Les centres de détention des gardiens de la révolution ... et les méthodes de torture

Un autre référendum concernant le Brexit

Mali : Le président Keïta affiche ses priorités

Issue 1714- 28/09/2018

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Isaias Afwerki Abraham...

Leader de la lutte érythréenne Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1714- Septembre 28/09/2018

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Prisonniers politiques en Iran de l'ère du Shah à la République islamique

Les centres de détention des gardiens de la révolution ... et les méthodes de torture

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Alexandre Benalla enfin auditionné devant le Sénat 08

Le cerveau peut pratiquer la gymnastique !

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Éditeur en chef

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Secrétaire de Rédaction

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Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

Le bon ménage !

Mostafa El-Dessouki

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ctualités

Alexandre Benalla devant la commission d’enquête de Sénat.

Par Maymana Azzam Alexandre Benalla enfin auditionné devant le Sénat.

Deux mois après les révélations du Monde, l›ex-collaborateur de l›Élysée a été entendu par la commission des Lois, boycottée par les sénateurs LREM. Il a notamment assuré que son port d›arme était lié à sa «sécurité personnelle» mais la commission d’enquête n’a pas pu l’interroger sur les faits pour lesquels il est mis en examen, ce qui a laissé des zones d›ombre selon des parlementaires.

Le soutien de l›exécutif. Quelques jours avant cette audition, les ministres Nicole Belloubet et Christophe Castaner avaient accusé la commission d›enquête parlementaire de ne pas respecter la séparation des pouvoirs, un reproche que cette dernière leur avait renvoyé en retour.

Où en sont les différentes enquêtes, judiciaire et administrative, pour déterminer l›implication d›Alexandre Benalla lors des évènements du 1er mai à Paris ? Le couple violenté sur la place de la Contrescarpe a été entendu mercredi par les juges d›instruction chargés de l›affaire.

Des milliers de curieux ont envahi samedi les salons et les jardins du palais de l’Elysée dans le cadre des Journées du patrimoine.

Polémique : nouvelle petite phrase de Macron face à un jeune chômeur.

Le bilan d›Emmanuel Macron «négatif» pour %60 des Français.

Pendant les Journées du Patrimoine, le chef de l›État a conseillé à un visiteur, un jeune homme formé dans la filière horticole et qui ne trouve pas d›emploi, de chercher dans l›hôtellerie ou la restauration. «Je traverse la rue et je vous trouve un emploi», a lancé le président. Un échange qui n›a pas manqué de faire réagir.

Sa petite phrase de ce week-end n›a pas arrangé l›image du président de la République. Selon un sondage Kantar Sofres Onepoint réalisé pour RTL publié lundi, seuls %19 des Français jugent «positif» le bilan d›Emmanuel Macron au bout de quinze mois de mandat, contre %60 qui le considèrent «négatif».

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Le ministre de l›Intérieur Gerard Collomb devant l›Elysée le 22 août 2018.

Lyon, ainsi qu›à la métropole de Lyon. Il devrait donc quitter la place Beauvau après les élections européennes de mai 2019.

Plan santé: la fin du numerus clausus annoncée.

Emmanuel Macron a présenté mardi une réforme censée renforcer l›offre de soins «pour les 50 années à venir» avec un investissement de 3,4 milliards d›euros d›ici à 2022 et la suppression du numerus clausus en 2020.

Edouard Philippe

faveur des retraités dont les revenus ne dépassent le seuil de déclenchement de la hausse de la CSG que de quelques euros. Il a aussi annoncé un allongement du congé maternité des travailleuses indépendantes pour 2019 et 000 130 contrats aidés en 2019.

%19 des Français jugent «positif» le bilan d›Emmanuel Macron.

CSG : Édouard Philippe annonce Gérard Collomb annonce son un geste fiscal pour 000 300 départ du gouvernement...en 2019. retraités.

Le ministre de l›Intérieur a annoncé qu›il serait candidat aux municipales de 2020 à

Le Premier ministre a décidé d›élargir le geste fiscal annoncé en début d›année en

Emmanuel Macron et Christophe Castaner, le 20 novembre 2017 à l›Elysée.

Droits de succession : le gouvernement n›y touchera pas.

Emmanuel Macron présente la réforme du système de santé le 18 septembre 2018 afp.com

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Alors que Christophe Castaner a déclaré vendredi «ouvrir une réflexion sans tabou sur la fiscalité des successions», l›Elysée a annoncé qu›Emmanuel Macron excluait de modifier les droits de succession durant le quinquennat.

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ctualités

L›Assemblée vote la fin du «verrou de Bercy» contre les fraudeurs fiscaux : de quoi parle-t-on ?

victimes.

Emanuel Macron

L›Assemblée vote la fin du «verrou de L›exit tax bientôt remplacée ?

Bercy» contre les fraudeurs fiscaux.

Une pétition pour la démission de Manuel Valls.

Les députés on adopté mercredi à la quasiunanimité la fin pour les plus gros fraudeurs du monopole des poursuites actuellement détenu par l›administration fiscale, le fameux «verrou de Bercy».

L›ancien Premier ministre, qui envisage de se présenter à la mairie de Barcelone, est la cible d›une pétition qui l›accuse d›être un «député fantôme» et demande qu›il quitte son siège à l›Assemblée nationale.

Cette taxe destinée à freiner l›exil fiscal dont Emmanuel Macron avait annoncé en mai la suppression, sera remplacée par un «dispositif plus ciblé», recentré sur les cas d›optimisation fiscale, a précisé samedi Bercy.

Un musée-mémorial pour les victimes du terrorisme.

Affaire Bygmalion : pas de décision encore pour Nicolas Sarkozy.

A l’occasion de la cérémonie annuelle d’hommage aux victimes du terrorisme, Emmanuel Macron a annoncé la mise en chantier d›un musée-mémorial ainsi qu›une amélioration de la prise en charge des

La cour d›appel de Paris qui devait se prononcer jeudi a reporté sa décision au 25 octobre sur les recours de Nicolas Sarkozy contre son renvoi en procès dans le cadre de Manuel Valls va-t-il quitter son mandat de député de l’Essonne ?

Le nouveau «dispositif anti-abus» ciblera les cessions de patrimoine intervenant jusqu›à 2 ans après un départ de France, contre jusqu›à 15 ans à l›heure actuelle, a détaillé à l›AFP un porte-parole du ministère.

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Nicolas Sarkuzy

L›ancien ministre de l›Intérieur, Claude Guéant.

campagne électorale, recel de détournement de fonds publics et corruption passive».

Soupçons d›emplois fictifs : la défense de François Fillon fragilisée.

Des perquisitions ont été menées aux différents domiciles du couple Fillon et dans un bureau de L’assemblée Générale.

l›affaire Bygmalion.

Gilles Le Gendre nouveau chef de file

Le JDD a dévoilé les procès-verbaux de l›affaire Fillon et certains détails et documents fragilisent la défense de l›ancien Premier ministre.

Soupçons de financement libyen : Claude Nouvelle mise en examen pour JeanGuéant de nouveau mis en examen.

Marie Le Pen. L›ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy est désormais poursuivi pour «complicité de financement illégal de

L›ancien président du Front national a été mis en examen lundi pour diffamation après avoir dit en 2009 sur RTL que «%90 des fait divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d›origine immigrée».

Images de Daech sur Twitter : Marine Le Pen soumise à une expertise psychiatrique.

Jean-Marie Le Pen a été mis en examen lundi.

Mise en examen après la diffusion d›images d›exécutions commises par l›État islamique, la présidente du Rassemblement national refuse de se plier à l›expertise psychiatrique demandée avant son jugement.

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Gilles Le Gendre était jusqu’à présent vice-président du groupe LREM. Il a été élu mardi à la tête du groupe LREM.

des députés LREM. Après l’élection de Richard Ferrand à la présidence de l›Assemblée nationale la semaine dernière, c›est député de Paris Gilles Le Gendre qui a été désigné pour prendre sa succession à la tête du groupe La République En Marche.

Le groupe enregistre en tout cas un départ : celui de la députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas, qui rejoint les rangs de

A

ctualités

Un homme remet sa pendule à l›heure en Allemagne, le 31 août 2018.

l›UDI, estimant que LREM ressemblait au «Titanic».

Glyphosate : l›Assemblée rejette à nouveau l›inscription dans la loi de l›interdiction de l›herbicide.

Samedi dernier, lors de l’examen du texte agriculture et alimentation, les députés ont une nouvelle fois rejeté l’ensemble des amendements visant à graver dans la loi l’engagement présidentiel d’interdire l’herbicide controversé «au plus tard dans

trois ans».

Dans cette loi figurent d›autres mesures comme l›interdiction des couverts jetables en plastique, la proposition de plats végétariens dans les cantines.

La boutique de l›Elysée avec des fausses porcelaines de Limoges.

T-shirts, stylos, montres ou coloriages, la boutique de produits dérivés de la présidence de la République a été lancée vendredi dernier et en trois jours avait fait 000 350 euros de recette, notamment pendant les journées du Patrimoine et surtout avec la vente en ligne.

Mais des mugs estampillés «porcelaine de Limoges» étaient des faux fabriqués à Toulouse. Ils ont été retirés de la vente pour qu›une nouvelle porcelaine française soit proposée.

Changement d›heure : la France devra faire son choix avant avril 2019.

Alors qu›une consultation citoyenne visant à supprimer le changement d›heure dans les pays de l›Union a eu lieu cet été, chaque pays va devoir choisir entre l›heure d›été et l›heure d›hiver. Et ce, avant la fin du mois d›avril 2019, a annoncé la Commission européenne vendredi dernier.

