Réflexions pour "l'école de demain" | école Saint-André La Castellane | Marseille | NPNRU Castellane

Équipe de Maîtrise d’Œuvre Urbaine pour l’élaboration du projet NPNRU Jornet-Llop-Pastor + l’Adéus + Menighetti + Setec + FCL Gérer la Cité

RÉFLEXIONS POUR L’ÉCOLE DE DEMAIN école Saint-André La Castellane

Réflexions à l’issue de l’atelier de programmation urbaine collaborative 2 juillet 2020

- NPNRU Castellane & Bricarde Mission Renouvellement Urbain & Direction Politique de la Ville

Métropole Aix-Marseille-Provence

Ce document fait état des réflexions et échanges menés dans le cadre de l’atelier de programmation collaborative du 2 juillet 2020.

Dans le cadre du projet de renouvellement urbain Castellane Bricarde, les équipements scolaires vont être transformés. Une première série d’ateliers, en lien avec les réflexions menées dans le cadre de la mise en place du programme des Cités Educatives, a conduit à dessiner de premières orientations, autour de l’idée d’un projet urbain « favorable à la réussite éducative et à l’épanouissement des enfants ».

Dans le cadre de cette démarche, 4 axes ont été identifiés, axes qui ont guidé le processus de pré-programmation auquel se sont livrés une diversité d’intervenants : enseignants, parents d’élèves, centre social, acteurs associatifs, sportifs, culturels, services compétents de la ville et de la métropole.

Le présent document, illustré d’images qui ont servi de support aux débats, rend compte de ces échanges, avec le but de constituer d’une part un « socle » remis au programmiste qui interviendra sur le projet d’école, d’autre part d’identifier les actions complémentaires, ne relevant pas de la programmation architecturale. Enfin, l’enjeu est également de mobiliser habitants, acteurs et politiques sur la nécessité d’une ambition forte et partagée pour cette nouvelle école, pour offrir le meilleur aux enfants du quartier.

Axe#1 : S’ÉPANOUIR / FAVORISER LE BIEN ÊTRE & L’EXCELLENCE 1. Groupe scolaire Saint-André la Castellane Aménagements des espaces intérieurs de l’école (cours, salles, etc.) : quelle programmation architecturale pour les cours et les espaces au sein de l’école…? ➢ 1. Repenser l’aménagement

des classes pour repenser les méthodes

pédagogiques... ° Les participants à l’atelier ont indiqué vouloir des salles modulables et polyvalentes dans la programmation architecturale du nouvel équipement, de façon à ce que tout type de situations pédagogiques ou d’activités soit possible. Cette proposition renvoie, avant tout, à une envie partagée des participants de faire de l’école un espace évolutif et plus résiliant. En effet, aujourd’hui, le caractère figé de certaines salles, voir même de leur mobiliers (en terme de disposition des tables et des chaises notamment), constitue une entrave à la mise en place de certaines activités pendant les heures de cours. Avec une salle modulable, les équipes enseignantes auraient alors la possibilité de faire évoluer son organisation spatiale, en l’adaptant aux besoins des élèves, mais aussi à leurs envies pédagogiques. Il est à noter que la possibilité de changer et de transformer, en temps réel, la configuration spatiale d’une salle (et son mobilier) viendrait également contribuer à la mise en œuvre de nouvelles méthodes pédagogiques.

Les exigences évoquées par les participants en ce qui concerne les salles modulables...

▪ Les salles de la nouvelle école devront être dotées également d’un mobilier modulable (pour profiter de la modularité de la salle), ainsi que des espaces de rangements et de stockage suffisants (le constat aujourd’hui étant celui du manque d’espaces disponibles). Pour bien répondre aux besoins des équipes enseignantes, les participants ont proposé d’organiser un Retours séminaire collaboratif #1/ Programmation urbaine collaborative

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groupe de travail réunissant cette équipe et le programmiste de l’opération. Ce groupe aurait comme objectif de bien identifier les besoins existants en termes de rangements, et à les traduire spatialement en présence de l’architecte/programmiste.

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➢ 2. Faire de l’école un lieu de respiration naturelle… ° Une architecture symbole. Les participants ont souligné l’importance de la qualité architecturale du futur équipement, et notamment l’idée d’une construction tout de suite identifiable, du ‘’plus’’ qu’apporterait un effet « wouhaou ». « Il faudrait que rien qu’en voyant le bâtiment, se soit l’école où tout le monde a envie d’aller, que ce soit en tant qu’élève ou en tant qu’enseignant »

° Les participants à l’atelier ont insisté sur la nécessité de réaliser des aménagements végétaux au sein des espaces intérieurs de l’école afin d’éviter la minéralisation excessive de ces espaces.

