Nouméa ma ville n°2

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE NOUMÉA OCTOBRE-NOVEMBRE 2020

N° 2

Culture p. 20

LE PACIFIQUE RÊVÉ DES PEINTRES

Dossier p. 12

REJOIGNEZ LES NOUVEAUX CONSEILS DE QUARTIER noumea.nc Nouméamaville

UN CARNAVAL 2020 TOUT EN COULEURS Samedi 19 septembre.

Le carnaval a rassemblĂŠ 1 500 participants et plus de 25 000 spectateurs dans les rues de la ville.

SOMMAIRE

6 RETOUR

8 ACTUS

EN IMAGES

12

DOSSIER LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE DYNAMISÉE

16 17 PLUS BELLE NOUMÉA LA VILLE

AVEC VOUS

18 DANS MON

QUARTIER

N°2

20 CULTURE

Réalisation : Cellule Communication de la Ville de Nouméa Hôtel de ville 16, rue du Général-Mangin BP K1 – 98849 Nouméa Cedex Tél. : (687) 27 07 78 www.noumea.nc communication@ville-noumea.nc Directrice de publication : Sonia LAGARDE, maire de Nouméa Rédacteur en chef : Didier BLANCHARD Rédaction : Marion LE ROY PAO : Sylvain WISS Photo de couverture : Niko VINCENT Photos : Niko VINCENT, Bryan GAUVAN, Ville de Nouméa et archives Impression : IRN Tirage : 23 000 exemplaires

4

22 NOUMÉA HIER

24 AGENDA

26 TRIBUNES

ÉDITO

N

ous nous sommes engagés dans la végétalisation des axes majeurs de notre ville afin de faire de Nouméa une ville encore plus verte, plus apaisée.

Après la voie de dégagement le long de la SLN, les quais Ferry et la baie de la Moselle qui se sont transformés, c’est désormais aux cinq îlots centraux de l’avenue Victoire-Henri Lafleur de s’inscrire dans cette mutation.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 88 arbres qui seront plantés en pleine terre afin de créer un double alignement alternant palmiers plume, Tabebuia rosea et lataniers rouges.

Ces aménagements prévus de longue date nous ont permis de déceler au travers d’une étude que beaucoup de ces végétaux étaient en très mauvais état. En effet, la quasi-totalité des flamboyants était atteinte de pourridié, une maladie causée par des champignons qui entraînent la décomposition des racines.

Quant aux cocotiers, la plupart étaient infestés par le Brontispa. Les spécimens sains ont été déplacés vers la pépinière municipale et seront à terme replantés sur d’autres espaces et notamment au parc urbain de Sainte-Marie.

Ces aménagements s’inscrivent ainsi dans la Trame Verte Urbaine créée pour renforcer les continuités écologiques et garantir un cadre de vie de qualité.

Cette volonté de laisser une plus grande place à la nature en ville, nous l’avons d’ailleurs inscrite dans le Plan d’Urbanisme Directeur de la Ville en augmentant la surface des espaces verts sur l’ensemble de la commune, avec la possibilité de diversifier les supports (pleine terre, façades et toitures) afin que l’urbanisation ne rime plus avec le tout-béton.

Cette volonté qui est la nôtre de restructurer les grands axes de la ville permet de rendre Nouméa plus agréable encore.

Sonia Lagarde Maire de Nouméa

5

RETOUR EN IMAGES Samedi 22 août

ACROBATIES

Clôture en beauté pour le Festival des cultures urbaines Démonstration de glisse urbaine, initiation au roller, atelier rap, tournois de jeu vidéo, animations foot de rue, trottinette, BMX...

Le premier festival des cultures urbaines, qui s’est tenu durant les deux semaines de vacances du mois d’août, a rassemblé plus de 500 enfants par jour sur la plaine de Sainte-Marie !

Dimanche 30 août

SWING

Le dimanche, on danse au parc urbain !

Le deck du parc urbain de Sainte‑Marie regorge de vie ! À deux pas de la mangrove, au milieu de l’espace arboré, tous les week‑ends il est le théâtre de moments de détente et de partage : flamenco, swing, kizomba, théâtre d’impro... et chaque 3e dimanche du mois, un concert est même proposé par la Ville, en plein air !

Dimanche 30 août

PLAISIR

300 seniors au thé dansant !

Sortir, se retrouver, se divertir !

Le thé dansant, organisé par le CCAS dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville, a fait le bonheur des nombreux seniors venus profiter des rythmes entraînants du Trio Nostalgie.

Rendez-vous pour le prochain thé dansant le 12 novembre !

Les inscriptions se font auprès du CCAS ou sur le site noumea.nc.

6

RETOUR EN IMAGES

Samedi 19 septembre

MÉMOIRE

Le général De Gaulle a sa statue Il trône désormais face à la baie de l’Orphelinat.

C’était un souhait de l’association pour la mémoire du gaullisme en cette année du 80e anniversaire de l’appel du 18 Juin, auquel la mairie a répondu favorablement en proposant cet emplacement de choix pour le buste du Général réalisé spécialement par un sculpteur de Toulouse.

Samedi 19 septembre

PROTECTION

La forêt du Ouen-Toro en fête !

Plus de 250 arbres ont été plantés par les Nouméens, avec l’aide précieuse des nombreuses associations environnementales.

Cette journée a été l’occasion pour de nombreuses familles d’être sensibilisées à la préservation de la forêt sèche, un écosystème rare et unique.

Mercredi 30 septembre

ONE MAN SHOW

« Fin mal géré », pour tous On est venu en famille, entre amis, et on a bien ri !

Sur la place Constantine au cœur de la Vallée-du-Tir, à la maison de quartier de Rivière-Salée ou sur la place des Cocotiers, les histoires et les mimiques d’Hussein Wobama ont rassemblé, lors des représentations gratuites du spectacle « Fin mal géré » !

7

ACTUS

ZÉRO DÉCHET

ET SI ON SE LANÇAIT ?

Trois mois pour réduire ses déchets, prouver que c’est possible et pas si compliqué. C’est le challenge que relève une quarantaine de familles nouméennes volontaires, avec le soutien de la Ville.

Surveiller, peser, changer ses habitudes de consommation et sa perception des déchets. Natacha Esprit-Bouttin, qui habite à Motor-Pool, a eu vent du dispositif sur les réseaux sociaux : « On est déjà un peu dans une démarche de réduction de nos déchets, là c’était l’occasion d’aller plus loin, d’avoir des infos, des astuces et d’échanger. »

Après cinq semaines dans le dispositif, Natacha et son compagnon constatent déjà qu’ils ont « fait maigrir » leur poubelle : « Nos efforts sont significatifs et payants ! Je n’ai qu’une petite poubelle par semaine, principalement d’emballages, et qui ne sent pas mauvais. » Car si l’on se donne le temps et l’envie de regarder ce qu’on met dans la poubelle, on se rend vite compte que beaucoup de déchets peuvent être évités : les déchets organiques peuvent être compostés, certaines boîtes et barquettes peuvent être réutilisées, les boîtes en aluminium et le verre peuvent être triés...

Cécile, maman de trois petites filles, a commencé le zéro déchet il y a quelques années : compost, couches lavables, savons solides... sont des gestes qu’elle a adopté au quotidien, comme toute la famille !

