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Chiraz Latiri à l’honneur

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Chiraz Latiri à l’honneur… Le Centre du cinéma Arabe a annoncé l’attribution du prix de la «Personnalité du cinéma arabe de l’année», décerné par le magazine «Hollywood Reporter», à l’ancienne Directrice Générale du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), la Tunisienne

Chiraz Latiri. Ce prix lui a été décerné «en reconnaissance de sa contribution au développement de l’industrie du cinéma en Tunisie». Elle recevra le prix lors d’une cérémonie organisée par le Centre en marge du Festival du film de Berlin.

Une artiste coréenne en Tunisie… La présence des artistes coréens en Tunisie est suffisamment rare pour que chaque œuvre compte et puisse représenter un lien significatif dans les relations culturelles entre les deux pays. Ainsi, la participation de l’artiste Mina Oh à l’exposition qui se poursuivra jusqu’au 29 février au Palais Khereddine, prend une valeur symbolique indéniable. Avec deux tableaux où elle représente des figuiers de Barbarie avec des échos de tissages traditionnels, Mina Oh utilise une technique quasiment hyperréaliste. Lumineuses, ses œuvres ont été créées à Gafsa (sud-est de la Tunisie) en 2018, lors du Festival international des arts plastiques organisé par l’association Capsa Art et Culture. Ces deux tableaux en particulier, devraient attirer l’attention des collectionneurs étant donné leur rareté et leur originalité. Plus largement, cette exposition rassemble notamment les œuvres de plusieurs artistes venus de plusieurs pays et ayant désormais à leur actif une expérience tunisienne.

Du théâtre de Béjaïa… Le Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB), en Algérie, revient avec une dixième édition. Les organisateurs l’ont reporté pour ce mois de février. Avec six jours de représentations pour une édition qui s’annonce au rabais. «La dernière session était une session de transition entre une direction et une autre, cette année, avec les événements que nous connaissons tous, ce sera une séance de rattrapage», a déclaré, avanthier lors d’une conférence de presse, Slimane Benaïssa, le commissaire du FITB.

Kader Aouizet est de retour… Après 27 ans de silence, le chanteur kabyle Algérien, Kader Aouizet, signe un retour tonitruant avec Idheli (C’était hier), un second album nostalgique, bien ficelé, sorti aux éditions New Music. L’opus, disponible dans les bacs, est composé de dix titres. Traitant de divers thèmes, les chansons de Kader

palette de couleurs et d’émotions qui appelle à une randonnée trépidante, ainsi qu’une symphonie qui oscille entre le rêve et la réalité.

Tanger fête le cinéma… La commission de sélection des films de court métrage, candidats à la compétition officielle de la 21ème édition du Festival national du film de Tanger, a retenu un total de 15 courts métrages, a annoncé le Centre cinématographique marocain (CCM). Ladite commission, présidée par le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari, et composée de l’universitaire et critique de cinéma, Jamila Annab et du journaliste et critique de cinéma, Adil Semmar, a visionné 53 films de court métrage inscrits pour participer au festival et a choisi, à l’unanimité, les 15 films en lice, a précisé le CCM dans un communiqué.

Aouizet sont égrenées dans une musique rythmée, variant d’un titre à un autre. L’artiste, quinquagénaire, natif du village Cheurfa, dans la commune d’Azazga, en Algérie, sait bien choisir les mots qu’il pose admirablement bien sur les maux de la société.

