mpfl.mu - MPFL Magazine No.5

Gr Sydney Caëtane :

« Il faut reconnaître le volume du travail que j’abats » N o 0 5 - Av r i l 2 0 1 6 - w w w. m p f l . m u

Eliminatoires de la CAN U20 2017

MAURICE V/S MOZAMBIQUE (samedi 23 avril à 15h au New George V Stadium )

Baby Club M : une belle carte à jouer Joe Tshupula :

« Je crois toujours en la qualification du Club M »

Portrait :

Damien Balisson Jeune et déjà un pilier

atu

it

sommaire

éditorial

Le Baby Club M incarne l’avenir !

6-7 Gros plan

A

Des raisons d’espérer

19-21 Premier League

L’AS Quatre-Bornes a le vent en poupe Portrait

Damien Balisson : Jeune et déjà un pilier 29

Championnat D1

Savanne SC sacré 41

Responsable de publication Danielo Ramsamy Rédacteur en Chef Bobby Poullé Rédaction Steve How Photographes Yin Lo Lucas Cunee Jevin Sawmynaden Conception de la maquette Sandesh Nela Une publication de la Mauritius Professional Football League C/O T-printers Building, Industrial Zone, Coromandel, Mauritius Tel : +230 233 49 98 Fax : +230 233 50 04 Email : Info@mpfl.mu Website : www.mpfl.mu

près le Club M, voilà que le Baby Club M attirera les regards avec sa confrontation avec Mozambique, comptant pour la manche retour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des moins de 20 ans. Cette rencontre se jouera samedi 23 avril au New George V Stadium.

Au match aller, les Mozambicains se sont montrés maîtres de la situation, surtout à domicile (1-0), mais le coup est encore jouable pour les Mauriciens.

Surtout que Maurice évoluera sur son terrain fétiche qu’est le New George V Stadium. Remonter un but à zéro n’est certainement pas la mer à boire !

D’abord, il suffit d’y croire. Ensuite, il nous faut de la volonté de gagner. Et l’apport du douzième homme aura un rôle important, voire crucial à jouer.

Dans ce genre de rencontre, les spectateurs auront à motiver nos joueurs et pousser nos footballeurs dans leurs retranchements. Pas plus tard que la semaine dernière, on a eu un bon exemple.

En ligue Europa, Liverpool, qui était acculé à Anfield en prenant deux buts au début du match, a pu combler son retard, pour ensuite vaincre les Allemands de Borussia Dortmund dans les dernières minutes de cette rencontre. Les Reds, il faut le dire, ont bénéficié du soutien inconditionnel des Kops, dont la presse internationale n’a cessé de faire l’éloge.

Pour revenir au Baby Club M, il est bon de préciser que cette sélection mérite toute notre attention dès à présent, surtout que ses joueurs incarnent l’avenir du football mauricien. Car ce sont eux ou la plupart d’entre eux, qui défendront nos couleurs sur l’échiquier international. Ici, on a en ligne de mire les prochains Jeux des Îles de l’Océan Indien (JIOI) 2019 qui se tiendront chez nous.

Et ce sera bien de commencer à grandir avec cette sélection, qui représentera l’avenir. D’ailleurs, certains de ses éléments, à l’instar de Dimitry Ova ou encore d’Emmanuel Vincent. Ce dernier a même joué quelques matches au sein du Club M. Il va de soi que cela fera beaucoup de bien à nos jeunes footballeurs de prendre le meilleur sur les Mozambicains, et d’accéder au deuxième tour de cette compétition. Et il n’y a pas d’autre solution que de sortir un bon football et d’attaquer notre adversaire.

Que le spectacle soit au rendez-vous ! Que le Fair Play demeure le maître mot ! Que les spectateurs viennent massivement soutenir nos footballeurs !

Allez Maurice !

Bobby Poullé

Mise au point de l’ASPL 2000 Les dirigeants de l’ASPL 2000 nous ont fait parvenir une mise au point concernant notre rubrique Gros Plan dans notre précédente édition.

Faute de place, nous n’avons pu la publier. Nous comptons le faire dans notre prochaine édition.

Imprimé par T-Printers

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Gros Plan

Des raisons d’espérer

D

epuis la nomination de Joe Tshupula comme entraîneur national par la Mauritius Football Association (MFA), en septembre dernier, il est clair qu’un nouveau style d’administrer s’est instauré à la tête du Club M. Un style qui pourrait ne pas faire l’unanimité parmi les techniciens du ballon rond local.

Mais il se trouve cependant que les choses s’améliorent, lentement mais sûrement, avec cette méthodologie de mettre à tout prix les conditions nécessaires à la disposition des joueurs pour entretenir un meilleur encadrement en ce qui concerne la préparation, le choix des joueurs retenus, l’harmonie au sein du groupe qui prime sur l’individuel ou encore la façon de communiquer.

Ce qui est un présage de bon augure pour le Club M. Non seulement pour l’échéance africaine mais aussi sur le plan régional puisque les yeux seront en effet braqués davantage sur

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les hommes de Joe Tshupula en prévision des dixièmes Jeux des Îles de l’Océan Indien (JIOI) qui auront lieu à Maurice en 2019.

Le Club M — il faut le reconnaître — jouit d’une certaine popularité, et est de nouveau suivi à par les Mauriciens surtout après ses deux courtes, mais importantes victoires sur un score identique (1-0) à domicile contre le Mozambique (septembre 2015) et le Rwanda (mars 2016) pour les qualificatifs du groupe H de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017, qui se tiendra au Gabon.

Les footballeurs mauriciens n’ont malheureusement pas fait forte impression au cours de leurs deux matches disputés à l’extérieur.

Avec un 7-1 contre le Ghana, géant continental et vice-champion d’Afrique en titre (juin 2015) et tout récemment cette lourde et surprenante défaite 5-0 à Kigali contre le Rwanda (mars 2016).

Ce qui fait qu’après quatre journées disputées

dans le groupe H des qualificatifs de la CAN 2017, Maurice est troisième au classement avec six points, soit le même nombre de points que le Rwanda, mais avec une différence de buts défavorable. Le chemin vers une qualification pour une phase finale de la CAN encore long à parcourir.

En effet, à deux journées du terme des qualificatifs, Maurice n’est pas en bonne posture, du moins pour le moment, pour parvenir à briguer un des deux tickets qualificatifs réservés aux deux meilleurs seconds à l’issue des matches de poules.

Selon le tableau du “Ranking of second-placed teams” mis à jour le 29 mars 2016, le Club M n’y figure pas. Même si le Rwanda en fait partie, il se classe à la septième place avec six points. À valeur du jour, le Bénin (groupe C) se trouve en pole position avec 8 points. Au niveau des 7 points, on retrouve la Tunisie (groupe A), la Mauritanie (groupe M), l’Ouganda (groupe D) et la République du Centrafrique (groupe B). Avec un tel scénario, le Club M risque fort bien de faire une croix sur Gabon 2017.

Les Mauriciens accueilleront le Ghana (juin) et se déplaceront au Mozambique (septembre). Bien que le football ne soit pas une science exacte, le sort du Club M n’est pas favorable même si l’entraîneur national estime légitimement que les dés ne sont pas encore jetés (voir l’interview en pages 12-13).

Nous avons néanmoins des raisons d’espérer que le Club M arrive à décrocher une deuxième qualification de son histoire à une CAN. Pourquoi pas en 2019 ?

Une année charnière pour le Club M. Outre l’ambition d’une participation à la CAN, les footballeurs locaux auront les 10es Jeux des Îles de l’Océan Indien en point de mire.

La tâche ne s’annonce visiblement guère de tout repos pour cette génération, qui gagnera en maturité, aura à émuler les générations dorées de 1985 et 2003, alors que Maurice accueillera, pour la troisième fois de son histoire, les Jeux des Îles de l’Océan Indien.

Danielo Ramsamy MPFL MAGAZINE NO 5 - Avril 2016

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INTERVIEW

Sydney Caëtane, entraîneur du Savanne SC :

« Il faut reconnaître le volume de Sydney Caëtane est-il un champion pour faire monter des équipes en division supérieure ou un technicien méthodique pour mettre en place un plan pour faire réussir une équipe ? Auréolé de son titre décroché en D1 avec Savanne SC, samedi dernier, il parle du parcours de son équipe dans l’interview accordée au MPFL Magazine. Ce passionné du football venant du Sud, qui a évolué chez la défunte Fire Brigade en tant que joueur puis entraîneur, veut aussi apporter son soutien au football mauricien.

Sydney Caëtane, le Savanne SC a remporté, samedi dernier, le titre de la D1 et a obtenu dans la foulée sa promotion en Premier League la saison prochaine. Comment qualifiez-vous ce titre ?

Gagner le titre et la promotion en Premier League. Moi, je dis d’abord merci à Dieu de m’avoir donné le courage de travailler, malgré une santé fébrile. Être champion et promu chez l’élite, c’est la cerise sur le gâteau. Au début de mon association avec le Savanne SC, c’était d’éviter la relégation en D2. Si nous sommes arrivés là, c’est grâce à la discipline imposée et le travail sérieux de tout un chacun durant cette aventure humaine.

Peut-on dire que vous être le 8

« Gagner le titre et la promotion en Premier League.

Moi, je dis d’abord merci à Dieu de m’avoir donné le courage de travailler, malgré une santé fébrile. Être champion et promu chez l’élite, c’est la cerise sur le gâteau » principal artisan de ce succès de la formation sudiste ?

Quelque part oui, puisque c’est moi qui suis le maître à bord, vu mon expérience, ma connaissance et mon sérieux.

Il fallait faire comprendre aux joueurs que l’importance, c’est le maintien en D1, même si l’équipe avait essuyé quatre défaites consécutives. Cela a été un travail d’équipe, surtout avec les joueurs qui ont consenti beaucoup de sacrifices.

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De l’effort de la direction, et surtout notre kit manager, qui met des équipements à notre disposition.

Justement, vous avez pris en main la destinée du Savanne SC après la quatrième journée du championnat alors que cette équipe se retrouvait au bas du classement ?

Lorsque j’ai pris les rênes du Savanne SC après quatre défaites et un nul, ma

INTERVIEW

mon travail »

« J’ai fait mes études de joueur et de coach à la grande université de la Fire Brigade sous la férule du maestro France L’Aiguille»

à la Coupe de la CAF alors que nous étions en D2. Chamarel SC a remporté la D2, puis la D1 et promu chez l’élite. Si je ne me trompe pas, Savanne SC est la seule équipe à ce jour à avoir aligné neuf victoires consécutives.

capables et sérieux. C’est à la direction en premier lieu d’aller aux ressources humaines. Je fais un pressant appel aux joueurs du Sud, de Chamarel à Ville Noire, de nous rejoindre pour faire honneur au Sud et consolider cette équipe.

Avant ce titre avec le Savanne SC, votre dernier trophée remonte à 2014 dans la Republic Cup lorsque vous avez conduit l’ASPL 2000 à la victoire finale ?

Le mot de la fin ?

Remporter la Republic Cup en 2014 avec l’ASPL 2000 était une de mes satisfactions. On était à ce moment-là en tête du championnat. Avec le recul, il faut dire que nous avons perdu le titre dans certaines circonstances bonnes à ne pas dire.

Un gros travail a été effectué. La région du Sud, à travers le Savanne SC, se retrouve de nouveau chez l’élite. Comment s’annonce la suite ?

Oui, tout à fait. Mais je regrette pour Chamarel que j’ai tant aimé. Maintenant le gros du travail m’attend avec la montée de Savanne chez les pros.

La région sud possède de nombreux talents.

Nous avons aussi des dirigeants

Pour terminer j’aurais aimé préciser que la valeur d’une roupie, c’est pile ou face. Ainsi, il ne faut pas dire que Caëtane se limite à faire monter des équipes en division supérieure. Mais il faut reconnaître le volume du travail que j’abats. Ce n’est pas la première fois que je réalise un tel parcours.

Comme Napoléon, là où je suis passé, j’ai connu du succès. Je crois que j’ai suffisamment de l’expérience pour aider le football mauricien.

Je dois remercier mon épouse Giovannie, qui m’a toujours soutenu pendant nos 29 ans de vie commune.

Mes fils Nicholas et Alexandre. Surtout Nicolas qui m’accompagne aux matches. Et aussi mon maître le bon Dieu à qui je confie en premier mes projets. N’oubliez pas que j’ai fait mes études de joueur et de coach à la grande université de la Fire Brigade sous la férule du maestro France L’Aiguille.

mission, avec la grâce de Dieu, c’était d’éviter la relégation. Avec seulement un point au classement c’était vraiment dur de combler notre retard. Mais je me suis mis au travail avec un plan bien défini.

Quelle a été la réelle motivation pour vous de relever un tel défi ?

Ma motivation de relever un tel défi était comme je l’ai dit, le maintien. Je me suis dit qu’avec le soutien de Dieu là où tu vas l’équipe sera toujours gagnante, notamment Savanne, Cercle de Joachim. Pointe-aux-Sables Mates, Chamarel SC et ASPL 2000. J’ai remporté des trophées et quelque part, j’ai marqué d’une pierre blanche l’histoire du football mauricien.