Mug portrait officiel d›Emmanuel Macron, boutique de l›Elysée

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Encouverture Prisonniers politiques en Iran de l'ère du Shah à la République islamique

Les centres de détention des gardiens de la révolution ... et les méthodes de torture Londres - Yousef Azizi L’Iran a connu le phénomène des prisonniers politiques à l’époque moderne pour la première fois sous le Shah Naser al-Din Shah Qajar (1896 - 1830). Mirza Reza Kerman est considéré comme le prisonnier politique le plus important, après avoir assassiné le shah qui régné sur le royaume perse pendant quarante ans.

Et comme l'Empire Qajari était décentralisé et divisé en plusieurs royaumes et émirats, chaque souverain avait ses propres prisons. Par exemple, le souverain de l'émirat d’Arabstan, le Cheikh Khazaal, avait une prison dans sa capitale Al Mahmara, où étaient détenus ses adversaires parmi les cheikhs et autres opposants, notamment le cheikh Assi Alsharhan, chef de la tribu Beni Tarf.

En fait, ce phénomène est étroitement lié aux conditions politiques et sociales vécues par le peuple de l'Iran et tout ce qui caractérise l'époque, mais aussi selon les tendances politico- intellectuelles suivis par les militants politiques durant cette période, et c’est ce que nous allons démontrer dans cet article.

Dans les années qui ont suivi la Révolution constitutionnelle (1909 - 1906) en Iran, le nombre de prisonniers politiques a diminué après le chaos généré par la révolution.

En effet, le règne du Shah Reza Pahlavi (1941 - 1925), a connu l'émergence d’un tissu industriel qui comprend une classe ouvrière en cours de développement et la naissance du mouvement bolchevique dans le voisin du nord, la Russie, avec la création du Parti communiste d'Iran qui s’est adonné à des activités secrètes parmi les travailleurs, en particulier parmi ceux de la raffinerie d'Abadan qui était la plus grande raffinerie au Moyen-Orient.

La plupart des prisonniers étaient des communistes ou d'anciens dirigeants de la Révolution de la Constitution. Le Shah Reza, connu pour son hostilité latente aux acteurs de cette révolution, voulait se venger d’eux afin de consolider son pouvoir en tant que dictateur suprême du pays.

C’est d’ailleurs pourquoi le chiffre 53 a inspiré un grand nombre de poètes et de romanciers Iraniens pour écrire sur ces 53 prisonniers politiques de premier plan qui ont passé plus de nombreux séjours dans les prisons de Shah Reza Pahlavi et dont certains d'entre eux sont morts après avoir subi une injection au poison comme ce fut le cas de Taqi Arani, l’un des théoriciens les plus éminents du mouvement communiste en Iran. N'oublions pas non plus l'assassinat de Cheikh Khazal, dernier gouverneur de la région d'Arabistan en 1935 par la police alors qu'il était prisonnier dans une résidence surveillée à Téhéran. Mais

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après la chute du Shah Reza en 1941 suivie de son exil à l’étranger, ceux qui ont survécu au despotisme du Shah et de ses lieutenants, ont été libérés dont le romancier iranien fort réputé, Bozorg Alavi, qui a écrit un livre intitulé «53 personnes» et qui est un récit sur la condition tragique des prisonniers qui formaient l’élite et les intellectuels de la société iranienne à l'époque.

L'ère du Shah Mohammad Reza Pahlavi (1964-1953) Le Shah Mohammad Reza a succédé à son père le Shah Reza après que les alliés - les Anglais, les Américains et les Russes – aient déchu ce dernier du trône en raison de son alliance avec l’Allemagne nazi. L’Iran a connu pendant la première période du règne de ce jeune Shah, un semblant de démocratie qui a donné naissance à des partis libéraux, nationalistes, ainsi que le fondement du parti communiste Toudha qui a remplacé l'ancien Parti communiste iranien, ainsi que le développement du mouvement international des travailleurs, en particulier dans l'industrie pétrolière à Abadan et Ahwaz, et l'émergence du mouvement islamique représenté par le mouvement des "Fedayeen islamiques" influencé par les idées des Frères musulmans et Hasan al-Banna en particulier et la formation du Front national - la direction nationale iranienne - dirigée par le Dr Muhammad Mossadegh et la création de la république kurde de Mahabad .

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Des historiens iraniens: les gauchistes et les marxistes étaient les plus nombreux dans toutes les prisons iraniennes jusqu’au déclenchement de la révolution de février 1979 La période comprise entre 1941 et 1953 s’est caractérisée par la détention des prisonniers appartenant aux communautés ethniques arabes, kurdes et turques, ainsi que par l’exécution du juge Muhammad, chef de la république kurde de Mahabad et de plusieurs de ses camarades, et du ministre de la santé du gouvernement autonome d’Azerbaïdjan ainsi que de plusieurs cadres des deux mouvements nationaux. Cependant, les prisons iraniennes ont été massivement remplies après le coup du Shah contre Mossadegh avec le soutien de Londres et de Washington.

Un certain nombre des cadres du Front national ont été arrêtés, dirigés par le Dr Mossadeq, qui a comparu devant

Encouverture un tribunal militaire et placé sous résidence surveillée jusqu'à sa mort en 1967. Son ministre des Affaires étrangères, le Dr Hassin Fatmi, a également été exécuté.

Cependant, la plupart des détenus au cours de cette période étaient des dirigeants, des cadres et des membres du parti Tudah, y compris les militants communistes appartenant au parti.

Il est intéressant de noter que l'un de ces officiers, Ali Amoia, emprisonné pendant 25 ans sous le règne du Shah, n’a été libéré qu’à la veille de la révolution de 1978, avec des centaines de prisonniers politiques. Mais après que les religieux aient pris le contrôle de la république naissante, ils ont renvoyé leur collègue dans les geôles du Shah, Ali Amoia, en prison pour passer de nouveau 12 ans en cellule et achever ainsi 37 ans dans les prisons du Shah et la République islamique, qui est une période plus longue que celle passée par Nelson Mandela dans les prisons de l’Afrique du Sud, comme me l’a révélé Ali Amoia, qui réside actuellement à Téhéran. Récemment, il a parlé des cas de torture dans la République islamique qui ont dépassé ceux perpétués dans les prisons Shah et de la Savak, et a affirmé avoir été torturé en raison d’une accusation d'avoir établie une relation illégitime avec Mme khadijeh saqafi, la femme de l'ayatollah Ali Khomeiny, alors qu'il n'a pas de liens ou relations avec la famille de Khomeiny ni de près, ni de loin.

1979-1969 En 1975, Shah Mohammad Reza Pahlavi a fondé le service de renseignement la SAVAK après avoir dissous tous les partis politiques et renforcé son autorité individuelle, mais les crises économiques l'ont contraint à ouvrir un peu le climat politique en 1961. Mais cette situation n'a pas duré plus de deux ans puisque le Shah n’a pas supporté l’activité du Front national et de son chef, le prisonnier Mohammed Mossadegh, et a fini par étendre son pouvoir dictatorial.

Il a de ce fait anéanti un mouvement nationaliste réclamant l'indépendance de la région d'Arabistan pour ensuite interpeller des centaines de ses cadres et membres. En 1964, trois dirigeants du mouvement, connus sous le nom de Comité national suprême, ont été exécutés à savoir ; Mohi al Din al-Nasser, Issa al-Makhlaj et Dahrab Shamil.

La tension et l’ambiguïté politique ont conduit un certain nombre de militants issus de l’élite iranienne parmi les islamistes et la gauche à adopter l’action armées de type guérilla dans les villes, en particulier dans la capitale, Téhéran.

Aussi, cette période a connu l’émergence de l’organisation des «Fedayins du peuple » de tendance gauche et de

l’organisation «Moujahidi khalq» d’orientation islamiste progressive entre 1969 et 1970 et de l’organisation «Fedayin de l’Islam», avec une orientation islamique traditionnelle, pour s’engager dans la lutte armée contre le régime du Shah.

A ceux-là s’ajoutent d'autres groupes comme le groupe gauchiste «Palestine», le groupe islamiste «Abou Dhar» ou encore le groupe pour la libération du Mouvement Ahwaz (Arabstan) et le groupe appartenant au Parti démocratique Kurdistan iranien ainsi que d’autres factions et petits groupes ayant prôné la lutte armée qu’ils ont mené durant la période 1979 - 1969.

C’est d’ailleurs dans ce contexte que des centaines de dirigeants et des membres de ces factions ont croupis dans

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les prisons du pays.

En 1975, la «Savak» a assassiné un éminent dirigeant du mouvement de gauche, Begin Dzna, et huit autres prisonniers appartenant à l’organisation « Fedayins khalq » - qui a été dirigée par Dzna – « Les Moudjahidis khalq », sous prétexte qu’ils ont essayé de s’évader de la prison d'Evin, tandis que les éléments de «Savak» ont réfuté, après la chute du régime du Shah, ces allégations qu’ils ont considérées comme étant fabriquées pour justifier ces assassinats et éliminations.

On peut dès lors dresser une carte des tendances et appartenance des détenus durant cette période: la première, selon ce qui a été rapporté par les historiens, est que les militants de la gauche et les marxistes ont été les plus nombreux dans l’ensemble des prisons iraniennes durant cette période qui a pris fin par la Révolution de Février 1979. Ils sont suivi par les islamistes, avec toutes leurs tendances, y compris les membres de « Moujahidinnes Khaq » et les hommes du clergé tels que Talqani et Hajjti Kramani, Khamenei, Montazeri, Mashkini et d'autres et sont devenus à la tête du nouveau système islamique après la révolution.

En troisième place on trouve les prisonniers politiques Azéris, Kurdes, Arabes, Turkmènes et Balouchs, suivis par

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Les chambres de l'école AlAlawi, la résidence de Khomeiny, ont été transformées dès le premier jour après la révolution en prisons pour les symboles du régime du Shah. des éléments appartenant au Mouvement pour la liberté de l'Iran de tendance nationale et religieuse.

