L’armée tunisienne participe au combat pour la paix au Sahel

Dr. Majid Al Nuaimi: «La Charte nationale» constitue une étape importante dans l'histoire du Bahreïn

Le président de la B.A.D remporte le Prix Sunhak de la paix

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1734- Février 15/02/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Najib Aboukaila...

Symbole de la coexistence entre les religions

Issue 1734- Février 15/02/2019

There's No Better Argument Against the Iranian Revolutionary Model Than Saudi Success www.majalla.com

Mali

L’armée tunisienne participe au combat pour la paix au Sahel www.majalla.com

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Bill Gates : la pauvreté en Afrique n'est pas un obstacle 32

Mali: «Les religieux» (re)font surface !!!

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40 ans après la chute du Shah... Le régime de Khamenei s›effondre 26 Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

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Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

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Afrique du Sud : Entre justice foncière et investissements miniers… 36

Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Une famille hondurienne retourne à Piedras Negras, dans l'État de Coahuila, au Mexique, sur le pont international, après avoir été rejetée par les autorités américaines dans leur tentative d'entrer à Eagle Pass, au Texas, le 6 février 2019. - Environ 700 1 migrants voyageant en caravane ont atteint les États-Unis. La frontière mexicaine mardi, alors que le président Donald Trump s'apprêtait à prononcer un discours important incluant à coup sûr des appels à son mur, longtemps recherché. (Getty)

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Une femme au visage peint participe à une manifestation contre la violence sexiste et les féminicides à Mexico le 2 février 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref du lac Nokoué, l'un des plus grands du Bénin.

Sénégal

Appel au calme après le décès d’un militant

La première édition de Nokoué Jazz Festival, pour mettre en valeur les cités lacustres et le jazz

Bénin

Le lac Nokoué a son festival du Jazz

Après trente ans de carrière avec des tournées sur tous les continents, Athanase Dehounon, ce musicien béninois a décidé de fonder le Nokoué Jazz Festival, un rendez-vous musical dans les villages lacustres, souvent mis à l'écart du monde culturel.

C'est une première dans cette commune lacustre, construite sur des pilotis en

bois, où les conditions de vie sont très précaires. "Notre objectif en faisant ce festival est d'allier musique et lieu d'exception", déclare sa collègue Virginie Bulu, membre du comité d'organisation. "Le jazz tire son origine des musiques de chez nous. C'est la mère de toutes les musiques, c'est pourquoi ce festival rend hommage à cette musique." Le Nokoué Jazz festival, c'est surtout une caravane sur l'eau au son des sonorités musicales

Les responsables politiques et la société civile au Sénégal appelaient au calme lundi soir après le premier mort signalé depuis le début de la campagne présidentielle lors de heurts entre militants du parti au pouvoir et de l'opposition. Après des heurts qui ont fait plusieurs blessés dans le pays ces derniers jours, des échauffourées ont éclaté lundi à Tambacounda, à 420 km à l'est de Dakar, entre partisans de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar (BBY, "Ensemble pour le même espoir", en wolof) et ceux d'Issa Sall, candidat du Parti de l'unité et du rassemblement (PUR), proche de la mouvance religieuse.

Lors d'un rassemblement électoral, Macky Sall a déploré la mort d'un militant de son parti et demandé "que toute la lumière soit faite puisque la campagne électorale ne saurait être un prétexte pour que la violence s'installe dans le pays". Il a appelé ses partisans à "ne pas céder à la provocation", invitant ses adversaires à faire de même.

Côte d’Ivoire

Alassane Ouattara vers un troisième mandat ?

Des partisans de l'ancien président Abdoulaye Wade, à Dakar, le 7 février dernier. Image: AFP

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Le président ivoirien Alassane Ouattara n'a pas écarté de présenter sa candidature à un troisième mandat en 2020 lors d'une interview à Radio France Internationale (RFI) lundi. "C'est très clair, je peux me représenter si je le souhaite. C'est une nouvelle Constitution (depuis 2016).

Tous les avis juridiques que j'ai consultés me confirment. Je donnerai ma réponse en 2020. Je peux prendre une décision jusqu'au 28 juillet 2020", a-t-il souligné, avançant "un bilan inattaquable" avec un fort taux de croissance et de faibles taux d'inflation, d'endettement public, de déficit budgétaire". "Je pense que c’est

meurtre de Solo Sandeng, un responsable du Parti démocratique unifié (UDP, alors principale formation de l'opposition à Yahya Jammeh).

Afrique du Sud

Eskom annonce de défaillances dans sa capacité de production

Le géant public sud-africain de l'électricité Eskom a annoncé lundi des délestages dans tout le pays pour cause de défaillances dans sa capacité de production, nouvelle illustration de ses graves difficultés financières.

"Le système de production d'électricité : Alassane Ouattara peut se représenter s’il le souhaite.

une déclaration louable", a souligné David Hale le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques en déplacement en Côte d'Ivoire, qui a ensuite évoqué Franklin D. Roosevelt, "président vénéré de notre pays élu pour un quatrième mandat (1944)."

Gambie

Témoignage de tortures subies

Une ancienne militante de l'opposition en Gambie a témoigné lundi de tortures subies en avril 2016, lors du procès de sept anciens responsables des services de

renseignement de l'ex-président Yahya Jammeh. Devant le tribunal, Fatou Camara, 55 ans, a expliqué lundi avoir été arrêtée le même jour que les autres militants de l'UDP, dont Solo Sandeng, par des unités d'intervention de la police. Elle a ensuite été conduite sans ménagement au commissariat de police, puis transférée à la prison centrale de Mile Two, et finalement amenée la nuit suivante au quartier général de la National Intelligence Agency (NIA), où les militants ont été torturés. Les cadres de la défunte National Intelligence Agency (NIA) sont notamment jugés pour le

Le système de production d'électricité est sévèrement perturbé en Afrique du Sud.

est sévèrement perturbé, c'est pourquoi nous sommes contraints de procéder à des délestages de niveau 4", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie, Khulu Phasiwe.

Dans la terminologie d'Eskom, le niveau 4, qui n'avait pas été appliqué depuis près de cinq ans, signifie une réduction de 4.000 mégawatts de la puissance produite.

"Depuis ce matin (lundi), nous avons perdu six nouvelles unités de production, ce qui a encore accru la charge qui pèse sur le réseau", a expliqué M. Phasiwe.

Angola

Arrestation de plusieurs militants indépendantistes

« Fatou Camara en scène de crime » – légende sur la photo lors d’un indicent en août 2014. ( Source : Sidisanneh.blogspot.com)

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La police angolaise a arrêté ces deux dernières semaines plus de 70 militants issus d'un mouvement indépendantiste du Cabinda, une enclave angolaise riche en pétrole située entre les deux Congos, a-t-on

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ctualités destinée à accoucher de réformes institutionnelles, économiques et sociales.

Avec cette annonce, M. Bouteflika "met fin au faux suspense", écrit Le Soir d'Algérie.

"Désormais officiellement candidat", il est "donc certain d'être toujours" aux commandes "au-delà du 18 avril", date du scrutin, estime-t-il.

Sahel

Le terrorisme en progression

Procès en aout 2018 de militants indépendantistes du Cabinda, enclave angolaise située entre l’Angola et le Congo.

appris lundi auprès d'un de leurs avocats.

Cette opération a visé le nouveau Mouvement indépendantiste du Cabinda (MIC), créé l'an dernier, dont ses deux principaux responsables, a précisé à l'AFP l'avocat Arao Bula Tempo. "Ils sont tous accusés de crimes d'association de malfaiteurs et de rébellion et ont été présentés à un juge".

Selon le porte-parole du MIC, cette opération de police a été déclenchée à la veille d'une manifestation qui devait commémorer, le 1er février, le traité reconnaissant l'autonomie du Cabinda

Le commissaire de l'Union africaine pour la Paix et la Sécurité Smaïl Chergui a déploré lundi le "terrorisme en progression" dans le Sahel, et appelé à combiner la réponse militaire à une lutte contre ses causes profondes, notamment économiques

conclu il y a 134 ans.

Algérie

Bouteflika met fin au suspense

Après des mois de spéculations autour de ses intentions, M. Bouteflika a annoncé dimanche sa candidature à un cinquième mandat dans un "message à la Nation" diffusée par l'agence officielle APS. Dans son message, Abdelaziz Bouteflika, rappelle le bilan de ses quatre mandats écoulés. Il admet des forces physiques amoindries et annonce une "Conférence nationale" ouverte à l'opposition et

Pompiers et militaires maliens le 13 novembre 2019 près d'un immeuble et de voitures détruits à Gao, au Mali, après un attentat à la voiture piégée. (afp.com – STR)

et politiques. "Le terrorisme est en progression", a déclaré M. Chergui lors d'une conférence de presse à Addis Abeba, où l'UA est réunie en sommet, évoquant particulièrement le cas du Burkina Faso, confronté "presque quotidiennement à des attaques criminelles et terroristes".

"Les mouvements terroristes se multiplient, s'acharnent sur les populations civiles et les institutions des pays du Sahel", a-t-il ajouté.

Malgré des forces physiques amoindries, Bouteflika annonce sa candidature à la présidentielle.

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Selon M. Chergui, la combinaison des attaques avec des conflits interethniques ainsi que des conflits entre communautés pastorales et agricoles "entraîne un niveau sans précédent de violence". "Le Sahel connaît une situation sans précédent en matière de défi sécuritaire".

L’hélicoptère transportait 23 passagers au moment du crash.

Soudan

Crash d’un hélicoptère des Nations Unies

Un hélicoptère militaire éthiopien s'est écrasé à l'intérieur d'un complexe des Nations unies dans la région d'Abiyé prise en étau entre le Soudan et le Soudan du Sud, tuant trois membres d'équipage et blessant 10 passagers, a annoncé dimanche l'ONU dans un communiqué.

L'hélicoptère transportait 23 passagers au moment du crash survenu samedi dans l'enceinte de la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abiyé (FISNUA), "tuant trois des membres d'équipage".

L'hélicoptère, un MI8-, transportait des troupes éthiopiennes de Kadugli au Soudan vers Abiyé, une région riche en pétrole contestée depuis l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. "Nous enquêtons sur cet incident", a déclaré le commandant de la Force par intérim de la FISNUA, le général Gebre Adhana Woldezgu.

intention de restaurer le théâtre Cervantès de Tanger, Madrid ayant décidé de lui céder la propriété de ce chef-d'œuvre de l'architecture espagnole du XXe siècle tombant en ruine. Fermé depuis 1974, le théâtre Cervantès a longtemps été loué pour un dirham symbolique au Maroc, tout en restant la propriété de l'Espagne.

Inauguré en décembre 1913, cet écrin de 1.400 places a été laissé à l'abandon après avoir accueilli de grands ténors, des

troupes de flamenco du début du siècle dernier et des artistes marocains et arabes.

Aujourd'hui, les céramiques jaune et bleu qui ornent sa devanture et les représentations magnifiques au plafond sont délabrées. A l'intérieur, les sièges qui restent sont couverts de poussière. Le théâtre est situé dans un quartier populaire de Tanger, non loin du port récemment rénové, nouveau visage de cette cité à la pointe de l'Afrique.

Maroc

Le théâtre Cervantès de Tanger sera restauré

Le Maroc a annoncé dimanche son

Le théâtre Cervantès de Tanger est un bâtiment d'une valeur architecturale et culturelle incontestable.

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Encouverture

Mali

L’armée tunisienne participe au combat pour la paix au Sahel Par Chokri BEN NESSIR Avec la communauté internationale et aux côtés de la MINUSMA, la Tunisie participe au combat pour la paix au Sahel. La Tunisie prend ainsi une part importante dans le soutien logistique, le transport militaire aérien, l’évacuation sanitaire et l’aide humanitaire.

C’est dans ce cadre que pour la première fois de son histoire, une unité militaire aérienne tunisienne participe depuis le premier février dernier à une mission onusienne de maintien de la paix au Mali. Cette unité s’est envolée, le 1er février 2019, vers la capitale malienne Bamako, après avoir bénéficiée de l’approbation du parlement à la majorité des trois-cinquième de ses membres dans le

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Pour la première fois de son histoire, une unité militaire aérienne tunisienne participe depuis le premier février dernier à une mission onusienne de maintien de la paix au Mali. ministre de la Défense lors d’une cérémonie organisée en l’honneur des militaires membres de la mission.

Une participation inédite « Il s’agit là de la première participation de l’Armée de l’air de la Tunisie sous la bannière des Nations Unies “, explique le commandant Mohamed Zekri, porte-parole du ministère de la Défense tunisienne, à la « Majalla ». « En plus de la présente unité qui s’est déployé à Bamako, deux autres missions sont également prévues cette année et concerneront également le Mali, portant sur des effectifs plus fournis », révèle-t-il. « La suivante, est une compagnie composée d’éléments de la police militaire, constituée de 120 éléments. Quand à la troisième, elle concerne un régiment fort de 820 éléments qui sera déployé dans d’autres villes maliennes.

Ces deux unités devrait être dépêchées au printemps 2019 », souligne-t-il.

Pour la première fois de son histoire, une unité militaire aérienne tunisienne participe à une mission onusienne de maintien de la paix au Mali.

cadre d’une séance plénière, conformément à l’article 77 de la Constitution. En vertu de cet article, il appartient au président de la République de « déclarer la guerre et conclure la paix après approbation de l’Assemblée des représentants du peuple à la majorité des trois-cinquième de ses membres et envoyer des troupes à l’étranger après l’accord du Président de l’Assemblée des représentants du peuple et du Chef du Gouvernement ».

