Desirs Automne-Hiver 2009

MODE INTÉRIEURS luxembourg

automne / hiver 2009 Bi-annuel | 4 €

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plus loin ensemble

AUTOMNE / HIVER 2009 DÉSIRS

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EDITO

DES DÉSIRS MADE IN LUXEMBOURG POUR CETTE ÉDITION AUTOMNE-HIVER, DÉSIRS FÊTE SES CINQ PRINTEMPS ET EN PROFITE POUR VOUS CONCOCTER UN NUMÉRO VÉRITA BLEMENT MADE IN LUXEMBOURG !

Cet anniversaire est l’occasion pour Désirs de faire un tour d’horizon de la création sous toutes ses formes. Ainsi, nous nous sommes appliqués à illustrer la vivacité de la scène locale au travers de portraits et de présentations de travaux de la nouvelle génération de créateurs de mode (Steffy Fisch, Anne-Marie Herckes, Anatoli Papadopoulou, La Belle Sauvage), d’architectes (Claudine Arend, Christian Bauer, Jos Dell, Claudine Kaell, Jean Petit, Philippe Schmit) ou encore de designers (Philippe Schlesser). Les acteurs de la vie mondaine luxembourgeoise ne manquent pas d’inspiration non plus, comme en témoignent nos pages « Les sorties de l’accessoire » sur lesquelles le photographe Julien Becker, assisté par Laurren Prieur en style hunter, met en avant des looks repérés lors de cocktails au Luxembourg. Que ce soit côté fashion ou côté home, Désirs affirme son statut de magazine prescripteur tout autant que décrypteur de tendances.

Un seul mot d’ordre : soyez curieux !

LA RÉDACTION

EN COUVER

TURE

David Fenton a récemment obtenu une licence en design, mention photographie, à l’Alberta College of Art & Design. Il réside actuellement à Calgary. Il définit son œuvre comme une alliance de couleurs, de composition, de design et de narration.

Pour le photographe, l’idée de partir d’un simple tracé de lignes pour donner naissance à une image extrêmement détaillée relève d’un travail d’amour. Et effectivement, sa passion est telle que son acharnement à trouver le mannequin, les vêtements, la pose, la lumière et le cadre parfaits l’amène parfois aux confins de la folie… mais il n’accepterait pas de travailler dans d’autres conditions que celles-ci. Ses images sont pensées pour que le spectateur se noie dans leur contemplation et laisse son imagination lui dicter les non-dits. Naturellement, sans effort, comme si elles avaient toujours existé ; comme une réminiscence de contes folkloriques auxquels il aurait insufflé sa propre narration…

Mannequin en couverture : Alex @ I Model Management Canada

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SOMMAIRE

H AUTOMNE / 2009

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AUTOMNE / HIVER 2009 DÉSIRS

IVER

LUXEMBOURG

MODE

INTÉRIEURS

CITY NEWS

AUDACE ET CRÉATION

DESIGNER FOR BETTER LIVING

Rencontre avec la nouvelle génération de créateurs à Luxembourg.

Philippe Schlesser nous fait partager sa vision du design.

Un tour d’horizon des changements d’enseignes, nouveaux services, produits et équipements disponibles à Luxembourg.

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SHOPPING MAP Une sélection des boutiques incontournables à Luxembourg.

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LES SORTIES DE L’ACCESSOIRE

L'ARCHITECTURE AU CORPS

Une sélection d’accessoires repérés lors de la soirée Loft.lu et du cocktail Explorator.

Portrait de Philippe Schmit, concepteur de la nouvelle Villa Vauban qui ouvrira ses portes en avril 2010.

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FASHION

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Le meilleur des défilés Automne-Hiver 2009.

LA MAISON DES ARCHITECTES

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Portfolio de maisons construites par des architectes pour leurs propres besoins.

INTERNATIONAL

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CULTURES

SWEET HOME

Une sélection d’expositions et d’événements à ne pas manquer les prochains mois.

Une sélection thématique d’objets design issus des nouvelles collections.

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le

classique de la montre

L’Oyster Perpetual Datejust est la référence de tous ceux pour qui l’élégance est par essence intemporelle. Emblématique dès sa création en 1945, elle fut la première montre-bracelet à afficher la date dans un guichet sur le cadran, puis, à partir de 1953, à proposer la fameuse loupe Cyclope sur la glace. Aujourd’hui, avec son diamètre majestueux de 41 mm, la Datejust II complète parfaitement la collection Datejust.

Une collection devenue un symbole incontournable pour ceux qui veulent s’inscrire dans la tradition d’élégance et de prestige de Rolex. L’histoire continue sur

ROLEX.COM.

le da te j u s t

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

LITÉ L'ACTUA RC E S E M M O C S E D

CITY NEWS UN TOUR D’HORIZON DES CHANGEMENTS D’ENSEIGNES, NOUVEAUX SERVICES, PRODUITS ET ÉQUIPEMENTS DISPONIBLES À LUXEMBOURG. PAR DÉBORAH LAMBOLEZ ET JACQUES DEMARQUE.

Photo: Julien Becker

CONCOURS DE DESIGN

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Tous les commerçants de la ville de Luxembourg sont invités à participer au concours CommerceDesign Luxembourg. Inspiré d’un concept original initié à Montréal en 1995, ce concours est notamment soutenu par des partenaires comme l’Union Commerciale de la Ville de Luxembourg et la Ville de Luxembourg.

Pour participer au concours actuel, les travaux doivent avoir été effectués entre le 1er février 2005 et le 31 janvier 2010. Outre un jury de professionnels, le public pourra également intervenir dans le choix des lauréats. Les commerces participant au concours devront être accessibles au public de mars à juin 2010. Le jury choisira de 10 à 20 lauréats et un prix sera attribué au favori du public. La date limite d’inscription est le 31 janvier 2010 à 17h. Cet événement annuel, prenant en compte la remise à neuf, la reconfiguration ou la rénovation de locaux commerciaux, récompensera les commerçants et les artisans pour la qualité de l’aménagement intérieur et extérieur de leur établissement. Il sera également destiné à mettre en valeur le talent des professionnels du design et de l’aménagement des lieux de vente. Le jury s’attachera à la capacité des réalisations à refléter des budgets, des vocations commerciales, des identités et des cultures de quartier de styles variés. Car n’oublions pas que les commerces sont l’âme de la cité, une vitrine de la ville qu’ils contribuent à rendre stimulante, unique et attirante pour les résidents et les gens de passage. www.commercedesignluxembourg.lu, www.cityshopping.lu

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27-29, Grand-Rue | TĂŠl.: +352 22 20 67-1 | L-1661 Luxembourg | City Concorde | La Belle Etoile | info@schroederjoailliers.lu | www.schroederjoailliers.lu

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ITY GUIDE C R O T A R O L EXP 15 E ÉDITION

DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

L A VINOTHÈ SPELTZ

QUE

Photo: Étienne Delorme

Nouvelle initiative de Carlo Speltz avec l’ouverture, fin octobre, au 22 de la place Guillaume II, d’un lieu dédié aux vins sélectionnés par le Meilleur sommelier du Luxembourg 2007. Ces crus de qualité et, pour certains, certifiés bio proviennent directement des producteurs et seront proposés au détail ou en gros, à des prix intéressants. On peut s’attendre aussi à d’autres sympathiques surprises de la part de ce restaurateur bien installé au centre-ville, à l’angle des rues Chimay et Louvigny.

Pour cette édition anniversaire, Explorator, devenu l’incontestable leader des City Guides du Luxembourg, lance un nouveau challenge à ses lecteurs et aux gastronomes. Depuis 1996, date de la mise en ligne de son premier site web, le guide n’a cessé d’innover. En donnant la parole aux clients des restaurants par l’intermédiaire d’internet ou d’un téléphone portable, Explorator invite ceux-ci à collaborer, selon une charte rigoureuse, au développement, par paliers, d’une véritable équipe d’experts. Des rankings, dont l’objectivité fera l'objet d'une attention particulière, seront alors établis et prendront en compte différents critères précis. Pour mener à bien ce projet, Explorator va collaborer avec les portails Hotcity.lu, RTL.lu et même proposer une application iPhone. www.explorator.lu

EN BREF

RENOUVEAU CHEZ TOMCAT

Photo: David Laurent

Un vent nouveau souffle chez tomcat. Messieurs, vous pourrez trouver chaussure à votre pied puisque la boutique propose désormais un choix de chaussures haut de gamme, avec des marques prestigieuses telles que Church’s, Testoni, NDC ou encore Ortigni. Pour sa collection automne-hiver, le magasin de mode masculine voit également ses lignes business, wedding et sportswear s’enrichir de nouvelles marques de renom telles que Boss, Van Gils, Essentiel, Eton, Hackett London ou encore Lagerfeld. Soucieux de proposer un choix toujours plus large, tomcat annonce déjà que d’autres noms viendront compléter cette liste pour la collection printemps-été que l’on pourra découvrir en magasin dès le mois de février… tomcat 155A, route d’Arlon, Strassen, tél.: 31 01 99, www.tomcat.lu

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Photo: Étienne Delorme

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Flo, spécialiste français de la brasserie et de la marée, s’installe pour la première fois à Luxembourg. Grandes baies, plafonds à caisson, nombreuses boiseries, le cadre est raffiné avec une petite touche « tendance ».

En face et de l’autre côté de la nouvelle extension Auchan Kirchberg : le Beef Bar, The place to (m)eat ! On comprendra vite que la viande de bœuf (CQFD) est la spécialité de ce restaurant au décor contemporain où le rouge, la brique blanche et le verre dominent.

Vous choisirez l’origine des savoureux morceaux sélectionnés qui vous seront cuisinés selon un mode breveté.

Pour tous les deux, belles terrasses, parking, service voiturier le soir et dimanche midi.

Rue Carlo Hemmer, tél. : 27 04 86 06 (Flo) et 27 04 85 95 (Beef Bar).

— Retour vers la Vieille Ville, passez la poterne et découvrez au 9 de la rue Large le restaurant d’Alexandre Bourgeois.

Ce chef de cuisine passionné vient d’inaugurer officiellement ce lieu magique, chargé d’histoire et classé monument historique. Il ne veut pas « épater la galerie » et propose une carte simple et alléchante. Très belle terrasse à la vue unique. tél. : 26 26 26 24.

