Célébrer la spiritualité dans une interaction avec les autres cultures du monde

Dr Abdulaziz Othman Altwaijri: « La coupe est pleine et il est temps de cesser d’être les seuls à recevoir les coups »

La diplomatie silencieuse

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1740- Mars 22/03/2019

Issue 1739- Mars 22/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Avant la fête des mères, la mère est la première cassette audio des There's No Better Argument Against the Iranian monde Revolutionary Modelenfants Than du Saudi Success www.majalla.com

"Tunis, Capitale de la Culture islamique 2019"

Célébrer la spiritualité dans une interaction avec les autres cultures du monde www.majalla.com

Un magazine politique hebdomadaire

Issue 1740- Mars 22/03/2019

Du Mozambique au Zimbabwe: un cyclone dévastateur 24

RDC: l'étau de Kabila encercle Tshisekedi

Baisse de 6 trillions de dollars du revenu mondial, due aux inégalités

La francophonie en plein 32 essor mais 38

Éditeur en chef

HH Saudi Research and Marketing (UK) Ltd

Secrétaire de Rédaction

10th Floor Building 7 Chiswick Business Park 566 Chiswick High Road London W4 5YG

Ghassan Charbel Un magazine politique hebdomadaire

www.majalla.com/eng

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Mostafa El-Dessouki

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Tel : +44 207 831 8181 - Fax: +44 207 831 2310

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Un résident utilise l›eau fournie par les services d›urgence pour maîtriser un incendie dans le campement règlement de Stjwetla, dans le canton d›Alexandra, à Johannesburg, le 5 mars 2019. (Getty)

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Une mère et son fils malade attendent un traitement au centre de soins de santé primaires et de soins d’Udier, propriété de la communauté et soutenue par le CICR à Udier, au Sud-Soudan, le 7 mars 2019. (Getty)

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ctualités

L’Afrique en bref

Le cyclone Idai a d'abord frappé le Mozambique le 14 mars avant de s'abattre sur le Zimbabwe voisin 24 heures plus tard.

Zimbabwe

Un cyclone fait plus de 217 morts Le cyclone Idai a d'abord frappé le Mozambique le 14 mars avant de s'abattre sur le Zimbabwe voisin 24 heures plus tard, faisant plusieurs morts dans les deux pays. Mais le bilan va très probablement s'alourdir. Il pourrait dépasser les 1.000 morts, selon Maputo. Au Zimbabwe, au moins 217 personnes sont encore portées disparues. Des centaines de maisons ont été rasées par les vents, les pluies et les rochers charriés. Sur la route, des voitures sont

enchevêtrées dans un amas de pierres. Plusieurs ponts ont été détruits. Des pans entiers de route se sont effondrés. Le pays n'a jamais connu de "destructions d'infrastructures d'une telle ampleur", selon le ministre des Transports Joel Biggie Matiza.

Méditerranée vers les côtes italiennes. Le corps d'un bébé a été repêché et au moins huit migrants sont portés disparus après le naufrage mardi de leur embarcation au large de la Libye, a indiqué un responsable libyen.

Vingt-sept migrants étaient à bord de l'embarcation en bois qui a fait naufrage au large de la ville de Sabratha, à 70 km à l'ouest de la capitale Tripoli, selon Bassem al-Gharabli, chef du bureau local de la lutte contre l'immigration clandestine. Le bureau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Libye a précisé de son côté que 15 rescapés étaient hospitalisés.

Certains d'entre eux souffrent de fractures, a-t-il précisé sur son compte Twitter. L'OIM a dit ne disposer d'"aucune estimation du nombre de migrants (qui étaient) à bord" de l'embarcation.

Libye

Des migrants secourus Les gardes-côtes libyens, alertés par des pêcheurs, ont secouru 18 migrants, dont 7 femmes, qui tentaient de traverser la M.Trabelsi a été condamné par contumace à de lourdes peines.

Tunisie

Demande d’extradition de Belhassen Trabelsi

Vingt-sept migrants étaient à bord de l'embarcation qui a fait naufrage au large de la ville de Sabratha.

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Au lendemain de l'annonce de l'incarcération en France de Belhassen Trabelsi, cette figure du régime tunisien déchu, beau-frère de l'ex président Zine el Abidine Ben Ali, Tunis a souligné sa volonté de le juger. "La Tunisie veut vraiment qu'il soit jugé ici pour pouvoir répondre des infractions commises en Tunisie", a déclaré à l'AFP Nabil Nakkach, directeur général des affaires pénales au

la suite d'une marche pacifique le 26 janvier.

Début février, les Etats-Unis ont mis un terme à plusieurs programmes d'aide militaire et sécuritaire dans ce pays d'Afrique centrale en invoquant des accusations de "graves violations des droits humains" de la part des forces de l'ordre camerounaises, notamment dans les régions anglophones. Washington a réaffirmé lundi à Yaoundé ses "inquiétudes" au sujet de l'arrestation du principal opposant camerounais Maurice Kamto, arrêté fin-janvier et écroué depuis, encourageant le Cameroun à garantir le droit "de manifester pacifiquement et à la liberté d'expression".

Nigeria

Le candidat malheureux à la présidentielle conteste le résultat Maurice Kamto, le principal opposant au chef de l'Etat Paul Biya, revendique toujours la victoire.

ministère tunisien de la Justice. Il a été inculpé et incarcéré lundi à Marseille après trois ans de cavale depuis sa fuite du Canada en 2016.

Symbole de l'affairisme de l'entourage de l'ancien président tunisien, M. Trabelsi a été condamné par contumace à de lourdes peines, notamment pour trafic de devises, de métaux précieux et d'alcool ou encore détention de pièces archéologiques. Le ministre de la Justice Karim Jammoussi a souligné qu'il serait jugé de façon "équitable". Tunis est en train de transmettre une demande formelle d'extradition aux autorités françaises, qui n'ont

jusque-là jamais extradé d'ex-responsables du régime.

Cameroun

Washington exprime son inquiétude après l’arrestation d’un opposant Maurice Kamto, le principal opposant au chef de l'Etat Paul Biya après la présidentielle d'octobre, à laquelle il est officiellement arrivé deuxième mais dont il revendique la victoire, a été arrêté avec environ 150 manifestants à

Atiku Abubakar, le candidat malheureux à la présidentielle du 23 février au Nigeria, a déposé lundi une requête en justice pour contester formellement les résultats donnant le président sortant Muhammadu Buhari vainqueur, a annoncé son avocat à la presse.

Le candidat du Parti démocratique populaire (PDP, opposition) était arrivé second derrière le chef de l'Etat, vainqueur avec une avance de près de 4 millions de voix sur son principal rival, soit %56 des suffrages contre %41.

Abubakar avait aussitôt dénoncé une "parodie d'élection" et annoncé qu'il allait saisir la justice, dénonçant de nombreuses irrégularités et tricheries.

Mali

Des soldats tués dans une attaque de leur camp

Atiku Abubakar a déposé une requête en justice pour contester formellement les résultats des élections.

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L'armée malienne a perdu 23 hommes dans l'attaque dimanche contre son camp de Dioura, dans le centre du pays, selon un communiqué militaire publié lundi lors d'une visite du ministre de la Défense et de responsables de l'état-major. Des sources militaires et un élu local interrogés par l'AFP avaient jusqu'ici évoqué un bilan de 21 militaires maliens tués dans cette attaque attribuée à "des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa", dit Bamoussa, considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef de la principale alliance jihadiste du Sahel liée

A

ctualités

La scène d'un attentat à Gao, au Mali, le 13 novembre 2018. (VOA/Souleymane Ag Anara)

à Al-Qaïda.

Ex-colonel de l'armée malienne, Bamoussa avait déserté en 2006, lors d'une rébellion composée essentiellement de soldats originaires de la ville de Kidal (nord-est) avec la bénédiction d'Iyad Ag Ghaly, avant de rentrer dans le rang.

Décrit comme un redoutable guerrier ayant une parfaite connaissance du terrain, l'ex-colonel a depuis mené des attaques contre l'armée malienne dans le centre du pays, en proie à des violences croissantes depuis quatre ans, malgré l'intervention militaire lancée en 2013 à l'initiative de la France, pour chasser les jihadistes du Nord.

Nigéria

Huit personnes tuées dans l’explosion d’une mine

Au moins huit personnes ont été tuées lundi dans l'Etat du Borno, dans le nord-est du Nigeria en proie à l'insurrection du groupe jihadiste Boko Haram, lorsqu'un véhicule a sauté sur une mine, ont indiqué des sources sécuritaires.

Le véhicule, qui faisait partie d'un convoi civil sous escorte militaire, a quitté la route pour tenter de dépasser un autre véhicule lorsqu'il a heurté une mine près de la frontière camerounaise, tuant les huit personnes à bord.

L'incident s'est produit vers 10h09( 00h00

Le ministère fait état de "172 cas suspects en cours d’investigation".

GMT) dans le village de Warabe, à 15 km de la ville de Gwoza, selon un responsable de la milice engagée aux côtés de l'armée contre Boko Haram, Umar Ari, qui a donné un bilan similaire.

RD Congo

L’Ebola sévit dans l’Est du pays

L'épidémie de fièvre à virus Ebola qui sévit dans l'Est de la République démocratique du Congo a tué plus de 600 personnes depuis qu'elle a été déclarée le 1er août, a indiqué lundi le ministère congolais de la Santé.

Dimanche, cinq nouveaux décès de cas confirmés ont été enregistrés, et neuf nouveaux cas ont été confirmés, précise-t-il. L'épicentre de l'épidémie dans la province du Nord-Kivu se trouve depuis plusieurs semaines à Butembo et à Katwa. Le ministère fait état de "172 cas suspects en cours d’investigation".

Maroc

Trois morts dans l’embarcation d’immigrés

Le véhicule qui a sauté dans son passage sur une mine, faisait partie d'un convoi civil sous escorte militaire.

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Des garde-côtes marocains ont secouru 53 migrants subsahariens en difficulté en Méditerranée et trouvé trois morts à bord de l'embarcation, a-t-on appris lundi auprès des autorités. Les migrants, dont dix femmes, voyageait à bord d'une embarcation pneumatique dégonflée et certains se trouvaient "dans un état de santé dégradé", a indiqué une source militaire à l'AFP. Les trois corps ont

De jeunes attendent de la nourriture dans un camp. ( La Presse canadienne / AP Photo/Farah Abdi Warsameh).

été évacués à la morgue de l'hôpital de Nador (nord).

Cette opération de sauvetage, qui s'est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi au large de

Nador, a dans un premier temps été rendue publique par l'association locale Caminando Fronteras sur son compte Twitter, puis confirmée par les autorités marocaines.

Les garde-côtes marocains ont secouru 53 migrants subsahariens en difficulté en Méditerranée et trouvé trois morts à bord de l'embarcation.

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Ouganda:

Deux personnes décèdent après avoir mangé de la nourriture du PAM

Deux personnes sont mortes et plus d'une centaine ont été hospitalisées dans la région du Karamoja, au nord-est de l'Ouganda, après avoir ingéré des céréales enrichies fournies par le Programme alimentaire mondial (PAM), a-t-on appris lundi auprès du gouvernement ougandais. Sans toutefois confirmer qu'il y avait eu des décès, le PAM a annoncé dans un communiqué avoir "suspendu la distribution" des céréales enrichies dans tout le pays, après que "des dizaines de personnes sont tombées malades et ont été admises dans des centres de santé après une distribution locale de nourriture", dans le Karamoja.

L'organisation a précisé qu'en coopération avec le gouvernement ougandais des tests de laboratoire étaient effectués pour établir ou non un lien de causalité entre la nourriture et la maladie. Les céréales enrichies sont données aux femmes enceintes ou allaitant pour prévenir la malnutrition et les retards de croissance, a indiqué le PAM.

Encouverture

"Tunis, Capitale de la Culture islamique 2019"

Célébrer la spiritualité dans une interaction avec les autres cultures du monde 12

La manifestation constituera une occasion pour montrer la place de choix de la Tunisie sur les plans arabe, islamique et international et permettra de valoriser ses caractéristiques architecturales, littéraires et intellectuelles. un évènement organisé par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), qui se déroulera à partir du 21 mars et jusqu’à la fin de l’année 2019.

