Premiers actes 2013

pic-nic

samedi 24.08 22:30 parc de wesserling

Dimanche 25.08 14:00 lac de kruth

en pratique 1

Accès 1 jour : 15€ tarif plein / 10€ tarif réduit / 5,5€ VitaCulture Carte festival : 25€ tarif plein / 15€ tarif réduit (Réductions : -26 ans, demandeurs d’emploi) Venez en train !

Navette gratuite vers les sites du festival depuis les gares de Munster et Husseren-Wesserling, retour à l’issue des spectacles (sur réservation).

Plus d’informations sur notre site.

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LAC DU SCHIESSROTHRIED

Restez quelques jours !

Campeurs bienvenus et Hôtels à demi-tarif pour les festivaliers

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Equipe Direction : Thibaut Wenger ~ Direction technique : Geoffrey Sorgius Régie : Delphine Ménoret, Olivier Meyer ~ Communication : Eva Schumacher Accueil public et compagnies : Sophia Geoffroy, Morgane Huguenin Bureau Président : Jean-Pierre Basté ~ Trésorier : Georges Wenger ~ Secrétaire : Philippe Schweyer

www.premiers-actes.eu

+33 (0)3 89 77 82 72

Ville de Munster

Impression : PubliVal Conseils Photo couverture : Vincent Arbelet

Bal champêtre

Carte : Mei Yang

Jeudi 15 vendredi 16 10:30 — 18:00 parc samedi 17.08 de wesserling

Conception : médiapop + starHlight

Avec la participation des élèves de 3ème cycle d’Art dramatique du Conservatoire de Mulhouse (classe de Christophe Greilsammer) Ouvert à tous

N° de licences entrepreneur du spectacle : 2-1003584 / 3-1003585

Workshop animé par Boris Dambly & mali arun

15 r 25.08 2013

Premiers actes Cartes blanches dans le paysage vallées de Munster & Saint-Amarin Alsace

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WORKSHOP

15 + 16 + 17.08 ➡ 10:30-18:00 parc de wesserling

Du soleil pour les gueux 20 + 21.08 ➡ 18:30

petit ballon – sondernach le méridien

20 + 21.08 ➡ 20:00 anciens thermes de soultzbach

LA PROMENEUSE

20 + 21.08 Lac du schiessrothried ➡ 16:30 22 + 23+ 24.08 Lac de Kruth ➡ 16:30

une équation

22 + 23 + 24.08 ➡ 18:00-21:00 parc de Wesserling

la forêt. vert presque vert

22 + 23 + 24.08 ➡ 21:30 parc de Wesserling

La guérison infinie

22 + 23.08 ➡ 19:30 parc de wesserling

Tout ce vide me bourre la panse

23.08 ➡ 20:30 parc de wesserling 24.08 ➡ 20:30 parc de wesserling

temps de pose

1# 23.08 ➡ 18:30 parc de wesserling 2# & 3# 24.08 ➡ 15:00 — 18:00 + 18:30 parc de wesserling

one trip/one noise

24.08 ➡ 19:30 parc de wesserling

bal

24.08 ➡ 22:30 parc de wesserling

Pic-nic et bal

25.08 ➡ 14:00 lac de kruth

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5

WORKSHOP 2 4 LA PROMENEUSE 5 une équation 5 la forêt. vert presque vert 1 le méridien 5 temps de pose 5 Tout ce vide me bourre la panse 5 Guérison infinie 3 Du soleil pour les gueux 5 one trip/one noise 5 bal 4 Pic-nic

De retour dans ses vallées, le festival Premiers actes donne carte blanche à de jeunes artistes pour de petites formes théâtrales et performatives m o n t é es da n s e t av ec l e paysage. Des gestes simples, fragiles et fondamentaux, des actes premiers.

Thibaut Wenger, directeur

LE MERIDIEN un discours de Paul Celan Lecture par Thibaut Wenger

Du soleil pour les gueux Par une belle journée d’été, Nathalie Sanchez, coiffeuse au chômage et modeste habitante de telle ou telle ville d’Alsace, décide de s’enfoncer au plus profond du massif vosgien à la recherche de certains bergers légendaires dont on lui parlait dans son enfance.

Après quelques recherches, elle finit effectivement par en rencontrer un. Celui-ci ayant perdu son troupeau, Nathalie Sanchez se fera un plaisir de l’accompagner et de l’aider à retrouver ses bêtes.

Sur le chemin, tous deux compareront leurs vies respectives… celle d’une modeste coiffeuse des villes et celle d’un berger légendaire. Cette discussion les mènera de considération politique en considérations existentielles… et même parfois en considérations amoureuses.