Concernant l’unité qui a déjà été déployée au Mali, il affirme qu’elle est au complet. En effet, « Outre l’équipage de l’appareil Hercule C130, elle comprend les éléments spécialisés dans la maintenance, la logistique, et la gestion administrative ainsi que l’équipe médicale qui sera chargée de l’évacuation sanitaire », explique-t-il. Il rappelle à ce propos qu’à partir de Tunis, « l’état-major de l’armée de l’Air assurera le suivi et l’appui indispensables ».

Fournir un soutien logistique

Cérémonie d’adieux

Selon le ministre de la Défense nationale, Abdelkarim Zbidi, la participation de cette unité militaire tunisienne à une mission onusienne de maintien de la paix au Mali, pour une durée d’une année renouvelable, aura pour mission de fournir un soutien logistique aux forces onusiennes dans le domaine du transport des individus et des équipements et en matière d’évacuation médicale, conformément aux programmes de maintien de la paix au Mali et ailleurs. « Quelque 75 militaires de différentes spécialités participent à cette mission onusienne et un avion de transport militaire de type C130- a été mobilisé à cet effet », avait expliqué le

Il est à rappeler dans ce cadre que le ministre Tunisien de la Défense, Abdelkrim Zbidi, lors d'une cérémonie d’adieux aux militaires en partance à Bamako, s’est adressé aux soldats tunisiens placés sous le commandement du colonel Chtara, en les exhortant à incarner au plus haut niveau les valeurs de dévouement, d’abnégation et le sens de l’honneur, comme il en a toujours été d'usage et qui animent l’armée tunisienne. Il a, à cet effet, particulièrement souligné l’impératif, de discipline, d’intégrité et de respect de la mission ainsi que la stricte observance des règles du

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Encouverture

droit international humanitaire, s'agissant particulièrement d'une mission dans un environnement international, sous l'égide de l'ONU.

Confiance en les forces armées tunisiennes C'est que l'ONU réitère sa confiance en les forces

armées tunisiennes, qui ont prouvé par le passée, leur professionnalisme et ont plus d’une fois fait montre de la détermination, et de l’engagement qui animent les soldats tunisiens, placés sous sa bannière.

Au cours de ces missions l’ONU a pu mesurer le formidable atout que les capacités et techniques des militaires tunisiens

La Tunisie et l’Arabie saoudite sont liées, depuis 2015, par deux accords de coopération dans les domaines militaire et de sécurité et sont membres de l’Alliance militaire islamique antiterroriste.

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Le contingent tunisien avant son départ à destination de Bamako, à la base aérienne militaire d’El Aouina, à Tunis.

L’ONU a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance envers la Tunisie pour ses contributions continues aux opérations onusiennes de maintien de la paix. (DR : photo Leaders).

constituent pour ses opérations.

D’ailleurs, l’Organisation des Nations Unies a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance envers la Tunisie pour ses contributions continues aux opérations onusiennes de maintien de la paix. Monsieur Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies aux Opérations de Maintien de la Paix, a déclaré, l’année dernière, que « la Tunisie est restée, durant plus de cinquante ans, un partenaire résolu des Nations Unies dans le maintien de la paix. Nous sommes reconnaissants pour les services et les contributions des Casques bleus tunisiens ». Il est à signaler que 20 militaires de nationalité tunisienne, ont péri au service de la paix, au cours de ces missions.

Devoir d’assistance à un pays ami A cet effet, le ministre de la défense a souligné l’impératif de l'accomplissement d'un devoir d'assistance à un pays frère et amis qui fait face, à des défis sécuritaires majeurs.

Mais aussi, l'implication dans les efforts de maintien de la paix et de stabilisation sécuritaire conformément aux engagements fondateurs de la Tunisie.

Saluant le haut degré de professionnalisme des soldats tunisiens, il a mis en exergue combien cet engagement dans la durée est nécessaire. Car il faudra du temps pour rétablir la paix au Sahel, permettre aux partenaires africains de protéger leur peuple contre la gangrène extrémiste qui s’insinue partout, partout en particulier où sévissent la

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La Tunisie et l’Arabie saoudite sont liées, depuis 2015, par deux accords de coopération dans les domaines militaire et de sécurité et sont membres de l’Alliance militaire islamique anti-terroriste. misère et la pauvreté.

Engagement en faveur de la paix En effet, la Tunisie, l’indépendance à peine acquise en 1956, a participé, à partir de 1960, à plusieurs opérations de maintien de la paix dans le monde. « Au total, ce sont 19 missions en application des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et 4 missions sous l’égide de l’Union Africaine », souligne le porte parole du ministère de la Défense. Au total, la Tunisie aura fourni en plus d’un demi-siècle aux forces de paix Onusiennes pas moins de 10.152 militaires, qui ont servi dans une dizaine de pays et territoires. Il s’agit du Congo, Sahara Occidental (Minurso), Cambodge (Untac), Somalie (Onusom), Afrique du Sud (Monuas), Rwanda (MINUAR), Burundi (UA), Haïti (Minuha), Iles Comores (Ua), Albanie (Minuk), EthiopieErythree (Minuee), Cote d’Ivoire (Onuci), Republique Centre Afrique/Tchad (Minurcat), Bureau des Nation

Encouverture Unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa) et le Soudan, d’après le site du ministère de la Défense Tunisienne.

Une armée qui se modernise Équipements, renseignements, formation… Depuis 2014, l’armée nationale tunisienne s’est considérablement renforcée et modernisée. Et assure d’autant plus efficacement ses missions.

Formée de professionnels et de conscrits, l’armée tunisienne a donné la priorité à la mise à niveau de ses effectifs et du dispositif du renseignement, depuis les dernières élections législatives et présidentielle, en 2014.

Outre la formation dispensée aux officiers par l’armée de terre américaine pour l’Afrique (Usaraf), notamment au Centre de préparation interarmées multinationale (JMRC), en Allemagne, 70 militaires américains ont vulgarisé l’usage des drones, tandis que des formateurs français sont régulièrement intervenus, de 2015 à 2016, au centre de Bizerte. Avec un focus sur les forces spéciales et le renseignement dans le contre-terrorisme, la France, tous domaines de coopération confondus, a mobilisé 20 millions d’euros pour 2016 et 2017.

Par ailleurs, dans une initiative inédite, l’armée de l’air saoudienne a organisé en Tunisie, des manœuvres militaires conjointes avec son homologue tunisien, durant 15 jours.

Et c’est le chef des forces armées aériennes saoudiennes le prince Turki Ben Abdelaziz qui a personnellement supervisé les derniers préparatifs pour cet exercice. De son côté, le général Mohammed Ben Saeed Al Shahrani a commandé les forces saoudiennes à ces manœuvres. Selon le général Shahrani, ces manœuvres conjointes entrent dans le cadre des « grands efforts déployés par le ministère

En plus de la présente unité qui s’est déployé à Bamako, deux autres missions sont également prévues cette année et concerneront également le Mali, portant sur des effectifs plus fournis.

de la Défense dans les plans annuels pour la formation des forces armées et vise à renforcer les liens de coopération avec la partie tunisienne».

La Tunisie et l’Arabie saoudite sont liées, depuis 2015, par deux accords de coopération dans les domaines militaire et de sécurité et sont membres de l’Alliance militaire islamique anti-terroriste qui compte une trentaine de pays dont le Maroc, les pays du Golfe, la Turquie et l’Egypte. En prélude à ces manoeuvres, un séminaire régional a réuni à Tunis, l’Etat-major des Forces américaines en Afrique, AFRICOM, et les responsables du renseignement militaire de 13 pays d’Afrique du nord, du Sahel et d’Afrique occidentale.

Des succès significatifs Il n’empêche, les autorités tunisiennes avaient engagé une modernisation de l’armée avec la remise en état de

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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a passé la Journée des Casques bleus (29 mai) à Bamako, au Mali avec le personnel militaire, de police et civil de la Mission des Nations Unies dans le pays, la MINUSMA, qui a connu le plus grand nombre de morts en 2017, avec 21 Casques bleus et sept civils tués.

12 chasseurs-bombardiers F5-E et F5-F Tiger, l’achat de drones à même de survoler les zones de combat et d’avions de transport de type Hercules, ainsi que de 100 véhicules de transport Kirpi de fabrication turque en remplacement des chars M60. Mais les commandes les plus importantes concernent des hélicoptères à vision nocturne. Sur 24 unités d’une valeur de 100 millions de dollars (90 millions d’euros), 8 OH offensifs C4 et 8 Black Hawk ont été réceptionnés. Pour sa part, la Marine Nationale a reçu 4 navires de l’armée américaine et travaille en étroite coopération avec l’Italie, qui lui a fourni des vedettes et des navires spéciaux tels que le Zarzis A710 pour soutenir les opérations sécuritaires en Méditerranée. Jusqu’en 2015, entre les prêts et les dons, l’armée tunisienne a bénéficié d’une aide globale de 160 millions de dollars émanant des États-Unis et de pays européens sous forme d’équipements d’urgence – dont du matériel de détection d’engins explosifs – et de cycles de formation, ainsi que d’une assistance médicale aux

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soldats blessés.

Ce qui lui a permis d’obtenir des succès très significatifs dans la lutte contre le terrorisme, que la démocratie a pu triompher et que l’instabilité, que certains voulaient, a échoué.

La Tunisie prend ainsi une part importante dans le soutien logistique, le transport militaire aérien, l’évacuation sanitaire et l’aide humanitaire.

Encouverture

Sommet des dirigeants mondiaux pour la paix à Séoul

Le président de la B.A.D remporte le Prix Sunhak de la paix 18

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Le président de la Banque africaine de développement fait don de son prix de 000 500 dollars à la lutte contre la faim en Afrique Sommet des dirigeants mondiaux pour la paix, qui a eu lieu le 09 février dernier à Séoul, en Corée du Sud. Au cours de cette prestigieuse cérémonie, l’honneur a été échu au président de la Banque africaine de développement et sa co-lauréate Waris Dirie, qui s’est fait connaître dans le monde entier pour sa lutte contre les mutilations génitales féminines. En effet, ils se sont partagent le prix prestigieux d’un million de dollars, remis lors de cette cérémonie aux deux protagonistes en reconnaissance de leurs efforts pour la paix, le développement et la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Redoubler d’efforts

Allocution de M.Akinwumi Adesina, au Sommet des dirigeants mondiaux pour la paix à Séoul.

Par La Majalla Chaque année, le Prix Sunhak de la paix, octroyé par la Corée du Sud, rend hommage à une personne ou à une organisation qui contribue notoirement à la paix dans le monde et au bien-être de l’humanité. Plus de 000 1 personnes d’influence venues du monde entier, parmi lesquels d’actuels ou d’anciens chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants du secteur privé, des investisseurs et des experts en développement, étaient présents à cette remise du Prix Sunhak de la paix et au

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A cet effet, le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina lauréat du Prix Sunhak de la paix 2019, s’est engagé à redoubler d’efforts en faveur du combat que mène l’Afrique pour éradiquer la faim, la pauvreté et le chômage des jeunes. « Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour libérer le plein potentiel de l’Afrique », a déclaré M. Adesina. Reconnu à l’échelle internationale pour sa détermination inébranlable à réduire la pauvreté dans le monde, M. Adesina a ajouté : « Ma vie n’a de sens que dans la mesure où elle contribue à sortir des millions de personnes de la pauvreté ».

Don pour la lutte contre la faim M. Adesina a aussitôt annoncé qu’il faisait don de sa part de la récompense, soit 000 500 dollars, à la lutte contre la faim en Afrique. « Le monde connaît d’énormes souffrances.

Malgré tous les progrès accomplis, nous sommes loin de gagner la guerre contre la faim dans le monde. La paix est impossible dans un monde qui

Encouverture a faim. La faim continue de sévir dans les régions et les lieux en proie à des conflits et à des guerres, ou en situation de fragilité. Ceux qui en souffrent le plus sont les femmes et les enfants », a déclaré M. Adesina lors de la cérémonie de remise des prix.

Convaincu que l’instauration de la paix dans le monde passera par la sécurité alimentaire, M. Adesinaa souligné que 1 % de la population la plus riche du monde détient à elle-seule 50 % des richesses de la planète. « Il n’y a rien de plus important que de s’assurer de pouvoir nourrir le monde et d’éliminer la faim et la malnutrition. La faim est une ignominie pour l’espèce humaine. Une économie qui prétend être en croissance sans nourrir sa population est une économie défaillante. Personne ne devrait avoir faim, quelle que soit sa couleur de peau – blanc, noir, rose, orange, etc., peu importe ».

Rendre compte aux pauvres Le président de la Banque africaine de développement a déclaré aux participants, parmi lesquels se trouvaient plusieurs dirigeants internationaux : « Il faut rendre des comptes aux pauvres. Nous devons réduire les inégalités salariales dans le monde. Certes, nous avons besoin de richesses, mais nous en avons besoin pour tout le monde, pas seulement pour quelques-uns.

Aujourd’hui, les pauvres sont dans l’impasse et ne reçoivent au mieux que les miettes qui tombent

« Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour libérer le plein potentiel de l’Afrique », a déclaré le président de la Banque africaine de développement.

de la table des riches. Ce sentiment d’exclusion et le manque d’équité ou d’égalité entraînent souvent des conflits. Nous avons la possibilité de renverser la situation grâce à une agriculture durable qui soit une activité commerciale et non sous la forme d’un programme d’assistance ».

