Le Mag - Spécial Rentrée 2021

OCTOBRE 2021

N°9

Le Mag DOSSIER RENTRÉE

P.11

MODE D'EMPLOI LA PRÉPA EN 8 POINTS

LIFESTYLE

P.14

L'IMPORTANCE DU SOMMEIL L'ART DE FAIRE DES PAUSES LA MISTER PRÉPA LANCE ME DE PREMIÈRE PLATEFOR E MATHS 100% GRATUIT

BSB, L’ÉCOLE QUI MONTE +1 PLACE AU SIGEM 2021 14e GRANDE ÉCOLE POST-PRÉPA

+11 PLACES AU FINANCIAL TIMES MEILLEURE PROGRESSION DE FRANCE CLASSEMENT 2021

8e EN PROGRESSION DE CARRIÈRE CLASSEMENT FINANCIAL TIMES 2021

bsb-education.com

Édito

, s e ir a n n io t a r a p é r p s r e Ch BIENVENUE dans ce neuvième numéro du ! a p é r P r e t is M e d g Ma Nous y voici…

La rentrée en prépa est arrivée.

Pour certains d’entre vous, celle-ci marquera votre entrée dans l’enseignement supérieur, avec de nouvelles exigences et de nouveaux défis. Pour d’autres, elle ne sera que la deuxième étape de votre chemin vers le concours.

La pression monte progressivement ? C’est normal… Mais pas de panique, Mister Prépa sera présent avec vous tout au long de l’année pour vous donner une pluralité d’astuces adaptées et personnalisées pour exceller et intégrer l’école de vos rêves à l’issue de votre prépa.

Dans ce magazine spécial rentrée, nous allons vous donner toutes les astuces pour aborder sereinement cette nouvelle année : mode d’emploi en fonction de votre année, conseils d’organisation, conseils méthodologiques en culture générale ou en mathématiques, des tips pour arriver à gérer les pauses ou encore le sommeil, des actualités mais aussi des articles plus académiques. En bref, un ensemble de contenus, riches et qualitatifs, qui vous permettront de bien aborder ce premier semestre en classe préparatoire.

À l’occasion de cette rentrée 2021, nous vous avons préparé deux NOUVEAUTÉS ! Comme chaque année, Mister Prépa innove pour vous satisfaire mais aussi vous surprendre. C’est pourquoi, suite à vos nombreuses sollicitations, nous lançons notre Discord afin de pouvoir échanger directement avec notre communauté mais aussi et surtout pour pouvoir assurer les sessions de la Mister Prépa’ration (plus d’explications P.20). La deuxième nouveauté, et pas des moindres, c’est le lancement de notre toute nouvelle plateforme Prépa+ ! Prépa+, c'est plus de 200h de cours de maths 100% digitaux pour les prépas EC, réalisés par des étudiants d'HEC Paris ayant eu entre 19 et 20 à toutes leurs épreuves. Peu importe votre filière, vous trouverez sur Prépa+ des cours de maths clairs et orientés concours : un parfait complément aux supports de vos professeurs !

Dans notre quête de l’égalité des chances, nous nous investissons énormément pour vous aider, vous accompagner et vous soutenir. Ainsi, n’hésitez pas à nous solliciter quand vous avez besoin ! Toute la Mister Prépa Family est mobilisée pour vous aider à révéler vos talents, briller en prépa dans le but d’intégrer la Grande Ecole de vos rêves !

Dorian,

Rédacteur en chef

ue sur Mister Prépa débarq

Pour plus d'informations : www.misterprepa.net

3

L'histoire de Mister Prépa

en 20 dates clés

Novembre 2017

Création du compte Snapchat mister_prepa

Mars 2019

Décembre 2018

Développement du volet journalistique pour les Grandes Écoles

Juin2019

Janvier 2019

Lancement du site www.misterprepa.net

Juillet 2019

Lancement des réseaux sociaux Mister Prépa

Développement de Génération Prépa (le Mister Prépa des ingénieurs)

Recrutement de l’équipe de rédaction 2019-2020

Septembre 2019

Mars 2020

Avril 2020

Lancement du 1 numéro du Mag Mister Prépa

Réalisation des semaines de lives sur Instagram pendant le confinement

Juillet 2020

Août 2020

er

Recrutement de l’équipe de rédaction de 20202021

Lancement du Mister Prépa Tour (le tour de France des CPGE)

Septembre 2020

Octobre 2020

Dévoilement du média Planète Grandes Ecoles

Janvier 2021

Lancement de la re 1 édition du Battle des Assos

Février 2021

Lancement de la V2 de www.misterprepa.net

Généralisation de la Mister Prépa’ration (cours particuliers gratuits pour tous !)

Août 2021

Septembre 2021

Recrutement de l’équipe de rédaction 2021-2022

Dévoilement de la plateforme Prépa+

Lancement du 1er Guide de Réussite

Décembre 2020 Obtention des 10K abonnés sur nos réseaux sociaux

Mai 2021

Sortie du plus gros magazine de l’histoire de Mister Prépa : Le Mag Spécial Oraux 2021

Octobre 2021

Lancement du Discord et Tik Tok Mister Prépa

S E L O C É S E D N A R G S E D É T I L A N E I TOUTE L’ACTU D I T O U Q U A S E S I R P E R T ET DES EN PlaneteGE

Planete_ge

www.planetegrandesecoles.com

Pour plus d'informations : www.misterprepa.net

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Sommaire 11 DOSSIER

La rentrée en prépa : mode d'emploi La prépa en 8 points

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De l'importance du sommeil

16

L'art de faire des pauses : une stratégie à adopter !

18 Comment exceller en mathématiques et avoir 20 partout ?

20 Participe à la Mister

Prépa'ration pour briller au concours !

22

La méthode pour réussir en culture générale ?

24

L'insertion du verbe aimer dans…

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26

Pourquoi faut-il suivre l'actualité pour les épreuves de langues ?

28

L'essentiel de l'indépendantisme en Catalogne

30 Les NFT : des objets

numériques qui boulversent les codes de l'art

32 Quelle stratégie adopter

34

Travailler sereinement ses concours en prépa littéraire

36

Entretien de personnalité : se familiariser avec l'épreuve et la préparer

38 Mesures pour les

boursiers : tournant dans l'ouverture sociale des Grandes Écoles ?

pour cartonner en ECT ?

Directeur de publication : Benjamin Hautin Directeur de rédaction : Dorian Zerroudi Relecture et validation finale : L'équipe Mister Prépa Date de parution : Octobre-Novembre 2021 Edité par : Mister Prépa ISSN : 2778-2743 Crédits photo : Shutterstock, Freepik, Canva Imprimeur : smartclic® - 53 chemin du Val Fleuri - 06800 Cagnes-sur-Mer. www.smart-clic.fr RCS 530412006 Grasse. Imprimé en France à 7 000 exemplaires.

Équipe de rédaction Mag n°9 : Iyad Ben Abdelatif, Etienne Canonne, Alix Portet, Pierre Godelle, Timothé Noël, Zakaria Bennis, Elisa De Figueiredo, Yovan Augeard, Manon Dahan, Hugo Nicaise, Florence Palmero, Sacha Botton, Camille Bros-Lacan et Issam Raouak Design du Mag n°9 : Salah Sibaï (graphiste), Emmie Triboulet, Dorian Zerroudi, Léa Mahé, Coraline Fons Avec la contribution de : BSB, Audencia, EM Normandie et Grenoble Ecole de Management

© MISTER PREPA Toute reproduction, même partielle, des textes publiés dans ce magazine sans l'accord écrit de l'éditeur est interdite, sous peine de poursuites judiciaires.

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MisterPrepa

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Mister Prépa Family Ethan Joubioux

Quentin Ninanne

Laurent Mary

Manon Dahan

Florence Palmero

Igor Hervier

Elise Casado

Emmie Triboulet

Daphné Klein

Tala Suoed

Léo Bedenc

Alexandra Pommier

Damien Copitet

Léo Favre

Eliès Dahmani

Maïwenn Kerzerho

Benjamin Hautin

Précision : Il s'agit d'une partie et non de l'intégralité de l'équipe Mister Prépa

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Cem Isik

Clémence Tiffaine

Pierre Godelle

Dorian Zerroudi

Ismail Dasser

Téo Soetens

Eve Sebag

Iyad Ben Abbdelatif

Maxime Yahia

Khalil Lbadaoui

Jules Troin

Cassandra Bordelet

Julia Cantaragiu

Julien Vacherot

Marie Chamalot

Elisa De Figueiredo

Zakaria Benis

Etienne Rouxel

Coline Bernard

Clément Fontanarava

Jordan Grondin

David Yu

Lina Hrabi

Marvin Ivard

Quentin Lagny

Simon Mouyal

Marie Mouret

Maxime Lescure

Oussama El Garch

Cloé Langris

Kosma Haratsaris

Raphael Ferroni

Julien Bourbé

Sidi-Mohamed Salhi

Alix Portet

Thomas Robert

Matthieu Zuili

Arthur Costa

Yassine Alaoui

Lorraine Williams

Amélie Maio

Judith Odier

Nicolas Wisniewski

Louise Sauve

Cassandre du Marrousem

Lou Hoffmann

Romain Gault

Antoine Dalenconte

Célia David

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PROGRAMME

GRANDE ÉCOLE DIPLÔME VISÉ BAC +5

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classement 2021 des écoles offrant la meilleure expérience étudiante

CLASSEMENT

SIGEM

TOP

50 MONDE (2022)

never stop daring.

« Parce que l’audace s’affirme avec le savoir, nous développons vos expériences, Parce que le talent s’exprime grâce à la culture, nous multiplions les influences, Parce que leadership et responsabilité doivent se faire écho, nous visons plus haut.

Notre vocation ? Vous permettre de développer la vôtre ! » Nicolas ARNAUD Directeur Audencia Grande École

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Pour plus d’informations : Sylvie FROMAGEAU Responsable Concours & Admissions Tél. : 02 40 37 34 21 sfromageau@audencia.com

grande-ecole.audencia.com

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CONSEILS

Les 1res année

Les 2e année / cube

Entrer en première année de prépa, ce n’est pas rien ! Un premier conseil : anticipez les sales notes, car pour sûr il y en aura. Nous sommes tous passés par là. Cette première année est là pour vous permettre la transition entre le lycée et les concours qui vont arriver l’an prochain. Il faut donc faire preuve de résilience et savoir se remettre en question.

Pour vous, l’état d’esprit n’est pas exactement le même. Vous devez normalement connaître les méthodes épreuve par épreuve. Cette année sera donc pour vous l’année de l’accumulation des connaissances. Il s’agit tout simplement d’apprendre, de comprendre, de maîtriser et de savoir restituer fluidement un maximum de connaissances dans vos copies qui feront mouche le jour J. Que ce soit en économie, en géopolitique, en langues, en culture générale, ou en éco-droit, vous devrez prendre l’habitude de ficher vos cours tout au long de l’année en ciblant très rapidement les informations essentielles et en délaissant au maximum celles qui sont superficielles.

Dès le début d’année, procédez donc à ce ciblage pratico-pratique pendant vos cours en vous posant la question « comment est-ce que je peux replacer cette idée dans ma copie de manière judicieuse ? ».

De manière générale, retenez une chose : la première année revêt deux objectifs majeurs.

1°

Apprendre à vous connaître. Vous aurez probablement besoin de quelques mois pour vous découvrir, savoir quel est votre rythme, quelles sont les plages de travail efficaces et celles où vous aurez besoin de vous reposer un peu. C’est aussi en cette première année que vous allez découvrir quelles sont vos matières fortes et faibles. Vous adapterez votre planning de travail en fonction de cela. Connaissance de soi sera votre maître mot en cette première année de prépa.

2°

Comprendre et maîtriser les méthodes des différentes épreuves. Il s’agit de bien savoir comment aborder un exercice de maths, comment traduire habilement, comment résumer un très long texte efficacement… Si vous finissez l’année avec ces méthodes là, vous aurez fait un énorme pas vers la réussite aux concours !

Un autre point crucial en ce début de première année : vous allez mettre quelques mois à trouver votre rythme. Prenez tout simplement le temps d’apprendre à vous connaître. Trop d’étudiants tombent dans le panneau d’un travail excessif dès le début d’année mais s’essoufflent trop vite. Observez-vous, réfléchissez et prenez le temps nécessaire pour savoir quand est-ce que vous êtes efficace dans votre travail et quand est-ce qu’il ne sert strictement à rien d’ouvrir un cahier !