Un rôle d’avant-garde

La mosquée Zitouna a formé de nombreux imams comme Ibn Arafa, un contemporain d'Ibn Khaldoun, et de nombreux promoteurs d'une renaissance arabo-musulmane.

Tunis-Chokri BEN NESSIR L’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture, qui avait proclamé 2019, année du patrimoine dans le monde islamique, en application de la Résolution de la 10ème Conférence islamique des Ministres de la Culture, célèbre cette année, en plus de Tunis, pour la zone arabe, la ville de Bissau, Capitale de la Guinée-Bissau, pour la Zone Afrique et la ville de Boukhara, d’Azerbaïdjan pour la Zone Asie.

Placé sous l’égide du ministère des Affaires Culturelles, "Tunis, Capitale de la Culture islamique pour 2019" est

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En marge d’une conférence de presse qui a eu lieu, mardi dernier, au Théâtre des jeunes Créateurs à la Cité de la culture pour présenter les grandes lignes du programme prévu pour cet évènement, le ministre des Affaires culturelles tunisien, M.Mohamed Zine El Abidine a déclaré à la « Majalla » que « Tunis capitale de la culture islamique sera incontestablement un moment fort pour célébrer la spiritualité les lettres, l’architecture, les arts, la pensée, l’exégèse, la diversité, la pluralité, dans une dynamique de confrontation idéelle féconde et une interaction permanente avec les autres cultures du monde, consolidant le rôle d’avant-garde que la Tunisie a toujours joué à travers les époques et consacrant son stature actuelle de pays où la liberté et l’épanouissement collectif sont érigés en droits inaliénables ». Selon lui, la manifestation constituera une occasion pour "montrer la place de choix de la Tunisie sur les plans arabe, islamique et international et permettra de valoriser ses caractéristiques architecturales, littéraires et intellectuelles".

"L’Islam est une religion de tolérance, d'ouverture sur l'autre et sur les valeurs humaines universelles", a encore dit à la « Majalla » le ministre.

Il a évoqué un programme qui traduit "l'image d'une Tunisie enracinée dans l'histoire et ouverte sur les cultures et les civilisations". "Cette orientation dans le pays bénéficie d’un soutien à la culture islamique et aux valeurs de cette religion et ses principes de base", a fait savoir le ministre.

Un modèle unique Pour sa part, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur

Encouverture général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a déclaré à la « Majalla » que la Tunisie est « un modèle unique en son genre dans l’histoire de la civilisation arabo-islamique et s’est distinguée depuis l’an 50 de l’Hégire quand Kairouan a été bâtie par Okba Ibn Nafaâ. DR. Altwaijri a ajouté que la Tunisie est « une terre de bâtisseurs dont l’œuvre se poursuit à travers les multiples apports enrichissant la civilisation universelle et le développement d’une société libre et ouverte et extrêmement riche en compétences qui n’ont rien à envier à celles des pays les plus développés ».

Pour le directeur de l'organisation islamique, "la Tunisie est un modèle unique dans l'histoire de la culture araboislamique, qui s'est largement distinguée depuis l'aube de l'Islam". Il a relevé l'apport des scientifiques, exégètes, penseurs, intellectuels et créateurs tunisiens dans les divers champs de la religion et de la connaissance, ce qui a largement « contribué à l'édification de la culture islamique et la diffusion de ses valeurs ».

La place de l’Islam Il a souligné la place de l'Islam en Tunisie dont "l'expérience a prouvé que cette religion prône la tolérance et l'ouverture et non la violence et le renfermement sur soi". Pour lui, la tenue de cette manifestation devrait "mettre en avant les caractéristiques du modèle tunisien qui est assez rare dans la région islamique".

Il a expliqué que cet intérêt pour les Capitales islamiques émane d'une volonté à "ériger des sociétés sur des bases bien solides", se disant confiant quant à la disposition de la Tunisie à présenter "un véritable modèle pour un pays islamique et développé".

Une dimension festive et symbolique Pour sa part Fawzi Mahfoudh, Directeur général de l’Institut National du Patrimoine, a rappelé que la célébration de

Cet intérêt pour les Capitales islamiques émane d'une volonté à ériger des sociétés sur des bases bien solides.

Tunis en tant que capitale de la culture islamique coïncide avec la commémoration de 40 ans de l’inscription de Tunis et de Carthage sur la liste du patrimoine universel de l’humanité de l’UNESCO, de dix ans depuis la célébration de Kairouan capitale de la culture islamique et de 63 ans depuis l’indépendance de la Tunisie. Ce qui confère à cet évènement une dimension festive et symbolique toute particulière tout en passant en revue le programme de l’INP relatif à cette manifestation.

Monsieur Mohamed Hedi Jouini, Directeur général de l’Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques a, pour sa part, présenté la manifestation de l’avant ouverture officielle et qui se déroulera le 20 mars 2019 à la Place de la Kasbah à Tunis. Mohamed Hedi Jouni a présenté le

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Vue de la conférence de presse conjointe tenue par le ministre des Affaires culturelles tunisien, M.Mohamed Zine El Abidine et le Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).

programme de cette journée qui sera ouverte à tous les Tunisiens a t-il dit à la « Majalla » avec un circuit culturel à travers la Médina de Tunis et des escales artistiques dans plusieurs monuments dont la Mosquée Ezzitouna où le public assistera à un festival de sons et de lumière et un mapping grandiose. Ce circuit sera clôturé à 20h00 par le grand spectacle « Ziara » de Sami Lajmi.

L’ouverture officielle de Tunis Capitale de la culture islamique se déroulera le 21 mars 2019 au Théâtre de l’Opéra avec au programme « Dharwat El-Maali » un spectacle exécuté par l’Orchestre et Chœur

de l’Opéra de Tunis sous la direction de Hichem Amari, avec un arrangement de Sami Ben Said et la participation des chanteurs Maherzia Touil et Mohamed Aidi. Conçu et réalisé par Slim Sanhaji, ce spectacle de 60 minutes, produit par le Théâtre de l’Opéra est une relecture de certaines chansons phares chères aux rituels collectifs accomplis par les ordres Soufis en Tunisie avec des arrangements conciliant écriture orchestrale et chant soufi traditionnel. Une série d'activités et d'expositions sont également prévues à la Cité de la Cutlure.

La Médina de Tunis abrite quelque 700 monuments dont des palais, des mosquées, des mausolées, des medersas et des fontaines qui témoignent de son remarquable passé.

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Encouverture Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) à la «Majalla»

«La coupe est pleine et il est temps de cesser d’être les seuls à recevoir les coups» Propos recueillis par Chokri BEN NESSIR Il a fait un appel à la communauté internationale et aux Nations Unies en particulier pour la proclamation du 15 mars, journée durant laquelle il y a eu les attaques contre deux mosquées en Nouvelle Zélande dans la ville Christchurch et où plu de 50 fidèles musulmans ont été froidement abattus et enregistrée plus de 50 autres blessés de la part d’un terroriste chrétien, comme journée mondiale de lutte contre l’islamophobie. Pour lui, aujourd’hui, les musulmans sont objet à de multiples violations de par le monde et l’image de l’islam est fortement altérée et il est souvent accusé et on porte atteinte à l’image du prophète (paix et Salut sur Lui) et au Saint Coran et à la civilisation musulmane de façon hostile très claire. Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), nous a accordé cette interview.

Qu’est-ce qui vous a poussé à appeler les Nations Unies à déclarer le 15 mars journée mondiale de lutte contre l’islamophobie ?

Effectivement, j’ai fait un appel à la communauté

internationale et aux Nations Unies en particulier pour la proclamation du 15 mars, journée durant laquelle il y a eu les attaques contre deux mosquées en Nouvelle Zélande dans la ville Christchurch et où plu de 50 fidèles musulmans ont été froidement abattus et enregistrée plus de 50 autres blessés de la part d’un terroriste chrétien, comme journée mondiale de lutte contre l’islamophobie. Vous l’avez certainement remarqué les médias occidentaux n’ont pas déclaré la religiosité chrétienne de ce terroriste et s’abstiennent à lui attribuer d’autres qualifications que celle d’un extrémiste, car s’il était un arabe musulman, ils l’auraient qualifié de terroriste musulman. C’est pourquoi j’ai appelé à ce que cette journée soit déclarée comme journée mondiale de lutte contre l’islamophobie et j’espère que cet appel sera entendu car les Nations Unies et l’Unesco avaient adoptés une journée de lutte contre l’antisémitisme pour rappeler les crimes de l’holocauste contre les juifs.

Aujourd’hui, les musulmans sont objet à de multiples violations de par le monde et l’image de l’islam est fortement altérée et il est souvent accusé et on porte atteinte à l’image du prophète (paix et Salut sur Lui) et au Saint Coran et à la civilisation musulmane de façon

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Les médias occidentaux n’ont pas déclaré la religiosité chrétienne de ce terroriste et s’abstiennent à lui attribuer d’autres qualifications que celles d’un extrémiste, car s’il était un arabe musulman, ils l’auraient qualifié de terroriste musulman.

Dr Abdulaziz Othman Altwaijri

hostile très claire. Aujourd’hui j’ai pris connaissance d’une publication d’une caricature à Charlie Hebdo dans sa dernière couverture représentant un musulman qui lit le Coran qui est transpercé par des balles qui vont directement à la poitrine du musulman avec pour arrière fond deux mosquées, pour faire allusion à la lâche attaque perpétrée en Nouvelle Zélande. Le message qu’ils ont voulu transmettre, est que le coran ne protège pas les musulmans. Cet humour noir et cette dérision cynique sur la mort d’innocents dans deux mosquées où ils ne pratiquaient rien que leur culte et qui ont été assassinés par un terroriste chrétien dont je pense qu’il a été motivé par des préjugées de croisés, ne fait qu’amplifier la souffrance des musulmans.

C’est pour cela que j’espère que la communauté internationale interagit avec cet appel de déclarer le 15 mars, journée mondiale de lutte contre l’islamophobie.

C’est pour dire aussi que la coupe est pleine et qu’il est temps de cesser d’être les seuls à recevoir les coups.

Il faut que le monde arabe et musulman adopte une position ferme pour la protection de notre identité, notre civilisation et notre religion sans haine de l’autre.

Tout simplement comme le dit le Coran « À vous votre religion, et à moi ma religion. » ( Sourate al Kafiroun).

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C’est pourquoi nous appelons au respect de la diversité religieuse dans le monde et les Nations Unies ont adopté une résolution qui défend l’atteinte aux symboles religieux et l’incrimine mais cette résolution n’est pas en vigueur et n’est pas appliquée mais si la cible de telles attaques était le judaïsme, le monde entier aurait réagit. Nous en avons marre d’attendre et de patienter, il faut que le monde islamique et avec les justes du monde libre s’activent pour que l’Islam soit perçu dans sa réalité en tant que religion, civilisation et comme pensée humaniste et de tolérance.

En quoi consiste le projet de la glorification de la Ville Sacrée (al-Balad al-Haram) ?

En effet, le projet de glorification de la Ville Sacrée (alBalad al-Haram), initié par le Dr Talal bin Muhammad Abu Nur, Superviseur général du à l’Association des centres de quartiers à Makkah Al-Mukarramah et présidé par Son Altesse Royale le Prince Khalid Al-Faisal, Conseiller du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Gouverneur de la région de Makkah Al-Mukarramah.

L’objectif, à travers ce projet, est de diffuser la culture du respect de la ville de Makka al moukarrama, terre de la Révélation et point du départ du Message divin et la Qibla de tous les musulmans qui prient en sa direction cinq fois par jour au moins. C’est aussi sur cette terre sainte que s’effectue l’un des cinq piliers de l’islam à savoir le hajj. La glorification du balad al haram est un projet pour consacrer la sacralité de cette ville et de ne pas l’impliquer dans les clivages et les autres différents qui traumatisent le monde. C’est un lieu saint que Dieu dit de lui « Et quand Nous indiquâmes pour Ibrahim (Abraham) le lieu de la Maison (La Kaaba) [en lui

Encouverture disant]: « Ne M'associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour ceux qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y inclinent et se prosternent », doit être un lieu respecté et saint et auquel on ne doit faire du tort.

Quelles sont les villes qui ont été proclamées capitales de la culture islamique ?