Lutte contre les mutilations Waris Dirie a joué un rôle majeur en attirant l’attention du monde sur la lutte contre les mutilations génitales féminines et sur la nécessité de promulguer des lois qui les interdisent. « Les mutilations génitales féminines marquent leurs victimes de cicatrices physiques, émotionnelles et mentales », a lancé Mme Dirie.

Plus de 200 millions de filles et de femmes aujourd’hui sont excisées, dans 30 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie, où les mutilations génitales féminines sont pratiquées sur les filles entre la petite enfance et l’âge de 15 ans, selon l’Organisation mondiale de la santé.

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Le président de la Banque africaine de développement et sa co-lauréate Waris Dirie, recevant le prix.

Akinwumi Adesina laurĂŠat du Prix Sunhak de la paix 2019.

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nterview

Le ministre de l'Education du Bahreïn dans une interview à la «Majalla»:

Dr. Majid Al Nuaimi: «La Charte nationale» constitue une étape importante dans l'histoire du Bahreïn « Nous sommes fiers de la coopération dans le domaine de l'éducation avec l'Arabie saoudite et nous visons à la renforcer » Manama: Nadia Turki Le Royaume du Bahreïn a célébré le 14 février l'anniversaire du vote de la Charte de l'action nationale, qui reflète la vision de son Roi dans divers domaines du développement, notamment, l'éducation à tous les niveaux. Le pays célèbre également un siècle d’éducation publique dans le Royaume. Cent ans se sont écoulés depuis le lancement de la première école publique en 1919 avec la création de l'école «Al-Hidaya Al-Khalifiya», à travers laquelle le Royaume du Bahreïn a instauré son leadership en matière d'éducation dans la région du Golfe.

En cent ans, le Bahreïn a accompli d’énormes progrès et pris des initiatives sans précédent dans les domaines de la modernisation et des Lumières, de l’éducation et de la qualité des services éducatifs. Acte salué à travers les rapports d’organisations régionales et internationales telles que l’UNESCO, qui ont abouti à la récente obtention du Royaume de Bahreïn du Prix de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la

culture. (ISESCO), lors de sa première session pour l’année 2018. L’annonce a été faite le 30 janvier dernier. Le prix vise à encourager le renouvellement et l'innovation éducatives dans les États membres, à renforcer la compétitivité scientifique, à mettre en évidence les capacités d'innovation et les technologies innovantes dans le domaine de la technologie éducative. Et à présenter, soutenir et diffuser des projets pilotes en appui des efforts de la communauté internationale visant à atteindre le quatrième objectif du développement durable 2030. A savoir «assurer à tous une éducation de qualité, équitable et inclusive, et à promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie pour tous».

La «Majalla» a rencontré à Manama, la ministre de l'Education, Dr. Majid Al Nuaimi, qui nous accordé cette interview : * Le Royaume de Bahreïn vient de célébrer le 14ème anniversaire de l’adoption de la Charte d'action nationale, un événement historique national important... Pouvez-vous détailler pour nos

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Le prix ISESCO reconnaît l'excellence du Bahreïn en matière d'apprentissage en ligne. la mise en place d’écoles publiques pilotes, en adéquation avec les normes internationales les plus élevées. A savoir les doter de moyens ultramodernes, en accord avec les normes de préservation de l’environnement, et de l’économie de l’énergie. Sans omettre de citer le projet de perfectionnement des enseignants, qui a pu accomplir des pas significatifs pour ce corps. Essentiellement en insistant concernant le lien entre l’accomplissement professionnel d’une part et la promotion dans ce secteur. Sans oublier de fournir davantage de facilités pour les secteurs de l'investissement dans l'enseignement privé. Et ce, conformément aux lois et règlements concernant la qualité des services. Afin d'offrir davantage d'opportunités et d'options éducatives aux citoyens. Ils existent actuellement dans notre pays 73 écoles et 13 universités privées.

lecteurs, les répercussions les plus importantes de cette Charte sur le processus éducatif bahreïnien?

- L’adoption de la Charte d'action nationale a marqué un tournant dans l'histoire du Royaume de Bahreïn, au cours duquel le peuple a unanimement accepté de voter «oui». Chose qui reflète la vision du Roi Hamed Ben Issa Al-Khalifa, qui a inauguré de la sorte, une nouvelle phase de promotion et de prospérité, dans divers domaines de développement, en particulier l’éducation à tous les stades.

La marche éducative a accompli des sauts qualitatifs successifs, notamment à travers le lancement du projet national de développement de l'éducation et de la formation, qui comprenait cinq initiatives qualitatives, à commencer par la création de «l’Ecole Normale», qui a contribué à fournir des enseignants d’un excellent niveau au secteur de l’éducation. Et ce, conformément aux normes internationales les plus strictes, qui concernent principalement la mise en œuvre du projet visant à améliorer les performances des écoles et le développement de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans l'éducation. Ainsi que la mise en place d'un comité pour la qualité de l'enseignement et de la formation, permettant d'exercer le rôle d'évaluation externe des établissements d'enseignement.

Sans omettre de citer l'initiative de développement du secteur de l'enseignement supérieur, y compris la création d’un collège technique au Bahreïn «Polytechnique», qui a constitué un apport significatif aux établissements d'enseignement supérieur, y compris le contenu des nouveaux programmes universitaires en accord avec les exigences du marché du travail.

L’éducation a également connu un essor remarquable à bien des égards, notamment le développement des infrastructures grâce à

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* Pouvez-vous nous parler avec plus de détails concernant votre expérience en matière de promotion de l'intégration de la technologie dans l'éducation et l’usage optimal des TIC dans le domaine de l'éducation?

- Les écoles du Royaume de Bahreïn ont atteint un stade avancé d'apprentissage en ligne grâce à l'inauguration par Sa Majesté le Roi du projet «Ecoles du futur pour l’année 2005». Qui a été généralisé à toutes les écoles en 2009. Ses objectifs ont été pleinement atteints grâce à des réalisations quantitatives et qualitatives dans le domaine de l'intégration des technologies dans l'éducation. À la lumière de cela, une phase plus avancée a été lancée en 2015 dans le cadre du projet d'habilitation numérique, également placé sous la tutelle de Son Altesse Royale, et qui vise à renforcer les capacités des étudiants et des enseignants en matière de production de contenus éducatifs numériques.

Avant de lancer ce projet, nous avons profité des expériences internationales réussies, telles que celles des États-Unis, de la Corée du Sud et de Singapour. Puis, nous avons fourni aux établissements scolaires les dispositifs et applications numériques nécessaires. Nous avons mis en place une formation de qualité au profit des éducateurs sur le terrain. Le projet repose sur plusieurs piliers, à l’exemple notamment du contenu éducatif numérique, et du portail d’apprentissage en ligne, qui fournissent des fonctionnalités de communication avancées aux élèves, aux enseignants et aux parents. A savoir un usage sécurisé de la technologie, une formation spécialisée, et des conseils techniques.

Le suivi sur le terrain et l’évaluation scientifique, ont démonté un grand succès de l’encouragement des étudiants et des enseignants à passer de la consommation de contenu éducatif numérique à une production conforme aux normes internationales, avec créativité et innovation dans ce domaine. Il existe de nombreuses

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créations éducatives comprenant divers sujets, y compris des leçons interactives, qui ont été exposés à plus d'une occasion et ont été salués par de nombreux experts locaux ou internationaux.

Car il apparait clairement que les étudiants étaient de plus en plus motivés à réussir, après que le projet leur ait fourni des techniques pédagogiques intéressantes et variées, qui tiennent compte de leurs besoins et de leurs capacités d’apprentissage.

Les efforts du Bahreïn ont eu un impact positif sur le plan international grâce à de nombreuses réalisations, dont le Prix de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO) pour les ressources éducatives numériques ouvertes, lors de sa première session de 2018. Ceci grâce à l’initiative du ministère «Ma bibliothèque numérique».

Les efforts du Bahreïn ont été déployés dans le cadre local pour s’inscrire dans un contexte international, à travers le lancement du Prix «UNESCO - Roi Hamed ben Issa Al Khalifa» pour l’usage des TIC dans l'éducation, initié par Sa Majesté le Roi. Initiative qui a connu un succès phénoménale, traduit par l’intérêt de milliers de scientifiques et de chercheurs du monde entier. Qui ont concouru à travers divers projets, que le jury n’a pas manqué de saluer la qualité, la créativité et le caractère innovant. A été inauguré en coopération avec l’UNESCO, le Centre régional des technologies de l’information et de la communication (CTIC).

Qui propose des programmes de formation de qualité dans le domaine de l’apprentissage en ligne, au bénéfice des éducateurs aux niveaux local et régional. * Le Royaume a suivi l'intérêt mondial croissant pour l'enseignement technique et professionnel ?

- Le Ministère de l'Éducation a lancé un système performant d'enseignement technique et professionnel, qui propose de nombreuses spécialités inédites, pour les garçons et les filles afin de répondre aux exigences du marché du travail et contribuer à la réalisation des aspirations du Royaume du Bahreïn dans ce domaine.

Le ministère a franchi à travers cet important système éducatif, un pas important, qui constitue une étape importante à élargir les disciplines techniques et professionnelles destinées aux filles

L’éducation constitue une avancée remarquable à de nombreux égards, notamment le développement des infrastructures par la création de nouvelles écoles modèles conformément aux normes internationales les plus strictes.

pour les encourager à s’inscrire, ce qui a donné des résultats remarquables, notamment dans le secteur de la maintenance médicale et de technologies informatiques. Compte tenu des nombreuses opportunités offertes dans ces deux secteurs, à la fois au niveau universitaire que professionnelle.

Le ministère dispose d’une excellente expérience de coopération avec l'UNESCO, à la fois par le développement du programme de ce secteur, qui a ensuite été diffusé par l'organisation internationale dans de nombreux pays, y compris le Nigéria et un certain nombre de pays africains, ou à travers la création du Centre d'excellence pour l'enseignement technique et professionnel, qui dispense des programme de formations spécialisées à l’intention du personnel éducatif œuvrant dans ce secteur.

Le Ministère a franchi une autre étape importante dans la mise en œuvre du programme de formation en coopération avec les institutions du marché du travail, qui est l’une des conditions préalables à la mise en place de ce système d’enseignement, dans le but d’enrichir le programme d’études en lui apportant les compétences et l’expérience pratiques requises, à la fois pour le marché du travail que les compétences académiques, qui les aident à exceller dans les études universitaires. Des milliers d'étudiants fréquentent des centaines d'institutions publiques et privées chaque année.

Le ministère a également mis en œuvre un projet d'orientation professionnelle pour les étudiants en phase préparatoire, par la réhabilitation d'un certain nombre d'éducateurs pour qu'ils puissent exercer le rôle d'orientation dans les écoles de manière continue, afin d'encourager les étudiants à rejoindre les disciplines techniques et professionnelles. Chose qui a contribué à l'augmentation du nombre d'élèves inscrits dans ce secteur. A savoir, %37 du nombre total de diplômés du certificat préparatoire, selon les récentes statistiques. Le Ministère a également élargi l'application de ce type d'enseignement au-delà des écoles techniques et professionnelles aux écoles secondaires publiques, afin d'augmenter le nombre d'élèves inscrits dans les disciplines de ce secteur. Il s’agit aussi de faire disposer les élèves de nombreux choix d'études dans les écoles secondaires. * Pouvez-vous nous parler de l'expérience du Ministère dans l'application du programme du service communautaire au niveau secondaire des études?

- La mise en œuvre de ce programme au cours de l'année scolaire 2006-2005, faisait partie de la vision du ministère visant à renforcer l'appartenance de l'étudiant à sa société, à consolider les valeurs de citoyenneté et du bénévolat, et à contribuer au développement de sa personnalité. Ce programme est obligatoire pour l’obtention du diplôme du secondaire, et comprend 60 heures d’études, 30 heures à l’école par la participation à diverses activités éducatives et 30 heures en coopération avec des institutions publiques et privées telles que les bibliothèques, les centres de santé, et centres de soins pour personnes âgées et ayant des besoins spéciaux. Ce programme constitue l’un des avantages

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Le Royaume a réussi à attirer de nombreuses universités étrangères, notamment l’Université royale des chirurgiens d’Irlande - l’Université de médecine de Bahreïn, l’Université britannique, et le «Vatel Hôtel».

du système de normalisation des programmes scolaires au niveau secondaire et a permis de développer les compétences et les capacités des élèves, ainsi que les attitudes et comportements positifs à l’égard du pays et de la société. Le nombre d'étudiants bénéficiant de cette approche et le nombre d'institutions ayant coopéré à sa mise en œuvre sont de l’ordre de 9.000 élèves pour 165 partenaires. * Avec la création du Conseil de l'enseignement supérieur en 2005, le secteur de l'enseignement supérieur du Royaume a connu une nouvelle phase de développement. Pouvez-vous éclairer encore plus sur ce point ?

- En effet, ce secteur vital, a connu un grand développement à tous les niveaux depuis la création du Conseil de l'enseignement supérieur conformément au décret-loi n3° de 2005. L'investissement dans l'enseignement supérieur privé a été encouragé par l'octroi de facilités aux investisseurs locaux et étrangers, pour la création d'établissements d'enseignement.

Surtout ceux ayant rempli toutes les conditions requises, afin d’être au diapason des développements mondiaux et des avancées des universités spécialisées, et de faire du Royaume du Bahreïn un centre régional de l’enseignement supérieur.

Le Royaume a réussi à attirer de nombreuses universités étrangères, notamment l’Université royale des chirurgiens d’Irlande, l’Université de médecine du Bahreïn, l’Université britannique, et le «Vatel Hôtel», l’une des plus importantes institutions internationales dans le domaine de la gestion hôtelière.

Les établissements d’enseignement supérieur ont été encouragés à organiser des programmes universitaires en coopération avec des universités prestigieuses.

Le Conseil et son secrétariat général sont responsables du suivi des établissements d'enseignement supérieur, de leurs programmes et des services d'assistance, de la qualité de leurs performances, des résultats de chacun, ainsi que de sa situation financière. Le Conseil a également lancé la stratégie nationale pour l'enseignement supérieur pour les années 2019-2014, et

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la stratégie nationale de recherche scientifique pour les années 2019-2014. Le Secrétariat général du Conseil de l'enseignement supérieur a élaboré des plans pour atteindre les objectifs des deux stratégies.

En raison de la confiance dans le niveau de l'enseignement supérieur dans le Royaume, les établissements d'enseignement supérieur du Bahreïn ont connu un nombre grandissant d'étudiants étrangers originaires de nombreux pays, en particulier des pays du CCG. Chiffre qui a dépassé les 6.000 étudiants au cours de la dernière année universitaire 2018-2017. Afin d'attirer un plus grand nombre de ces étudiants, le Conseil de l'enseignement supérieur a invité tous les établissements d'enseignement supérieur à obtenir une accréditation académique dans le cadre d'un projet élaboré par le Conseil à cet égard en coopération avec le «British Accreditation Council», à savoir trois établissements d'enseignement supérieur ayant obtenu cette accréditation. Alors que 4 institutions sont en phase de finalisation des procédures pour l’obtention. * Qu'en est-il de la coopération en matière d'éducation entre le Bahreïn et son royaume frère d'Arabie saoudite?

- Nous sommes très fiers de la coopération dans le domaine de l'éducation avec nos frères saoudiens, et nous espérons pouvoir la renforcer en permanence afin de faire bénéficier le secteur de l'éducation des deux pays. Cette coopération englobe de nombreux domaines, notamment le recrutement de plusieurs membres du personnel éducatif saoudien au sein du ministère et dans les écoles du Bahreïn, qui ont clairement marqué tous les projets de développement du ministère. Nous avons tiré parti de leur riche expérience. Sans oublier l’acquisition conjointe des supports pédagogiques pour les mathématiques et les sciences. Le Royaume de Bahreïn et le Royaume d’Arabie saoudite coopèrent en matière d’attribution des bourses aux lauréats. Aussi, la ville médicale du Roi Abdallah Ibn Abdelaziz Al Saoud est en cours de construction sur le territoire du Royaume du Bahreïn : Un autre exemple remarquable des relations fraternelles entre les deux pays. Cette ville médicale, qui devrait être inaugurée prochainement, comprendra un hôpital universitaire, une école de médecine, un centre de recherche et un centre de formation, ainsi que des logements pour le personnel de l’hôpital, des étudiants et des services de soutien.

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11 Février 1979... L’anniversaire de la révolution de Khomeiny

40 ans après la chute

du Shah... Le régime de Khamenei s'effondre

Rapport sur l’état des lieux ... Le peuple et les répercussions de la survie de la République islamique d’Iran Washington: Fayrouz Ramadan Zadeh Téhéran: «Majalla»

Les autorités iraniennes ont décerné le nom «Dix (jours) du Fajr [aurore]» à l'anniversaire de la période allant du retour de Khomeiny en Iran le 1er février 1979 jusqu'à la victoire de la révolution le 11 février 1979. Khomeiny, 78 ans, est rentré en Iran à bord d’un vol d'Air France après 15 ans d'exil à Paris.

La reddition de l’armée du chah, le 11 février 1979, a mené à l'établissement de la république islamique.

Les autorités iraniennes, y compris les organisations et institutions gouvernementales, célèbrent cet anniversaire tous les ans, pendant dix jours, par l’organisation de divers programmes de propagande dans toutes les villes.

Les programmes et les célébrations coûtent d’énormes sommes d’argent, dont l’éclairage des rues, la réalisation et l’affichage de nombreuses et diverses affiches aux entrées des écoles, que des institutions gouvernementales. Ainsi que des représentations théâtrales, de films, de musique, de photographies, de vidéos, d’émissions de télévision, sont aussi programmés et diffusés. Sans oublier, les marches des partisans du régime et la distribution de jus de fruits et de

friandises dans les rues.

Les autorités iraniennes ont adopté une politique consistant à continuer à organiser la propagande gouvernementale pendant les «Dix jours du Fajr» depuis quelques années. Le Guide de la Révolution Ali Khamenei a déclaré à ce sujet en février 2018, à l’occasion du trente-neuvième anniversaire de la Révolution : «Célébrez les «Dix du Fajr» en éclairant les rues. Si vous voulez économiser l’éclairage et ne pas illuminer, la chose peut se comprendre. Alors, faites usage de l’art, à travers des actes créatifs, en papier ou banderoles sur les portes des maisons, pour que flotte l’étendard de la République islamique à travers le pays, dans toutes les villes et tous les villages. Montrez au monde que le peuple iranien célèbre cet anniversaire, tant chéri».

Pendant des années, les citoyens ordinaires font usage de l’expression «les Dix calamités» en opposition à celle officielle, à savoir «Dix du Fajr».

La «Majalla» a mené des interviews avec un certain nombre de citoyens iraniens appartenant à différentes couches sociales et à différents niveaux d’études, allant du diplôme au doctorat.

En posant aux citoyens une question concernant leurs points de vue sur le régime de la République islamique, qui fête son

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40ème anniversaire ? Est-ce que les gens soutiennent l'idée que le régime dépense toutes ces énormes sommes pour la propagande et la promotion de sa révolution, alors que le taux d'inflation, de pauvreté et du chômage en Iran ont doublé après la deuxième phase des sanctions? La deuxième et la troisième génération post-révolution iranienne sont-elles toujours attachées aux objectifs de la République islamique, véhiculés à travers les programmes de cette propagande?

Selon un professeur universitaire, le pays est sur le point de s'effondrer en raison de l’incompétence des responsables, de la mauvaise gestion du pays, et de l’absence de clairvoyance chez les gestionnaires des affaires économiques et sociales.

Cet universitaire évoque l’interview effectué par la revue «L’Avenir» avec Faïza Hashemi Rafsanjani, ex-députée, activiste politique, et d’Akbar Hashemi Rafsanjani, un des fondateurs de la République islamique. Faïza a déclaré que régime de la République islamique s’est effondré au vrai sens du mot, dans l’attente de l’écroulement réel de toute la structure.

L’universitaire a souligné les avertissements à répétition, lancés par Hassan Khomeiny, petit-fils de Rouhollah Khomeiny, fondateur de la République islamique, à propos

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Les Iraniens souscrivent-ils à l'idée que le régime puisse dépenser d'énormes sommes, pour sa propagande et la promotion de sa révolution, alors que les taux d'inflation, de pauvreté et de chômage en Iran, ont augmente après la deuxième phase de sanctions? de l'effondrement du régime: «Le fait de ne pas répondre aux demandes non-politiques du peuple peut entraîner l'effondrement du régime».

Un habitant d'Ispahan déclare : «Je me souviens des célébrations de la victoire de la révolution des années 1980 et 1990, qui étaient de loin plus grandioses que celles que nous voyions de nos jours. Dans le temps, Il y avait de grandes

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célébrations dans les universités, les écoles et les médias publics. Je me souviens que j’étais au collège dans les années quatre-vingt où nous avons appris et chanté les hymnes et les pièces de théâtre révolutionnaires dans les écoles. Ces écoles décoraient les classes. Nous ne voyons aucune de ces chansons et pièces de théâtre dans les écoles, aujourd'hui, et les autorités se sont concentrées que sur l'organisation de manifestations et de rassemblements, de ceux qui leur sont fidèles à l'occasion de l'anniversaire de la révolution le 11 février».

La population en a assez des conditions de vie onéreuses et qui se détériorent. A point de pousser le procureur général de Téhéran, Jafari Dulatabadi, à mette en garde contre le ressentiment de la population à l'égard des prix élevés, en

Faïza Hashemi Rafsanjani : Le régime de la République islamique s’est effondré au vrai sens du mot, dans l’attente de l’écroulement réel de toute la structure.

déclarant: «Il y a un ressentiment parmi la population pour cause des prix élevés, parce que cette vague d’augmentations, est sans précédent depuis quarante ans, depuis la révolution."

Selon un jeune diplômé sans emploi, résidant à Kerman: «Il existe un état de colère et de ressentiment face à la pauvreté et au chômage dans les petites villes et les villages. Des problèmes tels que les prix élevés et le chômage n'ont laissé aucune possibilité à la population, que de se révolter et de descendre dans la rue. Où vous alliez, vous trouveriez des gens mécontents pour cause des problèmes économiques. Personne ne veut que le régime survive, comme en témoignent les slogans de gens, à l’instar de «Mort à Khamenei, Mort au dictateur», et autres. Chose qui montre que le changement de régime en Iran est devenu la demande consensuelle de la population».

Quant à un enseignant retraité vivant dans la ville de Machhad, il déclare: «J'ai participé à plusieurs rassemblements de protestation d'enseignants parce que la classe moyenne de la société, traverse une situation économique tragique et est en détérioration. Les gens se sentent fatigués et attendent un miracle pour changer la situation. Tous les secteurs de la société en ont marre de ces conditions, qu'il s'agisse d'infirmières, d’infirmiers ou d’enseignants. Sans oublier les ouvriers et les retraités, ou les millions de jeunes diplômés au chômage».

«Ils [les autorités] ont annoncé il y a quelques jours que le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes était de 2.700.000 Tomans. Imaginez que je suis à la retraite et que mon salaire est de un million de Tomans. Comment puisje assurer la subsistance d'une famille de cinq personnes?»,

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Personne ne veut que le régime survive, comme en témoignent les slogans de gens, à l’instar de «Mort à Khamenei, Mort au dictateur», et autres. Chose qui montre que le changement de régime en Iran est devenu la demande consensuelle de la population. a-t-il ajouté.

Une fille célibataire qui vit avec sa mère âgée dans le nord de l’Iran déclare: «Tout le monde s'inquiète du sort qui les attend. Les gens ressentent de la déception et de la colère à cause du chômage généralisé et des prix élevés. Quelles fautes ont-ils commises pour subir de tels prix, tous les problèmes et tant de crises?»

Un habitant de Machhad, inquiet de l’imminence d'une future famine, déclare: «La peur et l'inquiétude suscitées par la famine qui sévit dans le pays ont atteint un niveau tel que la plupart des gens achètent du riz et de l'huile et les conservent chez eux».

Concernant les «Dix du Fajr», un fonctionnaire de la ville de Chiraz ironise : «Ce système qui se prétend «sacré», n'a pas

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rempli sa promesse de soutien aux personnes défavorisées et vulnérables, comme promis pendant la révolution. Tout au long de ces nombreuses années, les pauvres et les misérables ont vécu dans la pauvreté et la désolation. La situation s’aggrave de jour en jour».

«Les pauvres, les démunis et les faibles, que le régime prétend soutenir, maudissent le régime iranien et ses responsables, tout au long des «Dix du Fajr», et se souviennent de la période du Shah et de ce qu'ils ont vécu à l'époque de prospérité», a-t-il ajouté.

Un des recrus de l’armée, préférant garder l’anonymat, exprime son profond mécontentement concernant son salaire mensuel en ces termes: «Il existe également un mécontentement général face aux conditions économiques actuelles des retraités, des ouvriers et des enseignants. Les responsables de la police et de l'armée se plaignent des conditions économiques. Pourquoi le salaire d'un membre de l'armée serait-il le tiers du salaire de celui d’un des Gardiens de la Révolution?»

«Cette révolution n'a produit qu’une effroyable marchearrière, une rupture avec le monde occidental. Essentiellement les relations avec des pays comme les États-Unis et Israël, qui entretenaient de bonnes relations politiques avec le régime iranien sous le régime du Shah».

Un diplômé de l’université, chauffeur de taxi pour gagner sa vie déclare : «Le prix du litre d’essence était de 10 riyals et le taux de change du dollar était de 70 riyals en 1979. Le prix de l'essence a été multiplié par 1000. Par contre la monnaie nationale a connu une perte de %600 de sa valeur. Quels résultats ont été obtenus au cours des 40 dernières années?

Nous avons fait des progrès remarquables en matière de vol, de détournement de fonds, de distribution des rations, et la flambé des prix. Avec une minorité qui s’est enrichie en un temps record.

Une femme au foyer avec trois enfants s'est plainte de la hausse des prix: ««La viande ovine est à 130.000 tomans pour un kilo, la viande bovine est à 83.000, et le poulet est à 000 15. Si vous vous adressez à une agence immobilière,

Le procureur général de Téhéran : Il y a un ressentiment parmi la population à cause des prix élevés, parce que cette vague d’augmentations, est sans précédent depuis quarante ans, depuis la révolution.

vous remarqueriez que la location d'un appartement dans un quartier moyen, a doublé. Et tu me parles de «Dix du Fajr» ?

Qui se soucie de cette occasion? " Un journaliste né dans les années quatre-vingt, estime que sa génération est perdue. Elle a passé ses meilleures années, dans la guerre Iran-Irak et sous les pressions économiques et culturelles.

«La génération des années quatre-vingt n’est pas la seule à perdre tout espoir d’avenir, mais également celle des années quatre-vingt-dix. La plupart d'entre eux sont des jeunes diplômés d'universités, mais sans emploi, incapables de trouver du travail, sans source de revenu et sans domicile.

