Magazine Maisons Créoles N°100 Réunion

100 magazine Maisons crÉoles

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JUIN - JUILLET 2017 LA RÉUNION

LA RÉUNION # 100

MAISON DE RêVE MANDALAY ROCA LLIZA

JUIN - JUILLET 2017

100 ANS D’ARCHI À LA RÉUNION

BIMESTRIEL GRATUIT

HôTEL DE RêVE W RETREAT L’AMANERA AND SPA

100 magazine Maisons crÉoles

0 N° 10

JUIN - JUILLET 2017 LA RÉUNION

LA RÉUNION # 100

JUIN - JUILLET 2017

MAISON DE RêVE MANDALAY ROCA LLIZA

100 ANS D’ARCHI À LA RÉUNION

édito

BIMESTRIEL GRATUIT

HôTEL DE RêVE W RETREAT L’AMANERA AND SPA

Voici le 100e numéro de votre magazine MAISONS CRÉOLES !

07/06/2017 08:25

Maisons Créoles magazine ISSN : 1635-298X

Edité par SAS TOTEM Réunion 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-Denis Tel. 0262 21 19 09 / Fax 0262 41 24 88 maisons.creoles@orange.fr Edité par SARL TOTEM COMMUNICATION Guadeloupe / Martinique Centre commercial Le PAVILLON Z.I. de Jarry / 97 122 Baie-Mahault T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 totem4@wanadoo.fr Président / Directeur de la publication Patrick de LARROCHE Impression

Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice) Guadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Direction artistique et PAO Fred Naoum Contributeurs : Corine TELLIER (coordinatrice de rédaction) / CARPEDIEM Jessica LEBRAT - Thierry Kasprowicz Shutterstock Régies publicitaires RÉUNION­­­ 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-Denis Tel. 0262 21 19 09 / Fax 0262 41 24 88 maisons.creoles@orange.fr Karine MIRANVILLE : 0692 67 77 96 Muriel MIREUR : 0692 60 01 16 GUADELOUPE Centre commercial Le PAVILLON Z.I. de Jarry / 97 122 Baie-Mahault T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 totem4@wanadoo.fr Madeline Legrand : 0690 40 61 82 Alice Roy : 0690 76 58 28 Audrey BOUHANIK : 0690 84 53 63 MARTINIQUE Immeuble Hexagone 97 224 Ducos T. 0596 77 49 89 / F. 0596 63 61 93 totem-martinique@wanadoo.fr Emmanuelle DESIR : 0696 40 05 27 Béatrice PHALANSTÈRE : 0696 27 91 41 Corinne Daunar : 0696 27 90 76 WEB www.maisonscreoles.net facebook.com/MaisonsCreoles Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés pour tous pays.

Les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou omissions.

Les documents rédactionnels ne sont pas renvoyés. Tous les documents photographiques fournis sont libres de droits et publiés sous la responsabilité unique de celui qui les adresse à la rédaction.

Toute éventuelle réclamation ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de l’éditeur.

Que de chemin parcouru en 16 ans ! Ce succès, nous le devons à nos annonceurs, qui dès le début de l’aventure nous ont fait confiance, à nos collaborateurs et surtout à vous lecteurs fidèles.

Aujourd’hui, MAISONS CREOLES est le leader de la presse magazine dédiée à l’art de vivre, à la maison et à la décoration.

Pour fêter cet événement, le chiffre 100 est à l’honneur !

Nous avons rencontré un ancien pour nous raconter la vie Dan’n Tan Lontan dans notre île.

Vous découvrirez également comment notre habitat a évolué au cours de ces 100 dernières années.

Nous sommes rentrés dans la période d’hiver. Les températures peuvent descendre très fréquemment en dessous de zéro surtout en altitude : Plaine des Cafres, Plaine des Palmistes, Plaine des Grègues. Les cheminées sont indispensables, à découvrir dans notre dossier !

Les hottes de cuisine sont également en pleine transformation de design. Certaines, vues sur le Salon de la Maison, ressemblent même à d’incroyables lustres, à des écrans modernes muraux ou suspendus. MAISONS CRÉOLES vous en dit plus.

Mais vous retrouverez bien entendu vos rubriques habituelles : notre Maison de Rêve, Mandalay, l’ancienne propriété de David Bowie sur l’île Moustique dans la Caraïbe, ainsi que notre Hôtel de Rêve, L’Amanera à Saint Domingue au design contemporain.

Bonne lecture à tous !

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 3

P l u si e u rs

c o rd e s à n o t re

art

Alliant expertise technologique et savoir-faire technique depuis 1997, Caractère Ltée a su se hisser au rang d’imprimeur leader dans l’océan Indien. Portée par ses quelque 185 employés, l’imprimerie propose un éventail de services s’étendant aux impressions commerciales, industrielles et flexographiques.

Des livres aux brochures, en passant par les emballages alimentaires légers, étiquettes, sachets et autres manchons, la compagnie mise sur une gamme complète de produits afin de répondre efficacement aux besoins des clients.

4 • LA RÉUNION #100

Caractère Ltée Siège social | Rue des Oursins | Baie du Tombeau République de Maurice T : (230) 206 84 84 E : caractere@caractere.mu

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 5

sommaire 100 MAISONS CRéOLES Magazine JUIN - JUILLET 2017/ ÉDITION : LA RÉUNION

PORTRAIT ARTISTE

11

INDOOR

62

PORTRAIT D’UN ANCIEN

14

INDOOR

66

PATRIMOINE

18

DOSSIER

70

DOSSIER

74

DOSSIER

76

SAVEURS

80

CAUE

81

SHOPPING

83

LA CAVE

87

RECETTE

89

Nelson Boyer

Dan’n Tan Lontan Saint-Joseph

DOSSIER

Cent ans d’architecture à la Réunion

N R L

La nouvelle route du littoral a pour objectif une durabilité de 100 ans minimum

22

Le point sur les financements

30

La flore réunnionnaise

36

HÔTEL DE RÊVE

48

INDOOR

54

L’Amanera un resort paradisiaque Maîtriser l’agencement des couleurs dans vos intérieurs

6 • LA RÉUNION #100

Les cheminées Télésurveillance

MAISON DE RÊVE

Mandalay : l’ancienne propriété de David Bowie

Les hottes entrent en scène

La citronnelle

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GROUPE VHC BTP

100 RAISONS DE CHOISIR LE GROUPE VHC BTP !

SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION

A numéro spécial, sujet spécial !

Les entreprises de construction de maisons individuelles sont nombreuses et le choix est parfois très complexe ! En effet, confier son « bébé » n’est pas chose aisée.

Une construction est, pour beaucoup le projet d’une vie.

Nous allons dans cet article vous donner les raisons pour lesquelles il faut vous diriger vers notre GROUPE VHC BTP.

En partie étude : - Une équipe jeune, dynamique et accueillante et qualifiée - Une écoute de vos besoins et de vos attentes, - Une récolte d’informations nécessaires à votre future construction, - Une étude personnalisée et adaptée à vos envies et votre budget, - Une proximité avec ses clients.

GROUPE VHC BTP SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION

8 • LA RÉUNION #100

PUBLIREPORTAGE

Pour notre partie conception des plans et dépôt du permis de construire en mairie : - La réalisation de tous les plans nécessaires pour le dépôt de permis en mairie, - Le dépôt du permis de construire dans la mairie concernée, - Un suivi de votre dossier jusqu’à l’obtention de la validation du PCMI.

La dernière partie et non la moindre, la concrétisation de votre projet : la phase travaux : - Un pôle spécifique pour une facilité de gestion, - Des moyens humains et matériels mis en place pour le bon déroulement du chantier, - Un suivi interne des travaux réalisés, - Des échanges avec les équipes qui sont sur les chantiers afin de connaître l’avancé des travaux, - Un échange régulier entre les maîtres d’oeuvre et les clients, - Un S.A.V. afin de vous satisfaire toujours au mieux.

Toute notre équipe se fera un plaisir de vous accompagner au mieux sur ce projet d’une vie.

GROUPE VHC BTP SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION

3B rue Adrien Lagourgue - Le Piton Saint-Leu

GSM : 0692 64 57 76 - Fixe : 0262 70 16 16 - Fax : 0262 70 16 17 E-mail : contact@groupevhcbtp.re - Site : www.vhc-btp.com MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 9

10 • LA RÉUNION #100

PORTRAIT

Nelson Boyer sublime l’âme humaine dans toute sa puissance et sa vitalité Bronze collection limitée « La Victoire »

Reconnu sur son île, Nelson Boyer avance en douceur dans le monde de l’Art. Ses œuvres en terre devenues bronze sont exposées au Carrousel du Louvre, au Palexpo de Genève, à la Maison de l’Outre-Mer à Nantes…

Texte et photos : Corine Tellier

L’artiste improvise ses sculptures comme il le fait en musique !

Les résultats sont saisissants, l’expression du visage est juste, le corps qu’il soit en mouvement ou en équilibre est frappant de réalisme.

Nelson Boyer, scupteur autodidacte modèle et sculpte les visages, il extirpe de la terre, de la roche et du bois des personnages à fleur de peau !

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 11

Le danseur de Moringue

Sculpteur du patrimoine artistique de son île Les œuvres de l’artiste quelquefois dérangent, mais, comme il le dit avec justesse : « je ne peux pas faire abstraction d’évènements marquants de l’histoire de notre île, mes pièces évoquent l’esclavage mais aussi l’histoire plus récente des enfants de la Creuse, je suis en quelque sorte un gardien des souvenirs. Le déracinement résonne en moi ! » Né à Saint-Joseph en 1973, Nelson est parti juste après avec ses parents habiter dans la Marne, puis dans les Ardennes « j’ai mal grandi là-bas, j’ai subi le racisme ordinaire d’un enfant basané et de retour au pays j’ai mis du temps à retrouver mes repères… je n’ai pas honte d’où je viens. Je n’ai pas non plus honte à montrer les souffrances, toute œuvre appelle au questionnement, interpelle, surprend ».