En cette année nous célébrons Tunis comme capitale de la culture islamique pour la zone arabe, Bissau, capitale de la Guinée-bissau, pour la zone Afrique et Boukhara en Ouzbékistan. Nous travaillons avec les trois pays pour que les célébrations reflètent l’âme de la culture islamique tolérante qui appelle à la science et à l’urbanisation et à l’attachement aux valeurs de la vertu. Il faut savoir que la religiosité est la base de la citoyenneté. Et le traitement des questions épineuses réside dans la compréhension du sens de la religiosité. Une religiosité exemplaire qui s’occupe de la pensée, des mœurs et du comportement. Car quand la personnalité de l’homme est bâtie sur la pensée, la droiture, les bonnes mœurs et un comportement irréprochable, l’homme droit peuplera l’univers avec de bons éléments. C’est quand on façonne des bonnes personnes qu’on aura un monde où il fait bon vivre.

Cette équation doit être appréhendée par les musulmans

La Zitouna et Al Azhar, sont deux des grandes citadelles de l’islam. Ce sont des centres d’exception de l’illumination de la pensée et de la civilisation arabo-islamique qui ont leurs empreintes dans l’histoire de la nation islamique et d’autres apports sous la sage direction de leurs ulémas et penseurs qui représentent un islam modéré et qui sont des protagonistes de la propagation de l’islam par la bonne sagesse et l’exhortation.

pour qu’ils s’éloignent de toutes dérives qui peuvent les pousser au repli identitaire, à la haine de l’autre et l’extrémisme. Or, pour former une bonne nation, il faut être imbu de ces valeurs Quel est le rôle de la Zitouna, d’Al Azhar et des autres instances caritatives en Arabie saoudite pour confronter cette campagne de dénigrement de l’islam et des musulmans ?

La Zitouna et Al Azhar, sont deux des grandes citadelles de l’islam. Ce sont des centres d’exception de l’illumination de la pensée et de la civilisation arabo-islamique qui ont leurs empreintes dans l’histoire de la nation islamique et d’autres apports sous la sage direction de leurs ulémas et penseurs qui représentent un islam modéré et qui sont des protagonistes de la propagation de l’islam par la bonne sagesse et l’exhortation et qui reconnaissent avec beaucoup d’aisance les autres religions et civilisations. Allah n’at-il pas dit dans son livre saint « Et parmi Ses signes

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Dr Abdulaziz Othman Altwaijri

la création des cieux et de la terre et la variété de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a en cela des preuves pour les savants ». C’est que la différence des langues porte dans son sillage une diversité de religions, de croyance et de culture. Et la différence des couleurs est une diversité des races, des ethnies et des civilisations et c’est un signe divin. Ce sont ces messages que véhiculent ces deux grandes institutions et nous collaborons avec eux depuis des décennies pour le bien des hommes. Quant aux autres institutions qui s’occupent de la propagation de la pensée islamique, on trouve la Ligue du monde islamique que préside Dr Mohamed bin Abdelaziz Al Aissa, qui parle avec beaucoup de sagesse pour plaider en faveur d’un islam de tolérance et en tant que religion de coopération et qui ne comporte pas de discours de haine. Nous leur disons simplement : « À vous votre religion, et à moi ma religion » (sourate), mais coopérons pour la justice et la piété. Allah nous enseigne dans le Coran « Dis: Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n'adorions qu'Allah, sans rien

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L’objectif du projet de glorification de la Ville Sacrée (al-Balad alHaram), est de diffuser la culture du respect de la ville de Makka Al Moukarrama, terre de la Révélation et point du départ du Message divin et la Qibla de tous les musulmans.

Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah. » Puis, s'ils tournent le dos, dites: « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis. ». C’est cela l’appel de l’islam, venir à une parole commune.

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olitique

Accroissement du rôle de la politique douce dans la région et renforcement de leurs présences culturelles

La diplomatie silencieuse Le Caire: Issam Fadhl Pendant des années, le Moyen-Orient a été terrain de conflits pour le pouvoir, entre grandes puissances. Les développements qu’ont connus ces capitales instables et les zones de conflit, lors des périodes récentes, ont entraîné de nets changements dans les stratégies et les mécanismes de recherche d'influence. Les pays de la «diplomatie silencieuse» ont préféré approfondir leurs présences culturelles, développer leurs relations douces avec les capitales instables, étendre leurs efforts diplomatiques en recherche de solutions politiques aux crises de la région, et de soutenir les gouvernements arabes et les institutions politiques légitimes, dans des pays tels que la Libye, le Yémen et l’Irak, pour qu’ils puissent suivre de nouvelles voies politiques, pour établir une vision pour la période qui a suivi la guerre contre le terrorisme, et aussi pour la reconstruction.

L’Inde, le Japon, la Chine, Hongrie, et les pays scandinaves (Suède, Danemark) sont les pays qui appliquent le plus souvent la stratégie de la diplomatie silencieuse au MoyenOrient d’une manière qui varie en fonction de l’orientation, et du système politique de chaque pays. La Chine s’attache davantage à développer ses relations économiques dans la région et à étendre ses accords commerciaux. Les pays scandinaves donnent plus d'importance à la présence culturelle douce, et à l'adoption et au soutien des initiatives diplomatiques.

Le Dr Walid Qaziha, professeur de sciences politiques à l'Université américaine du Caire, spécialiste du Moyen-

Orient, considère dans une déclaration à «Majalla » que «Le rôle des Etats de la diplomatie douce au Moyen-Orient, est en train de grandir, de manière significative et continuera à se développer dans la période à venir, et pourrait à l'avenir établir une nouvelle relation entre les grandes puissances et la région, fondée sur des assisses différentes de la vision historique qui prévalait au cours des deux derniers siècles, basées sur le principe de la colonisation unilatérale.

Il ajoute que «les grands puissances qui interviennent militairement dans la lutte contre le terrorisme sont obligés de prendre partie pour des partis ou des groupes politiques locaux ou régionaux aux dépens d'autres. Chose qui les rend vulnérables aux critiques, affaiblit leurs positions après la fin des affrontements militaires, et fait en sorte que les peuples de la région adoptent une attitude négative à leur égard, en relation avec ce que la mémoire locale porte comme conception historique de l'ère coloniale».

Qaziha souligne que «des pays tels que l'Inde, la Chine, le Japon, la Norvège, le Danemark et la Suède, sont mieux perçus par le citoyen arabe, en raison de leur refus d'intervenir militairement dans la région et de leur diplomatie douce, ainsi que de l'absence d'histoire coloniale. Chose qui consolide leurs présences futures et contribue à l’amélioration de leurs rôles, à tous les niveaux, que ce soit sur le plan politique, économique ou culturel ».

Un rapport du «Center for the Future, pour les recherches et études avancées» aux Émirats Arabes Unis, a associé le rôle croissant des pays de la diplomatie douce du MoyenOrient, à leurs efforts pour contrer l'influence iranienne dans la région.

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Ancien vice-ministre égyptien des Affaires étrangères: La diplomatie douce est populaire auprès des citoyens arabes... Et jouera un rôle dans la reconstruction dans les pays arabes

Sophie Lodi est une politicienne danoise du parti libéral. Elle occupe le poste de ministre de l'Innovation et est membre du Parlement danois en faveur de la diplomatie douce. Sophie est la fille de la maire de Birkroad, Karen Lud.

Le rapport note que «le gouvernement du Danemark demande l'appui à ses partenaires européens pour imposer des sanctions à Téhéran, afin de faire face à sa menace et à son influence croissante dans la région. Aussi, le Danemark craint les tendances radicales grandissantes sur son territoire, parce que nombre de ses citoyens, ont rejoint des foyers de tension, essentiellement en Syrie et en Irak.

Sans omettre la crainte que d'éléments terroristes ayant acquis de l'expérience au combat, puissent s’infiltrer parmi les réfugiés qui se rendent sur ses terres».

En octobre dernier, le gouvernement danois a annoncé la mise en échec d'un complot, planifié par les services de renseignement iraniens, visant à assassiner des ahwazi, sur son sol. Essentiellement, Habib Jabr, chef du mouvement de la lutte arabe pour la libération d'Ahwaz.

Les pays de la «diplomatie douce» cherchent à trouver un règlement politique dans les zones de conflit du MoyenOrient, afin de créer un climat propice à la transition du conflit vers la paix, en s'attaquant aux causes des menaces

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auxquelles ils sont confrontés, notamment l'immigration clandestine, les flux de réfugiés et le terrorisme transfrontalier.

Selon le rapport, les interactions de la région du MoyenOrient, font l’objet d’une attention particulière de la part des trois pays scandinaves (Norvège, Suède et Danemark), notamment au cours des dernières années. Chose qui se traduit par des indicateurs importants tels que, la création d’instituts de dialogue et de coopération, l’allocation de programmes de partenariat dano-arabe, l’accueil d’un nouveau round de dialogues entre les parties du conflit yéménite, ainsi que la consécration d’allocations financières pour soutenir les futures élections locales en Libye et pour soutenir les organisations non gouvernementales, ayant pour but d'aider les populations touchées par le conflit, telles que les personnes déplacées à l'intérieur du territoire et les réfugiés, en assurant l'intégration locale ou la réinstallation des réfugiés, et en augmentant les incitations financières pour ceux qui quittent le pays et rentrent chez eux.

Le Danemark a fourni une aide financière d'un montant de 6,54 millions de couronnes (environ un million d'euros) pour soutenir les futures élections locales en Libye et la participation du peuple libyen à cette échéance. Information annoncée le 4 octobre 2018, et qui vise le renforcement des capacités du Comité central libyen pour des élections municipales, pour une meilleure vulgarisation de la culture électorale, l’inscription sur les listes et la promotion de la participation des femmes et des personnes handicapées au processus électoral.

Selon la parlementaire Sophie Lodi, le gouvernement danois a alloué 10 millions de couronnes (environ 1,5 million d'euros) en 2017, pour aider à stabiliser les zones touchées par le conflit, et soutenir le gouvernement de Fayez Sarraj, reconnu au niveau international. Sans oublier sa contribution aux efforts humanitaires et au Fonds européen consacré à l'Afrique. .

Pour sa part, l'ambassadeur Rakha Ahmed Hassan, ancien ministre-adjoint des Affaires étrangères égyptien, a déclaré à «Majalla» que «les pays qui suivent la stratégie de la diplomatie douce au Moyen-Orient, auront une présence plus forte à l'avenir et un rôle important dans le

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olitique

Dr. Walid Qaziha, professeur de sciences politiques à l’Université américaine du Caire, spécialiste du Moyen-Orient

processus de reconstruction, car ils entretiennent de bonnes relations avec les pays de la région, et sont populaires auprès des citoyens arabes, contrairement aux pays qui participent directement à des opérations militaires contre le terrorisme».

«La phase suivante est l'étape de la force douce, et de la reconstruction, et les pays arabes doivent s'y préparer en intensifiant leurs démarches diplomatiques et en formulant une vision politique arabe pour l'avenir de la région pendant la phase post-terroriste», a ajouté Hassan.

Les pays qui adoptent la stratégie de la diplomatie douce

Le rôle des Etats de diplomatie douce au Moyen-Orient se développe considérablement... Et son rôle se développera à tous les niveaux politiques, économiques et culturels au cours de la période à venir

L’ambassadeur Rakha Ahmed Hassan, ancien vice-ministre des Affaires étrangères d'Egypte

au Moyen-Orient, sont largement acceptés par la rue arabe, leurs images mentales est enracinée dans les anales des relations internationales en tant qu’États démocratiques pacifiques, qui adoptent une politique de neutralité, et évitent de s’engager dans les conflits, que connaissent différentes régions du monde. D'autant plus que ces pays ne disposent guère d’un passé colonial, et ne cherchent pas à rivaliser avec les grands pays européens. L'intérêt de ces pays s'est accru au Moyen-Orient, suite aux événements du 11 Septembre 2001, notamment pour cause de présence sur leurs sols de communautés originaires des pays arabes et islamiques.

Le rapport du «Center for the Future» indique que «la période des mouvements révolutionnaires qui se sont déroulé dans de nombreux pays du Moyen-Orient, et les conflits armés vécus par nombreuses capitales, ont amené de nombreux pays à s'intéresser davantage au développement de leur présence douce dans la région».

De nombreux pays de la diplomatie douce cherchent à développer leurs affinités culturelles avec les peuples du Moyen-Orient par le biais d'instituts de dialogue, et de programmes de partenariat visant à établir des partenariats dans le domaine de la démocratie et du développement économique, qui appuient le rapprochement culturel et pour être plus près des peuples de la région.

