4 minute read

Vue sur la baie LUMIÈRE

Next Article
HABITATSpécial

HABITATSpécial

Bien loin des maisons claquemurées d’autrefois, les propriétaires modernes aspirent à un maximum de clarté et de luminosité.

Plus perfectionnées les unes que les autres, les baies vitrées ont coupé la chique aux incontournables réfractaires, aidées qui plus est par la réglementation thermique RT 2012 en vertu de laquelle toutes les maisons neuves doivent posséder un minimum d’un sixième de surfaces vitrées (fenêtres ou baies) par rapport à la surface de plancher. Pour sauter le pas, il ne reste dès lors qu’à choisir judicieusement.

Advertisement

Le Cadre Selon Vos Go Ts

Pour un équipement quasi invisible, vous pouvez opter pour une baie coulissante à galandage formée de vantaux qui glissent dans les murs lorsqu’ils sont ouverts. L’idéal pour ne perdre aucun espace de passage ! Il est cependant préférable de concevoir ce système lors de la construction de l’habitation pour éviter de lourds travaux d’aménagement par la suite. À l’inverse, la baie coulissante et la baie ouvrante donnent davantage de latitude au propriétaire qui n’a donc plus qu’à se décider entre un passage un peu réduit mais sans encombrement – lorsque la vitre coulisse – ou une ouverture large mais pourvue d’un battant de porte.

Concernant le matériau utilisé, si le PVC domine le marché des fenêtres, c’est l’aluminium qui l’emporte pour les baies vitrées. Facile d’entretien, esthétique et rigide, ce dernier n’est toutefois pas très performant en termes d’isolation, ce qui implique de sélectionner une baie avec rupture de pont thermique. Quant au bois, il isole très bien mais nécessite plus d’entretien. Des modèles combinant ces matériaux peuvent donc s’avérer un bon compromis.

Des Vitres Multifonctions

L’intérêt d’une baie vitrée reposant dans son vaste vitrage, il est impératif de chouchouter ce dernier. Les performances en termes d’isolation thermique et phonique sont ici primordiales. En la matière, le double vitrage a depuis longtemps fait ses preuves et a connu récemment de nouvelles améliorations. Repérez notamment l’étiquette « TR » qui indique une isolation thermique renforcée. Différentes techniques de conception permettent en outre de limiter les ondes sonores : on parle alors de double vitrage « asymétrique », « composite » ou « ABP » pour « vitrage antibruit de pluie » (destiné aux chambres situées sous le toit). Encore plus isolant, le triple vitrage permet de réaliser des économies d’énergie non négligeables, en contrepartie néanmoins d’une menuiserie spécifique qui coûte forcément plus cher. Il est recommandé d’opter pour un modèle certifié : outre la mention obligatoire CE, les certifications Acotherm ou Cekal garantissent un haut niveau de performances. De même, pour éviter tout risque d’infiltration d’air, faites appel à des spécialistes certifiés pour la pose des menuiseries. C’est le label Qualibat certification « Pose portes et fenêtres » qui fait ici référence.

Si acheter un bien immobilier sans apport est aujourd’hui possible, un petit bas de laine reste tout de même indispensable pour s’acquitter des frais inhérents à cette transaction. Explications.

IIl y a quelques années, être candidat à la propriété sans avoir au minimum 10 % du prix de vente en cash était inconcevable. Avec la baisse des taux d’intérêt et l’allongement de la durée d’emprunt, les conditions d’octroi des crédits immobiliers se sont toutefois assouplies, ouvrant tout grand la porte aux jeunes couples dépourvus d’apport…

LE DÉPÔT DE GARANTIE, INCONTOURNABLE

Il n’empêche, avant d’obtenir le fameux prêt, encore faut-il pouvoir avancer plusieurs milliers d’euros !

Lorsque vendeur et acheteur ont trouvé un accord, ils se retrouvent en effet chez le notaire (ou l’agence immobilière qui peut aussi s’en occuper) pour signer un compromis de vente. Une étape décisive engageant les deux parties et que le propriétaire sécurise le plus souvent en imposant le versement d’un dépôt de garantie par l’acquéreur, dont le montant varie entre 5 et 10 % du prix du logement. Pour une maison affichée à 260 000 €, cela revient tout de même à débourser entre 13 000 € et 26 000 €, avant même d’avoir obtenu son emprunt !

Cette somme, conservée par la notaire, deviendra un acompte sur le prix de vente si la transaction aboutit, ou servira de dédommagement au vendeur si l’acquéreur lui fait défaut en dehors du cadre convenu. Pour faire machine arrière sans perdre son dépôt de garantie, il faut alors se désister dans un délai légal de dix jours ou faire jouer l’une des conditions suspensives prévues dans le compromis, et notamment le refus d’octroi du crédit immobilier.

La Taxe Fonci Re Au Prorata

Si tout s’est bien passé, l’officier public transmet un appel de fonds que l’acheteur doit remettre à sa banque afin qu’elle verse les sommes déterminées sur le compte de l’office notariale. Ce virement couvre alors le solde du prix du bien, de même que les frais d’enregistrement, voire les droits de mutation (couramment appelés « frais de notaire »). En revanche, il n’intègre pas le paiement de la taxe foncière.

Or, bien que cet impôt local soit dû par le propriétaire en place au 1er janvier, la majorité des contrats de vente prévoient une répartition au prorata de l’année en cours. Pour une taxe foncière de 1 000 € annuels, l’acheteur en sera donc quitte pour faire un chèque de 500 € au vendeur, si la vente définitive est réalisée le 1er juillet. Une façon de lui rembourser les six mois d’impôts qui lui seront prélevés à l’automne par le fisc alors qu’il ne sera déjà plus dans les lieux.

LE BON PLAN DES HONORAIRES

Lorsqu’une agence immobilière est mandatée pour réaliser une vente, c’est en toute logique le propriétaire qui a fait appel à elle qui doit lui régler ses honoraires. Sauf qu’en pratique, ce coût est évidemment répercuté sur le prix de vente qui grimpe d’autant ! En clair : sur une maison affichée à 260 000 €, il n’y a en réalité que 247 000 € qui reviennent au vendeur (environ 5 % de frais d’agence).

This article is from: