La présidence égyptienne de l'Union africaine relance les initiatives de rapprochement culturel avec

« La libération des otages tunisiens est un exploit sans précédent »

Présidentielle au Sénégal: Une réélection au premier tour?

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1735- Février 22/02/2019

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Issue 1735- Février 22/02/2019

Zaha Hadid… Architecture en orbite des Stars

There's No Better Argument Against the Iranian Revolutionary Model Than Saudi Success www.majalla.com

La présidence égyptienne de l›Union africaine relance les initiatives de rapprochement culturel avec le continent noir www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1735- Février 22/02/2019

Un dossier ouvert et une recherche inlassable de la vérité, concernant les commanditaires et les exécuteurs du crime 20

Côte d'Ivoire: l'écologie réconcilie les paysans aux éleveurs 24

La marocaine Sara Kaddouri reçoit le prix du Caire «Film Society» pour le meilleur mixage sonore 45 www.majalla.com/eng

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Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

RDC: Vers une coalition gouvernementale ?

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un ouvrier indien porte une charge de paille de blé sur la tête destinée à l'alimentation des animaux dans la banlieue de Jabalpur dans l'État du Madhya Pradesh le 4 février 2019. (Getty)

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Une législatrice iranienne se promène lors d'une session parlementaire dans la capitale, Téhéran, le 4 février 2019.(Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref son territoire du "terrorisme" Guinée-Bissau

Nomination d’un nouveau ministre de l’intérieur

L'explosion est survenue non loin de la mosquée Al Azhar, dans le centre de la capitale.

Egypte

Deux policiers tués dans l’explosion d’une bombe

Des policiers égyptiens, qui étaient à la recherche de l'auteur d'une tentative d'attentat à l'explosif près de la mosquée de Guizeh, dans les environs du Caire, vendredi, avaient encerclés un suspect et étaient sur le point de l'arrêter et de le contrôler quand un engin explosif en sa

possession s'est déclenché. Deux policiers ont été tués dans l'explosion de l’engin.

L'explosion, survenue non loin de la mosquée Al Azhar, lundi dernier, dans le centre de la capitale, a également fait trois blessés, des policiers, et provoqué la mort du suspect. L'Egypte, confrontée à la multiplication des attaques de groupes extrémistes, a entamé l'année dernière une vaste campagne baptisée "Sinaï 2018" pour déloger l'EI de cette péninsule et "nettoyer"

Edmundo Mendes, 46 ans ancien procureur (2012-2011) et professeur de Droit à l'Université Amilcar Cabral, a été nommé par le président bissau-guinéen José Mario Vaz, nouveau ministre de l'Intérieur. Un poste laissé vacant par le limogeage en novembre de Mutaro Djalo, au lendemain de la répression d'une manifestation d'étudiants. Il s'agit d'une nomination de consensus, réclamée par les partis politiques et la société civile qui craignent des violences pendant la campagne électorale, ainsi que par la communauté internationale. Elle a d'ailleurs été évoquée lors de la visite la semaine dernière des ambassadeurs des Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU. M. Mendes aura la lourde tâche de garantir la sécurité de tous les candidats en pleine campagne électorale et de veiller à la conclusion de la révision des listes électorales pour le scrutin du 10 mars.

Soudan

Le principal port paralysé par une grève

Le nouveau ministre de l’intérieur, Edmundo Mendes, est un ancien procureur (2012-2011) et professeur de Droit à l'Université Amilcar Cabral.

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Environ 1.400 travailleurs ont fait grève lundi dans le principal port du Soudan pour protester contre la concession supposée à une entreprise philippine du terminal à conteneurs, faisant craindre des suppressions d'emplois dans un pays déjà en crise économique, selon un syndicat.

Selon un délégué syndical, Osman Tahir, la grève vise à protester "contre la signature d'un accord entre le gouvernement et une compagnie philippine" pour l'exploitation du terminal à conteneurs de Port-Soudan, un des poumons de l'économie du pays.

Les autorités soudanaises n'ont pas fait d'annonce officielle à ce sujet mais la société philippine International Container Terminal Services Inc avait pour sa part

plongé le Mozambique dans une grave crise financière.

RDC

Facilités de visas aux étrangers d'origine congolaise

Des facilités de visas vont être accordées aux étrangers d'origine congolaise qui sont en mesure de prouver leurs liens avec la République démocratique du Congo, un pays qui interdit officiellement la double nationalité, a annoncé lundi la direction générale des migrations (DGM). "Tout étranger d'origine congolaise muni d'un passeport valide est autorisé à obtenir Environ 1.400 travailleurs ont fait grève lundi dans le principal port du Soudan.

informé dès juillet dernier le régulateur boursier philippin qu'un accord avait été trouvé.

Mozambique

Le fils de l'ex-président arrêté

Un tribunal mozambicain a ordonné le maintien en détention du fils de l'exprésident Armando Guebuza, arrêté samedi dans l'enquête sur le scandale de corruption dit de la "dette cachée" qui agite le pays depuis plus de deux ans. Lors d'une audience à huis clos, un juge de la capitale Maputo a estimé que Ndambi Guebuza, un

homme d'affaires, devait rester derrière les barreaux jusqu'à son procès, a déclaré à la presse son avocat, Alexandre Chivale. Le fils de l'ancien chef de l'Etat figure parmi les huit personnes arrêtées la semaine dernière sur ordre du parquet général du Mozambique. La justice leur reproche d'avoir participé au détournement d'une partie de 2 milliards de dollars de prêts, dissimulés au Parlement mozambicain et aux bailleurs internationaux, et accordés à partir de 2012 à trois entreprises publiques pour l'achat de bateaux militaires et de pêche. Révélée en 2016, cette affaire a

Des facilités de visas vont être accordées aux étrangers d'origine congolaise.

un visa d'entrée aux postes-frontières et frontaliers", selon une décision de la DGM datée du 16 février. Ce visa est valable "pour une période ne dépassant pas trente jours". Tout Congolais qui a acquis une autre nationalité perd sa nationalité congolaise et doit solliciter un visa depuis l'ambassade de RDC dans son pays de résidence pour revenir dans son pays d'origine. Le nombre de Congolais vivant à l'étranger est estimé à seize millions.

Africart

Une plateforme d’échanges entre les artistes africains

Manuel Chang, ancien ministre mozambicain des Finances, lors d'une audience en Afrique du Sud, au tribunal de Kempton Park le 8 janvier 2019. © Wikus DE WET / AFP

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Un réseau social consacré à la promotion de l'art et des artistes africains, Africart, a été lancé en Côte d'Ivoire, a-t-on appris lundi auprès de son fondateur, Franck Yoboué, animateur socio-culturel et photographe d'art.

Ce réseau spécialisé, le premier du genre selon son fondateur, et qui sera accessible en

A

ctualités

Un réseau social facilitera la promotion de l'art et des artistes africains.

ligne ou via une application mobile, permettra aux artistes du continent de poster leurs travaux dans dix rubriques (cinéma, comédie, danse, enfant, mode, musique, peinture, photographie, sculpture et documentaire).

D’autres thématiques y seront ajoutées au fil du temps ainsi que des jeux de questionsréponses à vocation culturelle. Tous les téléchargements sur Africart sont pour l’instant gratuits, selon M. Yoboué.

Tunisie

Les femmes entrepreneures en quête du marché Africain

Une délégation de plus de 40 femmes entrepreneures tunisiennes opérant

Le théâtre Cervantès de Tanger est un bâtiment d'une valeur architecturale et culturelle incontestable.

dans divers domaines participera à la cinquième édition du forum annuel du Conseil international des femmes entrepreneures (CIFE) qui se tiendra les 27 ,26 et 28 février 2019 à Abidjan (Côte d’Ivoire), sur le thème "La transformation digitale : une opportunité de croissance pour les femmes entrepreneures en Afrique".

C'est la première mission africaine de prospection du CIFE qui ambitionne, à travers ce Forum, de développer une plateforme d'échanges et de coopération entre les femmes africaines, de les sensibiliser à la révolution digitale et de

Conférence de presse de la première mission africaine de prospection du CIFE.

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mettre en lumière les perspectives de business entre les femmes entrepreneures du continent. La Tunisie compte plus de 20 mille femmes chefs d’entreprises et les opportunités de partenariat qu’offre le marché africain pour ces femmes sont énormes.

Burkina-Faso

Manœuvres militaires pour la lutte contre le terrorisme au Sahel

Environ deux mille militaires des forces armées de 33 pays d'Afrique, d'Europe et d'Amérique ont entamé lundi à Kamboinssin, près de Ouagadougou, des manœuvres visant à renforcer leurs capacités opérationnelles dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ces manœuvres qui vont durer jusqu'au 1er mars permettront aux participants de "partager leurs expériences, d'acquérir et de perfectionner les savoir et savoirfaire tactiques et techniques dans le cadre de l'antiterrorisme", selon l'étatmajor des armées burkinabè. Organisé depuis 2005 par le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (Africom), l'exercice "Flintlock" est une occasion pour "consolider l'approche globale de la gestion des conflits et des crises engendrés par le phénomène du terrorisme en améliorant les mécanismes de collaboration et d'assistance au profit des populations victimes".

Le Mali a battu en finale le Sénégal 3 à 2 aux tirs au but.

Niger

Un tué dans un attentat suicide à Bosso Une personne a été tuée dimanche soir dans un attentat suicide commis par une femme à Bosso, dans le sudest du Niger, cible régulière d'attaques des jihadistes de Boko Haram, a-t-

on appris lundi auprès d'un élu local.

L'élu, qui n'a pas apporté de détails sur les circonstances de cette attaque, en a attribué la responsabilité aux islamistes de Boko Haram. Selon des témoignages sur les réseaux sociaux, "une forte explosion a été entendue à des kilomètres de Bosso". Cette ville, située près du bassin du Lac Tchad, a déjà été attaquée à de nombreuses

reprises depuis février 2015. Les combattants de Boko Haram sont particulièrement actifs dans le bassin du lac Tchad, proche de Bosso, proche des frontières avec le Niger, le Tchad, le Nigeria et ale Cameroun.

CAN U20

Un premier sacre pour le Mali Le Mali a remporté pour la première fois de son histoire la Coupe d'Afrique des nations (CAN) des U20, en battant en finale le Sénégal 3 à 2 aux tirs au but (1-1 après prolongation), dimanche à Niamey.

Le Mali avait perdu sa première finale en 1989. Le Sénégal est finaliste pour la 3e fois d'affilée après 2015 et 2017.

Les Sénégalais, pourtant vainqueurs des Maliens (0-2) en phase de groupes, se consolent avec les trophées de meilleur joueur décerné au défenseur Moussa Ndiaye, de meilleur buteur avec Amadou Dia Ndiaye (3 buts), et du fair play.

Des soldats dans le camp militaire de Bosso, dans la région du Niger, près des combats contre Boko Haram, le 17 juin 2016 (DR.AFP).

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Le Mali, le Sénégal, l'Afrique du Sud (3e) et le Nigeria (4e) représenteront le continent africain au Mondial U20 prévu du 23 mai au 15 juin en Pologne.

Encouverture

Al Sissi a rencontrĂŠ les responsables de son gouvernement pour discuter des questions africaines les plus importantes.

La prĂŠsidence ĂŠgyptienne de l'Union africaine relance les initiatives de rapprochement culturel avec le continent noir 12

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Le président égyptien a effectué 21 visites en Afrique, sur un total de 69 de voyages à l’étranger. Chose qui représente %30 des visites présidentielles, dédiées au continent.

