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Directeur de publication David Bail Tél. +352 691 598 720 Email : david@magazinepremium.lu

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Responsable de publication et publicité Anne Ciancanelli Tél. +352 691 644 007 Email : anne@magazinepremium.lu Publicité ventes Eléonore Arnold Tél. +33 (0) 6 99 78 76 72 Email : eleonore@magazinepremium.lu Conception - réalisation MHM Publishing Sàrl 40 - Rangwee L-2412 Luxembourg Tél. +352 266 453 42 Email : contact@magazinepremium.lu Rédacteurs et contributeurs Marie-Camille Rauch Dean Boyd Annie Esch Stéphanie Gray Lisa Sinouret Antonio Da Palma Ferramacho Impression Tirage Luxembourg : 8 500 exemplaires France (Metz-Thionville) : 5 000 exemplaires Fréquence : 5 numéros par an Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu

L

a belle actrice australienne en couverture est en passe de devenir une icône à Hollywood. Celle qui incarne Harley Quinn dans Suicide Squad a brillamment réussi son passage de vedette de série à celle de star de blockbusters. Depuis la série

australienne Neighbours quittée en 2011, elle accumule

Les coulisses de notre shooting mode pour ce numéro spécial déco et design

les grands rôles : Le loup de Wallstreet, Tarzan, Focus.

Son nouveau film, Moi, Tonya, qui retrace l'histoire tragique de la patineuse Tonya Harding, lui a valu la

nomination de meilleure actrice aux Oscars, une belle récompense pour une carrière déjà bien remplie. Logique que Margot se retrouve aujourd'hui sur notre couverture avec une telle success story !

Deux autres stars nous expliquent leur parcours, mais dans un tout autre genre, car avec le printemps, voilà notre traditionnel dossier spécial déco et design qui fait son retour. Retrouvez Philippe Starck et Sybille de Margerie dans ce numéro qui n'a d'autre ambition que celle de vous en mettre plein les yeux.

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de voir les disques d’affichage passer instantanément à la position suivante exerce toujours autant de fascination qu’en 1884.

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SOMMAIRE

n°28 AVRIL 2018 p. 8 EDITO 12 LIFESTYLE

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p. 12 p. 14 p. 16 p. 20 p. 24 p. 26

les nuits indigo le cocon doré de jimbaran dylan thiry : en mode survie margot robbie, la magnifique l'image 2018, les barons du grand ducal La séduction par les sens

28 take care p. 28

pépites d'odeurs

30 fashion

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p. 30 p. 32 p. 34 p. 36

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textiles intelligents le style industriel dans la peau un siège griffé le style maison

44 culture p. 44

urbex : objectif exploration

52 finance p. 52

la voiture de collection a la cote

54 saveurs p. 54 p. 56 p. 60

architexture l'art de la table les rituels pour un bon café

62 dossier

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108

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p. 62 starck force p. 66 la styliste des palaces p. 72 alessi : la comédie de la table p. 76 les meilleur de milan p. 78 design ambiant p. 80 pièces maîtresses p. 82 des maisons dans le vent p. 88 sim city

90 watches p. 90

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LE SUPER SUV URUS FAIT LE SHOW CHEZ LAMBORGHINI LUXEMBOURG C'est devant une foule d'invités, que le nouveau taureau Lamborghini a été présenté dans la concession du groupe Losch le jeudi 22 février dernier. « La Lamborghini Urus est une approche visionnaire basée sur l’injection de l’ADN Lamborghini dans le véhicule le plus polyvalent du moment, le SUV. L’Urus élève le SUV à un niveau impossible auparavant, le Super SUV. C’est un vrai Lamborghini en termes de design, de performance, de dynamique de conduite et d’émotion que l’on peut conduire tous les jours dans n’importe quel type d’environnement », explique Stefano Domenicali, le Président de Lamborghini. L’Urus dispose d’un moteur V8 biturbo de 4,0 litres délivrant 650 ch (478 kW) à 6 000 tr/min et 850 Nm de couple maximal. Il abat le 0 à 100 km/h en 3,6 secondes, et le 0 à 200 km/h en 12,8 secondes. Avec une vitesse maximale de 305 km/h, c’est le SUV le plus rapide disponible sur le marché. A découvrir chez Lamborghini Luxembourg - 1, bvd F.W. Raiffeisen à Gasperich

Photo : Losch

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Jean-Daniel Lorieux, grand photographe de mode français, possède un parcours de vie qui reste fidèle à son talent : unique. Ami d’Andy Wahrol, photographe et ami durant plus de dix ans du Président Jacques Chirac, révélateur de talents par la sélection de nombreuses muses dans l’univers de la mode (Karen Mulder, Carla Bruni, Claudia Schiffer…), ami des plus grands créateurs et confident de grands artistes internationaux, Jean-Daniel Lorieux est un conteur et retient les pupilles des admirateurs du beau, de l’esthétisme, d’un glamour intemporel.

Mercredi 14 mars, Nikolas Sofronis présentait dans sa galerie d’art située dans le Grund une exposition inédite de Jean-Daniel Lorieux : Miracle dans un écrin. L’exposition réunissait le choix du Maître de la photographie autour de ses œuvres les plus symboliques, 12 pièces ornaient ainsi les murs de la Galerie Sofronis Arts. Cette exposition signe la vocation entrenue par les musées : découvrir, rêver, espérer, revoir et apprendre.

A la Galerie Sofronis Arts - 12, rue Munster à Luxembourg

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LIFESTYLE

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les nuits A indigo hôtel sofitel brussels le louise

Sur l’une des artères principales du centre-ville de Bruxelles, plus précisément sur l’avenue Toison d'Or, se trouve un hôtel issu d’une grande lignée : Sofitel Brussels Le Louise.

votre arrivée, vous semblez presque le chercher. Rien d'ostentatoire dans sa façade, elle se confond dans le décor des autres immeubles et commerces voisins. Cela dénote avec l'architecture typique des hôtels de luxe que nous avons l'habitude de rencontrer. Toutefois, il a dans sa mallette un charme que d’autres n’ont pas.

Le plaisir de la découverte. L’émotion subite de la surprise. Comme lorsqu’on s’amuse à emballer un cadeau avec un papier banal pour mieux décupler la surprise à l'ouverture. Le Sofitel Brussels Le Louise procure cette sensation. Exquise.

Une fois la grande porte d’entrée franchie, évidemment flanquée de son concierge, vous reconnaissez la signature du luxe. Une identité olfactive qui vous happe d’emblée, un énorme lustre au-dessus des escalators qui vous mèneront directement à la réception et un long mur blanc façon dentelle que vous aurez envie de frôler du bout des doigts, rien que pour connaître la sensation qu'il provoquera.

De là, le design est partout. Et pour cause, l’hôtel a été entièrement rénové en 2008 par Antoine Pinto et Etienne Bouten. Le mauve et le fuchsia fleurissent en tout lieu et en tout objet : divans, fauteuils, lustres.

Même les jeux de lumières savamment travaillés projettent des tons violacés. En découle une atmosphère

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cosy et stylisée. Le noir et l’argent sont également bien représentés par ses fauteuils cabriolets, ses tables basses aux pieds massifs, tout comme la jolie salle du petit-déjeuner qui respecte ce code couleur.

Les chambres sont relevées d’une délicate touche de beige, ajoutée à toutes celles déjà énoncées, afin de soigner l’ambiance feutrée. Et ses coussins posés sur le lit dénoteront mais caractériseront l’originalité des lieux, volontaire : des coussins de la marque Fornasetti imprimés de visage féminin, plus précisément celui de Lina Cavallieri, chanteuse d’opéra et muse incontestée de Fornasetti (père)… je vous le disais, l’émotion subite de la surprise est exquise.

Parallèlement à toute cette panoplie de style, l’atout indéniable du Sofitel Brussels Le Louise est sa position. Errez, flânez, découvrez les rues colorées de créateurs et maisons art déco à quelques pas de là.

Puis égarez vous un peu plus et découvrez ce dont regorge la capitale : quelques musées, le Manneken Pis, la Grand-Place, etc. Car là aussi, le plaisir de la découverte est une sensation délicieuse.

169 chambres dont 10 suites Restaurant Crystal Lounge Prix pour une chambre à partir de 121,68 e SOFITEL BRUSSELS LE LOUISE 40, Avenue de la Toison d'Or B-1050 Bruxelles Tél. +32 2 514 22 00 www.sofitel.com

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Pays attractif au carrefour de l’Europe, le Luxembourg devient chaque année le lieu de résidence de nouveaux habitants venus des quatre coins du monde. Au détour des rues historiques de la capitale ou au cœur de la campagne environnante sont nichées des propriétés d’exception au style unique. Nous vous proposons les plus belles demeures du pays en accord avec votre style de vie.

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LIFESTYLE

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hôtel four seasons Bali

le cocon doré de jimbaran Construit à flanc de colline dans l’esprit d’un village traditionnel libanais, le Four Seasons Jimbaran est sans conteste l’un des plus beaux hôtels de Bali. A l’écart de la zone touristique et à proximité immédiate de la sublime plage de Jimbaran, il offre une situation idéale pour les amoureux de paysages à couper le souffle.

Plongeon dans un océan de luxe à l’état pur…

grands classiques de la gastronomie occidentale. Enfin, le Pantai Jimbaran en plein air propose des plats aux saveurs méditerranéennes, des pizzas au feu de bois et des fruits de mer, de quoi vous délecter pendant votre séjour.

Le Four Seasons Resort Bali fait partie de ces hôtels où l’on se sent bien de suite, ces hôtels que l’on appréhende de quitter tellement le confort, le dépaysement et la beauté des lieux nous éblouissent. Le Four Seasons Jimbaran est un lieu d'exception, une adresse à conserver dans ses petits papiers, où chaque minute confère bien-être, détente et zénitude. Le luxe à l’état pur.

C

e qui frappe dès l’arrivée au Four Seasons Resort Bali, c’est la vue exceptionnelle offerte sur la baie de Jimbaran. Un panorama, mêlant le bleu azur de l’océan indien aux couleurs chatoyantes des jardins tropicaux. Outre les villas spacieuses, luxueuses, équipées de piscines privatives avec vue imprenable sur l’océan, le Four Seasons Resort Bali offre un service personnalisé impeccable, toujours aux petits soins de ses hôtes pour leur faire vivre une expérience inoubliable et privilégiée.

Au Beach Club situé aux pieds de l’établissement, les activités sportives sont nombreuses et pour se détendre et profiter d’instants suspendus dans le temps, les séances de méditation face à l’océan ou encore le Spa avec ses soins ayurvédiques sauront satisfaire les plus exigeants. Un véritable havre de paix.

Côté cuisine, le complexe abrite 3 restaurants dont le tout nouveau Warung Mie. Celui-ci propose des plats traditionnels japonais, chinois, vietnamiens, thaïlandais et indonésiens dans un décor colonial asiatique. Au cœur d'un jardin exotique, les chefs réalisent leurs plats devant vous avec adresse et subtilité dans un cadre exceptionnel, un beau spectacle. Plus loin, le restaurant Taman Wantilan surplombe la plage située 30 m plus bas et offre une vue magnifique sur la baie de Jimbaran et sur la chaîne de montagnes balinaises. Au menu, une sélection des meilleures spécialités asiatiques et des PREMIUM 14

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Photo : Iberico Alex

oh-Lanta Cambodge 2017, un jeune luxembourgeois fait sensation dans l'émission. Chaussé de mocassins Gucci, celui-ci déclare vouloir rester élégant même dans la jungle ! Son comportement dans l'aventure lui vaudra l'élimination dès les premiers jours. Si Dylan Thiry est passé pour quelqu'un d'égocentrique, dans la réalité il n'en est rien, ceux qui le connaissent au Grand-Duché savent bien que c'est quelqu'un d'attentionné et très proche de son entourage qui s'est donné pour objectif de réussir dans le mannequinat.

On a donc choisi de s'intéresser à ses qualités pour devenir mannequin et ses projets pour le futur.

PREMIUM : On connaît à present le Dylan héros mais pas le Dylan model, qu'est ce qui t'a donné envie de te lancer dans l'aventure du mannequinat ?

Dylan Thiry : J'aime l'idée d'un métier où l'on doit prendre soin de soi en permanence, c'est l'une des raisons pour laquelle je suis attiré par le mannequinat. De plus, j'ai toujours admiré les belles photos, les beaux mannequins, les défilés, l'univers de la mode en général me fascine...

PREMIUM : On se rappelle de tes mocassins Gucci, est-ce que tu t'habilles toujours en marque de luxe ?

D. T. : Je ne m’habille pas seulement chez de grandes marques de luxe, mais à vrai dire j’aime beaucoup les belles choses et ils se trouvent que ce sont justement celles-ci qui sont créees par les plus grands comme Balmain, Gucci, Dior, Louis Vuitton, Versace et bien d'autres...

PREMIUM : Quels sont les mannequins que tu admires ?

D. T. : Rick Genest, Jeremy Meeks...

PREMIUM : Koh-lantah t'a apporté une certaine notoriété. Est-ce que tu as reçu des propositions suite à l'émission ?

D. T. : Je reçois tous les jours des dizaines de propositions pour un tas de choses, mais je dois prendre les bonnes décisions pour savoir rester dans l’actualité le plus longtemps possible...

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PREMIUM : Pour quels créateurs rêverais-tu de défiler ?

D. T. : Le directeur artistique de Balmain, Olivier Rousteing...

PREMIUM : Quels sont tes talents cachés ?

D. T. : J’obtiens tout ce que je décide d’obtenir. Mon secret : Ne jamais abandonner ses objectifs.

PREMIUM : Comment et où te vois-tu dans une dizaine d'années ?

D. T. : En toute franchise, millionnaire dans un magnifique immeuble à Los Angeles (Rire)

Révélé grâce à un passage furtif mais remarqué dans l'émission de téléréalité Koh-Lanta en 2017, il fait actuellement son comeback dans Le Combat des héros sur TF1. Dylan Thiry n'a pas seulement la fibre d'un aventurier, mais également l'étoffe d'un futur mannequin.

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Photos : Iberico Alex

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PREMIUM : Quelle est ta routine sport pour entretenir ton physique ?

D. T. : Le plus important et le plus dur c’est la diète. Le sport, je le fais de toute façon six fois par semaine au rythme de deux heures par jour. Pour 70 % c'est une question de nutrition et 30 % de sport intensif !

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Photo :Shutterstock

D’une fille comme les autres au statut de bombe Hollywoodienne nommée aux Oscars et réalisatrice respectée, l’actrice Australienne Margot Robbie a dépassé toutes les attentes… et ça n’est certainement pas fini.

Par Karen Anne Overton - Traduction : Nathalie Leyns

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interview margot robbie

margot robbie

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la magnifique

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algré les croyances, il n’est pas toujours facile d’être belle à Hollywood, surtout lorsque vous êtes le genre de beauté qu’est Margot Robbie. Après avoir percé dans le rôle de la femme de Leonardo DiCaprio, forte mais sexuellement manipulatrice, dans Le Loup de Wolf Street, elle est immédiatement devenue le genre de femme au rôle principal que tous les blockbusters convoitent. Ce genre de réputation a cependant un prix. Lorsqu’un magazine féminin populaire a fait son profil afin de promouvoir son rôle en tant que Jane dans le film La Légende de Tarzan, certains ont crié au sexisme. Il était alors évident que, malgré son talent manifeste, sa détermination et son intelligence, Robbie devrait encore lutter afin de prouver qu’elle n’était pas seulement agréable à regarder.

“Je ne suis pas enchantée à être considérée de la sorte », rétorque Robbie. « Je pense que cela minimise votre travail dans ce genre de film, lorsque vous travaillez avec Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio. Je ne veux pas être réduite aux clichés qui viennent naturellement à l’esprit lorsque l’on est considérée comme sexy. Mon travail cinématographie est le résultat d’années d’effort et de dévouement – Je n’essaye pas d’exagérer, mais il arrive de perdre cela de vue lorsqu’on est impliqué dans des projets moins sérieux, et je ne voulais pas être totalement définie de la sorte. » En effet, ces dernières années, le soif de la jeune femme de 27 ans de changer les idées reçues fut implacable. Lassée de jouer les rôles secondaires aux côtés de rôles masculins bien développés, l’actrice a, en 2014, mis sur pied sa propre société de réalisation avec son mari actuel, l'assistant-réalisateur Tom Ackerley. À travers LuckyChap Entertainment, ils espèrent trouver et financer des projets intéressants, menés par des femmes, et qui en temps normal ne parviendraient pas à percer le système rigoureux et strictement traditionnel des studios Hollywoodiens. De sa reconversion dans le monde de la réalisation, Robbie déclare « Nous avons 30 films en voie de développement ainsi qu’un département TV. La société grandit rapidement. C’est un projet artistique énorme et la meilleure chose que nous ayons faite. » Ayant investi autant de temps et d’argent dans ce nouveau projet, rien d’étonnant à ce que la première production majeure de la société, le film de 2017 Moi, Tonya, ait rencontré un tel succès, ne se contentant pas de rapporter les félicitations à la société LuckyChap, mais également une nomination aux Oscar pour Robbie, qui joue le rôle de la réelle championne de patinage artistique tombée en disgrâce, Tonya Harding, avec une honnêteté poignante. Et bien qu’elle ait finalement perdu face à Francis McDormand, l’actrice dans Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance, Robbie révèle que la nomination en soi était déjà une victoire.

Tout en menant sa carrière d'actrice au niveau supérieur, Robbie admet que la chance de découvrir une autre facette de ses talents en tant que réalisatrice a été

considérable. "C'est un processus extrêmement excitant et fatiguant à la fois. J'ai pu apprendre tellement quant à ce qui est nécessaire pour réaliser et donner la vie à un film. Il y a tant de détails auxquels un réalisateur se doit d'être attentif. Être responsable de la réalisation d'un film, au contraire de se limiter à jouer un rôle sans avoir plus de contrôle sur le processus, est également très dynamisant."

Une telle ascension fulgurante au sommet de la chaîne cinématographique Hollywoodienne a ses inconvénients. La star de Suicide Squads admet avoir pris très peu de vacances ces cinq dernières années. Même sa lune de miel avec Ackerley, qu'elle a rencontré sur le tournage de Suite Française en 2014, a été reportée au nom de l'art.

"Nous avons fini par réaliser Moi, Tonya au lieu de partir en lune de miel. Mais nous avions tous deux foi en ce projet et étions engagés à poursuivre notre rêve," dit-elle, en ajoutant avec un sourire malicieux, "une fois le film terminé, nous avons rattrapé le temps perdu et c'était super!".

Elle révèle également qu’en plus d’avoir la réputation d’être l’une des stars de Tinseltown les mieux habillées, sans oublier une haute figure de la mode en tant que visage pour le parfum Deep Euphoria de Calvin Klein, ainsi qu’ambassadrice de Chanel, Robbie admet qu’elle ne fréquente que rarement les magasins. « Je n’ai pas tellement le temps de faire du shopping et j’ai à mes côtés les meilleures personnes qui travaillent pour moi et me proposent les meilleurs choix lorsque je dois me rendre à une interview, une première ou une cérémonie de remise de prix, » dit-elle. « Avoir les meilleures personnes pour vous revêtir des plus beaux habits est bien plus facile que de faire son shopping soi-même ! » Robbie a également un côté sauvage, garçon manqué, dû à une enfance passée dans une ferme au Queensland où elle a été élevée par sa mère célibataire. « Mes frères et sœur et moi-même partions à la chasse au sanglier et faisions du surf. J’ai grandi en apprenant plus en agriculture et en élevage d’animaux que vous ne pourriez l’imaginer. Ça n’était pas le genre d’éducation qui à première vue aurait pu mener à une carrière d’acteur, » dit-elle en gloussant.

réceptions • séminaires • hébergements

// Je me demande parfois ce qu’il se serait passé si je ne l’avais pas giflé. Je me souviens encore du silence de stupéfaction après l’avoir fait // Margot robbie à propos de l'acteur leonardo di caprio Son apparence robuste lui a bien servi. C’est d’ailleurs grâce à sa pure ténacité que Robbie a obtenu le rôle qui l’a rendue célèbre, lorsqu’elle a spontanément giflé DiCaprio lors d’une audition pour Le Loup de Wolf Street. Ce geste si audacieux et inattendu a convaincu Martin Scorsese et son équipe difficile à satisfaire de donner le rôle féminin le plus convoité de la ville à cette nouvelle venue. « Je me demande parfois ce qu’il se serait passé si je ne l’avais pas giflé. Je me souviens encore du silence de stupéfaction après l’avoir fait, » rigole Robbie.

Cependant, indépendamment des sommets enivrants qu’elle atteint, Robbie n’oubliera jamais ses racines et fait preuve d’un mélange de gratitude et d’humilité envers les producteurs du soap opéra Australien Neighbours, qui lui ont donné son premier rôle à la sortie de l’école à tout juste 17 ans. En fait, Robbie tend à penser que la plupart des Australiens qui réussissent à LA sont sortis de Ramsay Street ou de Summer Bay. « C’est comme un rite de passage. Et clairement, c’est un chemin testé et approuvé qui peut se vanter de quelques énormes réussites. » dit-elle.

“Neigbhours a fait mon éducation. J’ai appris énormément et cela m’ennuie lorsque les gens me disent que je dois être tellement heureuse d’être passée aux films, comme s’il y avait une gradation à suivre. Je peux vous dire que j’étais au septième ciel lorsque j’ai atterri sur le tournage de Neighbours. C’était la chose la plus extraordinaire qui me soit arrivée à ce moment de ma vie, tellement excitant. » Brillante, fougueuse et tenace, tout laisse à penser que Robbie est à quelques rôles près de remporter le statut d’icône, ce qui pourrait être facilement atteint dans les prochaines années. Dans les prochains moins, elle jouera le rôle d’Elizabeth I dans Marie 1ère d’Ecosse face à Saoirse Ronan dans le rôle de Marie Stuart, tout en poursuivant son rôle de réalisatrice et d’actrice dans Terminal, un thriller futuriste et dystopique avec Simon Pegg.

Un tel horaire impitoyable aurait des effets néfastes pour tout autre star, mais Robbie exhulte toujours du même enthousiasme qui lui a valu de convaincre Scorsese au début de sa carrière à LA, et n’est pas du genre à se plaindre d’avoir à enchaîner les heures. « Cela peut sembler étrange, mais participer aux tournées médiatiques est sans doute plus fatiguant que de faire les films. Je me souviens avoir dû donner une interview à Focus en plein tournage de Whiskey Tango Foxtrot tout en devant m’entrainer pour Suicide Squad…C’était plutôt épuisant. » dit-Robbie.

“Mais c’était mon rêve de faire partie de ces aventures extraordinaires et l’on ne peut pas se plaindre lorsqu’on fait ce que l’on aime. Et j’adore vraiment ce que je fais. »

Pour elle, pour eux...

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LIFESTYLE

Pa-nam and The wolf of wall street

From girl next door, to Hollywood bombshell, to Oscar nominee and revered producer, Australian actress Margot Robbie has exceeded all expectations... and there is clearly more to come.

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espite assumptions, it isn’t always easy being the beautiful girl in Hollywood… particularly when you’re Margot Robbie kind of beautiful. Having made her breakthrough as the tough but sexually manipulative wife of Leonardo DiCaprio’s The Wolf of Wall Street, she immediately became the kind of screen-friendly leading lady every blockbuster covets. But that kind of a reputation comes at a price, and when a popular women’s magazine printed a profile on her to promote her role as Jane in The Legend of Tarzan that was labelled by some as being sexist, it was clear that despite her evident talent, determination and intelligence, Robbie would still have to fight to prove she was more than just eye candy.

“I'm not thrilled with being labelled that way,” demurs Robbie. “It kind of minimises your work in a film like that where you're working with Martin Scorsese and Leonardo DiCaprio. I don't want to be reduced to the clichés that come with being called sexy or something similar. My cinematic work is the result of years of effort and dedication – I’m not trying to overplay it, but sometimes you can lose that point of reference in projects that are light-hearted, and I didn’t entire want to be defined that way.”

Indeed, over the past couple of years, the 27-year-old’s desire to alter preconceptions has been exacting. Having tired of playing second fiddle to well-developed male leads, the actress set up her own production company in 2014 with her now-husband, Assistant Director Tom Ackerley.