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Du Mozambique au Zimbabwe: un cyclone dévastateur Par La Majalla Les experts en météorologie le disent et l’attestent : Les pluies sont de plus en plus courtes, de plus en plus fortes, et moins fréquentes qu’avant. Chose qui favorise encore plus le phénomène des averses et fait que les cyclones sont de plus en plus en fréquents, et surtout de plus en plus meurtriers. De tristes records sont battus avec le temps. A la fois en nombre de victimes qu’en dégâts, qui touchent essentiellement l’infrastructure.

Ces cyclones dévastateurs font plus mal encore, dans des pays déjà pauvres et démunis. Avec des habitations précaires et une infrastructure déjà en très mauvais état. D’où la double peine.

Des dégâts qui font plus mal encore.

Un cyclone vient de toucher en fin de semaine dernière, deux pays, des plus pauvres au monde : le cyclone Idai, qui a balayé Le Mozambique et le Zimbabwe, a emporté sur son passage routes, ponts, hôpitaux et écoles, a fait au moins 182 morts mais le bilan pourrait dépasser le millier de morts, a prévenu lundi le président mozambicain Filipe Nuysi.

«Pour le moment, nous avons officiellement 84 morts (au Mozambique seulement). Mais quand on a survolé la zone tôt ce matin (...) pour comprendre ce qui se passe, tout laisse à penser que le bilan pourrait dépasser les 1.000 morts», a déclaré M. Nyusi dans une intervention télévisée à Maputo.

«Plus de 100 milles personnes ont besoin d'aide alimentaire», a-til ajouté. «Les eaux des rivières Pungue et Buzi ont débordé et fait disparaître des villages entiers isolant des communautés. Il y a des corps qui flottent. C'est un véritable désastre humanitaire», a-t-il estimé.

Des rescapés ont trouvé refuge dans des arbres en attendant les secours, a expliqué le président. Des images aériennes transmises par l'organisation Mission Aviation Fellowship, montrent aussi des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur entourés d'eau.

Le cyclone et ses vents d'une extrême violence associés à des pluies torrentielles se sont abattus sur le centre du Mozambique jeudi soir, avant de poursuivre leur course folle au Zimbabwe voisin.

Au Zimbabwe, le dernier bilan s'élève à 98 morts et 212 personnes sont portées disparues, selon le porte-parole du

gouvernement, Nick Mangwana. «On a l'impression d'avoir affaire aux conséquences d'une guerre à grande échelle», a estimé le ministre actuellement en charge de la Défense, Perrance Shiri.

Au Mozambique, l'étendue des dégâts à Beira, la deuxième ville du pays avec un demi-million d'habitants, est «énorme et terrifiante», a prévenu la Fédération internationale de la CroixRouge et du Croissant-Rouge (FICR). «%90 de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits», a-t-elle ajouté dans un communiqué. «Les moyens de communication ont été totalement coupés et les routes sont détruites», compliquant grandement les secours, a précisé Jamie Le Sueur du FICR depuis Beira.

Lundi, les rues de la ville étaient jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre et de tôles emportées, selon des sources journalistiques sur les lieux..

«Les tôles en s'envolant ont décapité des gens, d'autres ont été blessés. (...) Il n'y a pas de secours ici. On est mal», a déclaré une rescapée Rajina, qui a trouvé refuge dans une échoppe abandonnée.

Dans la région de Beira, 873 maisons ont été emportées, 24 hôpitaux détruits et 267 classes partiellement ou complètement englouties, selon un bilan provisoire de l'Institut mozambicain de gestion des désastres.

Le président Nyusi a appelé ses concitoyens qui habitent «près de rivières à quitter la zone pour sauver leur vie, surtout si on doit lâcher de l'eau des barrages» pour éviter qu'ils ne cèdent.

Plusieurs ont déjà «lâché ou atteint leur niveau maximum», a d'ailleurs prévenu Emma Beaty de l'organisation nongouvernementale Oxfam. Dimanche soir, le ministre de l'Environnement Celso Correia avait estimé que le cyclone a provoqué peut-être le «pire désastre naturel» de l'histoire du Mozambique, fréquemment frappé par de violentes intempéries.

En 2000, des crues avaient déjà causé la mort de 800 personnes dans ce pays pauvre d'Afrique australe.

Au Zimbabwe, le pays n'a jamais connu de «destructions d'infrastructures d'une telle ampleur», a estimé pour sa part le ministre des Transports Joel Biggie Matiza lundi.

Devant l'ampleur des dégâts, le président Emmerson Mnangagwa est rentré précipitamment lundi d'un voyage

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aux Emirats arabes unis. «A chaque heure qui passe, nos pires craintes se confirment», a-t-il déclaré lors d'une intervention sur la chaîne publique ZBC. «Beaucoup sont morts noyés, tandis que d'autres ont été tués dans leur sommeil par des pierres qui ont démoli leur maison», a-t-il ajouté.

Les secours se concentraient lundi dans la région de Chimanimani (est), où des habitants ont enterré plusieurs victimes dans des cercueils en bois fraîchement coupé, a

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constaté un journaliste de l'AFP. L'association médicale du Zimbabwe (Zima) a lancé un appel aux volontaires pour venir en aide aux sinistrés et appelé aux dons de nourriture, d'eau, de gaz, de vêtements, de couvertures ou encore de tentes.

Les fortes pluies qui avaient précédé l'arrivée d'Idai avaient déjà fait au moins 122 morts au Mozambique et au Malawi voisin, qui a été épargné par le cyclone.

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RDC: l'étau de Kabila encercle Tshisekedi Par La Majalla La République Démocratique du Congo, est à la une des médias, la confrontation d’avant les élections, refait surface, mais avec deux variables : Cette fois Joseph Kabila n’est plus président, il domine plutôt le Parlement, contre Félix Tshisekedi élu président. Aussi, la confrontation se fait et se joue, jusqu’à ces jours, dans une ambiance démocratique. Tant l'étau se resserre sur le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, de plus en plus sous le contrôle de son prédécesseur Joseph Kabila, qui dispose de tous les atouts pour revenir au cœur du jeu politique.

Ces jours-ci, la vie politique congolaise a une apparence et une réalité. L'apparence: celle d'un président de la République issu de l'opposition qui prend des mesures fortes après son investiture le 24 janvier.

Deux opposants emprisonnés à l'époque du régime Kabila, Firmin Yangambi et Franck Diongo, sont ainsi sortis de prison vendredi et samedi en vertu d'une grâce présidentielle prononcée mercredi.

«Le combat doit continuer pour la libération du pays», a lancé après sa libération le député d'opposition Franck Diongo, arrêté en décembre 2016 au plus fort des manifestations contre le prolongement du deuxième et dernier mandat de M. Kabila.

Mais la vie politique congolaise obéit aussi à la réalité des rapports de force et d'un accord passé entre MM. Tshisekedi et Kabila: l'actuel président est encerclé de toutes parts par la plate-forme du Front commun pour le Congo (FCC) de son prédécesseur.

Majoritaire à l'Assemblée nationale et dans les Assemblées provinciales, le FCC pro-Kabila a raflé 84 sièges sur 100 au Sénat vendredi lors des élections au suffrage indirect dans 24 des 26 provinces de la RDC (elles ont été reportées dans deux

provinces).

La coalition Cap pour le Changement (Cash) de M. Tshisekedi n'obtient que trois sièges, d'après le calcul de journalistes congolais à partir des résultats de la Commission électorale.

Dès vendredi soir, le FCC s'est félicité d'avoir obtenu «une très large majorité de plus des deux-tiers au Sénat», une «victoire éclatante» qui «confirme sa prépondérance en tant que première

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force politique en RDC».

Cette vaste majorité parlementaire permet aux amis de M. Kabila de faire de nouveau main basse sur les prochaines élections au suffrage indirect des gouverneurs et vice-gouverneurs à la tête des 26 provinces fin mars.

Les pro-Kabila semblent évidemment en mesure de peser lourdement sur la désignation du futur Premier ministre et du gouvernement de M. Tshisekedi.

A plus long terme, leur majorité parlementaire absolue leur permet le cas échéant de lancer une révision de la Constitution ou des procédures contre l'actuel chef de l'Etat.

M. Kabila est lui-même sénateur à vie, en raison de son statut d'ancien chef de l'Etat. Au passage, la victoire du FCC au Sénat a fracturé la machine de guerre de M. Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti historique d'opposition fondé par son père Etienne.

En deux petits mois, les «combattants» de la base de l'UDPS sont passés de l'euphorie de la victoire à la colère à l'annonce vendredi soir des résultats désastreux des sénatoriales.

Les militants UDPS ne comprennent pas comment leur parti n'a même pas pu faire élire un seul sénateur dans ses fiefs de Kinshasa et du Kasaï oriental, où le parti dispose pourtant de députés provinciaux, les «grands électeurs» qui votaient pour désigner les sénateurs.

Au moins un policier a été tué au Kasaï oriental à Mbuji-Mayi

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où des militants UDPS «ont mené des expéditions punitives dans les résidences de certains députés provinciaux», accuse sur son compte Twitter le gouverneur Alphonse Ngoy Kasanji, élu sénateur sous l'étiquette pro-Kabila FCC. Le policier était détaché à la surveillance de la résidence d'une députée provinciale FCC. Les «combattants» de l'UDPS ont également manifesté vendredi soir et samedi à Kinshasa où leur parti n'a obtenu aucun sénateur malgré ses douze députés au sein de l'assemblée provinciale.

Ils ont interdit à leurs élus provinciaux de mettre les pieds au siège du parti, en les accusant d'avoir trahi et cédé à la corruption en donnant leur voix aux plus offrants.

Ils ont manifesté devant le quartier général de l'UDPS et saccagé une antenne locale du PPRD, le parti de l'ex-président Kabila. La police a même tiré des gaz lacrymogène contre la "base" de l'UDPS. Ce panorama de la vie politique congolaise n'étonne pas l'autre candidat de l'opposition Martin Fayulu, qui manifestait samedi à Paris avec la diaspora pour la «vérité des urnes».

M. Fayulu affirme qu'il a remporté l'élection présidentielle du 30 décembre et qu'il a été victime de l'accord entre MM. Kabila et Tshisekedi. M. Tshisekedi n'est qu'une marionnette», a déclaré M. Fayulu.

«Il était avide du pouvoir. Il s'est fait prendre au piège», a-t-il ajouté. «M. Kabila va tout avoir. Il s'est joué de tout le monde».

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apport

Mali: une attaque djihadistes fait 21 morts Par La Majalla Sur le plan international, le Mali tient une place de choix dans la lutte contre le terrorisme. Ce pays a été le théâtre d’une vraie et réelle guerre au Nord, contre les djihadistes.

Certes, l’armée malienne, aidée essentiellement par les militaires français, a pu reprendre le terrain, et pousser les organisations terroristes à retourner à la clandestinité, mais reste le combat pour gagner cette guerre qui semble éternelle…

Mahammad Saleh Annadif, chef de la mission de l'ONU au Mali, se disant «consterné», a condamné une attaque ayant engendré «de lourdes pertes». La Minusma a «organisé dans la journée l'évacuation médicale de plusieurs blessés», selon un communiqué.

«21 corps de militaires maliens ont été enterrés dimanche à côté de Dioura», a déclaré un élu local. Le «bilan provisoire est de 21 corps découverts», a confirmé une source militaire malienne.

L'opposition malienne, réunie au sein du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie, a évoqué un bilan de «plus de 20 morts, une vingtaine de disparus, un nombre indéterminé de blessés, huit véhicules brûlés, dont des (camions) citernes et huit véhicules équipés d'armes de guerre emportés par les assaillants».

Situé dans une zone très difficile d'accès où est active depuis «Le camp militaire détruit. Le commandant de compagnie, plusieurs années la katiba (cellule combattante) Macina, liée le capitaine Mohamed Sidati Ould Cheikh est parmi les à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), entre la capitale militaires tombés sous les feux des terroristes», ajoute régionale, Mopti, et la frontière mauritanienne, le camp l'opposition, évoquant le plus «lourd bilan» depuis la de Dioura a été «attaqué aux environs de 06H00 (GMT et cuisante défaite de l'armée malienne face à des groupes rebelles touareg et arabes à Kidal (nord) en mai 2014. locales) par des terroristes», selon l'armée malienne.