Ce point vous guidera tout au long de votre parcours.

Au niveau des matières, vous allez vite vous apercevoir que les maths jouent un rôle déterminant en prépa, raison pour laquelle il va falloir se mettre au travail. Travaillez-les au minimum 1h30 à 2h par jour, prenez le temps de rentrer dans la complexité du cours. Pour cela, n'hésitez pas à venir vous inscrire gratuitement sur notre plateforme de mathématiques Prépa+ ! Les autres matières phares de la prépa ECG, en fonction de votre spécialité, seront l’ESH, l’HGG ou l’Eco-Droit/Management pour les ECT. Il sera donc primordial de travailler ces matières quotidiennement, puis alternez la CG, la LV1 et la LV2 selon les jours.

Organisez-vous très rapidement car à partir de Décembre (mois des inscriptions) tout va s’enclencher. Vous avez l’avantage de vous connaître et de savoir quelles sont vos matières fortes et vos matières faibles, travaillez donc en fonction de cela. Il est aussi essentiel de repartir du bon pied en alliant un rythme de travail soutenu couplé à un temps de loisirs que vous devez vous imposer pour votre équilibre !

De manière générale, alternez vos temps de révisions entre fichages de cours (avec vos notes, des livres, magazines, podcasts et Mister Prépa), apprentissage du cours, entrainements sur des exercices (maths) et entrainements sur des sujets de concours dans les conditions des épreuves (posez-vous 1h et réalisez une analyse du sujet avec une introduction et une conclusion). Au plus vite vous saurez alterner entre ces différentes manières de travailler, au plus vite vous progresserez.

Pour les cubes, même raisonnement, sauf que vous savez encore plus quelles matières ont péché l’an dernier, donc à vous de rentrer directement dans le vif du sujet en faisant… des sujets, des sujets et des sujets.

Force à vous !

On se retrouve en école en septembre prochain !

Pour plus d'informations : www.misterprepa.net

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CONSEILS

La classe prépa renferme de nombreux secrets, que l’on ne découvre qu’au fur et à mesure des mois qui passent. Avec du recul, nous vous dressons une liste non exhaustive de 8 points qui caractérisent ce parcours du combattant.

La remise en question Elle doit guider chacune de vos journées pendant vos années prépa.

En particulier en première année. Se perdent bien vite celles et ceux qui sont convaincus d’être des génies incompris. Si vous voulez progresser, il vous sera nécessaire d’être honnêtes avec vous-même en reconnaissant vos axes d’amélioration et en travaillant dessus sans relâche. Vous débarquez souvent avec vos méthodes de lycéen, qui conviennent pour l’examen du bac mais qui sont encore bien loin des exigences des concours BCE et Ecricome. Plus vite vous aurez conscience de cela, plus vite vous progresserez !

1

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L’ambition

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#

Si vous êtes en prépa, c’est que vous ne visez pas n’importe quel type d’écoles ! Ceci étant dit, visez dès le début un panel d’écoles bien particulier.

N’ayez pas peur de viser haut car inconsciemment vous vous mettrez à travailler en fonction de cela ! Se définir un but est le début de tout, n’ayez donc pas peur de viser des écoles qui vous semblent inaccessibles... les truandages aux concours sont indénombrables !

L’humilité Humilité est un dérivé du latin «humus» (la terre). L’idée est simple : de la terre nous venons, à la terre nous retournerons. Glauque ? Non...

Considérez plutôt cela comme un grand principe à adopter pendant et après la prépa. Garder cela en tête revient à avoir toujours une juste conception de soi-même, ni trop flatteuse, ni trop sévère. En prépa, l’humilité se manifeste par exemple en ne cherchant pas à vouloir étaler ses bonnes notes devant tout le monde, à ne pas prendre les gens de haut car on est meilleur à un moment donné... Important également car bien souvent les jurys sentent les candidats qui manquent trop d’humilité et ce point là est fortement pénalisé aux oraux. Soyez ambitieux... tout en restant humbles et ouverts !

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Pour plus d'informations : d'informations : www.misterprepa.net

La patience Ah... la patience... Il vous en faudra et ce, pour de nombreuses raisons.

En première comme en deuxième année, il y aura des moments où vous redoublerez d’efforts avec de jolis résultats à la clé. Et puis... il y a aura ces moments, où malgré vos efforts, malgré toute votre bonne volonté, les résultats ne viendront pas, ou à peine. Et pourtant, c’est précisément dans ces moments là qu’il ne faut surtout pas lâcher. Dans certaines matières en particulier - les maths par exemple - il faut accepter de continuer de travailler «dans le vide», avec la certitude que les progrès vont finir par arriver, ce qui est bien le cas dans les faits ! Si les progrès n’arrivent pas, c’est que vous n’avez pas encore acquis les méthodes et que votre travail n’est pas optimal. De la patience, il vous en faudra aussi tout au long de votre parcours en prépa.

Ce cursus n’est pas une course, c’est un marathon, autrement dit il va falloir accélérer quand il le faudra et vous ménager quand vous en aurez besoin. Il vous faudra être patient notamment en fin de première année où vous aurez probablement l’impression de travailler pour rien car il n’y aura pas de réelle échéance. Raison de plus pour toujours garder l’objectif concours en tête !

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L’entraide Cela peut paraître contradictoire pour certains puisque vous passez un concours mais tout le monde s’accorde pourtant sur le fait qu’une prépa solidaire est bien mieux disposée à réussir qu’une prépa solitaire ! De manière générale les meilleures promos sont celles qui se considèrent comme un tout plutôt que comme une simple somme d’individualités. Concrètement, cela peut se traduire de 1 000 manières : prendre du temps pour expliquer à ses camarades une notion de maths ou d’éco, partager ses notes, accepter aussi de ne pas travailler un soir pour amener son/sa pote en burnout faire un ciné ... De notre côté, nous ressentons dans la communauté Mister Prépa une grande entraide entre les étudiants, qui sont pourtant concurrents !

Continuez ainsi !

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Le temps II est votre plus grande ressource en prépa. Raison pour laquelle vous devez apprendre à le gérer de manière efficace. Apprenez à vous connaître et déterminez quels sont les moments propices au travail et les moments propices à la détente. Ne perdez pas de temps sur des choses inutiles, priorisez vos tâches : on ne passe pas autant de temps sur les maths que sur la contraction de texte, nos excuses aux profs de lettres qui nous lisent... Le temps sera votre meilleur allié ou votre pire ennemi, à vous d’en faire ce que vous voulez. Un conseil également : évitez autant que possible les soirées qui vous mettent mal le lendemain. Vous vous dîtes peut être que c’est un simple moment de décompression mais... gueule de bois après gueule de bois, cela fait des dizaines de matinées/journées de perdues, ce qui est énorme ! En bons conseillers, nous recommandons donc des soirées soft. Adoptez un lifestyle en adéquation avec vos ambitions !

Enfin, vous remarquerez qu’il y aura différents temps de travail : un temps de travail court (celui de la semaine), un temps moyen (celui du week end) et un temps long (vacances). Nous vous expliquerons dans un autre article comment travailler en fonction de ces différents temps.

#

La confiance Un atout monumental.. La confiance en vous ne doit pas vous lâcher une seconde ! Plutôt paradoxal quand on se ramasse des notes en desous de la moyenne à la pelle. Mais soyez certains d’une chose : votre place en prépa, vous ne l’avez pas volée, vous la méritez, donc logiquement, vous avez les capacités d’intégrer une Grande Ecole. Ensuite tout dépendra de vos ambitions... Se faire confiance, ce n’est pas penser que l’on a tout juste, non... Se faire confiance, c’est être convaincu que malgré les difficultés il y a toujours un potentiel à exploiter, une marge de progression qui ne demande qu’à s’exprimer ! Se faire confiance, c’est aussi maitriser un certain nombre d’outils qui vous permettront de ne pas hésiter pour rien devant tel problème de maths, devant tel sujet de dissertation. De manière générale, n’hésitez pas à prendre des risques, à sortir de votre zone de confort, à tenter des choses... Ça peut payer ! Se faire confiance, c’est aussi allier remise en question et endurance pour toujours garder cette motivation au quotidien, cette conviction que NON, telle école n’est pas inatteignable, que OUI vous pouvez aller la chercher avec une stratégie bien définie et un travail régulier. Combien de nos amis ont décroché des écoles que personne n’aurait soupçonnées... Repensons par exemple à un de nos camarades qui avait pour habitude de minorer les DS d’ESH et qui s’en est sorti avec un joli 20 à l’ESCP (histoire 100% véridique). Gardez donc confiance !

# L’organisation Si nous devions citer un seul et unique Facteur Clé de Succès (vous retrouverez ce terme en école de commerce sous peu) pour une prépa réussie, nous choisirions probablement celui-ci. Vous n’atteindrez pas vos objectifs sans un minimum d’organisation ! Tout simplement car même si, effectivement, vous vous préparez pour les concours, il y a en fait beaucoup d’échéances de court terme à gérer également : les DS, les DM, la préparation des colles... Vous êtes humains, jusqu’ici on ne vous apprend rien. Pour cette raison même, vous devez planifier au maximum votre travail afin de ne pas accumuler trop de retard et vous effondrer sous le poids d’une pression qui aurait pu être évitée bien facilement. Evidemment, nous vous conseillons chaque jour sur ce point-là, n’hésitez donc pas à échanger avec nous sur ce sujet qui peut changer vos années prépa de A à Z !

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LIFESTYLE

Vous avez déjà dû l’entendre mille fous depuis votre rentrée en prépa : l’hygiène de vie est extrêmement importante et représente un pilier certain de votre réussite.

Imaginez-vous réellement que les grands champions se couchent à point d’heure ?

Enchainent-ils les grasses matinées ? Oseriez-vous avancer que la majeure partie d’entre eux ne prêtent aucune attention à leurs heures de sommeil ? Pensez-vous vraiment que leur mode de vie relève du simple hasard ? Évidemment que non. Les personnes ambitieuses se donner les moyens de réussir, et c’est en ce sens qu’il faut comprendre l’expression « hygiène de vie » : un ensemble de réglages qui viennent façonner votre mode de vie au quotidien en vue d’atteindre vos objectifs personnels : Nul ne peut espérer tenir le rythme intense de la prépa sans bénéficier d’un sommeil de qualité. On entend par là trouver son rythme et faire de bonnes nuits réparatrices. Il est donc impératif pour vous, si vous voulez durer sur le long terme de connaître le seuil minimal d’heures de sommeil en dessous duquel vous ne pouvez pas tenir. Issam passé par des études de médecine, connaît très bien la question et vous fait un point sur son expérience personnel au sujet de l’importance du sommeil.

J’ai toujours eu du mal à dormir quand j’étais en première année de médecine, ce qui a vite été assez difficile à vivre.

Entre les cours qui commençaient à 8h, les concours blancs, les rumeurs des étudiants à propos de la sévérité des exams… Je vous avoue que j’avais du mal avec tout ça d’autant que la pression est constante.

J’avais pour habitude de mettre au lit mon téléphone pour consulter Facebook à ne plus finir parce que j’avais besoin d’évacuer (je me disais que le sport me faisait perdre du temps pour mes révisions et donc je n’en faisais pas, grave erreur au passage). Plus tard, j’ai su que je passais complètement à côté de ce sommeil réparateur qui aurait été un atout pour moi !

Alors parlons-en de ce sommeil !

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En fait, j’ai su que le sommeil était l’un des meilleurs moyens de récupérer (avec le sport d’ailleurs) d’une longue journée de révision, de mémoriser les cours que j’avais appris de la journée et d’être en forme pour poursuivre le fameux marathon qu’était la PACES jour après jour. Mais attention : le sommeil c’est plutôt la nuit qu’il faut le rechercher !

Les journées sont composées du jour et de la nuit, ce n’est pas pour rien… Le corps est naturellement programmé selon cette horloge biologique. Je tiens à rappeler cela car trop de gens penses que travailler la nuit très tard leur fera gagner du temps… Que nenni ! A la tombée de la nuit, le cerveau sécrète de la mélatonine qui favorise l’endormissement et permet un sommeil réparateur alors que le jour est plutôt consacré à la synthèse de toutes les hormones nécessaires à son bon fonctionnement (comme le cortisol par exemple) : il faut donc respecter cette « horloge biologique » pendant les études, vous aurez beaucoup plus de chances de réussir !