Through LuckyChap Entertainment they hope to find and fund interesting, female-driven projects which wouldn’t ordinarily make it through the rigorous – and fiercely traditional – Hollywood studio system. Said Robbie of her leap into the field of producing: “We have 30 films in development and a TV department and the company is growing quickly.

It feels like such a huge artistic project and the best thing we have done.”

Having invested so much time and money into this new enterprise, it is perhaps not a surprise to find that the company’s first major production, 2017’s I, Tonya, was such a resounding success, earning not just kudos for LuckyChap, but an Oscar nomination for Robbie, who portrayed real-life disgraced skating star Tonya Harding with bruising honesty.

And although she eventually lost out to Three Billboards Outside Ebbing, Missouri star Francis McDormand, Robbie revealed that the nomination alone ‘felt like winning’.

As well as taking her status as an actress up an additional

level, the chance for Robbie to explore another side of her craft as a producer has been profound, she admits. “It's been a very exciting and tiring process. I learnt so much about what goes into developing and bringing a film to life.

There are so many details you have to look after and be aware of when you're a producer. I also find it very empowering to be responsible for putting together a film as opposed to just acting and not having much control over the process.

// I do wonder sometimes what would have happened had I not slapped him. I still remember that stunned silence when I did it // Margot robbie about leonardo di caprio

Making such a swift ascent to the top of the Hollywood food chain does have its drawbacks. The Suicide Squad star admits that she has taken very little time off over the past five years, and even her honeymoon with Ackerley, whom she met on the set of Suite Française in 2014, was postponed in the name of art. “We wound up making I, Tonya instead of going on our honeymoon. But we both believed in this project and we were committed to pursuing our dream,” she says, adding with a mischievous smile, “but as soon as the film was over we made up for it and it was great!”

She also reveals that despite having a reputation as one of Tinseltown’s best dressed stars, not to mention a highprofile fashion presence as the face of Calvin Klein’s Deep Euphoria fragrance and a role as an ambassador for Chanel, Robbie admits that she rarely finds herself frequenting PREMIUM 22

boutiques. “I don't have that much time to shop and I have the best people working for me who offer me some great choices about what to wear when I'm doing press or going to a premiere or awards show,” she says. “It's a lot easier than shopping on your own when you have top people dressing you in the best outfits!”

Robbie also has a wild, tomboyish side, thanks to a childhood spent on a farm in Queensland where she was raised by her single mother. “My siblings and I went boar hunting and surfing and I grew up learning more about agriculture and animal husbandry than you could imagine. It was not the kind of upbringing that you could ever have expected would lead anyone into acting,” she says with a chuckle.

Her tough exterior has served her well. In fact, it was pure tenacity that won Robbie her breakout role, when she landed a spontaneous slap across DiCaprio’s face during an audition for The Wolf of Wall Street. It was a move that was so bold and unexpected that it convinced Martin Scorsese and his hard-to-please team that they would bestow on this relative newcomer the most coveted female role in town. “I do wonder sometimes what would have happened had I not slapped him. I still remember that stunned silence when I did it,” laughs Robbie.

But regardless of the heady heights she reaches, Robbie will never forget her roots, showing an attractive blend of gratitude and humility to the bosses of Australian soap opera Neighbours, who gave her her first job out of high school aged just 17. In fact, Robbie believes most Australians who make it big in LA tend to graduate from either Ramsay Street or Summer Bay. “It's like a rite of passage.

And clearly it's a tried and tested path boasting some huge success stories.” she says.

“Neighbours was my schooling. I really learnt so much and it annoys me when people say how happy I must be to have graduated up to movies, as it were. Let me say, I was over the moon when I landed Neighbours. It was the biggest thing to happen in my life, so exciting.”

Whip smart, feisty and resilient, there is evidence to suggest Robbie is just a few key roles away from reaching icon status, all of which could easily be achieved in the next few years. In the coming months she will appear in Mary Queen of Scots playing Elizabeth I opposite Saoirse Ronan as Mary Stuart, along with acting both as a producer and star on Terminal, a futuristic, dystopian thriller co-starring Simon Pegg.

Such a relentless schedule might take its toll on a lesser star, but Robbie still exudes the same enthusiasm that won over Scorsese at the start of her LA career, and is not about to grumble about having to put the hours in. “It might seem strange to say, but doing press tours is probably more exhausting than doing the movies themselves. I remember having to do press for Focus in the middle of shooting Whiskey Tango Foxtrot and also having to train for Suicide Squad… that was pretty tiring.” says Robbie.

“But it was my dream to get to be part of these incredible films and so you can't complain when you're doing what you love. And I really do love this.”

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LIFESTYLE

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événements l'image 2018

les barons du grand ducal Après le succès de l'édition 2017, voilà que le Sofitel Luxembourg le Grand Ducal repart à la quête à ses égéries. Le jury, présidé par l'ex champion cycliste Andy Shleck, est finalement parvenu à sélectionner les deux gagnants parmi une longue liste de candidats. Par David Bail

Le vainqueur du Tour de France 2010, l'ex champion cycliste Andy Schleck, avait la charge de présider le jury. A ses côtés, les finalistes de l'édition 2017.

Guillaume G. et Gina M. sont les gagnants de L'Image 2018, ils auront pour mission de représenter l'hôtel à travers le monde.

Livio Gambardella (Ciceron Events) et les deux gagnants Ci-dessous, entouré par des candidats, Daniel Marcel (au centre) était l'invité d'honneur de cette édition. Mannequin espagnol chez l'agence internationale View-Management et Mister España Internacional 2016 ▼

Le jury mêlé au public, attentif au passage de chaque candidat

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LIFESTYLE

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marketing olfactif SMELL MARKETING

la séduction par les sens En presque deux décennies, le marketing olfactif s’est imposé dans l’univers du luxe pour s’y installer durablement. Diffuser un parfum adapté à un environnement est la façon la plus puissante de créer une expérience unique. Décryptage avec Cyrille Gerhardt, fondateur de Smell Marketing au Luxembourg. Par Eléonore Arnold PREMIUM 26

Cyrille Smell dans le club privé House 17

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4 Des lieux prestigieux à luxembourg qui sentent bon l'empreinte de Smell Marketing 1. L'Hôtel Le Place d'Armes 2. Le fondateur, Cyrille Gerhardt 3. L'Hôtel Le Royal 4. Le club privé House 17

e parfum a longtemps été la botte secrète de l'arsenal de séduction d'une femme. Une femme peut être bien maquillée, bien vêtue, porter de jolis accessoires, mais disons-le... l'absence de parfum laissera toujours un goût d'inachevé à sa silhouette. Comme le soulignait Coco Chanel : « Une femme qui ne se parfume pas n'a pas d'avenir ». Coco Chanel avait parfois la verve caustique, mais sa déclaration témoigne tout de même de la puissance des senteurs.

Le marketing olfactif, c’est quoi ?

Une odeur peut interpeler, susciter un intérêt particulier, évoquer un souvenir d’enfance, un moment marquant… Dans les cinq sens que chacun de nous possède, l’odorat est le seul qui se rattache directement au cerveau limbique, le siège des émotions.

Le marketing olfactif utilise donc les odeurs à des fins commerciales en appliquant celles-ci au produit, au point de vente ou à la communication. Son objectif est simple. Séduire de manière discrète, laisser une empreinte émotionnelle durable et rendre ainsi la visite inoubliable au client. Le parfum est associé aux lieux et aux circonstances dans lesquels il a été perçu. S'infiltrant dans les habitudes du consommateur, une expérience olfactive de qualité accroît le bien-être de ce dernier pour influencer de manière positive son comportement vis à-vis d'un produit ou d'un lieu, l'incitant à possiblement revenir et à faire plus rapidement son choix.

Le secteur du luxe se met au parfum Le secteur du luxe a compris l’impact et la valeur ajoutée de cette stratégie orientée sur l’odorat et l’a développée dans tous ses secteurs que ce soit dans l’hôtellerie, le yachting, l’aviation de luxe, boutiques de luxe etc.

Les établissements hôteliers haut de gamme créent une signature olfactive pour stimuler la mémoire et les émotions de leurs clients par le biais de l’odorat. Cette généralisation des senteurs s’est établie de façon durable : bougies parfumées, eaux ou parfums d’ambiance, le visiteur passe son temps à plonger dans des ambiances olfactives spécifiques. Chacun connaît la référence à la fameuse madeleine de Proust, l'odeur du pain chaud à proximité des boulangeries, ou encore celle du café fraîchement torréfié qui embaume la rue de notre brûlerie préférée. Quel bonheur ! Parfumer un lieu augmente donc le bien-être, apaise, stimule et réduit le stress. Le parfum permet aussi de changer la perception d'une marque, la rendre unique, d'où l'importance de bien le choisir.

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Choisir son parfum, tout un art Selon Cyrille Gerhardt, la clé du succès réside dans la sélection du parfum. « Il existe une multitude de molécules en parfumerie qui permettent de réaliser de nouvelles créations sur mesure. Nous proposons chez Smell Marketing plus de 800 parfums parmi lesquels une sélection est possible pour adapter la bonne fragrance au lieu qui souhaite développer la partie olfactive ». Cyrille Gerhardt parfume les plus beaux endroits du Luxembourg parmi lesquels l’Hôtel le Royal, Le Clervaux, Le Place d’Armes… un carnet d’adresses prestigieux qui lui permet aujourd’hui de se positionner comme le leader du secteur sur la Grande Région. « Dans le secteur de l’hôtellerie de luxe et tout autre lieu de grande qualité, il est impensable de choisir un parfum qui n’est pas à la hauteur des attentes des clients ou de faire appel à des matières premières insuffisamment nobles qui pourraient avoir un effet réducteur par rapport au lieu concerné. Le parfum est une vitrine. La bonne connaissance des compositions parfumées est donc primordiale pour un bon conseil à la hauteur des attentes ».

// Le parfum est une vitrine.

La bonne connaissance des compositions parfumées est donc primordiale pour un bon conseil à la hauteur des attentes // Attention tout de même avec le parfum qu’il faut savoir nuancer selon les secteurs d’activité. Cyrille Gerhardt refuse de parfumer certains lieux comme les restaurants pour ne pas avoir d'interférence lors de dégustations. « Les chambres d'hôtels sont également des lieux spécifiques qui doivent rester le plus neutre possible. Il est important d’éviter d'imposer des odeurs dans les lieux privés et réserver les effluves de parfums pour les clients qui les apprécient. Dans le milieu du travail, que ce soit dans les bureaux ou à la réception de grandes firmes, le marketing olfactif se développe aussi, toujours dans la volonté d'améliorer la qualité de réception et de rendre le plus agréable possible la présence des employés et des visiteurs. Cette tendance a conquis un marché très diversifié ».

take care

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parfums niche fragrance

pépites d'odeurs 2500. C’est le nombre de lancements de parfums annuels dans le monde. En quelques années, les parfums de niche ou « niche fragrance » ont gagné du terrain au détriment des parfums plus classiques, un changement qui s’explique par des consommateurs à la recherche d’expériences nouvelles, de jus d’exception, de luxe tout simplement... Par Lisa Sinouret

BOY CHANEL est un parfum exclusif de chez Chanel

Le succès des parfums de niche Le marché mondial du parfum se décompose de la manière suivante : d’une part, les parfums de grandes marques qui occupent environ 90 % du marché et rassemblent les grandes Maisons de parfumerie traditionnelle et d’autre part, les parfums de niche qui représentent les 10 % restant avec de jeunes Maisons de parfumerie.

Au commencement, le parfum de niche était principalement issu de Maisons de niche, à la taille modeste, qui pour se démarquer des Maisons traditionnelles, se devaient de proposer des fragrances signées, distinctives, des parfums de caractère, dans un esprit fidèle à celui du XIXème siècle, proches de la matière première. C’est véritablement ce lien avec les ingrédients naturels qui a donné aux Maisons de niche une image d’expertise très positive. Outre ces spécificités, c’est également l’originalité qui fait la différence aux yeux des clients. Souvent conçus sur mesure, les parfums de niche permettent plus de personnalisation et se distinguent des parfums mainstream. Distribution sélective et réduite des parfums, absence de communication de masse, service personnalisé et recherche des attentes du client pour une solution adaptée à ses besoins participent à l’expérience nouvelle et à la quête d’authenticité et de sens des consommateurs actuels. Frédéric Malle, Serge Lutens, pionniers sur ce marché dans les années 2000 ont été rejoints par bon nombre de nouveaux « nez » indépendants, parmi lesquels Kilian, Le Labo, Francis Kurkdjian… Ironie

du sort, ces noms ont été rachetés quinze ans plus tard par de grands groupes mondiaux, tandis que les jeunes labels se comptent par centaine. Chacun se crée son storytelling pour raconter son histoire. Ali Kashani, formé au marketing dans un grand groupe de cosmétiques, vient de lancer Art Meets Art, une collection traduisant en odeurs des refrains de musique connus comme Like A Virgin de Madonna (une fleur d’oranger musquée) ou Sexual Healing de Marvin Gaye (un miel gourmand et épicé). Plus disco, 1978 Les Bains Douches des Bains Guerbois replonge dans l’ambiance mythique du club parisien via un oriental poudré enivrant.

Chez les professionnels, les anciens nez de griffes prestigieuses se lancent dans l’aventure des indépendants, comme Jean-Michel Duriez, autrefois créateur des fragrances chez Patou, qui retranscrit les ambiances de différents lieux parisiens pour sa collection éponyme. Idem pour Sylvaine Delacourte, longtemps directrice du développement des fragrances Guerlain, qui décline via son label éponyme les muscs et les fleurs. « Le parfum d'une femme en dit plus sur elle que son écriture », Christian Dior.

Quand les grandes marques se rebellent Les « niche fragrances » ont peu à peu remis en cause la légitimité des Maisons traditionnelles, même

les plus historiques. En réponse, ces dernières ont eu l’idée de développer elles-aussi des parfums de niche, afin de rétablir leur appétence émoussée. Il faut bien comprendre qu’à l’époque, le marché de la parfumerie était en pleine mondialisation, démocratisation, et les grandes marques avaient dans l’idée que le parfum plaise au plus grand nombre. Les collections privées, exclusives, séries spéciales ont donc fleuri chez les grandes Maisons, concurrençant le parfum de niche, mimant même ses attributs : un seul flacon pour toutes les fragrances, un caractère olfactif affirmé, des noms évocateurs de matières premières, des parfums proposés sous forme de collections et une distribution plus sélective.

Nous voilà donc dans la haute parfumerie (collections exclusives des plus grandes maisons de parfumerie).

Les formules sont composées des matières les plus rares et les plus nobles pour un résultat inédit. Parfums boisés, parfums floraux ou parfums orientaux : tout est déclinable à condition de correspondre à la volonté du maitre parfumeur. Au niveau des prix, il faut compter au minimum 170 € pour un parfum exclusif et ce prix peut atteindre des sommes astronomiques. Les parfums étant élitistes, vous ne pourrez vous les procurer que dans les boutiques des marques. « En France, les fragrances à plus de 150 euros connaissent une croissance à deux chiffres, depuis 2011 ». Mathilde Lion, agence NPD

6 parfums de niche pour hommes 1. 07 d’Odin 2. Double-Fond de Jean-Michel Duriez 3. MONSIEUR. par Bruno Jovanovic (Frédéric Malle) 4. Isle of Man de Frapin 5. Corsica Furiosa de Parfums d’Empire 6. Bal d’Afrique de Byredo 1

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FASHION

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vêtements innovations

Le style et l'élégance de Lacoste pour les tenues de l'équipe de France des J.O.

textiles intelligents

Les technologies évoluent, et nos besoins aussi. Les vêtements n'échappent pas à la règle et se trouvent au cœur des précoccupations des studios de styles... les techniques gagnantes aux J.O. d'hiver En tant qu'habilleur officiel de l'équipe de France à Pyeongchang, Lacoste a présenté un vestiaire bleu, blanc, rouge, moderne et technique, qui incarne l’élégance à la française. La collection célèbre l'esprit sportif de la marque, déjà partenaire de l'équipe de France de ski en 1968. Des looks modernes, graphiques et hyper tendances qui donnent envie de gagner des médailles.

L'équipe américaine n'était pas en reste, puisque la marque Ralph Lauren a créé un blouson auto-chauffant pour les athlètes. La chaleur est diffusée à travers un carbone spécial et une encre d'argent collée à la doublure. Le dispositif est relié à une petite batterie cousue dans la veste qui permet une autonomie de 11 heures, et la température est ajustable grâce à une application smartphone...

La parka chauffante de Ralph Lauren

le denim anti-ondes En référence à la cage du physicien Michael Faraday, les vêtements de la startup « The Faraday Project » sont protégés des ondes électromagnétiques. Ces dernières sont accusées de provoquer des cancers et de laisser le champ libre aux piratages des données.

La technique est celle d'un fil d'argent mélangé au coton qui fait office d'isolant.

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le vêtement insalissable La sueur ne serait pas responsable des odeurs sur les vêtements, ce sont les bactéries qui s’en nourrissent. La startup Odo Denim a trouvé la solution en s'inspirant de la nature, en effet les feuilles de certaines plantes restent toujours propres, parce que la saleté ne peut pas adhérer à leur surface finement structurées et est facilement lavée par la pluie. Le même principe d'auto-nettoyage et d’annihilation d’odeur sur le Denim a été appliqué. Cette technologie qui utilise 99,9% de Pure polymère lié à de l’argent a pour finalité de faire glisser les substances sur le vêtement et si il subsiste quelques résidus ils peuvent être facilement rincés avec un peu d'eau. En pré-commandes sur le site Kickstarter.

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FASHION

Le sac à ventre de l'architecte Rem Koolhaas Le carton à dessin des designers, les frères Bouroullec Le sac de taille du designer Konstantin Grcic Le gilet des architectes Herzog & de Meuron

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style design

le style industriel dans la peau Prada et le design, c’est une vraie histoire d’amour. La marque a récemment collaboré avec 4 grands noms de l'architecture et du design pour signer une collection capsule.

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n 2018, Prada prend un nouveau tournant dans son positionnement à l’art et se distingue par une collaboration aussi efficace qu’étonnante.

Dimanche 14 janvier, à l’occasion du dernier défilé homme, Prada a dévoilé sa collaboration avec quatre des plus grandes signatures de

Ci-dessus, Miucca Prada, les frères Bouroullec, Konstantin Grcic, Herzog & de Meuron, Rem Koolhaas

l’architecture et du design. Ronan & Erwan Bouroullec, Konstantin Grcic, Herzog & de Meuron et Rem Koolhaas ont donné ainsi forme au nylon, matière iconique de la Maison Prada, à travers une collection capsule. Leur mission était de taille : interpréter le nylon noir, matériau au cœur des collections maison depuis de nombreuses années à travers un vêtement ou un accessoire. Et le faire dans le cadre à l’esprit très industriel de la dernière collection pour

hommes… Le résultat : un gilet signé Herzog & de Meuron, un sac de taille pour Konstantin Grcic, un sac à ventre pour la création de Rem Koolhaas et enfin, le carton à dessins des frères Bouroullec. Les frères Parisiens sont partis du carton à dessins, accessoire inséparable des étudiants en art et autres créatifs et ont métamorphosé cette typologie en mêlant le cuir au nylon noir. Quand un simple objet devient un véritable objet de mode.

En mai 2015 est inauguré le nouvel espace de la Fondation Prada installé dans une ancienne distillerie au sud de Milan. Muccia fait appel à Rem Koolhaas, « starchitecte » du Studio OMA, dont le projet sera considéré comme l’un des meilleurs du Studio de design.

Herzog & de Meuron ont également collaboré avec Prada pour la boutique Tokyoïte d’Aoyama en 2003.

L'architecture illustre ici la mode et devient une scène où les vêtements et les accessoires sont exhibés avec des décors faits de tissus, de drapés et de couleurs qui épousent les formes de l'espace.

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Le sac à ventre imaginé par l'architecte Rem Koolhaas, un futur best-seller ?

VENTE – BIEN PREMIUM – PORTUGAL

Villa Contemporaine Viana do Castelo

Magnifique villa de rénovation contemporaine réalisée par un architecte Brésilien de renom. Elle est située au Nord de Porto dans une station balnéaire familiale. Dans un quartier résidentiel au calme et à 2mn à pied de la plage Praia do Cabedelo. Golf à proximité et tout proche du ravissant centre ville de Viana do Castelo.

La maison possède 4 suites équipées chacune de sa salle de bain.

Double séjour et espace salle à manger organisés autour d’un insert et d’un magnifique escalier en marbre. Le jardin paysager est un véritable havre de paix. Dans le prolongement des immenses baies vitrées du séjour, en symétrie, prend place un espace lounge extérieur avec au centre une superbe piscine miroir.

L’espace détente est entièrement sonorisé et pourvu d’une cuisine d’été et d’un coin douche et commodités pour des instants conviviaux et festifs en famille ou entre amis. La villa de 300 m2 est implantée sur un terrain de 2360 m2, elle est vendue entièrement meublée avec du mobilier design contemporain haut de gamme.

contact@soleilportugal.com Luxembourg : +352 691 306 057 Portugal : +351 93 522 6933 France : +33 6 11 64 50 78

L’immense sous sol pouvant accueillir plus de 4 voitures est aménagé avec buanderie et espace de vie pour personnel de maison.

1.280.000 e

33, Boulevard Prince Henri Luxembourg

FASHION

Le bâtiment sera implanté dans la ZAC du Canal Porte d’Aubervilliers qui comprend déjà le nouveau siège de Veolia

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architecture chanel

un siège griffé

Un écrin de béton enveloppé d’une exostructure Le projet prendra forme sur 5 étages et 2 sous-sols. L’organisation verticale du bâtiment permettra de regrouper sur un seul et même site, les différents Métiers d’art de CHANEL. L’exo-structure qui enveloppe le bâtiment rappelle au premier coup d’œil l’univers du textile, avec un tissage structurel qui évoque la confection des étoffes que Ricciotti décrit comme de « minces filaments de béton ».

La conception échancrée du bâtiment permettra d’une part d’intégrer souplesse et précision d’aménagement des espaces de travail – ateliers de création et de production – afin d’arrimer les liens, suivre au plus près l’évolution de leurs activités et besoins spécifiques et d’autre part, de mutualiser les services et les moyens logistiques entre les différentes PME, réunies depuis 2002 au sein de la filiale Parrafection de la maison de haute-couture.

La lumière est également un point central dans la conception du projet puisque les apports de lumière naturelle ont été privilégiés, ainsi que le confort hygrothermique avec des techniques favorisant l’efficacité énergétique. Au centre, un espace arboré à la manière d’un cloître a été imaginé et sera accessible depuis les coursives intérieures entourant le bâtiment.

Rudy Ricciotti s’illustre à nouveau par son talent en concevant la façade du bâtiment en BFUP (béton fibré ultra-haute performance), matériau usité récemment par l’architecte lauréat du Grand Prix Nationale d’Architecture. Celui-ci offre une finesse et une durabilité inégalée par rapport aux anciennes générations de bétons.

Chanel a toujours conservé un lien privilégié avec ses artisans. En leur hommage, mais aussi dans le but de simplifier les échanges, la maison s’apprête à leur dédier un bâtiment, signé du célèbre architecte Rudy Ricciotti, expérimentateur fasciné par le béton. Explications.

Par Elisa Sinouret

R

udy Ricciotti n’a plus rien à prouver. Instigateur de somptueux projets, parmi lesquels le MUCEM à Marseille, le Département des Arts de l’Islam au Musée du Louvre ou encore le Musée Jean Cocteau à Menton, il sublime la minéralité de son matériau fétiche, le béton.

D’une surface de 25 000 mètres carrés, le futur édifice se destine à accueillir une quinzaine d’entreprises artisanales (jusqu’ici éparpillées entre Paris, Pantin et Aubervilliers), sur une ancienne friche industrielle, à cheval entre le XIXème arrondissement de Paris et la commune d’Aubervilliers.

PREMIUM 34

Pour Rudy Ricciotti, « La philosophie de ce projet destiné aux Métiers d’art de CHANEL est fondée sur une narration, celle de la relation entre la complexité technique et savante des métiers de la main de la mode, leur remarquable virtuosité au service de la création et de la beauté, et le caractère technologique extrême de mes réalisations. C’est un éloge réciproque de la complexité –celle du bâtiment atteindra un niveau inégalé – et de la relation aux savoirs ».