Le Caire: Issam Fadhl La présidence égyptienne de l'Union africaine (UA) a ouvert la porte au Caire pour rétablir et développer son rôle de leader historique sur le continent africain. Objectif poursuivi par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi depuis son entrée en fonction. Avec l’Afrique, les initiatives politiques officielles ont relancé de nombreuses voies de rapprochement culturel avec le continent à plusieurs niveaux, cherchant à jouer un rôle efficace pour rattraper le train de mesures de la politique égyptienne, qui se propage rapidement en Afrique.

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a rencontré les hauts responsables du gouvernement la semaine dernière afin de discuter de la vision égyptienne lors de la présidence du Caire de l'Union africaine, dont il a pris le flambeau, le 10 février dernier. Al-Sissi a demandé à tous les ministères et institutions étatiques d'élargir la coopération avec les pays africains et d'étendre les ponts de communication avec tous ses peuples. Aussi, activer la soft-power égyptienne sur le continent et s’engager activement dans la formulation et le

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développement des principes et mécanismes de l’action africaine commune au bénéfice de tous les pays africains, en ce qui concerne les questions centrales les concernant, notamment les dossiers de développement et de maintien de la paix et de la sécurité en Afrique.

La réunion a examiné les priorités de la présidence égyptienne pendant sa présidence de l'Union Africaine, qui découle du programme actuel de l'Union, ainsi que des plus importants mécanismes et initiatives d'action collective convenus dans le cadre de l'Union Africaine, du Programme de développement de l'Afrique, et diverses initiatives de complémentarité économique et d'intégration régionale. Aussi, il s’agit de la prévention et du règlement des conflits africains et du processus de réforme institutionnelle de l'Union.

L'ambassadeur Bassam Radhi, porte-parole de la Présidence égyptienne, a déclaré dans un communiqué de presse que «la réunion a témoigné de la volonté de l'Égypte de mettre à profit son potentiel et son expertise pour faire avancer les travaux conjoints de l'Afrique en vue d'une perspective plus large et du désir d'obtenir des résultats tangibles à partir des besoins réels des pays et des peuples africains, de s'accorder concernant les principales mesures à prendre face aux menaces à la paix et à la sécurité, dont la principale consiste en la lutte contre le terrorisme, la voie du développement durable sur le continent et le transfert d'expertise égyptienne à travers l'intensification des divers cours de formation et l’octroi de bourses pour les frères africains. Chose qui enracine le rôle central de l'Egypte et le renforce en Afrique, sur la base de ses puissants outils de développement, ses expériences efficaces et ses visions équilibrées».

L'ambassadeur Mohamed Al-Orabi, ancien ministre des Affaires étrangères et membre de la commission des relations extérieures au parlement, a déclaré à «Majalla» que : «Les principaux dossiers sur lesquels l'Egypte se concentrera pendant sa présidence de l'Union Africaine, portent sur la lutte contre le terrorisme, la garantie de la stabilité des pays africains, le règlement des différends entre les États membres, l'activation des plans de développement, l'infrastructure et la coopération économique du continent. Ainsi que la réforme structurelle de l’Union, afin qu'elle puisse jouer un rôle plus efficace à l'avenir ».

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a lancé une campagne médiatique interactive visant à familiariser les

Encouverture Égyptiens avec l'Union africaine afin de mieux faire connaître aux citoyens les informations de base concernant l'Union.

Le ministère a également créé une page spéciale sur le site de Facebook, intitulée «Présidence égyptienne de l'Union africaine», en arabe, anglais et français dans le but de faciliter le suivi des activités de l'Union.

Le président égyptien accorde une attention particulière au rétablissement du rôle historique du Caire sur le continent africain. Et ce, depuis son entrée en fonction en juin 2014.

Selon un rapport de l'Autorité générale de l'information (Organisme gouvernemental chargé de l'information externe), les visites d’Al-Sissi en Afrique ont représenté plus de %30 de ses visites à l'étranger.

Le rapport indique que l'analyse quantitative des visites à l'étranger d’Al-Sissi et ses rencontres avec les dirigeants et responsables qui visitent l’Egypte, au cours de son premier mandat, soulignent la priorité des relations de l'Égypte avec les pays africains en matière de politique étrangère. Le président égyptien a effectué 21 visites dans des pays africains sur 69 voyages à l’étranger. Al-Sissi a également tenu 112 réunions avec des dirigeants, responsables et leaders africains qui se sont rendus en Égypte au cours des trois premières années de son mandat, sur un total de 543 réunions tenues par le président avec des visiteurs de l’Egypte, des dirigeants et des responsables du monde et des organisations internationales.

Les initiatives politiques prises au Caire en vue de l’activation

de la présidence de l’Union africaine ont contribué à relancer de nombreuses initiatives culturelles et artistiques visant à soutenir le rapprochement avec les pays africains.

Le Comité des antiquités du Conseil suprême de la culture, a annoncé l'organisation de diverses activités et manifestations visant à renforcer les liens historiques et culturels avec l'Afrique. Le Ministère de la culture a élaboré, de son coté, un plan visant à introduire la culture africaine, notamment en éditant des livres et des ouvrages traitant de l'histoire et de la situation du continent, à travers la série «Afriques», que l’autorité générale égyptienne du livre a décidé de publier tous les mois.

Le Parlement égyptien a repris l'initiative lancée l'année dernière, visant à modifier le programme d'enseignement et à donner une image plus positive de l'Afrique au programme, dans le but de redéfinir l'image du continent africain dans les programmes d'enseignement égyptiens à toutes les niveaux, par la modification des programmes et l’ajout de nouvelles matières.

Le comité a dressé un tableau complet des modifications requises, qui font actuellement l'objet de discussions avec des fonctionnaires du Ministère de l'Éducation. La vision comprend l’édition d’un nouveau livre qui fera partie de l’enseignement de la langue arabe, et sera entièrement consacré à l’Afrique. Aussi, une section de livres d’histoire traitant de l’histoire des relations égypto-africaines et l’ajout de chapitres

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Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi

à certains cours afin de fournir des informations scientifiques aux nouvelles générations concernant le continent noir. Ils portant aussi bien sur sa géographie, que son climat, son économie et ses opportunités d’investissement.

La députée May Mahmoud, membre de la Commission des relations avec l’Afrique au Parlement, a déclaré à «Majalla», que la Commission, avait dressé un tableau complet des propositions d’amendements aux programmes d’enseignement, qui vise à redéfinir l’image de l’Afrique dans les programmes d’enseignement et à mettre en évidence les relations historiques entre l’Égypte et les pays africains».

«Nous avons également préparé des propositions urgentes pouvant être mises en œuvre rapidement dans l’attente de modifier les programmes, y compris par le biais d'activités telles que la radiodiffusion scolaire, les débats, les séminaires et les manifestations culturelles et artistiques. Il est bon à savoir que des sujets concernant l'Afrique, et l'inclusion de diverses matières, seront proposés dans la matière d'expression. Il est aussi question de proposer des idées concernant l’agriculture en Afrique, dans le cadre des discussions libres concernant le secteur, comprenant des informations au sujet des cultures agricoles africaines», ajoute-elle.

Pour sa part, Ayman Chabaneh, professeur à l’Institut de recherche et d’études africaines, a déclaré: «La modification des programmes d’éducation en Egypte, permettrait de corriger l’image négative que porte la société égyptienne à l’égard de l’Afrique. C’est une image importée de l’Ouest,

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Le ministère égyptien des Affaires étrangères lance une campagne d'information visant à présenter à l'Union africaine aux Égyptiens. Et ce dans le but d'améliorer la connaissance de base des citoyens concernant l'Union. liant le continent à l'ignorance et au sous-développement».

«La première fois qu'un élève égyptien est en contact avec une matière concernant l'Afrique, se situe au niveau des manuels de géographie au niveau secondaire et de manière très superficielle. Il n'y a pas de sujets concernant l’Afrique dans l'enseignement universitaire. Même la Faculté de politique et d'économie, dispose d’un sujet unique, à savoir «les systèmes politiques africains», qui figurent en matière obligatoire.

De ce fait, il serait important de réadapter les programmes d'enseignement afin de générer une image plus positive et réaliste de l'Afrique aux différents stades de l'éducation et de réécrire l'histoire des relations afro-égyptiennes» a-t-elle ajouté.

Encouverture

Mustapha Abdelkebir, président de l'Observatoire Tunisien des Droits de l'Homme à la Majalla

« La libération des otages tunisiens est un exploit sans précédent » Par Chokri BEN NESSIR Après trois jours de détention par une milice armée libyenne à la ville Libyenne d’Al Zawia, les 14 ouvriers tunisiens enlevés, jeudi 14 février 2019, ont été libérés et sont rentrés en Tunisie, révèle à La Majalla, Mustapha Abdelkebir, président du Forum Tunisien des droits de l’Homme et personnage clé dans les négociations qui

ont aboutis au dénouement de cette affaire qui a secoué l’opinion publique tunisienne et libyenne tout au long de la semaine dernière.

Rappel des faits Pour rappel, quatorze ressortissants tunisiens, dont la plupart sont originaires de Sfax (ville au sud de la

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Tunisie), travaillant dans la ville libyenne Al Zawia pour le compte de la raffinerie de pétrole libyenne la National Oil Company située à 45 kilomètres de Tripoli, ont été enlevés jeudi dernier par une milice armée libyenne, alors qu’ils étaient en route pour le travail.

En effet, selon les informations obtenues par Mustapha Abdelekebir du district de la sécurité de la ville d’Al Zawia, "un véhicule non identifié avait intercepté le bus transportant les travailleurs lors de son passage de la route Fassi à Al Zawia, jeudi 14 février à 8 heures du matin et l'avait conduit à une destination inconnue où les ouvriers ont été placés en détention».

: Le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'homme, Mustapha Abdelkebir.

Quatorze ressortissants tunisiens, dont la plupart sont originaires de Sfax (ville au sud de la Tunisie), travaillant dans la ville libyenne de Zaouia pour le compte de la raffinerie de pétrole libyenne la National Oil Company située à Zaouia, ont été enlevés jeudi dernier par une milice armée libyenne, alors qu’ils étaient en route pour le travail.

Les kidnappeurs, menés par un proche d’un détenu libyen impliqué dans plusieurs affaires de droit commun en Tunisie et qui a écopé de dix ans de prison ferme dans l’une d’elles, avaient revendiqué sa libération. Les ravisseurs avaient diffusé une vidéo sur le réseau social Facebook, montrant les otages tunisiens appelant le gouvernement tunisien à intervenir pour leur libération en échange du prisonnier libyen en Tunisie.

Tunis-Carthage vers 19H15, où ils étaient accueillis par le ministre du Transport et des membres de leurs familles », révèle M.Abdelkebir.

Il n’empêche, « Dès le départ, nous n’avons pas cédé au chantage des ravisseurs » explique à La Majalla, M.Abdelkebir.

Dès lors, notre stratégie pour la libération des otages a été « d’opter pour une communication ciblée à l’adresse de l’opinion publique Libyenne, des notables des tribus et des différentes milices armées déployées sur le terrain », révèle M.Abdelkebir. « Nous avons réussi à aboutir à une position ferme des différentes parties qui ont condamné ce kidnapping, le qualifiant d’odieux et de honte pour les libyens », affirme à la Majallah, M.Mustapha Abdelkebir.

Des efforts conjoints

Dans un communiqué, le ministère tunisien des affaires étrangères a exprimé sa satisfaction de la libération des citoyens tunisiens. Selon la même source, le ministre tunisien des affaires étrangères Khemaies Jhinaoui a, dans une communication téléphonique avec son homologue libyen, Mohamed Tahar Siala dimanche soir, exprimé sa satisfaction de la libération des ressortissants tunisiens et a remercié les autorités libyennes et le gouvernement de l’union nationale libyenne, pour leur engagement à suivre de plus près cette affaire et à déployer les efforts nécessaires pour assurer la sécurité et la libération des ouvriers tunisiens enlevés.