Pointe-aux-Sables Mates a participé MPFL MAGAZINE NO 5 - Avril 2016

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ELIMINATOIRES CAN U20 2017

MAURICE V/S MOZAMBIQUE

Baby Club M : une belle carte à jouer B

attu à Maputo lors du match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des U20 (le 2 avril dernier) sur le plus petit des scores, le Baby Club M est bien décidé à refaire son retard à domicile le samedi 23 avril devant son public au New George V Stadium.

Dans ces éliminatoires réservées aux juniors, le Baby Club M qui n’a repris du service que récemment n’a pas été ridicule et peut encore croire en ses chances de franchir ce premier tour.

Un but à rien loin de ses terres ne signifie rien et tant qu’il reste encore un match à disputer, l’espoir demeure et dans le camp mauricien, on en est bien conscient. « Nous avons tiré les enseignements de ce premier match, et nous savons à quoi nous attendre au match retour. Le Mozambique a fait le plus dur en s’imposant chez lui à Maputo, mais l’avantage de ce genre

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de match qui se dispute sur la phase aller/retour est que tout peut encore arriver. Nous allons faire en sorte de mettre les Mozambicains en difficulté afin de trouver la faille », fait ressortir

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Twaleb Fatehmamode.

Le coach de cette sélection des U20 est confiant, lui qui a sillonné le continent africain à plusieurs reprises.

Il connaît bien le niveau du Mozam-

ELIMINATOIRES CAN U20 2017

bique mais également celui de ses protégés. « Mes joueurs n’ont pas été mauvais lors de ce premier match. Au contraire, ils ont appliqué les consignes, et je pense qu’au match retour, les choses seront différentes.

Je vais évidemment apporter quelques modifications à l’équipe, ce qui est tout à fait normal », explique l’ancien coach de Petite-Rivière-Noire FC. Une nouvelle fois, le Baby Club M pourra s’appuyer sur des joueurs tels Dimitry Ova ou encore Emmanuel Vincent. Ce dernier reste un joueur d’expérience, et en bon capitaine, il aura pour mission de guider les siens vers une victoire contre le Mozambique.

Emmanuel Vincent, joueur de l’ASPL 2000, a connu plusieurs

sélections dans l’équipe senior.

Il avait d’ailleurs pris part à la COSAFA Cup en mai dernier en Afrique du Sud avec le Club M. La sélection mauricienne de football était alors dirigée par le Français Didier Six. Pour rappel, en cas d’une bonne opération du Baby Club M le 23 avril, les Mauriciens auront à passer un deuxième tour. En effet, ce tour préliminaire comprend trois tours à l’issue desquels, les qualifiés obtiendront leur billet pour la phase finale qui se déroulera en 2017 en Zambie. C’est le Nigeria qui compte le plus de victoires dans la CAN Junior.

Les Super Eagles ont, en effet, soulevé le trophée à sept reprises. L’Egypte, autre poids lourd du continent, a enregistré quatre succès dans la CAN.

Au match aller au Mozambique

Un but et des motifs d’espérer pour le Baby Club M

Alors qu’elle n’a repris du service que récemment, la sélection des U20 s’est plutôt bien comportée au Mozambique pour son match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Junior de 2017. Les Mauriciens se sont, en effet, inclinés sur le plus petit des scores (1-0) loin de leur île Maurice natale.

Dans l’ensemble, c’est un résultat encourageant dans la mesure où ce voyage à Maputo constituait pour beaucoup une première sortie en Afrique. On imagine facilement la pression qui pesait sur les épaules de jeunes pousses. En dépit de tous ces facteurs, force est de constater que les U20 se sont bien comportés contre la formation mozambicaine il y a deux semaines, ce qui laisse

planer un heureux destin sur cette équipe qui n’a pourtant pas un long parcours derrière elle et qui est emmenée par Twaleb Fatehmamode. « C’est sûr que j’aurais aimé que nous remportions ce match aller, histoire de nous mettre dans une position idéale, mais je ne peux pas en vouloir à mes joueurs. Ils ont été exemplaires tout au long des 90 minutes, et c’est sur un fait de jeu que nous encaissons ce but », fait ressortir le technicien de cette jeune équipe.

En vue de la réception du Mozambique le 23 avril au stade Georges V, les entraînements vont bon train, histoire d’apporter les derniers réglages avant de tenter de renverser la situation à domicile.

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INTERVIEW

Joe Tshupula : « Je crois toujours en la qualification du Club M »

L

e sélectionneur national, Joe Tshupula, a livré ses impressions au MPFL magazine sur la double confrontation qu’a connue le Club M contre le Rwanda. Malgré la lourde défaite (5-0) des siens au match retour contre les Guêpes, en meneur d’homme exemplaire qu’il est, le boss du Club M entretien la positive attitude. Une posture qu’il veut voir sa troupe adopter. Êtes-vous d’avis que si le match retour contre le Rwanda n’était pas arrivé aussi vite, le scenario aurait pu être différent au final?

Joe Tshupula : Le scénario aurait été différent pour nous comme pour le Rwanda. On ne peut prétexter que la défaite contre le Rwanda est due au fait qu’on a joué à quatre jours d’intervalle. Les deux équipes ont joué sous les mêmes conditions. D’ailleurs, on savait bien en avance que cette double confrontation était programmée de la sorte.

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Que manque-t-il au Club M pour pouvoir sortir positivement d’un tel scénario à l’avenir?

On a besoin d’encore plus d’expérience au niveau continental, voire des joueurs plus expérimentés. Il faudrait dans le futur se projeter répétitivement dans de telles situations, et par la suite, ce ne sera qu’une question d’habitude.

Ça a dû être dur pour toute l’équipe de subir une lourde défaite quatre jours après avoir été brillant à domicile?

Dans

ce

genre

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de

mini-championnat où chaque point perdu peut être fatal dans la course à la qualification, il faut prendre conscience que tout peut facilement basculer de l’euphorie à la tristesse et vice-versa.

Qu’est-ce qui est plus important dans ce genre de mini-championnat, le résultat final ou la performance?

Le résultat est ce qu’il y a de plus important pour gagner des points. Cependant, il faut aussi analyser les performances et tirer les leçons qui nous ont conduits vers cette contre-performance.

Même s’il y a des exceptions à la règle, les bonnes performances ont plus tendance à générer des bons résultats.

J u s t e m e n t qu’avez-vous à nous dire sur la performance collective du Club M sur les deux matches contre le Rwanda?

Maurice a mieux joué collectivement au match aller. D’ailleurs, le résultat le prouve et on aurait pu gagner le match sur un meilleur score. Au match retour, on a été moins performant sur le

INTERVIEW

collectif, et cela s’est traduit dans le résultat.

La minute où le Club M a pris deux buts en première période, a-t-elle été le point de non-retour pour les siens?

Contre le Rwanda à l’extérieur tout comme contre le Kenya à domicile, le deuxième et le troisième but que nous avons encaissés sont arrivés très vite. Pourtant, après le premier but encaissé respectivement contre ces deux équipes, on a eu l’occasion de recoller au score. Il nous faudra cibler, et remédier à ce problème technique afin d’arriver à se concentrer très vite, et de rester calme. Il nous faut tirer les enseignements de ses situations. C’est de cette façon que nous arriverons à contenir le déferlement de nos adversaires.

À l’image de la performance de Cédric Permal en défense centrale, lors du match aller, quels sont les autres joueurs qui sont sortis du lot ?

Je me permets de répondre sur Cédric puisque vous avez fait référence à lui.

Cédric a été appelé en renfort suite au désistement de Michael Bosqui. Il a bien joué son rôle individuellement et collectivement. Je m’abstiendrai de commenter sur les autres joueurs, car on a joué comme un seul homme dans la victoire comme dans la défaite. Les responsabilités sont partagées.

Les expatriés ne sont donc pas indispensables à l’équipe nationale?

Aucun joueur n’est indispensable, et ils sont au courant de cela. Les expatriés

Il faudra être patient.

La victoire ou la défaite contre le Rwanda n’est pas une finalité en soi. apportent leur expérience et leurs qualités au Club M. En retour, ils acquièrent de l’expérience de manière différente : d’où leur évolution, ce qui leur permet de progresser davantage.

La non disponibilité de certains expatriés lors de l’étape rwandaise a-t-elle été fatale à la sélection nationale?

En sélection nationale, que vous soyez expatriés ou du pays, vous jouissez du même statut. Chacun des joueurs appelés en sélection est convoqué parce qu’il a des qualités à mettre au service de son pays.

Personne n’a la garantie d’être sélectionné ou d’être aligné pour un match.

Mais la présence des frères Bru en milieu de terrain, et celle de Bosqui en défense centrale n’auraient-elles pas été l’idéal pour vous ?

En tant que coach, vous pouvez avoir dans la tête une composition idéale. Mais cet idéal n’existe pas sur le terrain. L’idéal pour moi serait de pouvoir retenir plus de joueurs en sélection. Kevin Bru est certes le métronome du Club M. Il a touché le plus de ballon au match aller, et c’est lui qui a orienté le jeu de Maurice. Au match retour, il avait un point de contraction au mollet. Quant à Bosqui, il voulait absolument être présent, mais sa disponibilité physique ne le permettait pas.

On doit pouvoir composer sans eux.

Auriez-vous pu prendre le risque d’aligner Kevin Bru en début de rencontre?

Il est bon de rappeler que Kevin Bru est un professionnel qui vit du football. Quand on le convoque en sélection nationale, on a des engagements envers son club. On ne peut pas nuire à la carrière d’un joueur sur un match.

Depuis votre prise en charge du Club M, vous faites de plus en plus confiance aux jeunes.

Est-ce que les anciens vont graduellement disparaître de votre agenda ?

Laissez-moi vous rappeler que je suis à l’origine du retour de Colin Bell (37 ans) en sélection nationale. Les anciens apportent leurs expérience et connaissances aux jeunes. On donne la chance à ces derniers de s’épanouir. Le système de passation de pouvoir est ainsi dans le football. Les jeunes font partie de nos projets d’avenir. Ils sont l’avenir du football local.

Il faudra du temps à ces jeunes pour s’aguerrir, et se faire un nom en sélection nationale.

Croyez-vous qu’ils ont le potentiel pour atteindre le niveau requis pour évoluer au niveau continental?

L’âge importe peu, c’est la maturité qui compte. Ces jeunes de moins de 23 ans représentent la vitrine et l’avenir du football local. Si vous prenez un jeune comme Emmanuel Vincent, sachez qu’il compte déjà quatre années d’expérience en Premier League. Il faudra être patient.

La victoire ou la défaite contre le Rwanda n’est pas une finalité en soi. Nous ferons le compte en temps voulu.

La réception du Ghana au début de juin prochain, se prépare-t-elle déjà ?

Les séances d’observations sur le match avec le staff technique continuent.

Avec le calendrier chargé des clubs en cette fin de saison, ce sera difficile de demander un long arrêt du championnat. J’espère que l’on aura une quinzaine de jours pour préparer ce match.

A quoi faudra-t-il s’attendre contre le Ghana ?

Tout d’abord laissez-moi vous dire qu’aucune équipe ne viendra jouer à Maurice avec un effectif moyen en se disant que Maurice est prenable.

Donc il faudra sortir le grand jeu afin de justifier notre quête de progrès et de qualification.

Vous croyez toujours en une possible qualification des nôtres ?

Oui, oui et oui. Sans hésitation, j’y crois toujours. Le coup est encore jouable. Si on n’y croit pas, alors à quoi cela sert à préparer et à jouer les matches restants.

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MATCH OF THE DAY

25e journée

Cercle de Joachim vs l’AS Quatre-Bornes, New George V Stadium, dimanche 24 avril à 15h30

Deux rendez-vous en quatre jours A

la même époque l’an passé, l’AS Quatre-Bornes apparaissait comme une formation fébrile et devait se contenter de victoires au compte-gouttes. Cette saison, les choses ont évolué pour le club de la Ville des Fleurs qui poursuit sa marche triomphale dans la Barclays Mauritius Premier League (BMPL).

Les Quatrebornais sont, contre toute attente, troisième de la BMPL avec 42 points. Pour avoir un aperçu de la bonne forme des hommes de Benjamin Théodore, l’ASQB est la seule formation à n’avoir pas connu la moindre défaite depuis le début de l’année, et les grosses écuries l’une après l’autre se sont cassé les dents sur la défense exemplaire du club de la Ville des Fleurs.

Ce mercredi, c’est un déplacement périlleux qui attend l’ASQB qui se déplace sur la pelouse du stade Georges V pour jouer contre Cercle de Joachim dans le match en retard de la 18e journée. Cette opposition sera une nouvelle fois d’actualité le dimanche 24 avril lors de la 24e journée du championnat.

Les Curepipiens, qui semblent avoir fait une croix sur le trophée, ont été battus à leur dernière sortie contre l’ASPL 2000 sur

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le plus petit des scores (1-0) grâce à une réalisation d’Adrien Botlar sur pénalty. Avec 33 points, le double champion en titre est cinquième de la BMPL et ne parvient plus vraiment à inquiéter ses adversaires.