Cette proposition a un double objectif pour les présents : d’une part, intégrer dans la programmation urbaine du futur équipement les enjeux de développement durable et de lutte contre les îlots de chaleur.

D’autre part, améliorer le bien-être des élèves et du personnel de l’école, en leur mettant à disposition des lieux de respiration naturelle. En effet, l’accès aux espaces verts et à la nature contribue directement à la santé des enfants et du personnel en réduisant le stress, en favorisant l’activité physique, en améliorant le cadre de vie, et plus largement, l’état de santé ressenti. Des effets indirects sont également recensés, tels que l’augmentation du confort « d’être à l’école », ou encore, le développement de plus d’opportunités d’interactions sociales.

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▪ Il a été proposé de perméabiliser (« le plus fortement possible ») les sols de la cours de l’école accompagnant un travail de végétalisation et de plantation d’arbres (création des zones d’ombres naturelles). Le « tout-goudron », comme évoqué par l’une des participantes, est donc a éviter, dans la mesure où il garde la chaleur et devient difficilement supportable en période de fortes canicules.

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▪ Il a été proposé aussi d’aménager un toit végétalisé, afin d’éviter « le béton de partout ! », et en tant que nouvel élément architectural pouvant contribuer, non seulement à la continuité écologique (en lien avec le projet de coulée verte prévu du parc de Séon, en passant par Foresta, jusqu’au massif du Verdun), mais aussi au changement de l’image négative dont le groupe scolaire souffre aujourd’hui (« il faut sortir du stigma permanent dont on est victime !»). La mise en place d’un trait identitaire fort pourrait ainsi faciliter ce changement dans l’imaginaire collectif.

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▪ Dans l’idéal, l’école sera un bâtiment à énergie positive, avec des dispositifs (miniéolienne, panneaux photo-voltaïques) qui seraient également supports pédagogiques.

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▪ Bien sûr, tous les systèmes de tri et de valorisation des déchets seraient mobilisés, y compris le compostage.

➢ 3. Accompagner la parentalité et valoriser l’identité du lieu... ° Un travail sur « l’entrée » de l’école : force est de constater que l’école ne dispose pas d’une entrée visible, et reconnaissable depuis l’extérieur. Les participants souhaiteraient donc que la nouvelle école puisse bénéficier de sa propre entrée, au même titre que « celles du centre-ville », que ce soit dans un objectif sécuritaire (améliorer les contrôles d’accès) ou encore de valorisation identitaire du groupe scolaire.

▪ Sur ce point, il a été proposé d’organiser des ateliers participatifs avec certaines classes pour réfléchir à un projet d’embellissement et de mise en valeur de la future Retours séminaire collaboratif #1/ Programmation urbaine collaborative

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« porte » de l’école. Les parents d’élèves seraient également être conviés à ces temps de travail, qui serviraient donc à recenser les propositions des élèves, mais aussi à renforcer le travail sur la parentalité. Par ailleurs, ce type de démarche favorise aussi l’appropriation des lieux par ceux qui vont l’utiliser, ainsi qu’à réduire les éventuelles dégradations.

° Un tiers-espace, sas entre l’école et les parents : toujours sur la dimension accompagnement à la parentalité, il a été proposé d’aménager des espaces spécifiques (salle par exemple) au sein de l’école pour accueillir les parents. La relation de confiance et le dialogue entre les parents et l'école constituent un enjeu déterminant pour la réussite de tous les enfants.

Propices aux échanges entre les personnels et les parents, ces espaces encouragent les relations entre parents eux-mêmes dans leur diversité.

▪ En complément des réunions institutionnelles, les écoles et les établissements scolaires peuvent organiser dans l’espace parents des temps de rencontre sur toute thématique répondant aux préoccupations des familles ; NPNRU Castellane & Bricarde 12

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▪ L’espace parents doit être pensé, dès le départ, pour accueillir à la fois les parents d’enfants à scolariser et ceux d’enfants déjà présents à l’école. Pour les participants à l’atelier, la conception, l’organisation et l’animation de ces espaces doit avoir pour base de développement trois axes interdépendants : « un lieu d’accueil », « un lieu de relations et d’expérimentations », « un lieu de ressourcement » ;

▪ Par principe, cet espace devra être un lieu ouvert, non réservé aux seuls usagers de l’école. Bien évidemment il servira à traiter des sujets en lien avec les familles, mais devra aussi, permettre de traiter d’autres sujets en lien avec le quartier.

