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Synthèse des échanges

Les invariants : ceinture végétale et végétalisation des pieds d’immeubles.

Les deux groupes ont repris les éléments issus du diagnostic et de la phase prospective, proposant

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• d’une part une « ceinture verte végétalisée » sur le pourtour de la résidence. Plusieurs hypothèses ont été émises : plantes grimpantes à croissance rapide sur la clôture, arbres de haute tige.

• La végétalisation des pieds d’immeubles pour éloigner les circulations, les jeux d’enfants et le stationnement. C’est ici plutôt une végétation arbustive qui est attendue, pour ne pas nuire à la luminosité des logements. Un choix d’espèces méditerranéennes est également attendu par les habitantes et habitants, dans un souci d’économie d’eau (et donc de réduction de l’impact sur les charges).

La place des enfants dans la résidence

On trouve ici un invariant : celui d’un espace dédié à l’angle des avenues de Mazargues et de Haïfa, en face du pignon du bâtiment A. Pour le premier groupe, c’est plutôt un espace à destination des adolescents (avec possiblement des modules de street work-out. Dans tous les cas, l’espace est entouré d’arbres, autant pour l’ombrage que pour en faire un espace préservé. Il est également équipé de bancs ou d’assises.

Les deux propositions divergent ensuite :

• Le premier groupe a privilégié l’installation de deux autres espaces plutôt dédiés aux enfants, l’idée étant en quelque sorte d’installer un lieu pour chaque immeuble, dans une logique de proximité, mais également de diversité (possiblement, les espaces peuvent être adaptés à des âges différents). À chaque fois, ces espaces sont arborés et ombragés, et équipés d’assises pour les parents.

• Le second groupe propose une approche différente, avec une bande ludique, un tracé au cœur de la résidence, trait d’union entre les immeubles, tout en restant suffisamment éloigné pour éviter les nuisances dans les logements. Ce tracé ludique conduirait à l’espace aménagé au pignon du bâtiment A. Ici aussi, cette bande est équipée d’assises, et des arbres l’isolent des immeubles (et donc des logements).

L’enjeu de l’activité a été aussi posée par ce groupe pour les plus grands, avec la proposition d’installation d’agrès sportifs pour tous (y compris pour les séniors) au pied du B ou du C.

Les espaces de convivialité : le cœur ou les franges de la résidence ?

Les propositions diffèrent également quant au positionnement d’un espace de convivialité, dans tous les cas doté de mobilier urbain favorisant la rencontre et les échanges, et bien ombragé (arbres, pergolas…).

8 Projet de requalification de la résidence Sainte-Anne – synthèse de l’atelier « programme »

• Le premier groupe le positionne en cœur de la résidence, à côté d’un espace ludique pour les plus jeunes. L’idée est ici de « polariser » ce cœur de quartier, d’en faire le lieu de rencontre entre voisins, où quel que soit son âge on peut venir et discuter avec ses voisins.

• Le second groupe a lui positionné deux espaces différenciés, l’un associé l’espace ludique en bordure de l’avenue de Mazargues ; le second de l’autre côté, en frange de la résidence, le long du muret qui sépare la résidence du terrain en friche. Il est proposé pour ce second espace l’installation d’un boulodrome. Cette proposition présente l’avantage de disposer de 2 lieux, et donc de permettre la coexistence de deux groupes de voisins.

Il est à relever que toutes les participantes ne sont pas dans l’attente de ces lieux de convivialité. Si pour certaines c’est important, d’autres déclarent « n’avoir aucune raison et aucune envie d’aller s’asseoir sur un banc pour discuter avec mes voisins. »

La végétalisation, voire « l’éco-aménagement » des parkings

Les propositions pour le stationnement vont toutes dans le sens d’une végétalisation. C’est notamment le cas devant le bâtiment B où tout le monde est convaincu de la nécessité de réorganiser totalement le stationnement, mais également de végétaliser l’espace.

Le second groupe est allé plus loin dans l’ambition, en parlant de parking éco-aménagés, avec l’attente d’une végétalisation, notamment arbustive (supposément moins consommatrice d’eau).

Pour le stationnement des vélos et des 2 roues motorisés, le groupe 1 a proposé de réinvestir les locaux vélo existants au niveau de chaque pignon, en les équipant de dispositifs d’accroche pour bien sécuriser les vélos entreposés, ainsi que d’installer 4 locaux dédiés aux scooters, un pour chaque immeuble.

Le second groupe n’a positionné que 3 espaces pour les scooters : un au pignon du B, un en face du C et un au cœur de la résidence.

Espaces jardinés versus micro-forêt ?

Deux propositions plus originales ont émergées des échanges, toutes les deux sont localisées sur l’arrière du bâtiment A, où l’espace de stationnement et sous-utilisé :

• le premier groupe s’est saisi de la proposition de la représentante de la mairie de secteur de créer un « îlot de fraîcheur », en installant une « micro-forêt Miyawaki » close, et donc inaccessible. Le principe consiste à planter de manière très dense des arbres et arbustes indigènes sur une surface réduite, créant une forme de « compétition » pour accéder au soleil se traduisant par une croissance rapide. La microforêt agit ensuite comme un climatiseur naturel, les arbres permettant de réguler la température dans des environnements bétonnés surchauffés.

• Le second groupe propose lui une végétalisation arbustive et l’installation de jardins partagés, autour notamment de l’idée de développer des plantes aromatiques. Il est dans ce cas attendu que le jardin soit clos.

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