En s’attardant sur les prestations des deux adversaires qui s’affronteront également le dimanche 24 avril pour le compte de la 25e journée du championnat mauricien, c’est le troisième club de la ligue qui possède les meilleurs arguments pour décrocher une nouvelle victoire. Mais Cercle de Joachim reste une équipe dangereuse qui, dos au mur, peut facilement retourner une situation en sa faveur.

Le champion de la Coupe de la République ne peut plus se permettre de douter et avec une double confrontation contre l’ASQB, il vaudrait mieux se mettre à l’abri dès le premier rendez-vous afin de mieux négocier le ‘match of the day’ de dimanche.

Avec l’ASPL 2000, leader de la BMPL, l’AS Quatre-Bornes possède la meilleure attaque du championnat avec seulement 18 buts encaissés. Sur le front de l’attaque, il se reposera une nouvelle fois sur le percutant Arnaud Stafford qui a inscrit un doublé, dimanche, contre GRSE Wanderers.

MATCH OF THE DAY

25e journée

Petite-Rivière Noire FC vs ASPL 2000, Stade Germain Comarmond, dimanche 24 avril à 15h30

D

Sur un air de revanche

éplacement périlleux pour le leader, l’ASPL 2000, qui affronte Petite-Rivière Noire FC (PRNFC).

L’équipe de l’Ouest avait été humiliée lors de la dernière confrontation (16e j) entre ses deux équipes 6-0 et cherchera à coup sûr de laver l’affront subit.

Les spécialistes avaient qualifié la rencontre entre PRNFC et l’ASPL 2000 lors du 3e acte comme match de la saison quand les ex-protégés de Twaleb Fatehmamode s’étaient imposés de façon spectaculaire 4-3.

Cependant, par la suite, PRNFC, déstabilisé par l’absence prolongée en milieu de terrain de Stéphane Pierre ainsi que le départ précipité de Christopher Bazerque vers Cercle de Joachim, qui, lui a constamment perdu de son super.

Après une série de performances erratiques, PRNFC allait prendre un carton contre l’ASPL 2000 au stade St-François (6-0). Et depuis, l’équipe de l’Ouest n’a jamais vraiment pu reprendre sa marche en avant, et a même dû se séparer de son coach, Twaleb Fatehmamode.

Avec deux victoires et deux nuls lors de leurs quatre dernières sorties, dont une surprenante victoire contre Pam-

plemousses SC (2-1), et un encourageant match nul (0-0) contre Cercle de Joachim, les coéquipiers de Francis Rasolofonirina semblent être mieux armés pour la réception du leader.

Quant aux protégés de Sakoor Boodhun, ils sont conscients que le déplacement au stade Germain Comarmond, est aussi périlleux

qu’important pour l’issue finale dans la course au titre. « Chaque match va ressembler à une finale pour nous. Vu qu’on est leader de la BMPL, chacun de nos adversaires veut nous battre et mes joueurs sont conscients de cette situation», a lâché Sakoor Boodhun.

Un homme averti en vaut deux, comme dit l’adage. Voyons voir… !

Pamplemousses SC vs Chamarel SC, stade Anjalay, dimanche 24 avril à 15h30

Les trois points logiquement aux nordistes Match a priori à la portée des hommes de Fidy Rasoinaivo qui sont dans l’obligation de gagner contre la lanterne rouge afin de maintenir la pression sur le leader.

Avec neuf points de retard sur le leader, l’ASPL 2000, Pamplemousses SC voit un boulevard s’ouvrir à lui avec la réception de la lanterne rouge, Chamarel SC. Très efficaces en attaque en début de saison,

les coéquipiers de Colin Bell ont calé lors de leurs cinq dernières sorties en championnat : deux défaites, deux nuls et une victoire.

Ainsi, ce sera l’occasion pour Pamplemousses SC de reprendre sa marche en avant afin de maintenir la pression sur le leader. Avec le meilleur buteur, Branly Zizi, comme arme fatale, les nordistes

ont l’arme qu’il faut pour prendre à défaut Chamarel SC. Et malgré, son succès surprenant dimanche dernier (17 avril) contre La Cure Sylvester SC (2-1), il est peu probable que les hommes de Luc Mencha puissent renverser la vapeur malgré le fait que la lutte pour le maintien peut les transcender.

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PREVIEW

25e journée

La Cure Sylvester SC vs As Rivière du Rempart, stade St-François Xavier, dimanche 24 avril à 15h30

Se refaire une santé L

es deux formations concernées ont connu des fortunes diverses lors de leurs dernières sorties en championnat. Ainsi une victoire s’impose afin de prendre une bouffée d’air frais à trois journées du début du dernier tour des matches retour.

Avantage à La Cure Sylvester.

Transcendant au début du championnat, se permettant même de prendre les commandes du championnat et de se mêler à une lutte intense avec l’ASPL

2000 et Pamplemousses SC dans la course au titre, La Cure Sylvester SC manque le pas actuellement.

Depuis sa victoire 5-0 contre Petite-Rivière Noire FC (20e J), La Cure Sylvester a essuyé quatre défaites et se pointe à la quatrième place avec 38 points au compteur.

Pour sa part, l’AS Rivière du Rempart, a enregistré trois victoires et deux défaites, mais sa performance lors du dernier acte contre Chamarel SC

laisse planer le doute sur les capacités des hommes de Steeve Curpanen à pouvoir maintenir une cadence victorieuse.

Ainsi, nous accordons un léger avantage à Li Tien Kee et ses coéquipiers de La Cure Sylvester SC qui demeurent difficiles à manier dans leur antre du stade St-François Xavier et qui ont une efficacité offensive et défensive supérieure à celle des nordistes.

GRSE Wanderers vs Curepipe Starlight SC, stade Anjalay, dimanche 24 avril à18h00

Lutte à distance pour le maintien Curepipe Starlight SC (CSSC) étant un adversaire direct pour Grande-Rivière Sud-Est Wanderers (GRSE) dans la course au maintien, il faudra s’attendre à une explication de taille entre ces deux équipes. Lors des deux dernières confrontations entre ces celles-ci en

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championnat, c’est le néo-promu qui s’était imposé face au CSSC : 0-1 et 3-2 respectivement. Et pour cette troisième confrontation, le scénario risque d’être différent, car le CSSC va mieux depuis la 22e journée : deux victoires et un encourageant match nul contre Pam-

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plemousses SC. À ce rythme, GRSE devra rehausser son niveau, car lors de ses cinq dernières sorties, elle n’a remporté qu’un seul match. En cas de défaite, GRSE verra le CSSC revenir à un point d’elle au classement.

ACTUALITÉS

COSAFA CASTLE CUP 2016

La RDC invitée pour pallier le forfait des Comores A

près le forfait des Comores, la Council of Southern Africa Football Association (Cosafa) a invité la République démocratique du Congo à participer à la Cosafa Castle Cup 2016, dont les compétitions devant se tenir du 11 au 25 juin prochain en Namibie. Maurice y sera également présente.

Pour la Cosafa, la participation de la RDC constitue un plus pour le tournoi dans la mesure où ce pays a été médaille de bronze lors de la CAN 2015, et a été sacré à l’occasion du Championnat d’Afrique des Nations en février dernier au Rwanda.

La RDC occupe actuellement la huitième place du continent africain selon la FIFA World Rankings. Vu leur classement, les Congolais débuteront la Cosafa Castle Cup directement au stade des quarts de finale. « Nous sommes heureux de voir notre équipe nationale de participer pour la première fois à cette Cosafa Cup, et nous sommes fiers d’avoir obtenu une telle place à ce niveau », a fait ressortir Théobald Binamungu, vice-président de la Fédération Congolaise de Football-Association (FECOFA). « Nous sommes certains que notre équipe va faire une bonne impres-

sion surtout après le progrès réalisé ces dernières années. Nous avons du respect pour toutes les équipes qui participeront à cette compétition et nous savons qu’il sera un gros challenge pour nous pour enlever le titre », a-t-il ajouté.

Le vice-président de la FECOFA a estimé que cette Cosaca Castle Cup sera une étape importante dans la préparation des Léopards en vue des qualificatifs de la 2018 FIFA World Cup en Russie.

Après leur médaille de bronze décrochée lors du CHAN en février dernier, les Congolais auront l’occasion de faire de leurs preuves dans une cette compétition régionale

Fifa Ranking: Maurice gagne 18 places Le Club M, équipe nationale masculine seniors, a obtenu 18 places au FIFA World Ranking. C’est ce qu’indique le dernier classement mis à jour, le jeudi 7 avril dernier. Maurice se classe ainsi à la 154e place mondiale.

Pour rappel, lors de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2017 du groupe H, Maurice avait battu le Rwanda 1-0 à domicile, le 26 mars dernier. Mais trois jours après à Kigali pour la quatrième journée, les Rwandais avaient pris leur revanche en s’imposant 5-0.

Foot Five : La MPFL vainqueur L’équipe de la MPFL a remporté un tournoi de Foot Five tenu le 1er avril dernier au Foot Five Bagatelle Mall.

Ce tournoi avait regroupé quatre équipes.

Les trois autres venant de T-printers. Sur les trois matches disputés, la MPFL a réalisé un sans-faute en obtenant autant de victoires sur les scores suivants : 4-0, 3-1 et 2-1.

Les joueurs des quatre équipes réunies pour la photo-souvenir.

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CAN 2017

Sélection des moins de 17 ans

Lesotho forfait, Maurice accède automatiquement au second tour D

irigée par le duo Quéland Tombé et Michael Mootoosamy, la sélection nationale de moins de 17 ans, qui est en lice dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U17, vient d’accéder au deuxième tour de cette compétition. Car le Lesotho, l’adversaire des Mauriciens, a décidé de ne pas y participer.

Pourtant, le Baby Club M devait, dans un premier temps, devrait affronter le Lesotho dans ce tournoi. La double confrontation aurait dû avoir lieu au mois de juin. Mais voilà, les protégés de Michael Mootoosamy et de Quéland Tombé ont été automatiquement qualifiés pour le prochain tour.

La faute à l’équipe du Lesotho qui ne participera pas à cette compétition. Au deuxième tour, les U17 seront opposés à l’Angola. Le match aller sera disputé à Maurice, et a été programmé pour le 5 août. Les Mauriciens se déplaceront ensuite en Angola pour le match retour

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prévu pour le 19 du même mois.

La semaine dernière, les U17 ont, durant une rencontre de préparation, croisé le fer avec les U20 au stade Georges V à Curepipe. C’est la bande à Twaleb Fatehmamode qui s’est imposée sur le plus petit des scores grâce à un but d’Adel Langue.

Pour revenir à la préparation des U17, les entraînements vont bon train, et cela en dépit du fait que Maurice a déjà passé le premier tour. « Nous accentuons la préparation, car nous ne voulons pas manquer nos débuts dans cette compétition. Le niveau sera élevé, et nous devons nous préparer en conséquence.

Les joueurs sont très motivés, et nous pouvons réaliser un beau parcours dans ces éliminatoires », explique Quéland Tombé.

La 11e édition de la Coupe d’Afrique des Nation U17 tombe sous l’égide de la Confédération africaine de football (CAF). La phase finale se déroulera à

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Madagascar du 2 au 17 avril 2017. En tant que pays hôte, les Barea sont déjà qualifiés pour la compétition.

Les demi-finalistes seront automatiquement qualifiées pour la Coupe du Monde des moins de 17 ans qu’abritera l’Inde l’an prochain.

Au 1er tour des éliminatoires de la CAN U17, les confrontations Ghana – Libéria, Libye – Algérie ou encore Mauritanie – Maroc seront à suivre. L’Afrique du Sud, Angola, le Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Ethiopie, Gabon, Guinée, mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Sénégal, Tunisie et Zambie n’entreront en lice qu’au second tour des éliminatoires.

Un second tour dont certaines affiches sont déjà connues: Nigeria – Niger, Tunisie- Sénégal et Egypte – Ethiopie.

Les matchs du 1er tour aller sont prévus du 24 au 26 juin, et le retour du 1er au 3 juillet. Le second tour démarre du 5 au 7 août, et du 19 au 21 août.

ZOOM

Onze matches sans défaite

L’AS Quatre-Bornes a le vent en poupe

C

« On prend match par match.

Chaque rencontre est une finale pour nous »

onstamment menacée par le spectre de la relégation lors de la saison 2014-2015, l’AS Quatre-Bornes (ASQB) montre un tout autre visage lors de la présente saison avec une impressionnante série de onze matches sans défaite dans le championnat.

Cette réussite, laissent entendre les spécialistes, l’ASQB la doit à la touche magique de son coach, un certain Benjamin Théodore.

En effet, depuis sa défaite le 13 décembre dernier (11e J) contre Pamplemousses SC 2-1, les coéquipiers de Gilbert Labonté n’ont pas perdu un seul match. Ils comptent depuis, neuf victoires et deux matches nuls, soit une récolte de 29 points sur 33 points en jeu.

Cette belle série permet à l’équipe de la Ville des fleurs de se placer à la troisième place du tableau avec 42 points, soit un cumul déjà plus élevé que celui qu’elle avait totalisé la saison dernière (38 points).

Cette lignée de succès, l’ASQB la doit surtout à ses joueurs qui font les gammes à l’entraînement, et qui les répètent ensuite dans les matches.