Selon l'armée, l'attaque de dimanche a été menée par Les Forces armées maliennes (FAMa) «enregistrent des «des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag dégâts matériels et des pertes en vies humaines», indique Moussa», dit Bamoussa, un ex-colonel ayant rejoint les l'armée, qui assure avoir repris le contrôle du poste militaire rangs djihadistes en 2012 et considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui dirige la principale à 16H00, sans fournir de bilan.

Vingt-et-un militaires maliens ont été tués dimanche à l'aube dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le centre du Mali, ont indiqué des sources locales, une opération menée selon Bamako par un «groupe terroriste» dirigé par un déserteur passé dans les rangs djihadistes en 2012.

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alliance jihadiste du Sahel.

«Toutes nos pensées pour les fiers soldats de l'Armée malienne tombés à Dioura», a réagi le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, que l'opposition exhorte à «prendre les mesures d'urgence qui s'imposent».

En avril 14« ,2018 suspects terroristes» arrêtés à Dioura et remis à des militaires maliens avaient été tués «suite à une présumée tentative d'évasion», selon l'armée. Une association peule et des proches avaient dénoncé des «exécutions sommaires».

Malgré la Minusma, une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G-5Sahel, les violences djihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l'ONU. Les autorités maliennes et les forces internationales espéraient une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort fin novembre le chef de la cellule Macina, le prédicateur radical peul Amadou Koufa, lui aussi

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membre de l'alliance d'Iyad Ag Ghaly.

Mais l'homme est réapparu récemment sur une vidéo jugée crédible par l'état-major français, et les violences se sont poursuivies dans la région.

Six militaires maliens ont été tués mardi: leurs véhicules ont sauté sur une mine dans la région de Mopti. Deux soldats français de Barkhane avaient été grièvement blessés quelques jours plus tôt dans leur campement temporaire près de la frontière du Niger.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous le contrôle de groupes islamistes liés à Al-Qaïda, qui en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et qui se poursuit. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et le Sud et le phénomène déborde sur les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger.

Ces attaques s'ajoutent à des conflits intercommunautaires qui ont fait plus de 500 morts parmi les civils dans le centre en 2018, selon l'ONU.

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apport

Burkina Faso: un prêtre enlevé et 5 soldats tués Par La Majalla

Une autre source sécuritaire, jointe à Ouagadougou, a confirmé cette attaque, précisant Le terrorisme frappe de nouveau en Afrique. Le que «la veille (samedi), un autre véhicule avait Burkina Faso a été endeuillé au cours du week- aussi sauté sur un engin explosif improvisé lors end par la mort de cinq membres des forces de d'un ratissage». «Un gendarme et un militaire sécurité dans deux explosions à Kompienga, ont perdu la vie» lors de cette attaque, a indiqué dans l'est du pays, et est sans nouvelles d'un cet officier, rappelant que «depuis début mars, prêtre burkinabè enlevé dimanche près de Djibo l'armée mène une opération de sécurisation dans dans le nord. Ce pays sahélien pauvre, est les régions de l'est et du centre». confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées Baptisée Otapuanu (coup de foudre, en langue à des groupes djihadistes, dont Ansarul Islam, le gulmacéma, parlée dans la région de l'Est), cette Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans opération toujours en cours a conduit à «des (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara neutralisations de terroristes et à la destruction de cachettes dans les forêts de la région», a (EIGS). indiqué la même source.

D'abord concentrées dans le nord du pays, elles ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, Dans le nord du pays, un prêtre burkinabè a été notamment l'Est. Ces attaques ont fait depuis enlevé dimanche près de Djibo. «L'abbé Joël 2015 plus de 300 morts, selon un comptage de Yougbaré, curé de Djibo, parti à Bottogui, hier l'AFP. Dimanche soir, «un véhicule militaire du dimanche 17 mars 2019, pour la messe, n'est pas CGA (Groupement central des armées), a sauté rentré à Djibo jusqu'à cette heure. L'alerte a été (sur une mine artisanale) dimanche soir dans donnée dès hier (dimanche) vers 20h30 (locales la zone de Kompienga, tuant trois soldats», a et GMT) mais nous restons sans nouvelles», a annoncé lundi l'évêque de Dori, Mgr Laurent déclaré une source sécuritaire.

Dabiré, dans un communiqué.

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«Il a vraisemblablement été enlevé par des individus armés aux environs de Sergosoma, vers 15H00, selon les témoignages des habitants», a indiqué une source sécuritaire jointe par l'AFP. «Des opérations de ratissage ont été menées» dès l'alerte mais «aucune trace de lui ou de son véhicule» n'ont été retrouvées. Mi-février, un prêtre espagnol et quatre douaniers avaient été tués dans une attaque djihadistes dans l'est du Burkina, alors qu'au Niger voisin un missionnaire italien a été enlevé dans le Tillaberi en septembre 2018.

Deux enseignants, enlevés début mars sur l'axe Kongoussi-Djibo au Burkina, sont toujours portés disparus.

Depuis le 1er janvier, l'état d'urgence a été décrété dans 14 provinces sur 45, accordant des

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pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui de procéder à des perquisitions à domicile, de jour et de nuit.

Le 24 février, l'armée burkinabè a assuré avoir tué une trentaine de «terroristes» lors d'une «opération terrestre et aérienne» contre des groupes djihadistes dans la région de l'est du pays.

Début février, en riposte à une attaque qui avait tué 14 civils dans le nord, l'armée avait mené des raids terrestres et aériens dans trois provinces du nord, au cours desquels elle a affirmé avoir tué 146 djihadistes.

Mais selon le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et du peuple, au moins 60 civils ont été exécutés sommairement en février par l'armée lors de ces opérations antiterroristes.

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conomie

Le PIB mondial augmenterait de 28 billions de dollars si l'écart entre les femmes et les hommes est comblé.

Baisse de 6 trillions de dollars du revenu mondial, due aux inégalités Le Caire: Hussein Al-Batrawi Un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui regroupe 180 pays, a révélé que le niveau actuel de discrimination fondée sur le sexe, est responsable de la réduction du revenu mondial de %7,5, soit 6 trillions de milliards de dollars. Selon les experts de cette organisation, 88 des pays couverts par le rapport, les femmes doivent exercer certaines professions.

Une étude de l'Institut McKenzie suggère que l’adoption de l'égalité entre hommes et femmes pourrait ajouter environ 28 trillions de milliards de dollars, au produit intérieur brut mondial, ce qui équivaut à %26 du total actuel. Chose qui fera certainement une différence dans les économies des pays.

L'étude annonce que les pays développés, que ceux qui sont en voie de développement, pourraient réaliser des gains, si les femmes participent à la population active au même taux que les hommes, accomplirent le même nombre d'heures, et sont employées aux mêmes niveaux, dans différents secteurs. L’étude affirme aussi, que même en cas d’une application partielle, ces pays pourraient concrétiser une croissance du PIB mondial de 12 trillions de milliards

de dollars, en alignant le rythme de progression vers la parité dans le pays avec la croissance la plus rapide de leurs régions.

Les données de l’étude montrent qu’en cas d’application parfaite de la parité hommes-femmes, le montant des gains générés, va varier selon les régions : l’Europe de l’Ouest gagnera 5,1 trillions de dollars, l’Amérique du Nord et l’Océanie 5,3, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale 1,1, la Chine 4,2, le Moyen-Orient et le Nord Afrique 2,7, l’Inde 2,6, l’Asie de l'Est et du Sud-est, 3,3, l’Amérique latine 2,6, et Asie du Sud 484 milliards de dollars.

6 pays uniquement.

La Banque mondiale affirme qu'une «parité totale» n'existe que dans six pays sur 187, cités par un récent un rapport de la Banque, sous le titre «Femmes, affaires, et droit» : La Belgique, le Danemark, la France, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède sont les seuls pays que la Banque mondiale considère comme offrant une égalité totale entre hommes et femmes, dans ces domaines, a indiqué le rapport. À l'échelle mondiale, les femmes ne disposent que de %75 des droits des hommes.

Le niveau de disparité entre les sexes varie considérablement

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Les femmes tunisiennes exigent la pleine égalité avec les hommes.

selon les régions du monde, les femmes jouissent de %84,7 des droits, par rapport aux hommes en Europe et en Asie centrale, mais ce pourcentage se réduit à %47,3, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Le meilleur pays arabe est le Maroc avec %73,13, suivi du Liban et de la Tunisie avec %58,75. Le pays ayant accompli la croissance la plus importante, est le Congo, qui est passé de %42,50 il y a 10 ans, à %70, actuellement, selon ce rapport.

Au cours de la dernière décennie, 131 États ont introduit 174 amendements à la législation et à la réglementation, favorisant de la sorte l’égalité des sexes. Selon ce même rapport : «Ces amendements incluent 35 pays qui ont adopté des lois, qui visent à protéger les femmes du harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Initiative qui protège environ deux milliards de femmes de plus, par rapport à la dernière décennie». L’Afrique subsaharienne, qui abrite un groupe de pays parmi les plus pauvres du monde, a enregistré la plupart des lois, nouvelles ou amendées, promouvant l’égalité des sexes au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne le fait que 33 pays, dans toutes les régions

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L’écart salarial entre les hommes et les femmes dans le monde est de %20. du monde, ont adopté le congé de paternité et que 47 ont adopté une législation concernant la violence domestique.

Les salaires entre les hommes et les femmes Le Bureau International du Travail (BIT), a constaté que l'écart entre le niveau d'emploi des hommes et des femmes a diminué de %2 au cours des 27 dernières années. En 2018, les femmes étaient %26 moins susceptibles que les hommes d'avoir un emploi, bien que des sondages d'opinion aient révélé que %70 d'entre elles préféraient

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conomie

travailler que rester à la maison.

Manuela Tomei, directrice du service des conditions de travail et de l'équité du BIT, déclare : «Au cours des 20 dernières années, le temps consacré par les femmes à s'occuper des enfants et des travaux ménagers n'a pas diminué, et le temps consacré par les hommes pour cette même responsabilité, n'a augmenté que de huit minutes.», ajoutant sur le même ton : «Il faut plus de 200 ans pour parvenir à l'égalité dans le temps consacré aux activités non rémunérées».

Selon le rapport, 647 millions de femmes en âge de travailler, soit %21,7 de la population active mondiale, travaillent à plein temps, sans rémunération, sous la protection de tiers, jusqu'à %60 dans le monde arabe, contre 41 millions d'hommes, %1,5 de la population active entreprend une telle activité. En revanche, l’écart salarial entre hommes et femmes dans le monde, s’est stabilisé à %20 et pourrait être le double, dans des pays comme le Pakistan.

En outre, «l'inégalité dans l'emploi des mères», qui correspond à la différence entre la proportion de femmes adultes et ayant des enfants de moins de 6 ans, d’une part, et les non-mères, d’autre part, a considérablement augmenté, à savoir de %38 en 2015-2005. La proportion de femmes occupant des postes de responsabilité reste faible, une situation qui n’a guère changé au cours des 30 dernières années. Moins du tiers des directeurs sont des femmes, même si elles sont souvent plus instruites que leurs homologues masculins. Le rapport montre que l’éducation n’est pas la principale raison, des faibles taux de travail et des bas salaires des femmes. Pires encore, les femmes ne reçoivent pas les mêmes avantages que les hommes ayant le même niveau d’instruction.

Existe également «une inégalité dans la nomination des mères aux postes de responsabilité»: Seuls %25 des cadres ayant des enfants de moins de six ans sont des femmes. Les femmes représentent %31 de ceux n’ayant pas d’enfants.

L'écart entre les sexes dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques

Au Moyen-Orient, une femme sur cinq, en âge de travailler, occupe un emploi rémunéré

augmente avec les revenus, et la chance des femmes des pays à faible revenu, de rejoindre les postes d'ingénierie, de l’industrie, et de la construction, par rapport aux hommes, n’est que de %9. Dans la tranche supérieure des pays à moyen revenu, la différence augmente jusqu'à %15. Par contre, cette différence s’élève jusqu'à %17, dans les pays à revenu élevé. À l'échelle mondiale, les femmes sont moins susceptibles que les hommes de rejoindre les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques. Pires encore, elles sont plus susceptibles de quitter ces postes.

