Vivai 2014 5 fr

Le magazine

du bien-être et du développement durable Migros met le Fairtrade en conserves Nos experts révèlent leurs principales règles alimentaires Les huiles envahissent les rayons cosmétiques

Vivai a 5 ans.

Merci à vous !

05/2014

Au rythme de la nature.

Une partie de

Les experts de ce numéro Dr David Fäh

Physiologiste nutritionniste, il est chercheur et enseignant à l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich. Dans ce numéro anniversaire, il nous révèle les 5 principes qu’il applique à table.

Christina Daeniker Roth

Spécialiste de l’alimentation et de la santé à la Fédération des coopératives Migros, Christina Daeniker possède de vastes connaissances dans le domaine de la nutrition et connaît bien les préoccupations des consommateurs. Elle nous conseille dans la rédaction des articles portant sur ces thèmes et en rapport avec des produits Migros.

Illustration de couverture: Hannah Rollings © Roland Tännler, Joschi Herczeg, Marion Nitsch, iStockphoto

Marianne Botta Diener

Enseignante à l’EPF, cette ingénieure en technologie alimentaire s’intéresse cette fois-ci aux vertus des substances amères et nous livre aussi ses 5 règles alimentaires.

Christoph Abegg

Physiothérapeute diplômé, il travaille au centre de médecine du sport Medbase à Zurich. Pour connaître son avis sur l’entraînement avec des poids libres, reportez-vous à la page 48.

Chère lectrice, cher lecteur, L’invitation au 60e anniversaire d’Angela Merkel a dû être formulée avec tant d’humilité que les convives n’ont pas compris qu’il s’agissait d’une fête. La modestie est une vertu que nous laissons à la chancelière allemande, nous préférons célébrer les 5 ans de Vivai à grand bruit. Pour apprécier cet anniversaire à sa juste valeur, il faut savoir que la vie d’un nouveau magazine (en l’occurence sa survie) a en commun avec celle d’un chien que chaque année en vaut sept.

Vivai aurait donc 35 ans aujourd’hui!

Sachez aussi que sans vous, chers lectrices et lecteurs, ce magazine ancré au cœur de la vie, riche en expériences et en informations, n’existerait tout simplement pas. Et c’est avec des prix, des idées et de belles histoires que nous voulons vous en remercier.

A ce propos, j’ai une anecdote à vous raconter. Il y a deux ans, sur une plage d’Inde, un vendeur se dirigea droit vers moi, d’un air déterminé. Quand le garçon d’à peine 15 ans déballa sous mes yeux tissus et colliers, je lui lançai cette fameuse réplique que je maîtrise en plusieurs langues: «Je ne veux rien acheter». A ces mots, il secoua la tête et m’expliqua qu’il n’avait pas l’intention ce jour-là de vendre mais d’offrir. «For you, Miss», dit-il, en mettant un collier dans le creux de ma main. J’ai essayé de protester, mais il était déjà parti. Et que pensez-vous que j’ai fait le lendemain? Je me suis installée au même endroit et j’ai attendu. Quant il a réapparu, je lui ai acheté trois colliers. Preuve que la fidélisation de la clientèle peut se faire en un jour – comme en 5 ans.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Rédactrice en chef PS: sincèrement, je suis plus fan de chocolat que de substances amères, mais depuis que je connais leurs vertus, je mange des artichauts (voir article page 34).

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La conscience tranquille, l’esprit lÊger.

Une partie de

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10 Vivai a 5 ans! L’occasion de consacrer un dossier aux cadeaux et au plaisir d’offrir 14 Quels cadeaux la vie nous fait-elle? Quel sens ont les cadeaux et quelle forme peuvent-ils prendre?

20 Merci à vous qui nous lisez régulièrement: 5+5 cadeaux pour vous remercier de votre fidélité 26 Un gros gâteau d’anniversaire qui déculpabilise les gourmandes et les gourmands 30 Marianne Botta Diener et David Fäh nous livrent leurs 5 principes alimentaires élémentaires 34 Aimer l’amer n’est pas inné, et pourtant les substances amères ont des vertus cachées 42 Migros innove en proposant des conserves Fairtrade. Reportage au Pérou 48 Maniables et polyvalentes, les haltères partent à la conquête des salles de fitness

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52 L’industrie cosmétique mise sur les huiles pour la peau et les cheveux. Enquête

© Martin Hemmi, Daniel Crieser, Corbis

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Ça fait plaisir On aime Caddie sous la loupe Produit culte: Duo Steamer Jeu-concours Vivai Chronique

I MPRESSUM Editeur: Fédération des coopératives Migros Directeur des médias Migros: Lorenz Bruegger Directeur des éditions: Rolf Hauser

Adresse de la rédaction: Magazine Vivai, case postale 1766, 8031 Zurich, vivai@mediasmigros.ch www.migros.ch/fr/vivai

Directrice des publications: Monica Glisenti Rédactrice en chef: Susanna Heim Adjointe: Christine Kunovits Coordination: Dagmar Madelung Edition allemande: Lukas Hadorn Edition française: Sylvie Castagné Edition italienne: Cora Gianolla Directrice artistique: Dora Siegenthaler Rédactrice photo: Cornelia Thalmann Traitement d’images: Reto Mainetti Révision (F): Martine Rivier

Imprimerie: Vogt-Schild Druck AG, CH-4552 Derendingen Papier: sans bois, FSC-Mix Emissions de CO2 compensées par un projet au Brésil ISSN: 1663-716X Tirage total de Vivai: 250 000 D: 173 000, F: 60 000, I: 17 000 exemplaires

Commandez gratuitement Vivai par e-mail à: abonnements.vivai@ mediasmigros.ch ou par téléphone au: 0800 180 180 Vivai 5/14

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La nature est dans le prĂŠ.

Une partie de

Un philosophe au sommet

Nous n’avions aucun doute quant aux qualités de penseur et d’écrivain de Wilhelm Schmid, chroniqueur de l’édition allemande de Vivai. Sans cela, nous ne lui aurions pas demandé de collaborer à notre magazine. Nous sommes en tout cas très heureux que Gelassenheit, son livre paru en mars, soit en passe de devenir l’un des essais les plus vendus de l’année en Allemagne. Lors du bouclage de ce numéro de Vivai, il figurait en tête de liste des best-sellers du magazine Spiegel, où il devrait sans doute rester encore un peu. Wilhelm Schmid y parle du vieillissement et de la sérénité acquise au fil des années.

Quant à nous, nous pensons que si l’âge rend serein, un best-seller peut aussi y contribuer. Toutes nos félicitations, Monsieur Schmid!

© GettyImages

Une promesse aux allergiques

Une passion intergénérationnelle

Le 24 octobre, le rideau s’ouvre sur la nouvelle saison des Migros-Pour-cent-culturelClassics. Le coup d’envoi de cette série de concerts uniques en Suisse, incluant des tournées d’orchestres de renommée internationale, sera donné à la Tonhalle de Zurich par l’Orchestre Symphonique Tchaïkovski de Moscou. Jusqu’à fin mai 2015, des salles de concert prestigieuses accueilleront partout en Suisse six tournées et trois concerts spéciaux sur le thème Jeunesse et maturité. L’objectif de ces représentations de musique classique est clair: passionner tant les jeunes que les seniors. Avec des tarifs modérés et un public diversifié, les Migros-Pour-centculturel-Classics ont atteint, les saisons précédentes, un taux de remplissage moyen de plus de 90 %.

Info et billetterie: www.migros-pour-cent-culturel-classics.ch

Plus de deux millions de Suisses souffrent de diverses formes d’allergies et d’intolérances, particulièrement alimentaires. Migros propose déjà une large sélection de produits labellisés aha!, notamment des aliments exempts de lactose et de gluten ainsi que des cosmétiques hypoallergéniques. Pour faire face à la demande croissante des personnes allergiques peu enclines à renoncer aux plaisirs gustatifs, Migros promet d’élargir de 30 % sa gamme de produits pour personnes allergiques d’ici fin 2016, dans le cadre de son programme de développement durable Génération M. Plus d’infos sur: www.migros.ch/aha

Un souci de traçabilité

La société suisse Product DNA surfe sur la vague de la traçabilité, de la transparence et de la confiance. Son objectif est d’apporter davantage de clarté sur les aspects sociaux et environnementaux tout au long de la chaîne de valeur d’un produit. Dans le cas d’un T-shirt, cela se traduit sous la forme d’une nouvelle étiquette où figure un code qui permet de savoir où le coton a été récolté, comment il a été livré jusqu’à l’usine, qui a confectionné le T-shirt et si les normes éthiques ont été respectées. Depuis 2006, 32 millions de ces respect codes ont été cousus.

La société Product DNA a été fondée par Robin Cornelius, qui avait créé la marque Switcher en 1981. Switcher est l’une des marques dont les articles portent des respect codes informant les consommateurs sur l’intégralité de la chaîne de fabrication.

Vêtements Switcher en vente à Migros.

Plus d’infos sur: www. respect-code.org

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Fatigué, fatigué, fatigué, fatigué...

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Détente en privé

Courses à pied avec des milliers de participants, cardio-training en groupe, yoga au parc, etc., les activités de remise en forme et de détente pratiquées à plusieurs ont la cote. S’entourer pour se dépenser, c’est se motiver et s’amuser davantage. En règle générale.

Car les sportifs qui évoluent en groupe peuvent aussi, parfois, avoir besoin de s’isoler. Les spas privatifs des Fitnessparcs et des Aquaparcs Migros proposent des espaces bien-être équipés d’un sauna, d’un jacuzzi, de douches à jets et de chaises longues accueillant un maximum de quatre personnes.

Boissons et collations sont comprises.

Alors, relax Max!

© Illustration: illumueller.ch, photos: GettyImages, Natalie Kramer, Carmen Siegrist-Schärrer

Spas privatifs au Bernaqua de Berne-Brünnen, au Centre de loisirs Säntispark d’Abtwil (SG), au Fitnessparc Migros de Winterthour et, dès le 20 octobre, au nouveau Fitnessparc Glattpark Migros de Zurich.

Plus d’infos sur: www.fitnessparc.ch

Boisson dopante

Il n’est pas certain que cela soit dû à la mauvaise volonté de notre vieille machine à café, sur laquelle il devient difficile de compter. Mais le fait est que, ces dernières semaines, le thé a eu plus de succès que jamais à la rédaction de Vivai. La raison est plutôt à chercher du côté des nouvelles sortes de thés Tencha, censées égayer le quotidien et véhiculer la bonne humeur. Citons, entre autres, Inspire Me (thé noir au citron et à la vanille) et Surprise Me (thé aux herbes, menthe et ananas), deux mélanges au goût divin qui agissent comme de véritables stimulants aromatiques, notamment dans les relations entre les rédacteurs en chef et leurs collaborateurs en mal d’inspiration. Vous comprendrez aisément que l’on boive nettement moins de Spice Me, de Love Me ou de Kiss Me au sein de la rédaction.

Thé Tencha en vente à Migros.

Création perso

Depuis la parution du dossier sur l’upcycling dans l’édition de janvier de Vivai, le blog de bricolage tenu par Natalie Kramer, une Zurichoise créative et débordante d’idées, compte parmi nos signets favoris. Un post publié en août nous a particulièrement séduits: illustré de superbes photos, il décrit comment créer des teintures à tissu naturelles à partir de feuilles et de fleurs, de pelures, d’écorces et de fruits.

Le résultat est stupéfiant. schaeresteipapier.blogspot.ch

Cuisiniers en herbe

Dans le numéro précédent, nous avons mentionné le livre de cuisine pour toute la famille Green Gourmet Family, un projet collaboratif, signé Migros, Cuisine de Saison et WWF. On y découvre les secrets d’une cuisine équilibrée et variée à préparer pour – et avec – des enfants, tout en étant éco-responsable.

En complément, l’Ecole-club Migros propose désormais également des cours de cuisine Green Gourmet Family, qui plongent au cœur des recettes et invitent à mettre la main à la pâte. D’une durée de 3 heures, ils s’adressent aux adultes avec leurs enfants ainsi qu’aux chefs en herbe non accompagnés (à partir de 6 ou 7 ans, selon l’Ecole-club).