Toutefois, ils ont aussi besoin d’une source d’inspiration, d’un guide, voire d’un meneur d’homme, et ils l’ont certainement trouvé en leur coach, Benjamin Théodore, âgé de 56 ans.

Ce dernier, ancienne gloire de la Fire Brigade, et de la sélection nationale des années 80, médaillé d’or aux JIOI de 1985 à Maurice, a très vite vêtu le costume d’entraîneur après avoir raccroché les crampons en 1989. Entre quelques brefs passages à la Fire Brigade, l’AS Vacoas-Phoenix, la sélection nationale, et la formation de jeunes joueurs du côté de La Caverne, Benjamin Théodore prend les commandes techniques de l’ASQB lors de la saison 2011-2012 en D1. Au bout de trois essais, il parviendra à propulser son équipe chez l’élite pour disputer la toute première saison de la Ligue Professionnelle 2014-2015.

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ZOOM

Travailleur de l’ombre Le style qu’adopte Benjamin Théodore est très apprécié dans la Barclays Mauritius Premier League (BMPL). «Le coach de l’AS Quatre-Bornes fait un travail très intéressant avec son équipe. Son effectif est jeune, dynamique, motivé et solidaire, surtout en défense. Ses joueurs sont à prendre au sérieux dans cette ligue», a maintes fois répété Fidy Rasoinaivo, ex-joueur du Sunrise SC, et aujourd’hui coach de Pamplemousses SC. Benjamin Théodore a su faire office de second couteau pour aujourd’hui arriver à bâtir quelque chose de solide avec son club: « J’ai toujours accepté de travailler dans l’ombre d’autres entraîneurs. Cela m’a permis de tirer des enseignements de la situation, d’apprendre de ceux qui ont connu des formations plus poussées que moi. Mes collaborations avec Sarjoo Gowreesunkur, Jaya Pillay, Ackbar Patel et Maurice Andriamanandrato

ont largement influencé mon approche de l’entraînement », a-t-il déclaré avec modestie.

L’œil du recruteur Epargnée par le piège des barrages suite à une fin de saison remarquable ou le gain de points contre le champion en titre, Cercle de Joachim, a fait pencher la balance du côté de l’équipe de la Ville des fleurs, Benjamin Théodore revoit sa stratégie pour la saison 2015-2016.

Débarrassé du statut de néo-promu ou encore de petit poucet, Arnaud Stafford et ses co-équipiers veulent jouer dans la cour des grands. Ainsi, l’ASQB fait appel à trois Nigérians. Après observation, le boss des Quatrebornais décide de ne retenir qu’un seul d’entre eux, soit Gabriel Sunday.

Puis, pendant le dernier Mercato, Herzy Calembé est recruté pour apporter plus de percussion à l’attaque, alors que le Français Arnaud

Lalanne, qui avait tenté sa chance à l’ASPL 2000, et Petite-Rivière Noire FC, jette l’ancre au sein du club quatrebornais.

Force tranquille Toujours force tranquille, Théodore ne gueule jamais, dit-on, sauf quand il a besoin de ramener à l’ordre, son milieu récupérateur, son fils Cédric. Il ne tutoie jamais ses joueurs: «C’est ma façon à moi de tirer la ligne de démarcation entre eux et moi », nous a-t-il confié.

L’homme observe, discute et transmet son savoir-faire à ses soldats. «Je suis toujours à l’écoute de mes joueurs. Je leur donne l’occasion de s’exprimer », explique-t-il Si le jeu de l’équipe de Théodore n’est presque jamais beau à regarder, il est cependant redoutable à affronter. Il apporte une grande importance à la qualité de ses joueurs, et ainsi, il adapte et compose selon leurs qualités physiques et techniques.

«Je suis toujours à l’écoute de mes joueurs.

Je leur donne l’occasion de s’exprimer »

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ZOOM

« Ce sont l’entraîneur Arrigo Sachi et le Hollandais Guus Hiddink qui m’ont inspiré au 4-4-2 »

En ce qui concerne le schéma tactique, le 4-4-2 reste sa force redoutable sur le terrain, même si des fois, il passe en 4-5-1, histoire de tuer la poule dans l’œuf. « Ce sont l’entraîneur Arrigo Sachi et le Hollandais Guus Hiddink qui m’ont inspiré au 4-4-2 », nous a-t-il affirmé.

Oeuvre collective Si Sunday et Safford font souvent sauter les verrous de la défense adverse, le travail défensif de l’ASQB est remarquable. Quoique les éléments défensifs des Quatrebornais ne sont pas les meilleurs du championnat (aucun élément de l’ASQB en sélection nationale), ce qui est remarquable chez cette équipe de la Ville des fleurs, c’est la solidarité collective quand il perd le ballon. « Le mot d’ordre, c’est la récupération du ballon », nous explique Benjamin Théodore.

Dans l’axe défensif, Lalanne et Labonté (capitaine) font un excellent travail, Florent Bertin et Cédric Théodore sont excellents à la récupération, et à la

relance en milieu de terrain. Mais fait remarquable, dans le football moderne où les latéraux défensifs font des dépassements, ceux de l’ASQB montent rarement. « Je préfère que ma ligne défensive reste bas, car elle n’est pas rapide. Et comme dans le football local, l’utilisation de l’espace est très peu exploitée, la défense de l’ASQB est très peu mise à rude épreuve », affirme l’entraîneur. L’ASQB n’a encaissé que 18 buts pour 22 matches disputés, soit la meilleure défense du championnat ex aequo avec le leader du championnat, l’ASPL 2000.

Quant aux joueurs à caractère offensif, ils ont aussi leur importance dans la réalisation de l’œuvre défensive. En effet, l’on voit souvent Arnaud Stafford et Gabriel Sunday revenir en défense. « Arnaud est dans bien des cas mon premier défenseur. Les attaquants doivent venir prêter main forte aux milieux défensifs », nous décrit le coach de l’ASQB. Quant aux actions offensives, elles sont peut-être pas spectaculaires, mais

elles sont dirigées principalement par le Nigérian Gabriel Sunday, qui telle une scie sauteuse, arrive à mettre en pièce le rideau défensif adverse, et conséquemment libère Arnaud Stafford. Les excellentes qualités de dribble, et d’élimination de Sanday et de Bertin justifient en majeure partie les excellents appels de balle de Stafford. C’est d’ailleurs de cette façon que l’ASQB, lors du 23e acte, a battu Pamplemousses SC 1-0.

Et la suite?

Pour le plus discret des coaches de la BMPL, terminer la saison sur la troisième marche du podium serait une formidable histoire. Mais il y a aussi la MFA Cup. « On prend match par match. Chaque rencontre est une finale pour nous ».

Et même si Benjamin Théodore devait finir la saison au pied du podium ou sans trophée, elle aura quand même réalisé l’exploit d’aligner un record de onze matches sans essuyer une seule défaite.

Déjà un bel exploit !

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National Youth Games 2016

Moka, Grand-Port, Curepipe et Flacq à l’honneur L

es National Youth Games 2016 (NYG), organisés par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), ont eu lieu le mercredi 6 et le jeudi 7 avril dernier.

Le football, comme le veut la tradition, a été l’une des activités le plus prisé lors de cet événement annuel.

Cette année, le MJS a doublement innové en incluant la participation féminine au sein du sport roi, et aussi en restructurant les Jeux en proposant deux catégories d’âge: 14-15 ans et 16-17 ans. Ainsi, on a vu la participation respective de douze et de huit équipes chez les garçons et les filles.

Et après les préliminaires disputés le samedi 2 avril, quatre équipes ont été retenues pour disputer la phase finale dans chaque catégorie.

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Garçons (U15): Flacq en progression

Garçons (U17): Curepipe aux tirs au but

Malheureux finaliste lors de la précédente édition - battu en finale par Grand-Port aux tirs au but les Flacquois se sont, une nouvelle fois, hissés en finale en passant cinq buts à la défense de Pamplemousses en demi-finale.

De son côté, Rodrigues s’est qualifiée pour la finale en sortant le finaliste de 2015, Grand-Port, sur un score étriqué 1-0.

Et lors de la finale, l’équipe de l’Est, menée de main de maître par un certain Yannick Aristide, sacré meilleur joueur de sa catégorie, a battu Rodrigues (2-1).

C’est Pamplemousses qui a décroché la médaille de bronze en prenant la mesure de Grand-Port (3–2).

Il fallait avoir les nerfs solides pour triompher chez les U17 en masculin.

Avec la présence de Port-Louis dans le carré d’as, il était difficile de ne pas leur donner le statut de favori quand on connaît le niveau de leur école de foot et centre technique régional.

Toutefois, les représentants de la capitale se sont fait surprendre par Rodrigues (0-1) en demi-finale, alors que Curepipe a battu Black River (4-2) pour accéder en finale.

Et, en finale, ce sont les Curepipiens qui se sont montrés les plus agiles: suite à un score de parité (1-1) après le temps réglementaire, l’équipe de la ville lumière s’est imposée (5-4) aux tirs au but.

Rodrigues a pu se consoler en rem-

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RAJEN DORASAMI DU MJS: « PLUSIEURS TALENTS DÉTECTÉS » « Ces Jeux ont donné l’occasion aux techniciens présents de détecter des nouveaux talents qui seront orientés vers des structures de formation régionaux. On a aussi vu une certaine évolution, à l’exemple des victoires de Curepipe chez les U17 garçons, et Moka chez les U17 filles, alors que Flacq s’est montré revanchard en masculin U15.

Ce sont des preuves que le travail de formation ne se fait pas que dans les villes ».

portant le titre de Meilleur joueur avec Leonardo Legoffre, alors que Port-Louis a remporté le match de classement (4-2) contre Black River.

Filles (U15): Grand-Port remporte la bataille L’on aurait pu se retrouver avec une finale 100% nordiste dans cette catégorie, mais Grand-Port ne l’entendait pas de cette oreille: en demi-finale les sudistes ont écarté Rivière-du-Rempart de leur chemin (1-0) pour rejoindre Pamplemousses en finale. Les nordistes ont, quant à elles, sorti Curepipe (2-0) pour valider leur ticket pour la finale.

Et, lors de l’ultime match dans cette catégorie, ce sont les coéquipières de Donita Eugénie, Meilleure joueuse du

tournoi, qui ont décroché la médaille d’or en s’imposant (1-0) aux tirs au but (1-1 dans le temps réglementaire). La médaille de bronze a été remportée par Curepipe.

Filles (U17): Une surprise venue de Moka La surprise de ces Jeux en football est venue des représentantes du cœur de l’île qui se sont montrées laborieuses en finale en prenant le dessus sur Savanne 1-0. En demi-finale, Moka a battu Black River 4-2.

La gagnante de la médaille d’argent, Savanne, a éliminé Port-Louis en demi-finale (1-0). Le match de classement a souri à Port-Louis alors que Jerusha Ramasawmy (Moka) a été élue Meilleure joueuse.

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FORMATION

CTNFB (U13)

Place à l’initiation et au perfectionnement des fondamentaux

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près nos reportages sur les équipes du Centre Technique National François Blaquart (CTNFB) des moins de 17 et de 15 ans dans les deux derniers numéros de notre magazine, nous faisons place à la plus jeune équipe de cette structure, soit les moins de 13 ans.

Sous la férule de Gino Lafontaine, Clifford L’Effronté et Victor Thomas, ils sont au nombre de trente à faire partie de ce groupe. La fréquence de l’entraînement est de deux fois par semaine, soit les mardis et les jeudis, pour des séances d’une durée de deux heures à Réduit, alors que les samedis comme c’est régulièrement le cas pour les autres adhérents du CTNFB, les jeunes rejoignent leurs académies respectives comme convenu. « Nous avons des engagements avec les académies d’où viennent les sélectionnés. On le respecte, cela ne nous dérange pas », nous confie Gino Lafontaine.

Planification méthodique Ce dernier, head coach du groupe des moins de 13 ans, et sports coach au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), nous explique que ce groupe aurait dû être ramené à vingt-cinq, mais pour pallier les absences de certains joueurs, il a préféré que le groupe soit maintenu à trente. « Pour divers raisons, il y a toujours des absents à l’entraînement. Par exemple, un joueur peut être malade, il se peut qu’il doive se rendre à son académie en jour de semaine, ou encore, il se peut qu’il ait des obligations au niveau scolaire. De ce fait, on a cru bon maintenir le groupe à trente pour qu’il y ait toujours un nombre suffisant de joueurs présents pour le bon déroulement des plans d’entraînements ».

Des entraînements qui sont planifiés en concertation avec le groupe de trois techniciens, et qui sont axés sur l’initi-

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ation et le perfectionnement des fondamentaux de cette discipline. « La priorité à cet âge demeure le développement et l’acquisition des techniques de base par des méthodes répétitives. Les gamins débarquent chez nous avec un bagage technique individuel. On doit raffiner cet acquis pour plus tard le transformer en technique collective. La partie tactique n’est pas totalement négligée: les placements et déplacements avec et sans le ballon et l’aide au porteur du ballon », nous fait part Gino Lafontaine.

Signes visuels de progrès Et qu’en est-il de l’aspect physique? « Il n’y a pas de séances dédiées au développement des qualités physiques. Tout ce fait avec le ballon, le développement physique est fait pendant les séances techniques », poursuit le head coach.