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Vos concessionnaires au Luxembourg : Arnold Kontz 2610 Luxembourg Tél. 49 19 41-1

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Le plaisir de conduire

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

ZA Ï

Photo: David Laurent / Wide

E UNE VITRIN DU COMMERCE

Maître Zheng, qui accumule aussi les distinctions dans le domaine de l’œnologie, vient d’inaugurer son nouveau restaurant. Le toit de chaume de cette belle villa contraste élégamment avec un intérieur au design épuré ; la Chine et le Japon se partagent la carte. Pour un étonnant voyage en Asie, depuis le comptoir à sushis jusqu’à la terrasse décorée de superbes lampions et d’authentiques yourtes mongoles. Il faut goûter sa recette préférée, « Le canard de mon enfance ».

Du lundi au vendredi de 11h45 à 14h30 et de 18h à 22h30. Fermé samedi midi et dimanche midi.

273, route d’Arlon, Strassen, tél. : 27 39 74 76

Photo: Luc Deflorenne

Le projet Vitrine Commerce , élaboré par l’UCVL et la Ville de Luxembourg, se concrétise. Au cours du premier semestre 2010, ce nouvel espace d’accueil et d’information ouvrira au sein du Cercle Municipal (place d’Armes). Grâce à des bornes interactives liées à une base de données regroupant plus de 400 commerces, les visiteurs pourront trouver une mine de renseignements sur les marques et produits, horaires d’ouverture, tailles, promotions, etc.

Les clients pourront y acheter des chèques cadeaux et se verront proposer des sentiers thématiques d’achat. Ces locaux seront également un guichet unique pour les commerçants et un lieu d’échange et de rencontre pour développer de nouveaux projets.

NOUVELLE « BOOTIQUE »…

Photo: David Laurent

EN BREF

Gérante du magasin Boo au City Concorde ouvert en mars, Estelle Sidoni a ouvert un deuxième point de vente Boo, the shop around the corner. Celui-ci s’est installé dans les splendides locaux de l’ancienne pharmacie Mouerenapdikt dans la Grand-Rue. Le concept store propose de la mode de haute qualité, avec des marques exclusives pour le Luxembourg ainsi que des habits vintage authentiques, des livres et des expositions. Ainsi, il accueillera le 27 novembre l’exposition de Jean-Claude Schlim qui présentera une série de photos prises pendant le tournage de son film House of Boys. Outre le plaisir de faire du shopping, vous aurez également le plaisir de faire une bonne action puisque 1% des bénéfices est reversé à l’association Stop Aids. À travers cette alliance paradoxale de l’art et de la mode, du luxe et de l’humanitaire qu’elle affectionne par-dessus tout, Estelle Sidoni veut éveiller, stimuler la curiosité de ses clients et leur faire découvrir de nouvelles choses. Une conception un peu différente et enrichissante de la mode.

8, Grand-Rue

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Lady Fitness, au 132, route d’Arlon à Strassen, est un nouveau concept de centre sportif. Celui-ci est réservé aux femmes et à elles seules ! Les programmes sont spécialement adaptés au corps de la femme. Le tout sans contrainte horaire, sans rendez-vous et avec l’accompagnement personnalisé d’un coach permanent.

— L’hôtel Saint-Nicolas dispose depuis mai d’un splendide Spa. Piscine intérieure et extérieure, cabine infrarouge, grotte de glace, salle de remise en forme ou espaces apaisants pour des traitements thérapeutiques naturels, entre autres, sont mis à la disposition des clients de l’hôtel mais également accessibles aux non-résidents.

31, Esplanade, Remich-sur-Moselle, www.saint-nicolas.lu — Nouveau centre d’esthétique, Sis & Co Beauty Form propose des espaces fitness, détente, beauté et minceur où sont pratiqués des soins à base de produits bio. L’établissement accueille également les enfants pendant que les parents prennent soin d’eux.

27, route de Diekirch,Walferdange, tél. : 27 03 35 14

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

CITÉ

Environ cinq années après leur lancement, les travaux réalisés au nouveau centre socioculturel le « Cité » s’achèvent. L’auditorium au deuxième étage est déjà utilisé, tout comme la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée inaugurée l’an dernier.

Ayant pour objectif de servir de plate-forme culturelle et événementielle, le Cité proposera des événements artistiques, des conférences, des lectures et des concerts de midi ou « afterwork ». Le public pourra voir le résultat en décembre lors d’un weekend « portes ouvertes ».

3, rue Génistre

Photo: David Laurent

Traduction littérale de « la cité rouge », Aka Cité est une nouvelle adresse Ikki au cœur de la ville. À deux pas de la place d’Armes, le restaurant-bar-lounge au cadre atypique et à la décoration aux couleurs contrastées, sera ouvert à 10h du matin pour un café, une consommation ou une collation. Aux heures habituelles de restauration, le « sushi train » permettra un voyage initiatique au cœur du pays des makis, sushis et autres sashimis. La carte s’inspire de la cuisine fusion, saine et naturelle, avec une prédominance asiatique.

L’endroit peut être réservé pour l’organisation de conférences ou de réceptions.

Photo: Andrés Lejona

AK A CITÉ

EN BREF

Après neuf ans dans le Grund, l’heure est au changement pour Eva Ferranti. En effet, outre un déménagement dans la Ville-Haute, Adamo & Eva change également d’enseigne. La boutique, située au 4-6, rue de la Boucherie, se nomme désormais simplement Eva Ferranti. 2009 a été une année importante pour Eva Ferranti puisqu’elle a aussi exposé pour la première fois sa ligne « Fatto a Lussemburgo » lors du plus important salon de la mode à Florence et lancé sa gamme de vêtements pour femmes d’affaires. Cette ligne, « Women’s business attire », qui était jusqu’alors présentée en collaboration avec la boutique LEA, sera présente dans le nouveau magasin qui regroupe maintenant ligne masculine et ligne féminine.

4-6, rue de la Boucherie, www.evaferranti.lu

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Photo: David Laurent

EN PLEINE ASCENSION

En février le nouvel établissement de Pascal Brasseur ouvrira sous la probable enseigne de Glacis by Wengé. À l’angle de l’allée Schaeffer et de la rue Jean l’Aveugle, il offrira, sur 650 m2, trois espaces décorés par l’architecte Moreno. Il y aura la boutique traiteur, pâtisseries et thés « Mariage », le restaurant de 120 couverts et un salon privé de 8 à 10 personnes avec vue sur les cuisines.

— Déjà ouvert à Belair 2, place de Nancy, le Bistro de la Place est bien dans la tendance actuelle, sur trois niveaux.

Ce sympathique restaurant de quartier mérite le détour. tél. : 24 69 58.

— Le Windsor au 5, rue des Mérovingiens à Bertrange-Bourmicht, est vraiment royal et le ballet des cuisiniers autour du « piano », orchestré par Jan Schneidewind, un spectacle dont on ne se lasse pas ! Excellent personnel de salle « à la parisienne ».

— Au cœur du Kirchberg, découvrez les deux restaurants de l’hôtel Sol Meliã : le gastronomique Aqua qui se concentre sur la cuisine italienne et Goya qui propose un buffet chaud et froid tous les midis en semaine, et un brunch le dimanche. tél. : 27 33 31

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Pour quasiment tout, il existe une application.

L'iPhone 3GS et ses formules sur mesure vous attendent chez LUXGSM.

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

SU R M E SU R

Photo: Mokastar

LE PAVILLON LOUNGE CAFÉ

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Installés auparavant rue des Capucins, M. et Mme Joab ont ouvert en septembre leur magasin Performance au 4, rue de la Boucherie. Forts de leur savoir-faire et de leur doigté, ils confectionnent des vêtements sur mesure, pour les hommes comme pour les femmes, qui s’adaptent à chaque silhouette et aux goûts de chacun et ce, en utilisant des étoffes de premier choix. Ils organisent également dans leur boutique des événements auxquels sont invités des stylistes reconnus, à l’instar du créateur de chapeaux Gilles François qui sera présent lors d’un cocktail le 27 novembre.

4, rue de la Boucherie, tél. : 27 47 83 07

Photo: David Laurent

C’est dans le spectaculaire site du Pavillon GrandDucal, place de la Gare, qu’Yves Dimofski et son équipe ouvrent Le Pavillon Lounge Café by Mokastar. La déco est élégante et contemporaine, l’établissement offre un accès WiFi gratuit et met à la disposition de la clientèle les quotidiens luxembourgeois ainsi que la presse économique internationale. Le Pavillon est ouvert de 8 à 19h pour déguster un petit déjeuner, un cappuccino ou faire une pause snacking. Il peut aussi être loué pour des petits-déjeuners d’entreprise, d’affaires ou des soirées cocktail.

SHOPPING AND THE CITY

Photo: Julien Becker

EN BREF

Après avoir créé le très pratique City Butler, service de consigne et de livraison à domicile des paquets contenant les achats effectués dans les magasins, l’UCVL, en collaboration avec la Ville, inaugure un nouveau projet qui va faciliter encore un peu plus le shopping en ville. En effet, la nouvelle Maison Relais « Kids and the City », ouverte en octobre, offre différents services et activités encadrés par une équipe de professionnels, comme l’aide aux devoirs, les repas de midi et collations mais encore des sorties en collaboration avec les détaillants, restaurants et institutions culturelles et éducatives de la ville. Située au cœur de la ville, la Maison Relais « Kids and the City » accueille tous les enfants jusqu’à douze ans ; elle est ouverte six jours par semaine jusqu’à 18h30 (ouverture à 7h30 en semaine et à 9h30 le samedi) et sera également ouverte les dimanches où les magasins seront eux aussi ouverts. Les parents qui travaillent dans les commerces de la ville et ceux qui y font leurs courses pourront donc désormais le faire l’esprit tranquille.

2, rue du Nord, tél. : 26 26 29 59, www.kidsandthecity.lu

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Le concept store Extrabold fête ses deux ans. À cette occasion, Sumo, copropriétaire et conservateur de la galerie d’art de la boutique, a organisé une exposition de sa dernière série de peintures Crazy Baldheads. Si l’exposition est désormais terminée, celle-ci a cependant été déclinée en une série de T-shirts que vous pourrez retrouver dans le magasin.

— La marque parisienne Zadig & Voltaire débarque à Luxembourg et s’installera rue Philippe II. — Lancement de la nouvelle collection de montres Thomas Sabo, qui se distinguent tout particulièrement par leur design rigoureux, la variété des matériaux et leur qualité de finition.