L’artiste révèle dans son travail les émotions omniprésentes de la vie : la solitude, la peur, la force, la haine et l’amour… bercé et guidé par la forme des roches et son inspiration, il redonne vie et force à des personnages aux expressions réalistes.

Stèle d’Eli

La Stèle d’Eli, leader de la révolte des esclaves saint-leusiens en 1811, a pris place dans le square de l’Appel du 18 juin à Saint-Paul, à l’endroit précis où l’esclave a perdu la vie. « Cette pièce représente Eli et ses trois frères exécutés à ses côtés. J’ai édifié cette sculpture sur place durant trois semaines.

La stèle pour Eli redonne du mérite à ceux qui se sont battus de l’intérieur ».

Nelson Boyer est également l’auteur de la stèle commémorant les cinquante ans de l’histoire des enfants de la Creuse. « Cette pièce était très spéciale à réaliser car les victimes vivent encore aujourd’hui. J’ai écouté les témoignages des victimes et je n’avais pas droit à l’erreur ! J’ai laissé parler mon imagination tout en m’appuyant sur des faits réels, j’ai respecté le contexte ; le socle en tôle ondulée, les valises, les vêtements collent à l’époque ».

© Nelson Boyer : Les enfants de la Creuse

Les 5 ethnies

12 • LA RÉUNION #100

Nelson raconte : « l’école ne m’aimait pas et je n’aimais pas l’école. J’ai eu très vite une vie manuelle qui me permet aujourd’hui de travailler mes pièces et ne pas être arrêté par des contraintes techniques. J’étais apprenti menuisier, maçon, plombier… l’outillage je sais m’en servir ; je soude, je taille, je découpe… c’est l’école de la vie ! ».

Nelson communique avec ses œuvres, il met à jour ses émotions, seul face à lui-même et nous les livre.

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PORTRAIT

Dan’n Tan Lontan n’avé poin tout ça là

Ti frère, un marmaille né aux Lianes à Joseph témoigne du passé : « Lontan le monde lété mizér mais té pas koméla, la vie lété quand même plus gayar ! » Son bertel est rempli d’anecdotes qu’il nous fait partager pour ne pas oublier !

Texte & PHOTOS : Corine Tellier

14 • LA RÉUNION #100

Chez Ti Frère aux Lianes, la paillotte recouverte de paille vétiver abritait sa famille : « not kaz avait deux pièces, une pour mes huit sœurs et une pour nous les trois garçons, j’étais le plus jeune et tout le monde m’appelait Ti frère. Je me souviens encore de l’odeur des zambériques et des zantacks que maman faisait cuire dans le boucan. On mangeait aussi du maïs et tous les matins, je faisais tourner le moulin en roche pour aider maman. J’allais aussi chercher de l’eau dans le fond bassin chevrettes avec une calebasse. La vie était dure, pas de linge, pas à manger, pas d’eau, pas de chemin…rien !

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« La première fois que je suis parti à l’école, je me suis caché dan karo cannes. A partir de ce jour-là, ma chaise est restée vide sauf les jours où nous avions catéchisme. » Et le regard malicieux de Ti frère se met à briller quand il évoque ce temps-là : « Je guettais l’heure du retour des écoliers pour rentrer le soir à la kaz ». Je n’avais pas de sak, pas de cahier pour partir lékol. Maman lavait mon linge le soir pour je puisse le porter le lendemain.

Mi koné par lire, mi koné pas écrire mais mi koné compter ! ».

Ti frère préférait la compagnie de Georges Capitaine qui vivait à quelques minutes de l’école : « Je restais toute la journée avec lui pour gratter la terre, cultiver le manioc, les patates, les pistaches… et je repartais avec mon bertel rempli de bonnes choses à manger pour la famille qui ne me posait pas de questions.

Ti Frère se souvient du temps où il prenait le car courant d’air train avec sa maman et qu’avant de remonter aux Lianes, il allait chercher des coquilles en bord de mer pour faire du bouillon.

Avec le sourire tranche papaye, Ti Frère se souvient : « on n’oubliait pas non plus de s’amuser, j’allais à la fête carrousel, je montais en l’air pour activer le mécanisme et avoir une place gratuite ».

Le docteur montait avec sa jeep et quand les gens étaient malades on les emmenait en carriole à l’hôpital de Saint-Pierre, on avait le temps de mourir aussi ! En cas d’urgence, on allait à la poste pour utiliser le téléphone à manivelle !

Un cyclone a découvert tout le toit de not kaz, on est tous allé se réfugier dans le boucan, un voisin est arrivé la nuit pour se cacher avec nous. Les cyclones étaient plus costauds et les gramounes savaient eux !

Quand mon papa est parti à la retraite il a commencé à couvrir la case avec de la tôle mais il est mort quelques mois après et maman l’a suivi.

A l’âge de 15 ans Ti Frère se retrouve seul, le jeune marmaille allait à la Plaine des Grègues pour fé in dë komission. Dan boutique chinoise Chane Kuen lavé tout ! Le riz rose, la morue rouge, la graisse emballée dan ti feuille songe et les barres de savon venaient du Port par camion.

Un peu plus loin, Aimé Gros Piment faisait du vin avec baba figues et le rhum qui sortait du dépôt de Grand Bois.

Puis Ti frère rencontre sa madame sur le chemin qui mène à Piton Rouge. Le mariage est célébré quelques mois après à l’église des Lianes : « tous les souvenirs sont dans ma tête, nous n’avions pas les moyens de faire venir un photographe, on nous avait prêté une Renault Prairie pour les noces. Nous étions 15 autour d’un tourne disque avec un bon cari poulet ! On jouait de l’accordéon à bouche, du clairon et on fabriquait des instruments avec un peigne à cheveux en mettant un morceau de papier à cigarettes dessus et une racine tendue avec du fer blanc.

Sans l’aide de l’état, grâce à un prêt gratuit, on n’aurait jamais eu not kaz ! Maintenant la vie est plus facile, nous avons à manger, l’eau courante, l’électricité… Zordi la jeunesse na tout mais zot na jamais assez ! »

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PATRIMOINE

Saint-Joseph entre ruralité et modernité

Capitale du Sud Sauvage, Saint-Joseph se modernise tout en préservant son identité.

Cette commune où il fait bon vivre poursuit son développement économique ; aménagements au cœur de la ville, logements, grand centre commercial…

Texte Corine Tellier Photos : Mairie de Saint-Joseph

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Saint-Joseph, créé en 1785 à l’initiative du botaniste réunionnais Joseph Hubert restera longtemps un village isolé, au développement laborieux. Sous l’impulsion du Maire Adolphe Bourgine, ce gros bourg profitera du succès de la canne à sucre dès le début du XIXème siècle. Avec la crise de la canne à sucre, la ville s’enlise à nouveau dans une léthargie durable. Il faudra attendre la fin de la seconde Guerre Mondiale et l’élection de Raphaël Babet au fauteuil de Maire en 1947 pour que Saint-Joseph retrouve un nouveau souffle. Grand bâtisseur et visionnaire, celui-ci structure la ville à grands renforts d’équipements publics.

Sous la mandature de Raphaël Babet (1947-1957), Saint-Joseph rayonne dans le Sud. Saint-Joseph constitue aujourd’hui avec ses communes voisines de Petite-Ile et de Saint-Philippe, le bassin de vie du Sud Sauvage.

La commune s’étend sur 17 850 hectares et compte plus de 38 000 habitants. Ville dynamique, rurale et moderne, SaintJoseph poursuit son développement économique et culturel.

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 19

Des aménagements au cœur de la ville La future médiathèque donnera accès aux nouveaux médias et à la lecture publique. Avec ses 2028m2 d’espace intérieur, la structure permettra la consultation sur place ou l’emprunt à domicile des 70 000 documents, 60 000 livres, 10 000 CD et 100 liseuses et tablettes multimédias.

Dotée d’un espace couvert et de 114 emplacements, la toute nouvelle halle « là où bat le cœur de Saint-Joseph » accueille tous les vendredis matin le marché forain qui fait la part belle aux produits péï. Elle est également un espace à vocation culturelle.

Saint-Joseph améliore la qualité de vie des Saint-Joséphois.

1 000 logements sociaux doivent sortir de terre !

L’opération TERRASS permettra la création de 450 emplois L’extension de la ZAC des Grègues est le grand projet économique de la commune ; création d’une zone d’activités économiques, artisanales, industrielles et technologiques, d’un grand centre commercial avec 34 commerces, d’un cinéma…

Un « Quartier Durable Réunionnais » Ce projet s’inscrit dans les prémices de l’élaboration d’une trame verte sur le grand centre-ville. Le projet BADERA avec ses 186 logements donnera vie à un nouveau quartier entre les Jacques et Bas de Jean-Petit. Les logements seront équipés de chauffe-eau solaires et un corridor écologique d’une surface de 1,3Ha sera aménagé.

A Saint-Joseph les centenaires se portent à merveille !

Photo prise le jour de ses 100 ans lors de la visite de Rose-Andrée MUSSARD, élue déléguée aux personnes âgées.

20 • LA RÉUNION #100

A bientôt 103 ans, Elisa Chane Kuen est toujours aussi alerte malgré une longue vie de dur labeur. Dès son plus jeune âge jusqu’à ses 98 ans, elle n’a cessé de travailler.

Orpheline de mère, elle a dû s’occuper de ses frères et sœurs tout en participant aux tâches ménagères. Mariée à 21 ans, Elisa enceinte perd son époux au bout de quelques années de vie commune, laissant derrière 3 enfants en bas âge. Pour nourrir sa famille, elle se met en quête de trouver du travail chez des commerçants chinois à Saint-Pierre.

C’est là, qu’elle fait la rencontre de Maxime Chane Kuen.