Cela indique dans une certaine mesure, que le nombre de femmes qui choisissent la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, est inférieur à celui des hommes, mais aussi en raison de la composition de la population active. La parité hommes-femmes est prise en compte lors de l'inscription.

Le Moyen-Orient.

Les femmes détiennent un rôle important dans la consolidation de la croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Combler le fossé entre les deux sexes, augmenterait la production régionale et placerait la région sur la voie d'une croissance plus forte, durable et inclusive à long terme.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, une femme en âge de travailler sur cinq, occupe un emploi rémunéré ou cherche d’une manière sérieuse un emploi. À l’heure actuelle, les femmes ne représentent que %21 de la population active et %18 du produit intérieur brut (PIB) de la région.

Si la différence entre hommes et femmes en matière de participation à la population active, avait été réduite au cours de la dernière décennie, le taux de croissance du PIB dans la région aurait doublé ou augmenté d'environ 1 billion de dollars en termes de production cumulée. Au lieu de cela, l’écart actuel entre les hommes et les femmes sur le marché du travail traditionnel s’est étendu au reste de l’économie, y compris au secteur de la technologie. Chose qui a affecté l’accès des femmes aux services numériques et à leurs usages. Par rapport aux hommes, la probabilité que les femmes possèdent un téléphone portable est de %9 inférieure et l'utilisation de l'Internet mobile de %21.

Les réformes arabes Plusieurs pays du Maghreb ont adopté de nouvelles lois

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Une marche de femmes à New York, l'un des centaines de rassemblements, à travers le monde, pour les droits des femmes.

pour protéger les femmes et préserver leurs droits, ouvrant la voie à leur progression. En Algérie, des réformes législatives ont été adoptées dans le domaine du droit de la famille par le biais de l'adoption d'une loi garantissant l'indépendance financière de l'épouse, en tant que moyen juridique visant à mettre fin aux conflits conjugaux.

Action qui permet aux femmes de se soustraire de toute exploitation financière, ainsi qu’une meilleure promotion du principe d'égalité et d'équilibre entre hommes et femmes dans de nombreux domaines. Outre la nomination d'un plus grand nombre de femmes dans les ministères et au sein de l'appareil judiciaire, les autorités algériennes ont continué à nommer de nombreuses femmes au poste de gouverneur des Wilaya [départements], poste auparavant réservé aux hommes.

Au Maroc, la loi sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes a été adoptée par la ministre marocaine de la Solidarité, des Femmes, de la Famille et du Développement social, Bassima Hakaoui, qui a déclaré que «la violence à l'égard de la femme, en raison de son sexe, est considérée comme l'une des raisons de l’application de sanctions à l’encontre de tout contrevenant». Une dimension fondamentale de cette loi.

La femme égyptienne a pu acquérir, sous la présidence d’Abdelfattah Sissi, de nombreux avantages. Surtout que ce président ait fait de 2017, une année pour la femme égyptienne. Comme en témoigne l'augmentation de la

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Des mesures audacieuses prises en Arabie saoudite en faveur des femmes ... Et des droits politiques en Égypte et aux Émirats arabes unis. représentation féminine dans les secteurs exécutif, législatif et judiciaire. Ainsi que la nomination de 77 femmes juges et d'une femme au poste du premier vice-ministre de la Justice.

En Égypte, la proportion des femmes parmi les députés au Parlement est de %15. Un pourcentage susceptible d'augmenter, en cas d'adoption des amendements constitutionnels proposés par certains parlementaires.

Des acquis tangibles pour les femmes des pays du Golfe En Arabie saoudite, les femmes disposent, depuis le début de l'année dernière, pour la première fois de l'histoire du pays, du droit de conduire une voiture. Ceci, après la décision de lever l'interdiction, dans le cadre des réformes

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conomie

adoptées par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman. Ce qui était considéré comme un précédent dans un pays, où les femmes sont toujours sous tutelle masculine L'Arabie saoudite a nommé la princesse Rima Bint Bandar bin Sultan, ambassadrice de l'Arabie saoudite à Washington, devenant la première femme saoudienne dans un poste similaire. Ainsi que Wiem Dakhil, première saoudienne à présenter les informations sur une chaîne de télévision en Arabie saoudite.

Les Emirats Arabes Unis, ont d’augmenté à %50 la représentation des femmes au sein du Conseil National de l’Union. Une audacieuse décision pour certains, Ce pays vise à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans la prise de décision et l’édification de la démocratie.

Le Bahreïn s'est engagé, d’une manière ferme, dans la voie de promotion des droits de la femme : Faouzia Zainal, est la première femme du Golfe, à la tête du parlement de son pays. Elle a remporté la majorité à la Chambre des représentants aux élections législatives du pays. Une preuve de plus que les pays du Golfe sont animés par le désir de joindre la femme à l’action politique au côté de l’homme. L’Emiratie Amal al-Qubaisi a déjà occupé ce poste en en 2015, et la Syrienne Hadya Abbas en 2016.

Une amélioration déséquilibrée Bien que toutes les régions du monde se soient en moyenne améliorées en matière d'égalité des sexes au cours de la dernière décennie, six pays - la Belgique, le Danemark, la France, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède - ont désormais un indice complet (100). Chose qui signifie que les hommes et les femmes jouissent de l'égalité des droits dans les domaines où une mesure est possible. Depuis dix ans, aucun pays n’a pu atteindre, par le biais de la loi, l’égalité entre les sexes. Cependant, cette amélioration était inégale dans toutes les régions. La plus forte amélioration a été enregistrée dans la région Asie du Sud, suivie de l’Asie de l’Est, du Pacifique et de l’Afrique subsaharienne.

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a

Les femmes constituent %21 de la population active au Moyen-Orient et contribuent à %18 du PIB

enregistré la plus faible action, en faveur de l’égalité des sexes au cours des 10 dernières années. Cette région est également la partie du monde où les lois les plus inégales existent entre les hommes et les femmes. L’écart entre le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et le reste du monde s’est creusé, malgré certaines améliorations en absolu.

Egalement, chaque région dispose d’un modèle de réformes propre. En Afrique subsaharienne, la plupart des réformes ont concerné les catégories de l’âge minimal du travail, et du mariage. La promulgation de lois criminalisant la violence à l'égard des femmes constitue le principal domaine d'amélioration de chacun de ces indicateurs.

Cinq pays, par exemple, ont adopté des lois criminalisant le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, et la violence domestique.

La réforme de la législation contre la violence sexiste était au centre des préoccupations, en Asie de l’Est et dans le Pacifique: Neuf pays de la région ont réformé les conditions du mariage, en introduisant une législation criminalisant la violence domestique. En Asie du Sud, six pays ont réformé la législation concernant le travail, par l’application des législations concernant le harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

Les pays des régions, Europe et Asie centrale, ont entrepris des réformes, principalement dans la catégorie des retraites.

Sur 11 pays, qui ont réformé cet indicateur, neuf pays ont standardisé l’âge auquel les hommes et les femmes peuvent prendre leur retraite avec une pension complète.

Une stratégie efficace Il ne fait aucun doute que l’écart croissant entre les sexes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord exige, que des mesures soient prises pour combler les lacunes en matière d’emploi, de salaires et de collecte de données. Il est temps de travailler différemment et d'orienter les efforts collectifs dans le but de concevoir et mettre en œuvre des politiques et des programmes innovants, basés sur des exemples et des preuves, afin de mettre fin de manière finale à de nombreuses disparités entre les sexes dans la région.

Les croyances et pratiques culturelles, les lois et réglementations restrictives, ainsi que de nombreuses normes sociales biaisées, empêchant les femmes d'accéder aux emplois, aux services numériques et à la formation, brossent un tableau sombre de la disparité croissante entre les sexes, en particulier dans les zones instables et isolées.

Et empêchent aussi la réduction de cette tendance.

Chose qui nécessite le renforcement de la formation

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Une marche des femmes à Madrid clamant l’égalité des salaires avec les hommes

professionnelle, et celle liée aux services numériques mise à la disposition des femmes, afin d’accroître la mobilité et les choix de carrière. Le faible taux de participation des femmes à la population active, indique un besoin important d'investir dans leurs éducations, leurs compétences, leurs santés et leurs nutritions. Dans ce contexte, il est important de renforcer les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie, des mathématiques et des compétences quantitatives des filles et des femmes, d'utiliser la technologie et les meilleures pratiques, dans le but d’accroître la productivité, et de soutenir les femmes dans les emplois qu'elles occupent pour la première fois.

Les recherches montrent que les femmes qui exercent davantage de fonctions liées aux TIC dans leur travail perçoivent des salaires plus élevés que celles qui n’en possèdent pas les compétences dans ce secteur. Un décalage pouvant arriver jusqu’à %12.

Ainsi que l’autonomisation des femmes en facilitant leur accès au financement pour démarrer leurs entreprises, l’accès aux services bancaires, aux crédits, et aux paiements numériques. Selon une étude récente de la

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Société financière internationale (SFI), la région affiche le deuxième plus important déficit en micro-finance pour les femmes (%29) et un écart de 16 milliards de dollars entre les besoins de financement des entrepreneurs-femmes de la région, en fonds reçus. Il existe également un grand fossé entre les sexes dans la propriété des comptes bancaires et des biens immobiliers dans la région.

L'adoption de lois et règlements concernant la péréquation et la mise en œuvre des opportunités, dans le but de garantir qu'elles aident les femmes à surmonter les obstacles culturels à la participation des femmes à l'économie, est aussi primordiale. Selon une étude récente de la Banque mondiale, il est interdit aux femmes de travailler dans certaines industries. En outre, dans %65 des pays de la région, le travail en dehors du domicile est considéré comme inapproprié pour les femmes et même immoral.

Dans de nombreux pays, les droits de succession des femmes sont déniés par rapport aux hommes, et elles ne peuvent ouvrir de comptes bancaires en leurs noms, sans la permission d'un parent de sexe masculin.

c

ulture

La francophonie en plein essor mais Par La Majalla En termes démographiques, et selon les recensements, le nombre de francophones dans le monde pourrait doubler d'ici à 50 ans grâce au boom de l'Afrique, mais encore faut-il relever le défi de la scolarisation au sud du Sahara, avertit un rapport diffusé pour la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars. Faut-il faire la part entre naitre dans un pays qui admet le français pour langue officielle, d’une part, et la capacité de la machine de l’enseignement à intégrer cette masse populaire, dans la logique linguistique de la francophonie ?

Avec 300 millions de locuteurs, soit une progression de %10 depuis 2014, le français conforte sa place de cinquième langue la plus parlée dans le monde, après le chinois, l'anglais, l'espagnol et l'arabe, révèle le rapport quadriennal de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), publié chez Gallimard sous le titre «La langue française dans le monde».

La part des francophones dans le monde reste «très stable», faisant mentir la pensée selon laquelle la langue de Molière perd le combat face à celle de Shakespeare. Même en tant que langue de l'internet, le français maintient sa place de quatrième, derrière l'anglais, le chinois et l'espagnol.

Ce dynamisme va s'amplifier. D'ici à 50 ans, le français sera parlé par 477 à 747 millions de personnes dans le monde, le faisant «peut-être» passer devant l'espagnol, grâce au dynamisme «fulgurant» de la francophonie en Afrique, explique Alexandre

Wolff, coordinateur du rapport et responsable de l'Observatoire de la langue française à l'OIF, basée à Paris.

L'Afrique était encore en 2015 le deuxième continent francophone derrière l'Europe, abritant un peu plus de %40 des locuteurs du français. En 2070, près de %80 des francophones vivront en Afrique.

Et tandis que la croissance se poursuit au même rythme en Europe (%11+ de francophones d'usage quotidien entre 2014 et 2018), elle s'accélère en Afrique: %17+, soit deux points de plus qu'entre 2010 et 2014.

La «croissance francophone» est même «beaucoup plus rapide» que la démographie: la population du Bénin, du Mali et du Niger a ainsi été multipliée par 5 en 40 ans (2000 - 1960) mais le nombre de francophones a été multiplié par 45, «en raison d'un meilleur accès à l'éducation», explique le rapport.

Mais, pour réaliser les projections les plus optimistes, il faut relever le défi «énorme» de la scolarisation, souligne M. Wolff.