L’assortiment est vaste et séduisant : allez trouver la vôtre dans la boutique Céline C Make up academy and nails, boulevard Royal.

— Marc Cain ouvre sa première boutique monomarque au Luxembourg. Installé 32, rue du Curé, ce nouvel espace haut de gamme de 80 m2 est aménagé selon les règles du design intérieur propres à l’enseigne et propose les lignes Marc Cain Collections et Marc Cain Sports.

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KENZO FBK ESSENTIELLE DESIRS.indd 1

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

MONOSTOR

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La boutique Strellson Premium a ouvert dans le bâtiment Axento, situé au Kirchberg. Le magasin propose la collection complète de Strellson Premium, Strellson chaussures, lingerie et accessoires. Comme pour tous les monostores Strellson, le design des magasins a été élaboré en tenant compte à la fois de la philosophie de la marque et du besoin d’espace.

Les formes et matériaux utilisés à l’intérieur se veulent représentatifs de l’image de l’homme véhiculée par la marque : sobres, expressifs et modernes.

44, avenue J.F. Kennedy, tél. : 26 09 43 34

Ellipse fitness & wellness ouvre ses portes au Kirchberg : 2000 m2 dédiés au sport et au bien-être. Ce nouvel établissement propose différents cours de fitness, dispose d’équipements haut de gamme de dernière génération et d’un bar lounge où vous pourrez vous désaltérer en prenant place dans les célèbres Egg Chairs. Vous aurez également accès à de luxueux vestiaires et espaces de relaxation.

Alliant sport et design, l’espace a été conçu par Martin Geijzers de chez Nic Duysens et tient sa promesse d’appartenir à la nouvelle génération de club de fitness et bien-être.

33, avenue J.F. Kennedy, tél. : 26 00 80 42, www.ellipse.lu

Photo: David Laurent

Photo: David Laurent

M E N S SA N A IN CORP ORE SANO

ENTRE CHIEN ET CHAT

Photo: Luc Deflorenne

Comme chaque année pour la période des fêtes, les boutiques de la ville de Luxembourg ouvriront leurs portes le 29 novembre, dernier dimanche avant la fête de St-Nicolas, mais également les 6, 13 et 20 décembre de 14 à 18h. Ainsi, chacun bénéficiera de journées supplémentaires pour faire ses emplettes de Noël et trouver les cadeaux parfaits qui feront briller les yeux des personnes chères de son entourage.

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Parce qu’elle ne trouvait pas au Grand-Duché d’articles originaux et de luxe pour son compagnon préféré, Isabelle Feltus a décidé de réparer cette injustice. Elle a donc ouvert Une Vie de Chien.

Entièrement dédié à nos amis à quatre pattes, chiens et chats, le store dispose d’un large choix d’articles allant des paniers aux gamelles, en passant par des coussins, des colliers, des laisses ou encore des gourmandises, des jouets ou des vêtements. Tous les grands designers internationaux du genre sont représentés dans la boutique, tels que Chromebones, Christian Audigier Dog, Hunter Blacklabel, Malucchi, Puppia, Paris Erotica. Une Vie de Chien offre enfin des produits de spa Cain & Abel et Pethead, ainsi qu’un service shooting avec un photographe professionnel pour ceux qui voudraient graver sur la pellicule le lien qui les unit à leur animal adoré (sur rendez-vous).

1, rue de la Boucherie, tél. : 27 66 50 00

Photo: Etienne Delorme

S O U V E RT U R E DOMINICALES

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Désirs automne / hiver 2009

nces A D n e t lles nouve Au luXeMBourg

audace

eT créaTion au LuxemBourg, une génération de Jeunes créateurs se fait Jour. Leurs vêtements et accessoires forment des mondes originaux qu’iLs dévoiLent au puBLic. en écho À La diversité de nos styLes de vie, Les designers AnAtoli PAPADoPoulou, Anne-MArie Herckes, steffy fiscH et Belle sAuvAge (virginiA ferreirA & cHristiAn neuMAn) témoignent d’une créativité remarquaBLe dont Le rayon ne ment dépasse nos frontières.

TeXTe: elVire basTendorFF.

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automne / hiver 2009 Désirs

« Les accessoires ont une fonction très importante.

J’estime qu’ils ont la même fonction que les épices dans un repas.

Ils raffinent le look. » Anatoli

Photo: Anatoli Papadopoulou

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Anatoli Papadopoulou a créé sa propre marque d’accessoires en mars 2009. Son parcours l’a menée à Munich où elle a fait ses études, puis à Copenhague où elle a acquis une expérience professionnelle avant de partir en Espagne et de revenir s’installer au Luxembourg. Elle y a un attachement particulier, ayant grandi ici. Même si son travail est d’ores et déjà présenté dans de multiples pays, elle a choisi « d’être créatrice au Luxembourg, pour le Luxembourg ». En 2009, sa démarche innovante a été saluée par les CYEL Awards (Creative Young Entrepeneurs of Luxembourg) avec la distinction « coup de cœur ». Travaillant seule dans son atelier, elle crée des accessoires qui se combinent selon les désirs de chacun.

D’une grande finesse de conception et de réalisation, unissant plusieurs types de matières et de couleurs, ses objets aux attaches subtiles jouent avec la translucidité, l’endroit et l’envers. Il s’en dégage une sensation de légèreté et de délicatesse, le « fait-main » conférant à chacune des pièces le statut d’objet unique. En réaction à l’uniformisation de la mode, Anatoli Papadopoulou valorise la singularité de l’objet pouvant accueillir la personnalité des individus et prendre vie, une fois porté. La création d’accessoires lui apporte un sentiment de liberté hors des contraintes de taille et d’usage du vêtement. Cette jeune créatrice définit un style bien à elle, nourri d’influences diverses qui oscillent entre les imprimés japonais et les formes de créations scandinaves, jouant des plis et des coutures. Son travail relève d’ailleurs d’un désir de minimalisme qui se traduit au travers de formes simples, de gammes colorées modérées et d’un choix d’étoffes douces. Ces qualités très appréciées ont conquis un public de plus en plus réceptif. Les accessoires d’Anatoli Papadopoulou sont, pour ces raisons, très bien distribués au Luxembourg : notamment chez Boo the shop around the corner, chez Usina, au Mudam ainsi que chez Minka à Bonnevoie. Dans les années à venir, Anatoli souhaite ouvrir sa propre boutique afin d’obtenir une visibilité plus personnifiée.

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Photos: Aliki Papadopoulou

Tout en douceur

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01 Collier, collection Automne-Hiver 2009-2010.

— 02 Écharpe en laine, collection Automne-Hiver 2009-2010.

— 03 Broches, collection Automne-Hiver 2009-2010.

— 04 Sac en laine, collection Automne-Hiver 2009-2010.

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« Comme pour les matières, j’ai toujours les yeux ouverts, n’importe quelle influence peut se glisser dans mon travail actuel. La mort de Michael Jackson a fait mon été ! » Anne-Marie Herckes

Photos: Anne-Marie Herckes

Photo: Andrés Lejona

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Délicates miniatures Autre créatrice : Anne-Marie Herckes qui, depuis quelques années, diffuse ses créations dans de multiples lieux. Tout d’abord au Mudam pour lequel elle a créé le « ruban officiel » en un bijou de tissu rouge porté par chaque membre du personnel du musée. Ensuite, lors de l’exposition Dysfashional à la Rotonde 1 pendant l’année Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007.

Après avoir suivi des études de stylisme à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers puis à l’Université des Arts appliqués de Vienne, des masterclasses et stages auprès de Raf Simons, Viktor & Rolf, Kostas Murkudis, Ute Ploier et The girl and the gorilla, elle s’est installée au Luxembourg pour y créer sa marque en 2006. Elle collabore actuellement avec la boutique Colette à Paris, espace prestigieux de la mode internationale, et développe des séries de créations pour le Japon. Anne-Marie Herckes est une collectionneuse à l’affût des styles de tous, ceux des stars et des modèles de magazines dont elle saisit styles et attitudes. Identifiables au premier coup d’œil, ses broches dénotent un talent hors du commun, aussi bien dans leur finition irréprochable que dans les échos qu’elles suscitent dans notre culture collective. Ses accessoires re-créent un monde à part entière, qu’elle développe de manière solitaire mais qu’elle peuple avec brio. Ainsi ses dernières créations sont habitées par diverses personnalités comme Mickael Jackson et Madonna ou encore par la marque de renommée mondiale Swarovski.

Travaillant entre le Luxembourg et Hambourg, artiste nomade toujours en mouvement, Anne-Marie Herckes déplace son atelier portable. Elle rend hommage aux créateurs Yves Saint-Laurent, Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel ainsi qu’à des artistes comme Romy Schneider, Marlon Brando et Marilyn… À la lisière des arts plastiques et de l’univers de la mode, cette créatrice considère ses productions comme une

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01 Queen, collection Automne-Hiver 2009-2010.

— 02 Foxy, collection Automne-Hiver 2009-2010.

— 03 Madonna, collection Automne-Hiver 2009-2010.

collection de miniatures – sorte de bibliothèque ou galerie d’art – qui croît, au fil des saisons et des nouvelles icônes. Sa démarche est tout à fait singulière : créer la préciosité et l’unicité à partir des images populaires issues de l’iconographie médiatique. Chez elle, le commun se fait art et chaque élément de sa « collection personnelle » peut être acquis un peu partout dans le monde : en Asie (Japon, Taiwan, Corée, Hong-Kong, Thaïlande), en Europe (France, Allemagne et Belgique) mais aussi en Serbie et au Liban. À Luxembourg, une partie de sa collection se trouve à la boutique Usina et au Mudam.

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Photo: Richard Kelly

« La coiffure, le maquillage, la ligne et la coupe effective du vÊtement ne peuvent Être sÉparÉs les uns des autres.

Ils construisent une unitÉ pour une histoire ou une humeur particuliÈre. Nous voulons inventer une nouvelle histoire À chaque saison. » Belle Sauvage 01

Une mode chatoyante

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Photos: Christopher Dadey

01, 02 & 03 Collection Printemps-Été 2010, défilé à Londres le 20 septembre 2009.

