L'implantation d'Eglises: une étude en Europe francophone (SCR2043)

Est-il nécessaire d’implanter de nouvelles Églises, au vu du nombre d’assemblées évangéliques existantes?

Si oui, comment le faire sans affaiblir les communautés déjà présentes? À partir d’une étude cartographique de la Suisse romande, l’auteur offre une perspective d’avenir.

Des graphiques, schémas, tableaux, agrémentent et complètent les indications présentées dans chaque partie.

Né à Madagascar en 1967, Nirine Jonah a obtenu un doctorat en médecine vétérinaire avant de se former en institut bibliques et faculté de théologie. Responsable dans une église de la Fédération Romande des Eglises Evangéliques et professeur HET-PRO en missiologie et interculturalité à la Haute Ecole de Théologie à Saint-Légier. Il poursuit également un ministère d’enseignement dans divers pays, notamment dans le domaine missiologique.

CHF 00.90 / 00.90 € ISBN 978-2-8260-20xx-x

Nirine Jonah

L'implantation d'Églises

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L’implantation d’Églises : une étude en Europe francophone

L’implantation d’Églises : une étude en Europe francophone © et édition: Scripsi, 2020 2e édition 2020 Case postale 50 Chemin de Praz-Roussy 4bis 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés.

E-mail: info@bible.ch Internet: http://www.maisonbible.net ISBN édition imprimée 978-2-8260-2043-1 ISBN format epub 978-2-8260-0446-2 ISBN format pdf 978-2-8260-9570-5

Table des matières

Introduction.............................................................................. 7 Objectif de l’étude........................................................................................ 7 Méthodologie du recensement............................................................... 8 Caractéristiques des Églises recensées................................................. 9 Problématique.............................................................................................. 13 I. Situation générale des Églises évangéliques en Suisse romande............................................................. 15 A. Répartition des Églises selon leur lieu géographique............ 17 1. Répartition dans les différents territoires politiques......... 17 2. Répartition dans les districts en rapport avec la densité d’Églises..........................................................................23 B. Répartition des Églises selon le type de milieu géographique.........................................................................................29 1. Répartition globale dans le milieu urbain et rural.............30 2. Répartition détaillée dans le milieu urbain et rural...........34 C. Répartition des Églises selon la confession historique cantonale............................................................................40 1. Répartition proportionnelle dans les cantons.....................40 2. Répartition des dénominations dans les cantons.............. 43 II. Perspective d’avenir en Suisse romande......................... 53 A. Vision tournée vers l’extérieur.........................................................54 1. Contenu de la vision......................................................................54 2. Orientation de la vision................................................................62 B. Double approche ecclésiale..............................................................68 C. Double logique du public cible....................................................... 71

1. Logique géographique................................................................. 71 2. Logique socioculturelle................................................................. 76 Conclusion............................................................................... 83 Index des graphiques, schémas et tableaux........................ 85 Bibliographie........................................................................... 87 Liens cités................................................................................. 93

Introduction

Objectif de l’étude L’idée de cette étude a émergé dans le cadre d’une collaboration entre le « Réseau de missiologie évangélique pour l’Europe francophone » (REMEEF) et le « Réseau évangélique suisse » (RES).

Par la suite, un rapprochement avec l’Institut biblique et missionnaire Emmaüs (IBME), devenu la « Haute école de théologie – protestante, professante et professionnalisante » (HET-PRO), a eu lieu pour la partie cartographique afin d’enrichir l’équipe d’investigation, avec l’intégration de deux étudiants, Joseph Mastrullo et Jimy Luginbühl. J’adresse à ces organismes et étudiants ma vive reconnaissance pour leur concours à cette étude, selon leur domaine respectif, et en aucun cas ils ne sont impliqués dans les positions soutenues dans cet ouvrage, par ailleurs présenté sous une forme simplifiée.

Certaines données cartographiques ont été utilisées dans le cadre de mon enseignement à la « Haute école de théologie – protestante, professante et professionnalisante » (HET-PRO).