Le couple se marie et décide d’ouvrir un petit commerce d’alimentation générale à la Plaine des Grègues. Avec Maxime, la vie est heureuse mais le travail ne manque pas. En plus de servir les clients dans la boutique, Elisa doit s’occuper du ménage, du repas et de sa famille qui s’agrandit au fil des années. Car en plus des 4 enfants du premier lit, 11 autres petits bouts de choux naîtront de cette nouvelle union. Ce qu’il lui a valu, en 2006, la médaille de la famille.

DOSSIER

100 ans

© Corine Tellier

d’architecture à La Réunion

L’architecture créole réunionnaise est le fruit d’un métissage unique et remarquable.

Les différentes typologies de construction à travers le temps témoignent de l’évolution des tendances et mettent en évidence les influences qui caractérisent ses adaptations.

Texte Corine Tellier Photos : © Corine tellier & © dr

22 • LA RÉUNION #100

La Réunion possède un patrimoine architectural singulier, dont les traces remontent à la colonisation de l’île au XVIIe siècle.

Son évolution au fil de temps, marquée par son insularité et les conditions climatiques spécifiques, fait la richesse de cet héritage architectural.

Les premières habitations, appelées « paillotes », étaient composées essentiellement de bois de filaos ou d’acacias, coupés et assemblés pour réaliser l’ossature des huttes. Avec son sol en terre battue ces constructions restaient rudimentaires. Les paillotes étaient ensuite habillées de végétaux tressés par les esclaves : de la paille de maïs, des feuilles de cannes ou de vétiver par exemple. Si aujourd’hui il n’en existe pratiquement plus, la paillote est toutefois restée une des formes les plus communes de l’habitat réunionnais jusqu’à la départementalisation.

MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 23

DOSSIER

Si l’inspiration européenne néoclassique a marqué l’architecture de la case créole de son plan rectangulaire et sa distribution intérieure symétrique à ses losanges et ses moulures, d’autres influences contribuent à la spécificité de l’architecture réunionnaise.

La Varangue, importée par la Compagnie des Indes, été initialement pensée comme une protection contre le soleil avant de devenir progressivement une véritable pièce à vivre.

Les Bardeaux, des lattes de bois disposées en quinconce sur le mur de manière à se superposer comme des tuiles, recouvrent les murs extérieurs des maisons pour les protéger du vent et faire glisser la pluie.

Les Lambrequins ont vocation à remplacer les gouttières, leurs pointes servant à guider les gouttes de pluie. Enfin, difficile d’imaginer la case sans son jardin créole qui se caractérise par une végétation dense et luxuriante.

La case en « bois sous tôle » De la paillote, la case en « bois sous tôle » conserve le système de toiture à deux pans. Ce sont essentiellement les matériaux utilisés pour les façades qui changent et se durcissent avec l’arrivée des fûts métalliques et des feuilles de tôle. Sa structure et sa charpente, assemblées de manière plus ou moins rudimentaire, sont faites avec une ossature en bois recouverte de bois ou de tôle, et le toit est quant à lui toujours recouvert de tôle. Le sol est en terre battue et la case possèdent habituellement deux portes en façade et pas de fenêtre. N’ayant qu’une seule pièce à vivre, le point d’eau et la cuisine sont à l’extérieur. Des auvents soulignés par des lambrequins rehaussent la façade et protègent les ouvertures des infiltrations d’eau.

Habitat minimal construit par la majorité de la population, souvent défavorisée, la case en « bois sous tôle » s’est fortement développée après la départementalisation.

Le « cube béton » En 1954, l’Insee recensait seulement 7% de logements en dur contre 47% en bois et 28% en paille. Deux tiers des logements n’ont qu’une ou deux pièces. L’arrivée du béton est donc une révolution qui apporte confort et bien-être dans les foyers.

Le « cube béton », n’a pas d’ornementation et se distingue par sa toiture en dalle, symbole de modernité qui provoque la multiplication de maisons à étages. Les pièces ne sont plus traversantes mais les ouvertures sont nombreuses sur les façades afin de faciliter l’aération des pièces. Le « Naco » connaît un franc succès et devient le terme générique du produit de la marque. L’architecte Guy Lejeune contribuera largement à l’essor de cette vision cubiste de l’architecture, en rupture avec l’habitat précédent et marquée par l’arrivée d’une classe moyenne urbaine.

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DOSSIER

Dans un contexte où les besoins en logement sont de plus en plus importants et les savoir-faire encore insuffisants à cause de l’important retard de l’île en matière d’équipement, les recherches sur l’industrialisation des constructions et la préfabrication vont être à l’origine d’un tournant majeur avec l’essor de la standardisation et des modèles vers un « habitat rural à caractère social ».

Le succès de la case Tomi Tandis que la plupart des Réunionnais vivent toujours dans des logements précaires, souvent sans électricité ni eau courante, l’architecte Louis Dubreuil pense un nouvel habitat créole moderne en s’inspirant du mode de vie des Réunionnais et des maisons traditionnelles créoles encore nombreuses dans les années 1960. Élaborées à partir d’éléments en bois et en parpaings, il dessine et perfectionne pendant des années les plans de différents modèles de maisons types dont les procédés de fabrication seront ensuite industrialisés par l’entrepreneur Maurice Tomi dont elles vont hériter du nom.

Rendue facilement accessible grâce aux nouveaux crédits à long terme, la « case Tomi » connaît alors son heure de gloire et suscite une véritable révolution dans le paysage réunionnais lors des années 60-70.

La « case 61 », également appelée « case Carrousel » en raison de son plan carré surmonté d’une toiture à quatre pans de forme conique, rappelant les toitures des manèges en bois, est la première à vivre un franc succès. L’intérieur de la maison est caractérisé par des cloisons qui n’arrivent pas jusqu’au plafond, et divisé en quatre pièces : un salon, une salle à manger et deux chambres, avec, à l’arrière, une petite construction regroupant cuisine et salle de bains. En 1962, le cyclone Jenny fait la part belle à la « case Tomi », parfaitement adaptée aux conditions climatiques de l’île. Les matériaux utilisés et les modes constructifs en font un habitat résistant, facile à construire et évolutif. Aujourd’hui, les « cases Tomi » sont toujours fabriquées de façon industrielle à La Réunion et bien qu’ayant évolué au fil du temps, elles séduisent encore un grand nombre de Réunionnais et notamment les plus exigeants en matière de développement durable.

Version béton : la case Satec Célèbre concurrente de la « case Tomi », la case Satec est réalisée en béton. Portée elle aussi par les actions en faveur de l’accès à la propriété et la diminution de l’habitat précaire et insalubre, la case Satec se veut plus sécurisante et résistante encore aux aléas climatiques. Le succès de la case Satec sera tout de même moins important car si le cloisonnement des pièces sur toute la hauteur permet une meilleure stabilité de la construction, il empêche une bonne circulation de l’air et compromet la ventilation des espaces, ce qui provoque une accumulation de la chaleur du jour à l’intérieur.

26 • LA RÉUNION #100

DOSSIER

La case Bourbon Bois L’inconvénient de ces modèles standardisés qui s’implantent massivement dans le paysage urbain réunionnais, est le manque d’originalité et de modularité qu’ils proposent. La case Bourbon Bois succède alors à la « case Tomi », appréciée pour sa flexibilité et son évolutivité. Construite autour d’un principe de poteaux en bois, le remplissage des murs est également en bois ou en « blocs américains ». Idéale car elle s’adapte à tous les types de terrains, le procédé permet en prime d’établir des plans uniques afin de s’adapter aux moyens de chacun et passer du logement modeste à la maison luxueuse sur le même principe constructif, en multipliant simplement les modules.

La varangue, petite ou grande, est désormais proposée sous toutes les coutures, et la mezzanine fait son apparition.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, le paysage urbain réunionnais se distingue par son hétérogénéité. Les cases sont fonction des époques et des procédés techniques, et toutes les formes d’architectures sont présentes. Il est toutefois bien difficile de définir un modèle type de case créole qui regrouperait toute la richesse du patrimoine architectural de l’île car elle puise son essence dans les usages et dans les facteurs historiques et culturels.

La prise de conscience de la valeur et de la fragilité de l’architecture créole réunionnaise est assez récente et fait maintenant l’objet de mesures de préservation et de restauration. Il est ainsi encore possible d’observer quelques trésors architecturaux, de la plus modeste paillote ou case créole, à des demeures urbaines ou quelques grandes propriétés typiques de l’architecture réunionnaise à l’image de la maison Valliamé dans le style Art Déco créole, ou la maison Morange dans un style plus contemporain.

Héritage règlementaire L’expérience acquise durant l’évolution de l’architecture réunionnaise se retrouve également aujourd’hui dans chacune des nouvelles constructions, à travers l’application d’une réglementation spécifique au climat et au mode de vie des Départements d’Outre-Mer en matière de caractéristiques thermiques, acoustiques et d’aération des constructions neuves de logements. Cet ensemble de textes réglementaires est nommé la RTAA DOM et se fonde sur les principes suivants ; améliorer le confort d’usage acoustique et hygrothermique, réduire la consommation d’énergie en limitant le recours à la climatisation, promouvoir les énergies renouvelables par l’obligation d’eau chaude sanitaire par énergie solaire et garantir la qualité de l’air intérieur.

Mêler le charme de l’authentique à la richesse du savoir-faire moderne ouvre le champ des possibles aux cases créoles de demain.

28 • LA RÉUNION #100

GRANDS TRAVAUX Dixième volet : Nouvelle Route du Littoral

La Nouvelle Route du Littoral a pour objectif une durabilité de 100 ans minimum.

Les ouvrages ont été calculés pour résister sans dégradation structurelle à une houle cyclonique centennale.

La Nouvelle Route du Littoral soumise à des aléas météorologiques sera protégée par une série de digues. La Digue D1 qui a pris naissance à l’entrée ouest de Saint-Denis poursuit sa progression.