De ce fait, des efforts conjoints avec la diplomatie tunisienne et les autorités libyennes, au cours de deux réunions tenues à Djerba (sud-est de la Tunisie) et en Libye, ont pu convaincre une partie des ravisseurs « qui se sont désengagés de l’opération», indique M.Abdelkebir.

Une fois identifié, le lieux de détention des ouvriers tunisiens a été pris d’assaut par les forces de sécurité du district d’Al Zawia, « au cours de laquelle le reste des membres des ravisseurs ont pris la fuite sans engager de combat », informe M.Abdelkebir.

Khemaies Jhinaoui, a ajouté le communiqué, a été en contact permanent avec son homologue libyen Mohamed Tahar Siala pour suivre le cours de cette affaire. Le consulat général de la république tunisienne à Tripoli a coordonné également avec les autorités libyennes en suivant l'affaire.

Une série d’enlèvements

Les otages en bonne santé « Les otages étaient en bonne santé et ont déclaré ne pas avoir subi de mauvais traitement, mais étaient pour la plupart en état de choc », ajoute M.Abdelekebir. Et d’ajouter que tous les otages, sont rentrés à Tunis, à bord d’un avion de la compagnie aérienne libyenne Royal wings, dimanche 17 février. L’avion avait atterri à l’aéroport

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"Cet enlèvement de Tunisiens en Libye n'est pas le premier depuis la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi", a déclaré à la Majalla, le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'homme, Mustapha Abdelkébir, qui rappelle les péripéties de l’enlèvement de quatre diplomates tunisiens en 2015, contre la demande de libération du terroriste Walid al-Qulaib emprisonné à l’époque en Tunisie Il est à rappeler dans ce contexte que la raffinerie de Zaouia est censée être sécurisée par les Gardes des installations

Encouverture pétrolières (GIP), un groupe armé, mais la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a décrié dimanche, 14 octobre 2018, « l’absence de mesures de sécurité sur le site ».

Absence de mesures de sécurité La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) avait par ailleurs menacé, de suspendre l’activité de la principale raffinerie du pays en raison de l’incapacité des gardes de cette installation à assurer la sécurité du personnel et des infrastructures. En effet, « le conseil d’administration de la NOC a mis en garde les Gardes des installations pétrolières et les autorités compétentes sur l’absence de mesures de sécurité sur le site de la raffinerie », précise la compagnie pétrolière sur son site internet. Sans des mesures concrètes pour « remédier à cette situation », notamment pour « assurer la protection du personnel et des sites », les opérations seront « affectées, voire suspendues », a averti la NOC. Le 17 juillet 2018, la NOC avait déjà dû stopper les exportations depuis Al Zawia en raison de la réduction de la production d’un des plus grands sites pétroliers du pays, Al-Charara. Cette décision faisait suite à l’enlèvement de quatre employés sur ce champ pétrolier géré par une jointventure entre la NOC, l’espagnol Repsol, le français Total, l’autrichien OMV et le norvégien Statoil.

Les exportations depuis Zaouia n’ont pas repris depuis et seule la raffinerie fonctionne encore, grâce aux 000 125 barils encore produits à Al-Charara, soit moins de la moitié de sa production habituelle. « La situation ne peut plus continuer, que ce soit du point de vue de la sécurité des individus ou du maintien de la production », a déclaré le président de la NOC, Mostafa Sanalla. « On s’attend à ce que les personnes responsables de la sécurité des installations de la NOC puissent fournir

Les kidnappeurs, menés par un proche d’un détenu libyen impliqué dans plusieurs affaires de droit commun en Tunisie et qui a écopé de dix ans de prison ferme dans l’une d’elles, avaient revendiqué sa libération.

un minimum de sécurité », a-t-il souligné en visant les GIP. Le dérèglement de la production de cette raffinerie affecte directement l’approvisionnement en carburant de la capitale libyenne et des villes alentours, aggravant une situation déjà difficile. Depuis des mois, d’interminables files d’attente se forment tous les jours devant les stationsservices.

Un succès Cependant, le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'homme, Mustapha Abdelkebir qui a qualifié de succès l’opération de libération des otages tunisiens, a indiqué à la Majalla que l'opération de libération des ouvriers tunisiens est « le résultat des efforts déployés par le consulat tunisien à Tripoli et l'Observatoire ainsi que par plusieurs parties libyennes », selon ses propos.

Et de souligner que la décision de reprendre le travail en Libye «appartient aux ouvriers tunisiens et la compagnie qui les emploient, après une période de repos nécessaire aux ex-otages pour dépasser le choc émotionnel qu’ils ont subi ».

Il a par ailleurs, informé la Majalla que deux affaires en justice ont été instruites contre les malfaiteurs, en Tunisie et en Libye, pour poursuivre les criminels pour enlèvement.

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Les otages tunisiens, au district de la sécurité d’Al Zawia, après leur libération

Le ministère tunisien des affaires étrangères a exprimé sa satisfaction de la libération des citoyens tunisiens.

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olitique

Six ans après l'assassinat de Chokri Belaïd, un des leaders de la gauche tunisienne

Un dossier ouvert et une recherche inlassable de la vérité, concernant les commanditaires et les exécuteurs du crime Tunis : Boubaker Ben Amor Six années se sont écoulées depuis l'assassinat du militant de gauche tunisien Chokri Belaïd. Malgré cela, les investigations sont toujours en cours concernant de nombreux aspects de ce crime. Et ce, dans un climat de controverse et scepticisme. Tant les faits confirmés par le ministère de l'Intérieur et le pouvoir judiciaire ne recueillent pas un consentement général. Les proches de Belaïd, aussi bien sa famille que les politiciens, insistent pour obtenir plus de détails. En particulier, l’identité des commanditaires, des exécuteurs, sans oublier ceux qui ont financé ce crime.

La plupart des Tunisiens considèrent Chokri Belaïd non seulement martyr de son parti politique ou de sa famille proche, mais également celui de la nation, dans sa diversité intellectuelle et politique. Aussi, martyr de la lutte politique entreprise par la gauche de ce pays. A savoir qu’il était porte-parole des Patriotes Démocrates à l’université, lorsqu’il était étudiant. Puis Secrétaire Général du parti du Parti unifié des patriotes démocrates, qu’il a fondé, après la révolution de 2011, en compagnie d'un certain nombre de ses camarades.

Il est également un des fondateurs du Front populaire, qui comprend un certain nombre de partis progressistes et de gauche.

Chokri Belaïd est né le 26 novembre 1964 à Tunis, où il a suivi ses études primaires et secondaires. Ensuite, a étudié le droit à l’université tunisienne, et a poursuivi ses études universitaires à Bagdad, la capitale irakienne.

Puis s’est installé à Paris pour suivre le troisième cycle en droit et sciences juridiques.

Ce martyr était un adversaire acharné du régime de Habib Bourguiba. Aussi, sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali, et de même après la révolution de 2011, où il a participé à de nombreux sit-in, mouvements de protestation et grèves de la faim, en compagnie de citoyens en quête de leurs droits. Il a également coordonné et défendu de nombreux comités et droits de sit-in. Il est connu aussi, pour être un défendeur inlassable de ses propres convictions et positions.

Sans oublier le don d’orateur dont il disposait, mais aussi cet intellectuel imprégné de principes marxistes.

En tant qu’avocat, il a pris la défense des accusés des événements du bassin minier, de la région de Gafsa en 2008. Ainsi que de prisonniers du courant salafistes

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Chokri Belaïd

djihadistes.

Belaïd a été élu Secrétaire Général du Parti unifié des patriotes démocrates, en septembre 2012. Il a contribué à la création du Front populaire, qui comprend des partis de la gauche marxiste et nationaliste. Il était

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membre de son Conseil.

Chokri Belaïd a été assassiné le matin du 6 février 2013. Et ce, devant son domicile dans la banlieue de Menzah VI, près de la capitale Tunisienne. Il a rendu l’âme, peu après dans une clinique privée. Un crime qui a ébranlé l'opinion publique tunisienne. Ses funérailles furent grandioses. Y ont assisté des centaines de milliers de Tunisiens, ainsi que la majorité des familles intellectuelles et politiques. Six ans après, et malgré la mort de Kamel Gadhgadhi, principal suspect, dont l'implication a été confirmée par le pouvoir judiciaire, l'ambiguïté concernant les circonstances de ce crime subsiste encore. Beaucoup ont critiqué, le fait que ce dernier ait été tué, lors d’une opération sécuritaire, qui l’a visé en compagnie de 5 autres terroristes, à Raoud, proche banlieue de Tunis. Son audition, aurait pu porter selon beaucoup, des éclaircissements, qui auraient comblé les lacunes, qui caractérisent ce crime. La mort de cette «boite noire» a enterré à jamais tant de secrets.

A la fois, concernant les commanditaires, que les exécuteurs. De la sorte, la vérité demeure absente et de nombreuses questions restent en suspens dans l'attente

de ce qui risque de se produire les mois et les années plus tard, compte tenu des ramifications du dossier et de l'insistance de la défense de Belaïd, de sa famille, et de son parti concernant les motifs de ce crime politique, et la confirmation qu'un parti politique l’ait planifié, financé et autorisé l’exécution. Ils s’interrogent également au sujet de l’intégrité du pouvoir judiciaire.

Sujet que la défense de Belaïd ne cesse d’évoquer et d’y insister. En plus de la présentation du dossier à des organisations internationales de défense des droits de l’Homme. Action qui pourrait aider à révéler de nouveaux faits. L’effort est adopté et parrainé par de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme en Tunisie, qui estiment que l’Etat tunisien a commis des violations concernant le devoir de révélation de la vérité. Tant les procédures judiciaires assurant une poursuite des différents responsables, pouvant être liés à l'assassinat de Belaïd, n’ont pas été observées.

La mort de Kamel Gadhgadhi, peut-elle constituer une manière d’élimination de la «boîte noire» de cette opération ?

D'autre part, experts et observateurs s’accordent pour dire que ceux qui ont assassiné Chokri Belaïd, sont les mêmes qui ont assassiné les autres martyrs. Aussi bien, ceux des services de sécurité, ses militaires, et des citoyens dans les monts de Kasserine, Kef, Jendouba et d'autres. A savoir ce terrorisme aveugle, qui profite d’un terrain propice pour multiplier les opérations, dans un climat de conflits idéologiques et surenchères entre partis politiques. De même, le pouvoir judiciaire tunisien s'est rétabli après la révolution. Il existe désormais un pôle judiciaire spécialisé dans les affaires du terrorisme. Un organe indépendant fondé sur des textes juridiques précis, doté de compétences judiciaires qualifiées, qui examine les dossiers et est prêts à enquêter, sur la base de dossiers et preuves, conduisant à l’acquittement ou la condamnation de tout accusé. De la sorte, les jugements et décisions prises par le pouvoir judiciaire doivent être acceptés, en plus de la nécessité d’observer une objectivé totale au niveau du traitement du dossier des assassinats. Il est à noter que la Tunisie mène depuis de nombreuses années une guerre acharnée contre le terrorisme, ce qui a eu pour résultat une diminution considérable des opérations terroristes. Et ce, grâce à la vigilance des services de sécurité et de l'armée. Une guerre ouverte dans laquelle la société entière y participe, car cette société rejette le sang et la violence et soutient les efforts des forces armées et de sécurité, dans la lutte visant à éliminer les terroristes. Chose qui a porté ses fruits : La Tunisie n’a pas connu d’assassinats depuis six ans.