It’s tIme to Re-open! tuesday apRIl 3 PERGOLA heated bar-lounge and outdoor sunny patio at Brasserie-Restaurant KENNEDY The Happening Place in the Heart of Luxembourg-Kirchberg Come enjoy our Cocktails Création and Tapas of the World

Lunch – Tapas – Cocktails After-Work get-togethers Juke-box Evenings* Be your own DJ and spread the vibes.

Come and take over our DJ set or just enjoy the music you like with your friends. *except when special events booked OPENING HOURS: Monday 12h00 – 15h00 Tuesday and Wednesday 12h00 – 23h00 Thursday to Saturday 12h00 – 01h00

BRASSERIE RESTAURANT KENNEDY Modern plush French brasserie with international fusion touch and spectacular bar-lounge for informal after-work gatherings. Lunch, dinner, privatized cocktail parties and special events - from the intimate to large groups.

OPENING HOURS: Lunch : Monday to Friday 11h30 – 14h30 Dinner : Tuesday to Saturday 18h30 – 22h30 RESERVATIONS for PERGOLA and KENNEDY +352 28 68 20 20 - booking@kennedy.lu

EASY ACCESS BY TRAM / FREE PARKING AFTER 18H00 Tram stop «Bibliothèque Nationale» – 2-minute walk. Free (after 18h00) underground parking « Kennedy » on side street Nicolaus Copernicus address: 35F avenue J.F. Kennedy, L-1855 Luxembourg (Kirchberg)

www.kennedy.lu

FASHION

PREMIUM 36

le style maison Nichée au sommet d'une colline à Luxembourg, cette maison est constamment transpercée par la lumière, obéissant ainsi à la règle de sa conception fixée par son propriétaire, le célèbre architecte Shahram Agaajani du Studio Metaform. L'occasion était trop belle de dévoiler les tendances du printemps sous ses premiers rayons de soleil...

Photographe Etienne Delorme – Coiffure & Make Up Fred Mendes Ferber Barber Shop Model Marco Camilloni – Remerciements à la Boutique Vincent Verlaine Tomcat et au Studio Metaform Luxembourg

PREMIUM 37

Costume Canali (1195 €) – Chemise Rose Eton (160 €) – Cravate Rosi (90 €) – Chaussures Santoni (540 €) – Trench Eleventy (995 €) – Ceinture Santoni (180 €) Chez Vincent Verlaine Tomcat

FASHION

PREMIUM 38

FASHION

Veste beige Lardini (520 €) – Chemise Blanche Lardini (150 €) – Gilet Lardini (260 €) – Pantalon Eleventy (350 €) – Mocassins Santoni (460 €) – Panama Lardini (170 €) Chez Vincent Verlaine Tomcat

PREMIUM 40

Tomcat 155A, route d’Arlon, Strassen Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h00 Tel. 31 01 99 Strassen

Me and my Paul&Shark.

Veste marine Jacob Cohën (695 €) – Chemise Fleurs rouges Lardini (140 €) – Gilet Jacob Cohën (295 €) – Jeans Jacob Cohën (330 €) – Chaussures Santoni (540 €) Chez Vincent Verlaine Tomcat

FASHION

PREMIUM 42

www.vincentverlaine.eu 2 Adresses à Luxembourg Vincent Verlaine 15, rue du Marché-aux-Herbes, Luxembourg Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h30 Tel. 27 76 78 74

Tomcat 155A, route d’Arlon, Strassen Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h00 Tel. 31 01 99

Luxembourg | Strassen | Liège

CULTURE

LOST – Brutal et inconnu. Ce sont les mots qui pourraient décrire l’atterrissage dans cette région inexplorée à la limite de l’espace et du temps. On ne savait pas ce qui nous attendait mais on espérait faire une découverte.

Le succès de la mission pourrait signifier beaucoup pour l’avenir.

PREMIUM 44

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photographies urbex

objectif exploration Pénétrer dans les sites abandonnés est une pratique insolite, parfois risquée, où le plaisir de la découverte s’exacerbe par l’adrénaline. Une discipline qui émerge comme une véritable approche artistique et qui porte un nom : l’urbex. Rencontre avec David de Rueda, explorateur urbain à l’épreuve des interdits. Entretien... Par Anne Ciancanelli

I

l y a l’âme de l’aventurier et l’œil averti du photographe qui parcourent puis immortalisent ces sites délaissés qui, sillonnés par l’histoire et les hommes, conservent encore une force, un souffle. En ressort une beauté atypique que seule l’insouciance ou la persévérance peuvent mettre en lumière. Hangars abandonnés, hôpitaux désaffectés, banques, églises, stations radar ou spatiale, la rencontre de l’oublié, de l’inattendu offre une vision fascinante dont il est – semble-t-il – difficile de se défaire. David de Rueda a parcouru des centaines de sites aux quatre coins du globe et ses découvertes sont époustouflantes. Grâce à sa maîtrise de la photographie, Nikon lui offre même la possibilité de réaliser le projet de ses rêves : un périple de 45 jours à travers 9 pays, de l’Italie au Kazakhstan. Un voyage qui lui ouvre les portails rouillés sur les endroits les plus impressionnants qu’il lui ait jamais été donné d’explorer… Et un nom qui signe sa réputation, au point de collaborer avec de grandes marques telles que Red Bull ou Google. Parfois, l’inconnu mène quelque part : à l’art. www.davidderueda.com - www.instagram.com/davidderueda/

PREMIUM 45

CULTURE

LOST IN SPACE – Cette photo est le fruit d’un trajet en 4×4 de 180 kilomètres en pleine steppe du Kazakhstan, suivi de 45 kilomètres de marche dans une zone à l’accès fortement réglementé. À notre arrivée, elles nous attendaient : deux reliques soviétiques de la conquête de l’espace dans un immense hangar abandonné. C’est peut-être la scène la plus épique qu’il m’ait été donnée de voir depuis que j’utilise un appareil photo.

PREMIUM : Peu connu, parfois décrié, l’urbex est désormais reconnu comme un véritable courant artistique… Comment êtes-vous « tombé dedans » ?

David de Rueda : J’ai toujours eu un certain goût pour l’aventure et l’inconnu. Au départ, j’ignorais que c’était une activité qui portait un nom ! Il faut dire qu’il y a une dizaine d’années, l’exploration urbaine n’était pas aussi connue qu’aujourd’hui. Les réseaux sociaux n’en étaient qu’à leurs balbutiements. A l’époque, j’ai simplement voulu explorer des structures qui attisaient ma curiosité. Et je n’ai jamais arrêté.

PREMIUM : Il y a peu, nous avions interviewé un autre grand explorateur d’un autre genre, Mike Horn ; il nous a confié que c’était lorsqu’il allait à la rencontre de l’inconnu et qu’il sortait de sa zone de confort qu’il se sentait en paix.

Quelles sensations vous procurent cette quête de lieux oubliés ?

PREMIUM 46

D. de R. : En fait, l’inconnu, c’est notre zone de confort à nous. L’exploration me procure une grande sensation de liberté, mais aussi un sentiment d’accomplissement, humain et artistique. Ce sont des aventures passionnantes et c’est ce qui m’anime.

PREMIUM : L’expression première de l’urbex est donc de prendre des clichés des lieux abandonnés ; pensez-vous du coup que la beauté est partout ?

D. de R. : Des lieux abandonnés, mais pas seulement.

Ce sont les coulisses des villes en général qui nous intéressent. Des sous-sols aux toits, en passant par toutes sortes d’infrastructures. La beauté se trouve là où on veut la voir, c’est très subjectif. Je peux être inspiré par beaucoup de choses. Une atmosphère, des lignes, une lumière... Une fois que l’envie est là et que la vision se construit dans mon esprit, je fais tout pour obtenir le résultat espéré. Ca ne marche pas à tous les coups !

MON PATRIMOINE GÉRÉ PAR MA BANQUE PRIVÉE À LUXEMBOURG R MON PROJET IMMOBILIER À BRUXELLES R LE MBA DE MA FILLE À LONDRES R MA RÉSIDENCE SECONDAIRE À CANNES R LA START-UP DE MON FILS À MUNICH R MON VOILIER À MONACO

THE MOTHERSHIP – Linnahall est une ancienne salle de concert à Tallinn, en Estonie. Une exposition de deux minutes m’a permis de révéler l’architecture du lieu, habituellement plongée dans l’obscurité. Le cadrage centré confère à la photographie sa puissance, attirant le regard droit vers la scène. À mes yeux, on dirait presque un vaisseau spatial.

Réseau européen.

Siège luxembourgeois.

CULTURE

GOLD VELVET – Banque, Pennsylvanie

// On peut par exemple se retrouver bloqué dix heures sur un cargo abandonné parce qu’on a oublié la marée. Ou voir deux énormes chiens de garde lancés droit sur nous alors qu’on a la neige jusqu’aux genoux, en ayant voulu s’approcher d’un cimetière d’hélicoptères russes. //

PREMIUM : D’ailleurs, comment déterminezvous vos sites ?

D. de R. : Selon l’inspiration du moment ou en fonction de mes voyages. Certains endroits nécessitent aussi des recherches et une réflexion plus poussées.

PREMIUM : Ce type d’exploration, c’est un peu comme une chasse au trésor ; quel est le dernier site que vous avez déniché qui vous a laissé « l’effet waouw » ?

D. de R. : Cet hiver j’ai exploré des centrales électriques désaffectées en Europe de l’Est. Ce sont des lieux immenses, de vrais décors de films. Quand on est là-dedans, on ne voit pas les heures passer.

PREMIUM : Il doit y avoir assurément beaucoup d’audace dans cette approche ; vous est-il déjà arrivé quelques « surprises », des aléas ?

D. de R. : Il y a toujours des surprises. On peut par exemple se retrouver bloqué dix heures sur un cargo abandonné parce qu’on a oublié la marée. Ou voir deux énormes chiens de garde lancés droit sur nous alors qu’on a la neige jusqu’aux genoux, en ayant voulu s’approcher d’un cimetière d’hélicoptères russes. Ou encore réaliser que le seul moyen de voir ce coffre-fort de banque, c’est de descendre par la structure de la cage d’ascenseur, avec plusieurs dizaines de mètres de vide sous les pieds. C’est aussi ça qui est prenant quand on explore, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Finalement, le chemin parcouru compte presque autant que le lieu en lui-même.

PREMIUM : Y-a-t-il un site dans lequel vous n’êtes pas parvenu à pénétrer?

D. de R. : Plus d’un même. Mais il faut parfois persévérer ou faire preuve d’ingéniosité pour pénétrer des sites plus difficiles d’accès. Comme cette ancienne

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prison, qui paraissait imprenable. Après de nombreux repérages et essais infructueux, de changements de plans, j’y suis arrivé. La satisfaction était encore plus grande !

PREMIUM : Vous avez collaboré avec Red Bull, très impliqué dans les « activités » dites extrêmes. Huit épisodes ont été consacrés sur leur chaîne à des explorateurs urbains, dont vous.

Qu’avez-vous pensé de cette expérience ? Avezvous des projets avec d’autres marques ?

D. de R. : Une superbe expérience ! Nous avons tourné un épisode en France et un autre au Kazakhstan.

L’aventure a été aussi excitante qu’enrichissante et je suis très content du résultat. Par la suite j’ai eu la chance de travailler avec Google, pour la campagne digitale et le film Curio-Cité, visant à faire découvrir Paris sous un autre angle. Depuis quelques années je collabore aussi avec Nikon, avec qui j’ai réalisé ma série The Line. C’est un accomplissement de pouvoir travailler avec de telles marques.

PREMIUM : Enfin, citez-moi les trois sites que vous avez immortalisé et qui vous ont laissé la plus belle empreinte artistique.

D. de R. : Difficile de se limiter à trois sites ! Il y a tellement d’endroits que j’ai adorés... Je citerai d’abord deux régions, qui m’ont inspirées dans leur ensemble.

Il y a les Etats-Unis, que j’ai traversés pour réaliser la série Urban Escape (ainsi que le film du même nom).

La multitude de lieux, de paysages et d’ambiances est inégalable. Dans une toute autre atmosphère, l’Europe de l’Est et ses constructions soviétiques m’a laissé un souvenir impérissable. Enfin, il y a le Cosmodrome de Baïkonour et ses reliques de la conquête spatiale, unique au monde !

« La cuisine d’un peuple est le seul témoin exact de sa civilisation »

Marcel Rouff

« Une aUthentiqUe cUisine italienne dans Un bel intérieUr design » - Guide michelin 2017 -

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THE LOST ERA – Voici le monument du Bouzloudja en Bulgarie. J’ai décidé de l’explorer de nuit, défiant l’épais brouillard qui ceinturait la montagne, pour vivre une rencontre du troisième type !

NIGHT SOULS – Quelque part dans une région déserte de la côte méridionale de l’Islande gît cette épave d’un Douglas DC-3 oubliée depuis longtemps. J’y suis arrivé à 4 heures du matin et, alors que je me préparais pour la photo, des aurores boréales sont progressivement apparues à l’horizon. J’ai admiré ce spectacle magique jusqu’à l’aube et utilisé une exposition de 90 secondes, en ajoutant un peu de light painting à l’intérieur de l’appareil, pour figer cette image.

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finance

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INVESTIR art&motion

la voiture de collection a la cote A l’occasion du Salon Retromobile qui a eu lieu début février à Paris Porte de Versailles, la société luxembourgeoise Art&Motion® a annoncé le lancement d’un véhicule d’investissement dédié aux voitures de collection. Rencontre avec les deux associés, Laurent Lefebvre et Alain Mestat.

L

Laurent Lefebvre

Alain Mestat

e marché de la voiture de collection a fortement progressé depuis les années 2000 pour devenir une classe d’actif financière à part entière. Avec un accroissement de valeur de plus de 350% en 10 ans, il est devenu une classe d’investissement alternative peu corrélée aux classes d’actifs traditionnelles, permettant ainsi une diversification de portefeuille intéressante.

Ce véhicule d’investissement permet aux gestionnaires de fortunes d’offrir un nouveau produit alternatif performant à une clientèle sophistiquée et passionnée. Doté d’un code ISIN, le produit est réservé à des investisseurs avertis à partir de 125.000e.

Les promoteurs de cette initiative, Laurent Lefebvre et Alain Mestat, définissent la voiture de collection comme un véritable objet d’art, façonnée par des artisans orfèvres. Conformément à leur politique d’investissement, en partie focalisée sur la restauration et la conservation d’automobiles de prestige, Art&Motion® a pour vocation d’agir en tant que préservateur du patrimoine automobile garantissant ainsi la pérennité d’un savoir faire artisanal.

Fort de sa gestion de conviction, Art&Motion® préconise une liquidité à court terme tout en générant sur la durée une performance net pour l’investisseur > 7% par an. La stratégie d’investissement à court terme prévoit de payer un dividende à la fin de la 2ème année de son lancement.

La légitimité de cette initiative est basée de la combinaison des compétences complémentaires des deux initiateurs : Laurent Lefebvre, fils de Oscar Lefebvre fondateur du prestigieux Atelier des Coteaux, a été bercé depuis son enfance dans le monde de l’Automobile de collection. Il a développé une passion pour ces voitures exceptionnelles et a acquis une expertise incontestable. C’est à lui qu’incombe la gestion du véhicule d’investissement. Alain Mestat, ancien Directeur Marketing et Communication auprès du Groupe Edmond de Rothschild, possède une expérience de plus de 25 ans en finance. Alain aura pour responsabilité la gestion opérationnelle ainsi que le marketing du véhicule.

Rencontre avec deux passionnés de la belle automobile...

Art&Motion : Selon moi les youngtimers n’en sont qu’au début de leur prise de valeur, la difficulté sera de trouver de bons modèles non tunés ou martyrisés sur les circuits avec un historique limpide, les critères de valorisation sont les mêmes que pour les Old Timers : Nostalgie, Rareté, Historique et Top qualité. Pour les modèles plus anciens, je crois beaucoup en la marque Maserati qui voit déjà la cote de ses modèles les plus emblématiques grimper. Les autos de la période 1950-1970 vont continuer de s’apprécier car la demande est croissante pour ce type d’autos à travers le monde. Les avant-guerre, quant à elles, sont toujours convoitées pour les modèles les plus prestigieux, alors que les modèles populaires sont en perte de vitesse.

PREMIUM : En quoi Art&Motion est-il différent des autres fonds d’investissements de ce type ?

Art&Motion : Essentiellement deux éléments : la légitimité et crédibilité des promoteurs : Laurent 3ème génération de professionnel de la voiture de collection, un héritage familial incontesté. Alain, financier/banquier confirmé actif de près de 25 ans, spécialiste des actifs “passion”, connaissance approfondie de la boîte à outils de la place financière qui permet une structuration intelligente du véhicle d’investissement, connaissance des besoins UHNWI ainsi qu’un bon réseau dans le monde financier.

Chacun d’entre nous individuellement est remplaçable mais c’est la combinaison qui nous rend unique. Deuxième élément : le fait d’une stratégie à géométrie variable : court terme création de liquidité au travers d’une concentration sur la rénovation et vente de voitures, sur le long terme stratégie “buy 6 hold” sur des voitures d’exception.

PREMIUM : Quel a été l'investissement automobile le plus rentable de l’histoire ? Et a contrario, le pire…

Art&Motion : Tout est question de durée de possession, Il est sûr que l’heureux propriétaire d’une Ferrari 250 GTO ou d’une Bugatti 57 Atalante qui la posséderait depuis plus de 40 ans aura vu la valeur de son auto se multiplier de façon spectaculaire. Mais la réalité, c’est que toutes les autos anciennes prennent de la valeur au fil des années, il ne faut surtout pas oublier que ces autos ont toujours deux valeurs, la financière et l’émotionnelle, celle que chaque propriétaire donne à son auto, celle-ci est la plus inestimable

PREMIUM : Vous êtes-vous fixé un objectif du montant des fonds que vous pensez récolter ?

Art&Motion : 50 millions sur 3 ans PREMIUM : D’après-vous, quels sont les modèles à suivre de près ? Ceux qui peuvent connaître la plus forte valorisation ces prochaines années…

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PREMIUM : Comment la voiture de collection se place-t-elle parmi les autres types d'investissements (or, bourse, immobilier, horlogerie, vins, etc.) ?

Art&Motion : Dans le rapport Credit Suisse Global Investment Returns Yearbook 2018 la classe d’actif des voitures de collections se positionne en deuxième place toutes classes d’actifs confondus sur une période longue de 1900-2017. Si l’on analyse la performance de la classe d’actifs automobile de collections depuis 2000, celle-ci dépasse largement toutes les autres classes d’actifs.

Pour plus d’informations : www.artandmotion.eu ou info@artandmotion.eu

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saveurs

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GASTRONOMIE Dinara Kasko

ARCHItexture

De ses pâtisseries uniques, le caractère, la beauté, la créativité se répandent en formes et couleurs. La jeune pâtissière ukrainienne Dinara Kasko réinvente cette discipline gourmande en y incorporant art et géométrie. Découverte exquise. Par Annie Esch

Dinara Kasko

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connaître son histoire, on comprend d’emblée comment ses créations peuvent être aussi visuellement recherchées. Car avant d’être une pâtissière à l’inventivité démesurée, Dinara Kasko avait été diplômée en Architecture et Design, puis avait même travaillé en tant qu'architecte-designer et infographiste 3D. Elle raconte qu’elle a commencé la pâtisserie comme cela, en cuisinant quelques gâteaux et tartes comme de nombreuses femmes au foyer… jusqu’à ce que cela devienne une passion telle qu’elle prit le dessus sur son métier. Et c’est bien la passion qui fait des merveilles – encore – pour créer dans le cas Kasko des délices autant visuels que gustatifs. Sa formation la pousse à l’innovation et élabore ses propres moules qu’elle modèle

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à partir d’une imprimante 3D. Le résultat est bluffant.

Dinara avoue « Je préfère des formes géométriques simples comme le cube, le triangle et la sphère.

J'aime la couleur noire, aussi bien que le rouge et le blanc. J'aime des lignes droites aiguisées. ». Ces faveurs donnent vie à la saveur certes, mais surtout à des merveilles de lignes, de courbes, de contrastes de couleurs, de textures. Nous pourrions raconter ses pâtisseries au moyen de superlatifs, nous avons préféré des images.

Le monde entier en poche, Dinara Kasko donne aujourd’hui des cours aux quatre coins du globe et côtoie les plus grands chefs pâtissiers. Pour avoir la chance de goûter ses créations gourmandes, il faudra s’armer de patience puisque la jeune ukrainienne n’a toujours pas de boutique… Mais pour les amateurs de pâtisserie, vous pouvez toujours vous essayez aux délices de la géométrie en achetant ses moules originaux sur son site internet.

// Dinara Kasko avait été diplômée en Architecture et Design, puis avait même travaillé en tant qu'architecte-designer et infographiste 3D. //

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l'art de la table

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1. Set décanteur Tank – Tom Dixon Avec son style contemporain et élégant, ce décanteur sera parfait pour votre meilleur whisky ou Bourbon ! Réalisé en verre soufflé à la bouche, avec des détails cuivrés peints à la main, il se présente aussi dans un coffret avec 2 verres de la même collection. Prix conseillé : 145e 2. Chandelier Abbracciaio – Kartell Pour une ambiance chaleureuse et design, Philippe Strack et Ambroise Maggiar ont imaginé pour Kartell ce superbe chandelier qui représente la fusion de deux silhouettes, ou une étreinte amoureuse pour les plus romantiques. Elégant et poétique, il est disponible en plusieurs couleurs dont chrome, argent et doré. Prix conseillé : 177e 3. Porte-bouteilles Barkcellar – Alessi Le porte-bouteilles "Barkcellar" fait partie d'une collection d'objets conçus par Michael Boucquillon et Donia Maaoui, inspirés par les arbres qui entourent leur maison sur les collines de Lucca, en Italie. Un travail particulièrement habile de l’acier, qui confère à cet objet un design expressif, organique. Prix conseillé : 150e 4. Ensemble 24 pièces Mood – Christofle Christofle appelle cela la convivialité décomplexée. Il bouscule les codes traditionnels de l’art de la table et propose une nouvelle façon de recevoir, à la fois luxueuse et décontractée. Dans cette nouvelle version, l'ensemble de couverts pour six personnes MOOD PRECIOUS décline ses couleurs et pare ses cuillères à café d'or rose 18 carats. Prix conseillé : 1500e

Ce vaisselier s'assemble pour former un magnifique vase décoratif

5. Service ‘vaisselier’ Yuan – Ibride Son galbe pur rend hommage au célèbre vase asiatique éponyme, mais son contenu graphique est une toute autre histoire… Une fois scindé, le subtil vaisselier, constitué d’assiettes et de saladiers, immerge les invités dans une mythologie familière. À utiliser au quotidien pour dresser une table complète et scénariser le repas. Prix conseillé : 152e 6. Cafetière à pression Ionic French Press – L’Objet Fabriqué à partir de porcelaine de Limoges blanc brillant dans un design vertical cannelé et accentué avec de l'or, cette collection propose des designs fonctionnels et minimalistes pour un service chic de café et de dessert. La collection ionique comprend également une boîte et quatre plats. Prix conseillé : 300e (pour la cafetière)

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7. Service Kintsugi – Seletti Kintsugi est l'art japonais de la réparation de la céramique, traditionnellement avec des poudres mélangées à base de laque ou d'or. Marcantonio rejoue cet art pour Seletti et crée la collection ‘Kintsugi’, un ensemble de table composé de morceaux de porcelaine ‘collés’ entre eux par des veines en or 24 carats. Prix non communiqué 8. Découpe-pizza The Fixie – Doiy Design Ce découpe-pizza surprendra et séduira vos convives !

Reprenant les formes de l’iconique vélo Fixie, cet ustensile signé Doiy découpera efficacement vos plats avec ses deux roues tranchantes. Une revisite tendance et rétro, disponible en plusieurs modèles (ici en marbre noir). Prix conseillé : 19,95e

Penthouse à vendre à Luxembourg-Muhlenbach

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concept store robin du lac

la magie du lieu Boutiques, restaurant, cave à vin, lounge bar, coffee shop, galerie automobile vintage, bureaux, show-rooms, espace pour événements privés, Pop-up shops, etc. Robin du Lac, c'est tout cela à la fois, un lieu vivant, aimé et surprenant, toujours situé au même endroit mais différent à chaque fois... La définition d'un concept store.