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Belle Sauvage est un duo de créateurs argentino-luxembourgeois , Virginia Ferreira et Chris Neuman, aujourd’hui établi à Londres. La marque a été créée en 2008 et définit un style féminin hybride, entre femme fatale et femme active. Issus du domaine des arts visuels et du cinéma, les dessins et impressions textiles de Christian épousent à la perfection le style sauvage et sexy du stylisme soigné de Virginia. Leur production – miroir d’une certaine forme de séduction féminine de caractère – est déjà très remarquée par la presse internationale et propose une création textile bigarrée, faite de motifs géométriques, de figures animales colorées et de citations tirées de l’histoire de l’art. Leurs références artistiques prennent source dans le pop art, l’art concret et le postmodernisme. Balayant ainsi tout un champ de référents visuels, les tissus s’animent par déclinaisons d’imprimés complexes, faisant du vêtement un véritable dessin vivant.

La coupe elle-même, simple et précise, est au service de ces graphismes mouvants et l’attrait de ces créateurs pour la conception, principalement de robes, souligne la fluidité d’un vêtement qui met en valeur le mouvement, la ligne et les silhouettes sveltes. La couleur noire, empreinte fétiche de la marque, valorise elle aussi la chatoyance des imprimés.

Virginia Ferreira et Chris Neuman élaborent une recherche très poussée de créateurs de mode, travaillant, avec leur équipe, à toutes les étapes du processus créatif. Belle Sauvage invente un langage complet (vêtement-maquillage-coiffure) et imagine, à chaque saison, des histoires destinées aux femmes « naturellement sophistiquées ». La nouvelle collection Printemps-Été est très aboutie, et les créations textiles, qui sont d’une beauté exceptionnelle, s’ajustent à merveille aux lignes modelées des vêtements. Soulignons le très grand professionnalisme du duo (qui, hélas, n’a pas trouvé son public au Luxembourg) dont les collections rayonnent internationalement dans des boutiques exclusives à Dubai, New York, Los Angeles, Tokyo, Hong-Kong, Amsterdam, Berlin et Londres.

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« Ce sont mes amis et mes prOches qui m’inspirent, leur vie et leurs histoires. L’artisanat me fascine, plus que le design.

Une création réussie raconte une histoire et solli­cite une réponse émotionnelle. » Steffy Fisch

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Photos: Catherine Thiry, www.catherinethiry.com

01 Robe et col Vintage, réalisé en mars 2009.

— 02 Robe Sonia Rykiel, réalisé en mars 2009.

— 03 Robe Grigha, chemise Vintage, réalisé en mars 2009.

Un art de l'assemblage 03

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Steffy Fisch est une jeune créatrice de mode. Déjà toute petite, elle modifiait les T-shirts de ses amies et de ses proches... C’est tout naturellement qu’elle a choisi de faire des études de stylisme : pendant quatre ans en Allemagne puis à Reykjavik où elle a travaillé chez SpaksMannsSpjarir – petit atelier qui transforme les matériaux traditionnels islandais, la laine et le cuir – pour, ensuite, revenir à Luxembourg s’installer et obtenir son Brevet de maîtrise en couture à la Chambre des métiers. Cette formation allie une approche créative à celle, performante, d’un savoir-faire technique.

Steffy Fisch est sollicitée par les agences de communication et de publicité ainsi que par le milieu du spectacle vivant : elle a d’ailleurs créé dernièrement les costumes de scène de Traumkapitän – groupe de musiciens luxembourgeois. Travaillant seule en règle générale, elle partage cependant certaines de ses créations avec Catherine Thiry, photographe, et elles réalisent ensemble des prises de vues singulières des vêtements dans une atmosphère légère et humoristique. Ses influences s’ancrent dans la réalité, à l’écoute des avis et des propos de ses amies et de sa famille avec lesquelles elle collabore. Sa sœur Stina, artiste-illustratrice, et sa mère, experte

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04 Chemise et jupe Vintage, réalisé en mars 2009.

— 05 & 06 Strix varia, projet en cours, août 2009.

Robe Topshop, chaussures Zara, bonnet Catherine Malamdrino, écharpe Promod.

en tricotage, sont deux alliées importantes dans son processus de travail. Très à l’écoute, elle développe aussi des créations auprès de personnes privées à la demande d’une production spécifique pour un événement ou d’une restructuration complète de leur garde-robe. Ses propositions étonnent et satisfont une clientèle friande de novation. Son style, qu’elle qualifie elle-même de « chic cool plein de douceur, élégant et simple avec une touche d'humour ajoutée en finesse, tête en l'air et pieds sur terre », prendra vie et forme, lors du printemps prochain, à l’occasion de la création de sa première collection. Son rêve est de pouvoir éditer sous son nom et de continuer à raconter des histoires. La narration est essentielle dans son travail qui combine éléments vintage et vêtements plus contemporains. Ses dernières pièces évoquent des univers floraux par un travail de plis et de déplis vaporeux où dentelles, voiles et paillettes dessinent une femme audacieuse et réservée. Steffy Fisch s’intéresse à la fois au travail de grands créateurs comme Viktor & Rolf, Comme des Garçons, Alexander McQueen, Henrik Vibskov, Bless et affectionne les travaux de Jan Family – un projet artistique créé par Nina Beyer et Maria Lind.

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lA séDuction D'un

PuBlic

Ces créateurs indépendants déploient une production généreuse en investissant différents territoires de la mode. Leur approche de la création relève de la passion et de l’exigence, où chaque détail a une valeur singulière. Anatoli Papadopoulou, Anne-Marie Herckes, Steffy Fisch et Belle Sauvage sont totalement impliqués dans leurs métiers, développant chacun un langage en relation avec nos modes de vie. Ils partagent tous la vision d’une mode qui se mêle au quotidien, s’ancre dans les habitudes et se personnalise au gré des envies.

Dans cet élan de fraîcheur, de nouvelles boutiques ont vu le jour, soucieuses de présenter avec élégance le travail des créateurs. Ce souffle nouveau atteste de l’évolution du public, relativement sensible à l’insolite mais qui doit encore développer sa curiosité et son audace face à une mode de plus en plus originale.

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ivi u s r u po a e n i s z e a d g r a u Désirs M sions au cœ eois ur rg u c n o i b s m e s Xe u l érie s s t e n n e u m us o v événe r u o irée p o é s r a é l p de s r et a re o l s ) e t r a i k i o s n s m U o o d'acce r r w o o t h a S ( r u p lo x E Loft.l l i kta s). c e o d C n u o Rot e t d é r r a u C d s i v r (pa

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01 Fabienne, robe Zara — 02 Martine, escarpins ouverts Barbara Bui — 03 Karl, cravate en cuir Cheep Monday

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01 Fabienne, escarpins Gucci — 02 Emeline, collier Thomas Sabo — 03 Charles, lunettes COMO — 04 Martine, sac Miu Miu — 05 Carolyn, sac Miu Miu — 06 Céline, robe bustier Sandro

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01 Thorunn, robe Les Petites et ceinture Alleia — 02 Gwen, T-shirt Last Exit to Nowhere — 03 Emeline, bague Thomas Sabo — 04 Tina, sac Inbetweenar — 05 Géraldine, pendentif Cartier — 06 Lisi, collier APC

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01 Maïté, compensées Bronx — 02 Thorunn, escarpins Alleia — 03 Christian, lunettes Berlin Eyewear — 04 Paule, sac Costume National et ballerines Marc Jacobs — 05 Marc, lunettes rondes Jean Lafont — 06 Sandra, sac et chaussures Vintage trouvés en Suède

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01 Laurence, plateformes Gucci — 02 Maïté, sac Louis Vuitton — 03 Stina, derbies Bronx — 04 Pol, sneakers DC Shoes — 05 Azadeh, sac Yves Saint Laurent — 06 Paul, derbies Zara

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Page de gauche: Philippe Schlesser.

hl P h i l i P P e sc

e ss e r

DESIGNER FOR BETTER LIVING

ÂGÉ De 32 anS et GLoBe-trotter aGuerri, PhiliPPe schlesser PoSe auJourD’hui SeS BaGaGeS À La Demeure FamiLiaLe À WintranGe. Petite viSite Du ParC et verGer avant De nouS mettre DanS La SaLLe De travaiL oÙ L'aFternoon tea m’eSt Servi DanS une JoLie taSSe Faite À La main Par un artiSan DanoiS. PROPOS RECUEILLIS PAR ANOUK WIES. PORTRAIT: ANDRÉS LEJONA.

vous avez choisi le DanemarK et le canaDa Pour Faire vos étuDes en Design inDustriel. on Dirait Que les granDs esPaces naturels vous attirent.

En fait, aller au Canada a été un rêve depuis mon enfance. À 16 ans, j’y ai fait un échange d’études, j’ai toujours voulu travailler à l’international. L’enseignement à Vancouver, plus tard, m’a permis d’apprendre à connaître la structure nord-américaine, qui est une tout autre approche qu’au Danemark, mais cela permet finalement de mieux répondre à la demande du client.

Le Danemark a une grande tradition du design et c’est un endroit agréable à vivre. Comme au Canada, la nature y est très présente, ce que j’apprécie.

La nature occupe une place importante dans ma vie et j’adhère au biomimetic* design. En posant la question « what would nature do ? », on trouve facilement une réponse qu’il nous reste alors à interpréter. votre Projet bambulance vient D’Être Primé à l'inDex aWarD. Pouvez-vous nous Parler De ce Projet socialement engagé et Diriez-vous Qu’il s’agit De votre Projet le Plus gratiFiant ?

Aujourd’hui, on fait face à nombre de « problèmes », dont les deux majeurs sont la santé et l’eau. Le design peut servir dans plein de domaines, il s’applique à tous les aspects de notre vie.

Pour ce projet au Kenya, nous avons pris en compte l’environnement politique, socioculturel d’un village en particulier.

Notre équipe canadienne du Design for development society a rencontré les gens sur place. Les locaux nous ont beaucoup * Biomimétisme (selon Wikipédia, l’encyclopédie libre) Le biomimétisme (de « bios », « la vie » et « mimétisme », qui signifie « imiter ») est un ancien concept qui a récemment rejoint la pensée scientifique ; il étudie la nature, ses modèles, systèmes, processus et éléments – il les reproduit ou s’en inspire afin de résoudre les problèmes humains sur le long terme. La littérature scientifique et la littérature industrielle ont souvent recours au terme « biomimétisme » pour désigner le processus consistant à saisir et appliquer les mécanismes biologiques à nos conceptions technologiques. Cela comprend les biomatériaux, la biomécanique, les systèmes biologiques composés d’individus d’une espèce donnée (bancs de poissons, troupeaux et essaims…) ou les ensembles plurispécifiques.