«Pour l'instant, le niveau est loin d'être atteint», avertit-il: %71 des enfants en deuxième année du primaire en Afrique subsaharienne francophone ne maîtrisent pas le français.

«Très clairement, nous ne sommes pas actuellement dans une situation où se réalisera le scénario optimiste», qui prévoit 747 millions de francophones d'ici à 2070, lâche M. Wolff.

«En revanche, une hypothèque est levée: l'anglais ne remplacera pas le français en Afrique», tranche l'expert. «Aucun pays ne laisse à penser qu'il va

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passer à l'anglais comme langue d'enseignement, au lieu du français».

De même, il est «peu probable» que les langues nationales africaines se substituent au français.

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«Même dans les pays africains où les langues nationales progressent, les études révèlent que le nombre de francophones progressent également: on a besoin du français pour communiquer entre Africains francophones n'ayant pas la même langue nationale», explique M. Wolff.

En fait, le problème du français serait plutôt qu'il est victime de son succès: en Afrique et surtout au Moyen-Orient, il existe une «demande non satisfaite» de personnes voulant apprendre le français, comme le montre l'engouement pour les universités francophones au Maghreb.

Dans le monde, le nombre d'apprenants du français a augmenté de %8 en quatre ans, à plus de 50 millions.

Là encore, l'Afrique a le vent en poupe, avec un bond de plus de %50.

Mais le dynamisme touche aussi l'Europe: là où deux langues étrangères sont apprises, le français reste très souvent en 2e position, quand il est en concurrence avec l'anglais, et en troisième en Europe centrale du fait de la concurrence du russe.

«L'anglais a atteint son seuil: il est très souvent langue obligatoire et à des stades de plus en plus précoces: donc les marges de progression sont assez faibles.

L'anglais a fait le plein», estime M. Wolff.

Issue 1739- Mars 22/03/2019

Un magazine politique hebdomadaire

Avant la fête des mères, la mère est la première cassette audio des There's No Better Argument Against the Iranian monde Revolutionary Modelenfants Than du Saudi Success www.majalla.com

A

rt

Dans une interview à «Majalla»: La timidité fait partie de sa personnalité...

Et se sent tendue devant la caméra.

Natasha Choufani à «Majalla» : J'aime la diversité des rôles... Je demande aux réalisateurs de ne pas proposer mon nom uniquement pour des rôles composites Beyrouth: Nour El-Houda Bahlak Le grand écran l’a connue, dans des rôles dans «Prestige 2», «J’ai choisi le quartier», «Demijournée», Cercles d’amour», «Fille du Chahbandar», «Innocents, mais», et «ça suffit»… Elle a été adulée par le public, qui s’est attaché au personnage composite qu’elle a incarné dans la série télévisée «Pour un instant».

La série «Les roses» aussi, pour arriver à un succès qu’elle récolte encore dans «Ce que je sens» Natasha Choufani, actrice libanaise émergente, est rapidement devenue une star qui éclaire encore le ciel du Liban, où son dernier rôle dans la série «Pour un instant» fait fureur.

«Majalla» a rencontré la brillante Star Natasha Choufani, et a eu avec, cette interview : • Après vos récents succès, notamment dans les séries «Pour un instant» et «Ce que je sens», quoi de nouveau ? Avez-vous une participation pour le mois du Ramadan?

- Je suis en train de conclure le tournage de la série «Questions de temps», avec les acteurs Mohamed Alaoui, Zina Mekki et Elie Metri, entre le Liban, le Koweït et la Syrie. Cette série est programmée pour le mois du Ramadan. Idem concernant la série «Statues de la passion», dans laquelle je joue le rôle de «Nidham», la bien-aimée de «Ibn Arabi», avec Youssef Al-Khalid, Nesrine Tafech et d'autres.

Programmée elle aussi pour le Ramadan. Egalement la série «faiseurs de rêves» du producteur Moufid Rifaï».

• Parlez-nous de votre rôle «Questions de temps»...

- L’histoire de «Question de temps» est simple.

S’articule autour d’un groupe d’amis qui étudient à l’université, et je suis l’une d’eux. Mon personnage n’est pas composite, plutôt doux et naturel.

• Dans vos rôles précédents, vous avez assumé une apparence dramatique, porteuse d’injustice et de désespoir. Avez-vous des projets pour des rôles différents ?

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- Je me pose toujours la question, et j’ai déjà fait cette remarque. J’ai bien dit aux réalisateurs de ne pas penser à moi, uniquement pour les rôles composites, mais plutôt pour quelque chose de naturel et simple. Le problème est que le réalisateur, ne considèrent l’acteur que sous un seul angle, sans penser à d’autres. Actuellement, pour mes nouveaux projets, les rôles sont différents de ceux joués auparavant.

• Allons-nous vous voir dans des rôles comiques ?

- J’ai déjà joué du «comique» en compagnie de l'acteur Georges Khabaz. Egalement, j’ai joué dans la série humoristique «Voisins», à Abu Dhabi. J’aime le genre comique, même s’il est difficile. Lorsque je trouve le bon rôle, je n'hésite pas pour l'accepter.

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Je suis en train de conclure le tournage de la série «Questions de temps», avec les acteurs Mohamed Alaoui, Zina Mekki et Elie Metri, entre le Liban, le Koweït et la Syrie. Cette série est programmée pour le mois du Ramadan.

• Espérez-vous refaire l'expérience théâtrale avec Georges Khabaz?

- Il n'est pas facile de monter sur scène et j'espère bien sûr le refaire. A ce niveau, j'ai un objectif précis et j'espère l’atteindre.

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rt

• Votre constat concernant le théâtre au Liban?

- Le théâtre au Liban connait un grand succès, parce que les gens aiment bien aller au théâtre. Les représentations sont nombreuses et drainent des spectateurs, sans pour autant compter sur l'État et son soutien.

• Pensez-vous jouer au cinéma?

- Tout acteur en rêve et s’active pour. La réussite reste tributaire des opportunités offertes. Je compte accomplir ce pas, au moment voulu. D’'autant plus que le cinéma libanais vit actuellement son âge d’or. Certains films, même, ont pu connaitre du succès au niveau international.

œuvres, votre responsabilité est-elle plus grande?

- Je pense ne plus disposer du droit à l’erreur. Dans la série «Ce que je sens», le rôle était très composite, et le personnage de «Lara» change d’une scène à une autre. Je devais convaincre le spectateur grâce à mes performances, et éviter toute erreur. Ma responsabilité s’est accrue suite au succès qu’a connu l’œuvre.

• Comment avez-vous géré le rôle? Etes-vous obsédée par le succès ?

- Chaque rôle, je sens le jouer pour la première fois.

Je me sens continuellement sous tension. Dans la série «Ce que je sens», je me suis sentie tellement tendue, tant le rôle était composite et difficile. J’ai • Après le succès obtenu grâce à vos récentes pu accomplir un travail à part, avec la réalisatrice

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«Racha Charbatji», qui dispose d’une vision à part pour toute chose. Et qui a pu extraire de moi des choses qui m’ont surprise.

• Que cherchez-vous, être tête d’affiche, la dimension du rôle, ou son essence ?

- Me concernant, je n’accorde aucune importance à ces choses. Plutôt le rôle et la concentration qu’il nécessite, et l’attention qu’il mérite. Concernant la tête d’affiche, je considère que toute chose viendra en son temps.

• Je vous sens tendue. Avez-vous encore peur des médias?

- Je suis toujours timide. Je ne peux changer même après un siècle. Ma personnalité est ainsi.

• Comment sont vos relations avec vos fans?

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Chaque acteur aime jouer au cinéma et, le moment venu, je ferai ce pas. D'autant plus que le cinéma libanais a atteint une dimension internationale.

Je les aime beaucoup et j'aime l’intérêt qu’ils m’accordent, surtout en m’envoyant des photos de scènes que j’ai jouées. Mais, je tente d’être leur amie et non une personne modèle à suivre. Nous avons un groupe sur WhatsApp pour discuter. On planifie ensemble des projets, après accord de leurs parents, bien sur.

A

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Le cinéma tunisien, à l’honneur à la 8ème édition du Festival du Film Africain de Louxor

La 8eme édition du Festival du Film Africain de Louxor (Egypte) qui se déroule du 15 au 21 Mars 2019. Cette édition a comme président d’honneur l’acteur Mahmoud Hemeda, star du cinéma égyptien, et parmi les acteurs fétiches du grand réalisateur Youssef Chahine. Il avait notamment tourné avec lui dans les films Le Destin (1997), Alexandrie New Yok (2004), L’autre (1999)… Pendant cette 8eme édition, plusieurs hommages seront rendus à des professionnels du cinéma : la productrice Dorra Bouchoucha (Tunisie), le réalisateur Mahamat Saleh Haron (Tchad), la réalisatrice Fanta Regina (Burkina Faso), l’actrice Lebleba (Egypte), l’acteur Asser Yassin (Egypte), le réalisateur Omar Abdel Aziz (Egypte) et l’actrice Faiza Amseeb (Soudan).

Salon du livre de Paris : Les livres tunisiens en force

Le livre tunisien a été bien représenté lors du Salon du livre de Paris qui s’est tenu du 15 au 18 mars 2019. Cette année, 15 éditeurs, plus de 1000 ouvrages et 10 auteurs en dédicace ont été présents au stand de la Tunisie. Quinze maisons d’édition ont été représentées entre généralistes et spécialisées, francophones et arabophones, privées ou publiques. Et plus de 1000 ouvrages disponibles entre romans, poésie, théâtre, essais, beaux livres, jeunesse, BD, Mangas, en français ou en arabe. Par ailleurs, des rencontres avec les auteurs ont eu lieu sur le stand de la Tunisie. Des auteurs confirmés ou débutants, des universitaires, des romanciers… A noter que cette année le stand tunisien a été placé sous le signe «Tunisie, libre de tout lire».

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La bataille d’Alger : Une œuvre originale sur un film mythique

L’événement culturel de ce début d’année à Constantine est incontestablement la projection, jeudi dernier, à l’Institut français, du film documentaire de Malek Bensmaïl La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire, produit en 2017. Très attendue, la projection a attiré un public nombreux, et surtout passionné, qui a découvert, grâce au documentaire de Bensmaïl, énormément de choses qu’il ignorait sur ce film culte qu’est La Bataille d’Alger, de l’Italien Gillo Pontecorvo. L’œuvre avait fait sensation, en décrochant en septembre 1966 le Lion d’or du Festival de Venise, la première consécration cinématographique dans l’histoire de l’Algérie.

Outre ses qualités artistiques, sa forte charge émotionnelle et son contenu idéologique et historique, le film est devenu un symbole pour de nombreux peuples luttant pour leur liberté

dans les années 1960 et 1970, inspirant à ce jour des experts militaires en Europe et aux Etats-Unis.

Chanson kabyle : Nouveau single de Yasmina

Depuis le 7 mars, «Ur ttru ay izri-w» [Ne pleurez pas, ô mes yeux !], un nouveau single de Yasmina, la chanteuse kabyle à la voix d’or, est sur «toutes les plateformes de téléchargement (Deezer, Itunes, Napster, Sportify, Apple Music, etc.)», souligne son manager. Dans cet opus lancé à la veille de la Journée mondiale de la femme, on peut découvrir à la fois tout le plaisir qu’offre à l’écoute le timbre vocal et musical de Yasmina, tous les maux frappant l’être humain dans la vie, mais aussi ses

propres douleurs, les charmes de la vie, la beauté de sa région natale, les péripéties de son parcours, les méandres traversés dans son enfance… Yasmina, une enfant battante, native du village Izerruden, dans la commune de Tirmitine (Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou), décrit et égrène, dans ce nouvel opus qui ne saurait tarder à être mis en vente, son courage écrasant les douleurs marquant sa vie, une façon pour elle d’éloigner les épreuves endurées, et pouvoir vivre, «imposer» la vie.

Fouad Laroui signe «Lumières marocaine», un vibrant hommage à l'art contemporain marocain

Fouad Laroui, auteur marocain de renommée internationale, a présenté son livre, devant un

parterre de personnalités du monde des lettres et des arts du Maroc et de France. Paru en novembre dernier, «Lumières marocaines» est le dernier opus de la collection les Routes de l'art de la maison d'éditions Langages du sud.