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Pas de quoi s’inquiéter alors, car même si les séances sont plus techniques que physiques, cela ne justifie pas que le progrès au niveau physique ne se fait pas.

D’ailleurs, sans une bonne condition physique, il serait impossible pour les joueurs de maîtriser la technique pendant les matches ou pendant les séances d’entraînements. Gino Lafontaine confirme: « Les joueurs progressent physiquement au fil des séances.

Après deux mois d’entraînements, nous avons remarqué que les joueurs tiennent plus longtemps pendant les séquences.

Ils demandent moins à aller s’hydrater, ils sont plus réceptifs à nos sollicitations, et sont bien plus concentrés.

On voit aussi qu’ils assimilent mieux et sont beaucoup plus performants dans l’application des techniques.

Tout cela constitue des signes visuels

FORMATION

« Les joueurs progressent physiquement au fil des séances.

Après deux mois d’entraînements, nous avons remarqué que les joueurs tiennent plus longtemps pendant les séquences.

Ils demandent moins à aller s’hydrater, ils sont plus réceptifs à nos sollicitations, et sont bien plus concentrés...» Éducation sportive

de progrès ».

Le progrès au sein de cette structure technique n’est pas atteint que pendant les séances d’entraînements, et par la transmission des connaissances des coaches.

L’apport des parents, la discipline des joueurs sur et hors de terrain, et la mise en application des conseils des techniciens sont aussi importants les uns comme les autres. « Nous apprécions énormément l’investissement des parents dans le progrès sportif de leur enfant. Beaucoup de parents suivent les séances d’entraînements, véhiculent leur enfant avant et après l’entraînement, et communiquent avec nous régulièrement pour nous faire part de leur observations ou pour s’excuser de la non-présence des leurs », raconte le technicien avec satisfaction.

Si les parents sont des agents importants dans l’éducation sportive de base de leurs enfants, les techniciens du CTNFB jouent aussi leur part: « Pendant le briefing précédant le début de séance aussi que pendant le débriefing d’après séances nous faisons des piqûres de rappel aux enfants sur leur habitude alimentaire, sur leur hygiène de vie, sur l’importance du sommeil pour une bonne récupération et sur l’importance du retour au calme, entre autres », nous rappellent-ils.

En ce qui concerne les compétitions, les adhérents du CTNFB ont participé dans leur région respective aux derniers National Youth Games organisés par le MJS au début du mois d’avril. « Notre priorité n’est en aucun cas de développer les techniques de compétitions actuellement. On en a disputé qu’un match amical jusqu’ici contre l’Académie de Riverland », déclare Gino Lafontaine.

Cependant, il faut bien trouver des

Gino Lafontaine sources de motivation pour ces jeunes à qui se retrouver parmi les plus talentueux footballeurs locaux de leur catégorie d’âge ne suffira pas à entretenir la flamme. « On entrevoit la possibilité d’un déplacement à Rodrigues en juin prochain, mais rien n’est confirmé pour l’heure », affirment les techniciens du CTNFB. Pour conclure, Gino Lafontaine a tenu à remercier ceux qui ont fait revivre le CTNFB: « Je suis reconnaissant envers ceux qui ont relancé le CTNFB, particulièrement la MFA et le MJS, sans oublier les éducateurs sportifs et les parents tout comme les médias qui font la promotion de notre structure ».

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PORTRAIT

I

l aura surpris plus d’un le samedi 26 mars dernier lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 contre le Rwanda en contrôlant de main de maître son couloir gauche tout au log des 90 minutes.

Sa prestation au stade Anjalay aura écœuré les attaquants rwandais, et c’est en toute logique que nous nous intéressons ce mois-ci au phénomène Damien Balisson.

A première vue, ce joueur de 19 ans n’a rien d’un foudre de guerre avec sa petite taille. Pourtant il ne faut pas s’y méprendre, car sur un terrain de foot, Damien Balisson est transcendant, et ce n’est certainement pas ses adversaires qui diront le contraire !

Voilà plus de 15 ans que cet habitant de Curepipe tape dans le ballon rond. Une passion qui a vu le jour dès son plus jeune âge, et qui n’a cessé de se développer. « J’ai toujours aimé jouer au football, et comme la majorité des Mauriciens, j’ai joué au foot dans la rue avant de rejoindre l’Ecole de Foot de Cité Atlee. Ensuite, j’ai fait un passage au Pré centre avant de rejoindre le Centre technique de Réduit. Cela fait deux saisons depuis que j’ai rejoint le club du Cercle de Joachim », explique le défenseur.

Avec une marge de progression phénoménale, celui que l’on surnomme affectueusement ‘Bali’ a vite fait d’être appelé régulièrement en sélection. « Je suis heureux de la confiance qu’on place en moi. J’ai beaucoup de soutien de la part du coach, de mes proches et de mes partenaires », explique celui qui, outre le terrain de football, joue régulièrement au volley-ball, une deuxième passion pour le jeune homme.

« Retrouver ses automatismes »

Damien Balisson : Jeune et déjà un pilier tout peut encore arriver. Le Ghana est une grande équipe, mais nous avons aussi des arguments. Nous avons un bon groupe, et l’expérience de chacun sera importante pour les deux matches qu’il nous reste », explique notre invité du mois.

S’attardant sur la saison compliquée que vit actuellement Cercle de Joachim malgré deux finales remportées en quatre mois, Damien Balisson

est d’avis que son club n’a pas dit son dernier mot. « Nous sommes en difficulté en championnat, mais la saison est encore longue, et nous pouvons encore atteindre le podium. Ce n’est que maintenant que notre équipe arrive à retrouver ses automatismes», explique ce supporteur d’Arsenal.

Ambitieux et d’une précocité exemplaire, Damien Balisson envisage dans un proche avenir de donner une nouvelle dimension à sa carrière en tentant l’aventure à l’étranger. « J’y pense depuis longtemps, et si j’ai cette chance, je ne reculerai pas ». Avec autant de talents, il y a fort à parier que le jeune joueur s’envolera bientôt vers d’autres cieux. Nous lui souhaitons bien évidemment tout le meilleur du monde.

« Je suis heureux de la confiance qu’on place en moi.

J’ai beaucoup de soutien de la part du coach, de mes proches et de mes partenaires »

Abordant les deux confrontations contre le Rwanda, Damien Balisson est convaincu que le Club M a encore toutes ses chances d’être qualifié pour la phase finale de la CAN 2017. « Il nous reste encore deux rencontres à disputer dans ces éliminatoires, et MPFL MAGAZINE NO 5 - Avril 2016

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NÉCROLOGIE

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rande gueule, technicien et tacticien génial, le triple Ballon d'or Johan Cruyff s’en est allé à l'âge de 68 ans. Le « Hollandais volant » s'est éteint, jeudi 24 mars dernier, des suites d'un cancer. Le génialissime milieu hollandais Johan Cruyff, fumeur invétéré – au moins deux paquets de cigarettes par jour, même pendant les matches – a succombé, à 68 ans, à un cancer des poumons. Il avait, à lui seul, révolutionné le foot, et l’avait fait entrer dans l’ère du professionnalisme, du marketing et du marché.

Très tôt, à ses débuts à l’Ajax d’Amsterdam, le « Hollandais volant » a montré toute sa classe et tout son talent sur le terrain. « Il était capable de gagner des matchs à lui tout seul ». Le journaliste Chérif Ghemmour, qui a écrit une superbe biographie sur Johan Cruyff, « Génie pop et despote », rappelle que « dès son premier match, […] Johan était le plus petit, mais déjà le meilleur de l’équipe. Il était toujours occupé par le match, même quand le jeu ne se passait pas par lui ou ne se développait pas dans sa zone. […] Il contrôlait tout ».

C’était le premier Zlatan Ibrahimovic, le premier Cristiano Ronaldo. Son talent et sa classe excusaient toutes ses frasques. Il insultait ses coéquipiers, remettait en cause les recommandations et les stratégies de l’entraîneur, organisait les entraînements, refusait les points presse obligatoires et négociait directement avec les marques ses contrats de sponsoring.

Lors de la Coupe du Monde en 1974, le célèbre n°14 de la sélection néerlandaise a élaboré lui-même une tunique orange, couleur de la sélection, en y affichant deux bandes sur les côtés, et non trois, symboles de la marque allemande Adidas. « Les deux bandes sont à moi, particulièrement combinées avec le numéro 14. Ces éléments font partie de mon identité, et n'appartiennent pas à Adidas. Adidas est

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Johan Cruyff : L’inventeur du football moderne n’est plus « Je ne fais presque jamais d’erreurs parce que j’ai beaucoup de mal à me tromper »

la marque aux trois bandes, pas aux deux bandes », répétait-il alors à qui veut l’entendre, pour affirmer déjà son autorité.

Il a marqué l'histoire de l'Ajax et de Barcelone Le prince d’Amsterdam arrive en 1973 au FC Barcelone et y restera cinq ans. Comme avec l’Ajax, il a marqué l’histoire de ce club, bouleversé son organisation et permis à l’équipe catalane d’entrer à jamais dans la postérité. Cruyff contrôlait tout, décidait de tout, voulait tout avoir et tout savoir.

En 1975, en réponse à une invitation de Daniel Hechter, le Hollandais endosse, lors d’un

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tournoi estival, le maillot du Paris Saint-Germain. Malgré le caractère totalement amical et entièrement gracieux, le joueur se donne à fond. En tout cas jusqu’à la finale, qu'il joue en trottinant, fatigué par une saison éreintante.

Il est sifflé par un public du Parc des Princes exigeant le maximum du meilleur joueur du moment.

Est-ce le même public qui, aujourd’hui, siffle les stars parisiennes quand le résultat d’un match ne leur est pas satisfaisant ? Une fois qu’on a goûté à la perfection, difficile de s’en passer...

Cruyff, ensuite, signe dans le jeune championnat nord-américain, d’abord aux Los Angeles Aztecs puis aux Washington Diplomats. Loin de ses terres, loin de la culture footballistique européenne, le joueur participe au développement du soccer aux États-Unis. Il est à la fois capitaine-joueur-entraîneur-manager-conseiller technique, mais aussi journaliste. Il anime, sur la chaîne NBC, pendant deux ans, un show consacré au football.

NÉCROLOGIE

Comme lorsqu'il était joueur, le coach hollandais veut tout contrôler, tout créer, tout construire. Il est à la tête de l’équipe première, mais il bouleverse la formation chez les jeunes, l’organisation structurelle des équipes, de l’administration, de la gestion, de la comptabilité. Il décidait de tout. « Je ne fais presque jamais d’erreurs parce que j’ai beaucoup de mal à me tromper », disait-il alors, comme pour justifier son approche despotique et autoritaire.

out contrôler, tout créer, tout construire

Le 14, un numéro magique

Après deux ans passés Outre-Atlantique, Cruyff revient en Espagne et signe en division 2, à Levante. Malheureusement, son immense talent ne permet pas au club de remonter en 1re division. Son contrôle dictatori-

Les clubs de l’Ajax et du Barca sont ce qu’ils sont aujourd’hui grâce à Johan Cruyff. Sans sa patte, sans sa touche, peut-être que Messi, Iniesta, Xavi n’auraient jamais percé à la Masia, le célèbre centre de formation du

« si celui qui commande est faible, les autres seront encore plus faibles » al ne passe pas auprès de ses coéquipiers. Les 10 matches joués passent davantage pour un jubilé permanent, une démonstration de son seul talent individuel que pour un véritable investissement professionnel.

Cruyff persiste dans un management sévère et rugueux : « si celui qui commande est faible, les autres seront encore plus faibles ».

Après trois dernières saisons passées aux Pays-Bas, Cruyff devient naturellement entraîneur, d’abord à l’Ajax d’Amsterdam, pendant trois ans, puis au FC Barcelone, durant huit belles saisons, avec une Ligue des champions et quatre titres de champion d’Espagne.

Barca.

Lorsqu’il était entraîneur, Cruyff a eu sous ses ordres Laurent Blanc, Pep Guardiola, Luis Enrique.

Précisément les meilleurs entraîneurs du moment, tous touchés par le coaching et le management d’« El Flaco », le surnom du Hollandais en Catalogne.

Le monde du foot, aujourd’hui, pleure sa première star européenne, un joyau du sport, un génie du ballon rond, un fondateur. Pendant encore longtemps, les fans scanderont le nom de Cruyff dans les stades et autour des pelouses, applaudiront et vénéreront le numéro 14 comme s’il s’agissait d’un nombre magique.

Cruyff restera à jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs. Ne pleurons pas de l’avoir perdu, mais réjouissons-nous de l’avoir connu.

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S

tephen, Warren, Christopher et Darell. Eux, ce sont les quatre frangins, originaires de la Cité Vallijee, et qui se sont transmis la passion du ballon rond. Stephen (28 ans) et Christopher (25 ans) sont actuellement engagés dans la Barclays Mauritius Premier League (BMPL), et seront rejoints par Warren (27 ans), qui évolue au sein de l’équipe du Black Horns, qui a déjà validé son ticket pour la BMPL saison 2016-2017. Quant à Darell (12 ans), tout laisse croire qu’il sera bien performant que ses aînés.