° La sémiologie des espaces : Il a été proposé également de donner une couleur différente aux salles en fonction des cours dispensés et des programmes d’activités prévus dans une journée (cours= vert, activités sportives= rouges, etc.). Il s’agit ici d’une demande plus esthétique que fonctionnelle, les participants insistant sur leur souhait de donner une dimension plus ludique à l’école dans le but Retours séminaire collaboratif #1/ Programmation urbaine collaborative

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d’améliorer sa qualité visuelle, et donc, son image vue de l’extérieur (lutter contre le stigma social). Il s’agit aussi d’un projet artistique qui aurait vocation à répondre également à un enjeu environnemental. En effet, des propositions ont été faites pour utiliser de la peinture écologique, soit une peinture en capacité de « manger » la pollution et purifier l’air. Des expérimentations (à l’international) de ce type de démarche existent aujourd’hui, à l’image de la peinture Air lite, qui utilise l’énergie produite par la lumière pour « nettoyer » et capturer des particules polluantes dans l’air.

° Sas et espaces de transition, des lieux ressource ou « espaces en plus » : La directrice de l’école maternelle a insisté sur la nécessite de prévoir des « sas », c’est-à-dire des lieux de passage entre deux milieux différents, munis d’une entrée individuelle. Ces espaces pourront servir comme « lieux de repos et d’activité » notamment pour les ATSEM de l’établissement (le constat étant l’absence d’une salle qui leur soit dédiée), mais également pour les parents d’élèves et plus largement l’équipe enseignante.

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➢ 4. Des attentes très fortes vis-à-vis des matériaux de construction...

° Le recours à des matériaux naturel ou biosourcés : Le nouvel équipement devra garantir l’usage de matériaux naturels dans le processus de construction qui sera réalisé (bois, paille, terre crue, panneaux photovoltaïques, baies vitrées, etc.). Les matériaux naturels sont les plus attendus, notamment pour garder le côté naturel de cet espace en lien avec la Jougarelle, mais aussi pour répondre à l’ambition d’un pôle d’excellence tourné sur les sujets environnementaux. En termes de matériaux alternatifs au goudron pour les espaces extérieurs ont été proposés : des dalles, de la terre battue, du gazon, voir même du béton coloré...

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▪ Par ailleurs, la directrice de l’école élémentaire a signalé que l’ensemble de ces matériaux « doivent passer les normes de sécurité avant tout ».

° Valoriser la vue exceptionnelle : En lien avec l’utilisation des matériaux plus « nobles » pour le processus de construction, les participants ont insisté sur la nécessité de « mettre en avant la vue » que l’on peut avoir depuis la Jougarelle. Un des enjeux du projet architectural devra être de « donner à voir le paysage » depuis les salles de classe. Dans ce cadre, un participant a évoqué la pose d’un vitrage d’ensemble afin de favoriser la vue, la luminosité, la co-visibilité.

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➢ Aménagements de l’école (hors salles de cours) : quelle

programmation architecturale pour l’école idéale...? ° Une programmation qui « ouvre » l’école sur d’autres activités : Pour les participants, l’école idéale est un lieu multifonction, un espace qui ne doit pas être appréhendé sous le seul prisme de ses fonctions d’apprentissage, mais aussi comme un lieu ressource pour la mise en place d’autres missions et activités. L’école ne se réduit plus à sa seule vocation éducative: elle devient un espace hybride pouvant donner lieu au développement d’autres types de projets en lien (direct ou pas) avec le programme éducatif : le projet pédagogique s’adresse à tout le monde, d’abord aux élèves, mais également à leurs parents et à l’ensemble des habitants. Sur cette idée, quatre grandes propositions ont été formulées par les présents :

▪ Proposition d’une cuisine qui permettrait la mise en œuvre effective des projets éducatifs à l’alimentation saine et à l’usage de produits naturels (en lien avec la thématique proposée au groupe scolaire) ; par ailleurs, cette cuisine proposerait également un usage de « laboratoire » pour certains enseignements scientifiques, voire pour des activités proposées par des partenaires extérieurs (ex. évoqué de la fabrication de produits cosmétiques ‘’maison’’ avec un groupe de parents d’élèves)

▪ Proposition d’un mur d’escalade qui s’articulerait avec le pôle d’excellence autour de la pratique sportive installé sur l’école Barnier (créer aussi une offre qui puisse faciliter les flux et les mutualisations entre les différents groupes scolaires);

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▪ Proposition de résidences d’artistes ou de chercheurs, en lien avec le projet pédagogique.