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01 Le projet Bambulance. www.bambulance.org — 02 Château de Wintrange, Studio of mellem design, www.mellem.me — 03 Collection de service de table Pisa, un projet de design collaboratif créé pour la marque Scandinavian Stainless Steel AS, au Danemark.

Photo: Chris Ryan, Mura Design

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Photo: Marco de Mel

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soutenus et c’est en discutant avec eux que nous avons mieux compris la problématique. Lorsque dans le village quelqu’un tombe malade, jusqu’à quatre personnes se mettent à le transporter à l’hôpital qui se trouve très loin en général et cela peut nécessiter plusieurs jours de trajet.

Il ne faut pas oublier que les gens ont un salaire de misère et que quelques dollars perdus les mettent immédiatement dans des conditions plus que précaires.

En analysant la situation sur place, nous avons constaté que le bambou pousse vite et s’y trouve en abondance. Afin d’arriver au coût minimum, on s’est servi des ressources locales.

Le Bambulance, dont la structure est faite de bambou et de matériaux tissés, est tiré par une personne à vélo, et réduit ainsi considérablement les effectifs nécessaires auparavant.

Nous avons écouté et profité du savoir (faire) des gens du village et plusieurs ONG développent désormais le projet dans le but d’intégrer les gens sur place en créant des ateliers de tissage, etc. C’est donc un projet qui s’adapte complètement à une situation précise et dont les résultats sont très gratifiants.

Photo: Philippe Schlesser

Qu’est-ce que du bon design ?

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Le design consiste à résoudre les problèmes des autres. Je suis de nature optimiste et suis d’avis que le positivisme permet de résoudre des problèmes. Il faut aller au fond des choses : si la solution se présente de façon évidente, c’est qu’on n’a pas poussé assez loin. Le bon design trouve ce qui n’a pas été fait auparavant et répond à une problématique précise du client et non pas à une envie d’esthétique pure ou une image de statut.

Pour moi, l’esthétique prend de l’importance à partir du moment où elle apporte des émotions, parce que ça marche, car rien n’est laissé au hasard. « I’m made for this, use me ! » Le résultat, étant ergonomique, intuitif, fonctionnel, répond à une certaine aisance.

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Déclaration d’indépendance.

Nouvelle Saab 9-3X Transmission intégrale (XWD) et châssis surélevé, la nouvelle Saab 9-3X est une ode à votre esprit d’indépendance. Au moment où Saab accueille comme repreneur un consortium mené par Koenigsegg Automotive, constructeur suédois de voitures sportives d’exception, c’est aussi l’affirmation d’une identité scandinave forte et d’une très haute technicité. La Saab 9-3X est disponible en version essence 2.0T 210 cv ; 2.0T BioPower 210 cv. Il y a également une Saab 9-3X en version diesel 1.9 L bi-turbo 180 cv, traction avant, ne consommant que 5,5 l/100km.

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Photo: Erin Adams

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01 et 03 Philippe Schlesser, Industrial Design, Founder of mellem design studio www.mellem.me.

— 02 Fauteuil relax jamok, conçu par Philippe Schlesser et Satyan Gohil.

Projet collaboratif avec Satyan Gohil.

Système de suspension de type hamac en laine renforcée et fond en feutre comprenant une ossature constituée de lattes en contreplaqué pressées sous vide avec des coupes minimales.

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Parlez-nous de votre expérience en tant que teaching assistant à la Design Academy de Eindhoven.

Ce travail au semestre dernier m’a plu pour l’aspect académique. Les étudiants ont du temps et peuvent pousser la réflexion à l’extrême.

Il est possible de bâtir des idées sur des projets plus fous, pas forcément réalistes, mais qui poussent à réfléchir sur ce qui est possible. À l’école, c’est moi qui crée le problème, compliqué et varié, afin d’encourager des solutions extrêmes.

Lors des études, on tend à acquérir une routine, à développer son style personnel, alors qu’en réalité chaque problème est différent et demande une solution adaptée.

Et vos projets à Wintrange ?

L’échange avec d’autres designers est-IL important dans votre travail ?

Un des projets ici consiste aussi à rénover le château que mon grand-père avait acheté. J’y installe ma nouvelle société nommée mellem*, qui se lit pareil dans les deux sens et qui signifie in between en danois. Ce terme reprend l’idée de lier les hommes les uns aux autres, l’homme et son environnement, etc.

Ici, au studio, nous sommes trois Suédois, un Danois et moi.

De façon ludique, nous essayons d’adopter la perspective de l’enfant, sans naïveté, à un niveau professionnel.

Quand je vois mon neveu, il pose plein de questions, il a envie de comprendre, alors que les adultes prennent tout pour acquis.

Nous avons une certaine responsabilité envers la société, alors ce que j’ai appris, je peux le transmettre aux autres.

Les enfants sont le futur, et il importe de prendre les bonnes décisions pour soi et son environnement.

Je suis plutôt sociable, et j’aime travailler en équipe. Seul, on y arrive moins bien. Je crois qu’il ne faut pas trop vouloir

* www.mellem.me

Qu’est-ce qui vous inspire, quel designer admirezvous ?

Personne en particulier, je fais de mon mieux. Mais un de mes « alltime heroes » est Thor Heyerdahl, anthropologue, aventurier et initiateur de l’expédition Kon-tiki il y a 50 ans !

C’est en allant au fond des choses, sans laisser de place aux suppositions et en s’appuyant sur l’expérience qu’il a brisé toutes les théories et a remis en question les idées reçues.

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protéger ses idées (sauf quand ça concerne un client bien sûr) et c’est dans cette idée de partage que j’ai eu envie d’organiser l’événement Pecha Kucha à Luxembourg. En y présentant le projet Bambulance, une architecte est venue me parler et voudrait lancer un projet local avec du bambou. C’est bien du open source design et je me réjouis de ce genre d’interaction et de réactivité.

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fashion L’hiver sera rude, surtout pour celles qui pensaient pouvoir échapper à la vague 80’s. Mais pas de pani­que. car même si sur les podiums l’influ­ ence des années 80 se faisait sentir, c’était néanmoins sous l’influence working woman plutôt que flash dance…

Voici donc un aperçu des couleurs incontournables de cette saison, des silhouettes prédominantes. une bonne sélection pour trouver la botte qu’il vous faut, ainsi qu’une page dédiée aux arti­cles coups de cœur.

Des créatrices basées à Luxembourg nous font part de leurs looks préférés.

Steffy Fisch Steffy Fisch a fait quatre ans d’études de création de mode en Allemagne et a récemment passé l’examen de Brevet de maîtrise en couture à la Chambre des métiers Luxembourg. Elle travaille sur­ tout en tant que styliste pour la réalisation de prises de vues cata­ logue, publicités, etc. Elle offre également ses services aux parti­ culiers désirant obtenir des con­ seils pour renouveler leur style vestimentaire et pour les person­ nes souhaitant un vêtement sur mesure. Steffy crée également ses propres collections, princi­pa­ lement de la mode féminine.

Anatoli Papadopoulou Anatoli est d’origine grecque, mais elle a grandi en Allemagne et au Luxembourg. Elle a étudié le stylisme et le modélisme à Esmod à Munich. Après ses études, elle a déménagé à Copenhague et ensuite en Espagne. Depuis un an et demi, elle est au Luxem­ bourg où elle a créé Anatoli en mars 2009, une marque d’accessoires. Chaque pièce est unique. Les créations se vendent à Luxembourg-Ville chez Usina, chez Boo, au Mudam Shop et chez Minka à Bonnevoie.

Anne-Marie Herckes Anne-Marie Herckes a fait ses études de mode à Anvers et à Vienne. Elle a travaillé entre autres pour Viktor & Rolf et Kostas Murkudis. Elle est freelance designer et, depuis 2006, elle a sa propre ligne d’accessoires Miniature Couture.

Fashion editor: Angelina A. rafii

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AUTOMNE / HIVER 2009 DÉSIRS

SLIM SILHOUETTE ON N’A PAS ENCORE DIT AU REVOIR AUX MINIS, MAIS CETTE LONGUEUR AUX GENOUX, PORTÉE AVEC DES TALONS, MISE SUR L’ÉLÉGANCE ET LE SEX APPEAL. KOSTAS MURKUDIS

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La jupe crayon ne devrait être absente d’aucune garde-robe féminine : elle est synonyme de chic et s’accessoirise selon l’humeur.

Très glamour. Bonjour les divas !

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DÉSIRS AUTOMNE / HIVER 2009

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Je trouve les hommes en costard velours attrayants. On a envie de se blottir contre eux, de leur faire des dessins dans le dos.

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AUTOMNE / HIVER 2009 DÉSIRS

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Page de droite : Philippe Schmit devant l'enveloppe du musée Villa Vauban (en finition).

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L’ARCHITECTURE AU CORPS

philippe schmit eSt L’auteur, aveC Diane heirenD, De La nouveLLe viLLa vauBan Qui ouvrira SeS PorteS en avriL 2010. nÉ en 1963 À LuXemBourG, iL revenDiQue Son autonomie À traverS une arChiteCture ÉmotionneLLe et ConteXtueLLe, Bien au-DeLÀ De L’ÉterneLLe renGaine De L’intÉGration au Site. Se mettant DanS une rÉCePtion inDÉPenDante De SeS aSPirationS PerSonneLLeS, iL S’enGaGe À Donner À L’arChiteCture L’imPortanCe Qu’eLLe mÉrite DanS La SoCiÉtÉ. iL S’aFFranChit auJourD’hui De Son aSSoCiÉe Pour Devenir PhiLiPPe SChmit arChiteCtS. TEXTE : VALERIO D'ALIMONTE. PORTRAIT: ANDRÉS LEJONA.

AlvAr AAlto ou l’héritAge humAniste

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autant d’exemples d’intégration au paysage, présentant des qualités plastiques indéniables qui pourtant ne relevaient d’aucune intention esthétique lors de leur conception.

Il commence ses journées avec Alvar Aalto dont il tape intuitivement le nom pour démarrer la session sur son MacBook.

