Face au Cancer (Our2009)

Evelyne Chol-Volckmann

Evelyne Chol-Volckmann

Face au cancer

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F ace au cancer

C’est un parcours vécu avec son Dieu, sa Parole et les autres croyants qu’elle retrace ici, non sans une pointe d’humour.

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Des difficultés à s’asseoir, à gravir des escaliers… et un jour, le diagnostic que rien ne laissait présager: une tumeur. Comment Evelyne, enseignante par vocation et croyante convaincue, va-t-elle vivre l’épreuve, les traitements lourds, les angoisses, les incertitudes, les questionnements qui l’accompagnent?

Un témoignage d’espoir bienvenu.

12.50 CHF / 10.00 € ISBN 978-2-88913-009-2

Evelyne Chol-Volckmann

Evelyne Chol-Volckmann

Face au cancer

Face au cancer © et édition: Ourania, 2013 Case postale 128 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés.

E-mail: info@ourania.ch Internet: http://www.ourania.ch Les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21 http://www.universdelabible.net ISBN édition imprimée 978-2-88913-009-2 ISBN format epub 978-2-88913-573-8 ISBN format pdf 978-2-88913-894-4 Imprimé en UE par Lightning Source

Table des matières

Prologue............................................................................7 1. Nouvelle inattendue .........................................9 2. La surprise change de camp.........................15 3. Cheminement douloureux ............................23 4. Du personnel dévoué......................................31 5. Un soutien efficace...........................................33 6. Sortie d’hôpital...................................................35 7. Le choix d’une perruque ................................41 8. Chimio 1................................................................43 9. Chute des cheveux............................................47 10. Féminité 0.............................................................51 11. Les chimios 2 à 4...............................................55 12. Le chat...................................................................59 13. Transfusion et chimio 5...................................65 14. Chimio 6................................................................69 15. Expériences de la vie courante.....................73 16. Leçons à retenir..................................................79 17. Le suivi...................................................................83 18. Louanges..............................................................87 Appendice.......................................................................93 Remerciements.............................................................97 Bibliographie............................................................... 101

Prologue

Ecrire… pour évacuer les émotions emmagasinées au fil des mois de maladie et de soins thérapeutiques, mais surtout pour rendre gloire à Dieu qui, dans cette épreuve, m’a secourue, a cheminé à mes côtés et m’a permis de surmonter les difficultés.

C’est le Seigneur qui m’a soutenu et fortifié …

2 Timothée 4.17 Je veux honorer sa parole et lui rendre l’honneur et la gloire qui lui sont dus, obéir à ces versets bibliques qui m’ont soutenue et qui ont fait renaître mes forces.

Fais appel à moi quand tu es dans la détresse: je te délivrerai, et tu m’honoreras.

Psaume 50.15 Dans la situation que j’ai traversée, il a accompli des merveilles, il a pris ma souffrance et il l’a transformée… pour sa gloire.

Prologue

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1. Nouvelle inattendue

– Suivez-moi, s’il vous plaît!

– Mais, où allons-nous?

– Vous aviez bien rendez-vous pour une radio du genou?

– …? Ah, oui! Excusez-moi, j’avais oublié, je viens d’apprendre une nouvelle qui m’a déstabilisée et j’en suis encore troublée…

– Veuillez vous installer comme ceci…

Depuis quatre mois, je m’asseyais avec difficulté. Il m’était difficile de descendre ou remonter le parc qui conduit à mon lieu de travail. Peu à peu, une pression gênait ma vessie…

De plus, mon genou gauche se tordait à la progression des deux étages que je monte ou descends successivement au moins vingt fois dans la journée.

Décidément, la vie n’est pas «un long fleuve tranquille», pour employer une expression bien connue!

Sans doute, l’automne, avec son lot de douleurs diverses, avait fait son œuvre. Une vieille Nouvelle inattendue

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chute en rollers devait me rappeler à son bon souvenir… Il fallait serrer les dents et continuer d’avancer comme on me l’avait inculqué dans ma jeunesse. Combien de fois n’ai-je pas entendu: «Tu verrais, si tu avais subi la guerre»!