L'ère de la République Islamique (1988-1979) Les prisons iraniennes ne sont pas restées vides que pour un mois après avoir libéré le dernier lot de politiciens du règne du Shah et ce en Janvier 1979, soit à un mois du déclenchement de la révolution du 11 Février 1979. Le vœu de l'ayatollah Mahmoud Taleqani - membre du Conseil du commandement révolutionnaire - de transformer la

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prison d'Evin, la plus importante et la plus grande prison à Téhéran, en musée, après la chute du régime du Shah, le 11 Février 1979, n’a pas été exaucé.

En effet, les chambres de l’école Alaoui, résidence des premiers jours de Khomeiny à Téhéran, ont été transformées depuis le premier jour après la révolution, en prisons pour les anciens symboles de la monarchie politique et militaire, comme Amir-Abbas Hoveyda, le premier ministre, le plus en vue sous le Shah, Mme Farrakro Parsa, ministre de l'éducation et la formation, et pour les officiers supérieurs des forces armées et du service de renseignements (SAVAK).

Le toit de l'édifice scolaire a été transformé en cour d’exécution pour les détenus. Toutes les prisons iraniennes ont été rouvertes pour accueillir des dizaines d’anciens agents du renseignement royal aux quels se sont ajoutés les détenus de nationalités non-persanes qui avaient revendiqués leurs droits à l’autonomie.

Par exemple, des centaines de Kurdes ont été arrêtés après des affrontements entre militaires et rebelles Kurdes qui ont revendiqué leurs droits, au printemps et à l'été 1979.

Des centaines d’entre eux ont été arrêtés et exécutés dans la ville d’Al Mahmara et d'autres villes de cette région, et ce à la suite des manifestations pacifiques réclamant les droits du peuple arabe Ahwazi.

Des centres arabes politiques et culturels ont été également fermés dans le territoire d’Arabstan.

Les mêmes exécutions, emprisonnements et répressions ont eu lieu à l'hiver 1979 dans la région du nord de l'Iran, à prédominance turkmène. Après avoir décimé des dizaines de personnalités du régime et à la suite de la répression sanglante des nationalités non persanes, le système religieux s'est tourné vers la répression des partis et organisations de gauche et de l'opposition islamiste tels que l'organisation de « Moujahidi khalq ».

Depuis l'été 1981, les prisons de Téhéran et d'autres villes ont été remplies de milliers de prisonniers appartenant à ces organisations. Je me souviens que lorsque j'étais détenu en raison de mes activités nationalistes, en septembre 1981, à la prison des gardiens de la révolution à Ahwaz, les détenus étaient un mélange de militants de gauche, les moudjahidines du Khalq et les nationalistes arabes.

Les exécutions ont atteint leurs apogée à l'été 1988, lorsque l'ayatollah Khomeiny a décidé sur proposition de Rafsandjani, Président du Parlement et chef des forces armées à l'époque, de se débarrasser des prisonniers politiques affiliés à l'OMPI et les partis de gauche à l’instar du parti Toudeh et Fedayins par du groupe du travailleur et d'autres éléments nationaux et gauchistes, qui purgeaient leurs peines d'emprisonnement. Le première qui a révélé ce carnage est l'ayatollah Hussein Ali Montazeri, qui

officiait à la place de Khomeiny, le nombre des exécutés au cours des mois de Juillet et Août et Septembre 1988, s’élevait à 3 mille personnes, tandis qu’on parle de 000 5 prisonniers politiques exécutés au cours de cette période.

Cependant, l’Organisation des Moujahiddines du Peuple, affirme que ce nombre serait de 000 30. Toutefois, les détails du terrible massacre qui a eu lieu dans le plus grand secret en raison du silence imposé par les dirigeants de la République islamique, ne sont pas encore révélés.

2005-1988 Cette période correspondait à celle des présidents Hashemi Rafsandjani et Mohammad Khatami, des années sanglantes qui ont été marquées par les troubles survenus dans années 80 et durant laquelle les prisons iraniennes, enfermaient encore des prisonniers de l’ancienne génération ainsi que des dizaines de nationalités non persanes, y compris des Arabes et des Kurdes qui ont mené des opérations armées depuis l’Irak de Saddam Hussein, et perpétré des attentats, y compris des explosions dans les oléoducs de la région La

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Je me souviens que lorsque j'étais détenu en raison de mon activité nationale en septembre 1981 à la prison des gardiens de la révolution à Al Ahwaz, que les détenus étaient un mélange de gauchistes, de militants de l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) ou moudjahidin Khalq et de nationalistes arabes. dans la région du Baloutchistan au cours de cette période ont conduit à l'arrestation de centaines de personnes et à l'exécution de dizaines de Baloutches. Les prisons de cette période avaient accueillis un grand nombre de prisonniers non persans - en particulier dans leurs propres régions - par rapport aux périodes précédentes.

En 2009

d’Arabistan.

Cependant, dans l’ensemble, l'ère du président Mohammad Khatami a été marquée par une amélioration des conditions de détention dans les années 1980 et une diminution du nombre de prisonniers politiques. C'est ce que j'ai ressenti lorsque j'ai été emprisonné en 1981, la période des exécutions collectives et en 2005, qui coïncide avec la fin de l'ère Khatami.

2005 et après Cette période commence à partir de l'année suivante du règne de Khatami et se prolonge jusqu'à la première période du règne d'Ahmadinejad (2009 - 2005) où des centaines d'Arabes et de Kurdes et Azéris ont été arrêtés après le soulèvement des peuples arabes dans les manifestations survenues en 2005 et 2006 en Arabstan, dans le Kurdistan et la région d'Azerbaïdjan. Et comme des opérations armées ont accompagnées le soulèvement en Arabistan en avril 2005, des dizaines d’Ahwazis ont été exécutés.

Des opérations armées menées par des groupes armés La

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Après la falsification des résultats de l'élection présidentielle en faveur d'Ahmadinejad pour un second mandat (-2009 2013), Téhéran et certaines villes persanes ont assisté à de grandes manifestations en faveur des candidats défaits Mir Hossein Mousavi et Mehdi Karroubi. Cela a entraîné l'afflux de centaines de manifestants dans les prisons de Téhéran, d'Ispahan et de Shiraz. Cependant, tous ceux qui appartenaient aux réformistes et au mouvement vert, fidèles à l’ancien Premier ministre, Mir Hossein Moussavi et sa femme et Mehdi Karoubi, qui vivent jusqu’à maintenant en résidence surveillée, ont été tous graduellement libérés.

Cette période a également été marquée par l'exécution de dizaines d'Arabes et de Kurdes, alors que des centaines d’autres prisonniers sont actuellement enfermés dans la République islamique d'Iran. Au cours du mandat de Hassan Rohani de 2013 à ce jour, les prisons iraniennes ont connu l’affluence de nouveaux partisans de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad, dont le guide suprême et le pouvoir judiciaire, sont mécontents ainsi que des travailleurs arrêtés suite à des revendications syndicales et leur affiliation à des organisations ouvrières que le pouvoir en place considère comme illégales.

Ajoutez à cela les journalistes, écrivains et militants politiques qui critiquent l'action du gouvernement et du chef suprême après le soulèvement qu’a connu une centaine de villes iraniennes. Certains de ces manifestants ont été libérés tandis que des centaines d’autres sont encore

En

couverture

enfermés dans diverses prisons.

Par ailleurs des informations circulent sur l’arrestation de plus de 400 citoyens arabes dans les villes d’Arabistan après les manifestations de mars et début avril contre les récentes tentatives du gouvernement de changer la structure de la population en faveur des non-Arabes et la discrimination anti-arabisme. En Iran.

Concernant les différences entre les prisons royales et républicaines, de nombreuses personnes arrêtées sous le règne du Shah et de la République islamique, confirment l'existence de dénominateurs communs en termes de conditions de séjour et de torture dans les prisons du shah et ceux de la République Islamiques. Ils affirment que les agents de la SAVAK et les interrogateurs au sein de ces prisons ont utilisé des méthodes de torture, dont certaines sont propres aux Iraniens et héritées des précédentes dynasties au pouvoir.

Mais ils confessent que des méthodes de torture nouvelles dans les prisons de la République islamique, n’étaient pas pratiquées sous le règne du Shah. Ils expliquent que ces méthodes adoptées par les enquêteurs ne respectaient pas même les peines prononcées contre les prisonniers politiques, et que c'est ce que nous avons vu en 1988, quand le comité appelé «Brigade de la mort» et sur ordre de Khomeiny, a procédé à la liquidation de milliers de personnes qui purgeaient leurs peines dans les prisons.

Aussi, la mort sous la torture dans les prisons sous le règne du Shah, se limitait aux seuls éléments militaires détenus pour des manœuvres de guérilla contre la monarchie, alors que sous le régime islamique de centaines de prisonniers iraniens ont trouvé la mort, que ce soit à cause de commentaires critiquant le chef suprême dans les blogs et autres réseaux sociaux ou à cause de leur participation à des manifestations anti-régime comme celles que nous avons connu vu à la fin de 2017, où 14 personnes sont mortes sous la torture dans les prisons, selon la filiale iranienne de l’organisation iranienne Human Rights Watch.

Un autre phénomène qui prévalait dans les années 1980 dans les prisons iraniennes consistait à prendre un condamné à mort, les yeux bandées et de faire semblant qu’il serait exécuté sans toutefois procéder réellement à son exécution. De même pour l’agression sexuelle contre des femmes condamnées à mort sous prétexte que la défloration de l’hymen servirait à priver celles-ci d’aller au paradis, comme le pensait les chefs religieux des tribunaux iraniens. Certaines prisons, telles que la prison de Kheirizk, à Téhéran, ont également été témoins de viols de femmes et d’hommes détenus, à la suite des protestations du Mouvement vert en 2009, où beaucoup d’entre eux sont morts sous la torture.

Au cours des dernières décennies, le phénomène du viol

a été confiné à des villes éloignées de la capitale, comme celles de l’Arabistan, du Kurdistan et du Baloutchistan.