▪ Proposition de réaliser une ferme pédagogique, en lien avec le travail mené actuellement par les Rudologistes Associés. 2 axes seraient ici développés : celui du développement durable, et celui – plus directement pédagogique - d’un travail sur la médiation animale qui offre aujourd’hui des avancées importantes en termes de réussite ;

▪ Enfin, proposition d’aménager une infirmerie ou une salle dédiée à l’accueil des professionnels de santé.

▪ En parallèle à cet enjeu d’ouverture, les enseignants insistent sur la nécessité de « sanctuariser » les salles de classes : celles-ci sont dédiées aux temps scolaires et ne peuvent pas être mutualisée ou partagée.

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Les propositions de mixité fonctionnelle au sein même de l’école répondraient au besoin de réaliser des projets de sensibilisation et pédagogie sur l’environnement/santé, pour lesquels les moyens actuels demeurent trop limités.

Ainsi, une enseignante a évoqué le fait que les actions de sensibilisation sont parfois « effectuées dans le vide », en raison du manque de moyens pour réaliser leur mise en œuvre au sein de l’école. Comme évoqué par un participant : « les actions de sensibilisation sont oubliées dès que l’écolier franchit le seuil de l’école ». En considérant le nouvel équipement comme un lieu multifonction, l’idée est donc de lui attribuer un rôle central dans le fonctionnement du quartier. Ce rôle dépasserait largement la seule fonction éducative, et intégrerai des activités en lien avec le quartier. ° Si l’argument sécuritaire est prioritaire dans les revendications des participants, ces derniers ont insisté très fortement sur la nécessité de ne pas faire de lui une contrainte majeure sous le risque de « ne rien faire au titre de la sécurité ». En terme de programmation urbaine, cette demande se traduit par l’aménagement d’un équipement qui ne soit pas nécessairement fermé - via l’installation d’un grillage ou d’un mur de séparation avec l’espace extérieur - mais qui soit, de part sa configuration et son emplacement, susceptible de donner un côté privatif à l’établissement.

▪ Sur ce point, les participants ont fait référence au modèle des écoles « champignons » aux Pays-Bas, à savoir des groupes scolaires aux formes différentes ( formes arrondies plutôt que rectangulaires) dont la particularité réside dans le fait que c’est le bâtiment même qui délimite le périmètre de l’école et non pas un mur ou un grillage. D’autre ont évoqué le modèle des « écoles en étoile ».

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➢ Trois points supplémentaires à garder en tête pour la future

configuration de l’école ° Intégrer le handicap en termes d’aménagement, que ce soit au niveau des étages (aménagement des rampes ou ascendeurs), des toilettes , ou encore des douches (ces espaces doivent, impérativement, être adaptés aux fauteuils roulants). ° Poser l’enjeu de santé comme un des premiers leviers de réussite scolaire. Cela veut dire concrètement de prévoir la création d’une infirmerie et d’un espace de soins, qui soit un lieu où des intervenants pourraient régulièrement venir pour des consultations ou des suivis médicaux (et en lien avec le pôle médical externe prévu dans le quartier au titre des opérations du NPRU). Cet espace permettrait ainsi de faciliter les démarches en lien avec l’accès aux soins, dont les orthophonistes sont les plus absents (idée en lien avec l’école comme lieu multifonction). ° Concernant la sécurisation des écoles et l’impact que cela peut avoir en termes architecturaux :

▪ Plutôt que de penser la sécurité comme un tout, les participants ont proposé une sécurité « par niveau », c’est-à-dire, une sécurité à degrés variables en fonction de l’espace qui veut être sécurisé. Ainsi, les participants ont proposé une première zone classique avec une sécurité maximale, entourée d’une seconde zone intermédiaire avec un niveau de sécurité moindre. Cette seconde zone constituerait en quelque sorte un « espace tampon » entre les espaces extérieurs et intérieurs de l’école, sans pourtant être hypersécurisée. Un participant illustre cette proposition, en parlant d’une pinède pour séparer les deux zones (alternative à l’effet prison qui peut être induit par les configurations actuelles).

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2. Espaces mitoyens et à proximité immédiate La localisation de l’école est un de ses atouts : elle est un peu à l’écart, protégée, dispose de vue incroyable sur le paysage… Il s’agit de potentialiser cet atout !

° Aménager l’espace vert de la Jougarelle en lien avec le futur équipement et les activités qui sont prévues (environnement et botanique). Aujourd’hui l’espace de la Jougarelle n’est pas nu, une partie a été réaménagé dans le cadre d’un projet porté par le Centre Social, mais il manque des aménagements pour le rendre plus praticable et accessible dans son ensemble, notamment ses interfaces avec l’école. Les participants ont donc insisté sur la nécessité d’installer plus des bancs, des jeux pour enfants, mais surtout, des poubelles sur cet espace, le constat étant celui d’un endroit « exceptionnel », « à proximité de l’école » mais « très sale et peu entretenu ».