Le docteur consulté en septembre avait diag­ nostiqué une crise hémorroïdaire. Me connaissant depuis quelques années, il savait mon intestin souvent fragile. Le traitement n’a pourtant rien donné. Finalement, avec une radio du genou, il m’a proposé de passer une radio pelvienne.

Ce que je viens donc de faire.

Le médecin radiologue semble dubitatif: – Vous voyez sur le moniteur? Cette ombre noire, c’est un kyste. Ce qui m’inquiète, c’est qu’il est accompagné d’une masse «annexielle» dont je ne trouve pas la fin. Il faut faire enlever ça d’urgence…

Bon, restons stoïque, je ne m’attendais pas à cela, mais puisque c’est une réalité, il va falloir agir vite. J’aurai sans doute à subir une cœlioscopie, voire une ablation chirurgicale, au pire. Le radiologue me précise que le kyste mesure environ 10 centimètres de diamètre, un pamplemousse!

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Alors, quand la radio du genou révèle un syndrome rotulien nécessitant quelques séances de rééducation, je ne suis pas très impressionnée…

En rentrant à la maison, je ne sais comment informer mon mari de ce qui va transformer notre avenir immédiat. Finalement, je laisse le compte rendu radiologique sur la table de la salle à manger en attendant son retour.

Le lendemain matin, en arrivant à l’école – puisque je suis enseignante –, j’informe ma direction des nouvelles de la veille. Ce soir, je partirai vite pour un rendez-vous complémentaire d’urgence chez le gynécologue. Je laisse mon cartable et tous mes outils de travail en classe.

Le médecin regarde la radio et me dit que ce n’est sans doute pas cancéreux, car si c’était le cas, je ne serais pas en pleine forme mais plutôt au fond de mon lit, amaigrie et souffrante.

Et puis, il n’y a aucun cas de cancer dans ma famille…

Cela a le don de m’encourager, car je n’osais considérer le cas potentiellement si grave et, par là même, je me rends compte qu’on est à une frontière brumeuse mais qu’apparemment tout est plutôt positif pour moi. Elle me fait Nouvelle inattendue

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ensuite obligeamment les courriers nécessaires à une hospitalisation rapide.

Sur ce, je commence le soir même un parcours du combattant en prenant la direction de la clinique la plus proche, pour y passer une IRM. Là encore, le médecin est dubitatif: il détecte un épanchement de liquide péritonéal sous le kyste. Pour lui, ce n’est pas très bon signe.

Ensuite, il va falloir choisir le chirurgien qui m’opérera. Mais nous ne savons pas quel serait le meilleur. Finalement, ce sera la proximité d’un grand hôpital de notre domicile qui nous indiquera un choix sage. Cet établissement possède des services et des praticiens compétents, travaillant en équipe qui plus est, ce qui nous paraît judicieux en cas de complications…

Contact pris, le jour de la rencontre avec l’homme de la situation arrive très vite.

– Pour ne rien vous cacher, votre tumeur me rend soucieux…

– Pensez-vous qu’une cœlioscopie sera la solution?

– Savez-vous la taille de votre kyste?

Effectivement, un pamplemousse ne passe pas par 2 ou 3 centimètres d’ouverture… (J’étais 12

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en pleine science-fiction, pensant qu’on pouvait aspirer le kyste ou le briser au laser…)

– Je vous ferai probablement une cicatrice verticale d’environ 20 centimètres et ne saurai la teneur de cette tumeur qu’après analyse lors de l’intervention même.

C’est alors que mon mari me manque, lui qui est mon soutien. Mes jambes commencent à faiblir, je prends soudain conscience qu’on envisage une situation qui n’a rien de rassurant.

C’est la première fois qu’on emploie le terme de «tumeur». Pourquoi étais-je tellement naïve jusqu’ici?

Je repense à la foi chrétienne qui est mienne: qu’en est-il maintenant devant l’épreuve?

Je prie intérieurement: «Seigneur, aide-moi à accepter et supporter tout ce qui se profile à l’horizon…»

Et le Seigneur me donne sa paix par un verset biblique que j’ai retenu lors de mes méditations personnelles: Je lève mes yeux vers les montagnes: d’où me viendra le secours? Le secours me vient de l’Eternel, qui a fait le ciel et la terre.