Texte et photos : Corine Tellier

La future route, parallèle à la côte permettra de s’affranchir des chutes de pierres et éboulements de falaise, mais aussi de la houle puisqu’elle se situera entre 15 et 20 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Parmi les ouvrages majeurs de cette nouvelle route, une série de digues d’une longueur totale de 6,7 km est érigée pour stopper les houles d’alizés, les houles australes et les houles cycloniques. L’ensemble des sections de digues représente en moyenne 20 millions de tonnes de matériaux, dont 10 millions de tonnes d’enrochements et 35 000 accropodes.

La Digue 1, dont les travaux sont assurés par le groupement GTOI/ SBTPC/Vinci Construction Terrassement constituera également le point de raccordement du viaduc côté Saint-Denis.

30 • LA RÉUNION #100

© Corine TELLIER

NRL,

GRANDS TRAVAUX Les constructeurs ont mis en œuvre un certain nombre de matériels spécifiques pour permettre à ce chantier de poursuivre la route dans les meilleures conditions. Pelles hydrauliques grands bras, grues treillis et camions travaillent de concert pour construire les ouvrages hydrauliques, les digues et les structures en remblais à talus surmontées de murs chasse-mer.

Qu’est-ce qu’une digue ?

Alain Girka responsable hygiène, sécurité et environnement du groupement constructeur, apporte les éléments techniques utiles à la compréhension de ce chantier : « Les digues sont les plateformes de raccordement à la côte, ainsi que celles de départ et d’arrivée des viaducs. La NRL est construite en moyenne à environ 10 mètres au-dessus de la route actuelle. Par construction, les digues sont protégées par des couches d’enrochements qui se superposent, la dernière étant recouverte par une carapace d’accropodes, véritable bouclier de béton.

Les digues permettent de construire la route au-dessus de la mer. Des matériaux calibrés, les enrochements 1/500 kg, sont déposés au fond de l’océan. Ils forment le noyau de la digue. Ils s’élèvent progressivement, et sont eux même recouverts, côté mer, par des couches d’enrochements de plus grande dimension, chaque couche agissant notamment en protection de la couche qu’elle recouvre. La houle atteint d’abord la dernière couche, la carapace, composée d’un ensemble d’accropodes (de gros blocs de béton qui pèsent jusqu’à 30 tonnes) : elle s’y disloque et perd de son énergie ».

3 années pour construire la digue D1 soit 1500 mètres de longueur Chaque digue se décompose en deux ensembles bien distincts : la digue inférieure qui représente les fondations et la digue supérieure.

Les travaux de construction de la digue inférieure, engagés début 2016, sont en cours d’achèvement. Il s’agissait de « sortir » la digue de l’eau, en superposant des enrochements de dimension différente. Cette blocométrie par couche – fourchette de dimensions des blocs constituant la couche - permet une qualité mécanique d’ensemble optimale pour lutter contre les effets de la houle. Les couches associées ont ainsi des blocométries allant de 1 à 500 kg pour le noyau, jusqu’à 1,8 à 3,8 tonnes pour les dernières couches. Plus gros encore, des enrochements entre 3 et 5 t sont utilisés pour bloquer la carapace en pied de digue.

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GRANDS TRAVAUX

La digue supérieure est composée de différents ouvrages : n Les murs chasse-mer, équipés en partie haute de déflecteurs, sont dimensionnés pour résister à une houle centennale. Ces ouvrages viendront se raccorder aux culées des viaducs. n Les ouvrages hydrauliques permettent aux eaux des ravines côté falaise de traverser la digue de part en part pour atteindre la mer. Une fois construite, la digue supportera les structures de la route. n Les remblais routiers, qui porteront la digue à sa hauteur finale supporteront la chaussée.

La fin des travaux de la digue D1 et le raccordement à la culée Est du Viaduc Littoral sont prévus début 2019.

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Les enjeux environnementaux La protection de l’environnement est une exigence essentielle, d’importantes mesures préventives sont prévues en phase de travaux : n Rideaux anti-MES (matières en suspension) pour préserver les massifs coralliens. n Rideaux à bulles, réduction préventive des niveaux de bruit des différents ateliers, monitoring acoustique pour lutter contre le bruit sous-marin et protéger les cétacés. n Dispositions spécifiques vis-à-vis de l’avifaune (éclairage de nuit spécifique).

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MAISON DE REVE Texte : Jessica Lebrat Photos : © The Mustique Company

Mandalay,

l’ancienne propriété de David Bowie Construite pour la rock star dans les années 80, cette maison charme par son style balinais. Ce manoir d’exception, baptisé Mandalay par l’artiste et perché sur une des crêtes de l’île Moustique, offre une vue exceptionnelle sur la «Brittania Bay» et la mer des Caraïbes.

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Moustique

Original en tout, Bowie l’était aussi en matière de décoration intérieure, comme l’illustre cette ancienne résidence secondaire. Et si en 1995, la propriété a changé de mains, appartenant jusqu’en 2014 au poète Felix Dennis, elle n’a pas perdu son âme pour autant.

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C’est l’architecte italien Lorenzo Carmellini qui fait de Mandalay, cette superbe propriété aux influences indonésiennes. Le style balinais, plus qu’une mode architecturale, est une philosophie à elle seule. Le choix de matériaux et l’agencement des meubles correspondent à une certaine adéquation de l’habitat avec le reste de l’univers. On y retrouve des espaces ouverts et spacieux, mais aussi de larges cours entourées de murs afin d’arrêter les mauvais esprits.

La maison se déploie dans une série de pavillons de temple balinais, habilement disposés autour d’une piscine ornementale à deux niveaux, remplie de carpes koï et de nénuphars, qui descend vers une immense piscine à débordement. L’ensemble se compose de plusieurs salles de réception, cinq suites luxueuses ayant leur propre véranda privée, cinq salles de bains, un gymnase et son fameux studio d’enregistrement… le tout prenant place sur un peu moins de deux hectares. Le toit, de style balinais, permet de préserver la fraîcheur à l’intérieur de la résidence.

L’univers fantasque de l’artiste se fait également ressentir dans la villa. L’une des salles est entièrement décorée de moules et de coquillages. Une autre possède un plafond en bambou. Quant à la grande salle de dessin, elle est exactement comme David Bowie l’a laissée. Les murs sont peints avec un trompe-l’œil de feuillage tropical et le plafond est orné d’un magnifique lustre en cristal de Murano. D’anciens miroirs vénitiens, des canapés spacieux du XIXe siècle et des fauteuils en osier de style colonial en font une pièce de grand style et de caractère.

Fan de sa maison, David Bowie avait déclaré à l’époque au magazine Architectural Digest : «C’est un caprice personnifié. J’aime bien les bons clichés et cette maison pour moi est juste le plus agréable des clichés.»

Découvrez davantage de visuels de cette maison de rêve sur notre site internet : www.maisonscreoles.net

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HOTEL DE REVE Texte : JESSICA LEBRAT Photos : © Aman

L’Amanera, un resort L’Amanera, dernière née des adresses Aman, a ouvert ses portes en République Dominicaine il y a un peu plus d’un an. Un domaine majestueux de 800 hectares sur une falaise surplombant la sublime plage de Playa Grande, entourée par une jungle luxuriante…

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Rep. Dominicaine

paradisiaque Cet hôtel à la fois élégant et éco-responsable, offre un sentiment de bout du monde. L’eau, omniprésente, est l’élément fondateur du concept Amanera, qui tire son nom de l’alliance du mot sanskrit aman, signifiant «paix», et de era, le mot pour «eau» en Taino.

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L’Amanera ne compte que 25 habitations, des «casitas» comme il convient de les appeler. Autant d’unités individuelles signées de l’architecte John Heah déjà présent dans l’hôtellerie balinaise. Ces casitas ont été réalisées dans un style organique brut qui s’intègre parfaitement dans le décor naturel. L’idée était de capturer l’ambiance décontractée des Caraïbes tout en la réinterprétant dans un design contemporain.

Une formule dominicaine qui repose ainsi sur des parallélépipèdes de verre aux lignes aussi tendues qu’épurées, soulignées par de très fines séparations en béton ou en bois.

Chaque Casita propose de vastes espaces de vie, conçus dans un esprit traditionnel. La superficie habitable d’une chambre avec salon et salle de bains est d’au minimum 80 m2. Modernes et aérées, les chambres offrent le meilleur du lifestyle hybride, disposant également d’une vaste terrasse extérieure, d’un solarium et d’un jardin.

L’utilisation de matériaux naturels renforce encore le caractère authentique du design qui s’exprime à travers de nombreux détails : la pierre pâle des carrières locales, les tuiles Aguayo faites à la main par les indigènes, les rappels à l’art dominicain et à ses artefacts.

Fidèles à la signature Aman, les Casitas sont harmonieusement intégrées dans le paysage et bénéficient toutes de vues imprenables sur l’océan. 13 d’entre elles disposent d’une piscine privée de 10 mètres. Une piscine à débordement de 20 mètres s’étend également sur une vaste terrasse. Un avant-toit végétal procure une ombre bienveillante pour rafraîchir les espaces de vie en plein air. À proximité, se trouvent une réception discrète, un bar lounge, une bibliothèque et un fumoir à cigares, ainsi que le Restaurant Signature Aman.

Dans ce complexe, 370 ha sont dédiés au golf avec un 18-trous spectaculaire qui offre aux joueurs en plus des fairways ondulés et des greens difficiles, des vues grandioses sur l’Atlantique. Initialement dessiné par le célèbre architecte de golf Robert Trent Jones, il a été totalement repensé par son fils, Rees Jones.

Découvrez davantage de visuels de cet hôtel de rêve sur notre site internet : www.maisonscreoles.net

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INDOOR

ECOMAT

ECOMAT

Maîtriser l’agencement des couleurs dans vos intérieurs

Vert, rouge, orangé…

Comment être sûr de choisir la meilleure couleur pour ses murs ?