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Côte d'Ivoire: l'écologie réconcilie les paysans aux éleveurs Par La Majalla Le réchauffement climatique outrepasse les frontières et ne reconnait pas la souveraineté politique des Etats. Mais reste à préciser que les pays du Sahara et du Sahel, souffrent plus qu’ailleurs. Surtout, cette désertification galopante. Surtout, que la déforestation galopante, n’aide pas à remédier à ce fléau. D’où la question : Comment allier développement durable et pour tous, d’une part, et respect et même élargissement de la couverture forestière en Afrique et même ailleurs.

Le réel et le souci de vivre ou même de survivre, l’importe sur le souci environnemental. Comme est le cas en Côte d'Ivoire : «On va toujours avoir du mal à s'entendre» avec les éleveurs, avoue sans ambages un agriculteur ivoirien. A moins qu’un programme original soit lancé pour réconcilier ces frères ennemis et pour protéger le Parc national de la Comoé, classé au patrimoine mondial.

Traoré Brahima, un agriculteur, marche côte à côte avec Barry Soumaila, un jeune éleveur, près du barrage de Danoa, dans le nord-est de la Côte d'Ivoire, à quelques centaines de mètres de la frontière avec le Burkina Faso. Ils se parlent mais sont rivaux.

Ici, comme dans les westerns américains, les différends entre les deux communautés sont souvent meurtriers.

En Afrique de l'Ouest et centrale, les affrontements entre éleveurs et agriculteurs, souvent nourris par des rivalités ethniques, ont fait des milliers de morts ces dernières années (Nigeria, Centrafrique, Tchad, Mali notamment).

La région de Bouna en Côte d'Ivoire a été le théâtre d'un pic de violence en mars 2016. A l'apogée de la saison sèche dans cette zone de savane, les violences entre éleveurs peuls et populations locales avaient fait 33 morts, une cinquantaine de blessés et 2.500 déplacés, d'après le bilan officiel. Un bilan qui, selon des sources locales, serait en réalité beaucoup plus lourd.

Lors de leur recherche de pâturages, les bovins abiment les cultures des populations sédentaires, Koulango (souvent

propriétaires) et Lobi (souvent agriculteurs locataires), ce qui exacerbe les conflits.

Les éleveurs peuls avaient aussi tendance à emmener leurs bêtes paître dans le parc de la Comoé, surtout en saison sèche, explique le commandant D'Angouss Kissi de l'Office ivoiriren de Parcs et réserves (OIPR).

«Notre mission, c'est de protéger le parc. Mais nous nous sommes rendu compte que la surveillance seule ne permettait pas d'endiguer les entrées illégales de bovins. Il fallait trouver autre chose», dit-il. «Il fallait trouver des pâturages et de l'eau aux bouviers (éleveurs de bovins) à l'extérieur du parc. Tout en apaisant la situation et évitant de nouveaux conflits».

Avec le soutien de l'agence de coopération allemande GIZ, qui investit 1,2 million d'euros sur quatre ans, la Côte d'Ivoire a donc lancé un programme pilote qui prévoit la réhabilitation mais surtout la gestion concertée de points d'eau (barrages) avec des comités locaux de gestion (CLG) regroupant toutes les parties prenantes: éleveurs, propriétaires, paysans locataires ainsi que les entreprises locales ou les enseignants.

A Danoa, les villageois ont aligné des chaises en plastique sur la petite place centrale couronnée par un baobab et un neemier géants. D'un côté, entourant le roi du village en tenue d'apparat avec ses bijoux, les propriétaires koulango, qui se sont mis sur leur 31. De l'autre, avec des habits élimés, les agriculteurs lobi et les éleveurs peuls.

Le ton est cordial. Chacun prend la parole à tour de rôle sans interrompre quiconque. On a mis en place des couloirs de transhumance, qui mènent au barrage et à des zones de pâturage créés ex nihilo par l'OIPR, qui y plante des herbes destinées au bétail. On discute aussi du prix d'accès à l'eau. Il y a des tarifs «cassés» pour les membres de la communauté soit l’équivalant de 3 euros, le mois par troupeau contre l’équivalant 23 euros, pour les éleveurs venant d'ailleurs.

«Avant, il y avait des disputes tous les jours. Problème d'eau, d'herbe, pas de route pour les animaux. Du coup, pour éviter les

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conflits, on allait au Parc», explique l'éleveur Barry Bounangui.

«Aujourd'hui, agriculteurs et éleveurs se fréquentent, c'est une bonne chose. L'association a donné la force et la confiance. Les couloirs de transhumance nous aident beaucoup. Mais pour que ça continue, il faut que le barrage (qui fuit) soit réparé », conclut-

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il, à l'adresse du commandant Kissi.

Du côté des propriétaires, Amadou Ouattara, chef de terres (sorte de responsable traditionnel du cadastre), applaudit l'initiative.

«On a fait des sacrifices. On a donné des terres pour les couloirs de transhumance. On a expliqué aux nôtres que c'était pour le bien commun. Il faut éviter les confits, c'est mieux pour tout le monde».

Les agriculteurs aussi se disent «heureux»: «On a moins de dégâts», témoigne Kambou Tchourité.

«Après ce qui s'est passé (en 2016), j'avais peur. Tout le monde avait peur. Quand on est d'accord, c'est bon pour tout le monde», dit Awa Ouattara, présidente des femmes maraichères.

La réunion se termine. Après les sourires, les grimaces. Certains agriculteurs maugréent dans leur coin, maudissant les éleveurs.

L'un des agriculteurs prend la parole, très énervé: «Les bœufs viennent dans les champs. Ils détruisent tout. J'ai dit à l'éleveur d'arrêter mais il recommence et il recommence... Ça ne peut plus durer!"

Du côté des éleveurs, on fait mine de sourire. En s'éloignant, confie l'un d'eux: «Les agriculteurs, ils veulent tout. Ils ne laissent pas passer, ils brûlent les champs et ils ne laissent pas un brin d'herbe».

«C'est un modèle en construction mais il faut amener les gens à se rencontrer, se parler et s'accepter. Rien que de les avoir mis à la même table, c'est déjà une victoire», explique Sanogo Issoufou, de la GIZ.

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RDC: Vers une coalition gouvernementale ?

Par La Majalla Les habitants de la République démocratique du Congo, sont soulagés ou presque. Les récentes élections présidentielles, avec leur lot de report, de rixes et surtout de frustrations, font désormais partie d’un passé à oublier ou plutôt à effacer. Mais reste, la gestion de la période postélectorale, à savoir cette cohabitation entre un nouveau président, issu de l’opposition et un parlement dominé par l’ex majorité.

Dans le but de bâtir des règles de jeux, nouveaux, le président congolais Félix Tshisekedi a conféré dimanche avec son prédécesseur, Joseph Kabila, sur la mise en place d'une coalition en vue de la formation du gouvernement de la République démocratique du Congo après le scrutin du 30 décembre.

«Le président Kabila en sa qualité de chef de la majorité à l'Assemblée nationale s'est rendu auprès de son successeur en vue de discuter de la mise en place d'une coalition gouvernementale», selon l'un de ses proches sous couvert de l'anonymat.

«Cet échange va ouvrir la voie à la désignation d'un informateur ou d'un Premier ministre chargé de former le gouvernement de coalition pour gérer, ensemble, le pays». En début de soirée, un communiqué officiel a confirmé la rencontre des deux personnalités à la résidence du président Tshisekedi, d'abord à huis clos puis élargie à deux collaborateurs du chef de l'État.

«Les deux personnalités ont même partagé un repas dans une ambiance de famille», selon un conseiller

à la présidence congolaise. Samedi, les partisans de Joseph Kabila avaient proposé au nouveau chef de l'État «un partenariat responsable» pour la gestion du pays.

Les pro-Kabila, qui ont obtenu 337 des 485 sièges aux législatives du 30 décembre, selon les résultats provisoires, devront composer et diriger le futur gouvernement. L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du président Tshisekedi investi le 24 janvier, ne compte que 32 députés nationaux dans la future Assemblée nationale.

Jusque-là, le président n'a pas désigné de Premier ministre, en vue de la formation du prochain gouvernement. La RDC a connu sa première passation pacifique du pouvoir depuis son indépendance le 30 juin 1960 avec la proclamation de Félix Tshisekedi comme vainqueur de la présidentielle, succédant à Joseph Kabila après 18 ans de pouvoir.

Certes, ces initiatives, déclarations, et même ces rencontres, s’apparentent à ce qu’on constate dans une «vraie » démocratie, mais persistent les risques d’une rechute. Surtout que la situation sécuritaire dans le pays, essentiellement dans les provinces de l’Est, laisse à désirer. Mais aussi, la situation économique aussi, surtout que le pays est riche, tant son sous-sol regorge de diverses richesses. Mais essentiellement, cette démocratie qui doit s’accompagner d’une concrétisation réelle d’une justice sociale basée sur un développement économique réel et palpable, garantissant la joie de vivre pour tous.

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Report des présidentielles au Nigéria : Simple report?

Par La Majalla

sacrifice financier pour beaucoup, des centaines de milliers de personnes avaient quitté les villes L’annonce du report des élections présidentielles où ils vivent, dans la perspective du scrutin, pour au Nigéria, est apparue au début comme une se rendre dans leur région d'origine où ils sont forme de fake news (informations fallacieuses, inscrits sur les listes électorales. La plupart des intox ou fausses nouvelles), si généralisée ces entreprises, mais aussi le port de Lagos, point jours. Ou du moins, une mauvaise plaisanterie. d'entrée dans ce pays de 190 millions d'habitants, L’information est réelle. Quant aux Nigérians, ils première économie d'Afrique, avaient fermé sont toujours abasourdis, à l'annonce surprise du dès vendredi pour permettre aux employés report de la présidentielle, un report in extremis de pouvoir quitter les centres urbains avant le qui devrait coûter plusieurs milliards de dollars couvre-feu électoral, de samedi 08h00 à 18h00. au pays, et qui est la conséquence «de décennies Les aéroports et les frontières terrestres avaient de corruption et d'incompétence» à la tête de également été fermés.

«Le coût de ce report est inimaginable. L'économie l'Etat, selon la société civile.

Les rues de Lagos, capitale économique de était au ralenti vendredi, et complètement l'Afrique de l'Ouest peuplée de 20 millions paralysée samedi», selon le directeur de la d'habitants, étaient vides, après la déception et Chambre de commerce de Lagos, Muda Yusuf, la colère provoquées par le report d'une semaine qui estime les pertes financières à 1,5 milliard de des élections présidentielle, législatives et dollars. Mais «ce qui nous coûtera le plus cher, sénatoriales. Les deux principaux candidats, le ce sera ce qui pèse sur notre réputation», note président sortant Muhammadu Buhari et son l'économiste Bismark Rewane. «La confiance principal adversaire, Abubakar Atiku, avaient des investisseurs a été érodée». Il estime que sur le long terme, et en comptant les coûts indirects, appelé samedi leurs partisans au calme.

Mais dans un pays rongé par le chômage et ce report pourrait coûter environ 2 points de PIB, l'extrême pauvreté, où chaque déplacement est un soit «9 à 10 milliards de dollars».

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La commission électorale (INEC) a annoncé le report du scrutin au 23 février quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote. Les élections des gouverneurs se feront quant à elles le 9 mars au lieu du 2.

Mahmood Yakubu, président de l'INEC,

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assume la «totale responsabilité» du retard logistique pris sur la préparation des élections et assure qu'organiser une élection dans un pays où les infrastructures sont défaillantes est un défi «énorme». L'INEC a déployé un million d'agents à travers le pays, imprimé 421 millions de bulletins de vote, et près de 23.000 candidats se sont présentés aux différents scrutins.