Psaume 121.1-2 Nouvelle inattendue

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Parfois, nous prenons conscience que notre sort est désespéré ou semble l’être, mais Dieu, du haut du ciel, voit notre misère; il ne nous abandonne pas, et un seul regard vers lui suffit à nous redonner confiance et espoir, si nous avons fait le pas de saisir sa grâce et son pardon pour notre vie entière.

Dans la foulée, je rencontre également le médecin anesthésiste qui me suivra médicalement.

Il faudra ensuite faire un scanner et programmer l’opération dès que le bloc opératoire sera disponible. Ce qui prendra environ 15 jours.

Ces jours seront occupés par diverses démarches administratives, des prises de rendez-­ vous et bilans sanguins, et l’attente, si possible confiante…

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2. La surprise change de camp

Mon mari, s’il est abattu par toutes ces circonstances, n’en laisse rien paraître. Il me dit que Dieu sait tout et que nous traverserons cette épreuve à deux.

Qu’ajouter effectivement devant tant de clairvoyance? Cette simple allégation suffit à apaiser mes craintes naissantes. Effectivement, Dieu le sait!

Là, je me souviens que le Seigneur connaît tout de moi: mon passé, mon présent, mon avenir, et que je lui ai confié ma vie depuis de nombreuses années. Il est temps de mettre ma foi en action…

Ce verset biblique m’encourage: C’est ce qui fait votre joie, même si maintenant, puisqu’il le faut, vous êtes pour un peu de temps attristés par diverses épreuves. Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or, qui est périssable et que l’on soumet pourtant La surprise change de camp

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à l’épreuve du feu – aura pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

1 Pierre 1.6-7 Dans cette tempête, car c’en est une, même si la mer se déchaîne, il tient la barre; je ne pourrais trouver meilleur pilote! Il me faut garder confiance.

Comme dans l’histoire du «Cullinan», ce diamant brut trouvé en Afrique du Sud en 1905, auquel on donna le nom du propriétaire de la mine. Il fut offert au roi d’Angleterre. Le diamantaire à qui il fut confié dut le faire éclater au burin en trois morceaux principaux, avant de le tailler pour en faire ressortir la splendeur!

J’accepte, même si l’épreuve semble difficile, que mon âme est un joyau précieux pour mon Dieu et qu’il me faudra me laisser «tailler» afin de, plus tard, pouvoir le louer pour cela.

Nous informons alors nos amis et la famille, car notre vie va momentanément être bouleversée dans ses habitudes.

Beaucoup ne savent que dire; d’autres essaient de dédramatiser, d’encourager; certains suggèrent de prier assidûment…

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Le pasteur de notre église me propose une «onction d’huile», selon les préceptes de JésusChrist cités dans l’épître de Jacques au chapitre 5, versets 14 et 15: Quelqu’un parmi vous est-il malade?

Qu’il appelle les anciens de l’Eglise et que les anciens prient pour lui en lui appliquant de l’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, le pardon lui sera accordé.

Hormis le fait que je sache intellectuellement la signification de ce geste, c’est nouveau pour moi.

Le dimanche suivant, l’assemblée d’anciens se rencontre avant le service du culte. Mon mari et moi sommes présents et le pasteur pose ses mains sur ma tête tout en me répandant une huile parfumée sur le front, en priant que notre Dieu ait les regards sur moi dans les circonstances qui sont les miennes et qu’il me donne de vivre… Les prières de la petite assemblée montent spontanément vers Dieu pour une guérison complète, car il est le seul à pouvoir La surprise change de camp

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l’assurer s’il le désire et, en tout cas, un soutien dans la douleur.

En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

Matthieu 18.20 C’est une de ses promesses… Je crois que Dieu agira auprès de moi et aidera ceux qui m’entourent.

Cela renouvelle ma confiance en lui, me procure une douce paix dans la joie du partage.

Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ.

Philippiens 4.6-7 Quelques jours plus tard, après la préparation d’usage qui suit un régime sans fibres – du genre quatre litres d’eau de mer gluante à avaler en quelques heures, des séjours aux toilettes pour rendre à la mer ce que tu en as 18

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avalé, deux douches à la Bétadine qui donnent l’impression que tu reviens de la Martinique –, me voilà prête pour l’opération. En réalité, je ne sais pas très bien où je vais… mais j’y vais le cœur en paix.