Une expérience drôle et enrichissante! www.ecole-club.ch (recherche: «Green Gourmet»)

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Donner et recevoir

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Plaisir d‚offrir Avez-vous pensé à tous les cadeaux que vous avez déjà reçus dans votre existence? Outre les éternelles chaussettes tricotées main ou la belle montre, il y a sûrement eu de jolis sourires. Du temps aussi.

Celui que quelqu‚un vous a offert.

A l‚occasion du 5e anniversaire de Vivai, nous vous offrons des réflexions et des idées. Et bien sûr quelques cadeaux que vous découvrirez dans notre dossier.

Photo: Martin Hemmi Illustration: Hannah Rollings Stylisme floral: Béatrice Häusler

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Donner et recevoir

Ça vient du cœur On peut offrir des chaussettes. Ou un sourire. Il y a bien des façons de faire un cadeau et pourtant ce n’est pas si facile de trouver le bon.

L’écrivain Max Dohner nous livre ses réflexions sur le sujet.

Texte: Max Dohner Illustration: Hannah Rollings

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ous connaissons tous cette épreuve qui consiste à sortir un cadeau de son emballage, fébrilement, jusqu’à ce que le papier se déchire enfin et que le contenu puisse en être extrait. A ce moment précis, le sourire se fige: «Oh, que c’est gentiiiiiilllll!

Merci mon p’tit loup.» Et le bisou rapide qui vient clore le chapitre a pour fonction de dissimuler une véritable explosion de sentiments. Au plus tard à cet instant-là, vous savez que faire ou recevoir un cadeau sont deux actes qui annoncent les moments les plus profonds et les plus douloureux que des personnes proches l’une de l’autre sont amenées à vivre.

C’est de la joie pure quand l’objectif est atteint. Par contre, quel tourment quand c’est raté, que le cadeau ne fait pas plaisir. Et à chaque fois, notre bonne éducation est durement mise à l’épreuve.

Même si le cadeau nous emplit de consternation, exprimer sa reconnaissance n’a rien d’hypocrite. C’est un art, nécessaire à partir du moment où la personne qui offre ledit cadeau compte plus ou moins pour nous.

De nos jours, faire un cadeau est un supplice, car tout le monde a tout depuis longtemps. Mais où diable trouve-t-on encore le «cadeau idéal» pour les repus et les gâtés de ce monde? Le créneau des idées cadeaux exploite cette prise de tête.

Si aucune critique n’est émise sur la richesse de l’offre, on constate toutefois que de nombreuses idées ne sont pas lumineuses. Offrir un cadeau devient

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dans ce cas un acte sans consistance, et les cadeaux reçus participent à une sorte de bourse d’échanges. Mais ça suffit!

Cessons de parler de fardeau, parlons d’envie! Du plaisir du cadeau…

Sans mentir, n’avez-vous jamais «remis en circulation» un cadeau? Remballé discrètement et offert à nouveau.

Vous avez même peut-être pensé ainsi faire preuve de générosité, une fois de plus. Observer ses comportements dans ce domaine permet de faire l’économie d’un rendez-vous chez le psychologue.

Les retours misant sur la mémoire défaillante de gentils congénères sont particulièrement savoureux. Ceux par exemple de chaussettes tricotées main par une tante et systématiquement offertes à chacun de vos anniversaires.

Remballées et retour à la tante, ni vu ni connu. Il convient bien entendu de respecter un délai de prescription. Puis, attendre et voir ce qui va se passer… Ce sera peut-être comme de se libérer d’une malédiction. Au moins, on se sera débarrassé d’une paire de chaussettes.

Libération, tel est le mot clé. Ne devrions-nous pas carrément renoncer à offrir des cadeaux ayant un sens, mais qui nous causent un tourment perpétuel?

Et miser sur le plaisir à la place. C’est plutôt en vogue dans notre société: on offre uniquement des choses «amusantes». Cette pratique alimente également tout un secteur d’activité. Vous voyez où je veux en venir, cher lecteur, chère lectrice… Aujourd’hui, nous

n’osons plus le dire franchement: un cadeau devrait pourtant toujours chercher à toucher son ou sa destinataire au cœur. Et le vouloir vraiment.

Pourquoi? Un couloir au Centre du Cœur l’illustre. Dans un hôpital, oui.

Bien que l’inscription «Poussez» figure sur la porte, on n’a aucun effort à fournir pour entrer. La porte s’ouvre d’ellemême. Il n’y a personne en vue. Un long couloir se présente. Il ressemble à un zograscope, l’un de ces appareils permettant de visionner des images. Il rajeunit, devient de plus en plus long.

Sans cesse poli, il est presque aussi clair que la lumière du jour, dehors.

Tout au bout, on arrive au Centre du Cœur. Là où les cœurs devraient continuer à battre, malgré leur faiblesse. Le cœur de ceux qui sont dans notre cœur.

Et qui, pour cette raison, ne devrait même pas être ici, dans cet hôpital.

Enfin, nous voici devant une certaine porte, que nous devons ouvrir cette fois-ci, péniblement et pourtant sans difficulté, des fleurs à la main. On nous attend. Mais nous frappons d’abord à la porte. Nous tendons l’oreille pour entendre une réaction, mais nous ne percevons que les faibles battements de notre propre cœur…

D’un seul coup, tout devient clair.

On sait d’où vient le vrai cadeau.

Tout cœur ayant quelque chose à offrir y puise, tout indique que tout vient de là: de la vie elle-même, ce cadeau qui demeure si mystérieux. ●

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Donner et recevoir

Les pros du cadeau Qui offre quoi ? Pourquoi ? Et qu‚est-ce que ça signifie tout ça ? Vivai a posé la question à des personnes qui ont une relation particulière avec l‚acte d‚offrir.

Propos recueillis par: Lukas Hadorn Photos: Christoph Köstlin Illustrations: Hannah Rollings

Monsieur Zuber, n‚y a-t-il que les amoureux qui offrent des roses ?

«Non, je ne dirais pas cela. Bien sûr, offrir des roses rouges est traditionnellement une preuve d’amour, mais on peut aussi en offrir pour signaler sa sympathie ou en remerciement. Par contre, avec les roses jaunes, je ferais plus attention.

Bien qu’il ne faille pas surestimer la symbolique, elles signifient la jalousie.

Aujourd’hui, les gens sont moins à cheval là-dessus. L’arum ou Calla rose, par exemple, qui passait pour une «fleur des morts» réservée aux enterrements, doit à sa beauté d’être dorénavant utilisée pour des mariages. Selon moi, quand on offre des fleurs, on ne peut pas trop se tromper. A quelques exceptions près, notamment quand on apporte des fleurs au parfum trop fort à une personne hospitalisée. Mais nous signalons ce genre de choses à nos clients. En principe, nous essayons de nous renseigner sur le ou la destinataire du bouquet en discutant avec les clients afin de pouvoir les conseiller au mieux. L’idéal est de connaître leurs couleurs préférées, car la plupart des gens aiment avant tout offrir ce qui leur plaît à eux.

Karl Zuber, 56 ans, propriétaire du magasin Flowerevents, à Meggen (LU).

En 1991, il a été élu champion d’Europe des fleuristes à Cannes.

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Qui a besoin d‚un conseil professionnel pour faire un cadeau, Monsieur Strumpf ?

«Ce sont surtout des jeunes gens qui viennent chercher des conseils chez nous. Il est intéressant de constater que cela arrive principalement quand ils doivent faire un cadeau à une personne plus âgée, par exemple à un supérieur hiérarchique, à leurs parents ou à leurs grands-parents.

Souvent, ils veulent avant tout avoir confirmation que le cadeau qu’ils ont choisi va véritablement faire plaisir à son ou à sa destinataire. Lorsque quelqu’un n’a vraiment pas d’idée de cadeau et ne trouve rien sur notre site Internet, nous lui demandons de parler de la personne à qui le cadeau est destiné. En principe, cela permet de trouver une bonne solution. Les gens veulent généralement offrir quelque chose d’original, mais ils ne veulent pas

y investir trop de temps. Cela peut sembler paradoxal, mais en fait, c’est notre créneau. Et ce pourquoi notre assortiment comprend plus de 150 articles, du biberon au set à whisky, que l’on peut personnaliser avec des noms ou des initiales. Les bons cadeaux sont également très appréciés. De plus en plus d’ailleurs. Probablement parce que les personnes à qui nous offrons des cadeaux ont déjà tout. Ou du moins, c’est ce que nous pensons.»

Patrick Strumpf, 39 ans, est directeur du portail en ligne geschenkidee.ch. Il se joint régulièrement à ses collaborateurs du service clients et répond aux appels, apportant son conseil aux personnes en mal d’idée de cadeau.

Madame Hofstetter, que peut-on espérer en retour quand on offre un peu de son temps ?

«Beaucoup de choses. Directement et indirectement.

Je me rappelle l’un de mes premiers rendez-vous avec la petite fille que je parraine. J’ai rendu une courte visite à sa famille pour raconter ce que nous avions fait. Tout à coup, Meseret m’a remis une lettre écrite à la main. Elle y écrivait que j’étais très gentille et qu’elle était contente que je sois sa marraine. Son petit mot m’a fait énormément plaisir. Au départ, je ne savais pas non plus ce qu’elle pensait de ces moments partagés. Pas plus que je ne savais ce qui lui plaisait. Nous ne faisons rien de spectaculaire.

Nous jouons ou nous lisons ensemble, tout simplement. Nous avons déjà fait des biscuits. Une fois, nous sommes allées faire de la luge. Cette relation est un cadeau pour moi aussi. J’apprends un tas de choses sur les aptitudes et les besoins des enfants et sur la culture éthiopienne. Faire des dons en argent ne serait pas mon truc. D’ailleurs, cela ne m’est jamais arrivé. Mais j’aime aider les autres en leur offrant de mon temps. Cela me convient mieux.»

Une ou deux fois par mois, dans le cadre du projet «avec moi» de Caritas, Gina Hofstetter, 22 ans, offre de son temps et de l’attention à une jeune Ethiopienne de huit ans.

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Donner et recevoir

Madame Barabas, est-il vrai que la vie ne fait pas de cadeaux ?

Economiquement parlant, est-il pertinent d‚offrir des cadeaux, Monsieur Dietl ?

«Ce n’est pas une question facile car, du point de vue économique, offrir des cadeaux comporte une contradiction. Est-ce destructeur ou créateur de valeur? Ce n’est pas clair.

L’étude d’un économiste américain étaye la première variante. Les personnes interrogées s’y expriment sur la valeur subjective des cadeaux qu’elles ont reçus. Bilan: leur prix est estimé de 10 à 30 % inférieur au prix réel.

Il y aurait donc une perte de valeur, qui peut être évitée en offrant de l’argent. Les bons cadeaux ne représentent toutefois que 10 à 15 % de la totalité des cadeaux offerts. Cela s’explique par le fait qu’offrir un cadeau, c’est communiquer. Un cadeau en nature peut être valorisé, car la personne qui l’offre s’est donné la peine de le chercher. Une chose peut donc acquérir une valeur supplémentaire lorsqu’elle est offerte. Notons que le sens du cadeau ne se mesure pas uniquement en termes économiques. Des études attestent que l’argent que nous dépensons pour les autres nous rend beaucoup plus heureux que celui que nous dépensons pour nous-mêmes. Et c’est ça qui compte!»

Helmut Dietl, 53 ans, est professeur à l’Institut de gestion de l’Université de Zurich. Il y dirige la chaire de Services & Operations Management.

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«Personnellement, la vie m’a fait plein de cadeaux. Je considère comme un cadeau d’être intellectuellement en forme à 98 ans et d’avoir des interactions quotidiennes avec mon entourage. Bien sûr, il faut avoir un certain âge pour apprécier ce genre de choses. A 80 ans, il me semblait tout à fait normal d’être debout sur mes deux jambes. Aujourd’hui, j’en ressens une vive reconnaissance. Mais on doit être en mesure d’accepter les cadeaux de la vie. Ce n’est pas si simple. Les gens qui pensent uniquement à ce qui leur manque ne ressentiront peut-être jamais cette reconnaissance. Je garde en mémoire comme des moments particulièrement importants de ma vie ceux où j’ai tiré le meilleur parti des circonstances.