©Harmonie-Prevention.fr

Comme je vous en parlais au début, mon moment préféré durant cette période était lorsque je me glissais dans mon lit avec mon téléphone à la main pour passer en revue l’actualité de Facebook… En fait ce que j’étais en train de faire avec un écran proche de mes yeux, c’était de communiquer à mon cerveau qu’il faisait encore jour. Résultat, je m’endormais vers 1h du matin avec un réveil très difficile à 7h pour attaquer le cours magistral de 8h, ce qui ne correspondait pas du tout à mes besoins biologiques ! D’autant plus que le manque de sommeil me donnait un mal de crâne horrible, je n’étais pas du tout concentré et je n’avais qu’une envie : rentrer dormir !

Les nuits de 6h (voire 4h30 selon certains auteurs) sont tout à fait faisables à condition de faire des siestes : une sieste de 20min après le repas vous permet de remettre les choses en ordre et d’avoir le punch d’attaquer sereinement l’après-midi. Trouver votre propre cycle et calez votre planning là-dessus !

Pour la durée du sommeil, franchement, cela dépend de chacun ! Il y a ceux qui dorment 8h, d’autres 6h, d’autres 4h : mais peu importe. La durée de sommeil est un caractère hérité de nos parents dont vous n’êtes pas du tout responsables ! En tout cas, il faut vous reposer selon ce que votre corps réclame pour être en forme. C’est d’ailleurs tout l’enjeu des premiers mois en prépa : apprendre à se connaître, savoir repérer les moments de productivité optimale et ceux durant lesquels il est nécessaire de passer en mode « off », de donner à votre corps son droit et de recharger les batteries. Bref, quiconque ambitionne de faire des études ambitieuses, se doit d’adapter son sommeil en conséquence !

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LIFESTYLE

La prépa étant un véritable marathon et non pas un sprint, il est important de bien gérer son effort. Pour cela, rien de mieux que de faire des pauses dignes de ce nom ! Dans cet article, nous allons t’expliquer comment les optimiser.

Des pauses loin du téléphone et s’aérer vraiment l’esprit Concernant le rythme de travail après une journée de cours, tout dépend du profil de la personne. Certains sont efficaces en début de journée, d’autres en soirée, il convient ainsi de bien vous connaître pour progresser efficacement. Mais pour conserver un bon rythme de travail, il est essentiel de savoir quand et comment faire des pauses, c’est ce que l’on appelle l’art de faire des pauses. En effet, il s’agit d’être efficace dans le timing des pauses, mais aussi dans l’occupation de ces temps de pause. Il faut impérativement être actif lorsque vous fermez votre manuel ou votre ordinateur : l’idée est de s’aérer véritablement l’esprit.

Cela suppose donc de vous lever, de marcher pour vous dégourdir les jambes, de changer de pièce et si possible d’échanger avec quelqu’un sur un sujet totalement différent de ce sur quoi vous travailliez.

L’idéal étant de planifier vos pauses en même temps que votre groupe ou partenaires de travail ! Ainsi vous pourrez jouir d’une vraie pause, en rupture avec ce que vous étiez en train de faire avant et de ce que vous allez faire lorsque vous reprendrez.

Pensez également à aérer la pièce dans laquelle vous travaillez, au moins pendant le temps de pause. Votre environnement de travail sera plus sain et en ouvrant les fenêtres pendant votre pause, vous ne serez pas gênés par le (possible) bruit venant de l’extérieur (circulation, tondeuse…).

Le sport et la prépa : un seul et même combat !

Le mental que vous développez en prépa vous permettra de devenir un tueur dans votre discipline sportive et inversement, vos qualités liées à votre activité sportive vous seront d’une grande aide pour cartonner en prépa.

De la même manière, faire du sport vous permettra d’avoir une fatigue saine, grâce à laquelle le sommeil vient très rapidement, ce qui est d’autant plus bénéfique quand on sait à quel point trouver le sommeil peut s’avérer difficile en prépa. Ce que vous pouvez faire pour vous motiver c’est faire du sport, là encore, avec votre groupe / partenaire de travail. Vous vous soutenez, vous encouragez, vous motivez, bref il n’y a que du positif. Vous pouvez aussi bénéficier des séances de sport pour écouter des podcasts, qu’ils soient d’actualité, de culture générale (avec France Culture et sa rubrique Les Chemins de la Philosophie ou Le Cours de l’Histoire) ou encore en langues étrangères (CNN par exemple pour l’anglais, Deutsche Welle avec leur supers podcasts « Langasm gesprochenen Nachrichten » pour l’allemand ; il y en a dans toutes les langues !).

Le meilleur moment pour faire du sport est sans doute en fin de journée et/ou après les DS, pour vraiment pouvoir passer à autre chose ou tout simplement pour décompresser (après avoir rencontré quelques difficultés en mathématiques…). Dites-vous vraiment que le temps accordé aux séances de sport n’est absolument pas du temps perdu. Encore une fois, la prépa n’est pas une course de vitesse, il est question d’endurance pendant deux, voire trois ans !

Planifier vos pauses en même temps que votre groupe ou partenaires de travail !

Sachez qu’une pause respectée est une pause à l’écart du téléphone.

Swiper ou scroller n'est qu’une perte de temps car votre cerveau ne se déconnecte pas vraiment, et en restant assis devant vos cours avec votre téléphone, vous « désacralisez » votre environnement de travail.

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L’importance de la sieste : une pause bénéfique Si vous êtes en internat, alors vous pouvez aisément remonter en chambre en mangeant un peu vite pour vous reposer. Il faut reposer votre cerveau et faire travailler votre mémoire, ce qui implique que vous ne sortiez pas votre téléphone qui viendrait rompre tout le processus d’apprentissage. L’important est de ne pas faire une sieste trop longue, 10 à 20 minutes suffisent amplement, au risque d’avoir du mal à vous réveiller. Si vous n’êtes pas interne, trouvez-vous un banc dans la cour, ou posez-vous en salle près d’une fenêtre pour vraiment reposer votre mémoire. Ce moment de calme vous sera bénéfique sur le long terme encore une fois !

Respectez votre sommeil en apprenant à bien vous connaître Il est important d’avoir un rythme régulier tout au long de l’année pour avoir un bon processus d’apprentissage mais pour cela il convient de bien vous connaître afin de savoir si vous êtes plus productif le soir ou le matin par exemple. Il faut avoir des cycles de sommeil similaires mais surtout penser long terme. Ce n’est pas parce que le lendemain il y a un DS qu’il faut réviser jusqu’à 3 ou 4 heures du matin. Il faut penser concours, et rappelons que ce dernier se déroule sur 2 à 3 semaines et un bon temps de sommeil et de repos vous permettra d’aborder les épreuves avec plus de sérénité (plus d’infos sur le sommeil à la page 34).

En résumé Assumez les pauses que vous prenez, vous en avez besoin sur le long terme. Faites du sport sans hésiter (et pensez à bien vous hydrater), c’est la meilleure pause qui soit. Restez actifs dans vos pauses et ne restez pas dans la même position / pièce que celle où vous étudiez ! Et surtout ne regardez pas votre téléphone avant de vous coucher, afin que votre cerveau garde en mémoire tout ce que vous aurez appris avant de dormir. Vous l’aurez compris, la pause fait partie intégrante du planning de travail de tout préparationnaire sérieux !

Nos 4 conseils-clés

1° Prenez une pause après votre journée de cours.

Elle est cruciale. Aérez-vous un peu l’esprit, déconnectez-vous entre 30 minutes et 1 heure pour repartir de plus belle par la suite.

2° Privilégiez un lieu de travail hors domicile.

Sur ce point-là, les endroits à privilégier sont : la bibliothèque universitaire, le CDI de votre établissement, des espaces de co-working si ceux-ci sont calmes, chez vos amis... Bref, l’idée est de rester dans une optique de travail soutenu tout en coupant ce lien spatial qui vous rattache à votre domicile, pour éviter toute perte de temps inutile. Bien évidemment cela reste assez subjectif, car certains préfèrent travailler à domicile.

3° Privilégiez des temps de travail courts mais intenses.

Après plusieurs expérimentations, nous avons conclu que travailler par blocs de 45 minutes s’avère la méthode la plus efficace pour votre concentration. Partez donc sur du 45 min de travail / 10 minutes de pause.

4°

Travaillez vos deux matières les plus coefficientées chaque jour.

Nul besoin d’être un génie pour comprendre que certaines matières nécessitent plus d’investissement personnel que d’autres, coefficients obligent. Aucune excuse ! Travaillez donc vos deux principaux coefficients chaque jour, sans exception !

Alternez ensuite entre les autres matières.

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ES MATHÉMATIQU

— — FICHER — — RÉPÉTER — ISÉ — N A G R O R E T S E R — Pour toutes les filières cette matière possède une importance majeure et ne peut en aucun cas être négligée. En ce début d’année, il est important de partir sur de bonnes bases. Pour cela je vous recommande d’effectuer des fiches et surtout de les classer par thème si ce n’est pas déjà fait, à savoir : analyse, algèbre, probabilités et informatique.

En effet, vous remarquerez que toutes les épreuves de mathématiques (hormis les maths des Parisiennes) sont subdivisées en 3 ou 4 exercices, où chacun d’eux comporte un des 4 thèmes évoqués ci-dessus.

Ainsi, durant votre travail personnel il sera beaucoup plus pertinent et productif de travailler par thème.

Pour ce faire, je vous conseille de travailler dans un premier temps votre cours et vos fiches et ensuite exercez-vous sur le thème que vous venez d’étudier, ce sera nettement plus productif. Pendant votre travail d’exercices ou de sujets, il faut que vous distinguiez vos points forts (bons points de rédaction, résolution) et vos points faibles (questions auxquelles vous n’avez pas répondues, erreurs commises) pour savoir où vous en êtes. Une fois qu’un laps de temps s’est écoulé, refaites-les ensuite en effectuant le moins d’erreurs possibles et en essayant d’assimiler les points que vous n’avez pas saisis au départ.

La répétition est le maître mot pour progresser en mathématiques.

La répétition est le maître mot pour progresser en mathématiques, car à force d’en faire vous allez acquérir des automatismes qui vous feront gagner un temps et des points précieux lors du concours. Répéter, c’est donc automatiser. Optez également pour le travail sur feuille blanche pour apprendre les méthodes, théorèmes et formules de cours. Cela prend peu de temps à faire mais le répéter de manière assidue vous permettra de rapidement maîtriser le cours sur le bout des doigts. Car oui, il est indispensable de connaître mais surtout de comprendre le cours pour exceller aux concours.

Pour bien gérer vos devoirs tout au long de l’année puis le jour J, au moment du concours, il faut être déterminé et stratégique.

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Lors de l’épreuve, une lecture préalable du sujet est indispensable pour en saisir le fil mais aussi pour voir s’il y a des questions qui sont plus facilement abordables ou pas. Gardez toutefois en tête que la réflexion ne doit pas excéder les 4 à 5 minutes par question. Les épreuves de mathématiques durent 4 heures, certes, mais le temps passe très vite donc n’en perdez pas inutilement. De même que “le jury recommande aux futurs candidats de faire preuve d’une grande ténacité” (Rapport HEC 2019). Il faut ainsi tenir durant la totalité de l’épreuve et ne pas se laisser démonter lorsque vous n’arrivez pas à répondre à une ou plusieurs questions.

Nous vous donnons rendez-vous sur notre site

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Une vraie mine d’or de rapports et bonnes copies qui vous permettront d’exceller dans cette épreuve tant redoutée est disponible sur notre site. Et surtout, retenez bien qu’il ne faut pas être un expert pour réussir en mathématiques mais il faut bien se préparer avec rigueur et intelligence. Il vaut mieux faire de cette matière sa meilleure amie que sa pire ennemie.

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INÉDIT

Cette année, la Mister Prépa’ration est de retour. Vous allez pouvoir échanger avec des référents de chaque matière chez Mister Prépa pendant des cours particuliers donnés par des étudiants ayant excellé dans différentes matières aux concours. Ces séances sont entièrement gratuites et à la carte : vous pourrez choisir la matière que vous voulez travailler, et sur quel point plus spécifique du programme.