Toutefois, l’objectif est de :

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- promouvoir la multiplication d’Églises1 évangéliques, en Suisse romande, dans le cadre du Processus national d’implantation d’Églises (PNIE)2.

- équiper les Églises et les « implanteurs » pour qu’ils puissent contribuer au renforcement du témoignage de l’Évangile avec l’apport des Églises d’État appelées aussi Églises « historiques » ou Églises « officielles ».

En vue de ce double objectif, un recensement constitue une démarche cruciale.

Méthodologie du recensement Nous avons choisi de faire un recensement des Églises évangéliques romandes en activité à partir des listes fournies par le Réseau évangélique suisse (RES), le Centre intercantonal d’information sur les croyances (CIC) à Genève, les sites internet des différentes communautés, ainsi que les contacts personnels. Le résultat a été vérifié auprès de divers responsables des groupements d’Églises et des particuliers sensibilisés au réseautage.

1 Dans cette étude, nous avons choisi d’écrire « Église » et non « église » pour faire la distinction entre Église-communauté et église-bâtiment.

2 C’est un processus promu par le Groupe de Travail (GT) du Réseau évangélique suisse (RES) pour l’implantation d’Églises en Suisse romande et une équipe NC2P (National Church Planting Process) en Suisse romande en collaboration avec celle du NC2P en Suisse allemande. Il facilite la coopération de la majorité des Églises en vue de la multiplication d’Églises, par l’évangélisation, dans tous les espaces géographiques, ethniques et culturels dans une nation. Le « M4 », un outil d’accompagnement et d’équipement des implanteurs d’Églises et de leurs équipes autour de quatre thématiques : Maître – Mission – Multiplication – Mouvement, est un des outils d’implantation d’Églises utilisés.

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Le choix de comptabiliser le nombre d’Églises et non le nombre de personnes affiliées est motivé par l’aspect quantitatif de l’implantation d’Églises d’une part, et l’aspect pratique d’autre part. À ce stade il nous semble difficile de s’aventurer dans le comptage du nombre d’évangéliques, mais certaines données bibliographiques dans ce sens représentent un atout précieux.

Le résultat de ce recensement est à considérer comme un « instantané » d’un paysage incessamment en mouvement. Une

mise à jour des données s’avérera utile. D’une part, certaines Églises évangéliques risquent de se trouver hors de notre champ d’observation. D’autre part, certaines nouvelles Églises pourraient voir le jour, ou apparaître dans la liste après avoir rempli les critères retenus pour le choix des Églises recensées.

Caractéristiques des Églises recensées Dans le cadre de cette étude, nous adoptons une définition de l’Église dans la ligne de Max Weber. Il fait un usage sociologique du qualificatif « secte », diversement défini et fréquemment attribué aux Églises évangéliques. Il décrit le terme « secte » de manière non péjorative comme un regroupement religieux d’individus ayant fait volontairement ce choix et adoptant un engagement moral élevé et visible3. Celui-ci, s’inscrit dans une tradition religieuse et historique spécifique.

3 « Pour être telle, une secte doit nécessairement, dans son esprit et sa nature, renoncer à l’universalité et reposer sur un accord totalement libre de ses membres. Il doit en aller ainsi, parce que la secte veut être une formation aristocratique : une association de personnes pleinement qualifiées religieusement,

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Historiquement, les Églises évangéliques recensées, dont un bon nombre s’inscrivent dans le mouvement de la Réforme radicale du XVIe siècle ou des Réveils du XIXe siècle, sont apparues

en Suisse romande au siècle passé, avec une première vague autour de 1918, suivie par une deuxième autour de 1931, puis une troisième autour de 1980. Il semble que nous assistions actuellement à une nouvelle vague avec l’apparition des Églises « émergentes » et des Églises issues de la migration4.

Théologiquement, ces Églises présentent des traits communs que David Bebbington identifie comme suit : le biblicisme, le crucicentrisme, le conversionnisme (impliquant un changement de vie), et l’activisme (dans le sens de l’expression et démonstration et uniquement de ces personnes ; elle ne veut pas être, comme une Église, une institution pour la grâce (Gnadenanstalt), qui entend éclairer les justes comme les injustes […] La secte nourrit l’idéal de l’ecclesia pura (d’où le nom de « puritain »), l’idéal de la communion visible des saints […] Dans son type le plus pur du moins, elle rejette la grâce institutionnelle (Anstaltsgnade) et le charisme de fonction ». Max Weber, Sociologie des religions, Paris, Gallimard, 1996, p. 318.