Par exemple, lorsque j’ai passé mes examens de comptable en 1938. A cette époque, les femmes étaient considérées avec dédain dans les secteurs professionnels traditionnellement réservés aux hommes. Un autre exemple est le tissage. Je ne vois plus bien clair, mais cela ne me m’a toutefois pas empêchée d’apprendre à tisser l’an dernier. Depuis, plusieurs fois par semaine, je m’assieds au métier à tisser et me réjouis de fabriquer quelque chose de mes mains. Et quelque chose de beau en plus!»

Ida Barabas, 98 ans, a vécu à Höngg, au-dessus de Zurich durant plus de 60 ans. Depuis l’an passé, elle vit dans une résidence pour aveugles, sur le Zürichberg, une colline qui domine la ville.

© Daniel Rihs

Quel est le plus beau cadeau que tu aies reçu, Cristina ?

«Mon ours qui brille! Je l’ai gagné à la pêche aux canards à la fête foraine.

Depuis, il dort toutes les nuits avec moi. A la fête, il y a toujours plein de super cadeaux. Il y a des ballons et des barbes à papa et on peut gagner des tours de manège. Des fois, moi aussi je fais des cadeaux, par exemple aux anniversaires d’enfant, quand on m’invite bien sûr. A ma voisine Anneli j’ai offert un porte-clé avec un poney,

comme le mien. Maintenant, on peut jouer ensemble avec nos poneys. A mon papa et à ma maman aussi je fais souvent des cadeaux. Une fois, je leur ai offert un savon que j’avais fait moimême à la crèche. Une autre fois une belle bougie que j’avais décorée avec ma grand-mère. Pour Noël, j’ai reçu une cassette que j’avais déjà. Alors je voulais échanger avec ma cousine, parce qu’elle avait reçu une cassette

elle aussi, mais elle a pas voulu échanger. Finalement, je lui ai quand même donné ma cassette.»

Cristina Hartmann, 5 ans, va au jardin d’enfants depuis la dernière rentrée. Elle aime offrir des dessins et des choses qu’elle a bricolées.

Elle avoue recevoir également beaucoup de cadeaux. Une déclaration qui étonne et amuse sa mère.

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Donner et recevoir

Monsieur Foletti, vous est-il arrivé, au cours de votre carrière, d‚offrir la victoire à vos adversaires ?

Monsieur Siber, chaque année, Migros réalise des milliards de chiffre d‚affaires en vendant des produits et services, mais lui arrive-t-il de faire des cadeaux ?

«Naturellement! Même beaucoup. A commencer par les articles vendus dans ses magasins: à budget égal, on peut acheter 10 % de produits en plus à Migros. Un cadeau que nous faisons à nos clientes et clients environ un million de fois par jour.

Nous leur offrons aussi une écoute. Que ce soit au rayon poissonnerie ou au service clients comme sur Migipedia. Nous prenons leurs souhaits au sérieux et avons à cœur de les réaliser, dans la mesure du possible.

Citons encore notre engagement social, qui s’exprime notamment à travers les promesses de la Génération M et le Pour-cent culturel Migros. Par le biais de ce dernier, environ 4 milliards de francs ont été investis dans la culture, la formation et les loisirs depuis 1957. Et cela fera un milliard de plus d’ici à 2020. Très concrètement, nous soutenons des entreprises caritatives. Nous donnons par exemple, chaque année, des centaines de tonnes de denrées invendues à des organisations d’utilité publique. Ces gestes ont fait croître la confiance accordée à Migros. Et ça, c’est notre plus beau cadeau.»

Hansueli Siber, 48 ans, dirige le département marketing de la Fédération des coopératives Migros (FCM). Il est membre de la direction générale.

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«C’est sûrement arrivé. En tant que gardien de but, on apprend à faire abstraction des instants d’euphorie et des déceptions inévitables. Une fois, on va permettre à l’équipe de gagner un match, et la fois d’après, on lui en fait perdre un. C’est très particulier au gardien de but. Bien que l’on fasse partie d’une équipe, on est seul à son poste. Plus vite on apprend à gérer cette situation et à ne pas se laisser trop emporter par les hauts et les bas, mieux c’est.

Un jeune gardien de but peut être bouleversé par les émotions. Car les gardiens veulent toujours aider, s’impliquer pour leur équipe; ils se rendent responsables d’erreurs imputables à d’autres. C’est ce qu’ils ont appris. Cela va de pair avec cette responsabilité incombant au seul joueur de l’équipe qui ne peut pas marquer de but, mais qui doit éviter que l’équipe adverse en marque. Un bon gardien de but doit donc être un peu égoïste. Il lui faut savoir à quel moment se mettre au service du collectif et quand il ne doit penser qu’à lui-même. Ou pour rester dans le sujet, quand il a fait assez de cadeaux.»

Patrick Foletti, 40 ans, entraîne les gardiens de but de l’équipe nationale suisse de football.

Auparavant, il a été gardien de but durant 17 ans, dans des clubs comme le Derby County, les Grasshoppers de Zurich et le FC Lucerne.

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C’EST BON POUR MON BÉBÉ.

Jeu-concours anniversaire

Pour les 5 ans de Vivai : 5 + 5 prix Ă gagner !

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Depuis le lancement de Vivai en 2009, nous avons déjà réalisé un total de 60 numéros. A votre attention, chères lectrices et chers lecteurs. En retour, nous avons reçu de vous, qui êtes de plus en plus nombreux à nous lire, quantité de lettres et d‚e-mails porteurs de compliments et de remarques constructives. Nous vous en remercions du fond du cœur. Grâce à votre fidélité et à vos encouragements, nous avons toujours le même plaisir et mettons la même passion à préparer chaque numéro de Vivai.

Mais outre les mots de gratitude, nous souhaitons également vous faire des cadeaux. L‚acte d‚offrir est d‚ailleurs d d‚ ‚‚ailleurs ailleurs le thème du dossier de ce numéro spécial 5e anniversaire de Vivai. Nous avons sélectionné cinq magnifiques prix en nature et cinq autres prix «immatériels», sous la forme d‚expériences d originales. A vous de choisir si vous voulez tenter de gagner un e-bike, un voyage ou un abo fitness d‚un d‚‚un d‚ un an *, ou bien profiter d‚un conseil en nutrition personnalisé, d‚une analyse de vos achats pour d notre rubrique « Caddie sous la loupe » ou d‚une participation à une réunion de rédaction pour évaluer un numéro de Vivai après parution.

Le principal est que vous restiez fidèles à notre magazine pour les cinq prochaines années.

Et, espérons-le, encore au-delà. Cela nous ferait vraiment plaisir.

Illustrations: Hannah Rollings

* Pour savoir comment participer à notre jeu-concours, reportez-vous à la page 24.

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Jeu-concours anniversaire

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Une année de fitness et de bien-être à discrétion Gagnez une Intercity Card, qui vous ouvre l’entrée de tous les établissements Migros dédiés à la remise en forme et au bien-être ainsi qu’aux plaisirs aquatiques, dans toute la Suisse. Valeur: CHF 1420.

Migros gère un total de 60 Fitnessparcs, Wellnessparcs et Aquaparcs, ce qui en fait le premier prestataire de services dans cette branche au plan national. Des profi-établissements dont vous pourrez profi ter à loisir une année entière avec une Intercity Card. Outre les clubs de fi tness fitness et centres de wellness traditionnels, vous pourrez profiter profiter de tous les lieux dédiés aux plaisirs aquatiques ainsi qu’aux saunas et à certains hammams des Fitnessparcs Migros. A vous aussi les nouvelles méthodes très efficaces pour entraîner la force et l’endurance, avec un cercle de Milon ou l’eGym. L’Intercity Card: un abonnement général de remise en forme et santé!

Pour en savoir plus: www.fitnessparc.ch www.intercity-card.ch

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Un e-bike pour aller au bureau ou se promener Gagnez un e-bike Sinus B1 7-G Nexus à accès bas. Un vélo confortable et pratique pour la ville.

Valeur: CHF 2499.

Avec l’e-bike Sinus B-1, le plaisir, la légèreté et la maniabilité sont garantis.

Son moteur électrique, développé par Bosch, assure une agréable souplesse de conduite jusqu’à 25 km/h grâce à un système de senseurs performant. Son autonomie est de 60 à 145 kilomètres, selon le type de conduite adopté. Cet e-bike est offert par les magasins m-way de Migros. Présents dans 16 villes en Suisse, ils proposent une vaste palette de véhicules électriques, une infrastructure et des services ayant trait à la mobilité.

Pour en savoir plus: www.m-way.ch Remarque: l’e-bike devra être retiré dans un magasin.

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prix Un mini appareil photo, Photoshop et

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une tablette Gagnez un set multimédia qui comprend: un appareil photo Samsung NX mini ainsi qu’une tablette Samsung Galaxy Tab 3 7’’ et un logiciel de traitement d’image Adobe Photoshop Lightroom 3. Valeur: CHF 599.

Un séjour bien-être au cœur des Alpes tyroliennes Gagnez un week-end wellness pour 2 personnes à l’hôtel Bergland, un établissement quatre étoiles au centre de Seefeld, dans le Tyrol autrichien. Valeur: CHF 1200.

L’hôtel Bergland, un bel établissement quatre étoiles dédié au bien-être, se trouve à proximité du pittoresque lac Wildsee, au cœur d’un magnifique panorama dominé par les Alpes tyroliennes.

Avec son spa nordique luxueux, sa délicieuse gastronomie énergisante et son souci permanent de chouchouter sa clientèle, cet établissement s’est fait une solide réputation même au-delà des frontières de l’Autriche. Ici, le concept du «all inclusive» comprend des prestations de grande qualité. Avec la nuitée sont inclus: le copieux buffet de petit-déjeuner, le buffet à midi, un en-cas sucré l’après-midi et un menu de quatre plats au choix le soir ainsi que les boissons.

C’est ça le Tyrol!

Pour en savoir plus: www.bergland-seefeld.at www.austria.info/fr Remarque: le bon pour un week-end est valable un an. Il inclut 2 nuitées pour 2 personnes en chambre double (base pension «bien-être»), 1 bouteille de champagne dans la chambre et 1 massage bien-être par personne (30 minutes).

L’appareil photo le plus fin et le plus léger du monde doté d’objectifs interchangeables, le Samsung NX mini, est conçu pour les personnes qui bougent volontiers. Grâce à son capteur d’image d’env. 20,5 millions de pixels, la netteté des prises de vues est garantie. La fonction PhotoBeam, basée sur la technologie NFC, permet de transmettre les images enregistrées à des smartphones et tablettes compatibles d’une simple pression sur une touche. C’est pourquoi melectronics a pensé offrir une tablette Samsung Galaxy Tab 3 7’’avec l’appareil photo de la marque, ainsi que Photoshop Lightroom 3, un logiciel de traitement d’image facile à utiliser développé par Adobe. Vous n’avez plus qu’à faire les photos!

Pour en savoir plus: www.melectronics.ch

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Un week-end romantique au soleil des Grisons Gagnez un week-end romantique pour 2 personnes à l’hôtel et spa quatre étoiles La Val, Brigels (GR).

Valeur: CHF env. 1000.

L’hôtel de montagne et spa La Val, à Brigels, est si agréable que sa clientèle en oublierait presque de profiter du grand air et du soleil, particulièrement généreux dans cette région de Surselva, dans l’Oberland grison. Elle compte en effet parmi les plus ensoleillées de Suisse. Il faut dire que l’hôtel a de quoi séduire: outre ses 33 chambres et suites joliment décorées, il abrite un confortable salon fumeurs avec une cheminée et une bibliothèque, un espace wellness sobre et élégant ainsi qu’un spa de 500 m2 mettant l’univers de la montagne à l’honneur. Aux fourneaux, le chef Rudolf Möller associe la cuisine méditerranéenne à l’héritage gastronomique des Grisons avec virtuosité. Le guide GaultMillau ne s’y est pas trompé et lui a attribué 13 points. Alors le soleil, c’est la cerise sur le gâteau…

Pour en savoir plus: www.laval.ch Remarque: le prix inclut 2 nuitées en chambre tout confort, le buffet du petit-déjeuner, une pause cafépâtisserie, un repas du soir au restaurant Miracla ainsi qu’une fondue au fromage au Stiva Lavalino.