L’équipe Mister Prépa s’adapte à vos demandes et à vos besoins pour vous proposer des séances personnalisées d’une heure pendant lesquelles vous allez progresser tout en comblant vos éventuelles lacunes dues au confinement. Plus d'excuses pour se relâcher à l’approche des épreuves !

Qu’est ce qui change cette année ?

Victime de son succès l’an passé, la Mister Prépa’ration s’adapte dans sa volonté de toujours aider un maximum d’étudiants. Les cours particuliers restent donc gratuits, dans la limite de 3 séances. Au-delà de cette limite, vous aurez le choix de continuer à prendre des cours particuliers réguliers avec votre tuteur, mais ce dernier devra être rémunéré. Le tarif sera à fixer directement avec le tuteur, mais pas de panique, le coût sera relativement faible. Sous certaines conditions, l'intégralité des cours particuliers pourra aussi être prise en charge par l'équipe de Mister Prépa.

Qui plus est, la Mister Prépa’ration change de plateforme pour gagner en efficacité. Désormais, les séances personnalisées se dérouleront sur la plateforme Discord de Mister Prépa. Ainsi, vous pourrez discuter librement et de manière informelle avec les tuteurs de la Mister Prépa’ration, mais aussi avec l’ensemble des préparationnaires de notre communauté.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter directement sur les réseaux !

Nous avons hâte de vous retrouver lors des Mister Prépa’ration !

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Comment faire pour réserver une séance Mister Prépa’ration ?

La démarche est la suivante : vous remplissez le questionnaire présent sur le site Mister Prépa, en spécifiant trois créneaux horaires qui vous conviennent et en laissant vos coordonnées, et un membre de l’équipe Mister Prépa référent dans la matière en question vous recontactera pour fixer le rendez-vous et comprendre plus précisément vos attentes. Essayez de proposer des créneaux au moins une semaine à l’avance pour laisser le temps aux référents Mister Prépa de chaque matière de préparer des séances avec un contenu de qualité.

Vous avez la possibilité de donner le nom d’un à trois amis qui souhaiteraient travailler sur les mêmes choses que vous, pour faire la séance Mister Prépa’ration à deux, trois ou quatre ! Dans ce cas, remplissez chacun votre propre questionnaire en indiquant le nom et le prénom des autres.

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RALE CULTURE GÉNÉ

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n prépa il est presque de règle de penser que les notes de dissertation de culture générale sont davantage liées au hasard qu’à la méthode. Nous vous proposons une méthode qui a pour objectif de mettre fin au “hasard” et de vous assurer de bonnes notes aux concours sans pour autant parler de dissertation parfaite.

Dans les deux premières parties : analyser les différents sens du sujet Tout d’abord, un sujet de philo ne doit plus être traité comme au lycée. Le Grand 1 doit être un « sens » du sujet et le grand 2 un autre « sens » du sujet.

Autrement dit, sur un sujet comme celui posé au concours 2020, « nos désirs nous divisent-ils ? » nous pouvons analyser certains « sens » au sujet : Le premier sens est la division entre les hommes et le second sens est la division en nous-même. Bref, voilà un exemple de double sens. La problématique consistera à se demander si le sujet veut parler de tel ou tel sens ?

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Exemple de problématique : Lorsque nous disons que nos désirs nous divisent, s’agit-il d’une division sociale ou, au contraire, d’une division interne et subjective ?

Voilà comment s’organiseront vos deux premières parties ! Et non pas sur un « Oui, Non.. ». Lors des dissertations de Culture Générale, en classe préparatoire, il est essentiel d’analyser tous les termes du sujet afin de dégager une réelle problématique.

Comment faire le grand 3 dans tout ça ?

C’est simple, le grand 3 est un « dépassement » qui a pour vocation d’être la réponse finale, la plus pertinente. Cela peut sembler très scolaire et abstrait dit comme ça, donc on vous propose autre chose... Le sujet est toujours composé en général de 2 grands concepts.

Exemple : « Dire l’animal», “Le crépuscule de la vérité” ou “Mémoire et répétition” Ainsi, il existe une méthode imparable et pertinente, en fin de dissertation qui permet d’avoir de très bonnes notes. En effet, il s’agit de prendre les 2 termes et de trouver s’ils sont « oxymoriques » (n’hésitez pas à dire clairement cette expression qui fait vraiment sérieux et en jette aux yeux du correcteur ) ou encore « pléonasmiques » ( de même, copiez clairement cette expression..)

Précisions : pour ceux qui ne savent pas le sens de ces expressions

En somme, sur le génitif : La première partie est le premier sens du génitif, la deuxième partie est le second sens du génitif… et la troisième partie comme d’habitude : oxymores ou pléonasme…

La Question

Lorsque l’on pose une question, nous sommes tentés de répondre par « Oui » et « Non » en grand 1 et grand 2… Mais comme nous l’avons vu, il ne faut plus reproduire les erreurs de lycée pour arriver à dépasser la note de 11/20 au concours des Grandes Ecoles.

C’est pourquoi même avec une question, cherchez les « sens » à donner au sujet... creusez sans vous arrêter, tant que vous n’avez pas un autre sens à donner que le sens évident vous devez continuer à chercher à progresser… ! Comme nous vous l’avons dit « Les désirs nous divisent-ils ? » est une question mais possède néanmoins plusieurs sens…

Pour progresser en philo, prenez une dizaine de sujets et cherchez les sens puis demandez à votre professeur s’il y a des sens que vous n’avez pas vus. (Pour ce faire, rendez-vous sur le site www.misterprepa.net sur l'article Les annales de Culture Générale depuis 2000)

Une expression Oxymorique veut dire que l’un des concepts ne peut pas exister si l’autre concept existe.

Exemple : « Le temps du désir » est oxymorique puisque le désir est infini donc contraire au temps.

Une expression Pléonasmique signifie que dire un concept revient à dire le second.

Exemple : « monter en haut » est un pléonasme car monter présuppose « en haut ». De même « L’animalité de l’Homme » peut sembler pléonasmique puisque l’Homme peut être considéré comme un animal par nature donc lorsque nous parlons d’Homme nous parlons forcément d’animalité.

Ainsi, parler du caractère pléonasmique OU oxymorique de l’expression vous invite à dire : « mais finalement, ce débat sur le sens à donner à cette expression n’est-il pas vain dans la mesure où l’expression est pléonasmique (ou oxymorique ) donc les deux concepts ne peuvent pas être mis en relation… » voilà votre grand 3 qui montrerait une sorte « d’absurdité » inhérente au sujet qui rend la réponse complexe voire impossible.

Pour précision, cette troisième partie peut être complément autre si vous avez une brillante idée qui serait de nature différente, mais cette méthode peut vous donner des repères pour vous assurer une bonne note.

En résumé :

• Première partie : Un sens (le plus évident, qui saute tout de suite aux yeux) • Deuxième partie : L’autre sens du sujet (le plus implicite) • Troisième partie : caractère oxymorique ou pléonasmique du sujet

Comment analyser les différents sujets ?

Le Génitif

Tout d’abord, il existe différents types de sujets... Mais le plus récurrent pour les meilleures écoles sont des « génitifs ». Ce qu’on appelle « génitif », c’est une expression à double sens…

Exemple : « L’amour de Dieu » peut être considérée comme étant l’amour DE dieu. Autrement dit, Dieu est le sujet de phrase et l’amour est l’objet… Mais nous pouvons aussi dire que Dieu est l’objet de la phrase et que l’amour est porté vers Dieu… Bref vous l’aurez compris, on inverse objet et sujet.

Autre exemple : « Les limites du désir ». On peut dire que le désir « possède » des limites, autrement dit, il est limité… et en même temps le désir peut-être le sujet, l’acteur de la phrase et ce serait lui qui pose les limites sur l’Homme…

Les sujets en « et »

Enfin, ce type de sujet tombe parfois : “Le temps et le désir”, “mémoire et répétition”, “l’homme et l’animal” Vous devrez alors user des différentes relations (donc des différents sens ) qui existent entre les deux concepts puis terminer sur un grand 3 comme d’habitude… Oxymorique ou Pléonasmique… Vous pouvez même jouer sur la phonétique en remplaçant le « et » en « est », ce qui est finalement en lien avec le grand 3 proposé dans cet article.

Comment progresser rapidement ?

Pour finir, il est important de vous expliquer comment avoir une progression rapide en dissertation de culture générale.

Vous devez tout d’abord apprendre les auteurs… On vous l’assure, contrairement à l’ESH, ou à l’HGGMC il ne s’agit pas d’apprendre le plus d’auteurs possible. Il faut avoir des références qui soient comprises et assimilées. Vous ne pouvez pas vous dire « j’apprends une petite synthèse de chaque pensée ». Une seule pensée peutêtre tournée dans le sens que vous voulez et peut être tournée de sorte qu’elle vous serve d’argument. Donc, il vaut mieux parfaitement maitriser une trentaine de pensées plutôt que d’en connaitre 100 de façons approximatives.

Il est vraiment valorisé de mettre des petites références littéraires et artistiques dans vos copies (peintures, romans, sculptures...) même si cela n’est que votre interprétation personnelle du tableau, mettez-là si vous la jugez pertinente. Ensuite, n’hésitez pas à lire des passages de romans ou lire des résumés afin d’appuyer vos idées en y faisant référence.

Prenez des sujets en génitif et cherchez le double sens sujet-objet à renverser et les idées à mettre à l’intérieur… Reproduisez ça TOUT LE TEMPS ! Vraiment, une dizaine de sujets dont vous devez trouver les doubles sens par semaine et le tour est joué !

1°

2°

3°

Pour conclure, dites-vous qu’il n’existe pas 20000 sujets sur le thème... Il est fort probable que vous retombiez sur la même problématique à double sens que vous auriez déjà traitée en autonomie pour vous entrainer…

Vous aurez donc le plan tout fait dès que vous verrez le sujet au concours…

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RALE CULTURE GÉNÉ

Le thème de Culture Générale de ce concours 2022 est « aimer », nous allons dans cet article t'expliquer en quoi travailler ce thème est à la fois unique, particulier, complexe et intéressant pour cartonner à l'épreuve dissertative majeure des concours !

Les concepts d’amour, d’amitié ou d’affection commencent à s’éclairer à la lumière de vos premières lectures, vos premières colles et vos premières dissertations. Il va sans dire que penser un thème ne se résume jamais à une série d’auteurs ou de références que vous essayez de retenir afin de les « agencer » dans vos dissertations. Le travail débute par une compréhension et une bonne intelligence de l’étude d’un mot. En l’occurence le mot « aimer » doit être saisi à la lumière de trois réalités.

Dans un système complexe La proposition selon laquelle la « langue est un système » est sans doute l’une des plus représentatives de la doctrine saussurienne. Dans ce sens, le verbe aimer doit être saisi dans sa mise en relation avec un bon ensemble de synonyme, antonymes et mots relativement proches. Lorsqu’André Comte-Sponville nous révèle dans Le Petit traité des grandes vertus qu’ « en français, [nous avons le mot] amour : aimer un être, c'est désirer qu'il soit, quand il est (on ne fait autrement que l'espérer), c'est jouir de son existence, de sa présence, de ce qu'il offre de plaisirs ou de joies. Mais le même mot vaut aussi, on l'a vu, pour le manque ou la passion (pour éros), et prête par là à confusions. » Il faut saisir ces mots au sens Saussurien pour saisir l’essence du verbe aimer à travers le système dans lequel il est inséré. Il faut donc de cette différence qui crée un sens comme dirait Lacan, pour comprendre ce que le verbe aimer signifie en luimême et pour lui-même. Que le terme aimer ou amour soit présent dans le libellé de sujet de la future dissertation de HEC/ emlyon ou ESSEC/EDHEC, ce qu’il faut en retenir c’est que ce terme est un prétexte, soit une raison alléguée pour donner la lumière sur ce qui suivra ou précédera.

tous les concepts, tous les réflexes ainsi que l’ensemble des éléments formant le système du thème. Dès lors, il faut différencier les nuances entre aimer et désirer, passion et affection, amour et passion… Les couples du thème « aimer » sonnent comme une rengaine facile, or il faut bien au contraire être soucieux de l’ensemble des nuances entre tous ces termes ; sans quoi vous risqueriez de commettre d’impardonnables amalgames dans vos dissertations. En ayant toujours à l’esprit que la présence du terme référentiel au thème dans votre sujet de dissertation ne servira qu’à justifier puis analyser la présence des autres termes le voisinant. En définitive, "aimer" inséré dans un système complexe est un prétexte pour penser tout ce qui lui est voisin et adjoint.