Aujourd’hui, elle cherche a supprimer totalement les emballages plastiques de sa consommation.

DES GESTES SIMPLES À FAIRE CHEZ SOI

Réduire les emballages en choisissant des produits emballés dans du carton ou du papier, ou en achetant en vrac avec son propre contenant Préférer le réutilisable Limiter les impressions des documents papier Fabriquer son propre compost avec les déchets organiques

LE POIDS DES DÉCHETS À NOUMÉA

410 30 kilos

C’est la quantité de déchets jetés chaque année en moyenne par habitant à Nouméa.

8

%

C’est la proportion de déchets organiques dans les poubelles.

Éviter le gaspillage alimentaire Limiter sa consommation de piles et de batteries en éteignant ses appareils dès que possible Recycler ses déchets

ACTUS

LES CONSEILLERS JUNIORS DÉJÀ EN ACTION !

Les conseillers municipaux juniors, qui ont tenu leur première séance plénière le 3 septembre, ne manquent pas d’idées pour mieux vivre à l’école et dans la ville.

Lutte contre la pollution, formation aux premiers secours, devoir de mémoire, aide aux personnes défavorisées, actions contre la violence à l’école...

Les projets tout juste votés, les jeunes élus se sont mis au travail : la commission en charge d’améliorer le bien-être à la cantine a déjà rencontré le fournisseur de repas Newrest pour plancher sur un menu à base de produits locaux. Quant à la commission environnement, elle travaille sur la végétalisation des cours d’école et la gestion des déchets avec le soutien d’associations comme Zéro Déchet et le Centre d’initiation à l’environnement (CIE).

DOUZE NOUVEAUX

SAPEURS-POMPIERS VOLONTAIRES La Ville a recruté douze nouveaux sapeurs-pompiers volontaires. À l’issue d’épreuves de sélection et de trois semaines de formation intensive, ils sont opérationnels et prêts à partir en intervention.

Quatre femmes et huit hommes, âgés de 19 à 40 ans, ont rejoint les rangs des sapeurs-pompiers volontaires de la Ville. Ils ont été sélectionnés parmi une centaine de candidats, ont appris les gestes de premiers secours et l’utilisation du matériel de secourisme.

Des campagnes de recrutement de sapeurs-pompiers volontaires sont régulièrement organisées, et pour se présenter aux épreuves, il faut avoir entre 18 et 55 ans, être motivé, sportif, en bonne condition physique, avoir du temps à consacrer aux autres et un solide esprit d’équipe. Nouméa, qui compte deux casernes, dispose de 110 volontaires et de 77 professionnels. Ces sapeurs-pompiers assurent pas moins de 4 000 interventions par an.

VACANCES 2021

APPEL AUX CENTRES DE LOISIRS

Imaginez, proposez, réalisez ! Vous êtes un centre de vacances et de loisirs et vous avez un projet d’activités durant le temps des vacances scolaires à destination des enfants ? La Ville lance un appel à projets afin de soutenir financièrement les actions novatrices en faveur des enfants de la commune. Les projets lauréats devront participer à l’animation des quartiers de la ville.

INFOS + Télécharger le dossier de candidature sur noumea.nc.

Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 20 novembre à l’accueil de la Direction de la Politique de la Ville (20, rue du Général-Gallieni).

9

ACTUS

MARCHÉ MUNICIPAL

UNE SOLUTION POUR LES POISSONNIERS

DENGUE

WOLBACHIA BIEN INSTALLÉE

Les exploitants des commerces de poissonnerie du marché ont dû faire face à une organisation en urgence de leurs commerces. En effet, la pollution émise par les fumées de l’incendie de trois catamarans à Port-Moselle, le soir du 19 septembre, a conduit à la fermeture pendant plusieurs semaines du pavillon des poissonniers.

Pour permettre le maintien de l’activité de tous durant les fastidieux travaux de nettoyage, les services de la Ville

ont mis en place une solution dès le jeudi 24 septembre : une partie des commerçants occupent des emplacements vacants dans les différents pavillons du marché et d’autres ont été installés sous un Tivoli spécialement déployé sur la placette centrale du marché. Bien entendu, cette nouvelle organisation temporaire respecte les normes sanitaires et les commerces disposent de vitrines réfrigérées ou de tables à glace, mises à disposition par les services de la Ville.

NUMÉRIQUE

NOUMÉA NUMÉRIQUE

revivez l’événement en réalité augmentée !

Pour faire défiler les photos de la journée Nouméa Numérique du 7 octobre dernier, il suffit de télécharger gratuitement l’application Blippar sur votre smarphone et d’appuyer sur le bouton pour scanner l’image ci-contre.

10

Après un an de lâcher de moustiques porteurs de la bactérie et plusieurs mois de suivi, les premiers résultats sont très encourageants. Ces moustiques sont présents sur l’ensemble de la commune, et sont même déjà bien établis dans les quartiers de Vallée-des-Colons, Haut-Magenta, Portes-de-Fer, Aérodrome, 4e Kilomètre, Tina...

Pour les zones sur lesquelles un retard est constaté, des lâchers supplémentaires sont prévus sous forme de wolbicaps (capsules contenant des œufs de moustiques), à partir de ce mois de décembre. Dans ce cadre, le World Mosquito Program lance un appel aux volontaires pour accueillir une wolbicap à leur domicile.

INFOS + Renseignements au numéro vert 05 00 08, ou sur la page Facebook World Mosquito Program Nouvelle‑Calédonie.

LE CHIFFRE

15

C’est le nombre de snacks et restaurants ayant décroché le Label Hygiène Alimentaire en 2018 et renouvelé cette année.

Pour rappel, ce label vise à valoriser les structures qui s’impliquent en matière d’hygiène et de prévention des risques.

ACTUS

JEUNESSE

32 MILLIONS pour la prévention

BAIE DES CITRONS

PRIORITÉ À LA BAIGNADE

Interdiction de naviguer et de s’ancrer, interdiction de pêcher, de vider ses poissons et de nourrir les animaux marins... Depuis le début du mois d’octobre, un nouvel arrêté réglemente les usages nautiques de la baie des Citrons.

Dans sa mission de sécurité des personnes sur la bande littorale des 300 mètres, la commune prend des mesures pour réduire le risque requin et les conflits d’usage entre baigneurs, pêcheurs côtiers et pratiquants d’activités nautiques.

DES INTERDICTIONS ÉTENDUES

Ainsi, les zones balisées ont été redéfinies pour davantage de sécurité, et certaines activités jugées susceptibles de porter atteinte à la sécurité des usagers sont désormais strictement interdites.

Cependant, l’interdiction de pêcher, de rejeter ses déchets organiques, de vider ses poissons et de nourrir les animaux marins s’étend déjà, avec cet arrêté, à l’anse Vata et à toutes les autres zones nautiques de Nouméa.

C’est en francs, le montant des subventions attribuées lors du conseil municipal du 28 septembre en faveur de la jeunesse. Dans le détail : 4 millions sont versés à l’association Le Mouv’, 1,4 million à l’ADAMIC en charge de l’animation du Rex, 15 millions pour les dispositifs du gouvernement de la Nouvelle‑Calédonie de prévention de la déscolarisation et de la veille éducative dans les collèges et écoles primaires de Nouméa, et 12 millions francs à la province Sud pour permettre la prise en charge de 165 élèves défavorisés.