M. Yakubu a également regretté les actes de «sabotage» qui ont perturbé la préparation du scrutin. Trois bureaux de l'INEC ont été incendiés ces dernières semaines (Etats du Plateau, Anambra et Abia), et des milliers de bulletins de vote ou de lecteurs électroniques de cartes électorales ont été détruits.

Ce n'est pas la première fois qu'une élection est reportée au Nigeria, depuis la fin des dictatures militaires en 1999. En 2011, les élections générales ont été retardées deux fois - et alors même que le vote avait déjà débuté, le président de la Commission électorale évoquant alors une situation d'«urgence», avec de nombreux bureaux sans matériel électoral. Le Nigeria

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s'était ensuite embrasé dans des violences postélectorales entre chrétiens et musulmans qui avaient fait plus de 1.000 morts à travers le pays.

En 2015, le gouvernement du président Goodluck Jonathan avait également reporté le scrutin de six semaines, arguant des problèmes de sécurité dans le Nord-Est, après des années d'enlisement du conflit contre les djihadistes de Boko Haram.

«Compte tenu de cette tendance répétée à reporter les élections, conséquence de décennies de corruption et d'incompétence, le SERAP (groupe important de la société civile nigériane) a décidé de poursuivre en justice le gouvernement et l'Assemblée Nationale une fois que seront finis les votes», selon un communiqué du groupe publié dimanche.

«Demander la démission du président de l'INEC, plutôt que de s'attaquer aux racines du problème

est une excuse trop facile pour se dédouaner de toute responsabilité», a dénoncé le groupe présidé par l'avocat nigérian des droits humains, Femi Falana.

En 2011, l'avocat avait déjà publié un communiqué pour réagir à l'annonce du report.

«C'est frustrant et décevant. C'est la preuve du déclin de nos institutions», avait-il regretté.

Preuve que l'Histoire semble se répéter au Nigeria.

La question qui se pose et même s’impose, en plus des impacts directs et immédiats, concerne le danger d’un second report ou d’un déroulement ne permettant pas de distinguer des résultats reconnus par tous les partis et surtout tous les concurrents.

Une affaire à suivre…

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Présidentielle au Sénégal: Une réélection au premier tour?

Par La Majalla Les élections dans les pays du tiers-monde importent plus par la qualité, à savoir la transparence et le respect des normes internationales, que les résultats en soi. A savoir la stabilité que ce rendez-vous électoral puisse offrir au pays, et surtout aux habitants. A savoir la stabilité couplée au développement économique. En conclusion, la joie de vivre.

Dans ce sens, s’inscrivent les élections présidentielles du Sénégal, qui vont se dérouler le 24 février prochain.

Où le sortant Macky Sall, confronté à une concurrence inhabituellement clairsemée dans un pays friand de débat démocratique, compte bien remporter dès le premier tour.

Face à celui qui entend conduire la deuxième phase (2023-2019) de son Plan Sénégal émergent, seuls quatre adversaires, rescapés du nouveau système de parrainages et des décisions judiciaires qui ont éliminé des rivaux de poids, espèrent le contraindre à un second tour, à commencer par l'ancien Premier ministre Idrissa Seck.

L'opposition dénonce l'invalidation des candidatures de Karim Wade, fils et ancien ministre du prédécesseur de Macky Sall, Abdoulaye Wade (2012-2000), et du maire déchu de Dakar Khalifa Sall, dissident du Parti socialiste (PS), tous deux frappés par des condamnations judiciaires.

Les bureaux de vote doivent ouvrir à 08H00 et fermer leurs portes à 18H00 GMT. Les premiers résultats sont attendus dans les médias dès la fermeture des bureaux mais ne deviendront officiels qu'à partir du 25 ou du 26 février.

Compte tenu des délais légaux de leur proclamation et de possibles contestations, un éventuel second tour se tiendrait vraisemblablement le 10 ou le 17 mars.

Le Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d'Etat, fait figure de modèle démocratique en Afrique, mais les campagnes électorales y sont souvent émaillées d'accusations de corruption, de désinformation et de violences.

Des affrontements ont fait deux morts le 11 février à Tambacounda, à 420 km à l'est de Dakar, entre partisans de la coalition présidentielle et du candidat du Parti de l'Unité et du rassemblement (PUR), Issa Sall, proche de la mouvance religieuse.

Les deux autres candidats sont l'ancien inspecteur des impôts Ousmane Sonko et l'ancien ministre Madické Niang.

Pour la première fois depuis 1978, ni le PS ni le Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) d'Abdoulaye Wade ne présentent leur propre candidat. Mais la famille libérale est particulièrement bien représentée, avec Macky Sall, Idrissa Seck et Madické Niang, tous trois issus du PDS. La campagne, qui a vu les candidats sillonner le pays avant de regagner Dakar pour la dernière semaine, a été marquée par le partenariat avec Idrissa Seck annoncé de sa prison par Khalifa Sall et le retour au pays de l'ex-président

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Wade, décidé à empêcher une élection «verrouillée» par son successeur.

Abdoulaye Wade a appelé à brûler le matériel électoral et à s'attaquer aux bureaux de vote, une «attitude de subversion» dénoncée par le gouvernement, mais dont le ministre de l'Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a minimisé la portée. «Dans ce pays-là, on ne peut pas, on ne peut plus truquer des élections», a d'ailleurs assuré le ministre.

Si le partenariat avec l'ex-maire de Dakar a conforté, dans son statut de principal concurrent de Macky Sall, Idrissa Seck, candidat pour la troisième fois, après les ralliements de recalés du système de parrainages dont deux anciens Premiers ministres, le pouvoir mise sur son bilan, notamment en termes d'infrastructures.

«L'autoroute à péage Ila Touba, le pont de Farafenni, les bourses familiales, la CMU (couverture maladie universelle)», a énuméré Badré Diouf, un électeur interrogé sur les raisons de son soutien au président sortant, lors d'un meeting à Kaolack (centre), citant quelques-uns des chantiers achevés sous son mandat.

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Lors de son investiture le 1er décembre, en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara, gambien Adama Barrow, libérien George Weah, mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et du Premier ministre bissau-guinéen Aristide Gomes, Macky Sall s'est engagé à amener le Sénégal «plus loin et plus haut».

Le pays, musulman à plus de %90, réputé pour sa tolérance religieuse et le poids des confréries, a jusqu'à présent été épargné par les attentats djihadistes qui ont frappé d'autres pays d'Afrique de l'Ouest.

Mais il a renforcé sa sécurité ainsi que sa législation, parfois au prix d'atteintes aux libertés, selon des organisations de défense des droits de l'Homme. Un étudiant a été condamné cette semaine à trois mois de prison avec sursis pour «apologie du terrorisme» sur Facebook, après plus de quatre ans de détention provisoire.

Pour Astou Fall, une commerçante de Bambey (centreouest), quel que soit le vainqueur du scrutin, l'essentiel est la stabilité du pays. «Je ne me casse pas la tête avec la politique», a-t-elle expliqué. «Que le meilleur gagne et que la paix perdure, nous tenons à notre stabilité nationale».

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Burkina-Faso : Manœuvres militaires de l’Africom…

Par La Majalla Sur le plan stratégique, tant le terrorisme ne reconnait ni les frontières ni la souveraineté des Etats qu’il cherche à ébranler, le combat qui s’opère contre ce fléau, doit se situer sur un plan international ou du moins régional, mais aussi s’opérer selon une logique de coordination entre les Etats concernés.

La région du Sahara et du Sahel, et même au-delà, s’annonce comme un des plus importants et dangereux foyers de terrorisme au monde. Certes, il existe une coopération entre les pays concernés et menacés. Mais, reste insuffisante, surtout que les moyens propres de ces pays ne peuvent assurer une victoire certaine et rapide.

Sans oublier la persistance de divergences politiques entre les Etats de la région.

Dans ce sens, environ deux mille militaires des forces armées de 33 pays d'Afrique, d'Europe et d'Amérique ont entamé lundi à Kamboinssin, près d’Ouagadougou, des manœuvres visant à renforcer leurs capacités opérationnelles dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Ces manœuvres qui vont durer jusqu'au 1er mars permettront aux participants de «partager leurs expériences, d'acquérir et de perfectionner les savoir et savoir-faire tactiques et techniques dans le cadre de l'antiterrorisme», selon l'état-major des armées burkinabè.

Organisé depuis 2005 par le Commandement des ÉtatsUnis pour l'Afrique (Africom), l'exercice «Flintlock»

est une occasion pour «consolider l'approche globale de la gestion des conflits et des crises engendrés par le phénomène du terrorisme en améliorant les mécanismes de collaboration et d'assistance au profit des populations victimes».

Selon le Commandant des opérations spéciales des EtatsUnis en Afrique (Socafrica), le général américain Mark Hicks, l'exercice a été réorienté pour que la formation soit désormais axée sur les menaces réelles dans l'espace

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sahélo-saharien.

«Au moment où nous lançons l'exercice Flintlock 2019, la situation sécuritaire dans l'espace sahélo-saharien est marquée par une récurrence des activités des groupes armés terroristes au centre du Mali, au Niger, et au Burkina Faso, ce qui constitue un sujet de préoccupation majeure pour nos Etats et nous rappelle la fragilité de nos espaces respectifs face au fléau de l'insécurité que constituent la menace terroriste, la criminalité organisée et les trafics d'armes et de drogues», a déclaré le ministre burkinabé de la Défense, Chériff Sy. Il a jugé «impérieux de mobiliser nos savoir-faire afin d'envisager des actions urgentes et saisir l'opportunité pour construire une vision collective dans la réponse à y apporter».

Des groupes armés islamistes s'étaient emparés en -2012 2013 du Nord du Mali avant d'en être en grande partie chassés par une intervention militaire française. Mais ils ont regagné du terrain dans le centre de ce pays, et le phénomène s'étend au Burkina Faso et au Niger voisins,

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se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.

Le Tchad subit quant à lui des attaques dans l'ouest avec l'insurrection des islamistes nigérians de Boko Haram.

L'ambassadeur des États-Unis au Burkina Faso, Andrew Young, a souligné la nécessité de coopérer contre le terrorisme, «une menace globale et régionale, à laquelle nous faisons face».

«Nous n'en viendrons à bout qu'en le combattant ensemble et Flintlock représente l'occasion idéale d'apprendre comment opérer aux côtés les uns des autres», a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso, pays hôte de l'édition 2019 de l'exercice multinational, abrite le poste de commandement principal à Kamboinssin et trois sites de manœuvres à Loumbila, Pô et Bobo Dioulasso.

Un poste avancé clé a également été mis en place à Atar, (400 kilomètres au nord de Nouakchott), en Mauritanie où un exercice se déroulera partiellement.

Reste à se demander et surtout à savoir, comment ces manœuvres vont influencer une coopération si nécessaire mais surtout si insuffisante…

Issue 1735- FĂŠvrier 22/02/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Zaha Hadid‌ Architecture en orbite des Stars

There's No Better Argument Against the Iranian Revolutionary Model Than Saudi Success www.majalla.com

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Dans une interview à «Majalla» : Il existe une confiance entre moi et le public... Je souhaite du succès à «Princesse Bissa».

Mai Ezzidine : La jalousie artistique est mon dernier souci…

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Le Caire: Essameddine Radi La star Mai Ezzidine a pu ces derniers temps, faire ses preuves, prouver ses compétences et justifier la place qu’elle détient sur le petit écran.

A savoir, que ses œuvres détiennent les meilleurs taux d’audience. De même sur les réseaux sociaux. Au point de devenir gage de succès pour les producteurs. Mais aussi, icone garantissant la réussite. Ceci, au moment, où la notoriété de plusieurs actrices, accuse un recul, du fait de la forte concurrence qui sévit dans le secteur.