Sera-ce mon dernier jour terrestre? Y aura-­ t-il une surprise décevante? Suis-je atteinte d’un cancer? Et si oui, à quel degré?

Je ne perds pas de temps avec ces questions, car tout s’enchaîne très vite et je me sais entourée de prières et, surtout, dans les mains de mon Dieu qui guidera celles du chirurgien.

Après quatre heures au bloc opératoire et un temps de réveil – dont je n’ai aucune idée –, me voilà dans une chambre propre et confortable.

J’entends la voix des infirmières et celle de mon cher mari, mais ma vue est brouillée.

Merci Seigneur, je suis encore là… Je n’avais pas peur de mourir au cours de la «laparotomie» – ma vie est en règle avec Dieu –, mais laisser mon âme sœur seule m’aurait attristée.

Nous avons mis tellement de temps à nous trouver que, si nous pouvons avoir encore quelques années pour continuer à nous chérir mutuellement, quel bonheur!

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Dans leur détresse, ils ont crié à l’Eternel, et il les a délivrés de leurs angoisses: il a arrêté la tempête, ramené le calme, et les vagues se sont calmées. Ils se sont réjouis de ce qu’elles s’étaient apaisées, et l’Eternel les a conduits au port désiré.

Psaume 107.28-30 Le pilote invisible nous a gardés.

Dès que je récupère une conscience active, la visite du professeur G. me rassure: – J’ai une mauvaise nouvelle et une bonne pour vous: la tumeur que je vous ai enlevée était cancéreuse, elle a été analysée pendant l’opération, comme prévu… J’ai pu bien nettoyer et tout enlever. Je vous ai fait 37 prélèvements qui sont tous sains… Par contre, on a aussi trouvé un bout de pancréas sur votre duodénum (sortie de l’estomac avant l’intestin) et on en a profité pour l’enlever également; il n’avait rien de cancéreux, c’est ce qu’on appelle un «pancréas ectopique».

Puis il m’explique encore sa surprise du fait que j’ai ressenti cette tumeur: seulement 20% des patients sont dans ce cas. La plupart du 20

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temps, on s’en rend compte aux stades 5 et 6… je suis au stade 1!

Ma pensée s’élève une fois de plus vers le ciel…

Jésus les regarda et leur dit: «Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.»

Matthieu 19.26 C’est clair, Dieu l’a permis ainsi!

J’ai envie de le louer et de sauter de mon lit pour remercier le chirurgien de son travail si minutieux et sérieusement accompli, mais il faut avouer qu’avec tous mes «branchements», pansements, etc., je suis un peu limitée pour les manifestations de joie intempestives; elles resteront plus discrètes mais réellement sincères.

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3. Cheminement douloureux

Me voici donc «branchée» de tous les côtés avec des perfusions, des drains, des sondes – et que sais-je encore? –, incapable de faire un mouvement sans provoquer une gêne à cause de tous ces tuyaux néanmoins indispensables.

Lorsque Hervé (mon mari) vient me voir, ses yeux bleu océan ont mesuré la force des vents, son ton olivâtre montre que le bateau a résisté à la dure tempête. Je m’aperçois également que la neige s’accroche dans ses beaux cheveux bruns. Je suis tellement déçue de lui causer autant de tracas…

Cependant, il reconnaît que je suis entre de bonnes mains: des mains expérimentées dans leur domaine. De plus, le personnel du service est efficace et dévoué.

Je dois prendre régulièrement quelques cachets, mais l’essentiel des produits passent par divers cathéters ou perfusions. Je ne suis pas alimentée par voie buccale.

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C’est un parcours vécu avec son Dieu, sa Parole et les autres croyants qu’elle retrace ici, non sans une pointe d’humour.

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Des difficultés à s’asseoir, à gravir des escaliers… et un jour, le diagnostic que rien ne laissait présager: une tumeur. Comment Evelyne, enseignante par vocation et croyante convaincue, va-t-elle vivre l’épreuve, les traitements lourds, les angoisses, les incertitudes, les questionnements qui l’accompagnent?

Un témoignage d’espoir bienvenu.

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