Il faut différencier les nuances entre aimer et désirer, passion et affection, amour et passion…

Ainsi, chaque entraînement effectué en classe sous forme d’une kholle ou d’un DS devrait vous aider à enrichir le système qui compose le terme aimer. Pour ce faire, nous vous conseillons d’avoir un dictionnaire personnel et propre au thème au sein duquel vous noterez

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Dans une histoire de pratiques ethniques et sociales

L’amour courtois ou aussi souvent appelé fin’amor a des règles, des conditions et des critères qu’il faut respecter indubitablement. C’est pourquoi il a pu perdurer tout au long du Moyen-Âge et a donné naissance à toutes les belles productions du XIIe et XIIIe siècle. Raimond de Miravals disait dans un extrait Des troubadours et les cours d’amour de Raynouard : « L’amour est si habile, si ingénieux, qu’il a de

quoi récompenser tous ceux qui se dévouent à son service / Je ne vois jamais de serviteur fidèle et zélé qui n’obtienne enfin son juste salaire / Les chevaliers ne parviennent à un certain mérite qu'autant qu'une digne amie les a façonnés à l'art de plaire; et lorsqu'on voit quelqu'un d'eux faillir, tous disent: « On voit bien qu'il n'a pas été à l'école des dames. » Les modalités de cet amour qui reposent essentiellement sur la pureté de l'amour et la beauté de la fidélité de ses sentiments sont différentes de celles qu’on pouvait trouver ailleurs qu’en Europe durant cette même période. Si l’assag était l’épreuve ultime de l’amour courtois où l’amant devait prouver qu’il était capable d’aimer purement, en Chine orientale et médiévale il était plutôt question de rester fidèle à la tradition des trois lettres à savoir : la lettre de demande, la lettre de présent et enfin la lettre de mariage.

Déclarer sa flemme au grand jour ou rencontrer sa bien-aimée avant la lettre de mariage était tant puni que réprimandé de la part des deux familles et aux yeux de la société qui considèrera la femme dévouée à son amant comme impure et ingrate. Ce contraste préexistant sur la façon d’aimer ou de conjuguer le verbe « aimer » questionne donc l’histoire des pratiques ethniques et sociales dans laquelle est inséré le verbe « aimer ». Ainsi, aucune idée reçue sur une quelconque conjugaison du verbe ne va de soi.

Dans une textualité fortement conceptuelle Le sens du verbe aimer se forme et évolue à travers des textes, des vers, ou des récits devenus incontournables. Les notions de service, de compromis et de sacrifice ainsi que l’ensemble de leurs distinctions conduisent à questionner le sens du verbe aimer dans le texte de Zygmunt Bauman dans l’Amour liquide : « L'amour signifie être-enservice, se-tenir-à-disposition, attendre un ordre – mais il peut également signifier expropriation et prise de responsabilité. Le contrôle par la reddition ; le sacrifice qui rejaillit en accroissement. L'amour est un frère siamois de la soif de pouvoir ; aucun ne survivrait à leur séparation ». Ces fragments de textes devenus fondateurs du thème, doivent alors être repris intégralement, compris et analysés très finement pour saisir les nuances qui jouxtent l’essence du thème. Chaque texte devrait être mis en confrontation avec ses semblables, conceptualisé et assimilé à un mouvement clé du thème.

Dans une encyclopédie de figures littéraires et artistiques Le verbe aimer sera tout au long de l’année expliqué et éclairé par un ensemble de figures aussi bien littéraires qu’artistiques qui porteront son emblème. À l’instar de la figure classique du Don Juan de Molière, l’acte ou l’action d’aimer est désormais définie en tant que conquête au sens militaire du mot dans la mesure où il s’aiguise aux difficultés et aux interdits : la femme qui s’offre d’elle-même n’intéresse pas Don Juan ; il aime donc à séduire celles qui lui sont interdites, celles qu’il lui faudra enlever ou conquérir de haute lutte – et c’est pourquoi par exemple la novice d’un couvent, une religieuse, ou une femme qui en aime un autre l’intéresseront particulièrement et intensément. Ses proies ne doivent surtout pas être faciles car son désir s’alimente des obstacles. En vertu de quoi, il serait intéressant de tenir un dictionnaire ou une fiche de figures que vous pourrez recycler intelligemment dans bon nombre de sujets, notamment ceux que vous aurez aux concours.

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IE MÉTHODOLOG

Suivre les évènements et faits majeurs quotidiens des pays dont vous étudiez les langues est une étape indispensable pour bien se préparer aux épreuves de langues. Si le suivi de l’actualité n’est pas suffisant pour obtenir une bonne note, couplé à une bonne maîtrise du vocabulaire et de la grammaire, il peut vous aider à cartonner aussi bien aux écrits qu’aux oraux. Bien que l’actualité rythmant les pays puisse parfois vous déconcerter par son rythme effréné, il s’agit de bien appréhender l’actualité pour ne pas se laisser déborder et pour ainsi tirer profit de tous les avantages qu’elle représente.

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La majorité des sujets écrits ou oraux ont un lien avec l’actualité Suivre l’actualité est essentiel pour affronter les épreuves de langues.

En effet, les sujets abordés dans la partie essai ou en article de presse font très souvent référence à l’actualité plus ou moins récente. Si l’épreuve d’Ecricome vous laisse le choix concernant la question à traiter en essai (sujet de société ou sujet d’actualité), l’épreuve CCIP ou ELVI ne vous laisse rarement pas d’autre choix que celui de maîtriser l’actualité. En effet, la Q1 (30% de votre note finale) porte sur un texte dont le sujet est souvent en lien étroit avec l’actualité et la Q2 (30% de votre note finale) vous interroge également sur un fait ou une tendance récente ayant touché ou touchant les pays dont vous étudiez la langue.

Ainsi, une brève analyse des sujets CCIP / ELVI tombés ces dernières années montre bien qu’il est très handicapant de ne pas être au courant de l’actualité pour un grand nombre de sujets étant donné que le cœur de ces derniers concerne souvent un fait d’actualité et qu’il est exigé d’illustrer ces propos avec des exemples, lesquels peuvent être tirés de ;

En anglais par exemple : • LV1 2017: Do you believe an anti-establishment parallel can be drawn between the American Election and Brexit?

• LV2 2017: In the current political context, to what extent is the idea of “energy democracy” a valid prospect?

• LV2 2012: In your opinion, what characterizes political discourse in the US today?

En espagnol par exemple: • LV2 2019: ¿A qué conflictos entre naciones se enfrentan hoy los países hispanohablantes de América Latina?

• LV2 2017: ¿Piensa usted que el camino hacia la paz en Colombia es un signo de cambio en América Latina?

• LV2 2016: ¿Cree usted que los países latinoamericanos están cambiando de rumbo político, y en qué medida?

• LV1 2012: ¿Diría usted que en la España actual la monarquía sigue desempeñando un papel importante? À noter que si maîtriser l’actualité est essentiel pour toutes les langues pour les essais, les sujets d’anglais semblent plus aborder des grands thèmes généraux plutôt qu’un fait précis d’actualité. (En revanche, c’est l’inverse en espagnol où très souvent des évènements précis sont au cœur du sujet).

Enfin, la tendance est identique pour les articles de presse des épreuves orales. En effet, les articles se concentrent très souvent sur un fait d’actualité : sans connaissance plus ou moins précise de ce dernier il est alors difficile d’en développer un commentaire.

Suivre l’actualité pour se démarquer et pour s’entraîner Au-delà d’être un outil pour éviter de « sécher » face aux sujets des épreuves, le suivi de l’actualité est surtout une bonne façon de se démarquer face aux autres candidats. En effet, rares sont les préparationnaires qui suivent de près l’actualité linguistique durant leurs deux ans de prépa, ou bien rares sont ceux qui mobilisent ce suivi de l’actualité dans leurs copies ou en colle. Se tenir au courant régulièrement de l’actualité vous permettra donc de faire la

différence face aux autres candidats, qui, face à un sujet, ne penseront pas forcément à faire le lien avec tel ou tel sujet ayant rythmé l’actualité.

Aussi, un candidat suivant l’actualité s’appropriera plus facilement les faits civilisationnels d’un pays et leurs influences encore aujourd’hui.

Ensuite, suivre l’actualité des pays dont vous étudiez les langues est également un bon moyen de s’entraîner. En effet, lire fréquemment des articles, écouter régulièrement des podcasts ou les infos vous permet d’être en contact permanent avec les langues, et donc de progresser rapidement.

Enfin, maîtriser l’actualité vous permet de faire des liens constants avec vos connaissances en civilisation et donc de réviser étant donné que les faits civilisationnels ont souvent une influence sur l’actualité ou une explication.

Comment suivre l’actualité ?

Si son suivi est essentiel, il s’agit également d’identifier les différents outils à disposition pour suivre l’actualité de façon efficace de façon à ne pas perdre trop de temps.

Ainsi, il est possible de se tenir au courant de l’actualité grâce à des articles de journaux (The Guardian, The Economics, El país, El Mundo), écoutez des podcasts (Las noticias de el País, ), regardez quelques extraits de journaux télévisés (RTVE, BBC). Mais pas de stress ! L’équipe Mister Prépa vous fait régulièrement des synthèses d’actualités que ce soit de manière générale avec l’Actualité en bref ou plus spécifiquement en langues de manière mensuelle !

Finalement, la maîtrise de l’actualité est indispensable si

l’on veut aborder sereinement les oraux et les essais des épreuves de langues. De plus, un suivi régulier vous permettra de progresser dans la langue étudiée, mais vous permettra très probablement également de vous démarquer face aux autres candidats. Enfin, de façon plus désintéressée, avoir un œil attentif sur le monde qui nous entoure est essentiel pour pouvoir en comprendre les dynamiques.

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ESPAGNOL

Emprisonnés depuis quatre ans, les indépendantistes catalans, enfermés à Madrid puis en Catalogne pour avoir participé à l’organisation du referendum de 2017, ont été graciés par le gouvernement de Pedro Sánchez. Cette action menée par le gouvernement socialiste a largement été critiquée par les adversaires politiques de droite. Pourtant, la montée en puissance de Vox dans l’Autonomie montre aussi une volonté de rompre avec les idées indépendantistes. Alors, où en est l’indépendance catalane 4 ans après sa « déclaration » d’indépendance ?

L’histoire de l’indépendance de la Catalogne depuis 2010 Même si le premier parti indépendantiste catalan remonte aux années 1920, nous pouvons dater les premiers mouvements indépendantistes en Catalogne aux années 2000. Entre 2009 et 2011, des associations de Catalogne organisent des votes locaux. Ces référendums, bien qu’ils ne soient en rien officiels ont quand même montré une forte proportion de votes favorables à l’indépendance.

C’est le 9 novembre 2014 qu’un nouveau vote est proposé. Si la majorité des voix est favorable à l’indépendance, le résultat est surtout provoqué par la forte abstention de l’opposition : 80% des votes sont favorables, mais le taux d’abstention est d’environ 60%. À la suite des élections de 2015, Carles Puigdemont est élu à la tête de l’Autonomie catalane grâce la victoire du parti Junts pel Sí, une ancienne coalition entre les partis indépendantistes catalans. Le programme de Puigdemont avait alors pour objectif de mener la Catalogne vers l’indépendance en moins d’un an et demi.

Fin 2016, le président du gouvernement catalan à l’aide du pacte fait avec la CUP (Candidature d’unité populaire) rassemblera les indépendantistes pour signer le Pacte national pour le référendum. Il s’agira alors de la première étape pour Carles Puigdemont vers un nouveau référendum, qui aura lieu presque un an plus tard.