Cet hommage au maître finlandais, peut-on l’entrevoir comme le premier indice nous menant à comprendre la démarche de Philippe Schmit ? « Au début de mes études, c’était la première fois que je découvrais, en relation avec l’architecture moderne, un personnage qui, au-delà de la forme, abordait la conception d’un projet par des questionnements humanistes : l’utilisation, au quotidien, d’un lieu de vie dans un environnement architecturé. » Philippe Schmit en retiendra la Villa Mairea dans le sudouest de la Finlande, la plus belle maison privée qu'Aalto ait jamais dessinée, aux formes organiques se fondant harmonieusement dans le décor ; ou les habitations universitaires du MIT à Boston, où l’architecte multiplie, tout comme dans ses maisons communales, les zones de rencontre et d’échange. Philippe Schmit s’appropriera très vite l’idée selon laquelle c’est l’homme qui doit être au centre du propos. Se détachant ainsi de la rationalité moderniste, cette conviction ne cessera de l’accompagner.

Remontons encore un peu le temps ! Phillippe Schmit fait ses premières expérimentations avec le vide, ce volume délimité propre à chaque espace construit, dans sa chambre d’enfant ou dans le jardin de la maison parentale. « J’ai toujours aménagé mon propre contexte avec les objets qui me tombaient sous la main. Ce jeu n’avait certainement rien de prémonitoire quant à une vocation, mais il a joué un rôle dans mon appréhension de l’espace, dans les relations que j’essayais d’établir entre les objets. En fin de compte, j’explorais aussi les effets de la gravité terrestre, la sensation du corps sur une surface. » Il découvre inconsciemment que l’épreuve du réel ne peut se substituer aux projections mentales, que l’expérience sensorielle apporte à l’architecture d’autres connaissances que sa représentation. Un signe avant-coureur vers une démarche émotionnelle ?

Architecture Anonyme

tu serAs ingénieur !

Bien avant les enseignements d’un Alvar Aalto, c’est dans le cadre d’un exposé sur les typologies vernaculaires du GrandDuché, dans son cours de dessin, qu’il éveille sa « première expérience consciente » avec l’architecture. Les édifices secondaires qu’il énonce – des granges, des étables – sont pour lui

Pourtant, il prend son envol vers Munich pour apprendre l’art de construire, non des maisons, mais des machines. Et pas n’importe lesquelles, des planeurs qu’il pilotera de ses propres mains. Trancher le vide à coups d’ailes ? Émotions fortes garanties ! Il fera donc mécanique et construira peu,

l’expérience émotionnelle

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01 Équilibre et dialogue entre intérieur et extérieur caractérisent l'organisation de cette villa de campagne à Ehnen.

— 02 L'aménagement de cette maison à Bridel s'accorde au style de vie de ses habitants.

— 03 & 04 Les espaces de vie de cette maison à Esch-sur-Alzette se prolongent vers le patio extérieur.

Photo: Lukas Roth

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très peu, rien de « Da Vincien » en tout cas : avant Munich des morceaux de bois assemblés par trois bouts de ficelle, un peu plus tard des maquettes plus sophistiquées, des joujoux qui lui permettent – et c’est là que réside tout l'intérêt – l’exercice de ses projections mentales dans le prolongement de son idée d’explorer le rapport du corps à l’espace.

Architecture, c’est la porte à côté

Photo: Bohumil Kostorhyz

En deuxième année d’ingénieur, c’est un architecte qui le ramène sur terre, celui qui lui loue sa chambre d’étudiant.

Il lui donne des pistes pour découvrir l’architecture baroque dans le Land de la Bavière. Philippe Schmit s’en éprend rapidement, une révélation : « C’était mon premier contact avec l’architecture planifiée et réalisée conceptuellement, loin de l’architecture vernaculaire. C’est à ce moment-là que je décide de devenir architecte. Cela m’a permis de relier des choses, l’expérience d’un lieu et la mise en scène d’un volume à travers la lumière ou le choix des matériaux. » Il dévore un par un par les portraits d’architectes, se passionne pour leurs histoires et prépare son voyage pour Bruxelles.

Bruxelles : Kot place Flagey

Photo: Lukas Roth

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Photo: Lukas Roth

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Il sort de La Cambre en 1989 orné des grands mérites. Son professeur Pierre Szternfeld l’intègre dans son atelier, porté sur la composition et le développement de la créativité. Philippe Schmit s’éclate à laisser jaillir ses intuitions dans le processus de conception, à les mettre en œuvre. Il en récolte le meilleur et le pire, tire des leçons, gagne en assurance et prépare son indépendance : « L’intime motivation d’un projet doit être préservée des aléas de la réalisation. Il ne faut pas se brûler dans la redécouverte constante de son intuition et de sa créativité, il faut apprendre à garder des distances par rapport à celles-ci et, aussi, par rapport à ses échecs. » Il s’installe à son propre compte en 1990.

Le désir d’habiter selon Philippe Schmit

« Depuis le début du mouvement postmoderne, les débats s’orientent en grande partie vers l’image. Les architectes sont obligés de produire des images de plus en plus fortes, de plus en plus sophistiquées, pour se positionner dans ce que j’appelle le cirque de l’architecture. Le résultat est une surconsommation d’architectures dont l’intérêt reste relativement sommaire, mais dont on raffole dans le manège événementiel et médiatique. Cela ne mène qu’à un zapping d’une image à l’autre, d’une architecture à l’autre, sans reconnaissance aux lieux. Cette individualisation de l’architecture va à l’encontre d’une continuité équilibrée, voire d’une certaine durabilité. La ville, dans sa configuration actuelle, aussi chaotique soit-elle, est portée par la motivation qu’ont les hommes à vivre en société. Ce désir d’habiter, que doit ressentir l’utilisateur d’un lieu, devrait être la question fondamentale de tout architecte. C’est par rapport à celle-ci qu’il sera jugé. »

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01 Infolab du Casino Luxembourg : économie de moyens et de formes pour une utilisation maximale de l'espace.

— 02 Concours à Gand : maquette d'étude d'un immeuble s'imbriquant dans le paysage de la ville.

— 03 Urbanité : cet immeuble à usage mixte à Hollerich est une commande directe au bureau Diane Heirend & Philippe Schmit architectes.

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Photos: Philippe Schmit

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Slow architecture

Prenez donc du recul, Mesdames et Messieurs les architectes, et réfléchissez sur les conséquences de vos actes ! Telle pourrait être une injonction à celles qui veulent aller toujours plus haut, à ceux qui plient et replient la matière dans le moindre recoin à la recherche du spectaculaire. Ne devraiton pas réduire les effets artificiels et procéder à une stratification des valeurs historiques et culturelles sans lesquelles un lieu – et par conséquent l’architecture – ne peut exister ?

Le mur

Le mur développé comme métaphore poétique est un thème récurrent dans les projets de Philippe Schmit. Dans l’extension d’une maison unifamiliale à Esch-sur-Alzette, une baie vitrée placée entre une galerie intérieure et une terrasse extérieure répond certes à sa fonction première, mais, en y regardant de près, elle prend vite une autre dimension, immatérielle. Le mur devient « espace et lumière » ! À Bridel, dans une habitation privée, c’est un mur de livres qui structure les espaces de l’étage principal. Telles des lignes de vie d’un électrocardiogramme, les rangées de bouquins deviennent la toile de fond où évoluent au quotidien les heureux occupants du cocon familial.

Des références

Parmi ses lectures d’architecture, Philippe Schmit évoque bien sûr les manifestes d’Alvar Aalto, mais aussi les écrits énigmatiques de Mies van der Rohe, « révélateurs des possibilités et des impossibilités de l’architecture moderne au XXe siècle ». Le mouvement du futurisme le met en extase pour ses « implica-

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tions émotionnelles ». De l’école du Bauhaus, il reconnaît l’avant-garde artistique. Ce sont surtout les mouvements De Stijl et du néoplasticisme qu’il retient de cette période.

Autant dire que De Stijl devient une référence dans ses premiers travaux d’aménagement intérieur, dont le plus connu est sans doute la bibliothèque du Casino Luxembourg. En réponse à des budgets et des délais serrés, Philippe Schmit manie, tel un Gerrit Rietveld, des éléments géométriques simples pour former, avec juste ce qu’il faut en montants et traverses, une structure minimaliste en bois sur deux pans de mur pouvant accueillir un maximum d’ouvrages d’art.

Ce projet le passionne d’autant plus qu’il recherche dans l’art les mêmes sensations qu’en architecture, celles qui le mènent au-delà de la simple représentation.

Du corps et de l’esprit

Philippe Schmit est féru de peinture. C’est le brouilleur de pistes Gerhard Richter qui l’emporte dans cette discipline, devant Sigmar Polke, l’inclassable. Richter, pour ses images peintes, utilisant le procédé du flou photographique pour créer de l’ambiguïté, « J’y ressens l’irréalité de l’image ».

Polke, pour notamment une série de grands formats, les Artificial Resin-Paintings, montrés aujourd’hui au musée de Mönchengladbach, « des peintures aux couleurs chaudes qui me réchauffent le corps ».

On l’aura compris ! La véritable qualité d’une œuvre réside dans l’atmosphère qui se développe autour d’elle, dans ce qu’elle peut générer. Qu’elle soit artistique ou architec­ turale, l’œuvre n’existe qu’à travers ceux-là mêmes qui se l’approprient, sans quoi elle reste reléguée au statut d’image.

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01 Paradise Is : les visiteurs de cette installation au Casino Luxembourg sont convoqués à une "promenade architecturale" d'un autre genre.

— 02 Exposition Jean Prouvé : une série de projets initiée par Philippe Schmit et Alain Linster dans le but de valoriser le patrimoine architectural au Luxembourg.

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Photo: Philippe Schmit

Photo: Roman Mensig / artdoc.de, avec Thorsten Arendt

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Géométrie variable

Philippe Schmit a la sensibilité qui le rapproche du mental d’un artiste. N’hésitant pas à outrepasser le pur domaine de l’architecture pour explorer ses limites, il participe, en 2000, à l’exposition Strange Paradises où il présente son idée du paradis. Il y déjoue les préceptes de la hutte primitive de Marc-Antoine Laugier et de la maison en verre de Mies van der Rohe dans l’Illinois – le Farnsworth House – prônant, toutes les deux, une certaine symbiose avec la nature, pour mener le visiteur le long d’un couloir en verre et de profilés en acier vers une salle archinoire où il est accueilli par la voix chantante de Laurie Anderson qui lance « Paradise is exactly like where you are right now, only much, much better ».

Philippe Schmit endosse aussi le rôle de commissaire, d’historien et de scénographe. À la fin des années 1990, dans l’idée de valoriser le patrimoine du Grand-Duché, il initie plusieurs expositions dont Jean Prouvé à Luxembourg , dans le prolongement d’une série sur l’architecture des années 1930 et 1950. En 2000, il met en scène l’exposition César à la Fondation Indépendance. C’est aussi cette année-là qu’il commence son mandat d’administrateur à la Fondation de l’Architecture où les idées ne font que fuser.