La couleur donne le ton, elle personnalise un espace, réveille une pièce…

Pour éviter les fausses notes, découvrez nos conseils avisés et mariez les couleurs sans faute de goût !

Texte : Carpe Diem PHOTOS © DR

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Variez les couleurs, alternez les teintes chaudes et les couleurs froides, les couleurs ont des effets très différents en fonction de la personnalité et du mode de vie de chaque personne qui habite dans la maison. Choisissez les couleurs froides si vous souhaitez vous relaxer et les couleurs chaudes pour vous dynamiser. Si vous êtes insomniaque, bannissez les couleurs chaudes comme le rouge, par contre si le matin vous avez du mal à vous réveiller le rouge sera votre meilleur allié !

Pour la cuisine par exemple, le bleu est une couleur anti alimentaire préconisée si vous voulez faire un régime par contre si vous aimez cuisiner et bien manger, préférez le rouge qui ouvre l’appétit…

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INDOOR

Entrez dans le monde de la couleur Pour trouver la bonne tonalité et acheter le bon pot de peinture sachez que chaque couleur apporte un lot de bienfaits !

Le Bleu, couleur de la sagesse Le bleu dégage une impression de confiance, de fiabilité et d’engagement. Il favorise la réflexion, la concentration et la méditation. Couleur du ciel et de la mer, le bleu est perçu comme une constante dans nos vies. Les bleus contribuent à créer une atmosphère propice à la détente. Dans la maison, les bleus doux composeront des espaces sereins alors que les bleus profonds dynamiseront une pièce.

Le Jaune, le soleil intérieur Le jaune est une couleur novatrice. Vivant, brillant, amusant, il incite à la spontanéité, à la légèreté et a un effet stimulant.

Inspirant la sociabilité, les échanges, la communication, la reconnaissance, les honneurs. Pour favoriser une atmosphère créative et inspirer un sentiment de liberté et d’énergie, choisissez le jaune. Solution idéale pour les couloirs sombres et les petites pièces, le jaune contribue à agrandir l’espace et à ensoleiller toute pièce qui ne reçoit pas de lumière naturelle.

Rouge passion Reconnu comme une couleur stimulante, le rouge est source de puissance, de joie, d’éveil, de fougue, d’enthousiasme et de fortune. Il incarne la passion, le pouvoir, la sécurité mais aussi la renommée, tendant vers le pourpre, il s’apparente plus au respect social. Dans la maison, le rouge et le rose peuvent être utilisés dans plusieurs pièces, du salon et de la salle à manger jusqu’aux chambres à coucher, pour créer des espaces chaleureux.

Le Vert, couleur de l’année 2017 Du vert d’eau au vert menthe en passant par le vert pomme ou olive…cette couleur symbolise la nature et l’environnement.

Elle est apaisante et incarne la jeunesse et la transformation.

Le vert fait entrer la nature à l’intérieur, créant un cachet botanique empreint de sérénité. Dans la maison, le vert est idéal pour rafraîchir et revitaliser une pièce. Le vert est bienvenu dans les chambres à coucher, les salles de bains et les salons.

Le vert est aussi la couleur de l’équilibre et de la concentration, idéal dans un boudoir ou une bibliothèque.

L’orangé réconforte L’orangé associe l’énergie du rouge et la joie de vivre du jaune.

Amusant et flamboyant, il dégage de la chaleur et de l’énergie, il est rassembleur et convivial. Il est le symbole du changement, du mouvement, donc le contraire de la stabilité. L’orangé crée un cadre parfait pour stimuler l’activité et l’enthousiasme.

Utilisez l’orangé pour obtenir une atmosphère conviviale qui encourage la socialisation, et procure plaisir et joie de vivre.

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0262 21 11 67 la javanaise • www.lajavanaise.re saintdenis@lajavanaise.re 38 rue Alexis de Villeneuve à Saint-Denis

Du lundi au vendredi : 10h-18h30 journée continue Le samedi : 9h30-18h30 journée continue

Meubles en teck, Déco, Luminaires, Parfum d’intérieur Esteban A partir du 18 juin 2017, arrivage de nouveautés à La Javanaise

@Maisons créoles

Linge de lit ¨ Dohar, de l’hindi dôharân⨠avec la marque Mille & Claire¨, le Dohar séduit par la douceur luxueuse de son coton pour des nuits paisibles et douces.

Bijoux très bohème avec la créatrice Jalan Joe. Nouvelle collection ¨Windy Hill¨, nappes, coussins, tapis…

INDOOR

Le Violet stimule la créativité Le violet associe la stabilité du bleu et l’énergie du rouge. Du pourpre au lilas en passant par le parme, il se décline en de multiples teintes. Avec ses références au mysticisme et à la royauté, le violet est une couleur particulièrement appréciée par les personnes très créatives ou excentriques. Symbole de l’immatériel, de la spiritualité, le violet marque la coupure avec le monde extérieur. Le violet crée un environnement à la fois sensible, mystérieux et magique.

La pureté du Blanc Le blanc est associé à la lumière, à la bonté et à l’innocence.

Les espaces peints dans des nuances de blanc évoquent la lumière. Ils la créent, la reflètent et l’amplifient. Le blanc agrandit les espaces, il est idéal pour les petites pièces qui ont grand besoin d’espace.

Le Noir synonyme d’élégance Le noir représente l’austérité, la rigueur, l’autorité et le pouvoir.

Le noir symbolise le luxe, la richesse et la force. Il est approprié aux intérieurs très contemporains.

Le gris c’est chic Le gris s’accorde aux intérieurs contemporains, il met en valeur les objets design.

Les professionnels racontent la couleur Les architectes en décoration intérieure maîtrisent l’utilisation du nuancier et de la palette des couleurs pour obtenir un résultat optimal dans toutes les pièces de la maison ! Ils identifient les besoins, les attentes et les impératifs de leurs clients avant d’élaborer une proposition d’agencement couleur. Ils vous poseront quelques questions pour orienter le choix : Quelles sont les couleurs que vous aimez ? Quel effet souhaitez-vous avoir ? Comment imaginez-vous votre pièce finie ?

Les règles de la décoration intérieure Règle n° 1 - Pas plus de 3 couleurs Ne pas associer plus de 3 couleurs maximum, au-delà c’est la surcharge. Choisissez une couleur forte qui va être soit la couleur dominante dans la pièce soit va être parsemée par petites touches. La bonne astuce : Pour marier trois couleurs sans se tromper, l’une des idées consiste à jouer avec les camaïeux.

Associer plusieurs couleurs d’une même teinte, dans trois intensités, est un moyen sûr de ne pas se tromper. Une couleur claire et une couleur foncée, ça fonctionne toujours et si on veut une troisième couleur, on associe une couleur neutre.

Règle n° 2 - Ne pas occulter les couleurs déjà présentes Sur les murs ou dans l’ameublement, un certain nombre d’éléments font vivre la maison.

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INDOOR Insérer une couleur dans un ensemble sans tenir compte des couleurs existantes, du mobilier ou de la déco, peut entrainer un piètre résultat. La bonne astuce : le plus simple est de partir d’un point important dans la pièce : un mur de papier peint, un canapé monumental jaune, des rideaux anciens imposants, etc. Ces éléments servent de référence. On décline ensuite une gamme de couleurs en fonction de la teinte de cet élément. Un équilibre est à créer entre les envies de couleur et celles déjà présentes.

Règle n° 3 - Unité dans les matières Mélanger trop de textures différentes : peinture mate, à effets, brillante, crépi, papier peint... est dissonant. Trop de matières et textures variées dans un logement alourdissent la décoration.

Les grands motifs sont conseillés pour de grandes surfaces car ils diminuent les volumes. La diversité des motifs diminue la pièce.

Si vous désirez les assembler, n’en choisissez pas plus de deux.

Car même si les pièces sont très différentes et séparées par une porte, l’œil s’en souvient et cherche des liens d’ensemble.

Règle N° 9 - Unifier les sols

Règle n° 4 - Bannir une couleur vive et unique, partout Ne peignez jamais une pièce entièrement avec une couleur vive. Un mur ou deux au maximum, que vous marierez avec du blanc ou une couleur dans les mêmes tons très clairs.

Règle n° 5 - Le plafond toujours plus clair que les murs Pour le plafond, choisissez de préférence du blanc pour donner de la hauteur et de l’espace à la pièce. Car un plafond avec une couleur trop vive a tendance à l’écraser, et encore plus quand la couleur choisie est foncée et les murs clairs.

Si vous optez tout de même pour la couleur, rappelez-vous que le plafond doit être peint avec une couleur plus claire que les murs.

Préférez-la mate pour une meilleure répartition de la lumière.

Règle n° 6 - La fonction de la pièce détermine l’harmonie des couleurs L’impact couleur dans un salon, une chambre ou une cuisine diffère de celui dans une entrée ou un couloir. On passe de longs moments dans les pièces à vivre, il est donc important que les couleurs qui y sont associées n’engendrent pas de stress intérieur. Les couleurs associées dans une pièce à vivre doivent être propices à la détente et à la convivialité. A l’inverse, les pièces de passage supportent le contraste fort des couleurs et est même recommandé pour les rendre plus chaleureuses et conviviales.

Règle n° 7 - Les couleurs jouent sur le volume Les teintes chaudes et foncées diminuent la pièce, les teintes froides et claires augmentent les volumes.

Règle N° 8 - L’organisation des couleurs joue sur la hauteur Les rayures verticales augmentent la hauteur, à contrario horizontales, elles abaissent le plafond.

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La diversité des sols dans une habitation diminue les surfaces. Assortir ou unifier les sols donne une sensation de continuité et agrandit l’espace.