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°

Aménager des chemins piétons faciles à l’usage (en profitant et tenant compte de la pente et de la topographie du site) et qui permettent de relier l’école et les aménagements à proximité (notamment les agrées sportifs qui sont à proximité immédiate mais dont personne fait usage actuellement). Ces cheminements ne doivent pas nécessairement être très minéralisés, au risque de réduire les surfaces naturelles de la Jougarelle.

° En termes d’aménagement paysager, les participants rappellent la nécessité de conserver le côté naturel de cet espace, ainsi que de planter plus de végétation pour générer de l’ombre (constat aujourd’hui : « on est en plein cagnard sur la Jougarelle ! »). Il a été proposé, en lien avec le futur pôle d’excellence, la création d’une ferme botanique en contrebas de l’école et à proximité des actuels jardins partagés gérés par l’association les Rudologistes Associés. Cette idée de ferme ne se limite pas exclusivement à la botanique, mais pourrait donner lieu à une expérimentation sur le territoire afin de faire venir des animaux (poules et ânes) sur cet espace. Toutefois, l’installation d’une « ferme pédagogique » sur la Jougarelle soulève la question de l’entretien, du stockage, et de l’alimentation des animaux sur place.

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°

Pour compléter l’offre en espaces polyvalents, et afin que l’école reste ouverte et inscrite dans le maillage du quartier, les participants ont proposé l’aménagement des « locaux mixtes » situés à l’extérieur de l’équipement et servant à accueillir des actions ou d’événements divers (initiatives du quartier, interventions professionnelles, acteurs associatifs, etc.). Cette proposition traduit l’idée selon laquelle l’école n’est pas un lieu abstrait et déconnecté du reste. Elle doit être appréhendée en lien avec son environnement socio-spatiale proche.

▪ L’école doit être un équipement de quartier comme n’importe quel équipement de quartier ouvert au public, avec une vie en dehors de l’école.

▪ Ces salles seraient alors mutualisables (avec les autres groupes scolaires) et ouvertes (hors temps scolaires) sur le quartier. Elles serviraient notamment à offrir des espaces ressources pour réaliser d’autres usages hors fonction d’apprentissage, et hors temps scolaire. Comme évoqué par un participant : « il y a l’école effectivement mais il y a des usages qui peuvent se greffer sur les temps hors scolaires : le soir, le week-end ». Bien que faisant l’unanimité, cette proposition est toutefois à prendre avec des pincettes. En effet, la ville de Marseille rappelle que ce type d’initiative est complexe en termes opérationnels, notamment d’un point de vu sécuritaire.

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3. Points de vigilances ° Prévoir une végétalisation adaptée et résiliente, qui ne nécessite pas d’un entretien et d’une gestion très lourdes (plantes qui résistent à la chaleur, privilégier des espèces marcescentes, soit des arbres et des arbustes qui conservent ses feuilles mortes attachés aux branches durant la saison de repos végétatif, etc.). ° Aménager des espaces végétalisés au sein des écoles (au niveau des cours) renvoie à la nécessité de prévoir des modes de gestion adaptés et bien réfléchis en amont (en lien avec les services techniques de la ville en chargent de ces questions). Il a été demandé de ne pas « faire des choses trop

compliquées » qui pourraient, en quelques années, donner lieu à des situations de gestion ingérables. ° Un équipement avec des salles qui donnent sur l’extérieur, sans grillage, pose la question de la sécurité d’une part, mais aussi, d’autre part, la question de la gestion et de l’usage de ces espaces hors temps scolaire (qui ouvre ? Quels jours ? Système de gardiennage ?). °

La pose des baies vitrées dans le but d’offrir des vues à l’intérieur même de l’établissement soulève les risques liés à l’utilisation du verre (explosion sous de fortes chaleurs, éventuelles dégradations, etc.). La directrice de l’école élémentaire rappelle ainsi la nécessité de prévoir des matériaux qui soient respectueux des normes de sécurité.

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° Le manque d’un point d’eau dans les salles pour les minots a été identifié par les participants comme l’un des gros points noirs du fonctionnement actuel de l’équipement scolaire. Ce manque a été particulièrement saillant pendant la crise de Covid-19, et continue à l’être maintenant sous la perspective d’une seconde vague. °

On constate, en analysant l’intégralité des propos des participants, une posture assez ambivalente sur la sécurisation, entre d’un côté, une évolution des postures vers des groupes scolaires plus ouverts, avec des espaces mixtes et mi-ouverts s’inscrivant dans le maillage du quartier, et de l’autre, une importance prépondérante accordée à l’hyper-sécurisation des élèves dans un contexte qui cumule un ensemble de difficultés. Trouver le compromis est donc essentiel pour la réussite de la programmation du futur équipement.