La baie des Citrons est ainsi la première plage à connaître une nouvelle réglementation, qui s’étendra à terme à toutes les plages de la ville.

SUR LES RÉSEAUX SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK NouméaMaVille

JEAN-FRANÇOIS Un regard au-dessus d’une canalisation, qui se trouve sur le trottoir en face de chez moi, a été déplacé. Comment faire pour le remettre en place ?

Pour tout soucis de voirie, n’hésitez pas à appeler Allô mairie au 050 080.

Le Rex propose aux 12-26 ans des ateliers, des animations et des spectacles autour des cultures urbaines (hip-hop, slam, rap), de la danse, du théâtre...

CORA Savez-vous quand aura lieu le prochain Dimanche en mode doux sur la place des Cocotiers ?

Le dispositif Dimanche en mode doux sur la place des Cocotiers se déroule chaque premier dimanche du mois.

Et chaque troisième dimanche, c’est à l’Anse-Vata !

11

DOSSIER

LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE DYNAMISÉE !

Les conseils de quartier « nouvelle formule » cherchent leurs futurs conseillers !

Pourquoi pas vous ?

Plus représentatifs, moins institutionnels, davantage favorables à l’implication des conseillers, plus ouverts aux jeunes... Ces changements ont été votés lors du conseil municipal du 28 septembre dernier.

12

Les conseils de secteur de la précédente mandature (2015-2019) ont permis la construction ou la réfection de nombreux espaces de loisirs dans les différents quartiers de la ville : agrès de workout (comme ici à Tindu), parcs de jeux, boulodromes...

P

roposer des aménagements urbains ou des animations pour améliorer votre quartier, nourrir des échanges constructifs... et voir des projets concrets naître dans la concertation.

C’est ça la démocratie participative !

Réunissant les 37 quartiers de la ville, ces conseils permettent

aux habitants de participer activement au « bien-vivre » dans leur quartier.

Depuis 2015, l’exécutif de la Ville a fait de la démocratie participative une priorité, pour laquelle il consacre un budget d’investissement propre. C’est un véritable outil de concertation et de réalisation de projets par et pour les habitants.

DOSSIER

3

CHANTAL BOUYÉ,

2e adjointe chargée de la démocratie participative

QUESTIONS À

« S’ouvrir davantage aux jeunes et aux porteurs de projets »

Quel bilan peut-on tirer de la démocratie participative après cinq années de mise en œuvre ?

C’est un bilan très positif. Les budgets dédiés ont tous été consommés. Plus de cent projets très diversifiés, portés par les différents conseils de secteur, se sont concrétisés et les réalisations touchent l’ensemble des quartiers de Nouméa.

De plus, lors des réunions, les Nouméens ont pu échanger avec les élus sur des sujets qui les préoccupent et parfois les débats ont permis de trouver ensemble des solutions à des problèmes récurrents.

Quelles en sont les nouveautés ?

L’idée est de s’ouvrir davantage aux jeunes et aux porteurs de projets. Ainsi, par exemple, les jeunes fréquentant les maisons de quartier pourront présenter des projets au conseil qui pourra alors les soutenir et s’enrichir de leur vision.

On souhaite développer davantage de concertation entre les conseillers de quartier et les habitants, pour permettre une implication de tous dans la réalisation et la pérennisation des projets.

Nous allons poursuivre les diagnostics en marchant afin que les habitants des quartiers partagent leurs préoccupations et échangent, dans le but de trouver,

LES CONSEILS DE QUARTIER EN CHIFFRES

5

conseils de quartier, qui se réunissent chacun 3 fois par an

ensemble, des solutions aux problèmes. L’idée est que les habitants deviennent davantage acteurs du « bien-vivre » dans leurs quartiers, avec l’accompagnement de la Ville.

Comment devenir conseiller bénévole ?

Une campagne de recrutement est en cours, jusqu’au vendredi 30 octobre.

Pour candidater, il suffit d’avoir au moins 18 ans, de ne pas avoir de mandat électif et de résider dans l’un des quartiers de Nouméa.

Ce qui compte surtout, c’est la motivation et l’envie de s’impliquer pour améliorer le cadre de vie, de créer du liens entre les habitants et de favoriser le bien-vivre dans les quartiers.

INFOS + Le formulaire de candidature est téléchargeable sur le site noumea.nc Il peut être retiré dans les maisons de quartiers, dans le Proxibus ou directement à la direction de la Politique de la Ville, située avenue Gallieni au centre-ville.

30

conseillers par secteur, soit 150 conseillers de quartiers à Nouméa

80 MF

par an dédiés aux projets d’aménagement des conseils de quartier

13

DOSSIER

BILAN

Depuis la mise en place en 2015 de la démocratie participative, plus de 100 projets ont vu le jour. Retour sur quelques réalisations marquantes qui profitent désormais à tous, dans tous les quartiers de la ville.

AÉRODROME, 4e KM, NORMANDIE, TUBAND ET RIVIÈRE-SALÉE

D’AUTRES PROJETS CONCRÉTISÉS

Réalisation de jardins familiaux

Aménagement d’un parc de jeux et de la place du marché de Kaméré 2 000 Aménagement d’un accès pour les personnes à mobilité réduite à la plage de Magenta-Aérodrome TINA Aménagement d’une voie piétonne au bord de la mangrove

Réalisation d’un terrain multisport à la Vallée-du-Tir Réfection d’équipements de proximité (faré, boulodrome, terrain de sport et parc de jeux) à Montravel Réalisation d’un parc d’activités pour seniors et personnes à mobilité réduite à Tuband

LOGICOOP, 6e KM ET OUÉMO Installation d’équipements de workout

37 %

sont des projets visant à améliorer la sécurité (ralentisseur, passage piéton, mise en éclairage...)

14

20 %

sont des équipements de proximité (terrain de sport, boulodrome, faré... )

17 %

sont relatifs à des aires de jeux pour enfants

14 %

sont des projets d’aménagements urbains (accès PMR, réalisation de trottoirs, itinéraire cyclable...)

13 %

représentent des projets environnementaux (aménagement paysager, réalisation de parcelles pour jardins familiaux, rucher...)

5 MINUTES POUR COMPRENDRE

LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE :

comment ça marche concrètement ?

De l’idée à sa réalisation : la nouvelle formule des conseils de quartier simplifie les étapes et vise la mise en œuvre de plus de projets. Animation, création d’équipements publics ? Chaque habitant peut désormais venir proposer son idée aux conseillers de quartier.

je suis un habitant du quartier ou une association et j’ai un projet. je le présente aux conseillers de quartier.

j’ai un projet d’aménagement approuvé par le conseil de quartier. j’ai un projet d’animation validé. il pourra être soutenu par le conseil de quartier et/ou les servicEs dédiés de la ville.

validation de la faisabilité et consolidation du projet d’aménagement avec les services techniques de la ville.

le projet est soumis à l’Exécutif.

réalisation : Le projet voit le jour !

15

PLUS BELLE LA VILLE

DOSSIER

PORT-DESPOINTES :

la phase 2 enclenchée Cette deuxième phase du chantier d’envergure vise à assainir et à requalifier la route.