Par exemple, dans la prison de Kheirizk, les bourreaux du prisonnier Buramini n'ont pas cessé en dépit du fait que ce dernier ait été frappé de cécité à cause de la torture.

Les détenus grièvement blessés à la suite de la torture ont également été placés dans des sacs blancs utilisés pour le transport des cadavres et emmenés aux réfrigérateurs de la morgue.

Le Dr Ramin Borandarjani, qui purgeait une peine martiale dans la prison de Kharizk, a également été assassiné après avoir témoigné devant un comité mis en place par la même autorité et son corps n’a pas été remis à sa famille, afin de dissimuler les causes de son décès. Ce jeune mécecin était témoin des sévices de Saïd Mortazavi, le procureur général La

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chargé de superviser les affaires pénitentiaires, soutenu par Khamenei, le général de brigade Ahmed Reza Radan, commandant adjoint des forces de sécurité intérieure iraniennes, et d’autres enquêteurs.

En l'an 2015 politique iranien et fugitif, Farzad Mdadz, a révélé au site «l'Egypte aujourd'hui» être battus jusqu'à 16 heures par jour dans une prison en Iran ainsi que d’avoir subi des chocs électriques et avoir reçu coups de poing par trois gardes au cours de sa détention en cellule d'isolement et ce après son arrestation en raison de sa participation aux protestations de 2009 et du fait d’avoir ouvertement critiqué le régime iranien. Farzad, 30 ans, a déclaré: "J'ai été soumis à toutes sortes de tortures psychologiques et physiques, en plus des interrogations et à des frappes constantes. A Chaque moment j'attendais que quelque La

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chose survienne: une nouvelle séance de torture ou une exécution. « J'étais totalement isolé du reste du monde et la seule voix que j’entendais était celle des gardiens », a-t-il témoigné. Il a déclaré aussi que les gardiens ramenaient avoir des stupéfiants, y compris de l’héroïne, à la prison pour encourager les prisonniers à la dépendance, donnant ainsi aux interrogateurs la possibilité de torturer des prisonniers jusqu’à la mort.

Symptômes de retrait du médicament du corps Ce n’est qu’une goutte d’une mer de sévices car nous ne pouvons évoquer tous les crimes commis dans les prisons iraniennes, surtout à l’ère noire, dans les années 80.

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olitique

Une certaine opposition ne reconnait pas toujours à IBK sa légitimité électorale

Mali : Le président Keïta affiche ses priorités Par Nasreddine Ben Hadid Fraichement réélu, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a affirmé sa priorité. Et ce, à l'occasion du 58e anniversaire de l'indépendance du pays. Pour les observateurs, il va de soi que cette priorité la «sécurisation».

Le terme prononcé par IBK, tant son pays reste toujours confronté à la menace djihadistes. Une menace qui a caractérisé son premier mandat, et le début de son second mandat.

Après avoir déposé une gerbe au pied du Monument de l'Indépendance, dans le centre de la capitale, le président s’est adressé à un parterre local et de hôtes étrangers, en déclarant avec assurance que «la sécurisation du territoire national du Mali demeure notre priorité».

Dans un élan critique et même d’autocritique, Ibrahim Boubacar Keïta que la concrétisation des accords de paix signés à Alger en 2015 avec l'ex-rébellion à dominante touareg «a longtemps souffert de l'instauration tardive de relations de confiance entre les différents protagonistes».

D’un ton sévère et strict, il déclaré à l’intension des présents : «Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous sommes tristes quand nos partenaires et amis donnent l'impression de marchander leur soutien», sans

rien préciser concernant ces «partenaires». Tout en sachant que la cérémonie s’est faite en présence d’une dizaine de chef d'Etat et de gouvernements africains, dont les présidents ivoirien, ghanéen, tchadien, congolais, burkinabé et mauritanien.

Un défilé militaire a succédé. A commencer par des contingents de sept pays ouest-africains (Tchad, Mauritanie, Guinée, Niger, Côté d'Ivoire, Burkina Faso et Ghana) et d'hommes des troupes étrangères qui participent à la lutte contre les djihadistes, la force française Barkhane, la mission de l'ONU (Minusma) et la force du G5 Sahel.

L’armée malienne a clôturé la marche.

Il faut rappeler que le Mali a connu une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, dans le but de chasser des groupes djihadistes liés à AlQaïda, qui ont pris possession du nord du pays, tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de ces groupes terroristes.

Entre temps, les envahisseurs ont été en grande partie chassés ou dispersés. La poursuite se poursuit toujours.

Pour l’histoire, l’accord d'Alger, signé en 2015, n’a pas été concluant. Les violences djihadistes se sont étendues du nord vers le centre et le sud du Mali et vers le Burkina Faso et le Niger voisins. Avec un imbroglio complexe entre terrorisme et conflits ethniques.

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La chancelière allemande Angela Merkel reçoit une calebasse d'eau à côté du président malien Ibrahim Boubacar Keita à son arrivée à l'aéroport de Bamako le 9 octobre 2016.

(Getty Images)

Président Keïta

Sans les nommer le président malien, fustigent les partenaires et amis donnant l'impression de marchander leur soutien Faut-il préciser que l’incohérence de la classe politique malienne gêne depuis une dizaine d’années tout combat contre le terrorisme au Nord. Les récentes élections reconnues par la communauté internationales, ne font pas l’unanimité parmi cette classe. Les partisans du candidat à la présidentielle, Soumaïla Cissé, contestent toujours la «propreté» de cette échéance électorale. Malgré la décision de la Cour constitutionnelle, qui a entériné les résultats.

Ces dénoncent ce qu’ils considèrent comme «un usage excessif de la force» lors de la dispersion vendredi par la police d'une manifestation qu'ils comptaient organiser à Bamako, ainsi que l'interpellation d'une dizaine de membres de la direction de campagne de M. Cissé.

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Le possible et l’impensable

Un autre référendum concernant le Brexit

Par Nasreddine Ben Hadid Le Brexit actuellement est semblable à un couple en instance de divorce. Sauf que les deux ont commencé à regretter la décision. A la fois, les deux sont intransigeants aussi bien par peur de perdre ses droits, que rechercher la moindre occasion pour se réconcilier tant ce divorce commence début à peser lourd sur le budget du Royaume-Uni, surtout avec le casse-tête irlandais. Londres ne veut à la fois céder le moindre pouce concernant son intégrité territoriale. A

Theresa May est prise entre deux feux : L’échéance d’une part, et l’incohérence des rangs de sa coalition

l’opposé des deux Irlande qui ne veulent et surtout ne supporteraient pas l’instauration de frontières entre les deux «peuples» partenaires de cette île.

Le temps entre les deux partenaires de ce mariage raté, s’écoule à la manière d’une pendule à sable. Le RoyaumeUni doit quitter l'Union européenne le 29 mars 2019. Mais trop de questions restent en suspension. A six mois de la date butoir, tout reste possible. Les scénarios ne manquent pas.

Dans le camp britannique la tension monte : Les rivaux de la Première ministre britannique Theresa May au sein de son Parti conservateur menacent de rejeter son plan de sortie présenté en juillet 2018.

Le renversement de Theresa May fait peur à certains, mais l’idée déjà offre du bonheur en instance à certains autres.

Si cette «Dame de fer» connue pour son intransigeance ne parvient pas à un accord avec l'UE ou si le Parlement britannique rejette son plan, le Royaume-Uni s'enfoncera dans la crise. Renforçant de la sorte les chances des «révisionnistes» qui veulent et œuvrent déjà dans le but de «refaire» le référendum. Theresa May fait déjà de la

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résistance devant ce choix. Mais les vents peuvent changer de direction mais de puissance aussi.

Dans toute confrontation future possible et pensable, Theresa May sait qu’elle ne peut compter sur ses troupes. Son parti a perdu sa majorité parlementaire suite aux élections anticipées de 2017. Pour pouvoir former l’actuel gouvernement, elle a du compter sur l'appui des dix élus unionistes nord-irlandais. Les conservateurs aussi sont divisés depuis trente ans sur l'idée européenne et certains députés demandent que Theresa May quitte la direction du parti.

La chute de May ne ferait qu’empirer les choses, en premier un retard indiscutable au niveau de cette date butoir. Mais aussi, pourrait porter une nouvelle équipe gouvernementale, pour qui, tout serait à refaire. Aussi le référendum que les modalités et conditions du divorce même.

Londres et Bruxelles annoncent haut et fort et le répètent qu'ils veulent parvenir à un accord de divorce. Sachant dans les deux camps que le temps presse, car le Parlement

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La question entre les deux Irlande, à savoir la nature des relations économiques, restent la plus épineuses des questions britannique et le Parlement européen devront ratifier le texte avant le 29 mars 2019.

Deux accords en un : Un document concernant le traité sur le retrait britannique. Ainsi qu’un autre, à savoir une déclaration concernant les futures relations entre Londres et les Vingt-Sept. La pomme de discorde, reste la nature de la relation à venir entre la République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord. Arriver à un accord est une chose. Sa nature et le bénéficiaire, est plus important…

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conomie

Vers une stratégie nationale à long terme

Les ports saoudiens et «Visions 2030» Bakou (République d›Azerbaïdjan): Ahmed Taher * A la lumière de la vision ambitieuse lancée par l›Arabie Saoudite dans le but d’accéder à l›avenir à un rythme soutenu, avec des politiques claires et des stratégies spécifiques, cette vision, connue sous le nom «Vision 2030 du Royaume», visant à transformer la dépendance économique de l›état vis-à-vis du pétrole, en des investissements de diverses formes et dans divers secteurs. De ce fait, il convient d’évoquer les ports l›Arabie Saoudite et le développement et la promotion de leurs performances. Ainsi que la croissance de leurs productivités, en priorité, dans le but de réaliser cette vision. Car il est difficile de mettre en œuvre cette vision sans un développement continu des ports de diverses spécialités, de l›Arabie Saoudite. Aussi bien commerciales et industrielles que les ports commerciaux, qui tous, jouent un rôle central pour faciliter les opérations d’importations des marchandises et services, répondant aux besoins du développement social, économique et industriel.