Chacun se sent fatigué, confus et attend un miracle pour pouvoir changer ses conditions de vie. La génération actuelle, contrairement à la génération précédente, n'adhère pas aux croyances sectaires, abandonnant ainsi l'idéologie promue par les autorités», a-t-il ajouté.

Un habitant de la ville de Karaj montrant une facture d’électricité mensuelle déclare: «Ma femme m'a montré depuis un certain temps la facture d'électricité mensuelle, qui était très élevée. Mais portait en bas la mention «Réduction de %30 à l'occasion de «Dix du Fajr»». Ensuite, ils nous demandent de rejoindre les rassemblements pour l'anniversaire de la victoire de la révolution. Le peuple n’est plus dupe, pour croire de telles tromperies. Le pouvoir fait ce qu’il peut pour se maintenir en place. Mais, la coupe a débordé. Le gouvernement ne peut pas forcer le peuple à participer aux marches officielles à l'occasion de la victoire de la révolution».

«Je souffre de problèmes cardiaques, mais je travaille à moto.

Je délivre de la marchandise au Bazar à Téhéran», a déclaré un jeune ayant atteint la quarantaine et habitant au sud de Téhéran.

«Que savez-vous de nos problèmes ? Nous, les familles vivant dans les bidonvilles de Téhéran ? Ma famille se compose de 6 personnes. Mon père travaillait dans la construction mais est tombé de l’échafaudage, et souffre d’un glissement des vertèbres de la colonne vertébrale.

Mon père ne quitte plus la maison. Actuellement, mon frère et moi, avons la responsabilité d'assurer le gagne-pain de la famille. Nous n'avons pas mangé de viande depuis quatre ans. Nous avons mangé des œufs, de différentes manières pour le dîner pendant trois mois, et ce fut un dîner royal pour nous. Le prix des œufs a atteint maintenant une somme exorbitante, passant de 550 à 700 Tomans. Le prix du yaourt à faible teneur en matière grasse était de 500 1 tomans, il y a 10 jours, mais a atteint 5800 en quelques jours. Le prix de la crème (100 grammes) était de 1.100 tomans, mais est passé à 2.500 en quelques jours. Sans évoquer la facture d'eau ou d'électricité qui constitue un cauchemar pour nous. Comment puis-je célébrer «Dix du Fajr» dans de telles circonstances?»

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Bill Gates : la pauvreté en Afrique n'est pas un obstacle Par la Majalla Une chose est plus que certaine : L’Afrique est plus riche, même très riche. Elle recèle des compétences humaines certaines, qui pour beaucoup, ont pu prouver leurs compétences dans divers pays développés. Certitude que partage une majorité écrasante d’experts et autres connaisseurs de ce continent.

Reste la question : Comment instaurer le déclic, à savoir allumer le démarreur qui va déclencher un processus inconditionnel et surtout irréversible. Car certaines expériences, ici et là, ont pu traverser un certain parcours, mais faute de continuer, la rechute était au rendez-vous.

D'«excellents» soins de santé de base permettant de s'attaquer aux maladies les plus meurtrières en Afrique: le but est réaliste sur le continent malgré la pauvreté de certains pays, a plaidé dimanche le multimilliardaire et philanthrope Bill Gates.

«En consacrant des sommes modestes à des problématiques prioritaires, on peut engranger des résultats phénoménaux», a soutenu M. Gates, évoquant l'accès à certains vaccins, antibiotiques ou à des infrastructures de base.

«Il n'y a pas besoin d'être un pays à revenus moyens pour avoir un excellent système de soins de santé primaires», a-til ajouté.

Gates, dont la fondation a consacré 15 milliards de dollars à l'Afrique depuis 2000, était présent à Addis-Abeba pour un sommet de l'Union africaine. Il a participé au lancement samedi d'une initiative en vue d'augmenter les investissements, principalement de la part des gouvernements, dans le secteur des soins de santé.

A l'origine de cette initiative, le président rwandais Paul Kagame a appelé les pays africains à consacrer au moins %15 de leur budget aux soins de santé, un objectif qu'ils s'étaient fixé au tournant du millénaire. Car si les investissements ont augmenté depuis, les pays africains ont consacré environ %7,5 de leur budget à cette question en 2016.

Soulignant que les efforts réalisés ces 20 dernières années pour améliorer les soins de santé en Afrique ont notamment permis de réduire la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de prolonger de dix ans l'espérance de vie, le co-fondateur de Microsoft a regretté que «certains chiffres restent troublants».

Selon l'UA, plus de la moitié des Africains n'ont pas accès à des services de santé «essentiels», %70 des personnes atteintes du sida à travers le monde vivent en Afrique et des maladies infectieuses qui ont diminué ailleurs dans le monde «restent parmi les principales causes de mortalité».

«Quand on regarde les maladies qui tuent le plus d'enfants, comme la diarrhée, la pneumonie, la malaria, il existe des solutions bon marché», souligne Gates. Et de prendre l'exemple des pays plus riches où «les 10 premiers pour cents des sommes dépensées (...) permettent d'engranger %90 des résultats».

Il a également estimé que l'Afrique a désormais ses propres exemples à suivre, évoquant notamment le cas du Rwanda, qui a introduit une couverture santé universelle: un exemple selon lui «fantastique, même si c'est un pays pauvre».

De l’avis de tous, l’Afrique n’est nullement unique. De graves disparités persistent entre les pays, mais aussi à l’intérieur de plusieurs pays. De ce fait, il vaut mieux résonner à logique de «puzzle», où la couleur des pièces peut varier de l’extrême à l’autre extrême.

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Mali: «Les religieux» (re)font surface !!!

Par La Majalla Le champ religieux reste un terrain miné dans les pays du Sahel et du Sahara, tellement la frontière est fragile entre religiosité et terrorisme, et tant l’amalgame constitue un terrain de chasse pour un ensemble d’acteurs dans la région, et même à travers le monde. De là se pose, et même s’imposent des questions et des questionnements, devant la foule de 60.000 personnes, devant laquelle des dirigeants religieux maliens ont réclamé dimanche 10 Février, à Bamako la fin de la mal-gouvernance et de la «dépravation des mœurs», appelant au départ du Premier ministre auquel ils reprochent notamment une approche laxiste concernant certains comportements, encore tabous dans ce pays très majoritairement musulman.

A l'appel de l'influent président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l'imam Mahmoud Dicko, et du chérif de Nioro, Boyé Haïdara, un dirigeant religieux musulman très respecté, les travées du stade du -26mars, le plus grand de la capitale, se sont remplies dès le début de la matinée. Séparées des hommes, de nombreuses femmes voilées étaient assises dans les tribunes.

«Notre guide, notre leader, c'est Mahmoud Dicko», a lancé Moussa Dicko, un chauffeur de minibus de 21 ans, expliquant avoir pris un jour de congé pour se rendre au stade.

«Les musulmans ne peuvent pas laisser les choses pourrir devant eux. Désormais, ils seront vigilants et mobilisés pour leur patrie, leur religion et leur dignité», a lancé l'imam Dicko, 64 ans, qui incarne dans le pays la tendance rigoureuse.

«Il faut une refondation totale du Mali», a ajouté ce farouche défenseur des «valeurs traditionnelles» qui a souvent montré sa capacité à faire plier le pouvoir au cours de la dernière décennie.

S'exprimant en bambara, il a condamné les «attaques terroristes» et le djihadistes, «qui n'a pas sa place au Mali».

Par la voix de son porte-parole, le chérif de Nioro, absent à la cérémonie, a réclamé le «limogeage» du Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, que les milieux religieux ont critiqué lors d'une récente controverse née d'un projet de manuel scolaire d'éducation sexuelle prônant une approche tolérante de certaines questions «indiscutables».

L'imam Dicko a également appelé à la démission du chef du gouvernement.

Au plus chaud de la polémique, le chef du gouvernement avait annoncé la mise en place d'une commission, incluant «des représentants des autorités coutumières et des sensibilités religieuses», pour «juger de la nécessité d'apporter des amendements ou de l'abandon définitif dudit manuel».

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Né dans la région de Tombouctou, l'imam Dicko a été impliqué dans des efforts de médiation pour résoudre la crise née lorsque le nord du pays était tombé aux mains des djihadistes en 2012.

S'il dénonce les exactions des djihadistes, son credo reste la réconciliation et la main tendue, alors que des zones entières du pays échappent encore au contrôle du gouvernement et que les attaques djihadistes, auxquelles se mêlent souvent des violences entre groupes armés et communautés rivales, se poursuivent dans le nord et le centre du pays, et débordent même au Burkina Faso et Nigeria voisins.

«Nous devons lutter contre la corruption. Pour changer les choses, les musulmans pourront même présenter des candidats à des postes. Il faut lutter contre la dépravation des mœurs. Nous somme les gardiens de la morale», a expliqué en marge du meeting l'un des porte-parole de

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l'imam Dicko, Issa Coulibaly.

Pour son meeting, l'imam Dicko, qui entretient des relations en dents de scie avec le chef de l'Etat, s'est offert le luxe de refuser l'aide financière de 50 millions de francs CFA (environ 75.000 euros) proposée par le gouvernement, qui aurait selon lui «vidé de sa substance» le rassemblement, ses proches dénonçant une «tentative de récupération».

Le champ religieux reste sensible dans ces pays, où la frontière avec le social et l’identitaire, reste dangereusement flou. Les dignitaires religieux jouent un rôle plus que déterminant, à la fois pour jouer la croie de transmission entre le politique et le social, mais aussi et surtout constituer le barrage tant cherché, qui puisse freiner et même déraciner à toujours le terrorisme.

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Afrique du Sud : Entre justice foncière et investissements miniers…

Par La Majalla Le passage de l’Afrique du Sud du régime de l’Apartheid à la démocratie, s’est fait sous les feux des projecteurs, éblouissant le monde, surtout avec l’Image de Nelson Mandela, patriarche qui est passé, à la vitesse de la lumière, de la réclusion à perpétuité au palais présidentiel.

Ceci est le coté face. Reste le coté pile, avec des inégalités sociales que le nouveau régime n’a pas pu déniveler. Le passage à la démocratie, n’a pas été suivi par un passage à un «développement» pour tous.

Un équilibre plus que fragile entre une réforme économique qui puisse instaurer l’équilibre social réel, d’une part, et une «paix sociale» actuelle basée sur un héritage de l’ancien régime.

La réforme foncière chère au président sud-africain Cyril Ramaphosa n'inquiète pas que les fermiers blancs. Grands propriétaires, les groupes miniers redoutent eux aussi de faire les frais d'une redistribution massive et débridée de la terre.

Longtemps fers de lance de l'économie, les mines d'Afrique du Sud ont entamé depuis des années un lent déclin, victimes de la baisse des cours des matières premières et de la hausse de leurs coûts de production.

Dans ce contexte difficile, la volonté du gouvernement d'accélérer la redistribution des terres au profit de la majorité noire du pays, pour corriger les inégalités héritées de l'apartheid, a jeté un froid dans tout le secteur.

Son projet d'autoriser les expropriations sans indemnisation y a même fait l'effet d'un épouvantail...

Il y a trois mois, le PDG du géant Anglo American a posé très clairement les termes du débat. Si la propriété des terrains miniers n'est pas garantie, a-t-il dit, les investisseurs fuiront.

«Nous devons trouver des solutions durables et inclusives», a déclaré Mark Cutifani, «la volonté de l'Afrique du Sud de doper les investissements étrangers sur son sol ne pourra être satisfaite que si le gouvernement détaille précisément son projet sur la terre».

L'agence de notation Moody's, qui a placé l'Afrique du Sud sous haute surveillance, partage son inquiétude.

«L'incertitude qui règne continue à limiter les investissements

à court terme", a-t-elle averti en juin. «Si la réforme s'avérait coûteuse pour les entreprises, la baisse des investissements serait encore plus prononcée.»

Déterminé à faire participer les entreprises étrangères à la relance de son économie, Cyril Ramaphosa a reçu le message fort et clair.

Il a donc profité de son grand raout annuel cette semaine au Cap pour tenter de rassurer le secteur minier.

«Les investisseurs ne doivent pas avoir peur, on ne leur prendra pas leurs biens», a-t-il promis.

La réforme foncière, a-t-il encore rappelé cette semaine, vise à «réparer (...) le péché originel commis contre les Noirs sudafricains pendant la colonisation et l'apartheid».

Un quart de siècle après la chute du régime raciste blanc, les trois-quarts des terres agricoles du pays sont encore aux mains de la communauté blanche, qui ne représente que %8 de ses 55 millions d'habitants.

Toujours en discussion au Parlement, le projet d'expropriation sans dédommagements a déjà eu un premier effet.

Sur le terrain, il a exacerbé le combat que livrent les populations

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locales aux entreprises minières pour s'opposer à l'extension de leurs activités, récupérer leurs terres ou, à défaut, profiter d'une (petite) part de leurs bénéfices.

«La mine affecte nos vies parce que nous n'avons plus de terres», explique Milicent Shungube, porte-parole de la communauté d'Emalahleni (nord), en conflit avec le groupe minier Glencore.

«On a bien essayé de les faire partir mais sans résultat», poursuitil. «Alors on aimerait en profiter. Ils font des milliards de bénéfice mais on n'en voit rien.»

L'an dernier pourtant, la justice a imposé au ministre des Mines Gwede Mantashe de consulter la communauté de Xolobeni (sudest) avant d'accorder un permis à la compagnie australienne Transworld Energy and Mineral Resources (TEM). Une victoire rare pour les populations.