Les travaux ont commencé en août et dureront un an.

L

a première phase s’est terminée au mois de mars dernier. La période de confinement a marqué une pause dans le chantier, mais les travaux ont repris depuis fin août pour la deuxième phase.

Les aménagements prévus, en plus d’être nécessaires, sont lourds et nombreux : réalisation de réseaux d’eaux usées et remplacement des réseaux d’eaux pluviales, renouvellement de conduites d’eau potable, enfouissement des réseaux aériens, création d’un réseau d’éclairage public, réfection complète de la chaussée et des trottoirs... Sans compter la plantation de 26 palmiers Wodyetia bifurcata (queue-de-renard).

Cette deuxième phase concerne la portion allant de la rue du Frère-Marmoiton à la rue Faidherbe.

La troisième phase du chantier, de la rue Faidherbe au Calvaire (station Mobil), terminera ce chantier d’envergure en 2022.

L’ AVENUE DE LA VICTOIRE s’embellit !

Pas moins de 88 arbres et palmiers (Tabebuia rosea, palmiers plume et lataniers rouges) vont être plantés en pleine terre au centre-ville, sur cinq îlots centraux de l’avenue de la Victoire – Henri-Lafleur, entre la rue Jules‑Ferry et l’avenue du Maréchal-Foch. Ces travaux seront terminés pour la rentrée 2021.

Les travaux de terrassement et de plantation devraient être terminés pour la rentrée 2021.

16

Cet aménagement s’inscrit dans la continuité des opérations de réaménagement végétal de l’entrée nord de la ville et le long du quai Ferry. Il s’agit de poursuivre l’amélioration du cadre de vie, de créer une perspective végétale sur cet axe très passant et d’aménager une véritable « coulée verte » au niveau du front de mer.

NOUMÉA, AVEC VOUS DOSSIER

FIN DE JOURNÉE...

sur la route du Ouen-Toro Un événement, un lieu... Les Nouméens ont la parole !

Pour ce numéro, nous sommes allés recueillir leur avis sur le nouvel aménagement de la route menant au sommet du Ouen-Toro.

NOLWENN CREUGNET ET CINDY FICHTER

Dumbéa-sur-Mer

MARIE-FAUSTINE TOULANGUI

On vient plusieurs fois par semaine pour le sport, faire de la marche ou du jogging. Avec ces aménagements, maintenant on n’a plus l’impression d’être frôlées par les voitures. Et plus besoin de s’arrêter, on est libres d’aller à notre rythme ! Il est vraiment appréciable, notamment, de pouvoir faire la descente en toute sérénité.

Moi, je viens faire mon sport ici, à Nouméa, je marche et je profite de la vue ! C’est rare que je m’arrête sur mon parcours, donc j’apprécie vraiment le fait que celui-ci soit balisé et sécurisé par les glissières. En redescendant, j’en profite pour participer à l’arrosage et à la surveillance des parcelles de forêt sèche reboisées.

Ce coin me permet d’allier activité physique et action environnementale !

Magenta

AURÉLIEN JEZEQUEL, HUGO NICOLAS ET LE CHIEN JERRY

Port-Plaisance et N’Géa

Franchement, les nouveaux aménagements sont très bien pour les piétons, on se sent en sécurité, notamment pour le chien qui ne risque pas de déborder sur la route.

L’éclairage de la route, ça change tout, maintenant on vient plus facilement se promener et manger le soir. Seul bémol pour nous, le fait que les parkings soient un peu restreints...

17

DANS MON QUARTIER

TINDU C’est un des derniers quartiers de Nouméa à être sortis de terre. Ce quartier de la presqu’île de Ducos, situé face au lagon, dispose d’un environnement naturel exceptionnel et peu connu.

TINDU

UN CŒUR QUI BAT Apprendre la musique, préparer un concert, répéter avant l’enregistrement d’un album ou juste passer un bon moment de partage en famille ou entre amis... La maison de musique de Tindu, qui existe depuis une trentaine d’années, accueille une quinzaine de groupes différents à l’année. « Il y a des jeunes du quartier dans tous les groupes, et certaines personnes viennent d’ailleurs, ça crée des échanges, une ouverture, confie Casimir Bolo, en charge de cette maison de musique. Les usagers sont respectueux des lieux et du matériel mis à disposition, ils sont ponctuels... » Popai, TSB ou encore Ikea sont des groupes bien connus de la scène locale et, pour Casimir, c’est une fierté et un plaisir de tenir cet espace d’expression : « La musique rassemble, elle crée du lien dans le quartier et apporte des gens de l’extérieur, car en plus À la maison de quartier de Tindu, des groupes qui répètent, nous proposons des Odette et Émilie animent activités et ateliers divers. cours gratuits avec différents intervenants. » Ici, une chorale avec des intervenants venus de Thio, en vue de La maison de musique de Tindu est ouverte du lundi au participer au concours Chante ma ville. Chaque mois, plus de 600 personnes fréquentent la maison de quartier. vendredi de 18h à 22h et le samedi de 8h à 12h.

UNE DÉMARCHE COLLABORATIVE AVEC LES HABITANTS Depuis le 1er août 2020, un travail de fond est en cours entre la Ville et les habitants de Tindu.

L’objectif de la démarche est de rendre les habitants acteurs du développement de leur quartier. Suite à un diagnostic en marchant dans le quartier, les habitants souhaitent porter 44 actions et projets, dont, par exemple, l’organisation de marchés vivriers, des actions pour faciliter l’accès au 18

numérique ou encore des projets pour favoriser les échanges de savoir-faire artistiques et culturels. C’est notamment Mélane Trolue, référente de secteur, qui fait ce travail avec les habitants : « C’est une nouvelle méthode qui part de la vision que les habitants ont de leur quartier.

Ils deviennent acteurs, nous les accompagnons et les soutenons, mais ce sont bien leurs idées qui sont développées ici ».

DANS MON QUARTIER

EDMOND KALOSIK,

UN PEU D’HISTOIRE

Le comité existe officiellement depuis 2012, même si le travail auprès des habitants a commencé en 2010. Il répondait à un besoin, celui de rassembler les habitants du quartier autour de la question de l’insécurité pour trouver des solutions ensemble. Aujourd’hui, en plus du comité, il existe six associations de proximité qui représentent les habitants des différents bâtiments et des villas.

Avec le comité, plusieurs infrastructures ont vu le jour : un faré pour accueillir les activités autour de la culture, un local des associations a été mis en place et nous sommes actuellement en train de monter un groupement d’intérêt économique (GIE) pour apporter une aide financière et comptable à la dizaine d’artisans du quartier et offrir ainsi une porte d’entrée pour les interventions chez les particuliers. Les incidents sont le fait d’un petit groupe bien connu des services sociaux et des forces de l’ordre. Nous, nous travaillons au quotidien pour faire en sorte que les gens se sentent bien à Tindu.

Le quartier de Tindu s’apprête à fêter ses 50 ans ! C’est donc un quartier récent, le 34e de Nouméa, créé en 1972 près de la baie éponyme qui signifie « baie des îles », en référence aux nombreux îlots qui la bordent.