° Penser l’école (programmes d’activités, programmation urbaine/architecturale, fonctionnement, etc.) en lien avec son environnement, et ce pour l’ouvrir sur le quartier. ° La mixité fonctionnelle des écoles sera à resituer dans le contexte de l’installation de pôles d’excellences dans le cadre du programme des Cités Educatives. Dans ce cadre, une refonte de la carte scolaire a été évoquée lors de l’atelier. La directrice de l’école répond que les accréditations des dérogations à la carte scolaire se font à la marge par la mairie, ce qui limite les possibilités. Une fusion, voire une refonte de la carte scolaire, paraît ainsi très compliqué à long-terme. Ces questions devraient pourtant être posées. Les inégalités en terme de sécurité et d’offre pourraient sinon entraver les objectifs du projet urbain.

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Axe#2 : SORTIR-S’OUVRIR / LA MOBILITÉ COMME DÉTERMINANT À LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE 1. Groupe scolaire Saint-André la Castellane ➢ 1. Prioriser les piétons, sécuriser les déplacements, combler les lacunes du

transport collectif °

La marche avant le vélo ! En ce qui concerne la mobilité, les participants ont indiqué la nécessité de privilégier les aménagements à destination des piétons. L’idée du vélo n’a pas séduite l’ensemble des participants, ces derniers soulignant le manque de « conditions nécessaires » au développement de ce type de pratique au sein du quartier, mais aussi au sein de l’école. Il est à signaler que les pratiques actuelles pour se rendre à l’école sont plus orientées vers la marche à pied.

Cela explique l’envie collective de voir des aménagements dans ce sens, dont des cheminements bien sécurisés, délimités, et surtout signalés, sont les plus attendus.

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▪ Malgré le scepticisme chez certains, d’autres participants ont évoqué leur souhait de voir la

pratique du vélo se développer davantage au sein du quartier. Cette nouvelle offre devra, toutefois, être accompagnée d’ateliers d’apprentissage du vélo (vélo-école), ainsi que de locaux adaptés pour les stocker (sur ce dernier point, il a été proposé d’aménager des locaux vélo aux pieds d’immeubles) ainsi que de dispositifs d’aides financières à l’acquisition de vélos.

▪ Le principes d’usages collectifs du vélo a également attisé les curiosités : vélos-bus pour les sorties scolaires, équipements des écoles ou du centre social avec un parc de vélos pour les sorties, etc. L’idée d’acquérir un vélo-bus à assistance électrique pour l’école séduit, en soulignant toutefois que la capacité d’accueil de ces bus (10 personnes maximum) interroge : les déplacements scolaires concernent généralement 25 enfants + 3 accompagnateurs adultes, ce qui nécessiterait de mobiliser 3 vélos-bus.

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° Les transports publics restent une priorité . Par ailleurs, les participants ont fait remonter leur souhait de voir se développer une offre en transport collectif plus performante et accessible en direction du Centre Ville. Cette proposition dépasse, bien évidemment, la programmation urbaine de l’école Saint-André, mais demeure une des conditions de réussite de celle-ci. Ont été évoqué : ▪ Une offre à usage spécifique, mise à disposition par la RTM ou la métropole, et dont l’objectif principal serait celui de faciliter l’accès à l’offre (culture, sportive, de loisir) située en centre ville et plus largement, de faciliter les déplacements vers l’extérieur du quartier.

▪ Demande de mettre en place des bus articulés (grands bus) sur la ligne 25, comme le B2, et des navettes inter-quartiers qui permettraient de rejoindre facilement Saint Antoine et Saint Henri notamment.

▪ Idée de voir émerger un système de pedibus, lié à la capacité à responsabiliser les parents d’élèves, ainsi qu’à des questions relatives à la gestion urbaine de proximité (notamment celles en lien avec la propreté et l’éclairage public). Ce pedibus ferait le tour du quartier pour emmener les enfants à l’école, avec des horaires et des stations définies en amont.

• Sur ce dernier point, les participants ont proposé d’organiser un atelier participatif, réunissant élèves, parents, et équipe pédagogique, pour réfléchir à la fabrication de ces stations (localisation) et à leur mise en visibilité (projet artistique peut-être à imaginer, en lien avec le Centre Social?).