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Jeu-concours anniversaire

Ou gagnez une expérience originale Les cadeaux, ce n’est pas trop votre truc? Mais vivre une expérience hors du commun, ça vous interpelle. Nous vous proposons 5 autres prix qui demandent votre participation active.

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des suggestions d’amélioration, discuter des points forts et des faiblesses du magazine, c’est ce que fait l’équipe de la rédaction de Vivai après la parution.

Nous vous invitons à participer activement à l’une de ces réunions. Votre avis nous intéresse.

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Exprimez votre point de vue sur Vivai lors d’une réunion de la rédaction. Faire des compliments,

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Apprenez à nous connaître. Avez-vous envie de

savoir comment un magazine comme Vivai voit le jour, de l’idée à l’impression? Etes-vous curieux ou curieuse de voir qui conçoit, met en page, édite Vivai? Alors venez nous rendre visite à la rédaction.

Le repas de midi en compagnie de collaborateurs et collaboratrices de Vivai est inclus.

Profitez des conseils d’un expert. Souhaitez-vous savoir si votre alimentation est équilibrée et bonne pour votre santé? Voulez-vous apprendre comment mieux vous nourrir? Si oui, ce prix vous satisfera pleinement. En effet, nous vous offrons un coaching alimentaire avec Marianne Botta Diener, ingénieure en technologie alimentaire qui collabore à Vivai.

Proposez-nous un sujet! Y a-t-il un sujet que vous

aimeriez voir traiter dans Vivai depuis longtemps?

Qu’à cela ne tienne! Le gagnant ou la gagnante de ce prix peut choisir un thème. Nous l’étudierons et publierons un article sur ce thème dans un prochain numéro de Vivai. (Veuillez indiquer le thème choisi lors de votre inscription au concours.)

Jouez au client ou à la cliente mystère dans la rubrique « Caddie sous la loupe », très appréciée

de nos lecteurs. Dans chacun des numéros de Vivai, le Dr Robert Sempach analyse avec beaucoup de perspicacité et un grand sens de l’observation le contenu d’un caddie, en créant un certain suspense.

Pensez-vous que notre expert saurait vous démasquer? Proposez donc votre candidature. Les achats réalisés pour l’occasion sont bien sûr offerts.

Comment participer:

répondez à la question du concours et transmettez-nous votre réponse ainsi que le prix souhaité (du numéro 1 à 10), par téléphone, par SMS ou par courrier. Mais attention!

Vous ne pouvez choisir qu’un seul prix par participation. Si vous oubliez de préciser quel prix, vous participerez au tirage au sort de l’un des dix prix.

Question du concours: quelle entreprise suisse est l’éditrice de VIVAI, magazine du bienêtre et du développement durable, depuis cinq ans?

Réponse par téléphone:

composez le 0901 591 940 (CHF 1.–/appel, tarif réseau fixe), suivez les instructions et indiquez sur le répondeur la réponse et vos nom et adresse.

Réponse par SMS:

envoyez au 920 un message avec le mot ANNIVERSAIRE, la réponse, ainsi que le numéro du prix souhaité et vos nom et adresse (CHF 1.–/SMS).

Réponse par courrier:

envoyez une carte postale (courrier A) avec la réponse, ainsi que le numéro du prix souhaité et vos nom et adresse à: Editions Vivai, 5e anniversaire, case postale, 8074 Zurich Date limite de participation: le 19 octobre 2014

(conditions de participation p. 56)

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Les données peuvent être utilisées à des fins de marketing.

* prix de vente au numéro

Recette: Janine Neininger

Photo: Martin Hemmi

Illustration: Hannah Rollings

Tout anniversaire qui se respecte comporte un beau et gros gâteau. Lequel est encore meilleur s’il n’affole pas le compteur à calories. Pour les 5 ans de Vivai, Janine Neininger, créatrice de recettes pour le magazine Cuisine de Saison, a imaginé une savoureuse génoise mûres-coco, aussi légère (à peine 260 kcal par part) que facile à réaliser.

A déguster sans culpabiliser

Donner et recevoir

Préchauffer le four à 180 °C. Chemiser le moule de papier sulfurisé, beurrer et fariner les bords. Mélanger les œufs et le sucre au

Moule à manqué Ø 18 cm, beurre et farine pour le moule, 3 œufs, 90 g de sucre de canne, 70 g de farine blanche de grand épeautre, 50 g de noix de coco râpée. Garniture: 300 g de mûres, 50 g de sucre de canne, 2 cs de jus de limette, 0,5 dl d’eau, 16 g d’agar-agar, 300 g de yogourt nature, 1 dl de demi-crème.

Nappage et décoration: 240 g de lait de coco en boîte glacé (éliminer le liquide pour ne conserver que le lait figé), 30 g de seré maigre, 2 sachets de raffermisseur pour crème fouettée, 1 sachet de sucre vanillé, env. 25 g de noix de coco râpée, 60 g de mûres.

Ingrédients et préparation (env. 10 parts)

fouet électrique et les monter au ruban jusqu’à ce que le mélange ait presque doublé de volume. Y incorporer petit à petit la farine et la noix de coco râpée. Remplir le moule et lisser la surface. Faire cuire env. 30 min. au milieu du four. Puis, démouler la génoise et la laisser refroidir sur une grille à pâtisserie.

Pour la garniture, mixer les mûres avec leur jus, le sucre et l’eau. Passer au tamis et recueillir le liquide dans une casserole. Ajouter l’agar-agar, porter à ébullition et faire bouillonner à feu vif pendant 2 min. Retirer du feu et laisser refroidir un peu, puis incorporer le yogourt. Quand la masse commence à épaissir, monter la crème en chantilly et l’incorporer à l’appareil.

Couper la génoise en trois parties dans l’épaisseur et placer une couche de biscuit au

Préparation env. 45 min. + cuisson env.

30 min. + refroidissement env. 6 h. Par part: env. 7 g protéines, 15 g lipides, 25 g glucides, 1100 kJ/260 kcal. ●

fond du moule à manqué. Répartir la moitié de la crème de garniture, poser la deuxième couche de génoise, puis recouvrir celle-ci du reste de garniture. Placer la dernière couche en la pressant fermement sur toute la surface.

Réserver au frais au moins 6 h.

Pour le nappage, monter le lait de coco au fouet électrique. Incorporer le seré, le raffermisseur de crème et le sucre vanillé et continuer à battre jusqu’à ce que le mélange soit ferme. Démouler la génoise. La napper à l’aide d’une spatule, puis saupoudrer de coco râpée et décorer avec le reste de mûres.

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Nos experts en nutrition à table

5 principes élémentaires Conseiller de manger du broccoli et avaler des donuts en cachette?

Nos experts en nutrition n’oseraient pas faire une telle chose. Mais tous deux s’accordent sur un fait: dans l’assiette, il faut privilégier le plaisir.

Ils nous livrent ici les 5 règles alimentaires élémentaires qu’ils appliquent au quotidien. En faisant toutefois une exception de temps en temps.

Texte: Marianne Botta Diener et David Fäh Photos: Marion Nitsch

Marianne Botta Diener veille à varier ses menus

1. Je n‚ai jamais mangé pour deux lors de mes grossesses

On me demande souvent comment il est possible que je sois si mince alors que j’ai eu huit enfants. Je réponds que, lors de mes grossesses, je n’ai jamais mangé pour deux ni pris plus de 12 kilos. Les besoins supplémentaires survenant dans le dernier tiers de la grossesse n’excèdent pas les 200 à 300 kcal par jour, ce qui correspond à deux bananes ou à un yogourt nature.

Les quelques kilos qu’il me restait à perdre après la naissance de mes enfants ont disparu grâce à l’allaitement – qui néces­ site environ 600 kcal par jour et que j’ai prolongé jusqu’à leur premier anniver­ saire. Par ailleurs, je ne me suis jamais mis la pression en me disant qu’il fallait que je sois juste après l’accouchement telle que j’étais avant ma grossesse. Une mère qui n’allaite pas devrait absorber moins de calories après la naissance que lorsqu’elle était enceinte. J’ai également profité de chaque occasion qui se présen­ tait pour m’allonger un peu. En effet, tout comme les hormones du stress, le manque de sommeil augmente l’appétit.

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2. Je choisis les aliments les plus colorés et les plus variés possible

Je veille à manger des légumes, de la sa­ lade et des fruits chaque jour et à combi­ ner les couleurs au maximum: carottes orange, pommes jaunes, salade verte, mûres violettes, fenouil blanc. Même chose pour l’assaisonnement; j’utilise des herbes, des oignons et de l’ail, mais aussi du curcuma, du paprika et du curry. Je consomme ainsi une grande variété de substances bioactives. Elles confèrent aux aliments leur couleur, leur goût et leur parfum, et protègent les cellules, tout en réduisant le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires et de diabète. Les fruits et légumes de saison, récoltés à maturité et régionaux, sont plus riches en subs­ tances bioactives que ceux récoltés avant maturité ou mûris artificiellement.

3. Je ne consomme que des produits d‚origine animale bio

Même si c’est plus cher, quand j’achète des produits d’origine animale, c’est du bio. La viande et le lait des vaches qui peuvent sortir régulièrement et paître dif­ férentes espèces d’herbes, au lieu d’être nourries de concentrés et de maïs d’en­ silage, sont meilleurs pour la santé. Ils contiennent davantage de vitamines A et E, solubles dans les graisses, d’acides

gras oméga 3 essentiels pour la santé, ainsi que davantage d’acides linoléiques conjugués, les ALC. Ces ALC ont des vertus anti-inflammatoires, ils protègent du cancer et du surpoids. La composition des acides gras est optimale en été, lorsque les bêtes sont à l’alpage. Les vo­ lailles et les œufs bio aussi fournissent des composants de meilleure qualité.

4. J‚utilise uniquement de bonnes graisses

J’évite les aliments allégés, car je ne leur trouve aucune saveur. Et puis, il y a de «bonnes» graisses. L’enquête Nurses’ Health Study, menée auprès d’environ 80 000 in­ firmières, révèle qu’il n’y a pas de lien entre l’infarctus et la consommation de graisse. Les Danois, dont l’alimentation se compose d’environ 42 % de matière grasse, soit le plus fort pourcentage en Europe, comptent parmi les populations les plus minces. Manger des poissons riches en acides gras hautement insaturés oméga 3 (p. ex. hareng, saumon, maque­ reau) protège le cœur et les vaisseaux san­ guins. Des précurseurs de ces acides gras se trouvent dans les huiles de colza, de lin et de chanvre et dans les noix. Les acides gras insaturés simples, présents dans les huiles d’olive, de colza et d’arachide, améliorent les valeurs de lipides et de sucres sanguins. Je prends également du beurre et de la crème bio. Des études ont

Mère de huit Même à table, enfants, l’humour est Marianne le bienvenu.

Botta Diener David Fäh doit avoir de la avoue faire discipline et des entorses des idées à ses propres claires pour principes. composer ses menus.

© Stylisme: Regula Wilson, coiffure et maquillage: Nicola Fischer/Stylcouncil

montré que les lipides du lait ne sont pas non plus néfastes pour la santé. Pour la cuisson, j’utilise de l’huile de coco, car elle est très digeste et influe positivement sur le taux de cholestérol.

5. Pour mériter des gâteaux et d‚autres glucides, je bouge!

Si j’ai des réunions toute la journée, je mange beaucoup de légumes et de salade, un peu de fromage, de la viande ou un œuf. Mais pas de pain, de pâtes ni de sucreries. Dans les pays industriels, l’alimentation est très riche en glucides. Cela ne posait pas de problème auparavant, car les gens se déplaçaient encore beaucoup à pied et avaient souvent un travail exigeant physiquement. Mais mon corps a uniquement besoin de grosses quantités de glucides, c’est-à-dire de plus de 20 g par repas, lorsque mes muscles sont mis à contribution. Pain, gâteau, spaghettis ou pizza sont donc réservés aux jours où j’ai beaucoup bougé, randonné ou joggé.

David Fäh veille à rester plusieurs heures sans manger

1. Je ne suis (obstinément) aucune règle

Donner des conseils et ne pas les suivre?

Oui, mais pas tous et pas tous les jours.