L’urbanisation de Tindu est née avec le boom immobilier lié à celui du nickel : les premiers habitants sont principalement des gens des îles venus travailler à Nouméa.

Ici, la vie s’est organisée peu à peu, entre villas du bord de mer et immeubles de la SIC. « Le quartier a longtemps fonctionné comme un petit village, c’est toujours d’ailleurs un peu le cas, tout le monde connaît tout le monde, commente Edmond Kalosik, qui a toujours habité Tindu. Pour moi, la tribu dans la ville, c’est Tindu ».

Le quartier a connu peu de mouvements de population, hormis durant la période 1998-2002 avec le départ d’habitants consécutif à des opérations d’accession à la propriété et l’arrivée de familles relogées. Ce qui a notamment contribué à déstabiliser le quartier... qui n’a pas connu de nouvelles constructions de logements, mais où des actions de réhabilitation sont mises en œuvre depuis quelques années.

président du comité Bien-être à Tindu

50

C’est le nombre de jeunes âgés de 8 à 18 ans qui participent au programme Sport action, les lundis et jeudis soir sur le plateau sportif de Tindu.

Depuis le cap Kaméré, vue sur la baie de Tindu et le quartier.

19

CULTURE

Passion de collectionneurs

2

Un voyage à travers le temps et le Pacifique

À

travers la nouvelle exposition présentée à la maison Higginson, découvrez une centaine de tableaux peints en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française entre le XIXe et le XXe siècle, issus du fonds d’art de la Ville et de collections particulières.

Portraits, paysages idylliques réels ou fantasmés, scènes de vie... La maison Higginson nous projette dans un passé pas très lointain : celui des peintres européens qui se sont attachés à décrire et à rêver le Pacifique. Huile sur toile, huile sur isorel, mine de plomb, gouache, aquarelle, fusain, encre sur papier... toutes les techniques sont ici représentées.

Car si les premiers peintres étaient principalement des artistes-naturalistes associés aux expéditions d’exploration, ceux de la fin du XIXe et du XXe siècles étaient des exilés volontaires et des voyageurs.

Des œuvres de Sébastien Charles Giraud et de Gaston Roullet, pour les plus anciens, sont exposées. On retrouve aussi Serge Grès, Adriaan Herman Gouwe ou encore Octave Morillot et Charles Alfred Lemoine qui ont été très inspirés par Paul Gauguin et envoûtés par l’atmosphère polynésienne, notamment.

LE FONDS D’ART DE LA VILLE Au fil du temps, la Ville de Nouméa a acquis des œuvres qui sont exposées dans les locaux municipaux, dans les musées et sont présentées lors de différentes expositions.

Le fonds d’art continue d’être régulièrement alimenté par de nouvelles œuvres, dont celles d’artistes locaux et contemporains.

20

La rade de Nouméa en 1889, par Gaston Roullet.

ZOOM SUR Gaston Roullet, peintre officiel de la Marine et correspondant du Monde illustré, débarque à Nouméa en 1889 pour croquer des vues de la colonie. Il réalise 22 esquisses, montrées lors de la première exposition connue de Nouvelle‑Calédonie qui s’est tenue à Canala.

En quittant Nouméa, le peintre propose au maire de l’époque, Pierre Sauvan, de réaliser une vue de la ville. Le maire accepte et le peintre repart à Paris, où il peint la toile. Il la présente au Salon de Paris, avant de l’envoyer en Nouvelle‑Calédonie.

Il en demande 6 000 francs d’alors, mais n’en recevra que 3 000 (votés au conseil municipal) plus de dix ans après... en 1901.

Aujourd’hui, deux toiles monumentales (150 x 242 cm) de Gaston Roullet appartiennent à la mairie, et sont visibles à l’hôtel de ville.

CULTURE

PAROLES DE COLLECTIONNEUR En plus des œuvres du fonds d’art de la Ville, l’exposition compte celles de trois collectionneurs privés. L’un d’entre-eux nous livre les clés de sa passion.

Comment et pourquoi devient-on collectionneur ?

Je ne sais pas si on « devient » véritablement collectionneur. Quelque part, j’ai l’impression de l’avoir toujours été, ou, du moins, qu’un jour j’ai assumé cette part de ma personnalité. Petit, on aime les cailloux ou les pièces de monnaie, plus tard, les fossiles ou les insectes, un jour, les timbres... Et puis on tombe vraiment en adéquation avec ce qui nous passionne vraiment, et là, la collection peut prendre forme. Chaque collectionneur lui donne les limites qu’il veut (chronologique, géographique, culturelle), aussi chaque collection est‑elle différente...

Quel plaisir cela procure-t-il ?

Le plaisir de trouver, de dénicher, est bien supérieur à celui de posséder.

On nous caricature souvent comme des gens secrets, qui thésaurisent des biens, parfois même comme des gens qui spéculent. Au contraire, nous sommes des gens passionnés, ravis de découvrir des objets oubliés et de leur donner une nouvelle vie. En particulier, ici, ceux qui touchent au dessin et à la peinture en Océanie. On ne peut pas faire de bénéfices en achetant puis en revendant ce type d’œuvres, pour lesquelles le grand public n’a que peu d’intérêt.

Justement, comment choisissez-vous les œuvres ?

On ne choisit pas tant les œuvres que les œuvres nous choisissent !

Il y a la coïncidence de trouver, sur une brocante quelque part en Europe, un vieux dessin du Pacifique. Bien sûr, parce qu’on « court » les brocantes, on crée des circonstances favorables à la trouvaille...

Mais finalement, une part de la chance ne vient-elle pas aussi de l’objet, qui a été trimballé dans une malle, oublié, puis

sorti du grenier par un brocanteur et amené sur un marché ? Et lorsqu’on rencontre l’objet, il se crée ou non quelque chose, et en fonction de nos moyens de l’instant, on achète ou non.

L’état de conservation des œuvres est perçu différemment selon les collectionneurs : pour certains, il faut que l’objet soit comme neuf, quand d’autres vont l’apprécier « dans son jus » ou ne pas hésiter à le faire restaurer.

Comment trouvez-vous les œuvres ?

Il y a des galeries d’art qui exposent parfois des peintres du Pacifique, à Nouméa, à Papeete ou à Paris. Il y a surtout les brocantes, les vide-greniers, les puces, les salles des ventes, les sites d’annonces. Mais plus on a un thème de collection ciblé, plus on est exigeant sur la qualité de ce qu’on souhaite acquérir... et moins on trouve d’objets intéressants. Il faut accepter d’y passer beaucoup de son temps libre, mais le résultat en vaut la peine, car en faisant revenir ces objets dans le Pacifique, nous participons à l’enrichissement du patrimoine de la Nouvelle-Calédonie.

Pour certains, cela représente plusieurs décennies de recherches.

INFOS +

On ne choisit pas tant les œuvres que les œuvres nous choisissent !

PASSION DE COLLECTIONNEURS 2 Jusqu’au 30 janvier 2021 à la Maison Higginson, 7 rue de Sébastopol, centre-ville.

Du mercredi au vendredi de 12h à 18h et le samedi de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite.

21

NOUMÉA HIER

Jeunes calédoniens partant auxJeux du Pacifique de Suva, en 1963.