Expliquer la couleur - Le cercle chromatique Plus une teinte est proche d’une autre, et plus elle est en harmonie, alors que plus elle s’en éloigne et plus elle est en contraste.

Le choix des couleurs à partir d’un cercle chromatique se fait par sa simple observation.

Si vous souhaitez vous amuser avec un patchwork de couleurs, il vous suffit de choisir les teintes d’un seul cercle, afin de conserver une homogénéité dans la tonalité. Ainsi aucun risque que l’une prenne le pas sur l’autre, en perturbant l’effet d’unité désiré.

Twistez une ambiance monochrome, sélectionnez la couleur complémentaire à l’opposé de celle que vous avez choisie.

En limitant votre palette à un quart de cercle, vous pourrez jouer sur une même sensation : couleurs épicées, couleurs romantiques, couleurs froides ou couleurs ensoleillées. Choisissez la couleur qui vous inspire, qui vous parle en accord avec vos sensations.

INDOOR

ADAGIO

QTECH

Les hottes entrent en scène

Murales, suspendues, en îlot, les hottes allient performance, innovation, design et qualité pour répondre à toutes vos exigences.

Eléments de décoration légers et lumineux, les nouvelles hottes habillent votre espace cuisine sans sacrifier leur fonction d’aspiration.

De la conception à la finition

Texte : Carpe Diem

Les hottes renouvellent leur technologie et leur style ; les lignes sont épurées, les matériaux innovants. Elles prennent forme avec légèreté en inscrivant beauté et élégance.

HOTTE INOX PANDO

Les hottes en acier ou en verre conçues par les designers deviennent des objets de décoration fonctionnels et esthétiques.

Elles s’intègrent naturellement aux espaces les plus raffinés.

Aucun détail n’est laissé au hasard : n Equilibre parfait entre la forme, la couleur et le matériau n Eclairage basé sur la technologie Led n Filtre novateur à haute capacité d’absorption des graisses n Affichage numérique n Panneau personnalisable à l’envi…

Améliorer l’efficacité énergétique des produits fait partie des priorités des concepteurs. Une hotte a pour fonction principale d’améliorer la qualité de l’air en éliminant les fumées issues de la combustion, les mauvaises odeurs et les vapeurs.

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QTECH

INDOOR

Conçue pour assurer de l’air propre dans la cuisine, une hotte performante doit garantir une performance d’aspiration adaptée à vos besoins et à votre environnement ; changement d’air, réduction de la consommation électrique, source lumineuse efficace lors de la préparation des plats, matériau hypoallergénique et non toxique. Préférez des hottes écologiques classe énergétique A+.

Comment choisir une hotte ?

QTECH

Une hotte design et élégante cela va de soi mais ce n’est pas tout ! Une hotte doit également posséder une puissance d’aspiration adaptée à la pièce. Nous vous conseillons avant tout achat d’évaluer les dimensions de votre cuisine et vos habitudes culinaires pour atteindre le juste équilibre entre le renouvellement de l’air et la consommation. Les professionnels seront à même de définir le débit le plus adapté à l’espace et de vous orienter vers le produit approprié.

Conseil avisé !

Le fonctionnement parfait d’une hotte dépend de son installation. L’intervention d’un spécialiste sera votre meilleure garantie. Pour assurer une longue durée de vie et un bon fonctionnement du produit, vous devez impérativement maintenir le système de filtrage en parfait état. L’aspiration concentrée sur le périmètre de la surface aspirante de la hotte réduit la consommation et le niveau de bruit. La hotte aspirante, type le plus répandu, expulse l’air à l’extérieur de la maison à l’aide d’un conduit. Optez pour une hotte qui possède de hautes performances d’aspiration et qui permet un fonctionnement extrêmement silencieux.

QTECH

Une hotte design apporte un charme fou à votre cuisine !

Les hottes semblent sortir du mur pour s’intégrer avec discrétion à l’espace. Les formes linéaires et minimalistes offrent une technologie performante et haut de gamme. Les hottes murales s’adaptent aux exigences des clients attentifs aux consommations qui souhaitent des performances d’aspiration très élevées pour des résultats surprenants.

Les hottes suspendues QTECH

Ce type de hotte a le vent en poupe, les formes et les dimensions inhabituelles en font des produits uniques ! Les designers soignent les moindres détails, rivalisent d’imagination pour apporter à l’espace cuisine une touche de prestige et créer une ambiance recherchée.

L’éclairage d’ambiance L’éclairage Led facilite la préparation des repas tout en permettant d’économiser 90% d’électricité. Choisissez une hotte qui éclaire efficacement le plan de travail et diffuse la lumière dans l’espace environnant.

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Cheminée design

© CORINE TELLIER

pour un intérieur tout feu tout flamme

Pour quelle solution de chauffage allez-vous opter cet hiver ?

En fonction de la taille de votre pièce ou de l’usage que vous en faites, plusieurs critères entrent en jeu pour choisir la cheminée qui saura vous donner envie de passer du bon temps au coin du feu.

Texte Corine Tellier Photos : © DR

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L’hiver a bel et bien commencé à pointer le bout de son nez et les soirées cocooning devant le petit écran vont avoir de l’allure avec cette nouvelle invitée dans le salon ! A la fois tendance et pratique, les nouvelles cheminées sont très design et apportent beaucoup de style aux intérieurs. Incontournable pour un environnement cosy, cet élément de décoration apporte en prime chaleur et bien-être. Première question d’ordre pratique à se poser : avez-vous un conduit et une arrivée d’air frais ou la possibilité d’en faire installer ? Ce n’est pas toujours possible et cela va orienter le choix de l’énergie de votre cheminée.

Avec conduit, vous pourrez opter pour une cheminée à bois, à granulés ou à gaz. Sans, il faudra vous tourner vers la cheminée éthanol ou électrique. Quoi qu’il en soit, la cheminée est avant tout un catalyseur de convivialité et c’est bien ce qui nous fait tous craquer !

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INDOOR

La cheminée bois, une solution écologique et économique Quoi de plus agréable que de se réchauffer autour d’un authentique feu de bois pour adoucir les hivers frisquets ?

Lorsqu’on a été bercé au moins une fois par le doux crépitement pétillant du bois qui se consume, difficile de ne pas s’orienter vers la cheminée à bois. Son côté écologique et naturel séduit même si elle demande un entretien plus régulier et nécessite un espace de stockage pour les bûches.

Opter pour l’utilisation de granulés est certes un peu moins écologique car faisant appel à l’électricité, mais permet de bénéficier de tout le confort de l’automatisation garantissant alors une chaleur constante appréciable. Notez toutefois qu’à l’usage, c’est bien la cheminée à bois qui va coûter le moins cher.

Le plaisir sans contrainte : la cheminée au bioéthanol Si vous rêvez vous aussi de passer vos soirées au coin du feu mais que vous n’avez pas de conduit de cheminée et que vous recherchez une solution à la fois pratique, esthétique et efficace, laissez-vous tenter par le charme de la cheminée au bioéthanol.

© PLACE DESIGN

Appareil de chauffage fonctionnant par combustion du bioéthanol, un combustible écologique et une source d’énergie renouvelable créée par la distillation de produits issus de l’agriculture (betterave, pommes de terre, canne à sucre et blé), la cheminée est composée d’un brûleur et d’un réservoir d’une capacité maximale de 3 litres. Idéal pour chauffer très rapidement une pièce de 30 à 40 m2, elle ne nécessite pas de conduit d’évacuation et peut donc être installée partout dans la maison sans avoir de gros travaux à prévoir. Design, colorée, contemporaine ou traditionnelle et même nomade (à roulettes), elle est souvent adoptée pour ses qualités décoratives. Il s’agit toutefois d’un véritable chauffage d’appoint, avec une autonomie de plus de 4 heures par remplissage, soit une consommation estimée de 0,5 litre pour une heure de feu.

Rendez-vous au showroom !

Parmi vos critères de sélection, ne sous-estimez pas l’importance de s’assurer de la conformité et de la qualité des installations. Privilégiez des produits fabriqués selon des critères garantissant une sécurité maximale et des matériaux répondant aux exigences les plus strictes en matière d’isolation afin d’éviter la transmission de chaleur pour les modèles à accrocher au mur par exemple.

A La Réunion, plusieurs entreprises sont spécialisées dans la vente et l’installation d’appareils de chauffage moyen et haut de gamme. Et si vous optez pour le sur-mesure, ils sauront satisfaire vos envies les plus audacieuses en réalisant la cheminée de vos rêves et en vous apportant des conseils avisés afin de respecter au mieux votre budget. En effet, la plupart des modèles sont personnalisables afin de correspondre à votre projet.

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DOSSIER

Télésurveillance misez sur la sécurité

Pour dormir sur vos deux oreilles et partir en vacances l’esprit tranquille, optez pour un dispositif efficace qui saura vous garantir la protection de votre domicile et de vos biens contre les intrusions, les vols et les risques d’incendie.

Texte : CARPE DIEM Photos : © DR

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Durant votre absence, votre maison est vulnérable. Les systèmes de protection actuels ne se contentent plus de sonner en cas d’intrusion. Dernières tendances de la domotique, ils ont pour ambition d’être au cœur d’une véritable « maison intelligente ». Les systèmes les plus performants permettent, depuis un téléphone ou une tablette, de commander les éclairages (pour simuler une présence le soir par exemple en cas d’absence), d’être alerté en cas de détection de fumée ou de fuite d’eau, d’ouvrir et fermer les volets roulants et le portail, et de les verrouiller à distance. Dans le prolongement de cette révolution technologique, piloter l’activation de votre système d’alarme avec votre smartphone où que vous soyez et consulter les images mémorisées, apportent une réponse moderne aux problématiques de protection du domicile et permet de rester zen au quotidien.

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DOSSIER

La télésurveillance, comment ça marche ?