La boutique Fashion Vesti il Gusto et sa décoration éclectique, l'une des nombreuses enseignes de Robin du Lac

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n 2008, Séverin LAFACE (directeur et fondateur de Robin du Lac) a le coup de foudre pour les volumes et l’emplacement du 70 Route d’Esch (l’ancien et toujours célèbre garage Muller-Opel). Le bâtiment est idéalement situé en face de la BIL et à seulement quelques minutes du centre-ville de Luxembourg. Séverin se projette immédiatement dans ces locaux avec l’idée d’un “Concept Store” original. Avec une capacité de 2 à 600 personnes, les espaces s’organisent, se privatisent et offrent à chaque occasion le sentiment d’une atmosphère d’exception. Un show-room sur 4000m² avec différentes ambiances dédiées à la décoration, des aménagements intérieurs ainsi que des Pop-up stores, le Concept Robin du Lac innove sans cesse...

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1. La galerie automobile Vintage LL Classic Cars. 2-7. La boutique fashion Vesti Il Gusto. 3-5. Le restaurant Come à la Maison. 4. Le Coffee-shop Knopes. 6. Kelly, Miss Luxembourg 2018, habillée en l’Autre Chose par la boutique Vesti Il Gusto. 8. Le fleuriste Blooms

come à la maison 70, Route d'Esch L-1740 Luxembourg Tél. +352 23 64 11 21 reservation@comealamaison.lu www.comealamaison.lu

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Photo : Pulp Fiction

saveurs

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café rituels

les rituels pour un bon café Si boire un café est un geste aussi répandu dans le monde, c'est parce qu'il y a des milliers de sortes et de manières de le consommer. Nous avons demandé aux baristas de Café Knopes de nous distiller quelques conseils...

1. Achetez du café fraîchement torréfié, idéalement chez un torréfacteur où vous avez la possibilité de contrôler la date de torréfaction.

2. Pour un résultat optimal, il est recommandé de moudre son café juste avant la préparation. Si malheureusement vous ne posséder pas de moulin, il est préférable d’acheter du café fraîchement moulu en petite quantité et de manière régulière.

3. Veillez à ajuster la taille de la mouture en fonction de votre méthode de préparation.

Une mouture espresso et une mouture cafetière à piston vont être très différentes !

4. Toujours utiliser de l’eau filtrée pour vos préparations.

5. Si vous préparez votre café au filtre, veillez à humidifier avec de l’eau chaude votre filtre. Cela permettra d’enlever les résidus de votre filtre en papier et de préchauffer votre récipient.

6. Pour les préparations filtrées, le ratio idéal est de 60g de café par litre d’eau.

7. La température idéale de votre eau se situe juste en dessous de l’ébullition (95°C), si l’eau atteint l’ébullition, elle risque de brûler votre café.

Photo : Café Knopes

les 7 commandements

les machines : un arsenal de choix

ROK Espresso Réalisez de véritables espresso avec cette machine en aluminum 2 tasses, et à fonctionnement manuel. (Chez Knopes)

Solis Caffespresso Pro Espropress Machine expresso compacte de qualité Ce modèle de cafetière à piston est le supérieure pour un café succulent. seul à permettre une préparation d’orfèvre (Chez Knopes) et à assurer une dégustation optimale.

(Chez Knopes)

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Illy X1 Black Réinventez l’espresso à chaque utilisation, grâce aux filtres, mesurettes, presses et autres becs.

(Voir revendeurs sur www.illy.com))

Espresso Veloce Titanio V8 L'Espresso Veloce rend hommage à l'ère dorée de la Formule Un avec des cafetières à série limitée inspirée des moteurs à cylindres en V ! (www.superveloce.co)

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Oui, vous pouvez craquer pour la résidence secondaire de vos rêves sur la Côte d’Azur, la Côte belge ou à Londres grâce aux crédits hypothécaires réservés aux clients Private Banking d’ING Luxembourg.

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ING Luxembourg, Société Anonyme – 26, Place de la Gare, L-2965 Luxembourg – R.C.S. Luxembourg B.6041 – ing.lu

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LE DOSSIER

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interviews icônes du design

starck force Ils ne sont que très peu d'élus à pouvoir revendiquer la décoration de palaces somptueux ou de luxueuses résidences privées, ces architectes d'intérieurs ou designers sont des stars dans leur domaine. Rencontre avec Philippe Starck et Sybille de Margerie, deux experts en ce domaine.

Propos recueillis par Anne Ciancanelli

vec à ce jour plus de 10 000 créations réalisées ou à venir, sa notoriété globale et son infatigable inventivité protéiforme ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Philippe Starck a une mission, une vision : que la création, quelle que soit la forme qu’elle prenne, rende la vie meilleure pour le plus grand nombre. Des produits de notre quotidien en passant par des méga yachts révolutionnaires, des hôtels et des restaurants aspirant à être des lieux stimulants, fantasmagoriques et intensément vivants, il n’a cessé de repousser les limites et les critères de la création contemporaine. Questions à un homme dans la pure lignée des artistes de la Renaissance...

PREMIUM : Pouvez-vous nous donner ce qui est pour vous la meilleure définition du design ?

Philippe Starck : Je ne m’intéresse pas beaucoup au design, car c’est un métier secondaire comparé à la médecine, aux sciences, à la politique. Il est inutile dans le sens où il ne sauve pas des vies mais il peut au mieux améliorer la vie. Pour concevoir un lieu ou un objet, je pense avant tout au profit pour la vie des personnes qui vivront dans ce lieu ou avec l’objet. Le principal est que l’on vive ensemble, que l’on se rassemble, que l’on retrouve des synergies, que l’on s’aime, que l’on travaille ensemble, que l’on se parle, que l’on informe. Le design est un outil qui peut parfois aider à cela.

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Photo : James Bort

// Jusqu’à maintenant, le but du design était de rendre les objets obligatoires tolérables.

Demain, il n’y aura plus d’objets obligatoires. //

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1. Alhondiga, centre culturel et sportif, Bilbao, Espagne (2009) 2. AMO, restaurant, Venise, Italie (2016) 3. Caffè Stern, restaurant, Paris, France (2014)

PREMIUM : Une citation célèbre de Einstein affirme : « La logique vous mènera d'un point A à un point B. L’imagination vous emmènera partout. » Votre force créative confirme manifestement cette règle puisque vous êtes l’un des plus grands designers mondiaux… Quelle est donc votre phase de création favorite ? Quand savez-vous, au fond de vous, que cette idée est la bonne ?

P. S. : Je suis un rêveur professionnel, je crée donc je rêve et je rêve donc je crée. Si le jour je reste contrôlé par mon conscient, la nuit je suis essentiellement dans mon subconscient qui est totalement incontrôlable. Lorsque je m’endors, je sais que je vais visiter des territoires inexplorés, que je vais découvrir des inventions que personne n’a jamais inventées, que je vais sentir des parfums que personne n’a jamais senti. Le matin je suis épuisé, fasciné mais totalement épuisé.

Alors ai-je une telle créativité le jour car mes nuits sont extraordinaires ou ai-je des nuits extraordinaires car je suis créatif le jour ? Je me pose souvent cette question proche de la folie.

Il existe différents types de créativité : celle qui est issue de l’intelligence, une construction orthogonale et mon type de créativité, très diagonal, où tout arrive très vite de nulle part.

Cela dépend des connexions neuronales. La vie c’est avant tout comprendre et il ne faut pas tirer des rentabilités de cette compréhension, il faut la stocker dans du magma. Un créateur c’est un cultivateur de magma, si on l’enrichit, si on le laisse s’exprimer, il va grandir jusqu’à pondre un oeuf.

Avec mes talents spécialisés, je vais utiliser cet oeuf, le faire tourner dans l’espace, creuser, l’examiner avant de le faire rentrer dans un système ultra-cartésien que j’appelle la grille des exigences. S’il reste quelque chose de l’oeuf après cette série de tests, c’est qu’il est peutêtre digne que je vous le montre.

PREMIUM : En tant que pur touche-à-tout, polymathe du design, quel est l’objet ou le bâtiment que vous auriez adoré ‘revisiter’ ?

P. S. : Je suis comme Faust, j’ai vendu mon âme à cette maladie mentale appelée la créativité. J’ai des milliers d’idées par minute et tant qu’il y aura des propositions qui pourront améliorer la vie, je continuerai de créer. Il reste des territoires encore inexplorés. Aujourd'hui par exemple, le seul objet acceptable serait quelque chose qui porte une forte représentation politique, une nouvelle réalité écologique ou une nouvelle identité sexuelle.

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4. Le Meurice, restaurant Le Dali, Bar 228 et Galerie Pompadour, hôtel, Paris, France (2016 rénovations)

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LE DOSSIER PREMIUM : Entre les nombreuses créations - véritables bestsellers aujourd’hui - sans compter les hôtels ou établissements de renommée sur lesquels vous avez travaillé, vous dressez aujourd’hui des décennies de succès, de collaborations, de créativité. Mais si vous deviez retenir 1 projet (ou 2), celui ou ceux qui vous tiennent réellement le plus coeur, quel(s) serai(en)t-il(s)?

P. S. : Je n’ai pas d’affection particulière pour le produit, je déteste la matérialité. Le design est avant tout un outil politique. J’ai toujours pensé que lorsque l’on était traversé par une bonne idée, il fallait la partager avec le plus de monde possible. C’est comme cela que j’ai créé il y a 40 ans le design démocratique : l’idée était d’offrir au plus grand nombre un produit, de bonne qualité et au prix juste. Maintenant que cette bataille est gagnée, je m’attaque à l’écologie et l’architecture démocratique notamment avec le projet de la maison P.A.T.H. Prefabricated Accessible Technological Homes, les éoliennes individuelles PRAMAC, les vélos et voiture électriques, les produits issus de l’agriculture biologique comme la bière STARCK BEER ou l’huile d’olive LA ORGANIC. Si je devais choisir un projet plus personnel, ce serait la création de ma marque de parfums STARCK PARIS. A travers ce projet nous avons créé notre propre langage, nous avons inventé notre propre territoire et ouvert un nouvel espace mental.

PREMIUM : Il y a quelques mois de cela, vous aviez partagé votre vision sur le devoir de la créativité. Pourriez-vous nous expliquer quels sont, selon vous, les enjeux du design du futur ?

P. S. : Aujourd’hui et dans les années à venir, nous devons répondre, entreautre, aux urgences politiques, économiques, écologiques et sociales et le design ne peut pas grand-chose. Le futur tend vers la dématérialisation et la plupart des objets qui nous entourent aujourd’hui vont disparaître demain : le chauffage et la lumière seront intégrés dans nos murs, la forme de nos meubles va changer pour mieux s’adapter aux besoins et à la santé du corps, etc. Tout ce que nous connaissons aujourd’hui disparaîtra au profit des choix émotionnels. Jusqu’à maintenant, le but du design était de rendre les objets obligatoires tolérables. Demain, il n’y aura plus d’objets obligatoires. Nous serons libres, libres d’être nous-mêmes, protégés de la matière qui est à l’opposé de l’être humain et de la pensée humaine.

PREMIUM : Nous avons la chance d’accueillir prochainement à Metz le 1er « Hôtel by Starck », un établissement manifestement hors-norme. Comment l’avez-vous pensé ? Racontez-nous un peu plus sur ce projet…

P. S. : Lorsque l’on voyage beaucoup, comme ma femme et moi, on ne sait plus où habiter : soit on choisit d’aller soit dans un grand palace, très chic, très vieux, mais où l’on meure souvent d’ennui, soit on va dans un lieu « à la mode » sans nom qui sera bruyant et qui ne servira même pas de petitdéjeuner. Pour autant, il faut une raison pour créer une nouvelle marque. Et notre légitimité pour exister, c’était d’inventer un nouveau concept.

Maison Heler est avant tout une aventure humaine, c’est la rencontre entre quatre hommes autour d’un projet qui a commencé autour de la construction d’un hôtel fantasmagorique à Metz jusqu’à la création d’une marque hôtelière internationale.

Metz est une ville dynamique, intelligente où il est possible en tant que créateur de réaliser des projets très avancés, différents et particuliers.

Maison Heler est d’ailleurs le premier hôtel en Europe que je conçois sur un terrain nu, from scratch. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré les habitants du Nord-Est de la France. Les habitants du Nord-Est sont des personnes extrêmement sérieuses, travailleuses mais qui ne sont pas ennuyeuses. Maison Heler c’est un équilibre, un équilibre entre la modernité, l’intelligence, la qualité et au-dessus le romantisme. Il était urgent qu’une marque se positionne sur la longévité, et non sur la mode, mais toujours avec beaucoup de plaisir, d’humour, d’amour et de poésie.

PREMIUM : Enfin, pourriez-vous nous citez et expliquer les 3 plus belles interprétations du design pour vous ? (Architecture, objets, etc.)

P. S. : Pacemaker : l’avant garde du bionisme. Le service est intégré dans le corps. Il sauve les vies.

Kalachnikov : l’un des plus gros succès du design industriel, plusieurs centaines de millions. Toujours efficace, hélas toujours autant de succès.

Il ôte les vies.

Le préservatif : très peu de matière, et malgré tout droit de vie ou de mort.

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5. M Social, hôtel, Singapore (2016)

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6. Chai du Château Les Carmes Haut-Brion, France (2016)

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7. Le Nuage, centre de sport et de bien-ĂŞtre, Montpellier France (2014) 8. Projet en cours : Maison Heler, hĂ´tel, Metz, France 8

LE DOSSIER

la styliste des palaces a démarche féline et le regard bleu azur assuré, Sybille de Margerie transforme en or tout ce qu’elle touche. Le Mandarin Oriental à Paris et à Genève, c’est elle. Le Cheval Blanc à Courchevel, Old Cataract à Assouan, encore elle et la liste est longue… Issue d’une grande famille, celle des Taittinger, dont le nom est synonyme de Champagne haut de gamme et d’hôtellerie de prestige, Sybille de Margerie obtient son diplôme de la célèbre Ecole Boulle de Paris, puis crée sa société en 1989, à l’âge de 24 ans. Rencontre avec la styliste des palaces qui n’a pas dit son dernier mot... Propos recueillis par Eléonore Arnold PREMIUM : Vous travaillez depuis 25 ans comme architecte d’intérieur, votre savoir-faire unique a assis votre réputation en France et à l’internationale. Comment envisagez-vous aujourd’hui l’architecture d’intérieur ?

Sybille de Margerie : Aujourd’hui peut être plus encore qu’auparavant nous sommes très attentifs à nous inscrire dans la durée et à fuir les effets de mode. Nos créations d’intérieur se veulent pérennes, intemporelles. Tout en apportant bien entendu de la nouveauté, voire de la fantaisie, au travers des sélections de matières, l'apport de technologies innovantes, la collaboration avec des artisans d'art.

Ma démarche consiste toujours à s’inscrire dans un lieu, de s’en inspirer pour en définir le langage, matériaux, textures, couleurs.

Pour les projets qui me sont confiés j'essaie d’apporter une réponse originale, empreinte d'émotion, afin que l’expérience soit unique. Le luxe du lieu est bien entendu essentiel mais c'est cette part d'imaginaire qui restera le marqueur de l'expérience client.

PREMIUM : Vous concevez et réalisez des espaces intérieurs esthétiques, confortables et fonctionnels en jouant avec les volumes, la lumière, le mobilier et les matériaux, le design fait donc partie intégrante de l’aménagement d’espace. Vous avez même à ce sujet crée des objets et du mobilier à destination de vos clients dans l’hôtellerie de luxe. Quelle est votre définition et interprétation du design ?

S. de M. : Je pense qu’il y a dans mon travail une recherche sensuelle de confort, et dans les moindres détails le plaisir de la qualité extrême. Ma recherche est celle du mariage des matières nobles, des textures et couleurs. Tous ces ingrédients m’ont guidé lors de la création d’une collection de mobilier et luminaires éditée par la Galerie Pouenat.

J’aime l’équilibre entre tradition et modernité, et l’imaginaire est une composante essentielle du processus de design : la ligne de robinetterie dessinée pour l’italien Zucchetti-Kos est ainsi née d’un bouchon en verre que j’avais trouvé sur les futs de vieillissement dans des caves de grands crus.

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Photo : Stéphane de Bourgies

Sybille de Margerie

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Le luxe du lieu est bien entendu essentiel mais c'est cette part d'imaginaire qui restera le marqueur de l'expérience client. //

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1. Royal Atlantis Residences Dubaï – Photo : © Yann Terrer Studio Octopus

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2. Hôtel de Paris, St. Tropez – Photo : © F. Rambert 3. Le Mandarin Oriental, Paris – Photo : © V. Mati 4. Hôtel Mont Blanc – Photo : © F. Rambert 5. Cheval Blanc Courchevel – Photo : © F. Rambert 6. Sofitel The Grand Amsterdam – Photo : © F. Rambert

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LE DOSSIER

PREMIUM : Lorsque vous travaillez sur des projets d’envergure, Palaces de rêve, hôtels particuliers, adresses prestigieuses dans le monde, vous passez par plusieurs phases qui aboutissent au projet fini. Quelle est l’étape créative qui vous passionne le plus ? Et dans le design d’objet ?

S. de M. : En tant qu’architecte d’intérieur j’ai une vision particulière de l’espace intérieur et des volumes. La première phase dans mon travail consiste à dessiner les espaces, à optimiser les aménagements, à rendre la circulation fluide. J’y mets beaucoup de passion car c’est la condition essentielle pour la réussite d’un projet.

Ensuite intervient la créativité. Il s’agit alors de révéler la dimension immatérielle et l’unicité d’un lieu, de susciter une émotion. Par exemple pour le Spa du Mandarin Oriental à Paris, nous avons imaginé une création digitale qui, comme des ombres chinoises, anime de végétaux et papillons les parois de la piscine.

En ce qui concerne le design de mobilier, luminaires ou objet, la mise au point finale est une phase très stimulante. L’instant où il faut faire preuve d’exigence en termes de qualité, de finition dans les moindres détails, être vigilant à conserver la ligne créative initiale, tout en étant à l’écoute des

solutions techniques qui nous sont soumises. C’est l’opportunité d’échanges enrichissants avec les artisans et différents savoir-faire.

PREMIUM : Vous avez un regard résolument tourné vers l’avenir. Outre votre très belle adresse du 52, rue Victor Hugo à Paris, vous avez également ouvert une deuxième agence dans le centre historique de Florence, qui marque votre passion pour l’art et l’architecture et enfin, une troisième dans une ville symbole de vitalité et d’effervescence de l’urbanisme du futur, Dubaï.

A ce sujet, le groupe Kerzner vous a choisi pour concevoir les intérieurs des résidences privées du ROYAL ATLANTIS, pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?

S. de M. : Il s'agit d'un complexe de grand luxe réunissant des compétences internationales, dont deux agences américaines : l'architecte du bâtiment et un designer pour des décors et scénographies outdoor. Ces résidences bénéficient d’un emplacement unique, sur Palm Island, directement en front de mer, et seront livrées en 2019. Nous dessinons les plans des 230 appartements, duplex, penthouses, ainsi que les espaces communs (lobby, spa, piscine, salons).

Ce projet d'envergure est un véritable challenge du fait de l’architecture très complexe du bâtiment,

Une résidence privée à Londres – Photos : © F. Rambert

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mais aussi très stimulant car la volonté du promoteur est de créer des intérieurs moins standardisés, plus raffinés que ce qui existait à ce jour. Dans notre concept d’intérieur nous avons sollicité cinq artistes, cinq femmes, pour leur savoir-faire unique : Annie Trussart, experte en broderie, Helen Amy Murray pour ses cuirs sculptés à la main, Anne Corbiere, qui tisse le métal, et Isabelle Poupinel pour son travail de la porcelaine. Cette collaboration « haute couture » apporte un supplément d'âme aux intérieurs de ces résidences, et signe leur originalité.

PREMIUM : Y a-t-il un bâtiment, une construction design ou innovante qui vous ait marquée ?

S. de M. : Récemment j’ai pu visiter le Musée du Louvre Abu Dhabi. C’est un endroit magique qui rejoint ma propre philosophie : s’inspirer de l’esprit des lieux, et proposer une réinterprétation pointue de l’architecture traditionnelle locale.

PREMIUM : Selon vous, quel est l’objet culte le plus design ?

S. de M. : Le choix est difficile. Le plus design sera pour moi inévitablement intemporel. Aussi je pense au fauteuil lounge de Charles Eames, une synthèse parfaite du design et du confort.

PREMIUM : Quels sont les enjeux du design du futur ?

S. de M. : Pour ma part il est fondamental de rester créatif tout en intégrant les contraintes de nos clients qu’il s’agisse d’un particulier ou plus encore d’un hôtel de luxe. L’enjeu est de savoir innover en intégrant les nouveaux modes de vie et de consommation des clients. Une chambre a toujours les mêmes fonctions et plus ou moins les mêmes équipements, pour autant elle peut avoir des visages différents et offrir une expérience pleine de surprises.

Notre savoir-faire est celui du luxe et notre objectif est de proposer une part d'imaginaire qui restera le marqueur de l'expérience client.

PREMIUM : Enfin, vous avez de nombreux projets en cours et à venir.

Quel est celui sur lequel vous travaillez actuellement ? Qu’est-ce qui différencie ce projet des autres ?

S. de M. : Nous travaillons actuellement pour deux résidences privées à Moscou de 1 000 et 3 000 m2. A Dubaï nous réalisons pour Four Seasons les intérieurs d’un complexe de résidences de luxe. Côté hôtellerie nous livrerons en 2018 Le Royal Champagne Hôtel & Spa près d’Epernay ainsi qu'une complète rénovation de l’hôtel Au Cœur de Megève en Savoie. Mais le projet qui se différencie le plus des autres est en cours de conception : il sera exceptionnel par ses dimensions, son caractère, et sera la résultante d’une collaboration internationale. Mais je ne peux vous en dire plus pour l’instant … c’est encore classé Top Secret !

Chalet privé – Photos : © F. Rambert

LE DOSSIER ALESSI CIRCUS DESIGN MARCEL WANDERS "Le cirque est une expérience sensorielle qui marque à vie. C'est magique, mystique, hors du commun" - Marcel Wanders

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design alessi

la comédie de la table

Spécialisée dans l'art de la table, Alessi est une figure emblématique du design italien. Toute proche de son centenaire, Premium a souhaité parcourir ses moments phares d’hier et d’aujourd’hui. Rétrospective. Par Annie Esch

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lessi fait partie de ces marques au capital sympathie indétrônable, celui qui nous tisse un petit sourire aux coins des lèvres et à qui l’on associe des images chaleureuses, curieuses.

Enfantines aussi. Ses figurines ou ses animaux distillés un peu partout, et ses couleurs, hautes, vives, en font un conteur fantaisiste de l’art de la table. Car Alessi est un cas d’école : dans les cuisines, grâce à elle, il y a un avant et un après. Artiste dans l’âme, elle est la marque précurseur qui a insufflé la légèreté dans l’art de la table. L’une des clés fondamentales de la réussite d'Alessi, c’est bien celle d’avoir saisi le fait que les gens s’intéressent à l’émotion suscitée par un objet. Après 97 ans, la voilà inondant les cuisines du monde entier, au service du design et de la gastronomie. Histoire d’une petite usine familiale devenue grande.

Initiation au design A sa création en 1921, nul ne savait encore que Alessi allait devenir une pointure du design italien.

Fondée par Giovanni Alessi, l'entreprise se présente à l'origine comme un atelier de fonderie spécialisé dans le laiton, le cuivre, le nickel et le maillechort, où la grande qualité et la finition parfaite de leurs produits forgent la réputation de l’enseigne. En 1932, le fils aîné de Giovanni, Carlo Alessi - alors âgé de 16 ans seulement - intègre la société familiale : il dessine la majeure partie des objets produits entre la moitié des années 1930 et 1945.

Les années 50 marquent un tournant dans l’histoire d'Alessi : elles signent l’abandon progressif de l’utilisation des métaux ‘souples’ pour l’acier inoxydable, transformant alors la production artisanale en industrielle. Ces années développent également des objets à usage professionnel, pour les restaurants, bars ou hôtels. Et enfin, la marque met en place des collaborations avec des designers externes, ce qui dessinera également le rayonnement international PREMIUM 72

Cafetière espresso - Richard Sapper (1983)

Cafetière La Conica - Aldo Rossi (1980)

Service Circus - Nouveauté

Râpe à fromage - Zaha Hadid

Presse agrume Juicy Salif - Philippe Starck (1990) Bouilloire - Mickael Graves (1986)

de la marque. Dans les années 70 et 80, des noms comme Richard Sapper, Achille Castiglioni, Alessandro Mendini, Michael Graves ou Philippe Starck ont contribué à la saga Alessi.