Coll. Kaddour

1945-1975 :

une société de loisirs et de consommation Durant les Trente Glorieuses, la Nouvelle-Calédonie et sa capitale connaissent une ère de profonds changements. Jeunesse insouciante, combat contre les inégalités, ébullition culturelle, développement des moyens de communication et des technologies...

C’est ce qu’il vous est proposé de découvrir au musée de la Ville de Nouméa au travers de l’exposition « Nouméa des booms ».

À

la fin de la Seconde Guerre mondiale, la société calédonienne est profondément renouvelée.

L’exode rural vers Nouméa, le grand nombre de naissances et l’immigration externe font que la population augmente énormément et se diversifie.

BABY-BOOM La présence alliée durant la guerre du Pacifique a généré un grand intérêt pour tout ce qui venait d’Amérique et pour la société moderne. Consommation, loisirs...

Dans ce monde en pleine mutation, la jeunesse remet en question les valeurs des générations précédentes.

22

ÉVOLUTION DES MŒURS L’ historienne calédonienne Christiane Terrier se souvient : « À cette époque, la ville de Nouméa a commencé à se développer de manière importante. On est venu de brousse, des îles et de l’extérieur.

Les jeunes se sont rencontrés. » Elle explique : « Les clivages anciens ont disparu et des mariages ont été célébrés entre descendants des uns et des autres. Mais pour les anciennes générations, ces mariages étaient souvent considérés comme de véritables mésalliances. Ce fut le cas pour mes parents, ma mère était mal considérée par sa bellefamille qui appartenait à la bourgeoisie de la ville. »

56 078

C’est le nombre d’habitants à Nouméa en 1976, contre seulement 10 605 trente ans plus tôt, en 1946.

NOUMÉA HIER

L’ÉCOLE

POUR TOUS L’école devenant obligatoire pour tous, plus de quarante établissements scolaires sont construits en trente ans à Nouméa.

Des livres de lecture calédoniens sont édités, le « nouveau » lycée Lapérouse et le collège Georges-Baudoux sont construits.

De tous les territoires de l’outre-mer français, la Nouvelle‑Calédonie est celui qui compte alors le plus grand nombre d’enfants scolarisés.

RADIO ET TV : LA VISION D’UN AILLEURS L’âge d’or de la radio en Nouvelle-Calédonie débute juste après la Seconde Guerre mondiale et va se poursuivre jusqu’à l’achèvement de la couverture télévisuelle dans les années 1980. Grâce au transistor, la radio est partout : à Nouméa, en brousse, dans les tribus, sur les plages !

Elle contribue largement à l’ouverture des Calédoniens sur le reste du monde.

En 1965, c’est l’arrivée de la télévision sur le territoire. « Promise lors d’un voyage du Premier ministre Georges Pompidou, elle était devenue opérationnelle l’année suivante. Radicalement, elle changeait la vie de tous ! En ville comme en brousse, on avait posé religieusement le " poste " sur la commode, près du frigo et des photos de famille », racontait Jacqueline Sénès, journaliste de 1953 à 1997 à Radio-Nouméa et auteur de plusieurs ouvrages.

UNE JEUNESSE DANS LE VENT Au rythme des musiques pop, rock et yéyé, la « génération transistor » s’incarne à travers l’archétype du jeune enfourchant sa mobylette pour partir faire la fête avec ses copains.

Il va se créer un groupe où le sentiment d’appartenance à une même génération l’emporte sur les clivages sociaux et ethniques. Un « melting-pot » calédonien se met alors en place et un véritable désir de vivre ensemble semble naître, contrarié par la blessure coloniale encore très prégnante. C’est ce dont témoigne Yves Jacquier, ancien professeur d’histoire-géographie : « Alors que ma prime enfance s’était déroulée dans un environnement familial et 100 % calédonien, je découvris alors un nouveau genre de vie avec les copains de classe métropolitains, kanak, tahitiens...

Et à travers le scoutisme, formidable intégrateur social pour tous. »

L’EXPLOSION DES COMMERCES

INFOS + Retrouvez le catalogue de l’exposition, qui contient plus de 750 illustrations, disponible à l’achat au musée de la Ville, ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 13h à 17h.

La « merveilleuse » consommation ! Le commerce connaît une véritable explosion entre 1950 et 1975, à tel point que la densité commerciale est, à Nouméa, quatre fois et demie supérieure à celle de la Métropole avec 16,33 m2 de grandes surfaces pour 100 habitants.

23

AGENDA

GOURMANDISE Exposition collective

DU 24 JUIN AU 1ER DÉCEMBRE Franck Chan San, Cillia Darmizin, Alejandra Del Rio Mol, Othman Joumady, Laurence Lagabrielle, Létitia Slamout, lycée professionnel hôtelier Saint-Jean XXIII et lycée Blaise-Pascal.

Tout public Entrée libre et gratuite aux heures d’ouverture du centre d’Art Renseignements au 25 07 50

JUSQU’AU 1ER DÉCEMBRE,

EXPOSITION COLLECTIVE GOURMANDISE 1 Centre d’Art, du mardi au vendredi de 8h30 à 16h30 Plaisir de la nourriture, mets délicieux dont on raffole, friandises que l’on déguste avec les doigts... Qu’est-ce que la gourmandise ?

Quelle place a-t-elle dans nos vies ?

Que dit-elle de nous et quel impact a-t-elle sur notre environnement ?

Entrée libre et gratuite.

OCTOBRE Du jeudi 15 au dimanche 18 octobre CUISINE ET DÉPENDANCES, PAR LA COMPAGNIE ART’SCÉNIC 1C entre d’Art La Compagnie Art’Scénic présente sa version de la fameuse comédie de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui : une pièce caustique et sentimentale sur la célébrité, l’amitié, l’amour et le temps qui passe.

Infos et tarifs sur tickets.nc.

Samedi 17 octobre, de 14h à 17h PASSION DE COLLECTIONNEURS, 2e VOLET : ATELIER D’INITIATION AU SLAM 1 Maison Higginson Cet atelier s’appuie sur les œuvres évoquant la Nouvelle-Calédonie dans le cadre de l’exposition « Passion de collectionneurs 2 ». L’après-midi se clôturera avec un spectacle inspiré de l’exposition.

Tout public, à partir de 8 ans.

Gratuit sans inscription.

24

Vendredi 23 et samedi 24 octobre FESTIVAL DES MAISONS DE MUSIQUE 1 Place de la Marne Lors de cette 16e édition, des musiciens répétant régulièrement dans les maisons municipales de musique auront le plaisir de se produire en public au cœur de Nouméa.

Du vendredi 23 au samedi 31 octobre 20 ANS DE LA MÉDIATHÈQUE DE RIVIÈRE-SALÉE 1 Médiathèque de Rivière-Salée Nous vous proposons de revenir sur vingt années d’activités et d’animations. L’occasion de participer à des animations et à des jeux, et de voir des spectacles !

Tout public. Gratuit.

Samedi 24 octobre, de 9h à 15h RENDEZ-VOUS AUX JARDINS 1 Maison Higginson et musée de la Ville Dans le cadre de l’opération « Rendez-vous aux jardins », des visites guidées et ateliers seront proposés tout au long de la journée.

Tout public. Gratuit sans inscription.