Pour protéger votre famille contre les intrusions et sécuriser votre domicile contre le vol, la dégradation et les incendies, la nouvelle génération de systèmes de sécurité intègre les technologies les plus performantes et fiables. Faire le choix d’un équipement parfaitement adapté à ses besoins, tout en profitant d’une installation sûre dans le respect des normes exigées, c’est l’assurance de mettre toutes les chances de son côté pour améliorer sa sécurité. Une fois les accès sécurisés et renforcés, installer un système d’alarme et de télésurveillance assure la détection, l’analyse et le signalement des tentatives d’effraction en combinant des services performants opérés par des professionnels agréés. Mais parce qu’être protégé ne veut pas dire bousculer son quotidien, le matériel de télésurveillance se veut efficace et discret. Avec un fonctionnement sans discontinuer 24h/24 et 7 jours/7, l’enregistrement des images ne se fait en revanche que lors d’une détection d’intrusion par les capteurs infrarouges ou les détecteurs à contact magnétiques, et uniquement dans ce cas. Les images sont ensuite transmises en direct à un centre de télésurveillance où un opérateur procède à une levée de doute via un système d’interphonie (écoute silencieuse et vérification des images transmises). En cas d’incident et selon le protocole convenu, le centre de télésurveillance contacte immédiatement les propriétaires et fait intervenir un agent de sécurité ainsi que les services compétents (Police, Pompiers, SAMU, etc.).

Tous les composants fonctionnent en parfaite synergie et sont connectés entre eux et avec le centre de télésurveillance en vue de garantir votre sécurité.

Bien sûr, la télésurveillance ne permet pas à elle seule d’éviter le cambriolage mais elle en diminue considérablement le risque. La présence de panneaux indiquant que la maison est sous protection s’avère être un excellent moyen de dissuasion.

En effet, aucun cambrioleur n’a envie de vérifier s’il a bien été filmé.

Surveillance & vie privée Installer un système de vidéosurveillance ne nécessite aucune déclaration préalable, mais se doit de respecter certaines règles. Une caméra extérieure installée à votre domicile ne doit par exemple pas filmer le trottoir, la route ou les maisons voisines. Elle doit se limiter à votre propriété même pour surveiller votre véhicule. Il est également impératif de s’assurer que les images ne puissent être visionnées que par des personnes autorisées et prendre garde à ne pas porter atteinte aux personnes filmées comme la famille ou les amis de passage.

Correctement encadrée par la loi, la télésurveillance respectera tout à fait la vie privée et vous garantira une parfaite sécurisation de votre lieu d’habitation, le tout sans qu’aucune image ne soit enregistrée à votre insu.

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DOSSIER

Le point sur les financements

Quel que soit votre projet, entre achat d’un terrain, construction, rénovation de votre habitation, aménagement d’un spa ou d’une piscine … la question du financement reste essentielle et le maître-mot de la réussite de votre réalisation.

Texte : CHRISTINE MOREL © Photos FOTOLIA

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Une conjoncture favorable, la bonne nouvelle pour les primo-accédants Les taux de crédit dans l’immobilier permettent encore à ce jour de bénéficier de conditions exceptionnelles. Si vous avez un projet d’acquisition immobilière, c’est le moment idéal pour vous lancer car si les taux ont continué à chuter en 2016, ils pourraient finir par devenir stables en cette rentrée.

Sachez cependant que les banques et les établissements de crédit maintiennent leurs conditions draconiennes. Il convient donc de préparer votre dossier afin de passer cette étape décisive en ayant en amont défini votre capacité de remboursement afin de proposer un projet cohérent.

A ce sujet, L’ADIL dispose d’un excellent outil de diagnostic de financement qui vous permet de déterminer le budget que vous pouvez consacrer à votre projet compte tenu de vos revenus.

Vos ressources doivent être en adéquation avec votre projet.

Pour être étudié, le montant à rembourser ne doit pas dépasser 33 % de vos revenus. Ensuite, disposer d’un apport personnel est un atout indéniable. Non seulement, il permet de limiter le montant à emprunter mais il rassure l’organisme à qui vous demandez un crédit en prouvant votre capacité à gérer correctement votre budget. Cet apport peut être constitué d’économies provenant d’un Compte Epargne Logement, d’un Plan d’Epargne Logement … Ces deux types d’épargnes sont moins plébiscités actuellement du fait des faibles taux d’intérêt des prêts immobiliers et de leur taux de rémunération en baisse.

La durée de prêt influe sur son montant total puisqu’il convient d’ajouter les intérêts. D’ailleurs, une durée faible permet de bénéficier d’un taux d’intérêts encore plus attractifs que sur une période plus longue.

Le prêt à taux zéro constitue une aide non négligeable pour acheter une première résidence principale neuve (ou à rénover sous conditions) en complément d’un prêt classique. Il est accessible sous réserve de répondre aux conditions de ressources (revues à la hausse en 2016) et permet de bénéficier d’un crédit sans intérêts. Le montant du PTZ est défini par la composition du foyer et l’emplacement du bien. Son montant financé peut atteindre les 40 % et il peut faire l’objet d’un différé de remboursement.

L’assurance emprunteur Elle ne peut plus être englobée dans l’offre de prêt par le prêteur sous forme d’un package obligatoire. La loi Lagarde, en 2010, a réformé le secteur de l’assurance en permettant à l’emprunteur de souscrire un contrat auprès de l’assurance de son choix. Seule condition, l’offre retenue doit présenter le même niveau de garantie que celle proposée par l’organisme financier ou la banque.

L’assurance perte d’emploi N’est pas obligatoire mais elle est fortement conseillée afin de garantir les remboursements suite à un licenciement.

Les garanties L’hypothèque permet au prêteur de se garantir en cas de non remboursement du crédit en disposant de la maison pour la revendre.

La caution. Il peut s’agir d’une caution solidaire d’un tiers ou d’un organisme de caution.

Vous pouvez confier votre demande de financement à un courtier qui se charge de négocier pour vous les meilleures conditions auprès de différents organismes financiers.

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© Adèle Moury Uni Vert Durable © Adèle Moury Uni Vert Durable

La flore réunionnaise de haut en bas

© Adèle Moury Uni Vert Durable

© Corine Tellier

DOSSIER

Depuis 2007, le Parc National dont la surface représente près de la moitié de la surface de l’île, a vocation à protéger et conserver son patrimoine naturel unique et exceptionnel, mais aussi de contribuer à un développement durable et raisonné des hauts de l’île.

Texte Corine Tellier Photos : © Corine Tellier & Adèle Moury Uni Vert Durable

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Aujourd’hui, sauf dans les espaces naturellement préservés et ceux protégés, la flore réunionnaise est essentiellement composée de plantes exotiques, c’est-à-dire de plantes venues d’ailleurs.

On dénombre sur l’île plus de 850 plantes indigènes, c’est-à-dire arrivées naturellement et présentes avant l’arrivée de l’homme, dont 232 espèces endémiques de La Réunion.

Parce qu’il est fascinant d’observer la diversité de paysages, de microclimats, et donc de milieux et d’espèces végétales à La Réunion et pour mieux la comprendre, les botanistes ont grossièrement divisé l’île en cinq zones climatiques qui déterminent différents types de végétation, bien que la réalité soit bien sûr beaucoup plus complexe.

© Corine Tellier

« Du battant des lames… » Sur 207 km de côtes, le littoral hostile à l’implantation végétale offre un environnement où seules les espèces résistantes peuvent s’adapter à ses milieux littoraux aujourd’hui essentiellement composés d’herbes, de lianes et d’arbustes comme les veloutiers, les vacoas ou les filaos.

© Adèle Moury Uni Vert Durable © Corine Tellier

© DR

La forêt tropicale humide de basse altitude couvrait à l’origine toute la côte Est de l’île jusqu’à 600-700 m d’altitude et l’atmosphère abritée et humide qui y régnait favorisait la prolifération d’épiphytes (mousses, fougères, orchidées...). On retrouve des restes importants de cette forêt dans le Sud-Est de l’île où se trouvent les célèbres Bois de fer, grand et petit Natte ou Palmistes.

La forêt tropicale humide de moyenne altitude s’étale jusqu’à 1000 m d’altitude. Cette forêt est adaptée à une humidité importante mais à des températures plus basses. La richesse de la végétation est exceptionnelle et la plupart des espèces ici sont endémiques (fougères arborescentes «fanjans», Bois de Rose, Bois de sapo, mapou, mahots, fougères, orchidées...). Il reste d’importantes surfaces de cette forêt dans les cirques.

En milieu de moyenne montagne, on trouve les forêts les plus luxuriantes et denses. Les arbres comme le Mapou, les Mahots, le Bois de tambour, le Bois magie ou le Tan Rouge s’entremêlent, et émergent de cet entrelacs de nombreuses fougères arborescentes qui érigent leurs parasols au-dessus de la canopée. Au sol, petites fougères, mousses et autres orchidées exploitent le moindre centimètre carré.

Le Tamarin des hauts ,originaire de La Réunion, de forme sinueuse et torturée, notamment à cause des cyclones, peut vivre des siècles. On le trouve souvent avec le Calumet, bambou local de l’île, ou le Brande Vert.

© Adèle Moury Uni Vert Durable

Sur la côte Ouest, les savanes et forêts sèches sont essentiellement composées d’épineux (Zépinards, Tamarin de l’Inde, Casses…) et occupent encore de vastes espaces sur la commune de Saint-Paul notamment.

Sur les versants exposés aux pluies (côte au vent), les sols marécageux ont favorisé l’installation de fourrés hyper-humides composés de fougères arborescentes, de Palmistes rouges ou de Vacoas des hauts (Pinpins) et autres arbustes. © Corine Tellier

« … au sommet des montagnes » Au-delà de 2000 m d’altitude, les conditions climatiques sont difficiles à cause des écarts de températures avec un ensoleillement fort la journée et un froid nocturne important, des pluies abondantes, un brouillard épais et des vents forts. Les forêts vertes et luxuriantes laissent place à une végétation de petite taille et le paysage devient aussi beaucoup plus minéral.