La dernière œuvre de Mai Ezzidine est la série «Lettres», qui a remporté un vif succès suite à sa diffusion l’année dernière pendant le mois sacré du Ramadan.

Mai Ezzidine a un rendez-vous avec le succès par le biais de la série «Princesse Bissa», qu’elle s’apprête à tourner dans quelques jours...

A travers ces quelques lignes, nous découvrons ses dernières nouvelles, son rôle dans sa nouvelle série et son équipe.

La chaleur et l’ambiance des œuvres classiques de la télévision égyptienne, nous manquent à l’instar des chefs-d'œuvre du regretté Osama Anwar Okacha. elle arrive à prouver sa bravoure, et surtout qu’elle reste la même, et ce malgré la survenue de plusieurs événements.

< Ce nouveau projet est confié au réalisateur Akram Farid avec lequel tu as collaboré pour trois films. A savoir «Farah», «Il pensait», ainsi que la première partie de «Omar et Salma» avec Tamer Hosni. Est-il votre porte bonheur ?

- Akram Farid est un grand réalisateur et tout son travail à l'écran a connu un grand succès. Il existe une alchimie entre nous deux, et on se comprend < Au début, qu'en est-il de votre nouvelle œuvre du regard. J'aime aussi travailler avec lui, car il «Princesse Bissa»? est l'un des réalisateurs les plus talentueux de sa - Je tiens des séances de travail avec le réalisateur génération. Sa participation sera un excellent ajout Akram Farid et l'auteur Mustafa Omar, afin de au travail. Il sait comment pousser les acteurs à se préparer la nouvelle série intitulée ««Princesse dépasser. J’espère que Cette coopération puisse Bissa» qui sera présentée lors du prochain réussir et que chacun de nous apporte un plus à Ramadan, à laquelle participeront, la vedette du l’autre. théâtre égyptien Mohamed Anwar, la grande vedette Sawsan Badr et d'autres stars, dont < Cette nouvelle série se joue dans le cadre d’un Houssam Dagher. quartier populaire. Une grande partie de vos œuvres s’inscrivent dans le même dessein, est-ce < Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce projet au un choix délibéré ? dépend des autres, qui vous ont été présentés au C’est un fait, mais non délibéré. A savoir que je cours de la période récente? préfère l’ambiance des quartiers populaires. Tant - Le travail s'articule dans un cadre social relatant les personnages reflètent profondément ces lieux. un certain nombre de problèmes intéressant La chose relève du hasard cette fois. L’œuvre m’a les femmes et qui sont apparus récemment, plu de la première lecture et de la première scène. tels que les relations familiales, les relations Car, il nous manque la chaleur et l’ambiance des entre mère et fille et les relations au sein de la œuvres classiques de la télévision égyptienne. famille en général. J'aime les histoires qui se A savoir, les chefs-d'œuvre du regretté Osama jouent dans un cadre familial. A savoir tirer la Anwar Okacha, d’Ismail Abdelhafid et autres sonnette d’alarme concernant des phénomènes grands génies. étranges qui n'existaient pas avant dans la société égyptienne. La personnalité de «Bissa», que je < Votre dernier travail «Lettres» a remporté présente dans cette nouvelle œuvre, est une brave un vif succès, avec la Star Khaled Salim? Vous fille, et responsable de sa famille. Elle s’expose attendiez-vous à ce succès? à de nombreuses situations, à travers lesquelles, - Je ne m'attendais pas du tout à ce succès, surtout

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- Il est de mon plein droit de choisir l’équipe, tant que je suis l’héroïne. Et il est très important que l’artiste choisisse les acteurs, avec qui il se sent à l’aise. Il existe des artistes avec lesquels je ne me sens pas bien. Ils me communiquent par conséquence une énergie négative, qui apparait clairement à travers l’œuvre, et me cause des problèmes. Il est donc préférable d’avoir un accord dans l’équipe, pour que le tournage se vive dans une ambiance familiale. Existent des conditions que nous imposons tous, pour le bien du travail : A commencer par le refus d’accorder des interviews < Certains vous accusent de vous mêler des ou donner des déclarations. Pour ne pas dévoiler moindres détails. Et que vous préfériez travailler de secrets au sujet des acteurs, des décors et des avec vos amies, qui n’osent guère s’opposer à votre vêtements. Toutes les Stars observent ces pratiques.

Sans oublier que le public va juger ma personne point de vue ? et lui imputer aussi bien le succès ou l'échec du travail. que le sujet était un peu étrange, et que l’œuvre est différente de celle de l'année précédente. Mais j'étais très enthousiaste parce que l'idée recelait beaucoup de suspense. Et que j’apparaissais avec un look nouveau, tant je suis apparue voilée. Les téléspectateurs ont apprécié l'idée, la forme et la performance. Chose qui m’a porté beaucoup de joie, tant j’ai misé sur ce travail. A commencer par l'auteur Mohammed Sulaiman Abdul Malik, avec qui j’aime travailler. Sans oublier les grandes Star qu’y participent.

< Certains vous accusent d'être vaniteuse aussi?

- Ce n'est pas vrai, tous ceux qui me connaissent savent à quel point j'apprécie tout le monde et peutêtre ressentent-ils ce sentiment à cause de mon désir d'être introvertie. Dieu merci, j'ai de bonnes relations avec le public, avec qui je communique d’une manière excellente.

Vous considérez-vous chanceuse?

- Je suis vraiment chanceuse, parce que j'exerce une profession que j'aime beaucoup. Mes fans m'aiment et j’espère toujours être à la hauteur de leurs attentes. Aussi, je suis chanceuse d’avoir ma mère à mes côtés, elle est mon soutien dans ce monde. < Où vous situez-vous parmi les artistes de votre génération?

- Je ne me situe nulle part. Il revient au public de me mettre à la place qui me revient. Ce public n'oppresse personne, tant il reste fidèle à l’artiste qu’il aime, et serait le premier à prendre sa défense.

La jalousie artistique est mon dernier souci. Mon souci réel se porte sur mon travail, sans tomber dans les rixes entre Stars, tant le public sait distinguer sa Star préférée.

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< Vous êtes loin du cinéma depuis un certain temps. Y a-t-il des projets de films en perspective?

Si je trouve une proposition qui me ramène au cinéma, je serais partante tout de suite. Le grand écran est mon premier amour. D'autant plus que j'ai participé à des œuvres que je considère importantes au cours des dix dernières années, notamment «Omar et Salma», «Shikamara», «Jim Over», et «Mon chéri est endormi». De ce fait, je n'accepte pas de retour à un niveau inférieur et je ne me précipite pas pour retourner au cinéma juste pour la présence, ce n'est pas mon objectif.

Nul besoin d’une présence terne, qui dégraderait mon image, et nuirait à mon capital artistique cinématographique. Surtout, que je dispose d’un capital de confiance, qui me lie à mon public, après plusieurs réussites à la télévision. Je ne peux hypothéquer ce capital.

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Il est de mon plein droit de choisir l’équipe, tant que je suis l’héroïne. Et il est très important que l’artiste choisisse les acteurs, avec qui il se sent à l’aise. < Qui considérez-vous comme votre conseiller artistique?

- Ma propre personne, ainsi que mes proches amis, avec qui je discute de toutes les œuvres qui me sont présentées et en qui j’ai confiance.

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Festival du rire 2019 à Tunis : Humour et bonne humeur !

Démarrage de la 10e édition du Festival du rire de Tunis, du 19 au 24 février, au Théâtre de la Ville de Tunis. Le festival du rire de Tunis revient dans sa 10e édition, toujours proposant des spectacles burlesques à souhait des standup d’humoristes de talent et d’artistes confirmés d’ici et d’ailleurs et qui se produiront sur la scène du Théâtre de la Ville de Tunis du 19 au 24 février. Les 20 et 21 février, le public sera au rendez-vous avec l’humoriste Haroun, figure montante du stand-up français et véritable star du rire. Né en 1984, diplômé d’une école de commerce, Haroun a choisi de se consacrer à sa passion, le théâtre et la comédie, après une expérience dans le monde des entreprises.

Préservation du patrimoine musical : Appel à impliquer la société civile

Le ministre des Affaires culturelles Tunisien,

Mohamed Zinelabidine, a appelé à la nécessité d’impliquer la société civile dans la sauvegarde du patrimoine national des œuvres artistiques et créatives musicales, en effectuant un travail de valorisation, de préservation et de numérisation.

Lors d’une réunion avec les cadres du ministère, le ministre des Affaires culturelles a mis l’accent sur l’importance de mettre gratuitement le patrimoine musical national au profit du public, en particulier les chercheurs, tout en respectant la législation relative aux droits d’auteur. La réunion a été aussi l’occasion d’examiner la copie modifiée du projet de partenariat avec l’association «La Rachidia- Institut de musique tunisienne». L’accord de partenariat a pour objectif de mettre en place les moyens pour préserver l’archive de la Rachidia afin de mieux la valoriser.

Kedym, tel son père Hamidouche : un artiste épatant

Les chansons de ce jeune suscitent un véritable

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engouement chez la nouvelle génération, aussi bien en Algérie. Tel père, tel fils, cet adage se confirme amplement avec Karim Khedim, connu sous le nom d’artiste «Kedym», qui a repris le flambeau pour continuer le chemin artistique de son défunt père. Fils du chanteur kabyle, Hamidouche, disparu en 2002 suite à une longue maladie, ce jeunot épatant n’a pas attendu des lustres pour se faire remarquer par son attachement viscéral à la musique qu’il découvre avec beaucoup d’enthousiasme. Ainsi, pour justement se mettre, d’ores et déjà, au diapason des artistes ayant fait de la chanson une passion, Kedym a animé des spectacles en France, qui lui ont permis, lors de performances poignantes, d’étaler son talent et de dévoiler ses aptitudes avérées dans le domaine.

Fayçal Aoudia. Designer graphique, artiste digital, musicien…

Fayçal Aoudia, étudiant en 2e année de droit à l’université de Saïd Hamdine, à Alger, se définit comme un «graphic designer» et un «digital artist». Comme ça en anglais. Dans le jargon de l’art graphique. Et il est bon. Pour ne pas dire excellent. Pour ne pas dire un petit génie. Il a l’art et la manière de créer, de détourner et de métamorphoser les images numériquement. Sur son instagram, il y a plus de 1300 abonnés. 19 927 like (aimer). 108 posts. Sans prétention, peut- être une géniale insouciance, Fayçal Aoudia ambitionne : «Je me projette sur 100 K (000 100) abonnés. Sa dextérité dite «A-F Graphics» est une composition s’inspirant de Salvador Dali, du surréalisme pictural, du pop art et de la technicité ultramoderne de l’art graphique. C’est que Fayçal Aoudia possède une imagination débordante. La création «3alem3» montre un vieil homme sur un âne surchargé, lesté d’une bouteille de gaz butane, sous un

soleil de plomb, allégorie de ces petites gens vivant dans les zones éparses et au bout de son chemin, une incrustation, une boule extra-lucide et extra-terrestre.

«L'héritage» de Nelson Mandela exposé à Londres

Une exposition retrace la vie et l’héritage de Nelson Mandela : son éducation dans la campagne du Cap oriental en tant que fils d’un chef, son incarcération de 27 ans et la fin de l’apartheid quand il est devenu le premier président noir sud-africain en 1994, avant de mourir en 2013 à l‘âge de 95 ans. À l’exemple d’une montre qui ne quittait pas le poignet du leader du mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud, même après avoir passé près de trois décennies derrière les barreaux, de nombreux autres objets sont exposés à Londres. «Mon grand-père, pendant ses années présidentielles, portait une montre. Une montre Philippe Patek

et j’ai mis cette montre à ma disposition parce qu’il me l’avait offerte. Je pense que parce qu’il était une personne si engagée et toujours à l’heure et qu’il n‘était jamais en retard pour un engagement. Même quand il était à l‘étranger, sa montre était toujours à l’heure sud-africaine.