Du mouvement populaire à la condamnation juridique Le 1er octobre 2017 a lieu en Catalogne un référendum non-officiel (soutenu par le gouvernement Catalan de Puigdemont, mais rejeté par le gouvernement espagnol) qui donnera lieu, le 27 octobre, à la déclaration d’indépendance de la Catalogne par Carles Puigdemont. La participation au référendum restera tout de même assez

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faible (moins de 50% des catalans), mais le résultat montrera que 90% des votants sont en faveur de l’indépendance catalane. La réponse du gouvernement espagnol est alors quasi-instantanée, il décide de dissoudre le gouvernement catalan et de convoquer de nouvelles élections. Les dirigeants catalans sont alors accusés par le gouvernement espagnol et condamnés par le Tribunal Supreme de Madrid, mais Carles Puigdemont prendra la fuite vers la Belgique. Le nouveau chef du gouvernement catalan devient alors Quim Torra élu en décembre 2017 grâce à une coalition entre Juntsxcat et ERC, deux partis indépendantistes.

L’indépendantisme catalan depuis Pedro Sánchez Si Sánchez est arrivé au gouvernement à la suite de la motion de censure contre Rajoy, son second mandat lui a été permis grâce à une coalition entre son parti, le PSOE, Unidas Podemos et les partis indépendantistes, sous promesse de négociations. Cependant, lors de son premier mandat en février 2019, la justice espagnole lance un procès contre les indépendantistes catalans : neuf personnes ont été condamnées à des peines allant de 9 à 13 ans de prison. Aussitôt, les manifestations fusent en Catalogne. Du 16 au 18 octobre 2019, les marches de la liberté ont lieu, il s’agit de grandes manifestations rassemblant près d’un demi-million de personnes dans les rues de Barcelone pour contester la décision des juges. Près d’un an plus tard, en septembre 2020, le président de la Generalitat, Quim Torra, est accusé de désobéissance, destitué et condamné à un an et demi d’inéligibilité, ne pouvant donc participer aux élections de février 2021.

De plus, le gouvernement de coalition socialiste/indépendantiste met en place la «Ley Celaá» qui en partie, supprime le castillan comme langue véhiculée dans les écoles, laissant place au catalan comme langue d’enseignement.

2021 : Indépendance ou allégeance ?

Les élections de février 2021 en Catalogne confirment Pere Aragonés comme président de l’Autonomie (il avait succédé à Quim Torra en intérim) et ce, malgré la victoire de Salvador Illa, PSC (alors ministre de la Santé de Sánchez). A la même période, Puigdemont perd son immunité parlementaire européenne. En juin 2021, le président du gouvernement Espagnol, Pedro Sánchez annonce la grâce des 9 dirigeants indépendantistes catalans qui avaient été condamnés en 2019. Cette annonce de Sánchez est critiquée par la population espagnole : 52% des Espagnols étaient contre cette grâce présidentielle. L’objectif derrière cette décision de Sánchez reste tout de même de réconcilier Barcelone et Madrid, pour pouvoir progresser vers une nouvelle ère.

Un récapitulatif des dates importantes 2010

2016

Artu Mas

09/11/2014 Primer réferéndum

2018

Carles Puigdemont 01/10/2017 Réferéndum en Cataluña

27/10/2017 Proclamación de Independencia

2021

Quim Torra

Pere Aragonés

16-18/10/2019 Manifestaciones masivas en Cataluña

14/02/2021 Elecciones

M

algré de nombreux antécédents historiques liés à l’indépendance de la Catalogne, la tournure prise lors de 2017 a marqué les esprits, laissant une Espagne divisée entre deux de ces plus grands centres : Madrid et Barcelone. Si les partis de droite s’opposent fermement à l’indépendance de la Catalogne, nous pouvons voir que Pedro Sánchez entend les indépendantistes, et s’en sert pour sa légitimité au gouvernement. La nouvelle investiture de Aragonès pourrait peut-être faire changer les choses, car le président de la Generalitat pourrait accepter de négocier de nouvelles mesures avec le président du gouvernement espagnol afin d’apaiser la crise identitaire dont souffre l’Espagne et la Catalogne.

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ACTUALITÉ

Les réseaux sociaux font partie intégrante de notre quotidien. Vous pensez tout savoir du net, mais connaissez-vous les NFT ? Il s’agit d’un nouveau phénomène en expansion très tendance sur le web, comme l’ont été et le restent les cryptomonnaies et plus particulièrement, le bitcoin. Cet article vous permettra de décrypter une actualité forte, un récent boom dans les nouvelles technologies, qui transforme les marchés. Il s’agit d’une nouvelle plateforme de jeu pour les collectionneurs et une nouvelle source de revenu pour les artistes, créateurs et vendeurs. Les NFT offrent un nouveau lieu pour que les jeunes artistes puissent développer leurs talents en créant des oeuvres numériques et pour se faire connaitre du grand public, plus large que celui des ventes aux enchères.

Qu’est-ce qu’une NFT ?

NFT est un acronyme désignant le « non fongible token », c’està-dire en français, un actif non fongible. Pour y voir plus clair, il s’agit d’un jeton, un objet virtuel que l’on peut acheter en ligne. Les NFT ont été créées par Tim Berners-Lee et sont révolutionnaires car elles permettent la propriété numérique. Les NFT montrent une véritable expansion et s’imposent sur différents marchés tels que le marché de l’art. Pour acquérir une NFT, il faut suivre les codes du net, et obtenir tout d’abord de la cryptomonnaie, plus particulièrement de l’éther, pour ensuite acheter une NFT sur la blockchain Ethereum.

La blockchain permet la circulation des NFT et le paiement, étant une base de données numériques, qui garantit la sécurisation des transactions. Dès la création d’une NFT, un objet numérique, il devient unique et ne peut aucunement être remplacé, contrairement au bitcoin, qui est fongible. Les NFT sont ainsi stockées et protégées dans un portefeuille numérique sécurisé grâce à un mot de passe comme les cryptomonnaies.

De la création des NFT à leur explosion : une révolution dans le domaine de l’art mais pas seulement Les NFT sont nées de divers projets. Le premier né en 2015 est nommé le projet Etheria.

En 2017 suivent deux autres projets, le projet Cryptopunks ainsi que le projet Cryptokitties.

Les NFT regroupent aujourd’hui une variété d’objets, que ce soient des tableaux digitaux, des vidéos de stars, des musiques et même des pièces de mode. Les NFT deviennent de véritables oeuvres et objets de

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collection, solutionnant le problème que nombre de marchands et collectionneurs ont : le certificat d’authenticité. Les NFT, bien quelles ne soient pas physiques et qu’elles soient visibles seulement sur le net, sont tout de même certifiées et sont rendues uniques grâce à la blockchain qui garantit l’unicité du produit, sa singularité. Il s’agit d’une garantie qui permet d’éliminer le problème des copies, fléau assez courant dans l’art.

Quelques exemples de NFT L’oeuvre numérique de Mike Winkelmann alias Beeple, « Everydays : the First 5000 days » est la NFT vendue au plus haut prix jusqu’ici : elle a été vendu aux enchères par la maison d’enchères Christie’s pour la somme de 69 millions de dollars. L’artiste avait tout d’abord battu le record sur le marché avec une vidéo critique sur Donald Trump vendue à 6,6 millions de dollars.

Toujours dans le domaine de l’art, le street-artist anglais internationalement reconnu Banksy, a révolutionné la NFT en mars dernier, en créant une nouvelle oeuvre, une vidéo où est détruite en direct une oeuvre originale. Banksy l’a nommée « Morons » : une oeuvre d’une valeur de 100 000 dollars a été brûlée pour créer une NFT, sous l’accord de collectionneurs et investisseurs. En réduisant à néant une oeuvre, Banksy casse les codes du marché de l’art et se positionne sur le marché des NFT. L’oeuvre physique qui pointait du doigt les ventes aux enchères et le marché de l’art, s’est métamorphosée en oeuvre numérique.

Un tweet posté par l’un des cofondateurs de Twitter, Jack Dorsey, avec seulement écrit «just setting up my twttr », a été acquis sous forme de NFT en mars dernier pour une valeur de 2,9 millions de dollars.

Ces dernières semaines, le géant du Web Rakuten a annoncé l’ouverture au printemps 2022 d’une nouvelle branche, Rakuten NFT

qui proposerait des offres de sport et de divertissement. Dans le domaine du sport, l’entreprise française Sorare a repris un concept ancien, les cartes à collectionner de type Panini, pour en faire des cartes à collectionner numériques de joueurs de football à acheter et à vendre au plus grand nombre. Cette entreprise, d'ailleurs co-fondée par un diplômé d'emlyon business school, vient d'annoncer une levée de fonds record de 680 millions de $, soit la plus importante levée de fonds de toute la French Tech. Une start-up qui a tout juste fêté ses 3 ans, aujourd'hui valorisée à ... 4.3 milliards de $. Le tout, entièrement basé sur les NFT.

Une technologie qui a ses limites : spéculation et atteinte au climat La création d’un nouveau marché en ligne et des NFT sont un moyen d’acquérir des objets uniques, parfois collector, jamais vus ailleurs. Des photos, vidéos et des moments deviennent des objets de collection payants. La spéculation prend ainsi une place importante comme nous avons pu le constater dans les exemples ci-dessus. Les oeuvres et objets numériques sont vendus pour d’énormes sommes d’argent.

Persiste donc un paradoxe : Internet est un lieu initialement accessible à tous, mais devient un site marchand fait de propriétaires qui spéculent, comme sur le marché de l’art. Ce changement obligera aussi les artistes à digitaliser leurs contenus et oeuvres. Ce marché reste encore très spécialisé et fermé. Tout le monde n’acquiert pas des NFT mais seulement des personnes qui savent manier les cryptomonnaies et les marchés numériques.

De plus, tout comme les cryptomonnaies, les NFT accentuent les problèmes liés au climat. Les machines et ordinateurs très puissants faisant fonctionner les serveurs, les sites, et le marché des NFT, nécessitent une quantité considérable d’électricité et génèrent donc une empreinte carbone excessive. On déplore aujourd’hui le manque de transparence concernant l’utilisation massive d’énergie pour faire fonctionner le marché.

Quelques chiffres et dates clés : ◊ 2015 : Projet Etheria ◊ 2017 : Projet Cryptokitties et Cryptopunks (collection de chats virtuels à s’échanger) ◊ Selon un rapport récent de l’Atelier BNP Paribas, plus de 250 millions de dollars ont été échangés sur le marché des NFT en 2020, contre 63 millions de dollars en 2019.

◊ Le 9 septembre dernier, la maison Sotheby’s a vendu au enchères un lot de 101 dessins numériques de singes à plus de 24 millions de dollars (collection Bored Apes Yacht Club)

◊ Le marché des NFT représente aujourd’hui plus de 15,8 milliards de dollars, soit 1,2% de la capitalisation totale des cryptomonnaies .

◊ La première oeuvre numérique que l’on qualifie de NFT est une animation de forme octogonale nommée « Quantum » et créée par un artiste new-yorkais, Kevin McCoy. Elle a été créé en 2014 et a été revendue pour un montant de 1,4 million de dollars.

◊ La médiatisation des ventes aux enchères organisées par les grandes maisons d’enchères Sotheby’s et Christie’s a permis aux NFT de connaître un véritable essor.

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SPÉCIAL ECT

Ami(e)s ECT visez haut et ne vous mettez aucune limite ! C’est ainsi que je veux commencer cet article car la prépa est le meilleur moyen de réaliser ses rêves ! Vous vous dites peut-être que vous êtes moins brillants que les autres et donc que vous avez moins de chance d’intégrer de grandes écoles parce que vous venez de la voie technologique. Eh bien c’est faux et bien au contraire vous pouvez utiliser la voie technologique comme une force ! Vous vous demandez sûrement comment faire pour exceller et atteindre les meilleures écoles. Je vais donc tenter de vous donner quelques pistes pour y arriver !

La recette du succès Il est vrai que la classe préparatoire bouscule nos vies et nous avons l’impression que tout se met soudainement à tourner autour des cours.

Il est vrai aussi que parfois nous voudrions tout arrêter et emprunter un chemin que nous trouvons plus simple, pourtant on se trompe en se disant cela.

La classe prépa est une chance et une opportunité en or de gravir les échelons dans la société. C’est pourquoi il faut se donner les moyens de réussir et cela passe par une bonne attitude vis à vis des cours.

En effet, vous ne pouvez pas vous soustraire au travail, vous devez travailler si vous voulez réussir ! Je vais donc donner quelques mots clés que vous devez garder à l’esprit tout au long de votre préparation pour réussir.