Durant cette discussion, Nathalie Sanchez verra apparaître devant ses yeux un monde étrange, parallèle au nôtre, peuplé de bandits et de guerriers des montagnes. Un monde cruel et merveilleux…

Un conte pastoral Texte d’Alain Guiraudie Un projet de Nicolas Luçon Avec Julie Nathan, Claude Schimtz, Bernard Graczig, Jean-Baptiste Calame Scénographie Boris Dambly assisté de Clément Losson

une comédie cauchemardesque de Stéphane Arcas Avec Cécile Chèvre, Guylève Olivares, Ugo Defhaes Création sonore Fabrice Césario

Je me trouvais, là, en suspension, là, au niveau du plafond du quatrième étage, avec rien sous moi, là, avec rien à quoi se raccrocher. Le tumulte de la soirée, la chaleur écrasante du mois de juillet, le bar où je devais me rendre, tout ça, complètement détaché de moi. Et, moi, là, en suspension.

Quinze mètres au-dessus du sol. Un centième de seconde, approximativement, mais, en suspension. Complètement détachée… Du sol, du plafond, des murs. Seul. Et, quand on est là… L’unique échelle du temps qui soit réelle, est la nôtre, celle que l’on éprouve. Et après, une longue, très longue descente, très douce, très lente, à mon rythme, pendant la seconde et demi la plus longue de ma vie… Un moment très calme.

Poète de langue allemande d’origine juive, né en Roumanie en 1920 et mort un demi-siècle plus tard à Paris, noyé dans la Seine, Paul Celan est aujourd’hui reconnu comme un auteur majeur du vingtième siècle. « Le Méridien » traverse toute l’œuvre de Büchner, de Lenz à Woyzeck, et y origine une quête, un engagement en littérature, l’accent aigu d’une poésie de l’absurde et du présent.

mardi 20.08 mercredi 21.08 thermes 20:00 anciens de soultzbach

Puis, je me suis retrouvé là, au sol, comme ça. Après j’ai parlé à des pompiers, des docteurs et… Je ne sais plus très bien. Ce n’était pas très intéressant. J’ai fermé les yeux et j’ai dormi… (…) Ce qui a profondément changé c’est que maintenant je sais que j’accepte de faire partie de la masse.

Parce que cette masse est juste faite d’éléments comme moi, tous seuls, en suspension. Tous, en lévitation, en contact avec rien, perdus dans une forêt sans limites. Tous, dans un flottement chaotique. Avec, de temps à autre, quelques rebonds sur le sol pour avoir l’illusion d’adhérer.

Jeudi 22.08 vendredi 23.08 samedi 24.08 21:30 parc de wesserling

la guérison infinie d’après le dossier médical d’Aby Warburg Mise en scène et adaptation de Raphaël Patout avec Pearl Manifold Coproduction Cie La Chambre Noire - Cie Mala noche Une proposition du Festival de Caves Aby Warburg, historien de l’Art, est victime d’une crise de psychose aigüe : il croit être responsable de la défaite de l’Allemagne et menace les membres de sa famille avec un revolver. Condamné par le diagnostic d’un psychiatre, il est interné. Il se lance alors dans la recherche scientifique, ou comment décrire les formules du pathos. Finalement, sans le savoir, Aby Warburg écrit une œuvre magistrale dans le domaine de l’Histoire de l’Art : l’Atlas Mnémosyne.

Jeudi 22.08 vendredi 23.08 19:30 parc de wesserling

One Trip/One Noise une dernière note La gravitation est le phénomène d’interaction physique qui cause l’attraction réciproque des corps entre eux. D’une manière plus générale, elle détermine la structure à grande échelle de l’univers.

Pour cette performance, j’ai décidé de me servir de ce phénomène universel, de m’y soumettre, moi, ainsi que toute velléité artistique, afin qu’advienne un bruit, un son, une note, dans une chute burlesque, et tragique en même temps.

Henry David Thoreau, auteur engagé américain, se retire en 1845 dans une cabane près du lac de Walden, où il vivra pendant deux ans en autonomie et au plus proche de la nature. Il publie en 1854 Walden ou la vie dans les bois qui retrace son expérience entre critique du monde moderne et quête d’un sens authentique de l’existence…

La promeneuse sera une rencontre, un dialogue avec Thoreau, le lac et les spectateurs ; un point de départ pour une promenade philosophique et poétique. Partir de Walden pour dessiner une cartographie plus vaste où se croiseraient des réminiscences de rites païens, le langage des oiseaux, des souvenirs d’enfants, une nature magique ou pratique… Se promener entre pensée et corps, souffle et pulsation, et se poser quelques instants dans le silence du paysage et parmi le bruit des mots et des gouttes d’eau sur la peau. « J’avais dans ma façon de vivre au moins cet avantage sur les gens obligés de chercher leur amusement au-dehors, dans la société et le théâtre, que ma vie elle-même était devenue mon amusement et jamais ne cessa d’être nouvelle. »

mardi 20.08 mercredi 21.08 ballon 18:30 petit sondernach

La forêt vert presque vert Une forêt. Au premier plan, trois personnages et, en toile de fond, la question de l’identité. Le spectateur se retrouve face à un objet absurde à la fois totalement familier et complètement étranger. La Forêt est une comédie cauchemardesque, et on ne peut que s’y laisser perdre.