Exemple !

La créativité étant souvent cantonnée au domaine artistique, ce sont les scientifiques qui, à travers le fruit de leurs recherches, apportent les concepts les plus innovants à un problème ou une question donnés, avec tous les enchevêtrements que cela comporte. Architecture rimant avec science et vice-versa, pourquoi donc ne pas créer un master en architecture dans la foulée du développement de la nouvelle université ? Le secteur public, les administrations et les communes, pourraient soumettre des projets, notamment de développement territorial, à des architectes et urbanistes en

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herbe. C’est en 2006 que se constitue ainsi un groupe de travail composé d’architectes chevronnés – dont Philippe Schmit – œuvrant pour l’instauration d’un master.

L’évolution des pratiques

On assiste à l’émergence de cathédrales de la consommation qui proposent des alternatives aux pratiques sociales et culturelles qui, auparavant, se déroulaient dans l’espace public traditionnel. « Les gens vont dans les centres commerciaux parce ce qu’il n’y a pas d’autres lieux où ils peuvent se rencontrer, à cause de l’échec des architectes et celui des outils de planification des villes. Je souhaiterais qu’on conçoive des places publiques qui présentent les mêmes qualités que les places du siècle passé. Ceci appartient à la capacité de survie de nos villes. Les moyens qui peuvent être exploités en urbanisme et en architecture sont loin d’être connus au Luxembourg. Les instruments de planification sont insuffisants par rapport à la complexité grandissante de la vie en société. La Ville n’a pu développer ces outils que récemment, des PAP (plans d'aménagement particulier, ndlr) ayant été attribués pour tout et n’importe quoi. » Enfermer les architectes ?

Et si l’auteur d’un bâtiment devait servir de cobaye à ses propres expériences ? Philippe Schmit éclate de rire : « En effet, c’est ce que je me suis dit au regard de certaines bâtisses : pour punir leurs auteurs, il faudrait les y enfermer quelques années. » On pense irrémédiablement à certaines « erreurs de parcours », des occasions gâchées, comme l’aménagement de la Rocade de Bonnevoie ou du plateau du Glacis où trônent des buildings qui font dans le pompeux.

Un nouveau musée

La Ville de Luxembourg sait aussi faire de bons choix, la preuve ! À l’heure où le monde muséal veut son Gehry ou

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Visuel: DHPS/LKL

01 La façade de la villa : un bardage 02 en métal se prête aux jeux d'ombre et de lumière et résonne avec la végétation du parc.

— 02 Image de synthèse du musée Villa Vauban, vu du parc.

— 03 La nouvelle extension ne s'impose pas et met en scène l'ancien corps de la villa.

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Photo: Philippe Schmit

Photo: Philippe Schmit

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son Nouvel, c’est à Philippe Schmit qu’elle confie l’extension du musée de la Villa Vauban.

Un musée, créé aujourd’hui, doit pouvoir répondre à l’évolution des pratiques muséales, s’adapter aux réalités économiques de la production d’expositions et proposer une programmation cohérente, même en temps de crise. Il ne peut être forcé à l’inertie si les sous arrivent à manquer.

Sinon autant ne pas l’ouvrir !

Ces questions sont fondamentales pour Philippe Schmit lorsqu’il soumet son étude pour le réaménagement de la maison bourgeoise du XIXe siècle, implantée dans le parc municipal, à deux pas de la Charly’s Gare. La villa abritait encore récemment les collections d’art ancien de la ville, de la peinture flamande et hollandaise essentiellement. Le risque de faire du tape-à-l’œil dans le joli cadre créé par le paysagiste français Edouard André, de gonfler des blobs à la limite de l’éclatement, était bel et bien présent.

Pourtant, il n’en est rien. Philippe Schmit en fait une merveille d’architecture organique épousant les doux vallonnements du paysage qui l’entoure. Il libère la villa de l’enclos qui la condamnait, met la nouvelle extension en retrait de l’ancien volume pour la déployer en finesse dans le site, donnant à l’ensemble du souffle. Le flâneur du parc s’en trouvera mieux appâté, le piéton côté rue en sera davantage surpris.

L’expérience tactile

Le nouveau volume est revêtu d’une peau métallique dans les cou­leurs et la matérialité de la végétation. De légers plis ouverts et fermés rythment le bardage qui se prête ainsi aux jeux d’ombre et de lumière d’une journée qui défile, produisant une variété d’effets qui alternent, selon les endroits, entre reflets et transparence. Ces effets de surface se dilatent lorsqu’on s’approche de ce nouveau corps, la vision devient presque tactile. « Un musée, c’est un objet du désir non seulement pour le visi-

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teur, mais aussi pour l’art. Il est confronté à un double défi, celui du rapport à l’œuvre et celui du lien avec le visiteur. Ce n’est pas l’aspect formel qui compte, mais l’expérience qu’on en fait, ce à quoi on peut s’identifier. Si on va au-delà des fonctions d’un musée, qui à la limite sont abstraites, on sort rapidement du domaine du concret. Je veux que le visiteur sente la matérialité des surfaces, qu’il puisse entrer physiquement en contact avec le bâtiment. » En franchissant le seuil d’entrée, le visiteur est invité à une découverte progressive du lieu, des galeries se succédant en enfilade le mènent d’espaces clos aux zones de circulation et de détente où il est confronté à la matérialité soit du bâtiment, notamment des bétons bouchardés à la structure cristalline qui se déclinent à l’instar d’un rocher artificiel, soit du site qui est mis en évidence à travers des vues spécifiques vers l’extérieur. L’horizontalité des galeries du rez-dechaussée fait place à la verticalité insoupçonnée des salles du niveau enterré, une continuité d’échelle entre volumes ancien et nouveau est assurée, le mur de la forteresse apparaissant même comme objet trouvé.

Le réaménagement et l’extension de la Villa Vauban auront coûté 15 mio d'euros. L’institution ouvrira en avril 2010 après seulement trois ans de chantier. Elle trouvera la place qu’elle mérite dans le paysage des musées de la capitale, pour autant que les visiteurs entretiennent cet « objet du désir » pour en faire un lieu de vie. Philippe Schmit leur en donne l’occasion.

Les bâtiments évoqués dans cet article ont été réalisés par le bureau Diane Heirend & Philippe Schmit architectes.

Informations www.villavauban.lu www.philippeschmit.com

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Entre deux constructions pour leurs clients, les architectes trouvent encore parfois le temps et l’énergie de construire leur propre maison. Mais à quoi ressemble la maison qu’un architecte a construite pour lui-même ? S’est-il permis toutes les folies ou, au contraire, est-il allé à l’essentiel ?

Ces constructions sont-elles un exercice de style ou sont-elles simplement fonctionnelles ? Désirs Magazine a essayé de percer le secret en rendant visite à des architectes qui habitent leur propre maison. La première partie de ce portfolio a été publiée dans le numéro printemps-été 2009.

maison des architectes partie II

Photos : andrés lejona.

Claudine Kaell, Luxembourg A créé son bureau kaell architecte en 2002.

Principales réalisations : transformation de la tour d’eau à Dudelange (en cours), transfor­ mation du casino à Dudelange, transformations et constructions de maisons unifamiliales.

Année de construction de la maison : 2007.

Surface habitable : maison, 250 m2 ; ateliers, 150m2.

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Quelles sont les principales caractéristiques de la maison ? « La situation du vieil immeuble industriel avec ses deux annexes était alléchante à la base, vu son implantation atypique sur le terrain et ses espaces généreux que nous avons voulu conserver et mettre en valeur. Nous avons transformé l’immeuble princi­ pal en maison unifamiliale, une annexe en atelier d’artiste et l’autre en atelier d’architecture. Les espa­ ces sont aujourd’hui épurés, la déambulation entre les bâtiments et entre les étages est fluide, le mobi­ lier est intégré, le tout dégageant un calme visuel bien proportionné.

Quel est votre espace préféré ? « Le salon, évidemment ! Parce qu’il est le cœur de la maison dans lequel se déroule la vie avec nos enfants et nos amis. En hiver, par contre, j’adore me retirer au grenier, notre white room, qui n’est pas encore occupé, car c’est une pièce reposante, libre de toute distraction et baignant dans la lumière toute la journée.

Et si c’était à refaire, que changeriez-vous ? « Pousser encore plus loin la transformation du point de vue énergétique.»

En quoi la maison vous ressemble-t-elle ? « Les espaces sont lisibles et généreux à la fois, ce qui résulte de ma façon de faire des choix clairs et rationnels.

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Claudine Arend, Luxembourg Architecte depuis 1998, elle dirige en association l’agence A+T architecture depuis 2003.

Principales réalisations : Foyer thérapeutique du Schneiderhaff à Alzingen, logements pour per­ sonnes âgées à Merl (en cours).

Années de transformation de la maison par étapes : 2004-2009.

Surface habitable : 350 m2.

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Quelles sont les principales caractéristiques de la maison ? « Cette maison exige au départ la rénovation de son corps d’habitation principal et offre par ailleurs le luxe de pouvoir réhabiliter ses annexes en surfaces habita­ bles supplémentaires. Les bâtiments entourent une cour intérieure orientée côté soleil. La construction principale est une ancienne maison de ville classi­ que, les étables annexes, quant à elles, se caractéri­ sent par une architecture à briques apparentes qui

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confère au lieu son identité forte. La rénovation et la réhabilitation se sont faites avec pour devise de respecter au maximum l’architecture présente, de déterminer, restaurer et mettre en valeur les élé­ ments qui définissent la qualité du lieu. L’espace intérieur réhabilité récupère une ambiance de lieu ‘industriel’. Le traitement est sobre, sans ornementa­ tion. La lumière abondante, due aux grandes baies vitrées, sculpte l’espace. Elle est responsable de la qualité de vie intérieure.

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La construction de votre maison a-t-elle été l’occasion de tenter quelque chose de nouveau ?

«La logique de respect de la structure existante et la volonté de conserver les façades à briques apparentes nous ont poussés à trouver des solutions nouvelles pour garantir le confort thermique des surfaces habi­ tables. Les bâtiments annexes sont isolés de l’intérieur au moyen de panneaux en roseau avec un enduit argileux et un chauffage mural intégré. Par ailleurs, la maison est rénovée selon les recommandations

pour un assainissement énergétique. Des capteurs solaires soutiennent la production d’eau chaude.