● Être régulier dans son travail :

travailler c’est important mais ce qui compte c’est de bien travailler. Pour cela il faut travailler avec beaucoup de régularité et non pas par vagues. Vous devez vous fixer des objectifs, planifier vos semaines et vous imposer un rythme en adéquation avec votre personnalité.

● Être présent en cours :

cela peut paraître simple mais il est primordial d’aller en cours. Si vous allez en cours vous allez être bercé par un rythme et vous allez être obligé de travailler. Le risque

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quand on commence à sécher est de rentrer dans un cercle vicieux qui va vous démobiliser et vous inciter à prendre la tangente à l’approche des concours.

● Être ambitieux :

vous êtes d’anciens STMG mais vous ne valez pas moins qu’un autre. Certains ECT rentrent chaque année à HEC, rentrent dans le top 3, rentrent dans le top 5 et beaucoup rentrent dans le top 10 ! Si certains réussissent, pourquoi pas vous ?

● Se fixer un objectif élevé :

avoir un objectif est la clé en prépa. Regardez l’école de vos rêves et ne la quittez plus des yeux ! Demandez-vous à chaque fois que vous travaillez comment faire pour y entrer. Ensuite, donnez-vous simplement les moyens de réussir !

● Travailler avec les autres : on a tous une per-

sonnalité différente, une manière de travailler différente et des idées différentes mais travailler ensemble en prépa est d’une importance capitale ! Si cela ne se fait pas régulièrement, essayez que cela se fasse de temps en temps. En effet, on se nourrit des autres et on avance ensemble. L’union fait la force mes amis !

La stratégie de la “triplette gagnante” !

Et quid de la partie orale ?

Il y a une stratégie simple mais efficace à adopter quand on prépare les concours en ECT : la stratégie de la “triplette gagnante”.

Nous sommes des ECT et nous allons gagner ! Nous ne sommes pas les meilleurs sur les oraux de langues ne nous voilons pas la face…

Mais ne négligez pas les langues et essayez le jour du concours d’accrocher la moyenne, ce qui sera un bon lancement vers votre intégration dans l’école de vos rêves ! En revanche, notre gros point fort et de loin est bien l’entretien de personnalité ! C’est là que la voie ECT est une force, nous avons un parcours atypique avec une histoire particulière.

Il y a une vraie force de ce côté et il faut l’exploiter à fond la caisse !

Faites part de vos expériences au jury, montrez votre monde, soyez vous et rien que vous ! Votre authenticité et votre simplicité seront votre boussole. Sachez qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses lors de cet oral. Répondez en étant vous-même. Croyez-moi, l’oral de personnalité est pour nous le moyen de tout déchirer !

Tout d’abord, voyons les modalités d’évaluation lors du concours.

Il faut savoir que vous allez être évalués avec les autres filières pour certaines matières et que vous n’allez être évalués qu’entre ECT pour d’autres matières. Pour les maths, le management et l’économie/droit vous serez notés uniquement entre ECT. Pour le reste, à savoir : les langues, la contraction, la synthèse et la dissertation, vous serez notés avec les autres filières. Il y a donc là une remarque importante à se faire. En effet, nous avons la chance d’être évalués entre ECT pour les matières qui ont les plus gros coefficients !

Pour conclure, travaillez avec un objectif en tête et croyez en vous tout en vous construisant avec les autres !

Un constat simple est à faire : prioriser son travail pour les écrits sur ces trois matières !

Les maths, le management et l’éco/droit sont peut-être les clés de votre réussite ! Voyez comment avec un triple 18 vous pouvez aller haut et atteindre le top 5 en étant moyen dans les autres matières.

De plus, étant notés qu’entre ECT vous avez plus de chances de tirer votre épingle du jeu et d’avoir une note supérieure à 15. Avec le jeu des coefficients vous pouvez rapidement faire grimper votre moyenne.

Vous pourriez donc par exemple vous permettre d’avoir des notes en dessous de la moyenne en langue ou en culture générale sans que cela ne sape de trop votre moyenne ! Je ne saurais plus que vous recommander cette stratégie d’attaque !

Les maths : le plus gros morceau !

Le management et l’économie/droit demandent moins de temps de pratique et de compréhension que les maths. Donc s’il y a bien une matière où vous devez accentuer vos efforts, c’est les maths ! De plus, avoir les maths c’est se garantir un gros avantage concurrentiel car c’est un gros morceau qui évince beaucoup de concurrents ! Donnez tout ce que vous avez en maths, c’est la clé ! C’est un travail de longue haleine qui va vous en faire voir de toutes les couleurs mais c’est un travail qui paye et qui motive ! Rendez-vous sur notre plateforme Prépa+ pour solidifier vos bases et exceller dans cette matière cruciale !

Les 3 points que j’ai tirés de ma prépa ● La persévérance

Le travail fourni est toujours utile, j’ai appris à poursuivre mes efforts malgré des déceptions.

● L’ambition

La prépa m’a aidé à vouloir repousser mes limites et à ne pas me contenter du moyen ou du simplement bon.

● Des conaissances

Mine de rien, on apprend énormément de choses dans des domaines très variés. Cela m’a ouvert l’esprit et me permet encore aujourd’hui d’être plus fin dans mes analyses.

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/L SPÉCIAL A/L - B

Dans cet article, nous tâcherons de vous donner deux méthodes, l’une applicable à tous les concours et l’autre plus spécifique aux écoles de commerce. Ainsi serez-vous plus à même d’élaborer votre méthode pour pouvoir établir votre propre rythme de travail et surtout vous tenir à la ligne directrice que vous aurez choisie. En littéraire comme dans les autres prépas, sachez d’abord que personne ne suit véritablement ni sa méthode ni son programme au pied de la lettre. Vous aurez toujours des imprévus (colles, DM, exercices…) et des moments de relâchement. Tout cela fait partie intégrante de votre préparation et est même nécessaire !

Le secret de la rigueur est de savoir s’accorder des moments de répit. La différence se fera justement sur votre capacité à vous accorder des plages de liberté, bien dosées et toujours raisonnables.

D’abord, toutes les matières ne demandent pas la même charge de travail ; la même rigueur sans aucun doute mais il vous est permis de ménager plus de temps pour certaines que pour d’autres.

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La littérature : un indispensable Commençons par la littérature, discipline la plus coefficientée aux ENS comme à la BEL. Avec elle, le travail quasi-journalier est de mise.

Connaître le cours sur les œuvres au programme et ses citations ne représente que la moitié de votre travail. Cependant, nombreux sont les étudiants qui délaissent le cours pour leurs propres références ou au contraire, s’y conforment exclusivement. En réalité, il est essentiel de connaître le cours sur les œuvres, en profondeur, afin de pouvoir s’en détacher avec facilité et non pour s’y référer sans cesse, car le détachement est le fruit d’une parfaite maîtrise du propos et de ses recoins. Vos professeurs mèneront un travail appliqué et organisé : il faut bien en saisir la ligne directrice pour ensuite venir l’étoffer avec des références tirées des livres qui viendront habiller le propos général.

Le travail personnel concerne davantage les trois notions (si l’on compte la majeure); en plus du cours, n’hésitez pas à vous référer à un ouvrage critique mentionné par l’ENS dans sa liste de lecture. Cela vous offrira un avis différent et plus approfondi que celui du cours.

Ensuite, il s’agira davantage de vous faire plaisir en explorant des auteurs que vous appréciez afin d’avoir les exemples les plus originaux possibles.

En somme, le défi réside donc dans le fait de connaître votre cours dans ses moindres détails mais également de travailler les notions de façon à vous les approprier avec des exemples variés et personnels (un article est consacré sur le site aux citations et à la manière dont sélectionner ses exemples !).

La Philosophie: une réflexion personnelle

Si vous n’avez pas fait des langues votre spécialité, leur préparation peut être une véritable difficulté. Thème et version sans dictionnaire comptent pour 40% de la note et deux questions de presse comptent pour les 60% restants : rien à voir avec la préparation à l’ENS. La LV1 est souvent le coefficient le plus élevé de la BCE (coefficient 5 à l’ESCP et l’EDHEC et 8 à SKEMA !) il faudrait donc la travailler bien plus que les autres matières. Mes livres de chevet en khâgne étaient ceux de grammaire et de vocabulaire. Si vous savez que vous voulez les écoles de commerce il faudra faire abstraction du peu de reconnaissance que vous aurez pour ce travail pendant l’année, vous devrez négliger un peu les kholles type ENS et les matières qui comptent moins pour prioriser les langues ou les lettres, mais cela paiera au concours. Pour la presse, commencez par essayer de suivre les cours de presse de votre LV2 si votre emploi du temps vous le permet : vous aurez moins d’actualités à rattraper avant le concours, vous ne perdrez pas tout votre vocabulaire et les kholles pourront vous entraîner pour les oraux. Ensuite, essayez de vous entraîner peu mais souvent : en lisant un article en langue étrangère chaque jour, dans le métro ou au petit-déjeuner par exemple, et en le résumant rapidement dans la langue. Ainsi, vous vous en rappellerez mieux et vous réaliserez en écrivant quels lexiques et quelles structures vous ne maîtrisez pas. Vos semaines de révision pourront donc servir à une simple relecture de vos notes et vous pourrez vous concentrer sur les matières qui demandaient plus de connaissances positives.

Comment s’adapter à la dissertation en 4H ?

Un véritable dictionnaire philosophique est un indispensable afin d’être polyvalent et capable de travailler en profondeur n’importe quel concept.

Pour la philosophie, à notre sens, il ne s’agit pas de travailler tous les jours mais de manière régulière et espacée.

Le cours est ici un outil : notionnel d’une part, pour explorer les références canoniques d’autre part. C’est le travail personnel qui fera la différence.

Un véritable dictionnaire philosophique est un indispensable afin d’être polyvalent et capable de travailler en profondeur n’importe quel concept.

Commencez par circonscrire un champ notionnel large et revenez régulièrement aux définitions afin de vous imprégner de votre thème et de ses ramifications.

Ensuite, il est utile d’avoir avec vous une histoire de la philosophie pouvant le cas échéant vous fournir de la matière pour des fiches synthétiques et nombreuses mais qui vous permettra surtout d’être confronté à de nouveaux auteurs, à comprendre les mouvements historiques afin d’avoir une colonne vertébrale dans vos recherches.

Se préparer aux écoles de commerce et à leurs exigences Une fois appliqués ces conseils pour les révisions au long de l’année, il va falloir comprendre les attendus spécifiques à la BCE. D’abord, si vous visez les écoles de commerce, n’hésitez pas à travailler en ce sens, en faisant votre propre planning de travail à partir des coefficients de la BCE et de la BEL réunis. Faire cela dès septembre permet de ne pas se laisser porter par la charge de travail des diverses matières mais plutôt de se concentrer sur ce qui compte. Ainsi, si vous voulez choisir géographie à la BCE, vous pourrez passer moins de temps sur l’histoire qui ne sera pour vous que coefficient 1,25/30 et favoriser la LV2. De fait, rien ne compte autant que les langues pour la note globale de la BCE et vous devrez donc logiquement y accorder bien plus de temps que vos camarades qui préparent seulement l’ENS.

Comme pour la géographie et la philosophie, les lettres sont très bien enseignées et approfondies pendant l’année. Vous avez donc tout intérêt à les travailler en profondeur, pour l’ENS d’abord, puisque sa note compte pour ⅓ de la note finale de la BCE. Si vous souhaitez vous préparer plus spécifiquement aux écoles, la seule différence sera la durée, et donc l’organisation de votre temps. Vous pourrez lire plus d’articles à ce sujet sur le site de Mister Prépa mais le secret est de ne pas passer trop de temps au brouillon. Vous vous êtes habitués à rédiger en environ trois heures, si vous n’en avez que deux le jour J, votre style et la construction de votre dissertation risquent d’en pâtir. N’oubliez pas que si la BCE fait une épreuve plus brève, c’est parce qu’elle souhaite évaluer chez les littéraires leur capacité à abréger, à aller droit au but, et non à écrire plus vite. Pour les épreuves en 4h, préparez-vous en problématisant des sujets le plus vite possible, essayez de faire une problématique avec quelques idées en 20 minutes, ou problématique et plan en une heure. Au début, cela semble impossible, puis à force de problématiser si vite, on s’y fait et on réalise que sur les six heures de l’ENS, souvent, la première demi-heure sert plus à s’éparpiller qu’à problématiser. A la BCE, il faut la mettre entièrement à profit. Plus vous aurez de temps pour rédiger, meilleur sera votre style. Les écoles de commerce ne recruteraient pas de littéraires s’ils ne savaient pas écrire : appliquez-vous, essayez de trouver le temps de vous relire et si au bout d’une heure et demie vous n’avez rien…

Lancez-vous quand même.