Je considère les recommandations en matière de nutrition comme des sources d’inspiration. Si l’une ou l’autre me semble sensée et s’il est possible de la mettre en œuvre au quotidien, la plupart du temps, je le fais. Une même règle ne peut pas s’appliquer à tous. Nous sommes tous différents. Il est donc important que les règles ne prennent pas le pas sur les signaux que notre corps nous envoie.

Et puis, chez beaucoup de personnes, la digestion et d’autres fonctions de l’organisme se modifient au fil des ans. Un

grand nombre de conseils nutritionnels ne sont guère fondés scientifiquement et sont réactualisés un peu trop souvent. Les informations imprimées ou diffusées via Internet ne sont donc pas toujours fiables.

Parfois, je brise sciemment les règles et privilégie le plaisir. C’est nécessaire quand on suit une discipline alimentaire stricte. S’obliger à s’alimenter sainement en permanence n’est pas bon. Comme de s’imposer un régime. En fait, cela s’avère souvent encore pire que de ne suivre aucune règle du tout.

2. Je mange une poignée de noix par jour

Je mange une poignée de noix presque chaque jour. La plupart du temps, au cours d’un repas. Les noix sont délicieuses dans une salade mélangée ou un muesli, ou comme ça, au souper. Au plan nutritif, elles renferment des trésors: des protéines, des vitamines et des minéraux ainsi que de précieux acides gras. Bien Vivai 5/14

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Nos experts en nutrition à table

3. Je ne grignote pas entre les repas

Si mon organisme ne reçoit pas de calories durant cinq heures, il peut puiser dans les réserves constituées lors du repas précédent. Ce processus est long, car je ne bouge pas beaucoup dans le cadre de mon travail. Du temps de mes arrière-grandsparents, il en était tout autrement. Déjà à l’étable à cinq heures du matin, ils avaient un travail très physique. La faim se faisait rapidement sentir, et il fallait «remettre du carburant» dès neuf heures du matin.

A l’époque, le casse-croûte du milieu de matinée et le quatre-heures étaient justifiés. Mais pour nous, qui pour la plupart passons la journée assis, manger entre les repas ou consommer des boissons sucrées entraîne une augmentation du taux d’insuline et bloque la dégradation des réserves. Par conséquent, davantage de calories finissent stockées dans l’organisme sous forme de surplus adipeux. Ces calories excédentaires engendrent une aug-

4. Pour me désaltérer, je bois de l‚eau

Huit enfants et moult couleurs: la table de Marianne Botta Diener est très animée.

Le Dr David Fäh a toujours quelques noix à décortiquer à portée de la main.

mentation des sucres et lipides sanguins (glycémie et cholestérol) et de la tension.

Cinq heures, cela peut sembler long. Parfois, je sens la faim arriver. La plupart du temps, cette sensation disparaît d’ellemême. Des senseurs situés dans l’organisme enregistrent les baisses de la glycémie et déclenchent la sécrétion d’insuline, son antagoniste. L’hormone glucagon mobilise les réserves de sucre dans le foie et les muscles, faisant remonter l’index.

Et la faim disparaît d’elle-même.

Lorsque je ressens la soif, j’essaie de l’apaiser sans apport de calories. L’eau est la boisson idéale, car celle qui coule de tous les robinets en Suisse est vraiment bon marché et de grande qualité. Bien sûr, il m’arrive de boire du vin, de la bière, du jus de fruit ou des boissons sucrées. Mais je le fais pour me faire plaisir et non pas pour me désaltérer. En outre, j’utilise alors des verres étroits et hauts, dont la contenance semble plus grande qu’elle ne l’est en vérité. Par contre, pour boire de l’eau, je prends un verre bien ventru, qui peut contenir deux fois plus de liquide.

Selon mes envies, il m’arrive de rafraîchir l’eau au réfrigérateur ou avec des glaçons, ou bien de l’aromatiser de quelques gouttes de citron ou de citron vert ou bien de feuilles de menthe.

5. Je mange lentement

Je consacre au moins une demi-heure à chaque repas. Ce que je préfère, c’est avoir de la compagnie à table. Manger lentement aide à absorber moins de calories. Il faut en effet un certain temps pour que le signal de la satiété, qui naît dans la bouche, l’estomac et l’intestin, arrive jusqu’au cerveau, où il est décodé. Quand on mange rapidement, on ne laisse pas au cerveau la chance de signaler à l’organisme: «Stop, le niveau de satiété est atteint». ●

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Avec les compliments de pour vos

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années de succès

© iStockphoto

qu’elles soient composées pour moitié de graisses, elles ne font pas particulièrement grossir. Au contraire. J’achète les noix les moins transformées possible.

Donc de préférence non décortiquées. On mange moins vite quand il faut les décortiquer soi-même. J’aime aussi le goût de la petite peau sous la coque, et elle fournit un supplément de fibres alimentaires.

Informer à fond, en toute sérénité – le pouvoir unique d’une annonce.

Cette annonce promeut la publicité dans les journaux et les périodiques.

L’association MÉDIAS SUISSES organise chaque année un concours sur ce thème s’adressant à de jeunes créatifs. Voici un travail qui s’est également illustré dans ce concours – il est signé par Luca Schneider et Yannick Schaller, Havas Worldwide Zürich. www.le-pouvoir-unique-d-une-annonce.ch

Les dessous de l’amertume

Les vertus de l‚amer Les substances amères ont des effets bénéfiques sur notre santé. Lesquels?

Et comment en profiter? Notre expert fait le tour de l’amer.

Texte: Marianne Botta Diener

s

i quelque 550 substances au goût amer ont été identifiées et recensées à ce jour, il en existe vraisemblable­ ment des milliers. L’amertume provoque toutefois une réaction de rejet chez la plupart des gens. «Tout comme l’attirance pour le sucré est innée, le rejet de l’amer est présent dès la naissance», explique Christine Brombach, nutritionniste à l’Institut d’innovation en boissons et denrées alimentaires de Wädenswil. Il s’agirait d’un mécanisme de protection contre les intoxications. L’amertume peut en effet indiquer qu’un fruit n’est pas assez mûr ou qu’un aliment est daubé, voire toxique. Courges et courgettes trop amères sont ainsi nocives pour la santé, tandis que les graisses et huiles présen­ tant une forte amertume témoignent de la dégradation d’acides gras devenus rances.

Si une amertume suspecte peut uti­ lement nous alerter dans certains cas, il n’empêche que moult végétaux à la saveur amère apportent de réels bénéfices à la santé. «Un grand nombre de composés amers sont des phytonutriments, dont les effets sont bénéfiques pour la santé», confirme David Fäh, médecin et nutri­ tionniste à l’Université de Zurich. Ils ont pour fonction de protéger les plantes des prédateurs, qui les dédaignent en raison de leur goût. Or, s’ils assument leur rôle auprès des plantes, ils s’avèrent également bons pour notre santé. Les terpènes et les caroténoïdes amers présents dans les to­ mates, les carottes, les patates douces et 34

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Les mères ont raison: les épinards sont bons pour la santé.

les épinards exercent une action anti­ oxydante et protectrice sur les cellules du corps. Les polyphénols tel le resvé­ ratrol contenus dans le vin rouge ou les arachides ont notamment des effets antitumoraux et anti-inflammatoires.

D’autres substances amères pré­ sentes dans les salades comme la chico­ rée, l’endive, la roquette, le pissenlit ou le radicchio, mais que l’on trouve aussi dans les thés noirs et verts, stimulent l’appétit et préviennent les nausées. La cynarine contenue dans l’artichaut est ainsi réputée pour ses vertus dépuratives importantes.

Le Cynar doit d’ailleurs son succès à cette substance extraite des racines et des tiges d’artichaut. L’addition de jus de pample­ mousse à ce célèbre apéritif transalpin permet de confectionner un cocktail inté­ ressant, qui séduira les amateurs de bois­ sons amères. La naringine, un flavonoïde présent dans le pamplemousse, abaisse le

taux de cholestérol, protège les cellules et améliore leur sensibilité à l’insuline. Il convient toutefois de noter que le jus de pamplemousse peut interagir avec cer­ tains médicaments. «Si l’on prend des tranquillisants, des médicaments pour le cœur ou des réducteurs de cholestérol, il est préférable de ne pas en boire en grande quantité», prévient David Fäh.

On attribue encore un autre effet in­ téressant aux substances amères. Selon les premiers résultats des études conduites en la matière, il semble qu’elles stimule­ raient dans l’estomac la production de ghréline, une hormone de régulation de l’appétit. Les aliments amers restant plus longtemps dans l’estomac, ils procurent un meilleur sentiment de satiété et aident donc à garder la ligne. L’huile d’olive, riche en polyphénols amers, joue un rôle similaire. «Une huile d’olive à l’amertume prononcée stimule la production de cha­ leur lors de la digestion, ce qui contribue à brûler une partie des calories apportées par l’huile», indique le nutritionniste.

Ces bénéfices santé revêtent évidem­ ment peu d’intérêt pour les personnes ré­ fractaires aux saveurs amères, mais nos goûts évoluent. Le nombre de papilles gustatives que nous avons sur la langue diminuant au fil des ans, les substances présentant une légère amertume sont mieux tolérées à l’âge adulte que dans l’enfance. Comme si nous comprenions à un moment donné de notre vie que l’amer peut aussi avoir des effets bénéfiques. l

Les endives font notamment fureur à l’apéro, avec un dip.

La naringine présente dans le pamplemousse est protectrice des cellules.

© GettyImages, iStockphoto, Fotolia (montage photo: Vivai)

Les artichauts protègent le foie et la vésicule biliaire.

La roquette au parmesan est une entrée classique aux moult vertus.

Le pissenlit est délicieux en salade, et en soupe aussi.

La laitue, c’est bon, mais pensez aussi à la chicorée de temps en temps.

Le radicchio apporte une intéressante note amère aux salades.

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L’expert expertisé

Des achats réfléchis En tournant la page, vous découvrirez pourquoi, cette fois-ci, c’est notre expert en nutrition Marianne Botta Diener qui analyse ces achats. Mais d’abord, apprenez pourquoi ils semblent avoir été faits par une femme.

Photos: Nik Hunger

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on fils de neuf ans m’a demandé si j’avais quelque chose à gagner. Sa sœur de 14 ans trouve que j’aurais pu faire ces achats, si j’avais plus d’argent et moins d’enfants… Et que sa grand-mère ou son grand-père aussi aurait pu remplir ce caddie. Il est vrai que mes parents comme moi-même mangerions volontiers ces denrées alignées sur le tapis roulant. «En tout cas, ce n’est pas une coloc’ d’étudiants, 36

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lance mon fils de 18 ans. Les quantités seraient plus importantes et les produits meilleur marché.» La personne qui a rempli ce caddie n’a pas franchement l’air de faire attention aux prix. Il n’y a presque que des produits bio: des noix de macadamia enrobées de chocolat Sélection, de la viande des Grisons, du saumon, des filets de poulet, de l’huile de noix et de l’huile d’olive bio… ce ne sont pas des articles qu’achète une famille au budget modeste.

Notre acheteur ou acheteuse veille à manger sainement. Il ou elle a des connaissances en nutrition et, à mon avis, bénéficie d’une bonne formation et accorde beaucoup d’importance au développement durable. La part de légumes (bio), de fruits et de salade est élevée. Les huiles sont de qualité et bonnes pour la santé.

Les produits laitiers sont de la région et de saison. Le contenu de ce caddie révèle davantage: la plupart des quantités in-

© Marion Nitsch

Ce tapis roulant a été photographié à Migros Limmatplatz, à Zurich.

diquent que ces achats ont été effectués pour un ménage de deux personnes. Un couple peut-être. Travaillent-ils tous les deux? En tout cas, ils ont le temps de faire la cuisine. Ils ne sont donc pas tous deux employés à plein temps. Ma fille de 19 ans pense que la personne qui a fait ces achats sait bien cuisiner. Elle-même aurait vraiment du mal à préparer les côtes de bettes et le millet.

Mon regard se pose sur les tortellinis.

Ils ne vont pas avec le reste. Pas plus que le sachet de salade prête à servir. Il est possible que la personne mystère ne cuisine que lorsqu’il y a plusieurs convives et qu’elle se nourrisse de plats tout prêts quand elle est seule.

Des enfants vivent-ils dans la maison? Je ne pense pas. En principe, ils n’aiment pas les côtes de bettes et le millet.