Les djellabas vertes se suicident… «Les djellabas vertes se suicident»,

un recueil de nouvelles du romancier et nouvelliste Abdellah Baida, a été présenté mercredi à Casablanca, à l’occasion de la 26ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Ce recueil de nouvelles est une plongée dans l’univers bigarré dont l’auteur convoite la représentation. Les situations sont tantôt tragiques ou philosophiques, représentant une belle

Souleymane Bachir Diagne s’engage... Le philosophe sénégalais, Souleymane Bachir Diagne, compte s’engager désormais dans la traduction de ses écrits, dans l’optique de démontrer qu’à travers les langues, les mondes se rencontrent aussi à travers les cultures. Il participe à «La résidence des cultures» organisée par l’Institut français de Saint-Louis. Pour ce faire, M. Diagne, agrégé de philosophie et professeur à l’Université de Columbia (New York), participe à «La résidence des cultures» organisée par l’Institut français de Saint-Louis. Dans ce cadre, il animera

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des conférences à l’Université Gaston Berger (Ugb) et ira à la rencontre des élèves au lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ex-Faidherbe, et dans plusieurs autres écoles de la Vieille ville.

Wasis Diop invite à la révolution humaine… On ne peut rien attendre des politiques qui sont plutôt des «gestionnaires de chaos». Le musicien Wasis Diop en est convaincu. Cette année, il est en tête d’affiche de la 5e édition du Festival à Sahel ouvert (Faso) qui aura lieu à Mboumba, à 600 km de Dakar, les 14, 15 et 16 février prochain. Il invite à se saisir de ce nouveau moteur qu’est la révolution humaine.

Fati Sidpayété a conquis le Kadiogo… Fati Sidpayété, à l’état civil Fati Ilboudo, est incontestablement l’une des plus grandes voix de la musique traditionnelle burkinabè dans la province du Kadiogo. Adepte du warba, elle s’est imposée durant ces 40 dernières années dans le cœur des mélomanes. Elle a, à son actif, onze albums. Elle chante en mooré et possède sa propre troupe.

Kundé 2020 en fanfare… La 20e édition des «Kundé», qui depuis 2001, honore chaque année à Ouagadougou, les artistes musiciens Burkinabè et afro-caribéens, les plus méritants, aura lieu le 29 mai 2020 à Ouagadougou, a annoncé le commissariat général de l’évènement au cours d’une conférence de presse tenue le 9 février 2020. Ce fut également l’occasion pour les organisateurs de faire le bilan des 19 éditions précédentes. Le 9 février 2001, les

Kundé voyaient le jour. L’évènement est devenu, au fil du temps, une cérémonie incontournable dans le monde du showbiz burkinabè et africain.

Un atelier théâtre à l’hôpital psychiatrique Au Bénin, depuis 2015, le Centre national hospitalier universitaire psychiatrique de Cotonou, plus connu sous le nom de Jacquot, propose des ateliers artistiques aux patients. Ces activités

accompagnent les soins, elles apportent du bien-être aux malades et changent l’ambiance au sein d’un hôpital souvent stigmatisé, car les troubles mentaux font peur.

Daddy Dikambala n’est plus… Le monde du théâtre congolais est de nouveau en deuil. Après le décès de Roger Vika alias «Mundweri», celui de Mindondo puis Chico Pululu, c’est le tour de Daddy Dikambala. Ce dernier

était souffrant depuis plusieurs mois. Et dans la nuit de mardi à mercredi 12 février, la nouvelle de sa mort est tombée. Cet artiste talentueux qui incarnait quasiment le style de Mundweri, notamment par son arrogance démesurée, se gratifiait aussi de plusieurs sobriquets. Il se faisait appeler notamment «Ligue des champions» ; «Nsunsu Kitomina», «Tapis rouge», «Business ya mbongo» ou encore «Monsieur Bio».

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Le Chef du gouvernement irakien Mohammed Taoufiq Allaoui L’architecte en quête de construire le gouvernant, en attendant que la rue se calme

Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui

1. Etudes, architecture et politique. - Mohammed Taoufiq Allaoui, est né le jeudi 1er juillet 1954 à Bagdad, où il a accompli ses études primaires, intermédiaires et secondaires. - Puis a entamé ses études universitaires à l’Ecole d’architecture de Bagdad, mais ... - Il n’a pas terminé ses études à Bagdad en raison de la vague d’arrestations entamées aux débuts de l’année 1977, suite à ce qu’on appelle «les événements des quarante jours», ou le «soulèvement de Safar», entamés par les Chiites, suite à l’interdiction en 1977, de leur marche sur Karbala, pour célébrer «les quarante jours», du temps du président Saddam Hussein. - Mohammed Taoufiq a quitté l’Irak vers le Liban, où il a rejoint l’Université américaine de Beyrouth, pour poursuivre ses études. Et décrocher en 1980, un diplôme en architecture. - Il s’est ensuite rendu en Grande-Bretagne, en quête de stabilité, du travail, d’une liberté d’expression.