Une attention particulière est investie pour éviter toutes sortes de ponts thermiques.

Et si c’était à refaire… que changeriez-vous?

«Pour un exercice de style, je tenterais peut-être la couleur…?»

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Christian Bauer, Luxembourg Président de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, il a créé en 1975 son bureau d’architecture Christian Bauer, devenu en 2003 Christian Bauer et Associés Architectes.

Principales réalisations : Pavillon luxembourgeois pour

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l’Exposition universelle d’Hannovre en Allemagne, Musée National d’Histoire et d’Art à Luxembourg, Banque Centrale du Luxembourg.

Année de réaménagement de la maison : 2008.

Surface habitable : 400 m2.

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Quelles sont les particularités de la maison ? « La maison avec toutes ses pièces est radicalement orientée sud vers le paysage naturel composé par la forêt. Par contre, elle présente un dos fermé vers la rue et le nord. La construction est une boîte vide en béton vu, dans laquelle sont insérées des boîtes et des cloisons en bois qui forment les pièces habita­ bles. L’espace de vie a une hauteur de plus de 5 m ; il forme ainsi la transition entre les dimensions de l’extérieur et l’intimité de certains espaces intérieurs.

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Quel est votre espace préféré ?

«L’espace de vie.

La construction de votre maison a-t-elle été l’occasion de tenter quelque chose de nouveau ?

«Oui, construire une boîte en béton avec à l’intérieur, en guise de séparation, des boîtes et cloisons légères en bois pour créer ainsi une flexibilité à très long terme. Ainsi la maison peut s’adapter à de nouvelles évolutions.

En même temps, on crée un contraste entre le béton dur brut, avec son empreinte du bois et, de l’autre côté, le bois lisse et chaud. La géométrie rigoureuse et le décor des matières naturelles sont à la base de l’image de la maison. »

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JEAN PETIT, Luxembourg Travaille comme architecte indépendant depuis 1973 et a fondé son propre bureau Jean Petit Architectes.

Principales réalisations : Galerie L’Indépendance à la Dexia BIL, Chambre de commerce à Luxembourg-Kirchberg, RBC Dexia à Belval-Ouest.

Année de construction de la maison : 1972.

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Quelles sont les particularités de la maison ? « Fruit de mon admiration d’alors (1970) pour Robert Venturi – premier postmoderniste de l’archi­ tecture – et mes soupçons quant à la contemporané­ ité du passé, elle combine souvenir d’archi­­­­tectures séculaires et modernité. Volontiers ‘complexe et contradictoire’, elle est composée sur une trame de géométries précises ..., adaptées aux contin­ gences utilitaires. Bien que d’une structure forte et lisible, elle n’est pas schématique ou réductrice.

Suivant une certaine idolâtrie des orientations, tou­ tes les pièces d’habitation sont orientées au soleil

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(est-sud-ouest) et les espaces auxiliaires, au nord.

Très ouverte sur le jardin, mais très fermée sur la rue, elle dénote une conception introvertie de la vie privée. D‘une matérialité minérale, elle est ferme sans être lourde, enfouie dans les frondaisons pour protéger notre intimité ; elle est très accueillante au soleil, du lever au coucher.

Quel est votre espace préféré ? « Le jardin, à la luminosité tendre du couchant – en voyeur de l’intérieur de la maison éclairée.

La véranda, porte béante, pour observer les traces

de pluie sur l’étang, respirer la terre humide et admirer le vert émeraude des frondaisons. La biblio­ thèque, en fouinant dans les souvenirs bibliophiles.

La cheminée, quand les éclats du feu contre-poin­ tent Bach ou Chostakovitch. Et toujours : la pièce que le soleil inonde en ce moment.

Et si c‘était à refaire... que changeriez-vous ? « Si la maison devait être refaite différemment, ce serait sans doute pour correspondre à un moi différent, éventuellement plus puriste l’un comme l’autre. »

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Jos Dell, Luxembourg Architecte depuis 1982.

Associé-fondateur de l’agence m3 architectes en 1997.

Principales réalisations : Construction du Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation, Rehazenter, à Luxembourg-Kirchberg.

Ensemble de logements sociaux

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pour le Fonds de logement à Rumelange. Extension et trans­ formation de l’école primaire de la rue Gellé, à LuxembourgBonnevoie. La maison datant de 1950 a été achetée en 1996, rénovée et complétée par un nouveau volume en 1997.

La salle à manger a été réamé­ nagée en 2009.

Surface habitable : environ 220m2.

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Quelles sont les particularités de la maison ? « Nous avons complètement transformé l’intérieur et l’extérieur de la maison pour en faire un espace plus ouvert. Nous avons abattu des cloisons et ajouté des ouvertures pour faire entrer la lumière.

Nous y avons aussi adjoint une extension côté jardin avec dans l’idée de démarquer l’ancien et le nouveau par l’introduction d’une fente vitrée entre la façade de l’ancienne maison et l’extension.

Pour l’extension, nous avons utilisé différents matériaux métalliques, aussi bien pour l’intérieur que pour l’extérieur, et le béton. Nous voulions

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créer un grand espace pour le séjour avec des zones séparées – espace salle à manger, espace travail, espace détente – qui restent ouvertes les unes sur les autres. Nous avons réalisé une dernière phase de travaux cette année pour rendre l’espace encore plus homogène en retravaillant l’ensemble de la cloison centrale et le sol.

En quoi cette maison vous ressemble-t-elle ? « Nous voulions une maison avec une grande clarté de lignes, sobre, sans trop de discours, qui aille droit au but.

La construction de votre maison a-t-elle été l’occasion de tenter quelque chose de nouveau ? « Nous avons laissé volontairement beaucoup de parties métalliques brutes comme le plafond portant.

Et si c’était à refaire… que changeriez-vous ? « Au moment des travaux, on est toujours un peu con­ traint par les questions budgétaires, mais parfois il vaut mieux dépenser un peu plus pour obtenir un confort plus important. L’installation d’un chauffage au sol aurait permis de dénuder encore un peu plus l’espace qui, par conséquent, n’aurait pas été encom­bré de radiateurs. »

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Sweet HOME Des professionnels du design partagent leur opinion et leurs préférences sur les sélections.

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PHILIPPE SCHLESSER Kartell ajoute une touche de fantaisie à ses meubles classiques et transparents avec cette table à facettes multicolores. J’aime la simplicité de la table Don’t Leave Me de Thomas Bentzen. Son nom en fait quasiment un accessoire mobile. Où est mon ‘latte’ ?

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CULTURES UNE SÉLECTION D’EXPOSITIONS ET D’ÉVÉNEMENTS EN MODE, DESIGN, ARCHITECTURE ET ART À NE PAS MANQUER LES PROCHAINS MOIS.

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Mannequin : Alex @ I Model Management Canada Photo : David Fenton DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Mike Koedinger

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N CONNECTIO

DELVAUX 180 ANS DE LUXE BELGE

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RÉDACTION

Elvire Bastendorff, Céline Coubray, Valerio D'Alimonte, Jacques Demarque, Déborah Lambolez, Laurren Prieur, Angelina A. Rafii, Duncan Roberts, Anouk Wies

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COORDINATION

Déborah Lambolez, Nathalie Petit PHOTOGRAPHIE

Julien Becker, Étienne Delorme, Luc Deflorenne, Andrés Lejona, David Laurent / Wide

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DIRECTEUR ARTISTIQUE

Guido Kröger CRÉATION

Vera Capinha Heliodoro, Maxime Pintadu MISE EN PAGE

INgrid CORRECTION

Cynthia Schreiber

DIETER RAMS

IMPRESSION

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01 – À l'occasion du 180e anniversaire de la maison Delvaux, le Musée de la Mode de la Province d'Anvers lui consacre une rétrospective DELVAUX. 180 ANS DE LUXE BELGE. L'exposition retrace Delvaux, fondée à l'époque des voyages à cheval, de la conception de la ligne de voyage pour la noblesse locale du 19e siècle, lors de l'apparition du sac à main moderne du 20e siècle, jusqu'à la vision d'une nouvelle forme d'élégance sous l'impulsion de Véronique Branquinho, directrice artistique de la Maison. L'entreprise est toujours dans la même famille et attache beaucoup d'importance aux valeurs claires et éthiques. La production de Delvaux reste limitée et exclusive.

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02 – Version « live » de la référence internationale qu'est LE BOOK, véritable bible de l'industrie de la mode, de la beauté, du design, des médias et de la publicité, CONNECTIONS est le salon sur mesure pour les métiers de la création visuelle.

Ce réseau international de talents et de décideurs se réunit trois fois par an à New York, Paris et Londres. Pour cette dixième édition, grande nouveauté : le salon s'installera également à Berlin et, pendant deux jours, ce sont plus de mille portfolios de photographes et d'illustrateurs qui seront exposés par les meilleurs agents d'artistes venus du monde entier. C'est l'événement incontournable pour ceux qui font et rêvent les images. www.lebook.com/connections

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Imprimerie Centrale

DESIGNMAART

03 – Le Design Museum à Londres consacre, pour la première fois en douze ans au RoyaumeUni, une rétrospective définitive de la carrière de DIETER RAMS, figure importante dans la renaissance du design fonctionnaliste allemand. Pendant 40 ans, celui-ci a dessiné plus de 500 produits pour l'entreprise Braun, ainsi que du mobilier pour Vitsœ. Au travers de ses Dix Commandements pour un design de qualité, il établit qu'un design de qualité se doit d'être, entre autres, innovant, esthétique, durable et utile. L'exposition permet de juger l'influence indiscutable de Dieter Rams sur le paysage actuel du design.

Du 18 novembre au 7 mars, www.designmuseum.org

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04 – Dans le cadre du week-end DesignCity ayant pour objectif d’instaurer le design comme une philosophie de vie (et de ville), un DESIGNMAART est organisé à Luxembourg, lors duquel une sélection d'exposants proposera du mobilier sous une structure spécialement réalisée pour l'occasion. Parmi les activités proposées, un parcours « Outdoor design » à travers la ville pour découvrir les propositions de mobilier urbain créées par des designers internationaux, une exposition EMERGENC(e)(y) qui dévoilera le paysage du design de demain, un cycle de conférences en collaboration avec Design Friends et une série d'ateliers pour enfants animés par Stina Fisch.

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