Ce que notre famille trouvait très drôle. Cette montre est aussi exposée ici», a fait savoir Mandla Mandala, petit-fils du défunt.

récolter le maximum de voix, notamment dans les rangs de la jeunesse, constituant l’essentiel de la population nigériane (plus de 54 %). Leurs chevaux de bataille, les artistes «naija» ainsi que les stars de Nollywood, devenus au fil des ans le miroir d’une population jeune qui parcourt leurs pages sur les réseaux sociaux. L’an dernier, la star de l’Afropop Davido de son vrai nom David Adedeji Adeleke, a fait la Une des journaux locaux après avoir ouvertement fait campagne pour son oncle, le sénateur Nurudeen Ademola Adeleke, qui briguait un poste de gouverneur de l‘État d’Osun. La défaite du sénateur qui s‘était présenté sous la bannière du Parti populaire démocratique (PDP) n’a pas refroidi les ardeurs de Davido. Sur son compte Twitter, la star a donné une liste de candidats qu’il soutient pour ces présentes élections.

Madagascar: le plasticien Joël Andrianomearisoa explique son processus créatif

Davido et Wizkid prennent position dans le débat électoral nigérian…

Environ 83 millions de Nigérians sont appelés aux urnes pour des élections générales. En amont de ces joutes qui devraient cimenter la démocratie naissante dans le géant démographique d’Afrique, les artistes entendent bien faire entendre leur voix… Mais pas toujours en chœur. Dans la course aux postes électifs, les candidats aux élections générales comptent bien jouer la carte du showbiz pour

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A Madagascar, le public de l’Institut français à Antananarivo a assisté le 16 février à un événement tellement rare qu’il peut être souligné.

L’artiste plasticien Joël Andrianomearisoa, qui représentera son pays à la Biennale de Venise en mai prochain, s’est livré à un exercice périlleux : raconter l’histoire de ses œuvres et son processus de création. La renommée de Joël Andrianomearisoa est mondiale. L'artiste malgache expose régulièrement sur les cinq continents. Avec beaucoup d’humilité, il a dévoilé une partie de son âme créatrice devant le public, un jeu qu’il estime aujourd’hui nécessaire. «Il y a le travail matériel, la forme, explique-t-il. Mais il est devenu extrêmement important pour un artiste de défendre son travail par la parole, et la posture, qui fait partie aussi intégrante de l’œuvre. Raconter le processus

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rt d’une consommation à laquelle ils n’ont pas accès.»

Claude Bosana, le peintre qui réalise les portraits des grandes personnalités

de création : pourquoi ? Comment ? Sans forcément donner une finalité puisque l’art n’a pas forcément une finalité».

Berlinale: «Système K» ou «avoir mal au Congo»

plasticiens, des performeurs qui créent des œuvres en récupérant toute sorte d’objets dans la rue. «Face à la pénurie générale, certains entre nous récupèrent et recyclent les déchets

Sur le Boulevard Lumumba au n9° Masina sans fil, en face de l’entrée quartier 1 à Ndjili, à Kinshasa (RCD) sont exposés, chaque jour, des portraits d’anciens chefs d’Etat et autres grandes personnalités. Ces tableaux peints, entre autres, à l’effigie de M’zee Laurent- Désiré Kabila, Thomas Sankara, Kadhafi, Ibenge et bien d’autres n’arrêtent pas d’attirer la curiosité de plus d’un passant au regard de leur touche particulière. L’auteur de ces œuvres est Claude Bosana, 36 ans révolus. Forum Des As l’a surpris en plein travail. «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années», dit un adage. A 36 ans, Claude Bosana est initiateur d’un centre de formation aux arts graphiques et plastiques situé le long du Boulevard Lumumba

Après plusieurs documentaires sur la scène musicale de Kinshasa, notamment le film sur le groupe Staff Benda Bilili, le réalisateur français Renaud Barret présente à la Berlinale Système K, un film sur les artistes plasticiens de la République démocratique du Congo (RDC). Il a notamment suivi Freddy Tsimba, artiste désormais mondialement connu, mais aussi une dizaine de jeunes performeurs, aussi démunis que leurs concitoyens, et qui veulent éveiller les consciences au Congo. «Je m’appelle Freddy Tsimba, je suis sculpteur et plasticien». Freddy Tsimba est le parrain, le grand frère de toute une génération d’artistes au quartier sans fil de Masina.

«Effacer le tableau», le 3è album du Staff Benda Bilili

Le groupe musical Staff Benda Bilili constitué essentiellement de personnes vivant avec handicap, a présenté le 2 février à la Halle de la Gombe (Kinshasa) son nouvel album intitulé «Effacer le tableau». Cet album intervient après «Bouger le monde» et «Très très fort». Ce groupe a effectué son comeback sur scène le même jour lors d’un concert à l’Institut français Halle de la Gombe. L’orchestre formé en 2003 dans les rues de Kinshasa compte aussi, à travers ses productions, réunir les moyens pour venir en aide

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et encadrer les personnes vivant avec handicap, indiquent Live Mindanda, chargé des relations publiques du groupe Staff Benda Bilili et Yves Tungila, Coordonnateur de la structure Karibu et représentant du manager de cet orchestre.

d’Algérie, du Maroc, de Jordanie, de Palestine, de la République démocratique du Congo, du Kenya, de Maurice, de Chine, d’Indonésie, de Pologne et de Grèce.

La marocaine Sara Kaddouri reçoit L’Egypte abrite le Festival des arts le prix du Caire «Film Society» pour et de la culture avec la participation le meilleur mixage sonore.

Sara Kaddouri, 28 ans, diplômée de de 13 pays…

La 7ème édition du Festival international de la culture et des arts a débuté dimanche à Assouan, avec la participation de groupes folkloriques et traditionnels de 13 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe, selon des médias locaux. La ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem, accompagnée du gouverneur d’Assouan, Ahmed Ibrahim, ont assisté à la cérémonie d’ouverture dans un théâtre en plein air surplombant le Nil dans la province méridionale d’Assouan.

«Nous avons environ 23 groupes d’Etats participants et ils se sentent complètement en sécurité ici à Assouan», a déclaré Mme la ministre à l’entrée du théâtre. «C’est un message de paix très important pour le monde entier, à savoir que l’Égypte lutte contre l’idéologie étrange de l’extrémisme».

Chacune des formations participantes, dont neuf originaires de provinces égyptiennes telles que Matrouh, Sohag, Louxor et Assouan, a présenté des spectacles reflétant leur culture et leurs arts traditionnels uniques.

Organisé par l’Autorité générale des palais de la culture, l’événement a rassemblé des groupes folkloriques d’Égypte, du Soudan,

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l’École des arts visuels de Marrakech (ESAV), a remporté le prix de la prestigieuse «Cairo Film Society» pour le «Meilleur mixage sonore». Kaddouri est une sound designer marocaine qui s’est taillé une place de choix dans l’industrie cinématographique égyptienne. Son dernier prix, qu’elle a recueilli le samedi 9 février, rend hommage à son travail pour le film égyptien «Poisonous Roses» du réalisateur égyptien Fawzi Saleh. «Merci à ma famille et à toutes les personnes qui ont cru en moi ici en Égypte», a déclaré Kaddouri lors de la cérémonie de remise des prix. Elle a ajouté: «Ce prix couronne plusieurs années de dur labeur dans le cinéma égyptien». Kaddouri, également diplômé de l’Institut national supérieur des arts de la scène de Bruxelles, a remporté d’autres prix pour ses rôles dans le cinéma égyptien. En octobre, elle a remporté le prix du «Meilleur montage sonore» pour le film «Sheikh Jackson» du réalisateur égyptien Amr Salama au 3e Arabian Cinema Awards. En février 2018, Kaddouri a été récompensée au Festival suisse de Locarno pour le film «Withered Green», réalisé par Mohammed Hammad.

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Zaha Hadid… Architecture en orbite des Stars Dessin : Ali Mendalaoui Texte : Moncef Mezgheni -1

Zaha Hadid - Est une Star, que les Arabes n’ont connue que suite à leur décadence.

- Est une cantatrice… Mais à la dimension des grands monuments, à travers le monde.

- Est architecte des œuvres grandioses…

- Une Star Arabe qui a illuminé, au-delà de son pays : l'Irak.

- Et a dispersé ses fleurs et ses jardins architecturaux dans son pays, en Chine, et divers régions du globe.

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- Zaha Hadid, est une légende contemporaine, paisible et silencieuse ...

- Malheureusement, la majorité des étudiants des écoles des beaux arts et d’architecture du Monde Arabe, ne la connaissent pas.

- Ou peut-être que les enseignants ont peur d'approcher des domaines de l'imagination, de la fascination et de l'éblouissement, et des sentiers de l’expérimentation à travers ses œuvres. Ils se trouvent devant une architecte expérimentée, mais aussi destructrice des théories et des expériences architecturales.

-3 - Zaha Hadid: d'origine irakienne, et de nationalité britannique. Célèbre hors du Monde Arabe, car elle se distingue par son esprit oriental et sa sensibilité extrême.

- Elle s’est révélée proche de son ancêtre : Shéhérazade, la plus belle des celles qui racontent les contes imaginaires. Celle qui n’a cessé à travers ses Mille et une nuits, de tisser du plaisir narratif, et monter des contes de fées magiques, à la fois réalistes et fantastiques.

- Zaha n’est pas moins fantastique dans le domaine architectural que son ancêtre Shéhérazade. Le conte et la construction, ne constituent-ils pas une structure animée d’une âme, à l’image d’un foyer?

- La poésie n’est-elle pas un ensemble de vers, avec ses refrains, ses rythmes et sa musicalité.

- De même est l'architecte pour Zoha.

-4 - Zaha Hadid est née en 1950, dans une famille qu’on peut qualifier d'aristocrate. Son père était Premier ministre en Irak. Et la fille était éprise depuis son enfance par la création, et habitée par une idée…

- Peut-être l'idée de l'immortalité, à l'instar du légendaire Gilgamesh.

- ou le légendaire poète arabe Abou Tayeb AlMutanabi, qui incitait son imaginaire qui ne veut grandir, tout en excitant son ambition: «Si on vise l’excellence, il ne faut s’arrêter qu’audelà des astres».

-5 - L'ambition de l’architecte Zaha Hadid est tellement grande, tant elle portait ses rêves en elle, de construire de belles œuvres, et de réalisations grandioses.

- Les œuvres concrétisées par Zaha, attestent de son génie et sa manière d’exceller en architecture.

- Dans un domaine très masculin, tant les femmes architectes ne courent pas les rues.

- Et voici que Zaha Hadid s’adressant aux hommes : Je suis venue prendre la revanche des femmes architectes et artistes.

-6 - Pour de diverses raisons, Zaha Hadid a été citoyenne britannique jusqu'à la fin de sa vie en 2016.

- Mais a vécu, à l’instar de Charlie Chaplin «citoyenne du monde».

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- Avec des œuvres qui ont récolté la notoriété...

- Elle est célèbre partout sur terre, tant elle a fait de la terre une page sur laquelle a inscrit des touches architecturales, fruits de son imaginaire fertile.

-7 - Ceux qui ont connu Zaha Hadid et ceux qui apprécient son talent cherchent à: - Se rapprochez de son talent fantastique, magique et humain pour sculpter des conceptions architecturales au-delà de l’ordinaire, du familier et d’anodin.