Les spécialistes du secteur ne s'attendent toutefois pas à un déferlement de décisions défavorables à l'industrie minière.

«Il n'y aura pas de saisies» de mines ou de propriétés agricoles, anticipe Amaka Anku, du centre d'analyse Eurasia, "tout ça est d'abord et avant tout de la politique".

Les élections législatives du 8 mai en ligne de mire, les intentions du chef de l'Etat n'ont pas échappé à ses rivaux.

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Notamment celui de la gauche radicale Julius Malema, dont les partisans à bérets rouges ont multiplié les occupations «sauvages» de terres ces dernières années. Cyril Ramaphosa «plagie notre programme», s'est-il encore amusé.

«Cela n'aurait économiquement aucun sens (pour le président) de s'en prendre à des terres productives», insiste l'analyste Amaka Anku.

Lors de son discours sur l'état de la nation, le chef de l'Etat a ainsi prudemment précisé que les premières opérations de redistribution viseraient «des parcelles détenues par l'Etat», notamment dans les zones urbaines.

«Des déclarations fortes», juge Sanisha Packirisamy, analyste au cabinet Momentum. «Il y a plus de certitudes désormais dans le secteur des mines, mais la question de la terre peut encore dissuader certains investisseurs».

Les compagnies semblent, elles, prêtes à jouer le jeu. Si l'équilibre entre justice et développement est maintenu.

«L'industrie reconnaît la nécessité de progrès sur la question de la terre», résume la porte-parole de la Chambre sud-africaine des mines, Charmane Russell, «nous espérons que cela se fera d'une façon qui n'affecte par la confiance des investisseurs».

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Tchad: Frappe aérienne française…

Par La Majalla L’actualité dans les pays du Sahel et du Sahara, se distingue par les frappes aériennes, opérées par l’aviation française contre, ce que ce que les agences de presse, ont rapporté comme «colonne d’hommes armés». Le groupe armé tchadien visé par ces frappes début février dans le nord-est du Tchad a estimé avoir perdu une bataille mais pas la guerre après la capture d'au moins plusieurs dizaines de ses combattants.

«Une bataille est perdue mais pas la guerre», a déclaré à l'AFP Youssouf Hamid, porte-parole de l'Union des forces de la résistance (UFR). Le groupe est entré fin janvier au Tchad depuis la Libye, où il était basé.

A la demande de N'Djamena, la France a annoncé avoir procédé à trois reprises à des frappes de Mirage 2000 contre la colonne de pick-up.

«On ne savait pas que la France interviendrait.

Normalement, ils font du renseignement, ça on le sait.

On ne s'attendait pas à des frappes», a déclaré le même responsable de l’UFR, avant d’ajouter «qu’il n'y a pas eu un seul combat entre (les combattants de l'UFR) et l'armée tchadienne. C'est la France qui a combattu, pas les Tchadiens».

Samedi 09 février dernier, l'armée tchadienne avait annoncé avoir capturé «plus de 250 terroristes, dont quatre principaux chefs» et avoir saisi plus de quarante

véhicules et «plusieurs centaines» d'armes.

Version erronée selon M. Hamid, qui a qualifié ce bilan de «fantaisiste», une «trentaine» de combattants de l'UFR se sont rendus à l'armée tchadienne après s'être réfugiés dans une grotte à la suite des bombardements

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français, «sans qu'il y ait de combats».

Il faut rappeler que l'UFR est le groupe armé à l'origine d'une tentative de putsch en 2008 stoppée in extremis aux portes du palais présidentiel de N'Djamena grâce à l'appui de l'allié français. Dirigé par Timan Erdimi, neveu du président Idriss Déby Itno et de l'ethnie zaghawa comme lui, le groupe comptait sur des défections au sein de l'armée pour grossir ses rangs.

Des sources au sein de l'UFR prétendent que plusieurs dizaines de militaires de l'armée les avaient rejoints.

Depuis son arrivée au pouvoir en 1990 avec l'aide de Paris, Idriss Déby, qui avait renversé Hissène Habré, a toujours pu compter sur son allié français.

De l’avis des observateurs, l’intervention aérienne française, a franchi un pas dans la logique locale, mais surtout en relation avec la présence française dans la région. Une présence vouée, selon tous les hauts responsables politiques et militaires françaises, à combattre le «terrorisme». Ce fléau qui touche

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essentiellement le Nord du Mali, avec ramifications et réseaux dans tous les pays du Sahel et du Sahara.

Par contre, le conflit au Niger relève d’une dimension politique et ethnique, sans liens organiques, avec la logique terroriste régionale.

Un soutien direct au régime en place à N'Djamena.

Même plus, Paris défend ses intérêts directs. Avec des conséquences certaines, aussi bien sur la stabilité régionale que la logique «anti-terroriste» prônée par les pays de la région que les puissances internationales très actives dans la région. Sans oublier que le Niger dispose de frontières très perméable avec le Mali et la Libye, deux pays proies à une instabilité, mariant à la fois terrorisme, que conflits politiques et ethniques.

Cette frappe va reconfigurer le paysage sécuritaire régional. Il ne serait pas étrange de constater la naissance d’une «alliance» anti-française régionale. Un croisement entre plusieurs les fractions actives est plus qu’envisageable.

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Théâtre Cervantes de Tanger

Le Maroc s’engage à sauver un temple de la culture espagnole Par Sarra BELGUITH Le Maroc vient de s'engager à sauver, le théâtre Cervantes de Tanger, ce magnifique édifice d’art nouveau en ruines, abandonné depuis les années 70 et qui vient tout juste d’être cédé par l'Espagne en faveur du Royaume chérifien.

La céramique jaune et bleue sur la devanture indique le passé et la décrépitude de l’implantation espagnole dans la ville du Détroit. Dans le hall d'entrée, on peut encore apercevoir des céramiques de Don Quichotte et Sancho Panza. Le ministre marocain de la Culture a affirmé dans une déclaration à l'AFP qu'une étude de restauration allait être lancée, une fois que l'accord sur le don aura été validé par les deux chambres du Parlement espagnol.

Un bijou dans son écrin Ce chef-d'œuvre de l'architecture espagnole du XXe siècle tombant en ruine, classé par le Maroc patrimoine national en 2007, propriété de l'Espagne depuis 1928, a fait l’objet de plusieurs négociations entre les deux pays voisins qui ont duré plusieurs années.

En effet, les négociations autour ce monument ont débuté en 2015 avant d’arriver à un accord en 2016 pour sa cession au profit du Maroc. Mais l’accord n’a pu être conclu en

raison d’une double crise gouvernementale, vécue d'abord par l'Espagne en 2016, qui a mis dix mois à former un gouvernement, puis par le Maroc qui attendait à cette époque la formation d’un gouvernement près de six mois.

Selon le site d’information espagnol Periodistas, les discussions entre les deux parties avaient porté sur l’amélioration de l’environnement du théâtre. "Elle ne voulait pas que ce bijou se trouve au milieu d'une poubelle", lit-on. Rabat avait à l’époque répondu que Tanger est aujourd'hui en train de faire "peau neuve".

La question de la rentabilité du lieu, dont la restauration pourrait coûter entre 20 et 30 millions de dirhams, a également ralenti les négociations, tout comme le rôle que le nouveau théâtre devra jouer. Selon Periodistases, l'Espagne souhaite que la bâtisse, une fois passée aux mains du Maroc, devienne un centre culturel polyvalent, dont la programmation serait en partie liée à la culture espagnole, en vertu des accords de coopération culturelle signés par les deux pays.

Des questions en suspens Pour sa part, le site AlHuffingpost Maghreb évoque une autre question qui était en suspens et qui concerne le comité mixte qui assurera la remise en état du bâtiment. Selon

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La façade en céramique du Gran Teatro Cervantès à Tanger.(Crédits : YANN GUICHAOUA – AFP).

le site, le Maroc voudrait que ce comité ne dure que le temps des travaux, alors que l'Espagne souhaiterait qu'il continue d'avoir un rôle une fois le théâtre restauré, pour décider notamment des activités qui seront développées dans le nouveau centre culturel. Enfin, pour l'Espagne, selon le projet de protocole de cession, le théâtre devra être utilisé "aux fins d'utilité publique et de l'intérêt social de la promotion à la fois de la culture espagnole et marocaine". La programmation du nouveau centre culturel devra être développée en fonction des critères du comité mixte, auquel pourront participer "d'autres institutions internationales". Après tous ces imbroglios, la situation était au point mort jusqu'à vendredi 9 février dernier.

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement espagnol a en effet décidé d'un don irrévocable au Maroc. Cette cession, qui devra être validé par le Parlement espagnol, "intervient suite à une offre du gouvernement marocain de restaurer et gérer le théâtre en contrepartie d’en devenir le propriétaire et d’un engagement de sa part de préserver le cachet espagnol dans la programmation culturelle de cette institution" explique le HuffPost Maroc.

Symbole de l’immigration espagnole Symbole de l’immigration espagnole, le théâtre Cervantes

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La céramique jaune et bleue sur la devanture indique le passé et la décrépitude de l’implantation espagnole dans la ville du Détroit. de Tanger a été fondé en 1913, avant de devenir la plus grande scène d'Afrique du Nord. Créé par un couple d’émigrés de Cadix à Tanger, le Gran Teatro Cervantes a longtemps représenté la relation entre le Maroc et l'Espagne. Après avoir accueilli le ténor italien Caruso, la comédienne française Cécile Sorel, ou la star égyptienne Youssef Wahbi, puis les plus grandes vedettes espagnoles, le prestigieux théâtre est devenu une salle de cinéma et de catch.

Créé par un couple d’émigrés espagnols C’est en 1903 que Manuel Peña Rodríguez arrive sur la terre nord-africaine. Cet ancien pêcheur de Cadix émigre à Tanger en quête de fortune. Il s’installe dans cette ville

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ulture

internationale où toutes les religions sont pratiquées. La destination n’est pas choisie au hasard car il rejoint le riche oncle de sa femme, Antonio Núñez Reina. Il continue alors son activité en mer de l’autre côté de la Méditerranée, et se lance quelques temps après dans la vente de sangsues médicinales. Elles sont récoltées dans un puits situé dans son jardin potager surnommé « la Huerta del Señor Frasquito el Sevillano ». A la mort de l’oncle d’Esperanza Orellana, le couple acquiert toutes les propriétés en tant que seuls héritiers. Une idée germe alors dans la tête de Manuel Peña Rodríguez. Il va monter un théâtre à Tanger.

Pour faire plaisir à sa femme passionnée de théâtre et pour mettre la culture espagnole au cœur de la ville de Tanger, il entreprend des travaux sur le terrain du potager. L’ancien pêcheur devenu riche commerçant cherche à faire peser la culture de son pays dans une ville également occupée par les Français et les Britanniques.

Près de la place de France qui donne sur la mer, le lieu est surtout choisi pour accueillir un nouvel édifice ibérisant.

En effet, c'est dans cette partie de la ville, en dehors des remparts, que des Franciscains ont construit la cathédrale catholique, des écoles et un hôpital. En 1911, Manuel Peña débourse donc 000 650 pesetas et charge l’architecte espagnol Diego Jiménez Armstrong de construire ce théâtre. Les travaux commencent alors dans cette petite rue sinueuse en pente, l’actuelle rue Anoual, qui fut baptisée un temps rue Esperanza Orellana en mémoire à la mère du projet.

Le Gran Teatro Cervantes est inauguré le 11 décembre 1913 et deviendra le lieu de vie incontournable des exilés espagnols et du reste de la communauté tangéroise. Avec ses 919 places (bien que certaines sources parlent de 400 1

Ce chef-d'œuvre de l'architecture espagnole du XXe siècle tombant en ruine, classé par le Maroc patrimoine national en 2007, propriété de l'Espagne depuis 1928, a fait l’objet de plusieurs négociations entre les deux pays voisins qui ont duré plusieurs années.

places), il est à ce moment le plus grand théâtre d’Afrique du Nord et un lieu de promotion très important pour les artistes de la péninsule jouxtant le Détroit.

Un rôle primordial Dès ses débuts, le lieu joue un rôle culturel primordial au Maroc. Mais malgré son succès, le théâtre est trop grand et il n’est pas rentable. Manuel Peña Rodríguez et Esperanza Orellana Noguera préfèrent le céder à l’Etat espagnol en 1928 pour 000 450 pesetas. Le théâtre vit bien dans la première moitié du XXe siècle avec ses opéras, ses zarzuelas (opéra-comique espagnol) et ses concerts. Mais à partir des années 50, ce haut-lieu culturel commence à connaître des périodes creuses. Pour attirer la population, ses responsables misent sur un autre type d'événement. Le Gran Teatro Cervantes devient une salle de catch ! Après l’indépendance, en 1956, le théâtre connaît de nouveaux troubles. Les Espagnols quittent peu à peu Tanger. Le gouvernement délaisse le lieu. Le théâtre se réinvente un temps en salle de cinéma, mais les conditions sont vraiment mauvaises et la salle se dégrade. Pendant la guerre d’Algérie, les recettes de certaines représentations sont reversées au FLN. Petit à petit, les événements s’espacent et se font rares. Le Cervantes est abandonné et ferme définitivement en 1962. A l’image de la ville, le théâtre va être de plus en plus être livré à lui-même. Entre 1972 et 1992, il sera loué, sans rouvrir pour autant, par l’Etat espagnol à la ville de Tanger pour un dirham symbolique.

Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a entretenu le théâtre qui tombe tous les jours un peu plus en ruines.