Samedi 24 octobre, à 10h SAMEDI SPECTACLE : KANCIL 1 Médiathèque de Rivière-Salée Kancil, habitant des forêts denses et humides d’Indonésie, est un cerf si petit qu’on l’appelle le « cerf-souris ».

Malgré sa taille insignifiante, il est le héros de nombreuses histoires car il est aussi agile qu’intelligent. Ici, la conteuse Marie M utilise musique, chant, costumes et accessoires.

Gratuit sur inscription. À partir de 6 ans.

Samedi 24 octobre, de 10h à 17h RENDEZ-VOUS AUX JARDINS 1 Maison Célières-Foyer des Calédoniens Un jardin en ville… La nature ordonnée mais pleine de surprises !

Petits et grands, venez découvrir les jardins de la maison Célières, au travers de visites guidées,

AGENDA

THÉÂTRE / EXPOSITION / DANSE / CINÉMA / SPECTACLE / CONCERT / FESTIVAL / ANIMATION /

VENDREDI 30 OCTOBRE, À PARTIR DE 17H30

PROJECTION SUR ÉCRAN GÉANT : AUSTRALIA 1 Place de la Marne Le film Australia sera diffusé en version originale sous-titrée en français, en partenariat avec le consulat d’Australie, dans le cadre de la commémoration du 80e anniversaire de la présence diplomatique australienne en Nouvelle-Calédonie.

NOVEMBRE d’animations, d’ateliers...

Entrée libre et gratuite.

Renseignements auprès de l’Atup : 77 83 73 ou atupnc@lagoon.nc.

Mercredi 28 octobre, à 9h45 MUSICÂLINE 1 Médiathèque de la Presqu’île Chansons, jeux chantés, comptines, manipulation d’instruments de musique...

Gratuit sur inscription.

Du jeudi 29 au samedi 31 octobre LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE, PAR LA COMPAGNIE ÇA CARTOON 1 Centre d’Art À la permanence de SOS Détresse Amitié, la nuit de Noël, Thérèse et Pierre répondent aux appels des désespérés, l’une avec cœur, l’autre avec un agacement certain...

C’est sans compter sur le dérangement permanent de personnages plus loufoques les uns que les autres !

Informations et tarifs sur tickets.nc. À partir de 12 ans.

Dimanche 1er novembre, de 8h à 17h DIMANCHE EN MODE DOUX 1 Place des Cocotiers Fermeture des routes de 8h à 17h et animations gratuites sur la place de 9h à 13h.

Samedi 14 novembre, à 14h ATELIER D’INITIATION À LA DANSE « FUSION » 1 Maison Higginson Dans le cadre de l’exposition « Passion de collectionneurs 2 », venez découvrir le mélange de danse traditionnelle kanak et de hip-hop.

Mercredi 18 novembre, de 12h à 18h JOURNÉE DES DROITS DE L’ENFANT 1 Parc Georges-Brunelet Receiving Pour la Journée internationale des droits de l’enfant, la Ville de Nouméa invite les jeunes Nouméens de 3 à 14 ans et leurs familles à une journée d’animations ludiques et éducatives.

Vendredi 20 novembre FINALE DU CONCOURS « CHANTE MA VILLE » 1K iosque à musique, place des Cocotiers La finale du nouveau concours de chant organisé par la Ville réunira les lauréats des trois soirées de présélection. Venez soutenir les candidats de votre quartier et découvrir les plus belles voix !

GAGNANT CHANTE MA VILLE Dans le cadre du contrat d’agglomération 2017-2021, avec le soutien financier de

Jeudi 26 novembre, à 18h CAUSERIE AVEC DES ARTISTES LOCAUX 1M aison Higginson Dans le cadre de l’exposition « Passion de collectionneurs 2 », venez échanger avec des artistes autour de la notion de culture et d’art au travers de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie.

25

TRIBUNES AVEC VOUS POUR NOUMÉA Ce 19 septembre, Madame le Maire de Nouméa, entourée d’une large partie du Conseil municipal, a répondu à l’initiative de l’Association pour la mémoire du gaullisme en Nouvelle-Calédonie, en participant à l’inauguration du buste du général De Gaulle, baie de l’Orphelinat. Une inauguration qui intervenait à l’occasion du 80ème anniversaire du ralliement de la Nouvelle‑Calédonie à la France Libre.

Retrouvez ci-dessous un extrait du discours prononcé à cette occasion.

L’appel du général De Gaulle, chef de la France Libre, en juin 1940, va provoquer une incroyable mobilisation de Français disséminés à travers le monde et particulièrement dans le pacifique. Ce n’est pas moins d’un millier d’hommes qui se présenteront pour former les rangs du célèbre Bataillon du Pacifique.

Dans ce corps expéditionnaire, outre les nombreux Calédoniens, on comptera 300 Polynésiens qui répondront eux, à l’appel du capitaine Broche, mais aussi des Wallisiens et des Néo-Hébridais.

Le Général aura à deux reprises, surmonté les distances pour venir porter à la Calédonie Française le salut affectueux de la mère patrie.

En 1956, lors de sa première visite, il n’était plus que l’ancien chef de la France Libre, la seconde fois en 1966, il le fera en qualité de Président de la République.

Lors de cette seconde visite en tant que chef d’état, le Général s’exprima en ces termes : « Vous avez joué dans la vie de la France, en particulier dans la dernière période de son histoire, celle qui est en cours, et que vous avez joué dans la vie de celui qui a l’honneur de vous parler, un rôle essentiel. Vous avez été au moment voulu, c’est-à-dire au plus difficile, un exemple de patriotisme, de dévouement et de sacrifice. La France ne l’a pas oublié. Vous avez un rôle Français à jouer dans cette partie du monde, vous êtes un morceau de la France, vous êtes la France Australe, et vous devez dans la paix, comme vous l’avez fait dans la guerre, être pour toute notre communauté nationale, un exemple d’effort, de fraternité et de progrès. » La stèle érigée en baie de l’Orphelinat le 19 septembre dernier à la mémoire du Général, à l’occasion du 80ème anniversaire du ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France libre, ne doit jamais nous faire oublier ce que nos pères ont fait pour la France.

Faisons-en sorte que nos enfants continuent d’apprendre, continuent de se souvenir du sacrifice de nos aînés, de leur courage, de leur sens profond du devoir, de leurs espoirs, de leurs peines sans jamais oublier que beaucoup ont payé par le sang le prix de la liberté.

S’il ne sert à rien de faire reculer l’histoire, il est important de bien la connaître, car nous nous devons de la faire avancer et sur qu’un seul chemin, celui de la raison pour la paix.

Extrait du discours de Sonia Lagarde prononcé lors de l’inauguration du buste du général de Gaulle, le samedi 19 septembre 2020

26

TRIBUNES LISTE « NOUMÉA C’EST VOUS »

LISTE « GÉNÉRATIONS NOUMÉA, UN NOUVEL HORIZON »

Depuis notre entrée au Conseil Municipal, nous participons activement aux conseils d’administration du CCAS et de la Caisse des écoles. Ainsi nous complétons nos connaissances de ces dispositifs municipaux.

Des Jardins de la Solidarité du CCAS à la Gestion des Ressources Humaines des Personnels de Cantine, ces représentations nous permettent d’accroître notre expertise dans l’exercice de ces compétences municipales.