Sans oublier les ports industriels qui jouent un rôle clé dans le soutien des industries nationales, ainsi qu’à ouvrir la voie devant ces industries, à la concurrence étrangère par la proximité de la production. Aussi faciliter les d›opérations d›exportation.

Compte tenu de l’importance des ports saoudiens, la direction politique du pays a conclu quant à l’importance d’opérer une jonction entre la réussite des projets de développement dans le Royaume et le développement des ports et leurs aptitudes à adopter les normes mondiales de transport maritime et à accroître la taille des conteneurs, des navires et les équipements et technologies de pointe. Chose qui s›est reflétée dans la gestion des ports saoudiens, qui ont connu une augmentation remarquable au niveau des indicateurs de performance et de productivité en 2017 par rapport à 2016. Ils ont pu décrocher une position d’excellence sur la carte du transport maritime mondial.

A cet égard, le rapport passe en revue les réalisations des ports saoudiens et les résultats obtenus, dévoilés par le rapport annuel publié par l›Autorité générale des ports saoudiens pour l›année 2017. A savoir les axes suivants:

Premièrement: Autorité générale des ports saoudiens... Aperçu de la vision et des objectifs L’Autorité générale des ports (anciennement Entreprise générale des ports) a été créée en 1967 dans le but de mettre en place un système spécialisé de construction et de gestion efficaces des ports saoudiens, compte tenu de la diversité de

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leurs spécialités. A savoir leurs rôles exceptionnels dans le domaine du transport des passagers, en particulier les pèlerins et visiteurs des lieux saints.

Ce rôle a été renforcé par la conversion de l’Entreprise générale des ports en Autorité publique indépendante sur le plan financier et administratif. Une décision qui a joué un rôle très important dans la maximisation de ses services et de ses capacités. Compte tenu de cette indépendance, l’Autorité a pu jouer son rôle de surveillance, de coordination et de législation avec beaucoup de souplesse, en accordant à son conseil d’administration des pouvoirs clairs, qui ont contribué à porter une réponse rapide et à une interaction immédiate avec tout le secteur de l’industrie maritime.

Sur la base de cette mission nationale, qui vise à stimuler l’économie nationale et à renforcer les plans de l’État, sa vision est de mettre en place un système de ports efficaces, compétitifs et réactifs, qui favorisera la croissance économique et suivra l’évolution mondiale. Pour réaliser cette vision, la mission de l’Autorité consistait à devenir un acteur majeur reliant l’économie nationale au marché mondial en fournissant des installations productives, sûres et respectueuses de l’environnement et en développant une main-d’œuvre nationale compétente et qualifiée À la lumière de cette vision et de cette mission, les objectifs de

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La direction politique du pays a conclu quant à l’importance d’opérer une jonction entre la réussite des projets de développement dans le Royaume et le développement des ports et leurs aptitudes à adopter les normes mondiales de transport maritime. la Commission ont été définis comme suit: - Établir et gérer une structure sûre et efficace fondée sur une culture ouverte, et visant à renforcer l›esprit d›équipe et à permettre aux ports saoudiens de contribuer à la compétitivité.

- Renforcer la capacité concurrentielle du secteur portuaire et faire en sorte que les clients participent au développement du système stratégique des ports saoudiens.

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- Améliorer les solutions renouvelées pour faciliter l›efficacité opérationnelle.

- Identifier l’Autorité générale des ports en tant que leader des services environnementaux et réagir en activant des pratiques qui réduisent ou effacent les effets des opérations portuaires et leurs impacts sur l›environnement et les risques sur la santé qui en découlent pour la communauté.

- Assurer un environnement sûr pour les individus, les biens et les marchandises, et faire face aux impacts sur les communautés entourant les ports saoudiens.

En conséquence, la Commission a cherché à assurer l›admissibilité de tous les ports saoudiens dans diverses spécialisations de soutien à l›économie nationale, et sa diversité.

Ainsi que faire face, à tous les imprévus et défis, avec audace et confiance, en usant des meilleurs pratiques et des dernières technologies, nécessaires pour recevoir tous les moyens du transport maritime, de toutes natures et diverses catégories. Cet effort résulte de la conscience quant à l’importance du secteur du transport maritime et son rôle crucial dans le soutien à la croissance économique dans divers domaines. Chose qui donne à cette vision sa plus haute importance comme soutien à l›Etat dans la réalisation des plans de développement successifs, comme étant le facteur majeur dans le processus des échanges commerciaux et industriels entre le Royaume et les pays du monde, selon les objectifs de «Vision 2030» en portant le Royaume à la dimension de centre logistique à l›échelle mondiale.

Deuxièmement: les ports saoudiens...

Lecture des statistiques de 2017 L’Autorité générale des ports supervise neuf ports : Six

En conséquence, la Commission a cherché à assurer l›admissibilité de tous les ports saoudiens dans diverses spécialisations de soutien à l›économie nationale, et sa diversité. Ainsi que faire face, à tous les imprévus et défis, avec audace et confiance.

commerciaux et deux industriels, en plus du port minier de Ras Al-Khair. Quatre sont sur le Golfe arabique et cinq sur la mer Rouge. Le tableau suivant montre la carte des ports saoudiens:

Descriptif Le port Se situe sur la mer Rouge. Est le plus grand port du royaume d’Arabie saoudite. Djeddah a prospéré et s’est agrandie pour devenir le principal port de la Mecque. Et pour sa proximité des ports méridionaux de la péninsule arabique, Aden en particulier

Port islamique de Djeddah 1

Se situe sur la mer Rouge, juste à côté du détroit de Bab alMandab, à environ 300 km. Jazan est un port moderne, bien équipé, en eau profonde et hautement qualifié pour assurer l›efficacité et la rapidité du maniement des navires.

Port de Jazan 2

Se situe à Yanbu’, à l›ouest de l›Arabie saoudite, sur la mer Rouge. Ce port comprend 7 stations terminales dont le principal objectif est le chargement et la manutention du pétrole et de ses dérivés, la production des usines pétrochimiques et toute marchandise en général.

Port Industriel Roi Fahd de Yanbu’3

Se situe sur la mer Rouge, à environ 460 milles marins au sud du canal de Suez et à 168 milles marins au nord-ouest du port islamique de Djeddah.

Port commercial de Yanbu’4

Le port de Daba est situé dans la ville de Daba, dans la région de Tabūk, au nord-ouest de l›Arabie Saoudite. Est l›un des plus anciens ports de la mer Rouge. Port de Daba 5 Port principal du Royaume sur le Golfe arabique. Est relié à plusieurs autoroutes et voies ferrées, et avec la calle sèche de Riyad, et couvre une superficie totale de 193 millions de mètres carrés.

Port du Roi Abdelaziz de Dammam 6

Situé dans la ville de Ras Al Khair, à l›est de l›Arabie Saoudite, sur le Golfe arabe, à environ 80 km de la ville industrielle de Jubail, inaugurée en 2008, et est le port industriel le plus moderne du Royaume.

Port de Ras Al Khair 7

Le port industriel du Roi Fahd, situé à Jubail, à l’est de l’Arabie Saoudite, sur le Golfe arabique, compte 27 quais, dont 19 fonctionne à plein régime. Desserve la ville industrielle de La

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Jubail. Fondée en 1974.

Statistiques de l›Autorité générale des ports saoudiens - 2017

Port industriel du Roi Fahd 8

Bétail vivant Véhicules Containers Navires Voyageurs traitées port Chargement Déchargement Chargement Déchargement Chargement Chargement Déchargement Départ Arrivée Chargées - 6.819.136 51.540 348.082 2.079.245 171 4.097 141.291 143.677 19.755.026 islamique de Djeddah - - - - - 32 161 - - 4.723.760 Ras Al Khair - - 45.640 52.208 - 911 956 227.747 237.040 642.134 Daba - 29.898 37.839 38.871 4 15 90 252.366 261.373 73.740 Jazan - - 11.473 176.638 531.108 169 1.509 - - 5.107.995 Roi Abdulaziz - - - - - 1.730 241 - - 56.994.505 Roi Fahd - - - - 585.980 510 461 - - 9.580.067 Jbail commercial

- 18 142 23.342 23.179 172.667 commercial de Yanbu’

- 1.636 367 - - 53.420.054 Roi Fahd industriel

Situé à Jubail, sur la côte est de l›Arabie Saoudite, sur le Golfe Arabique et à 80 km au nord de Dammam, le port commercial de Jubail a été créé en 1397H et toutes ses installations ont été achevées en 1400H sur une superficie d›environ 4.125.940 mètres carrés. L’emplacement a été choisi avec précaution, essentiellement en fonction de la profondeur de l›eau environnante.

Port commercial de Jubail 9 Au cours de l›année 2017, les ports saoudiens ont enregistré un succès remarquable, révélé par le rapport statistique publié par l›Autorité générale des ports, connu sous le nom de «Mawani», avec la manutention de plus de 6 millions de containers. Chose qui reflète le dynamisme et la vitalité de l›économie saoudienne.

Le nombre de navires au cours de l›année 2017 est environ 13.100, tandis que le nombre de passagers 1,3 million. Le nombre total de véhicules 76.200. Et aussi un nombre total de bétail 6,8 millions de têtes.