Un théâtre en ruines Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed VI, en 1999, la ville a suscité plus d’intérêt avec la construction d’un grand port, d’une liaison à un train à grande vitesse…

Malheureusement, ce lieu emblématique est toujours déserté, même s’il est encore possible de le visiter pour quelques pièces de monnaies. Plusieurs personnes sont pourtant montées au créneau pour collecter des fonds et réhabiliter le théâtre. En 2004, l’Association Cervantes d’Action Culturelle et d’Amitié Hispano-Marocaine est créée. Cette association cherche à éviter la disparation du Théâtre Cervantes. Elle a réussi à focaliser le halo des projecteurs sur ce monument au point que le Maroc le classe en 2007 comme patrimoine national, avant d’entamer les négociations avec l’Espagne sur sa cession. Aujourd’hui, une nouvelle vie s’offre à ce théâtre.

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Pose de la première pierre du théâtre le 2 avril 1911. Au centre de l'image Esperanza Orellana et l'architecte Diego Jiménez Armstrong, l'un des plus prolifiques de la ville. (Crédits : Foto Blanco).

La façade du théâtre fin 2013.

(Crédits : Marta Miera – Maxppp).

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Issue 1734- FĂŠvrier 15/02/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Najib Aboukaila...

Symbole de la coexistence entre les religions

There's No Better Argument Against the Iranian Revolutionary Model Than Saudi Success www.majalla.com

Les œuvres sont à très grande majorité des comédies ou Saidi [originaire de la Haute Egypte]

La carte du marathon des feuilletons du Ramadan 2019 Le Caire : Souha Charkaouich Avec le début de 2019, un grand nombre de vedettes égyptiennes de la télévision, ont commencé à se préparer pour le marathon des feuilletons du mois du Ramadan, avec environ 4 mois de tournage pour le mois sacré.

En outre, on constate l’absence d’un certain nombre de Stars de haut niveau, notamment Yahya Al-Fakharani, Yousra, Laila

Alawi, Mohammad Ramadan et Ghada Abderrazek. D’autres y sont, à l’instar d’Ahmed Al Sakka, Mustapha Chaaban, Amir Karara, May Ezzeddine, Ghada Adel, et Ali Rabie.

Plusieurs artistes de ce marathon, se sont hissés au premier rôle, à savoir Yasmin Sabri, Riham Hajjaj et Bayoumi Fouad. Sans oublier le personnage comique d›Al-Saidi qui domine cette année, certaines des œuvres participantes.

Jusqu›à présent, la carte des feuilletons montre la participation

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La carte des feuilletons montre la participation de près de 35 œuvres, dont certaines sont sur le point de commencer le tournage.

D’autres sont reportées, sans oublier les œuvres conclues et prêtes à la diffusion.

de près de 35 œuvres, dont certaines sont sur le point de commencer le tournage. D’autres sont reportées, sans oublier les œuvres conclues et prêtes à la diffusion. Sans oublier celles en tournage.

Débutons par les œuvres reportées, qui comprennent cinq feuilletons. Parmi lesquelles «Ligne chaude», qui a été reportée depuis le Ramadan dernier, car ses producteurs ont échoué dans sa commercialisation, avec Soulef Fawakherji en haut de l’affiche, qui revient à l’écran après une absence de 8 ans, et son rôle dans «Cléopâtre» en 2010. Y participent aussi, Hessein Fahmi, Nidal al-Shafei et Salah Abdullah, sous la direction de Husni Saleh. Une histoire de Fawzia Hussein, avec pour personnage principale «Alia», qui se consacre à aider les personnes les plus exposées au suicide.

Une des séries, qui devaient être diffusées sur les chaînes satellitaires mais qui a été reportée à cette année «2019», est le feuilleton «Secret», avec pour vedette Wafa Amer et Hussein Fahmi ainsi que Raim Baroudi et Nidal Shafi›i.

Cette œuvre se classe parmi les plus longues. Car elle se déroule sur 60 épisodes. Une série de suspense social, qui explore les relations humaines entre des personnes de la société égyptienne. Elle est écrite par Hussam Mustafa avec la direction de Mohamed Hamdy.

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Parmi les œuvres reportées figure également la série «Dhahir» de Mohamed Fouad, qui revient après une période d›absence.

Sa diffusion a été arrêtée suite à un différent entres ses producteurs et créateurs, notamment, l’écrivain Tamer Abdel Moneim. Chose qui a conduit à son arrêt. Heureusement, ces obstacles ont été levés. La série sera diffusée cette année. Elle relate l’histoire d’un officier vivant dans la région du Dhahir, et qui aide tout autour de lui. Le travail est dirigé par Yasser Zayed.

L’artiste Ruby, qui avait fini le tournage de la série «Ainsi sont les choses» l’année dernière, qui était censée être diffusée le dernier Ramadan, mais a été repoussée subitement sans préavis. L’histoire est d’Abderrahim Kamal et dirigée par Hatem Ali. Autres vedettes y figurent’à l’instar de Mohammed Farraj, Ahmed Daoud, Saoussin Badr et Arwa Jouda. Elle porte sur les souffrances subies par les femmes en général et celles de la Haute Egypte en particulier, ainsi que les différences d’idées, de coutumes, de traditions et d’autres sujets sociaux concernant la femme.

En ce qui concerne la série «Baraka» d›Amr Saad, qui était à l’arrêt avant le début du Ramadan, pour raisons ayant des liens avec la production, des informations font état d’une reprise prochaine du tournage, avec un plan de le conclure dans les prochains mois, pour qu’il soit prêt à la diffusion pour le prochain Ramadan. L’histoire relate la vie d’une personne, à savoir Baraka, venue de la Haute-Egypte avec sa mère au Caire. Où il a commencé à travailler et épargner de l’argent. Il se trouve alors confronté à de grands problèmes en raison d›un certain nombre de personnes influentes. La série est dirigée par Mahmoud Karim d’après une histoire de Mohammed Shawaf, avec la participation des acteurs Kamal Abu Riya et Hala Sadqi.

Parmi les œuvres censées être en préparation actuellement, pour une diffusion lors du prochain Ramadan, on trouve celle de la grande Star Adel Imam, présent pour la huitième année consécutive, à travers une série intitulée «Valentino», d’après un scénario du poète Ayman Bahjat Qamar et une réalisation de Rami Imam. Une œuvre comique, à laquelle on cherche à former l’équipe.

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Participe cette année aussi, la Star Mirfat Amin, avec la série «Constat familial», à laquelle participent d’autres Stars, à l’instar de Mohammed Raja et Michel Nabil. Elle est réalisée par Tamer Hamza. L’œuvre réunit environ 25 vedettes et artistes de renommé, tels qu’Izzat Alalayli, Salah Abdullah, Boussi, Mohamed Riad, Simon et un grand groupe de jeunes artistes.

Le travail retrace l’histoire d’une importante femme d’affaires, exposée à de nombreuses situations difficiles et à des pressions psychologiques en raison de sa famille. Les événements se suivent lorsqu’elle entre en conflit avec ses proches.

L’ambiance de la Haute-Egypte occupe une part importante de cette course entre les chaines. L›artiste Ahmed Al-Sakka revient à ses rôles anciens, à travers les événements de la série «Ould Al-Ghalaba», écrite par Ayman Salama et qui met en lumière un problème social. Réalisé par Mohamed Samai et y jouent Safa Toukhi, Maï Omar et Kamal Abu Ria. A rejoint cette même ambiance l’artiste Majid Al-Masri, qui réalise sa première expérience du genre, à travers la série «Bahr», dans laquelle il incarne le personnage d›un homme originaire de la Haute-Egypte, «Bahr». L’œuvre se compose de 60 épisodes, et est dirigée par Ahmed Abdel Fattah.

Cette année, après deux ans d’absence, le jeune artiste Mohammed Adel Imam revient à travers une série intitulée «Hogan», d’après une histoire de Mohammed Salah Al-Azab, et une réalisation de Chirine Adel. L’œuvre raconte l’histoire d’un jeune qui porte le pseudo de «Hogan», celui de son idole, un célèbre catcheur.

L’acteur Karim Mahmoud Abdel Aziz participe aussi à cette série.

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Entre en compétition cette année également la Star Yasser Jalal, avec la série «Frottement d’épaules», où il continuera à être la première vedette pour la troisième année consécutive. Une histoire de Hani Sarhan et dirigée par Hussein Al-Minawi, à laquelle participent le lutteur égyptien Karam Jaber et Amina Khalil.

L›artiste Mustapha Chaabane renouvelle également le rendezvous avec son public cette année après son brillant succès dans la série «Ayoub». Il a donc décidé de faire appel au même auteur Mohammed Sayed Bachir.

Le travail présenté cette année intitulé «Maison Radi», montre les événements à travers la personnalité d›un grand commerçant exerçant dans un marché. La série est dirigée par Ahmed Saleh.

L’équipe n’est pas encore au complet.

Est prévu cette année le retour de l›artiste Hamada Hilal à travers une série, écrite par Mahmoud Abu Zeid. Cette coopération est la troisième du genre. Le titre n’est pas encore choisi. La série sera dirigée par Mohammed Bakir.

Parmi les jeunes artistes qui ont pris place dans la compétition égyptienne, on trouve le syrien Bassil Khayyat, qui s’est engagé à réaliser une œuvre lui permettant de participer aux compétitions du Ramadan. Mais il garde le silence concernant les détails son feuilleton. Tout en sachant, qu’il a accompli une réussite certaine avec la série du Ramadan précédent «Le voyage», qui a connu un succès certain.

De jeunes artistes femmes participent également à la compétition comme l’artiste Nelly Karim, avec une série, qui n’a pas encore de nom, écrite par Amr Dali et Ahmad Wael, réalisée par Ahmed Medhat. L’équipe est en train d’être complétée. Nelly a assuré que l’œuvre est plutôt du genre comique.

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Cette année, Ghada Adel reprend le chemin des feuilletons, après une période d›absence à travers la série «Les anges de Satan» de Mohammed Amin Radhi et qui est dirigée par Ahmed Khaled Moussa. Participent à l’œuvre Iman Al-Assi et Salwa Khattab. L’histoire se situe dans un quartier populaire avec sa classe ouvrière.

La chanteuse Maï Azzedine s›est jointe après une pause au marathon du Ramadan et se prépare une œuvre intitulée «La princesse Bissa». Scénario et dialogue de Mustapha Omar et Farouk Hachim, sous la direction d›Akram Farid.

L›artiste Dina Samir Ghanem, absente de la course l›année dernière, participe cette année à travers une série comique et musicale, écrite par Ayman Wattar et dirigée par Khaled Halafawi. L’œuvre est basée sur trois histoires sous un même nom et on n’a pas encore choisi de titre définitif. Elle est également covedette avec Mohammed Salaam, Mohammad Tharwat, Shaima Saif et d’autres artistes. Sa sœur Emmy participera également pour la première fois à ce marathon.

L’œuvre est encore en cour d’élaboration.

Pour la deuxième année consécutive, l›actrice Dina AlSherbini a présenté ses tournois télévisés au cours desquels elle a demandé à MBC de lui proposer un travail exclusif sur ses chaînes, sous la supervision du réalisateur Kamila Abu Zekri et un scénario de Mariam Naoum.

L’un des phénomènes positifs est l’émergence d’un certain nombre d’artistes en tant que premiers vedette des séries.

Chose qui leur offre l’occasion de prouver leurs compétences.

Par exemple, l’artiste Yasmin Sabri a conclu un contrat pour un premier rôle, à savoir une série qui porte le titre de «Mon histoire». Elle a commencé à sa préparation, par des rencontres avec l’auteur Mohammed Abdulmouti et le réalisateur Ahmed

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L’un des phénomènes positifs est l’émergence d’un certain nombre d’artistes que premiers vedettes de séries. Chose qui leur offre l’occasion de prouver leurs compétences.

Samir Faraj.

La comédie a la part du lion dans les séries dramatiques de 2019. Pour la troisième année consécutive, Akram Hosni participe au marathon cette saison avec une série intitulée «Son nom ?». Une histoire de Ayman Wattar, dirigée par Khaled Halfaoui.

L›artiste Ali Rabie a décidé de présenter une série intitulée «Une idée d›un million de livres», en covedette avec Sihr Sayegh et Karim Afifi. L’œuvre est d’Ibrahim Mohsen et réalisée par Wael Ihsan.

Hicham Majid et Chico participent également à cette course à travers une série humoristique intitulée «Le jeu», de Mohammed Salah Khattab et Ahmed Saad.

Le comédien Bayoumi Fouad, a opté pour un scénario intitulé «une visite respectueuse», qui se joint à la comédie. Le projet est supervisé par Adel Adib et l’œuvre est écrite par Chadi Abu Shadi.

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rt record pour le premier long métrage de fiction de ce jeune réalisateur. Grâce au public, DACHRA est le premier film tunisien rentable. Il est parvenu à couvrir ses frais de production avec les recettes de la distribution en salles.

Pourtant DACHRA n’a pas bénéficié de subvention de l’Etat tunisien ni d’aucune aide de sponsors ni de fonds tunisiens ou étrangers.