4 Au départ, le terme Église émergente désignait surtout les Églises du sud implantées par des missions et dénominations avec une certaine autonomie et une certaine inculturation. Actuellement, elle fait référence soit à un mouvement informel, non structuré, non homogène et diversifié soit à un réseau organisé. C’est une expression d’Église, avec des formes extrêmement variées, en réponse au contexte de postchrétienté et postmodernité cf. David Brown, « Mission dans la (post)modernité », in Bible et mission, Vers une pratique évangélique de la mission, sous dir. Hannes Wiher, Excelsis, 2012, p. 222, 227229. Voir aussi, Donald Carson, L’Église émergente, Editeur Impact, 2008, 338 p.

Quant aux Églises issues de la migration, ce sont des Églises de tous les horizons culturels, issues de la migration (ou immigration) « libre » ou « forcée » (persécution religieuse ou politique, conflits armés). Elles sont caractérisées par leurs traits culturels des pays du Sud avec une certaine homogénéité, et se trouvent à l’intérieur ou à l’extérieur des structures existantes des Églises évangéliques. Elles sont également appelées « Églises ethniques » ou Église d’expression chinoise, africaine ou Églises internationales.

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de l’Évangile)5. Ces traits sont également relevés par le sociologue Sébastien Fath, tout en utilisant le terme « engagement » ou « militantisme » pour le dernier trait6. Concernant ce point,

il est à préciser que cette étude propose une action face aux besoins de la population par un dialogue qui n’exclut pas l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. L’Église est perçue comme une bénédiction pour la société, en tant que sel de la terre et lumière du monde (cf. Évangile de Matthieu, chapitre 5, versets 13-15).

Malgré ces précisions, l’identité évangélique demeure assez difficile à circonscrire. En effet, le mouvement évangélique traverse différentes dénominations d’Églises très hétérogènes, issues du protestantisme, mais également les Églises réformées cantonales. Cela est illustré par le fait que certains évangéliques s’engagent dans une paroisse réformée à tendance évangélique, que d’autres fréquentent les cultes dans une Église évangélique tout en étant engagés dans une paroisse réformée, et que d’autres encore adoptent une double appartenance entre une paroisse réformée et une Église évangélique7. À un autre niveau, le Rassemblement pour un renouveau réformé (R3) promeut une aile confessante au sein des structures ecclésiales réformées8. De

5 David Bebbington, Evangelicalism in Modern Britain. A History from 1730 to the 1980s, Londres, Unwin Hyman, 1989, p. 2.

6 Sébastien Fath, Du ghetto au réseau, Le protestantisme évangélique en France, Genève, Labor et Fides, 2005, p. 21-69.

7 Caroline Gachet, « Être évangélique dans une paroisse réformée », in Le phénomène évangélique. Analyses d’un milieu compétitif, sous dir. Jörg Stolz, Olivier Favre, Caroline Gachet, Emmanuelle Buchard, Genève, Labor et Fides, 2013, p. 236.

8 Cf. Manifeste bleu, Une couleur dans l’Église réformée, document de présentation du rassemblement pour un renouveau réformée (R3), 2016, p. 11-12,

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plus, le terme évangélique est utilisé par exemple dans l’appellation de l’Église évangélique réformée et également des Églises évangéliques méthodistes.

Par souci de clarté, on distinguera entre les Églises professantes et les Églises de multitude9, bien que parmi les dernières se trouvent également des chrétiens confessants. Dans ce travail, nous avons choisi de nous concentrer sur les Églises de professants qu’elles soient suisses ou dites issues de la migration, car elles sont moins visibles que les Églises officielles, plus faciles à repérer par leur statut dans la société, leur structure et leur localisation géographique, sans pour autant amoindrir leur importance. De plus, ce choix nous permettra de tirer des conclusions relatives à l’implantation d’Églises de professants en Suisse romande.