Le tableau suivant montre les mouvements de marchandises, de navires et de passagers observés dans les ports saoudiens en 2017: La

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Marchandises Déchargement Déchargées 2.074.796 35.781.727 - 452.187 - 1.665.861 112 1.492.265 1.051.280 24.462.528 - 8.544.509 88.081 2.428.292 12 2.655.162 - 29.939.565

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Source: Annuaire statistique 2017, Autorité générale des ports, Royaume d›Arabie saoudite Il est intéressant de noter que cette performance remarquable des ports saoudiens au cours de l’année 2017, a également connu un développement remarquable au début de cette année 2018. Selon l’indice statistique publié par l’Autorité générale des ports concernant le volume du premier trimestre de cette année, le poids total des conteneurs est de 1.552.955 tonnes, tandis que le nombre des navires est de 3.049. Le nombre de véhicules est 197.814, le nombre de passagers est 258.107, et le nombre de bétail est 1.311.841 têtes.

Troisièmement: les ports saoudiens et «Vision 2030»… Planification stratégique à long terme A la lumière de «Vision 2030» du Royaume, qui représente l’axe de l’essor saoudien vers l›avenir, le secteur portuaire dispose d’une planification stratégique dans laquelle tous les éléments du cadre approprié sont disponibles pour trouver des solutions aux besoins grandissants. Cette stratégie découle de la dépendance des ports saoudiens comme levier économique en symbiose avec les tendances mondiales. Elle se caractérise par l’adoption d’un plan d’investissement tenant en compte les possibilités de financement disponibles. Aussi, elle identifie les priorités et considère les parties concernées comme partenaires dans l›élaboration des paramètres des options et des ressources humaines, levier essentiel et central pour l›efficacité nécessaire pour mettre en œuvre la qualité et

Les ports saoudiens représentent l’un des secteurs économiques et commerciaux les plus importants du Royaume, qui jouent un rôle exceptionnel dans le développement du commerce régional et international, et sont étroitement liés à l’économie nationale.

la vitesse, requises du projet. Cette stratégie repose sur plusieurs axes, notamment les suivants: - Améliorer la performance logistique en encourageant l’innovation À cet égard, l’Autorité générale des ports a pris de nombreuses initiatives importantes, notamment: • Depuis 2017, l’Autorité a eu tendance à attribuer ses services et à céder ses activités au secteur privé pour la gestion commerciale. Ce qui a abouti à plusieurs résultats positifs, notamment la modernisation des équipements et le développement des exportations industrielles nationales, l’attraction de plus navires grâce à la disponibilité de nouveaux services ainsi que la réduction des couts. Aussi, œuvrer à la mise en place de relations excellentes avec d’importantes lignes maritimes, dans le but d’obtenir une part appropriée du commerce de transbordement pour les ports du Royaume, tout en ouvrant de nouveaux horizons pour la diversification des sources de revenus et La

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le développement d›autres ressources économiques dans le Royaume.

• En mai 2018, l’Autorité a lancé une initiative visant à éliminer l’assurance numéraire dans les ports saoudiens afin de soutenir les initiatives visant à développer et à faciliter la performance des entreprises. Permettant de la sorte, aux commerçants de disposer de leurs containers pendant la période d’exonération sans aucun surplus au niveau de l’assurance nécessaire.

Décision qui va baisser le cout de l’importation, et améliorer le classement du Royaume dans l›indice Doing Business et Facilitating World Trade.

• Activer des Croisières touristiques dans les ports saoudiens grâce à la création d’un comité conjoint de l’Autorité générale des ports avec l’Autorité générale du tourisme et du patrimoine national pour lancer le tourisme maritime des navires de croisière dans les ports saoudiens.

• Promouvoir l›infrastructure des ports, en prenant en compte les dimensions environnementales et urbaines à toutes les étapes, sans oublier les processus des projets d›investissement.

Il faut noter à cet égard que l’Autorité a élaboré des moyens La

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pour le développement de phares et de plus de garantis pour assurer la navigation maritime. Et création de tours de contrôles, équipés des meilleures technologies modernes dans ce domaine. A savoir que toutes les entrées des ports en sont équipées, dans un but de guider les navires. 1201 balises fonctionnant toutes à l›énergie solaire, car il est difficile les fournir en électricité.

- Prendre en compte les dimensions régionales et internationales à la lumière des évolutions et des changements à long terme.

En conclusion, les ports saoudiens représentent l’un des secteurs économiques et commerciaux les plus importants du Royaume, qui jouent un rôle exceptionnel dans le développement du commerce régional et international, et sont étroitement liés à l’économie nationale par leurs rôles clé dans les plans de développement. L’État leur fournit donc toutes les ressources et tous les services nécessaires pour développer et accroître leurs capacités, contribuant ainsi à renforcer leurs positions régionales et mondiales. * Chercheur itinérant au Centre d›études stratégiques de la présidence de la République d›Azerbaïdjan

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ulture

Au programme «Automne 2018»

Sharjah Art Foundation inaugure 4 expositions artistiques Sharjah – «La Majalla» Le 29 septembre 2018, la Sharjah Art Foundation inaugurera quatre expositions artistiques individuelles et collectives, qui souligneront les expériences artistiques régionales et internationales, les plus importantes, en explorant les expressions artistiques contemporaines ainsi que des propositions esthétiques et leurs approches des concepts historiques, géographiques et politiques.

Ces expositions font partie du programme «Automne 2018» et incluent l›exposition «Frank Bowling: The World Map», «Ala Younis: étapes vers l›impossible», «Projet de mars 2018» et «Dix ans de programme de production». Ces événements seront inaugurés dans différents lieux de l’Emirat de Sharjah, à savoir: Al-Marijah, Place de la calligraphie, la zone artistique, et Al-Hamriya Studios.

L›exposition «Frank Bowling: The World Map» présente un aperçu des développements fondamentaux de la pratique artistique de Bowling, explorant ses liens avec l›histoire, la migration, la mémoire et le diagnostic sur six décennies de sa carrière. À l›époque où les artistes s›interrogeaient sur la rigidité des principes formalistes et l›indépendance de l›image peinte, Bowling cherchait à donner au médiateur un sens, à travers ses expressions abstraites, strictes sur le plan lumineux, qui constituent la base de cette exposition. Il a utilisé le tableau en mettant à jour la conscience des transformations sociales, politiques et géographiques qui se déroulent autour de lui.

Cette exposition présente des œuvres jamais exposées, à savoir une sélection de peintures cartographiques, qui représentent

la conception de Bowling des nouvelles formes et sujets.

Accompagnée d’une évaluation élaborée par Sheikha Hoor Bint Sultan Al-Qasimi, en partenariat avec Okoye Aenozor et Anna Schneider. L›exposition contribue également à présenter un épineux constat de l’exploration de l’artiste, à la fois, au niveau officiel et conceptuel de la densité, de l›ambiguïté, de la transparence et de la couleur. L’archive de Franck Bowling et des films présentés, exposent des entrevues avec l›artiste donnant un aperçu sur d›autres visions concernant l›évolution de la pratique artistique et des débats culturels plus larges, qui ont contribué à sa formulation depuis les années soixante du siècle dernier.

Alaa Younis constate à travers son exposition «Pas vers l’impossible» la prolifération des illusions politiques à travers le prisme de la production culturelle, et cherche à travers des œuvres architecturale, cinématographique, et des estampes, sculptures et même les appareils ménagers, à activer le répertoire culturel latent censé faire partie du passé. Ses interventions ne se basent pas sur son regard concernant la prise en compte de l›excès d›optimisme à l›ère de la modernité arabe, mais plutôt sur la désintégration des synthèses politiques d›activation des expressions et pratiques culturelles en cette période. Les œuvres de Younis invitent des fluctuations productives, qui ont pris possession du l’imaginaire politique, atteint d’une hémorragie à notre époque. Younis est connue r ses projets de recherches intensives, qui explorent la modernité dans le Monde Arabe. En tâtant les moyens renouvelables inspirés par cette étape sur le plan intellectuel et pratique.

Cette exposition présente deux œuvres inédites de Yunus: Nefertiti

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Dans le même cadre, la Fondation Sharjah Art organise une exposition spéciale pour célébrer le dixième anniversaire de l›octroi du programme de production, qui est l›une des initiatives, qu’organise la Fondation dans le but de soutenir et de stimuler les artistes de la région et de partout dans le monde pour visualiser et accomplir un travail créatif qui change la façon de comprendre l’art et la manière de l’approcher. L›exposition mettra en vedette une sélection d›œuvres réalisées avec le soutien du programme, qui comprend des œuvres d›artistes tels que: Marwa Arsanios et Raed Yassin, lauréats du prix 2014, et les gagnants de 2016 Fares Mohammed, Rola Halawani, Khaled Kdadal, Baseer Mahmoud, Amina Menia, Jacqueline Hoang Nguyen, et Khaled Sbesby. Le Programme de production a été conçu à l›origine en collaboration avec la «Biennale de Sharjah 2009( »9). Chose qui a élargi le potentiel de la production artistique. Et ce, grâce à l›octroi de bourses, ainsi qu’un soutien professionnel pour les artistes qui répondent à l›invitation internationale ouverte.

(2008) et Iron Soldiers (2011). Les deux portent des visions profondes de moments de la vie sociales et individuelles, dont laquelle se bousculent les versions politiques et historiques. En exposition son œuvre «Making Up» (2017), qui présente une collection de dessins et d›images, qui s›inspirent des documents de performances, lorsque le corps est appelé à soutenir d›autres corps ou affaires. L›exposition comprend également une nouvelle mission qui raconte les investissements dans les studios de télévision et la prolifération des feuilletons dans la région arabe.

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L›exposition «Mars 2018» présentera également des œuvres commandées à des artistes lors du programme annuel de résidence de la Sharjah Art Foundation. La cinquième édition de l›exposition comprendra des vidéos, des photographies, des œuvres sculpturales et des compositions, qui seront exposées sur les sites de la Fondation, à la place Al Marijah, à la place de la calligraphie et à la place des arts. Les artistes du projet explorent les questions de développement urbain et leurs impacts sur la culture matérielle et immatérielle. Ainsi que des questions liées aux récits sociaux, politiques et historiques dans la région. Participent à cette version du programme: Sheikha Almazroue, Lina Boy, Paris Dogrosoz, Hind Mzina, Tulip Hezber et Ayman Zaidani.