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2. Espaces mitoyens et à proximité immédiate ° Améliorer les circulation piétonnes autour des écoles. Sur la Jougarelle, les participants ont demandé l’aménagement de plusieurs cheminements piétons. Les escaliers sont à éviter, notamment pour une question d’accessibilité pour certaines personnes (PMR) dont plus particulièrement les mamans en poussettes. Il a donc été proposé de créer plusieurs nouveaux chemins, qui serpentent la colline, en se croisant les uns aux autres, et en reliant différentes « zones » de la Jougarelle (jardin partagé, agrées sportifs, City stade, la ferme botanique, le théâtre végétalisé, etc.). Ces chemins constitueront un sorte de « parcours botanique/ludique/sportif», en permettant de passer d’un coin à l’autre de la Jougarelle, mais aussi en valorisant les atouts du site (idée de cheminement/parcours à l’image du cheminement de Lupino/Bastia). ° Penser des aménagements « ludiques » en matière de mobilité, en prenant appui sur la

topographie du lieu. Le territoire est idéal pour développer des pratiques de déplacement ludiques : tyrolienne, toboggans, etc.

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° Connecter les différents équipements scolaires. Des passages dangereux relient les deux groupes scolaires à l’heure actuelle (notamment le carrefour entre la Jougarelle et l’avenue Yves Giraud). L’enjeu souligné par les participants a donc été celui de la reconnexion entre ces deux équipements, via un parcours pacifié, facile à l’usage, et accessible à tous. Par ailleurs, il a été proposé aussi de recruter une personne pour réguler la circulation, et aider les piétons à traverser. °

Penser (quand même!) le stationnement. En termes de stationnement plusieurs dysfonctionnements font qu’aujourd’hui il est très compliqué de se garer à proximité du groupe scolaire. Pour remédier cela, il a été proposé d’aménager une aire de dépose-minutes. Un espace de stationnement sécurisé, dédié aux enseignants est également une nécessité dans le programme.

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3. Points de vigilances ◦ Si une offre plus douce est développé dans le cadre du PRU (notamment celle des vélos) :

« garantir les conditions nécessaires » au développement de cette pratique. Cela veut dire, avoir des cours d’apprentissage du vélo, aménager des locaux vélos dans les pieds d’immeubles, etc.

Il ne faut pas penser le vélo comme un moyen de déplacement uniquement, « la grande majorité des déplacements se font à pied », mais plutôt comme un levier pour favoriser l’épanouissement des élèves, voir même le développement d’autres pratiques sportives.

◦ La question du vélo ne doit surtout pas empiéter et se faire au détriment du développement de l’offre en transports collectifs et de l’offre à destination des piétons.

Ces offres doivent être pensés de manière complémentaire, sans créer des lacunes ou des oublies qui viendraient pénaliser les populations sur place.

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Axe#3 : BÂTIR UNE COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE AUTOUR DU PROJET 1. Groupe scolaire Saint-André la Castellane ◦ Intégrer le projet pédagogique et le programme architectural : Au titre de la gestion des eaux

(récupération, ruissellement, intempéries...) et de la désimperméabilisation des sols, mention a été faite d’un projet éducatif rattaché aux enjeux d’économies en eau dans le cadre d’un parcours écocitoyen. Le cœur de ce système de fonctionnement : développer une action éducative qui viendrait se positionner en accompagnement et en suivi des opérations réalisées dans le cadre de la programmation urbaine et architecturale de l’école. A ce titre, cette action permettrait de pérenniser les investissements et contribuerait à l’amélioration du cadre de vie du quartier et d’apprentissage des enfants. Dans la continuité, on évoque également la possibilité de réaliser des actions parents-enfants. L’idée est encore une fois d’ouvrir l’école vers son quartier, et de « transversaliser » ses actions pour qu’elle puisse accomplir une fonction autre que strictement éducative.

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◦ Accueillir dans de bonne conditions les intervenants extérieurs en lien avec le projet pédagogique. Dans le prolongement des idées qui découlent de l’axe #1 (proposition des salles modulables et de l’école comme lieu multifonction), les participants ont proposé d’adapter certains de ces locaux pour accueillir des professionnels (santé, botanique) ou des acteurs associatifs du quartier ou d’ailleurs. Des actions/partenariats existent déjà aujourd’hui (exemple de l’intervention des Rudologistes Associés, ou encore de la compagnie J. Baiz à la Bricarde) mais sont parfois confrontées au manque de locaux adaptés à leurs activités. ◦ Valoriser le travail des élèves. Dans ces nouveaux locaux, prévoir, une fois par semaine, une fois par mois, un créneau réservé à des expositions des travaux des élèves et à destination des parents.