Ni le gingembre, le safran, le fromage de chèvre et l’emmental. Pour leurs enfants, des parents achèteraient plutôt du tilsiter

„Y a-t-il des

enfants? Je ne pense pas, car ils préfèrent le tilsiter au chèvre.

L’experte en nutrition Marianne Botta Diener est ingénieure en technologie alimentaire. Elle enseigne à l’EPF. Dans ce numéro de Vivai, elle remplace le Dr Robert Sempach, qui analyse habituellement le contenu des caddies.

„

ou du fromage à la crème de Lucerne. Les noix de macadamia enrobées de chocolat noir non plus ne sont pas des produits que plébisciteraient des enfants. Elles fournissent, certes, des polyphénols qui protègent les cellules et de précieux acides gras. Elles ont toutes les qualités d’un encas bien réfléchi, bon pour la santé. Peutêtre les enfants sont-ils adultes, ont-ils quitté la maison familiale et reviennent-ils uniquement pour se faire gâter, avec des petits filets de poulet par exemple, car il y en a assez pour quatre personnes.

Nous arrivons à la question décisive: homme ou femme? Les études révèlent que les hommes mangent moins de légumes et de fruits et achètent plus volontiers du bœuf ou du porc que du poulet.

Avoir une alimentation équilibrée les intéresse en outre moins que les femmes.

Pour moi, il s’agit donc d’une acheteuse qui sait ce qui est bon pour la santé.

Qui se cache derrière ce caddie?

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u

La solution C’est le Dr Robert Sempach, notre psychologue de la nutrition en personne, qui a fait ces achats. Il vit à la périphérie de Zurich avec sa femme et deux de leurs trois fils.

ne femme! Madame Botta Diener pense que c’est une femme qui a rempli ce caddie! Je suis flatté.

En tant qu’homme émancipé, je ne pourrais m’imaginer plus beau compliment! A mon tour de complimenter ma remplaçante: elle est tombée juste sur bien des points. Etant un spécialiste de la nutrition, je fais bien entendu particulièrement attention à ce que j’achète. Je préfère économiser dans d’autres secteurs que l’alimentation. Je ne suis pas mauvais cuisinier, bien que je me sois vraiment mis aux fourneaux seulement après la naissance de mes enfants.

A propos d’enfants, Madame Botta Diener s’est trompée sur ce point. Nous sommes une famille. Nos fils sont âgés de 15 à 20 ans. Deux d’entre eux vivent encore à la maison. Nous préparons le repas du soir chacun à notre tour. Et cela, des achats jusqu’à la vaisselle. C’est ce qui a pu dérouter Madame Botta Diener: il y a plusieurs articles, tels que les tortellinis ou la salade, que j’ai achetés pour l’un ou l’autre membre de la famille en vue de préparer un repas rapide, tandis que les filets de poulet, par exemple, seront au menu d’un gros souper.

J’ai bien aimé la remarque de ma collègue sur les noix de macadamia, qui ont «toutes les qualités d’un en-cas bien réfléchi». Elle sait aussi que le plaisir dépend de la qualité et non pas de la quantité. ● Propos recueillis par Lukas Hadorn.

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Floradix HA Vegan plus

Faites le plein d’énergie!

Floradix, le complément alimentaire liquide riche en fer, est désormais disponible sous une forme 100% végétale, idéale pour les adeptes du véganisme et les personnes intolérantes au gluten ou au lactose.

Fatigue, manque d’entrain, stress sont souvent le signe d’une carence en fer. Selon le Dr Beat Schaub, spécialiste en médecine interne, la plupart des femmes en âge de procréer présentent un taux de ferritine trop bas. Troubles du sommeil, états d’épuisement ou perte de cheveux peuvent en résulter. Le fer est en effet un important pourvoyeur d’énergie. Cet oligo-élément essentiel intervient dans la formation du sang et contribue au transport de l’oxygène dans l’organisme.

Une carence en fer n’est pas une fatalité! Des préparations naturelles riches en fer aident à

réguler le taux de fer dans le sang et à restituer à l’organisme l’énergie dont il a besoin.

Floradix est depuis 7o ans le numéro 1 des préparations naturelles, et nos grands-mères en vantaient déjà les mérites!

Floradix existe désormais aussi sous une forme 1oo % végane. Floradix HA vegan plus ne comprend aucun composant d’origine animale. Sa formule est également exempte de miel et de levure. Floradix HA vegan plus se compose d’extraits naturels de plantes et contient du fer organique ainsi que de précieuses vitamines.

Bien assimilé par l’organisme, il est tout indiqué pour les vegans et les végétariens, ainsi que pour les personnes souffrant d’une intolérance au lactose ou au gluten.

© Susanne Hassmann

A propos: Floradix et Floradix HA vegan plus peuvent aussi être pris à titre préventif. Pour avoir une santé de fer et ne jamais manquer d’énergie!

Floradix HA vegan plus est disponible dans les magasins spécialisés ainsi qu’en drogueries et pharmacies.

Plus d’informations sur www. floradix.ch.

Duo Steamer de Topline

Merci Topline!

On peut l’oublier sans souci. Jusqu’à ce que le micro-ondes se mette à biper. Le Duo Steamer de la ligne Topline est un accessoire idéal pour les adeptes du multitasking.

Texte: Lukas Hadorn Photo: Yves Roth

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uisiner pour des enfants en bas âge n’est pas une sinécure. A peine se met-on aux fourneaux pour préparer la pitance nécessaire à leur survie que les petits monstres entreprennent d’enfoncer n’importe quoi dans les trous de la prise, de vider les armoires ou d’inonder la salle de bains. Et tout cela de préférence en marge du champ de vision de l’espace occupé par les plats et poêles où leur mère ou leur père est en train de s’activer, soit du territoire où les catastrophes peuvent théoriquement être évitées. La situation n’en est que plus éprouvante pour les nerfs. Commencent alors les va-et-vient entre les casseroles qui fument et les baignoires qui débordent. On éteint des feux d’un côté, évite des fractures de l’autre.

Et l’on se prend à penser, non sans honte, que Ronald McDonald pourrait peut-être prendre en charge la tâche ingrate consistant à nourrir ces fous furieux.

Mais, bien sûr, cela n’arrive pas. Au contraire. On lit des magazines intelligents destinés aux parents et on y apprend à impliquer les enfants dans la préparation de menus substantiels, goûteux et variés. Ensuite, les yeux mi-clos, on observe avec attention les cuisiniers en herbe plonger les doigts dans la sauce, tout en égouttant les spaghettis à bonne distance.

Et puis, l’on devient pragmatique (pour ne pas dire paresseux ou paresseuse).

En tout cas, c’est ce qui m’est arrivé. J’ai acheté les spätzli en sachet, et la salade aussi, avec la sauce prête à verser. Je sais, cela n’est pas digne d’un homme mo40

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En deux temps trois mouvements Comment ça marche Dans le compartiment inférieur, on met du liquide, et en haut, des légumes lavés et coupés en morceaux. Avec le Duo Steamer de Topline, la cuisson vapeur, ce n’est pas plus compliqué que cela.

En 8 minutes, les courgettes sont cuites, et les rosettes de chou-fleur en 10. On peut même y faire cuire des pommes de terre, du riz ou du poisson au micro-ondes. Et les substances nutritives restent intactes. Plus besoin de matière grasse pour la cuisson! Si le Duo Steamer n’existait pas, il faudrait l’inventer.

derne. Un certain nombre de mes pairs se débrouillent bien pour confectionner un bienfaisant plat de millet garni d’ocras et de cardons provenant de leur jardin partagé. Dans ce domaine, j’ai mes limites. Dans l’élaboration des menus, plus nombreuses sont les étapes que je peux éviter sans diminution du rendement, mieux c’est.

Le Duo Steamer de Topline est arrivé à point nommé. Pour avoir lu des magazines intelligents destinés aux parents, je savais que les légumes devaient figurer en quantité dans l’assiette des enfants. Et pas sous forme de tartelettes aux épinards ou de rouleaux de printemps. Leur préparation devait au contraire ménager les propriétés desdits légumes, soit il convenait de les cuire à la vapeur, sans huile ni sel.

Exactement ce que se propose de faire le cuit-vapeur de Topline. Et au micro-ondes en plus. Pour un jeune père de famille stressé, cela signifie une économie en termes de plaque de cuisson, de casserole, d’ustensiles en tous genres et, surtout, de nerfs. Il lui suffit de laver les légumes et de les couper en morceaux. Le reste, c’est la technique moderne qui s’en charge.

A propos de technique moderne: avant l’ère du Duo Steamer de Topline, notre micro-ondes s’ennuyait dans un coin de la cuisine. La plupart du temps, il était là, sombre et muet, son «bip» cristallin ne résonnait que rarement, lorsque nous y enfournions un sachet de popcorn ou un coussin rempli de noyaux de cerises. Une existence indigne quand on pense aux avancées scientifiques nécessaires à son développement. Une vie comparable à celle d’une voiture dans laquelle on ne s’assiérait que pour écouter les infos à la radio. Aujourd’hui, il en est tout autrement. Le micro-ondes fait partie intégrante de la vie d’un ménage performant. Il génère la vapeur, nous nous occupons du reste. ●

„On devient

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pragmatique – pour ne pas dire paresseux.„

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Fairtrade made in Peru

Conserves équitables Leader mondial du commerce de détail, Migros propose des produits issus du commerce équitable en conserves. Visite à la source, au Pérou.

Texte: Monica Glisenti Photos: Daniel Grieser

Plaine fertile dans les environs de Tanguche, dans le nord du Pérou.

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Les piquillos et autres légumes de Tanguche sont conditionnés chez Virú.

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Fairtrade made in Peru

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ilomètre après kilomètre, la piste s’étire à perte de vue à travers un paysage lunaire. A l’horizon, le ciel bleu semble se dissoudre dans les tons doux des pierres et du sable. On dirait que le temps et la végétation s’étiolent. Soudain apparaît une oasis de verdure tel le jardin d’Eden. Nous arrivons à Tanguche, au nord du Pérou.

Ici, l’eau abonde. Et la vie également.

Hommes, femmes et enfants, vaches et chiens, palmiers, bananiers et manguiers, potagers. Moustiques aussi.

A Tanguche, plus de 2000 âmes regroupées en une coopérative du nom d’Apaet produisent sur une trentaine d’hectares des artichauts et des piquillos, des petits poivrons rouges et verts. Les récoltes traversent la vallée aride jusqu’à Trujillo en camion. Elles arrivent ainsi à la centrale d’exploitation moderne de Virú, première entreprise de transformation de légumes au Pérou. Les plantes y sont lavées, blanchies et conditionnées dans des bocaux ou conserves, sans conservateurs. De là, elles sont acheminées en Europe par bateau, puis en train jusqu’à Migros.

Des conditions de vie meilleures Tanguche n’est qu’un exemple de lieu parmi d’autres où, en collaboration avec les agriculteurs et les transformateurs locaux, Migros a converti la production de fruits et légumes au commerce équitable. L’engagement Fairtrade permet à des populations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine d’améliorer leurs conditions de vie de façon autonome.

Cela se traduit par des structures organisationnelles démocratiques, des relations commerciales directes, des cultures respectueuses de l’environnement et de bonnes conditions de travail. Pour leurs marchandises, les producteurs perçoivent un prix minimum garanti et une prime Fairtrade destinée à financer des projets d’utilité collective. Ainsi, l’argent est investi dans les infrastructures, la formation, les soins médicaux ou l’amélioration de la qualité et de la productivité.

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A Tanguche, la prime de 2000 francs issue de la première récolte a permis l’achat d’un système pour filtrer et rendre potable l’eau du Río Santa. L’acquisition la plus récente: deux ordinateurs installés dans la bibliothèque de l’école, qui est encore dépourvue de livres. «Après avoir été raccordés au réseau il y a quelques mois, nous sommes enfin connectés au monde. C’est essentiel pour retenir les jeunes», explique Juan Orlando Vasquez, chef de la coopérative, plein de gratitude,

Enrico Antonini, l’acheteur de Migros, avec des agriculteurs.

Contrôle qualité sur la plantation de manguiers de Piura.

Le label Fairtrade Que signifie-t-il?