Mesdames et Messieurs, j’ai écrit il y a quelques années un petit quatrain. Le voici : “Voix venues du chemin aux orties:/ Viens à nous sur les mains. / Qui est seul avec la lampe / N’a que sa main pour y lire.” Et l’an dernier, en souvenir d’une rencontre manquée en Engadine, j’ai mis sur le papier une petite histoire dans laquelle je faisais aller un homme “comme Lenz” à travers la montagne. Dans l’un et l’autre cas, je m’étais écrit depuis un “20 janvier”, mon “20 janvier”.

LA PROMENEUSE

une performance du RE:c à l’initiative de Boris Dambly avec Amel Benaïssa

samedi 24.08 19:30 parc de wesserling

conversation avec Henry-David Thoreau Concept et performance Céline Ohrel, Diplex Création sonore Arnaud Poirier

mardi 20.08 MERcredi 21.08 16:00 lac du schiessrothried Jeudi 22.08 vendredi 23.08 samedi 24.08 16:00 lac de kruth

Tout ce vide me bourre la panse.

Forêt Végétaux et êtres humains forment un tout solidaire ne les empêchant pas d’exister à part entière.

L’Homme, dans ce milieu primitif, questionne ce qui le touche à l’essentiel : son rapport aux autres, à l’Autre. Pour parler d’essentiel, passer par l’Essence. Faire parler des corps paysages, des corps vivants, des corps arbres, des corps sans rides au milieu de l’écorce malmenée. Des corps en interaction avec leur environnement, qui portent les stigmates du temps. Naître. Grandir. Chanceler.

S’abattre. Mourir.

Mais pas de fin en soi, des questions ouvertes, qui se posent à chaque nouvelle existence. Profiter du cadre de la forêt, de cette analogie entre la foule d’êtres vivants et la perception subjective de l’existence pour traiter de la solitude.

un projet de Clément Goethals Avec Lucile Charnier, François Gillerot, Aurélien Labruyère, Nina Lombardo Costumes Marine Vanhaesendonck, assistante dramaturgie Hélène Beutin

vendredi 23.08 samedi 24.08 20:30 parc dewesserling

UNE EQUATION une installation de Douce Mirabaud Super Andrée Pouce dévoilera la vérité froide de nos os. En conjuguant le bulbe rachidien et une armée d’insectes, l’édification d’un tombeau commun est mise en place - selon les moyens du bord, évidemment. Soit, une récolte végétale et animale de la nature transplantée dans l’usine.

Vu la sensibilité de Super Andrée Pouce à se sentir submergée par la nature, le choix de l’usine est préférable. Si la liaison neurologique fonctionne correctement avec la carte des émotions, il est ainsi probable de la croiser armée, en cap et sur des patins à roulettes.

Jeudi 22.08 vendredi 23.08 samedi 24.08 18:00 — 21:00 parc de wesserling

temps de pause Un spectacle de science-fiction du Théâtre de la Démesure Avec Mélissa Barbaud, Raffaëlle Bloch, Hadrien Bouvier, Antoine Dusollier, Barthélémy Méridjen, Aurélie Miermont, Mise en scène Benjamin Abitan Dans un futur proche, les hommes décident de percer le secret de la création artistique, et s’en donnent les moyens. Un médiateur culturel de très haut niveau, l’Inspecteur Préhistoderrick, revient dans le passé (c’est-à-dire notre présent) pour nous rendre compte de cette expérience, car il a touché du doigt les plus profonds mystères, et il s’en est trouvé changé.

Séquence 2 : une après-midi dans l’atelier du Caravage Le Théâtre de la Démesure vous invite à passer un moment plus ou moins long dans l’atelier du Caravage, au moment précis où, ayant bu trop de café, il traverse une crise particulièrement violente liée à la composition de son Ecce Homo.

Séquence 1 : au commencement de toute chose Les Notes sur la Mélodie des choses, œuvre de jeunesse de Rainer Maria Rilke, accompagnent depuis quelques années le travail du Théâtre de la Démesure. Nous sommes heureux d’en livrer une mise en espace, et de présenter ainsi ce qui est en quelque sorte la toile de fond de notre travail sur la peinture et sur le reste.

samedi 24.08 15:00 — 18:00

vendredi 23.08 18:30 parc de wesserling

parc de wesserling Séquence 3 : le théâtre du vide Un cascadeur métaphysique connu sous le nom d’Yves Klein (en réalité un simple intermittent du spectacle) propose de se jeter dans le vide. Il va réaliser cet exploit avec, pour seul accessoire, une chaise. Il ne pourra pas y arriver sans vous.

samedi 24.08 18:30 parc de wesserling