Jazz à Carthage 2019 : Programme complet…

Le programme de Jazz à Carthage 2019 est enfin connu. La quatorzième édition de ce festival incontournable aura lieu du 4 au 14 avril et se déroulera sur plusieurs espaces. En effet, le festival changera de cadre et s’installera aussi bien à Carthage qu’à La Marsa, Tunis Le film «DACHRA» bat tous les et Gammarth. Ce seront l’Acropolium records… de Carthage, le Zéphyr de la Marsa, Le film DACHRA (2018) Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Said d’Abdelhamid Bouchnak bat les et l’Institut français à Tunis qui records d’entrées au cinéma des 20 accueilleront le festival. Toutefois, dernières années en Tunisie. Le film l’espace central sera le Pavillon (Salle a réalisé 100.000 entrées et ce en Versailles) à Gammarth qui sera l’écrin seulement 17 jours depuis sa sortie du festival 2019. Le programme est des tunisienne le 23 Janvier 2019, d’après plus relevés et compte un grand nombre les chiffres officiels du distributeur de grosses pointures, des découvertes HAKKA Distribution. Ce chiffre européennes et américaines, un atteste du succès fulgurant en un temps contrepoint turc et aussi des artistes tunisiens.

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Décès du comédien et dramaturge Abdelkader Tadjer.

Mauvaise nouvelle pour le monde du théâtre. Le comédien et dramaturge Abdelkader Tadjer est décédé, hier le 09 Février dernier, en son domicile à Kouba (Alger), à l’âge de 80 ans. Il a été inhumé, le 10 du même mois, au cimetière de Sidi M’hamed à Alger.

Enfant de La Casbah d’Alger, né en 1939, nourri aux celluloïdes du cinéma de quartier et aux ondes de la nostalgique TSF, et garnement choyé par sa mère adoptive, il suivait les pièces de théâtre radiophonique à l’époque.

Décès du chanteur des pauvres Algérien…

Un monde fou, des centaines de citoyens venus de tous les coins de l’Algérie, et même de France, ont accompagné jeudi à sa dernière demeure le chanteur de raï, Cheb Azzedine. De son vrai nom Abed Benaouda, il est décédé à l’âge de 45 ans des suites d’un AVC, 06 Février dernier, à l’hôpital Les Sœurs Bedj de Chlef (Ouest de l’Algérie). Cet accident vasculaire cérébral, le troisième après ceux enregistrés en 2016, a fini par l’emporter, à la grande surprise de ses fans et admirateurs, qui ont appris la nouvelle avec stupeur et tristesse. En effet, une grande émotion se lisait sur tous les visages au cimetière de Sidi

national des aéroports (ONDA) et la Fondation nationale des musées (FNM) ont signé, jeudi 7 février au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) à Rabat, une convention de partenariat. Signée par le directeur général de l’ONDA, Zouhair Mohammed El Aoufir, et le président de la FNM, Mehdi Qotbi, cette convention vise à faire la promotion des musées nationaux et, plus largement, de la culture artistique marocaine auprès des millions de passagers qui transitent chaque année par les aéroports du royaume. Campagnes d’affichage, clips promotionnels, expositions... Touristes ou simples voyageurs de passage seront Athmane, à Chegga, le village natal de Cheb Azzedine, situé à 3 km au nord de Chlef. «L’enfant du peuple», comme il aimait se faire appeler, a bien trouvé ce même peuple à ses côtés lors de son enterrement, entouré effectivement par une foule nombreuse composée de simples citoyens.

La 25ème édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca Le chef du gouvernement marocain, Saad dine El Otmani, a donné, jeudi 7 février à Casablanca, le coup d’envoi de

la 25ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL 2019). Avec l’Espagne comme invitée d’honneur, cet événement incontournable de l’agenda culturel, qui se poursuit jusqu’au 17 février, connaît la participation de plus de 700 exposants représentant plus de 40 pays. Ce rendez-vous annuel a été marqué par la présence d’une pléiade de personnalités du monde politique, diplomatique et culturel.

Les aéroports marocains vont faire la promo des musées nationaux L’art s’invite à l’aéroport. L’Office

informés par différentes formes de communication de ce qu’ils pourront découvrir dans les musées marocains lors de leur déambulation dans les aéroports.

Banky W. s’implique dans la campagne électorale.

Vu de loin, l’improbable convoi qui sillonne les ruelles en terre d’Aja, un quartier populaire de Lagos, ressemble plus à un attroupement de Hells Angels qu’à un traditionnel meeting de campagne, où l’on acclame les candidats à coups de vuvuzelas, en agitant de petits drapeaux. «Ensemble, nous sommes plus forts que n’importe quel politicien riche ou corrompu.

Ensemble, nous pouvons gagner!», hurle

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Olubankole Wellington, alias Banky W., dans un mégaphone, debout à l’arrière d’un deux-roues. Dans son sillage, des dizaines de motos-taxis -les fameux okada- transportent son équipe de campagne et klaxonnent bruyamment, sous les cris et les applaudissements hystériques des jeunes du quartier, qui n’en croient pas leurs yeux. «Les autres candidats, on les voit seulement à la télé ou sur les panneaux publicitaires, mais Banky est un mec simple, on l’adore!», s’exclame Charles Opera, un chômeur de 28 ans.

Dadju. Dans une vidéo qui a fait les tours des réseaux sociaux, on voit ces deux artistes en studio enregistrer leur collaboration. La caméra s’est beaucoup plus penchée sur le Prince Dadj tandis que l’artiste nigérian enregistrait sa partie. Davido est à Paris où il enregistre des chansons avec plusieurs artistes francophones. Il a rencontré capitale tels qu’Alesh, Gaz Mawete, Fally Ipupa à Paris et nous ne savons LM Soldat, Luc 5, RCL Gloss, etc. pas si l’artiste Congolais fera aussi parti Youssoupha fait aussi la référence de ces collaborations. aux danses «École» de Fally Ipupa et «Zigida» de Fabregas le Métis Noir qui Le Festival du cirque d'Abidjan ont aussi été exécutées dans son clip. ambitieux pour sa deuxième

Davido et Dadju en studio pour l’enregistrement de leur featuring L’artiste nigérian Davido prépare un featuring avec le chanteur Congolais

«Niama na yo», nouveau clip de Youssoupha Le rappeur Congolais Youssoupha vient de dévoiler son clip «Niama na yo», l’un des titres les plus populaires de l’album «Polaroïd expérience».

Chanté par Youssoupha lors du concert de BOMAYE MUSIK à Kinshasa, ce titre était déjà connu du grand public qui attendait sa sortie avec l’album.

Mwana Mboka nous dévoile son clip qu’il a tourné à Kinshasa. Il a fait appel aux jeunes rappeurs et chanteurs de la

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édition.

La deuxième édition des Rencontres interculturelles du cirque d’Abidjan (RICA), annonce l’ouverture d’un centre de formation aux métiers du

cirque à Abidjan, afin de mettre en valeur les talents naturels de la région.

Fortes de leur succès lors de la première édition en 2018, les RICA reviennent avec une nouvelle ambition, la création d’une école de formation au cirque pour les jeunes talents africains. «Ici à Abidjan, il y a une idée de créer un centre de formation des arts du cirque qui répondrait à un grand besoin parce qu’il y a beaucoup de talent, mais il n’y a pas de centres de formation et très peu de centres de formation dans l’ensemble de l’Afrique en fait. Donc c’est un super beau projet. Nous, on est dessus aussi pour évaluer s’il y a des conditions

gagnantes pour créer un partenariat». A expliqué Emmanuel Bochud, chef des affaires publiques et des relations dans les communautés du Cirque du Soleil.

Nigeria : musique et engagement social des jeunes Au Nigeria, une plate-forme a été mise en place pour permettre aux jeunes de se faire connaître et d’impacter la société par la musique. Une dizaine de musiciens s’exercent à tour de rôle.

Ils mettent en exergue leur potentiel vocal dans les studios Chocolate City Music à Lagos. Finalistes, ils

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ont sélectionnés parmi plus de 400 candidats ayant soumis des chansons sur la bonne gouvernance, le dialogue inclusif et la représentation politique au Nigéria. «Voice 2 Rep» est un projet visant à encadrer de jeunes musiciens nigérians à travers un concours. Il aide aussi à distribuer leurs produits, dont la plupart sont centrés sur l’amélioration des conditions de vie au Nigeria.

Koffi Dossou expose pour la première fois à Cotonou Au Bénin, l’artiste Koffi Dossou expose à Cotonou, à la Médiathèque des diasporas, jusqu’à la fin du mois.

Ce peintre togolo-nigérien vit en Italie, depuis quarante ans. Quarante ans de carrière, quarante-trois expositions et la première au Bénin pour ce sexagénaire qui a passé une partie de son enfance à Porto-Novo, la capitale béninoise.

«L’alchimiste de la couleur», c’est le surnom de Koffi Dossou. Sur ses toiles à la gouache, des teintes vives, brillantes… des mélanges détonants qui finalement s’accordent. La couleur ? Il est tombé dedans tout petit grâce à son père. Ce dernier travaillait pour la Société commerciale de l’Ouest Africain.

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Le nouveau président du Salvador, est d’origine palestinienne, marié à juive, de mère chrétienne, et son fils est musulman et imam d’une mosquée.

Najib Aboukaila... Symbole de la coexistence entre les religions Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui (1) Najib Mahdhoudh : - Le jeune président Najib Aboukaila est un nom qui s’ajoute à la liste des plus jeunes présidents du monde de nos jours.

Né le vendredi 24 juillet 1981 à San Salvador, République du Salvador.

Le dimanche 3 février 2002, il remporta les élections présidentielles, et devint président de la République du Salvador, proche des États-Unis d'Amérique.

- Le jeune président Najib est un nom qui s’ajoute à la liste des plus jeunes présidents du monde de nos jours.

- Le peuple salvadorien espérait-il que ce jeune président puisse être porteur d’une solution? Suite à la détérioration de la situation économique générale, du fait de l’alternance du pouvoir entre la gauche et la droite.

(2) La famille et les 3 religions : - A) La mère de Najib est la Salvadorienne Olga Ortaz, de religion chrétienne.

- B) Le président a trois frères : Youssef, Karim et Ibrahim.

- C) Le père de Najib, le Dr Armando Aboukaila Qattan d’une famille palestinienne, originaire de la ville de Bethléem, est un homme d'affaires bien

connu et une figure influente de la vie nationale de Salvador.

- Ce père qui était de religion chrétienne, s’est converti à l’Islam, et est devenu l'imam d'une mosquée à San Salvador.

- Najib est de confession Rome orthodoxe, marié à la Salvadorienne Gabriela Rodriguez, d’origine juive, qui l'a accompagné lors d'une visite en Israël.

(3) Najib entre deux palais : - Elu maire de la capitale, «San Salvador», le 1er mai 2015, il est resté dans ce poste au 30 avril 2018.

- Pendant cette période, Najib a tenté de remédier aux dommages causés par les tremblements de terre en divers zones urbaines de la capitale.

- Il a également tenté, pendant cette période, d’embellir la capitale, en particulier les lieux endommagés par des tremblements de terre, qui ont été délaissés, et n’avaient pas été réparés.

- Concernant le père de Najib, il est décédé avant de savoir que l'avenir lui cachait le titre du père du président de Salvador.

- Le 3 février 2019, les urnes ont annoncé la victoire de Najib Abukila des élections présidentielles de la république du Salvador, et son accès au palais présidentiel.

(4) L’appartenance politique : - Il a appartenu au parti Farabundo Marti de

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libération nationale (FMLN) de gauche, fondé par Chafik Hanadal, d’origine palestinienne, qui en a été expulsé. Najib a ensuite rejoint le parti GANA. (5) La guerre contre la corruption électorale, un atout électoral déterminant: - Najib s’est distingué par un discours politique présidentiel percutant, en campagne soutenue contre la corruption et les corrompus. Sa victoire est perçue comme un coup porté à des décennies de pouvoir, en alternance entre les deux partis rivaux, le FMLN de gauche et l’Alliance Nationale républicaine, conservateur.

(6) Les origines - Après sa victoire électorale du dimanche, le nouveau président a publié une image significative, à savoir sa visite au Mur des Lamentations situé dans le Vieux Jérusalem. Et a publié un Tweet de l'époque et une vidéo de sa visite sur ce site sacré dans son compte Instagram.

(7) Situation de la migration du Salvador vers les Etats-Unis.

- Les États-Unis d'Amérique, proche d'El Salvador, n'ont pas cessé de se plaindre des convois de migrants infiltrant ses frontières, par centaines de milliers, originaires de pays comme El Salvador.

Les autorités américaines demandent au Salvador

plus de coopération pour mettre un terme à cette immigration clandestine.

- Aboukaila est en train de traiter avec l'ambassadeur américain à San Salvador, de la manière d’améliorer les relations entre les deux pays, en place depuis l'indépendance du Salvador vis-à-vis de l'Espagne en 1863.

(8) - Le passage de Najib par la mairie a été concluant, et peut être considéré comme une réussite.

- Le passage par la mairie, a constitué, dans maintes

capitales, un passage rapide et sécurisé vers le palais présidentiel.

(9) Questions sur le bureau du jeune président : - Résistera-t-il durant cette période présidentielle aux deux partis traditionnels et aux autres en lice, pour le pouvoir en Salvador?

- Le nouveau président salvadorien réussira-t-il à tenir ses promesses électorales en matière de lutte contre la corruption? Et de bien gérer les dossiers dangereux en Salvador.

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(10) En arrivant au palais présidentiel : - Concernant son discours contre la corruption dans la société salvadorienne, le jeune président sait bien que le peuple a bien cru en ses premiers sermons, ce qui lui a valu d'être élu président.

- Ou bien la rhétorique contre la corruption n’a été qu’un outil servant à amadouer la ferveur populaire, dans le but d’accéder au palais présidentiel? La réponse viendra avec le temps.