Le projet Mars prépare est un programme éducatif qui offre aux jeunes artistes des possibilités de recherche afin de réaliser des travaux spécifiques sur un site spécifique, de les soumettre à une série de visites sur place et

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ulture

d’organiser des séances de discussion pendant sept mois.

À propos de la Sharjah Art Foundation Sharjah Art Foundation attire un large éventail de programmes artistiques et culturels contemporains dans le but d’activer le mouvement artistique dans la communauté locale de Sharjah, des Émirats arabes unis et de la région. Elle cherche à stimuler les énergies créatives et la production de différents arts visuels, singulières et éprises par le souci de la recherche, l›expérimentation

et l’unicité. Ainsi que l’ouverture de la porte du dialogue devant toutes les identités culturelles et civilisationnelles, reflétant la richesse de l›environnement local et sa diversité culturelle. La Sharjah Art Foundation propose un certain nombre d’initiatives et de programmes clés tels que la Biennale de Sharjah, la réunion de Mars, l’artiste résident, le programme éducatif, le programme de production, les expositions, la recherche et les publications. Les programmes généraux et éducatifs de la Fondation visent à renforcer le rôle fondamental des arts dans la vie de la société en faisant la promotion de l’éducation du public et l’approche interactive de l’art.

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apport

Les centrales nucléaires et les catastrophes naturelles

Le bon ménage !

Par Nasreddine Ben Hadid Deux choses sont plus que certaines : Une : L’humanité entière est en train de bâtir des constructions encore plus grandes : Aussi bien des gratte-ciels, des usines, des aéroports, et même des centrales nucléaires.

Deux : les catastrophes aussi bien naturelles que provoquées directement par l’homme, sont plus grandes, et surtout plus dangereuses aussi bien pour les humains que pour l’environnement.

Première conséquence : Bâtir en soi n’est plus la question, et même la question primordiale. Plutôt comment protéger ces grandes constructions, et ne pas permettre à ces bâtisses de se transformer en les dangereuses des «bombes», est la question.

Les images circulent aussi bien sur les écrans que sur le net.

Les mémoires retiennent l’ouragan Andrew en 1992, que la tragédie de Fukushima en 2011. Les centrales nucléaires sont devenues des «bombes atomiques» en instance ou en à retardement. Le monde entier regarde avec peur et attend avec hantise, à l’annonce d’un cyclone ou typhon. Sans oublier les tremblements de terre.

Les Américains concernés par la tempête Florence, qui a frappé,

Une panne totale du système de refroidissement d’une centrale nucléaire entrainerait une vraie catastrophe aussi bien humaine qu’écologique

samedi 15 septembre, la côte est des États-Unis, avaient peur des conséquences sur les maisons et autres bâtisses. Aussi, peur que l’eau qui est tombé du ciel n’inonde des surfaces encore plus grandes. Mais rares sont ceux et celles qui ont eu une pensée pour les seize réacteurs nucléaires existants dans les États de Caroline et de Virginie. Même si la question des centrales nucléaires et de leur sécurité, se pose tous les jours en tout moment, mais s’impose devant cette tempête.

La mesure de sécurité la plus importante pour une centrale nucléaire concerne la protection des cœurs des réacteurs nucléaires.

Il faut rappeler des vérités scientifiques : La température des réacteurs excède les °350C. Des systèmes de refroidissement sont mis en place dans le but et avec mission d’évacuer cette chaleur. Si ce système de réfrigération fait défaut partiellement ou intégralement, et par conséquence la température excèderait à la limite autorisée, certaines parties du cœur du réacteur sont menacées de fondre. Cette fusion peut entrainer des explosions et surtout une dispersion de substances radioactives dans l’environnement. Aussi, et non moindre : Si les l’alimentation électrique du réacteur n’est pas assurée, la capacité du système à refroidir la centrale peut être altérée. Avec des conséquences aussi graves.

Les architectes qui ont imaginé ces bâtisses, et aussi les ingénieurs qui ont conçu tous les systèmes existants, ont imaginé le pire. Et par conséquence, ont élaboré des solutions.

Il faut savoir que l’enceinte extérieure des réacteurs, disposent de parois en béton armé avec un renforcement en acier. Les concepteurs assurent que chaque paroi peut facilement résister à l’impact d’un avion de ligne. Ou tout objet propulsé par un vent même de 200 km/h. Une centrale nucléaire peut résister à tout cela et même plus, sans danger et sans en avoir peur.

Si un ouragan de l’ampleur vu et constaté aux EtatsUnis, menacerait une centrale nucléaire quelconque : Des dispositions sont prises d’une manière automatique et même

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Plus les bâtisses construites par l’homme, sont grandes, plus elles constituent une menace plus grande pour les humains et l’environnement machinale. Une préparation minutieuse s’accomplie : Elle commence par une inspection des centrales électriques, une protection des installations, une mise à l’essai des pompes de secours et des groupes électrogènes. Sans oublier la dimension humaine : A savoir assurer aux équipes sur place les moyens de vie et de travail, nécessaires, en cas d’impossibilité de quitter les lieux, tout au long de l’ouragan.

Pour l’histoire : une fois et une seule, une centrale nucléaire américaine a été sérieusement touchée par un ouragan. La centrale nucléaire de Turkey Point, en Floride, a du subir l’œil d'Andrew en 1992. Les vents soufflaient à 90 km/h, voire à plus de 100 km/h.

Pas de dégâts au niveau des réacteurs. Le courant a manqué cinq jours durant, obligeant la centrale à dépendre de groupes électrogènes.

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La symbolique de l’engagement La cérémonie du 17 Septembre, au palais royal de Rabat, dédiée à l’Éducation n’était pas un événement protocolaire, loin de là. Le Roi Mohammed VI a envoyé un message clair, l’école est l’affaire de tous. En s’entourant de Moulay Hassan, le Prince héritier, mais aussi de sa fille, Lalla Khadija dont c’était le premier acte officiel, le Roi signifiait l’engagement, non pas de sa personne, mais de l’institution monarchique, qui est, de nature pérenne, en faveur de l’école, des générations futures, l’école étant l’avenir de la Nation.

Par: Ahmed Charaï

Justement, le ministre de l’Education a présenté devant le Roi les différents engagements de l’État. Le plus important c’est l’aspect social, le programme « Tayssir », qui a été bloqué par l’orthodoxie budgétaire, qui concerne les internats, les transports scolaires et les cantines.

Les taux de déperdition scolaire sont importants, surtout en milieu rural, là où la pauvreté sévit le plus. Cet engagement de l’Exécutif, est important.

Mais l’école est une affaire qui concerne la société dans son ensemble. Le Roi a tenu, entre autres, à distinguer deux profils. D’abord celui de Hicham El Faquih, formidable enseignant, qui dans un douar du Rif, fait aimer son école, son pays, à ses élèves et leur apprend la citoyenneté engagée. Il rappelle les professeurs de l’époque de l’après indépendance qui avaient la vocation, mais aussi un nationalisme chevillé au corps, et qui pensaient, à raison, qu’en militant avec leurs élèves, ils préparaient des jours meilleurs à leur nation.

Je fais partie d’une génération qui faisait le ménage, une fois par mois, dans sa classe. C’était un apprentissage de la solidarité, de la responsabilité, de l’engagement.

Le Roi a aussi honoré Zhor Ansai, « Mademoiselle courage », une fille née sans bras et de très petite taille qui a eu son bac en candidate libre. Cette sublime histoire est aussi celle d’un engagement, celui de la famille, de la mère, mais de cette jeune fille. Si les familles ne font pas confiance à l’école, ne motivent pas les enfants, ne les suivent pas, alors tous les autres engagements seront vains. Il nous faut un sursaut des familles autour de l’école.

L’école, sa reconstruction est l’affaire de tous. Sans une école performante citoyenne, non seulement il n’y aura pas de développement, mais la cohésion sociale sera mise en danger.

Cette symbolique de l’engagement est extrêmement importante. Elle remet les choses en place. L’école est l’affaire de tous. Nous devons en faire un lieu inclusif, y compris pour les personnes à besoins spécifiques, un espace égalitaire, clé de l’ascenseur, un espace de transmission du savoir, mais aussi des valeurs humanistes.

On ne pourra y arriver que par l’engagement.

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Issue 1714- 28/09/2018

Un magazine politique hebdomadaire

Isaias Afwerki Abraham...

Leader de la lutte ĂŠrythrĂŠenne

www.majalla.com

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Pratiquer la méditation améliore la compétence mentale

Le cerveau peut pratiquer la gymnastique !

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Par Nasreddine Ben Hadid On le savait bien, le cerveau est tel un muscle, a besoin de «musculation». S’entrainer pour être meilleur et pourquoi pas ne pas être le meilleur.

Ou du moins, parmi les meilleur, capable de travailler assez bien pour assurer une vie cool, mais aussi et surtout une existence heureuse et épanouie.

Penser et surtout exercer, mais surtout accomplir des exercices, fait du bien au cerveau. A l’image de l’exercice physique : Peu ne peut changer les choses. Trop peut nuire à la santé. La santé «cervicale» est primordiale, même plus importante que la santé physique.

De quoi accorder au mental la plus grande des importances.

Et si la méditation serait la gymnastique parfaite et même adéquate pour être bien sa peau. Comprendre dans sa tête pour ne pas dire son cerveau ???

La méditation est sujette à moult controverses, concernant son intérêt, son importance et surtout ses bienfaits. Pour certains, elle serait une mode pour des gens déconnectés.

Qui veulent «se la jouer» à l’orientale, indoue pour être précis. Pour les autres, elle est (la méditation) le «miracle» sur terre.