Une exception est faite pour l’Église évangélique méthodiste à cause du Réveil du xviiie siècle conduisant à sa naissance10.

Cela, malgré sa proximité avec l’Église réformée, notamment par la forme du culte. Quant aux Églises adventistes, malgré leurs points communs avec les évangéliques concernant le statut de

24-30 ; Voir aussi, http://www.ler3.ch (consulté le 17 novembre 2018).

9 Une Église professante est une « Église locale composée exclusivement de membres admis après profession personnelle de leur foi. » Fath, Du ghetto au réseau, p. 366 ; « Opposé au principe de l’Église de professants, le multitudinisme désigne un mode d’encadrement ecclésial qui reconnaît comme membre toute personne inscrite sur les registres et baptisée à la naissance – ou plus tard – sans conditionner l’appartenance à une profession personnelle de la foi. » Fath, Du ghetto au réseau, p. 374-375.

10 Cf. David Bosch, Dynamique de la mission chrétienne. Histoire et avenir des modèles missionnaires, Haho, Karthala, et Labor et Fides, 1995, p. 373 ; Il est à préciser que le Méthodisme est relié aux Réveils du xixe siècle (cf. Alfred Kuen, Qui sont les évangéliques ? : identité, unité et diversité du mouvement évangélique, St-Légier, Éditions Emmaüs, 1998, p. 29).

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la Bible et la notion de conversion, le degré de collaboration actuelle avec les Églises évangéliques ne nous permet pas de les inclure dans le paysage évangélique de la Suisse romande. Il en va de même pour les Témoins de Jéhovah, l’Église néo-apostolique, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, éloignés du caractère interdénominationnel propre aux Églises évangéliques.

Par conséquent, les Églises concernées sont globalement définies comme des rassemblements de chrétiens évangéliques, quelle que soit leur organisation, taille, fonctionnement, composition, forme cultuelle, ancienneté ou dénomination. Ces rassemblements sont suffisamment organisés pour proposer des cultes publics, au moins trois fois par mois, dans un lieu fixe ou en tournus.

Problématique Dans cette étude cartographique basée sur le recensement des Églises évangéliques romandes, selon les critères énoncés précédemment, la problématique est la suivante : est-il nécessaire d’implanter de nouvelles Églises, vu le nombre d’Églises évangéliques existantes en Suisse romande ? Si oui, comment implanter des Églises, sans affaiblir les Églises existantes ?

Pour cela, nous apporterons des éclairages sur la situation générale actuelle des Églises en Suisse romande par des données statistiques, aboutissant à quelques considérations et défis liés à l’implantation d’Églises. De là, nous proposerons d’engager une perspective d’avenir dans une approche missiologique.

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I. Situation générale des Églises évangéliques en Suisse romande

D’après l’enquête menée dans le cadre du Programme national de recherche (PNR 58)11, on a répertorié en 2008 près de 6000 communautés religieuses en Suisse. Parmi elles, 50% sont des communautés catholiques ou protestantes, 8% des communautés orthodoxes, anglicanes, luthériennes, presbytériennes et d’autres communautés chrétiennes, 17% des communautés non chrétiennes et 24,5% des communautés évangéliques12. Ainsi, le christianisme se diversifie, avec les deux catégories d’Églises d’État d’une part, et les « autres communautés chrétiennes », dont les Églises évangéliques font partie, d’autre part.

Le résultat de notre recension montre un total de 392 Églises évangéliques en Suisse romande. Cependant, étant donné que 11 Programme national de recherche 58 du Fonds national suisse (PNR 58, « Collectivités religieuses, Etat et société ») selon une enquête menée de 2007 à 2010 sur les paroisses et communautés religieuses.

12 Christophe Monnot, Croire ensemble. Analyse institutionnelle du paysage religieux en Suisse, Zurich et Genève, éditions Seismo, Sciences sociales et problèmes de société, 2013, p. 45-47 ; Toutefois, il faut préciser que dans la catégorie des communautés évangéliques mentionnée, les Églises adventistes, les Témoins de Jéhovah, l’Église néo-apostolique, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours sont inclus dans une prise en considération de la classification de l’Office fédéral de la statistique.