La fabrique des rêves Son succès, Alessi l’étend sur la scène mondiale grâce notamment à des collaborations fructueuses avec d’éminents designers, et pourtant elle perpétue la tradition et reste enracinée dans le contexte culturel de son territoire.

Au fil du temps Alessi se met à travailler d’autres matériaux, comme la porcelaine, le verre, le bois, la matière plastique… Et tous nécessitent une modalité de production spécifique, spécialement mise au point. La partie la plus significative des objets Alessi est réalisée par l’usinage à froid des métaux, et elle est aujourd’hui encore produite en Italie par les travailleurs experts de l’usine de Crusinallo d’Omegna. Lorsque la production se fait hors de cette fabrique, les lignes directrices qu’Alessi a établies garantissent les mêmes standards de qualité que la production originale de l’entreprise, dans une médiation continuelle entre la complexité technologique de l’industrie et l’attention aux détails propre à l'artisanat.

Avec ses objets colorés, aux formes originales, inattendues mais familières, elle s’immisce dans le quotidien des gens pour leur insuffler un peu de bonheur bariolé. Et l’on conçoit alors pourquoi elle a été définie comme une « Fabrique des rêves ».

Des collaborations inédites Près de trois cents architectes-designers ont travaillé avec la maison italienne, de quoi signer de nombreux objets iconiques. Alberto Alessi, actuel dirigeant, évoque son approche de persuasion ainsi : « Je leur offre d’abord un livre, celui d’Alessi. Ils peuvent écrire un nouveau chapitre mais, auparavant, ils doivent lire l’ouvrage, le comprendre et donner leur propre interprétation. Pour moi, être un bon designer, c’est savoir humer l’air du temps et le saisir sous des formes nouvelles. La représentation de l’objet, le processus créatif, est d’ordre artistique. C’est pourquoi je ne force jamais les designers. Je joue simplement le rôle de médiateur artistique. » Une véritable success story qui a donné vie à des collaborations inédites et des objets cultes : la cafetière "La Conica" dessinée en 1980 par Aldo Rossi ou le presse-citron "Juicy Salif " de Philippe Starck (1990)… pas très pratique, mais sans doute l’un des objets les plus amusants, intelligents et provocateurs du ­catalogue Alessi (vendu encore à 50.000 exemplaires par an !). Il y a aussi la Bouilloire avec oisillon de Michael Graves qui, trente ans après son lancement, écoule plus de 100.000 pièces chaque année. La cafetière espresso de Richard Sapper quant à elle, n’est pas seulement la première cafetière espresso de l'histoire d'Alessi, mais aussi le premier objet Alessi à entrer dans la Permanent Design Collection du MOMA de New York ; on comprend pourquoi elle est la cafetière Alessi la plus appréciée du public. Ces dernières années, la marque italienne continue de nous révéler des best-sellers à forte identité, comme le tire-bouchon The Jester (en arlequin) de Marcel Wanders ou la râpe à fromage Forma de Zaha Hadid. L’essentiel, ici, c’est que l’histoire se poursuit sans cesser de regarder derrière et devant, lorsque les racines ne se renient mais que les rêves vous poussent toujours plus loin.

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mobilier et conception espace bulthaup

la beauté est à l'intérieur Chez Architectures Nouvelles et Cuisines (A.N.C.) ils ont la passion du beau et du design, chevillé au corps. Architecte d'intérieur, décorateur, menuisier, ébéniste maison, ce sont 12 professionnels qui projettent le « beau » au cœur de votre maison.

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e nom de A.N.C. vous est peut-être moins familier mais c’est bien lui qui se cache derrière “Espace Bulthaup”. Spécialiste de l’habitat depuis 1992, son showroom de 480m2 vous ouvre un univers consacré aux formes – de préférence épurées – et à l’aménagement des espaces de vie.

Implanté depuis toujours à Strassen, à quelques pas de Luxembourg-ville et en même temps à une petite demi-heure de la frontière belge et française, vous trouvez chez Architectures Nouvelles et Cuisines le seul espace « Bulthaup » du Grand-Duché, dédié à ses cuisines haut de gamme au concept minimaliste. Afin de proposer une offre plus complète, A.N.C. a intégré la marque contemporaine Modulnova Living et Bathroom incluant des solutions design pour les espaces de vie et salle de bain. Une gestion transversale de la création et la réalisation de nombreux projets, qui s’élèvent à plus de 1000 depuis 1992 !

Depuis 26 ans, Architectures Nouvelles et Cuisines réalise ainsi des conceptions « Made in Luxembourg » tout en s’affranchissant des frontières : France (Corse Dom Tom), Belgique, Italie, Sardaigne, Serbie, Monténégro, Allemagne, Suisse, Norvège…

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REGIONAL

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LE DOSSIER Red Lounge du Salon de Milan

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mobilier salon de milan

le meilleur de milan Le "Salone", comme tout le monde l’appelle, est au design ce que Cannes est au cinéma : un rendez-vous incontournable où tout se joue aussi bien dans le in (la foire de Rho) que dans le off en ville. Premium vous livre quelques-unes des pièces marquantes de ces 5 dernières années.

Par Eléonore Arnold

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1. Armoire Partition, Hervé Van der Straeten (Milan 2016) – 2. Tables Fraga, GamFratesi pour Ligne Roset (Milan 2014) – 3. Les meubles "sporty" d'Alberto Biagetti, Laura Baldassari et Maria Cristina Didero (Milan 2015) – 4. Petits nomades d'Atelier Oï Louis Vuitton (Milan 2018) – Plante lumineuse de Matteo Cibic (Milan 2015) – 5. Layers Cloud Chair, Richard Hutte pour Kvadrat (Milan 2014)

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6. Vase en cuir Frères Campana Louis Vuitton (Milan 2018) – 7. Chaise Uncle Jim, Philippe Starck pour Kartell (Milan 2014) – 8. Pouf Amami chez Moooi (Milan 2016) – 9. Table Fortress, Markus Johansson (Milan 2014) – 10. Cabinet Credenza, Patricia Urquiola & Federico Pepe pour Spazio Pontaccio (Milan 2016)

NOUVEAU

LEICA Q ‘‘Snow’’

by Iouri Podladtchikov

Edition spéciale limitée du Leica Q créée en collaboration avec le snowborder suisse Iouri Podladtchikov, médaillé d’or olympique (2014), champion du monde et photographe travaillant au Leica.

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Lecuit photo equipment I 3, rue des Joncs I L-1818 Howald I www.lecuit.lu

LE DOSSIER

1 1. Boutique Schmitz à Luxembourg L’espace, d'une surface d'environ 74m², est un espace assez particulier tout en longueur (+ de 22m) dont la largeur moyenne est de seulement 2m50. Afin de répondre à ces contraintes les architectes ont décidé de simuler la création d’un nouvel espace à l’intérieur de l’espace existant. Pour ce faire, ils créent un objet monolithique, « posé » à l’intérieur de la boutique existante, et dans lequel les clients pourraient circuler. Posé au centre de la boutique ce nouvel « objet » délimite alors 3 espaces qui viennent briser la monotonie lié à la forme de « couloir » de la boutique existante et accompagne les clients jusqu’au fond de l’espace. L’entrée, comme une vitrine intérieur, est en communication avec la rue. L’espace du fond, sur le même principe, reçoit en plus une finition et un éclairage différents, afin de créer une ambiance forte au « fond « de la boutique. L'espace central de vente principale est un écrin en béton brut du sol au plafond. Des découpes sont ménagées dans ce volume afin de rythmer l’espace, révélant alors une seconde peau recouverte de peinture dorée.

Architecte : bureau RMarchi

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spots design

design ambiant

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Parti à la recherche des endroits inspirants, aux courbes travaillées et à l’aménagement sophistiqué, Premium dresse sa liste de 5 lieux à admirer localement.

4. Puzzle à Thionville (france)

2. Boos Beach Club à Bridel (luxembourg) Véritable institution au Luxembourg, le Boos Beach Club a complètement été métamorphosé à sa ré-ouverture. L'architecture moderne et contemporaine étroitement liée à son contexte reflète la nouvelle image de ce lieu emblématique au Grand-Duché. La nouvelle structure, entrelacée autour de la maison existante, est inspirée de l'art japonais de l'origami. Il ressemble à une feuille de papier pliée qui répond aux exigences du programme, tout en créant une relation avec l'ancien et l'ouverture à l'environnement naturel.

L'idée était d'intégrer harmonieusement la nouvelle structure dans le contexte naturel environnant tout en respectant l'architecture existante en plaçant une structure légère en bois avec des ouvertures en verre vers le paysage. Cette nouvelle structure se compose de matières premières : bois brûlé, plancher en béton poli, acier brut, terrasse en bois et sable blanc, afin de préserver l'identité du lieu et créer le caractère désiré, à l'intérieur comme à l'extérieur.

Architecte : bureau Metaform

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5. Centre Pompidou à Metz (france)

3. Château d’eau à Leudelange (Luxembourg)

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À partir d’un concept innovant venu d’outre-Atlantique, l’architecte Dominique Coulon a imaginé un nouveau modèle de médiathèque qui favorise les rencontres culturelles et les échanges. Un projet presque de plain-pied, dont la fluidité spatiale permet « de diluer toutes ces activités les unes dans les autres, par la superposition de différents systèmes sans hiérarchie ». Puzzle est un bâtiment à l’architecture organique, ouverte, qui s’étend sur 4.519 m2 et qui présente de nombreuses courbes, et ce jusqu'à la toiture-terrasse dont son aspect n’est pas sans rappeler des pièces d’un puzzle. Le bâtiment s’inscrit dans un carré d’une parcelle et pourtant aucune façade n’offre d’angle droit, comme si c’était un ruban continu qui s’incurvait. La retombée en bois blanc, plus ou moins débordante, couronne les parois vitrées cintrées et dessine un habile jeu de pleins et déliés… Une belle ambiguïté entre le dedans et le dehors.

Architecte : Dominique Coulon

Le concept du projet réside dans l’addition de différentes fonctions à savoir deux châteaux d’eaux, le service d’incendie ainsi que le service technique de la Commune de Leudelange dans un même complexe et ainsi minimiser l’empreinte au sol. Par la situation topographique, les accès à ces différentes fonctions ont pu être réalisés de façon logique et sécurisée. Les contraintes volumétriques ont donné lieu à la création de jeux de volumes. La structure portante est réalisée par des voiles minces en béton armé. L’utilisation de ce matériau, combiné à un système unique pour les portes et les vitrages des différentes fonctions, accentue la volonté des architectes de tendre vers une architecture claire et minimaliste.

Architecte : bureau SchemelWirtz Architectes Associés

PREMIUM 78

L’architecture du Centre Pompidou-Metz présente des spécificités peu communes. D’une surface de 8 000 m2, entièrement réalisée en bois, la charpente est composée de modules hexagonaux, ressemblant au cannage d’un chapeau chinois. Les volumes remarquables de sa grande nef, la diversité des lieux d’exposition, qui alternent entre grands plateaux libres et espaces plus intimistes, sont propices à l’inventivité et aux surprises pour le visiteur. L’édifice se présente comme une vaste structure de plan hexagonal, traversée par trois galeries. Il se développe autour d’une flèche centrale qui culmine à 77 mètres, clin d’oeil à la date de création du Centre Pompidou de Paris : 1977...

Architectes : Shigeru Ban Architects Europe et Jean de Gastines Architectes, avec Philip Gumuchdjian Architects pour la conception du projet lauréat du concours

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LE DOSSIER

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mobilier espaces de vie

pièces maîtresses

Photo Michel Gibert, non contractuelle. Éditions Zulma, TASCHEN.

La cuisine est devenue une pièce conviviale où l'on prend du plaisir à discuter et à partager de bons moments... Voici quelques exemples d'aménagement d'espace pour s'y sentir comme à la maison.

Chaises Bridge AVA

Roche Bobois - Table de repas AGAPE design by Sacha Lakic + chaises bridge AVA design by Song Wen Zhong Table de repas avec 2 allonges de 40cm et plateaux tonneau en verre trempé épaisseur 12 mm. De Fabrication européenne, la table AGAPE, aux lignes contemporaines et épurées habillera parfaitement votre salon.

Table accompagnée des chaises Bridge AVA design by Song Wen Zhong - Bridge éco-conçu et empilables, réalisées en injection (technique Gas Moulding) de polycarbonate transparent (7 teintes) ou de polyamide opaque brillant (3 coloris).

Table AGAPE

Bulthaup - Collection b Solitaire Les moments que nous passons tous ensemble à table sont extrêmement précieux. Le bulthaup b solitaire – table, banc et coussin – reposant sur un cadre en aluminium noir mat, vous accompagne dans ces moments extraordinaires. Dans la même collection le Verre b Solitaire montre sans cacher, protège sans livrer. Vos souvenirs conservent grâce à cette table vitrée leur vivacité et vous entourent – jour après jour.

Verre b Solitaire

Table et banc b Solitaire

PREMIUM 80

Maisons individuelles | Locaux professionnels | Programmes neufs

Valcucine - Cuisine Genius Loci Comme les anciens secrétaires, Genius Loci voit dans le tiroir un espace secret, intime et complice. Un tiroir qui n’est pas uniquement un espace fonctionnel - résultat ingénieux dérivant de la dématérialisation du plan de travail -, mais il devient une ligne forte qui traverse la matière des surfaces comme un trait sur une toile. DESIGN Gabriele Centazzo.

Pedini - Cuisine Dune Fabriqué en Italie, cette cuisine de la collection DUNE de chez PEDINI apportera à votre intérieur une touche à la fois glamour et résolument moderne. Avec sa configuration en ilot central galbé laqué brillant et son plan de travail en Corian, elle saura se fondre dans vos espaces.

7 rue Jean-Louis Etienne - Norroy-Le-Veneur

Marchi Cucine - Cuisine Brera 76 La cuisine Brera 76 propose un style industriel. L’acier et le ciment sont rehaussés par le bois qui habille le sol, les murs, les portes du placard dans lequel se cache le réfrigérateur et la table à manger. Une combinaison tendance et chaleureuse. La cuisine est complétée par une table réalisée en vieux bois et acier et une armoire en bois recyclé. On aime : le choix des carreaux où les tonalités et les motifs dynamisent l’acier et le bois. La cuisine existe en blanc, rouge et anthracite.

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LE DOSSIER

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architecture habitats étranges

des maisons dans le vent

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LUMISHELL

la maison cocon

En quête de solutions pour optimiser les constructions de demain, les architectes n'hésitent pas à bouleverser les codes de l'architecture, en témoignent ces 4 étranges créations...

Crédits photos : C.BENICHOU / LUMICENE

Le LUMISHELL installé dans le Salar d’Uyuni, lunaire et majestueux désert de sel bolivien

PREMIUM 82

LUMISHELL est né de la rencontre entre Christophe Benichou, un jeune créatif expérimentant diverses formes d’architectures sensorielles, et LUMICENE, une entreprise innovante développant un concept de menuiseries coulissantes courbes du même nom.

Ce module d’habitation préfabriqué est destiné à s’implanter en pleine nature pour s'évader du monde urbain, et immerger ses occupants dans le paysage en gommant la limite avec l'extérieur.

Les deux espaces séjour et chambre, bénéficient d’une vue panoramique exceptionnelle et peuvent être transformés en espaces extérieurs par une simple manipulation des baies. L’ensemble est enveloppé d’une peau d’aluminium qui semble se plier et se recroqueviller pour retrouver la position foetale originelle.

Disponible en pré-commande, les premières installations sont attendues courant 2018. www.lumi-shell.com

Moben i a

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Perspectives intĂŠrieures : THIBAUT MIOSSEC / C.BENICHOU / LUMICENE

LUMISHELL is a prefab curved dwelling intended to be implanted in the Heart of Nature. It offers a comfortable cocoon to escape from the urban life through immersive stays in the wilderness. Its design is a response to the aim of blurring the distinction between indoor and outdoor space in a unique way, to offer the experience of being outside while enjoying the inside comfort. LUMISHELL is born out of the meeting between Christophe Benichou, a young and passionate Architect & Engineer, and LUMICENE, an innovative company developing a concept of curved & reversible sliding windows of the same name. This fruitful collaboration fostered this smallsized accommodation highlighted by two LUMICENEs, respectively housing a living room and a bedroom. Both rooms provide unique panoramic views and can be occasionally transformed into outdoor spaces to enhance the feeling of being transplanted in the middle of vast scapes. www.lumi-shell.com

DESIGN FOR PAS S IO N

by RamĂł n E steve

SIDE SA I 22 Zone Artisanale (Rond-point Weyler) B-6700 Arlon I +32 (0)63 23 33 22 I info@side.be I www.side.be

LE DOSSIER

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hurricane house

Les eaux d'inondation sont redirigées vers l'extérieur de la maison

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5 1. Fondation (racines) 2. Sous-structure excavée construite en zone humide 3. Zone de vie 4. Ancres supportant les pistons hydrauliques 5. Pistons hydrauliques 6. Turbines

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1. Root foundations 2. Excavated substructure constructed wetland 3. Living area 4. Project anchor supporting hydraulic pistons 5. Hydraulic pistons 6. Turbines

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PREMIUM 84

. la maison ouragan Imaginée par l'architecte Margot Krasojevic, cette maison est conçue pour affronter les ouragans dévastateurs des côtes de la Louisiane. Dans l’hémisphère Nord, les ouragans soufflent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud. Ils sont constitués d’anneaux d’orages, et leur oeil peut atteindre 15 km de large, avec une vitesse de 200 km/h. La structure de la maison utilise la force de l’ouragan pour tourner doucement autour d’un mur hélicoïdal, en s’enterrant elle-même tout en utilisant la direction du vent pour mobiliser ses pivots hydrauliques. Celle-ci doit être par conséquent suffisamment flexible pour suivre le mouvement du vent tout en étant assez résistante.

Le coeur de la construction est renforcé par une ancre en béton sous laquelle s'étend une grille de réseaux cablés. L’ancre supporte la superstructure en utilisant une série de colonnes hydrauliques qui se soulèvent pour faire pivoter le bâtiment, lui-même s’enfonçant dans un paysage partiellement excavé qui sert également à la protection de la maison. L’île artificielle qui l’entoure agit tel un auvent qui repousse l’eau loin d’elle. De même, ses marécages absorbent et stockent l’eau provisoirement afin de limiter les dommages dans les alentours. www.margotkrasojevic.org The hurricane house is located near the Louisiana coastline which has a history of hurrIcanes and their destructive effects. It is recorded that hurricanes twist around the eye of the storm, always in the same direction which is anticlockwise in the northern hemisphere and clockwise in the South. To determine the design criteria the nature of the hurricane is considered, hurricanes consist of a ring of thunderstorms extending up to 15km's known as the eyewall, this is where the heaviest rain and strongest winds which can exceed 120 miles an hour rotate. The scheme uses the hurricane's strength to slowly turn part of the structure along its helicoid retaining wall, burying itself as it turns by using wind direction to mobilize its hydraulic pivots. For this house to withstand environmental loads like winds it must be flexible enough to move with the hurricane, yet provide enough resistance and weight, to dig itself into its own excavated engineered landscape. The house has a main superstructure which holds the living accommodation, it can move along a helicoid retaining wall, excavating as it does so. The building's core is a reinforced concrete anchor under which a grid of root-like cable foundations spread, pinned into the landscape this anchor supports the superstructure by using a series of hydraulic column lifts which pivot to turn the building, excavating its own substructure as the main living area moves, the immediate context provides different levels into which the building can rotate, burying itself into the already partly excavated landscape to protect itself from the hurricane. The architecture is choreographed by the wind direction of the hurricane, turning with it. www.margotkrasojevic.org

Copperhead Gin has teamed up with Marian Beke from the Gibson Bar to create a unique and savoury style gin, inspired by the Classic Cocktail and using botanicals and spices traditionally used in pickling.

LE DOSSIER

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house on the cliff

la maison de la falaise Cette habitation, construite à côté de Grenade en Espagne, défie les lois de la gravité et de l’architecture.

Pablo Gil et Jaime Bartolomé y ont mis tout le confort nécessaire pour ne plus jamais vouloir la quitter.

A flanc de colline, on vous l’accorde, mieux vaut ne pas avoir le vertige. Mais nul doute que cette maison de style troglodyte interpelle et la première question qui nous vient à l’esprit est : comment peut-elle tenir sur une pente à 42° ? Tout simplement en l’incrustant dans la falaise, directement. D’extérieur, le toit métallique (entièrement fait main, par des ouvriers espagnols), recouvrant toute la maison, détonne avec la pierre de la falaise et pose une ambigüité entre naturel et artificiel. Vu de dessus on imagine également les vagues de la mer, non loin de là.

Puis à l’intérieur, deux niveaux séparent l’édifice. A l’étage les pièces privées, avec des balcons privatifs pour chaque chambre, sont toutes équipées de mobilier de qualité. Au rez de chaussée, un grand salon (pouvant contenir 70 personnes !) suit la pente inclinée et conduit sur la terrasse ainsi que sur la piscine.

Les températures espagnoles étant très généreuses, un des défis des architectes était de maintenir une température agréable durant toute l’année. Grâce à l’isolation particulière du toit et à la construction semi-enterrée, on garde une température constante de 19.5°C. De quoi pouvoir en profiter pleinement !

PREMIUM 86

This house is a private commission made by a young couple who chose a difficult plot on a hill with an inclination of 42 degrees, in front of the Mediterranean Sea with breathtaking views. The task has been to integrate the house within the magnificent landscape that surrounds it and to direct the livable spaces towards the sea. It has also been about working with an extremely tight budget, a complex site and ambitious ideas both from the client and the architect.

The form of the house and the metallic roof produces a calculated aesthetic ambiguity between the natural and the artificial, between the skin of a dragon set in the ground, when seen from below, and the waves of the sea, when seen from above.

The house is developed on two floors: a large terraced living area, following the slope of the mountain, connected to a cantilevered terrace with a swimming pool, and a second floor with rooms that have viewpoints above the roof. The house is buried into the steep slope and benefits from the annually constant temperature of 19´5ºC of the ground. The livable spaces are covered by a curved double shell of reinforced concrete which plays with the geometry of the ground while framing the views and orienting the airflows that come from the sea into the interior. This shell is supported on the retaining walls that are 14,5 meters apart from each other, with no other internal supports, columns or walls. Thanks to this, the main space of the house, organized into designed islands of activity, can also become a stage and an auditorium for 70 people, also handy to host large parties, completely open to the landscape and with an ancillary terrace separated by a movable glass facade.

The metallic roof produces a calculated aesthetic ambiguity between the natural and the artificial, between the skin of a dragon set in the ground, when seen from below, and the waves of the sea, when seen from above.

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Un investissement durable...

positionné non loin du cœur de la ville à proximité des commerces et des commodités, le projet Villa Marielouise est composé d’un ensemble de 3 résidences de haut standing proposant 60 appartements d’exception, du t2 au t6, avec terrasses panoramiques, jardins suspendus et places de stationnement.

l’architecture contemporaine de l’ensemble de la résidence lui confère un caractère aéré et végétalisé unique à thionville. l’implantation des bâtiments optimise les apports solaires procurant une belle clarté intérieure tout au long de l’année et de belles échappées visuelles. ce cadre résidentiel remarquable, est également vivant et pratique, de part son accessibilité aux commerces et lieux de loisir du centre-ville.

la Villa Marie-louise est éligible à la loi Pinel, le nouveau dispositif fiscal qui vous permet de réduire vos impôts en bénéficiant des avantages de votre logement. le dispositif pinel : Jusqu’à 21% de réduction d’impôt

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PREMIUM 87

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LE DOSSIER

sim city

Alors que l’économie planétaire bénéficie d’une conjoncture favorable avec des chiffres à la hausse, la recherche de placements sûrs et rentables, notamment dans l’investissement immobilier est une solution avantageuse qui peut être très lucrative. L’agence WECKBECKER, institution sur le marché de l’immobilier luxembourgeois dresse son expertise des villes mondiales où il fait bon d’investir. A vos calepins...

