir et blanc, Paris semble sortir de nulle part ou tout simplement d'un rêve. Les plans sont magnifiquement réalisés, les acteurs sincères et émouvants. Toutefois, le scénario mériterait d'être creusé un peu plus. Les scènes sont prévisibles et les personnages ont un goût de déjà-vu. Les héros du film sortent tout droit de la cinématographie passée du scénariste, avec une Angela qui s'apparente à une Leelou ou une Nikita. ✍ Willy Alliot ★★★ Reefer madness d'Andy Fickman (Diaphana) L'idée est originale, décalée, hilarante et... américaine. Le premier film d'Andy Frickman pourra faire rougir de honte plus d'un français. Contrairement à ce qui se pense dans l'hexagone, nos amis d'outre-atlantique connaissent l'autodérision et la satire politique. Avec Reefer Madness, le jeune réalisateur revisite un film propagande de 1936, sous la forme d'une comédie musicale. Le décor est tout de suite posé : une petite ville d'Amérique, des parents d'élèves et... un agent d'État venu avertir ses compatriotes d'un terrible fléau qui s'attaque à la jeunesse du pays : le cannabis. Tout est organisé pour les convaincre d'en venir à bout. Et c'est un film retraçant le destin de jeunes gens sous le joug de la Marie-Jeanne, qui permettra à l'agent d'arriver à ses fins.

Bien sûr, tous les moyens sont bons : Jésus, le président des Etats-Unis, le méchant dealer inhumain et les gentilles victimes. Tous les ingrédients d'un carton au box-office, mais cette fois-ci, poussés au ridicule.

Le pari est donc réussi même si le film s'essouffle un peu à vouloir être trop vivant. Les textes sonnent bien et sont intelligents. Le scénario est hors du commun. ✍ Willy Alliot ★★★ King Kong de Peter Jackson (Universal) King Kong revient et meurt en martyre incompris sur le plus haut gratte-ciel des Etats-Unis, l'Empire State Building. L'histoire a l'air réelle et contemporaine, pourtant, voici un bon vieux scénario des années 30, revisité par Peter Jackson. Une belle jeune femme blonde sans le sou accepte la proposition alléchante d'un gros méchant : tourner un film en Asie, au côté d'une équipe de renom. Or, les intentions de l'anti-héros étaient toutes autres : se rendre sur une île maléfique pour filmer le scénario le plus spectaculaire de toute l'Histoire. C'est alors que la pauvre jeune femme se fait capturer par King Kong et que les rebondissements se succèdent sans ne jamais s'arrêter. Là encore, on flaire le déjà-vu, mais cette fois-ci, celui des films Hollywoodiens.

Alors, bien sûr, King Kong n'est que le remake d'un scénario qui, avant ça, a dû inspirer un paquet d'autres films au rang desquels, Jurrasic Park. Mais alors, quel est l'intérêt de voir un film déjà fait et dont le filon est plus qu'exploité ? Les effets spéciaux bien sûr, qui accompagnent magnifiquement la succession de rebondissement et vous feraient presque haleter d'épuisement. ✍ Willy Alliot ★★

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