2. Le régime de Saddam et l’entreprise d’Allaoui de marbre. - Avant de quitter l’Irak au Liban, Allaoui a créé à Bagdad une société d’ingénierie, œuvrant dans plusieurs spécialités, entre électricité, câbles, béton et marbre. Mais les autorités irakiennes ont confisqué cette société en 1997. - En Grande-Bretagne, il crée des entreprises industrielles, lancé des projets immobiliers qui se sont étendus à d’autres pays, dont le Liban et le Maroc.

3. Biographie, famille et parcours. - Mohammed Taoufiq Allaoui est connu pour être un homme pieux et d’une grande patience. En termes de classe et sectaire, il appartient à l’aristocratie chiite. - Il appartient à une famille qui a donné d’éminentes personnalités, dont des cousins, tels que : Iyad Hachem Allaoui (le premier Chef de gouvernement de la période transitoire, qui a suivi la chute du régime de Saddam Hussein) et Ali Abdel Amir Allaoui (ancien ministre du Commerce et de la Défense et l’un de ses concurrents pour le poste de Premier ministre après la démission d’Adel Abdul Mahdi) . - Après 2003, Mohammed Taoufiq Allaoui, a entamé une carrière politique aux cotés de son cousin Iyad Allaoui.

4- Le Chef de gouvernement alternatif. - Mohammed Taoufiq est devenu député du parlement irakien... - Il a également été nommé ministre des Communications dans le gouvernement de Barham Saleh, mais ce dernier a présenté sa démission pour créer le vide politique ... - Et le président de la République irakienne, Barham Saleh, a dû choisir parmi les blocs politiques en conflit une seule personne. Le choix s’est porté sur Mohammed Taoufiq Allaoui.

5. Mohammed Taoufiq et le «X» de la négation. - L’opinion du président de la République concernant Allaoui n’est pas celui de la rue, qui rejette tous ceux qui émanent de la classe dirigeante, jusqu’à ce que Muhammad Tawfiq Allaoui s’adresse à eux, sur un ton de tolérance explicite envers ceux qui s’opposent à sa nomination, en disant : «Le respect mutuel d’opinions, devrait constituer notre quête en cette période. Et je ne vous cache pas, que personnellement je ne suis pas contre le fait de brandir mon portrait avec dessus un grand «X» de négation, autant que je le suis contre ceux qui attaquent les porteurs de ces portraits». - Sans oublier d’affirmer sur un ton conciliant: «Le noble peuple est libre d’exprimer son opinion. Par contre, notre devoir consiste à lui offrir le meilleur service possible, le protéger, et le respecter».

6. Les aiguilles de la pendule dans la place. - Mohammed Taoufiq Allaoui, est conscient que sa mission est double... - Le gouvernement doit à l’avenir redonner espoir aux Irakiens. - La rue exige aussi, un examen du rendement politique, tout au long des derniers 16 ans. Sachant que Mohammed Taoufiq Allaoui appartient à la classe politique responsable, même pour un laps de temps très court. Situation qui a poussé le peuple irakien à descendre dans la rue, en quête de solutions, tant le gouvernement peine à en trouver. - Ceci est le dossier irakien lourd et débordant... Posé sur le bureau de Son Excellence le nouveau Chef du gouvernement, qui se trouve en situation critique, face à rue en protestation, scandant une multitude de slogans, exprimant des revendications de sectaires, partisanes et ethniques... Emanant de l’Irak dans toute sa totalité.

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