A

vant de se lancer dans un investissement à l’étranger, les règles juridiques, la fiscalité et les frais doivent être analysés avec beaucoup d’attention, car les règlementations changent de ville en ville et gare aux mauvaises surprises !

Le Luxembourg ▼ Le Luxembourg comme lieu d'investissement offre d'excellentes conditions par rapport au reste du monde. Outre sa position centrale au cœur de l'Europe, le GrandDuché présente des atouts majeurs tels que les infrastructures existantes, y compris dans le secteur numérique, ainsi que la très haute sécurité juridique. De plus, la fiscalité luxembourgeoise, très compétitive sur le plan international, garantit des perspectives à long terme pour les entreprises. La proximité géographique avec les autorités, les professionnels multilingues, qualifiés et bien formés ainsi que la sécurité sociale et économique comptent également parmi les points forts du lieu. Par ailleurs, jusqu’à fin 2018, la réforme fiscale est réduite à ¼ du taux (contre ½ auparavant) sur la plus-value immobilière imposable. Le Luxembourg étant un petit pays, la demande est toujours plus grande que l’offre.

Photo : Royal Hamilius

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immobilier investir

Le Royal Hamilius, le projet de rénovation du cœur de ville

PREMIUM 88

Photo : Fotolia

L’Espagne ▲ Le climat, la beauté, la diversité des paysages, l’architecture ou encore la nourriture et l’ambiance sont les raisons principales qui donnent envie d’investir en Espagne. Mais au-delà de la « Spanish touch », la capitale, Madrid, possède dans le secteur de l’immobilier, les prix les moins chers d’Europe. Depuis la crise de 2008, les prix ont chuté de moitié, mais remontent peu à peu depuis 2014.

De ce fait, les opportunités sont nombreuses. Les plus-values étant conséquentes sur les biens immobiliers actuellement, les opportunités de rentabilité incitent les promoteurs immobiliers et les investisseurs à acheter. L’Espagne est donc une valeur sûre.

Photo : Fotolia

Dubaï Grâce à ses paysages de carte postale, Dubaï est une ville en perpétuelle mutation avec une population et un tourisme en constante augmentation ces dernières années. Elle est d’ailleurs l’une des rares villes dans le monde à avoir échappé à la crise. Son économie étant dynamique, les placements sont peu risqués mais restent inaccessibles pour une partie des investisseurs car la qualité des biens et des propriétés à Dubaï en fait une ville très chère. En revanche, beaucoup de touristes fortunés viennent y séjourner, de ce fait l’immobilier locatif y est intéressant et les avantages fiscaux conséquents (pas de TVA, pas de taxe d’habitation...).

L’île Maurice ▲ Cette île se distingue par son cadre idyllique et par son immobilier de prestige. Grâce aux affaires qui y sont florissantes, beaucoup de projets immobiliers sont en cours, tout comme des appartements luxueux et des villas dans des résidences sécurisées. L'île est devenue un véritable paradis au cours des dernières années, avec de plus en plus de terrains de golf, des établissements de haut standing, des plages de sable fin et un climat tropical. L’île Maurice est connue pour son environnement juridique stable et son climat politique favorable à l’investissement. Différents types de placements sont proposés tels que l’achat de biens faisant parti de complexes hôteliers de luxe, l’achat de villas, lofts ou appartements de prestige, ou encore, l’acquisition de biens plus accessibles dans des ensembles résidentiels. Les avantages sont différents selon les investissements choisis et dépendent de votre situation fiscale, de vos projets de résidence et de vos souhaits que ce soit pour y résider ou pour une location.

WATCHES

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événement baselworld

BASELWORLD, it's showtime !

Le salon mondial de l'horlogerie et de la bijouterie a fermé ses portes le 27 mars. Cette édition 2018 et son nouveau format - moins d'exposants et durée réduite de deux jours - a conquis le public venu nombreux. Découvrez un aperçu des plus belles nouveautés horlogères.

Le spectacle était à Baselworld

Selon sa devise « First, Unique, Different », Hublot a invité Usain Bolt à disputer son premier match de football. L’icône mondiale du sprint, passionné de football, a joué de ses jambes dans l’équipe de José Mourinho. De l’autre côté du terrain, Diego Maradona et son team. Un match arbitré par Nicola Rizzoli.

PREMIUM 90

Hublot Big Bang Unico Red Magic Avec ce modèle, Hublot brevète la première céramique de couleur vive. Un savoir-faire 100% interne breveté qui a permis d’élaborer une céramique à la résistance hors pair : la forte densité augmente sa résistance à l’usure, avec une dureté de 1500 HV1 versus 1200 HV2 pour les céramiques traditionnelles.

Un rouge symbolique qui se réfère à la puissance, la passion. Editée à 500 exemplaires

ZENITH Defy Zero G En 2017, Zenith ouvrait la voie vers l’horlogerie du futur avec le révolutionnaire Defy El Primero 21, seul chronographe automatique à haute fréquence taillé pour mesurer le 100 ème de seconde. Cette année, DEFY devient une collection à part entière intégrant plusieurs niveaux de complexité mécanique – de la montre à trois aiguilles aux grandes complications.

Première incarnation de Haute Horlogerie futuriste, la nouvelle Defy Zero G défie la loi de la gravitation avec son module gyroscopique « Gravity Control » recalibré et optimisé. Dans un robuste boîtier de 44mm de diamètre en titane ou en or rose, la Defy Zero G assortit son architecture étoilée d’un nouveau bracelet en métal souple et ergonomique.

Maison en vente DonDelange (Kehlen) - luxeMbourg Un écrin d’élégance hors du temps pour le bonheur de votre famille

omega Speedmaster Dark Side of the Moon Apollo 8 En 1968, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’équipage de la mission Apollo 8 a pu admirer la face cachée de la Lune. Cinquante ans plus tard, OMEGA dévoile un incroyable chronographe en hommage à cet événement historique. Cette sublime pièce de collection se distingue par son cadran squeletté et son calibre Moonwatch 1861, ici proposé dans une version spécialement décorée.

Contactez-nous pour découvrir les 262 m2 habitables de cette magnifique bâtisse ancienne.

Construite avant 1736, elle est située sur un terrain de 11 ares dans un quartier résidentiel proche de toutes commodités.

Davantage d’informations sont disponibles sur demande.

ROLEX Oyster Perpetual GMT-Master II Cette année, la GMT-Master, montre à double fuseau horaire, est au Coeur de l’actualité Rolex avec un tout nouveau mouvement manufacture – le caliber 3285 – et des habillages inédits. Pour la toute première fois, l’emblématique lunette tournante bidirectionnelle avec disque Cerachrom gradué 24heures bicolore en céramique rouge et bleue - est proposée sur un modèle GMTMaster II en acier Oystersteel avec bracelet jubilee, également en acier Oystersteel. Autre nouveauté, des alliages exclusifs, notamment à partir d’or rose.

cLUXE IMMO

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 dondelange@cluxe.immo

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WATCHES

bell&ross BR03 Diver Collection breitling Navitimer 1 automatique 38 L’emblématique montre de pilote Navitimer fête ses 65 ans et adopte un nouveau visage, qui permet d’élargir son public. En version 38mm, sans chronographe mais toujours avec sa célèbre règle de calcul, ce diamètre quelque peu réduit s’adresse aux hommes et aux femmes.

Une lunette qui reprend les codes des années 50, pour revenir toujours plus aux sources de la marque.

En présentant en 2017 sa première montre de plongée carrée, Bell & Ross a confirmé sa capacité à réaliser des instruments sous-marins professionnels. Dans la lignée de l’Hydromax étanche à 11 100 m conçue en 1997 et de la gamme BR02 lancée en 2007, la BR03-92 Diver a imposé ses lignes emblématiques dans l’univers de la plongée.

anonimo Epurato Blu Intenso La nouvelle ligne Epurato conserve l’ADN de la marque tout en changeant de style. Des modèles subtiles, distingués, avec un boîtier acier aux formes élancées. On apprécie ces associations de couleurs – souvent très réussies chez la marque – avec son cadran bleu mat intense et son bracelet koudu brun qui donne à cette montre automatique un look chic et citadin.

tag heuer Carrera Chronographe Tourbillon Chronomètre « Tête de Vipère » TAG Heuer présente donc aujourd’hui une nouvelle version très moderne de sa Carrera Chronographe Tourbillon Chronomètre, avec deux des complications les plus fameuses de l’horlogerie traditionnelle : un tourbillon et un chronographe. C’est le premier chronographe TAG Heuer à porter le prestigieux poinçon de l’excellence « Tête de Vipère » délivré par l’Observatoire de Besançon, qui, depuis 2006, n’a été octroyé qu’à 500 montres seulement. Une édition inédite limitée à 155 pièces qui célèbre les 55 ans de la création de la TAG Heuer Carrera.

chopard Mille Miglia Racing Colours Pour célébrer le 30ème anniversaire du partenariat liant Chopard et la Mille Miglia, la Maison propose une nouvelle collection faite de cinq montres, les Mille Miglia Racing Colours, réédition d’une collection historique de Chopard aux cadrans uniques et destinée aux gentlemen drivers collectionneurs. Les cinq couleurs présentées incarnent les couleurs nationales que l’on attribuait aux pays participant. On retient notamment le British Racing Green, un vert vintage très dandy.

PREMIUM 92

ORIS Big Crown Pointer Date Bronze Oris enrichit sa ligne emblématique Big Crown Pointer Date d’une version inédite en bronze, qui s’adresse aux passionnés de style. Cette version de 36mm de diamètre lui confère une taille « vintage », pour un look unique à l’une des montres les plus importantes de l’histoire d’Oris. Le boîtier est plus fin, plus lisse et plus homogène, alors que le saphir bombé souligne la recherche esthétique.

reservoir GT Tour Carbon La collection GT Tour de Réservoir reprend les codes de la course automobile. La série limitée GT Tour CARBON propose une version encore plus radicale avec un boîtier en carbone forgé et un cadran en finition «sandblast» qui rappelle le revêtement des circuits automobiles légendaires. Ainsi, le cadran noir mat, l’aiguille rouge et les index gris reproduisent l’effet de contraste des compteurs des voitures sportives.

Parfait pour les amateurs de belles mécaniques.

WATCHES

BVLGARI Octo Finissimo automatique Octo réunit avec une sophistication simple la créativité italienne et l'excellence suisse. Ce modèle associe un design octogonal unique - inspiré par la Basilique de Maxence à Rome - à une précision horlogère d'exception.

Avec une épaisseur record de 1,95 mm, Octo Finissimo est à ce jour la montre automatique extra-plate la plus fine du marché.

PATEK PHILIPPE Ellipse d’Or Lancée en 1968, l’Ellipse d’Or s’est imposée comme l’un des modèles Patek Philippe les plus emblématiques. Pour ses 50 ans, la maison Patek crée deux garde-temps : une série limitée en platine avec cadran gravé et émaillé et une nouvelle Ellipse d’Or grande taille en or rose avec cadran noir. D’un noir ébène, il est souligné par son index et son cadran en or rose, ainsi que son bracelet en alligator écailles carrées.

corum Golden Bridge Rectangle Joachim Horsley

Jaquet Droz Grande Seconde Skelet-One La Grande Seconde incarne l’essence de l’art horloger de Jaquet Droz. C’est la première fois que la pièce est proposée avec un cadran saphir intégré au sein d’une composition squelette. La « Grande Seconde Skelet-One » marque un véritable tournant stylistique dans l’histoire de la maison, présenté dans le cadre prestigieux de son 280ème anniversaire. Cette interprétation toute en transparence est une autre première pour la marque, qui présente donc un mouvement squelette construit en couches successives, visibles de côté. Ici, la version en or rose.

Joachim Horsley, prodigieux pianiste solo, et Corum se sont rapprochés pour créer une composition horlogère unique. Pour la toute première fois chez Corum, la Golden Bridge Joachim Horlsey est décorée d’une métallisation sur son fond saphir, représentant un extrait de la partition originale de la 7ème Symphonie de Beethoven, musique grâce à laquelle Horsley a totalisé plus de 10 millions de vue grâce à sa reprise aux arrangements cubains. La pièce sera proposée en or gris ou en or rose.

GLASHÜTTE Senator Cosmopolite Avec son design réduit à l’essentiel, la nouvelle montre Senator Cosmopolite est proposée pour la première fois en acier et dans une approche minimaliste.

Ce modèle permet d'afficher l'heure de deux fuseaux horaires sans que le porteur ne soit obligé de réfléchir. Un disque de fuseaux horaires permet de choisir parmi les 36 fuseaux actuellement en vigueur. Chacun d'eux est figuré par un code IATA officiel qui représente un aéroport international dans le fuseau horaire.

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Lounge Chair & Ottoman © Vitra ( www.vitra.com )

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La « Eames Plastic Chair » : une coque d’assise en une seule pièce, adaptée à toutes les anatomies, confortable et en résine de polyester, renforcée de fibre de verre.

N Ray &

Charles leur best of

Loin du monde de la musique et du jazz, Ray et Charles Eames sont deux designers et architectes américains. On doit notamment à Charles la démocratisation du design d’intérieur, vers une production de masse. Et la fameuse chaise Eames...

Par Marie-Camille Rauch

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é à Saint Louis en 1907, Charles étudie l’architecture à l’université. Suite à un voyage en Europe il découvre avec passion le travail de Le Corbusier, principal instigateur du mouvement moderne avec l’allemand Ludwig Mies van der Rohe. A son retour, il décroche une bourse à la Cranbrook Academy of Art de Michigan, pour laquelle il deviendra directeur du département de design industriel. Et c’est sur ce même lieu, en 1940, qu’il fait la rencontre de Bernice Alexandra Kaiser, dite Ray, originaire de Californie et passionnée de peinture.

« Rendre le meilleur accessible au plus grand nombre » C’est un coup de foudre puisqu’ils se marient en 1941 et s’installent à Los Angeles. Leur travail en commun débute à cette période et, ensemble, ils expérimentent diverses techniques de moulage sur le contreplaqué, afin de créer des chaises à la fois esthétiques et confortables, accessibles au grand public. Après la guerre, et après avoir fourni des attelles en contreplaqué à la marine américaine, Charles et Ray exposent au MoMA et participent à différents concours, dont le « Low-Cost Furniture » (« meubles à bas coûts).

La production des meubles Eames par Herman Miller débute et en 1957 un partenariat au long-cours s’instaure avec Vitra qui produit les créations du couple pour l’Europe et le Moyen-Orient (pour information, si vous achetez une chaise Eames il n’y a que Vitra qui soit autorisé à les distribuer).

La Maison Eames, à Pacific Palisades, est une carte de visite grandeur nature : en préfabriqué, son objectif était de montrer qu’avec des matériaux peu chers, il était possible de construire une grande et belle maison, de qualité. Cette maison incarne l’industrialisation de la société, par le taylorisme notamment. Elle se visite de l’extérieur et si vous avez le budget (270 USD !!), vous pourrez découvrir les deux bâtiments que composent cette maison : l’habitation et l’atelier des Eames.

On retient aussi du travail du couple la « Eames Plastic Chair » : une coque d’assise en une seule pièce, adaptée à toutes les anatomies, confortable et en résine de polyester, renforcée de fibre de verre. Avec ces composants ils ont rempli leur objectif : « rendre le meilleur accessible au plus grand nombre ».

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high tech

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image vin-tech

le déclic du vintage

On le sait, le vintage à fait un retour en force.

La plupart du temps il en résulte des objets uniquement revisités dans l'esprit de la forme de cette époque, mais quand la nostalgie de la fonction devient le déclencheur de cette renaissance, le résultat est étonnant.

une console vieux jeu La firme Atari, filiale du groupe Infogrames, explique son concept Ataribox, par son souhait de proposer quelque chose de nouveau mais qui reste fidèle à son héritage. Un pari qui semble réussi avec ce design inspiré du modèle iconique de 1977. Au menu, des jeux rétros comme Pac-Man et Pong mais aussi d'autres plus récents.

Pour l’instant, celle-ci est uniquement disponible en précommande sur un site de crowfunding...

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Comme le modèle d'antan, la caméra dispose d'une cartouche argentique

le grain de folie des années 60 Kodak a profité du Salon du CES de Las Vegas, pour faire renaître sa fameuse caméra Super 8 née dans les années 60, et présenter un prototype avant sa commercialisation définitive courant 2018. Plebiscitée pour son grain authentique propre à l'argentique, les plus grands réalisateurs lui ont rendu hommage, de Spielberg à Nolan en passant par Tarantino. D'après Kodak, celle-ci "combine les fonctionnalités classiques d'une Super 8 aux fonctionnalités numériques", elle fonctionne comme une argentique, avec les mêmes cartouches et un objectif interchangeable RICOH, mais est dotée d'un emplacement pour carte microSD pour l'enregistrement sonore et de prises USB.

leica déclenche la nostalgie

plaisir instantané

Avec son design authentique, le Leica CL est un mélange de technologie et de nostalgie. Equipé d'un capteur au format APS-C haute résolution de 24 MP, d'un processeur Maestro II et d'un autofocus rapide avec 49 points de mesure pour garantir la qualité d'image fidèle à Leica. Cette exigence s'applique aussi aux enregistrements vidéo réalisés avec une résolution 4K et 30 images par seconde.

Le design classique du OneStep 2 est inspiré de l'appareil original de Polaroid, mais mis à jour pour créer un appareil photo instantané simple et intuitif. Il dispose d'un objectif de haute qualité et d'un flash puissant, sa batterie rechargeable USB longue durée offre une bonne autonomie pour les plus longs voyages.

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high tech

Depuis le 6 février dernier, un roadster Tesla est en orbite autour de la terre, dérivant dans une trajectoire incertaine...

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espace starman

T le soyouz

électrique Elon Musk, patron de Tesla n'est pas du genre à faire les choses à moitié... Le 6 février dernier il a fait décoller, depuis la Floride, la fusée la plus puissante du monde, avec une poussée de 2500 tonnes, soit 18 Boeing 747... Avec à son bord, une Tesla...

out s’est presque passé comme prévu lors de ce décollage, puisque deux atterrissages sur 3 ont réussi. En effet, pour la première fois SpaceX a pu faire se poser, en parfaite synchronisation, les deux boosters latéraux qui se sont séparés de la fusée et revenus se poser six minutes plus tard.

Le booster central quant à lui, qui devait se poser sur une barge en mer a raté sa cible, la faute à un moteur défaillant. Ainsi 2 de ces 3 boosters vont pouvoir être réutilisés, ce qui représente une grosse économie à la clé.

Mais le coup de pub d’Elon Musk se situe à la tête de la fusée: un Roadster de Tesla, conduit par un mannequin aux allures de Starman (personnage de Bowie) a été largué dans l'espace sur la musique du défunt chanteur. Cette mise en scène, qui n’est pas sans rappeler la scène culte de la corvette dans l’espace du film Metal Hurlant (1981), a été retransmise sur Terre et renvoie une image surréaliste et pourtant bien réelle : une Tesla. Si la voiture électrique n’est pas détruite par les radiations de la ceinture d’astéroïdes Van Allen, elle devrait normalement tourner en orbite autour du Soleil. Le but n’est pas de polluer notre orbite terrestre évidemment… Un beau succès qui présage d’autres aventures pour l’entreprise dont la « Big Fucking Rocket », une fusée dont la destination serait Mars…

Avec une poussée de 2 500 tonnes, équivalent à celle de 18 Boeing 747, la fusée Falcon Heavy est la plus puissante au monde. Elle est capable de transporter en orbite l'équivalent d'un Boeing 737 avec son chargement complet : passagers, bagages et carburant. A la tête de la fusée, le nouveau roadster de Tesla, prêt à être largué dans l'espace...

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POWER

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motos botk 2018

kings of tuning

La moto verte coursifiée de H-D West Flanders entrera en compétition avec les autres vainqueurs nationaux des autres pays plus tard cette année à la EICMA à Milan. La destination finale étant l’ultime couronnement : Harley-Davidson Custom King 2018.

Big-Rivers Harley-Davidson®

Harley-Davidson® Namur

West Coast Motors Harley-Davidson®

Harley-Davidson® Rotterdam

Harley-Davidson® Luxembourg

Motor Saloon Harley-Davidson®

Battle of the Kings, l'ultime compétition de customisation pour les concessionnaires HarleyDavidson®, a désigné son gagnant du Benelux, la moto des années '80 de H-D West Flanders...

P

lus de 200 concessionnaires de 25 pays ont participé à cette première édition mondiale de la compétition Battle of the Kings. Les règles sont simples : customiser un modèle Harley-Davidson Dark Custom de 2018 et créer quelque chose d’unique/exceptionnel/joli avec un budget maximal de customisation de 6000 e (hors TVA). Le résultat final doit pouvoir être homologué pour la route. Le vainqueur de cette édition 2018, H-D West Flanders a choisi un

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XL1200CX Roadster, et trouvait son inspiration dans le look dragster typique des années ’70 à ’90, que le monteur Nico Naeye appelle « l’ère oubliée ». La création a été fort appréciée par le public qui pouvait voter, terminant ainsi dans le top 3, avec les machines de H-D Mons et H-D Motor Saloon Rotterdam. Lors de la finale du Benelux à la Foire de la moto à Utrecht, le jury – composé de Bart Verhoeven (MotoMe), Randy van der Wal (KicXstart), Rik Romkes (Madpac) et Ben Kennepohl (BigTwin) – a choisi la moto coursifiée de H-D West Flanders comme vainqueur.

Duplex à vendre à Luxembourg-Limpertsberg

In the quiet area of Limpertsberg, this bright duplex with generous volumes offers among others a spacious living-dining room allowing access to a covered terrace facing south and a separate kitchen. A large bedroom with en-suite shower room completes the layout of the lower level of the apartment. The aerial wooden staircase leads to the upper floor consisting of 2 bedrooms with access to a terrace offering an panoramic view of the nature and singing birds for neighborhood. Strengths : parquet in all living areas, alarm system, laundry corner in the apartment, residence of only 2 apartments, cellar and double garage for private use.

Price : 2.100.000 € Dans le quartier calme de Limpertsberg, ce duplex lumineux aux volumes généreux, offre entre autres un salon-salle à manger spacieux permettant l’accès à une terrasse couverte sans vis à vis et orientée plein sud ainsi qu’une cuisine équipée séparée. Une grande chambre à coucher avec sa salle de douche en suite viennent compléter l’organisation du niveau inférieur de l’appartement. L’escalier aérien en bois mène à l’étage supérieur composé de 2 chambres à coucher avec accès à une terrasse offrant une vue dégagée sur la nature et le chant des oiseaux pour voisinage. Atouts : parquet dans toutes les pièces de vie, système d’alarme, coin buanderie dans l’appartement, résidence de seulement 2 appartements, cave et double garage à usage privatif.

Prix : 2.100.000 €

+352 26 897 897 contact@fare.lu

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La montre B.R.M de la console sort de son écrin au démarrage

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festival festival automobiles international 2018 de paris

audaces automobiles

Présentés au dernier Festival Automobile International de Paris, ces nouveaux modèles cumulent les audaces esthétiques. Lignes émotionnelles, intérieurs innovants, que ça vous plaise ou non, vous ne pourrez pas rester insensible à leur provocation !

mazda concept vision coupé

la consécration du style kodo Récompensé par le Grand Prix du plus beau concept cars, Ikuo Maeda, Managing Executive Officer chargé du design et du style de la marque explique ce succès : « le VISION COUPÉ joue sur les reflets de lumière pour dégager une réelle impression de vitalité, incarnant ainsi la nouvelle interprétation du style KODO ». D’une grande sobriété, le design extérieur exprime un seul et même mouvement dégageant une formidable sensation de vitesse. Parallèlement, le design de l’habitacle applique un concept emprunté à l’architecture traditionnelle japonaise en vue de créer une certaine profondeur tridimensionnelle, gage d'une ambiance intérieure propice à la détente. Enfin, le patronyme de ce concept rend hommage à plus de 50 ans consacrés par la marque à la conception d'élégants coupés tels que le Mazda Luce Rotary, également connu sous l’appellation Mazda R130.