L’ouvrage nous emporte dans un véritable tour d'horizon de la création contemporaine marocaine, éclectique et foisonnante, à travers le travail et les œuvres de soixante artistes (photographes, peintres, sculpteurs, plasticiens…), des figures pionnières aux jeunes créateurs, des femmes et des hommes.

Des artistes qui sont le reflet de l’identité plurielle du Maroc et de sa vitalité créatrice.

Fouad Laroui affirme expliquer, dans l’introduction de ce beau livre, sa propre conception de l’art et souligner «quelque chose qui lui tient profondément à cœur et qui est la raison pour laquelle il a écrit ce livre», à savoir « la diversité». «Je pense que la diversité est notre plus grande force au Maroc. Ce qui fait vraiment le lien des Marocains, c’est leur diversité », a-t-il dit.

Gharnati et reggae en fusion à Oujda

Une soirée dédiée à la fusion musicale entre le gharnati et le reggae électronique a été animée, jeudi soir au Grand Théâtre Mohammed VI à Oujda, par des artistes au talent avéré qui ont gratifié un public enchanté par un spectacle de découverte de bonne facture, placé sous le signe «Universel». Lors de cette soirée musicale rentrant dans le cadre de la célébration de l’événement «Oujda, capitale de la culture arabe 2018», une distinction d’envergure et la reconnaissance d’une richesse patrimoniale

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rt représente à bien des égards un territoire inexploré sur la carte musicale du monde.

Ignoré et incompris, rares sont ceux qui concèdent au pays une voix autonome dans le dialogue musical mondial.

Mali: les manuscrits de Tombouctou

Au Mali, pendant la crise en 2013 et l’occupation djihadistes, 4.243 manuscrits ont été détruits dans le nord du pays. Mais la majorité a été sauvée et transportée de Tombouctou à Bamako. Si dans la capitale, les 27.800 ouvrages du centre public sont plutôt bien conservés, ceux restés à Tombouctou, dans les bibliothèques privées, ne reçoivent pas le même traitement. avérée, le gharnati était représenté par la célèbre Association Al Moussilia et la talentueuse chanteuse Bayane Belayachi qui ont toujours su honorer ce riche héritage musical. Etait présent à leurs côtés Weeding Dub, artiste lillois aventureux tirant partie des techniques de remix pour sublimer le reggae, inscrit depuis quelques mois au patrimoine immatériel universel de l’Unesco. L’improvisation était le maître-mot de cette rencontre musicale internationale inédite que les organisateurs ont voulu comme une célébration, mais également un retour aux sources.

Pulo NDJ, allie la musique traditionnelle afro avec l’électro

Combattre l’oubli, c’est précisément l’objectif de Pulo NDJ, une fusion du collectif Hape et d’un groupe de talentueux jeunes musiciens venus du Cameroun, du Tchad, du Congo et du Togo. Depuis des années, la musique du Tchad à souvent été négligée et incomprise.

N’Djamena, sa capitale, est pourtant un melting-pot de cultures et d’histoires oubliées du Monde qui ne demande qu’à parler et dévoiler ses trésors culturels ou se mêlent les sonorités du Congo et du Cameroun. Le Tchad

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Le yoruba: une langue africaine au Brésil

Il existe une langue d’Afrique dont l’apprentissage est obligatoire dans l’enseignement primaire et secondaire au Brésil ! Cette langue parlée par 39 millions de personnes au Nigeria, ainsi qu’au Bénin, au Togo et au Ghana. Le terme Yorouba apparaît au début du XVIe siècle sous la plume d'Ahmed Baba pour désigner le seul royaume d'Oyo. C'est un exonyme haoussa, présent également dans le lexique fulfuldé, qui signifie rusés. Plus qu'un hommage à la diplomatie

d'Oyo, il s'agit peut-être d'une allusion à la ruse honorée en la divinité Eshu. Son intégration au lexique yorouba pour désigner les descendants du mythique Oduduwa habitant les seize cités-États et leurs multiples subdivisions, qui reconnaissent pour métropole Ifé et partagent la langue de la chancellerie de l'Alafin, date de la fin du XIXe siècle.

«Yahmbingi» bientôt de retour sur scène

L’artiste musicien et président des «rasta men» de la commune de N’Djili à Kinshasa, Mabanza Ngoma, alias «Yahmbingi», prépare un concert populaire qui marquera son retour sur scène, après une longue période de léthargie, a annoncé mercredi, un des organisateurs de ce spectacle, Mangelesi Lubasa. Ce concert populaire aura lieu en date du 11 mai 2019, dans l’enceinte du Lycée Sainte Germaine (ex-

Lycée du 27 octobre), au quartier 7, dans la commune de N’Djili. Selon lui, «Yahmbingi» qui joue la musique de style reggae, revient sur scène pour entamer une large campagne de sensibilisation des masses sur le «teaching of the imperial majesty», entendez un recyclage en notions du style reggae dans la philosophie du panafricaniste Sa Majesté Hailé Sélassié.

Une soirée de slam prévue à Kintambo

La plate forme culturelle «Lipoposlam», organise une soirée de slam dénommée «spécial mois de la femme» à l’Espace culturel café théâtre, dans la commune de Kintambo, a annoncé mercredi, le coordonateur de ce structure, Jean Benoit Bokoli, alias

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«Micromega». Au cours de cette soirée, a-t-il indiqué, il sera question de donner la parole aux femmes poètes pour présenter à des angles divers des poèmes centré sur le thème : «Femme en pleine voix». Une occasion pour elles de partager de leurs rêves, désirs ainsi que les termes de leurs combats pour la femme. Les femmes slameurs Caréna Ngoy, Elsa Ndombe, Sysy Kakoni, Evy Bandefu et Archange Mulandu figurent parmi les prestataires.

Présentation du spectacle «La saleté» à l’Espace culturel Caféthéâtre

Le couple humoriste Kevin Zola et Princesse Watuwila a présenté un spectacle dénommé «La Saleté» le 17 mars 2019, à l’Espace culturel Café-théâtre, dans la commune de Kintambo à Kinshasa, a annoncé, Kevin Zola. Ce spectacle s’inscrit dans le cadre du mois de la femme afin de sensibiliser la jeunesse, particulièrement la fille kinoise pour la lutte contre la saleté pour vivre dans un environnement sain. Il s’agit aussi de donner les notions d’hygiène qui permettront à cette couche de la population à revenir à la normalité. Pour lui, cette pièce de théâtre abordera certains détails que les jeunes oublient concernant la propreté. Kévin et Princesse sont des humoristes formés à l’Institut national des arts (INA). Princesse est l’une des humoristes appelée les «Nyota», qui jouent chez l’humoriste Ronsia. Elle a commencé sa carrière en 2015 après une formation en cinématographie. Celle-ci a parcouru plusieurs scènes à travers l’Afrique, entre autres : le parlement du rire et Abidjan capitale du rire.

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Avant la fête des mères, la mère est la première cassette audio des enfants du monde Texte : Moncef Mezgheni Dessin : Ali Mendalaoui -1 Fête de la Mère, de la Maternité, Fête des Mères, six années ont été universellement associées à la date annuelle qui décide officiellement et nationalement de consacrer un jour de l'année (non convenu universellement) à tous les peuples.

- L'institution de la fête des mères crée à l'initiative d'une femme qui voulait offrir à sa mère et toutes les mères du monde une fête , et l'autorité politique a répondu à sa décision, les mères ont donc donné à cette fille l’immoralité: - Elle est la Dame américaine Anna Marie Graves (1948-1864) Ainsi, la fête s'est répandu dans la plupart des pays du monde.

Les cadeaux à la mère rappellent les vacances qui peuvent être menacées par le déni ou la négligence.

- C’était une stratégie de guerre d’oubli, et cette Américaine cherchait à instaurer une tradition qui ne s’était jamais produite auparavant: c’était un jour pour devenir une journée mondiale consacrée à la mère.

- C’est devenu une occasion et une fête où les fils et les filles présentent des cadeaux à la mère et lui rappellent ce qui a fait son corps, sa pensée, son sens de la tendresse, sa générosité et son sacrifice.

- 4 - Mère au coeur de la poésie et de la mélodie et du dessin: - Les poètes et les gens du chant, du théâtre et du cinéma n'ont pas fait exception à la célébration de la mère: - Le romancier russe Maxime Gorki a écrit son

chef-d’œuvre (La mère).

- Le poète du Nil Hafez Ibrahim louant le rôle de mère et d’instigatrice tout en soulignant la nécessité d’éduquer les filles et de les apprécier avec science et savoir: - (La mère est une école si vous l’avez préparé, vous préparez un peuple de bonne ethnie).

Abu Qasim al-Shabi a déclaré: La mère a transgressé son enfant et est entourée d'un sanctuaire céleste. La beauté est sanctifiée / les pensées se reflètent en lui et elle est sa voisine et elle retourne à la pureté de la vie.

- Mère à la place du discours et des melodies.

- 5 - Mère dans une chanson: Quant aux générations arabes contemporaines, on entend de temps en temps la poésie de Hassan al-Sayyid, la voix de Fayza Ahmad et la mélodie de Muhammad Abd al-Wahhab. Elles se sont toutes trois réunies dans la chanson "Al-Habayeb" immortalisée, y compris cet extrait: "Si je voulais passer ma vie à répondre à tes dons illimités , où pourrai je trouver le cadeau le plus précieux / L’éclair de mes yeux, ma beauté ma vie et ma religion / si vous leur acceptez ce seront mon cadeau / Seigneur, je te bénis, ma mère .. oh la plus chère de toutes, ma cherie.

- L'artiste libanais Marcel Walms accompagné d'un poème de Mahmoud Darwish (Je me souviens du pain et du café de ma mère et je grandis dans mon enfance / mes jours sur ma poitrine) .. Et (j'aime mon âge car si j'ai honte des larmes de ma mère) Arabe modern.

En poésie: - Sans oublier un autre poème de Mahmoud Darwish sur sa mère (enseignements d'Horeh), il

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a déclaré à la fin: "Ma mère allume les dernières étoiles de Canaan sur mon miroir et vise mon dernier poème!"

On peut dire que chaque poète a une dette poétique qui n’a pas été écrite à l’égard de sa mère, certains peintres s’étant sentis coupables de ne pas avoir peint leur mère en peinture.

- 7 - Il existe un large éventail de chansons et de proverbes en arabe populaire et dans le reste du monde et dans des langues vivantes ou autres, et ils sont affectueux et célèbrent la (mère).

8 - Cultiver des roses pour la mère: - La floraison des roses a fleuri et est devenue une fête des mères dans la plupart des pays occidentaux, contribuant efficacement à la production de mouvements économiques à travers la production et la culture de roses, la commercialisation et la vente à l'occasion de cette journée: la fête des mères.

- C’est la plus belle chose qui ait été dite au moment de cueillir des fleurs: c’était comme une rose de sa mère avec une rose pleurante parce qu’elle est devenue orpheline après qu’elle se soit séparée de sa mère.

- 9 - Dans ce proverbe mondain, "le paradis sous les pieds des mères" est venu comme une sagesse qui dit: Chaque femme devient comme sa mère et c'est son malheur, et tout homme est impossible de devenir comme sa mère et c'est son malheur.

- 10 - S'il est nécessaire de noter la comparaison entre la fête des mères dans les pays du monde, il est nécessaire de signaler la mère qui a souffert de la négligence envers les garçons et les filles dans les pays du monde dans lesquels l'esprit individuel s'est propagé, - C'est ainsi que nous voyons et entendons la plainte

de certaines mères concernant la désobéissance de certains enfants, lorsqu'ils lancent un sort misérable et une fin tragique lorsque cette mère jette à l'abri des personnes âgées et des personnes âgées qui attendent les bienfaiteurs.

- 11 - La sagesse de la fête des mères:

- Ce qui est Beau dans cette belle fête est qu’il n’est pas associé à une idéologie spécifique, belle ou moche.

Il n'y a pas de discussion, pas de gouvernement, pas de partis capables de parler à la mère si ce n'est dans un langage de gratitude.

- Aucune monnaie dans la mère patrie autre que

les cœurs composés d'amour et enveloppant "plus chère de tout le monde”. la mère est le titre de la civilisation et de la vie.

- Rien ne fait souffrir Le cœur de la mère que d'avoir ses enfants comme carburant de la guerre.

- Rien ne réjouit le coeur de la mère plus que l'amour.