Stephen l’inspirateur De ces quatre passionnés de football, Stephen, le frère aîné, est celui qui a connu le plus de succès avec des participations aux Jeux de la CJSOI, COSAFA (moins 17 et 20 ans), ainsi que de nombreux trophées épinglés avec l’ASPL 2000. De quoi mettre l’eau à la bouche de ses frangins. « Il est un exemple pour nous », affirme Christopher et Warren.

Ces premiers entraînements, il les a connus à l’âge de six ans, tout comme ses autres frères, à l’école de foot de Résidence Vallijee, sous la supervision d’un certain Karl Martin. De cette école, ont émergé les célèbres Orwin Castel et Christopher L’Enclume, entre autres.

De Résidence Vallijee, Stephen avance vers la sélection de PortLouis avec laquelle il remporte le trophée de la jeunesse. Le Centre National de Formation (CNFF) ayant cessé ses activités à cette époque, c’est à l’ASPL 2000 que Stephen, alors âgé de 17 ans, va continuer sa formation à un plus haut niveau.

Puis en 2009, repéré par le coach du Club de St-Denis, Thierry Robert, Stephen pose ses valises à l’île de La Réunion pour exercer comme professionnel pendant trois saisons. « J’ai eu la chance d’être vu par un entraîneur étranger qui cherchait un buteur avec mon profil », nous a-t-il confié.

De retour à Maurice en 2011, il prend de l’emploi dans le secteur privé. Il ne s’éloigne pas complètement du football, et finalement en 2014, il rejoint Sarjoo

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Le football, une affaire de famille

Les Arthée : quatre frères, une passion, un rêve Gowreesunkur et Fidy Rasoinaivo au Curepipe Starlight pour une saison (2014-2015).

Désormais, Stephen joue au sein de La Cure Sylvester où il est le deuxième meilleur buteur de la formation portlouisienne avec 9 buts inscrits en championnat.

Christopher, défenseur et futur comptable Christopher est le seul à n’être pas tombé dans la marmite des attaquants.

Défenseur central de l’AS Rivière du Rempart (ASRR), Christopher allie études (ACCA), et son métier de footballeur. Avant de rejoindre les rangs de l’ASRR, Christopher défendait le camp de Black Horns en D1. L’opportunité de passer pro sous les couleurs des nordistes a été un tournant important dans sa vie de footballeur. « Je travaillais comme caissier chez

un bookmaker. Si en jour de semaine j’arrivais à concilier études et entraînements, en revanche, pendant le week-end, c’était très compliqué pour moi de respecter mes engagements avec mon équipe.

Je songeais même à ranger définitivement mes crampons », raconte-t-il avec émotion.

Mais, l’arrivée de la Barclays Mauritius Premier League (BMPL) allait redonner un coup de fouet à la carrière du défenseur de l’ASRR. « J’ai toujours été en bons termes avec les différents cadres de cette formation. Quand ils m’ont convoqué pour passer pro, je n’ai pas hésité, car c’était une double opportunité qui s’offrait à moi : avoir

« Je n’ai aucun problème à défendre sur Stephen.

Quand il est mon adversaire, je ne veux pas qu’il marque... », Christopher

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un emploi dans un champ qui me passionne et toucher un salaire pour financer mes études et autres besoins », raconte-t-il.

Quand Christopher tacle Stephen Désormais, solidement ancré dans la défense des nordistes, Christopher dit prendre plaisir à défendre contre son frère Stephen. « Je n’ai aucun problème à défendre sur Stephen. Quand il est mon adversaire, je ne veux pas qu’il marque. L’année dernière, mon équipe a souvent pris le dessus sur les siens.

D’ailleurs, lors d’un match où l’ASRR menait au score, je n’ai pas hésité à le tacler, et dans la foulée prendre un carton jaune alors que Stephen filait droit au but en fin de match », partage-t-il sans regret.

Enter Warren Il était la dernière pièce qui manquait au puzzle. Warren, avec son club de Roche-Bois Bolton City, promu dans la BMPL pour la saison 2016-2017 complétera le puzzle. Lui qui ne faisait plus partie des plans de l’ASRR la saison dernière, avait trouvé refuge du côté de Bolton City.

Un choix payant, puisque Bolton City sera chez l’élite la saison prochaine.

Le chemin parcouru par Warren pour se faire une place chez les meilleurs footballeurs locaux est presque le même que ses frangins. Il se réjouit aussi de voir que Darel est en train de s’inspirer de ses aînés, et il souhaite aussi que son fils Sheldon (1 an) s’adonne à cette passion dès son plus jeune âge.

Pour Warren, le football c’est aussi l’occasion pour la famille de se déplacer: « Quand on joue, pour

DARELL 12 ANS, UNE STAR EN DEVENIR Pour ses frères aînés, il n’y a pas de doute. Darell est déjà un talentueux attaquant.

Elève au collège La Confiance en Forme II, Darell est pensionnaire de l’école de football de St-François Xavier. Bénéficiaire du projet Football First qui avait permis à 24 jeunes footballeurs locaux de se qualifier pour un stage de formation du 28 juillet au 1er août dernier à Barcelone, Darell se permet de rêver. Neymar et Messi sont les joueurs qui l’inspirent.

Toutefois, si ses frangins sont unanimes à dire qu’il peut réussir à un plus haut niveau qu’eux, ils ne veulent pas que le benjamin de la famille néglige ses études: « S’il veut réussir et faire carrière dans le football, il doit continuer à bosser. Il a du talent, et nous sommes d’avis qu’il pourra caresser son rêve de passer pro un jour, et même jouer au-delà des eaux mauriciennes. On le soutient totalement dans son projet, mais il ne doit pas oublier que la réussite scolaire est aussi importante pour lui garantir un avenir meilleur », nous ont confié les trois frères.

la plupart du temps c’est toute la famille qui se déplace. Cela inclut, nos grands-parents, nos parents, nos sœurs, nos épouses et nos enfants.

Il y avait une époque où l’on a tous les trois joué pour Port-Louis Black Horns.

Et quand nos amis nous voyaient arriver, ils étaient remplis d’admiration pour nous ».

Ainsi la saison prochaine, il est fort probable qu’il y ait douze matchs où au moins deux des frères Arthée croiseront le fer. Comme quoi, le football chez les Arthée, c’est une véritable affaire de famille.

« J’ai eu la chance d’être vu par un entraîneur étranger qui cherchait un buteur avec mon profil », Stephen

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Eliminatoires de la CAN 2017

Un brin d’espoir pour le Club M L

e rêve du Club M n’a, certes, duré que le temps d’un week-end de Pâques, mais les coéquipiers d’Adel Langue ont confirmé qu’ils peuvent, en compétitions continentales, s’imposer à domicile, et que le football local progresse lentement mais sûrement.

Malgré une lourde défaite (5-0) à Kigali, quatre jours après avoir enregistré une victoire sur ce même adversaire (1-0) au stade de Belle-Vue, la sélection nationale a démontré une belle solidarité collective. Amoindri par les forfaits des frères Bru en milieu de terrain, fragilisé dans l’axe par l’indisponibilité de Michael Bosqui, et incapable d’embarquer Fabien Pithia (auteur de l’unique but contre le Mozambique en septembre dernier), tous pour cause de blessure, le Club M a composé avec d’autres options.

Bru le métronome forfait Des options, certes, moins efficaces qu’au match aller où les capacités techniques de Kevin Bru en milieu de terrain ont permis au sélectionneur national de désigner le joueur d’Ipswich Town en Angleterre comme le métronome de l’équipe. Un rôle que l’aîné des frères Bru a admirablement tenu sous l’œil songeur du coach du Rwanda, le Nord-Irlandais Johnny McKrinsty, qui ne s’attendait certainement pas à une telle résistance de la part des locaux.

McKrinsty, à court d’arguments pour expliquer la déroute de son équipe face aux nôtres devait trouver une raison assez banale pour justifier ce mauvais pas: «Quand on a l’habitude de jouer devant 20 000 à 30 000 spectateurs, il est difficile de s’exprimer dans un stade où le public ne vous emporte pas», avait-il avancé.

Ainsi, on s’attendait à un réveil brutal des Guêpes à domicile. Avec sa 91e place au classement mondial de la FIFA à comparer avec la 181e place de Maurice sur ce tableau, il était évident

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que le Rwanda avait des meilleurs arguments que Maurice sur tous les fronts: qualités individuelles, capacités techniques, et physiques, et expérience à ce niveau de la compétition. Et McKrinsty allait se pencher sur une seule option pour déstabiliser le Club M: miser sur la possession du ballon tout en retournant le ballon en arrière pour obliger les protégés de Joe Tshupula de se découvrir.

Maurice n’abdique pas Et dès la 11e minute de jeu, Nshuti allait trouver la faille dans la défense mauricienne d’une magnifique tête plongeante avant qu’Ernest Sigura ne signe un doublé en moins de 60 secondes (30e). Pris au dépourvu, le Club M n’a jamais baissé les bras, et le duo Andy Sophie-Gary Noel est passé, sur trois reprises consécutives, à deux doigts de passer un but à la défense rwandaise avant la pause.

En seconde période, le Rwanda a continué sa domination, et Maurice a maintenu sa solidarité collective, mais

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insuffisante pour empêcher le Rwanda d’aggraver le score en ajoutant deux autres buts (74e et 90e).

Au classement du groupe H, Maurice se trouve désormais à la troisième place avec le même nombre de points que Rwanda, alors que le Ghana est en pole position avec quatre longueurs d’avance. Le Mozambique ferme la marche dans ce groupe H, avec un seul point en quatre sorties, mais peut se vanter d’avoir, à domicile, tenu le Ghana en échec (0-0) lors de la 4e journée.

Match décisif contre le Ghana ?

Le Ghana sera le prochain adversaire du Club M lors de la 5e journée, le 5 juin prochain, au stade Anjalay à Belle-Vue. Lors du match aller, Maurice s’était fait battre par son prochain adversaire sur le score de 7-1.

Un match qui ne sera certainement pas de tout repos pour les locaux qui doivent prendre ce match avec beaucoup de sérieux: «Le Ghana ne viendra pas jouer le second rôle à Maurice. Il nous faudra préparer ce match tout en se basant

CAN 2017 : mode d’emploi des éliminatoires

Classement: Groupe H Pos Equipes J G N P BP BC DB Pts 1 Ghana 4 3 0 1 11 2 9 10 2 Rwanda 4 2 2 0 6 2 4 6 3 Maurice 4 2 2 0 3 12 -9 6 4 Mozambique 4 0 3 1 1 5 -4 1

sur les enseignements que nous avons tirés lors de notre double confrontation contre le Rwanda», a fait ressortir Joe Tshupula.

Si les médias spécialisés dans l’analyse du football sur le continent noir voient difficilement le deuxième du groupe H être repêché par les règlements de deux meilleurs seconds (voir hors-texte), en revanche, le boss du Club M, Joe Tshupula, y croit toujours : « Oui, je crois toujours dans la qualification du Club M», a laissé entendre le principal concerné. Toutefois, Maurice

Cinquante et une équipes participent actuellement aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017 de football, dont la phase finale est prévue au Gabon en janvier/février. Ces pays sont répartis en treize groupes de quatre équipes. Le Gabon, qualifié d’office pour la CAN 2017, complète le groupe I, mais les résultats de ses rencontres ne sont pas pris en compte.

Entre juin 2015 et septembre 2016, chaque sélection disputera six matches, dont trois chez elle. A la fin de ces six « journées », l’équipe qui a le meilleur bilan (points pris, buts marqués, etc.) finit première de son groupe, et est qualifiée pour le tournoi. Les deux meilleurs deuxièmes de ces éliminatoires obtiennent également leur qualification pour la CAN 2017. Au total, seize équipes obtiendront leur billet pour la phase finale de cette prestigieuse compétition africaine dont

sera fort probablement fixé sur son sort avant même le coup d’envoi de ce match contre le Ghana, car le Rwanda aura affronté le Mozambique le jour précédent. Une victoire des Guêpes mettra fin à toute possibilité de voir le Club M réaliser son rêve de qualification pour la phase finale de la CAN 2017.

Avec un peu plus de frottements au niveau continental, et un travail de longue haleine, la bande à Joe Tshupula pourra certainement caresser son rêve d’émuler les Elahee Boys dans un avenir non lointain.

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FLASHBACK

24e journée, 17 avril

L’ASPL 2000 accentue son avance U

ne victoire laborieuse 1-0 sur le champion en titre a suffi pour que l’ASPL 2000 engrange les trois points en jeu. Dans la foulée, le leader relègue son dauphin, Pamplemousses SC, qui a été contraint au nul (1-1) contre Curepipe Starlight (CSSC), à neuf points. Quant à l’AS Quatre Bornes (ASQB), elle étend sa série sans défaite à onze matches, alors que la lanterne rouge, Chamarel SC, a surpris La Cure Sylvester 1-2.

En effet, Chamarel SC a enregistré une précieuse victoire contre La Cure Sylvester lors de ce 24e acte de la

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Barclays Mauritius Premier League (BMPL). Les buts de Chamarel SC ont été inscrits par St Pierre (13e) et Soopaul (34e), alors que Li Tien Kee avait porté le score à 1-1 (17e). Certes, ce succès ne permet pas aux protégés de Luc Mencha de gagner la moindre place au classement (10e avec 15 points), mais ils reviennent à cinq points du premier non-reléguable, Grande-Rivière Sud-Est (8e avec 20 points).