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DS 7 crossback

touchée par la grâce Le style du DS 7 a été récompensé du prix du plus bel intérieur au dernier Festival Automobile International 2018 de Paris. Contemporain, avec ses deux écrans de 12 pouces, et chic, son intérieur présente plusieurs exclusivités, comme par exemple le « point perle », qui est une surpiqûre décorative qui crée des petits points en forme de perle sur la planche de bord et les panneaux de porte. Sa validation technique (test de frottement et d’abrasion) a demandé plus de 4 ans de travail aux équipes de DS et aux équipementiers. Un tel procédé est aujourd’hui unique dans le monde automobile. Autres éléments identitaires du savoir-faire DS, le travail du cuir et le guillochage.

La marque DS utilise deux sortes de cuir – un grainé et un Nappa à l’aspect plus lisse – mais aussi un « Art Leather », qui est un Nappa patiné. Les équipes design de la marque ont elles-mêmes confectionné les sièges au motif bracelet de montre, cette dernière est une confection exclusive aux modèles DS créée par les maîtres selliers de la marque.

Le guillochage date du XVIe siècle, il consiste à embellir la surface d’une matière en créant des lignes qui se croisent et s'entrecroisent.

Ce type de décoration, généralement réservé aux montres haut de gamme en raison de leur complexité, s’applique désormais au monde automobile grâce à la DS. Dans celle-ci, il peut être admiré de l’aluminium guilloché façon « clous de Paris », un ornement qui consiste à reproduire des petits clous à têtes pyramidales, séparés par des sillons.

Proposées en cinq univers différents, célébrant Paris, berceau de la marque, les Inspirations DS se nomment DS Bastille, DS Rivoli, DS Faubourg, DS Opéra sans oublier une Inspiration DS PERFORMANCE

Line empreinte de sportivité. Respectueux de la tradition artisanale, chaque détail, chaque matière (Alcantara®, cuir grainé, cuir Nappa) de ces Inspirations ont été rigoureusement sélectionnés, façonnés et positionnés dans la voiture pour créer une atmosphère unique.

Et selon l’Inspiration DS choisie, la molette de l’écran central peut aussi être sertie de cristal ou encore le temps peut s’animer grâce à la montre B.R.M R180, création exclusive signée de l’horloger français B.R.M Chronographes. Posée en majesté sur la planche de bord, elle sort de son écrin en pivotant sur elle-même au démarrage.

ALPINE A110

la renaissance d'un style Elue plus belle voiture de l'année, l'Alpine A110 reprend les principes intemporels qui ont fait son succès : Légèreté, compacitée agilité avec une promesse : le plaisir de conduite. Fondée en 1955 par Jean-Rédélé, un jeune homme passionné de course automobile, le nom Alpine entre dans la légende lorsque l’Alpine A110 « Berlinette » gagne les Rallyes de Monte Carlo en 1971 et 1973.

mc laren 720S

la forme suit la fonction Couronnée plus belle supercar de l'année, David Gilbert, directeur général Europe chez McLaren Automotive, déclare à propos de ce prix : « La 720S est une nouvelle grande réussite et un honneur pour tous chez McLaren Automotive. Depuis son dévoilement au Salon International de l'Automobile de Genève en 2017, la McLaren 720S a reçu de nombreuses récompenses, ce prix reflète le superbe travail d'équipe de notre laboratoire de design, qui a obtenu la reconnaissance des juges sur sa philosophie : la forme doit suivre la fonction. »

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Crédits photos : © gims.swiss

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La Lamborghini Huracan Performante joliment dévoilée

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automobiles salon de genève

les reines de genève

Bugatti Chiron Sport

McLaren P15 Senna

Les autres reines de Genève

Véritable institution, le Salon de Genève est the place to be pour les constructeurs. Cette année encore, les nouveautés des supercars ont fait le show !

Photos : gims.swiss

Italdesign Zerouno Targa

Présentation de la Porsche 911 GT3-RS

Zenvo TSR-S

L'une des grandes stars du Salon, la Ferrari 488 Pista

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AVIATION breitling jet team

dans

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la jet7

Il y a des histoires d’aventures qui font rêver, d’autres qui donnent envie ; celle de la Breitling Jet Team impressionne. L’équipe a entrepris des voyages que nulle autre équipe de voltige a réalisé auparavant. Retour sur leur tour du monde empli d'émotions.

There are stories of adventures that make you dream, others envy, the Breitling Jet Team's feature impresses. The team undertook journeys that no other aerobatic team had done before. Let’s look back on their world trip filled with emotion.

By Shervin Fonooni Special thanks to : Breitling Jet Team, Shaghayegh Jahromi, Tamarah Plummer Photos : Breitling, Katsuhiko Tokunaga, Shervin Fonooni.

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EXCLUSIF

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ous ne les avions plus vu voler dans le ciel européen ces dernières années. Et pour cause, le Breitling Jet Team (BJT) a sillonné de Fukushima à San Francisco en passant par la Sibérie. Mais l’équipe est enfin de retour avec des images et des anecdotes plein la tête. Pilotes et mécaniciens ont voulu partager cette expérience unique. Nous sommes donc partis à leur rencontre.

En regardant les images, on peut facilement imaginer leur émerveillement face à ces paysages majestueux. Pourtant, tout n’a pas été facile, loin de là. L’équipe a dû réaliser un tour de force pour accomplir ces deux missions, notamment la tournée asiatique. À en écouter les récits, leurs péripéties sont dignes d’un scénario de Steven Spielberg.

Dragon Tour : prémices d’une aventure extraordinaire

L'organisation a été tout un challenge et le BJT a élaboré, non sans difficultés, le convoyage qui l’a mené jusqu’à Zhuhai: “Nous avons changé de pays chaque semaine. Donc chaque semaine, nous remettions tout à zéro et nous repartions sur des problèmes d’immigration, de visa, d’autorisation de vols, des problèmes d’importation et d’exportation, plus toute la logistique” souligne Patrick Marchand, l'Extérieur gauche.

Un autre élément très important à prendre en compte était celui de la météo, particulièrement dans les régions extrêmes, où la saison des pluies, la mousson et les tempêtes de neige ont une vraie signification. Ainsi, l’organisation de l’agenda a été adaptée selon les prévisions locales: “Beaucoup de choses étaient imprédictibles. Au début, nous ne comprenions pas” raconte le Leader Jacques Bothelin.

Si l’équipe a connu quelques moments de tension durant le convoyage, rien ne présageait l'accueil réservé. Le Jet Team a suscité un engouement sans précédent, et les pilotes, tels des rockstars, sont adulés après chaque démonstration. En Thaïlande, alors qu’il s’agissait d’une simple apparition, le public a franchi les barrières et a envahi le parking. Dépassés par la situation, les militaires ont été contraints d’évacuer l’équipe: “On s’est fait un plan Rolling Stones!” se souvient Patrick Marchand.

Cette tournée asiatique a été l’occasion de partir à la découverte des richesses culturelles. Un dépaysement absolu qui contraste avec l’Europe: “Nous n’avons pas l’habitude de voler au-dessus des paysages totalement enneigés. Quand vous passez d’Irkoutsk à Ulan Bator, vous passez du blanc à l’ocre” décrit Jean-Yves Moreau, l'un des six mécaniciens.

D’autres instants forts ont marqué l’esprit des aviateurs, comme le survol de la Muraille de Chine et du Mont Fuji. Ils ont tenu d’ailleurs à rendre hommage aux Japonais qui ont connu des événements difficiles. Après s’être posée à Hiroshima, la patrouille s’est rendue à Fukushima: “C’est un nom qui marque.

Nous sommes allés là-bas, non pas pour des questions de marketing et nous avons été accueillis d’une manière extraordinaires. Un moment très fort, rempli d’émotions” se rappelle l’Intérieur droit, Bernard Charbonnel.

Magic American Tour

A peine de retour à Dijon, l'annonce tombe du côté de Granges : le Jet Team effectuera une nouvelle tournée… à l’heure de Breitling bien entendu !

Fort de son succès asiatique, la plus grande patrouille professionnelle civile réitère l’expérience et se rend au pays de l’Oncle Sam et de l’aviation.

Cette fois, les avions ont traversé l’Atlantique par voie maritime. Si les pilotes n’ont pas eu la pression du convoyage, les mécaniciens ont eu, pour leur part, une charge de travail considérable pour démonter et remonter les Albatros.

Le pilote Patrick Marchand

Durant deux saisons, le BJT a sillonné et c’est le moins qu’on puisse dire, les quatre coins des ÉtatsUnis, l’occasion de découvrir à nouveau des paysages grandioses, d’autant que l’équipe a connu très peu de problèmes de météo : “La première année, nous avons commencé en Floride et nous sommes remontés étape par étape, jusqu’à Boston. Nous avons traversé Vancouver au Canada, Texas… partout !” décrit Patrick Marchand, l’occasion pour Christophe Deketelaere, premier Charognard d’ajouter: “Les États-Unis est un pays fantastique à survoler. Tout est grand, varié, c’est extraordinaire !”

S’il fallait résumer cette tournée en un mot, ce serait vraisemblablement: admiration. Aviateurs professionnels, amateurs et passionnés ont exprimé, à juste titre, leur respect et leur admiration envers les pilotes et les mécaniciens français : “Le public a été extrêmement chaleureux. Que ce soit l’Asie ou les États-Unis, le public est beaucoup plus chaleureux qu’en Europe” déclare Bernard Charbonnel.

Admiration également pour le Jet Team avec ce qu’il a vécu durant deux ans. Une chance diront beaucoup. Quoi qu’il en soit, tout le monde au sein de la patrouille française en est conscient: “Faire des ronds au-dessus de Golden Bridge et Alcatraz est quand même un privilège. Point !” maintient «Charbo».

Pour quasiment tous les équipages, l’un des moments forts est sans aucun doute l’une des dernières démonstrations dans la baie de San Francisco : “Nous avions volé sur la baie de San Francisco et fait des vols photos auparavant donc nous avions déjà vu le site. Mais la première boucle réalisée dans la baie dans les conditions dans lesquelles nous l’avons fait, c’était l’instant magique !” témoigne Patrick Marchand.

Le Jet Team a découvert un pays comme aucun de ses habitants ne le contemplera : “Il y a beaucoup d’Américains qui nous ont dit : vous avez de la chance, vous avez vu notre pays comme nous ne le verrons jamais. Aller d’Est en Ouest, ou du Sud au Nord, imaginez la distance que ça fait !“ Le faire en avion coûtera très cher” décrit Abderrahim, un autre mécanicien. “Nous avons eu la possibilité de voler au-dessus des monuments, d’endroits interdits à d’autres avions. C’était juste grandiose entre les chutes du Niagara, le Mont Rushmore, le Central Park, le Golden Gate, c’est…”

Les ambassadeurs de Breitling ont réalisé en deux saisons plus de 70 démonstrations et se sont produits aux quatre coins de l'Amérique du Nord.

Finalement, les hommes de Jacques Bothelin ont réussi ce qu’aucune patrouille au monde ne soit parvenue à faire. On ne peut que les féliciter.

Remerciements à la Breitling Jet Team & Tamarah Plummer

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// En Thaïlande, alors qu’il s’agissait d’une simple apparition, le public a franchi les barrières et a envahi le parking. Dépassés par la situation, les militaires ont été contraints d’évacuer l’équipe : “On s’est fait un plan Rolling Stones!” se souvient Patrick Marchand. //

Dragon tour : survol de Kuala Lumpur en Malaisie

Dragon tour : passage sur le Mont Fuji

Dragon tour : l'aéroport de Fukushima

Dragon tour : la grande muraille de Chine

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Monument Valley

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Niagara Falls

The Magic American Tour : Grand Canyon

Chicago

Salt Lake City

San Francisco

// In Thailand, even though it was a mere appearance, the public crossed the barriers and invaded the car park. Overtaken by the situation, soldiers were forced to evacuate the team: "Really, we took ourselves for the Rolling Stones!" pointed out Patrick Marchand. //

Flight over the building of New York

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Lakeland - Florida

Selfie of the photographer Katsuhiko "Katsu" Tokunaga above Seattle

hey have not been seen flying in the European sky over the last four years, and for good reason, the Breitling Jet Team (BJT) has been travelling from Fukushima to San Francisco via Siberia. But the team is finally back with many images and anecdotes. Pilots and mechanics wanted to share this unique experience. So, we went to meet them.

Looking at photos, you can easily imagine their wonder faced with these spectacular landscapes. Nevertheless, everything was not easy, far from it. The team had to do a tour de force to accomplish both missions, especially the Asian Tour. As one listens to their stories, it becomes evident that their adventures are worth of a script by Steven Spielberg...

The Dragon Tour: beginnings of an extraordinary adventure

The organization was a challenge and the BJT elaborated, not without some difficulties, the shuttle flight that led it to Zhuhai: "We changed countries every week. So, every week we reset everything, and we started over with immigration and visa problems, flight authorization problems, import and export problems, and all the logistics..." said Patrick Marchand, the Left Outside Wingman.

Another very important factor to consider was the weather, especially in extreme regions, where the rainy season, monsoons and snowstorms have a real significance. Therefore, the organization of the agenda has been adapted according to local forecasts: "A lot of things were unpredictable. At first, we did not understand," stated Jacques Bothelin, the Leader.

However, the BJT has aroused an unprecedented enthusiasm, and pilots, like rock stars, were adulated after each display. In Thailand, even though it was a mere appearance, the public crossed the barriers and invaded the car park. Overtaken by the situation, soldiers were forced to evacuate the team: "Really, we took ourselves for the Rolling Stones!" pointed out Patrick Marchand.

This Asian tour was an opportunity to discover the cultural riches of these countries as well as an absolute change of scenery that contrasts with Europe: "We are not used to flying over totally snow-covered landscapes. When you pass from Irkutsk to Ulan Bator, you pass from the white to the ocher," described Jean-Yves Moreau, one of six mechanics.

Other strong and magical moments marked the minds of the airmen, like the overflight of the Wall of China and Mount Fuji. They were also keen to pay tribute to the Japanese people who had experienced difficult events. After having landed in Hiroshima, the display team went to Fukushima: "It is a name that marks. We went there, not for marketing purposes, to sell watches... We were greeted in an extraordinary way, a very strong moment, full of emotions," related the Right Inside Wingman Bernard Charbonnel.

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The Magic American Tour

Building on its Asian success, the largest professional civilian jet-flying team reiterated the experience and traveled to the land of Uncle Sam and Aviation.

This time, the planes crossed the Atlantic by sea. If the pilots did not have the pressure of the shuttle flight to the United States, the mechanics had a considerable workload to dismantle and to reassemble the Albatrosses.

For two seasons, the BJT crisscrossed, to say the least, all over the United States, the opportunity to once again discover grandiose landscapes, especially since the team had very few weather problems during the period it flew: "The first year we started in Florida and we went up step by step to Boston. We crossed Vancouver in Canada, Texas... everywhere!" described Patrick Marchand, and Christophe Deketelaere, the First slot added: "The United States is a fantastic country to fly over, everything is wide, varied, it is extraordinary!"

If we were to summarize this tour in a word, it would probably be admiration. Professional aviators, amateurs and enthusiasts have deservedly expressed respect and admiration for French members. On this point, the team was touched by this welcome: "The public was extremely warm. Whether it is Asia or the United States, the public is far warmer than in Europe" confided Bernard Charbonnel.

Admiration also for the Jet Team with what it experienced for two years. Many will say they were lucky. Anyway, everyone in the French aerobatic team is aware of that: "Circling Golden Bridge and Alcatraz is after all a privilege. Period!" summed up "Charbo".

For almost all crews, one of the highlights is undoubtedly one of the last displays in San Francisco Bay. "We had flown San Francisco Bay, we had done photo flights before, so we had already seen the site. But the first loop made in the bay, under the conditions that we did‌ it was the magic moment!" related Patrick Marchand.

The Breitling Jet Team discovered a country like none of its citizen will contemplate: "There were many Americans who told us: you are lucky, you have seen our country as we will never see it. Go from East to West, or from South to North, imagine the distance it makes! We had the opportunity to fly over the monuments, from places forbidden to other planes. It was just amazing among Niagara Falls, Mount Rushmore, Central Park, Golden Gate..." Abderrahim described, another mechanic.

In two seasons, the Breitling’s ambassadors have made over 70 demonstrations and have performed all over the North America.

Finally, they have succeeded what no aerobatic team in the world has managed to do. Just for that, we can only congratulate them.

Special thanks: Breitling Jet Team & Tamarah Plummer

powEr

Briefing de la Breitling Jet Team avant le décollage Briefing of BJT before takeoff

ADMIRATION

S’il fallait résumer cette tournée en un mot, ce serait vraisemblablement : admiration.

Venir "titiller" les Américains, chez eux, est un défi et le BJT a réussi le sien.

Aviateurs professionnels, amateurs et passionnés ont exprimé, à juste titre, leur respect et leur admiration envers les pilotes et les mécaniciens français.

D’ailleurs, ces deniers ont été touchés par cet accueil : “Le public a été extrêmement chaleureux. Que ce soit l’Asie ou les États-Unis, le public est beaucoup plus chaleureux qu’en Europe” déclare Bernard Charbonnel, et son leader confirme ses propos : “des gens qui n’ont pas de pudeur à exprimer leur satisfaction, leurs émotions au sens positif, à applaudir et à dire qu’ils sont contents. Nous sommes probablement plus réservés en Europe”. Une différence de culture, certainement, mais qui mériterait réflexion…

Admiration également pour le Jet Team avec ce qu’il a vécu durant deux ans.

L’équipe a été invitée sur des grands meetings comme le Fleet Week de San Francisco, ou Miramar Air Show. Elle a également effectué des apparitions aux Red Bull Air Race, à Las Vegas, et aux mythiques courses de Reno, au Nevada.

Une chance diront beaucoup. Quoi qu’il en soit, tout le monde au sein de la patrouille française en est conscient : “Faire des ronds au-dessus de Golden Bridge et Alcatraz est quand même un privilège. Point !” maintient «Charbo».

Et ces paysages qui donnent le vertige ! Comment peut-on traverser tout un pays et ses sites majestueux, comme les chutes du Niagara, le Mont Rushmore, le parc national des Badlands, le Devil Tower National Monument… et ne pas en être ébahi et fasciné ?

C’est simple, demandez aux pilotes quel vol les a le plus marqués ? “La question est difficile parce qu’il y en a plein !” a répondu l’extérieur gauche.

Pour quasiment tous les équipages, l’un des moments forts est sans aucun doute l’une des dernières démonstrations dans la baie de San Francisco, qui était “exceptionnel !” au dire de Bernard Charbonnel. “La démonstration de San Francisco est une image. Nous avions volé sur la baie de San Francisco, nous avions fait des vols photos auparavant donc nous avions déjà vu le site. Mais la première boucle réalisée dans la baie dans les conditions dans lesquelles nous l’avons fait, c’était l’instant magique !” témoigne Patrick Marchand et Jacques Bothelin qui poursuit : “Des conditions exceptionnelles, super beau, super visibilité, un air calme, une lumière extraordinaire. Personnellement, si je devais retenir une démonstration durant les deux ans aux États-Unis, ce serait celle-là”.

If we were to summarize this tour in a word, it would probably be admiration.

Come "to cross swords with" the Americans, at home, is a challenge and the BJT has succeeded its. Professional aviators, amateurs and enthusiasts have deservedly expressed respect and admiration for French pilots and mechanics.

On this point, the team was touched by this welcome: "The public was extremely warm. Whether it is Asia or the United States, the public is far warmer than in Europe" confided Bernard Charbonnel, and his leader confirmed his words: "People who express their satisfaction, their positive emotions openly and without restraint, to applaud and say that they are happy. We are probably more reserved in Europe". A difference of culture, certainly, but this could be worth thinking about...

Admiration also for the Jet Team with what it experienced for two years.

They have been invited to major events such as the Fleet Week in San Francisco, or Miramar Air Show. They also made appearances at the Red Bull Air Race in Las Vegas and the mythical Reno races in Nevada. Many will say they were lucky. Anyway, everyone in the French aerobatic team is aware of that: "Circling Golden Bridge and Alcatraz is after all a privilege. Period!" summed up "Charbo".

And these landscapes! How can an aviator cross an entire country and its majestic sites, such as Niagara Falls, Mount Rushmore, Badlands National Park, the Devil Tower National Monument... and not be amazed and fascinated?

It's simple, ask the pilots which flight has made a deep impression on their minds. "The question is difficult because there are many!" replied the Left outside wingman. For almost all crews, one of the highlights is undoubtedly one of the last displays in San Francisco Bay, which was "exceptional!" according to Bernard Charbonnel. "The demonstration of San Francisco is an image. We had flown San Francisco Bay, we had done photo flights before, so we had already seen the site. But the first loop made in the bay, under the conditions that we did… it was the magic moment!" related Patrick Marchand and Jacques Bothelin added: "Exceptional conditions, very beautiful, super visibility, a calm air, an extraordinary light. Personally, if I were to remember one display during the two years in the United States, it would be this one".

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Photo : iStock - Montage : Premium

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L'hiver dans le rétro...

L’hiver est enfin derrière nous... bon en théorie du moins ! Du coup, pour ensoleiller vos lectures nous vous proposons de tester deux limousines hors normes : la première n’est autre que LA voiture la plus luxueuse au monde et l’autre est l’une des berlines la plus rapide de la planète. Un indice ? Elles disposent toutes deux de moteurs 12 cylindres biturbo... vous avez trouvé ? Pour finir, nous avons testé 4 des derniers modèles de BMW que nous vous présentons sous forme de « short test ». Un dernier mot sur la présence de l’ACL qui nous soutient dans nos essais puisque votre serviteur fait désormais partie de ses collaborateurs. Bonne route !

Ing. Antonio da Palma Ferramacho

PREMIUM 115

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essai Rolls-Royce Phantom VIIi

Better than Best ! L La Phantom c’est le summum absolu en matière d’automobile luxueuse. Ce modèle qui a vu le jour il y a près d’un siècle perpétue aujourd’hui la tradition du constructeur de Goodwood avec l’arrivée de sa huitième génération.

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Cote Luxgears : PREMIUM 116

es origines de la Rolls-Royce Phantom remontent à 1925 lorsque sa première génération fut créée dans le plus grand secret sous le nom de code « Eastern Armoured Car » pour succéder à la Silver Ghost.

La Phantom II arriva juste après en 1929 sous l’influence de Sir Henry Royce dont l’obsession était l’amélioration continuelle ce qui se fait de mieux...

Une dynastie était née.

La voiture des têtes couronnées Avec une telle réputation la Phantom devint vite le nec plus ultra des véhicules de luxe et ce ne fut donc pas une surprise de voir les grands de ce monde l’adopter pour voyager à son bord ou s’afficher aux cérémonies officielles. Pour exemple, la Phantom IV de 1950 avait été construite à l’origine comme un modèle unique pour le Prince Philip et la Princesse Elizabeth. La Phantom V qui lui succéda en 1959 eut un succès retentissant avec 516 exemplaires produits pour une clientèle aussi illustre qu’éclectique telle la Reine Mère, le gouverneur de Hong Kong,

le roi Olav de Norvège ou encore John Lennon et Elvis Presley ! La dernière évolution du modèle emblématique de Rolls-Royce a été dévoilée à l’été 2017 sous l’appellation Phantom VIII. Sa découverte au salon de Bruxelles en janvier dernier fut un véritable choc visuel et émotionnel pour votre serviteur tant la prestance de cette automobile impressionne dès le premier regard. Son style inimitable mais surtout sa taille imposante et ses proportions hors normes nous ont littéralement intimidés en provoquant une émotion rarement ressentie, celle de se sentir humble et « tout petit » face à ce monument de l’histoire automobile. Quelle fut notre surprise quand le groupe Ginion nous convia quelques semaines plus tard à la découvrir en détails dans le cadre du Château de Urspelt et à en prendre le volant sur les routes du nord du Luxembourg.

Un style à nul autre pareil La présentation de la Phantom VIII débuta par l’analyse de son style qui est avant tout dicté par les proportions typiques des voitures de luxe anglaises, soit un porte-à-faux court à l’avant et long à l’arrière du véhicule. Viennent ensuite les lignes maîtresses qui façonnent sa carrosserie et définissent à elles seules la personnalité de la Phantom... Elles sont au nombre de quatre à commencer par la « Reign Line » chromée qui entoure la baie de parebrise et file le long du capot jusqu’à la base de la calandre ; ensuite la « Shoulder Line » marque, elle, la ligne de caisse en partant de la base de la supérieure de la calandre pour aboutir au bout de l’aile arrière, c’est la plus longue ligne de la Phantom ; quant à la « Fender Line » c’est probablement la plus emblématique de toutes puisqu’elle définit à elle seule le profil de la Phantom en démarrant au bas de l’aile avant pour venir mourir au-dessus des poignées de portes à ouverture antagoniste ; finalement, on retrouve la « Waft Line » qui marque le bas de caisse de la Phantom et se pare de chrome sur la version à empattement long EWB .