Avec la vente de produits certifiés Fairtrade, Migros s’engage en faveur du commerce équitable et s’inscrit dans la lutte contre la pauvreté dans les pays du Sud. Les standards internationaux Fairtrade (FLO) se basent sur trois axes: commercial, social et environnemental. Les critères du commerce équitable englobent: • des prix minimum garantis • des primes Fairtrade pour financer des projets • des contrats à long terme • des revenus minimum réglementés • sécurité et santé sur le lieu de travail • une production respectueuse de l’environnement • l’interdiction de pesticides dangereux L’organisation indépendante FLO-CERT contrôle le respect des normes. Les associations de producteurs, les plantations des pays du Sud et la chaîne de distribution sont certifiées ISO 65. Des inspecteurs se rendent régulièrement sur place pour s’assurer du respect des standards Fairtrade. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.migros.ch, rubrique Supermarché/Marques et labels/Fairetrade Max Havelaar.

De nouveaux ordinateurs sont arrivés à Tanguche.

Des cœurs de palmier issus du commerce équitable.

La sécurité sur le lieu de travail: un critère Fairtrade.

”Nous nous faisons gfajkf shfjkafklsafhkflhafklahfakslfashfklasf hasklfashkflasfhkalf ashfklasfhakslf asfhakslfsa fhakslfa

moins de souci pour notre avenir.

Reyes Artega, producteur d’asperges

„

Asperges vertes de Trujillo. Au départ, les producteurs étaient sceptiques quant au label Fairtrade.

”Dg jksfasfjk fhklsafhklh kl fhakslfhk unzgjfka fgajksf agfjkasgf kjn. „

Migros est le seul distributeur au monde à proposer des asperges Fairtrade en bocal.

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Fairtrade made in Peru

” „ Le contact personnel crée la confiance.

Enrico Antonini, acheteur de conserves à Migros.

Enrico Antonini parle des difficultés rencontrées pour adapter la fabrication de conserves aux standards Fairtrade.

Vivai: Migros commercialise désormais des fruits et légumes en conserves issus du commerce équitable. Comment les consommateurs peuvent-ils identifier ces produits?

Enrico Antonini: Grâce au label Fairtrade

Max Havelaar. La conversion de la production et de la fabrication au Fairtrade est une étape décisive dans le programme de développement durable Génération M, car Migros a promis d’élargir cet assortiment de 75 % d’ici 2015.

Vivai: Comment vous y prenez-vous?

Je reviens tout juste du Pérou, où j’ai rendu visite à des paysans qui produisent des mangues, des artichauts, des piquillos, des cœurs de palmier et des asperges pour nous. Voilà trois ans que nous sommes en contact avec eux.

Vivai: Concrètement, quelle démarche adopte Migros? Des représentants du distributeur suisse vont voir les agriculteurs et leur disent où et quoi cultiver?

E. A.: Exactement. Mais nous recherchons aussi des entreprises de transformation et des personnes sur place qui partagent nos idées et aident nos équipes et les paysans

à atteindre nos objectifs. Plus qu’une nécessité, c’est un devoir pour nous de savoir d’où proviennent les produits et comment ils sont transformés. Parce que Migros assume sa responsabilité tout au long de la chaîne de création de valeur et applique, à toutes ses activités en Suisse et à l’étranger, des solutions équilibrées du point de vue économique, social et écologique. C’est pourquoi nous avons décidé, il y a trois ans, d’étendre autant que possible les normes de Fairtrade à tous les produits en bocaux et en conserves.

Vivai: Trois ans, c’est long. Pourquoi n’arrivent-ils en rayon qu’aujourd’hui?

E. A. : D’abord, il faut trouver l’endroit idéal,

puis convaincre les agriculteurs, imposer de nouvelles directives et les persuader qu’il est judicieux de réduire les engrais et de les employer de manière plus ciblée. Ils doivent se soumettre à des contrôles et reconnaître qu’il est profitable de s’associer sur la durée avec un acheteur unique.

Vivai: Nouvelles directives, contrôles plus stricts, tout cela ne paraît pas vraiment lucratif. Qu’est-ce qui motive les agriculteurs à s’engager?

E. A. : Ils bénéficient d’avantages considé-

rables. Par exemple, une garantie à long terme d’achat de la marchandise à un prix fixe et une prime Fairtrade.

Vivai: Où trouvez-vous ces paysans?

E. A. : Au Pérou, nous travaillons de longue

date avec le transformateur Virú. En termes de rémunération des salariés, d’hygiène, de qualité ou de fiabilité, cette entreprise a des critères très stricts. Elle satisfait en tout point les exigences que nous attendons d’un partenaire. Avec son aide, nous avons recherché des coopératives prêtes à emprunter une voie plus écologique et plus sociale.

Vivai: Dorénavant, ces coopératives produisent exclusivement pour Migros?

E. A. : Oui, tant que les paysans signent avec nous.

Vivai: Ce qui signifie que Migros pourrait bâtir avec elles le projet de Fairtrade et ne jamais recevoir les produits.

E. A. : C’est effectivement une éventualité.

C’est aussi la raison pour laquelle le contact personnel est si important, car il crée la confiance.

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Cela vaut le coup de venir nous voir. Y compris parce que nous sommes près de chez vous.

Nous sommes là pour vous.

Si nous sommes l’assurance-maladie de la Suisse, c’est aussi parce que nos conseils et notre assistance vous permettent d’y voir plus clair à tout moment. Nous anticipons et vous facilitons la vie en tenant compte de votre situation personnelle. Vous pouvez nous joindre par téléphone, en ligne 46 Vivai 5/14 ou près de chez vous. 0844 80 81 82 ou www.helsana.ch/service-info

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en serrant la main du collaborateur Migros, Enrico Antonini. Juan Orlando Vasquez présente fièrement sa nouvelle acquisition. «¡Muchas gracias! Migros» s’affiche sur les deux écrans.

D’abord un travail de persuasion En tant qu’acheteur de fruits et légumes en conserves, Enrico Antonini sillonne la planète pour persuader les agriculteurs de se convertir au Fairtrade en partenariat avec des entreprises de transformation locales. «Au départ, ils sont sceptiques et rejettent le changement. Nous leur présentons alors les avantages et devons prouver notre fiabilité.» Migros est pionnière en la matière. «Comme il existait jusque-là peu d’exploitations de mise en conserves certifiées, nous développons nous-mêmes le secteur», souligne Enrico Antonini.

Les paysans de la coopérative San Francisco exploitent une mangueraie de 3,5 hectares près de Piura, laquelle produit jusqu’à 700 kilos de fruits par arbre et par an. Eux aussi étaient sceptiques au début. Tout comme les 900 producteurs de cœurs de palmiers de Tarapoto en Amazonie et les membres de la coopérative Ceprovaje, cultivateurs d’asperges blanches et vertes près de Trujillo. Ils ne voulaient même pas entendre parler de Fairtrade. «Il y a deux ans, nous avons tout de même signé le contrat avec Virú et Migros et sommes désormais moins soucieux pour l’avenir. Depuis lors, nous dormons mieux et nos femmes sont également impliquées dans l’exploitation», se réjouit le producteur d’asperges Reyes Artega.

Ils ont réalisé que le Fairtrade était une bonne chose et vécu la conversion comme un changement d’ère. D’abord, il a fallu qu’ils comprennent qu’il était possible de gagner plus avec des cultures plus écologiques et des conditions plus équitables.

Et que c’était une chance pour eux. ●

”C‚est notre devoir de connaître l‚origine exacte des produits.

Enrico Antonini, acheteur de conserves pour Migros

„

Mangues Fairtrade de la coopérative San Francisco, située près de Piura.

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Poids en liberté Les haltères ne sont pas réservées aux Mr Muscle et font de plus en plus d’adeptes chez les femmes. La raison?

Elles permettent de se sculpter un corps de rêve!

Texte: Daniel Lüchinger

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Entraînement aux haltères De nombreux atouts •

Permet un entraînement complet du corps, car ni les poids ni les mouvements ne sont guidés. Active la musculature d’assistance essentielle à la stabilité.

• Renforce la musculature dorsale et abdominale qui maintient le lien entre le torse et le bas du corps.

• Stimule la production d’hormones aux propriétés anaboliques et favorisant la combustion des graisses • Exercices fonctionnels axés sur les mouvements quotidiens et contribuant à améliorer la coordination intermusculaire.

© 727inc.com|folio.id-com, Corbis

aillots moulants laissant deviner des muscles saillants, bras de camionneurs soulevant des poids surhumains, visages rouges et crispés, le tout ponctué de râles de phoque émis à chaque effort… Si les exercices de musculation avec des poids libres vous semblaient réservés jusqu’ici aux bodybuilders et autres Mr Muscle, faites fi de ce cliché!

Poids et haltères ne sont plus l’apanage d’obscures salles de sport mal ventilées et font des émules dans un nombre croissant de studios de fitness. A juste titre d’ailleurs. «Les exercices avec des poids libres permettent de reproduire, de manière très fonctionnelle, des enchaînements de mouvements que nous exécutons au quotidien à longueur de journée, par exemple en faisant nos courses ou du vélo, en montant les escaliers sur son lieu de travail ou lors d’activités de loisirs», précise Boris Caminada, responsable Fitness et directeur adjoint du parc aquatique Bernaqua. Si l’entraînement sur des appareils de musculation permet de faire travailler différents muscles de façon isolée, les haltères se prêtent idéalement à l’entraînement de chaînes musculaires complètes, notamment la musculature de stabilisation du tronc, qui assure la coordination des bras et des jambes.

Les haltères

Celle-ci joue un rôle essentiel en assurant la stabilité de l’ensemble de l’appareil locomoteur. Sans oublier, souligne Boris Caminada, les bénéfices apportés en matière de prévention des chutes. «Un corps entraîné aux haltères permet de prévenir bien des lésions en cas de chute dans la vie quotidienne.»

Les avis sont également positifs dans le milieu médical: «Les exercices avec des poids libres requièrent une bonne stabilité du tronc et des extrémités, ainsi qu’une bonne coordination motrice. C’est pourquoi ce type d’entraînement est bien plus efficace que les exercices réalisés sur des appareils de musculation», explique Christoph Abegg, physiothérapeute chez Medbase Zurich.

„On arrive à

obtenir une bonne stabilité.„ Les femmes semblent avoir découvert depuis peu les avantages des haltères.

«Les femmes se tournent de plus en plus vers des formules qui leur permettent à la fois de se sculpter une belle silhouette et de booster leurs performances physiques», témoigne Andrea Herrera, fondatrice et copropriétaire de bSport CrossFit Leutschenbach. L’entraînement aux haltères s’avère aussi bénéfique pour les femmes que pour les hommes, car il permet d’améliorer tout à la fois force, posture, endurance et souplesse. Et contribue à réduire la masse graisseuse, ce qui présente un intérêt non négligeable aux yeux de nombreuses adeptes du fitness. Nos clientes ne courent aucun risque de se transformer en bodybuildeuses, précise Herrera: «Leur scepticisme fond comme neige au soleil lorsVivai 5/14

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Choix des haltères Utilisation à une main Il existe différents types d’haltères pouvant se tenir à une ou deux mains.

1. Haltères courtes: s’utilisant en principe d’une seule main, leurs dimensions et leur maniabilité autorisent une grande diversité de mouvements de musculation.

2. Kettlebells (dites haltères russes): l’utilisation de ce type

d’haltères remonte au XIXe siècle.

Tombées dans l’oubli dans les pays occidentaux, elles restent prisées en Europe de l’Est. Les disciplines comme le crossfit les ont remises au goût du jour. Elles se prêtent idéalement aux entraînements complets ainsi qu’au renforcement de la musculature du tronc.

Les haltères permettent de réaliser divers exercices et, compte tenu de leur petit volume, elles sont faciles à utiliser chez soi.

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© GettyImages, iStockphoto

Les haltères

qu’elles se regardent dans la glace et voient des bras bien dessinés, des cuisses idéalement galbées et des fessiers rebondis.» En effet, un entraînement complet avec des haltères contribue non seulement à tonifier le corps, mais permet aussi d’avoir des muscles joliment dessinés, résultat d’une dépense calorique élevée.