Quel que soit le concours que vous préparez, l’important est de connaître ses attendus et de s’y conformer. Vous n’avez pas travaillé si dur pour être trahi par une méconnaissance de la méthodologie. Lisez des rapports de jury et demandez à vos professeurs, ainsi vous pourrez briller par vos connaissances sans être handicapés par une méthode inadaptée.

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CONSEILS

L’entretien de personnalité constitue indéniablement l’épreuve phare des oraux d’entrée aux grandes écoles de commerce. Quelle que soit l’école, il représente l’un des plus grands coefficients accordés aux différentes épreuves, ce qui signifie qu’il est absolument déterminant dans la conversion de l’admissibilité à l’admission. Il est donc dans votre intérêt de commencer aussi tôt que possible la préparation de cette épreuve qui doit s’effectuer sur la durée et demande un travail conséquent à mener aussi bien en première qu’en deuxième année.

L’entretien de personnalité, aussi dénommé « entretien de motivation », est une épreuve qui permet à une école de mesurer votre motivation, de découvrir votre personnalité et vos projets, ainsi que de voir si vous êtes un candidat qui correspond aux attentes de l’école.

Apprendre à se connaître Le travail préliminaire consiste à faire un travail d’introspection qui n’est pas toujours évident. On croit souvent avoir une pleine connaissance de notre personnalité et de nos expériences, mais la moindre question légèrement pointue au premier entretien peut désarmer un candidat. Il faut donc prendre du recul par rapport à soi pour pouvoir prendre conscience de ce qui, dans votre scolarité, votre vécu personnel et ainsi de suite, pourra être exploité durant l’entretien ou susceptible d’être soulevé par une question du jury.

Il se révèle alors nécessaire d’avoir conscience aussi bien de ses forces que de ses faiblesses, de se demander quels sont les jalons de votre vie, quelles sont les étapes qui vous ont façonné, ce qui vous plait ou pas, quels sont vos traits de caractère… Le tout avec beaucoup d’humilité ! Si besoin, interroger ses proches peut être d’une grande aide !

Les questions qui vous concernent personnellement doivent être celles à préparer en premier car elles sont celles que vous pouvez maîtriser le plus facilement et celles sur lesquelles on vous permettra le moins de sécher pour des raisons évidentes.

Déterminer ce qui vous intéresse d’un point de vue professionnel Une école de commerce doit être considérée comme un tremplin vers de futures professions de telle sorte que votre candidature aux concours doit être justifiée par des ambitions professionnelles, ou du moins un intérêt clair et défini, vers les secteurs faisant appel aux filières liées au business et disciplines qui s’y rapportent.

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Il est généralement catastrophique de suggérer – volontairement ou pas – que vous n’avez aucune idée de ce pour quoi vous êtes face au jury, d’avoir été en classe préparatoire par hasard. Évidemment, peu d’étudiants savent ce qu’ils veulent vraiment faire par la suite et se sont parfois engagés dans cette voie pour prendre le temps d’y réfléchir. Le jury est parfaitement conscient de cela, mais il est tout de même rédhibitoire de ne présenter aucun intérêt pour un ou deux secteurs d’activité.

L’idéal est bien entendu d’avoir un projet professionnel défini dans les grandes lignes, même si celui-ci n’est certainement pas définitif. Le tout est de construire un ensemble cohérent qui soit en accord avec votre personnalité et vos propres projections et perceptions de votre futur métier. Ce choix de projet ou d’ébauche de projet professionnel ne vous engage à rien, il est évident que celui-ci sera certainement amené à changer durant la scolarité en école. Ce que le jury souhaite voir, c’est un étudiant motivé, qui a des raisons manifestes d’intégrer son école et qui est capable de se fixer des objectifs ainsi que de se donner les moyens d’y parvenir (le premier moyen étant l’intégration de cette école en particulier...). D’où l’importance de chercher, de se renseigner sur ce qui pourrait vous attirer, quitte à visiter le site des écoles pour voir quels cursus sont proposés, ce sur quoi ils débouchent... Le site Planète Grandes Ecoles propose des infos essentielles sur les écoles, leurs actualités, et des exemples de débouchés professionnels..

Il est préférable de déterminer tout ceci assez rapidement (le secteur d’activité par exemple) durant la classe préparatoire et d’être sûr de vouloir poursuivre sur ce projet jusqu’aux oraux, car un projet (même vague) se construit, s’affine et se travaille sur la durée. Un travail de long-terme renforce les chances de présenter un ensemble cohérent et crédible, et de passer pour un candidat motivé qui ne s’engage pas dans une voie de façon complètement hasardeuse.

Mon témoignage : Je n’avais aucune idée de projet en arrivant en CPGE. En y réfléchissant, j’ai pensé à conjuguer ma passion de la littérature ainsi que mon goût d’en parler, de la faire connaître aux autres, pour en faire mon projet professionnel. Ce qui m’a donné l’idée des activités de marketing en maison d’édition.

Creuser le projet pro une fois qu’il est identifié Une fois que le projet professionnel ou des ébauches d’idées relatives à cette question ont été définis, un travail de recherche régulier et assidu doit être entamé.

Se renseigner sur l’actualité du secteur, et ne pas en négliger les aspects économiques (poids économique, position sur le marché…).

Il est également très conseillé de s’attarder sur quelques exemples d’entreprises en rapport puis d’en choisir une ou deux qui vous intéressent particulièrement et d’en creuser l’histoire, les stratégies, le fonctionnement, etc.

Enfin, le jackpot est de savoir relier de ce projet professionnel aux parcours proposés par certaines écoles, à leurs spécificités, dans l’optique de continuellement souligner la légitimité et la cohérence de votre candidature.

Réfléchir à son pitch de présentation Le pitch de présentation constitue la phase incontournable des entretiens puisque, quelle que soit l’école, chaque candidat est invité par le jury à se présenter. Il faut avoir conscience que cette présentation est la première impression (hormis l’entrée dans la salle) que vous donnez au jury et qu’elle doit donc être travaillée en conséquence.

La durée de la présentation peut varier d’une école à l’autre, selon la durée totale de l’épreuve ou selon une demande expressément formulée par le jury, mais on retient en moyenne une durée de 2 minutes.

Durant ce laps de temps, le candidat peut exposer son identité, son cursus, ses passions, ses expériences professionnelles, ses ambitions professionnelles, ce pour quoi l’école en question l’intéresse…

La présentation doit donc être efficace et ne contenir que des éléments soigneusement sélectionnés au préalable, qui ne sont rien sinon des perches que vous tendez au jury.

Tout ce qui est mentionné est susceptible d’être questionné par le jury, mieux vaut alors ne pas se piéger seul.

Par exemple, inutile de préciser que votre arrière-arrière-arrière grand-mère était polonaise si cette origine ne vous concerne absolument pas dans les faits et n’a aucune incidence sur votre vie.

Profitez plutôt de la présentation pour suggérer subtilement des sujets de discussion que vous maîtrisez à la PERFECTION, sans toutefois les développer en plus qu’une phrase, pour ne pas griller vos cartouches dès le départ et garder matière à la conversation à venir.

S’exercer à se présenter La forme de la présentation est également déterminante lorsque vous exposez celle-ci. Soyez donc vigilants au débit, au ton que vous employez. Certes, il est indispensable de s’entraîner à la dire, ce qui implique que vous la connaîtrez sur le bout des doigts à la fin, mais faites attention à conserver un ton naturel afin de ne pas donner l’impression d’un récit appris par cœur.

Un bon moyen de s’en assurer peut-être de s’enregistrer ou de se faire écouter par un proche, notamment pour analyser et supprimer les différents tics de langage qui peuvent s’y glisser.

De même, il peut être bienvenu d’examiner sa gestuelle lorsque vous vous exprimez, que ce soit face à un miroir ou une personne. Pensez également à la tenue et à tout ce que vous devez préparer en amont de l’entretien.

Pour avoir plus de conseils sur la préparation des entretiens des Grandes Ecoles, rendez-vous dans la rubrique « Les oraux » sur le site Mister Prépa !

Pour plus d'informations : www.misterprepa.net

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ENQUÊTE

Quelles mesures de bonification pour les boursiers à partir du concours 2022 ?

Trois des cinq meilleures écoles au classement SIGEM (HEC, ESSEC, EDHEC) ont décidé d’appliquer des mesures à partir du prochain concours pour les étudiants boursiers. Tout d’abord, HEC a décidé d’offrir un point coefficient 36 (à l’écrit puis à l’oral) à tous les carrés présentant le concours HEC, qu’ils soient boursiers ou non, il en va de même pour les cubes boursiers.

HEC a décidé de prendre cette mesure car selon les études statistiques : un cube non boursier n’avait pas plus de chances d’intégrer HEC contrairement à un cube boursier qui pouvait avoir besoin de plus de temps pour révéler son potentiel. L’ESSEC et l’EDHEC ont quant à eux opté pour un système de double appel. Dans les faits, les 35 à 50 meilleurs boursiers n’ayant pas atteint la barre d’admissibilité des deux écoles se verront quand même proposer de passer les oraux de ces écoles, en gardant bien entendu la moyenne obtenue lors des épreuves écrites.

Pourquoi de telles mesures sont-elles prises ?

Depuis des années des rapports dénonçaient le manque de diversité sociale au sein des meilleurs écoles de management et ce pour de nombreuses raisons telles que : - L’explosion des frais de scolarité des Grandes Écoles - Les inégalités d’accès aux CPGE en fonction du lycée d’origine - L’asymétrie voire le manque total d’informations au sujet de la classe prépa L’ensemble de ces rapports tendent ainsi vers un point : l’ouverture sociale en école de commerce n’avait pas progressé depuis dix ans. Ces mesures de bonification prises unilatéralement par certaines répondent donc à un certain dysfonctionnement du système éducatif français. En effet, l’accès aux meilleures formations et aux plus Grandes Ecoles est, a priori, réservé aux « élites » et non à une tranche relativement large de la population.

Dès le collège, de grands écarts se créent entre les élèves des meilleurs établissement de France et les autres. Il en va de même, que les systèmes d’affectation au lycée font que les meilleurs collégiens rejoignent les meilleurs lycées et l’écart ne peut alors que se renforcer et s’amplifier jusqu’à l’intégration en classe préparatoire puis en Grande École.

Ces mesures pourraient de fait permettre de compenser l’écart de capital culturel qui peut se créer durant l’enfance.

Ces mesures peuventelles réellement garantir une ouverture sociable plus importante à moyen terme ?

Bien que louables dans le principe, ces mesures sont loins d’être parfaites. En effet, plusieurs limites peuvent être relevées dans ces décisions tant en amont qu’en aval. Le nombre de boursiers en classe préparatoire est bien inférieur à celui des autres filière de l’enseignement supérieur, les critères d’éligibilité de la bourse sur critère social du CROUS ne sont pas parfaits, et il existe de nombreux « faux boursiers » qui pourraient bénéficier de ces mesures sans vraiment y être légitimes. En aval, un sentiment critique pourrait être présent à l’égard des boursiers qui auraient moins de « légitimité » de par l’ « aide » qu’ils ont pu avoir (une sorte de syndrome de l’imposteur pourrait se développer). De la même manière, lors des oraux, les étudiants boursiers ont souvent un bagage moins important au niveau des entretiens de personnalité, épreuves de langues vivantes ou de culture générale par exemple, ce qui peut rendre obsolètes les avantages offerts lors des écrits. Certaines écoles à l’instar de l’ESCP ou d’emlyon mettent en place des mesures qui vont en ce sens avec les programmes Chances Augmentées et TUMM. Une voie qui devrait se généraliser pour de nombreuses écoles du TOP 10 dans les années à venir.

Ainsi, nous constatons une réelle prise de conscience des écoles dans le but d’accueillir davantage de profils diversifiés, toutefois, il faudra attendre encore un peu avant de trouver la formule parfaite qui conjuguera équité et unanimité.

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