Cette dernière, qui se déplaçait au stade Guy Rozemont pour affronter l’équipe en forme du moment, l’AS Quatre-Bornes, n’a pu barrer la route aux

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hommes de Benjamin Théodore dans leur quête d’aligner un onzième match sans défaite.

La victoire de l’équipe de la Ville des Fleurs porte les griffes de son buteur maison, Arnaud Stafford (56e et 71e).

Avec deux matches en main pour 22 rencontres disputées, l’ASQB, troisième au classement des équipes, avec 42 points au compteur, se rapproche de la deuxième place, occupée actuellement par Pamplemousses SC. Les nordistes n’ont pas été en mesure de faire le plein de points en cette 24e journée.

Tenue en échec 1-1 par Curepipe

FLASHBACK

journée 17 avril 24e journée,

Starlight SC au stade Georges V, la bande à Colin Bell pourrait perdre sa place de dauphin aux dépends des Quatrebornais.

Pamplemousses SC doit d’ailleurs se sentir chanceux d’avoir pris un point, car son but égalisateur a été un auto-but (Eleojo, 41e) alors que Fabrice Pithia (35e) avait ouvert le score pour les Curepipiens.

Quant au leader incontesté de la BMPL, l’Association Sportive Port-Louis 2000 (ASPL 2000), il a enregistré une victoire laborieuse contre le champion en titre, Cercle de Joachim. Dans un

match où la bataille pour la récupération du ballon a été rude en milieu de terrain, les occasions de buts ont été rares pendant les trente premières minutes de jeu. Puis, sur une série d’offensives menées par le club phare de la capitale, Adrien Botlar allait bénéficier d’un pénalty (40e).

Fauché par Damien Balisson, qui du coup se voyait expulser pour avoir pris un deuxième carton jaune sur l’action concernée, le jeune Adrien Botlar, avec un sang-froid remarquable, allait se faire justice lui-même en prenant Godfred Abrefa à contrepied. Le score

aurait pu évoluer en faveur de l’ASPL 2000 en deuxième période, mais les interventions réussies du gardien de Cercle de Joachim ou encore la maladresse des attaquants portlouisiens ont limité la casse pour les Curepipiens.

Quant à Petite Rivière Noire FC, elle a délogé l’AS Rivière du Rempart (ASRR) de la sixième place du classement en remportant son match contre cette dernière par 1-2. C’est Christopher L’Enclume qui avait donné l’avantage à l’ASRR avant que Lalouette (64e) et Rajoroson (89e) ne sonnent la charge pour l’équipe de l’Ouest.

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FOOT FÉMININ

L

a Women’s League se poursuit avec des joutes les unes plus captivantes que les autres.

Malgré la progression de la plupart des équipes, c’est l’AS Quatre Bornes, et Cercle de Joachim qui mènent la danse.

Les Curepipiennes ont consolidé leur première place au classement en écrasant La Cure Sylvester 10 - 0 dimanche dernier. Le Cercle de Joachim semble monter en puissance à mesure que les rencontres se poursuivent dans la Women’s League. Le Cure Sylvester reste, pour sa part, en dernière position du classement.

Opposée à l’AS Rivière du Rempart, l’AS Quatre-Bornes, championne en titre, savait qu’un nouveau festival de but lui assurait les commandes du classement. Mais contre Anne Marie Augustin, gardienne de but du Lady Club M, les Quatrebornaises auront tout tenté sans pour autant parvenir à enfiler les buts comme des perles.

Au final, l’ASQB s’est imposé 2- 0.

Même si les trois points sont au rendez-vous, ce court succès laisse un goût amer aux Bleu et Blanc qui n’ont pas pu reprendre la tête du classement.

L’ASPL 2000 poursuit sa remontée au classement. Samedi, le club de la capitale a fait une bonne opération en s’imposant contre le Curepipe Starlight (2-0).

Les Portlouisiennes conservent leur troisième place au classement et se mettent dans de bonnes dispositions avant d’affronter Pamplemousses SC samedi. Sans surprise, même si le club de la capitale a un léger avantage, il faudra se méfier des nordistes.

En effet, Pamplemousses SC a remporté sa première victoire de la saison en battant GRSE Wanderers sur le score de trois buts à rien. Le club du Nord grimpe de deux places pour se retrouver en 7e position du classement avec cinq points.

On s’approche lentement mais sûrement des phases finales du championnat et Cercle de Joachim et l’AS Quatre-Bornes ont déjà fait le trou.

Deux autres sont à prendre, et il est fort probable que c’est l’ASPL 2000 et Chamarel SC qui obtiennent les deux derniers tickets, car ces deux équipes ont fait preuve de régularité depuis le début de la saison.

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Cynthia Edouard (Cercle de Joachim)

Cercle de Joachim reprend les commandes Programme de ce week-end GRSE Wanderers - Petite-Rivière-Noire FC Pamplemousses SC – ASPL 2000 La Cure Sylvester – AS Quatre Bornes Chamarel SC – Curepipe Starlight

Trianon Anjalay St François-Xavier Guy Rozemont

Les résultats de la dernière journée AS Rivière du Rempart– AS Quatre Bornes Curepipe Starlight – ASPL 2000 Pamplemousses SC - GRSE Wanderers Cercle de Joachim – La Cure Sylvester

0-2 0-2 3-0 10-0

1. Cercle de Joachim 2. AS Quatre Bornes 3. AS Port-Louis 2000 4. Chamarel SC 5. AS Rivière du Rempart 6. Petite Rivière Noire FC 7. Pamplemousses SC 8. Curepipe Starlight SC 9. GRSE Wanderers SC 10. La Cure Sylvester SC

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PLD W 7 7 7 7 6 4 6 3 7 3 6 2 6 1 6 1 7 1 6 0

D 0 0 0 0 0 2 2 1 0 1

L 0 0 2 3 4 2 3 4 6 5

F 46 38 19 25 10 8 9 9 3 2

A 1 0 6 10 18 17 19 17 43 38

GD +45 +38 +13 +15 -8 -9 -10 -8 -40 -36

PTS 21 21 12 9 9 8 5 4 3 1

JUNIOR

Pamplemousses prend enfin le contrôle C

’était le choc de la 8e journée du championnat junior, et il opposait le Curepipe Starlight à Pamplemousses SC. Tenants du titre, les nordistes étaient mal embarqués dans cette compétition, mais contre le leader curepipien, Pamplemousses SC n’a pas laissé passer sa chance, et s’est largement imposé (4-1).

Au passage, Pamplemousses SC repasse devant avec désormais un point d’avance sur son adversaire du jour.

L’ASPL 2000 avait comme adversaire Cercle de Joachim. Au classement, ces deux équipes sont loin de pouvoir bousculer l’ordre établi. Mais une victoire faisant toujours du bien au moral, les Portlouisiens ne se sont pas fait prier pour s’imposer sur le fil contre les Curepipiens (2-1).

Ce quatrième succès en sept sorties permet au club de la capitale d’accrocher la quatrième place du classement avec 12 points.

Cercle de Joachim, de son côté, ne parvient toujours pas à

retrouver de la stabilité dans ses résultats. Le club curepipien n’est que septième du championnat junior avec seulement sept points pris en autant de sorties. Le contraste est saisissant avec ce qu’avait proposé Cercle de Joachim la saison passée.

Révélation de la saison,

GRSE Wanderers ne finit plus d’enchaîner les bonnes performances. Le promu a, cette fois, battu l’Association sportive de Quatre Bornes (ASQB) sur le score de 2-1, et préserve sa place sur le podium. C’est déjà la cinquième victoire des Wanderers depuis le début du championnat, et

Les résultats AS Port Louis 2000 - Cercle de Joachim AS Quatre Bornes - GRSE Wanderers SC Curepipe Starlight SC - Pamplemousses SC Chamarel SC - La Cure Sylvester SC

1. Pamplemousses SC 2. Curepipe Starlight 3. GRSE Wanderers 4. ASPL 2000 5. Petite-Rivière-Noire FC 6. Chamarel SC 7. La Cure Sylvester 8. Cercle de Joachim 9. AS Quatre-Bornes 10. AS Rivière-du-Rempart

PLD W 7 5 6 5 7 5 7 4 5 3 8 3 6 2 7 2 7 1 7 0

2-1 1-2 1-4 3-2 D 1 0 0 0 1 0 3 1 1 1

ils semblent s’être parfaitement acclimatés avec les exigences de ce championnat révélateur de talents. L’AS Quatre Bornes est toujours avant-dernier du classement avec une victoire seulement engrangée depuis que le tournoi a démarré.

Chamarel SC, équipe très technique, a eu toutes les peines du monde pour se défaire de La Cure Sylvester. Finalement, c’est dans les derniers instants de la rencontre que Chamarel a pu obtenir les trois points pour occuper la sixième place au classement.

L 1 1 2 3 1 5 1 4 5 6

F 25 21 23 21 14 18 15 11 15 9

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A 10 8 10 14 9 33 12 10 28 32

GD +15 +13 +13 +7 +5 -15 +3 +1 -23 -23

PTS 16 15 15 12 10 9 9 7 4 1

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CHAMPIONNAT D1

Savanne SC sacré S

avanne SC a remporté le titre de champion de la première division grâce à son large succès sur l’Union Sportive de Beau-Bassin/ Rose-Hill (USBBRH) (4-0), samedi 16 avril dernier, au cours de la dernière journée de la D 1. Les Savannais ont toutefois eu chaud avec un Roche-Bois Bolton City qui aura jeté toutes ses forces dans la bataille pour tenter de remporter le titre.

En effet, Bolton City était également bien placé pour s’offrir le titre, mais il n’a pu réussir à renverser la situation contre Entente Boulet Rouge RMR. Au contraire, les Flacquois ont terminé leur saison sur une ultime victoire à l’arraché en s’imposant 4-3. Lot de consolation pour Roche-Bois, le club portlouisien jouera la saison prochaine dans le championnat de l’élite. Savanne SC s’exercera également dans la Premier League la saison prochaine et voudra à coup sûr bousculer la hiérarchie pour se faire une place au soleil.

Plaisance Spoutnik et l’USBBRH descendent, eux, en deuxième division ayant terminé respectivement septième et huitième au classement. Lors de la dernière journée du championnat, Plaisance Spoutnik a tenu en échec Pointe aux Sables Mates (1-1). L’autre club des Villes Sœurs a, quant à lui, été

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sévèrement corrigé par Savanne SC. L’AS Vacoas/Phoenix s’est offert un festival contre Upper-Vale Starlight en s’imposant facilement (5-0).

Même si le championnat de la première division a été court, il faut avouer que les protagonistes se sont livrés à une rude bataille tout au long de la saison pour offrir des joutes intéressantes tout en laissant planer le suspense jusqu’à la dernière journée.

Gageons que la prochaine saison sera aussi passionnante que celle qui vient de prendre fin.

Les équipes qui ont été promues en D1 sont Port-Louis Black Horns et Chebel Citizens.

Résultats de la dernière journée Upper-Vale Starlight – AS Vacoas/Phoenix Plaisance Spoutnik – PAS Mates US Beau-Bassin/Rose-Hill – Savanne SC Entente Boulet Rouge RMR – Roche-Bois Bolton City

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0–5 1–1 0–4 4–3

CHAMPIONNAT D2

Le titre à Port-Louis Black Horns

C

omme en première division, le championnat de la deuxième division n’aura également pas déçu avec des joutes les unes plus captivantes que les autres. Au final, c’est Port-Louis Black Horns qui a soulevé le Graal, mais il a cependant dû attendre la dernière journée du championnat, le samedi 9 avril dernier.

Contre Grand Bel-Air Rovers, le club de la capitale était presque assuré de ramener une victoire. Mais le destin en a décidé autrement puisque les Rovers n’ont pas disputé leur dernier match, n’ayant pas présenté les licences à temps. C’est sur tapis vert que Black Horns a ainsi remporté le dernier succès de sa saison, empochant au passage le titre de champion et obtenant son billet pour la D1.

Son concurrent direct, Chebel Citizens, a aussi été victorieux lors de sa dernière sortie en battant Rivière du Rempart Star Knitwear sur le score de 3 à 1. Les Citizens terminent en deuxième position du classement mais peuvent se consoler avec leur montée en première division. Tout au long de la saison, ces deux formations ne se sont jamais quittés des yeux, preuve de l’in-

tensité du championnat de la D2 avec notamment des joueurs talentueux qui n’attendent que le bon moment pour exploser au grand jour.

Sainte-Catherine et Grand Bel-Air Rovers, qui avait pourtant fait la course en tête pendant un bon moment, sont relégués. Les deux clubs disputeront des joutes régionales au sein de leur endroit respectif. Lors de la dernière journée, Sainte-Catherine a été battue par La Cure Waves sur le score de 2-0.

Dans le duel entre Faucon Flacq et Jeanne d’Arc, ce sont les Flacquois qui ont eu le dernier mot en s’imposant 4-2 contre une prometteuse équipe curepipienne.