Le nouvel engouement à l’égard des haltères vient de disciplines comme l’entraînement fonctionnel ou le crossfit, né aux Etats-Unis. Ce dernier combine haltérophilie et exercices de musculation avec le poids du corps (appuis faciaux, tractions…) à des éléments de gymnastique classique. L’objectif est de favoriser un développement harmonieux de l’endurance, de la force, de la coordination et de la souplesse.

„Les femmes se mettent aux haltères.„ L’entraînement fonctionnel vise surtout à accroître la stabilité du corps et à assurer le bon fonctionnement de l’appareil musculaire, des points d’attache des muscles, des tendons et des articulations.

L’accent est mis sur le tronc, qui est durablement renforcé.

Il est essentiel de veiller à l’exécution correcte des mouvements, qui s’effectuent debout pour la plupart. En effet, l’un des atouts majeurs des haltères – soit l’enchaînement relativement libre des mouvements – peut aussi être une source de blessures. «Les exercices avec des poids libres impliquent une bonne coordination motrice et une certaine stabilité du tronc. Un entraînement inadapté peut conduire à des surcharges et même induire des lésions articulaires», prévient Christoph Abegg. Boris Caminada souligne l’importance que revêtent une initiation et un suivi assurés par un coach professionnel. Rien n’empêche ensuite de poursuivre l’entraînement chez soi, une fois que l’on a acquis une bonne maîtrise des mouvements. l

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Un teint bien huilé L’huile est le plus ancien des produits de beauté. Remise au goût du jour par l’industrie cosmétique, elle vit une renaissance. Vivai a fait le tour de la question et apporte des réponses concrètes sur les produits à base d’huile.

Texte: Gisela Femppel

1. Huile d‚olive, d‚arachide, de tournesol ou d‚avocat, la gamme des huiles végétales est vaste. Mais conviennent-elles toutes aux soins de la peau et des cheveux ?

En principe, toutes les huiles végétales vierges extraites de fruits et de graines peuvent être utilisées non seulement pour la cuisine, mais aussi pour les soins de la peau. Les huiles végétales contiennent de nombreuses vitamines ainsi que des aci­ des gras monoinsaturés et polyinsaturés.

Vu que les huiles végétales se distinguent par leur structure et leurs propriétés, elles ont des actions différentes. L’huile d’avo­ cat, par exemple, est plutôt adaptée aux soins des peaux sèches et sensibles, et l’huile d’argan à ceux des peaux grasses.

Elle permet aussi de préparer des masques efficaces pour le visage. Les colliers de perles également deviennent plus beaux lorsqu’ils sont frottés à l’huile d’olive tous les deux ans.

3. Qu‚en est-il des huiles essentielles d‚origine naturelle ? A quoi servent-elles ?

Les huiles essentielles sont extraites de végétaux et très volatiles. Elles ont un parfum puissant, caractéristique de la plante dont elles proviennent. Elles sont utilisées, d’une part, en aromathérapie pour traiter la douleur et certaines mala­ dies ou accroître le bien­être et, d’autre part, en cosmétique, en tant que subs­ tance aromatique ou composant actif dans des produits de soin. Mais seulement associées à une huile grasse, c’est­à­dire à une huile végétale.

2. L‚huile d‚olive est-elle

4. Quels avantages

véritablement une panacée bienfaisante ?

présentent les huiles pour la peau ?

Déjà employée dans la Grèce antique, l’huile d’olive a la réputation de soigner bien des maux. En usage interne, elle contribue par exemple à calmer les brû­ lures d’estomac, les reflux gastriques et la constipation. Les usages externes sont également variés. Additionnée d’un peu de jus de citron, l’huile d’olive apaise les coups de soleil et adoucit les callosités.

Les fabricants de produits de soin pour la peau misent de nos jours fortement sur les huiles, car, contrairement aux crèmes, elles pénètrent la couche lipidique, trans­ portant ainsi plus profondément leurs substances actives. Cette tendance n’a pas échappé à Mibelle, une société du groupe Migros. Lors du développement de pro­ duits à base d’huile, une attention parti­

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culière est apportée à leur capacité à être facilement et rapidement absorbés par la peau. L’efficacité des produits de soin est améliorée en permanence en combinant différents composants huileux. Certes, il existe des produits de soin composés à 100 % d’une huile essentielle, exempts d’additif, mais la plupart sont constitués de mélanges de plusieurs huiles végétales ou associent huiles essentielles, subs­ tances aromatiques et extraits végétaux.

5. L‚huile est-elle une bonne alternative à la crème pour les soins du visage ?

Aujourd’hui, les huiles pour le visage sont aussi efficaces que les crèmes de jour et véritablement polyvalentes. Elles peuvent être extraites d’un seul végétal ou consti­ tuées d’un mélange de plusieurs huiles.

Certaines contiennent aussi des huiles es­ sentielles, des essences de fleurs et/ou des vitamines. Dotées d’un fort pouvoir hy­ dratant et capables de renforcer le méca­ nisme de protection de la peau, les huiles pour le visage peuvent être utilisées comme soin de jour ou de nuit. Elles doivent être adaptées au type de peau ainsi qu’à la saison et combinées à une crème de jour, particulièrement lorsque la température extérieure baisse. Non seule­ ment les huiles pour le visage sont de vrais produits de soin, mais elles con­ viennent également bien comme base de

Les huiles de beautĂŠ

Jojoba

Tournesol

Avocat

Š Corbis, iStockphoto (montage photo: Vivai)

Olives

Arachides

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maquillage lissante. Elles s’utilisent mélangées au fond de teint ou directement sur les joues pour illuminer le teint. Une touche d’huile sur les paupières ou les lèvres leur confère un éclat naturel.

6. Les huiles capillaires embellissent-elles la chevelure?

Les cheveux secs et ternes bénéficient particulièrement d’un traitement avec une huile capillaire riche, qui leur redonne souplesse et brillant. En enrobant les fibres capillaires, l’huile constitue une couche protectrice contre les agressions extérieures, dues notamment à la chaleur ou au froid. Par ailleurs, des huiles légères pour cheveux fins, qu’elles traitent

sans les alourdir, sont arrivées sur le marché. Appliquée avant le shampoing, l’huile capillaire nettoie et nourrit le cheveu. En massages dans la chevelure fraîchement lavée et encore humide, elle fait l’effet d’une cure nourrissante. Mais elle peut aussi être appliquée sur les cheveux secs, en particulier sur les pointes afin de prévenir les fourches.

7. Les composants synthétiques des huiles ne peuvent-ils pas avoir un effet néfaste?

Outre les huiles végétales, l’industrie cosmétique propose des huiles synthétiques minérales. Ces huiles minérales forment

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Raffermit la peau en lui apportant du collagène et des vitamines E: Body Oil de Zoé.

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un film protecteur sur la peau, évitant qu’elle se dessèche, mais l’empêchant d’absorber l’humidité environnante. Vu qu’elles ne pénètrent pas dans l’épiderme, les huiles minérales ne sont pas des produits de soin. Elles posent aussi un problème en termes d’écologie. Les fabricants de cosmétiques naturels notamment privilégient en conséquence les huiles corporelles végétales, non synthétiques.

L’huile sèche Pantene Pro-V protège les cheveux des agressions extérieures et liées au coiffage. Facile à répartir, elle n’alourdit pas le cheveu.

8. La texture des huiles étant différente de celle des crèmes, à quoi faut-il faire attention lors de l‚utilisation?

quées en massages après le bain ou la douche, sur la peau encore légèrement humide. Les experts de Mibelle le soulignent également. En cas d’extrême sécheresse de la peau, il est recommandé d’utiliser l’huile en combinaison avec une crème ayant des propriétés stabilisantes.

Les huiles dites «sèches» sont particulièrement vite absorbées. C’est le cas par exemple des huiles d’argan et d’onagre, riches en acides gras polyinsaturés. Pour les soins du visage aussi, humidifier la peau avant l’application de l’huile, dont quelques gouttes suffisent. ●

Afin d’obtenir un résultat optimal, les huiles corporelles devraient être appliPUBLICITÉ

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Par carte postale (courrier A): Editions Vivai, concours 5/14, case postale, 8074 Zürich Date limite de participation: le 19 octobre 2014 Solution du précédent numéro: fitness Nom du gagnant: Myriam Szolansky, Erlenbach

Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses des éditions de Vivai dans les trois langues et avisés par écrit. Les prix ne peuvent pas être convertis en espèces. La voie juridique est exclue. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Les gains n’ayant pas été retirés dans les trois mois suivant le tirage au sort sont considérés comme caducs. Ils ne donnent lieu à aucune contrepartie. Les collaborateurs de la Fédération des coopératives Migros ne sont pas autorisés à participer au concours. Le mot mystère ainsi que le nom du gagnant ou de la gagnante seront publiés dans le numéro 6/14 de Vivai.

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Corinne Bloch est journaliste free-lance. Elle constate que ses sous-vêtements ont plus de centimètres carrés d’étiquette que de tissu.

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st-ce que vous gardez les étiquettes de vos vêtements, vous?

Pas celles avec le prix bien sûr, celles qui détaillent la composition (100 % cachemire, évidemment) et l’entretien (laver à l’eau de source, avec les orteils d’une vierge tibétaine, les soirs de pleine lune, etc.). Moi je ne peux pas, ça me gratte. Et vu la longueur de certaines étiquettes (écrites en 47 langues, dont l’hébreu, le turc, le cochinchinois supérieur et le moldave ancien), ça peut gratter assez loin. Je viens ainsi d’acquérir un leggings dont l’étiquette – faite dans une matière aussi indéfinissable qu’inconfortable − me descend jusqu’au milieu des cuisses et fait un bruit de papier froissé à chacun de mes pas. Résultat : je coupe la coupable à peine sortie de la boutique. Du coup, il reste un petit bout qui rebique et qui gratte encore plus. Si la couture n’est pas trop féroce, je tente de la découdre: j’ai ainsi troué quelques pull-overs et massacré bon nombre de petites culottes en dentelle.

Je signale donc aux fabricants et à toute fin utile qu’il existe des étiquettes en coton doux qui ne grattent pas. Mais j’imagine que c’est plus cher… A combien, d’ailleurs, peut bien revenir, en pourcentage, le prix de l’étiquette d’un vêtement? Je n’ai pas trouvé la réponse.

En revanche, j’ai découvert sur le Net que les modèles les plus simples (5 symboles de nettoyage et deux lignes de textes) se vendent 25 francs les 50, soit

50 ct la pièce. Du coup, je n’ose pas imaginer ce que représente le prix de l’étiquette du string que j’ai acheté l’autre jour dans une grande surface. Car ce string-là n’a pas juste une étiquette fermement cousue au tissu, mais bien HUIT. Huit étiquettes, plus grandes que le string lui-même, remplies de texte recto verso, soit 16 pages d’informations en 30 langues, dès fois que les Moldavettes porteraient aussi des ficelles pour ramasser les topinambours – vive la globalisation! Bref, un vrai bouquin, genre méthode Assimil. Tout ça dans ma petite culotte. Non, je n’exagère pas, j’ai même compté le nombre de caractères d’imprimerie: 4000, soit près de deux fois la longueur en texte de cette chronique! Et je ne parle ici que de l’étiquette d’entretien. Car si j’y ajoute celle du prix, plus celle qui vantait les mérites du coton organique, plus le petit carton accroché au nœud qui indiquait la taille, ce n’est plus une culotte que j’ai achetée, mais une librairie!

Tout ça pour 6 centimètres carrés de tissu. N’est-ce pas diabolique?

La morale de cette histoire, c’est qu’il n’y a plus de mystère sous les jupes des filles: des confins du désert de Gobi au sommet du Machu Picchu en passant par notre propre garde-robe, toutes semblent porter à peu près les mêmes sous-vêtements. Quant à l’avenir de l’imprimerie, il paraît assuré, même si les écrits se nichent désormais dans les endroits les plus improbables. ●

© Photo: Nicolas Righetti/REZO

Sous les jupes des filles

Ces cadeaux brillent par leur absence dans nos rayons.

Mais nous avons plein d’autres belles choses.

Nous adressons nos félicitations à Vivai pour son 5e anniversaire ainsi que nos remerciements pour l’excellente collaboration.

Š 2014 The Coca-Cola Company. Coca-Cola, the Contour Bottle and the Dynamic Ribbon Device are registered trademarks of The Coca-Cola Company.

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