Situation générale des Églises évangéliques

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plusieurs Églises ne sont pas incluses dans ce nombre du fait de la difficulté de les répertorier13, il est raisonnable de postuler que le nombre effectif d’Églises évangéliques dépasse les 400.

Certaines sont moins visibles par leur structure, et d’autres par souci doctrinal de ne pas se « mélanger » avec les autres. Par

ailleurs, le cas des Églises de maison dont le phénomène est loin d’être marginal mérite d’être étudié. Par exemple, dans le mouvement « @home »14, nous pouvons estimer qu’il y a environ 35 communautés fondées au cours des six dernières années.

Toutefois, leur fonctionnement en réseau ne permet pas, du moins pour l’instant, un traçage géographique précis.

La situation générale de ces Églises sera présentée à partir d’une triple répartition selon le lieu géographique, le type de milieu géographique (urbain ou rural) et la confession historique cantonale15. Elle s’appuiera sur les données du recensement des Églises évangéliques entre 2017 et 2018 et la statistique de la population suisse de 201616.

13 C’est le cas d’une Église « nomade », une dizaine d’Églises rattachées à une Église, de certaines dénominations et Églises issues de la migration.

14 Il s’agit d’un réseau de communautés de maison. Même si nous avons choisi d’écrire le terme « Église » et non « église » pour faire la distinction entre Église-communauté et église-bâtiment, l’expression « communauté de maison » est utilisée pour indiquer la nécessité d’étudier le cas en rapport avec la notion d’Église.

15 Inspirée des répartitions relevées par Monnot, Croire ensemble, p. 50-59.

16 Selon la statistique de la population suisse de 2016, fournie par l’Office fédéral de la statistique (OFS), en ligne : https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/ statistiques/ population/effectif-evolution/population.assetdetail.3222001. html (consulté le 02 octobre 2017).

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A. Répartition des Églises selon le lieu géographique Dans cette première approche, les différentes Églises évangéliques, toutes tendances confondues, sont situées dans leur territoire politique et considérées selon leur densité par rapport à la population17.

1. Répartition dans les différents territoires politiques a. Données statistiques Les données statistiques relatives au nombre d’Églises par canton et par district18 sont présentées par la série de graphiques suivante :

17 Selon la statistique de la population suisse de 2016, fournie par l’Office fédéral de la statistique (OFS), en ligne : https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/ statistiques/ population/effectif-evolution/population.assetdetail.3222001. html (consulté le 02 octobre 2017).

18 Les districts avec une mention A sont des districts partiellement germanophones.

Situation générale des Églises évangéliques

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Graphique 1.1 Nombre d’Églises évangéliques romandes par canton

Graphique 1.2 Nombre d’Églises évangéliques dans la partie francophone du canton de Berne19

19 Jura bernois est un arrondissement administratif et non un district.

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Graphique 1.3 Nombre d’Églises évangéliques dans le canton de Genève (pas divisé en districts)

Graphique 1.4 Nombre d’Églises évangéliques dans les districts du canton du Jura

Situation générale des Églises évangéliques

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Est-il nécessaire d’implanter de nouvelles Églises, au vu du nombre d’assemblées évangéliques existantes?

Si oui, comment le faire sans affaiblir les communautés déjà présentes? À partir d’une étude cartographique de la Suisse romande, l’auteur offre une perspective d’avenir.

Des graphiques, schémas, tableaux, agrémentent et complètent les indications présentées dans chaque partie.

Né à Madagascar en 1967, Nirine Jonah a obtenu un doctorat en médecine vétérinaire avant de se former en institut biblique et faculté de théologie. Responsable dans une église de la Fédération Romande des Eglises Evangéliques et professeur HET-PRO en missiologie et interculturalité à la Haute Ecole de Théologie à Saint-Légier (Suisse), il poursuit également un ministère d’enseignement dans divers pays.

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