Qu’il soit pour se dégager aussi bien des problèmes quotidiens, que l’accoutumance aux cigarettes, aux boisons alcoolisées, que les drogues douces ou dures. Le commun des mortels, vous réponde sur la base d’une expérience personnelle, ou celle d’un proche, ami ou collègue. Les professionnels de la méditation attestent qu’il faut beaucoup d’effort pour prétendre aux bienfaits de la méditation.

Exercer la méditation ne peut se faire et s’opérer sans la concentration. Plus l’effort de se concentrer est plus fort, plus le résultat est payant. Se concentrer est un vrai challenge, à l’image d’un 100 mètres, ou même d’un marathon. Il faut beaucoup et même énormément d’effort pour pouvoir s’enfermer sur soi, et rompre tout contact avec ses cinq

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sens, et couper tout lien avec le monde environnant…

Plus de gens cherchent à pratiquer la méditation. Certes, pour une santé mentale meilleure. Pas uniquement pour le «plaisir de se sentir bien», mais aussi et surtout en quête d’un meilleur rendement au travail. A la fois pour garder son poste, ou encore pour pouvoir monter en grade. Et même pour s’en assurer un recrutement meilleur ailleurs. A la fois pouvoir résister à une charge de travail grandissante de jour en jour. Ou pouvoir présenter un rendement meilleur, à la fois sur le plan des décisions que la mémoire utile à

on pratique la méditation, plus par besoin professionnel à la recherche d’un meilleur rendement, plus qu’une simple quête de bien-être

toute réflexion et décision.

Des chercheurs à l’Université d’Osnabrück en Allemagne, ont effectué une étude contrôlée randomisée, afin d’étudier les effets de la méditation de pleine conscience sur les fonctions cognitives importantes pour la vie quotidienne.

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Deux groupes ont été créés, dans lesquels ont été répartis aléatoirement trente-quatre participantes et participants. Durant huit semaines, l’un des deux groupes a pratiqué la méditation de pleine conscience, tandis que l’autre groupe (le groupe contrôle) s’est livré à des exercices de relaxation musculaire.

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Dans le groupe qui a pratiqué la méditation, l’exactitude du suivi des cibles a augmenté d’environ %9, un changement statistiquement significatif montrant que leur concentration et leur mémoire de travail s’étaient améliorées.

Les performances des membres du groupe contrôle ne se sont pas améliorées du tout.

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Pour l›indépendance ... il est devenu le premier président de son pays

Isaias Afwerki Abraham...

Leader de la lutte érythréenne Par : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui

Le nom du président de l’Érythrée semble provenir du nom de son pays en Afrique, qui surplombe le continent asiatique.

Isaias est le politicien érythréen qui a mené la lutte de son pays pour son indépendance de l›Ethiopie en 1991.

- Il est président depuis le 24 mai 1993.

- Il est accusé par d’avoir réprimé l’opposition et d’avoir dirigé l›Erythrée d›une main de fer depuis son indépendance en 1993 et une guerre qui a duré de 30 ans.

Naissance - Isaias Afwerki , chrétien, est né le 2 février 1946 dans la capitale érythréenne, Asmara. Étude et formation Il a étudié l›architecture dans la capitale éthiopienne d›Addis-Abeba en 1965, mais a abandonné ses études en 1966 pour partir à Kassala.

Expérience politique - Afwerki a rejoint le Front de libération de l’Erythrie en 1966, qui a mené la lutte pour l›indépendance du pays de la colonisation italienne.

Il a ensuite rejoint le Front populaire de libération

de l›Érythrée, puis a suivi une formation militaire en Chine.

En 1972, il rejoint l›aile séparée du Front populaire de libération de l›Érythrée (FPLE), qui porte le nom des « Forces populaires de libération de l›Érythrée (FPLE) », mais s›en est séparé pour fonder avec des amis et associés le « Front de libération du peuple érythréen » en 1977.

En 1987, il a été nommé secrétaire général du Front populaire érythréen , qui a réussi le 14 mai 1991, à contrôler la plupart des territoires érythréens et dont certaines de ses unités sont parvenus à entrer dans la capitale Asmara.

Accès à la présidence - En 1994, Afwerki a été élu président de l›Assemblée nationale.

- Il a également été élu président de la république par les membres de la même l’Assemblée nationale.

- En février 1994, le Front Populaire de Libération de l’Erythrée s’est transformé en un parti politique appelé Front populaire pour la démocratie et la justice (FPLP) dont il est resté le secrétaire général.

Politique du parti unique - Afeworki a maintenu la politique du parti unique et a refusé de tenir des élections libres et a été

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vivement critiqué et accusé de: - Domination des commandes du pouvoir dans le pays.

- il était prévu d’organiser des élections en 1997 mais celles-ci n’ont pas eu lieu.

- En mai 15 ,2001 membres du Comité central du FPLP, ont accusé le Président Afewerki d›agir d›une manière contraire à la loi et à la Constitution dans une lettre ouverte publiée sur Internet et dont des diplomates en ont reçu une copie.

- L›opposition lui reproche son « rejet pour des consultations», et l›a invité à «un processus transparent, fiable, institutionnel et légitime».

Bonnes relations avec l›extérieur - Isaias aborde presque sa troisième décennie au pouvoir, mais ...

- Ses rapports en interne étaient caractérisés par l’opinion unique.

- A l›étranger, les réactions ont été ponctuées par des manifestations de protestation en Europe dénonçant son traitement de l›opposition.

Les relations internationales de l’Érythrée restent distinctes de la non-ingérence dans les affaires intérieures.

La politique étrangère de l’Érythrée reste marquée par la non ingérence dans les affaires internes des autres pays.

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Belle et antique région de la Tunisie

Bulla Regia Tunisie – «La Majalla» Les touristes européens et même arabes, connaissent le théâtre romain de Carthage, et l’amphithéâtre d’ El Jem (centre est du pays) connu pour être presque de la taille du Colisée de Rome. Mais rares et même très rares ceux et celles qui savent d’un théâtre est situé à une trentaine de kilomètre de Tunis, vers l’ouest, dans la région de Bulla Regia.

Autrefois placé sur la route reliant Carthage à Hippone (actuelle Annaba), le site a fait l’objet de recherches archéologiques partielles, qui ont cependant permis de mettre en évidence l’ancienneté de l’occupation et de mettre au jour un élément caractéristique de l’architecture domestique à l’époque romaine : la construction d’un étage souterrain reprenant le plan des maisons, particularité posant un problème en raison de l’absence d’utilisation de plans similaires dans d’autres régions chaudes de l’Empire romain.

Le site se trouve dans la moyenne vallée de l’actuelle Medjerda (ancienne Bagradas) — les Grandes Plaines des auteurs anciens — au pied du Djebel R’bia qui s’élève à 649 mètres et au milieu d’un riche terroir céréalier qui a suscité la création précoce d’une cité.

Sa position au carrefour d’un axe est-ouest, reliant Hippone à Carthage, et nord-sud, reliant le Sahel à la mer à travers la Kroumirie, a été mise en évidence par Yvon Thébert.

De même, la proximité du site de Chemtou et de ses riches carrières de marbre numide a pu contribuer de manière substantielle à l’enrichissement de la cité : elle a pu bénéficier de l’infrastructure construite pour l’exportation du marbre aux fins d’exporter sa production céréalière, au moins en partie.

Les origines berbères de Bulla Regia sont probablement antérieures à sa culture punique. De nombreux témoignages d’une occupation très ancienne parsèment le site : nécropole

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mégalithique située au sud du parc archéologique actuel et particulièrement bien conservée, tombes à puits et stèles néo-puniques. En outre, de la céramique grecque que l’on peut dater du IVe siècle av. J.-C..

Au IIIe siècle av. J.-C., la ville est sous l’influence de Carthage car des inscriptions révèlent la présence d’un culte offert au dieu Ba'al Hammon et l’inhumation des morts dans des vases funéraires de type punique. Le musée local

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conserve d’ailleurs des éléments d’un temple dédié à Tanit.

Un trésor monétaire de frappes de Carthage en électrum et argent daté des environs de 230 av. J.-C. a aussi été découvert dans les fouilles de la « Maison de la chasse».

Les fouilles font apparaître une intégration de la cité à cette époque au commerce méditerranéen, de par la diversité géographique des découvertes effectuées.

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L’Afrique du Sud a développé des produits touristiques nouveaux, comme les townships et les communautés rurales.

La cité fait ensuite vraisemblablement partie du territoire investi par les troupes romaines en 203 av. J.-C., à l’issue de la Deuxième guerre punique.

Elle devient en 156 av. J.-C. la capitale du royaume numide de Massinissa, qui reste un royaume client de Rome mais récupère les «terres de ses ancêtres» (selon une inscription).

La ville reçoit dès lors son épithète de «royal» (Regia). Les villes numides royales sont alors des capitales secondaires ou des éléments du domaine royal, au rôle à la fois économique et politique.

À cette époque, les rues sont organisées selon un plan orthogonal de type hellénistique qui remplace en partie l’ancien plan des ruelles. La ville numide, adaptée au relief, s’étend sur environ trente hectares ; elle est protégée par une muraille dont il reste des vestiges.

C’est sans doute à Bulla Regia que Pompée met à mort le fils de Massinissa, Hiarbas, en 81 av. J.-C. Après la bataille de Thapsus, les Romains reprennent le contrôle direct de la ville en 46 av. J.-C., à l’occasion de l’organisation de la province d’Afrique par Jules César qui récompense la conduite (sans doute neutre) de Bulla Regia dans les guerres civiles qui font rage à Rome. Il lui accorde alors le statut de ville libre. À ce titre, la cité conserve son territoire et son organisation politique traditionnelle. Des cités situées à proximité (Simitthus et Thuburnica) voient quant à elles s’installer sur leur sol des colonies de vétérans.

Bulla Regia, est inscrite actuellement sur plus d’un circuit touristique. Elle dispose d’un riche festival en été, et offre aux habitants de Tunis, une opportunité pour quitter pour la journée le vacarme de la capitale.

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