Depuis son arrivée sur l’île, l’homme a introduit plusieurs espèces exotiques. Ces espèces envahissantes telles que les Acacia des hauts, la Vigne maronne ou encore le Goyavier appelées aussi «pestes végétales» constituent un réel danger pour les milieux et les espèces indigènes.

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s r e i h a C UES TECHNIQ

© Arnaud ANDRIEU

Quand architecture et végétal s’entremêlent …

Le mur végétal est un écosystème végétal conçu comme une œuvre d’art.

Avec son jardin vertical, il habille les façades et fournit des propriétés particulières de qualité environnementale.

Inventée par le botaniste et chercheur français Patrick Blanc, cette technique de culture verticale offre à la ville de nouvelles formes architecturales et à l’habitat, des vertus environnementales indéniables. A la Réunion, ils sont plusieurs particuliers à avoir tenté l’aventure ! Le plus souvent, c’est un choix esthétique qui motive la réalisation d’un mur végétal.

En plus de sa parfaite intégration paysagère, le jardin vertical est compatible avec la démarche de qualité environnementale. Son installation consiste à créer des façades vivantes et naturelles, d’une pérennité d’au moins trente ans, à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments. L’effet de ces façades végétalisées sur le confort de la maison est immédiat. Les murs végétaux constituent en effet d’excellents absorbants thermiques et phoniques et sont également très actifs pour la dépollution de l’air

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s r e i h a C UES © Arnaud ANDRIEU

TECHNIQ

Selon son orientation et sa composition, le mur vert servira à la fois d’écran contre le vent, le bruit, l’ensoleillement et la pollution. Son aspect esthétique et naturel améliore aussi la qualité de vie.

© CELINE JACOB

Point positif pour une installation à l’extérieur: la rétention des eaux pluviales. Les murs végétaux sont capables d’absorber jusqu’à vingt fois leurs poids selon l’épaisseur du substrat. En période cyclonique, un système de protection composé d’une ombrière mobile est installé sur toute la façade végétalisée.

© GERMAIN PAYET

La forte atténuation du rayonnement solaire qu’apporte la simple présence de la végétation contribue au confort thermique naturel et réduit le besoin de climatisation. Le rideau planté en léger décalage de la façade diminue la transmission des bruits extérieurs. Et la densité produite par le mur offre un pouvoir isolant important.

Du point de vue technique, ces murs verts sont constitués d’une structure porteuse et d’un ensemble de matériaux successifs garantissant la croissance et la fixation à long terme des racines sur ces surfaces verticales. L’installation nécessite un substrat pour entretenir la végétation et une ossature légère pour orienter son développement. Pratiquement sans entretien, les murs végétaux peuvent recevoir une grande quantité d’espèces sélectionnées par un professionnel. C’est l’exposition du mur qui va déterminer le type de plante à utiliser. Pour les surfaces exposées au soleil, par exemple, les variétés peuvent aller du petit arbuste jusqu’au bois de chandelle. Et pour l’arrosage de nuit, il est recommandé d’avoir recours au goutte-à-goutte.

Certaines techniques permettent aussi de réaliser des brisevue, brise-vent ou brise-soleil et de végétaliser en double face. Une clôture, un garde corps, une douche végétale peuvent même être réalisés !

Le mur végétal n’est pas réservé à l’extérieur, une variante intérieure existe. La seule complexité de son installation repose sur l’apport quantitatif et qualitatif de la lumière afin d’assurer la meilleure photosynthèse possible.

Le CAUE, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est gratuitement à votre disposition pour vous informer sur ce sujet. Pour prendre rendez-vous avec l’un de ses architectes-conseillers, téléphonez au 0262 21.60.86. Vous pouvez également nous contacter par mail courrier@caue974.com ou vous informer sur les sites : www.caue974.com www.envirobat-reunion.com.

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Au delà de ses qualités environnementales, le mur végétal permet d’appréhender une nouvelle perception du « vert » et offre à tous la possibilité de jouir de la richesse végétale à tout instant dans la ville.

Le coût d’un mur végétal de haute performance réalisé par un professionnel se situe aux alentours de 500€. Dans ce cas, l’entretien se limite à une intervention annuelle pour le contrôle de l’irrigation et la taille éventuelle des végétaux.

Certaines entreprises aident techniquement les personnes souhaitant réaliser elles-mêmes leur mur végétal.

SHOPPING

La séléction de la rédaction

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SHOPPING

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LA JAVANAISE CBracelet « Edwige » de Jalan Joe en laiton antique.

38 rue Alexis de Villeneuve St-Denis.

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lA CAVE

Le vin orange, vous connaissez ?

Texte : Thierry Kasprowicz- PHOTOS : dr.

On connaît le vin rouge, blanc, rosé et voilà qu’une autre couleur s’invite dans la palette des vins.

Rassurez-vous, ce n’est pas un vin à base d’agrumes mais une pratique millénaire qui refait surface et devient tendance chez les puristes du vin.

Il est fort possible que ce soit la première fois que vous entendiez parler de vin orange ! Le vin orange est en fait une tradition ancestrale qui remonte aux origines du vin.

Un vin blanc vinifié comme un vin rouge Habituellement, on fait du vin blanc en pressant des raisins blancs rapidement après la récolte, alors que le vin rouge s’obtient en laissant macérer jusqu’à plusieurs semaines le jus des raisins noirs avec leurs peaux ce qui lui donne sa coloration et ses tanins car la pulpe, elle, est blanche.

Pour le vin orange, on va laisser macérer les peaux et le jus des raisins blancs : au contact des peaux, le jus va prendre une teinte plus foncée, plus colorée qu’un vin blanc ordinaire. On parle de vin orange même s’il n’en a pas forcément la couleur !

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lA CAVE Mais il va surtout développer une corpulence et une structure qui vont le rapprocher d’un rouge : les peaux blanches contiennent en effet des tanins, qui seront plus légers que ceux des vins rouges bien sûr, mais permettront aux vins orange d’accompagner des plats plus « goûtus » que la majorité des vins blancs.

Une technique qui remonte à l’Antiquité On retrouve l’origine de ce vin dans le Caucase ; puis, il serait passé par l’Italie pour finalement arriver en France.

En effet, cette technique de vin blanc avec macération est particulièrement utilisée lors des vinifications en amphores en terre cuite qu’on nomme « qvevri », accessoires antiques par excellence.

La majorité des vins oranges nous provient aujourd’hui d’Italie, de Sicile ou encore de Slovénie. Depuis quelques années, la France s’est mise aussi à élaborer des vins oranges de qualité notamment dans les vignobles de Loire, du LanguedocRoussillon, du Jura ou d’Alsace. En fonction des domaines et des vignerons, les outils utilisés, les temps de macération et les techniques de vinification divergent, ce qui permet d’avoir une gamme de plus en plus étendue sur le marché.

Les particularités gustatives des vins oranges Ce ne sont pas des vins faciles d’accès. Leur aspect trouble peut surprendre, et ils ont souvent besoin d’un peu d’aération avant de se révéler sous leur plus beau jour. La macération leur donne un goût plus intense et des tanins prononcés ; des arômes très divers se mêlent et font d’eux une boisson intéressante et surprenante. En fonction des types de raisins utilisés pour le faire (chardonnay, pinot gris, sauvignon…), les saveurs varient, mais aucun ne manque de caractère !

Le vin orange est souvent plus digeste que ses congénères blancs et laisse une impression de fraîcheur en bouche très agréable.

Avec quoi boire un vin orange ?

Voilà un vin qui peut se boire sur l’intégralité du repas.

Contrairement à un vin blanc plus traditionnel, il accompagnera volontiers une viande, un dessert, ou tout autre type de mets.

Son caractère et sa variété aromatique permettent en effet de le servir sur une gamme bien plus large de plats. N’hésitez pas à laisser aller votre imagination et vos envies !

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RECETTE

Salade de riz croustillant

http://www.mychefcook.com/

au basilic sauvage, letchis et fromage frais

Comme un air de vacances, une recette pleine de fraîcheur et de croustillant aux saveurs locales ; des produits sains… pour le plaisir de tous.

Thibault Barbafieri

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Ingredients pour 8 personnes Durée de préparation : 1 h

- Riz complet Sauvage - 2 cuillères de Mascarpone - Basilic pourpre - 300g de fromage frais peu égoutté - 12 Letchis - 24 Amandes de badamier - Huile de sésame grillé

Méthode

Les amandes de Badamier Cassez les coques d’amandes au rouleau à pâtisserie, concassez les amandes et faites-les dorer au four à 160°C.

Le riz complet mélangé Faites cuire 150g de riz complet dans de l’eau salée, une fois cuit refroidissez-le sous l’eau froide et égouttez-le. Ajoutez le mascarpone, cives, basilic et les amandes concassées, réservez au frais.

Les chips de riz Faites bien cuire du riz dans 3 fois son volume d’eau.

Mixez le tout. Etalez la pâte finement sur un papier cuisson huilé, ensuite au four à 80°C pour la sécher.

Une fois sèche frire des morceaux dans l’huile bien chaude. Salez et réservez les chips au sec.

Le fromage frais Fouettez-le avec l’huile de sésame grillé, jus de leetchis, jus de citron, et sel fin. Réservez au frais.

Letchis Epluchez les letchis, coupez en morceaux réguliers, assaisonnez avec huile d’olive, sel, poivre, basilic pourpre et cives.

Place au plaisir du partage

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100 magazine Maisons crÉoles

0 0 1 ° N

JUIN - JUILLET 2017 LA RÉUNION

LA RÉUNION # 100

MAISON DE RêVE MANDALAY ROCA LLIZA

JUIN - JUILLET 2017

100 ANS D’ARCHI À LA RÉUNION

BIMESTRIEL GRATUIT

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