Observateurs assidus au sein de ces instances, nous croisons différentes données permettant une vision beaucoup plus accrue et précise de leur traduction concrète et respective en faveur des populations concernées.

L’offre d’accompagnement du CCAS s’efforce de répondre à une variété et à un cumul de difficultés sociales, en interaction avec d’autres prestations solidaires.

Le barème d’aide proposé est construit sur une logique de parcours de vie, au plus près des besoins et des situations individuelles.

Il est vrai, l’adéquation qualitative, quantitative, géographique, est parfois difficile à trouver en zone urbaine.

Mais la richesse de nos spécificités océaniennes nous guide dans nos propositions équitables : - Favoriser l’accès à l’eau des foyers, - Faciliter la mobilité de nos aînés seniors, titulaires de l’AMG « A », en demandant le soutien provincial pour la gratuité des transports en commun, - Proposer aux autres communes des offres de séjours vacances scolaires pour enfants dans les écoles et autres aménagements de la commune - Mettre en œuvre, en partenariat avec la province, le service civique dans les quartiers pour les visites de courtoisie des personnes âgées, le soutien scolaire dans les résidences,» Notre pirogue continue à voguer, s’enrichit de nouveaux éléments, et réajuste son Cap au gré des interactions délibératives.

Veylma Falaeo et Christian Grochain

Chers Nouméens, À l’heure où nous écrivons ces lignes, le référendum n’a pas encore eu lieu. Cependant, sans présumer du résultat, nous pouvons déjà parler d’une victoire concernant l’union de (presque) tous les Loyalistes, qui ont su se retrouver sur l’essentiel, au-delà de leurs différences politiques et œuvrer ensemble autour d’un même projet, pour que nous restions des Calédoniens au sein de la France. À Générations, nous sommes particulièrement fiers que les principaux éléments constituant ce projet commun, soient déjà inscrits dans le Manifeste de notre mouvement : identité calédonienne, environnement, jeunesse, travail, démocratie participative. Ceci démontre que nous sommes une force de propositions et d’avenir et que nos réponses sont à la hauteur des espoirs et des attentes des calédoniens qui souhaitent vivre un destin commun dans la paix, la sécurité et la prospérité, en toute liberté, égalité et fraternité, sur une terre de parole et de partage. Nous tenons à saluer les adjoints et les conseillers de la Ville qui se sont fortement impliqués pour le NON à l’indépendance et avec qui nous avons œuvré ensemble sur le terrain. Nous espérons, suite à cette campagne commune, pouvoir retrouver au sein du Conseil Municipal de Nouméa, ce même état d’esprit d’ouverture et de respect, de dialogue et de coopération, dans le respect de nos différences ; ce qui n’a malheureusement pas transpiré durant les dernières séances du Conseil. À Générations Nouméa, nous restons à votre écoute, ouverts et disponibles, engagés au service de notre ville et des nouméens. Nous serons heureux de vous accueillir au sein de notre nouvelle permanence et profitons de cette tribune, pour vous indiquer notre nouvelle adresse au Carré Saint Hubert.

Emmanuel Bérart

LISTE « NOUMÉA AUTREMENT, UNE VILLE POUR TOUS LES NOUMÉENS »

LISTE « UNITÉ PAYS »

Chers amis, Cette période référendaire est l’occasion pour Calédonie Ensemble de rappeler son attachement au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République. Le bulletin NON que nous portons est un bulletin de respect de chacun. Il porte les valeurs de vivre ensemble qui tissent chaque jour les liens de notre culture calédonienne métissée.

La commune est le premier lieu de ce vivre ensemble dont un des piliers est le lien intergénérationnel.

Nous ne pouvons que regretter les baisses de subventions de la ville de Nouméa à la Mission d’Insertion des Jeunes (MIJ) qui sont l’une des causes de la fermeture annoncée de la MIJ à la fin de cette année.

C’est dans cette même volonté de protéger notre jeunesse, première victime de la crise économique, que nous veillons à ce que l’engagement de la ville de Nouméa d’ouvrir pendant la mandature la maison de la Jeunesse au centre-ville soit respecté.

C’est aussi en ce sens que nous nous opposons à la suspension du projet d’extension du Foyer Soleil, à la maison de quartier de Magenta, au profit d’aménagements paysagers sur les quais Ferry où les croisiéristes et les commerces sont aujourd’hui aux abonnés absents.

L’effort financier demandé par cette crise sanitaire sans précédent ne doit pas faire de la jeunesse une variable d’ajustement budgétaire.

Jérémie Katidjo Monnier et Magali Manuohalalo

En cette période de campagne référendaire, l’équipe Unité Pays a choisi de revenir sur le terrain et dans les quartiers. Aujourd’hui nous sillonnons la commune afin de vous faire un premier bilan de nos actions.

Nous souhaitions faire les choses à la façon de chez nous, c’est-à-dire aller à la rencontre de l’autre. Nous devons entretenir ce lien que nous avons tissé et nous le consoliderons au cours des six années à venir. Pour ce faire, nous continuerons à revenir vers vous comme nous l’avions promis durant la campagne des municipales. Notre présence au sein des quartiers confirme cette promesse.

Notre constat, Madame la Maire concrétise jour après jour, la poignée de main du 15 mars dernier. Elle accepte d’étudier nos demandes et de travailler avec nous pour le bien être des nouméens.

Nous ne partageons pas toujours le même avis mais parfois pour le bien‑être commun et dans le respect de chacun, nous sommes à même de converger vers le même projet. C’est notre héritage, ce pari fou de l’intelligence.

Pour finir, nous souhaitions citer notre regretté Pierre Declercq : « Le terme Kanak ne désigne pas une ethnie, ni une race. L’objectif d’une société kanak signifie la construction d’un peuple multiracial, solidaire et fraternel ». Nous avons rendez-vous avec l’histoire ce 4 octobre 2020 et nous ne pouvons le manquer. Il en va de notre responsabilité. Ainsi, nouméennes et nouméens, au-delà du résultat des urnes, nous devrons construire ensemble un avenir commun qui nous correspond.

Joseph Boanemoa et Laurie Humuni 27

VOTRE MAIRIE VOUS INFORME NOUVELLE RÉGLEMENTATION DES ACTIVITÉS NAUTIQUES À LA BAIE DES CITRONS Plus de sécurité pour les usagers, une meilleure préservation d’un site exceptionnel, la nécessité de prendre en compte la problématique requin...

Toutes ces raisons ont amené la Ville de Nouméa à modifier la règlementation datant de 2009.

Délimitation de la zone aménagée et autorisée aux activités nautiques

ZIEM AB ZIEM AB

ZRUB A

ZRUB B

ZRUB A

ZRUB B Chenal Zone interdite POSTE DE SECOURS POSTE DE SECOURS

Zone interdite aux engins motorisés Zone réservée uniquement à la baignade

Des zones balisées ont été redéfinies afin d’offrir à chaque pratique un espace spécifique :

↘ deux zones sont réservées exclusivement à la baignade et à la randonnée palmée ↘ une zone est réservée aux usages non motorisés : kayak, paddle, va’a, baignade et randonnée palmée ↘ interdiction étendue de naviguer et de mouiller avec toute embarcation à voile ou moteur