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Le plan vert


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Le pont de Radès
Le chenal

Le pont de Radès
Le pont Radès-la Goulette est un pont qui enjambe la voie rapide, la ligne du TGM ainsi que le chenal séparant le lac nord du lac sud de Tunis Ce pont a

La forêt de Radès
La forêt de Radès s'étale sur une colline et renferme à son sommet un quartier résidentiel perceptible de loin vue la hauteur de ses immeubles hostiles. La forêt n'est pas accessible à des piétons et subit, au pied de sa colline, le grignotage des surfaces vertes.
La plage de Radès


La zone industrielle de Radès

Malgré qu'elle ne soit plus appropriée à la baignade, vu l'état atteint de dégradation de la qualité d'eau de mer, la plage de Radès est toujours le support principal de l'activité de pêche et profite d'une vue sur les deux ports industriels et d'une autre vue sur Djebel Boukornine. Elle est munie d'une corniche rythmée par un alignement de palmiers sur ses trottoirs et qui relie à la plage une zone résidentielle de la commune.

La Sebkha de Radès est un milieux naturel aquatique qui s'étale sur une vingtaine d'hectares à l'embouchure de l'Oued Méliane. Elle accueille une biodiversité riche, profite d'une vue très dégagée sur le Djebel Boukornine, sépare le quartier de Radès Méliane de la plage et subit les déversement des eaux usées les menaces de l'étalement urbain.

L'Oued Méliane
L'Oued Méliane est un cours d'eau qui prend sa source dans le massif montagneux du Djebel Bargou et s'écoule au nord-est de la Tunisie. Il traverse une distance de 160Km ce qui en fait le deuxième plus long cours d'eau du pays. Il se distingue par un débit maintenue durant l'été ce qui lui a donné son nom Méliane (plein). La ville invasive de Radès fait subir à ce cours certaine pressions, pourtant sa Ripisylve résiste et demeure assez riche touffue et dense. il entre dans la commune à travers sa zone sportive du stade Olympique. Sa trajectoire est tangente à plusieurs tissus de la ville



Interpr Tation
Les paysages identitaires de la ville de Radès se dressent comme un reflet direct de l’ensemble des paysages environnants qui l’entourent. Nous dirons ainsi que Radès est le miroir de son voisinage. En effet elle présente un support de milieux naturels différents : secs ou humides, étendus sur de grandes surfaces ou occupant des surfaces rétrécis, omniprésents ou difficilement perceptibles.
Radès regroupe une variété considérable et riche de paysages identitaires
Malheureusement ces paysages restent en manque de valorisation et d’entretien et les environnements naturels qui y correspondent demeurent difficilement accessibles et constamment menacés par l’étalement urbain ou la pollution.


Synthèse et projection de la problématique
Radès profite d'une situation géographique stratégique et dispose d'une richesse naturelle paysagère et urbaine unique Pourtant mal exploitée, notamment à cause de la zone industrielle polluante, de l'urbanisation confiée à la spontanéité de son étalement, des coupures urbaines, du manque d'entretien et de la dissolution de l'identité culturelle et architecturale.

Avoir une zone industrielle capitale parmi ses tissus en perpétuel étalement se révèle être une arme à double tranchant. Ce, vu l'apport économique qu'elle réalise et les opportunités de travail qu'elle offre contraires à tous les dommages causés au patrimoine naturel de la ville aggravant le contexte de l'urgence climatique dans lequel nous nous situons.
La qualité de l'eau de mer n'est plus appropriée à la baignade, la forêt subit l'étalement urbain, et l'oued est pollué.
Radès est clairement l'œuvre de l'Homme invasif, puisque la nature de cette ville ne se regénère plus et sa résilience atteint progressivement ses limites.
Dans des villes de par le monde des solutions d'adaptation ont été trouvées réinitiant les limites de la nature provoquant sa renaissance .