Ceux qui n’ont pu accéder à la montée devront maintenant tout donner pour grimper les échelons et la concurrence sera une nouvelle fois très rude avec la présence de Plaisance Spoutnik et de l’Union Sportive de Beau-Bassin/ Rose-Hill.

Résultats de la dernière journée Sainte-Catherine - Chebel Citizens - Black Horns - Faucon Flacq -

La Cure Waves R.-du-R. Star Knitwear Grand Bel-Air Rovers Jeanne d’Arc

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0-2 3-1 3-0 4-2

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LIGUE DES CHAMPIONS

Demi-finale

Atlético-Bayern et Man City-Real Deux affiches chocs C

eux qui s’attendaient à un duel espagnol, entre les deux clubs de Madrid, doivent prendre leur mal en patience, car l’espoir est toujours permis, surtout de retrouver ces deux formations en finale de la Ligue des champions, prévue à Milan le 28 mai prochain. En attendant, le tirage au sort qui a eu lieu vendredi 15 avril dernier à Nyon, siège de l’EUFA, nous a livré deux belles demi-finales.

Le Real Madrid aura fort à faire pour mater Manchester City. Les Anglais ne viendront pas avec la fleur au fusil.

Et ce n’est pas les Parisiens qui nous contrediront à ce sujet ! Les hommes de Manuel Pellegrini savent pertinemment que leur destin se trouve au bout de leurs pieds, et s’ils veulent accéder à la finale de la coupe à la grande oreille, ils auront intérêt à prendre le meilleur sur les coéquipiers de Cristiano Ronaldo.

Les Citizens auront néanmoins à rester sur leurs gardes, car avec la fameuse BBC (Benzema, Bale, Cristiano), la défense anglaise risque de prendre un sacré coup. D’ailleurs, les Mancuniens semblent pécher dans ce secteur. Et le retour en compétition de Vincent Kompany, défenseur belge, pourrait apporter plus de sérénité à cette formation.

Force est de constater que ces deux clubs se sont rencontrés en Europe en deux occasions. C’était lors de la phase de groupe en 2012-13. Real Madrid avait pu arracher le nul en Angleterre (1-1), et lors du match retour, les Espagnols ont pu dicter leur loi (3-2) sur leurs terres à Bernabeu. Toutefois, précisons aussi que Real Madrid doit son salut à Benzema (87e) et Ronaldo, qui a scoré dans les arrêts de jeu, alors que Manchester City menait au score à cinq minutes de la fin du match. À Melbourne, plus précisément à l’International Champions Cup, en juillet dernier, Real Madrid avait surclassé Manchester City sur le score de 4-1.

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Qu’en sera-t-il cette fois ? En tout cas, nous n’oserons pas faire de pronostic, car tout reste possible dans ces deux joutes.

En ce qui concerne l’autre demi-finale, opposant Bayern Munich à Atlético Madrid, ces deux adversaires se sont déjà affrontés dans un passé lointain. Il faut remonter le temps. Lors de la finale de la Ligue des champions en 1974, les Allemands et les Espagnols s’étaient quittés sur le score de parité (1-1) au stade Heysel à Bruxelles, et quatre jours plus tard, le club bavarois avait pris le meilleur sur l’Atlético sur le score sans appel de 4-0.

Gerd Müller avait marqué un joli doublé.

Entre-temps, ces deux formations se retrouvent après 42 ans. Bis repetita ou revanche dans l’air.

Pep Guardiola espère quitter Bayern Munich sur une bonne note, car le technicien espagnol prendra de l’emploi à

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Manchester City la saison prochaine.

Diego Simeone, technicien argentin, ne l’entend pas de cette oreille. Il compte démontrer qu’il demeure un fin tacticien et il veut emmener son équipe sur la plus haute marche du podium en Europe. De belles joutes en perspective…Que le spectacle soit !

Le stade San Siro aura-t-il une finale 100% madrilène, le 28 mai prochain ? On aura à attendre début mai.

Calendrier des demi-finales (match aller 26-27 avril, match retour 3-4 mai) Manchester City-Real Madrid Atlético Madrid-Bayern Munich

EUROPA LEAGUE

Demi-finale

Liverpool-Villarreal et Séville-Shakhtar Chaud devant !

E

n demi-finale de l’Europa League aussi, deux belles affiches se profilent à l’horizon. D’une part, Liverpool sera aux prises avec Villarreal, alors que le FC Séville aura à se défaire du Shakhtar Donetsk.

Liverpool retrouve des couleurs.

C’est le cas de le dire, surtout après son match sublime contre Dortmund où les Reds sont revenus au score pour finalement éliminer les Allemands. Avec son billet pour disputer les demi-finales en poche, il n’y a que Villarreal, qui est au travers du chemin du club d’Anfield afin que cette formation atteigne une finale. Ses supporteurs se souviennent toujours que la dernière fois que Liverpool s’est retrouvé en finale date de 2007 où Milan AC s’était imposé (2-1) en Ligue des champions. « On peut atteindre la finale et alors tout sera possible », a confié le défenseur Dejan Lovren, celui qui a scoré le but de la victoire contre Dortmund, à la dernière minute de jeu. Le Croate a scoré, du coup, son deuxième but depuis qu’il porte le maillot de Liverpool. « Je sentais lors des dix dernières minutes que je pouvais scorer.

J’étais sûr qu’une occasion allait finir par se présenter. Je ne sais pas comment décrire ce que j’ai pu ressentir », a-t-il dit.

Jürgen Klopp, technicien allemand de Liverpool et ancien entraîneur de Dortmund, a déclaré ceci : «Le

match a été fou dès le début. Nous sommes Liverpool, et on se dit qu’avec notre histoire, on sait qu’on est capables de faire ce genre d’exploit.

C’était difficile, mais il y a des anciens à Liverpool qui ont été menés 0-3 dans une finale de Ligue des champions et qui ont su revenir. Bien sûr c’est l’un des meilleurs moments de ma carrière. Le mieux, c’est d’en profiter, même si je suis plus fatigué que content en ce moment. Mais ne vous inquiétez pas, le bonheur va arriver.»

Ainsi, Liverpool sera en déplacement à Villarreal pour affronter les

Espagnols. Ces derniers ont pris le meilleur sur Sparta Prague en quarts de finale. Villarreal demeure redoutable avec surtout son buteur congolais, Cédric Bakambu, qui est en grande forme actuellement. Le Congolais a scoré neuf buts en 11 matches.

Le FC Séville, pour sa part, a de nouveau validé sa place dans le dernier carré, pour la troisième fois en autant d’années. Cette formation est sortie victorieuse sur l’Athletico Bilbao après tirs au but. Ainsi, Séville aura à se défaire du Shakhtar Donetsk de Mircea Lucescu, qui a battu Sporting Braga (victoire 2-1 à l’extérieur puis 4-0 à domicile).

Le club espagnol espère se débarrasser du Shakhtar Donetsk afin de conserver ses chances pour la finale surtout que l’enjeu est de taille. Le FC Séville tentera de remporter cette compétition pour la troisième année consécutive.

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Au stade de France, le vendredi 13 novembre 2015

Le Mauricien Salim Toorabally, héros malgré lui A

gé de 42 ans, Salim Toorabally est originaire de Port-Louis, plus précisément de Cité Martial.

Ce Mauricien vit en France depuis les années 90.

Vigile au Parc des Princes, c’est la première fois qu’il est envoyé comme agent de sécurité au stade de France.

Quelle soirée ! C’est lui qui a refoulé un kamikaze, qui voulait entrer au sein de ce stade où se déroulait la joute amicale France-Allemagne. Heureusement que notre compatriote l’a empêché, sinon on n’ose imaginer ce qui serait passé en termes de victimes ce jour-là.

Ce fils du sol est agent de sécurité en Hexagone. C’est au Parc des Princes qu’il excelle, mais le destin a voulu autrement, car dès la première fois qu’il a été posté à la porte L comme stadier à St Denis pour la rencontre amicale France-Allemagne, il a été mis à rude épreuve.

Notre compatriote contrôlait les billets quand il a aperçu un individu, se faufilant à travers la foule, et qui n’avait pas de ticket. Par reflexe, Salim Toorabally l’interpelle : « Je l’arrête et lui demande de me montrer son billet. Il me répond : ‘Écoutez, il y a quelqu’un qui devait me ramener un billet, mais il n’est pas là. Moi, il faut que je rentre.’ Je lui dis alors que ça ne se passe pas comme ça, qu’il doit avoir son billet sur lui. Du coup, je le refoule. » Un acte qui s’avère être payant par la suite, surtout qu’il a empêché ce kamikaze de faire plus de victimes, car Paris était en feu et en flamme ce jour-là avec de nombreuses victimes. « Aujourd’hui, vous êtes plus qu’un héros. Vous êtes mon héros aussi ».

Propos de Blaise Matuidi, milieu de terrain français qui évolue au sein du Paris St-Germain (PSG), à l’égard de notre compatriote. Qui plus est ce joueur est le préféré du Mauricien, qui est un fervent fan du club français et de Liverpool.

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Salim Toorabally (au centre), en compagnie de Hugo Lloris, Patrice Evra, Blaise Matuidi et Mamadou Sakho.

Bénéficiant d’un brevet de secouriste, Salim Toorabally est aussi allé prêter main forte aux victimes. « Je suis sorti du stade et j’ai demandé aux gens d’entrer au stade, de ne pas rester dans la rue. J’ai vu un premier blessé, je l’ai mis en position latérale de sécurité (PLS) ».

Quelques jours après les attentats de Paris, sollicité par la police, il a pu identifier le kamikaze, Bilal Hafdi, un terroriste de 20 ans, et c’est là qu’il a pris conscience de l’intention de l’individu qu’il avait stoppé ce jour-là. Avec au moins 70 000 spectateurs, il se demande ce qui aurait pu se passer s’il n’avait pas été vigilant.

Le Mauricien était invité à Clairefontaine où il a été reçu en héros par les joueurs de l’équipe de France qui, d’ailleurs, lui doive une fière chandelle. Il a aussi été invité aux Invalides lors des commémorations des attentats, sans oublier qu’il a pu rencontrer le président François Hollande.

Tout en se souvenant de sa racine mauricienne et surtout de valeurs de respect que ses parents lui ont inculquées, Salim Toorabally confie qu’il n’a fait que son boulot. Il garde bien les pieds sur terre,

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et la tête sur les épaules. Il demeure un héros malgré lui. Chapeau bas à ce digne fils du sol qui a fait honneur au pays et à toute la nation. Bravo !

HANDISPORT

Au complexe sportif Riverland et Bagatelle

Le Cécifoot s’implante dans le paysage sportif mauricien

L

e handisport devient de plus en plus populaire dans le domaine du sport mauricien. La liste de disciplines pratiquées concernant ce sport ne cesse de s’allonger et la dernière en date n’est autre que le football, nommément le Cécifoot.

En effet, depuis le 18 mars dernier, le Cécifoot a été officiellement lancé à Maurice, et cela grâce à Cécifoot Réunion, par l’intermédiaire de son technicien David Hoarau. « C’est à travers un ami proche de moi et de David Hoarau que ce partenariat entre l’île sœur et nous a été rendu possible », nous a indiqué, le Professeur Armoogum Parsuramen.

Ce dernier n’est autre que le président fondateur de Global Rainbow Foundation (GRF), une ONG qui, à travers son projet Hope Initiative, s’occupe du bien-être et de l’épanouissement de personnes autrement capables à Maurice.

La GRF bénéficie du soutien du KPMG pour le financement de ce projet: « Chez KPMG, nous avons trouvé en ce projet une initiative fort louable qui cadre bien avec notre ‘empowerment programme’.

Au-delà de faire du business, une de

nos valeurs est de faire progresser la communauté dans laquelle nous vivons », a laissé entendre Su Lin Ong, directrice du KPMG. Par ailleurs, le Pr Armoogum Parsuramen, a salué le soutien du complexe sportif Riverland, et celui de Foot Five Bagatelle qui offriront leur terrain de foot pour les séances d’entraînement de Cécifoot à raison d’une fois par mois et cela pendant une année.

Au-delà de l’aspect social de ce projet, la GRF espère faire progresser cette discipline à Maurice afin de pouvoir participer à des compétitions au niveau international: « Nous bénéficierons de l’expertise de David Hoarau pour faire progresser cette discipline.

Nous espérons qu’à l’avenir nous arriverons à présenter une équipe aux Jeux paralympiques », a souhaité Armoogum Parsuramen.

Historique et règlements Le Cécifoot, appelé aussi football à cinq déficients visuels, est un handisport pratiqué par des athlètes déficients visuels. Le Cécifoot s'inspire du football. Il suit les règles de la FIFA, avec des aménagements pour tenir compte du handicap des joueurs. En 2004, aux JO, le Cécifoot est devenu officiellement un sport paralympique. Le match oppose deux équipes, composées, chacune, de quatre joueurs de champ aux yeux bandés, de quatre remplaçants et d'un gardien de but voyant. Il y a également un préposé au guidage, qui se trouve derrière le but adverse et indique à l'attaquant la position de la cage et il n’y a pas de hors-jeu. Les joueurs peuvent repérer le ballon au bruit émis par les grelots qu'il contient.

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