Dans ce cadre, des groupes de travail pourraient être organisés entre équipes pédagogiques, élèves et parents, afin de définir collectivement un calendrier partagé par tous.

2. Espaces mitoyens et à proximité immédiate °

Des espaces « hors l’école » à disposition de l’école. Toujours autour de cette idée de « bâtir une communauté », il a été proposé d’aménager des espaces « ressources » au niveau de la Jougarelle, c’est-à-dire à l’extérieur de l’école. Ces espaces (ouverts, non fermés), qui fonctionneraient en lien avec le groupe scolaire et le personnel enseignant, pourront être appropriés (occupés) par des activités scolaires (car à proximité immédiate), mais aussi par toute autre gamme d’activité en lien avec l’offre associative sur le territoire (expos, concerts, etc.).

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◦ Sur ce point, l’idée d’un théâtre végétalisé à ciel ouvert a fait l’unanimité pour l’ensemble des

participants, au vu de la topographie du lieu, mais surtout, de son potentiel paysager. Cet amphithéâtre devra être équipé de gradins, ainsi que d’une végétation adaptée au climat méditerranéen.

3. Points de vigilances ◦ Si ces espaces ressources au niveau de la Jougarelle sont fortement attendus par les participants, il est important de rappeler qu’ils devront intégrer, lors de leur programmation urbaine, l’enjeu sécuritaire.

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Axe#4 : RÉUSSIR / FAVORISER ET ACCOMPAGNER LE PARCOURS DES ÉLÈVES 1. Groupe scolaire Saint-André la Castellane ◦ Faire entrer le numérique dans l’école. L’idée de développer davantage le numérique au sein de

la nouvelle école a largement été plébicité par les participants autour de la table. Ces derniers se sont montrés très enthousiastes vis-à-vis de cette proposition, et ont insisté sur la nécessité de l’accompagner d’un apprentissage spécifique pour son usage.

▪ Si le numérique est un nouvel outil qui présente énormément d’avantages, il doit, toutefois, être appréhendé avec précaution. En effet, la directrice de l’école maternelle a souligné le fait que cet outil doit être complémentaire aux modes d’enseignements actuels, sans pour autant se substituer à eux.

▪ Sur ce point du développement du numérique : en finir avec les classes informatiques totalement désuètes ! Il faut faire basculer le numérique au cœur des pratiques NPNRU Castellane & Bricarde 36

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éducatives pour le mettre au service de l’apprentissage = proposition d’installer des tablettes individuelles avec un suivi de 5 ans pour évaluer leur impact et retombés (positifs ou négatifs).

Cela implique par ailleurs des actions de sensibilisation auprès des parents vis-à-vis de la consommation des écrans.

▪ Idem, un système de formation pédagogique des équipes enseignant.es doit être mis en place, l’idée étant de ne pas se calquer sur l’ancien format des approches du numérique, et d’associer parents et acteurs sociaux du territoire dans l’offre numérique des écoles.

En somme, « le numérique doit rester un outil ». Néanmoins, les enjeux et problématiques attenantes aux usages numériques doivent faire l’objet de sensibilisations : médias, fake news, cyber-harcèlement, etc. Il s’agit donc de doter le nouvel équipement de cet outil, le tout en apprenant, aux futurs utilisateurs, les « codes du numérique ».

Sur ce sujet du numérique, une priorité est bien identifiée : le besoin de médiation numérique, pour ne pas laisser les élèves, les parents ou les enseignants seuls face à « l’outil ».

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◦ Pour les participants, le numérique représente une opportunité pour développer plusieurs compétences chez les élèves et les enseignants : ▪ Pour individualiser l’enseignement : le numérique facilite l’enseignement individualisé, fondé sur une adaptation immédiate de l’enseignement aux progrès comme aux difficultés de chaque élève ; ▪ Pour améliorer les performances du système éducatif : l’évaluation continue des acquis des élèves et des difficultés qu’ils rencontrent constitue un enjeu majeur de pilotage pour les politiques publique éducatives. La collecte de ces données pourrait également permettre la détection de difficultés d’apprentissage dès les petites classes ; ▪ Pour favoriser l’autonomie et la créativité : s’adapter à un monde en évolution constate en encourageant l’autonomie et l’expérimentation pédagogique pour chaque élève.

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Animation de l’atelier de programmation collaborative, conception-rédaction de ce compte-rendu :

l’Adéus « Les ateliers du 28 » 28 rue François Arago 13005 MARSEILLE adeus@adeus-reflex.org www.adeus-reflex.org