Mais au-delà de ces traits de style, il y a bien sûr le « Spirit of Ecstacy », la mascotte qui trône sur l’imposante calandre chromée, l’élément caractéristique de toute Rolls-Royce.

Terminons enfin par l’épais montant arrière qui se prolonge depuis la custode jusqu’à la lunette arrière en procurant un surplus d’intimité au compartiment arrière déjà bien protégé des regards indiscrets par ses épaisses vitres assombries.

Des caractéristiques magiques Quittons l’esthétique pour parler technique et apprendre que ce vaisseau amiral repose sur un châssis tout aluminium qui est amorti par une suspension à air et guidé par 4 roues directrices. On découvre aussi que cette suspension pneumatique est assistée par GPS et deux caméras pour littéralement lire la route de sorte à anticiper ses irrégularités ! C’est ce que Rolls-Royce appelle le « Magic Carpet Ride » ou comment donner l’impression de survoler la route sans ressentir le moindre choc... Sous le capot sommeille un V12 biturbo de 6,75 litres qui délivre avec délicatesse 571 ch et surtout 900 Nm dès 1700 tours/min ; il est bien sûr accouplé à une boîte automatique qui compte 8 rapports et qui entraîne exclusivement les roues arrière. L’autre domaine où la Phantom excelle c’est celui du silence, et si l’on s’en rend compte lorsqu’on a la chance de rouler à son bord, on est encore plus impressionné par les moyens mis en œuvre pour réaliser ce tour de force. Jugez plutôt...

Tout d’abord, si Rolls-Royce se félicite d’avoir réduit la masse de la Phantom de près de 180 kg grâce au châssis aluminium c’est pour de suite préciser que le même poids d’insonorisant lui a été rajouté ! Des kilogrammes dévolus par exemple à l’épais double vitrage de 6mm, aux pneus remplis de mousse pour limiter la transmission du bruit ou au cuir des sièges traité spécialement pour transmettre le moins de bruit possible quand on s’y installe !

Personnalisation standard ou Bespoke Chaque Rolls-Royce est unique et cela est encore plus vrai pour la Phantom VIII qui propose de série un degré de personnalisation extraordinaire. Pour nous en

convaincre, Rolls-Royce précise que nous avons le choix entre 1000 couleurs de carrosserie, 22 couleurs de cuir, 12 types de placages (bois, aluminium, etc.) et 10 « galleries » qui sont de véritables œuvres d’art incrustées dans la planche de bord... Mais au cas où nous n’y trouverions pas notre bonheur, le programme « Bespoke » permettra de se concocter une Phantom sur mesure et sans limites ! N’oublions pas la possibilité de voir des étoiles au plafond en sélectionnant l’option « Starlight Headliner » qui incorpore dans le pavillon des centaines de points lumineux en fibre optique à l’intensité réglable. Mais revenons sur la nouveauté de l’habitacle de cette nouvelle Phantom, soit cette fameuse « Gallery » qui constitue une sorte de vitrine côté passager au sein du tableau de bord et qui accueille sous une protection transparente toutes sortes de réalisations artistiques existantes ou façonnée sur mesure selon les goûts du client !

L’exclusivité absolue...

Au volant... ou pas !

Après tout cela, l’envie de prendre le volant de ce monument automobile atteint son paroxysme et pour notre galop d’essai nous avons choisi la version SWB à empattement court, histoire d’arriver à manœuvrer sans trop de peine sur les petites routes du Luxembourg. Les impressions de conduite sont évidemment exquises, la douceur de fonctionnement exceptionnelle et le silence à bord royal mais on vous mentirait en disant que la conduite d’une Phantom est excitante. Disons que sa conduite relève plutôt de la méditation que de l’exaltation tant nous sommes isolés de la route et de toutes les perturbations externes.

Les performances du moteur V12 et le comportement routier sont d’un haut niveau pour la taille et le poids de ce mastodonte mais ce n’est pas vraiment la meilleure des manières de profiter d’une Phantom... car, pour une fois, la place la plus convoitée c’est celle de droite sur la banquette arrière. Là, on pourra profiter de tout ce luxe en sirotant une coupe de champagne confortablement allongé, jambes tendues, sur les superbes sièges recouverts du plus beau cuir de la planète !

FICHE TECHNIQUE Rolls-Royce Phantom VIII Moteur :

V12 biturbo injection directe

Cylindrée (cm3) :

6749

Puissance (ch./kW @ rpm) : 571 / 420 @ 5000 Couple (Nm @ rpm) :

900 @ 1700

Boîte de vitesse : Automatique 8 rapports Entraînement : Propulsion 0-100 km/h (s) :

5,3

Vitesse Max (km/h) :

250

Consommation (l/100 km) : 13,9 (annoncé)

PREMIUM 117

Emissions CO2 (g/km) :

318

Poids (kg) :

2560 (SWB) / 2610 (EWB)

Prix de base (EUR) :

445.600 (SWB) / 532.350 (EWB)

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essai Bentley Flying Spur W12S

Autobahn Cruiser Alors que le coupé Continental GT vient tout juste de se renouveler, sa variante berline 4 portes continue de faire de la résistance en se basant sur les bases techniques de la « vieille Conti » qui commençait sérieusement à dater. Du coup, la Flying Spur serait-elle encore désirable ? Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears - Cote Luxgears :

Q

uelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons découvert notre Flying Spur W12S à la concession Bentley de Gasperich… Une Bentley à la carrosserie orange dorée, agrémentée de jantes noires et des chromes traités façon piano back, voilà une définition stylistique bien atypique pour une automobile de ce rang ! Ce style, qui pourrait en choquer certains, se révèle pourtant comme un choix judicieux pour qui aime se démarquer dans un paysage automobile bien monotone et, avouons-le, presque tristounet. Et puis n’est-ce pas cela le luxe ? Oser la couleur sur une telle voiture c’est assumer clairement ses goûts et son sens de l’individualisme… Bref, nous sommes conquis !

Ligne classique et sportive Sa silhouette sobre et sophistiquée à la fois confère à la Flying Spur le classicisme des réalisations britanniques qui veulent que les proportions d’une berline soient régies par une proue courte et une poupe au porte-à-faux prononcé. Un classicisme qui dégage pourtant une certaine dose modernité par le biais de formes tendues et galbées comme celles des ailes arrière marquées par des passages de roues suggérant la puissance insoupçonnée qui sommeille sous son imposant capot façonné en aluminium. D’autres dé-

tails comme des voies larges, une hauteur de caisse rabaissée ou l’intégration parfaite des énormes roues de 21 pouces dans leur arche, suggèrent la fibre sportive de cette version superpuissante. Considérée par beaucoup comme l’expression ultime de l’artisanat et du design britannique, cette Bentley affiche une multitude de détails stylistiques qui lui confèrent une personnalité exquise emprunte d’élégance et de sportivité.

Mieux qu’une M2 !

En nous installant à son bord nous réalisons que ce salon roulant, où l’opulence et le luxe sont omniprésents, est aussi capable de performances détonantes ; il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’œil sur son compteur de vitesse gradué jusque 340 km/h. Une information que confirme la lecture de sa fiche technique puisque son moteur 12 cylindres en « W » de 6,0 litres gavé par deux turbocompresseurs développe une puissance de 635 ch et un couple de 820 Nm ! Fallait bien ça pour déplacer ses 2,5 tonnes diront les esprits chagrins, ce à quoi nous rétorquons que cela donne tout de même plus de 250 ch par tonne, soit mieux que le rapport poids/puissance d’une BMW M2 ! Ces indices de performances lui permettraient d’abattre le 0-100 km/h en 4,5 s et de pointer à 320 km/h et cela dans un confort first class.

Bluffant !

PREMIUM 118

Luxe et démesure Mais au-delà de son moteur hors normes, cette Flying Spur avance aussi un luxe et un confort digne des meilleures réalisations de la planète avec un mobilier de bord recouvert des meilleures peaux vulgairement désignées sous l’appellation « cuir » sur la voiture de Monsieur tout-le-monde. Ici, on parlera plus volontiers de sellerie sélectionnée avec soin et cousue main pour recouvrir sièges, tableau de bord et contreportes. Celle de notre exemplaire arborait une teinte bicolore noir/ caramel à la surpiqure contrastée en forme de carreaux dans le plus pur style sport-chic british, le tout accompagné de cette fragrance propre à ce matériaux naturel… C’est aussi cela l’ambiance d’une Bentley, celle d’une expérience sensorielle faite de touches visuelles et olfactives ! Quant à l’expérience auditive, elle se manifeste par l’absence totale de bruit à son bord, histoire de se laisser bercer par la musique de fond cristalline qui émane de la sonorisation haut de gamme NAIM spécialement conçue pour Bentley. Malheureusement ce tableau presque idyllique se trouve quelque peu entaché par un système multimédia complètement dépassé car, comme mentionné plus haut, la Flying Spur est basée sur l’ancienne Continental GT… du coup elle hérite de son système de navigation et multimédia vieillot et ne dispose pas de la moindre prise USB… Pas top pour un joujou de plus de 200.000 EUR !

Machine à avaler la route Sur la route, la Flying Spur W12S évolue sur un filet de gaz avec une aisance déconcertante. Les ressources de sa mécanique de feu effacent son poids camionnesque et sa suspension pilotée restitue des impressions de conduite où sport et confort s’entremêlent sans que l’un ne vienne dénaturer l’autre. Entendons-nous bien, un tel carrosse n’a évidemment pas l’agilité d’une ballerine mais notre Flying Spur s’est révélée une compagne de voyage idéale avec son confort extrême et ses performances qui le sont tout autant. C’est ainsi que notre périple à travers la Belgique et l’Allemagne nous a démontré tout le potentiel de cette berline qui symbolise le grand tourisme à l’anglaise. Grâce à sa transmission intégrale, la Flying Spur dispose d’une tenue de route à toute épreuve même s’il faut avouer que les spéciales de rallye ne sont pas sa tasse de thé et qu’elle préfère laisser exprimer son W12 sur autoroute, ou encore mieux, sur les zones délimitées de l’Autobahn allemande. Dans cet environnement propice à l’exploitation de sa mécanique, avaler les kilomètres devient alors un exercice des plus jouissifs tant sa réserve de puissance permet d’effacer d’un coup d’accélérateur, accompagné d’un bref appel de phares, à peu près tout ce qui roule !

Et si cette Flying Spur vieillissante avoue quelques lacunes technologiques (multimédia daté et assistance de conduite sécuritaire basique) face à des concurrentes plus récentes, elle n’en conserve pas moins un charme à nul autre pareil et mérite donc qu’on s’y intéresse toujours. La perfection n’étant pas de ce monde, ce sont précisément ces petits défauts qui apportent parfois la saveur et le relief d’une personnalité, fut-elle humaine ou mécanique !

FICHE TECHNIQUE bentley flying spur Moteur :

W12 biturbo injection directe

Cylindrée (cm ) : 3

5998

Puissance (ch./kW @ rpm) : 635 / 467 @ 6000 Couple (Nm @ rpm) :

820 @ 2000

Boîte de vitesse :

ZF 8 rapports Quickshift

Entraînement : Intégrale (AV 40 : AR 60) 0-100 km/h (s) :

4,6

Vitesse Max (km/h) :

320

Consommation (l/100 km) : 14,7 (annoncé) – 18,0 (observé) Emissions CO2 (g/km) :

335

Poids (kg) :

2475

Prix de base (EUR) :

213.525

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Cote Luxgears :

Cote Luxgears :

bmw #640i xDrive GT

bmw #M550d xDrive

Commençons notre galop d’essai avec la série 6 GT. C’était la première fois chez Luxgears qu’on avait l’occasion de tester cette nouvelle gamme mais comme cette dernière n’est autre que la version « coupé 5 portes » de la berline série 5, nous avons tout de même retrouvé les caractéristiques de cette dernière… cela d’autant plus que nous avions testé la 540i il y a quelques mois, soit avec la même mécanique. La grosse différence entre une série 5 et une 6 GT c’est la ligne qui, dans le cas de la 6 GT est celle d’un grand coupé doté d’un pavillon plongeant progressivement jusqu’à la poupe. Ce faisant, elle en profite pour se doter d’un hayon qui libère l’accès au coffre mieux que ne le fait la malle de la série 5 berline. A l’intérieur par contre, c’est du copy/paste et il est impossible de différencier les deux modèles une fois installé à son volant. Notre véhicule d’essai était doté d’une finition de haut niveau et d’une sonorisation haut de gamme qui restituait un son digne d’une salle de concert… roulante ! A l’usage nous avons beaucoup apprécié son confort qui se manifestait par des sièges et une suspension particulièrement dociles tout comme le duo moteur/ boîte particulièrement homogène et onctueux qui distillait des performances d’un très bon niveau. L’ensemble restituait un sentiment bien agréable de douceur, de silence et de maîtrise (merci le xDrive). Bien entendu les aspects technologiques étaient au rendez-vous avec une instrumentation digitale, un multimédia performant et des assistances sécuritaires à gogo. L’expérience de conduite fut très agréable et l’essai de cette 640i GT fut une belle occasion de voyager entre Luxembourg et Anvers l’espace d’un weekend en amoureux !

En passant sur la M550d, nous franchissons la barrière de la performance puisque cette machine n’est autre que la berline diesel la plus puissante actuellement disponible. En effet, les six cylindres de son moteur 3.0l diesel sont gavés par quatre turbos et délivrent la bagatelle de 400 ch et 760 Nm… du jamais vu sur un moteur diesel de série ! Notons cependant une particularité technique au niveau des turbos car l’un d’eux est électrique ! En effet, cette quatrième soufflante n’est autre qu’un compresseur à moteur électrique bien plus réactif que les gaz d’échappement qui entraînent la turbine d’un turbo classique. Du coup, comme sa montée en pression est bien plus rapide, son rôle consiste à combler le temps de réponse des ses trois frères en réduisant considérablement le fameux « turbo lag ». A l’usage, l’effet est bluffant avec des accélérations foudroyantes et des prises de vitesses impressionnantes sur autoroute notamment… qu’il est difficile de se raisonner dans ces conditions ! Avec de telles ressources mécaniques, les ingénieurs de BMW ont jugé qu’il était préférable de doter cette super diesel de la transmission intégrale xDrive qui lui donne une motricité à toute épreuve. A l’usage nous avons beaucoup apprécié cette familiale hyperperformante dotée d’un comportement routier sans faille et d’un confort de haut niveau.

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essai BMW X3 2.0d xDrive / 640i xDrive GT / M550d xDrive / i3S

fantastic four !

Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons de découvrir l’essai de quatre nouveaux modèles d’un même constructeur en un seul article… Hep, mettez-moi en quatre !

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears PREMIUM 120

Cote Luxgears :

Cote Luxgears :

bmw #i3S

bmw #X3 2.0d xDrive

Sortons des sentiers battus pour nous projeter dans la mobilité du futur avec l’essai la nouvelle i3S qui n’a de nouveau qu’un moteur un peu plus puissant mais qui change tout ! Nous avions déjà eu l’occasion de tester la i3 lors de sa sortie il y a quelques années et si elle nous avait laissé de très bonnes impressions, la nouvelle i3S améliore encore la donne avec une touche de sportivité assez inattendue dans le domaine des véhicules électriques. Rappelons juste le côté « high-tech » de la i3 avec sa coque en carbone et ses nombreux éléments de carrosserie en matériaux recyclés pour la plupart et ultraléger pour leur totalité. En bonne BMW cette citadine conserve la propulsion aux roues arrière pour un comportement typé sport auquel s’ajoute un surplus de puissance et de couple de son moteur électrique et des réglages châssis en conséquence. Inutile de dire que ce véritable joujou urbain fait des merveilles dans le trafic dont elle se joue avec une facilité déconcertante, cela grâce notamment à une capacité d’accélération aussi vive que l’éclair… logique le moteur électrique dispose de son couple maxi dès l’arrêt et n’a pas besoin de boîte de vitesse. Avec un tel engin peu seront ceux capables de vous suivre en milieu urbain tant la réactivité de l’i3S ne laisse aucune chance aux véhicules thermiques, ajoutons à cela son gabarit compact et vous comprendrez le plaisir que l’on a éprouvé à son volant. Bon, il reste toujours le problème de la recharge qui doit s’effectuer tous les 160 km environ et cette autonomie qui peut parfois donner des sueurs froides… « Range anxiety » es-tu là ? Dommage aussi que son prix soit si élitiste sinon c’est notre voiture urbaine favorite !

Nous finirons notre tournée d'essais avec la nouvelle X3, soit la troisième génération du SUV de milieu de gamme du constructeur bavarois. Esthétiquement, l’évolution se fait en douceur tant à l’extérieur que dans l’habitacle en se calquant sur l’ancienne version mais aussi en s’inspirant des dernières réalisations de la marque à l’hélice. Du coup, on a du mal à discerner le nouveau du précédent… probablement une façon de rassurer la clientèle en gardant une identité intacte. Cependant, cette stratégie nous paraît discutable au niveau du style du tableau de bord qui semble rester figé dans le temps et restitue finalement une image vieillotte, cela même si la qualité perçue continue de progresser et que la technologie embarquée fait un bond impressionnant (affichage digital, fonctionnalités multimédia, assistances sécuritaires, etc.). A son volant, on retrouve facilement ses marques par rapport à la génération précédente.

Les commandes gardent la même logique et l’ergonomie est toujours aussi soignée. On apprécie la belle progression du confort d’assise, un défaut du précédent, et l’acoustique plus soignée, notamment le moteur diesel nettement moins bruyant. Par contre, nous avons été quelque peu déçus des performances du nouveau moteur 2.0 diesel qui s’est montré moins vigoureux que celui testé dans l’ancien modèle… étonnant d’autant qu’ils étaient tous deux accouplés à l’excellente boîte automatique 8 rapports et dotés de la transmission intégrale xDrive. Ou alors faut-il déjà y voir les effets de la nouvelle norme d’émissions WLTP? Qui sait ?

// Avec un tel engin peu seront ceux capables de vous suivre en milieu urbain tant la réactivité de l’i3S ne laisse aucune chance aux véhicules thermiques // FICHEs TECHNIQUEs X3 20D XDRIVE

640i GT XDRIVE

m550d xdrive

i3s

Cylindrée (cm3) :

1995

2998

2993

___

Puissance (ch./kW @ rpm) :

190 / 140

340 / 250

400 / 294

184 / 135

Couple (Nm @ rpm) :

450

450

760

270

Boîte de vitesse : Steptronics 8 vitesses Steptronics 8 vitesses Steptronics 8 vitesses

___

Entraînement : Intégrale Intégrale Intégrale Propulsion 0-100 km/h (s) :

8

5,4

4,4

6,9

Vitesse Max (km/h) :

213

250

250

160

Consommation (l/100 km) :

5

7

6,5

0

Emissions CO2 (g/km) :

132 159 171 0

Poids (kg) :

1750

1770

1845

1385

Prix de base (EUR) :

46.945

68.846

89.587

42.450

PREMIUM 121

SPORT

L

e 27 décembre 2015, Kevin Jorgeson et Tommy Caldwell, deux grimpeurs chevronnés, se lancent à l'assaut de la face de El Capitan. Un énorme bloc de granit dressé au milieu du parc national de Yosemite dont le côté le plus lisse, le Mur de l'Aube, est considéré comme l'escalade rocheuse la plus difficile au monde... 19 jours plus tard, à 15h30 heure locale, les deux américains parviennent au sommet. 900 mètres à gravir à la force des mains, sans matériel de progression, avec tous les impondérables liés à la fatigue ou la météo.

Dans The Dawn Wall, nous le suivons avec Kevin Jorgeson dans leur ascension historique vers le sommet. C'est une étrange montée qui va leur prendre des semaines, ils dorment dans des tentes spéciales suspendues à la paroi, font leur besoin dans des sacs en plastiques et grimpent à l'aide de prises pour les pieds et les mains qui ne sont pas plus épaisses qu'une carte de crédit ! Kevin Jorgeson parle de l'état de ses mains à l'arrivée : « Elles sont ruinées.

Elles me font mal dès que je me réveille le matin. Il va falloir un petit moment pour qu'elles reviennent à leur état normal. Le dos de mes mains est couvert de croûtes à cause des entailles. Le bout de mes doigts est couvert de callosités dures comme la pierre. Sous les callosités, j'ai des contusions à cause des prises très dures qu'on devait prendre. Et j'ai des points de suture sur mon index et mon majeur à cause de ma lutte sur le pitch 15. Ce pitch a vraiment fait des dégats, il y a eu des moments sombres, parce que tout le trajet qu'on avait défini était en jeu. J'ai eu des moments de réelle démotivation quand je n'arrivais pas à le dominer. Mais j'ai décidé que j'allais réussir. Le problème, c'est que je n'avais jamais plus

Kevin Jorgeson - Photo : Corey Rich / Red Bull Content Pool

19 jours sur le mur

Le 14 janvier 2015, Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson achevaient l'ascension en escalade libre d'El Capitan, la façade rocheuse la plus difficile au monde. The Dawn Wall, le film du récit de cet exploit, vient d'être porté à l'écran en collaboration avec RedBull.

de quatre essais en une nuit avant que ma peau ne soit coupée et commence à saigner. C'est pas comme si je pouvais essayer 50 fois (Kevin a réussi après 7 jours). » De son côté, Tommy Caldwell était diminué de l'index coupé de sa main gauche, un accident survenu lors d'un accident il y a des années. « Clairement, c'est plus compliqué de grimper avec ce doigt en moins... j'ai du travailler plus dur... ça m'a redirigé vers le chemin que je suis actuellement ».

Les deux hommes ont surmonté des moments effrayants, Kevin se rappelle : « C'était le matin après une tempête glaciale, d'énormes morceaux de glace tombaient du haut du mur et explosaient quand ils

// Le bout de mes doigts est couvert de callosités dures comme la pierre.

Sous les callosités, j'ai des contusions à cause des prises très dures qu'on devait prendre // touchaient les parois au-dessus de nous, frôlant nos têtes. C'est le seul moment où j'ai vraiment eu peur pour ma vie. » Ils ont aussi vécu des moments inoubliables. Tommy déclare : « La nuit où on a dormi sur le rebord, à 90 mètres du sommet. Il ne nous restait qu'un tout petit peu d'escalade. Le matin, en écoutant de la musique, regardant le soleil se lever... c'était vraiment un moment puissant, on avait réussi ce voyage incroyable, on avait lutté contre tellement PREMIUM 122

Ci-dessus, le grimpeur Tommy Caldwell en plein tournage de The Dawn Wall Photo : Brett Lowell / Red Bull Content Pool

Photo : Bligh Gillies / Red Bull Content Pool

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escalade the dawn wall

Kevin Jorgeson escalade le Pitch 15 sur la paroi d'El Capitan pendant le tournage du film The Dawn Wall

de choses. » Pour Kevin, le seul truc qu'il veut retirer de ça, c'est que les gens se demandent : « Quel est mon propre Dawn Wall ? Tout le monde a un grand projet dans sa vie et c'est ça que je veux faire résonner. Rêver en grand, travailler en équipe, collaborer et persévérer. Ce sont des qualités humaines auxquelles on peut tous se référer. » Le projet avait démarré 7 ans plus tôt dans la tête des deux hommes, Pour beaucoup, il s’agit là du plus grand challenge jamais réalisé en escalade.

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ViVez au coeur du quartier historique

Des appartements de luxe de 100 à 800 M2, livrables à partir de juillet 2017 Véritable merveille architecturale, le cloître de saint-François est situé au cœur de la Ville de luxembourg, à quelques pas seulement du Palais grand ducal et des principales boutiques. l’ancien couvent s’articule autour d’un cloître ornementé de magnifiques voûtes en ogives. Patrimoine mondial de l’unesco, ce joyau architectural située sur la corniche offre une vue exceptionnelle sur toute la Vieille Ville. composé de plusieurs entités de logements, articulées autour d’un patio central : le cloître, l’ensemble est exclusivement destiné à du résidentiel de très haut standing.

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