- On raconte qu'elle a laissé sur son bureau des projets, des offres, et plans... La mort ne lui a pas permis de répondre aux demandes des étudiants. Et la mise en œuvre de poèmes architecturaux, qui sont restés sans exécution.

-8 - Zaha Hadid reste une lumière dans le domaine de l’art et de l’esthétique.

- Ses conceptions ont révolutionné l'architecture mondiale.

- Et a posé beaucoup de questions, peut-être les plus importantes: - La volonté de réduire les angles en architecture, pour des lignes courbes.

- Chose qui a conféré à l'architecture suggérant d’habitude des matériaux solides, une sorte de tendresse et une image encore plus proche des lignes des corps regorgeant de vie.

- Tout cela a chargé ses œuvres d’un esprit : Celui de la femme rêveuse et de l’Orient poétique.

-9 - La distance prise par Zaha Hadid avec la raideur était clair.

- Sa proximité avec la douceur à travers ses œuvres était claire - Sa hantise de la raideur des angles était flagrante.

- Ses créations regorgent de tendresse et de maternité.

- C’est peut-être une forme d’hommage à la vision

et aux corps aspirant la sécurité.

- Malgré l’engagement ferme qu’elle vouait pour l’exécution et la mise en œuvre de tous ces détails esthétiques.

- Les «rides architecturales» qu’elle imaginait sont presque identiques à la sagesse de ses œuvres. Mais portant l’empreinte de Zaha Hadid.

- Les créations architecturales de Zaha Hadid ne cessent de battre la vie, annonçant la joie d’exister.

- Comme si le spectateur, à travers l'extérieur des conceptions, ressentait plaisir et confort, oubliant presque les matériaux de construction solides.

- Devant les conceptions de «Zaha Hadid», on sent :

- Etre devant une femme et une artiste qui respecte la maternité, la nature et la terre.

- Ces trois éléments sont les meilleures sœurs pour notre mère: la terre!

- A ce niveau, réside la leçon architecturale de Zaha Hadid.

- 10 - Cependant, les occasions de présenter Zaha Hadid se font très rares, ou inexistantes, à travers les médias arabes...

- Surtout après son départ, elle est devenue célèbre dans le monde, et a de nombreuses œuvres implantées dans plus d'un pays et sous le ciel dans

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ce monde.

- 11 - Ses créations ont été conçues à l’image de poèmes pour des âmes exquises, et d’une tenue de soie, qui plaise à la fois à celui qui la porte, et aussi au regard d’autrui.

- Peut-être une libération du corps du stéréotype induit par l’architecture, à qui manquent la sensation de maternité et de tendresse.

- Quant à son nom: Hadid [fer en langue arabe], il n’est qu’une contradiction, car Zoha n’a jamais engendré du «hadid»...

- A l’exception de conceptions solides, mais en… soie.

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Khaled Babbou, candidat à la présidence de la Confédération Africaine de Rugby à la Majalla

« Je ne suis pas un candidat de rupture, mais de cohésion, de suivi et de continuité » Propos recueillis par Chokri BEN NESSIR Le 02 mars prochain constituera une date importante pour le sport africain. En effet, c’est à Marrakech que se tiendront les élections relatives au choix du nouveau président de la confédération africaine de rugby qui mettront aux prises le tunisien khaled Babbou et le ghanéen Herbert Mensah.

La Majalla a rencontré Khaled Babbou. Issu d’une grande famille de dirigeants tunisiens et transfuge de la fédération tunisienne de rugby qu’il a présidé entre 2009 et 2011, Khaled Babbou avait intégré les structures africaines depuis 2010. D’abord en siégeant au comité exécutif de la confédération africaine de rugby depuis 2011, ensuite en étant également élu membre de l’union des confédérations sportives africaines. Mr Babbou a réussi à mettre en place une structure administrative permanente qui a permis d’aboutir à une multiplication des compétitions continentales qui contribuent au développement du rugby dans les différentes contrées africaines. Aujourd’hui, les aspirations sont grandes et les ambitions également. Le candidat tunisien estime que l’Afrique a droit désormais à davantage de présence dans les joutes mondiales ce qui aura un impact direct sur les résultats obtenus et les consécrations qui pourraient en découler. Interview.

Quelle est la place du rugby en Afrique actuellement ?

Je tiens à rappeler d’abord que la Confédération africaine du rugby, Rugby Afrique, a été créée à Tunis à l’initiative de la Tunisie, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Tanzanie, du Kenya, des Seychelles et de Madagascar. En juillet 1992, l’Afrique du Sud, sortie de l’apartheid, intègre la confédération.

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M. Khaled Babbou

Le Rugby Africain est en pleine progression.

Les premières compétitions organisées sont les qualifications pour les Coupes du monde 1995 et 1999, mettant aux prises six puis sept nations.

Rugby Afrique se développe entre 1995 et 2000, lorsque Rugby Europe, anciennement Fédération Internationale du Rugby Amateur (FIRA) en accord avec World Rugby, se recentre sur l’Europe, laissant à Rugby Afrique le développement du rugby sur le continent africain. Dès 2000, elle organise une compétition continentale : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Cette compétition s’étendra avec une Deuxième Division créée en 2001, à l’occasion des qualifications pour la Coupe du monde 2003, qui se nomme le Rugby Afrique Trophy, et une Troisième Division intitulée Rugby Afrique Development Trophy.

Plusieurs équipes africaines participent aux grandes compétitions mondiales. L’Afrique du Sud est une habituée de la Coupe du Monde de rugby et compte déjà 6 participations à son compteur, en ,1995 2011 ,2007 ,2003 ,1999 et 2015. La Namibie est la seconde fédération à avoir représenté l’Afrique à cette compétition, avec 5 participations en ,2007 ,2003 ,1999 2011 et 2015 ; le Zimbabwe a quant à lui participé 2 fois en 1991 ,1987 et la Côte d’Ivoire 1 fois en 1995.

En 2017, les compétitions de Rugby Afrique sont totalement repensées. Le continent compte une dizaine de tournois : la Rugby Africa Gold Cup (6 équipes), la Rugby Africa Silver Cup (6 équipes), la Rugby Africa Bronze Cup (4 équipes), 2 tournois régionaux, 2 tournois de rugby à 7 et le tournoi des – 20 ans. Rugby Afrique compte désormais 38 membres, dont 22 membres ou membres associés de World Rugby, 10 membres ou membres associés de Rugby Afrique et 16 nouveaux

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L’Afrique a droit désormais à davantage de présence dans les joutes mondiales ce qui aura un impact direct sur les résultats obtenus et les consécrations qui pourraient en découler. pays travaillant avec Rugby Afrique. En plus de mettre l’accent sur les Compétitions, la Confédération compte beaucoup sur ses formations et stages en tout genre pour aider au développement du rugby en Afrique. C’est pour dire que ce sport se développe très bien en Afrique.

Vous vous présentez en tant que candidat à la présidence de la confédération, quelle est votre vision future pour ce sport en Afrique ?

Ma vision repose sur quatre points. Il s’agit en premier lieu de consolider les acquis. Ce n’est la peine de chambouler ce qui a été édifié par le passé en termes d’organisation administrative, opérationnelle et d’encadrement, au niveau de la confédération.

Ceci-dit, je veux travailler pour faire évoluer la gouvernance et de faire en sorte que l’unité africaine s’illustre à travers le sport. Il n’y aura pas de distinction entre francophones et anglophones, il n’y aura pas non

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plus de discrimination entre nord, sud, est et ouest.

Nous voulons une gouvernance basée sur une gestion collégiale et harmonieuse au profit des valeurs du rugby.

Je compte aussi travailler sur la bonne gouvernance et de la performance administrative qui est un axe majeur afin de renforcer les capacités des fédérations et leur autonomie ainsi que leur contribution dans la mise en place d’un ambitieux circuit seven africain pour les hommes et les femmes. Ce circuit permettra d’avoir plus de compétitions régionales pour les catégories des jeunes et des femmes.

Justement comment comptez-vous mobiliser les ressources ?

Toute une stratégie de mobilisation des ressources a été élaborée avec l’apport et l’expertise des différentes structures africaines de rugby. Mon atout est que connait l’Afrique, connait le terrain que j’ai pu sillonner et en cerner le potentiel et les besoins. A cet effet, instaurer une synergie vertueuse est devenu un impératif afin de mobiliser les sponsors ainsi que l’intégralité des ressources permettant d’atteindre de nouveaux paliers de visibilité et de popularité pour le rugby continental.

Est-ce que la femme a sa place dans votre programme ?

Absolument. Je ferais aussi en sorte pour que la parité entre les genres devienne une réalité tangible et palpable au bout de dix ans. Pour cela, nous allons travailler en sorte que les femmes soient formées et qu’elles puissent accéder aux postes de responsabilité.

Qu’est-ce vous comptez faire au niveau des compétitions ?

Au niveau des compétitions, je compte faire du maillage transfrontalier pour encourager les compétitions au sein

Il s’agit en premier lieu de consolider les acquis. Ce n’est la peine de chambouler ce qui a été édifié par le passé en termes d’organisation administrative, opérationnelle et d’encadrement, au niveau de la confédération.

de l’Afrique et faire adhérer le maximum de pays. Je compte aussi relever le niveau des athlètes et miser sur la jeunesse et sur les joueuses femmes. A cet effet, je m’engage à donner une importance primordiale aux compétitions continentales U20 de Rugby à 15 afin que dans un avenir proche les équipes africaines de rugby à 15 soient capables de rivaliser avec l’élite mondiale.

Enfin, je compte m’attaquer à l’épineux dossier des ressources financières.

Quels sont les valeurs que vous voulez promouvoir dans votre programme?

Aucun programme ne pourra réussir sans la promotion des valeurs du rugby. Des valeurs qui sont un socle essentiel et incontournable, et c’est l’un de mes principaux soucis.

Sur quoi portera votre action ?

Mon action s’inscrira dans la continuité des politiques qui ont précédé tout en ajustant certains aspects pour plus d’impacts et de résultats. Offrir aux fédérations, aux différents encadrements techniques et médicaux

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Le XV de France enchaîne une cinquième défaite consécutive en échouant à un point de l’Afrique du Sud au Stade de France. (DR Photo : Mathieu Bastareaud/ LAURENT THEILLET).

ainsi qu’aux athlètes le cadre idoine afin d’optimiser leur prestation et hisser le niveau de tous les intervenants et protagonistes du rugby continental est impératif. Je suis contre la politique de la table rase, où l’on perd du temps et de l’énergie. Je ne suis pas un candidat de rupture mais de cohésion, de suivi et de continuité.

Quels sont vos atouts par rapport au candidat ghanéen M. Herbert Mensah ?

Je suis africain par naissance et par essence. Je suis aussi arabe et engagé à ce que le sport devienne un vecteur de développement incontournable et levier essentiel en Afrique. Contrairement au candidat ghanéen qui vit à Londres. Je compte sur le soutien de tous les maillons essentiels de la chaine sportive, médiatique et diplomatique tunisienne, arabe et africaine afin de continuer à briller au sein d’instances ou les places sont chères et où j’ai su tracer ma route et gagner estime et respect. Mon éventuelle élection permettrait d’avoir un second président de confédération continentale d’un sport majeur et

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Je veux travailler pour faire évoluer la gouvernance et de faire en sorte que l’unité africaine s’illustre à travers le sport. Il n’y aura pas de distinction entre francophones et anglophones, il n’y aura pas non plus de discrimination entre nord, sud, est et ouest.

Olympique et cela incarne un tremplin inéluctable pour les cadres techniques africains et les acteurs du rugby africains sans oublier la promesse d’établir concrètement le siège de la RA en Tunisie avec toutes les retombées positives que cela entraine.